Podcasts about les russes

  • 199PODCASTS
  • 473EPISODES
  • 16mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • May 15, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about les russes

Latest podcast episodes about les russes

Un air d'amérique
GUERRE - Les Russes veulent-ils la paix ?

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 1:50


Vladimir Poutine ne viendra pas à Istanbul pour participer aux négociations de paix avec l'Ukraine. Les Russes veulent-ils la paix au fond ? Nocolas Burnens a posé la question à plusieurs d'entre eux dans un centre de collecte pour l'armée dans la banlieue de Moscou.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ah ouais ?
Pourquoi les russes fêtent-ils la fin de la 2nde Guerre mondiale le 9 mai ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later May 7, 2025 1:55


Ce jeudi 8 mai 2025, nous célébrerons les 80 ans de la capitulation nazie en France, tandis que les russes commémorent cet événement le lendemain, le 9 mai. Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Info médias
"Viktoriia Project" : Forbidden Stories a poursuivi l'enquête d'une journaliste ukrainienne torturée à mort et rapatriée méconnaissable des geôles russes

Info médias

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 9:28


durée : 00:09:28 - Info médias - Après que les tests ADN ont confirmé l'identité de Victoriia Roshchyna, jeudi dernier, le consortium de journalistes Forbidden Stories a publié mardi une grande enquête sur son enlèvement en 2023 et la détention atroce qui l'a conduite à la mort, fin 2024.

Les interviews d'Inter
Isabelle Lasserre : "Que les Russes veuillent négocier ne veut pas dire qu'ils veulent faire la paix, au contraire !"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 20:40


durée : 00:20:40 - L'invité de 8h20 - Après le tête-à-tête entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky en marge des funérailles du pape à Rome, quelles perspectives pour la guerre en Ukraine ? Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro, et Elsa Vidal, autrice de "La fascination russe", sont les invitées de Marion L'hour.

Les Grandes Gueules
L'ingérence du jour - Clément, au 3216 : "Selon moi, ce sont les Russes. C'est trop bien organisé, trop bien coordonné. Ils ont trop d'informations pour être des narcotrafiquants." - 23/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 1:35


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

La Revue de Presse
La Russie racontée par les Russes

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 6:14


Courrier international publie un long reportage sur la population russe, avec d'un côté les patriotes et ceux qui critiquent la guerre Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Ukraine: les habitants de Soumy désemparés face aux incessantes frappes russes sur les écoles et les hôpitaux

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 2:27


La ville de Soumy, à seulement une trentaine de kilomètres de la frontière russe, est presque quotidiennement la cible des bombardements. Les civils paient le prix fort. Il y a deux semaines, une explosion décimait tout un quartier résidentiel. De notre envoyée spéciale à Soumy,À Soumy, en Ukraine, dans ce quartier à quelques minutes de voiture du centre-ville, la vie s'est arrêtée le 24 mars dernier, lorsqu'une puissante explosion a soufflé les vitres d'une vingtaine de bâtiments, dont une école. Tous ont cru à une frappe russe, mais il pourrait s'agir d'un acte de sabotage ou d'un accident, survenu dans un dépôt de munitions dont tous ignoraient l'existence.Alors que les autorités ne donnent pas de détails sur les faits, Oleh, un sapeur-pompier qui était sur place, revient sur les lieux dévastés. « C'est l'école. Vous voyez dans quelles merveilleuses conditions nos enfants vont maintenant pouvoir étudier. Au moment de l'attaque, ils étaient dans l'abri, environ 40 enfants et la force du souffle était telle que la porte s'est bloquée », raconte-t-il.Quelle que soit l'origine de l'explosion, les Ukrainiens en rendent la Russie responsable. Parmi ces enfants, Diana, neuf ans, revenue sur les lieux avec son père Oleksyi, raconte ce qu'elle a vécu : « Je me suis envolée de ma chaise. J'étais simplement restée assise dans l'abri, pendant le cours. Et puis il y a eu un grand bruit, le plafond s'est fissuré, il y avait du verre partout et de la fumée. J'ai bondi de ma chaise et mon père a commencé à m'appeler quelques minutes plus tard. Il m'a dit que je pouvais partir, alors avec Klinka - Klinka, c'est mon amie -, on a ouvert la porte et on a couru immédiatement. »Au-delà des conséquences de cette explosion, Oleh le pompier s'inquiète de méthodes toujours nouvelles employées par les Russes pour détruire les infrastructures ukrainiennes. « C'est tout le temps comme ça. Soit des établissements médicaux, soit le secteur résidentiel. Ce n'est pas le seul cas. Les Russes lancent constamment des bombes sur des immeubles résidentiels de neuf étages, des roquettes sur des zones résidentielles. Mais il y a un nouveau truc. Depuis début mars, leurs drones attaquent de manière chaotique différentes parties de la ville, en plein milieu de la journée, les jours fériés, et il y a des frappes sur des aires de jeu, des frappes directement sur les routes. Je ne sais pas. C'est juste pour terroriser la population d'une manière ou d'une autre », explique-t-il.Ce 24 mars à Soumy, un miracle s'est produit, selon Oleh. Même s'il y a eu plus d'une centaine de blessés, personne n'est mort. Mais depuis, à travers la région, des dizaines d'autres bombardements se sont produits, et les habitants de Soumy vivent dans l'angoisse d'en être à nouveau victimes.À lire aussiLes Ukrainiens restent toujours sous le feu russe et dans l'absence de réponse américaine

Reportage international
Ukraine: les habitants de Soumy désemparés face aux incessantes frappes russes sur les écoles et les hôpitaux

Reportage international

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 2:27


La ville de Soumy, à seulement une trentaine de kilomètres de la frontière russe, est presque quotidiennement la cible des bombardements. Les civils paient le prix fort. Il y a deux semaines, une explosion décimait tout un quartier résidentiel. De notre envoyée spéciale à Soumy,À Soumy, en Ukraine, dans ce quartier à quelques minutes de voiture du centre-ville, la vie s'est arrêtée le 24 mars dernier, lorsqu'une puissante explosion a soufflé les vitres d'une vingtaine de bâtiments, dont une école. Tous ont cru à une frappe russe, mais il pourrait s'agir d'un acte de sabotage ou d'un accident, survenu dans un dépôt de munitions dont tous ignoraient l'existence.Alors que les autorités ne donnent pas de détails sur les faits, Oleh, un sapeur-pompier qui était sur place, revient sur les lieux dévastés. « C'est l'école. Vous voyez dans quelles merveilleuses conditions nos enfants vont maintenant pouvoir étudier. Au moment de l'attaque, ils étaient dans l'abri, environ 40 enfants et la force du souffle était telle que la porte s'est bloquée », raconte-t-il.Quelle que soit l'origine de l'explosion, les Ukrainiens en rendent la Russie responsable. Parmi ces enfants, Diana, neuf ans, revenue sur les lieux avec son père Oleksyi, raconte ce qu'elle a vécu : « Je me suis envolée de ma chaise. J'étais simplement restée assise dans l'abri, pendant le cours. Et puis il y a eu un grand bruit, le plafond s'est fissuré, il y avait du verre partout et de la fumée. J'ai bondi de ma chaise et mon père a commencé à m'appeler quelques minutes plus tard. Il m'a dit que je pouvais partir, alors avec Klinka - Klinka, c'est mon amie -, on a ouvert la porte et on a couru immédiatement. »Au-delà des conséquences de cette explosion, Oleh le pompier s'inquiète de méthodes toujours nouvelles employées par les Russes pour détruire les infrastructures ukrainiennes. « C'est tout le temps comme ça. Soit des établissements médicaux, soit le secteur résidentiel. Ce n'est pas le seul cas. Les Russes lancent constamment des bombes sur des immeubles résidentiels de neuf étages, des roquettes sur des zones résidentielles. Mais il y a un nouveau truc. Depuis début mars, leurs drones attaquent de manière chaotique différentes parties de la ville, en plein milieu de la journée, les jours fériés, et il y a des frappes sur des aires de jeu, des frappes directement sur les routes. Je ne sais pas. C'est juste pour terroriser la population d'une manière ou d'une autre », explique-t-il.Ce 24 mars à Soumy, un miracle s'est produit, selon Oleh. Même s'il y a eu plus d'une centaine de blessés, personne n'est mort. Mais depuis, à travers la région, des dizaines d'autres bombardements se sont produits, et les habitants de Soumy vivent dans l'angoisse d'en être à nouveau victimes.À lire aussiLes Ukrainiens restent toujours sous le feu russe et dans l'absence de réponse américaine

Entrez sans frapper
Lundi noir : Qu'est-ce que ça signifie ?/Grève tournante dans l'enseignement/Tadej Pogacar remporte le Tour des Flandres/Les Russes intensifient les frappes en Ukraine

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 8:12


Lundi noir sur les bourses du monde entier Écoles du pays au ralenti, une semaine de grève tournante qui commence Décisions de la chambre des mises en accusation de Mons : Paolo Falzone sera jugé devant la cour d'assises Stade du Sporting de Charleroi : des fumigènes retrouvés sous les sièges des supporters du Standard Tadej Pogacar a remporté le Tour des Flandres Ukraine : les Russes ont intensifié les frappes Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Gabon: «Un général qui a fait un coup [d'État] n'a peur de personne», dit le président Oligui Nguema

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 14:01


Dans une interview réalisée ce 25 avril à Libreville par RFI et France 24, le général Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo le 30 août 2023 et qui est candidat à la présidentielle du 12 avril, affirme qu'il ne veut pas être porté par un parti ou un clan, mais par le peuple gabonais. Interrogé sur l'exclusion de plusieurs figures de l'opposition à cette élection, il répond que c'est la loi et qu'un général qui a fait le « coup de libération » du 30 août 2023 ne peut pas avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou d'un Jean-Rémy Yama. Suite au renversement d'Ali Bongo, il affirme que le procès de sa femme Sylvia et de son fils Noureddin aura lieu et sera équitable, au terme des deux ans d'enquête maximum que prévoit le Code pénal gabonais. Il ajoute que la justice a la preuve que Sylvia signait des documents officiels à la place d'Ali, car les enquêtes détiennent notamment un cachet. France 24 : Il y a 19 mois, à la tête de la garde présidentielle, vous avez renversé Ali Bongo. Vous avez promis aux Gabonais une nouvelle ère. Vous avez promis de remettre le pouvoir aux civils. Or, vous êtes candidat pour la prochaine élection présidentielle qui est prévue le 12 avril. Pourquoi ce revirement ? Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ? Brice Oligui Nguema : Ali Bongo Ondimba a été renversé effectivement le 30 août 2023. Et je l'ai dit dans mon discours à la nation lorsque j'ai prêté serment : nous allons organiser des élections libres, transparentes et apaisées en vue de rendre le pouvoir aux civils. Je ne suis pas resté figé dans mes bottes de militaire. Et vous parlez français aussi bien que moi. Cette phrase est différente que de dire : Je ne serai pas candidat. Ce sont deux phrases différentes. J'ai laissé l'ouverture au peuple. Le jour où le peuple a besoin de moi et qu'il m'appelle, je répondrai, comme ce fut le cas aujourd'hui, en respectant les règles de droit. J'ai renoncé à mon statut de militaire. Je concours en tant que civil. Et pour preuve, vous ne m'avez pas appelé général. Vous avez dit Brice Clotaire Oligui Nguema C'est dire que le titre de général a disparu. Je suis un civil, tout comme les autres.RFI : Alors, sur votre premier bilan, Monsieur le Président, puisque voilà 19 mois que vous êtes au pouvoir, il y a des avis partagés. C'est vrai, il y a des choses qui vont mieux : les frais de scolarité sont pris en charge, les pensions de retraite sont à nouveau versées. Mais 40 % des jeunes sont au chômage, la dette atteint 70 % du PIB, les coupures d'électricité se multiplient, notamment ici à Libreville. Est-ce que ces difficultés de la vie quotidienne ne risquent pas de ternir ce bilan ? Les difficultés de la vie quotidienne, nous les avons héritées du système déchu et aujourd'hui, nous faisons des efforts. Le chômage, comme vous l'avez dit, a baissé de 12 % parce que nous avons mis le pays en chantier. Effectivement, la dette, elle est là, elle existe. Ce n'est pas moi qui ai créé cette dette, je l'ai héritée, c'est le passif. Et en tant que chef, il faut assumer le passif des autres. C'est aussi ça la responsabilité d'un chef d'État. Oui, elle est là, mais nous arrivons à nous en sortir. Pour preuve, j'ai payé l'AFD, j'ai payé l'échéance de la Banque mondiale, le FMI, je ne dois pas. J'ai payé la Bad, j'ai payé la Bird, j'ai payé l'Afreximbank. Je vais aux élections et  j'ai réglé mes échéances. C'est vrai que la dette est là et que la notation du Gabon a baissé. Mais c'est aussi en partie à cause de vos entreprises qui me payent en retard. Comment voulez-vous que je sois à l'heure dans mes échéances quand mes dividendes et mes impôts, mes revenus sont payés en retard ? Donc cette dégradation de la note, on doit tous se la partager et l'assumer.France 24 : Depuis le 30 août 2023, vous l'avez dit, vous avez refusé le terme de coup d'État, vous dites « coup de libération ». Vous avez aussi opté pour une transition courte. Ça devait être deux ans, ça va même être moins. Les élections vont avoir lieu en avril. C'est quand même très différent de ce qui se passe au Sahel. Je vois que vous souriez. Vous ne souhaitez pas qu'on vous compare aux putschistes du Sahel ? Putschistes, je dis que le mot est un peu trop fort. Ce n'est pas un terme que je vais employer pour mes collègues militaires. Ce n'est pas la peine à chaque fois de jeter la pierre sur les autres. Je vous le dis, ce sont mes frères d'armes. Nous ne sommes pas dans la rupture avec les grandes puissances. Pour preuve, les Français au Gabon, les autres, personne n'a été inquiété.RFI : Alors justement, dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel qui ont connu, eux aussi, un putsch, les militaires français ont été expulsés et la France est maintenant accusée de tous les maux et notamment de néocolonialisme. Est-ce que vous n'êtes pas tenté, vous aussi, Monsieur le Président, de suivre ce chemin qui pourrait plaire peut-être à une partie de votre opinion ? Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne suis aucun chemin et aucun pays au monde ne s'est construit sans alliés, sans pays amis. Je travaille avec tout le monde. Je suivrai le chemin que me guide mon peuple. Je n'ai pas un chemin de rupture avec tout le monde. Non.RFI : Et avec la France ? Avec la France, nous entretenons de bonnes relations. Vous le savez. Vous l'avez vu. Des relations d'État à État. J'ai été invité en France à quatre reprises. Une visite officielle avec le président Macron, un tête-à-tête à l'Élysée, ce sont des relations entre hommes d'État. Et j'ai été invité aux Jeux olympiques. J'ai été invité au Sommet de la Francophonie. J'ai été invité à l'ouverture de Notre-Dame de Paris. Nous avons de très bonnes relations. Et la France est notre partenaire historique.France 24 : Mais en dehors des trois États du Sahel dont on a déjà parlé, si on mentionne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad, partout, les militaires français quittent l'Afrique, sauf ici au Gabon. Pourquoi cette exception gabonaise ? Et est-ce que vous pensez aussi qu'il faut que les militaires français partent à terme ? C'est vous qui le pensez.France 24 : Je vous pose la question. Les Français sont bienvenus ici. Les Russes, peut-être demain, s'ils veulent venir, seront peut-être aussi les bienvenus. Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne chasse personne. Les Chinois sont bienvenus ici. Ils font des affaires ici. Toutes les communautés sont les bienvenues ici. Donc je ne fais pas de distinction. Pour ce qui est de la base française, nous avons mis en place une commission mixte entre la France et le Gabon pour essayer de trouver de meilleurs accords. Et on est parvenu à ce que le camp de Gaulle ne soit plus appelé camp de Gaulle. Nous allons trouver un nom gabonais pour rebaptiser le camp de Gaulle.France 24 : Vous avez une idée ? Peut-être un général. Pourquoi pas Boulingui [le général Nazaire Boulingui, 1918 -1984] ? Ils sont plusieurs. Et nous sommes tombés d'accord sur la réduction des effectifs. Nous allons quitter les 300 effectifs fantassins pour 150 effectifs instructeurs partagés entre la moitié de Français et l'autre moitié de Gabonais. Le camp ne sera plus un poste opérationnel avancé, mais un pôle de formation sous-régional. À l'intérieur, il y aura deux écoles, l'école d'administration et l'école de protection de l'environnement. Je pense que c'est le meilleur équilibre. Il n'y aura plus de blindés, de chars français ici à Libreville, mais il y aura des instructeurs. C'est le meilleur équilibre que nous avons trouvé ensemble. Nous ne sommes pas dans la rupture. Aucun pays au monde ne s'est développé seul.France 24 : Alors, vous avez parlé d'Ali Bongo. Aujourd'hui, il n'est ni poursuivi ni maltraité, visiblement. Son épouse Sylvia, son fils Noureddin, par contre, sont en prison depuis 18 mois, poursuivis pour des malversations financières. Un de leurs avocats affirme qu'ils sont détenus illégalement, et même torturés, il y a une plainte qui a été déposée en France. Un juge enquête sur ces faits parce que, je le rappelle, ils ont aussi la nationalité française. Votre réaction ? Au Gabon, nous sommes un pays respectueux des droits de l'Homme. Si on a réussi à faire un coup d'État sans effusion de sang, ce n'est pas deux individus qui seront torturés dans ce pays. J'en doute fort. La preuve, c'est que vous avez vos responsables à l'ambassade qui leur rendent visite en prison. Posez-leur la question. Il n'y a aucune marque de torture sur leurs corps. Et laissez la justice faire son travail, c'est tout. Il y a le temps de la justice.France 24 : Monsieur le Président, le problème, c'est que le temps s'étire. Ça fait 18 mois qu'ils sont en prison. Alors, est-ce qu'il va y avoir un procès ? Quand y aura-t-il un procès ? Ou est-ce que vous songez, éventuellement, après l'élection, peut-être à les libérer ? Je ne songe à rien faire. Il y a une justice qui fera son travail. Le procès aura lieu et il sera équitable je pense. Selon le code gabonais, pour des crimes, on peut aller jusqu'à deux ans d'enquête et les enquêtes se poursuivent.France 24 : On y est presque donc. Vous le dites.RFI : Dans une interview à Jeune Afrique, Ali Bongo a déclaré il y a quelques semaines : « Tout ce dont on accuse mon épouse, les détournements, les nominations à ma place… Tout cela est faux ! »Vous savez, c'est toujours facile pour un voleur de dire : « Je suis innocent ». Il y a des preuves dans le dossier chez le juge d'instruction. Laissez la justice faire son travail.RFI : Est-ce que vous avez des éléments concrets qui prouvent que madame Bongo signait des documents officiels à la place de son mari ? Je l'ai dit. Les juges ont des preuves. Qu'est-ce que vous n'arrivez pas à comprendre ?RFI : Et vous avez des preuves de ce que... Posez la question àAli Bongo Ondimba. Et je le sais pour l'avoir vu. Après son AVC, je m'excuse, son bras, il était paralysé. Et je l'ai vu. Il ne signait aucun document.RFI : Mais cela ne prouve pas que son épouse signait à sa place, Monsieur le Président. Je vous ai dit que la justice a des preuves. Après chaque Conseil des ministres, les parapheurs étaient transférés à son domicile. Donc vous comprenez qui signait à son domicile.France 24 : Son épouse ?C'est vous qui le dites.France 24 : C'est vous qui le suggérez. Non, non, c'est la justice. Et qui le sait ? Parce qu'il y a des preuves, qu'ils ont. C'est un cachet. Et merci.France 24 : Alors beaucoup de caciques de l'ancien régime, on vient de parler des deux personnes poursuivies, peu sont poursuivies d'ailleurs, mais beaucoup se sont ralliés à votre candidature. L'ancien parti au pouvoir, symbole de l'ère Bongo, le PDG, va aussi se rallier à vous. Alors qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que finalement vous ne faites que perpétuer le système qui était en place ? Qu'en somme, vous faites du Bongo sans Bongo ? Je vais aux élections, j'ai mis une plateforme en place, Les Bâtisseurs, tout comme le président Macron l'avait fait, avec La République en Marche. Je n'ai pas de parti politique, je n'ai pas d'association parce que je ne veux pas être tenu par un parti politique ou par une quelconque association. Je veux être élu par le peuple gabonais. Je veux être porté par le peuple gabonais, pas par un groupe ou un clan.RFI : Alors pour cette présidentielle, il y a huit candidats. Mais les règles sont tellement restrictives qu'en dehors de l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, aucun poids lourd ne peut se présenter contre vous. Du coup, on se demande si vous n'avez pas sciemment exclu le professeur Albert Ondo Ossa, qui est le vrai vainqueur d'août 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou et le syndicaliste Jean-Rémy Yama, parce qu'ils pouvaient peut-être vous battre, ou au moins vous forcer à un deuxième tour ? Alors, au-delà de 70 ans, on ne peut plus être candidat. C'est le choix des Gabonais. Ce n'est pas mon choix. Je n'exclus personne. Avez-vous vu un général qui a peur de quelqu'un ? Quelqu'un qui fait un coup de libération et qui va avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou de quelqu'un d'autre ? C'est de la manipulation politique. Qu'on respecte pour une fois ce que les Gabonais veulent et ce que la Constitution a demandé ou exigé. Pour le cas de celui que vous avez aussi évoqué, Jean-Rémy Yama, l'inclusivité ne veut pas dire le non-respect des procédures. Ce pays doit changer et il va changer. En France, on ne respecte pas les lois ? Dites-moi.France 24 : On essaye. Les candidats ne respectent pas les lois ? Aux élections présidentielles, ils ne fournissent pas des dossiers ? Et pourquoi voulez-vous que ce soit en Afrique qu'on doive tout le temps accepter ces erreurs que nous voulons changer ?

C dans l'air
Ukraine : Trump va-t-il gagner son pari ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 63:19


C dans l'air du 24 mars 2025 - Ukraine : Trump va-t-il gagner son pari ?Les négociations se poursuivent à Ryad. Après un rendez-vous avec les Ukrainiens hier, une délégation américaine reçoit cette fois les Russes, à Ryad, pour tenter de négocier un cessez-le-feu. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la sécurité de la navigation en mer Noire serait au cœur des négociations. Côté États-Unis, on se veut très optimiste sur l'issue des discussions. L'émissaire de Trump en Russie Steve Witkoff dit s'attendre "à de vrais progrès" et considère même que Vladimir Poutine "veut la paix". De leur côté, les Russes tempèrent : "Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire". Pendant ce temps, l'Ukraine et la Russie continuent de se bombarder mutuellement. La Russie accuse l'Ukraine d'avoir envoyé un drone sur une station de pompage de pétrole de Kropotkinskaïa, mettant en péril le cessez-le-feu accepté par Poutine sur les infrastructures énergétiques. Les Russes ont répliqué, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'envoi d'une centaine de drones sur les oblasts de Kiev, Kharkiv, Soumy, Kirovohrad et Zaporijia.Aux États-Unis, le président Donald Trump continue de faire la guerre aux grandes universités américaines, accusées de pervertir l'enseignement avec l'idéologie "wokiste", et d'encourager les manifestations pro-palestiniennes. Symbole de ce bras de fer, l'arrestation le 8 mars dernier du Syrien Mahmoud Khalil, l'un des leaders de la contestation propalestinienne sur le campus de l'université Columbia. La veille, l'administration avait annoncé couper 400 millions de dollars de subvention à cette institution new-yorkaise : "Aujourd'hui, nous démontrons à Columbia et aux autres universités que nous ne tolérerons plus leur inaction déplorable", a ainsi déclaré la ministre de l'éducation, Linda McMahon. L'offensive trumpiste contre le monde académique n'est pas nouvelle : cet été, les ultra-conservateurs avaient déjà obtenu la fermeture de l'observatoire de Stanford sur la désinformation. Et Donald Trump ne compte pas s'arrêter là. La semaine dernière, il a acté le démantèlement du ministère de l'Éducation, faute de pouvoir le supprimer purement et simplement.En Europe, on observe avec inquiétude les gesticulations de Trump. Face au possible retrait des États-Unis de l'Otan, la commission européenne a acté la semaine dernière un plan de financement de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030. Pour le ministre français de l'Europe, Benjamin Haddad, l'UE doit créer une préférence européenne concernant l'armement. Si "vous avez le savoir-faire technologique, vous avez le contrôle de son utilisation", a-t-il ainsi déclaré lors d'une interview à Euronews. L'heure est donc à l'autonomie : "450 millions d'Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d'Américains pour les défendre", affirmait la semaine dernière le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius.Sur quels points se concentrent les négociations à Riyad ? Pourquoi Donald Trump a-t-il déclaré la guerre aux universités américaines ? Et comment l'Europe veut-elle organiser son autonomie militaire ?Les experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major et ex-commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de "Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang"- Corentin SELLIN - Professeur d'Histoire en classe préparatoire, spécialiste des Etats-Unis et Chroniqueur - Les Jours- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques pour le Think tank German Marshall Fund- Nicolas BACHARAN (par skype) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis Éditorialiste - Ouest-France

Le Bret du Faux
"J'ai commencé à coucher avec les russes : Tatiana, 250€, avenue Foch !" - Limité à 80

Le Bret du Faux

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 3:19


"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Limité à 80
"J'ai commencé à coucher avec les russes : Tatiana, 250€, avenue Foch !" - Limité à 80

Limité à 80

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 3:19


"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

18.50 franceinfo:
Ukraine : un cessez-le-feu total "bloquerait les Russes alors qu'ils ont l'avantage", explique l'ancien ambassadeur de France en Russie

18.50 franceinfo:

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 11:39


durée : 00:11:39 - L'INVITE franceinfo soir - L'ancien ambassadeur de France en Russie Jean de Gliniasty était l'invité de franceinfo soir, mardi 18 mars 2025.

Les Grandes Gueules
Le coup de gueule du jour - Mourad Boudjellal : "C'est une pseudo-guerre. Les Russes ne nous menacent pas... il faut arrêter cette économie de guerre. Il faut arrêter de piller la France. On a besoin d'hôpitaux, pas de canons" - 1

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 1:58


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Joëlle Dago-Serry et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Dutrizac de 6 à 9
Nouveau scandale de corruption au Parlement européen: les Chinois dans la mire

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 8:51


Les Russes refuseraient la trêve proposée par Donald Trump. Nouveau scandale de corruption au Parlement européen: les Chinois dans la mire. Au Koweït, le nouvel émir renforce sa dictature. Arrestation de l'ancien président des Philippine, Rodrigo Duterte, 79 ans, (2016-2022). Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Reportage International
Narva, ville russophone d'Estonie, vit dans la crainte de la menace russe

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 2:22


C'est la troisième ville d'Estonie. Elle est située tout au nord, juste à la frontière avec la Russie, séparée de la ville d'Ivangorod par un pont. Plus de 90% de ses habitants sont russophones. Un héritage de la période soviétique. Aujourd'hui, comment la vie s'est-elle transformée à Narva depuis le début de la guerre de la Russie à grande échelle contre l'Ukraine ? À Narva, le grand parking était, jusqu'en 2024, le cœur battant de la ville frontalière. C'est là que transitaient toutes les voitures en partance ou de retour de Russie. Aujourd'hui, la frontière ne se traverse plus qu'à pied. Il n'y a plus que les bus qui amènent les Russes qui veulent rentrer chez eux. La ville se vide depuis le début de la guerre lancée par Moscou contre l'Ukraine. Les Russes ne peuvent plus venir en Estonie et cela affecte grandement la situation économique de Narva, comme le décrit la maire Katri Raik :« La vie à Narva avait déjà été touchée par le début du conflit en Ukraine en 2014. Depuis, il y a de moins en moins de touristes. Et maintenant, il est clair que le chiffre d'affaires commercial de Narva a diminué de près de 30%, ce qui constitue bien sûr un coup dur pour la ville. »Milan, jeune activiste politique, se présentera aux élections municipales de l'automne pour réveiller la ville. Il a donné rendez-vous en face de la mairie, un bâtiment historique à la façade rouge, un rare vestige de l'histoire à avoir survécu aux bombardements massifs de 1944 par l'armée soviétique : « La plupart des habitants de Narva sont venus pendant la période soviétique. Ils ont toujours les vieilles habitudes. Ils craignent d'être punis, déportés, tués s'ils s'expriment contre les autorités. Les gens sont très passifs ici au niveau politique. »À lire aussiLes pays baltes font face aux menaces grandissantes de la RussieLa hausse du coût de l'énergie impacte fortement les habitants de la ville. Un tiers des habitants sont des retraités. La Russie fait toujours peur. Milan se souvient de ce qui s'est passé, l'été dernier à Narva : « C'est parfois un peu effrayant ici. Il faut se souvenir que l'été dernier, les Russes ont fait voler un immense ballon d'espionnage. Les gens, ici, font parfois des blagues sur le séparatisme. Ils font un parallèle avec l'Ukraine et la République populaire de Donetsk. Ils parlent de la République populaire de Narva qui pourrait être créée. Rire de cela permet d'avoir moins peur. »Signe de la tension existante, les russophones de Narva se mettent à parler estonien dès qu'ils en ont la possibilité, preuve que la langue estonienne s'est imposée dans le pays.À lire aussiVivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses

Reportage international
Narva, ville russophone d'Estonie, vit dans la crainte de la menace russe

Reportage international

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 2:22


C'est la troisième ville d'Estonie. Elle est située tout au nord, juste à la frontière avec la Russie, séparée de la ville d'Ivangorod par un pont. Plus de 90% de ses habitants sont russophones. Un héritage de la période soviétique. Aujourd'hui, comment la vie s'est-elle transformée à Narva depuis le début de la guerre de la Russie à grande échelle contre l'Ukraine ? À Narva, le grand parking était, jusqu'en 2024, le cœur battant de la ville frontalière. C'est là que transitaient toutes les voitures en partance ou de retour de Russie. Aujourd'hui, la frontière ne se traverse plus qu'à pied. Il n'y a plus que les bus qui amènent les Russes qui veulent rentrer chez eux. La ville se vide depuis le début de la guerre lancée par Moscou contre l'Ukraine. Les Russes ne peuvent plus venir en Estonie et cela affecte grandement la situation économique de Narva, comme le décrit la maire Katri Raik :« La vie à Narva avait déjà été touchée par le début du conflit en Ukraine en 2014. Depuis, il y a de moins en moins de touristes. Et maintenant, il est clair que le chiffre d'affaires commercial de Narva a diminué de près de 30%, ce qui constitue bien sûr un coup dur pour la ville. »Milan, jeune activiste politique, se présentera aux élections municipales de l'automne pour réveiller la ville. Il a donné rendez-vous en face de la mairie, un bâtiment historique à la façade rouge, un rare vestige de l'histoire à avoir survécu aux bombardements massifs de 1944 par l'armée soviétique : « La plupart des habitants de Narva sont venus pendant la période soviétique. Ils ont toujours les vieilles habitudes. Ils craignent d'être punis, déportés, tués s'ils s'expriment contre les autorités. Les gens sont très passifs ici au niveau politique. »À lire aussiLes pays baltes font face aux menaces grandissantes de la RussieLa hausse du coût de l'énergie impacte fortement les habitants de la ville. Un tiers des habitants sont des retraités. La Russie fait toujours peur. Milan se souvient de ce qui s'est passé, l'été dernier à Narva : « C'est parfois un peu effrayant ici. Il faut se souvenir que l'été dernier, les Russes ont fait voler un immense ballon d'espionnage. Les gens, ici, font parfois des blagues sur le séparatisme. Ils font un parallèle avec l'Ukraine et la République populaire de Donetsk. Ils parlent de la République populaire de Narva qui pourrait être créée. Rire de cela permet d'avoir moins peur. »Signe de la tension existante, les russophones de Narva se mettent à parler estonien dès qu'ils en ont la possibilité, preuve que la langue estonienne s'est imposée dans le pays.À lire aussiVivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Guerre en Ukraine - Kiev d'accord pour un cessez-le-feu immédiat «de trente jours» : «Les Russes ont l'avantage sur le terrain, ils n'ont pas intérêt à s'arrêter», estime Bruno Clermont

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 23:05


Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit le général de corps aérien et consultant défense,  Bruno Clermont pour tenter de mieux comprendre ce qu'il se joue en ce moment entre l'Ukraine et la Russie alors que les négociations de paix sont en cours. Pendant ce temps Emmanuel Macron réunis trente chefs d'Etats-Majors de l'UE et de l'OTAN à Paris, sans les USA, pour définir les garanties de sécurité à fournir à l'Ukraine en cas de cessez-le-feu et renforcer la défense de l'Europe.

La Question du jour
Les Russes doivent-ils accepter le cessez-le-feu en Ukraine proposé par les États-Unis ?

La Question du jour

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 13:43


«La balle est dans le camp russe», a expliqué Marco Rubio après la réunion de Jeddah en Arabie saoudite avec des officiels ukrainiens. Le Kremlin dit attendre une «information complète».Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
«Tous les Russes ne sont pas des espions», souligne l'auteure Russe, Xenia Fedorova

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 13:43


Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 11/03/2025, il reçoit Xenia Fedorova, pour la sortie de son livre « Bannie » aux Editions Fayard. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.

Le journal de la nuit
Guerre en Ukraine - Kiev d'accord pour un cessez-le-feu immédiat «de trente jours» : «Les Russes ont l'avantage sur le terrain, ils n'ont pas intérêt à s'arrêter», estime Bruno Clermont

Le journal de la nuit

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 23:05


Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit le général de corps aérien et consultant défense,  Bruno Clermont pour tenter de mieux comprendre ce qu'il se joue en ce moment entre l'Ukraine et la Russie alors que les négociations de paix sont en cours. Pendant ce temps Emmanuel Macron réunis trente chefs d'Etats-Majors de l'UE et de l'OTAN à Paris, sans les USA, pour définir les garanties de sécurité à fournir à l'Ukraine en cas de cessez-le-feu et renforcer la défense de l'Europe.

La Question du jour
Les Russes doivent-ils accepter le cessez-le-feu en Ukraine proposé par les États-Unis ?

La Question du jour

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 13:43


«La balle est dans le camp russe», a expliqué Marco Rubio après la réunion de Jeddah en Arabie saoudite avec des officiels ukrainiens. Le Kremlin dit attendre une «information complète».Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
La phrase du jour - Nicolas Dupont-Aignan : "Les Russes ne sont pas une menace pour la France. La vraie menace, ce sont les narcotrafiquants. L'armée, on devrait plutôt l'envoyer à nos frontières" - 07/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 5:16


Aujourd'hui, Joëlle-Dago Serry, Étienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès
Planquez-vous les Russes sont là… ah non, c'est les éboueurs !

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 3:40


Arrêtez de mettre du vert, aussi !

Karine Dubernet - Le top de l'actu sur Rire & Chansons
Planquez-vous les Russes sont là… ah non, c'est les éboueurs !

Karine Dubernet - Le top de l'actu sur Rire & Chansons

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 3:40


Arrêtez de mettre du vert, aussi !

Lignes de défense
Ukraine, les doctrines militaires bouleversées par la guerre des drones

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 2:45


Après trois ans de guerre, les combats d'artillerie et les tentatives de percées ont laissé place à un affrontement par drones. L'usage massif des drones aériens bouleverse désormais les doctrines militaires classiques et rend difficile une guerre de mouvement. L'Ukraine produit 10.000 drones aériens par jour, et elle en consomme presque autant… Le volume est vertigineux. Sur la ligne de front, les drones pullulent, avec pour conséquence de rendre transparent le champ de bataille et illusoire la concentration d'hommes et de matériels. Les Russes qui, ces derniers mois, ont repris l'initiative, ont dû s'adapter, analyse Jean-Christophe Noël, chercheur associé à l'Ifri, Institut français des relations internationales : « Ce qu'ils vont privilégier, ce sont des assauts avec un nombre très réduit de soldats. Avec peut-être trois à quatre soldats, de préférence motorisés pour aller un petit peu plus vite et essayer d'échapper justement à tous ces drones. Ils vont ainsi s'infiltrer, prendre position et essayer de tenir en attendant des renforts. Et donc ils vont ainsi réussir à modifier, par des petits sauts, les lignes de front et progressivement à grignoter, grignoter, grignoter. » Les drones «First Personal Viewer»Au début du conflit, l'armée russe a été surprise par l'afflux massif des drones, elle a depuis comblé son retard, mais deux approches différentes ont initialement vu le jour. « Les Russes ont développé des drones qui valaient beaucoup plus cher, poursuit Jean-Christophe Noël, les drones russes étaient des drones sophistiqués qui valent 30.000 dollars, alors que les Ukrainiens maintenant utilisent des FPV — les First personal viewer – ce sont des drones qui coûtent moins de 1000 dollars, mais qui sont très consommables. S'ils en perdent un, c'est pas très grave, il y en a toujours un qui fera le travail.On s'aperçoit que progressivement les Russes arrivent un petit peu aussi à décentraliser ces productions pour essayer de copier ce qui se fait de mieux chez les Ukrainiens. Et les Ukrainiens à l'inverse ont remarqué toutes les attaques de drones russes avec les Shahed iraniens. Eux aussi commencent à développer des drones qui leur permettent d'attaquer à l'intérieur de la Russie. Chacun essaie donc de réagir, mais encore une fois avec deux modèles différents, un modèle chez les Russes qui au départ est très centralisé, voir trop centralisé, et chez les Ukrainiens, quelque chose qui est très décentralisé, voire trop décentralisé. »À lire aussiUkraine, les drones de combat, nouveaux rois du champ de batailleUn effet miroirDans un système où l'innovation est reine, l'écueil principal c'est la production des drones. Comment passer à l'échelle dans la fabrication de drones aériens toujours plus complexes ?« Les jeunes Ukrainiens arrivent à trouver des solutions pour compenser certaines faiblesses. Et c'est pour ça qu'on a vu une multitude de drones apparaître, qui remplissent des fonctions très diverses. Évidemment, c'est pour voir, évidemment c'est pour détruire ; mais parfois c'est pour aussi servir de relais. C'est aussi pour essayer de détecter différents capteurs ou même des tentatives pour essayer d'abattre d'autres drones, etc. Donc, on est vraiment dans un processus très décentralisé, où on a du mal à passer à l'échelle. C'est-à-dire que finalement des initiatives locales ont du mal à être généralisées. Chez les Russes, c'est l'inverse, la porosité avec l'armée est plus compliquée, et donc souvent ils réagissent au bout d'un ou deux mois à certaines innovations. Ça oblige les Ukrainiens à penser en permanence cette innovation. Et on voit des deux côtés, un effet miroir, quand il y a une solution qui marche bien, le camp adverse va tout de suite l'adopter. » Produire en masse, le sujet est devenu brûlant dans les états-majors européens, les militaires plaident pour l'émergence de champions, des entreprises de défense capables de produire des drones ultra-novateurs, en quantité industrielle.À lire aussiAttaque de drones ukrainiens sur une importante usine russe d'explosifs

Reporters
La Serbie, eldorado pour les Russes en exil depuis la guerre en Ukraine

Reporters

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 12:38


Alors que la Serbie connaît une forte migration de citoyens russes depuis le début de la guerre en Ukraine, nous sommes partis à la rencontre de la nouvelle diaspora russe, devenue une composante de la société serbe. Ces Russes, majoritairement opposés à Vladimir Poutine, ont recréé dans le petit pays des Balkans une sorte de "Russie en miniature" et bâti un nouveau tissu économique.

Le regard international - Vincent Hervouët
Rencontre entre les Russes et les Américains : un côté «retour vers le passé»

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 3:37


Vincent Hervouët revient en détail sur la rencontre entre responsables russes et américains qui s'est tenue en Arabie Saoudite. Au menu : la reprise du dialogue entre Moscou et Washington, les discussions sur l'Ukraine et les perspectives de négociations de paix. Le journaliste analyse les positions des différents acteurs et les enjeux géopolitiques qui se cachent derrière ces pourparlers. Il évoque notamment la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky face à ce qui semble être une mise à l'écart de son pays dans ces tractations.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Grand reportage
Prisonniers de guerre ukrainiens: un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 19:18


Dans quelques jours, le 24 février prochain, cela fera trois ans que la Russie a envahi l'est de l'Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d'un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international. ► « Prisonniers de guerre ukrainiens : un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes », un Grand reportage d'Emmanuelle Chaze.

Le retour de Mario Dumont
Arabie Saoudite: que vont négocier les Américains et les Russes ?

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 12:33


La suite des choses s'amorce à Riyad ! L'Arabie Saoudite au cœur du ballet diplomatique, après avoir été mise au ban. Les Européens se sont concertés hier à Paris, mais ne semblent pas rassurer Zelensky. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Interception
Les Russes veulent-ils la guerre ?

Interception

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 46:02


durée : 00:46:02 - Interception - par : Antoine Giniaux - Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, la société russe est fracturée par ce conflit. ll y a ceux qui le dénoncent, au risque d'être arrêtés par la police russe, ceux qui sont pro-Poutine, et ceux qui préfèrent se détacher et regarder ailleurs.

Revue de presse internationale
À la Une: la paix en Ukraine sans les Européens…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 3:54


Et en premier lieu sans les Ukrainiens, les premiers concernés… En effet, c'est la douche froide à Kiev et dans les capitales européennes après le « deal » passé hier par téléphone entre Donald Trump et Vladimir Poutine pour démarrer des pourparlers.En quoi consiste ce « deal » ? Eh bien, il fait la part belle au président russe, relève Libération à Paris : « Vladimir Poutine avait-il jamais connu journée plus faste à Washington que ce mercredi d'hiver ? En quelques heures à peine, le président russe a reçu un premier long coup de fil officiel de Donald Trump depuis le retour de ce dernier à la Maison Blanche, pour convenir de négociations sur l'Ukraine à initier "immédiatement", et cela, juste après avoir entendu le tout nouveau chef du Pentagone, Pete Hegseth, y préparer le terrain, très favorable aux prétentions russes, lors d'une adresse deux heures plus tôt au quartier général de l'Otan. »Et Libération d'en préciser les grandes lignes : « Un désengagement américain déjà acté et une renonciation d'avance aux prérequis fixés par le régime ukrainien à la paix, de la restauration de ses frontières souveraines avant 2014 à son adhésion à l'Otan – liquidant ainsi un objectif maintenu vaille que vaille par les États-Unis depuis 2008. »Les Russes sont donc gagnants… En effet, pointe Le Soir à Bruxelles, « les plus ardents soutiens de l'indépendance et de la souveraineté de Kiev ne manqueront pas de relever que le maintien des territoires conquis par Moscou dans le giron russe et l'abandon de toute ambition à se placer sous la protection de l'Otan sont deux des objectifs martelés par Vladimir Poutine. »Une paix rapide plutôt qu'une paix juste…Commentaire du Monde : c'est une « approche bâclée qui donne un sentiment de précipitation de la part des Éats-Unis ». De plus, poursuit le journal, « par cette démarche individuelle, Donald Trump brise le front uni présenté par les pays occidentaux depuis le début de la guerre. Le nouveau président américain ne prévoit pas la moindre place pour les Européens dans les négociations (…). Mais la rupture la plus sérieuse est celle avec un principe cardinal de l'administration Biden : "Rien au sujet de l'Ukraine sans l'Ukraine". Le président démocrate ne voulait pas d'un accord dans le dos de la victime. Et refusait de parler publiquement d'une fin réaliste du conflit. Donald Trump, lui, se débarrasse brutalement de cette approche collective, hostile à l'agresseur. »Résultat, soupire Die Welt à Berlin : « Le scénario que le gouvernement ukrainien voulait éviter à tout prix semble s'accélérer. Un scénario dans lequel les États-Unis et la Russie s'entendent sur le contenu d'un éventuel accord sur l'avenir de l'Ukraine. Un scénario dans lequel l'Amérique préfère une paix rapide – aux conditions du Kremlin – à une paix juste pour le pays attaqué. Kiev se trouve devant le fait accompli et ne peut même pas venir à la table des négociations. »Des « signes encourageants » ?Autre analyse pour le Washington Post. Pour le quotidien américain, il y a des « signes encourageants » dans cet accord, avec des « garanties de sécurité solides » par le biais de l'envoi de « troupes de maintien de la paix européennes ».Le Post qui poursuit : « Trump a raison de dire que "plus aucune vie ne doit être perdue" dans cette terrible guerre. Mais son rôle de président se mesurera à l'aune de l'obtention d'un accord de paix juste qui ne profite pas à l'agresseur. Le processus ne fait que commencer mais, jusqu'à présent, Trump ne semble pas avoir cédé au Kremlin. »L'Europe doit se serrer les coudes…En tout cas, demain vendredi, relève La Croix à Paris, « Européens et Américains se retrouveront à la conférence sur la sécurité de Munich. La guerre en Ukraine va dominer les discussions. » Et d'ores et déjà, pointe le journal, « de nombreux pays européens ont soudainement compris qu'ils devraient davantage travailler entre eux. Des États eurosceptiques sur les questions de défense, comme le Danemark ou la Pologne, en appellent désormais à une solidarité continentale. Même si la perception de la menace russe peut être très différente selon l'histoire et la géographie des États membres de l'UE, chacun comprend l'urgence de mieux coordonner les efforts d'armement et les doctrines de sécurité. De fait, conclut La Croix, une nouvelle Europe devra surgir si les États-Unis s'éloignent. »

Tout un monde - La 1ere
Trump bouleverse l'ordre mondial : mainmise sur Gaza annoncée et fin de l'aide américaine au développement

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 21:08


(00:00:45) Prise de contrôle des Etats-Unis sur Gaza: sidération internationale (00:04:14) Démantèlement de USAID, l'une des plus grandes agences de développement du monde (00:09:04) Les Russes attendent de voir l'Amérique de Trump (00:13:13) Chut ! Le marché des services en silence se développe

Invité Afrique
Ukraine: l'épouse d'un Camerounais disparu appelle à «retrouver» son mari envoyé en mission par les Russes

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 6:37


Les suites du témoignage que vous avez pu entendre mercredi sur notre antenne : celui d'un ressortissant camerounais combattant malgré lui comme supplétif de l'armée russe dans l'Est de l'Ukraine. Il dit avoir été dupé après avoir pensé se rendre en Russie sur la promesse d'un emploi de concierge dans un camp militaire. C'est aussi ce qui est arrivé à un autre ressortissant camerounais, dont l'épouse est sans nouvelles depuis fin juillet 2024. Un homme parti pour la Russie dans la promesse de gagner la Pologne. Faute d'argent, il a signé un contrat pour une formation militaire, envoyé en mission après seulement quelques semaines, à son corps défendant. Aujourd'hui, Linda, un prénom d'emprunt, souhaite alerter sur cette situation et dénoncer des intermédiaires douteux. Elle raconte son histoire. RFI : Pourquoi votre mari a-t-il décidé de partir pour la Russie, quelles étaient ses intentions ? Linda : Déjà, il ne partait pas en Russie, il partait en Pologne. Mais le service d'immigration par lequel il avait fait la procédure lui a dit qu'il va d'abord s'arrêter en Russie, le temps pour eux de le relancer pour la Pologne. Bon, ils lui ont dit que quand il va arriver en Russie là-bas, il va travailler quelques mois. Ils ont dit qu'ils vont le loger, puis lui faire des papiers pour aller en Pologne. C'était une agence camerounaise. Il n'était pas trop entré dans les détails et ne m'avait pas tout expliqué. Il m'avait juste dit qu'il allait vivre chez un monsieur, le temps pour eux de lui trouver du travail là-bas en Russie. On lui a demandé d'avoir une somme d'argent : 1 million de FCFA. Qu'il lui fallait 1 million de FCFA, qu'ils vont convertir en roubles pour qu'il puisse s'en sortir les premiers temps là-bas en Russie. Bon, vu qu'il n'avait pas les 1 million, qu'il avait déjà payé le billet d'avion, ils lui ont proposé l'armée. La veille, ils lui ont fait miroiter le bon côté, les avantages de l'armée. [ils lui ont dit que ] c'est juste une formation, qu'il n'y avait aucun danger, et qu'il ne devrait pas avoir peur. Le 5 juin, il doit quitter Douala et le 4 juin, alors qu'il n'a pas le million qu'on lui demande pour son arrivée, on lui dit, tu viens quand même. Et si tu n'as pas les moyens c'est pas grave, tu peux aller faire une formation militaire pendant quelques mois, c'est ça qu'on lui a dit ? C'est ça en fait, c'est ça. Et à aucun moment on lui a dit qu'il irait combattre ? On ne lui a jamais dit ça. Il n'avait pas l'air inquiet ? Non, parce que le monsieur l'a mis en confiance. Bon, vu qu'il a compris qu'on va lui payer plus de 2 millions, je ne sais pas, ça lui a mis des étincelles dans ses yeux et il a fait le choix de l'armée. On est au mois de juin, il arrive à Moscou et donc il est envoyé dans un camp militaire. Qu'est-ce qu'il vous raconte ? Ils sont d'abord allés à Pskov. Ils étaient trois.  Avec deux autres Camerounais Oui, deux autres Camerounais qu'il a rattrapé à l'aéroport. Là-bas, ils n'ont même pas fait 2 semaines. La situation était déplorable là-bas. Il me dit que vraiment c'est compliqué. Il n'y a pas moyen de dormir. Ce qu'on leur sert à manger n'est pas différent de la nourriture du chien. Bon, ils n'ont pas fait 2 semaines, ils sont ensuite allés à Donetsk. C'était quand même un peu mieux parce qu'ils avaient une chambre là-bas, ils avaient un lit et dans leur cuisine, ils avaient un frigo. Le frigo était rempli. Les conditions matérielles étaient meilleures. Le problème, c'est que Donetsk c'est juste à côté du front ? Voilà ! Moi, je ne savais pas. Lui-même ne savait pas, parce qu'il m'avait dit que d'après ses recherches, Donetsk est une des villes de l'Ukraine que la Russie a prises. Mais il me disait quand même qu'ils entendaient souvent les coups de feu. Et à quel moment il a compris qu'il allait devoir à son tour aller au combat ? Il m'avait appelé un soir, il m'avait dit que durant le rassemblement, les commandants, les supérieurs l'ont pointé du doigt et ils lui ont dit qu'ils vont bientôt aller en mission. Il avait fait 2 semaines de formation en tout et pour tout et on l'envoyait déjà ? On l'a envoyé déjà. Moi, j'avais tellement peur. Je lui ai dit que ça, c'est déjà de l'arnaque. Ce qu'il me disait, c'était de prier, parce qu'il me connaît comme une femme pieuse. Il a demandé de beaucoup prier pour lui. Donc, le 26 juillet à 17 h 00, il apprend qu'il part en mission ? Oui.  Vers 20 h 30, vous discutez, il vous dit de prier pour lui, qu'il partait en mission pour 7 à 10 jours ?Oui. Et c'est votre dernier contact ? C'est notre dernière conversation jusqu'à ce jour. Tout cela, il l'a fait pour venir en aide à sa famille, à votre famille ?Ses parents sont tellement pauvres, c'était lui qui était le pilier de sa famille. Il est l'aîné d'une famille de 4 enfants. C'est lui qui payait la scolarité de ses petits frères, c'est lui qui envoyait l'argent à sa mère chaque semaine pour que sa mère puisse préparer à manger. Son père ne travaille plus parce qu'il a des soucis de santé. Il m'a laissé avec un bébé. À son départ, l'enfant avait à peine 2 mois. Qu'est-ce que vous demandez aux autorités de votre pays ? C'est de nous aider à le retrouver, même s'il est mort, et que si on le retrouve, même s'il est vivant, qu'on le rapatrie au pays. Ses parents souffrent vraiment depuis qu'il n'est plus là. Ses parents ne dorment pas. Sa mère m'appelle, chaque jour, elle pleure. Pareil pour son père. Tout le monde est dépassé, nous sommes tous inquiets. Vraiment, nous supplions l'autorité camerounaise à faire quelque chose pour nous. Parce que nous ne sommes pas les seuls. Il y a plusieurs familles aussi dans cette situation et que s'il y a moyen d'arrêter même les services d'immigration là, toutes ces personnes qui amènent leurs frères à la mort, si on peut même mettre la main sur ces gens pour les empêcher de continuer à faire du mal.  À lire aussiUkraine: «Les Africains en première ligne, les Russes restent au camp», confie un Camerounais envoyé au front

Un air d'amérique
UKRAINE - Sur le terrain, les difficultés des Ukrainiens pour combattre les Russes

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 1:40


Sur le front ukrainien, dans la région de Donetsk, la brigade composée de soldats formés en France souffre de désorganisation et du manque d'équipement. En cause notamment : la violence des combats et la nature même de la guerre qui est en train de changer.

Invité Afrique
Ephrem Yalike: «La Centrafrique est un pays sous emprise des Russes, toutes leurs actions échappent au gouvernement»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 12:59


À Bangui, on le croit dans les prisons des mercenaires russes depuis neuf mois, ou mort. Le journaliste Ephrem Yalike a été pendant près de trois ans un rouage de la communication du groupe Wagner en Centrafrique, jusqu'à ce qu'il soit soupçonné de traitrise après la révélation d'une bavure commise par les mercenaires. Mais il a pu fuir le pays avec l'aide la plateforme des lanceurs d'alerte en Afrique (PPLAAF).Dans une enquête du consortium Forbidden stories à laquelle RFI est associée avec neuf autres médias, il raconte comment fonctionne le système de désinformation à Bangui, entre placement d'articles contenant des fausses informations et manifestations montées de toutes pièces.« Plongée dans la machine de désinformation russe en Centrafrique » est une enquête à retrouver sur RFI.fr et nos environnements numériques.  RFI : De 2019 à 2022, vous avez été un des communicants des mercenaires russes qui opèrent en Centrafrique. Pourquoi avez vous décidé de quitter le pays, de raconter votre histoire et de lever le voile sur les opérations de communication qu'ils mènent dans votre pays?Ephrem Yalike : J'ai décidé de raconter ce que j'ai vécu et ce que moi aussi j'ai eu à faire, parce que je me suis rendu compte que les Russes en Centrafrique opèrent dans un mode où il n'y a pas le respect des droits humains. C'est pourquoi je me suis dit je ne peux pas rester silencieux, je dois dénoncer ce qui se passe dans mon pays pour que ça puisse aider et que les Centrafricains puissent comprendre réellement la présence russe en Centrafrique.À lire aussiDésinformation russe en Centrafrique: Ephrem Yalike, le repenti de l'OubanguiEt pour cela, vous avez dû quitter Bangui. Parce qu'aujourd'hui, pour un journaliste centrafricain, donner la réalité de la présence russe dans le pays, c'est impossible ?Aujourd'hui en Centrafrique, pour un journaliste centrafricain,  dénoncer et  dire la réalité de ce que les Russes font, c'est se mettre en danger. Parce que je peux vous dire, que toutes les actions des Russes échappent au contrôle du gouvernement. Dans leur mode opératoire, quand tu dénonces, tu deviens automatiquement leur cible. C'est pour cela que je me suis dit pour que pour être libre, dire ce que je pense, et ce que je faisais, il me fallait quitter le territoire.D'ailleurs, jusqu'à ce matin à Bangui, tout le monde pense que vous êtes soit en prison au camp de Roux, dans les geôles des Russes, soit mort ?Tout à fait. En ce moment dans la capitale, le doute plane sur ma situation. Mais, je ne suis pas en prison, je suis bel et bien hors du territoire.Quand vous avez été approché fin 2019 par les Russes à Bangui, vous avez tout de suite accepté. Pourquoi ?J'ai accepté tout de suite de collaborer avec les Russes, parce que, à cette époque, la République centrafricaine venait de sortir d'une crise. En tant que Centrafricain, il était de mon devoir de contribuer au retour de la paix dans mon pays. À cette époque, la République centrafricaine a été abandonnée par son ancien partenaire, lors du départ des forces Sangaris du pays. Et l'arrivée des Russes était considérée comme un ouf de soulagement pour tout le peuple centrafricain. Donc moi étant journaliste, contacté par les Russes pour collaborer avec eux, ça m'a fait plaisir de contribuer au retour de la paix dans mon pays.Pour soutenir les actions des Forces armées centrafricaines. Mais il y avait aussi une motivation financière. Vous ne le cachez pas.Tout à fait, cette action qui m'avait été demandée était de vulgariser les actions de neutralisation menées par les forces armées centrafricaines conjointement avec les Russes, ça ne me posait aucun problème. J'ai accepté. Et deuxièmement, il y avait cette oportunité financière qui pouvait me permettre de financer mes études. En étant journaliste en République centrafricaine, c'était difficile de joindre les deux bouts seulement avec le salaire mensuel du journaliste. Dans les journaux de la place, je n'atteignait pas 70 000 francs CFA, mais quand j'ai commencé à travailler avec les Russes, automatiquement j'ai gagné plus de 200 000 francs200 000 puis même 500 000 plus tard ?Tout à fait.L'homme qui vous a recruté et qui sera votre interlocuteur pendant toute votre collaboration, c'est Mikhaïl Prudnikov, que vous connaissiez comme « Michel » ou « Micha ». Il était toujours flanqué d'un interprète. Qui est il exactement à Bangui ? Quelle est sa mission en Centrafrique ?Lui, il me dit qu'il est responsable, directeur de la communication et des relations publiques de la mission russe en République centrafricaine. Donc, c'est toujours avec lui que je collabore. Selon ce qu'il me dit, il est chargé d'analyser la méthode de la communication de la mission en République centrafricaine et d'impacter sur les médias centrafricains pour parler positivement de la mission russe dans le pays. Et maintenant d'étudier comment faire à ce que le peuple centrafricain puisse avoir confiance aux Russes qui sont dans le pays.Mais en réalité, il fait beaucoup plus que ça ?En réalité, il fait beaucoup plus que ça, et à ma connaissance, il part dans d'autres pays africains pour faire la même chose qu'en République centrafricaine.Alors parmi les missions que « Micha » vous assigne, il y a faire des revues de presse de tout ce qui se dit sur la présence russe dans le pays, écrire des articles pour discréditer les voix critiques, mais aussi placer des sujets favorables dans des journaux contre rétribution. Concrètement, comment est ce que ça fonctionnait?Tout à fait. Il me donnait une thématique, il vérifiait si c'était conforme à ses exigences. Il m'indiquait ensuite certains médias dans lesquels je devais les publier. je leur donnais 10 000 francs à chaque fin du mois. Je tenais un tableau Excel que je lui donnais avec le nom du média, l'article publié, la date et la photo pour qu'il me donne l'argent, que je puisse rémunérer chacun de ces journalistes.La situation de la presse en Centrafrique est-elle et si précaire au point que cette pratique n'ait jamais posé de problème ?La situation de la presse en République centrafricaine,  reste et demeure précaire. Donc cette situation n' gêné personne. Quand tu travailles, tu dois aussi vivre. Donc certains journalistes, même s'ils étaient contre, étaient contraints par le besoin d'argent de prendre et de publier ces articles.Autre mission, vous avez organisé des manifestations parfois contre la France, parfois contre les Etats-Unis, souvent contre l'ONU. Comment ça se passait exactement l'organisation de ces manifestations ?Parfois lui Micha m'appelait et me donnait une thématique pour la semaine. Il me disait : « Nous souhaitons que tu puisses organiser une marche pour dire que la population en a marre de la présence de la Minusca (mission de l'ONU) ». Je devais cibler un leader de la place, lui demander s'il avait  la capacité de mobiliser 500 personnes pour une manifestation devant le siège de la Minusca à telle date, et il me disait que c'était possible. La veille, « Micha » et son équipe écrivaient des mots sur les cartons, sur les papiers, pour que les manifestants puissent les tenir et faire semblant que ces écrits étaient les leur, alors qu'en réalité ça venait de Michel. Par rapport au nombre des manifestants, je remettais l'enveloppe aux leaders. Je faisais cela dans la discrétion totale pour que personne ne soit au courant.Et chaque jeune qui venait recevait environ 2000 francs (3euros)Environ 2000 francs CFA.Une cible récurrente de ces manifestations, c'était la Minusca, la mission de l'ONU. Pourquoi ?Les Russes et la Minusca sont dans le pays à peu près pour un même objectif, aider le gouvernement à pacifier le pays. Donc du coup, les Russes veulent se faire passer aux yeux du peuple centrafricain comme les meilleurs, et pour cela, il faut qu'ils puissent discréditer les actions menées par l'ONU en République centrafricaine. C'est pourquoi toutes ces manifestations visent la MINUSCA.Les manifestations hostiles à la présidente de la Cour constitutionnelle, madame Darlan, en 2022, et pour le changement de Constitution en 2023, ce sont aussi les Russes qui étaient à la manœuvre ?Les manifestations concernant la destitution de madame Darlan, les manifestations pour la Constitution, tout ça, c'était la mais des Russes derrière. Il y a certaines manifestations qui sont organisées. Mais moi qui travaille avec eux, je ne suis pas au courant. Après, ils m'appellent, ils me donnent seulement des articles, des photos à publier.Ce n'est pas vous qui avez organisé celles là, mais vous avez la certitude que ce sont les Russes qui les ont organisées via d'autres canaux ?Oui.Et là arrive l'épisode de Bouar. On vous a demandé d'écrire que les mercenaires de Wagner sont venus en aide à des civils peuls blessés, alors que ce sont eux qui leur ont tiré dessus. Est ce que vous pouvez nous raconter cet épisode.À cette époque, un matin, Micha m'appelle et me dit « Il y a une urgence, nous devons partir à Bouar pour sauver certains peuls qui sont en difficulté ». J'ai dit OK. « Nous avons retrouvé deux peuls qui  blessés à l'hôpital régional de la ville de Bouar ». Dans l'avion, Micha m'a dit qu'ils avaient été attaqués par les groupes armés, notamment les 3R. On arrive sur les lieux, il y a un interprète, la manière avec laquelle l'interprète leur demande de me parler et pour qu'il puisse m'interpréter, étant journaliste, je savais que c'était pas concrètement ce qu'ils étaient en train de lui dire et qu'il me transcrivait , donc je prenais note de tout ce qu'il me disait.Et quand on était dans l'avion avec lui, je lui ai dit « Michel, tu penses réellement que ce sont des 3R qui ont fait du mal à ce groupe ? Parce que je travaille avec toi, tu dois me dire la vérité pour me permettre de voir dans quel angle orienter pour que l'article puisse prendre du poids ». Il me regarde en me disant « ok, ce que je te dis, ça doit rester confidentiel entre nous. Certains de nos de nos confrères les ont attaqués. C'est après qu'on s'est rendu compte que c'étaient des innocents et nous sommes venus à leur secours pour les sauver. Donc tu dois tout faire pour que l'article soit positif à notre égard »Ils ont voulu prendre le contrôle du narratif. Le problème, c'est que la vérité est sortie quelques semaines plus tard dans un journal local et que vos patrons ont cru que vous les avez trahis et qu'ils vous ont menacé physiquement à ce moment là.Oui, un mois plus tard, la vraie information est sortie dans un journal de la place, et à ma grande surprise, un matin, j'ai reçu un appel : « je suis devant devant ta maison » alors que je ne lui ai jamais montré ma maison depuis qu'on collabore. Il m'a conduit quelque part, je ne savais même pas où on allait. Donc c'était derrière, à la sortie nord, route de Boali, on a dépassé PK 26. Il s'est arrêté et m'a dit  « je vais te poser une seule question. Tu dois me dire ce qui t'a poussé à dire la vérité à ces journalistes qui ont dévoilé l'information ». A ce moment-là, il a déposé son arme à côté. Automatiquement, il a ramassé mon téléphone.Son interprète a commencé à fouiller pour voir avec qui j'avais été en contact. Il a fouillé. Il n'a rien trouvé. Il m'a menacé. « Tu dois l'avouer, ici, il y a personne ici. Tu sais ce qui peut t'arriver » J'ai dit « Michel, je ne peux pas dire ce que je n'ai pas fait ». Il a insisté, avec des menaces à l'appui, des intimidations de mort. Je lui ai dit « Si je l'avais fait, je te l'aurais dit. Je n'ai rien fait, je te l'ai dit ». J'étais apeuré. Mais comme je n'avais rien fait, je ,'ai pas avoué ce que je n'avais pas fait. Il a pris mon téléphone, il est parti. Il m'avait abandonné dans cette brousse. Cette information, je l'ai dite à personne parce qu'en me quittant, il m'a dit : « tout ce qui vient de se passer ici, mettons en tête que nos services secrets sont désormais derrière toi. Si on entend un seul instant que tu as été menacé, tu ne resteras pas vivant ».Effectivement, ils vous tiennent bien à l'œil, puisque deux ans plus tard, après une longue préparation, vous vous apprêtez à quitter le pays en février 2024 et au moment où vous allez partir de l'aéroport de Bangui, vous êtes retenu. Et là, vous comprenez que ce sont les Russes qui sont à la manœuvre et qui vous font retenir à l'aéroport dans un bureau de police.Tout à fait. À ma grande surprise, à mon départ, j'ai été retenu à l'aéroport, empêché de voyager par le commissaire qui n'arrivait pas à m'en donner la raison en plus. Il m'a dit : « Tu penses partir avec toutes les informations que tu détiens ». Je lui ai demandé : « quelles informations ? » « Tu vas voir avec les Russes ». Le commissaire de l'aéroport a été commissionné par les Russes pour m'empêcher de voyager à l'aéroport ce jour là.Donc le reste de votre famille a pu partir. Vous, vous vous êtes caché quelques jours, êtes parvenu à traverser l'Oubangui en pirogue et ensuite via le Congo, à gagner la France. Avec le recul, est ce que vous regrettez cette collaboration ? Est ce que vous regrettez vos actions ?Si je n'avais pas regretté cette collaboration, je n'aurais  pas décidé de les dénoncer. J'ai regretté cette collaboration parce que moi, au départ, je croyais que c'était pour aider mon pays. Ils se présentent comme des partenaires venus aider à ce pour la paix, mais font autre chose, violentent, sont dans la désinformation, trompent l'opinion. C'est pas en faisant ça, qu'on va aider le peuple. Du coup, j'ai regretté l'action que moi-même j'ai posée en collaborant avec eux.Comment vous qualifieriez aujourd'hui la présence russe en Centrafrique?C'est une présence d'intérêts personnels, des intérêts des Wagner, des intérêts des Russes. Ils n'aident pas. Je parie ma tête que s'il était question d'arrêter la violence en Centrafrique, les Russes l'auraient fait depuis longtemps. Il font semblant pour que la crise perdure et que leur présence puisse s'élargir en République centrafricaine, pour qu'ils puissent mettre en œuvre tous les plans qu'ils ont en tête.C'est un pays sous emprise ?Selon moi, c'est un pays sous emprise des Russes, on le voit avec les actions menées par les Russes, l'exemple est simple : quand j'ai été empêché à l'aéroport de voyager, ça c'est une violation à ma liberté d'aller et de revenir. Mon avocat a contacté les autorités judiciaires et policières. Jusqu'alors, il n'y a eu aucune réponse parce que l'instruction vient des Russes. Rien ne peut se faire sans eux.Votre témoignage et les éléments factuels qui sont présentés dans l'enquête de Forbidden Story amèneront des attaques contre vous au pays. On vous appellera sûrement un traître ou un vendu. Que répondez vous à ceux qui douteraient de votre franchise ou de votre honnêteté ?C'était moi seul qui ai travaillé avec eux et quand je travaillais avec eux, je ne l'ai dit à personne. Et si aujourd'hui j'ai décidé de dénoncer, il en va de mon honnêteté et de ma dignité. Ceux qui pensent que j'ai été manipulé, que je suis un vendu, c'est leur point de vue. D'ailleurs, j'ai la conscience tranquille. Les vrais patriotes en Centrafrique m'ont encouragé. Tout ce qui se dira,  me sera égal parce que je ne regrette rien.L'enquête est à lire ici : Plongée dans la machine de désinformation russe en Centrafrique

Les matins
Offensive ukrainienne : les Russes plongés dans la guerre

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 39:53


durée : 00:39:53 - L'Invité(e) des Matins d'été - par : Julie Gacon - Le 6 août, l'Ukraine a lancé une offensive surprise dans la région de Koursk, contrôlant près de 1 150 km². Les combats ont fait 12 morts et 121 blessés, provoquant le déplacement de 121 000 personnes. Cette incursion, inédite depuis la Seconde Guerre mondiale, est pourtant minimisée par le Kremlin. - invités : Clémentine Fauconnier Maîtresse de conférences en science politique à l'Université de Haute Alsace, membre du laboratoire SAGE; Paul Gogo Journaliste à Moscou et auteur du livre Opération Spéciale, aux Éditions du Rocher, 2024

Les matins
Préjugé ! "Les Russes ont besoin d'un homme à poigne"

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2024 3:35


durée : 00:03:35 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Ce serait une fatalité pour les Russes : tsar despotique, secrétaire général du Parti implacable, président omnipotent… Il leur faudrait un homme fort. Pourtant, ce préjugé masque les nombreuses figures qui se sont élevées en Russie contre toute forme de pouvoir arbitraire.

Le Cours de l'histoire
Préjugé ! "Les Russes ont besoin d'un homme à poigne"

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 19, 2024 3:35


durée : 00:03:35 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Ce serait une fatalité pour les Russes : tsar despotique, secrétaire général du Parti implacable, président omnipotent… Il leur faudrait un homme fort. Pourtant, ce préjugé masque les nombreuses figures qui se sont élevées en Russie contre toute forme de pouvoir arbitraire.

Ah ouais ?
Pourquoi un drame est à l'origine du Moulin Rouge

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 2:15


REDIFF - Une tragédie qui s'est déroulée presque un siècle avant l'ouverture du célèbre cabaret parisien. Nous sommes le 30 mars 1814, et la bataille de Paris fait rage. Les Russes sont sur le point d'envahir la capitale et souhaitent prendre un point stratégique pour assoir leur domination... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.

Invité Afrique
Mali: «l'Ukraine est aujourd'hui déterminée à être présente là où les Russes sont présents»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 8:30


Quel rôle a joué l'Ukraine dans la victoire des rebelles touaregs contre l'armée malienne et les supplétifs russes de Wagner ? C'était il y a deux semaines, lors d'une bataille meurtrière de trois jours, du 25 au 27 juillet, à Tinzaouatène, à l'extrême-nord du Mali. Le 29 juillet, 48 heures après la bataille, un responsable du renseignement militaire ukrainien a déclaré que son pays avait donné des « informations utiles » aux rebelles. Sans plus de précisions. Le journaliste Lemine Ould Mohamed Salem a publié deux ouvrages et réalisé un film sur le conflit au Sahel. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

Un air d'amérique
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - L'opération coup de poing des Ukrainiens sur le territoire russe

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2024 2:32


Mardi 6 août en fin de journée, des troupes ukrainiennes ont franchi la frontière avec la Russie dans la région de Koursk. Selon les renseignements américains, ces soldats ont passé deux lignes de défense russes et pris la petite ville de Soudja, à 10 kilomètres de l'Ukraine et à 530 kilomètres de Moscou. Quel est l'avancement des troupes ukrainiennes ? Les Russes ont-ils confirmé cette attaque ? Comment a réagi Vladimir Poutine ? Quel est l'objectif de cette incursion ? Explications de Bénédicte Tassart, cheffe du service international de RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.

RTL Matin
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - L'opération coup de poing des Ukrainiens sur le territoire russe

RTL Matin

Play Episode Listen Later Aug 8, 2024 2:32


Mardi 6 août en fin de journée, des troupes ukrainiennes ont franchi la frontière avec la Russie dans la région de Koursk. Selon les renseignements américains, ces soldats ont passé deux lignes de défense russes et pris la petite ville de Soudja, à 10 kilomètres de l'Ukraine et à 530 kilomètres de Moscou. Quel est l'avancement des troupes ukrainiennes ? Les Russes ont-ils confirmé cette attaque ? Comment a réagi Vladimir Poutine ? Quel est l'objectif de cette incursion ? Explications de Bénédicte Tassart, cheffe du service international de RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.

Un Jour dans l'Histoire
A la découverte des ornithorynques et des coco-fesses :Les grandes expéditions en mers australes"

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jul 11, 2024 27:11


Nous sommes dans la seconde partie du dix-huitième siècle. C'est une époque où les explorations maritimes se multiplient, dans le Pacifique. Une zone encore pratiquement inconnue. Les Russes, les Espagnols, plus tard, les Américains mais surtout les Français et les Anglais vont financer des expéditions dont certaines sont restées célèbres. Comme celles menées par Louis Antoine de Bougainville et celles de James Cook. A bord de ces navires qui partent pour l'aventure et vers des horizons mystérieux on trouve des hommes de sciences, comme les naturalistes ( fera partie de l'expédition du Beagle, par exemple) et aussi quelques artistes. Partons donc à la découverte d'espèces inconnues, à l'époque, comme les ornithorynques ou les cocos-fesses. Avec nous : Marcel-Etienne Dupret, guide-conférencier. Sujets traités : explorations, martimes, Pacifique, Louis Antoine de Bougainville, James Cook.,navires, Charles Darwin, cocos-fesses, ornithorynques Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

C dans l'air
Les Russes ont-ils visé l'aéroport de Roissy? - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 63:45


C dans l'air du 6 juin - Les Russes ont-ils visé l'aéroport de Roissy? C'est une arrestation qui pose de nombreuses questions, celle d'un homme de 26 ans possédant les nationalités russe et ukrainienne, qui manipulait des explosifs dans la chambre d'un hôtel de Roissy où se situe l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Blessé lundi soir, soigné puis placé en garde à vue, il est soupçonné d'avoir projeté une action violente en France. L'homme originaire du Donbass aurait servi au sein de l'armée russe. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour "association de malfaiteurs terroriste". Son interpellation survient quelques jours avant les commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie auxquelles vingt-cinq chefs d'Etat partcipent dont le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodimir Zelensky. Absent de ces célébrations, le président russe Vladimir Poutine est néanmoins dans tous les esprits. D'autant qu'il se fait de nouveau menaçant vis-à-vis des Occidentaux. S'ils s'autorisent l'Ukraine à frapper le sol russe avec leurs missiles de longue portée "pourquoi n'aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ?" a ainsi lancé hier soir le maître du Kremlin lors d'une longue interview avec des agences de presse. Parallèlement les services de renseignement de l'Union européenne (UE) ont alerté ces derniers jours sur la volonté de Moscou d'organiser de potentiels sabotages et autres opérations violentes sur le sol européen. Cyberattaques, sabotages et incendies criminels… Dans les faits, les cas sont déjà nombreux, en particulier en Pologne. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d'actions de sabotage et d'incendies criminels avaient eu lieu dans son pays pour le compte des services de renseignement russes. Mais les cas suspects ne se cantonnent pas qu'à la Pologne. En Lituanie, les enquêteurs s'intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l'enseigne Ikea à Vilnius, la capitale. En Angleterre c'est un incendie survenu fin avril dans l'est de Londres qui visait des entreprises liées à l'Ukraine qui interroge. En Allemagne, deux Russes soupçonnés d'être des espions et d'avoir planifié des actes de sabotage, ont été arrêtés mi-avril. Et la France n'est pas en reste. Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, le pays est la cible de cyberattaques, de fake news et de campagne de déstabilisation. En marge des émeutes en Nouvelle-Calédonie ces dernières semaines, l'Azerbaïdjan, allié de Moscou, a été accusé d'ingérence par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. On se souvient également des étoiles de David peintes dans plusieurs zones de Paris, ou encore, plus récemment, des mains rouges taguées sur le mémorial de la Shoah ou des cercueils déposés au pied de la Tour Eifel. Des opérations derrière lesquelles plane l'ombre d'une déstabilisation russe. Le Premier ministre Gabriel Attal a prévenu ce jeudi que les ingérences russes "peuvent être notre nouvelle guerre mondiale". Alors la Russie mène-t-elle une guerre hybride à l'échelle européenne ? Les experts : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie – CNAM, auteur de Juger les terrorismes - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - MICHEL GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marine - SYLVAIN TRONCHET (en duplex) - Correspondant à Moscou - Radio France

C dans l'air
Les Russes ont-ils visé l'aéroport de Roissy? - Vos questions sms

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 4:45


C dans l'air du 6 juin - Les Russes ont-ils visé l'aéroport de Roissy?C'est une arrestation qui pose de nombreuses questions, celle d'un homme de 26 ans possédant les nationalités russe et ukrainienne, qui manipulait des explosifs dans la chambre d'un hôtel de Roissy où se situe l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Blessé lundi soir, soigné puis placé en garde à vue, il est soupçonné d'avoir projeté une action violente en France. L'homme originaire du Donbass aurait servi au sein de l'armée russe. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour "association de malfaiteurs terroriste". Son interpellation survient quelques jours avant les commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie auxquelles vingt-cinq chefs d'Etat partcipent dont le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodimir Zelensky. Absent de ces célébrations, le président russe Vladimir Poutine est néanmoins dans tous les esprits. D'autant qu'il se fait de nouveau menaçant vis-à-vis des Occidentaux. S'ils s'autorisent l'Ukraine à frapper le sol russe avec leurs missiles de longue portée "pourquoi n'aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ?" a ainsi lancé hier soir le maître du Kremlin lors d'une longue interview avec des agences de presse. Parallèlement les services de renseignement de l'Union européenne (UE) ont alerté ces derniers jours sur la volonté de Moscou d'organiser de potentiels sabotages et autres opérations violentes sur le sol européen. Cyberattaques, sabotages et incendies criminels… Dans les faits, les cas sont déjà nombreux, en particulier en Pologne. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d'actions de sabotage et d'incendies criminels avaient eu lieu dans son pays pour le compte des services de renseignement russes. Mais les cas suspects ne se cantonnent pas qu'à la Pologne. En Lituanie, les enquêteurs s'intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l'enseigne Ikea à Vilnius, la capitale. En Angleterre c'est un incendie survenu fin avril dans l'est de Londres qui visait des entreprises liées à l'Ukraine qui interroge. En Allemagne, deux Russes soupçonnés d'être des espions et d'avoir planifié des actes de sabotage, ont été arrêtés mi-avril. Et la France n'est pas en reste. Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, le pays est la cible de cyberattaques, de fake news et de campagne de déstabilisation. En marge des émeutes en Nouvelle-Calédonie ces dernières semaines, l'Azerbaïdjan, allié de Moscou, a été accusé d'ingérence par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. On se souvient également des étoiles de David peintes dans plusieurs zones de Paris, ou encore, plus récemment, des mains rouges taguées sur le mémorial de la Shoah ou des cercueils déposés au pied de la Tour Eifel. Des opérations derrière lesquelles plane l'ombre d'une déstabilisation russe. Le Premier ministre Gabriel Attal a prévenu ce jeudi que les ingérences russes "peuvent être notre nouvelle guerre mondiale". Alors la Russie mène-t-elle une guerre hybride à l'échelle européenne ? Les experts : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie – CNAM, auteur de Juger les terrorismes - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - MICHEL GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marine - SYLVAIN TRONCHET (en duplex) - Correspondant à Moscou - Radio France

Un air d'amérique
UKRAINE - Comment la population face face aux missiles russes

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 27, 2024 1:35


Direction Kharkiv, en Ukraine, où les Russes poursuivent leur offensive. Samedi, une frappe russe sur un magasin de bricolage a fait seize morts d'après un tout dernier bilan communiqué ce matin. Les Russes visent la ville tous les jours avec des missiles. Comment la population fait-elle face à tout ça ? Reportage d'Emilie Baujard.

Les Grosses Têtes
AH OUAIS ? - Pourquoi un drame est à l'origine du Moulin Rouge

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Apr 29, 2024 2:32


Une tragédie qui s'est déroulée presque un siècle avant l'ouverture du célèbre cabaret parisien. Nous sommes le 30 mars 1814, et la bataille de Paris fait rage. Les Russes sont sur le point d'envahir la capitale et souhaitent prendre un point stratégique pour assoir leur domination... Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.

Géopolitique
Sahel : les Russes semblent vraiment prendre la main

Géopolitique

Play Episode Listen Later Apr 13, 2024 3:04


durée : 00:03:04 - Géopolitique - par : Gallagher Fenwick - Antoine Malo nous parle ce matin du Sahel, où les Russes semblent vraiment prendre la main…