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Ce mardi 6 juillet, l'échec du cartel de l'Opep à trouver un accord sur la production a été abordé par Jean-Marc Daniel dans sa chronique "Le débrief" dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Les marchés actions européens ont gagné un peu de terrain hier, privés de leur baromètre Wall Street, fermé pour un weekend à rallonge. L'animation est venue du marché pétrolier, sur lequel le baril a dépassé ses récents pics à la faveur d'une querelle entre pays du Golfe Persique sur les futurs quotas de production. La brouille est-elle passagère ou durable au sein de l'Opep+ ? Une question à 2 millions de barils par jour.
Ce lundi 5 juillet, les Émirats arabes unis qui ne veulent pas d'un accord à l'Opep qui ne comprenne pas une augmentation substantielle de leur production, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast..
Ce jeudi 4 mars, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés de l'Opep+, se réunissent pour la deuxième fois de l'année, réunion au niveau ministériel. Ouvriront-ils les vannes de l'or noir ou la production sera-t-elle toujours rationnée pour maintenir les prix ? Le sevrage décidé l’année dernière a porté ses fruits : les cours qui étaient très bas sont remontés au niveau qui précédait la pandémie, soit au-dessus de 60 dollars le baril. La vague de froid qui a frappé mi-février l’État du Texas aux États-Unis et qui a bloqué les infrastructures pétrolières a elle aussi contribué à la hausse des prix du pétrole américain. Cette normalisation des prix va-t-elle se poursuivre ? Cela dépendra en grande partie de la stratégie des pays producteurs de pétrole qui sera actée ce jeudi. Ouvrir les vannes : un dilemme et des dissensions La Russie et ses alliés sont partisans d’une augmentation du pompage pour revenir à la production habituelle, au risque de voir les prix baisser à nouveau. En face, l’Arabie saoudite plaide pour que les coupes se poursuivent au moins jusqu’en avril. Le calcul est simple. Ne pas rouvrir les vannes trop vite, c’est éviter la formation de stocks supplémentaires et maintenir les prix à un niveau élevé, donc profiter d’une manne financière plus longtemps. Un choix qui a l’avantage de ménager les États-Unis, car des prix hauts leur permettent d’exploiter le pétrole de schiste qui coûte cher à produire et qui n’est donc rentable que si les prix atteignent un certain seuil. En janvier lors de leur premier sommet, le groupe des pétroliers a dû négocier dur, pour aboutir à une position commune ; celle de laisser sous terre environ 7 millions de barils par jour, pour alimenter la pénurie artificielle. Ce choix va-t-il être ajusté aujourd’hui et qui de Riyad ou Moscou va faire pencher la balance ? La Russie a peu de marge de manœuvre « L’Opep c’est l’Arabie saoudite, résume un expert en pétrole, c’est donc elle qui donnera le rythme du redémarrage ». « Les Russes vont probablement coopérer, ils ont eux-mêmes une capacité très réduite d’augmenter leur production », ajoute notre interlocuteur. La demande d’or noir reste toujours forte notamment en Chine, mais n’a pas atteint son niveau d’avant la pandémie. Dans un document diffusé mardi, des experts de l’Opep+ appellent à ne pas se laisser aller à un optimisme démesuré. Les marchés sont plus incertains qu’ils n’ont l’air, disent-ils, et l’impact des variants du coronavirus sur l’épidémie pourrait faire mentir les prévisions de reprise.
Les pays exportateurs de pétrole ont annoncé jeudi dernier que la production devrait augmenter de manière prudente à partir du mois de janvier. Une décision qui intervient à la suite d'un accord conclu entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la Russie de réduire légèrement l'ampleur des coupes drastiques opérées au sein de la production depuis le début de l'épidémie de Covid-19. L'analyse de Jean-Baptiste Champion.
La pandémie de Covid-19 a fait trembler les prix de l'or noir. Après s'être littéralement effondrés au printemps, ils peinent à remonter durablement, alors que la deuxième vague de la pandémie frappe de plein fouet de nombreux pays à travers le monde. C'est dans ce contexte que se tient cette semaine une nouvelle réunion des principaux pays exportateurs de pétrole, au sein de l'Opep+. Objectif : trouver un compromis pour éviter une chute vertigineuse des prix. Décryptage dans "L'Info éco".
À cause du Covid-19, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a renoncé aux commémorations prévues à Bagdad en Irak, là où elle fut fondée il y a exactement 60 ans, le 14 septembre 1960. Le Covid-19 a décidément gâché la fête, pour les 60 ans de l’OPEP. Pour des raisons sanitaires, les commémorations sont annulées et reportées sine die à Bagdad. C’est là que le 14 septembre 1960 cinq pays : Arabie saoudite, Iran, Irak, Koweït et Venezuela fondèrent l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il s’agissait alors de rééquilibrer les pouvoirs entre les multinationales du pétrole et les États producteurs, qui ne recevaient alors que de maigres taxes et redevances de l’exploitation de leur sous-sol. Apogée dans les années 1970 Les pionniers sont vite rejoints par la Libye, les Émirats arabes unis, l’Algérie, le Nigeria, l’Équateur et le Gabon. Fini le système des concessions, place aux compagnies nationales qui traitent d’égal à égal avec les compagnies internationales privées. À son apogée, dans les années 1970, l’OPEP concentre plus de la moitié de l’offre mondiale de pétrole. Une puissance qui lui permet d’imposer un embargo en 1973 contre les alliés d’Israël. Premier choc pétrolier : les prix du baril grimpent de 1 à 10 dollars. Six ans plus tard, le conflit Iran-Irak les porte à 35 dollars le baril. L’OPEP ne pèse plus qu’un tiers du pétrole mondial Depuis, la puissance de l’OPEP s’est érodée. Dans les années 1990, le marché du pétrole se financiarise. Les marchés à terme traitent sous forme de contrats papier deux fois plus de volume de pétrole que le marché physique. Des concurrents de plus en plus redoutables émergent : la Russie, le Mexique, la Norvège, le Royaume-Uni. Et bien sûr dans les années 2000, le pétrole de schiste américain. L’OPEP, qui compte pourtant 13 membres aujourd’hui, ne pèse plus aujourd’hui que pour un tiers du marché mondial. Le Venezuela qui avait eu l’idée de l’OPEP, n’exporte presque plus rien, l’Iran, sanctionné par les États-Unis, est sur la touche. Entre les rivalités diplomatiques et la volonté de chacun de conserver ses parts de marché, l'OPEP est plus difficilement un cartel qu’autrefois. Fin 2016, l’organisation doit faire appel à la Russie et à 9 autres pays producteurs pour redresser les cours. Une alliance OPEP+ qui a bien du mal à maintenir le baril à 40 dollars depuis que le Covid-19 a fait s’effondrer la demande de brut. Mais c’est encore le pétrole le moins cher à produire L’OPEP a-t-elle pour autant dit son dernier mot ? Non, pas tant que l’on consommera du pétrole. Ses pays membres ont sans doute les réserves les plus abondantes et le brut le moins cher à produire. L’OPEP peut aussi se consoler en constatant que cette fois, elle a été priée d’agir par Washington, qui s’était toujours opposée à son existence.
L’OPEP fête aujourd’hui ses 60 ans mais il a perdu e son influence notamment à cause des énergies renouvelables qui sont en train de dépasser les énergies fossiles. Nicolas Barré fait le point sur une question d'actualité économique.
Les 13 pays de l’OPEP et leurs 10 alliés, dont la Russie, se sont mis d’accord pour produire un peu plus de pétrole à partir du mois d’août, après trois mois d’une réduction historique de l’offre du cartel élargi, pour soutenir les cours face au Covid. « Le Covid-19 a eu un impact sans précédent sur l’économie et le marché mondial de l’énergie… Nous lui avons donné une réponse sans précédent », a souligné le ministre saoudien du Pétrole, rappelant l’effort de l’OPEP+ : « l’engagement de la plus forte réduction de production de l’histoire ». « La demande de pétrole donne des signes indubitables de reprise », a-t-il poursuivi. « Signes indubitables de reprise » Les 13 membres de l’OPEP et les 10 hors OPEP, dont la Russie, desserrent donc un peu les vannes : ils retireront collectivement non plus 9 millions 600 000 barils par jour, mais 7 millions 700 000 barils à partir du mois d’août. « Nous avons passé le pire », a renchéri le ministre russe l’énergie. « Cet assouplissement est justifié », a-t-il estimé, même si « une évaluation mensuelle doit se poursuivre ». Les cours du Brent ont effectivement plus que doublé depuis le mois d’avril pour rejoindre les 43 dollars le baril. « Assouplissement » qui sera absorbé par les pays producteurs eux-mêmes ? Deux millions de barils supplémentaires le mois prochain, n’est-ce pas risqué pour les marchés pétroliers ? Cette augmentation de la production sera, estime l’OPEP+, absorbée par la consommation des pays producteurs eux-mêmes. L’Arabie saoudite consommera 500 000 barils par jour supplémentaires en août pour son électricité et son carburant, il n’y aura donc pas, selon son ministre de l’Energie, de changement dans les exportations saoudiennes. Quelles compensations des pays en retard comme l’Irak ? La principale inconnue reste la répartition de l’effort à venir, même réduit. L’Arabie saoudite, le Koweit et les Emirats arabes unis sont jusqu’à présent allés au-delà de leur engagement pendant que d’autres pays promettaient des compensations ultérieures. « Le Kazakhstan, le Mexique et surtout l’Irak n’ont pas respecté leur quota, rappelle Philippe Sébille-Lopez, du cabinet Géopolia. Ils se sont engagés à rattraper leur retard en juillet, en août, voire en septembre ». Mais rien n’est moins sûr, ce qui pourrait faire varier de près d’un million de barils la diminution globale de l’offre.
Au Gabon, à cause de la pandémie du Covid-19, le gouvernement a décidé de revoir son budget 2020 à la baisse. La loi des finances au Gabon étant basée sur les cours des matières premières, notamment le pétrole et le manganèse, Libreville a réduit ses prévisions des cours du baril de pétrole de 57 dollars le baril à 30 dollars. La tonne du manganèse perdrait 28% de sa valeur. Globalement, le Gabon a prévu une baisse de 283 milliards de FCFA de son budget rectificatif par rapport à la loi des finances initiale. L’économiste gabonais Mays Mouissi conteste formellement les hypothèses retenues par le gouvernement pour élaborer sa loi des finances rectificative : « Lorsqu'on regarde les projections sur les matières premières, le gouvernement, concernant le pétrole par exemple, maintient l'objectif de production pétrolière à 10,4 millions de tonnes métriques sur l'année, alors même qu'il s'est engagé auprès de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à réduire sa production pétrolière ! Soit le gouvernement nous informe de fait qu'il ne respectera pas ses engagements vis-à-vis de l'OPEP, soit l'hypothèse n'est juste pas réaliste, lorsqu'on regarde les perspectives aujourd'hui. Je pense que les chiffres qu'avance le gouvernement paraissent exagérément optimistes. » Le budget est réaliste, répond le ministre de l’Économie, Jean-Marie Ogandaga : « Nous avions prévu 57 dollars pour le prix du baril gabonais, mais les hypothèses arrêtées dans la loi des Finances rectificatives nous ont amenné à la prudence et à mettre un baril à 30 dollars. Et donc, notre budget a été arrêté à 30 dollars le baril et c'est pour cette raison que nous constatons une baisse de ce budget, avec une perte de près de 10%. » En plus de la baisse des recettes pétrolières, le gouvernement prévoit également une baisse des cours du manganèse dont le pays discute le rang de 2e producteur mondial avec l’Afrique du Sud. Dans ce contexte le gouvernement a réduit de 26% son budget d’investissement. « C’est une grave erreur pour la relance de l’économie », pointe Francis Evouna, président du Conseil gabonais du patronat, un regroupement des PME : « Le gouvernement doit urgemment régler entièrement la dette intérieure pour relancer la machine économique. Je suis inquiet parce que ce budget impacte les entreprises qui ne peuvent plus avoir les marchés. » Ancien Premier ministre, l’économiste Raymond Ndong Sima estime que le Gabon ne pourra pas relancer son économie tant qu’il ne réduira pas sa masse salariale, qui absorbe 51% des recettes publiques : « Il faut regarder le moyen de diminuer l'ensemble des charges de l'État, y compris la masse salariale. Si on reste en l'état, ça veut dire qu'on n'a pas la capacité d'attaquer les autres dépenses. Donc, je pense qu'il faut regarder la meilleure façon de réduire l'ensemble des charges de l'État. » Une pilule difficile à avaler car, depuis 3 ans, les fonctionnaires réclament leurs droits gelés suite à un accord conclu avec le FMI.
Marketlive du 07/04/20 Retrouvez le MarketLive, du Lundi au Vendredi, en compagnie d'Alexandre Baradez & Vincent Boy, pour un décryptage de l'actualité des marchés financiers. Cet enregistrement est à titre indicatif et aucune des informations mentionnées ne saurait être considérée comme un conseil ou une recommandation. Pour plus d'infos visitez notre page dédiée sur notre site: https://www.ig.com/fr/trading-podcasts
durée : 00:04:54 - Le Journal de l'éco - par : Xavier Martinet - Krach pétrolier en Asie, après une baisse de 30 % des cours du pétrole. Les marchés réagissent, après l’échec vendredi des négociations de l'OPEP et ses partenaires et la baisse volontaire des prix saoudiens. A l’inquiétude d’une demande en baisse succède désormais l’angoisse d’une guerre des prix. - invités : Francis Perrin directeur de recherche à l'IRIS et spécialiste des problématiques énergétiques.
durée : 00:05:26 - Le Journal de l'éco - par : Xavier Martinet - Le Brésil pourrait adhérer à l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. La proposition saoudienne pour l'instant informelle a reçu une réponse favorable du président Bolsonaro. Si c’était le cas, il serait le troisième producteur du groupe ; mais cette adhésion lui bénéficierait-elle ? - invités : Francis Perrin directeur de recherche à l'IRIS et spécialiste des problématiques énergétiques.
durée : 00:10:59 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Congrès mondial de l'énergie aujourd'hui, conférence de l'OPEP jeudi: les pays producteurs de pétrole ont les yeux rivés sur son prix sur les marchés. Pour l'instant en baisse, il pourrait subir l'impact des tensions dans le Golfe et du détroit d'Ormuz. Entretien avec le chercheur Francis Perrin. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Francis Perrin directeur de recherche à l'IRIS et spécialiste des problématiques énergétiques.
L'OPEP et la Russie fournissent la moitié du pétrole de la planète et vont tout faire pour maintenir le prix du baril au plus haut niveau.
USA-IRAN : UN AUTRE TORCHON BRÛLE Le 5 mai, après le renforcement des sanctions contre l’Iran par les États-Unis, les tensions entre Washington et Téhéran, déjà exacerbées depuis un an, par le retrait des États-Unis de l'accord sur le programme nucléaire iranien, se sont accrues. L’option du conflit armé est arrivée sur la table du bureau ovale, le président Trump déclarant : « Si l'Iran veut se battre, ce sera la fin officielle de l'Iran. Ne menacez plus jamais les États-Unis » En réponse à une « menace crédible » de Téhéran, le Pentagone a annoncé début mai l’envoi dans le Golfe du porte-avions USS Abraham Lincoln et le déploiement d'une force de bombardiers, puis, quelques jours plus tard, l'envoi d'un navire de guerre transportant notamment des véhicules amphibies, et d'une batterie de missiles Patriot. Mercredi 8 mai, l’Iran a suspendu certains de ses engagements pris en vertu de l'accord de 2015, tandis que l'administration Trump a renforcé ses sanctions contre l'économie iranienne. Mercredi 15 mai, en raison d’une “menace imminente” de l’Iran, le département d’État américain a décidé le rapatriement du personnel gouvernemental non essentiel de l’ambassade à Bagdad ainsi que du consulat à Erbil, au Kurdistan irakien. Selon le New York Times, Washington aurait été alarmé par des images aériennes montrant des missiles assemblés sur des bateaux dans le Golfe Persique. Les cours du pétrole ont terminé sur une note mitigée lundi sur le marché new-yorkais Nymex, partagés entre la crainte d'un ralentissement de la demande liée au conflit USA-Chine d'une part, et les tensions au Moyen-Orient, ainsi que la perspective d'un maintien des baisses de production de l'Opep, de l'autre. Face au durcissement des sanctions américaines, la question du devenir du pétrole iranien demeure. ***« Les populismes européens, leurs points communs, leurs divergences et leurs alliés extérieurs »Samedi 18 mai, à l'invitation du ministre italien de l'intérieur Matteo Salvini, les nationaux-populistes européens se sont rassemblés à Milan à une semaine des élections. Douze leaders de partis europhobes se sont exprimés à la tribune dont Marine Le Pen au nom du Rassemblement national. Les chefs de l'AfD allemande, des Vrais Finlandais, le néerlandais Geert Wilders, patron du parti de la liberté, et bien d'autres, étaient aussi à Milan. La Lega de Matteo Salvini et le Rassemblement national de Marine Le Pen s’activent depuis plusieurs mois pour réunir le plus d’alliés possible au Parlement européen. Néanmoins, la coalition Salvini-Le Pen ne rassemble pas l’ensemble de l’extrême droite et ses efforts pour séduire le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, ou le PiS, au pouvoir en Pologne sont sans effet. Des organisations plus extrémistes sont par ailleurs en mesure d’accéder au Parlement européen tout en étant pour la plupart d’entre eux partisans de sortir de l’UE : le Jobbik hongrois (ancien allié du Front national), l’Aube dorée grecque et sa branche chypriote (ELAM), des Slovaques de Notre Slovaquie et des Slovènes du Parti national. La réunion de Milan a, en outre, été ternie par les révélations de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel datant de la veille. Une vidéo de parfaite qualité, datant de 2017, montre le futur vice‐chancelier autrichien, Heinz‐Christian Strache, offrant à une jeune femme qu’il pense liée à un oligarque russe des contrats publics lucratifs en échange d’un soutien financier à son parti. M. Strache discute également de la possibilité pour l’investisseur russe de prendre le contrôle d’un quotidien populaire autrichien afin de soutenir son parti d’extrême droite, le FPÖ, et évoque la stratégie de contrôle des médias du Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Ces révélations baptisées “Ibiza-gate” ont provoqué un séisme politique en Autriche où M. Strache a démissionné de ses fonctions de vice‐chancelier et de chef de parti, entrainant le départ de tous les ministres du FPÖ et laissant la liste des candidats de sa formation affaiblie alors que ce parti était un maillon important dans la stratégie de constitution d’un groupe eurosceptique au Parlement européen, après les élections des 23 et 26 mai.