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La région de la Bouenza, dans le sud-ouest du Congo, s'industrialise un peu plus. Le président Denis Sassou-Nguesso vient d'officialiser la mise en service d'une distillerie à Moutela, au sud de Nkayi, la quatrième ville du Congo. Opérée par la Société agricole de raffinage industriel du sucre, filiale du groupe français Somdia, elle transformera les résidus de sucre, autrefois jetés, en alcool pour l'industrie. De notre correspondant à Brazzaville, La route qui mène à la distillerie de Moutela traverse d'immenses champs de canne à sucre. Après deux ans de construction, l'usine est inaugurée par les autorités. Le PDG du groupe Somdia, Olivier Parent, mène la visite. « Cette distillerie avec une capacité de production de six millions de litres peut produire six millions de litres d'alcool chaque année. Et, nous utilisons les co-produits issus de la sucrerie pour cela, explique le dirigeant. La sucrerie transforme la canne à sucre en sucre. Il y a des co-produits qu'on appelle la mélasse. Cette mélasse est transférée vers la distillerie : il y a une réaction de fermentation et de distillation pour créer de l'alcool à 96 degrés qui va être utilisé par les industriels à la fois pour de la boisson, de la pharmacie et de la cosmétique ». Les importations d'alcool, qui étaient nécessaires aux industriels au Congo, vont pouvoir s'arrêter, estime le groupe Somdia. La distillerie a nécessité un investissement de 17 milliards de francs CFA et une formation spécifique du personnel. « La distillerie à ce jour, côté exploitation, c'est une soixantaine de personnes qui vont travailler pendant la durée de la campagne, tout en sachant que l'on est couplés à la durée de la campagne sucrière. C'est donc une entreprise saisonnière qui va produire pendant cinq mois et aller en campagne de maintenance pendant sept », précise Serigne Bassirou Pouye, le directeur d'exploitation. À lire aussiCongo-B.: la transformation des produits locaux, une priorité à l'heure de la Zlecaf Présents à l'inauguration de la distillerie, certains habitants de la région saluent les opportunités d'emploi. Mais d'autres s'inquiètent des risques de pollution, car les rejets de la distillerie seront versés dans la rivière Niari. « Il faut que l'entreprise crée des conditions pour que les poissons qui sont dans l'eau et les riverains qui sont plus bas ne puissent pas subir les impacts de la distillerie », appelle de ses vœux cet habitant de la localité. L'industrialisation se développe dans la région de la Bouenza. « Une priorité absolue » insiste Antoine Nicéphore Fylla de Saint-Eudes, le ministre du Développement industriel. L'État congolais a pris une participation au capital de la nouvelle distillerie. À lire aussiCongo-Brazzaville: la société italienne Eni lance une unité de production d'huile dans le sud du pays
Réinventer la filière cidricole en Gironde avec un engagement bio, local et zéro déchet : c'est le pari de la Cidrerie HIC. Entre respect du produit, économie circulaire et insertion sociale, HIC s'impose comme un acteur engagé qui redonne ses lettres de noblesse au cidre dans le Sud-Ouest.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
On part dans le Massif du Sancy Pour aller chercher de la verdure, de la fraicheur… là on est sûr d'en trouver on est en moyenne montagne… a 40 km au Sud de Clermont Ferrand… autour d'un volcan …le Puits de Sancy … c'est le plus haut sommet du massif central… le plus haut volcan de France … 1885 mn un peu la tour Eiffel du territoire… tout tourne autour de lui. Et Ce qu'il y a de chouette pour les familles c'est que Les reliefs sont accessibles dès 30 mn de marche -facile_ vous avez déjà des Vues incroyables a 360 degrés… des panoramas dans tous les sens … les paysages sont très changeants : des crêtes mais aussi des vallées ! ce qui fait que vous avez aussi bien des forêts, des lacs que des cascades, des torrents … donc des points de baignade à qui veux-tu en voilà, mais aussi des sentiers VTT balisés, des sentiers de randonnées etc… Et votre recommandation Vanessa c'est quoi ? Et bien un événement que je trouve très chouette, qui existe depuis 19 ans… et qui n'est pas assez connu … Horizons arts-Nature. Des petites randonnées de 20/30 min qui vous emmènent à la rencontre de l'art contemporain. Des Œuvres qui dialoguent avec le paysage. Les artistes se sont réapproprié le paysage, ses légendes pour créer des œuvres engagées. Comme un Magic bus, en référence au bus du roman « Into the wild » mais en bois le bus…ou le Mirage de Koractis, mon coup de cœur. Les koractis ce sont de grands cactus, Là ils sont en bois font 3 / 4 m de haut et sont plantés au sommet d'une montagne. Ca surprend. Mais avec le changement climatique il y aura peut-être un jour des cactus a la place des pins, bien plus tot qu'on ne le pense… Et pour dormir dans la nature mais pas dans un bus en bois ? On dort chez Nadine dans une maison contemporaine « l'Avancée ». Top parce qu'elle a décoré sa maison avec du mobilier chiné de grands designers. C'est à Murat Le quaire, ce village c'est un balcon sur le Sancy. Fiche Pratique Massif du Sancy : https://www.sancy.com/ Evénement : Horizons Art-nature https://www.horizons-sancy.com/ Hébergement : L'Avancée à Murat Le Quaire https://maison-lavancee.fr/ GRILLADES Ah, c'est le match de l'été, le classico qui revient chaque saison : barbecue ou plancha ??? En gros la France se divise en deux parties, mais pas égales 2/3 du pays, généralement le nord opte pour le BBQ, tandis que le Sud et surtout le Sud-Ouest choisi la plancha. Ils ont tous deux leurs avantages et leurs faibles, on ne va pas trancher ici. En revanche, ce qui est vraiment tendance, c'est d'y cuire des produits inattendus / on ne les réserve plus uniquement à la saucisse ou à la côte de bœuf / légumes et même fruits y ont leur place. Voilà deux idées originales : Barbecue: des abricots rôtis au romarin et miel / une grande tige de romarin va servir de « pic à brochette » / les abricots coupés en deux, dénoyautés et enduits d'un peu de miel / on cuit sur des braises douces et lentement. Plancha : melon grillé au citron vert et huile d'olives / couper les quartiers de melon / réaliser une marinade : huile d'olives, jus et zestes de citron vert / griller à la planche et saupoudrer de feuilles de menthe fraîche ciselée. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Enfant du Sud-Ouest, Stéphane Canarias a transformé une plage éphémère en plein centre-ville de Brive en un rendez-vous musical majeur : le Lovely Brive Festival.Dans cet épisode qui sent bon l'été, le directeur de Festival Production et du Lovely Brive Festival revient sur vingt ans d'aventure, de passion et de risques. D'un office de tourisme à un festival sold out, d'un rachat par Vivendi à un retour à l'indépendance, Stéphane nous raconte comment on construit un projet culturel durable, populaire et ancré dans son territoire, sans jamais trahir ses valeurs.On parle aussi d'expérience festivalière, de féminisation du public, de partenariats privés… et même d'un bar clandestin et d'une mystérieuse “bétonnière” devenue culte en coulisses !
Une nouvelle maison, c'est censé être un nouveau départ, une toile vierge sur laquelle on peut appliquer sa propre vision, ses propres couleurs, reprendre du début. C'était en tout cas l'espoir que nourrit la famille Hitchings en s'installant dans la petite maison mitoyenne située dans le quartier de Battersea, dans le Sud-Ouest de Londres. Il y a les parents, Wally, conducteur de train et Kitty, dont l'arthrite chronique la force à se déplacer en fauteuil roulant, les enfants, Shirley et John, et la grand-mère, Ethel. Nous sommes en 1956, et le quotidien de ce petit clan est sur le point de basculer de la pire des façons à cause d'une entité au nom familier, et aux méthodes redoutables. Feu de Camp est un podcast original NRJ, écrit et incarné par Taous Merakchi. Une production disponible sur l'application et le site NRJ rubrique podcast, et sur toutes les plateformes d'écoute. Rédaction en cheffe : Anaïs Koopman Réalisation : Cédric le Doré Production : Anne-Cécile Kirry Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à nous laisser des étoiles ou des commentaires. Et pour être au courant de la sortie des nouveaux épisodes, abonnez-vous au flux sur votre plateforme préférée !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSP. Diddy : Notre vidéo pour comprendre le procès, 20 Minutes, Sud-Ouest, Le HuffpostMory Sacko : France info, Le HuffpostKoh-Lanta : La Dépêche, Le ParisienLes Enfoirés : [Le Huffpost](https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/helena-bailly-rejoint-la-troupe-des-enfoires-la-revelation-de-la-star-academy-2024-retrouvera-pierre-garnier_251783.html#:~:text=Helena%2C dans le clip de,troupe pour les concerts 2026.), Europe 1Charlie Chaplin : Le Figaro, Le Dauphiné libéréThomas Jolly : France info, LibérationÉcriture : Julie BaheuxIncarnation : Julie Baheux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Montreal's 4 Origines is a brewery with which we've had strong ties since its opening, so it's always a pleasure to catch up with the crew. Mike Davis joined Cee and Nate to chat about their recent 7th anniversary celebrations for their original Sud-Ouest location, the BAOS collaboration West Coast Pilsner "Like A BAOS" for our 10th anniversary, Mike's immigration journey, the changes in their Dorval neighbourhood with their second location, their focus on Quebec and Canadian ingredients and why that's important to them, the impact of breaking down provincial borders for beer, their participation in Dominion City's Glorious & Free project, contract brewing Dominion's flagship NEIPA Sunsplit being such big business in Quebec, how Mike got into craft beer and his career journey at 4 Origines. They got into five 4O bangers - 7 Ans Summer Ale with lemon, Nincheri Italian Pilsner with Microbrasserie Perodam, Like A BAOS West Coast Pilsner with BAOS Podcast, Fleurons Glorieux West Coast IPA with Dominion City, and Andromède NEIPA with Hops Connect and Yeast Canada. This was Nate's last pod for the summer of 2025 as he prepares for his second child, so you'll all catch him back on in the fall. Cheers! BAOS Podcast Subscribe to the podcast on YouTube | Website | Theme tune: Cee - BrewHeads
Sources : 1. Samuel Auffray, « Titres-restaurant : l'utilisation dans les supermarchés pérennisée après 2026 », Ouest-France, juin 2025.2. Le Monde avec AFP, « Les titres-restaurant resteront utilisables pour faire ses courses alimentaires au supermarché, annonce le gouvernement », Le Monde, juin 2025.3. Sud Ouest avec AFP, « Ticket-restaurant et supermarché : le gouvernement a pris sa décision », SudOuest.fr, juin 2025.4. Émilie-Xuân Nguyen, « Titres-restaurant : vers une pérennisation de l'usage en grande distribution après 2026 », LSA, juin 2025.5. Dominique Schelcher, Publications et commentaires sur l'actualité de la grande distribution, LinkedIn, consulté en juin 2025.Avec contributions de Thomas Sallé, Marc Veyron, etc.6. Yves Puget, « Carrefour, Auchan, Intermarché, Casino et Coopérative U écrivent à plusieurs ministères pour "aller plus loin dans la transition alimentaire" », LSA, juin 2025.7. Olivier Dauvers, « Transition alimentaire : 5 distributeurs (hors Leclerc) en appellent au gouvernement pour aller plus loin, plus vite, plus fort ! », Blog d'Olivier Dauvers, juin 2025.8. Nicolas Monier, « Colruyt, Casino... et maintenant ? Les Mousquetaires à l'épreuve de la logistique », LSA, juin 2025.9. BFMTV.com, « Intermarché va-t-il rattraper Carrefour ? Le distributeur, déjà en forte croissance, va reprendre 81 magasins Colruyt en France », BFM TV, juin 2025.Vous souhaitez me retrouver ailleurs qu'en podcast?Vous avez l'embarras du choix!
SAMEDI 21 JUIN 20025Sébastien Besson - Domaine du Penlois (Beaujolais)Au cœur du Beaujolais, le Domaine du Penlois perpétue depuis 1922 un savoir-faire familial en viticulture biologique. Sur 30 hectares de Gamay, Sébastien Besson sublime la fraîcheur et l'authenticité des terroirs grâce à une vinification traditionnelle respectueuse. Chaque bouteille incarne passion, nature et héritage.Nathalie Caussé - Domaine de Gayssou (Sud-Ouest)Au Domaine de Gayssou, à Broze près de Gaillac, quatre siècles de tradition viticole façonnent des vins authentiques et raffinés. Sur 40 hectares de sols argilo-calcaires, les cépages emblématiques du Gaillacois révèlent toute leur richesse et leur caractère. Un héritage précieux, récompensé depuis 1912, qui célèbre l'art de vivre du Sud-Ouest.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:39 - Votre guide de l'été pour profiter du Pays Basque - Le nouveau guide de Romain Besnainou, Restaurants, Bars, Tapas de la Côte Basque, aux éditions Sud-Ouest, dévoile 64 adresses de restaurants, bars et tapas à travers le Pays Basque. Un voyage culinaire entre tradition et modernité, pour une expérience unique loin des sentiers battus. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
SAMEDI 14 JUIN 2025Olivier Bourdet-Pees - Cave de Plaimont (Sud-Ouest)À la tête de Plaimont, Olivier incarne une vision moderne et engagée de la viticulture du Sud-Ouest. Œnologue passionné, il révèle avec exigence la richesse des cépages oubliés et des terroirs singuliers. Entre innovation, biodiversité et transmission, Plaimont trace la voie d'une viticulture durable et identitaire.Julien Revillon - Maison Piron (Beaujolais)Depuis 1590, la Maison Piron incarne l'excellence et l'élégance des grands crus du Beaujolais, avec Morgon en signature. Entre héritage familial et vision contemporaine, elle vinifie près de 50 ha de terroirs d'exception. Des vins racés et fruités, nés d'une viticulture artisanale et durable.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On commence avec ce pic de chaleur intense attendu ce mercredi dans le sud ouest jusqu'à 38° par endroit, une vague qui va ensuite évoluer vers les régions centre et champagne
On commence avec ce pic de chaleur intense attendu ce mercredi dans le sud ouest jusqu'à 38° par endroit, une vague qui va ensuite évoluer vers les régions centre et champagne
Un pic de chaleur a démarré ce mercredi 10 juin dans le sud-ouest et va s'étendre à toute la France d'ici à vendredi. A quelles températures s'attendre ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un pic de chaleur a démarré ce mercredi 10 juin dans le sud-ouest et va s'étendre à toute la France d'ici à vendredi. A quelles températures s'attendre ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est dans le Sud-Ouest qu'il a fait le plus chaud mardi 10 juin, jusqu'à 35 degrés dans les rues de Toulouse où l'on croisait bien peu de monde. Mais les chantiers de voiries n'attendent pas et les ouvriers du bâtiment et des travaux publics doivent s'adapter à ces températures record. Patrick Tejero a rencontré une équipe d'ouvriers qui doit faire avec et se protéger... Ecoutez RTL inside avec Patrick Tejero du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'est de l'Europe. Chaque jour, la Russie est à l'offensive contre l'Ukraine. Missiles, drones, artillerie, le nombre des victimes, le plus souvent des civils, ne cesse d'augmenter et pour l'Europe, le risque d'une extension du conflit au-delà de l'Ukraine est très prégnant. L'Estonie est déjà en position défensive, mais pour s'armer, il faut de l'argent, la part du PIB réservée à l'armement va donc passer de 3 à 5%. En seconde partie, direction le Cameroun, à Buea, dans l'ouest du pays non loin de la zone côtière, dans l'une des 2 régions anglophones. Buea tangente la zone chaude du conflit séparatiste. Estonie : la Défense à tout prix C'est une ex-République de l'URSS située au nord de l'Europe : l'Estonie, l'un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d'aller encore plus loin. Dès l'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C'est d'après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l'allié américain.Un Grand Reportage de Nicolas Feldmann qui s'entretient avec Jacques Allix.Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone Au Cameroun, les autorités viennent de célébrer (le 20 mai) la Fête de l'Unité nationale. Mais dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée. Face à face : groupes séparatistes réclamant l'indépendance du Cameroun anglophone et forces gouvernementales. En 8 ans, la nature de la crise a changé. Les mouvements armés se sont fragmentés. Le front s'est dilué en diverses zones d'insécurité.Les civils restant les premières victimes.L'impact est réel, même dans les zones calmes des régions anglophones.En cette année électorale au Cameroun, Amélie Tulet s'est rendue fin février 2025 à Buea, capitale du Sud-Ouest, relativement sûre et terre d'accueil de nombreux déplacés. La population y souffre de la crise en termes de santé, de sécurité, ou d'économie.Un Grand reportage d'Amélie Tulet, avec Alphonse Tebeck. Entretien avec Jacques Allix.
durée : 00:28:45 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Focus sur la cuisine ardéchoise, entre influences méditerranéennes et climats montagnards. Au sud, l'huile d'olive, le thym et les cultures maraîchères ; plus haut, c'est le beurre qui domine, avec les pommes de terre et les myrtilles. Et entre les deux, les vergers et les châtaigniers... - réalisation : Fanny Constans - invités : Claude Brioude Chef du restaurant et du bistrot Brioude à Neyrac-Les-Bains en Ardèche, auteur du livre "Connaître la cuisine Ardéchoise" aux éditions du Sud-Ouest.; Florian Descours Chef du restaurant étoilé la Bòria en Ardèche; Ninon Tanga Cuisinière et chercheuse en culture culinaire en Nord-Ardèche
durée : 00:28:45 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Focus sur la cuisine ardéchoise, entre influences méditerranéennes et climats montagnards. Au sud, l'huile d'olive, le thym et les cultures maraîchères ; plus haut, c'est le beurre qui domine, avec les pommes de terre et les myrtilles. Et entre les deux, les vergers et les châtaigniers... - réalisation : Fanny Constans - invités : Claude Brioude Chef du restaurant et du bistrot Brioude à Neyrac-Les-Bains en Ardèche, auteur du livre "Connaître la cuisine Ardéchoise" aux éditions du Sud-Ouest.; Florian Descours Chef du restaurant étoilé la Bòria en Ardèche; Ninon Tanga Cuisinière et chercheuse en culture culinaire en Nord-Ardèche
durée : 00:28:45 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Focus sur la cuisine ardéchoise, entre influences méditerranéennes et climats montagnards. Au sud, l'huile d'olive, le thym et les cultures maraîchères ; plus haut, c'est le beurre qui domine, avec les pommes de terre et les myrtilles. Et entre les deux, les vergers et les châtaigniers... - réalisation : Fanny Constans - invités : Claude Brioude Chef du restaurant et du bistrot Brioude à Neyrac-Les-Bains en Ardèche, auteur du livre "Connaître la cuisine Ardéchoise" aux éditions du Sud-Ouest.; Florian Descours Chef du restaurant étoilé la Bòria en Ardèche; Ninon Tanga Cuisinière et chercheuse en culture culinaire en Nord-Ardèche
L'oreille en bouche l'émission gastronomique de Radio Radio Toulouse
Grande masterclass autour des produits les mieux "sourcés" du Sud-Ouest avec le "dealer de merveilles" Ghali Jawhari, fondateur de Racé, et en compagnie de Bastien Rabois, Gauthier de Castelbajac et Mikaël Lecumberry. Un véritable antidote à la morosité.
durée : 00:15:47 - Journal de la création du dimanche 25 mai 2025 - par : Laurent Vilarem - Il n'y pas que Paris dans la vie : il y a le Sud-Ouest aussi ! A Poitiers, l'Ensemble Ars Nova présente un beau programme autour de la figure d'Orphée, tandis que l'organiste Jean-Christophe Revel offre une véritable révolution instrumentale à Auch dans le Gers. - réalisé par : Arthur Rayrole
Au Cameroun, les autorités viennent de célébrer (le 20 mai) la Fête de l'Unité nationale. Mais dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée. Face à face : groupes séparatistes réclamant l'indépendance du Cameroun anglophone et forces gouvernementales. En 8 ans, la nature de la crise a changé. Les mouvements armés se sont fragmentés. Le front s'est dilué en diverses zones d'insécurité. Les civils restant les premières victimes.L'impact est réel, même dans les zones calmes des régions anglophones.En cette année électorale au Cameroun, Amélie Tulet s'est rendue fin février 2025 à Buea, capitale du Sud-Ouest, relativement sûre et terre d'accueil de nombreux déplacés. La population y souffre de la crise en termes de santé, de sécurité, ou d'économie.«Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone», un Grand reportage d'Amélie Tulet, avec Alphonse Tebeck.
À 22h, Perrine Storme fait le tour des images marquantes et des déclarations fortes de la journée. Du lundi au jeudi, Julie jusqu'à minuit fait vivre l'info du soir avec chroniqueurs, invités et éditorialistes.
L'ancien leader de l'opposition Succès Masra a été arrêté chez lui ce matin un peu avant 6 heures. Les autorités accusent régulièrement l'ancien Premier ministre d'incitation à la haine, une accusation renouvelée à l'occasion des violences intercommunautaire de mercredi dans le Logone occidental, région du sud du Tchad.
Vrai Titi Parisien, Antoine s'essaie à divers sports de se mettre au rugby à 16 ans, rejoignant le PUC avec ses 2 frères.Doté d'un physique et d'une envie hors du commun, il est immédiatement retenu dans les sélections locales. Il tape alors dans l'œil du staff de l'équipe de France Junior avec laquelle il disputera la Coupe du Monde !Après seulement 3 saisons de rugby, Antoine s'engage au Stade Français et fait immédiatement sa place en équipe première parmi les stars de l'époque ! Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il remporte le Brennus dès sa première année chez les Pros en 2007, à tout juste 19 ans. Il remettra ça en 2015, et décrochera également une Challenge Cup en 2017 !International avec le XV de France et auteur de 16 saisons (parfois mouvementées) avec le Stade Français, son corps usé a décidé en 2022 qu'il était temps de raccrocher les crampons.Aujourd'hui, Antoine et sa petite famille ont quitté la région Parisienne pour s'installer dans le Sud-Ouest, non loin de Toulouse ou il a entamé sa reconversion pour devenir agent de joueurs !J'ai passé un magnifique moment en sa compagnie : vous l'entendrez, Antoine pense différemment, et vous allez comprendre comment celui qui n'avait jamais rêvé de devenir joueur pro est finalement devenu un monument du rugby Parisien.Bonne écoute !-----------------------------
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
durée : 00:25:34 - Le Banh Mi: sandwich vietnamien - Avec son food truck, Saida revisite les classiques de la cuisine asiatique. Banh mi aux produits locaux, gyozas twistés aux saveurs du Sud-Ouest et autres spécialités maison sont à déguster chaque semaine à la Forge Moderne de Pau. Une cuisine généreuse et pleine de passion
Le Canada possède environ le cinquième de toutes les réserves d'eau douce de la planète. Ce sont de vastes ressources, contemplées avec envie par plusieurs, dont un certain président américain aux visées expansionnistes. Donald Trump évoque l'image d'un énorme robinet qui permettrait à l'eau canadienne d'abreuver les terres arides du Sud-Ouest américain. La journaliste Mélanie Meloche-Holubowski explique les obstacles légaux et logistiques qui rendent cette vision bien compliquée à réaliser.
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On parle des anguilles ce matin, plus précisément de leurs bébés ! Vous aimez peut être manger des civelles, ces très jeunes anguilles, de quelques centimètres, on dit aussi les pibales dans le Sud Ouest ! Mais savez-vous que leur pêche est extrêmement réglementée ? Une pêche saisonnière de novembre à avril, réservée aux professionnels avec des quotas. Ce poisson surnommé l'or blanc, est très couru et l'espèce est en danger d'extinction. II y a du braconnage et des trafics organisés vers l'Asie où les civelles vivantes, s'achètent en moyenne 5000 euros le kilo. Plusieurs trafics viennent d'être démantelés. Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 15 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 480 avant notre ère. C'est en septembre que se livre la bataille de Salamine, une île située non loin d'Athènes. Cette bataille navale voit l'alliance des Cités grecques, dirigée par Thémistocle, affronter l'Empire perse, mené par Xerxès. L'affrontement se solde par la victoire des Grecs. Le roi Xerxès décide alors de rentrer en Asie avec ce qui reste de ses navires et laisse son général en chef, Mardonios, prendre la tête d'un conflit qui va se poursuivre par des opérations terrestres en Grèce d'Europe. Au cours de cet épisode, une femme va s'illustrer, elle se nomme Artémise. Elle a dirigé la cité d'Halicarnasse, en Carie, au Sud-Ouest de l'Asie mineure. Bien que Grecque, elle fait partie de l'état-major perse. Qui est réellement cette femme de pouvoir ? L'historien Hérodote l'admire mais pour d'autres, sa présence à la guerre indigne. En effet, comment des citoyens d'Halicarnasse auraient-ils pu accepter qu'une femme les gouverne et commande leurs navires ? Quel regard, au fond, les habitants des cités grecques portaient-ils sur les femmes de pouvoir ? Comment organisaient-ils les relations sociales entre les sexes ? Comment construisaient-ils la masculinité et la féminité. La vie d'Artémise a-t-elle été exceptionnelle ? En quoi nous éclaire-t-elle celle de ses contemporaines ? Avec nous : Violaine Sebillote Cuchet, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Autrice de : « Artémise – Une femme capitaine de vaisseaux dans l'Antiquité grecque » ; éd. Fayard. Sujets traités : Artémise, Grèce, Athènes, Epire Perse, Xerxès, vaisseau, capitaine, Hérodote, féminité Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Gersois pur jus, petit fils et fils de rugbymen, c'est dès l'enfance que Jean-Baptiste tombe dans la marmite ovale !Pétri de qualités, il fait ses classes à Auch et en franchit les échelons un à un jusqu'à en atteindre l'équipe première peu après sa majorité ! En 2004, il est l'un des grands artisans du titre Auscitain en Pro D2 ! La saison suivante, il termine meilleur réalisateur du Top 16, remporter le Bouclier Européen et honore sa première cape avec France A.C'est alors que la Capitale de Gascogne devient un peu trop petite pour lui, et qu'il prend la direction de Clermont Ferrand où il passera une saison, avant de filer à Lyon, Bourg en Bresse et Béziers où il a terminé sa carrière professionnelle.Retraité des terrains depuis 2014, Jean-Baptiste est un très, très bon vivant, qui a pleinement profité de sa jeunesse. D'ailleurs, il a pris conscience un petit peu tard du niveau d'exigence que représente le rugby professionnel, et ça lui aura joué quelques tours.Aujourd'hui, Jean-Baptiste est un père de famille calme et apaisé. Superbement reconverti dans l'immobilier, il est de retour dans le Sud-Ouest, et ne rate évidemment aucune occasion de remettre les pieds dans son Gers.Quel bon moment on a passé ! Jean-Baptiste n'est vraiment pas le dernier pour déconner, et j'ai adoré l'honnêteté et le recul dont il fait preuve.Bonne écoute !-----------------------------
Pour le Norwegian Refugee Council, c'est une des crises les plus négligées au monde. Pourtant, au Cameroun, dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début d'une lutte armée entre groupes séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Cependant, la nature de la crise a beaucoup changé. Les mouvements se sont fragmentés. Il n'y a plus de front, mais des zones d'insécurité et les civils sont les premières victimes. Les armes circulent et les kidnappings crapuleux pour extorquer de l'argent aux habitants sont nombreux. Rencontre avec une rescapée d'un de ces enlèvements contre rançon. De notre envoyée spéciale de retour de Buea,Pour témoigner, elle choisit le prénom Assiko. Début mai 2020, Assiko a 27 ans quand elle est enlevée en pleine rue à Bamenda, dans l'ouest du Cameroun.« On est sortis déjeuner avec ma sœur aînée et vers 19 heures, à la sortie du restaurant, ils nous ont interceptées. Ils ont pris la voiture, ils nous ont emmenées, ils nous ont couvert la tête. Quand ils nous ont libéré le visage, on était dans la brousse. On n'avait aucun moyen d'identifier la route par où nous sommes arrivées. Nous étions très loin dans la forêt, là où on entend juste le chant des oiseaux, et comme un ruisseau. Il y avait une sorte de grange. C'est là qu'on a passé la nuit », se souvient-elle.Une nuit d'angoisse commence alors pour Assiko et sa grande sœur : « C'était terrible… terrifiant. Ils pointent des armes sur vous, vous donnent des coups de pieds, vous frappent. Vous voyez ces marques sur mes jambes, ce sont des cigarettes. Ma sœur avait des tresses. Vous savez ce que ça signifie pour une femme, quand ils arrachent les cheveux, malgré les cris ? », raconte la jeune femme.Elle poursuit : « Il n'y a pas eu de viol. Nous avons eu de la chance. Mais les gens qu'ils ont emmenés avant nous, nous avons compris qu'ils avaient été tués. » Ceux qui les ont enlevées leur prennent tout : argent, chaussures... Ils cherchent également contacts et photos de leur maison dans leurs téléphones.« Être à Bamenda, c'est comme vivre dans une cage »Au petit matin, Assiko reconnaît un de ses ravisseurs : « Il a dit "j'ai fait une erreur". Puis, il a dit ''tu n'as pas changé, tu as la même voix''. J'étais surprise. Il m'a dit ''on était dans le même lycée, tu ne me reconnais pas, mais je me souviens de toi parce que j'avais le béguin pour toi". Il me semblait familier, mais je ne me souvenais pas de son nom. »Assiko et sa sœur ont été relâchées contre plus de deux millions de francs CFA. La victime ne sait toujours pas quel groupe l'a enlevée. Elle se sent toujours fragilisée, cinq ans après : « Il y a cette peur constante que quelque chose puisse arriver, que quelqu'un puisse surgir pour vous emmener. Quand on en parle, tout le monde est concerné, directement ou indirectement. Le calme que nous avons connu en grandissant s'est envolé. Être à Bamenda, c'est comme vivre dans une cage. Ici, à Buea, c'est plus une cage avec un jardin, mais à Bamenda, on est dans une vraie cage. »Assiko n'a jamais porté plainte. Aucun chiffre officiel n'évalue le nombre de kidnappings ces dernières années dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.À lire aussiCameroun anglophone: à Missellele, d'ex-«ambaboys» se reconstruisent dans un centre DDR [1/4]À lire aussiCameroun: près de Buea, un centre de rééducation prend en charge des blessures de guerre [2/4]À lire aussiCameroun: des membres de la société civile dénoncent la pratique du «calé calé» [3/4]
Pour le Norwegian Refugee Council, c'est une des crises les plus négligées au monde. Pourtant, au Cameroun, dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début d'une lutte armée entre groupes séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Cependant, la nature de la crise a beaucoup changé. Les mouvements se sont fragmentés. Il n'y a plus de front, mais des zones d'insécurité et les civils sont les premières victimes. Plusieurs acteurs de la société civile dénoncent la pratique du « calé calé » : où des citoyens sont arrêtés en masse par les forces de l'ordre avant d'être relâchés contre de l'argent. De notre envoyée spéciale de retour de Buea,Sylvia est une déplacée, installée dans la banlieue de Buéa, ville du sud-ouest du Cameroun. Régulièrement, tôt le matin, elle doit prend ses cinq enfants pour courir se cacher en forêt : « Quand ils veulent nous prendre, quand on entend qu'ils arrivent, on court. On va dans la forêt... Puis, certains vont vérifier, et si ça se calme, alors on rentre. » La dernière fois que Sylvia a dû se cacher, c'était un lundi. « Lundi, c'était "calé calé" », dit-elle.L'activiste Sally Ndape a les traits tirés après ces nuits passées à travailler sur les dossiers qu'elle défend. Fondatrice de l'ONG Community Initiative for Developmental Action (CIDA), Initiative communautaire pour l'action en faveur du développement, elle a recensé plus de 800 civils raflés par les forces de l'ordre ces derniers mois :« Chaque fois qu'ils arrêtent les gens, ils leur prennent de l'argent. Calculez 50 000 francs CFA multiplié par 50 personnes, ou 50 000 francs CFA multiplié par 300 personnes... C'est un business, c'est une façon d'extorquer de l'argent à une population qui souffre déjà du conflit. S'il s'agissait de lutter contre les groupes armés, de réduire la violence, ils procèderaient aux arrestations, interrogeraient les gens puis les laisseraient simplement partir. Mais ce n'est pas ce qu'il se passe. »« Ces extorsions par l'armée et la police doivent cesser »Dans son cabinet, l'avocat Edward Lyonga montre les différents prix reçus pour son travail en faveur des droits humains. « Quand vous êtes arrêté, vous pouvez être gardé au commissariat ou en cellule pendant 15 jours renouvelables. En septembre, plus de 80 civils ont été arrêtés dans un village appelé Bonakanda. Ils ont finalement libéré un bon nombre d'entre eux, mais 25 ont été emmenés au tribunal militaire, détaille l'avocat. J'y suis allé. Je me suis battu jusqu'à ce que tous soient libérés. Ça fait partie des cas de violations des droits humains engendrées par cette crise. »Pour Félix Agbor Balla, directeur du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) figure de la société civile, ces pratiques sont délétères et sapent le retour à la normale : « J'ai rencontré beaucoup de gens impliqués dans la crise, pas pour l'indépendance ou le fédéralisme, mais pour se venger d'un gouvernement qui a violé leurs droits et les a opprimés. Ces détentions illégales, ces extorsions par l'armée et la police doivent cesser, parce que cela incite des Camerounais à haïr l'État. C'est très grave, pour un jeune homme, de haïr son pays. »Contacté, le ministère de la Défense du Cameroun assure que des actions de sensibilisation sont menées et que « les comportements déviants de certains militaires ne doivent pas être considérés comme un comportement d'ensemble ».À lire aussiCameroun anglophone: à Missellele, d'ex-«ambaboys» se reconstruisent dans un centre DDR [1/4]À lire aussiCameroun: près de Buea, un centre de rééducation prend en charge des blessures de guerre [2/4]
Au Cameroun, dans les régions à majorité anglophone, la violence est une réalité huit ans après le début d'une lutte armée entre groupes séparatistes et forces gouvernementales. Pour le Norwegian Refugee Council, cette crise est l'une des plus négligées au monde. Aujourd'hui, les mouvements sont fragmentés, il n'y a plus de front à proprement parler, mais des zones d'insécurité et les civils sont les premières victimes. À Mile 14, dans la banlieue de Buea, un centre de rééducation autrefois dédié à la poliomyélite prend en charge depuis huit ans de véritables blessures de guerre. De notre envoyée spéciale de retour de Buea,Sur une dizaine de machines grinçantes, les pensionnaires du centre géré par le diocèse de Buea réapprennent à se mouvoir. Rien qu'en 2024, l'équipe de Sœur Hortensia a pris en charge 49 personnes amputées venues des deux régions Sud-Ouest et Nord-Ouest. « Depuis le début de la crise, si vous regardez autour de vous, nous recevons surtout des patients qui ont subi des amputations, causées par des tirs, des explosions, explique la professionnelle. D'autres se sont retrouvés bloqués dans leurs maisons incendiées, ils ont pu s'enfuir, mais avec des blessures graves, qui n'ont pas été traitées à temps, et ils ont dû être amputés. » Un espace est dédié aux enfants souffrant de malformations parfois liées aux manques de soins pendant la grossesse et à des accouchements précaires. « Donner naissance à un enfant dans le bush, ce n'est pas pareil qu'à l'hôpital. Et avec la pauvreté, certaines femmes enceintes sont mal nourries, déplore Sœur Hortensia. Beaucoup de ces enfants arrivent avec leurs grand-mères. Quand je demande où est la mère ? On me répond qu'elle est partie... Beaucoup sont nés de viols commis par des hommes armés. La fille est violée, donne naissance à l'enfant, l'abandonne et s'en va. »À lire aussiCrise anglophone au Cameroun: stopper la violence chez les jeunes, objectif d'un rassemblement à Bamenda« Elles n'avaient plus des visages d'enfants, elles ressemblaient à des grands-mères »Dans une des chambres, sur trois lits côte à côte, trois jeunes filles, Merlin, Emmanuella et Cynthia, sont amputées des deux jambes. Des rescapées de l'attentat de Nkambe, ville du nord-ouest du Cameroun où, le 11 février 2024, un engin a explosé lors de la Fête de la Jeunesse organisée par les autorités. Merlin avait 15 ans. « Je suis allée voir le défilé. Nous étions debout sur le côté pour regarder. Il y avait de la danse, plein d'autres choses, témoigne la jeune fille. Nous étions là. Et soudain, nous étions allongés sur le sol. C'est tout ce dont je me souviens. Ils nous ont fabriqué des jambes artificielles. Tous les jours, nous les mettons pour apprendre à marcher avec. »Sur le lit d'à côté, Emmanuella, 17 ans, tire le bas de sa robe pour cacher ses cicatrices. « C'était dur à cause de la douleur. Mais à présent, ça va, la douleur est partie. »« Quand ces filles sont arrivées ici, elles n'avaient plus des visages d'enfants, elles ressemblaient à des grands-mères, dénonce Sœur Hortensia. Le soutien post-trauma leur a fait du bien. Depuis, heureusement, elles vont bien. » Un nouveau patient arrive, amputé d'une jambe après une attaque des « ambaboys » contre sa ferme. Il a entendu parler du centre à la radio. Il vient pour une prothèse. À lire aussiCameroun anglophone: à Missellele, d'ex-«ambaboys» se reconstruisent dans un centre DDR [1/4]
Dans cette édition :Le bras de fer entre le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et l'Algérie s'intensifie, avec la menace de démissionner si la France cède sur le dossier algérien.Le président Emmanuel Macron détaille son plan de réarmement de l'Europe et de soutien militaire à l'Ukraine, suscitant des critiques sur les risques d'escalade.Un procès inédit met en cause une professeure de français accusée de harcèlement moral sur une élève, mettant en lumière les lacunes du corps enseignant face à ce problème.Le chef multi-étoilé Yannick Alléno mène un combat contre la violence routière et souhaite le retour d'un texte de loi sur l'homicide routier.La chasse à la palombe au filet dans le Sud-Ouest est dans le viseur de la Commission européenne, les chasseurs entendant bien se défendre.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour le Norwegian Refugee Council, c'est une des crises les plus négligées au monde. Au Cameroun, dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée entre séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Aujourd'hui, la nature de la crise a beaucoup changé. Les mouvements se sont fragmentés, il n'y a plus de front à proprement parler, mais des zones d'insécurité. Et la population est épuisée. De notre envoyée spéciale de retour de Missellele,Le centre DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration) de Missellele, sur la route entre Douala et Tiko, est censé réinsérer socialement les ex-« ambaboys », comme ils sont désignés, qui ont déposé les armes. Au bord de la nationale 3, écrasé par le soleil, six dortoirs, des salles de formation, un bâtiment pour l'administration et un pour les soins médicaux. « Les murs ne sont pas hauts, cela vous montre bien que ce n'est pas une prison, indique le directeur du centre, Bernard Ngone Ndodemesape, en désignant le mur d'enceinte. Le centre DDR n'est pas une prison, mais ce n'est pas non plus un camp de loisirs où les gens peuvent aller et venir. »Capacité d'accueil annoncée : 2 500 personnes. Dans les faits, en six ans, pour la région du Sud-Ouest, le programme a reçu 650 ex-combattants, hommes et femmes, certains avec enfants. À écouter dans Afrique, mémoires d'un continentComprendre la crise anglophone au Cameroun« Je ne peux pas retourner d'où je viens »À quelques pas du mur d'enceinte, des rangées de cages dans un hangar neuf en bois et tôle ondulée pour former les anciens combattants à l'élevage de poussins. Les participants présentés par le directeur, comme Glory, 23 ans, disent avoir rejoint les « ambaboys » sous la pression et non par conviction. « Ce n'était pas vraiment mon choix, mais des amis m'y ont poussée. Mon travail, c'était de cuisiner pour eux. À chaque fois qu'on nous disait : les militaires arrivent, on devait s'enfuir, c'était tellement stressant !, se rappelle-t-elle. Comparé à ça, la vie ici, au centre, est préférable. Je ne peux pas retourner d'où je viens. Il y a toujours des combattants dans le bush et ils peuvent me faire du mal. C'est plus sûr pour moi ici. »Elvis, 28 ans, a combattu dans un autre département de la région du Sud-Ouest avant de s'enfuir une nuit fin 2020. « Tous les jours, nous vivions dans la peur. On pouvait mourir à tout moment. Il n'y avait pas d'hôpital, pas de soin si on était malade ou blessé, témoigne-t-il. C'était très dur. Nous avons perdu beaucoup de gens. La première fois que j'ai vu quelqu'un se faire tuer, je me suis senti très mal. J'ai cherché à tout prix à quitter le bush parce que je ne voulais tuer personne. Je ne pouvais pas continuer là-bas, je me suis enfui et je me suis rendu. »Plusieurs participants reprennent les mêmes formules. Ils se disent désormais libres et attachés à un Cameroun indivisible. Mais ils sont sans réponse quand il s'agit d'évoquer une échéance pour une sortie définitive. Depuis la mise en place du programme, pour la région du Sud-Ouest, seuls 36 sont retournés à la vie civile.À écouter dans Grand reportageCameroun : les échos de la crise anglophone dans la région francophone de l'Ouest
On est en 1979 et Florence vit à Capbreton avec sa mère, sa grand-mère et son arrière-grand-mère. À cette époque, les femmes vivent en moyenne 7 ans de plus que les hommes et le divorce est plus accessible depuis qu'une nouvelle loi est entrée en vigueur en 1975. Poussées par les événements et leur profond attachement, c'est un véritable foyer intergénérationnel que ces trois femmes ont reconstitué autour de Florence, loin du modèle de la famille nucléaire. *** Crédits podcast *** Documentalistes : Anne Brulant - Textes : Elsa Coupard, Lætitia Fourmond - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement : Vincent Dupuis, Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Clara De Antoni - Musique(s) avec l'aimable autorisation d'Universal Production Music France - Chargée de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Lætitia Fourmond - Stagiaire : Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Un podcast INA. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission télévisée "Aujourd'hui madame". Reportage de Michel Perrot. Producteur Armand Jammot - Antenne 2 - 04/10/1979
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En plein salon de l'agriculture, Martin se lance dans un nouveau bizness : le fameux canard du sud ouest ! Petit détail qui pèse son poids de gésier : il s'agit de canards du sud-ouest...de la Belgique ! Et tant qu'à faire, Martin essaye de les écouler chez un producteur de canard landais.
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Né à Mont de Marsan dans une famille du rugby, Olivier passe pourtant d'abord par le judo et le basket. Il arrive sur le pré à 17 ans et fait immédiatement montre de qualités remarquables. Seulement 6 mois après ses débuts en Junior à Villeneuve de Marsan, il est sélectionné en Equipe de France Fira et immédiatement recruté par...l'US Dax !S'en suit une folle aventure : régulièrement qualifié en phases finales avec son club, il honore 62 sélections (dont 8 capitanats) avec le XV de France avec lequel il disputera notamment les Coupes du Monde 1991 et 1995. Après cette dernière, il s'engage avec les Natal Sharks, en Afrique du Sud, et remporte son tout premier trophée en club : la Curry Cup !Suite à cette parenthèse enchantée, Olivier fait son retour à Dax, mais après 13 ans chez les Culs Rouges, l'arrivée du professionnalisme le mène au Stade Français avec qui il remporte son premier Brennus en 1998. Cependant après 1 saison, l'appel du Sud-Ouest est le plus fort et il s'engage à Biarritz où il ramène un nouveau bouclier en 2002, après 63 ans de disette du côté d'Aguilera.La tête bien pleine et les pieds ancrés au sol, Olivier a toujours su peser le poids de ses décisions pour faire les meilleurs choix pour lui et les siens. Installé du côté d'Hossegor, sur la côte Landaise, il s'est superbement reconverti dans le tourisme et la promotion immobilière. Il est d'ailleurs aujourd'hui le premier supporter de son rugbyman de fils !Vraiment, j'ai passé un magnifique moment en compagnie d'Olivier : véritable puits d'anecdotes et plein d'humour, on n'a absolument pas vu le temps passer !Bonne écoute !-----------------------------
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