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(00:00:40) Pourquoi certains parlent de guerre civile en Occident? (00:09:20) Le Venezuela divisé face à la menace militaire américaine (00:14:07) Un Etat, ça se gère vraiment comme un ménage?
durée : 00:07:14 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - L'arrêt de la consommation de drogue dure aux Etats-Unis est le cheval de bataille/fer de lance de Donald Trump. Pour la stopper, il n'a trouvé comme seule solution que de s'attaquer au narcotrafic en Amérique latine, dont le Venezuela et la Colombie quitte à menacer ces dirigeants Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:33 - Le journal de 23h - Depuis deux mois, les troupes américaines se trouvent au large des côtes vénézuéliennes. Donald Trump met la pression sur Nicolàs Maduro, le Président du Venezuela avec comme sujet principal : le narcotrafic. Mais cherche-t-il à faire plus ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Le trafic de drogue. Si Donald Trump tente d'imposer sa paix au Proche-Orient ou en Ukraine, c'est sous ces prétextes qu'il a lancé ces dernières semaines une guerre en Amérique latine. Les frappes américaines auraient ainsi fait une trentaine de morts au large du Venezuela depuis début septembre 2025. Le Venezuela, mais aussi la Colombie sont particulièrement visés par le président américain. Pourquoi eux ? La lutte contre le narcotrafic est-elle la seule explication ? Avec : - Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes de la Fondation Jean-Jaurès.
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - À cinq reprises, la marine de guerre américaine a coulé des bateaux en mer des Caraïbes, accusés de transporter de la drogue. Mais aucune preuve n'a été apportée, et Donald Trump se passe du feu vert du Congrès ou international. Un retour à la loi du plus fort qui inquiète l'Amérique latine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - À cinq reprises, la marine de guerre américaine a coulé des bateaux en mer des Caraïbes, accusés de transporter de la drogue. Mais aucune preuve n'a été apportée, et Donald Trump se passe du feu vert du Congrès ou international. Un retour à la loi du plus fort qui inquiète l'Amérique latine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les investisseurs n'aiment pas l'incertitude. Quitte à paraître contre-intuitifs, ils préfèrent une décision claire, même coûteuse, à une attente floue. Deux exemples récents - la France et le Venezuela - montrent comment les marchés anticipent l'avenir plutôt qu'ils ne réagissent au présent. C'est un paradoxe qui en dit long sur la logique des marchés financiers. Ce mardi 14 octobre 2025, le Premier ministre français Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites, une mesure qui devrait pourtant alourdir encore le déficit français. Et pourtant, les marchés ont salué cette annonce. Pourquoi ? Parce qu'en agissant ainsi, l'exécutif a pris une décision claire, offrant une forme de cap politique. Or, ce que détestent plus que tout les investisseurs, c'est l'incertitude. Concrètement, les marchés financiers cherchent avant tout de la visibilité. Depuis la dissolution de 2024, le climat politique français restait flou. La suspension de la réforme a donc été interprétée comme un signal de stabilité, même temporaire. Mieux vaut un cap coûteux qu'une incertitude prolongée. Au Venezuela, les investisseurs misent sur un futur hypothétique À des milliers de kilomètres de là, c''est un autre paradoxe que l'on va détailler ensemble. Le Venezuela, en défaut de paiement depuis 2017 et toujours sous sanctions américaines, voit pourtant ses obligations en dollars s'envoler : plus de 50 % de hausse cette année. En toile de fond, un bras de fer entre Caracas et Washington. Donald Trump a intensifié la pression contre le régime de Nicolás Maduro, notamment sous prétexte de lutte contre le narcotrafic au large des côtes vénézuéliennes. Il a même évoqué la possibilité de frappes au sol. Mais du côté des marchés, cette tension est perçue comme une opportunité. Les investisseurs parient sur l'affaiblissement du pouvoir de Maduro et, à terme, sur une possible transition politique. Et qui dit nouveau régime, dit peut-être restructuration de la dette et retour du Venezuela sur les marchés internationaux. Les investisseurs n'achètent donc pas la réalité du moment, mais la probabilité d'un futur plus stable. Quand la spéculation devient auto-entretenue Cette logique n'est pas nouvelle : les marchés réagissent avant tout à leurs propres anticipations. Ils ne répondent pas aux faits, ils tentent de devancer ce que les autres investisseurs vont anticiper. C'est une forme de spéculation pragmatique, parfois cynique, mais au cœur du fonctionnement des marchés mondiaux. L'histoire regorge d'exemples : la nuit de l'élection de Donald Trump en 2016, les marchés se sont effondrés avant de rebondir dès le lendemain, anticipant une politique pro-entreprises. Même phénomène en 2022 lors de l'invasion de l'Ukraine : après un plongeon initial, les investisseurs ont rapidement misé sur les profits des secteurs de l'énergie et de l'armement. Le danger, c'est que cette dynamique devienne une méthode Coué financière : les investisseurs s'observent, se copient et s'auto-persuadent pour ne pas rater la bonne affaire. Mais attention, à force de faire des paris sur des paris, les marchés finissent parfois par se tromper.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, est sur le point de décréter «l'état de commotion extérieure», c'est-à-dire l'état d'urgence. Le décret entrera en vigueur si le pays «est agressé militairement par l'empire américain», a-t-il expliqué ce lundi, à la télévision publique. Les États-Unis ont déployé des navires de guerre dans les Caraïbes et ont bombardé plusieurs bateaux qui transportaient de la drogue, selon eux. Si l'état d'urgence est instauré, Nicolas Maduro aurait des pouvoirs spéciaux, ce qui suscite des inquiétudes au Venezuela. El Nacional se fait l'écho des craintes de juristes et de membres de l'opposition pour qui ce décret «pourrait servir à restreindre les libertés publiques, augmenter la censure des médias et justifier un rôle plus important de l'armée dans la vie politique et sociale.» L'état d'urgence d'une durée de 90 jours renouvelables, permet de concentrer le pouvoir entre les mains de l'exécutif et «de limiter les contre-pouvoirs institutionnels au nom de la protection de la nation», explique le journal. Au-delà des conséquences concrètes dans la vie des Vénézuéliens, ce décret aura des implications géopolitiques, analyse El Nacional. Il pourrait «augmenter les tensions avec Washington et aboutir à de nouvelles sanctions» tandis qu'il «renforcerait l'alliance entre Caracas et (...) la Russie, la Chine et l'Iran.» Les États-Unis veulent faire tomber Nicolas Maduro C'est qu'affirme le New York Times qui cite des responsables américains. Une «stratégie plus agressive», une «vaste campagne qui intensifierait la pression militaire pour tenter de le forcer à partir» est en préparation, affirment ces sources anonymes. «L'armée américaine a planifié des opérations militaires potentielles ciblant des suspects de trafic de drogue au Venezuela même, comme prochaine phase, bien que la Maison Blanche n'ait pas encore approuvé une telle mesure», détaille le New York Times. Le journal fait également état de discussions entre l'administration Trump et «deux figures majeures de l'opposition» qui préparent l'après-Maduro. Aux manettes de cette offensive, il y a Marco Rubio, soutenu notamment par le directeur de la CIA. Marco Rubio, fils d'immigrés cubains, «estime que le départ de Nicolas Maduro affaiblirait le gouvernement communiste de Cuba, l'un des proches alliés du Venezuela». L'ancien sénateur de Floride lorgne aussi sur les électeurs d'origine cubaine et vénézuélienne dans cet État. Un mort dans des manifestations en Équateur En Équateur aussi, l'état d'urgence a été décrété dans 8 provinces alors que les manifestations contre la hausse du prix du diesel se poursuivent. Des manifestations qui se déroulent dans la violence. Un artisan de 46 ans, père de deux enfants, est mort dimanche (28 septembre 2025). Il a été tué par balles par l'armée à Cotacachi, à 100 km au nord de Quito, selon l'Alliance pour les droits de l'homme en Équateur. Les négociations avec le gouvernement sont au point mort. Chacun campe sur ses positions, relève La Hora. «Comment peut-on dialoguer après un assassinat ?», interroge le leader de la Confédération des nationalités indigènes d'Équateur qui voit dans le mort de cet homme de 46 ans un «crime d'État» et menace de mener un mouvement aussi dur qu'en 2019 et 2022. À l'époque, les gouvernements avaient dû faire marche arrière. Pas question, répète Daniel Noboa. «Je préfère mourir plutôt que de céder», a affirmé le président équatorien, souligne le journal. Hier, alors que le véhicule dans lequel il se rendait à Imbabura a été bloqué par des manifestants, il a redit qu'il ne lâcherait pas. Comment sortir de la crise ? Pour La Hora, la seule solution, c'est l'intervention d'une tierce partie neutre. Dans les colonnes du journal, l'avocate Mildred Molineros, spécialiste de la gestion des conflits, estime que cela pourrait être un organisme international ou l'Église catholique. Et que cette tierce personne doit offrir ses services et ne pas attendre d'être sollicitée par le gouvernement ou les représentants des populations indigènes. À partir du moment où il y a déjà eu un mort, il y a urgence, insiste l'avocate. Un avis partagé par Ruth Hidalgo, responsable de l'ONG Corporation et Participation citoyenne qui explique à La Hora que le risque désormais, c'est «une escalade dans le conflit avec une radicalisation des [manifestants], un ralentissement de l'économie, une pénurie d'aliments et l'augmentation progressive du recours à la force» de la part des policiers et des militaires. Haïti : un nouvelle force anti-gangs ? Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer ce mardi soir (30 septembre 2025) sur la transformation de la mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force anti-gangs plus robuste pour tenter de brider la violence qui ravage le pays. En Haïti, cela suscite du scepticisme dans certains secteurs de la population, explique Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. «Certains pensent qu'il faut surtout renforcer les forces de l'ordre en leur donnant davantage d'effectifs et d'équipements. C'est la seule manière que le résultat soit durable», détaille le journaliste. Des inondations dans la moitié du pays «Depuis jeudi, de fortes pluies provoquent des inondations dans 30 communes d'Haïti», raconte Gotson Pierre. «Plus de la moitié du pays est touchée». À certains endroits, la situation est catastrophique. Une personne est morte. Les habitants appellent au secours le gouvernement, mais «l'acheminement de l'aide va être compliqué car de nombreuses routes sont coupées par les gangs», explique le directeur d'Alterpresse. Rencontre avec Atxu Marimã, membre du peuple Hi-Merimã Atxu Marima appartient au peuple amérindien Hi-Marimã et lui qui enfant, vivait isolé dans la forêt amazonienne, raconte son histoire dans un livre : comment il a dû s'adapter à la civilisation et comment depuis, il lutte pour la protection des peuples autochtones du Brésil qui continuent de vivre volontairement loin de tout et de tous, sans aucun contact avec le monde extérieur. Achim Lippold l'a rencontré lors de son passage à Paris. Le journal de la 1ère L'avenir de la compagnie aérienne de Saint Martin, Air Antilles, en suspens. Sa licence d'exploitation s'arrête ce lundi et il lui manque 10 millions d'euros.
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Dans ce premier épisode “mise au point”, Autochtone revient sur une crise déjà évoquée dans la saison 2 : celle du Venezuela, pays marqué par l'une des plus graves catastrophes économiques et migratoires de ces dernières décennies.Cette immersion commence en Colombie, à Palomino, avec Maria Claudia, une femme rencontrée il y a quelques années dans la saison 2. Elle avait tout quitté : son travail, sa famille, sa maison inachevée sur l'île Margarita. Aujourd'hui encore, elle travaille sans relâche, sans pouvoir mettre assez de côté pour retourner au Venezuela et terminer ce projet de vie interrompu.Le Venezuela, c'est désormais un pays vidé d'un quart de sa population. Depuis l'effondrement de son économie, l'hyperinflation, la chute des prix du pétrole et la faillite des entreprises, des millions de Vénézuélien·nes ont pris la route, souvent à pied. Ce sont ces voyages que l'épisode explore aussi : ces trajectoires contraintes, ces kilomètres parcourus dans la chaleur écrasante, ces histoires de frontières et de conditions de survie.Et sur la route, les préjugés s'installent. Lors d'un voyage au nord du Pérou, un chauffeur refuse de m'installer dans sa cabine en pensant que je suis vénézuélienne. Je monte alors à l'arrière du camion, sans sécurité, sur une simple plaque de métal. Ce n'est qu'une fois qu'il comprend que je ne viens pas du Venezuela qu'il me laisse monter devant. Pourquoi, soudain, ma vie aurait-elle plus de valeur ?
Donald Trump passe à la vitesse supérieure dans la guerre qu'il entend mener contre les cartels de la drogue qui inondent le territoire américain. Depuis la mi-août, rapporte Le Monde à Paris, la marine américaine renforce sa présence aux abords des eaux territoriales vénézuéliennes de la mer des Caraïbes. Au total, « huit bâtiments, dont un sous-marin à propulsion nucléaire, et quelque 4500 marines » seraient sur place. Et avant-hier, le président américain « a annoncé que les forces américaines avaient mené un bombardement contre une petite embarcation se trouvant "dans les eaux internationales" et "transportant des stupéfiants illégaux à destination des États-Unis", tuant onze "narcoterroristes" ». Directive secrète… Cette « attaque directe avant-hier, dans la mer des Caraïbes, relève le New York Times, marque une rupture nette avec l'approche, en vigueur depuis des décennies, qui consistait (simplement) à arraisonner les navires suspectés de transporter de la drogue et à saisir leur cargaison ». La légalité internationale de cette attaque est très discutable, pointe le quotidien américain qui révèle que « le président Trump a signé le mois dernier une directive encore secrète ordonnant au Pentagone d'utiliser la force militaire contre certains cartels de la drogue latino-américains que son administration qualifie d'organisations "terroristes" ». Particulièrement visé, le Venezuela, donc, et son président, Nicolas Maduro, accusé d'être à la tête d'un cartel de la drogue. Maduro chef de cartel ? Alors vrai ou faux ? Le New York Times tente d'y voir plus clair : « déjà en 2020, rappelle le journal, le ministère de la Justice avait accusé Nicolas Maduro et 14 complices d'avoir conspiré avec des groupes armés colombiens pour expédier de la cocaïne aux États-Unis, affirmant qu'il avait personnellement négocié des expéditions et fourni des armes aux trafiquants. Le président vénézuélien n'a pas été jugé et de nombreuses accusations restent non prouvées. Cependant, selon les analystes, affirme le New York Times, Nicolas Maduro profiterait de revenus illicites pour se maintenir au pouvoir : des revenus issus de contrats corrompus, du trafic de drogue, de l'exploitation minière illégale d'or ou encore du détournement de fonds destinés à des programmes publics ». Ce qui est sûr, remarque encore le New York Times, c'est que « le Venezuela n'est pas un grand producteur de cocaïne, mais il sert de plaque tournante. Sa longue frontière poreuse avec la Colombie – premier producteur mondial – et son long littoral permettent aux trafiquants d'accéder aux marchés mondiaux ». Le Wall Street Journal pour sa part se félicite de ce qu'il appelle « la guerre de Trump contre la drogue ». Le Wall Street Journal qui ne s'embarrasse pas de précautions oratoires envers le président vénézuélien : « les cartels vénézuéliens et leur chef de file, Maduro, ont reçu le message 5 sur 5. (…) Ce durcissement de la lutte américaine contre le trafic de drogue est susceptible de tarir, du moins à court terme, les revenus en dollars de la dictature de Maduro, issus du trafic, sur lesquels elle compte pour se maintenir au pouvoir, plus encore que sur le pétrole ». Hier, pointe encore le quotidien américain, « le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a qualifié Maduro de "chef de file d'un narco-État, pas vraiment élu". Interrogé sur l'objectif d'un changement de régime, il a ajouté : "nous sommes prêts, avec tous les moyens dont dispose l'armée américaine" ». Passer par la légalité ? Enfin, El Pais à Madrid, a un autre point de vue… « L'intervention militaire constitue une dangereuse escalade, affirme le quotidien espagnol. Aucune solution durable ne surgit de la violence : chaque opération armée accroît le risque de déclencher un conflit aux conséquences imprévisibles. (…) Le défi, poursuit El Pais, consiste à trouver une voie qui évite le cynisme agressif de Trump ou la victimisation égoïste de Maduro. Cette voie passe par la légalité internationale. Les instruments existent : des sanctions ciblées visant à faire pression sur les élites sans punir davantage la population ; un travail diplomatique constant avec le soutien des organisations régionales et multilatérales ; et un engagement sincère des pays influents – dans la région et au-delà – à exercer une pression conjointe ».
La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien. Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême. Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé. Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos. Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il. Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.
A la Une de la presse, ce mardi 22 juillet, le Canada touché par de violents incendies pour la troisième année consécutive. Le Venezuela qui dénonce les "tortures" infligées à ses ressortissants expulsés des États-Unis vers une prison du Salvador. La poursuite du bras de fer entre Trump et l'Université d'Harvard. Des nouvelles du Tour de France. Et un tour d'horizon… des trophées les plus moches.
Le président américain Donald Trump a décidé d'interdire aux ressortissants de 12 pays d'entrer aux États-Unis afin de « protéger » le pays de « terroristes étrangers », et imposé des restrictions contre 7 autres États. Décision annoncée, a-t-il précisé, après l'attaque du Colorado qui a visé les participants d'une marche de soutien aux otages israéliens à Gaza. Parmi la liste des pays dont les ressortissants seront interdits d'entrer sur le territoire à partir du 9 juin 2025, se trouve Haïti. Pour le moment, il y a de la confusion en Haïti, constate le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. On essaie de comprendre s'il y a des exceptions. Le gouvernement haïtien est resté silencieux. C'est le deuxième pays à interdire son territoire aux Haïtiens, avant les États-Unis, la République Dominicaine avait pris une mesure similaire. Le Venezuela met en garde ses citoyensLe Venezuela et Cuba se trouvent eux sur la liste des 7 pays qui sont soumis à des restrictions plutôt qu'à une interdiction totale. Le président américain juge que ces derniers ont des vérifications d'antécédents criminels déficients, explique TalCual. Le média vénézuélien tente d'expliquer à ses lecteurs qui sera impacté ou non. Toute personne titulaire d'un visa de tourisme, de travail, ou d'étudiant se trouvant hors des États-Unis verra son visa annulé.Il n'y a que quelques exceptions concernant, par exemple, les sportifs de haut niveau ou les diplomates.En réaction, Caracas a prévenu ses ressortissants que voyager aux États-Unis représentait «un grand risque». Nouvelles mesures contre les universités américainesParallèlement, El Nacional vénézuélien choisi de rappeler aujourd'hui le cas particulier de l'Université américaine d'Harvard. Aucun étudiant étranger participant au programme d'échange avec Harvard ne sera autorisé à entrer sur le territoire. Ceux déjà présents sur le territoire feront l'objet d'un examen, et pourraient voir leur visa révoqué.L'administration Trump poursuit en effet son offensive contre les grandes universités américaines, qu'il qualifie de «foyer du libéralisme et du «wokisme»». En plus de restreindre l'accès d'Harvard aux étudiants étrangers, il a également retiré près de 3 milliards de dollars de subventions fédérales à la grande université. La prestigieuse université de New York, Columbia est également visée. La ministre américaine de l'Éducation l'a annoncé hier dans un communiqué. Selon Linda McMahon, «depuis le 7 octobre 2023, Columbia fait preuve d'indifférence face au harcèlement des étudiants juifs, l'université viole les lois fédérales contre la discrimination et pourrait perdre son accréditation». Une suppression qui entrainerait une perte de toutes les subventions fédérales de l'Université. Depuis plus d'un an, Columbia est l'épicentre des manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis. En mars, Mahmoud Khalil, figure du mouvement et étudiant de l'Université new-yorkaise, a d'ailleurs été placé dans un centre de détention fédéral en Louisiane. Il risque l'expulsion.Si Columbia a annoncé qu'elle allait collaborer avec le gouvernement fédéral, la direction d'Harvard, elle, a choisi une autre stratégie. Elle dénonce une nouvelle mesure de rétorsion illégale. Et déclare qu'elle continuera à protéger ses étudiants internationaux. Lula à la recherche d'un accord de Libre-échange à ParisLe président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva en visite d'État à Paris a exhorté ce jeudi son homologue français à « conclure » l'accord de libre-échange entre le Mercosur et l'Union européenne.L'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur est la meilleure réponse dans un monde incertain marqué par le retour de l'unilatéralisme a estimé le chef d'État brésilien, une référence aux droits de douane et à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump ces derniers mois.Emmanuel Macron a écouté ce plaidoyer avec le sourire, rapporte notre envoyé spécial à l'Elysée Théo Conscience, mais est resté ferme sur ses positions : la France est en faveur d'un commerce libre, et équitable. Le président français a pointé du doigt des différences de normes sanitaires et environnementales entre les deux blocs, et plaidé pour l'introduction de clauses miroir ou de mesures de sauvegardes. Au Salvador, l'avocate des droits humains Ruth Lopez refuse de plier face aux autorités«On ne me fera pas taire», a crié la directrice de l'Unité anticorruption et juste de l'ONG Cristosal en se rendant à son audience à huis clos. C'est le seul moment où les médias ont pu enregistrer sa voix à la volée.Elle réclame d'ailleurs un procès public.Arrêtée il y a trois semaines, son affaire a été placée par la justice sous un statut de confidentialité. Elle a été officiellement accusée de détournement de fonds publics mais son avocat dénonce une volonté de la faire taire. Ruth Lopez est connue comme une grande voix critique des autorités au Salvador, explique CNN Latinoamérica qui propose un portrait de la militante. Elle s'est rapidement opposée au régime d'exception mis en place par Nayib Bukele officiellement pour lutter contre les gangs. «Il n'y a aucune justification constitutionnelle ni légale pour maintenir ce régime d'exception», plaidait-elle déjà en 2022. «Nous ne défendons pas les gangs, nous défendons les personnes arrêtées injustement et dans des conditions arbitraires.»Ces derniers temps, Ruth Lopez s'était concentrée sur la défense des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador après leur expulsion des États-Unis. Les deux pays les accusent de faire partie de gangs et les ont soumis à des disparitions forcées, selon Human Rights Watch.L'arrestation a d'ailleurs mobilisé de nombreuses organisations de défense des droits humains nationale et internationale.Mercredi (4 juin 2025), sa détention a été prolongée pour 6 mois, rapporte El Mundo du Salvador. L'accusation est passée de détournement de fonds publics à enrichissement illicite. En sortant de l'audience, Ruth Lopez a crié qu'elle était une prisonnière politique et qu'aucune institution judiciaire n'était indépendante au Salvador.La Prensa Grafica résume l'analyse de plusieurs avocats pénaliste sur cette affaire. Ils dénoncent notamment l'illégalité du changement de qualification de l'accusation contre Ruth Lopez. L'enrichissement illicite demanderait moins de preuve que l'accusation de détournement de fonds publics. L'avocat de la militante lui affirme que les autorités tentent simplement de faire taire une voix qui les effraie.
Ce mardi 25 mars, la sanction de Donald Trump d'un droit de douane de 25% pour les pays qui achètent du pétrole vénézuélien, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'info du matin - Les vieux caddies vont bientôt être remplacés par des chariots connectés avec un écran tactile, une scannette et deux caméras. Plus besoin de sortir vos courses du caddie. Le winner du jour - Un couple franco-islandais s'est marié en plein vol entre leurs deux pays d'origine, une cérémonie originale et inédite. - Un Boeing de Ryanair est resté cloué au sol pendant deux jours à cause d'un chat caché dans un compartiment électrique, rendant fou l'équipage. Le flashback de novembre 1981 - La sortie du dessin animé Disney "Rox et Rouky", un des plus tristes du studio. - Le titre numéro 1 en France : "La Danse des Canards" de Jean-Jacques Lionel. Les savoirs inutiles - Le Venezuela doit son nom à l'explorateur italien Amerigo Vespucci qui, en découvrant des habitations sur l'eau, a pensé à Venise et l'a nommé "Venezola", devenu ensuite "Venezuela". 3 choses à savoir sur Zelda Qu'est-ce qu'on regarde ? - La saison 3 de "The White Lotus", dont le premier épisode est disponible depuis lundi sur Max. - "Zero Day", une série avec Robert De Niro, qui sort demain sur Netflix. - "Brian Jones & The Rolling Stones", un documentaire qui sort aujourd'hui au cinéma. Le jeu surprise Carole de Ploudalmézeau près de Brest repart avec : - Le vinyle de U2 "How to Dismantle an Atomic Bomb" - Le mug du Double Expresso Les coffres à jouets RTL2 - Célestin, 11 ans, de Pocé-les-Bois près de Rennes, gagne quatre places pour Disneyland Paris. La banque RTL2 - Jennifer de Nice gagne 300 euros.
Le Venezuela se barricade en prévision de la cérémonie d'investiture de Nicolas Maduro, qui prête serment sans jamais avoir publié les preuves de sa réélection. Notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle témoigne d'un climat « extrêmement tendu, le déploiement des forces de l'ordre est impressionnant, surtout dans la capitale, les autorités sont sur les dents, elles craignent des attaques de l'opposition, ou tout simplement des manifestations, surtout après les évènements de la veille où l'on a cru à une arrestation de Maria Corina Machado ».La cheffe de l'opposition, qui vit dans la clandestinité depuis la présidentielle contestée de juillet, est réapparue ce jeudi au milieu de la foule qui s'était massée pour contester l'investiture pour un troisième mandat de Nicolas Maduro. « Quand les gens l'ont vu, c'était l'hystérie », rapporte Alice Campaignolle, « elle est toujours aussi populaire. Sa brève interpellation a fait très peur à ses partisans. Et elle ne cesse de promettre qu'elle ira jusqu'au bout, qu'elle parviendra avec Edmundo Gonzalez à prendre le pouvoir, mais cela parait très difficile. »L'opposition revendique la victoire d'Edmundo Gonzalez Urrutia à la présidentielle du 28 juillet. Elle assure que les procès-verbaux des bureaux de vote qu'elle a recueillis prouvent que l'ancien diplomate a remporté le scrutin haut la main – plus de 67 % des voix – face à « un régime qui se sait battu » et isolé sur le plan international. Edmundo Gonzalez Urrutia a d'ailleurs promis de rentrer de son exil espagnol, lui qui avait fui la répression très dure et qui s'est encore accentuée ces derniers jours. Alice Campaignolle témoigne d'une « opposition très affaiblie par des mois et des années de répression, d'arrestations arbitraires, de démantèlement des partis politiques ».À lire aussiVenezuela: Nicolas Maduro, l'indéboulonnablePourtant hier, dans la manifestation de Caracas, les supporters du candidat de l'opposition continuaient d'y croire. Pour Maria, rencontrée dans la manifestation et venue soutenir son candidat Edmundo Gonzalez : « Oui, il va venir, il va arriver avec une surprise pour tous les Vénézuéliens, parce que nous le méritons. On a affronté beaucoup de choses très difficiles et on s'est toujours relevé. Donc, on espère que d'ici demain, on soit libre ! »D'un point de vue diplomatique, si une grande partie de la communauté internationale ne reconnait pas la victoire de Nicolas Maduro, certains pays, notamment européens, veulent rester ouverts au dialogue. Pour Colette Capriles, sociologue du Foro Civico, si le Venezuela « ferme les relations diplomatiques, si [le pays] perd ces relations de coopération avec l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays de l'Amérique latine, il y a un grand danger humanitaire. Il y a encore sept, huit millions de personnes au Venezuela qui ont besoin d'une aide alimentaire, humanitaire. Qu'est-ce qu'on va faire avec ça ? »Incendies à Los Angeles : la désolation et la colère« C'est comme si une bombe atomique était tombée sur certaines zones. Je n'attends pas de bonnes nouvelles », déclare le shérif du comté de Los Angeles, Robert Luna. Notre correspondant Loïc Pialat a rencontré des habitants de Pacific Palisades, un quartier très durement touché par les incendies. Pour Jon Turtletaub, un réalisateur de cinéma qui marche sur les cendres de la crèche de ses enfants : « Beaucoup de gens disent que ça ressemble à un décor de cinéma, […] mais ce n'est pas comme un film, les films sont en deux dimensions. » Beaucoup de rescapés mettent en cause la gestion des autorités locales : « La sévérité de ces feux aurait pu être évitée de mon point de vue », dit Paul, un jeune homme qui a perdu sa maison. « Je ne comprends pas... Ils connaissaient les dangers de cet épisode venteux et personne n'avait de plan apparemment. Il y aura un prix politique à payer pour ça. » Les images à la Une de la presse américaine sont très impressionnantes : des quartiers entièrement dévastés et des centaines de maisons réduites en cendres, comme le montrent ces photos à voir dans le Washington Post : la skyline de Los Angeles engloutie sous la fumée des incendies et dont on distingue à peine le haut des immeubles, des rues où se sont engouffrées les flammes, qui dévastent tout sur leur passage. Des habitants qui aident les pompiers avec les moyens du bord, comme cet entrepreneur qui a pu protéger neuf maisons dans le quartier de Pacific Palisades avec son équipe d'ouvriers, en se servant d'un long tuyau de fortune… mais il raconte que les bouches d'incendie étaient très rapidement vides. Dans le Los Angeles Times, d'autres images montrent des amas de ferraille en bord de mer, où l'on devine les vestiges d'anciennes maisons à Malibu. Seul un escalier se dresse, témoin de l'ampleur de ces incendies titanesques. Les habitants, eux, marchent hagards au milieu des routes, bordées par des carcasses de voiture calcinées. Certains tombent dans les bras de leur voisin, après avoir perdu le rêve de toute une vie, leur maison dévorée par les flammes. Il y a aussi les pompiers à l'œuvre, épuisés, dont des centaines, comme le souligne Forbes sont des prisonniers : un programme de réhabilitation, vieux de plus de cent ans, leur permet d'intervenir durant de grands incendies tout en purgeant leur peine.À lire aussiIncendies de Los Angeles: au-delà des images, des dégâts d'ampleur colossaleHaïti : la fermeture du port de Port-au-PrinceLe Nouvelliste, nous apprend que le Caribbean Port Services, le principal opérateur du port de Port-au-Prince, a dû suspendre ses activités seulement un mois après sa ré-ouverture, sous pression du puissant chef de gang « qui contrôle la zone des plus grandes installations portuaires du pays » rappelle le quotidien. Celui-ci avait orchestré la tuerie collective d'une violence inouïe perpétuée il y a un mois dans le centre de Wharf Jeremie, tout près de Port-au-Prince : « Il a ordonné l'exécution de plus de 200 personnes habitant dans les parages du port », rappelle le Nouvelliste.Le journal Ayibopost, consacre également un article aux agents de la BSAP, la Brigade de la sécurité des aires protégées.L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand revient sur le protocole de lutte contre la vie chère.
Dans son discours de réception du prix Sakharov, l'opposant vénézuélien en exil s'est livré à un plaidoyer pro-démocratie en forme de défi lancé à Nicolas Maduro. Edmundo González Urrutia avait été distingué à la fin du mois d'octobre par l'Union européenne, en compagnie de Maria Corina Machado, l'autre grande figure de l'opposition vénézuélienne, en raison de leur combat incessant pour les droits de l'homme. À Strasbourg, en présence de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, il a pris la parole pour rappeler l'engagement des Vénézuéliens en faveur de l'État de droit : « Ce prix incarne un très riche héritage historique. Cette distinction m'engage d'une manière très spéciale, face à la mémoire de ceux qui m'ont précédé en la recevant, tels que Nelson Mandela, Alexander Dubček, Alexeï Navalny ou les dissidents cubains Oswaldo Payá et Guillermo Fariñas. Permettez-moi de l'accepter avec humilité au nom du peuple vénézuélien, qui incarne véritablement l'esprit de ce prix, en reconnaissance de sa lutte courageuse pour restaurer la liberté et la démocratie au Venezuela. Ce prix qui nous est remis à Maria Corina et à moi-même, non seulement nous conforte dans notre engagement, mais il symbolise aussi l'unité entre les démocrates dans le monde. Le Venezuela compte sur vous, parce que la lutte pour la liberté et la démocratie chez nous est aussi la lutte pour ses valeurs sur toute la planète. Vive le Venezuela libre ! »À lire aussiLe prix Sakharov décerné aux opposants vénézuéliens Maria Corina Machado et Edmundo Gonzalez UrrutiaOpérations antigang de la police nationale haïtienne (PNH)Invité comme chaque mardi sur l'antenne de RFI, notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, fait le point sur les différentes interventions menées par les forces de l'ordre. La PNH tente de regagner du terrain face aux groupes armés dans la zone de Port-au-Prince ainsi que dans le département rural de l'Artibonite.Gotson Pierre relève par ailleurs qu'en matière de transition politique, la Caricom, l'organisation régionale des pays de la Caraïbe, hausse le ton et s'inquiète en particulier du comportement des trois membres du Conseil présidentiel de transition accusés de corruption. Une réunion sur ce thème s'est tenue hier entre les représentants de la Caricom et les signataires de l'accord du 3-Avril, qui a instauré le CPT.Au Canada, des sapins de Noël de plus en plus près de la natureLe Québec est la province canadienne qui produit le plus de sapins de Noël : un tiers de la production québécoise finit d'ailleurs sa course dans les foyers du nord des États-Unis au moment des fêtes de fin d'année. Et s'il est possible pour les Québécois d'aller acheter leur arbre dans les magasins de bricolage ou auprès de certaines associations, les consommateurs se rendent de plus en plus souvent sur les lieux de plantation. Manière pour les familles canadiennes d'aller trouver elles-mêmes le sapin qui prendra place dans leur maison pour Noël. Reportage de notre correspondante Pascale Guéricolas à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreAprès le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, la communauté mahoraise des Antilles vit dans l'angoisse depuis quatre jours.
En 2024, les États-Unis et le Venezuela ont exploré la possibilité d'un accord visant à échanger un allègement des sanctions pétrolières contre des mesures vénézuéliennes pour réduire les flux migratoires vers le nord. Cette initiative reflète une approche pragmatique face à des défis économiques et migratoires croissants. Contexte et motivations Le Venezuela, détenteur des plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde, a vu sa production pétrolière chuter drastiquement en raison de sanctions internationales et d'une gestion économique défaillante. Cette situation a exacerbé la crise humanitaire, poussant des millions de Vénézuéliens à fuir vers les pays voisins et, pour certains, jusqu'aux États-Unis. En parallèle, les États-Unis cherchent à stabiliser les prix de l'énergie et à gérer les flux migratoires à leur frontière sud. Propositions de l'accord Des acteurs économiques américains, notamment des dirigeants pétroliers et des investisseurs obligataires, ont suggéré que l'administration Trump allège les sanctions pétrolières contre le Venezuela en échange d'engagements de Caracas à freiner l'émigration vers le nord. Cette proposition vise à relancer la production pétrolière vénézuélienne, offrant ainsi une source d'énergie supplémentaire sur le marché mondial, tout en répondant aux préoccupations migratoires des États-Unis. Défis et critiques Toutefois, cette approche suscite des débats. Certains estiment qu'elle pourrait légitimer le régime de Nicolás Maduro, accusé de violations des droits de l'homme et de fraude électorale. De plus, la capacité du gouvernement vénézuélien à contrôler efficacement les flux migratoires est mise en question, compte tenu de l'ampleur de la crise économique et sociale interne. Perspectives futures La mise en œuvre d'un tel accord nécessiterait des négociations complexes et des garanties solides de la part du Venezuela. Pour les États-Unis, il s'agirait de trouver un équilibre entre la nécessité de stabiliser les marchés énergétiques, de gérer les défis migratoires et de promouvoir la démocratie et les droits de l'homme. La situation reste évolutive, et les décisions futures dépendront de l'évolution politique au Venezuela et des priorités stratégiques de l'administration américaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Venezuela traverse une « crise aigüe des droits de l'homme », selon les termes d'un rapport d'une mission d'enquête des Nations unies. Depuis le scrutin présidentiel et la victoire contestée de Nicolas Maduro, une nouvelle étape dans la « détérioration de l'État de droit » a été franchie. 24 morts dans la répression des manifestations, et plus de 1 600 arrestations, qualifiées d'arbitraires, par les ONG de défense des droits humains. De notre correspondante à Caracas,Sur la place principale du quartier de Chacao à Caracas, une petite trentaine de personnes s'est réunie, autour de portraits de prisonniers politiques répartis sur le sol. Ils sont journalistes, opposants, universitaires, militants, anonymes. Ici, on est à deux pas de l'ambassade du Brésil, c'est vers là-bas que la manifestation va se diriger. « Votre attention, s'il vous plaît. Nous allons remettre une lettre destinée au président Lula Da Silva, dans laquelle nous lui demandons qu'il intercède en faveur de tous et toutes les prisonnières politiques. »Les familles des plus de 1 600 prisonniers politiques de la période postélectorale n'ont aucune information concernant leur proche incarcéré dont tous les droits sont bafoués. Pas d'accès au dossier, impossible de choisir son avocat ou de recevoir des visites. Sol Ocariz se bat pour son frère, activiste pour les droits humains : « Je ne sais rien de mon frère. Je ne sais pas comment il va, je ne sais même pas s'il est vivant. Je n'ai pas le droit de le voir, je ne sais rien du tout. Nous avons besoin d'aide ! Ce sont des innocents, des gens honnêtes. Des travailleurs, des étudiants, des personnes âgées. Personne n'a commis de délit, et la plupart des prisonniers n'avaient jamais mis les pieds dans une prison auparavant, comme c'est le cas de mon frère Edward. »À lire aussiVenezuela: l'opposition appelle à des manifestations, une société toujours polariséeVague d'arrestations de mineursLa répression gouvernementale n'a pas épargné les mineurs issus de quartiers populaires, qui se sont soulevés contre l'annonce de la victoire de Maduro. Beaucoup d'entre eux ont simplement eu la malchance d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Rendez-vous donc un jour de visite. Les adolescents, eux, ont le droit d'en recevoir devant le centre d'incarcération de mineurs n°401 à Caracas.« Mon petit frère est détenu, il a 17 ans. Ils veulent le condamner à dix ans. Alors que lui et les sept autres jeunes qui sont ici ne sont absolument pas des délinquants. Ils n'ont jamais touché une arme de leur vie, ce ne sont pas des terroristes. Ils n'ont pas brûlé de pneus ou rien de ce genre. À chaque visite, ils pleurent et nous disent : "Une fois qu'on passera au tribunal, on pourra rentrer à la maison, non ?" Qu'est-ce que je lui réponds moi ? Comment je lui dis que je n'en sais rien ? Qu'est-ce que je lui dis ? »Les détenus de la période postélectorale encourent de 10 à 30 ans de prison pour terrorisme, entre autres. Ils viennent grossir les rangs des plus de 200 prisonniers politiques qui croupissaient déjà dans les geôles vénézuéliennes. Les Nations unies ont dénoncé le recours à la torture et un climat de peur généralisée au sein de la population.
Le Venezuela traverse une « crise aigüe des droits de l'homme », selon les termes d'un rapport d'une mission d'enquête des Nations unies. Depuis le scrutin présidentiel et la victoire contestée de Nicolas Maduro, une nouvelle étape dans la « détérioration de l'État de droit » a été franchie. 24 morts dans la répression des manifestations, et plus de 1 600 arrestations, qualifiées d'arbitraires, par les ONG de défense des droits humains. De notre correspondante à Caracas,Sur la place principale du quartier de Chacao à Caracas, une petite trentaine de personnes s'est réunie, autour de portraits de prisonniers politiques répartis sur le sol. Ils sont journalistes, opposants, universitaires, militants, anonymes. Ici, on est à deux pas de l'ambassade du Brésil, c'est vers là-bas que la manifestation va se diriger. « Votre attention, s'il vous plaît. Nous allons remettre une lettre destinée au président Lula Da Silva, dans laquelle nous lui demandons qu'il intercède en faveur de tous et toutes les prisonnières politiques. »Les familles des plus de 1 600 prisonniers politiques de la période postélectorale n'ont aucune information concernant leur proche incarcéré dont tous les droits sont bafoués. Pas d'accès au dossier, impossible de choisir son avocat ou de recevoir des visites. Sol Ocariz se bat pour son frère, activiste pour les droits humains : « Je ne sais rien de mon frère. Je ne sais pas comment il va, je ne sais même pas s'il est vivant. Je n'ai pas le droit de le voir, je ne sais rien du tout. Nous avons besoin d'aide ! Ce sont des innocents, des gens honnêtes. Des travailleurs, des étudiants, des personnes âgées. Personne n'a commis de délit, et la plupart des prisonniers n'avaient jamais mis les pieds dans une prison auparavant, comme c'est le cas de mon frère Edward. »À lire aussiVenezuela: l'opposition appelle à des manifestations, une société toujours polariséeVague d'arrestations de mineursLa répression gouvernementale n'a pas épargné les mineurs issus de quartiers populaires, qui se sont soulevés contre l'annonce de la victoire de Maduro. Beaucoup d'entre eux ont simplement eu la malchance d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Rendez-vous donc un jour de visite. Les adolescents, eux, ont le droit d'en recevoir devant le centre d'incarcération de mineurs n°401 à Caracas.« Mon petit frère est détenu, il a 17 ans. Ils veulent le condamner à dix ans. Alors que lui et les sept autres jeunes qui sont ici ne sont absolument pas des délinquants. Ils n'ont jamais touché une arme de leur vie, ce ne sont pas des terroristes. Ils n'ont pas brûlé de pneus ou rien de ce genre. À chaque visite, ils pleurent et nous disent : "Une fois qu'on passera au tribunal, on pourra rentrer à la maison, non ?" Qu'est-ce que je lui réponds moi ? Comment je lui dis que je n'en sais rien ? Qu'est-ce que je lui dis ? »Les détenus de la période postélectorale encourent de 10 à 30 ans de prison pour terrorisme, entre autres. Ils viennent grossir les rangs des plus de 200 prisonniers politiques qui croupissaient déjà dans les geôles vénézuéliennes. Les Nations unies ont dénoncé le recours à la torture et un climat de peur généralisée au sein de la population.
durée : 00:14:59 - Journal de 12h30 - Edmundo Gonzalez Urrutia continue de contester le résultat de l'élection présidentielle de juillet dernier. Il demande l'asile politique à Madrid dans un contexte de fortes tensions au Venezuela. - invités : Matthieu Valet eurodéputé et porte-parole du Rassemblement national
durée : 00:14:59 - Journal de 12h30 - Edmundo Gonzalez Urrutia continue de contester le résultat de l'élection présidentielle de juillet dernier. Il demande l'asile politique à Madrid dans un contexte de fortes tensions au Venezuela. - invités : Matthieu Valet eurodéputé et porte-parole du Rassemblement national
Le Journal en français facile du vendredi 30 août 2024, 18 h 00 à Paris Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AuwM.A
durée : 00:02:48 - Géopolitique - par : Antoine Malo - Au Venezuela, plus de trois semaines après sa réélection très contestée, le président Nicolas Maduro paraît plus résolu que jamais à garder le pouvoir.
durée : 00:02:48 - Géopolitique - par : Antoine Malo - Au Venezuela, plus de trois semaines après sa réélection très contestée, le président Nicolas Maduro paraît plus résolu que jamais à garder le pouvoir.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient également à vos questions sur le rôle de médiateur des États-Unis dans le conflit au Soudan, le bras de fer entre Josep Borrell et Viktor Orbán et l'élection présidentielle au Venezuela. RDC : Corneille Nangaa en procès pour « crimes de guerre » Le procès de Corneille Nangaa, le chef de l'Alliance du fleuve Congo alliée au groupe rebelle, M23, s'est ouvert cette semaine. Pourquoi un procès maintenant ? Avec Paulina Zidi, journaliste au service Afrique de RFISoudan : Washington propose sa médiation dans la guerre civile Les États-Unis convient les FSR et l'armée régulière à un sommet prévu pour mi-août en Suisse. Pourquoi les États-Unis s'impliquent-ils dans la médiation sur la guerre au Soudan ? Est-ce que la diplomatie américaine peut réussir là où la médiation éthiopienne a échoué ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI Hongrie : Josep Borrell critique les initiatives diplomatiques de Viktor Orban Le chef de l'État hongrois s'est récemment rendu à Moscou et à Pékin pour discuter de la guerre en Ukraine. Comment expliquer ces critiques du chef de la diplomatie européenne à l'encontre des voyages du dirigeant hongrois ? Quelles peuvent en être les conséquences ? Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles Venezuela : Nicolas Maduro peut-il rester président jusqu'en 2029 ? Le Venezuela va élire son nouveau président dimanche 28 juillet. Quelles sont les chances de Nicolas Maduro d'obtenir un 3e mandat ? Y-a-t-il un risque de fraudes à cette élection ? Avec Thomas Posado, docteur en sciences politiques, spécialiste du Venezuela
Dimanche, plus de 20 millions de Vénézuéliens doivent élire leur président; ils ont le choix entre continuer avec le "Chavisme" et Nicolas Maduro, président sortant, fils spirituel de Chavez, qui brigue un troisième mandat et Edmundo Gonzales Urrutia.Le candidat de l'opposition de centre-droite est donné largement en tête dans les sondages.Le Venezuela, grande puissance pétrolière d'Amérique latine, n'est plus que l'ombre de lui-même : sur les 30 millions d'habitants, sept ont fui la très grande pauvreté, la criminalité, l'hyperinflation, les écoles et hôpitaux dévastés.La campagne présidentielle s'achève dans un climat extrêmement tendu. L'opposition dénonce des arrestations arbitraires dans ses rangs et Maduro assure qu'il ne cédera pas le pouvoir.L'incertitude sur l'après-scrutin est grande, et le rôle de l'armée, traditionnellement fidèle au pouvoir, va être essentiel. Cet épisode de Sur Le Fil a été réalisé avec la participation de Patrick Fort, directeur de l'AFP à Caracas, et de Gaspard Estrada, co-directeur de l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes, à Sciences Po.Réalisation: Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parmi les dix candidats en lice, deux personnalités font figure de favoris : le président sortant, Nicolas Maduro, qui brigue un troisième mandat, et Edmundo Gonzalez Urrutia, qui représente les principaux partis d'opposition. Face à une très profonde crise économique, les Vénézuéliens en sont réduits à survivre, et le pouvoir d'achat reste l'enjeu majeur de ce scrutin. Au siècle dernier, c'était encore l'un des pays les plus riches du monde, assis sur l'une des plus grandes réserves de pétrole de la planète. Mais au tournant des années 2010, meurtri par la chute du cours des matières premières, le PIB du Venezuela s'est effondré. Aujourd'hui, plus de 50% de la population vit dans une situation d'extrême pauvreté, incapable de satisfaire ses besoins les plus fondamentaux, comme celui de se nourrir. Au micro de notre correspondante, Alice Campaignolle, les habitants de Caracas témoignent de la hausse continue du coût de la vie. Elle les force à modifier leur régime alimentaire au détriment de leur santé, ce que déplore le sociologue Luis Pedro España. « Il y a une grande précarité alimentaire au Venezuela. Alors certes, pas comme il y a 3 ou 4 ans où il n'y avait tout simplement pas de consommation alimentaire, car il n'y avait pas de produits. Mais aujourd'hui, le régime de base des Vénézuéliens est composé en grande partie de glucides, qui comblent la faim mais ne nourrissent pas correctement ».L'inconnue de la reprise du dialogue avec WashingtonÀ trois semaines du scrutin, un dossier sensible s'invite dans la campagne. À quel point le nouveau chapitre de discussions engagé entre la Maison Blanche et le gouvernement vénézuélien peut-il peser sur la présidentielle ? C'était hier (3 juillet 2024), par visioconférence, et ça ne tombe pas du ciel, on sait que Washington et Caracas n'ont plus de relations diplomatiques depuis 2019, mais les deux pays se parlent. Discrètement, mais ils se parlent. Le processus a été engagé, l'an dernier (2023), sous les auspices du Qatar, avec un échange de prisonniers en décembre, une réunion secrète au Mexique en avril, et cette fois-ci, un dialogue public et officiel.Comme toujours au Venezuela, deux lectures. Celle d'un organe chaviste, Ultimas noticias. On y lit que la montée de l'extrême-droite en Europe fait disparaître des gouvernements qui étaient jusqu'ici « des satellites naturels de Washington », que les Américains font l'objet d'un rejet total dans le monde musulman en raison de leur soutien à Israël, que la Russie, la Chine ou les BRICS remettent toujours plus en question l'hégémonie du dollar, en résumé, que la Maison Blanche adopte une approche pragmatique, parce qu'elle serait sur le point de couler et n'aurait aucune raison de perpétuer le conflit avec un Nicolas Maduro présenté comme déjà réélu.Analyse inverse d'El Tiempo, sous la plume d'Ana Maria Rodriguez Brazon. La clé, ce sont les sondages. Et d'après ces enquêtes d'opinion (contestées par le camp présidentiel), Maduro est à la traîne, loin derrière le candidat du bloc d'opposition. Cela pourrait bien être ça, affirme le politologue Carlos Zambrano, « le facteur déterminant de ce rapprochement surprise avec Washington. Non pas parce que Maduro pense qu'il va faire un retour, mais parce qu'il doit négocier sa sortie ». À très court terme, en tout cas, explique El Tiempo, les États-Unis veulent s'assurer que Nicolas Maduro ne va pas suspendre ou disqualifier la candidature de son adversaire politique. Et le gouvernement vénézuélien cherche de son côté la reconnaissance de la communauté internationale, à condition de parvenir à maîtriser le scrutin de bout en bout.Joe Biden face à la montagne de sa réélectionLe camp démocrate est toujours en ébullition après le débat catastrophique du président américain la semaine dernière, et les langues commencent à se délier. Après les fuites dans le New York Times affirmant qu'il a commencé à réfléchir au maintien de sa candidature, et les sorties de différents élus démocrates qui n'ont plus peur d'appeler à son retrait, Joe Biden fait le choix de s'accrocher. La Maison Blanche veut prouver qu'il peut sauver la face après le débat et prévoit deux moments de vérité : une grande interview sur ABC ce vendredi et une conférence de presse la semaine prochaine, en marge du sommet de l'OTAN. L'historien et spécialiste des États-Unis Corentin Sellin nous rappelle que Joe Biden n'a plus le droit à l'erreur. Et que s'il échouait à rassurer et finissait par jeter l'éponge, les Démocrates devraient dans l'urgence se doter d'un ou d'une remplaçante avant le 19 août 2024, date de la Convention démocrate.Qui pour le remplacer ?Pourquoi pas une femme ? Et pourquoi pas Gretchen Whitmer, la gouverneure démocrate du Michigan et l'étoile montante du Parti ? Dans le Washington Post, l'éditorialiste Perry Bacon Jr. fait remarquer que son bilan local pourrait séduire à la fois modérés et progressistes chez les Démocrates. Que cette possibilité n'a pas vraiment été explorée, mais que selon deux enquêtes, dans le cas d'un duel avec Donald Trump dans le Michigan, elle l'emporterait, là où Joe Biden finirait derrière son adversaire. Sans oublier un autre profil intéressant : Gina Raimondo, l'actuelle ministre du Commerce et ancienne gouverneur de l'État de Rhode Island. Sur ses terres, « elle a réduit les impôts, augmenté le salaire minimum, attiré de nouvelles entreprises, étendu l'accès aux énergies renouvelables, excellé dans la gestion d'épidémie de COVID, déroule l'éditorialiste David Von Drehle, avec elle, l'Amérique pourrait enfin élire sa première présidente ».Le Premier ministre haïtien de transition interpelle la communauté internationale au siège de l'ONUEn ligne de Port-au-Prince, Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur la suite de la visite aux États-Unis du Premier ministre haïtien de transition, Garry Conille, qui s'est rendu au siège des Nations unies, à New York. Il y a exposé son projet et renouvelé son appel à un appui prolongé de la communauté internationale face à la crise sécuritaire imposée par les gangs, « 12 000 hommes qui prennent en otage 12 millions d'habitants ». À l'occasion de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, plusieurs pays dont les États-Unis et la France ont en outre appelé à la mise en place de nouvelles sanctions contre des personnalités haïtiennes, mais Frantz Duval témoigne des divergences qui traversent le Conseil à ce sujet et de la difficulté à établir une liste précise. Toute la couverture du Nouvelliste à retrouver ici (lenouvelliste.com) et chaque jeudi sur l'antenne de RFI.Le Journal de la 1èreEn Martinique, la vétusté de l'hôpital du Marin inquiète les syndicats du secteur de la santé.
durée : 00:02:27 - Le monde est à nous - C'est officiel, il n'y a plus aucun glacier au Venezuela. Le dernier s'est réduit à une simple plaque de neige et de glace, en raison du réchauffement climatique. D'autres suivront.
L'Essequibo, un territoire d'Amérique latine recouvert de forêts luxuriantes mais surtout riche en pétrole, s'est retrouvé ces dernières semaines au cœur d'une crise régionale majeure. L'Essequibo fait partie du Guyana, un petit pays a quintuplé sa production en 3 ans et qui possède les plus grosses réserves de pétrole par habitant. Le Venezuela voisin clame depuis des décennies que l'Essequibo lui appartient. Et ces dernières semaines, Caracas a accentué ses pressions: exercices militaires, menaces, mise en garde se succèdent. Nous faisons le point dans cet épisode de Sur le Fil avec Patrick Fort, chef du bureau de l'AFP au Venezuela et Gaspard Estrada, professeur à Sciences Po, directeur de l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes.Sur le terrain : Roberto Cisneros et Patrick Fort Réalisation : Clara GuillardSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Nous cherchons à nous améliorer tous les jours et avons préparé un sondage pour vous. Prenez trois minutes pour le remplir iciEt bien sûr, écrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 06 décembre 2023, 17h00 à Paris. ► EXERCICES Comprendre un extrait du journal |La Terre a chaud ! | niveau B1Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/A9xN.A
Au sommaire: (00:00:42) Comment le Hamas a changé de dimension? (00:08:23) Série COP28 (2/4) : Le projet de Séville pour rafraîchir son atmosphère (00:13:15) Le Venezuela veut récupérer une partie du Guyana voisin
durée : 02:29:32 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .
durée : 00:11:00 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Les Vénézuéliens étaient appelés aux urnes hier pour se prononcer au sujet d'un territoire, l'Essequibo. Celui-ci appartient au Guyana — d'après les conventions actuelles et les traités internationaux — mais Caracas revendique la souveraineté. - invités : Luis Alejandro Avila Gomez Chercheur en géopolitique, spécialiste du continent Latino-américain. Il est le responsable du programme Amérique Latine de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe – IPSE.
Les résultats ont été annoncés triomphalement hier (3 décembre 2023) au Venezuela, la très large victoire du « oui » au référendum sur l'Essequibo. Ce territoire appartient actuellement au Guyana, il représente d'ailleurs les deux-tiers du pays. La contestation de Caracas n'est pas nouvelle mais refait surface à la faveur de ce référendum. Après avoir appartenu au Venezuela au XIXème siècle, l'Essequibo a rapidement été conquis par l'Empire britannique qui l'a fondu dans sa colonie guyanaise. La décision a été entérinée par un arbitrage en 1899 et est toujours contestée aujourd'hui, comme l'ont montré les résultats du scrutin d'hier. À la question « êtes-vous d'accord pour refuser l'imposition frauduleuse de l'arbitrage qui vise à nous dépouiller de notre Guyana Essequiba ? ». 95% des électeurs ont répondu « oui ».Un débat très politiqueEn choisissant de remettre ce thème sur le devant de la scène, Nicolas Maduro travaille aussi son avenir politique. Avant la présidentielle de l'an prochain, le chef de l'État choisit un sujet qui fait consensus au Venezuela et joue sur la fibre nationaliste. L'opposition, elle, dénonce « un échec retentissant » et « une stratégie de distraction » pour faire oublier les vrais problèmes du pays, elle redoute également que Nicolas Maduro n'utilise les tensions avec le Guyana voisin pour imposer un état d'exception justifiant la suspension de l'élection présidentielle l'an prochain.Caracas se défend de préparer une opérationLe chef de l'État assure quant à lui qu'il ne cherche pas de motif pour envahir la zone sans convaincre le Brésil voisin. Le pays a augmenté sa présence militaire dans le nord, à la frontière avec le territoire disputé et son président Lula dit espérer que « le bon sens va prévaloir. » Son homologue du Guyana tente en tout cas de rassurer avec ce message pour le président Maduro : « rien de ce que vous direz, aucune propagande ni aucun mensonge ne fera naître la peur dans mon cœur ou dans celui de n'importe quel Guyanais. » Le journal de la 1èreOpération de renflouage aux Saintes, en Guadeloupe.
durée : 00:03:21 - Géopolitique - Un grand pays qui veut annexer une partie du territoire, une région riche en pétrole...pendant qu'une partie du monde a les yeux rivés sur Gaza et l'Ukraine, la tension monte en Amérique Latine entre le Venezuela et le Guyana...ce qui se joue là bas est également important!
durée : 00:03:21 - Géopolitique - Un grand pays qui veut annexer une partie du territoire, une région riche en pétrole...pendant qu'une partie du monde a les yeux rivés sur Gaza et l'Ukraine, la tension monte en Amérique Latine entre le Venezuela et le Guyana...ce qui se joue là bas est également important!
Un référendum sera organisé ce dimanche 3 décembre 2023. Les Vénézuéliens devront se prononcer sur ce territoire de 160 000 km2, sous administration du Guyana, mais revendiqué par Caracas. Le Venezuela doit « s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation prévalant dans le territoire en litige » : c'est l'appel de la Cour Internationale de justice qui, sans évoquer directement le référendum prévu le 3 décembre 2023, s'inquiète de ses possibles conséquences. Avec ce scrutin populaire, Caracas propose de rejeter une décision de justice vieille de plus de 30 ans, celle qui fixait la frontière du pays avec le Guyana, qui s'inquiète donc d'une annexion de l'Essequibo par son voisin. Ce conflit remonte à plusieurs décennies, mais la tension est montée d'un cran récemment à cause notamment de la découverte de champs pétroliers. Pour le docteur en Sciences politiques Thomas Posado, le Venezuela veut prendre les devants avant que ces champs ne soient complètement exploités. Pour lui, le contexte politique est également responsable alors qu'une élection présidentielle doit avoir lieu l'an prochain au Venezuela, c'est donc l'occasion pour le président de « mobiliser la population sur une question assez ancienne et consensuelle », nous dit Thomas Posado. Or, opposants comme supporters de Nicolas Maduro « convergent sur le fait que cette région appartient au Venezuela ». En tous cas, ce référendum inquiète le Brésil où le site d'information G1 nous apprend que le pays a décidé de renforcer sa présence militaire à la frontière.Les poupées noires boudées en HaïtiElles ne sont pas introuvables, mais elles ne sont pas partout, plutôt « au second plan sur les étagères des magasins à Port-au-Prince », écrivent nos confères d'Ayibopost qui ont enquêté pour tenter de comprendre cette tendance. « Je ne trouve pas ces poupées très jolies, elles font peur et je ne veux pas les regarder », leur a notamment expliqué la cliente d'un magasin qui avoue ne pas vouloir en acheter pour son enfant. À l'Olympic Market de Lalue, une vendeuse estime que ces poupées ne sont, de toute façon, pas destinées aux enfants, mais aux pratiques superstitieuses.Le journal de la 1èreLa « nouvelle » compagnie Air Antilles ne devrait, en principe, plus tarder à faire décoller ses avions.
Longtemps, le Venezuela a tout misé sur son pétrole. Mais à l'heure des sanctions américaines, il a fallu s'adapter. Le cacao a alors pris le relais. Et avec la crise économique qui touche le pays, beaucoup de paysans voient désormais la fève comme une importante source de revenus. Dossier de notre correspondante, Alice Campaignolle. La crise économique qui touche le Venezuela pousse de nombreux paysans à multiplier les sources de revenus. Certains se sont tournés vers le cacao. « Auparavant il y avait la possibilité de travailler dans le pétrole, dans le secteur du fer ou de l'acier ou dans l'aluminium. C'est fini tout ça », remarque Carlos Guerra de la Fondation Proyecto Paria, qui soutient les producteurs de cacao. Bien que le pays soit encore un petit poucet sur ce marché mondial, il produit le criollo, un cacao rare, fin et de très bonne qualité. Une poignée d'entreprises l'exportent déjà à de grandes marques européennes. « Le cacao vénézuélien, dans certaines niches, se vend à des prix au-dessus de ceux du marché international. Il y a des chocolatiers disposés à payer plus cher », ajoute Carlos Guerra. Les pro-IVG de l'Ohio crient victoire Les électeurs de l'Ohio ont adopté mardi (7 novembre 2023) un amendement constitutionnel garantissant l'accès à l'avortement. Le « oui » à l'amendement l'a emporté avec 55 % des voix, selon une projection du New York Times. Cette inscription du droit à l'IVG dans la Constitution de l'État accorde une victoire retentissante aux démocrates du président Joe Biden, un an avant la présidentielle. Signe de l'importance de cette question qui pèsera lourd pendant la campagne en 2024, au Kentucky, État conservateur voisin, le gouverneur démocrate Andy Beshear est parallèlement parvenu à se faire réélire mardi (7 novembre) après avoir fait du droit à l'IVG un cheval de bataille. Heurts à la frontière entre Haïti et la République DominicaineDes dizaines d'Haïtiens ont manifesté mardi (7 novembre) contre des patrouilles de l'armée dominicaine à la frontière entre les deux pays, selon les autorités dominicaines et des médias locaux. Les manifestants ont brûlé des pneus et tenté de bloquer la route le long de la frontière, exigeant le retrait des patrouilles dominicaines. Un groupe de policiers haïtiens s'est également joint aux manifestants, selon la presse locale. Aucun blessé n'a été signalé dans le communiqué des autorités dominicaines. Au Pérou, une communauté austro-allemande vit aux portes de l'AmazonieDepuis plus de 200 ans, aux portes de l'Amazonie, une enclave austro-allemande vit encore au rythme de ses traditions. Danses, chants et autres dialectes du Tyrol sont perpétrés dans le village de Pozuzo. Cet endroit a « quasiment dès sa création été un village multiculturel », explique une habitante au micro de notre correspondante au Pérou, Juliette Chaignon. « Chacun pouvait partager ses connaissances avec les autres ». Sur un peu plus d'un millier d'habitants, près de 15 % descendent de familles allemandes ou autrichiennes.
(00:00:30) Le petit pas du 1er sommet mondial sur l'intelligence artificielle (00:03:48) Intelligence artificielle et contact avec la réalité: l'interview de Yuval Noah Harari à réentendre (00:14:31) Le Venezuela veut faire du tourisme son nouveau pétrole
Comment faire - à des milliers de kilomètres de sa terre natale - le deuil de son géniteur ? Comment photographier l'absence, la distance, les non dits et le noeud dans la gorge ? Et comment lutter contre l'oubli ? Des questions plurielles et intimes qui traversent un objet personnel et universel : Patria (aux Éditions The Eyes) qui donne lieu à une exposition dans le cadre des Rencontres d'Arles jusqu'au 24 septembre: c'est un récit entre écriture et photographies, qui se retourne sur le Venezuela d'Oleñka Carrasco et qui nous interroge collectivement sur la question de l'appartenance au clan et à la terre natale. C'est un En Sol Majeur qui sera remué par des voix politiques, poétiques, littéraire (Hugo Chavez, Charles Aznavour, Cesaria Evora, Olga Tokarczuk) remué aussi par des vaguelettes calypso…Les choix musicaux d'Oleñka CarrascoCésaria Evora Petit PaysCaetano Veloso Tonada de luna llena.
Le Venezuela a vu son économie se dégrader progressivement au cours des dix dernières années et les sanctions économiques internationales aggravent la crise et la misère. A Caracas, la capitale vénézulienne, connue pour avoir le taux de criminalité le plus élevé du monde, les écoles sont contraintes de former leurs élèves à se protéger en cas de fusillades. Avec Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'observatoire amérique latine à la fondation Jean Jaurès. Interviews : Javier Tovar, Hirsaid Gomez et Camille Kauffmann Réalisation : Camille Kauffmann Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
François Brousseau analyse la guerre entre l'Ukraine et la Russie, qui approche les 300 jours de conflit; Vincent Rességuier donne des détails sur la nouvelle polémique de comptes suspendus sur Twitter; et Ángel Tuirán Sarmiento explique comment l'arrivée du nouveau président colombien Gustavo Petro a amélioré les relations avec son pays voisin le Venezuela.
La guerre en Ukraine a, indirectement, profité au Venezuela. Etat paria sanctionné par une partie de la communauté internationale, le Venezuela vit une sorte de renaissance diplomatique. Quand le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a croisé Nicolas Maduro en marge de la COP27, il l'a appelé "president", alors que la France n'a pas reconnu sa ré-election en 2018. Washington aussi semble avoir tempéré sa position. L' administration du démocrate Joe Biden vient d'autoriser la compagnie pétrolière américaine Chevron à exploiter ses champs au Venezuela pour six mois au moins, une exception à l'embargo américain imposé normalement à ce pays. La crise énergétique provoquée par la guerre a-t-elle rappelé à certains que le Venezuela possède les plus larges réserves de pétrole au monde et aussi de très importantes réserves de gaz ? Décryptage avec Patrick Fort, correspondant de l'AFP à Caracas. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain: Hirsaid Gomez, Herika Martinez, Yorman Maldonado. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Sur le Fil est animé par Antoine Boyer et Michaëla Cancela-Kieffer. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
durée : 00:14:58 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Le Venezuela profite d'un alignement des planètes avec d'une part un contexte international favorable sur le plan de l'énergie et d'autre part, plusieurs gouvernements de gauche d'Amérique latine et les démocrates aux États-Unis prompts à donner une chance au pays pour sortir de la crise politique. - invités : Thomas Posado docteur en science politique, chercheur associé au CRESPPA-CS (Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris)
Des milliers de manifestants ont encore défilé lundi 10 octobre dans plusieurs villes du pays pour réclamer le départ d'Ariel Henry. Le Premier ministre que beaucoup considèrent comme illégitime pour demander une demande d'intervention militaire étrangère. Les manifestations antigouvernementales se poursuivent en Haïti : aux Gonaïves, et Cap Haïtien dans le nord, mais aussi dans la capitale et ses communes alentour comme Carrefour ou Cité Soleil. Des rassemblements émaillés de troubles, faisant des victimes et occasionnant des pillages. La colère des manifestants a redoublé depuis la demande par le gouvernement la semaine dernière d'une intervention militaire étrangère, beaucoup de ces protestataires considérant Ariel Henry illégitime pour effectuer une telle demande. Cela constituerait même un acte criminel et une trahison selon plusieurs organisations comme nous l'explique Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse. Glissement de terrain au Venezuela : 36 morts et peu de chances de retrouver des survivants L'espoir s'amenuise au Venezuela où les équipes de secours sont pessimistes concernant les chances de retrouver des survivants parmi les 56 personnes portées disparues dans une coulée de boue qui a fait au moins 36 morts à Las Tejerias, une petite ville du centre-nord du pays. Le Venezuela fait face à des précipitations exceptionnelles depuis le mois de septembre. Les pluies diluviennes ces derniers jours ont provoqué le débordement de ruisseaux et des glissements de terrain. Le président Nicolas Maduro s'est rendu sur place. Il a promis de de reconstruire tous les commerces et maisons détruits. Le Chili, mauvais élève en matière de stéréotypes de genre Ce 11 octobre c'est la journée internationale des filles. Et selon l'ONU, le pourcentage de jeunes femmes parmi les diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques est encore inférieur à 15 % dans plus de deux tiers des pays dans le monde. En Amérique Latine, le Chili se situe légèrement au-dessus de cette moyenne mais de peu : en ce qui concerne ces filières, seulement 1 fois sur 4 la personne diplômée est une femme. Ce qui positionne le pays tout en bas du classement de l'OCDE. Même si le mouvement féministe chilien revendique une éducation non sexiste, les stéréotypes de genre persistent et en général les filles s'orientent vers les métiers de la santé ou de l'enseignement plutôt que les cursus scientifiques. Reportage de Naïla Derroisné. À la Une du Journal de la 1ère Deux nouvelles compagnies aériennes vont bientôt prendre leur envol dans le ciel caribéen.