Podcasts about pentagone

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Love Story
Bill Clinton et Monica Lewinsky : loin des yeux mais près du coeur… du scandale (2/4)

Love Story

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 12:29


[Attention, certaines scènes racontées évoquent des actes sexuels explicites.] Connaissez-vous l'histoire de l'une des liaisons les plus médiatisées des années 90 ? L'adultère sur fond de crise politique entre Bill Clinton, président des Etats Unis… et sa jeune stagiaire, Monica Lewinsky. Etait-elle une manipulatrice ou jeune victime sous influence ? S'agissait-il de harcèlement sexuel ou d'une liaison consentie ? Dans cette saison, plongez dans le scandale du Monicagate. Loin des yeux mais près du coeur… du scandale  Monica Lewinsky et Linda Tripp sont collègues au Pentagone et très vite, les deux femmes deviennent amies. Linda, proche des Républicains, a elle-même travaillé à la Maison Blanche quelques années plus tôt, lors du mandat présidentiel de Georges W.Bush. Les deux amies se téléphonent régulièrement, mais ce que Monica ne sait pas c'est que son amie Linda enregistre chacune de leur conversation. Ecoutez la saison précédente : Les Beckham, l'amour jusqu'à la névrose Un podcast Bababam Originals Production : Bababam Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Mathew Roques Suivez-nous sur Flipboard 1ère diffusion : 15 mai 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Journal d'Haïti et des Amériques
«Black out» en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 16, 2025 30:00


Privée de courant, une partie d'Haïti est plongée dans le noir. C'est le «black-out général après des actes de sabotage à la centrale de Péligre», rapporte Le Nouvelliste. «La région métropolitaine est plongée dans le noir depuis le début de la semaine.» La centrale hydroélectrique de Péligre, c'est le «coeur du réseau électrique haïtien», explique le quotidien. «Il faut que la centrale fonctionne pour que les autres centres de production d'électricité rejoignent le réseau et alimentent les circuits.»Cette infrastructure essentielle est fragilisée par un 2è phénomène : les riverains empruntent le barrage de la centrale comme si c'était «un pont pour relier les deux rives du fleuve Artibonite (...) L'insécurité les empêche d'emprunter les routes habituelles.» Mais ce barrage n'est pas fait pour cela.Il est difficile de dire qui est derrière ces actes de sabotage. Il n'y a pas eu de revendications, nous apprend Alterpresse. Pour Gazette Haïti, il s'agirait des gangs armés. Mais d'après Le Nouvelliste, ce serait en réalité des habitants de Mirebalais qui «veulent dénoncer l'invasion de leur ville par des groupes criminels» et «forcer les autorités de l'État central à accorder de l'attention à ce qui se passe» chez eux, affirme le journal. Chili : à la recherche des disparus de la dictatureLe Chili n'a toujours pas fait la lumière sur toutes les exactions commises pendant la dictature, 35 ans après la chute d'Augusto Pinochet. Les corps d'environ un millier de personnes détenues n'ont jamais été retrouvés, Des fouilles viennent de commencer sur le mont Chena, à 25 km au sud de la capitale, là où certains de ces prisonniers ont été vus pour la dernière fois avant de se volatiliser. Reportage de notre correspondante, Marion Bella. Les États-Unis militarisent leur frontière avec le MexiqueDes centaines de soldats, des véhicules de combat, des avions espions, des drones, des hélicoptères et même deux navires de guerre. Les États-Unis ont mis sur pied un dispositif impressionnant à la frontière avec le Mexique, raconte le New York Times dans un long reportage. Un déploiement de forces sans précédents, explique le journal. Donald Trump rompt «avec la pratique de ces prédécesseurs qui consistait à ne déployer à la frontière (...) qu'un petit nombre de soldats et de réservistes», poursuit le quotidien. Environ 2.500 soldats, contre 8.600 aujourd'hui.Ce déploiement a déjà coûté très cher : 525 millions de dollars, selon le Pentagone, alors que le nombre de traversées de la frontière est très bas. «En avril, environ 8.000 personnes ont été arrêtées après avoir passé la frontière illégalement, contre environ 128.00 un an plus tôt», nous apprend le New York Times. Le gouvernement américain continue pourtant d'envoyer de plus en plus d'hommes et des équipements de plus en plus sophistiqués. Est-ce bien utile ? s'interroge le quotidien. D'un côté, cette stratégie porte ses fruits. Les soldats «semblent empêcher les cartels d'agir, compliquer la vie des passeurs» et se perfectionnent. Mais cela coûte cher et éloigne les soldats de leur coeur de métier, des terrains de guerre. Des membres du Congrès, notamment, s'inquiètent qu'à l'avenir, les troupes ne soient plus assez préparées au combat, rapporte le New York Times. Une marche de soutien à Evo Morales qui entend briguer un 4è mandatEvo Morales est censé prendre part à la mobilisation de ses partisans qui font route vers la capitale bolivienne et devraient arriver ce vendredi ; mais rien n'est sûr, explique La Razon. L'ancien président bolivien est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour détournement de mineur et s'il vient à la Paz, il sera détenu, a prévenu le gouvernement. Comme l'explique le journal bolivien, l'ancien président vit reclus dans son fief du Chapare depuis octobre 2024, protégé par ses fidèles. Une retraite dont il pourrait, donc, sortir pour tenter de forcer les autorités à l'autoriser à se présenter à la présidentielle du 17 août. Officiellement, Evo Morales n'a pas le droit de concourir pour un 4è mandat. «Les constitutions sont faites pour mettre des limites à l'exercice du pouvoir et le peuple a décidé de mettre des limites à la réélection», souligne le ministre Eduardo del Castillo, dans les colonnes de La Razon. Evo Morales est «un homme politique sur le déclin qui tente de survivre en faisant pression et en rejetant les lois»... accuse, pour sa part, le député de l'opposition, Enrique Urquidi Daza, rapporte El Diario. La seule arme qui lui reste, «c'est d'essayer de faire trembler le pays, en créant de la violence et des affrontements». Un film canadien présenté à Cannes«La mort n'existe pas», 4e long-métrage du réalisateur québécois Félix Dufour-Laperrière, a été projeté hier soir, à la Quinzaine des cinéastes. Ce film d'animation retrace les interrogations d'une militante, Hélène, qui veut s'en prendre à de riches propriétaires capitalistes pour alerter sur le dérèglement climatique. L'une de nos envoyées spéciales sur la Croisette, Sophie Torlotin, a rencontré Félix Dufour-Laperrière. Le journal de la 1èreEn Martinique, les pluies précoces compliquent la récolte de la canne à sucre.

Journal d'Haïti et des Amériques
Canada : quelle marge de manœuvre pour Mark Carney ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 30:00


Mark Carney a remporté l'élection législative au Canada et peut rester Premier ministre. Mais il doit s'appuyer sur une majorité relative. Quels défis attendent le chef du gouvernement face à la menace de Donald Trump ? Nous en parlons avec Catherine Ouellet, professeur adjointe de Sciences politiques à l'Université de Montréal. Selon Catherine Quellet, la carte électorale de ce scrutin révèle une nette division entre les provinces favorables aux libéraux et celles acquises aux conservateurs, notamment dans l'Ouest. Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique (NPD) détiennent donc la clé du pouvoir. Malgré l'effondrement du vote néo-démocrate par rapport à 2021, les chefs des partis d'opposition ont affiché leur volonté de collaborer avec les libéraux, notamment pour faire face aux tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.La figure de Mark Carney a largement pesé dans la campagne, estime la politologue canadienne, en particulier face à Donald Trump, qui a alimenté la peur d'une annexion du Canada et déclenché une guerre commerciale. Ces menaces ont recentré le débat électoral sur la capacité à tenir tête au président américain, reléguant au second plan des enjeux de politique intérieure comme la santé ou l'environnement. Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre, est perçu comme un homme fort en matière économique, ce qui a rassuré de nombreux électeurs, contrairement à Justin Trudeau, souvent raillé par Trump. Le ton plus mesuré du président américain envers Carney pourrait annoncer une dynamique différente entre les deux pays.Cependant, rappelle Catherine Quellet, ce succès personnel de Mark Carney pourrait ne pas suffire à faire oublier les critiques récurrentes contre le Parti libéral, au pouvoir depuis quatre mandats. Le malaise grandit dans les provinces de l'Ouest, comme l'Alberta et la Saskatchewan, gouvernées par les conservateurs. Le Canada traverse une grave crise économique marquée par l'inflation, la crise du logement et une forte dépendance commerciale vis-à-vis des États-Unis. Si le Premier ministre veut maintenir le cap, il devra proposer une politique économique crédible, tout en rassurant une classe moyenne de plus en plus inquiète face aux menaces de récession.En Haïti, la commune de Carrefour paralysée par les gangs Avec notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, nous ferons un point sur l'actualité haïtienne. La situation dans la commune de Carrefour est particulièrement préoccupante. En ce début de semaine, toutes les activités commerciales, scolaires et administratives sont suspendues : les écoles, les transports publics, les banques, les tribunaux et la Direction générale des Impôts ont fermé leurs portes. Les rues sont désertes, les stations de transport vides et même les motos-taxis ne circulent plus, ce qui plonge la population dans une grande incertitude. Cette paralysie est la conséquence directe d'un ordre lancé par Christ-Roi Chéry, alias Krisla, chef de gang contrôlant la zone. Dans un message audio, il a exigé l'arrêt total des activités du 28 au 30 avril, à l'exception des hôpitaux.Gotson Pierre nous explique aussi que face à la progression des gangs, et pas seulement dans la capitale ou ses environs, les communes commencent à s'organiser. Confrontées à l'absence de l'État, elles tentent, par la création des dispositifs sécuritaires, freiner l'expansion des bandes criminelles et protéger la population.À lire aussiHaïti: victime d'une «attaque ciblée», Médecins sans frontières cesse ses activités dans deux centresLe climat est tendu à Washington dans les agences de sécurité Le Washington Post révèle que le FBI, le Pentagone et d'autres agences ont lancé plusieurs enquêtes pour identifier les auteurs de fuites vers les médias. Et dans certains cas, ils utilisent… des détecteurs de mensonges ! Oui, des tests polygraphiques pour interroger leurs propres agents. Résultat : un climat de peur, de suspicion, et une ambiance délétère.Selon le journal, les nouvelles consignes du ministère de la Justice permettent même de convoquer des journalistes pour obtenir leurs communications personnelles, et d'engager des poursuites non seulement en cas de fuite de documents classifiés, mais aussi d'informations jugées «sensibles».Un ancien cadre du FBI, cité anonymement, décrit un moral au plus bas. « Les gens ont peur », dit-il. « Ils sont surveillés, et les noms de ceux qui ont travaillé sur l'attaque du Capitole sont transmis au ministre de la Justice ». Et il conclut, amer : « Mais c'est quoi ce bazar ? Vous vous rendez compte où on en est ? »À lire aussiÉtats-Unis: le conseiller à la sécurité nationale accusé d'utiliser son compte courriel personnel pour ses fonctionsLe soutien des Latinos à Donald Trump s'effondre Pendant que Donald Trump poursuit ses purges au sein de l'administration, certains de ses électeurs commencent à lui tourner le dos. C'est notamment le cas chez les Latinos. Ils étaient 46% à voter pour lui en novembre 2024, en hausse par rapport à 2020. Mais aujourd'hui, leur soutien s'effondre.El País cite un sondage publié à la veille des 100 premiers jours de la nouvelle administration Trump. Résultat : une majorité de Latinos rejette désormais sa politique d'expulsion, et estime que l'économie s'est dégradée, contrairement à ce qu'il avait promis. L'étude révèle aussi que la peur est revenue dans le quotidien. Des enfants manquent l'école parce que leurs parents craignent des arrestations. Certains évitent les restaurants, les magasins. Des employés ne vont plus travailler. Et les zones qui étaient jusque-là protégées — écoles, lieux de culte, hôpitaux — ne le sont plus car Donald Trump a levé ces protections.À lire aussiÉtats-Unis: les commerces latinos pâtissent des menaces d'expulsion qui pèsent sur les immigrés

Les rendez-vous quantiques et holistiques
OVNIS : ils savent tout et se taisent depuis 50 ans

Les rendez-vous quantiques et holistiques

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 119:27


Et si la vérité sur les OVNIs n'avait jamais été absente… juste bien cachée ? Egon Kragel, journaliste d'investigation et spécialiste des phénomènes inexpliqués, pour lever le voile sur les rencontres les plus troublantes jamais documentées – celles que même le FBI et le Pentagone n'ont jamais pu expliquer. Des témoignages de pilotes, de militaires, de civils. Des objets détectés au radar, filmés, suivis, puis classés confidentiels. Des décennies de silence institutionnel… et de vérités enterrées. Au programme : - Les 56 rencontres extraterrestres les plus fascinants de ces 60 dernières années - Pourquoi certains phénomènes ont été classés “top secret” - Le rôle réel des agences américaines dans la dissimulation - L'impact de ces rencontres sur notre vision de la réalité et de la conscience - OVNI, UAP, extraterrestres… ou tout autre chose ?

Le regard international - Vincent Hervouët
Le secrétaire américain à la Défense a informé des proches des frappes au Yémen via Signal

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 3:57


Vincent Hervouët revient sur les récentes controverses entourant le secrétaire à la défense américain, Pete Exet. Nommé par Donald Trump pour assainir le Pentagone, Exet est accusé d'avoir partagé des informations sensibles avec ses proches, suscitant de vives critiques. Alors que le président le défend, le Sénat semble décidé à le destituer. Vincent Hervouët analyse les enjeux de cette affaire qui révèle les tensions au sein de l'administration Trump et les défis de la réforme du ministère de la Défense.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Pete Hegseth et son goût pour les révélations

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 2:29


durée : 00:02:29 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Jean Leymarie - Ce matin, en me réveillant, très tôt, je me suis frotté les yeux. Pas à cause du sommeil, ou pas seulement, mais en découvrant les nouvelles de la nuit, et cette information : une nouvelle fuite au Pentagone. - réalisation : Félicie Faugère

Revue de presse internationale
À la Une : Hegseth sur la sellette

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 3:50


Déjà mis en cause le mois dernier dans une faille de sécurité, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, est encore pointé du doigt dans une autre affaire. C'est ce que rapporte le New York Times. On savait déjà que Pete Hegseth avait partagé des plans d'attaques américains ultrasecrets sur un groupe de discussion Signal qui incluait par erreur le rédacteur en chef du site d'information The Atlantic. Et on apprend maintenant qu'il a partagé ces mêmes informations sensibles sur un autre groupe de discussion Signal qui comprenait cette fois, son épouse, son frère et son avocat. « Aucune de ces personnes n'avait de raison apparente d'être informé des détails opérationnels d'une opération militaire en cours », relève le New York Times. Cette nouvelle affaire, poursuit le journal, « ne manquera pas de soulever d'autres questions quant à son respect des protocoles de sécurité. »Le Pentagone : « un enfer »Et les langues se délient, révèle pour sa part le Wall Street Journal. Certains fonctionnaires du ministère de la Défense, récemment renvoyés ou qui ont démissionné, affirment que « le Pentagone est en plein désarroi et dans un état de chaos total. » Certains appelant même à la démission de Pete Hegseth.En effet, précise le New York Post, « l'ancien porte-parole en chef du Pentagone, John Ullyot, qui a démissionné la semaine dernière, a décrit les dernières semaines tumultueuses au sein du département de la Défense comme étant “un enfer“ et a déclaré que le président Trump méritait un meilleur dirigeant à la tête de ce ministère. »Du côté de l'opposition démocrate, pointe Le Monde à Paris, on accuse « l'administration Trump de faire preuve de trop de désinvolture et de risquer la vie d'Américains. “Des détails ne cessent d'être révélés. Nous continuons à apprendre comment Pete Hegseth a mis des vies en danger. Mais Trump est encore trop faible pour le renvoyer“, a écrit Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat, sur X, avant d'ajouter : “Pete Hegseth doit être limogé“. »NégligencesAutre affaire de fuite. Cette fois révélée par le Washington Post. « Des documents sensibles, dont des plans de la Maison Blanche, ont été partagés à tort avec des milliers de personnes », titre le journal. Des employés des services généraux du gouvernement ont en effet mis en ligne par inadvertance un dossier Google drive contenant des informations potentiellement classifiées. En fait, la mise en ligne de ce dossier remonte à plusieurs années, précise le Washington Post. Et la situation a perduré sans que personne ne s'en émeuve. Une négligence imputable à l'administration Trump mais aussi, donc, à l'administration Biden.Macron en tournée dans l'océan IndienÀ la Une également, Emmanuel Macron à Mayotte ce lundi. Mayotte est la première étape d'une tournée de cinq jours dans l'océan Indien pour le président français, qui se rendra également à La Réunion, puis à Madagascar et Maurice.Mayotte, donc première étape, relève Le Parisien : « le président revient sur l'archipel meurtri par le cyclone Chido en décembre. Il est attendu de pied ferme par les habitants et les élus qui espèrent que sa visite permettra de faire avancer des chantiers qui patinent. » Et « Emmanuel Macron, poursuit le journal, risque de se heurter au même climat d'impatience et de colère qu'il y a quatre mois. Car malgré la loi d'urgence en février, le rétablissement des réseaux d'eau, d'électricité et de télécommunications, le quotidien ici demeure une lutte. (…) “Les gens sont fatigués, ils ont tout perdu, alerte Kadafi Attoumani, directeur territorial de la Croix-Rouge à Mayotte : leurs maisons, leurs voitures, leurs vêtements. Ils attendent beaucoup du président. Ils veulent voir de l'action, que leur quotidien change“. »Mayotte « toujours plus dans la misère » ?Commentaire du Figaro : « exposé à toutes les calamités climatiques et sanitaires, Mayotte souffre de lourds retards économiques, de profondes tensions ethniques et désormais du narcotrafic. Quatre mois après le cyclone Chido, qui a fait quarante morts, l'archipel ne pourra surmonter ses problèmes que s'il parvient à stopper l'infernal flux migratoire venant des Comores et du continent africain. Trop timide, la réforme du droit du sol qui s'applique localement ne devrait pas changer grand-chose. Emmanuel Macron le reconnaîtra- t-il ? Il est à craindre, conclut Le Figaro, que le 101e département s'enfonce toujours plus dans la misère. Son voisin réunionnais, frappé par une violente épidémie de chikungunya, redoute d'en faire les frais. Bon an mal an, près de 30 milliards d'euros sont octroyés aux territoires ultramarins. Certes, mais la France du large a surtout besoin d'un cap. »

Les petits matins
Pete Hegseth et son goût pour les révélations

Les petits matins

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 2:29


durée : 00:02:29 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Jean Leymarie - Ce matin, en me réveillant, très tôt, je me suis frotté les yeux. Pas à cause du sommeil, ou pas seulement, mais en découvrant les nouvelles de la nuit, et cette information : une nouvelle fuite au Pentagone. - réalisation : Félicie Faugère

Dans la presse
"Signalgate" : de nouvelles révélations embarrassantes pour Pete Hegseth

Dans la presse

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 5:28


À la Une du lundi 21 janvier, les révélations du New York Times sur des informations secret-défense partagées par le chef du Pentagone, la trêve de Pâques qui n'a pas eu lieu entre Moscou et Kiev, les questions autour de la santé du pape et la semaine cauchemardesque pour l'Olympique lyonnais.

Hondelatte Raconte une année

Lorsque le pneu de votre vélo est crevé et que vous ne trouvez pas le trou, il suffit de gonfler la chambre à air et de la plonger dans l'eau pour voir d'où les bulles s'échappent… C'est la métaphore employée par Abston, un des patrons du FBI. Pourquoi ? Les russes semblent au courant de l'envoi de matériel militaire en Europe, ce qui signifie qu'il y a une fuite au Pentagone. Il charge Frank Moïk de se charger de cette affaire délicate. C'est alors que démarre la filature d'un suspect beaucoup trop “propre” : Norbert Stratton. Pierre Bellemare raconte cette extraordinaire histoire dans cet épisode du podcast "Les récits extraordinaires de Pierre Bellemare", issu des archives d'Europe 1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Story
Start-up de la défense : à quoi ressemblera le soldat augmenté

La Story

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 28:46


Pépites de la défense aux produits meilleur marché, des start-up comme Anduril voient une opportunité pour elle dans les coupes budgétaires infligées au Pentagone. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités décrivent ce changement de logiciel dans l'armement et dans la guerre à l'ère de l'IA et de l'innovation.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en avril 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Jean-Christophe Noël (chercheur associé au centre des études de sécurité de l'IFRI) et Hortense Goulard (correspondante des « Echos » en Californie). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : ARMIN WEIGEL/AFP. Sons : TMC, Anduril Industries, CNBC Television, « Full Metal Jacket » (1987), « Star Wars : Episode I – La Menace fantôme » (1999), « Star Wars : Épisode VI : Le Retour du Jedi » (1983), « L'Homme qui valait 3 milliards » (1974), « Pacific Rim » (2013). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'essentiel de Paul Arcand
Nouveau budget d'Éric Girard: «C'est un déficit historique!»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 25:20


À l'occasion de sa revue de presse, mardi matin, Paul Arcand aborde la présentation du nouveau budget par le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, alors qu'on ne prévoit aucun cadeau, mais un déficit record malgré tout. Il est donc terminé le temps où François Legault distribuait les bonbons et les surprises. «Éric Girard c'est un banquier. Un homme extrêmement conservateur de nature, qui n'aime pas les déficits et qui va devoir expliquer que les finances publiques sont dans le rouge, mais vraiment dans le rouge. C'est un déficit historique.» On peut donc s'attendre à ce que des mesures soient mises en place pour que le gouvernement puisse augmenter ses revenus pour tenter d'amenuiser ce déficit majeur tout en conservant le filet social dont s'est donné le Québec. Autres sujets traités: Élections fédérales: des promesses de baisses d'impôts pour les libéraux et les conservateurs, mais où prendront-ils l'argent? Quelles seront les conséquences réelles des menaces de Donald Trump sur l'économie du pays? Le débat politique de TVA est finalement annulé en raison de l'absence des libéraux; Donald Trump joue avec les nerfs de la planète sur la question des tarifs; Un homme à la tête d'un magazine a obtenu de nombreuses informations secrètes de la part du Pentagone sur le terrorisme par erreur; Ventes de liquidation chez La Baie: pas de ruée vers l'or pour les rabais; Procès de Frank Zampino: Michel Lalonde témoigne pour la Couronne et explique le système de collusion et de corruption; La police saisit de plus en plus de biens de la part de délinquant sexuel; Les tenanciers de bars s'inquiètent de la présence de taxis illégaux en fin de soirée. La Ville de Montréal voit un recul de 34% dans les constructions en immobilier; Le procès pour agression sexuelle de Gérard Depardieu se poursuit aujourd'hui; Janette Bertrand a 100 ans aujourd’hui: un gros merci! Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Dans la presse
Bourde du Pentagone sur le Yémen : "Qui va être viré?"

Dans la presse

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 6:56


A la Une de la presse, ce mardi 25 mars, la bourde du Pentagone, qui a envoyé par erreur un plan détaillé de frappes aériennes contre les Houthis du Yémen à un journaliste américain. La grosse colère de Donald Trump provoquée… par un portait de lui. La visite controversée de l'épouse du vice-président américain au Groenland, et celle, tout aussi controversée, de deux représentants de l'extrême droite française en Israël. Et la sexualité fascinante des poux rongeurs de langue.

L'essentiel de Paul Arcand
«Les Américains réalisent que la chicane de voisins va leur coûter cher»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 23:58


À l'occasion de sa revue de presse du 21 mars, Paul Arcand parle de politique américaine, alors qu'aux États-Unis, les électeurs commencent à réaliser que les politiques de Donald Trump vont leur coûter cher. «D'abord, Donald Trump continue de s'acharner contre l'éducation, il se fout complètement des jugements rendus contre lui et, dans un moment de générosité, il a donné plein accès au Pentagone à son ami Elon Musk.» Autres sujets abordés: Élections fédérales le 28 avril: TVA veut faire payer les partis politiques pour le débat des chefs. Québec serre la vis de la laïcité dans les écoles. Une infirmière a consulté 150 fois le dossier de son ex. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

C dans l'air
Poutine: "La Russie soutient la trêve" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 64:17


C dans l'air du 13 mars 2025 - Poutine: "La Russie soutient la trêve"L'accord de cessez-le-feu conclu mardi entre l'Ukraine et les États-Unis attend toujours l'aval russe alors que sur le front, la trêve semble encore loin, notamment dans la région russe de Koursk, en partie envahie par l'armée ukrainiens depuis août 2024 et que les Russes sont en train de reprendre. C'est dans ce territoire frontalier de l'Ukraine que Vladimir Poutine a effectué une rare visite sur le terrain mercredi soir. Vêtu d'un uniforme militaire, il a ordonné à ses troupes de "libérer complètement" la région Koursk et de poursuivre les opérations en territoire ukrainien. Il a également demandé que les soldats ukrainiens capturés soient "traités comme des terroristes". Le chef d'Etat russe qui est resté silencieux sur la proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours devrait s'exprimer aujourd'hui à l'occasion d'une conférence de presse prévue dans la foulée de sa rencontre avec son homologue biélorusse. Mais en fin de matinée, son conseiller diplomatique a déjà indiqué qu'un cessez-le-feu donnerait "un répit" à l'armée ukrainienne et qu'il n'est "pas propice" à un règlement "durable" du conflit. La Russie a également averti qu'elle considérerait l'envoi de soldats de la paix européens en Ukraine comme un "conflit armé direct" avec Moscou. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé ce jeudi l'absence de réponse russe à la proposition américaine de trêve de 30 jours en Ukraine, accusant Moscou de chercher à "prolonger la guerre". "Nous espérons que la pression des États-Unis" permettra de "contraindre la Russie à mettre fin à la guerre", a-t-il ajouté.Des négociateurs américains ont décollé mercredi pour la Russie en vue d'obtenir un feu vert à la proposition d'un cessez-le-feu. De son côté Donald Trump a dit espérer que Vladimir Poutine acceptera un cessez-le-feu et menacé le Kremlin de représailles économiques en cas de refus. « Sur le plan financier, je peux faire des choses qui seraient très mauvaises pour la Russie. Je ne veux pas faire ça parce que je veux la paix", a-t-il ainsi lancé, laissant planer le doute sur ses pensées exactes. Le président américain devrait s'entretenir dans la semaine avec le maître du Kremlin. D'ici là, Donald Trump poursuit sa guerre commerciale, avec l'entrée en vigueur d'une taxe de 25 % sur les importations d'acier et l'aluminium, avant toute une série d‘autres produits taxés à partir du 1er avril. L'Europe dans la foulée a annoncé hier la riposte et Donald Trump a menacé de répondre à la décision de Bruxelles en taxant de 200 % le champagne et les vins français et européens. Un jeu de ping-pong qui fait reculer la Bourse de Paris ce jeudi et déstabilise Wall Street depuis dimanche. Optimistes après l'élection, les marchés redoutent désormais l'impact d'une guerre commerciale menée par le président américain. Inquiets, les investisseurs craignent les conséquences de sa politique économique alors que se multiplient les signaux d'alerte. Ainsi les dépenses de consommation des ménages américains ont baissé en janvier 2025, la bourse connaît une dégringolade, en particulier chez certaines places fortes comme Tesla. Le chômage a connu une hausse en février et la prévision de croissance américaine pour le premier trimestre 2025 est désormais de - 1,5 %.Parallèlement, ces derniers jours, les témoignages de salariés fédéraux licenciés quelques mois après avoir déposé un bulletin au nom du candidat républicain dans les urnes se multiplient dans les médias américains et sur les réseaux sociaux. En un mois, ce sont plus de 60 000 Américains qui ont dû précipitamment faire leurs cartons, victimes inattendues des brutales coupes budgétaires opérées par Elon Musk et ses équipes. Et c'est loin d'être terminé. Le ministère américain de l'Éducation, que Donald Trump entend supprimer, a annoncé le licenciement de près de la moitié de son personnel avant son démantèlement complet, alors que 23 postes, dont celui de la scientifique en chef, vont être supprimés à la Nasa. Au-delà de réduire drastiquement le nombre de ses fonctionnaires, Donald Trump s'en prend aussi aux scientifiques et à la recherche. Une politique qui passe par le licenciement de nombreux chercheurs, la réduction des budgets mais aussi par la suppression de très nombreuses données et de très nombreux travaux. Des milliers de pages web sur un certain nombre de sites d'agences fédérales ont été supprimées de façon assez systématique car elles contenaient des termes désormais interdits, qu'on ne peut plus utiliser à la fois dans la communication mais également dans la recherche. "Équité", "femme", "trauma", "inégalité", "injustices", "racisme", "pollution" sont tous autant de termes qui désormais posent problème à l'administration de Donald Trump. Des photos sont également effacées par l'armée américaine. D'après une enquête de l'Associated Press, au moins vingt-six mille photos des archives numériques du Pentagone devraient être supprimées pour gommer toute référence aux programmes favorisant "diversité, équité et inclusion". Les experts :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Alain MARTY (en Duplex) - Président du wine business clubPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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“Marc Riboud”Photographies du Vietnam 1966-1976au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 5 mars au 12 mai 2025Entretien avec Lorène Durret, directrice de l'Association Les amis de Marc Riboud, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2025, durée 23'15,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/14/3600_marc-riboud_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Lorène Durret et Zoé Barthélémy, Association Les amis de Marc RiboudÀ l'occasion des 50 ans de la fin de la guerre du Vietnam, l'association Les amis de Marc Riboud et le musée Guimet (qui conserve le fonds du grand photographe français) s'associent pour présenter les photographies et documents d'archives retraçant le travail de Marc Riboud au Vietnam entre 1966 et 1976.En octobre 1967, Marc Riboud photographie à Washington la jeunesse américaine qui manifeste devant le Pentagone en criant sa révolte contre la guerre et réalise La Jeune fille à la fleur, cliché mondialement célèbre et symbole du désir de paix. En 1970, le photographe éditera Face of North Vietnam, un reportage qui montrera pour la première fois aux Américains le visage de ceux qu'ils combattent.Profondément touché par le drame vietnamien, Marc Riboud se rend près d'une dizaine de fois au Vietnam entre 1966 et 1976, s'arrêtant à Hanoi, à Saigon, dans la ville d'Hué bombardée, mais aussi sur les routes, dans les rizières comme dans les usines, dans les camps de réfugiés et de rééducation. Il y réalise de longs reportages, admirant le courage d'un peuple qui se bat avec des moyens misérables contre la plus grande puissance du monde.À travers ses reportages, qui documentent le Vietnam pendant près de dix ans, transparaît la « méthode » de Marc Riboud et son regard singulier qui s'attache aux lieux et aux personnes qu'il rencontre. Lui qui n'a jamais été photographe de guerre ne montre pas les combats mais la vie qui continue dans les ruines, les corps qui tentent de se reposer dans les refuges de fortune, les amoureux qui se retrouvent près des abris anti-bombes, la vivacité des enfants, la vie bouleversée, blessée, mais une vie qui continue, tenace, envers et contre tout. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: affrontements et exactions dans l'ouest de la Syrie

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 3:52


« En Syrie, la peur de la bascule », titre l'Orient – Le Jour qui précise : « Des affrontements d'une intensité inédite sur le littoral à majorité alaouite font craindre que la fragile transition du pays vacille, trois mois seulement après la chute du régime Assad ». Bachar el-Assad qui est, on le rappelle, issu de la minorité alaouite. « Les affrontements » poursuit l'Orient – le Jour, « ont ramené les Syriens vers les heures sombres d'un passé qu'ils espéraient dépassé ». Le quotidien francophone libanais parle de « combats entre, d'un côté les forces loyales au président déchu et des civils, et de l'autre, les forces du gouvernement intérimaire ». « Des images de tueries de masse affluent sur les réseaux sociaux », poursuit l'Orient-Le Jour, « comme cette vidéo montrant des dizaines de corps calcinés, sans que l'identité des victimes ait pu être vérifiée ».Massacres de civilsLe journal le Monde évoque aussi ces violences. Le quotidien français explique que le pouvoir syrien « a dépêché des milliers de soldats pour combattre un début d'insurrection armée, lancée par des fidèles du régime des Assad ». « Le leader Ahmed al-Charaa » ajoute le Monde, « a exhorté ses troupes à éviter toute exaction ou débordement, après des massacres de civils ». « Le bilan est incertain », mais « les combats auraient fait plusieurs centaines de morts ». « L'Observatoire syrien des Droits de l'Homme estime que plus de 130 civils ont été tués, dont au moins treize femmes et cinq enfants. Plus d'une cinquantaine d'hommes alaouites auraient été exécutés ».Troisième guerre mondialeDans la presse internationale également, Donald Trump et… la Chine. C'est à lire dans le Corriere della Sera. « Trump », nous dit le quotidien italien, « Trump sait bien que la principale force à laquelle les États-Unis devront faire face n'est pas la Russie mais la Chine (…). Le match du siècle n'a pas encore commencé ». « Depuis quelques temps », précise le journal, « les experts américains, et pas forcément trumpiens, à commencer par le Pentagone, considèrent que les risques d'une troisième guerre mondiale sont dans le Pacifique, pas avec la Russie ». « Mais jusqu'à présent, Trump n'a pas dévoilé toutes ses cartes concernant la Chine ». Pour le moment, il est surtout question de guerre commerciale, toutefois « son plan à long terme n'est pas très clair », nous dit le Corriere della Sera. « Ses revirements soudains et répétés sur les tarifs douaniers contre le Mexique et le Canada, suggèrent qu'il est influencé par la performance des marchés et la pression des lobbies économiques américains… ». Comme toujours, la position de Donald Trump n'est pas très facile à décrypter...Manipulation des femmesEnfin en ce 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, la presse internationale consacre peu de place… aux femmes…À l'exception notable de Libération. Le quotidien français consacre un numéro spécial aux droits des femmes, sous différents angles. En terme d'urgence, le cas des afghanes est emblématique. Hier, à Paris, l'Unesco avait invité des femmes et des jeunes filles afghanes en exil à témoigner. « Sportives, journalistes, artistes, chercheuses et militantes », nous dit Libération, « toutes celles que le régime taliban voudrait faire taire et enfermer ». Parmi ces femmes, Marzieh Hamadi, championne de taekwondo, 22 ans, elle dénonce une « manipulation des femmes », par un régime qui « lave le cerveau » et prône une « éducation extrémiste ». « Les talibans », accuse Marzieh Hamadi, « transforment les femmes en femmes talibanes. Ils ne se contentent pas de leur interdire l'accès à l'éducation et à la vie publique, ils créent une génération de femmes qui servent leur idéologie ». Richard Bennet, rapporteur spécial de l'Afghanistan pour l'ONU, parle lui d'un « apartheid de genre » qui pourrait un jour devenir un « crime contre l'humanité ».

Journal en français facile
Ukraine: des Mirage 2000 français utilisés pour la première fois / États-Unis: le Pentagone efface des milliers de photos de ses archives / Stand Up for Science: la mobilisation des chercheurs contre Donald Trump

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 7 mars 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BTXP.A

Les enjeux internationaux
Levée des opérations cyber contre la Russie : un tournant dans la défense américaine ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 13:09


durée : 00:13:09 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le nouveau chef du Pentagone, Pete Hegseth, a annoncé la suspension des cyber-opérations américaines contre la Russie. Un choix qui pourrait affaiblir la capacité des États-Unis à contrer l'espionnage et l'ingérence russes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Stéphane Taillat Maître de conférences à l'Institut Français de Géopolitique, chercheur au centre de recherche de St-Cyr Coëtquidan et au centre GEODE

Dutrizac de 6 à 9
Ukraine : «Si tu veux la paix, prépare la guerre», rappelle Loïc Tassé

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 16:36


Trump sur une trajectoire de collision frontale avec ses anciens alliés. Invraisemblable demande de suspension des activités cybernétiques du Pentagone contre la Russie. La France veut renvoyer en Algérie des centaines d'Algériens qu'elle considère comme dangereux. On attend les tarifs douaniers de Trump… Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le retour de Mario Dumont
Le Pentagone veut réduire ses effectifs: une armée à la botte du président ?

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 12:32


Troisième anniversaire de l’invasion russe: Volodymyr Zelensky propose de démissionner si l’OTAN accepte l’Ukraine! Le Pentagone veut réduire ses effectifs civils de 5%. Les résultats des élections en Allemagne. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump, un mois de présidence absolue

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 29:50


Depuis son retour au pouvoir, le président américain imprime un rythme politique effréné, prend des décisions radicales à la limite de la légalité et paralyse à la fois le camp démocrate et les médias. Analyse de Françoise Coste, professeur à l'Université de Toulouse Jean Jaurès et spécialiste de la politique intérieure américaine. RFI : La vitesse de décision de Donald Trump depuis son retour au pouvoir a surpris les Américains, s'agit-il d'une stratégie réfléchie ?Françoise Coste : Oui, car l'idée de « nettoyer Washington », Donald Trump s'en vantait avant même les élections, idem pour la question des expulsions d'immigrés clandestins. Le rythme de signature de ces décrets, plusieurs dizaines en à peine un mois, rappelle les 100 premiers jours de Franklin Roosevelt en 1932, lorsque Roosevelt a été élu au beau milieu de la Grande Dépression économique et qu'il a lancé son New Deal. C'est lui qui, le premier, a eu l'idée d'attaquer très vite, de ruer dans les brancards dès le début pour marquer les esprits. La différence, c'est qu'il y avait de la part de Roosevelt le souci de faire des projets de loi et de s'assurer que le Congrès les vote. Ce n'est pas du tout l'optique actuelle de la Maison Blanche qui opte pour des mesures unilatérales, sans passer par les élus.Faut-il y voir une manière de submerger l'opposition, qui n'a pas le temps de réagir ?Bien sûr, c'est très malin et c'est valable aussi bien pour l'opposition, qui est inexistante, que pour la presse, qui n'a pas le temps de creuser les sujets. On parle d'une à deux décisions par jour qui bouleversent des secteurs que l'on croyait intouchables. Or, l'opposition est à la fois sidérée de l'ampleur de ces changements et de leur rapidité. Elle en devient muette parce qu'elle ne sait pas par quel bout prendre le problème : le temps médiatique et le degré d'attention que les gens portent à la politique ne sont pas compatibles avec des séismes qui équivalent à quatre ou cinq Watergate quotidiens. C'est noyé dans la masse, pas forcément légal, mais ça passe. Sur le plan politique, c'est à la fois inquiétant et objectivement brillant. Quid des contre-pouvoirs comme l'appareil judiciaire, chargé de veiller à la légalité de ces décrets ?Des fonctionnaires fédéraux ont porté plainte pour licenciement abusif, estimant que leur mise à la porte n'avait pas respecté les conventions collectives. Mais il s'agit pour l'instant de plaintes individuelles, éparpillées dans plusieurs États, il n'y a pas d'effet de masse. Par ailleurs, le cours de la justice est très lent, il va falloir enquêter, aller au procès, faire appel à des tribunaux fédéraux, peut-être un jour à la Cour suprême. Tout ce processus peut prendre des années face à un Donald Trump lancé dans une course contre la montre. Il a l'avantage.Les États-Unis se dirigent-ils vers une crise constitutionnelle ?On y est déjà, car la Maison Blanche ne respecte pas le cadre législatif existant. Il y a aussi le manque de transparence, car bon nombre de ces décisions passent par le DOGE d'Elon Musk, qui n'est pas une agence créée par le Congrès et n'a pas de véritable statut. Dans le système américain, les ministres, les responsables des agences fédérales doivent être auditionnés par le Sénat et leur nomination validée par un vote. Personne n'a validé la nomination d'Elon Musk, personne n'a une idée précise de ses responsabilités juridiques. Prendre de telles décisions qui réorganisent de manière radicale le fonctionnement du gouvernement fédéral, sans cadre légal, c'est une attaque directe contre la Constitution.À écouter aussiQue retenir du premier mois de Donald Trump à la Maison Blanche Coup de rabot annoncé au PentagoneDans la série des coupes budgétaires, 50 milliards de dollars, soit 8% du budget, vont disparaître des crédits de la Défense. POLITICO a mis la main sur un mémo confidentiel qui témoigne d'un énorme coup de frein, y compris sur des investissements considérés jusqu'ici comme prioritaires : sous-marins de la classe Columbia, systèmes satellitaires, nouveaux avions. Mais surtout, le Pentagone serait amené à rappeler dans un futur proche au moins une partie de ses soldats déployés en Europe et au Proche-Orient. Il s'agit, selon le ministère américain de la Défense, de s'aligner sur les priorités de la campagne Trump : priorité à la sécurisation des frontières, à la mise au point d'un système anti-missile comparable au Dôme de fer israélien et fin des politiques d'inclusion et de diversité au sein de l'armée. À lire aussiÉtats-Unis: face à l'offensive de Trump et Musk, les fonctionnaires refusent de céder La semaine de Frantz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe patron du plus ancien quotidien haïtien revient comme chaque jeudi sur les temps forts de l'actualité en Haïti. Les gangs grignotent chaque jour un peu plus de terrain sur plusieurs fronts de la métropole de Port-au-Prince et le Nouvelliste s'en alarme dans un article qui dénonce « l'incapacité, l'improvisation et le bricolage politique au sommet de l'État ».La seule note positive, c'est le maintien du soutien américain : les États-Unis continuent de fournir du matériel aussi bien aux forces de police qu'à la Mission internationale dirigée par le Kenya. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLa Martinique vient de signer un accord d'adhésion à la CARICOM, la communauté des Caraïbes, qui regroupe 15 membres. Le département français y voit de nouvelles opportunités de développement régional comme, par exemple, dans le domaine des produits pétroliers.

Dutrizac de 6 à 9
«Il y a une succession à Poutine qui se prépare», pense Loïc Tassé

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 9:07


La France et le Royaume-Unis élaborent un plan de sécurisation de la paix en Ukraine. Pete Hegseth demande au Pentagone de faire des coupures importantes. Le Hamas propose de rendre tous les otages qu'il détient encore. Le France vote une loi pour interdire les « polluants éternels », les PFAS. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Revue de presse internationale
À la Une: la paix en Ukraine sans les Européens…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 3:54


Et en premier lieu sans les Ukrainiens, les premiers concernés… En effet, c'est la douche froide à Kiev et dans les capitales européennes après le « deal » passé hier par téléphone entre Donald Trump et Vladimir Poutine pour démarrer des pourparlers.En quoi consiste ce « deal » ? Eh bien, il fait la part belle au président russe, relève Libération à Paris : « Vladimir Poutine avait-il jamais connu journée plus faste à Washington que ce mercredi d'hiver ? En quelques heures à peine, le président russe a reçu un premier long coup de fil officiel de Donald Trump depuis le retour de ce dernier à la Maison Blanche, pour convenir de négociations sur l'Ukraine à initier "immédiatement", et cela, juste après avoir entendu le tout nouveau chef du Pentagone, Pete Hegseth, y préparer le terrain, très favorable aux prétentions russes, lors d'une adresse deux heures plus tôt au quartier général de l'Otan. »Et Libération d'en préciser les grandes lignes : « Un désengagement américain déjà acté et une renonciation d'avance aux prérequis fixés par le régime ukrainien à la paix, de la restauration de ses frontières souveraines avant 2014 à son adhésion à l'Otan – liquidant ainsi un objectif maintenu vaille que vaille par les États-Unis depuis 2008. »Les Russes sont donc gagnants… En effet, pointe Le Soir à Bruxelles, « les plus ardents soutiens de l'indépendance et de la souveraineté de Kiev ne manqueront pas de relever que le maintien des territoires conquis par Moscou dans le giron russe et l'abandon de toute ambition à se placer sous la protection de l'Otan sont deux des objectifs martelés par Vladimir Poutine. »Une paix rapide plutôt qu'une paix juste…Commentaire du Monde : c'est une « approche bâclée qui donne un sentiment de précipitation de la part des Éats-Unis ». De plus, poursuit le journal, « par cette démarche individuelle, Donald Trump brise le front uni présenté par les pays occidentaux depuis le début de la guerre. Le nouveau président américain ne prévoit pas la moindre place pour les Européens dans les négociations (…). Mais la rupture la plus sérieuse est celle avec un principe cardinal de l'administration Biden : "Rien au sujet de l'Ukraine sans l'Ukraine". Le président démocrate ne voulait pas d'un accord dans le dos de la victime. Et refusait de parler publiquement d'une fin réaliste du conflit. Donald Trump, lui, se débarrasse brutalement de cette approche collective, hostile à l'agresseur. »Résultat, soupire Die Welt à Berlin : « Le scénario que le gouvernement ukrainien voulait éviter à tout prix semble s'accélérer. Un scénario dans lequel les États-Unis et la Russie s'entendent sur le contenu d'un éventuel accord sur l'avenir de l'Ukraine. Un scénario dans lequel l'Amérique préfère une paix rapide – aux conditions du Kremlin – à une paix juste pour le pays attaqué. Kiev se trouve devant le fait accompli et ne peut même pas venir à la table des négociations. »Des « signes encourageants » ?Autre analyse pour le Washington Post. Pour le quotidien américain, il y a des « signes encourageants » dans cet accord, avec des « garanties de sécurité solides » par le biais de l'envoi de « troupes de maintien de la paix européennes ».Le Post qui poursuit : « Trump a raison de dire que "plus aucune vie ne doit être perdue" dans cette terrible guerre. Mais son rôle de président se mesurera à l'aune de l'obtention d'un accord de paix juste qui ne profite pas à l'agresseur. Le processus ne fait que commencer mais, jusqu'à présent, Trump ne semble pas avoir cédé au Kremlin. »L'Europe doit se serrer les coudes…En tout cas, demain vendredi, relève La Croix à Paris, « Européens et Américains se retrouveront à la conférence sur la sécurité de Munich. La guerre en Ukraine va dominer les discussions. » Et d'ores et déjà, pointe le journal, « de nombreux pays européens ont soudainement compris qu'ils devraient davantage travailler entre eux. Des États eurosceptiques sur les questions de défense, comme le Danemark ou la Pologne, en appellent désormais à une solidarité continentale. Même si la perception de la menace russe peut être très différente selon l'histoire et la géographie des États membres de l'UE, chacun comprend l'urgence de mieux coordonner les efforts d'armement et les doctrines de sécurité. De fait, conclut La Croix, une nouvelle Europe devra surgir si les États-Unis s'éloignent. »

Les colères du monde
Journal 06/02/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025


Le ministère américain de la Défense élabore actuellement des plans pour un retrait total des troupes américaines de Syrie, une décision qui découle de l'intérêt exprimée par le président Donald Trump et ses principaux conseillers. Selon des sources du Pentagone, plusieurs options sont envisagées, avec des échéances de 30, 60 ou 90 jours.

Le retour de Mario Dumont
«Il y a un problème pour M. Trump…»

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 12:37


Retour sur le travail qui a été fait par l'inspecteur spécial, nommé en 2012 au Pentagone, pour faire la lumière sur les dépenses et autres folies faites pendant la guerre en Afghanistan. Gel des dépenses décrété par la Maison-Blanche. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Invité Afrique
Jeff Hawkins: «Trump fera un peu attention à l'Afrique dans le contexte d'une guerre froide avec la Chine»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 10:39


Aux États-Unis, c'est ce lundi 20 janvier que Donald Trump revient au pouvoir. Lors de son premier mandat, sa politique africaine n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Jeff Hawkins a été l'ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI lui a demandé ce qui allait changer dans la politique africaine des États-Unis avec Donald Trump… RFI : Qu'est-ce qui va changer avec Donald Trump dans la politique africaine des États-Unis ?Jeff Hawkins : Il y a deux réponses à cette question. Il y a ce qu'on craint et il y a ce qu'on pourrait espérer. Et donc ce qu'on pourrait craindre, c'est une continuation, une reprise de la position de Donald Trump lors de son premier mandat, c'est-à-dire un désintéressement quasi total pour le continent, avec cette différence assez importante, c'est que, à l'époque, lors du premier mandat, la machine continuait à tourner. Donc, même si le président n'y avait jamais mis les pieds, même si le président rencontrait très peu de chefs d'État africains, il y avait quand même une diplomatie, une assistance, un Pentagone derrière qui continuaient à interagir, et à s'engager avec l'Afrique. Cette fois-ci, ce qu'on pourrait craindre, c'est que non seulement le président ne s'y intéresserait pas, mais tout ce qui vient derrière aussi, ça risque de s'effacer. Et notamment, je pense à un Africain très influent à Washington en ce moment. En l'occurrence, Elon Musk, qui est chargé de couper les budgets de façon dramatique. Je pourrais très bien envisager par exemple une coupe importante de l'assistance américaine vis-à-vis de l'Afrique et même un retrait des forces américaines du continent. Il en reste quand même 2000 au moment où on parle. Donc, ça c'est à craindre. Sinon, on peut espérer peut-être que, dans le contexte d'une nouvelle guerre froide avec la Chine, il va plus que la dernière fois, faire un peu attention à l'Afrique.Vu de Donald Trump, quels sont les pays africains qui comptent ?Déjà en pourrait dire que les pays pétroliers, leNigeria, l'Angola, ça pourrait l'intéresser. Le Congo avec ses ressources minérales : le coltan, le cobalt et tout ça. Sinon, peut-être les pays où les Chinois sont particulièrement implantés, ou alors les pays où les Chinois risqueraient de s'implanter militairement. Donc, à un certain moment, et ça, c'était pendant l'administration Biden, on avait parlé d'une base chinoise possible en Guinée équatoriale par exemple, et on a vu tout de suite l'administration s'activer autour de cette question.Vous avez parlé du Congo Kinshasa. L'administration Biden a été assez prudente ces derniers temps dans le conflit dans l'est de ce pays. Elle ne semble pas avoir exercé de pression particulière sur le Rwanda afin qu'il cesse son aide militaire aux rebelles du M 23. Qu'en sera-t-il à votre avis avec la nouvelle administration ?Je ne sais pas, il y a déjà quelques noms qui ont été cités comme les responsables pour l'Afrique dans la nouvelle administration, pour l'instant pas confirmés, mais qui sont là dont monsieur Peter Pham qui a été envoyé spécial sous Donald Trump, la première fois, pour les Grands lacs. Et donc si cette personne arrive au département d'État comme responsable pour l'Afrique, c'est quelqu'un qui connaît déjà les dossiers.Monsieur Pham qui est francophone ?Oui.L'un des échecs de Joe Biden en Afrique, c'est le basculement du Niger dans le camp de la Russie. Et le départ des troupes américaines de Niamey et d'Agadez. Est-ce que Donald Trump pourrait tenter un comeback au Sahel ?Ça, c'est une question très intéressante, surtout étant donné un peu l'effondrement de la position française dans la région. Franchement, la collaboration dans le domaine de la sécurité entre la France et les États-Unis a été assez forte en Afrique. Donc c'est non seulement le retrait des quelque 900 troupes américaines de Niamey, d'Agadez, mais c'est aussi le départ des Français du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.  Et donc, il y a une sorte de vide qui s'est créé, rempli notamment par les Russes, et je pense que l'administration Trump serait tentée d'intervenir un peu plus, sachant que Trump, on peut dire ce qu'on veut, mais ce n'est pas un interventionniste. Il est très peu attiré par des conflits à l'étranger.Est-ce que Wagner est un épouvantail aussi bien pour monsieur Trump que pour monsieur Biden ?Je l'espère bien. La présence russe sur le continent africain, c'est vraiment difficile. Contrairement aux Chinois qui représentent un concurrent réel et durable pour l'Amérique, la Russie, par contre, cherche à nous miner plutôt que d'établir des relations privilégiées avec les pays africains à proprement parler. Donc c'est vraiment dangereux, c'est sérieux et je pense qu'à Washington, on prend la menace de Wagner Group, d'Africa Corps, comme ça s'appelle maintenant, très au sérieux.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africains

Reportage International
Aux États-Unis, les fonctionnaires inquiets à la veille de l'arrivée d'Elon Musk au gouvernement

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 2:22


Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche devrait entraîner des expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière, des droits de douanes sur les importations, mais aussi des coupes claires dans les dépenses et les effectifs de l'État fédéral. Une mission, le Doge, le ministère de l'Efficacité gouvernementale, va même être créée et confiée à l'homme d'affaires Elon Musk. Et cela fait peur aux fonctionnaires fédéraux.  De notre envoyé permanent à Washington,Dans un parc de Washington, loin du Pentagone où elle travaille, nous avons rendez-vous avec une femme qui se fait appeler Lucy — ce n'est pas son vrai nom. Cette haute responsable du ministère de la Défense va quitter ses fonctions et, sous couvert d'anonymat, elle a accepté de témoigner. Elle dirige des milliers de fonctionnaires fédéraux, et ils sont inquiets. « Les gens sont affolés, très très tendus. Ils sont très inquiets de perdre leur boulot ou leurs programmes, confie-t-elle. Ils s'inquiètent aussi beaucoup du Doge. Est-ce que ça va vraiment exister ? Est-ce que ça va peser beaucoup ? Ils ont l'impression qu'Elon Musk a le Pentagone dans le collimateur, ce qui est ironique parce que nous avons financé beaucoup de ses entreprises. Nous subventionnons Space X en quelque sorte, alors c'est quand même bizarre de nous attaquer. »La Défense n'est pas le seul domaine qui est dans le viseur. Billy, ce n'est pas non plus son vrai nom, travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. Et il s'attend au pire. « Je m'attends à des choses comme l'obligation de revenir en présentiel au bureau, peut-être des déménagements — des agences déplacées des bâtiments où elles sont depuis des décennies vers de nouvelles villes. Peut-être des licenciements, énumère-t-il. Il y a de la peur. Je crois qu'il y a beaucoup d'incertitudes. Et je pense qu'il y a aussi un peu de résignation, particulièrement pour les gens qui ont connu la première présidence Trump. Il y a un sentiment de déjà-vu. »À écouter dans Eco d'ici, éco d'ailleursElon Musk et les autres, des milliardaires plus forts que les États ?« Cette administration a des listes de personnes à viser »Si ces deux fonctionnaires ont demandé à être anonymisés, il y a une raison : ne pas être spécifiquement visé. « Cette administration a des listes de personnes à viser. C'est très inquiétant et c'est sans précédent, s'inquiète Tim Washington, qui travaille dans une organisation qui protège les lanceurs d'alerte du secteur de l'environnement. Et c'est généralement basé sur les convictions personnelles de chacun et non sur les qualités de fonctionnaire. Par exemple, la Heritage Foundation [un think tank très conservateur] a demandé des informations sur les mots que les fonctionnaires ont utilisés dans leurs courriels. Il y a par exemple "changement climatique", "orientation sexuelle", "transgenre", il y a toute une série de mots dans leurs demandes sur des employés qui ont utilisé ces mots avec l'idée qu'ils ne seraient pas loyaux au président Trump ».Elon Musk promet de faire faire « maigrir » l'État fédéral pour atteindre les 2 000 milliards de dollars d'économies.À écouter dans l'Invité internationalÉtats-Unis: la nomination d'Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort»

Reportage international
Aux États-Unis, les fonctionnaires inquiets à la veille de l'arrivée d'Elon Musk au gouvernement

Reportage international

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 2:22


Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche devrait entraîner des expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière, des droits de douanes sur les importations, mais aussi des coupes claires dans les dépenses et les effectifs de l'État fédéral. Une mission, le Doge, le ministère de l'Efficacité gouvernementale, va même être créée et confiée à l'homme d'affaires Elon Musk. Et cela fait peur aux fonctionnaires fédéraux.  De notre envoyé permanent à Washington,Dans un parc de Washington, loin du Pentagone où elle travaille, nous avons rendez-vous avec une femme qui se fait appeler Lucy — ce n'est pas son vrai nom. Cette haute responsable du ministère de la Défense va quitter ses fonctions et, sous couvert d'anonymat, elle a accepté de témoigner. Elle dirige des milliers de fonctionnaires fédéraux, et ils sont inquiets. « Les gens sont affolés, très très tendus. Ils sont très inquiets de perdre leur boulot ou leurs programmes, confie-t-elle. Ils s'inquiètent aussi beaucoup du Doge. Est-ce que ça va vraiment exister ? Est-ce que ça va peser beaucoup ? Ils ont l'impression qu'Elon Musk a le Pentagone dans le collimateur, ce qui est ironique parce que nous avons financé beaucoup de ses entreprises. Nous subventionnons Space X en quelque sorte, alors c'est quand même bizarre de nous attaquer. »La Défense n'est pas le seul domaine qui est dans le viseur. Billy, ce n'est pas non plus son vrai nom, travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. Et il s'attend au pire. « Je m'attends à des choses comme l'obligation de revenir en présentiel au bureau, peut-être des déménagements — des agences déplacées des bâtiments où elles sont depuis des décennies vers de nouvelles villes. Peut-être des licenciements, énumère-t-il. Il y a de la peur. Je crois qu'il y a beaucoup d'incertitudes. Et je pense qu'il y a aussi un peu de résignation, particulièrement pour les gens qui ont connu la première présidence Trump. Il y a un sentiment de déjà-vu. »À écouter dans Eco d'ici, éco d'ailleursElon Musk et les autres, des milliardaires plus forts que les États ?« Cette administration a des listes de personnes à viser »Si ces deux fonctionnaires ont demandé à être anonymisés, il y a une raison : ne pas être spécifiquement visé. « Cette administration a des listes de personnes à viser. C'est très inquiétant et c'est sans précédent, s'inquiète Tim Washington, qui travaille dans une organisation qui protège les lanceurs d'alerte du secteur de l'environnement. Et c'est généralement basé sur les convictions personnelles de chacun et non sur les qualités de fonctionnaire. Par exemple, la Heritage Foundation [un think tank très conservateur] a demandé des informations sur les mots que les fonctionnaires ont utilisés dans leurs courriels. Il y a par exemple "changement climatique", "orientation sexuelle", "transgenre", il y a toute une série de mots dans leurs demandes sur des employés qui ont utilisé ces mots avec l'idée qu'ils ne seraient pas loyaux au président Trump ».Elon Musk promet de faire faire « maigrir » l'État fédéral pour atteindre les 2 000 milliards de dollars d'économies.À écouter dans l'Invité internationalÉtats-Unis: la nomination d'Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort»

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi Elon Musk veut-il remplacer les avions de chasse ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Dec 6, 2024 1:44


Elon Musk, entrepreneur et innovateur reconnu, a récemment exprimé sa conviction que les avions de chasse pilotés sont devenus obsolètes et devraient être remplacés par des drones autonomes. Il estime que l'avenir de la guerre aérienne repose sur des systèmes sans pilote, plus efficaces et moins coûteux. Critique des avions de chasse traditionnels Musk a critiqué le programme F-35, l'un des avions de chasse les plus avancés et coûteux au monde, le qualifiant de "coûteux et inefficace" à l'ère des drones. Il a souligné que la conception du F-35 présente des défauts et que les avions pilotés sont désormais surpassés par les drones en termes de performance et de coût. Avantages des drones autonomes Les drones offrent plusieurs avantages par rapport aux avions pilotés : - Coûts réduits : La fabrication et l'entretien des drones sont généralement moins onéreux que ceux des avions de chasse traditionnels. - Absence de risque humain : L'utilisation de drones élimine le danger pour les pilotes, évitant ainsi les pertes humaines en cas de mission périlleuse. - Manœuvrabilité accrue : Les drones peuvent effectuer des manœuvres que les avions pilotés ne peuvent pas réaliser en raison des limitations physiologiques des pilotes. - Endurance prolongée : Les drones peuvent rester en vol plus longtemps sans les contraintes liées à la fatigue humaine. Réactions et implications Les déclarations de Musk ont suscité des réactions variées. Certains experts reconnaissent la validité de ses critiques, notamment concernant les coûts et la complexité du F-35. Cependant, ils soulignent que les défis liés aux drones autonomes, tels que la fiabilité des systèmes et les considérations éthiques, doivent être soigneusement évalués. Malgré les critiques, le F-35 reste un élément central de la défense nationale pour de nombreux pays, y compris les États-Unis. Les responsables du Pentagone et de Lockheed Martin, le fabricant du F-35, ont défendu les capacités avancées de l'appareil et son importance stratégique. Conclusion Elon Musk plaide pour une transition vers des drones autonomes dans le domaine de la guerre aérienne, arguant que les avions de chasse pilotés sont dépassés. Cette position reflète une tendance croissante vers l'automatisation et l'utilisation de technologies avancées dans les opérations militaires. Cependant, la mise en œuvre de telles technologies nécessite une évaluation approfondie des défis techniques, éthiques et stratégiques associés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump contre Nicolas Maduro, deuxième round

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 4, 2024 30:00


À quelques jours près, l'investiture du président américain va coïncider avec la prise de fonction du n°1 vénézuélien. Les relations entre Washington et Caracas seront-elles aussi houleuses que dans le passé ? À quelques semaines du 20 janvier 2025, le chercheur Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques, décrypte au micro de Clotide Dumay les relations complexes qui unissent Washington à Caracas. RFI : Les rapports entre le Venezuela et les États-Unis ont été exécrables pendant le premier mandat de Donald Trump. À quoi faut-il s'attendre à partir de 2025 ?Christophe Ventura : Il faut se rappeler qu'aux yeux de Nicolas Maduro, Donald Trump est l'auteur de la politique de « pression maximale » qui a pesé sur Caracas. Autrement dit, l'impossibilité pour le Venezuela d'accéder au marché énergétique mondial et d'exporter son pétrole, ainsi que des centaines d'autres mesures de sanctions. Elles ont visé aussi bien l'économie que l'État ou les dirigeants vénézuéliens et elles ont largement contribué à l'effondrement du pays, avec des conséquences dramatiques comme l'exode de millions de personnes.En revanche, elles n'ont pas atteint leur principal objectif, qui consistait à faire tomber Nicolas Maduro afin qu'il quitte le pouvoir. Donald Trump est forcé de se dire que ce président vénézuélien, qu'il pensait déloger très vite, s'est montré plus teigneux qu'attendu et lui a tenu tête. Le deuxième chapitre s'ouvre en janvier 2025 avec une forte dose d'incertitude, compte tenu de l'imprévisibilité de Donald Trump. Veut-il passer un accord avec Maduro, par lequel il reconnaîtrait l'élection très contestée du mois de juillet, en échange d'un accès facilité au pétrole vénézuélien afin de prendre la Chine et la Russie de vitesse ? C'est possible, on sait qu'il veut reconstituer les réserves stratégiques des États-Unis et ne souhaite pas utiliser le pétrole américain pour alimenter les cours mondiaux. Il pourrait négocier avec le Venezuela, lui rouvrir la porte des marchés à condition que Washington en devienne le client privilégié. Et à ce titre, la question migratoire et le sort des centaines de milliers de Vénézuéliens exilés sur le sol américain, que Trump a promis de déporter, ferait à coup sûr partie des discussions. Mais attention : à ce jour, nous n'avons aucune indication qu'un tel deal soit sur la table. RFI : Avec des personnalités comme Marco Rubio ou Elon Musk, Donald Trump s'est entouré de partisans d'une ligne dure vis-à-vis de Caracas, faut-il y voir un signe de fermeté ? Christophe Ventura : Jusqu'à sa nomination annoncée au poste de secrétaire d'État, Marco Rubio faisait effectivement la pluie et le beau temps au Congrès en matière de politique latino-américaine. C'est un fils d'exilé cubain, viscéralement anticommuniste, qui est capable de mettre sur le même plan Nicolas Maduro et une dirigeante progressiste comme la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum. Et qui milite pour l'élimination pure et simple des pouvoirs des régimes cubain et vénézuélien.En revanche, il y a d'autres membres de son entourage, comme Tulsi Gabbard, pressentie à la Direction du Renseignement intérieur, qui sont plus modérés. Non pas qu'elle apprécie Maduro, mais son orientation isolationniste l'a souvent poussée à ferrailler avec Marco Rubio sur ces sujets-là, au nom du non-interventionnisme. On verra laquelle de ces lignes domine, mais au bout du compte, c'est bien Trump qui tranche. RFI : Près de 2 400 personnes ont été arrêtées au Venezuela depuis le mois de juillet. Dans quel état se trouve l'opposition et quel est son avenir ? Christophe Ventura : Elle est à la fois forte et limitée. Forte, parce qu'elle représente un mouvement de fond dans la société vénézuélienne, il n'y a aucun doute là-dessus. Elle a réussi à s'unir pour la présidentielle de 2024 et elle dispose d'un leadership fort, mais qui ne fait pas l'unanimité au sein des diverses organisations politiques qui composent l'opposition.Sa figure la plus affirmée, Maria Machado, est perçue comme ayant des positions trop intransigeantes, une partie de l'opposition vénézuélienne aimerait pouvoir négocier politiquement avec Maduro. Et la population est fatiguée, les manifestations sont plutôt clairsemées. Il n'y a pas ces temps-ci de vague d'adhésion qui profite à qui que ce soit. Donald Trump veut blanchir son casier judiciaireLes avocats du président-élu ont officiellement réclamé l'annulation de sa condamnation pénale dans l'affaire Stormy Daniels, s'appuyant sur la grâce accordée, il y a quelques jours, par Joe Biden à son fils Hunter.Hunter Biden avait été reconnu coupable de détention illégale d'armes à feu et de fraude fiscale, il attendait de connaître sa peine. Mais le président sortant l'a gracié, affirmant qu'il avait été injustement accusé et traité différemment parce qu'il était son fils.Les avocats de Donald Trump ont saisi la balle au bond : ils voient dans les propos de Joe Biden une condamnation de son propre ministère de la Justice, « celui-là même qui a coordonné et supervisé la chasse aux sorcières politique et l'interférence électorale contre le président Trump ».Donald Trump avait été reconnu coupable de falsification de comptes pour dissimuler le paiement de pots-de-vin à une actrice porno avec laquelle il aurait eu une liaison, ce qu'il a toujours nié. Après la victoire de Donald Trump à la présidentielle, le juge Merchan avait déjà repoussé à une date indéfinie le prononcé de la peine. Il doit maintenant décider si, comme le président élu le réclame, il annule sa condamnation, ou s'il prononce une suspension de ses conséquences légales jusqu'à la fin du second mandat de Donald Trump. Un pas en arrière au PentagoneÀ lire leWall Street Journal, Pete Hegseth serait tout près de la sortie. C'était le premier choix de Donald Trump pour l'énorme portefeuille de la Défense, ses trois millions d'employés et son budget colossal de 820 milliards de dollars. Et son profil avait tout de suite fait tousser le monde militaire : vétéran de l'armée américaine et décoré en Irak, oui. Mais surtout, présentateur star de la chaîne Fox News, plus connu pour ses diatribes anti-woke que pour sa connaissance de la machinerie administrative, et très vite épinglé pour de supposées frasques sexuelles.Que s'est-il passé en 2017 ? A t-il oui ou non agressé une femme, après lui avoir confisqué son téléphone et bloqué la porte de sa chambre d'hôtel ? L'avait-il droguée à son insu, l'a-t-il ensuite payée pour qu'elle se taise ? Accusations scabreuses que l'avocat de Pete Hegseth récuse, mais il y en a d'autres, parues dans le New Yorker. Hegseth, viré de son poste de dirigeant par deux associations d'anciens combattants. Hegseth et son amour de l'alcool, beaucoup d'alcool. On l'a vu, selon les sources du New Yorker, ivre mort à de très nombreuses reprises lors d'évènements publics. On ne compte plus les épisodes où il s'est écroulé sur des convives lors de soirées officielles, où il a fallu le soutenir à bout de bras, le sortir et le mettre dans un taxi, ou « le laisser comater à l'arrière d'un bus ». Ajoutez à ce paysage sa gestion financière parfois cataclysmique et vous comprendrez qu'il n'y a pas de quoi briller dans l'univers très conservateur des élus républicains.Le Pentagone semble s'éloigner, puisque même les caciques du parti de Donald Trump commencent à se poser la question : même s'il n'y a pas de mise en cause judiciaire, peut-il encore passer la barre du Sénat qui doit valider sa nomination ? Donald Trump lui-même serait sur la piste d'un remplaçant et Ron DeSantis serait le mieux placé. Le gouverneur de Floride, ancien rival de Trump à la primaire républicaine, ne cache pas qu'il veut, lui aussi, se débarrasser de certains mesures d'égalité des chances mises en place dans l'armée. Il en avait parlé à CNN au mois de juillet, avec un programme-choc. Fini le recrutement des personnes transgenres, la lutte contre l'extrémisme au sein du Pentagone ou l'adaptation des forces armées au changement climatique. DeSantis n'est pas encore désigné, le Wall Street Journal indique que Trump y réfléchit, mais que d'autres noms pourraient sortir du chapeau d'ici à la fin de la semaine. Un milliard pour la forêt amazonienneC'est la somme que souhaite mobiliser l'Équateur, pourtant criblé de dettes depuis la pandémie de Covid-19, mais qui surfe sur un instrument financier dont le succès ne se dément plus : les programmes « dettes contre nature ». Sur le papier, le mécanisme est simple : un État renégocie sa dette dans des termes plus avantageux, à condition que l'argent économisé profite à des initiatives de préservation de la nature. L'Équateur entend financer par ce biais des projets de restauration et d'entretien de sa forêt amazonienne et vient d'entamer des démarches boursières en ce sens. L'an dernier (2023), il était déjà parvenu à mobiliser un montant record, plus d'un milliard et demi de dollars, à destination de l'archipel des Galápagos.Mais ce montage suscite aussi des critiques : il s'agit d'opérations financières complexes, à plusieurs intermédiaires, qui pâtissent d'un manque de transparence, en particulier du point de vue du pilotage des actions de terrain. Ces critiques ne sont pas nouvelles, les programmes « dettes contre nature » remontent aux années 1980, à l'époque de la crise de la dette en Amérique latine. Tombé dans l'oubli, cet outil connaît un regain d'intérêt ces dernières années, puisque, outre l'Équateur, quatre autres pays y ont eu recours récemment : Belize, la Barbade, les Seychelles et le Gabon. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreIl est désormais possible de voyager en avion entre la Martinique et Trinidad : le premier appareil de la compagnie Caribbean Airlines s'est posé hier (3 décembre 2024) sur le tarmac de l'aéroport Aimé Césaire à Fort-de-France.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : nouvelles violences dans l'Artibonite

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 30:00


Les violences des gangs ne se limitent pas à la capitale, Port-au-Prince. Dans d'autres régions du pays, les groupes armés agissent en toute impunité, causant des drames pour les populations locales. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous éclaire sur la situation. Selon le Nouvelliste, « des dizaines de bandits du gang Gran grif de Savien ont envahi le village de Coutang, à Savane Boule,… dans le département de l'Artibonite, tôt mercredi 27 novembre 2024 ». Cette attaque a fait au moins trois morts. La Fédération des organisations paysannes et entrepreneurs agricoles de la Vallée de l'Artibonite dénonce l'inaction des autorités, rappelant que « ce n'est pas la première fois que cette communauté est victime des crimes de Gran grif ». La semaine dernière, « 12 paysans ont été enlevés dans la région et subissent des tortures, leurs familles n'ayant pas les moyens financiers pour payer leur libération ».En parallèle, les gangs sont responsables d'une augmentation des violences sexuelles en Haïti, une situation dénoncée par Human Rights Watch. Ces violences sont aggravées par l'impossibilité d'accès aux soins, les centres de santé étant souvent fermés en raison de l'insécurité.Avec Frantz Duval, nous abordons également un sujet plus positif: l'hommage rendu à l'écrivain haïtien Dany Laferrière, qui sera immortalisé sur des timbres postaux au Canada. Une distinction qui suscite une certaine ironie en Haïti, où le service postal est quasiment inexistant. L'administration Biden face aux limites de l'aide militaire à l'UkraineLe Wall Street Journal révèle que les États-Unis ne pourront pas utiliser l'intégralité des fonds alloués pour soutenir l'Ukraine avant le 20 janvier 2025, date de l'entrée en fonction de Donald Trump. Plus de 6,5 milliards de dollars restent disponibles pour des livraisons d'armes et d'équipements issus des stocks américains. Cependant, le Pentagone a atteint les limites de ses capacités de transfert d'armes mensuel, sans compromettre sa propre sécurité. La logistique pour acheminer ces ressources aux forces ukrainiennes pose également problème. Ce sujet promet d'être une décision-clé pour la future administration Trump.À lire aussiUkraine: Biden annonce une aide militaire de 8 milliards de dollars avant de recevoir Zelensky Elon Musk veut remplacer les avions de chasse par des dronesPolitico s'intéresse aux ambitions d'Elon Musk et d'autres figures de la tech, qui plaident pour remplacer avions et chars militaires par des drones. Selon Musk, ces technologies seraient plus efficaces et économiques. Mais l'amiral Samuel Paparo, chef du commandement indo-pacifique, reste sceptique. Il estime que l'immensité du Pacifique nécessite encore des avions de chasse avec équipage pour une surveillance optimale.À écouter aussiÉtats-Unis: la nomination d'Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort» Au Mexique, l'inquiétude sur l'avenir des relations avec les Etats-Unis Milenio revient sur un échange téléphonique entre Donald Trump et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. Trump affirme que le Mexique aurait accepté de « stopper l'immigration » clandestine, une déclaration démentie par Sheinbaum, qui prône plutôt « la construction de ponts ». L'augmentation des droits de douane à 25 %, également promise par Trump, inquiète le Mexique. Une mesure qui pourrait perturber l'économie américaine et entraîner une inflation, selon le journal, qui invite à élaborer rapidement une stratégie nationale face aux défis à venir.À lire aussiÉtats-Unis: Trump dit que Mexico accepte de «stopper l'immigration», la présidente Sheinbaum dément Brésil, un paradis pour les animaux de compagnie ? Le pays compte quatre fois plus d'animaux de compagnie que d'enfants, et ces derniers sont souvent traités comme des rois. Spas, toilettages haut de gamme, et même chromothérapie : rien n'est trop beau pour leur bonheur, nous explique notre correspondante Sarah Cozzolino dans son reportage à Rio de Janeiro. Le journal de la 1èreUn reportage sur la mise en service d'un mammographe au Centre hospitalier de l'Ouest guyanais met en lumière les efforts pour améliorer l'accès aux soins dans la région.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les Haïtiens de nouveau contraints de fuir les gangs à Port-au-Prince

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 30:00


À Port-au-Prince, la violence des gangs plonge les quartiers de Solino, Nazon et Christ-Roi dans le chaos. Des milliers de familles fuient, abandonnant tout. Face à l'impuissance de l'État, les citoyens, accablés, réclament une intervention internationale urgente. Depuis plusieurs jours, les quartiers de Solino, Nazon et Christ-Roi à Port-au-Prince sont livrés à la terreur des gangs armés, notamment ceux de la coalition «VIV ANSANM». Les habitants fuient par milliers, emportant le strict minimum dans une atmosphère de panique générale. Témoignages après témoignages, des familles décrivent au micro de notre correspondant Peterson Luxama leur désespoir et leur sentiment d'abandon. «Je ne sais pas pour combien de temps la police va continuer à nous pousser à partir», s'indigne une mère de famille, dénonçant l'inaction des autorités face aux pillages et aux meurtres.Pour les jeunes comme Jeantel Lainé, étudiant en droit, cette réalité dépasse l'imaginable. «Jamais je n'aurais pensé vivre une telle situation», confie-t-il. Comme lui, Émilie, étudiante à l'Université d'État d'Haïti, dénonce l'impact de cette crise sur les institutions : «Les écoles, universités et hôpitaux sont paralysés. Le pays est aux mains des bandits.» L'absence de réponse étatique laisse les citoyens dans une profonde désillusion, tandis que les prix des produits de première nécessité s'envolent, aggravant une crise déjà insoutenable.Des organisations de défense des droits humains, à l'instar de Défenseur Plus, tirent la sonnette d'alarme. «Les droits fondamentaux, dont celui à la vie et à la libre circulation, sont bafoués quotidiennement», déclare Antonald Mortimé, appelant la communauté internationale à intervenir avec une force onusienne pour soutenir la police haïtienne. La montée des violences, couplée à un État défaillant, pousse Port-au-Prince dans une spirale de désespoir et d'instabilité. Début du G20 à Rio de Janeiro : un sommet sous tensions internationalesLe G20 s'est ouvert aujourd'hui (18 novembre 2024) à Rio de Janeiro, au Brésil, dans un climat marqué par des tensions géopolitiques et des désaccords profonds. Pour le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, ce sommet constitue une opportunité de projeter le leadership de son pays sur la scène internationale.Selon Hervé Théry, géographe spécialiste du Brésil à l'Université de São Paulo, Lula avait prévu d'utiliser cette réunion pour mettre en avant des initiatives ambitieuses, notamment la lutte contre la faim et la pauvreté. Mais ces objectifs sont fragilisés par plusieurs obstacles majeurs : « l'élection de Donald Trump, celle de Javier Milei en Argentine, et les divisions persistantes sur les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient », souligne le quotidien O Estado de S. Paulo.Les négociations pour une déclaration finale s'avèrent ardues. D'après O Globo, les discussions se sont poursuivies jusque tard dans la nuit, sans parvenir à un consensus. Pour l'heure, aucun mot sur Israël, la Russie ou même le terme « guerre » ne figure dans les documents provisoires.Le Brésil propose néanmoins une mesure forte : taxer les grandes fortunes à hauteur de 2% au niveau mondial pour financer la lutte contre la pauvreté. Une initiative que l'Argentine rejette catégoriquement. Par ailleurs, certains diplomates redoutent que le président argentin, Javier Milei, perçu comme un allié du président américain élu, Donald Trump, ne complique encore davantage la situation. Trump et ses nominations controversées : une administration sous les projecteursAlors que Donald Trump prépare son retour à la Maison Blanche, les nominations pour son administration suscitent déjà la polémique. Selon The New Yorker, les choix du président élu reflètent avant tout sa propre personnalité et ses combats politiques.Matt Gaetz, choisi pour diriger le ministère de la Justice, est accusé d'actes controversés, notamment de relations avec une mineure et de consommation de drogues. Trump y voit, selon l'article, « un homme injustement jugé, à son image ».Robert F. Kennedy Jr., connu pour ses positions antivax, sera nommé ministre de la Santé. Sa nomination semble conforter les doutes de Trump envers la science, notamment pendant la pandémie de Covid-19.Pete Hegseth, pressenti pour prendre la tête du Pentagone, est un critique des généraux « woke » et un défenseur des criminels de guerre. Il incarne, selon Trump, une revanche contre l'establishment militaire qui avait remis en cause ses capacités présidentielles.Ruben Gallego : premier sénateur latino élu de l'ArizonaRuben Gallego, démocrate, est devenu le premier sénateur latino élu de l'Arizona, un État qui avait pourtant soutenu Donald Trump lors de l'élection présidentielle du 5 novembre.Comment a-t-il réussi cet exploit ? En ciblant les hommes latinos, un groupe qui avait largement délaissé Kamala Harris. Dans une interview au Washington Post, Ruben Gallego explique : « Les Latinos partagent les mêmes préoccupations que les autres électeurs : l'économie et l'immigration. Mais les démocrates n'ont pas compris les priorités des hommes latinos. Personne ne mesurera jamais le stress émotionnel d'un homme latino incapable de joindre les deux bouts. Cela touche à son identité. » En se connectant à ces réalités, Gallego a su rallier une base souvent négligée, ce qui lui a permis de se faire élire. Journal de la 1re : le protocole sur la baisse des prix sous le feu des critiquesLe protocole sur la baisse des prix, signé le 16 octobre 2024 entre l'État, la collectivité territoriale de la Martinique et les grossistes, est désormais au centre de vives contestations. Alors qu'il avait pour ambition de répondre à la crise du pouvoir d'achat, il est aujourd'hui attaqué de toutes parts.

Chronique Economique
Confirmation: Elon Musk nommé à la tête d'un ministère de l'efficacité gouvernementale pour réduire au minimum la taille de l'État américain

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 3:59


Hier, je vous parlais d'Elon Musk et du rôle qu'il serait donc amené à jouer auprès de Trump. Ce dernier a annoncé ce mardi que Musk allait être nommé à la tête d'un ministère de l'efficacité gouvernementale. Alors Musk ne sera pas seul à diriger ce ministère. Il sera flanqué de Vivek Ramaswamy. Son nom ne vous dit rien, mais c'est aussi un homme d'affaires brillant d'origine indienne. Je dirais même qu'il est brillantissime non seulement au niveau du business, mais aussi sur le plan intellectuel. Et d'ailleurs, ses livres sont disponibles sur le web. D'abord opposé, il a eu au moins l'intelligence de se rallier à Donald Trump qui le remercie aujourd'hui en lui demandant à lui et à Elon Musk de, je le cite, "démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les réglementations excessives, couper dans les dépenses inutiles" avec un timing serré. Ces deux hommes d'affaires devront pour le 4 juillet 2026, dans deux ans, donc, doter les États-Unis d'un plus petit gouvernement et qui serait, selon Donald Trump, un cadeau parfait pour l'Amérique qui fêtera son 250ᵉ anniversaire d'indépendance, le fameux 4 juillet 2026. Alors en Europe, on regarde ça avec étonnement… Mots-Clés : Tête, ministère, efficacité, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, jackpot, Maison-Blanche, Europe, gouvernement allemand, Belgique, le vieux Continent, choix, electeur, France, Macron, gouvernementale, homme d'affaires, emblématique, monde, élections présidentielles, candidat républicain, loterie, quotidienne, électeurs, pro-Trump, titre officiel, observateurs, Vice-Président, rôle, réduire le rôle de l'État, déréglementer, libertarien, réduction, milliards, dollars, coût, vie quotidienne, campagne électorale, raison, impossible, banques, investisseurs, application de paiement, on line, PayPal, NASA, société spatiale SpaceX, GM, Tesla, smartphone, chômage, opérateurs télécoms, Starlink, réseau de satellites, militaires Ukrainiens, russes, chinois, Taïwanais, rôle, important, Pentagone, riche, monde, mission, déréglementer, économie américaine, Saint, activités, spatiales, automobiles, autorisations, fusées, législation, voiture autonome, contrepartie, aide, administration, facilités réglementaires, réalité, professeur de droit, université, Belgique, conflits d'intérêts, évacuer, adage, action, capitalisation boursière, milliards, dollars, valeur cumulée, constructeurs, Toyota, Ferrari, Porsche, GM, VW, BMW, Ford, Suzuki, personnalités, long terme, shérif, ville, erreur, réponse négative, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx

Chronique Economique
Elon Musk, le vrai vice-président de Donald Trump ?

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 4:28


Mais que va donc bien faire Elon Musk aux côtés de Donald Trump ? L'homme d'affaires le plus emblématique au monde s'est donné à fond pour que Donald Trump gagne les élections présidentielles. Que ce soit au travers de son temps ou de son argent puisqu'il a donné 110 millions de dollars au candidat républicain. Musk a même été jusqu'à organiser une loterie quotidienne permettant de gagner 1 million de dollar pour les électeurs pro-Trump. À l'arrivée, même s'il n'a pas de titre officiel, et je ne suis pas certain qu'il soit demandeur, vu qu'il n'a pas le temps, il est quand même clair que beaucoup d'observateurs voient Elon Musk comme le véritable Vice-Président de Trump. Son rôle sera simple : il aura pour mission de réduire le rôle de l'État. Autrement dit, de déréglementer tout ce qu'il pourra. En tant que libertarien assumé, il va s'en donner à cœur joie. D'ailleurs Elon Musk a promis une réduction de 2.000 milliards de dollars de coûts et surtout sans affecter qui que ce soit dans sa vie quotidienne. C'est ce qu'il a déclaré en tout cas. Mais c'était pendant la campagne électorale. Question à 1000 euros : peut-il y arriver ? Mots-Clés : papier, raison, impossible, court-circuité, banques, investisseurs, application de paiement, on line, PayPal, NASA, société spatiale SpaceX, GM, lancement, Tesla, smartphone, chômage, opérateurs télécoms, Starlink, réseau de satellites, militaires Ukrainiens, russes, chinois, Taïwanais, rôle, important, Pentagone, riche, monde, mission, déréglementer, économie américaine, Saint, activités, spatiales, automobiles, autorisations, fusées, législation, voiture autonome, contrepartie, aide, administration, facilités réglementaires, réalité, professeur de droit, université, Belgique, conflits d'intérêts, évacuer, adage, action, capitalisation boursière, milliards, dollars, valeur cumulée, constructeurs, Toyota, Ferrari, Porsche, GM, VW, BMW, Ford, Suzuki, personnalités, long terme, shérif, ville, erreur, réponse négative, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx

Fifty States — un Podcast Quotidien
Virginie : l'État de Pocahontas

Fifty States — un Podcast Quotidien

Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 25:21


Bienvenue en Virginie !L'État de Pocahontas.Dans lequel vous pourrez croiser le Pentagone, Chuck Norris, Clint Eastwood et le lobby des armes à feu : la NRA mais aussi et surtout les décors qui ont servi pour le film DIRTY DANCING.Invitée : Laura GeisswillerVoix & Réalisation : Guillaume HennetteContact : pierreyvespietri@bangumi.fr

Aujourd'hui l'économie
Élections américaines: le soutien très intéressé d'Elon Musk à Donald Trump

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 3:23


L'homme le plus riche du monde ne peut pas légalement être candidat à la Maison Blanche puisqu'il est né à Prétoria en Afrique du Sud. Mais depuis qu'il a ouvertement apporté son soutien à Donald Trump, le patron de Tesla Elon Musk s'investit de plus en plus dans la campagne. Au point d'apparaître comme un vice-président « bis ». Un soutien qui n'est pas sans arrière-pensée. « Il s'appelle Elon Musk, il a sauvé la liberté d'expression. Où est-il ? Où est-il ? Viens ici, Elon ! » Le 5 octobre dernier, en meeting en Pennsylvanie, Donald Trump invite le patron de Tesla sur scène. Elon Musk bondit comme un enfant derrière lui avant de s'installer au pupitre.En matière de liberté d'expression, son seul fait d'armes est d'avoir racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et d'avoir réduit la modération à sa portion congrue. En transformant peu le réseau social (rebaptisé « X ») en ménagerie pour la frange la plus conservatrice et réactionnaire d'Internet. Mais le milliardaire endosse le costume : « Cette élection est la plus importante de notre vie. L'autre camp veut vous priver de votre liberté d'expression. Et la liberté d'expression est le pilier de la démocratie », lance-t-il devant une foule prête à tout entendre, y compris qu'une victoire Démocrate ferait de cette élection « la dernière ».Elon Musk ne se contente pas d'endosser la rhétorique de la campagne Trump, il joue ouvertement avec les accusations de fascisme lancées par Kamala Harris et ses soutiens. Invité à nouveau à parler au dernier grand rassemblement de Trump au prestigieux Madison Square Garden de New York dimanche 27 octobre à une semaine du scrutin, il arbore une casquette « Make America Great Again » (MAGA, soit « rendre sa grandeur à l'Amérique »), le slogan qui a porté Donald Trump au pouvoir une première fois en 2016. Mais la couleur et la police d'écriture sont différentes. « Je ne suis pas seulement MAGA, je suis dark et gothique MAGA », s'amuse l'homme le plus riche du monde en reprenant à son compte des symboles associés à l'Allemagne nazie.Un million de dollars par jour pour tenter de faire basculer le scrutin Elon Musk joint le geste à la parole : il a investi plus 75 millions de dollars dans la campagne Trump et il a lancé mi-octobre une loterie dans les sept États susceptibles de faire basculer le scrutin le 5 novembre. Il offre un million de dollars par jour aux électeurs potentiels.« C'est très simple, vous n'êtes même pas obligé de voter. Tout ce que vous avez à faire c'est de signer une pétition disant que vous défendez la constitution », expliquait-il à un « town hall » à Harrisburg en Pennsylvanie. « Au final, vous signez une pétition pour quelque chose en lequel vous croyez déjà et vous pouvez gagner un million de dollars, c'est génial ! »Les participants ne sont pas obligés de voter, mais ils doivent prouver qu'ils sont inscrits sur les listes électorales.De là à parler « d'achat de voix » ? La question n'est plus seulement sémantique : le ministère de la Justice ayant prévenu l'intéressé que cette loterie pourrait bien être illégale. Avertissement ignoré par Elon Musk, bien décidé à faire élire Trump par tous les moyens.À lire aussiElon Musk, un milliardaire au service de Donald TrumpLa conversion du milliardaire aux idées les plus conservatrices n'est pas nouvelle, mais le soutien financier qu'il apporte à Donald Trump n'est pas désintéressé pour autant. Il lui permet de souffler à l'oreille du candidat. « Comme me l'a suggéré Elon Musk, je vais créer une commission chargée de mesurer l'efficacité des dépenses de tout le gouvernement fédéral, lance le candidat Républicain début septembre devant un cercle d'économistes newyorkais. Cette commission sera chargée de faire des recommandations pour mener une réforme drastique. Et Elon a accepté de diriger cette commission. »Elon Musk jubile. Et pour cause : le sort de ses entreprises est intimement lié à celui de l'État fédéral.L'État fédéral représente 15 milliards de dollars de contrats pour SpaceXLe patron des voitures électriques Tesla a tout à gagner à mettre son nez dans les affaires des ministères de l'Énergie, du Transport, de l'Environnement ou du Commerce qui régissent son activité.Autre joyau de l'Empire Musk, SpaceX avec ses fusées et ses lanceurs de satellites a réussi à devenir indispensable tant pour la Nasa que pour le Pentagone. Les contrats signés avec les administrations fédérales représentent plus de 15 milliards de dollars. C'est presque deux fois les revenus générés par l'entreprise spatiale en 2023. À ce stade, on ne parle même plus de conflit d'intérêt, il y a intérêt au conflit.La perspective de voir Elon Musk devenir le régulateur des régulateurs inquiète aussi les services secrets américains. D'après le Wall Street Journal, Musk serait en contact régulier avec Vladimir Poutine.Le journal fait état de plusieurs conversations téléphoniques depuis 2021. Les positions de Musk sont ambigües, d'un côté peu de temps après le début de l'invasion russe en 2022, il a permis aux Ukrainiens d'accéder à Internet grâce à son réseau satellitaire Starlink, tout en limitant l'usage que pouvait en faire l'armée ukrainienne. Mais depuis, il a repris à son compte plusieurs éléments de langage du Kremlin sur ce à quoi pourrait ressembler une solution diplomatique.Depuis son rachat, le réseau social X est aussi plus que jamais le terrain de jeu des propagandistes russes qui tentent d'influer sur l'élection présidentielle américaine et de miner le soutien à l'Ukraine. Elon Musk a tout misé sur Trump : « S'il perd, je suis foutu », reconnaissait-il en riant début octobre.

Chronique Economique
Plus de Wifi à bord des avions avec le service Internet à haut débit de Starlink, un nouvel exemple de la puissance d'Elon Musk

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 4:32


Plus de Wifi à bord des avions avec le service Internet à haut débit de Starlink, un nouvel exemple de la puissance d'Elon Musk Le Wifi aérien va se répandre et se démocratiser en 2025 et c'est à nouveau Elon Musk qui va prendre la plus grande part de ce marché. Comme le disait un humoriste à propos des gens qui tuent le temps comme ils peuvent, c'est que ces personnes tuaient le temps avant que ce dernier ne les tue. Bref, qu'ils étaient entre assassins. Je me livre à vous aujourd'hui car les avions étaient les derniers endroits de calme relatif. Mais l'internet haut débit va tuer le calme relatif de ces vols. Et d'ailleurs, la preuve, c'est qu'Air France qui est donc la première grande compagnie aérienne, a opté pour le service de connexion satellitaire du milliardaire Elon Musk. Vous me direz que l'Internet existe déjà sur certains vols aériens, c'est vrai. Mais à l'exception des Etats-Unis, le wifi aérien est disponible sur une minorité de vols. Bien souvent d'ailleurs, c'est payant et la qualité du haut débit est très médiocre. Même aux États-Unis, pays le plus avancé sur ce point, la moyenne des passagers qui utilisent l'Internet aérien plafonne sous le seuil des 15%, mais avec ses 6000 satellites situés en basse orbite, Elon Musk est en train de privatiser l'espace et aussi de se rendre incontournable pour les compagnies aériennes qui veulent, comme Air-France, offrir de l'Internet haut débit à leurs passagers. Et donc, après avoir acheté l'un des plus grands médias du monde X, l'ancien Twitter, Elon Musk a acquis, par cet achat, la capacité d'influencer les électeurs. Et puis, après avoir pris les devants sur le marché de la voiture électrique avec Tesla, après avoir aussi enterré la Nasa avec ses vols spatiaux, voici que l'homme le plus riche du monde s'invite pour prendre la plus grande part du marché du wifi aérien. Et ça avec les mêmes satellites dont il a usé et abusé durant la guerre en Ukraine… Mots-Clés : rapport au temps, valeur, précieux, vie, divorce, faillite, trajet, Thalys, Bruxelles, Paris, passager, plaindre, avocat, profession, boulot, coup de fil, ressourcer, esprit, ralentir, écrivain, américain, Ryan Holiday, affaires, gare, Paris, vols aériens, règle, Edouard de Bono, intellectuel, maltais, renommée mondiale, vol long-courrier, écrire, chapitre, passagers, film, boire, alcool, jouer, jeux vidéo, atterrir, intelligent, bête, vision, aéroport, destination, presse, internationale, contact, Poutine, forces ukrainiennes, contre-attaquer, port, Crimée, navires russes, attaque nucléaire, origine, Hiroshima, contact, satellites, force, zone, conflit, information, économique, confort du passager, fort, Pentagone, Chinois, sage, lune, doigt, idiot. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Attentats du 11-septembre : le ministre de la Défense révoque un accord de peine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 6, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une nouvelle ville prise par le M23 dans l'est de la RDC, l'échange de prisonniers entre la Russie et l'Occident, et l'ex-président sud-africain exclu de l'ANC. Attentats du 11-septembre : le ministre de la Défense révoque un accord de peine  Alors que le Pentagone avait négocié un accord de peine avec le cerveau des attentats du 11-septembre et deux autres prévenus, afin de leur éviter la peine de mort, le ministre de la Défense américaine, a décidé de le révoquer. Comment expliquer cette intervention de la part du ministre ? Pourquoi les accusés n'ont-ils toujours pas été jugés, plus de 20 ans après l'attentat ? Avec Jean-Claude Beaujour, avocat international, spécialiste des États-Unis.  RDC : le M23 s'empare d'une nouvelle ville malgré un accord de cessez-le-feu Les rebelles du M23 ont pris le contrôle de la ville d'Ishasha, frontalière avec l'Ouganda, dans l'est de la RDC, alors que le cessez-le-feu signé entre Kinshasa et Kigali était déjà entré en vigueur. Comment les rebelles soutenus par le Rwanda ont-ils pu s'emparer de cette nouvelle ville face à l'armée congolaise, et sans combats ? Pourquoi ne respectent-ils pas le cessez-le-feu ? Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group.  Échange de prisonniers : pourquoi la libération de Vadim Krasikov en Allemagne fait-elle débat ?  Vingt-six prisonniers ont été échangés entre la Russie et l'Occident, dont Vadim Krasikov, condamné à perpétuité en Allemagne. Pourquoi sa libération suscite-t-elle tant de controverses ? Quels sont les termes de l'accord pour que l'Allemagne, d'abord très réticente, finisse par accepter ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.  Afrique du Sud : Jacob Zuma exclu de l'ANC L'ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a été exclu du Congrès national africain (ANC). Comment l'ANC justifie-t-il cette exclusion ? Quelles sont les chances de Jacob Zuma de réintégrer l'ANC s'il fait appel, alors qu'il a créé son propre parti, l'uMkhonto We Sizwe ? Avec Marianne Séverin, politologue, chercheuse associée au laboratoire des «Afriques dans le Monde» (LAM) de Sciences Po Bordeaux. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Les États-Unis en attente d'un colistier pour Kamala Harris

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 30:00


Aux États-Unis, Kamala Harris, la candidate à la candidature démocrate pour la présidentielle, doit donner d'ici ce mardi soir (6 août 2024) le nom de son colistier. Toute la presse américaine se pose la question : qui sera l'heureux élu ? Ce dimanche, les émissions télévisées en étaient réduites à lire dans les feuilles de thé, ironise The Hill. Le même jour, trois des finalistes devaient rencontrer Kamala Harris: le gouverneur de Californie Josh Shapiro, le sénateur de l'Arizona Mark Kelly, et le gouverneur du Minnesota Tim Waltz. Ce dernier, selon The Hill, est de plus en plus soutenu par les démocrates de la Chambre – dont il a fait partie : et, précise le site d'information, « le sympathique Waltz n'était pas seulement populaire sur la colline du capitole, il a aussi été le soldat le plus gradé dans l'histoire du Congrès – un statut qui l'a rapproché des partisans du Pentagone dans les deux partis ». De son côté, le New York Times s'intéresse au gouverneur de Californie Josh Shapiro : un proche de Barack Obama, et depuis le premier mandat de ce dernier ils ont développé « une relation plus étroite qu'on ne le pense généralement ».Le parti démocrate se divise autour du nom du colistier :« La primaire compétitive et conflictuelle que, depuis longtemps, de nombreux démocrates souhaitaient éviter a quand même lieu - en grande partie à huis clos », affirme le New York Times : une lutte entre « donateurs, groupes d'intérêts et rivaux politiques des franges modérées et progressives du parti ». Les progressistes accusent ainsi Josh Shapiro et Mark Kelly d'être trop conservateurs sur des sujets-clé. Le quotidien new-yorkais évoque un « candidat de compromis » qui pourrait émerger, le gouverneur du Kentucky Andy Beshear. L'Artibonite terrorisée par les gangsEn Haïti, le département de l'Artibonite est la principale région rizicole du pays. Et les violences des gangs paralysent non seulement le déplacement des citoyens mais aussi la production agricole. Lundi dernier, des membres de la société civile ont manifesté pour réclamer du matériel adéquat pour permettre à la police nationale haïtienne de lutter contre les gangs.D'autant que, selon Bertide Horace, porte-parole de la « Commission de dialogue, réconciliation et conscientisation pour sauver l'Artibonite », interrogé par Ronel Paul, depuis l'arrivée des policiers kenyans dans la capitale haïtienne les gangs deviennent de plus en plus violents, et de plus en plus cruels – Bertide Horace prend pour exemple le kidnapping d'un enfant, qui a été tué malgré le versement d'une rançon.Une manifestante, le 29 juillet, parlait d'un « véritable génocide dans le département de l'Artibonite », affirmant aussi que tout le matériel de police est resté dans le département de l'Ouest. Contacté par RFI, le directeur départemental de la police nationale en Artibonite assure avoir demandé à ses supérieurs « un véhicule blindé robuste, des fusils, des munitions, et surtout de renforcer l'effectif des unités au sein du département, entre autres, afin de chambouler le statu quo. » Il n'a encore reçu aucune réponse.À écouter aussiHaïti : violences en Artibonite Mort d'un pompier au CanadaUn pompier de 24 ans est décédé ce week-end alors qu'il luttait contre un incendie de forêt dans l'Ouest canadien, dans le parc national Jasper, raconte Le Devoir. Il avait été grièvement blessé samedi (3 août 2024) par la chute d'un arbre. « Ça me fend le cœur », a réagi sur le réseau social X le Premier ministre Justin Trudeau. Le ministre de la Foresterie et des Parcs a de son côté indiqué que sa famille « serait admissible au Fonds des héros de la province (l'Alberta), un paiement unique et non imposable de 100 000 dollars qui reconnaît les services de premiers répondants ». 25 000 personnes ont fui la ville et le parc national le 22 juillet à cause des incendies de forêts, qui ont fini par se propager à la communauté et qui ont détruit un tiers de ses bâtiments. L'incendie, toujours incontrôlable, s'étend sur 32 000 hectares. « Les centaines de pompiers qui combattent le feu dans la région ont pris un moment, hier, pour pleurer un des leurs », écrit The Globe and Mail. L'an dernier, quatre pompiers sont morts lors de la saison record de feux qu'a connu le pays.À lire aussiCanada: incendie ravageur dans les Rocheuses, la ville de Jasper dévastée Assassinat d'un journaliste au Mexique Il s'appelait Alejandro Martinez Noguez, écrit Milenio. Il a été assassiné hier (4 août 2024) dans le département de Guanajuato, dans le centre du pays. Une camionnette s'est arrêtée à côté de son véhicule et a tiré sur ses trois occupants, raconte La Jornada. Un des deux anciens policiers qui assuraient la protection du journaliste depuis une tentative d'assassinat en 2022 a été blessé, l'autre a réussi à repousser l'attaque et à amener son collègue et le journaliste à un hôpital. Mais Martinez Noguez était mort, tué d'une balle dans la tête.Le Mexique détient un triste record, rappelle Milenio dans son éditorial : celui du pays le plus dangereux du monde pour les journalistes - il est devenu « un terrain miné pour ceux qui veulent enquêter, questionner, et dénoncer ». Et l'éditorialiste de demander au nouveau gouvernement dirigé par Claudia Sheinbaum de « prendre des mesures concrètes pour protéger les journalistes et garantir que les responsables de ces crimes affrontent la justice » : « les promesses et les discours ne suffisent pas ».À lire aussiComment protéger les journalistes au Mexique ?En Bolivie, des produits frais vendus sur les réseaux sociauxUn marché de fruits et légumes où les produits sont mis en avant sur Facebook et Tiktok… C'est à Cochabamba, dans le centre de la Bolivie que se trouve le marché «Intégration du sud». Depuis deux ans, les producteurs y vendent leurs produits directement aux consommateurs, un succès qui a été rendu possible grâce à cette présence sur les réseaux sociaux. Notre correspondant en Bolivie Nils Sabin est allé à la rencontre de l'administratrice du marché Mary Rojas Lopez qui, en direct sur Facebook, passe de stand en stand à la rencontre des vendeurs et des vendeuses.Pour de nombreux producteurs interrogés, l'absence d'intermédiaires est le principal point positif du marché. Avant d'occuper un terrain de 5,5 hectares au sud de Cochabamba, les maraîchers vendaient dans la rue et dépendaient de revendeurs qui fixaient les prix. Il y a deux ans, les producteurs de 6 municipalités situées à l'est de la ville décident de s'unir et d'acheter ce terrain. Aujourd'hui, l'association rassemble près de 2 000 maraîchers qui viennent y vendre leur récolte deux fois par semaine.Le Chili en orAux Jeux Olympiques de Paris, la Chilienne Francisca Crovetto est entrée dans l'histoire en devenant la première à remporter une médaille pour son pays dans les JO de Paris. Et c'est une médaille d'or puisqu'elle a remporté le skeet féminin en tir sportif ce dimanche (4 août 2024) – le skeet, c'est le tir au fusil sur des plateaux lancés les uns après les autres. « Je pense que c'est surtout dans les jours qui viennent que je vais me rendre compte de ce qui s'est passé », explique Francisca Crovetto, « parce que là, j'étais trop concentrée pour tirer un plateau après l'autre ! » C'est la troisième médaille d'or pour le Chili tous Jeux olympiques confondus.Au Canada, c'est au lancer du marteau que l'on s'intéresse :« Un marteau en or », titre en Une le Toronto Star, sous une photo d'Ethan Katzberg, en plein effort. « Avec un lancer de 84 mètres 12, Ethan Katzberg a remporté la médaille d'or – une première pour le Canada dans ce sport », note le quotidien. « Peu après 20 heures, il s'avance dans le cercle réservé au lancer de marteau, au Stade de France, tourne à quatre reprises sur lui-même, de plus en plus vite, lance à 84 mètres douze. Et c'est fini. Or olympique », raconte The Globe and Mail, qui poursuit : « pendant tout le reste de la soirée, personne n'est arrivé à quatre mètres de Katzberg ».Quant à la superstar américaine Simone Biles, elle se contente de l'argent ce lundi (5 août 2024) pour sa dernière épreuve, puisque c'est la gymnaste brésilienne Rebecca Andrade qui a été sacrée championne olympique du sol. À écouter les commentaires en direct d'Eric Mamruth et Sarah Daninthe.À lire aussiGymnastique artistique: la Brésilienne Andrade sacrée au sol, Biles en argent Le journal de la PremièreUn plan Marshall pour mettre à niveau les équipements sportifs en Guyane et dans les Outre-mer

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : Donald Trump joue la « carte raciale » et provoque un tollé

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 1, 2024 30:00


Kamala Harris « devenue noire » pour séduire l'électorat américain. La sortie de Donald Trump sur l'identité de la vice-présidente des États-Unis, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, provoque l'émoi dans les rangs démocrates. Les propos du candidat républicain devant des journalistes afro-américaines sont d'autant plus controversés que le vote des jeunes hommes noirs est devenu un enjeu de campagne. Historiquement acquis au camp démocrate, le vote des électeurs afro-américains apparaît de plus en plus divisé. Les républicains semblent cibler la population déçue par le camp démocrate et la classe politique américaine : les jeunes hommes des classes populaires, explique Nicolas Rocca du Service international de RFI. Donald Trump s'est qualifié mercredi (31 juillet 2024) de « meilleur président pour la population noire depuis Abraham Lincoln ». Symbole de cette stratégie et de ses limites à Philadelphie, l'ouverture d'un bureau des « noirs avec Trump » début juin 2024 a attiré un public... majoritairement blanc.Kamala Harris, qui multiplie les évènements auprès de la communauté noire, a qualifié la sortie de Donald Trump la visant de « vieux numéro ».L'ancien président « a l'habitude d'utiliser la race pour dresser des groupes d'Américains les uns contre les autres », confirme le New-York Times qui rappelle qu'en 2012, le même Donald Trump exigeait de voir le certificat de naissance... de Barack Obama. Politico y voit la « confirmation de l'insensibilité raciale instinctive qui amarqué la première campagne électorale » de Donald Trump. Les trois accusés des attentats du « 11-Septembre », dont le cerveau présumé des attaques, Khalid Cheikh Mohammed vont plaider coupable pour éviter la peine de mort.Les termes de l'accord, négociés avec le Pentagone, sont révélés par le New-York Times. « Une lettre a été envoyée par les procureurs aux membres des familles des victimes des attentats », rapporte le quotidien. L'objectif est d'apporter pour ces familles une certaine « finalité et justice » à l'affaire, selon les termes de la missive. Khalid Shaikh Mohammed, Walid bin Attash et Mustafa al-Hawsawi sont détenus dans la prison de Guantanamo depuis 2003. « L'affaire depuis est enlisée dans des procédures préliminaires », avec « la question de savoir si les tortures qu'ils ont subies dans les prisons secrètes de la CIA avaient influencé les preuves retenues contre eux », rappelle le journal. L'accord suscite à la fois colère et soulagement parmi les proches des 3 000 victimes du 11 septembre. Dans le journal conservateur New-York Post, Jim Smith, « veuf angoissé de Moira Smith, la seule policière décédée le 11 septembre, attend depuis 23 ans de témoigner sur ce que ces animaux ont fait à nos proches », en vain. Des proches interrogés estiment que seule la peine de mort pourrait apaiser leur chagrin. Dans une volonté de leur complaire, les procureurs rappellent que dans le cadre de l'accord, Khalid Shaikh Mohammed et les autres ont accepté de répondre aux questions des proches « concernant leur rôle et les raisons pour lesquelles ils ont mené les attentats » précise le New-York Times. Washington estime qu'au Venezuela, Nicolas Maduro a été « clairement battu » par l'opposition dimanche dernier (28 juillet 2024) et que la patience de l'administration américaine avait « atteint ses limites ». Le président sortant continue de se dire vainqueur et menace ses opposants de la prison. En réponse hier (31 juillet), la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado a pour la première fois appelé ses partisans à manifester contre Nicolas Maduro, malgré la menace de répression. Les pays de la région, réunis au sein de l'Organisation des États américains (l'OEA) estiment même que l'écart des voix « se compte en millions » entre les deux camps. Le chef de l'organisation compte demander à la Cour Pénale Internationale d'inculper le président vénézuélien pour la répression des manifestations depuis lundi dernier (29 juillet). Les États-Unis et le Canada éprouvés par des centaines de feux. Dans le nord de la Californie, le « Park Fire » - le nom donné à l'incendie - a provoqué l'évacuation de plus de 26 000 personnes et la destruction de plus de 350 bâtiments. Le cinquième plus grand feu de l'histoire de laCalifornieest aussi « l'un des feux les plus rapides qu'aient jamais vu les pompiers », raconte Jay Tracy, ledirecteur adjoint du service incendie de Fresno, au micro de Pauline Gleize du Service Environnement de RFI. L'incendie d'origine criminelle a grossi à cause de la topographie des lieux, des chaleurs caniculaires… et des forêts restées intactes jusqu'ici, qui ont servi de combustible pour les flammes. Les pompiers et la population attendent la pluie. Malgré plus de 5 000 soldats du feu à pied d'œuvre et les renforts, « on n'en viendra jamais vraiment à bout sans la coopération de mère-nature », explique Jay Tracy pour qui l'objectif est de maîtriser complètement l'incendie. Au-delà de Jasper, le Canada fait face à des centaines d'incendies, dont il est difficile de se prémunir. Des études sont en cours pour savoir à quel point leur augmentation peut avoir un impact sur la régénération de la forêt. « Plus on a de feux, plus le paysage se rajeunit et plus c'est difficile à la forêt d'être résiliente », explique Yan Boulanger, chercheur en Écologie forestière à Ressources naturelles Canada [ministère fédéral canadien chargé de la gestion des ressources naturelles, ndlr] En Haïti, la transition en question deux semaines avant l'arrivée de membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM). Une visite d'inspection du processus de transition fixé avec l'instance. Les représentants de la CARICOM auront dans leur viseur « particulièrement le contrôle démocratique et la mise en branle du processus électoral », explique au micro de RFI Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. Ce qui pose le plus question, selon l'éditorialiste, c'est l'articulation entre le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement du Premier ministre Garry Conille. « Cette articulation est encore délicate et faite de frictions », analyse Frantz Duval pour qui malgré les nombreuses annonces, « il n'y a pas de pas concrets réalisés ». Les Haïtiens, « patients, n'expriment pas encore de grogne mais tout le monde se demande quand [les autorités] se mettront au travail, et surtout ensemble ».Elle entre dans l'histoire des Jeux Olympiques et dans l'histoire de son pays en remportant la médaille d'or et en battant dans le même temps le record olympique au tir sportif. Adriana Ruano est la première championne olympique du Guatemala. De quoi emplir d'émotion tout un peuple. Pour la vice-présidente du pays, Karin Herrera, désormais, « le défi est que cette inspiration atteigne tous les coins du pays, que toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons voient que c'est possible et, surtout, que l'État donne tout ce qui est nécessaire » pour développer la communauté des athlètes nationaux, confie-t-elle àPaula Estañol de la rédaction en espagnol de RFI. Journal de la 1èreNe pas subir silencieusement, mais agir : en Guadeloupe, une habitante de la commune de Deshaies a décidé de porter plainte contre le syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement, nous raconte Frantz Duval. Morceau musical : « Tasmania », de Sofia Gabana et Lupita's Friends.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Benaouda Abdeddaïm : Armes hypersoniques, l'opacité du Pentagone - 30/07

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jul 30, 2024 4:18


Ce mardi 30 juillet, le contenu du rapport du GAO sur le programme des États-Unis dans les armes hypersoniques, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Benaouda Abdeddaïm : Désinformation du pentagone aux Philippines - 17/06

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jun 17, 2024 4:34


Ce lundi 17 juin, la campagne de désinformation effectuée par la défense américaine aux Philippines au sujet du vaccin chinois contre le COVID-19, a été abordée par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

C dans l'air
Général Lecointre - Le retour de la guerre

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 10:28


C dans l'air l'invité du 3 juin - François Lecointre, ancien chef d'état-major des armées, grand chancelier de la Légion d'honneur, auteur de “Entre guerres”. François Lecointre a été chef d'état-major des armées de 2017 à 2021, après avoir servi comme chef du cabinet militaire des premiers ministres Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Edouard Philippe. En 1994, il a participé à l'opération "Turquoise", au Rwanda, puis est parti en Bosnie, où il a mené l'assaut pour reprendre aux Serbes le pont de Vrbanja, le dernier combat "baïonnette au canon" de l'armée française. Il vient de publier chez Gallimard "Entre guerres". Pour la première fois, l'Allemagne et les Etats-Unis ont donné leur feu vert pour que l'Ukraine frappe des cibles sur le sol russe, sous certaines conditions. Une décision qui intervient après que la Pentagone a pu démontrer que la Russie emploie des missiles balistiques nord-coréens dans sa guerre. En Parallèle, la tension monte à Taïwan alors que la Chine promet d'agir “avec détermination et force” contre l'indépendance de Taïwan. François Lecointre, ancien chef d'état-major des armées, grand chancelier de la Légion d'honneur, auteur de "Entre guerres" chez Gallimard Gallimard, reviendra sur votre parcours et les combats qui l'ont forgé.

Contact - avec Stéphan Bureau
« Les phénomènes aérospatiaux non identifiés, ce n'est pas une hallucination, ça existe! » Entretien avec Luc Dini, ingénieur en constructions aéronautiques

Contact - avec Stéphan Bureau

Play Episode Listen Later May 23, 2024 90:26


Peut-on calmement s'intéresser à ce que nous avons appelé les OVNIS ?  Poser la question, pendant longtemps, était y répondre. Il suffisait d'aborder le sujet pour être immédiatement disqualifié. Les témoins, crédibles et sérieux de phénomènes étranges, souvent des pilotes d'expérience, préféraient se taire plutôt que de mettre leur carrière en danger. Les choses ont beaucoup changé depuis qu'une « fuite » dans le New York Times, en décembre 2017, a révélé l'existence d'un groupe chargé de l'étude de phénomènes aériens inexpliqués. Une brèche dans le mur du silence qui force les autorités américaines à reconnaître que certains de ces phénomènes, dûment documentés, dépassent notre entendement!   Un lanceur d'alerte, colonel de l'armée américaine, soutient même, devant une commission d'enquête du Congrès, que le Pentagone dispose de morceaux d'épaves « d'OVNIS » ! Vraie nouvelle ou opération d'intox? Comment expliquer ce grand déballage?  Pourquoi des pilotes de la US NAVY acceptent-ils depuis quelques années de raconter leurs expériences ? Luc Dini est ingénieur aéronautique, président de la commission SIGMA 2 de l'Association Aéronautique et Astronautique de France et auteur d'Ovnis- lumière sur les dossiers déclassifiés du Pentagone.  Il admet avoir été « parmi les non-pensants sur le sujet » pendant très longtemps.  Une indifférence qu'il a secouée depuis!Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Revue de presse Afrique
À la Une: les soldats américains indésirables au Niger…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 22, 2024 3:53


« Ici c'est Agadez, pas Washington : l'armée américaine, dehors ! » : cette photo d'une banderole écrite en anglais est à la Une du site d'information Actu Niger. Une banderole brandie en tête de la manifestation qui rassemblé plusieurs centaines de personnes hier à Agadez pour réclamer le départ des GI's. Actu Niger précise : « la population de la région d'Agadez, avec à sa tête le gouverneur, le général de brigade, Ibra Boulama Issa, le Sultan de l'Aïr, Oumarou Ibrahim et tous les responsables des Forces de défense et de sécurité, ainsi que les responsables des organisations populaires au sein des structures de soutien au CNSP et les organisations des femmes et des jeunes, sont sortis ce dimanche pour soutenir la décision des autorités de transition de dénoncer les accords militaires avec les USA et demander le départ pur et simple et sans délais des militaires américains du Niger. »Un repli en Mauritanie ?Dès vendredi, les Américains ont annoncé leur départ alors que les Russes venaient d'arriver… C'est ce que pointe le site Mourya Niger. « Le Général Tiani et ses camarades ont déjà trouvé l'antidote de la présence américaine (…). C'est curieusement une semaine seulement après l'arrivée d'instructeurs militaires russes en terre nigérienne, avec du matériel de défense aérienne et stratégique, que les États-Unis annoncent le retrait de leurs troupes militaires installées dans le pays depuis 2012. »Où vont aller les soldats américains ? D'après Mourya, « le Pentagone serait déjà prêt à envoyer en Mauritanie un bon contingent de son armée indésirable au Niger et les autres rentreront au pays. En effet, croit encore savoir le site nigérien, Washington serait en discussion avancée avec Nouakchott sur un accord militaire et de défense (…). »« Où iront les 1.100 soldats américains ? », s'interroge en écho le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « Au Tchad, qui a semblé aussi ne plus accepter les Américains, à moins que ce ne soit de la surenchère, ou bien rentreront-ils aux Etats-Unis ? » En tout cas, pointe encore le journal, « pour le moment, ce sont les Russes qui semblent tenir la corde au Sahel. »Niamey doit maintenant assumer…« Maintenant que les troupes américaines s'apprêtent à faire leur paquetage, quelles peuvent en être les conséquences pour le Niger ? », s'interroge de son côté Le Pays, toujours au Burkina Faso. « La nature ayant horreur du vide, les forces armées nigériennes et leurs supplétifs se doivent de s'assumer pleinement en faisant en sorte que les Nigériens ne finissent pas par regretter le départ de la force américaine qui, il faut le reconnaître, jouait un rôle important en matière de renseignement. (…) Les autorités de transition doivent (maintenant) aller au charbon, affirme Le Pays. Surtout quand on sait que, les rivalités étant fortes, la France et les États-Unis ne manqueront pas, s'ils en ont l'occasion, de tailler des croupières aux Russes pour les pousser à la faute, pour ne pas dire à l'échec. »Pour Le Monde Afrique, « le scénario d'éviction des États-Unis du Niger ressemble à s'y méprendre à celui écrit pour chasser les militaires français du pays, fin 2023. Dénonciation des accords de défense signés avec Paris, manifestations contre la présence française, puis retrait inévitable et contraint de ce pays qui lui avait servi de refuge après son expulsion du Mali et du Burkina Faso. »Le Tchad tenté aussi par la Russie ?Le Monde Afrique qui souligne aussi la possibilité d'un basculement du Tchad vers Moscou… « Fin janvier, le président de transition Mahamat Déby s'était rendu en Russie rencontrer Vladimir Poutine, rappelle le journal. Il y avait annoncé sa volonté de renforcer la coopération entre les deux pays. Mais pour l'heure, la plupart des observateurs interrogés estiment que le régime tchadien cherche en premier lieu à faire monter les enchères avec ses partenaires traditionnels en vue de tirer un meilleur bénéfice de sa position géostratégique. »On devrait y voir plus clair dans les prochaines semaines : « N'Djamena n'a pas demandé aux forces américaines de partir, croit savoir Le Monde Afrique. Les États-Unis et le Tchad se seraient mis d'accord pour faire le point sur leur coopération militaire une fois passée l'élection présidentielle du 6 mai prochain. »

C dans l'air
Israël riposte, l'Ukraine appelle à l'aide - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 63:51


C dans l'air du 19 avril 2024 - Israël riposte, l'Ukraine appelle à l'aide Israël a prévenu qu'il y aurait une riposte après l'attaque iranienne sans précédent contre son sol. A-t-elle été lancée ce matin ? Des explosions ont été signalées à l'aube près d'une base militaire dans la province d'Ispahan, dans le centre du pays. Le régime des mollahs affirme avoir abattu "trois petits objets volants inconnus" mais pas de missiles et assure qu'aucun dégât majeur n'est à signaler. Le centre du pays abrite plusieurs sites nucléaires iraniens connus. Et la situation demeure très confuse. Selon NBC et CNN, Israël aurait prévenu Washington de sa riposte, mais ni l'Iran ni Israël n'ont pour le moment confirmé des tirs provenant de l'Etat hébreu. De son côté, un porte-parole du Pentagone, interrogé par l'AFP, a répondu n'avoir "rien à dire pour le moment". Quelques heures après les explosions en Iran, l'ambassade américaine en Israël a ordonné à ses employés et à leurs familles de limiter leurs déplacements à l'intérieur du pays. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé que les Etats-Unis "n'ont pas été impliqués dans une opération offensive". Les chefs de la diplomatie du G7, réunis en Italie, ont par ailleurs appelé à "empêcher une nouvelle escalade". Ces explosions coïncident avec le 85e anniversaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Surtout elles interviennent une semaine après les centaines de missiles et drones tirés par l'Iran, le week-end dernier, dont la plupart ont été interceptés. Téhéran avait alors justifié une réponse à l'attaque le 1er avril contre le consulat iranien à Damas, largement imputée à Israël. Depuis, la communauté internationale presse Israël de mener une réponse modérée pour ne pas provoquer un embrasement régional alors qu'en Ukraine l'attaque a résonné d'une façon très particulière. Les drones, lancés par l'Iran, sont les fameux Shahed-136, repérables à leur vrombissement de moteur de mobylette qui sont utilisés par Moscou en Ukraine. Des engins volants qui représentent une menace permanente pour les Ukrainiens qui au regard des évènements jugent le soutien occidental asymétrique. Car 99 % des missiles et des drones lancés par le régime des mollahs ont été abattus grâce au dôme de fer, pilier stratégique de l'alliance entre Israël et les États-Unis mais aussi l'aide de la France, du Royaume-Uni et de la Jordanie. Un deux poids deux mesures raillé par le président ukrainien qui a déploré ces derniers jours que son pays ne bénéficie pas de la même solidarité. Kiev appelle depuis des mois ses alliés à faire davantage alors que l'armée russe progresse sur le front est. Hier, les Européens se sont finalement engagés à accélérer, une nouvelle fois, l'envoi d'armes. "Il n'y a plus de temps pour les grands mots, on a besoin de plus d'armes", a insisté Charles Michel, le président du Conseil européen. "On a eu une bonne discussion et on a compris que les pays membres, particulièrement ceux avec des capacités de production, savent qu'il est très important de fournir plus de systèmes de défense anti-aérien et plus de munitions". LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "Ce qui nous attend". - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense

Revue de presse Afrique
À la Une: la réélection de Poutine vue d'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 18, 2024 4:11


« Au moins 87% des suffrages exprimés pour un taux de participation de plus de 73% : Vladimir Poutine, 71 ans, a donc été réélu, pardon plébiscité », s'exclame WakatSéra à Ouagadougou. « Cette moisson de voix (…) n'est pas une surprise. C'est même le contraire qui aurait étonné à Moscou, mais aussi sous les tropiques, où les élections sont pour la plupart de véritables simulacres pour faire croire à la bonne implantation de la démocratie (…). Cela fait 24 ans que Vladimir Poutine est au pouvoir en Russie et il y sera encore autant d'années qu'il le veut, sauf tsunami. »Et WakatSéra de hausser le ton : « en lieu et place d'une compétition saine, où les programmes de gouvernance doivent constituer la seule boussole pour les potentiels électeurs, c'est la corruption, c'est l'achat des voix et ce sont les propositions indécentes de strapontins qui font la différence. Les opposants, qu'ils soient farouches ou modérés, n'ont d'autre univers que la prison, s'ils tiennent à vivre dans leur pays. Les moins chanceux, comme l'opposant Alexeï Navalny, sont envoyés six pieds sous terre (…). »Voilà pour la réaction plutôt ferme de WakatSéra. Le quotidien Aujourd'hui, toujours au Burkina, reste plus mesuré : « en Afrique, cette réélection de Poutine (…) prend un relief particulier, affirme-t-il, car Poutine incarne la nouvelle donne géopolitique sur le continent avec une présence et une influence plus accrue. L'AES, l'Alliance des États du Sahel (qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso) dont le lancement bouleverse les relations dans la sous-région ouest africaine, l'AES se trouve revigorée. »Le Niger ne veut plus de militaires américains sur son solEt c'est dans ce contexte pro-russe que le Niger a annoncé samedi qu'il rompait ses accords de défense avec les États-Unis…« L'annonce a été faite par le porte-parole militaire du pouvoir, le colonel Amadou Abdramane, portant un coup dur aux intérêts de sécurité américains dans la région », relève L'Evénement Niger qui rappelle que « l'armée américaine compte environ un millier de militaires travaillant au Niger (…). Notamment dans la base aérienne d'Agadez, à environ 920 kilomètres de la capitale Niamey. »« Une chose est sûre, estiment pour leur part Les Echos du Niger, dans un proche avenir, les soldats américains devront plier bagages comme leurs homologues français. Ils seront peut-être remplacés par des troupes russes qui sont déjà présentes au Mali et au Burkina-Faso. »Commentaire cinglant du site MouryaNiger : « la diplomatie de la “grande Amérique“ est en perte de vitesse dans le monde, tout comme celle de la France. (…) Washington et Paris doivent profondément revoir leur diplomatie guerrière et paternaliste, qui a atteint ses limites objectives après plus de 20 ans de violence, d'injustice, d'ingérence, d'exploitation, d'impunité, de corruption et de mensonges grossiers. »Le site Actu Niger renchérit : « en promouvant les idées de leur conception personnelle de la “démocratie“, les États-Unis n'apportent en fait que le chaos par lequel ils peuvent plus facilement réprimer et dominer. Les autorités de la transition du Niger ont choisi une voie différente ; elles recherchent la souveraineté et la coopération avec les pays de l'AES. »En queue de poisson…« Après donc les Français, les Américains… », pointe L'Observateur Paalga. « La goutte d'eau qui aurait fait déborder le vase serait le survol sans autorisation de l'avion qui transportait la délégation officielle américaine qui a séjourné au Niger la semaine passée. Conduite par Molly Phee, la sous-secrétaire d'État américaine en charge de l'Afrique, l'équipe était composée d'une responsable du Pentagone et du commandant en chef de l'Africom. Les émissaires de Washington, qui nourrissaient de grands espoirs de rencontrer l'homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, avaient prolongé leur séjour d'une journée. C'était peine perdue. Leur mission s'est terminée en queue de poisson puisqu'ils sont repartis sans avoir été reçus. Il faut dire que tous les ingrédients d'un divorce étaient réunis, relève encore L'Observateur Paalga, puisque l'Oncle Sam reproche à son partenaire nigérien des relations problématiques à ses yeux avec la Russie de Poutine et l'Iran des Ayatollah, sur fond de suspicion de trafic d'uranium. (…) Les Américains partis, et comme la nature a horreur du vide, on imagine déjà que l'Africa Corps, ex-Wagner, est en train de toquer à la porte. »

C dans l'air
Gaza à Noël : les bombes et la famine - La 1ère partie - 25/12/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 25, 2023 59:13


C dans l'air du 25 décembre 2023 - Gaza à Noël : les bombes et la famine Pas de trêve à Gaza. Les habitant de l'enclave palestinienne passent Noël sous les bombes. Cette nuit, 30 personnes sont mortes dans des frappes dans le centre et le sud du territoire, selon le Hamas. Hier, un bombardement attribué à l'armée israélienne a fait au moins 70 morts dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi, au centre de la bande de Gaza, toujours d'après la même source. L'armée israélienne n'aura donc laissé aucun répit lors de la veillée. Aujourd'hui, au 80e jour du conflit, l'aviation et l'artillerie israéliennes continuent de bombarder massivement l'enclave. Les civils sont toujours au bord de la famine après plus de deux mois de guerre. Dans son discours de Noël, le pape François a appelé à l'arrêt de la guerre, qu'il a qualifié de « folie sans excuses ». Depuis le début du conflit, plus de 20 000 civils auraient trouvé la mort, selon le Hamas, qu'Israël souhaite plus que jamais anéantir. A court terme, il paraît peu probable de voir un allègement du siège complet débuté le 9 octobre dernier, comme une pause dans la massive campagne de bombardements. D'autant que le conflit semble s'étendre en Mer Rouge. Samedi, deux pétroliers et un destroyer américain naviguant y ont été visés par des drones lancés par les rebelles Houthis au Yémen, selon l'armée américaine. Un navire chimiquier a également été touché le même jour au large de l'Inde par un « drone d'attaque tiré depuis l'Iran ». L'US Navy a riposté. Ce même samedi un destroyer américain patrouillant dans la zone, l'USS Laboon, a abattu quatre autres drones d'attaque houthis qui le visaient. Ces incidents font suite à une série d'attaques de drones et de missiles menées ces dernières semaines. Selon le Pentagone, les Houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite, dont la capitale Sanaa, ont lancé plus de 100 attaques de drones et de missiles, ciblant 10 navires marchands. Les Houthis répètent qu'ils continueront tant que la nourriture et les médicaments ne rentreraient pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza. Alors que la tension ne cesse de monter au Proche Orient, Yahya Sinwar reste introuvable. Originaire de la ville de Khan Younès au sud de la bande de Gaza,l'hommme est considéré comme l'architecte des attaques du 7 octobre et donc, l'ennemi public n°1 pour les Israëliens. Il dirige le Hamas dans l'enclave depuis 2017 et il se cacherait actuellement dans des tunnels sous le territoire qu'il administre encore. Pour tenter de saisir sa personnalité, une équipe de C dans l'air a pu rencontrer Michael Kobi, ancien membre du Shin Bet, l'équivalent de la DGSI en France. Ce dernier dresse le portrait du chef du Hamas, qu'il a interrogé à plusieurs reprises dans les années 1990. Yahya Sinwar a en effet passé 22 ans dans les prisons israéliennes avant d'être libéré en 2011, lors d'un échange de prisonniers. Kobi décrit un monstre, un homme intelligent, vif et charismatique qui "n'avait pas de sentiment". Il dit n'avoir "jamais connu quelqu'un d'aussi cruel". "Il avait des yeux d'assassin. Il a tué de ses propres mains. C'est ce qu'il m'a raconté." Loin du fracas de la guerre, en Ile-de-France, des citoyens de différentes confessions se rencontrent pour faire la promotion du vivre ensemble et la laïcité. Après le Noël solidaire et l'Aïd fraternel, des jeunes participent au Hanouka des quartiers. Une initiative dont le principe est simple : distribuer des jeux de société et des chocolats, ainsi que des beignets, tradition de Hanouka, une fête juive. Hier, plus d'une vingtaine de jeunes des quartiers de la Croix-de-Vernailles et de Guinette à Étampes, dans l'Essonne, ont ainsi répondu à l'appel de 14 associations de la région pour organiser l'événement. La situation peut-elle dégénérer au Proche Orient ? Qui est Yahya Sinwar, l'architecte de l'attaque du 7 octobre ? En France, comment apaiser les esprits dans ce contexte de fortes tensions ? NOS EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - Spécialiste des questions internationales - France Inter - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l'armée française - Écrivain - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis

Franck Ferrand raconte...
L'affaire des « Pentagone papers »

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Dec 8, 2023 23:49


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