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C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tout le monde crie victoire, mais qui a vraiment remporté la guerre des 12 jours ? Donald Trump a-t-il vraiment anéanti les sites nucléaires iraniens ? Un rapport du renseignement du Pentagone contredit son discours. Où sont passés les 400 kilos d'uranium enrichi ? Le grand reporter Gallagher Fenwick et le chercheur Farid Vahid sont nos invités.Tous les samedis à 19h sur France 5, Aurélie Casse et son équipe reviennent sur les événements qui ont marqué la semaine écoulée autour d'invités fil rouge.
Aj prímerie, aj rakety, aj nespokojný Donald Trump. Na Blízkom východe síce platí krehká dohoda o neútočení, rozhodne však nehovoríme o pokoji zbraniam. Ako vyzerá iránsko-izraelské prímerie v praxi? Dodržiava sa či ho jedna alebo druhá strana porušila?Svetoví lídri sa ale stále obávajú toho, že Irán neprestane vyvíjať jadrovú zbraň. Kam sa uberajú ďalšie rokovania? Udalosti na Blízkom východe sprevádzajú okrem pravidelných komentárov Donalda Trumpa aj zaujímavé momenty – napríklad včasné varovania protistrany pred útokom alebo mimoriadne objednávky jedla v okolí vojenského veliteľstva v Pentagone. O všetko dôležitom a o zaujímavých okolnostiach bude Jana Krescanko Dibáková diskutovať s Danielom Hoťkom, redaktorom zahraničnej redakcie denníka SME.Zdroje zvukov: YouTube/Middle East Yey, Al Jazeera English, WSJ News, Diaro ASOdporúčanie:Dnešné odporúčanie sa týka detí. Už v piatok dostanú vysvedčenia a nejedno z nich nevie, ako sa so zlou situáciou vysporiadať. Rodičia o známkach vedia cez aplikáciu Edupage. Ak ale rodič alebo dieťa nevie, ako si poradiť a zlé hodnotenie vysvetliť, odporúčanie znie – zavolajte ľuďom z IPečka alebo sa poraďte s odborníkmi. Môžete predísť tragédii.–Všetky podcasty denníka SME nájdete na sme.sk/podcasty–Odoberajte aj audio verziu denného newslettra SME.sk s najdôležitejšími správami na sme.sk/brifing
La victoire du candidat de l'aile gauche du parti démocrate mardi (24 juin 2025) à la primaire pour l'élection à la mairie de New York a créé la surprise. Le socialiste Zohran Mamdani avait basé sa campagne contre la vie chère et la promesse de taxer les hauts revenus. «Une star politique a émergé du camp démocrate divisé», titre le New York Times. Le journal craint que le socialiste n'aggrave les divergences au sein du parti politique. En effet, Zohran Mamdani promeut une économie progressiste et rejette la position du parti sur le Moyen-Orient. Le New York Times souligne une rupture générationnelle et idéologique opérée par les électeurs démocrates new yorkais qui ont délaissé une figure familière, l'ancien gouverneur Andrew Cuomo, pour un député de 33 ans qui s'est concentré sur la problématique du coût de la vie. «Je n'avais pas vu un tel niveau d'excitation dans les vues de New York depuis la campagne de Barack Obama», affirme la procureure générale de la ville dans le New York Times. Zohran Mamdani a également réussi à gagner tout en prônant un positionnement clair sur le conflit israélo-palestinien. Il dénonce un génocide commis par l'armée israélienne. Question qui divise au sein des leaders démocratiques au niveau national rappel, le New York Times. Le ton change en une du New York Post. Le tabloïd conservateur titre «New York SOS» qui va sauver la ville après la dérouillée infligée à Andrew Cuomo par un «socialiste radical» ? Selon le journal, cette victoire «fait trembler le milieu des affaires.» Mais les dés ne sont pas jetés. Andrew Cuomo pourrait tout de même participer à la course à la mairie de New York en novembre prochain. Il a déposé une pétition pour se présenter sous la bannière de son propre parti, note le Wall Street Journal. Sur l'antenne de RFI, Jérôme Viala-Godefroy, enseignant à Sciences Po et spécialiste de la vie politique américaine y voit un rejet des élites « un peu comme on a vu avec Donald Trump mais c'est fois à gauche. On a un ultra-progressiste qui s'assume comme socialiste. Il a été particulièrement populaire chez les jeunes. » Quel impact réel des frappes américaines sur le nucléaire iranien ? Quel a été le réel impact des frappes américaines sur les capacités nucléaires iraniennes ? Le service de renseignement du Pentagone affirme qu'elles n'ont fait que les retarder de quelques mois. Selon CNN qui a révélé les détails de ce premier rapport, les trois frappes américaines menées sur des sites névralgiques du programme nucléaire iranien n'ont pas détruit les composantes essentielles du programme nucléaire. Le bilan pourrait être amené à évoluer au fur et à mesure de l'analyse, mais l'antenne affirme que les premières conclusions contredisent les affirmations répétées du président Donald Trump, selon lesquelles les frappes ont complètement détruit les installations d'enrichissement nucléaire et retardé de plusieurs décennies le programme nucléaire. Le New York Times contredit également l'analyse du président américain. Le journal ne se base également sur les renseignements américains. Selon eux, les trois sites de Fordo, Natanz et Ispahan n'ont souffert que de destructions modérées. Avant les bombardements américains, ils estimaient que l'Iran était capable d'obtenir la bombe atomique en l'espace de trois mois s'ils le décidaient. Aujourd'hui, ils pourraient l'obtenir en 6 mois. Il n'est cependant pas certains que les Iraniens tentent de reconstruire le programme, précise le journal. À lire aussiLe programme nucléaire iranien n'a pas été détruit par les frappes américaines, selon un rapport du renseignement Au Chili, une décharge de la Fast-Fashion Reportage dans le nord du Chili à Iquique, l'un des plus grands ports d'Amérique du Sud. Il reçoit, chaque année, des centaines de milliers de tonnes de vêtements de seconde main. 60 à 70% de ces textiles sont de mauvaise qualité et sont donc jetés dans des décharges sauvages à ciel ouvert dans le désert le plus aride du monde. Les ONG locales dénoncent l'abandon de l'État et appellent les pays consommateurs de la Fast-Fashion à gérer eux-mêmes leurs déchets textiles. Alors que sur 10 vêtements déposés dans des bennes de collectes en Europe, 7 sont exportés à l'étranger et terminent généralement dans ces décharges. Reportage à écouter de Marion Esnault. À lire aussiProjet de loi sur la «fast fashion» en France: une ambition revue à la baisse
Fordo, Natanz, Ispahan. Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, trois noms sont entrés dans l'actualité mondiale. Trois sites nucléaires iraniens visés par une série de frappes américaines, appuyées par Israël. Trois cibles symboliques du bras de fer nucléaire qui agite à nouveau le Moyen-Orient… et au-delà. Selon Donald Trump, le programme nucléaire iranien a été, je cite, « totalement détruit ». Mais un rapport du Pentagone, classifié puis fuité, parle lui d'un simple retard de quelques mois. Pourtant, depuis les années 1970, un accord est censé empêcher ces conflits : le Traité de non-prolifération nucléaire ? Il repose sur trois piliers : empêcher la prolifération des armes nucléaires, favoriser l'usage pacifique du nucléaire civil, et tendre un jour vers le désarmement. Alors, est-ce la fin d'un ordre nucléaire ? Le TNP est-il en train de mourir à petit feu ? Ou reste-t-il, malgré tout, un cadre indispensable, un garde-fou imparfait mais vital ? Avec : - Benjamin Hautecouverture, maître de recherche pour la Fondation pour la recherche stratégique - Emmanuelle Maître, maître de recherche pour la fondation pour la recherche stratégique.
durée : 00:03:50 - Le Zoom de France Inter - Le conflit au Moyen-Orient a pris un tour nouveau avec l'entrée en jeu des États-Unis. Les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens ne visaient pas un changement de régime, assure le chef du Pentagone. Sur place, elles sont en tout cas diversement perçues.
durée : 00:10:07 - Journal de 18h - Les Etats-Unis assurent avoir détruit les trois sites nucléaires iraniens bombardés pendant la nuit. Opération soutenue par la population israélienne, qui vit au rythme des attaques depuis dix jours.
durée : 00:10:07 - Journal de 18h - Les Etats-Unis assurent avoir détruit les trois sites nucléaires iraniens bombardés pendant la nuit. Opération soutenue par la population israélienne, qui vit au rythme des attaques depuis dix jours.
La presse internationale se réveille groggy. Hier encore, elle s'interrogeait sur la période de deux semaines que s'était donné Donald Trump pour prendre une décision quant à d'éventuelle frappes en Iran, et mettait en avant ses réticences à engager les États-Unis dans un nouveau conflit. Aujourd'hui, c'est chose faite et la photo de Donald Trump s'exprimant derrière un pupitre aux couleurs de l'Amérique fait la Une des journaux. « Trump affirme que les principales installations nucléaires iraniennes ont été totalement détruites par les frappes américaines », titre le Washington Post. « L'Iran, tyran du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix », a ajouté le président américain. « Les États-Unis entrent en guerre contre l'Iran » écrit de son côté le New York Times, qui précise : « dans toute la région, où plus de 40 000 soldats américains sont stationnés, sur des bases et des navires de guerre, les frappes américaines inaugurent une période d'alerte maximale, le Pentagone s'attend à des représailles quasi certaines de la part de l'Iran ». Ce que confirme le ministre iranien des Affaires étrangères, cité par le Jerusalem Post et le Times of Israël. Abbas Araghchi, « a prévenu que les attaques américaines contre les sites nucléaires de l'Iran, auraient des conséquences sans fin » et il a assuré « que l'Iran se réservait toutes les options pour riposter ». L'Iran qui a lancé ce matin plusieurs dizaines de missiles sur Israël. Succès Israël où le Premier ministre se félicite de l'attaque américaine. Benyamin Netanyahu qu'on voit, lui aussi, s'exprimer derrière un pupitre officiel. Il est notamment à la Une du Jerusalem Post, qui titre : « Netanyahu félicite Trump et les États-Unis ». « Le président Trump dirige courageusement le monde libre », a ajouté le Premier ministre israélien. « C'est un ami formidable d'Israël, un ami sans égal ». Pour le Jerusalem Post, pas de doute, l'attaque américaine est « non seulement un succès militaire mais aussi un succès diplomatique », c'est « un nouveau sommet dans la coopération entre les États-Unis et Israël. » Menaces iraniennes Côté iranien, le Tehran Times publie une déclaration de l'Agence de l'Énergie Atomique Iranienne. L'agence iranienne parle d'une « attaque brutale », « contraire au droit international, et en particulier au Traité de non-prolifération nucléaire ». « On attend », poursuit l'Agence de l'Énergie Atomique Iranienne, « que la communauté internationale condamne cette anarchie basée sur les lois de la jungle et qu'elle soutienne l'Iran, dans ses droits légitimes ». L'agence de presse Mehr News Agency, elle, annonce « une nouvelle vague de frappes aériennes, en représailles contre Israël ». Dans une dépêche publiée ce matin, l'agence de presse précise que Téhéran a lancé « un avertissement sévère, assurant que tout pays qui fournirait au régime israélien du matériel militaire de quelque nature que ce soit, serait considéré comme complice de l'attaque contre l'Iran ». Les États-Unis figurent sans aucun doute en bonne place sur la liste des mollahs. Colère des démocrates américains L'attaque américaine fait aussi la Une des journaux européens. Le Sunday Times publie la carte des sites visés par les États-Unis, avec notamment le fameux site souterrain de Fordo, que seules les forces américaines étaient en capacité d'atteindre. Un croquis donne une idée de la forme des chasseurs qui ont bombardé l'Iran, une forme aérodynamique… des chasseurs qui peuvent larguer des dizaines de bombes. À Londres, encore, le Guardian met l'accent sur les démocrates américains qui ont ouvertement dénoncé l'attaque américaine. Il s'agit de l'ancien candidat à la présidentielle Bernie Sanders et de Ro Khanna, un député démocrate. « Trump a frappé l'Iran sans l'autorisation du Congrès », accuse ce député. Et il ajoute « nous devons immédiatement retourner à Washington et voter pour empêcher l'Amérique d'être entraînée dans une nouvelle guerre sans fin au Moyen-Orient ». Bernie Sanders, lui, a qualifié l'attaque « d'alarmante et tellement inconstitutionnelle ». Dangereuse escalade Enfin en France, Libération parle d'une « opération mûrie et répétée depuis des années ». Ce sont plus précisément les propos de Brett McGur, ancien haut responsable des missions Moyen-Orient à la Maison-Blanche. Sur CNN, il a donc expliqué que l'attaque américaine avait été murement réfléchie. Il affirme aussi « que cette option s'est transmise d'une présidence à l'autre, avec l'espoir qu'elle n'aurait pas à servir. Mais aujourd'hui », reconnaît-il, « elle a servi ». Enfin, le Monde rappelle que les États-Unis ont également menacé l'Iran. « Il reste d'autres cibles », a remarqué Donald Trump. « Si on n'arrive pas rapidement à la paix, elles seront aussi visées, rapidement, avec précisions et efficacité ». Une escalade qui inquiète l'ONU. Le secrétaire général des Nations unies parle même « d'une dangereuse escalade, qui représente une menace directe pour la paix et la sécurité dans le monde ». Déclaration faite alors que ce matin, Israël et l'Iran échangent de nouveau les tirs de missiles.
Pendant ce temps-là, la Bourse suisse vit sa vie : UBS râle, Swiss Re sort le chéquier, Novartis brille, et Dätwyler vire du monde, mais tout va bien — le S&P 500 est à 2% de ses plus hauts
L'avenir du pacte tripartite AUKUS avec l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni pourrait être incertain, suite à une nouvelle évaluation menée par le Pentagone, l'agence de défense des États-Unis.
L'avenir du pacte tripartite AUKUS avec l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni pourrait être incertain, suite à une nouvelle évaluation menée par le Pentagone, l'agence de défense des États-Unis.
D'après un rapport du Pentagone, l'armée américaine a enfin reconnu qu'elle avait menti depuis des décennies sur les OVNIS, pour masquer ses activités militaires.
D'après un rapport du Pentagone, l'armée américaine a enfin reconnu qu'elle avait menti depuis des décennies sur les OVNIS, pour masquer ses activités militaires.
À Los Angeles, un cinquième jour d'affrontement oppose la police à des manifestants qui protestent contre les raids organisés contre les migrants illégaux. Donald Trump a demandé au Pentagone d'envoyer 700 marines et 2 000 membres supplémentaires de la garde nationale pour "garantir le maintien de l'ordre". Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom a exercé un recours contre le Président, l'accusant d'abimer les fondements de la république par "un abus de pouvoir éhonté".
[Attention, certaines scènes racontées évoquent des actes sexuels explicites.] Connaissez-vous l'histoire de l'une des liaisons les plus médiatisées des années 90 ? L'adultère sur fond de crise politique entre Bill Clinton, président des Etats Unis… et sa jeune stagiaire, Monica Lewinsky. Etait-elle une manipulatrice ou jeune victime sous influence ? S'agissait-il de harcèlement sexuel ou d'une liaison consentie ? Dans cette saison, plongez dans le scandale du Monicagate. Loin des yeux mais près du coeur… du scandale Monica Lewinsky et Linda Tripp sont collègues au Pentagone et très vite, les deux femmes deviennent amies. Linda, proche des Républicains, a elle-même travaillé à la Maison Blanche quelques années plus tôt, lors du mandat présidentiel de Georges W.Bush. Les deux amies se téléphonent régulièrement, mais ce que Monica ne sait pas c'est que son amie Linda enregistre chacune de leur conversation. Ecoutez la saison précédente : Les Beckham, l'amour jusqu'à la névrose Un podcast Bababam Originals Production : Bababam Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Mathew Roques Suivez-nous sur Flipboard 1ère diffusion : 15 mai 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Privée de courant, une partie d'Haïti est plongée dans le noir. C'est le «black-out général après des actes de sabotage à la centrale de Péligre», rapporte Le Nouvelliste. «La région métropolitaine est plongée dans le noir depuis le début de la semaine.» La centrale hydroélectrique de Péligre, c'est le «coeur du réseau électrique haïtien», explique le quotidien. «Il faut que la centrale fonctionne pour que les autres centres de production d'électricité rejoignent le réseau et alimentent les circuits.»Cette infrastructure essentielle est fragilisée par un 2è phénomène : les riverains empruntent le barrage de la centrale comme si c'était «un pont pour relier les deux rives du fleuve Artibonite (...) L'insécurité les empêche d'emprunter les routes habituelles.» Mais ce barrage n'est pas fait pour cela.Il est difficile de dire qui est derrière ces actes de sabotage. Il n'y a pas eu de revendications, nous apprend Alterpresse. Pour Gazette Haïti, il s'agirait des gangs armés. Mais d'après Le Nouvelliste, ce serait en réalité des habitants de Mirebalais qui «veulent dénoncer l'invasion de leur ville par des groupes criminels» et «forcer les autorités de l'État central à accorder de l'attention à ce qui se passe» chez eux, affirme le journal. Chili : à la recherche des disparus de la dictatureLe Chili n'a toujours pas fait la lumière sur toutes les exactions commises pendant la dictature, 35 ans après la chute d'Augusto Pinochet. Les corps d'environ un millier de personnes détenues n'ont jamais été retrouvés, Des fouilles viennent de commencer sur le mont Chena, à 25 km au sud de la capitale, là où certains de ces prisonniers ont été vus pour la dernière fois avant de se volatiliser. Reportage de notre correspondante, Marion Bella. Les États-Unis militarisent leur frontière avec le MexiqueDes centaines de soldats, des véhicules de combat, des avions espions, des drones, des hélicoptères et même deux navires de guerre. Les États-Unis ont mis sur pied un dispositif impressionnant à la frontière avec le Mexique, raconte le New York Times dans un long reportage. Un déploiement de forces sans précédents, explique le journal. Donald Trump rompt «avec la pratique de ces prédécesseurs qui consistait à ne déployer à la frontière (...) qu'un petit nombre de soldats et de réservistes», poursuit le quotidien. Environ 2.500 soldats, contre 8.600 aujourd'hui.Ce déploiement a déjà coûté très cher : 525 millions de dollars, selon le Pentagone, alors que le nombre de traversées de la frontière est très bas. «En avril, environ 8.000 personnes ont été arrêtées après avoir passé la frontière illégalement, contre environ 128.00 un an plus tôt», nous apprend le New York Times. Le gouvernement américain continue pourtant d'envoyer de plus en plus d'hommes et des équipements de plus en plus sophistiqués. Est-ce bien utile ? s'interroge le quotidien. D'un côté, cette stratégie porte ses fruits. Les soldats «semblent empêcher les cartels d'agir, compliquer la vie des passeurs» et se perfectionnent. Mais cela coûte cher et éloigne les soldats de leur coeur de métier, des terrains de guerre. Des membres du Congrès, notamment, s'inquiètent qu'à l'avenir, les troupes ne soient plus assez préparées au combat, rapporte le New York Times. Une marche de soutien à Evo Morales qui entend briguer un 4è mandatEvo Morales est censé prendre part à la mobilisation de ses partisans qui font route vers la capitale bolivienne et devraient arriver ce vendredi ; mais rien n'est sûr, explique La Razon. L'ancien président bolivien est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour détournement de mineur et s'il vient à la Paz, il sera détenu, a prévenu le gouvernement. Comme l'explique le journal bolivien, l'ancien président vit reclus dans son fief du Chapare depuis octobre 2024, protégé par ses fidèles. Une retraite dont il pourrait, donc, sortir pour tenter de forcer les autorités à l'autoriser à se présenter à la présidentielle du 17 août. Officiellement, Evo Morales n'a pas le droit de concourir pour un 4è mandat. «Les constitutions sont faites pour mettre des limites à l'exercice du pouvoir et le peuple a décidé de mettre des limites à la réélection», souligne le ministre Eduardo del Castillo, dans les colonnes de La Razon. Evo Morales est «un homme politique sur le déclin qui tente de survivre en faisant pression et en rejetant les lois»... accuse, pour sa part, le député de l'opposition, Enrique Urquidi Daza, rapporte El Diario. La seule arme qui lui reste, «c'est d'essayer de faire trembler le pays, en créant de la violence et des affrontements». Un film canadien présenté à Cannes«La mort n'existe pas», 4e long-métrage du réalisateur québécois Félix Dufour-Laperrière, a été projeté hier soir, à la Quinzaine des cinéastes. Ce film d'animation retrace les interrogations d'une militante, Hélène, qui veut s'en prendre à de riches propriétaires capitalistes pour alerter sur le dérèglement climatique. L'une de nos envoyées spéciales sur la Croisette, Sophie Torlotin, a rencontré Félix Dufour-Laperrière. Le journal de la 1èreEn Martinique, les pluies précoces compliquent la récolte de la canne à sucre.
Mark Carney a remporté l'élection législative au Canada et peut rester Premier ministre. Mais il doit s'appuyer sur une majorité relative. Quels défis attendent le chef du gouvernement face à la menace de Donald Trump ? Nous en parlons avec Catherine Ouellet, professeur adjointe de Sciences politiques à l'Université de Montréal. Selon Catherine Quellet, la carte électorale de ce scrutin révèle une nette division entre les provinces favorables aux libéraux et celles acquises aux conservateurs, notamment dans l'Ouest. Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique (NPD) détiennent donc la clé du pouvoir. Malgré l'effondrement du vote néo-démocrate par rapport à 2021, les chefs des partis d'opposition ont affiché leur volonté de collaborer avec les libéraux, notamment pour faire face aux tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.La figure de Mark Carney a largement pesé dans la campagne, estime la politologue canadienne, en particulier face à Donald Trump, qui a alimenté la peur d'une annexion du Canada et déclenché une guerre commerciale. Ces menaces ont recentré le débat électoral sur la capacité à tenir tête au président américain, reléguant au second plan des enjeux de politique intérieure comme la santé ou l'environnement. Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre, est perçu comme un homme fort en matière économique, ce qui a rassuré de nombreux électeurs, contrairement à Justin Trudeau, souvent raillé par Trump. Le ton plus mesuré du président américain envers Carney pourrait annoncer une dynamique différente entre les deux pays.Cependant, rappelle Catherine Quellet, ce succès personnel de Mark Carney pourrait ne pas suffire à faire oublier les critiques récurrentes contre le Parti libéral, au pouvoir depuis quatre mandats. Le malaise grandit dans les provinces de l'Ouest, comme l'Alberta et la Saskatchewan, gouvernées par les conservateurs. Le Canada traverse une grave crise économique marquée par l'inflation, la crise du logement et une forte dépendance commerciale vis-à-vis des États-Unis. Si le Premier ministre veut maintenir le cap, il devra proposer une politique économique crédible, tout en rassurant une classe moyenne de plus en plus inquiète face aux menaces de récession.En Haïti, la commune de Carrefour paralysée par les gangs Avec notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, nous ferons un point sur l'actualité haïtienne. La situation dans la commune de Carrefour est particulièrement préoccupante. En ce début de semaine, toutes les activités commerciales, scolaires et administratives sont suspendues : les écoles, les transports publics, les banques, les tribunaux et la Direction générale des Impôts ont fermé leurs portes. Les rues sont désertes, les stations de transport vides et même les motos-taxis ne circulent plus, ce qui plonge la population dans une grande incertitude. Cette paralysie est la conséquence directe d'un ordre lancé par Christ-Roi Chéry, alias Krisla, chef de gang contrôlant la zone. Dans un message audio, il a exigé l'arrêt total des activités du 28 au 30 avril, à l'exception des hôpitaux.Gotson Pierre nous explique aussi que face à la progression des gangs, et pas seulement dans la capitale ou ses environs, les communes commencent à s'organiser. Confrontées à l'absence de l'État, elles tentent, par la création des dispositifs sécuritaires, freiner l'expansion des bandes criminelles et protéger la population.À lire aussiHaïti: victime d'une «attaque ciblée», Médecins sans frontières cesse ses activités dans deux centresLe climat est tendu à Washington dans les agences de sécurité Le Washington Post révèle que le FBI, le Pentagone et d'autres agences ont lancé plusieurs enquêtes pour identifier les auteurs de fuites vers les médias. Et dans certains cas, ils utilisent… des détecteurs de mensonges ! Oui, des tests polygraphiques pour interroger leurs propres agents. Résultat : un climat de peur, de suspicion, et une ambiance délétère.Selon le journal, les nouvelles consignes du ministère de la Justice permettent même de convoquer des journalistes pour obtenir leurs communications personnelles, et d'engager des poursuites non seulement en cas de fuite de documents classifiés, mais aussi d'informations jugées «sensibles».Un ancien cadre du FBI, cité anonymement, décrit un moral au plus bas. « Les gens ont peur », dit-il. « Ils sont surveillés, et les noms de ceux qui ont travaillé sur l'attaque du Capitole sont transmis au ministre de la Justice ». Et il conclut, amer : « Mais c'est quoi ce bazar ? Vous vous rendez compte où on en est ? »À lire aussiÉtats-Unis: le conseiller à la sécurité nationale accusé d'utiliser son compte courriel personnel pour ses fonctionsLe soutien des Latinos à Donald Trump s'effondre Pendant que Donald Trump poursuit ses purges au sein de l'administration, certains de ses électeurs commencent à lui tourner le dos. C'est notamment le cas chez les Latinos. Ils étaient 46% à voter pour lui en novembre 2024, en hausse par rapport à 2020. Mais aujourd'hui, leur soutien s'effondre.El País cite un sondage publié à la veille des 100 premiers jours de la nouvelle administration Trump. Résultat : une majorité de Latinos rejette désormais sa politique d'expulsion, et estime que l'économie s'est dégradée, contrairement à ce qu'il avait promis. L'étude révèle aussi que la peur est revenue dans le quotidien. Des enfants manquent l'école parce que leurs parents craignent des arrestations. Certains évitent les restaurants, les magasins. Des employés ne vont plus travailler. Et les zones qui étaient jusque-là protégées — écoles, lieux de culte, hôpitaux — ne le sont plus car Donald Trump a levé ces protections.À lire aussiÉtats-Unis: les commerces latinos pâtissent des menaces d'expulsion qui pèsent sur les immigrés
Et si la vérité sur les OVNIs n'avait jamais été absente… juste bien cachée ? Egon Kragel, journaliste d'investigation et spécialiste des phénomènes inexpliqués, pour lever le voile sur les rencontres les plus troublantes jamais documentées – celles que même le FBI et le Pentagone n'ont jamais pu expliquer. Des témoignages de pilotes, de militaires, de civils. Des objets détectés au radar, filmés, suivis, puis classés confidentiels. Des décennies de silence institutionnel… et de vérités enterrées. Au programme : - Les 56 rencontres extraterrestres les plus fascinants de ces 60 dernières années - Pourquoi certains phénomènes ont été classés “top secret” - Le rôle réel des agences américaines dans la dissimulation - L'impact de ces rencontres sur notre vision de la réalité et de la conscience - OVNI, UAP, extraterrestres… ou tout autre chose ?
Vincent Hervouët revient sur les récentes controverses entourant le secrétaire à la défense américain, Pete Exet. Nommé par Donald Trump pour assainir le Pentagone, Exet est accusé d'avoir partagé des informations sensibles avec ses proches, suscitant de vives critiques. Alors que le président le défend, le Sénat semble décidé à le destituer. Vincent Hervouët analyse les enjeux de cette affaire qui révèle les tensions au sein de l'administration Trump et les défis de la réforme du ministère de la Défense.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:29 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Jean Leymarie - Ce matin, en me réveillant, très tôt, je me suis frotté les yeux. Pas à cause du sommeil, ou pas seulement, mais en découvrant les nouvelles de la nuit, et cette information : une nouvelle fuite au Pentagone. - réalisation : Félicie Faugère
À la Une du lundi 21 janvier, les révélations du New York Times sur des informations secret-défense partagées par le chef du Pentagone, la trêve de Pâques qui n'a pas eu lieu entre Moscou et Kiev, les questions autour de la santé du pape et la semaine cauchemardesque pour l'Olympique lyonnais.
durée : 00:02:29 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Jean Leymarie - Ce matin, en me réveillant, très tôt, je me suis frotté les yeux. Pas à cause du sommeil, ou pas seulement, mais en découvrant les nouvelles de la nuit, et cette information : une nouvelle fuite au Pentagone. - réalisation : Félicie Faugère
Déjà mis en cause le mois dernier dans une faille de sécurité, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, est encore pointé du doigt dans une autre affaire. C'est ce que rapporte le New York Times. On savait déjà que Pete Hegseth avait partagé des plans d'attaques américains ultrasecrets sur un groupe de discussion Signal qui incluait par erreur le rédacteur en chef du site d'information The Atlantic. Et on apprend maintenant qu'il a partagé ces mêmes informations sensibles sur un autre groupe de discussion Signal qui comprenait cette fois, son épouse, son frère et son avocat. « Aucune de ces personnes n'avait de raison apparente d'être informé des détails opérationnels d'une opération militaire en cours », relève le New York Times. Cette nouvelle affaire, poursuit le journal, « ne manquera pas de soulever d'autres questions quant à son respect des protocoles de sécurité. »Le Pentagone : « un enfer »Et les langues se délient, révèle pour sa part le Wall Street Journal. Certains fonctionnaires du ministère de la Défense, récemment renvoyés ou qui ont démissionné, affirment que « le Pentagone est en plein désarroi et dans un état de chaos total. » Certains appelant même à la démission de Pete Hegseth.En effet, précise le New York Post, « l'ancien porte-parole en chef du Pentagone, John Ullyot, qui a démissionné la semaine dernière, a décrit les dernières semaines tumultueuses au sein du département de la Défense comme étant “un enfer“ et a déclaré que le président Trump méritait un meilleur dirigeant à la tête de ce ministère. »Du côté de l'opposition démocrate, pointe Le Monde à Paris, on accuse « l'administration Trump de faire preuve de trop de désinvolture et de risquer la vie d'Américains. “Des détails ne cessent d'être révélés. Nous continuons à apprendre comment Pete Hegseth a mis des vies en danger. Mais Trump est encore trop faible pour le renvoyer“, a écrit Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat, sur X, avant d'ajouter : “Pete Hegseth doit être limogé“. »NégligencesAutre affaire de fuite. Cette fois révélée par le Washington Post. « Des documents sensibles, dont des plans de la Maison Blanche, ont été partagés à tort avec des milliers de personnes », titre le journal. Des employés des services généraux du gouvernement ont en effet mis en ligne par inadvertance un dossier Google drive contenant des informations potentiellement classifiées. En fait, la mise en ligne de ce dossier remonte à plusieurs années, précise le Washington Post. Et la situation a perduré sans que personne ne s'en émeuve. Une négligence imputable à l'administration Trump mais aussi, donc, à l'administration Biden.Macron en tournée dans l'océan IndienÀ la Une également, Emmanuel Macron à Mayotte ce lundi. Mayotte est la première étape d'une tournée de cinq jours dans l'océan Indien pour le président français, qui se rendra également à La Réunion, puis à Madagascar et Maurice.Mayotte, donc première étape, relève Le Parisien : « le président revient sur l'archipel meurtri par le cyclone Chido en décembre. Il est attendu de pied ferme par les habitants et les élus qui espèrent que sa visite permettra de faire avancer des chantiers qui patinent. » Et « Emmanuel Macron, poursuit le journal, risque de se heurter au même climat d'impatience et de colère qu'il y a quatre mois. Car malgré la loi d'urgence en février, le rétablissement des réseaux d'eau, d'électricité et de télécommunications, le quotidien ici demeure une lutte. (…) “Les gens sont fatigués, ils ont tout perdu, alerte Kadafi Attoumani, directeur territorial de la Croix-Rouge à Mayotte : leurs maisons, leurs voitures, leurs vêtements. Ils attendent beaucoup du président. Ils veulent voir de l'action, que leur quotidien change“. »Mayotte « toujours plus dans la misère » ?Commentaire du Figaro : « exposé à toutes les calamités climatiques et sanitaires, Mayotte souffre de lourds retards économiques, de profondes tensions ethniques et désormais du narcotrafic. Quatre mois après le cyclone Chido, qui a fait quarante morts, l'archipel ne pourra surmonter ses problèmes que s'il parvient à stopper l'infernal flux migratoire venant des Comores et du continent africain. Trop timide, la réforme du droit du sol qui s'applique localement ne devrait pas changer grand-chose. Emmanuel Macron le reconnaîtra- t-il ? Il est à craindre, conclut Le Figaro, que le 101e département s'enfonce toujours plus dans la misère. Son voisin réunionnais, frappé par une violente épidémie de chikungunya, redoute d'en faire les frais. Bon an mal an, près de 30 milliards d'euros sont octroyés aux territoires ultramarins. Certes, mais la France du large a surtout besoin d'un cap. »
Lorsque le pneu de votre vélo est crevé et que vous ne trouvez pas le trou, il suffit de gonfler la chambre à air et de la plonger dans l'eau pour voir d'où les bulles s'échappent… C'est la métaphore employée par Abston, un des patrons du FBI. Pourquoi ? Les russes semblent au courant de l'envoi de matériel militaire en Europe, ce qui signifie qu'il y a une fuite au Pentagone. Il charge Frank Moïk de se charger de cette affaire délicate. C'est alors que démarre la filature d'un suspect beaucoup trop “propre” : Norbert Stratton. Pierre Bellemare raconte cette extraordinaire histoire dans cet épisode du podcast "Les récits extraordinaires de Pierre Bellemare", issu des archives d'Europe 1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pépites de la défense aux produits meilleur marché, des start-up comme Anduril voient une opportunité pour elle dans les coupes budgétaires infligées au Pentagone. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités décrivent ce changement de logiciel dans l'armement et dans la guerre à l'ère de l'IA et de l'innovation.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en avril 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Jean-Christophe Noël (chercheur associé au centre des études de sécurité de l'IFRI) et Hortense Goulard (correspondante des « Echos » en Californie). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : ARMIN WEIGEL/AFP. Sons : TMC, Anduril Industries, CNBC Television, « Full Metal Jacket » (1987), « Star Wars : Episode I – La Menace fantôme » (1999), « Star Wars : Épisode VI : Le Retour du Jedi » (1983), « L'Homme qui valait 3 milliards » (1974), « Pacific Rim » (2013). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A la Une de la presse, ce mardi 25 mars, la bourde du Pentagone, qui a envoyé par erreur un plan détaillé de frappes aériennes contre les Houthis du Yémen à un journaliste américain. La grosse colère de Donald Trump provoquée… par un portait de lui. La visite controversée de l'épouse du vice-président américain au Groenland, et celle, tout aussi controversée, de deux représentants de l'extrême droite française en Israël. Et la sexualité fascinante des poux rongeurs de langue.
À l'occasion de sa revue de presse, mardi matin, Paul Arcand aborde la présentation du nouveau budget par le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, alors qu'on ne prévoit aucun cadeau, mais un déficit record malgré tout. Il est donc terminé le temps où François Legault distribuait les bonbons et les surprises. «Éric Girard c'est un banquier. Un homme extrêmement conservateur de nature, qui n'aime pas les déficits et qui va devoir expliquer que les finances publiques sont dans le rouge, mais vraiment dans le rouge. C'est un déficit historique.» On peut donc s'attendre à ce que des mesures soient mises en place pour que le gouvernement puisse augmenter ses revenus pour tenter d'amenuiser ce déficit majeur tout en conservant le filet social dont s'est donné le Québec. Autres sujets traités: Élections fédérales: des promesses de baisses d'impôts pour les libéraux et les conservateurs, mais où prendront-ils l'argent? Quelles seront les conséquences réelles des menaces de Donald Trump sur l'économie du pays? Le débat politique de TVA est finalement annulé en raison de l'absence des libéraux; Donald Trump joue avec les nerfs de la planète sur la question des tarifs; Un homme à la tête d'un magazine a obtenu de nombreuses informations secrètes de la part du Pentagone sur le terrorisme par erreur; Ventes de liquidation chez La Baie: pas de ruée vers l'or pour les rabais; Procès de Frank Zampino: Michel Lalonde témoigne pour la Couronne et explique le système de collusion et de corruption; La police saisit de plus en plus de biens de la part de délinquant sexuel; Les tenanciers de bars s'inquiètent de la présence de taxis illégaux en fin de soirée. La Ville de Montréal voit un recul de 34% dans les constructions en immobilier; Le procès pour agression sexuelle de Gérard Depardieu se poursuit aujourd'hui; Janette Bertrand a 100 ans aujourd’hui: un gros merci! Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
À l'occasion de sa revue de presse du 21 mars, Paul Arcand parle de politique américaine, alors qu'aux États-Unis, les électeurs commencent à réaliser que les politiques de Donald Trump vont leur coûter cher. «D'abord, Donald Trump continue de s'acharner contre l'éducation, il se fout complètement des jugements rendus contre lui et, dans un moment de générosité, il a donné plein accès au Pentagone à son ami Elon Musk.» Autres sujets abordés: Élections fédérales le 28 avril: TVA veut faire payer les partis politiques pour le débat des chefs. Québec serre la vis de la laïcité dans les écoles. Une infirmière a consulté 150 fois le dossier de son ex. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
C dans l'air du 13 mars 2025 - Poutine: "La Russie soutient la trêve"L'accord de cessez-le-feu conclu mardi entre l'Ukraine et les États-Unis attend toujours l'aval russe alors que sur le front, la trêve semble encore loin, notamment dans la région russe de Koursk, en partie envahie par l'armée ukrainiens depuis août 2024 et que les Russes sont en train de reprendre. C'est dans ce territoire frontalier de l'Ukraine que Vladimir Poutine a effectué une rare visite sur le terrain mercredi soir. Vêtu d'un uniforme militaire, il a ordonné à ses troupes de "libérer complètement" la région Koursk et de poursuivre les opérations en territoire ukrainien. Il a également demandé que les soldats ukrainiens capturés soient "traités comme des terroristes". Le chef d'Etat russe qui est resté silencieux sur la proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours devrait s'exprimer aujourd'hui à l'occasion d'une conférence de presse prévue dans la foulée de sa rencontre avec son homologue biélorusse. Mais en fin de matinée, son conseiller diplomatique a déjà indiqué qu'un cessez-le-feu donnerait "un répit" à l'armée ukrainienne et qu'il n'est "pas propice" à un règlement "durable" du conflit. La Russie a également averti qu'elle considérerait l'envoi de soldats de la paix européens en Ukraine comme un "conflit armé direct" avec Moscou. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé ce jeudi l'absence de réponse russe à la proposition américaine de trêve de 30 jours en Ukraine, accusant Moscou de chercher à "prolonger la guerre". "Nous espérons que la pression des États-Unis" permettra de "contraindre la Russie à mettre fin à la guerre", a-t-il ajouté.Des négociateurs américains ont décollé mercredi pour la Russie en vue d'obtenir un feu vert à la proposition d'un cessez-le-feu. De son côté Donald Trump a dit espérer que Vladimir Poutine acceptera un cessez-le-feu et menacé le Kremlin de représailles économiques en cas de refus. « Sur le plan financier, je peux faire des choses qui seraient très mauvaises pour la Russie. Je ne veux pas faire ça parce que je veux la paix", a-t-il ainsi lancé, laissant planer le doute sur ses pensées exactes. Le président américain devrait s'entretenir dans la semaine avec le maître du Kremlin. D'ici là, Donald Trump poursuit sa guerre commerciale, avec l'entrée en vigueur d'une taxe de 25 % sur les importations d'acier et l'aluminium, avant toute une série d‘autres produits taxés à partir du 1er avril. L'Europe dans la foulée a annoncé hier la riposte et Donald Trump a menacé de répondre à la décision de Bruxelles en taxant de 200 % le champagne et les vins français et européens. Un jeu de ping-pong qui fait reculer la Bourse de Paris ce jeudi et déstabilise Wall Street depuis dimanche. Optimistes après l'élection, les marchés redoutent désormais l'impact d'une guerre commerciale menée par le président américain. Inquiets, les investisseurs craignent les conséquences de sa politique économique alors que se multiplient les signaux d'alerte. Ainsi les dépenses de consommation des ménages américains ont baissé en janvier 2025, la bourse connaît une dégringolade, en particulier chez certaines places fortes comme Tesla. Le chômage a connu une hausse en février et la prévision de croissance américaine pour le premier trimestre 2025 est désormais de - 1,5 %.Parallèlement, ces derniers jours, les témoignages de salariés fédéraux licenciés quelques mois après avoir déposé un bulletin au nom du candidat républicain dans les urnes se multiplient dans les médias américains et sur les réseaux sociaux. En un mois, ce sont plus de 60 000 Américains qui ont dû précipitamment faire leurs cartons, victimes inattendues des brutales coupes budgétaires opérées par Elon Musk et ses équipes. Et c'est loin d'être terminé. Le ministère américain de l'Éducation, que Donald Trump entend supprimer, a annoncé le licenciement de près de la moitié de son personnel avant son démantèlement complet, alors que 23 postes, dont celui de la scientifique en chef, vont être supprimés à la Nasa. Au-delà de réduire drastiquement le nombre de ses fonctionnaires, Donald Trump s'en prend aussi aux scientifiques et à la recherche. Une politique qui passe par le licenciement de nombreux chercheurs, la réduction des budgets mais aussi par la suppression de très nombreuses données et de très nombreux travaux. Des milliers de pages web sur un certain nombre de sites d'agences fédérales ont été supprimées de façon assez systématique car elles contenaient des termes désormais interdits, qu'on ne peut plus utiliser à la fois dans la communication mais également dans la recherche. "Équité", "femme", "trauma", "inégalité", "injustices", "racisme", "pollution" sont tous autant de termes qui désormais posent problème à l'administration de Donald Trump. Des photos sont également effacées par l'armée américaine. D'après une enquête de l'Associated Press, au moins vingt-six mille photos des archives numériques du Pentagone devraient être supprimées pour gommer toute référence aux programmes favorisant "diversité, équité et inclusion". Les experts :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Alain MARTY (en Duplex) - Président du wine business clubPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
“Marc Riboud”Photographies du Vietnam 1966-1976au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 5 mars au 12 mai 2025Entretien avec Lorène Durret, directrice de l'Association Les amis de Marc Riboud, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2025, durée 23'15,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/14/3600_marc-riboud_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Lorène Durret et Zoé Barthélémy, Association Les amis de Marc RiboudÀ l'occasion des 50 ans de la fin de la guerre du Vietnam, l'association Les amis de Marc Riboud et le musée Guimet (qui conserve le fonds du grand photographe français) s'associent pour présenter les photographies et documents d'archives retraçant le travail de Marc Riboud au Vietnam entre 1966 et 1976.En octobre 1967, Marc Riboud photographie à Washington la jeunesse américaine qui manifeste devant le Pentagone en criant sa révolte contre la guerre et réalise La Jeune fille à la fleur, cliché mondialement célèbre et symbole du désir de paix. En 1970, le photographe éditera Face of North Vietnam, un reportage qui montrera pour la première fois aux Américains le visage de ceux qu'ils combattent.Profondément touché par le drame vietnamien, Marc Riboud se rend près d'une dizaine de fois au Vietnam entre 1966 et 1976, s'arrêtant à Hanoi, à Saigon, dans la ville d'Hué bombardée, mais aussi sur les routes, dans les rizières comme dans les usines, dans les camps de réfugiés et de rééducation. Il y réalise de longs reportages, admirant le courage d'un peuple qui se bat avec des moyens misérables contre la plus grande puissance du monde.À travers ses reportages, qui documentent le Vietnam pendant près de dix ans, transparaît la « méthode » de Marc Riboud et son regard singulier qui s'attache aux lieux et aux personnes qu'il rencontre. Lui qui n'a jamais été photographe de guerre ne montre pas les combats mais la vie qui continue dans les ruines, les corps qui tentent de se reposer dans les refuges de fortune, les amoureux qui se retrouvent près des abris anti-bombes, la vivacité des enfants, la vie bouleversée, blessée, mais une vie qui continue, tenace, envers et contre tout. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« En Syrie, la peur de la bascule », titre l'Orient – Le Jour qui précise : « Des affrontements d'une intensité inédite sur le littoral à majorité alaouite font craindre que la fragile transition du pays vacille, trois mois seulement après la chute du régime Assad ». Bachar el-Assad qui est, on le rappelle, issu de la minorité alaouite. « Les affrontements » poursuit l'Orient – le Jour, « ont ramené les Syriens vers les heures sombres d'un passé qu'ils espéraient dépassé ». Le quotidien francophone libanais parle de « combats entre, d'un côté les forces loyales au président déchu et des civils, et de l'autre, les forces du gouvernement intérimaire ». « Des images de tueries de masse affluent sur les réseaux sociaux », poursuit l'Orient-Le Jour, « comme cette vidéo montrant des dizaines de corps calcinés, sans que l'identité des victimes ait pu être vérifiée ».Massacres de civilsLe journal le Monde évoque aussi ces violences. Le quotidien français explique que le pouvoir syrien « a dépêché des milliers de soldats pour combattre un début d'insurrection armée, lancée par des fidèles du régime des Assad ». « Le leader Ahmed al-Charaa » ajoute le Monde, « a exhorté ses troupes à éviter toute exaction ou débordement, après des massacres de civils ». « Le bilan est incertain », mais « les combats auraient fait plusieurs centaines de morts ». « L'Observatoire syrien des Droits de l'Homme estime que plus de 130 civils ont été tués, dont au moins treize femmes et cinq enfants. Plus d'une cinquantaine d'hommes alaouites auraient été exécutés ».Troisième guerre mondialeDans la presse internationale également, Donald Trump et… la Chine. C'est à lire dans le Corriere della Sera. « Trump », nous dit le quotidien italien, « Trump sait bien que la principale force à laquelle les États-Unis devront faire face n'est pas la Russie mais la Chine (…). Le match du siècle n'a pas encore commencé ». « Depuis quelques temps », précise le journal, « les experts américains, et pas forcément trumpiens, à commencer par le Pentagone, considèrent que les risques d'une troisième guerre mondiale sont dans le Pacifique, pas avec la Russie ». « Mais jusqu'à présent, Trump n'a pas dévoilé toutes ses cartes concernant la Chine ». Pour le moment, il est surtout question de guerre commerciale, toutefois « son plan à long terme n'est pas très clair », nous dit le Corriere della Sera. « Ses revirements soudains et répétés sur les tarifs douaniers contre le Mexique et le Canada, suggèrent qu'il est influencé par la performance des marchés et la pression des lobbies économiques américains… ». Comme toujours, la position de Donald Trump n'est pas très facile à décrypter...Manipulation des femmesEnfin en ce 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, la presse internationale consacre peu de place… aux femmes…À l'exception notable de Libération. Le quotidien français consacre un numéro spécial aux droits des femmes, sous différents angles. En terme d'urgence, le cas des afghanes est emblématique. Hier, à Paris, l'Unesco avait invité des femmes et des jeunes filles afghanes en exil à témoigner. « Sportives, journalistes, artistes, chercheuses et militantes », nous dit Libération, « toutes celles que le régime taliban voudrait faire taire et enfermer ». Parmi ces femmes, Marzieh Hamadi, championne de taekwondo, 22 ans, elle dénonce une « manipulation des femmes », par un régime qui « lave le cerveau » et prône une « éducation extrémiste ». « Les talibans », accuse Marzieh Hamadi, « transforment les femmes en femmes talibanes. Ils ne se contentent pas de leur interdire l'accès à l'éducation et à la vie publique, ils créent une génération de femmes qui servent leur idéologie ». Richard Bennet, rapporteur spécial de l'Afghanistan pour l'ONU, parle lui d'un « apartheid de genre » qui pourrait un jour devenir un « crime contre l'humanité ».
Le Journal en français facile du vendredi 7 mars 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BTXP.A
durée : 00:13:09 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le nouveau chef du Pentagone, Pete Hegseth, a annoncé la suspension des cyber-opérations américaines contre la Russie. Un choix qui pourrait affaiblir la capacité des États-Unis à contrer l'espionnage et l'ingérence russes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Stéphane Taillat Maître de conférences à l'Institut Français de Géopolitique, chercheur au centre de recherche de St-Cyr Coëtquidan et au centre GEODE
Depuis son retour au pouvoir, le président américain imprime un rythme politique effréné, prend des décisions radicales à la limite de la légalité et paralyse à la fois le camp démocrate et les médias. Analyse de Françoise Coste, professeur à l'Université de Toulouse Jean Jaurès et spécialiste de la politique intérieure américaine. RFI : La vitesse de décision de Donald Trump depuis son retour au pouvoir a surpris les Américains, s'agit-il d'une stratégie réfléchie ?Françoise Coste : Oui, car l'idée de « nettoyer Washington », Donald Trump s'en vantait avant même les élections, idem pour la question des expulsions d'immigrés clandestins. Le rythme de signature de ces décrets, plusieurs dizaines en à peine un mois, rappelle les 100 premiers jours de Franklin Roosevelt en 1932, lorsque Roosevelt a été élu au beau milieu de la Grande Dépression économique et qu'il a lancé son New Deal. C'est lui qui, le premier, a eu l'idée d'attaquer très vite, de ruer dans les brancards dès le début pour marquer les esprits. La différence, c'est qu'il y avait de la part de Roosevelt le souci de faire des projets de loi et de s'assurer que le Congrès les vote. Ce n'est pas du tout l'optique actuelle de la Maison Blanche qui opte pour des mesures unilatérales, sans passer par les élus.Faut-il y voir une manière de submerger l'opposition, qui n'a pas le temps de réagir ?Bien sûr, c'est très malin et c'est valable aussi bien pour l'opposition, qui est inexistante, que pour la presse, qui n'a pas le temps de creuser les sujets. On parle d'une à deux décisions par jour qui bouleversent des secteurs que l'on croyait intouchables. Or, l'opposition est à la fois sidérée de l'ampleur de ces changements et de leur rapidité. Elle en devient muette parce qu'elle ne sait pas par quel bout prendre le problème : le temps médiatique et le degré d'attention que les gens portent à la politique ne sont pas compatibles avec des séismes qui équivalent à quatre ou cinq Watergate quotidiens. C'est noyé dans la masse, pas forcément légal, mais ça passe. Sur le plan politique, c'est à la fois inquiétant et objectivement brillant. Quid des contre-pouvoirs comme l'appareil judiciaire, chargé de veiller à la légalité de ces décrets ?Des fonctionnaires fédéraux ont porté plainte pour licenciement abusif, estimant que leur mise à la porte n'avait pas respecté les conventions collectives. Mais il s'agit pour l'instant de plaintes individuelles, éparpillées dans plusieurs États, il n'y a pas d'effet de masse. Par ailleurs, le cours de la justice est très lent, il va falloir enquêter, aller au procès, faire appel à des tribunaux fédéraux, peut-être un jour à la Cour suprême. Tout ce processus peut prendre des années face à un Donald Trump lancé dans une course contre la montre. Il a l'avantage.Les États-Unis se dirigent-ils vers une crise constitutionnelle ?On y est déjà, car la Maison Blanche ne respecte pas le cadre législatif existant. Il y a aussi le manque de transparence, car bon nombre de ces décisions passent par le DOGE d'Elon Musk, qui n'est pas une agence créée par le Congrès et n'a pas de véritable statut. Dans le système américain, les ministres, les responsables des agences fédérales doivent être auditionnés par le Sénat et leur nomination validée par un vote. Personne n'a validé la nomination d'Elon Musk, personne n'a une idée précise de ses responsabilités juridiques. Prendre de telles décisions qui réorganisent de manière radicale le fonctionnement du gouvernement fédéral, sans cadre légal, c'est une attaque directe contre la Constitution.À écouter aussiQue retenir du premier mois de Donald Trump à la Maison Blanche Coup de rabot annoncé au PentagoneDans la série des coupes budgétaires, 50 milliards de dollars, soit 8% du budget, vont disparaître des crédits de la Défense. POLITICO a mis la main sur un mémo confidentiel qui témoigne d'un énorme coup de frein, y compris sur des investissements considérés jusqu'ici comme prioritaires : sous-marins de la classe Columbia, systèmes satellitaires, nouveaux avions. Mais surtout, le Pentagone serait amené à rappeler dans un futur proche au moins une partie de ses soldats déployés en Europe et au Proche-Orient. Il s'agit, selon le ministère américain de la Défense, de s'aligner sur les priorités de la campagne Trump : priorité à la sécurisation des frontières, à la mise au point d'un système anti-missile comparable au Dôme de fer israélien et fin des politiques d'inclusion et de diversité au sein de l'armée. À lire aussiÉtats-Unis: face à l'offensive de Trump et Musk, les fonctionnaires refusent de céder La semaine de Frantz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe patron du plus ancien quotidien haïtien revient comme chaque jeudi sur les temps forts de l'actualité en Haïti. Les gangs grignotent chaque jour un peu plus de terrain sur plusieurs fronts de la métropole de Port-au-Prince et le Nouvelliste s'en alarme dans un article qui dénonce « l'incapacité, l'improvisation et le bricolage politique au sommet de l'État ».La seule note positive, c'est le maintien du soutien américain : les États-Unis continuent de fournir du matériel aussi bien aux forces de police qu'à la Mission internationale dirigée par le Kenya. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLa Martinique vient de signer un accord d'adhésion à la CARICOM, la communauté des Caraïbes, qui regroupe 15 membres. Le département français y voit de nouvelles opportunités de développement régional comme, par exemple, dans le domaine des produits pétroliers.
Aux États-Unis, c'est ce lundi 20 janvier que Donald Trump revient au pouvoir. Lors de son premier mandat, sa politique africaine n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Jeff Hawkins a été l'ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI lui a demandé ce qui allait changer dans la politique africaine des États-Unis avec Donald Trump… RFI : Qu'est-ce qui va changer avec Donald Trump dans la politique africaine des États-Unis ?Jeff Hawkins : Il y a deux réponses à cette question. Il y a ce qu'on craint et il y a ce qu'on pourrait espérer. Et donc ce qu'on pourrait craindre, c'est une continuation, une reprise de la position de Donald Trump lors de son premier mandat, c'est-à-dire un désintéressement quasi total pour le continent, avec cette différence assez importante, c'est que, à l'époque, lors du premier mandat, la machine continuait à tourner. Donc, même si le président n'y avait jamais mis les pieds, même si le président rencontrait très peu de chefs d'État africains, il y avait quand même une diplomatie, une assistance, un Pentagone derrière qui continuaient à interagir, et à s'engager avec l'Afrique. Cette fois-ci, ce qu'on pourrait craindre, c'est que non seulement le président ne s'y intéresserait pas, mais tout ce qui vient derrière aussi, ça risque de s'effacer. Et notamment, je pense à un Africain très influent à Washington en ce moment. En l'occurrence, Elon Musk, qui est chargé de couper les budgets de façon dramatique. Je pourrais très bien envisager par exemple une coupe importante de l'assistance américaine vis-à-vis de l'Afrique et même un retrait des forces américaines du continent. Il en reste quand même 2000 au moment où on parle. Donc, ça c'est à craindre. Sinon, on peut espérer peut-être que, dans le contexte d'une nouvelle guerre froide avec la Chine, il va plus que la dernière fois, faire un peu attention à l'Afrique.Vu de Donald Trump, quels sont les pays africains qui comptent ?Déjà en pourrait dire que les pays pétroliers, leNigeria, l'Angola, ça pourrait l'intéresser. Le Congo avec ses ressources minérales : le coltan, le cobalt et tout ça. Sinon, peut-être les pays où les Chinois sont particulièrement implantés, ou alors les pays où les Chinois risqueraient de s'implanter militairement. Donc, à un certain moment, et ça, c'était pendant l'administration Biden, on avait parlé d'une base chinoise possible en Guinée équatoriale par exemple, et on a vu tout de suite l'administration s'activer autour de cette question.Vous avez parlé du Congo Kinshasa. L'administration Biden a été assez prudente ces derniers temps dans le conflit dans l'est de ce pays. Elle ne semble pas avoir exercé de pression particulière sur le Rwanda afin qu'il cesse son aide militaire aux rebelles du M 23. Qu'en sera-t-il à votre avis avec la nouvelle administration ?Je ne sais pas, il y a déjà quelques noms qui ont été cités comme les responsables pour l'Afrique dans la nouvelle administration, pour l'instant pas confirmés, mais qui sont là dont monsieur Peter Pham qui a été envoyé spécial sous Donald Trump, la première fois, pour les Grands lacs. Et donc si cette personne arrive au département d'État comme responsable pour l'Afrique, c'est quelqu'un qui connaît déjà les dossiers.Monsieur Pham qui est francophone ?Oui.L'un des échecs de Joe Biden en Afrique, c'est le basculement du Niger dans le camp de la Russie. Et le départ des troupes américaines de Niamey et d'Agadez. Est-ce que Donald Trump pourrait tenter un comeback au Sahel ?Ça, c'est une question très intéressante, surtout étant donné un peu l'effondrement de la position française dans la région. Franchement, la collaboration dans le domaine de la sécurité entre la France et les États-Unis a été assez forte en Afrique. Donc c'est non seulement le retrait des quelque 900 troupes américaines de Niamey, d'Agadez, mais c'est aussi le départ des Français du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad. Et donc, il y a une sorte de vide qui s'est créé, rempli notamment par les Russes, et je pense que l'administration Trump serait tentée d'intervenir un peu plus, sachant que Trump, on peut dire ce qu'on veut, mais ce n'est pas un interventionniste. Il est très peu attiré par des conflits à l'étranger.Est-ce que Wagner est un épouvantail aussi bien pour monsieur Trump que pour monsieur Biden ?Je l'espère bien. La présence russe sur le continent africain, c'est vraiment difficile. Contrairement aux Chinois qui représentent un concurrent réel et durable pour l'Amérique, la Russie, par contre, cherche à nous miner plutôt que d'établir des relations privilégiées avec les pays africains à proprement parler. Donc c'est vraiment dangereux, c'est sérieux et je pense qu'à Washington, on prend la menace de Wagner Group, d'Africa Corps, comme ça s'appelle maintenant, très au sérieux.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africains
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche devrait entraîner des expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière, des droits de douanes sur les importations, mais aussi des coupes claires dans les dépenses et les effectifs de l'État fédéral. Une mission, le Doge, le ministère de l'Efficacité gouvernementale, va même être créée et confiée à l'homme d'affaires Elon Musk. Et cela fait peur aux fonctionnaires fédéraux. De notre envoyé permanent à Washington,Dans un parc de Washington, loin du Pentagone où elle travaille, nous avons rendez-vous avec une femme qui se fait appeler Lucy — ce n'est pas son vrai nom. Cette haute responsable du ministère de la Défense va quitter ses fonctions et, sous couvert d'anonymat, elle a accepté de témoigner. Elle dirige des milliers de fonctionnaires fédéraux, et ils sont inquiets. « Les gens sont affolés, très très tendus. Ils sont très inquiets de perdre leur boulot ou leurs programmes, confie-t-elle. Ils s'inquiètent aussi beaucoup du Doge. Est-ce que ça va vraiment exister ? Est-ce que ça va peser beaucoup ? Ils ont l'impression qu'Elon Musk a le Pentagone dans le collimateur, ce qui est ironique parce que nous avons financé beaucoup de ses entreprises. Nous subventionnons Space X en quelque sorte, alors c'est quand même bizarre de nous attaquer. »La Défense n'est pas le seul domaine qui est dans le viseur. Billy, ce n'est pas non plus son vrai nom, travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. Et il s'attend au pire. « Je m'attends à des choses comme l'obligation de revenir en présentiel au bureau, peut-être des déménagements — des agences déplacées des bâtiments où elles sont depuis des décennies vers de nouvelles villes. Peut-être des licenciements, énumère-t-il. Il y a de la peur. Je crois qu'il y a beaucoup d'incertitudes. Et je pense qu'il y a aussi un peu de résignation, particulièrement pour les gens qui ont connu la première présidence Trump. Il y a un sentiment de déjà-vu. »À écouter dans Eco d'ici, éco d'ailleursElon Musk et les autres, des milliardaires plus forts que les États ?« Cette administration a des listes de personnes à viser »Si ces deux fonctionnaires ont demandé à être anonymisés, il y a une raison : ne pas être spécifiquement visé. « Cette administration a des listes de personnes à viser. C'est très inquiétant et c'est sans précédent, s'inquiète Tim Washington, qui travaille dans une organisation qui protège les lanceurs d'alerte du secteur de l'environnement. Et c'est généralement basé sur les convictions personnelles de chacun et non sur les qualités de fonctionnaire. Par exemple, la Heritage Foundation [un think tank très conservateur] a demandé des informations sur les mots que les fonctionnaires ont utilisés dans leurs courriels. Il y a par exemple "changement climatique", "orientation sexuelle", "transgenre", il y a toute une série de mots dans leurs demandes sur des employés qui ont utilisé ces mots avec l'idée qu'ils ne seraient pas loyaux au président Trump ».Elon Musk promet de faire faire « maigrir » l'État fédéral pour atteindre les 2 000 milliards de dollars d'économies.À écouter dans l'Invité internationalÉtats-Unis: la nomination d'Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort»
Elon Musk, entrepreneur et innovateur reconnu, a récemment exprimé sa conviction que les avions de chasse pilotés sont devenus obsolètes et devraient être remplacés par des drones autonomes. Il estime que l'avenir de la guerre aérienne repose sur des systèmes sans pilote, plus efficaces et moins coûteux. Critique des avions de chasse traditionnels Musk a critiqué le programme F-35, l'un des avions de chasse les plus avancés et coûteux au monde, le qualifiant de "coûteux et inefficace" à l'ère des drones. Il a souligné que la conception du F-35 présente des défauts et que les avions pilotés sont désormais surpassés par les drones en termes de performance et de coût. Avantages des drones autonomes Les drones offrent plusieurs avantages par rapport aux avions pilotés : - Coûts réduits : La fabrication et l'entretien des drones sont généralement moins onéreux que ceux des avions de chasse traditionnels. - Absence de risque humain : L'utilisation de drones élimine le danger pour les pilotes, évitant ainsi les pertes humaines en cas de mission périlleuse. - Manœuvrabilité accrue : Les drones peuvent effectuer des manœuvres que les avions pilotés ne peuvent pas réaliser en raison des limitations physiologiques des pilotes. - Endurance prolongée : Les drones peuvent rester en vol plus longtemps sans les contraintes liées à la fatigue humaine. Réactions et implications Les déclarations de Musk ont suscité des réactions variées. Certains experts reconnaissent la validité de ses critiques, notamment concernant les coûts et la complexité du F-35. Cependant, ils soulignent que les défis liés aux drones autonomes, tels que la fiabilité des systèmes et les considérations éthiques, doivent être soigneusement évalués. Malgré les critiques, le F-35 reste un élément central de la défense nationale pour de nombreux pays, y compris les États-Unis. Les responsables du Pentagone et de Lockheed Martin, le fabricant du F-35, ont défendu les capacités avancées de l'appareil et son importance stratégique. Conclusion Elon Musk plaide pour une transition vers des drones autonomes dans le domaine de la guerre aérienne, arguant que les avions de chasse pilotés sont dépassés. Cette position reflète une tendance croissante vers l'automatisation et l'utilisation de technologies avancées dans les opérations militaires. Cependant, la mise en œuvre de telles technologies nécessite une évaluation approfondie des défis techniques, éthiques et stratégiques associés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À quelques jours près, l'investiture du président américain va coïncider avec la prise de fonction du n°1 vénézuélien. Les relations entre Washington et Caracas seront-elles aussi houleuses que dans le passé ? À quelques semaines du 20 janvier 2025, le chercheur Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques, décrypte au micro de Clotide Dumay les relations complexes qui unissent Washington à Caracas. RFI : Les rapports entre le Venezuela et les États-Unis ont été exécrables pendant le premier mandat de Donald Trump. À quoi faut-il s'attendre à partir de 2025 ?Christophe Ventura : Il faut se rappeler qu'aux yeux de Nicolas Maduro, Donald Trump est l'auteur de la politique de « pression maximale » qui a pesé sur Caracas. Autrement dit, l'impossibilité pour le Venezuela d'accéder au marché énergétique mondial et d'exporter son pétrole, ainsi que des centaines d'autres mesures de sanctions. Elles ont visé aussi bien l'économie que l'État ou les dirigeants vénézuéliens et elles ont largement contribué à l'effondrement du pays, avec des conséquences dramatiques comme l'exode de millions de personnes.En revanche, elles n'ont pas atteint leur principal objectif, qui consistait à faire tomber Nicolas Maduro afin qu'il quitte le pouvoir. Donald Trump est forcé de se dire que ce président vénézuélien, qu'il pensait déloger très vite, s'est montré plus teigneux qu'attendu et lui a tenu tête. Le deuxième chapitre s'ouvre en janvier 2025 avec une forte dose d'incertitude, compte tenu de l'imprévisibilité de Donald Trump. Veut-il passer un accord avec Maduro, par lequel il reconnaîtrait l'élection très contestée du mois de juillet, en échange d'un accès facilité au pétrole vénézuélien afin de prendre la Chine et la Russie de vitesse ? C'est possible, on sait qu'il veut reconstituer les réserves stratégiques des États-Unis et ne souhaite pas utiliser le pétrole américain pour alimenter les cours mondiaux. Il pourrait négocier avec le Venezuela, lui rouvrir la porte des marchés à condition que Washington en devienne le client privilégié. Et à ce titre, la question migratoire et le sort des centaines de milliers de Vénézuéliens exilés sur le sol américain, que Trump a promis de déporter, ferait à coup sûr partie des discussions. Mais attention : à ce jour, nous n'avons aucune indication qu'un tel deal soit sur la table. RFI : Avec des personnalités comme Marco Rubio ou Elon Musk, Donald Trump s'est entouré de partisans d'une ligne dure vis-à-vis de Caracas, faut-il y voir un signe de fermeté ? Christophe Ventura : Jusqu'à sa nomination annoncée au poste de secrétaire d'État, Marco Rubio faisait effectivement la pluie et le beau temps au Congrès en matière de politique latino-américaine. C'est un fils d'exilé cubain, viscéralement anticommuniste, qui est capable de mettre sur le même plan Nicolas Maduro et une dirigeante progressiste comme la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum. Et qui milite pour l'élimination pure et simple des pouvoirs des régimes cubain et vénézuélien.En revanche, il y a d'autres membres de son entourage, comme Tulsi Gabbard, pressentie à la Direction du Renseignement intérieur, qui sont plus modérés. Non pas qu'elle apprécie Maduro, mais son orientation isolationniste l'a souvent poussée à ferrailler avec Marco Rubio sur ces sujets-là, au nom du non-interventionnisme. On verra laquelle de ces lignes domine, mais au bout du compte, c'est bien Trump qui tranche. RFI : Près de 2 400 personnes ont été arrêtées au Venezuela depuis le mois de juillet. Dans quel état se trouve l'opposition et quel est son avenir ? Christophe Ventura : Elle est à la fois forte et limitée. Forte, parce qu'elle représente un mouvement de fond dans la société vénézuélienne, il n'y a aucun doute là-dessus. Elle a réussi à s'unir pour la présidentielle de 2024 et elle dispose d'un leadership fort, mais qui ne fait pas l'unanimité au sein des diverses organisations politiques qui composent l'opposition.Sa figure la plus affirmée, Maria Machado, est perçue comme ayant des positions trop intransigeantes, une partie de l'opposition vénézuélienne aimerait pouvoir négocier politiquement avec Maduro. Et la population est fatiguée, les manifestations sont plutôt clairsemées. Il n'y a pas ces temps-ci de vague d'adhésion qui profite à qui que ce soit. Donald Trump veut blanchir son casier judiciaireLes avocats du président-élu ont officiellement réclamé l'annulation de sa condamnation pénale dans l'affaire Stormy Daniels, s'appuyant sur la grâce accordée, il y a quelques jours, par Joe Biden à son fils Hunter.Hunter Biden avait été reconnu coupable de détention illégale d'armes à feu et de fraude fiscale, il attendait de connaître sa peine. Mais le président sortant l'a gracié, affirmant qu'il avait été injustement accusé et traité différemment parce qu'il était son fils.Les avocats de Donald Trump ont saisi la balle au bond : ils voient dans les propos de Joe Biden une condamnation de son propre ministère de la Justice, « celui-là même qui a coordonné et supervisé la chasse aux sorcières politique et l'interférence électorale contre le président Trump ».Donald Trump avait été reconnu coupable de falsification de comptes pour dissimuler le paiement de pots-de-vin à une actrice porno avec laquelle il aurait eu une liaison, ce qu'il a toujours nié. Après la victoire de Donald Trump à la présidentielle, le juge Merchan avait déjà repoussé à une date indéfinie le prononcé de la peine. Il doit maintenant décider si, comme le président élu le réclame, il annule sa condamnation, ou s'il prononce une suspension de ses conséquences légales jusqu'à la fin du second mandat de Donald Trump. Un pas en arrière au PentagoneÀ lire leWall Street Journal, Pete Hegseth serait tout près de la sortie. C'était le premier choix de Donald Trump pour l'énorme portefeuille de la Défense, ses trois millions d'employés et son budget colossal de 820 milliards de dollars. Et son profil avait tout de suite fait tousser le monde militaire : vétéran de l'armée américaine et décoré en Irak, oui. Mais surtout, présentateur star de la chaîne Fox News, plus connu pour ses diatribes anti-woke que pour sa connaissance de la machinerie administrative, et très vite épinglé pour de supposées frasques sexuelles.Que s'est-il passé en 2017 ? A t-il oui ou non agressé une femme, après lui avoir confisqué son téléphone et bloqué la porte de sa chambre d'hôtel ? L'avait-il droguée à son insu, l'a-t-il ensuite payée pour qu'elle se taise ? Accusations scabreuses que l'avocat de Pete Hegseth récuse, mais il y en a d'autres, parues dans le New Yorker. Hegseth, viré de son poste de dirigeant par deux associations d'anciens combattants. Hegseth et son amour de l'alcool, beaucoup d'alcool. On l'a vu, selon les sources du New Yorker, ivre mort à de très nombreuses reprises lors d'évènements publics. On ne compte plus les épisodes où il s'est écroulé sur des convives lors de soirées officielles, où il a fallu le soutenir à bout de bras, le sortir et le mettre dans un taxi, ou « le laisser comater à l'arrière d'un bus ». Ajoutez à ce paysage sa gestion financière parfois cataclysmique et vous comprendrez qu'il n'y a pas de quoi briller dans l'univers très conservateur des élus républicains.Le Pentagone semble s'éloigner, puisque même les caciques du parti de Donald Trump commencent à se poser la question : même s'il n'y a pas de mise en cause judiciaire, peut-il encore passer la barre du Sénat qui doit valider sa nomination ? Donald Trump lui-même serait sur la piste d'un remplaçant et Ron DeSantis serait le mieux placé. Le gouverneur de Floride, ancien rival de Trump à la primaire républicaine, ne cache pas qu'il veut, lui aussi, se débarrasser de certains mesures d'égalité des chances mises en place dans l'armée. Il en avait parlé à CNN au mois de juillet, avec un programme-choc. Fini le recrutement des personnes transgenres, la lutte contre l'extrémisme au sein du Pentagone ou l'adaptation des forces armées au changement climatique. DeSantis n'est pas encore désigné, le Wall Street Journal indique que Trump y réfléchit, mais que d'autres noms pourraient sortir du chapeau d'ici à la fin de la semaine. Un milliard pour la forêt amazonienneC'est la somme que souhaite mobiliser l'Équateur, pourtant criblé de dettes depuis la pandémie de Covid-19, mais qui surfe sur un instrument financier dont le succès ne se dément plus : les programmes « dettes contre nature ». Sur le papier, le mécanisme est simple : un État renégocie sa dette dans des termes plus avantageux, à condition que l'argent économisé profite à des initiatives de préservation de la nature. L'Équateur entend financer par ce biais des projets de restauration et d'entretien de sa forêt amazonienne et vient d'entamer des démarches boursières en ce sens. L'an dernier (2023), il était déjà parvenu à mobiliser un montant record, plus d'un milliard et demi de dollars, à destination de l'archipel des Galápagos.Mais ce montage suscite aussi des critiques : il s'agit d'opérations financières complexes, à plusieurs intermédiaires, qui pâtissent d'un manque de transparence, en particulier du point de vue du pilotage des actions de terrain. Ces critiques ne sont pas nouvelles, les programmes « dettes contre nature » remontent aux années 1980, à l'époque de la crise de la dette en Amérique latine. Tombé dans l'oubli, cet outil connaît un regain d'intérêt ces dernières années, puisque, outre l'Équateur, quatre autres pays y ont eu recours récemment : Belize, la Barbade, les Seychelles et le Gabon. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreIl est désormais possible de voyager en avion entre la Martinique et Trinidad : le premier appareil de la compagnie Caribbean Airlines s'est posé hier (3 décembre 2024) sur le tarmac de l'aéroport Aimé Césaire à Fort-de-France.
Les violences des gangs ne se limitent pas à la capitale, Port-au-Prince. Dans d'autres régions du pays, les groupes armés agissent en toute impunité, causant des drames pour les populations locales. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous éclaire sur la situation. Selon le Nouvelliste, « des dizaines de bandits du gang Gran grif de Savien ont envahi le village de Coutang, à Savane Boule,… dans le département de l'Artibonite, tôt mercredi 27 novembre 2024 ». Cette attaque a fait au moins trois morts. La Fédération des organisations paysannes et entrepreneurs agricoles de la Vallée de l'Artibonite dénonce l'inaction des autorités, rappelant que « ce n'est pas la première fois que cette communauté est victime des crimes de Gran grif ». La semaine dernière, « 12 paysans ont été enlevés dans la région et subissent des tortures, leurs familles n'ayant pas les moyens financiers pour payer leur libération ».En parallèle, les gangs sont responsables d'une augmentation des violences sexuelles en Haïti, une situation dénoncée par Human Rights Watch. Ces violences sont aggravées par l'impossibilité d'accès aux soins, les centres de santé étant souvent fermés en raison de l'insécurité.Avec Frantz Duval, nous abordons également un sujet plus positif: l'hommage rendu à l'écrivain haïtien Dany Laferrière, qui sera immortalisé sur des timbres postaux au Canada. Une distinction qui suscite une certaine ironie en Haïti, où le service postal est quasiment inexistant. L'administration Biden face aux limites de l'aide militaire à l'UkraineLe Wall Street Journal révèle que les États-Unis ne pourront pas utiliser l'intégralité des fonds alloués pour soutenir l'Ukraine avant le 20 janvier 2025, date de l'entrée en fonction de Donald Trump. Plus de 6,5 milliards de dollars restent disponibles pour des livraisons d'armes et d'équipements issus des stocks américains. Cependant, le Pentagone a atteint les limites de ses capacités de transfert d'armes mensuel, sans compromettre sa propre sécurité. La logistique pour acheminer ces ressources aux forces ukrainiennes pose également problème. Ce sujet promet d'être une décision-clé pour la future administration Trump.À lire aussiUkraine: Biden annonce une aide militaire de 8 milliards de dollars avant de recevoir Zelensky Elon Musk veut remplacer les avions de chasse par des dronesPolitico s'intéresse aux ambitions d'Elon Musk et d'autres figures de la tech, qui plaident pour remplacer avions et chars militaires par des drones. Selon Musk, ces technologies seraient plus efficaces et économiques. Mais l'amiral Samuel Paparo, chef du commandement indo-pacifique, reste sceptique. Il estime que l'immensité du Pacifique nécessite encore des avions de chasse avec équipage pour une surveillance optimale.À écouter aussiÉtats-Unis: la nomination d'Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort» Au Mexique, l'inquiétude sur l'avenir des relations avec les Etats-Unis Milenio revient sur un échange téléphonique entre Donald Trump et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. Trump affirme que le Mexique aurait accepté de « stopper l'immigration » clandestine, une déclaration démentie par Sheinbaum, qui prône plutôt « la construction de ponts ». L'augmentation des droits de douane à 25 %, également promise par Trump, inquiète le Mexique. Une mesure qui pourrait perturber l'économie américaine et entraîner une inflation, selon le journal, qui invite à élaborer rapidement une stratégie nationale face aux défis à venir.À lire aussiÉtats-Unis: Trump dit que Mexico accepte de «stopper l'immigration», la présidente Sheinbaum dément Brésil, un paradis pour les animaux de compagnie ? Le pays compte quatre fois plus d'animaux de compagnie que d'enfants, et ces derniers sont souvent traités comme des rois. Spas, toilettages haut de gamme, et même chromothérapie : rien n'est trop beau pour leur bonheur, nous explique notre correspondante Sarah Cozzolino dans son reportage à Rio de Janeiro. Le journal de la 1èreUn reportage sur la mise en service d'un mammographe au Centre hospitalier de l'Ouest guyanais met en lumière les efforts pour améliorer l'accès aux soins dans la région.
À Port-au-Prince, la violence des gangs plonge les quartiers de Solino, Nazon et Christ-Roi dans le chaos. Des milliers de familles fuient, abandonnant tout. Face à l'impuissance de l'État, les citoyens, accablés, réclament une intervention internationale urgente. Depuis plusieurs jours, les quartiers de Solino, Nazon et Christ-Roi à Port-au-Prince sont livrés à la terreur des gangs armés, notamment ceux de la coalition «VIV ANSANM». Les habitants fuient par milliers, emportant le strict minimum dans une atmosphère de panique générale. Témoignages après témoignages, des familles décrivent au micro de notre correspondant Peterson Luxama leur désespoir et leur sentiment d'abandon. «Je ne sais pas pour combien de temps la police va continuer à nous pousser à partir», s'indigne une mère de famille, dénonçant l'inaction des autorités face aux pillages et aux meurtres.Pour les jeunes comme Jeantel Lainé, étudiant en droit, cette réalité dépasse l'imaginable. «Jamais je n'aurais pensé vivre une telle situation», confie-t-il. Comme lui, Émilie, étudiante à l'Université d'État d'Haïti, dénonce l'impact de cette crise sur les institutions : «Les écoles, universités et hôpitaux sont paralysés. Le pays est aux mains des bandits.» L'absence de réponse étatique laisse les citoyens dans une profonde désillusion, tandis que les prix des produits de première nécessité s'envolent, aggravant une crise déjà insoutenable.Des organisations de défense des droits humains, à l'instar de Défenseur Plus, tirent la sonnette d'alarme. «Les droits fondamentaux, dont celui à la vie et à la libre circulation, sont bafoués quotidiennement», déclare Antonald Mortimé, appelant la communauté internationale à intervenir avec une force onusienne pour soutenir la police haïtienne. La montée des violences, couplée à un État défaillant, pousse Port-au-Prince dans une spirale de désespoir et d'instabilité. Début du G20 à Rio de Janeiro : un sommet sous tensions internationalesLe G20 s'est ouvert aujourd'hui (18 novembre 2024) à Rio de Janeiro, au Brésil, dans un climat marqué par des tensions géopolitiques et des désaccords profonds. Pour le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, ce sommet constitue une opportunité de projeter le leadership de son pays sur la scène internationale.Selon Hervé Théry, géographe spécialiste du Brésil à l'Université de São Paulo, Lula avait prévu d'utiliser cette réunion pour mettre en avant des initiatives ambitieuses, notamment la lutte contre la faim et la pauvreté. Mais ces objectifs sont fragilisés par plusieurs obstacles majeurs : « l'élection de Donald Trump, celle de Javier Milei en Argentine, et les divisions persistantes sur les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient », souligne le quotidien O Estado de S. Paulo.Les négociations pour une déclaration finale s'avèrent ardues. D'après O Globo, les discussions se sont poursuivies jusque tard dans la nuit, sans parvenir à un consensus. Pour l'heure, aucun mot sur Israël, la Russie ou même le terme « guerre » ne figure dans les documents provisoires.Le Brésil propose néanmoins une mesure forte : taxer les grandes fortunes à hauteur de 2% au niveau mondial pour financer la lutte contre la pauvreté. Une initiative que l'Argentine rejette catégoriquement. Par ailleurs, certains diplomates redoutent que le président argentin, Javier Milei, perçu comme un allié du président américain élu, Donald Trump, ne complique encore davantage la situation. Trump et ses nominations controversées : une administration sous les projecteursAlors que Donald Trump prépare son retour à la Maison Blanche, les nominations pour son administration suscitent déjà la polémique. Selon The New Yorker, les choix du président élu reflètent avant tout sa propre personnalité et ses combats politiques.Matt Gaetz, choisi pour diriger le ministère de la Justice, est accusé d'actes controversés, notamment de relations avec une mineure et de consommation de drogues. Trump y voit, selon l'article, « un homme injustement jugé, à son image ».Robert F. Kennedy Jr., connu pour ses positions antivax, sera nommé ministre de la Santé. Sa nomination semble conforter les doutes de Trump envers la science, notamment pendant la pandémie de Covid-19.Pete Hegseth, pressenti pour prendre la tête du Pentagone, est un critique des généraux « woke » et un défenseur des criminels de guerre. Il incarne, selon Trump, une revanche contre l'establishment militaire qui avait remis en cause ses capacités présidentielles.Ruben Gallego : premier sénateur latino élu de l'ArizonaRuben Gallego, démocrate, est devenu le premier sénateur latino élu de l'Arizona, un État qui avait pourtant soutenu Donald Trump lors de l'élection présidentielle du 5 novembre.Comment a-t-il réussi cet exploit ? En ciblant les hommes latinos, un groupe qui avait largement délaissé Kamala Harris. Dans une interview au Washington Post, Ruben Gallego explique : « Les Latinos partagent les mêmes préoccupations que les autres électeurs : l'économie et l'immigration. Mais les démocrates n'ont pas compris les priorités des hommes latinos. Personne ne mesurera jamais le stress émotionnel d'un homme latino incapable de joindre les deux bouts. Cela touche à son identité. » En se connectant à ces réalités, Gallego a su rallier une base souvent négligée, ce qui lui a permis de se faire élire. Journal de la 1re : le protocole sur la baisse des prix sous le feu des critiquesLe protocole sur la baisse des prix, signé le 16 octobre 2024 entre l'État, la collectivité territoriale de la Martinique et les grossistes, est désormais au centre de vives contestations. Alors qu'il avait pour ambition de répondre à la crise du pouvoir d'achat, il est aujourd'hui attaqué de toutes parts.
Hier, je vous parlais d'Elon Musk et du rôle qu'il serait donc amené à jouer auprès de Trump. Ce dernier a annoncé ce mardi que Musk allait être nommé à la tête d'un ministère de l'efficacité gouvernementale. Alors Musk ne sera pas seul à diriger ce ministère. Il sera flanqué de Vivek Ramaswamy. Son nom ne vous dit rien, mais c'est aussi un homme d'affaires brillant d'origine indienne. Je dirais même qu'il est brillantissime non seulement au niveau du business, mais aussi sur le plan intellectuel. Et d'ailleurs, ses livres sont disponibles sur le web. D'abord opposé, il a eu au moins l'intelligence de se rallier à Donald Trump qui le remercie aujourd'hui en lui demandant à lui et à Elon Musk de, je le cite, "démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les réglementations excessives, couper dans les dépenses inutiles" avec un timing serré. Ces deux hommes d'affaires devront pour le 4 juillet 2026, dans deux ans, donc, doter les États-Unis d'un plus petit gouvernement et qui serait, selon Donald Trump, un cadeau parfait pour l'Amérique qui fêtera son 250ᵉ anniversaire d'indépendance, le fameux 4 juillet 2026. Alors en Europe, on regarde ça avec étonnement… Mots-Clés : Tête, ministère, efficacité, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, jackpot, Maison-Blanche, Europe, gouvernement allemand, Belgique, le vieux Continent, choix, electeur, France, Macron, gouvernementale, homme d'affaires, emblématique, monde, élections présidentielles, candidat républicain, loterie, quotidienne, électeurs, pro-Trump, titre officiel, observateurs, Vice-Président, rôle, réduire le rôle de l'État, déréglementer, libertarien, réduction, milliards, dollars, coût, vie quotidienne, campagne électorale, raison, impossible, banques, investisseurs, application de paiement, on line, PayPal, NASA, société spatiale SpaceX, GM, Tesla, smartphone, chômage, opérateurs télécoms, Starlink, réseau de satellites, militaires Ukrainiens, russes, chinois, Taïwanais, rôle, important, Pentagone, riche, monde, mission, déréglementer, économie américaine, Saint, activités, spatiales, automobiles, autorisations, fusées, législation, voiture autonome, contrepartie, aide, administration, facilités réglementaires, réalité, professeur de droit, université, Belgique, conflits d'intérêts, évacuer, adage, action, capitalisation boursière, milliards, dollars, valeur cumulée, constructeurs, Toyota, Ferrari, Porsche, GM, VW, BMW, Ford, Suzuki, personnalités, long terme, shérif, ville, erreur, réponse négative, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Mais que va donc bien faire Elon Musk aux côtés de Donald Trump ? L'homme d'affaires le plus emblématique au monde s'est donné à fond pour que Donald Trump gagne les élections présidentielles. Que ce soit au travers de son temps ou de son argent puisqu'il a donné 110 millions de dollars au candidat républicain. Musk a même été jusqu'à organiser une loterie quotidienne permettant de gagner 1 million de dollar pour les électeurs pro-Trump. À l'arrivée, même s'il n'a pas de titre officiel, et je ne suis pas certain qu'il soit demandeur, vu qu'il n'a pas le temps, il est quand même clair que beaucoup d'observateurs voient Elon Musk comme le véritable Vice-Président de Trump. Son rôle sera simple : il aura pour mission de réduire le rôle de l'État. Autrement dit, de déréglementer tout ce qu'il pourra. En tant que libertarien assumé, il va s'en donner à cœur joie. D'ailleurs Elon Musk a promis une réduction de 2.000 milliards de dollars de coûts et surtout sans affecter qui que ce soit dans sa vie quotidienne. C'est ce qu'il a déclaré en tout cas. Mais c'était pendant la campagne électorale. Question à 1000 euros : peut-il y arriver ? Mots-Clés : papier, raison, impossible, court-circuité, banques, investisseurs, application de paiement, on line, PayPal, NASA, société spatiale SpaceX, GM, lancement, Tesla, smartphone, chômage, opérateurs télécoms, Starlink, réseau de satellites, militaires Ukrainiens, russes, chinois, Taïwanais, rôle, important, Pentagone, riche, monde, mission, déréglementer, économie américaine, Saint, activités, spatiales, automobiles, autorisations, fusées, législation, voiture autonome, contrepartie, aide, administration, facilités réglementaires, réalité, professeur de droit, université, Belgique, conflits d'intérêts, évacuer, adage, action, capitalisation boursière, milliards, dollars, valeur cumulée, constructeurs, Toyota, Ferrari, Porsche, GM, VW, BMW, Ford, Suzuki, personnalités, long terme, shérif, ville, erreur, réponse négative, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Bienvenue en Virginie !L'État de Pocahontas.Dans lequel vous pourrez croiser le Pentagone, Chuck Norris, Clint Eastwood et le lobby des armes à feu : la NRA mais aussi et surtout les décors qui ont servi pour le film DIRTY DANCING.Invitée : Laura GeisswillerVoix & Réalisation : Guillaume HennetteContact : pierreyvespietri@bangumi.fr
L'homme le plus riche du monde ne peut pas légalement être candidat à la Maison Blanche puisqu'il est né à Prétoria en Afrique du Sud. Mais depuis qu'il a ouvertement apporté son soutien à Donald Trump, le patron de Tesla Elon Musk s'investit de plus en plus dans la campagne. Au point d'apparaître comme un vice-président « bis ». Un soutien qui n'est pas sans arrière-pensée. « Il s'appelle Elon Musk, il a sauvé la liberté d'expression. Où est-il ? Où est-il ? Viens ici, Elon ! » Le 5 octobre dernier, en meeting en Pennsylvanie, Donald Trump invite le patron de Tesla sur scène. Elon Musk bondit comme un enfant derrière lui avant de s'installer au pupitre.En matière de liberté d'expression, son seul fait d'armes est d'avoir racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et d'avoir réduit la modération à sa portion congrue. En transformant peu le réseau social (rebaptisé « X ») en ménagerie pour la frange la plus conservatrice et réactionnaire d'Internet. Mais le milliardaire endosse le costume : « Cette élection est la plus importante de notre vie. L'autre camp veut vous priver de votre liberté d'expression. Et la liberté d'expression est le pilier de la démocratie », lance-t-il devant une foule prête à tout entendre, y compris qu'une victoire Démocrate ferait de cette élection « la dernière ».Elon Musk ne se contente pas d'endosser la rhétorique de la campagne Trump, il joue ouvertement avec les accusations de fascisme lancées par Kamala Harris et ses soutiens. Invité à nouveau à parler au dernier grand rassemblement de Trump au prestigieux Madison Square Garden de New York dimanche 27 octobre à une semaine du scrutin, il arbore une casquette « Make America Great Again » (MAGA, soit « rendre sa grandeur à l'Amérique »), le slogan qui a porté Donald Trump au pouvoir une première fois en 2016. Mais la couleur et la police d'écriture sont différentes. « Je ne suis pas seulement MAGA, je suis dark et gothique MAGA », s'amuse l'homme le plus riche du monde en reprenant à son compte des symboles associés à l'Allemagne nazie.Un million de dollars par jour pour tenter de faire basculer le scrutin Elon Musk joint le geste à la parole : il a investi plus 75 millions de dollars dans la campagne Trump et il a lancé mi-octobre une loterie dans les sept États susceptibles de faire basculer le scrutin le 5 novembre. Il offre un million de dollars par jour aux électeurs potentiels.« C'est très simple, vous n'êtes même pas obligé de voter. Tout ce que vous avez à faire c'est de signer une pétition disant que vous défendez la constitution », expliquait-il à un « town hall » à Harrisburg en Pennsylvanie. « Au final, vous signez une pétition pour quelque chose en lequel vous croyez déjà et vous pouvez gagner un million de dollars, c'est génial ! »Les participants ne sont pas obligés de voter, mais ils doivent prouver qu'ils sont inscrits sur les listes électorales.De là à parler « d'achat de voix » ? La question n'est plus seulement sémantique : le ministère de la Justice ayant prévenu l'intéressé que cette loterie pourrait bien être illégale. Avertissement ignoré par Elon Musk, bien décidé à faire élire Trump par tous les moyens.À lire aussiElon Musk, un milliardaire au service de Donald TrumpLa conversion du milliardaire aux idées les plus conservatrices n'est pas nouvelle, mais le soutien financier qu'il apporte à Donald Trump n'est pas désintéressé pour autant. Il lui permet de souffler à l'oreille du candidat. « Comme me l'a suggéré Elon Musk, je vais créer une commission chargée de mesurer l'efficacité des dépenses de tout le gouvernement fédéral, lance le candidat Républicain début septembre devant un cercle d'économistes newyorkais. Cette commission sera chargée de faire des recommandations pour mener une réforme drastique. Et Elon a accepté de diriger cette commission. »Elon Musk jubile. Et pour cause : le sort de ses entreprises est intimement lié à celui de l'État fédéral.L'État fédéral représente 15 milliards de dollars de contrats pour SpaceXLe patron des voitures électriques Tesla a tout à gagner à mettre son nez dans les affaires des ministères de l'Énergie, du Transport, de l'Environnement ou du Commerce qui régissent son activité.Autre joyau de l'Empire Musk, SpaceX avec ses fusées et ses lanceurs de satellites a réussi à devenir indispensable tant pour la Nasa que pour le Pentagone. Les contrats signés avec les administrations fédérales représentent plus de 15 milliards de dollars. C'est presque deux fois les revenus générés par l'entreprise spatiale en 2023. À ce stade, on ne parle même plus de conflit d'intérêt, il y a intérêt au conflit.La perspective de voir Elon Musk devenir le régulateur des régulateurs inquiète aussi les services secrets américains. D'après le Wall Street Journal, Musk serait en contact régulier avec Vladimir Poutine.Le journal fait état de plusieurs conversations téléphoniques depuis 2021. Les positions de Musk sont ambigües, d'un côté peu de temps après le début de l'invasion russe en 2022, il a permis aux Ukrainiens d'accéder à Internet grâce à son réseau satellitaire Starlink, tout en limitant l'usage que pouvait en faire l'armée ukrainienne. Mais depuis, il a repris à son compte plusieurs éléments de langage du Kremlin sur ce à quoi pourrait ressembler une solution diplomatique.Depuis son rachat, le réseau social X est aussi plus que jamais le terrain de jeu des propagandistes russes qui tentent d'influer sur l'élection présidentielle américaine et de miner le soutien à l'Ukraine. Elon Musk a tout misé sur Trump : « S'il perd, je suis foutu », reconnaissait-il en riant début octobre.
Plus de Wifi à bord des avions avec le service Internet à haut débit de Starlink, un nouvel exemple de la puissance d'Elon Musk Le Wifi aérien va se répandre et se démocratiser en 2025 et c'est à nouveau Elon Musk qui va prendre la plus grande part de ce marché. Comme le disait un humoriste à propos des gens qui tuent le temps comme ils peuvent, c'est que ces personnes tuaient le temps avant que ce dernier ne les tue. Bref, qu'ils étaient entre assassins. Je me livre à vous aujourd'hui car les avions étaient les derniers endroits de calme relatif. Mais l'internet haut débit va tuer le calme relatif de ces vols. Et d'ailleurs, la preuve, c'est qu'Air France qui est donc la première grande compagnie aérienne, a opté pour le service de connexion satellitaire du milliardaire Elon Musk. Vous me direz que l'Internet existe déjà sur certains vols aériens, c'est vrai. Mais à l'exception des Etats-Unis, le wifi aérien est disponible sur une minorité de vols. Bien souvent d'ailleurs, c'est payant et la qualité du haut débit est très médiocre. Même aux États-Unis, pays le plus avancé sur ce point, la moyenne des passagers qui utilisent l'Internet aérien plafonne sous le seuil des 15%, mais avec ses 6000 satellites situés en basse orbite, Elon Musk est en train de privatiser l'espace et aussi de se rendre incontournable pour les compagnies aériennes qui veulent, comme Air-France, offrir de l'Internet haut débit à leurs passagers. Et donc, après avoir acheté l'un des plus grands médias du monde X, l'ancien Twitter, Elon Musk a acquis, par cet achat, la capacité d'influencer les électeurs. Et puis, après avoir pris les devants sur le marché de la voiture électrique avec Tesla, après avoir aussi enterré la Nasa avec ses vols spatiaux, voici que l'homme le plus riche du monde s'invite pour prendre la plus grande part du marché du wifi aérien. Et ça avec les mêmes satellites dont il a usé et abusé durant la guerre en Ukraine… Mots-Clés : rapport au temps, valeur, précieux, vie, divorce, faillite, trajet, Thalys, Bruxelles, Paris, passager, plaindre, avocat, profession, boulot, coup de fil, ressourcer, esprit, ralentir, écrivain, américain, Ryan Holiday, affaires, gare, Paris, vols aériens, règle, Edouard de Bono, intellectuel, maltais, renommée mondiale, vol long-courrier, écrire, chapitre, passagers, film, boire, alcool, jouer, jeux vidéo, atterrir, intelligent, bête, vision, aéroport, destination, presse, internationale, contact, Poutine, forces ukrainiennes, contre-attaquer, port, Crimée, navires russes, attaque nucléaire, origine, Hiroshima, contact, satellites, force, zone, conflit, information, économique, confort du passager, fort, Pentagone, Chinois, sage, lune, doigt, idiot. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une nouvelle ville prise par le M23 dans l'est de la RDC, l'échange de prisonniers entre la Russie et l'Occident, et l'ex-président sud-africain exclu de l'ANC. Attentats du 11-septembre : le ministre de la Défense révoque un accord de peine Alors que le Pentagone avait négocié un accord de peine avec le cerveau des attentats du 11-septembre et deux autres prévenus, afin de leur éviter la peine de mort, le ministre de la Défense américaine, a décidé de le révoquer. Comment expliquer cette intervention de la part du ministre ? Pourquoi les accusés n'ont-ils toujours pas été jugés, plus de 20 ans après l'attentat ? Avec Jean-Claude Beaujour, avocat international, spécialiste des États-Unis. RDC : le M23 s'empare d'une nouvelle ville malgré un accord de cessez-le-feu Les rebelles du M23 ont pris le contrôle de la ville d'Ishasha, frontalière avec l'Ouganda, dans l'est de la RDC, alors que le cessez-le-feu signé entre Kinshasa et Kigali était déjà entré en vigueur. Comment les rebelles soutenus par le Rwanda ont-ils pu s'emparer de cette nouvelle ville face à l'armée congolaise, et sans combats ? Pourquoi ne respectent-ils pas le cessez-le-feu ? Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group. Échange de prisonniers : pourquoi la libération de Vadim Krasikov en Allemagne fait-elle débat ? Vingt-six prisonniers ont été échangés entre la Russie et l'Occident, dont Vadim Krasikov, condamné à perpétuité en Allemagne. Pourquoi sa libération suscite-t-elle tant de controverses ? Quels sont les termes de l'accord pour que l'Allemagne, d'abord très réticente, finisse par accepter ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Afrique du Sud : Jacob Zuma exclu de l'ANC L'ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a été exclu du Congrès national africain (ANC). Comment l'ANC justifie-t-il cette exclusion ? Quelles sont les chances de Jacob Zuma de réintégrer l'ANC s'il fait appel, alors qu'il a créé son propre parti, l'uMkhonto We Sizwe ? Avec Marianne Séverin, politologue, chercheuse associée au laboratoire des «Afriques dans le Monde» (LAM) de Sciences Po Bordeaux.
Ce mardi 30 juillet, le contenu du rapport du GAO sur le programme des États-Unis dans les armes hypersoniques, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C dans l'air l'invité du 3 juin - François Lecointre, ancien chef d'état-major des armées, grand chancelier de la Légion d'honneur, auteur de “Entre guerres”. François Lecointre a été chef d'état-major des armées de 2017 à 2021, après avoir servi comme chef du cabinet militaire des premiers ministres Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Edouard Philippe. En 1994, il a participé à l'opération "Turquoise", au Rwanda, puis est parti en Bosnie, où il a mené l'assaut pour reprendre aux Serbes le pont de Vrbanja, le dernier combat "baïonnette au canon" de l'armée française. Il vient de publier chez Gallimard "Entre guerres". Pour la première fois, l'Allemagne et les Etats-Unis ont donné leur feu vert pour que l'Ukraine frappe des cibles sur le sol russe, sous certaines conditions. Une décision qui intervient après que la Pentagone a pu démontrer que la Russie emploie des missiles balistiques nord-coréens dans sa guerre. En Parallèle, la tension monte à Taïwan alors que la Chine promet d'agir “avec détermination et force” contre l'indépendance de Taïwan. François Lecointre, ancien chef d'état-major des armées, grand chancelier de la Légion d'honneur, auteur de "Entre guerres" chez Gallimard Gallimard, reviendra sur votre parcours et les combats qui l'ont forgé.