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Rothen s'enflamme
Les Marseillais globalement écartés des Trophées UNFP, est-ce difficile à comprendre ? – 09/05

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later May 9, 2025 11:13


La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des

Chronique des Matières Premières
Les prix du riz continuent à chuter sous l'impulsion des volumes indiens

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 8, 2025 1:57


Le scénario sur le marché du riz se confirme : le retour mi-octobre des exportations indiennes, après des mois de restrictions, a fait considérablement baisser les prix. Ceux qui pariaient en début d'année sur une baisse qui allait se poursuivre, ont eu raison. La baisse n'a pas cessé depuis mi-octobre. Le marché s'est effondré un peu plus en avril, après l'annonce par New Delhi de la levée des dernières restrictions sur le riz brisé. Globalement, les prix ont chuté de 35% par rapport à leur sommet de 2024. La première explication, c'est que l'Inde est partie pour exporter autant qu'en 2022, une année record. Les dernières prévisions font état de 23 millions de tonnes qui pourraient être exportées cette année, voire 24 millions, selon le groupe Olam Agri India cité par l'agence Reuters. L'autre facteur qui explique cette baisse des prix est le niveau très élevé des stocks qui rassure les acheteurs et qui contribue à apaiser le marché. Rien qu'en Inde, les stocks de riz, y compris le riz non décortiqué, dans les entrepôts gouvernementaux s'élevaient à plus de 63 millions de tonnes au 1er avril, c'est près de cinq fois l'objectif fixé par le gouvernement indien de 13,6 millions de tonnes, selon l'agence Reuters.Relance des achats Les stocks grossissent aussi en Thaïlande et au Vietnam, deux exportateurs qui n'arrivent plus à concurrencer les prix bas de l'Inde et exportent donc moins cette année. Au niveau mondial, on a dépassé 200 millions de tonnes de stock, c'est l'équivalent d'environ 38% de la consommation annuelle.Début 2025, de nombreux importateurs hésitaient à passer commande, même après une première baisse des prix. Mais la chute qui s'est poursuivie les a convaincus de relancer leurs achats. Parmi eux, on trouve des pays africains, Sénégal, Bénin, Nigeria, Côte d'Ivoire, mais aussi les Philippines.Stabilisation des prix Ces achats ont certainement contribué à la stabilisation des prix. Ils ont arrêté de chuter depuis fin avril en Inde, au Vietnam et au Pakistan, seuls les prix thaïlandais ont augmenté de près de 5% depuis début avril, en grande partie en raison du raffermissement du bath par rapport au dollar, explique Patricio Mendez del Villar, économiste au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, et éditeur de la note de conjoncture Osiriz.Cette stabilisation est peut-être aussi due à un creux dans la saison de production asiatique et au fait que la roupie indienne s'est renforcée, ce qui soutient les prix du riz en dollar. Plusieurs acteurs du négoce estiment qu'un prix plancher a peut-être été atteint sans pour autant que l'on assiste à un véritable rebond.Offre mondiale recordCes prix bas pourraient se prolonger plusieurs mois, car fondamentalement, la production mondiale s'annonce bonne et le marché a intégré que l'Indonésie, qui avait acheté 4 millions de tonnes l'année dernière, serait beaucoup moins demandeuse cette année.Le bureau météorologique indien prévoit des pluies de mousson supérieures à la moyenne pour la deuxième année consécutive en 2025, ce qui stimulera la production de cet automne. L'offre mondiale de riz, y compris les stocks, devrait atteindre un niveau record de 543,6 millions de tonnes contre 535,4 millions de tonnes l'année précédente et dépasser de 27% la demande cette année, selon les estimations de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).Les riziculteurs africains en profiteront-ils ?En raison des perspectives de production, l'Association indienne des exportateurs de riz s'attend à ce que les prix fluctuent d'ici à la fin de l'année dans une petite fourchette de 10 dollars autour de 390 dollars la tonne pour le riz brisé à 5%.C'est une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais pas forcément pour les producteurs asiatiques, ni pour les riziculteurs africains, car quand le riz importé est si compétitif, ils ont plus de mal à écouler leurs volumes sur les marchés urbains, et sont moins incités à planter l'année suivante. « Les politiques d'autosuffisance volent en éclats dès que les prix mondiaux baissent », résume Patricio Mendez del Villar.À lire aussiLa baisse des cours du riz ralentit considérablement les achats

Chronique des Matières Premières
La demande de cobalt en hausse de 11% en 2025

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 6, 2025 1:55


La demande en cobalt pourrait augmenter de plus de 10% cette année. C'est ce que prévoit l'Institut du Cobalt, une organisation qui regroupe l'ensemble des industriels du secteur. Une fois encore les besoins en cobalt sont essentiellement tirés par la fabrication des batteries contenues dans les véhicules électriques. La hausse annoncée de la demande en cobalt est directement liée aux bonnes ventes des véhicules électriques. Cette hausse s'observe au premier trimestre 2025 sur tous les grands marchés : +22% en Europe, +16% aux États-Unis et +36% en Chine, pays qui remporte la palme avec des ventes qui ont décollé au premier trimestre.  Globalement, la demande mondiale en cobalt pourrait être de 227 000 tonnes cette année, selon l'Institut du Cobalt soit 11% de plus que l'année dernière. L'année 2024 avait connu une hausse de « seulement » 4% par rapport à l'année précédente.Un marché toujours amputé de la production congolaiseLe cobalt congolais est interdit d'exportation, depuis fin février, or il représente les deux tiers de l'approvisionnement mondial. La décision a été prise pour quatre mois, mais pourrait être rediscutée d'ici fin mai. Entre-temps, la possibilité de mettre en place des quotas d'exportation a été évoquée, ainsi que d'éventuelles concertations avec l'Indonésie, le deuxième producteur mondial de cobalt, l'idée étant de trouver une manière de gérer la suroffre et de mieux contrôler les prix. La décision de Kinshasa a permis de faire remonter les prix en flèche pendant un mois, ils ont depuis marqué une pause, dans l'attente peut-être de nouvelles annonces.À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prixForte baisse des stocks hors de RDC En Afrique, en dehors de la RDC, les stocks de cobalt sont entreposés en Zambie et en Afrique du Sud. Sinon, ils sont essentiellement situés en Chine et en Malaisie, selon le cabinet d'études Project Blue. Fin décembre, ces réserves étaient jugées suffisantes pour répondre à la demande du marché pendant quatre mois environ, mais pas pour faire face à une interdiction beaucoup plus longue.Le gel des exportations congolaises va inévitablement réduire les stocks hors de RDC mais n'empêchera pas une accumulation de cobalt dans le pays, ont relevé les experts de Project Blue dans une de leurs notes d'information. Seul un ralentissement de la production minière et une demande plus importante pourrait influer sur l'excédent mondial et sur les prix du cobalt.À lire aussiLes pays du Golfe, futur hub du raffinage de minerais critiques?

Ecorama
Estelle Brachlianoff (DG de Veolia) : "Nos résultats sont historiques, malgré un contexte globalement très défavorable !

Ecorama

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 16:14


A l'occasion de la publication des résultats annuels de Veolia ce jeudi matin, Estelle Brachlianoff, directrice générale, était l'invitée de l'émission Ecorama du 27 février 2025, présentée par David Jacquot sur Boursorama.com. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Mourir Moins Con
Aura-t-on une nouvelle canicule cet été ? (Mourir VRAIMENT Moins Con)

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 13:11


Une fois encore, la France a connu des vagues de chaleurs cet été, avec des pics à 40 degrés. Globalement, nos étés sont de plus en plus chaud, avec de plus en plus d'épisodes caniculaires. Alors, comment expliquer cette tendance ? Peut-on affirmer que le changement climatique en est responsable ? Et à quoi devons-nous nous attendre dans les décennies à venir ? Réponses avec le climatologue Pascal Yiou.Ecriture : Capucine JaphetNarrateur : Nathan MorgentiIntervenants : Pascal Yiou, directeur de recherche au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE) Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Transports en commun : quelles sont les conséquences sur notre santé ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 4:19


Quais de métro bondés, sur-fréquentation des lignes, incertitude sur les horaires… A ces dysfonctionnements s'ajoutent parfois des mouvements de grèves dans les transports en commun. Résultat : des corps comprimés, un sentiment d'oppression, d'usure, ou de suffocation. Certains en viennent même aux malaises, avec vertiges et angoisse. En France en 2022, 60% d'entre nous empruntions les bus, métros, RER ou tramway pour les déplacements quotidiens, selon l'Observatoire de la mobilité présenté par l'Union des transports publics et ferroviaires. Cette part monte à 75 % dans l'agglomération parisienne. Globalement, les transports en commun sont sources de plus en plus de stress et d'épuisement chez les usagers. Que nous apprend cette étude ? Quelles sont les conséquences possibles pour notre santé ? Que peut-on faire pour protéger sa santé ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". "Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Date de première diffusion : 9 janvier 2023. A écouter aussi : Baie de goji, spiruline… faut-il consommer des super-aliments ? Est-il vraiment dangereux de s'endormir avec de la musique ? Quels aliments privilégier avant d'aller dormir ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Conseils marketing
Basse saison : comment la mettre à profit ?

Conseils marketing

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 9:12


La période de la basse saison peut effrayer certains professionnels de l'hôtellerie-restauration. Dans ce podcast Conseils marketing nous essayons, avec Bernard Boutboul, de livrer quelques conseils pour animer son établissement pendant cette période creuse. La clientèle locale"Globalement, en basse saison, il faut être moins cher, proposer une carte plus courte, ralentir le rythme de service". Bernard Boutboul nous livre ses conseils pour s'adapter au mieux à la basse saison. "Il faut chouchouter les locaux, ce sont les plus fidèles", ajoute l'expert qui conseille de proposer des offres, de créer des animations comme des rencontres avec des producteurs, des animations liées à l'actualité type Fête des mères, Saint Valentin... Côté communication, privilégiez "la communication à l'ancienne" : actions de marketing directe locale type flyer, radio locale, le journal local. Formation et investissementLa basse saison c'est aussi le moment de se former, de prendre du temps pour s'occuper de ses équipes et aussi de revoir la disposition de son établissement, de faire des petits travaux... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'invité politique
Globalement, les Français gardent « un attachement très fort » à la démocratie, selon Brice Teinturier (Ipsos)

L'invité politique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 12:58


Il présente le “Baromètre de l'Etat de la France – Quel rapport les Français ont-ils avec la démocratie en 2024” Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chronique des médias
La COP29 rate son rendez-vous avec les médias

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 2:50


La couverture du dérèglement climatique à l'occasion de la COP29 montre que cette COP a raté son rendez-vous avec les médias.  Il y avait beaucoup de journalistes à la COP29, on en a compté près de 3 000 à Bakou. C'est beaucoup, même si c'est tout de même 1 000 de moins que l'an dernier. Très vite, cette COP en Azerbaïdjan a été parasitée par l'élection de Donald Trump, le premier des climato-sceptiques, qui a promis de sortir son pays de l'Accord de Paris. Puis, il y a eu le G20 et l'importance des questions internationales en Ukraine et au Moyen-Orient. Mais surtout, c'est le choix de l'Azerbaïdjan qui s'est révélé complétement contre-productif. Non seulement c'est un pays producteur de gaz et de pétrole, ces « dons de Dieu », selon son président, Ilham Aliev, mais c'est aussi un régime autoritaire accusé d'atteintes aux droits de l'Homme au Haut-Karabakh, face à la population arménienne, ou à l'intérieur de ses frontières. Le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe a ainsi appelé à libérer les journalistes et les militants emprisonnés. Bakou s'est révélé très vite l'épicentre de tensions diplomatiques beaucoup plus que de convergences de vues. On l'a vu lorsque le président argentin Javier Milei a claqué la porte. Ou lorsque la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a annulé sa venue après les propos d'Ilham Aliev, accusant la France de crimes en Nouvelle-Calédonie. La question centrale du dérèglement climatique, après l'année la plus chaude de l'histoire, a souvent été masquée par ces incidents.À écouter, notre série de reportages :Les effets visibles du changement climatiqueUne couverture médiatique qui n'est pas à la hauteur des enjeux Dans l'ensemble, la couverture médiatique n'a pas été à la hauteur des enjeux, même si certains médias, dotés d'équipes conséquentes sur l'environnement, comme Le Monde, ont apporté un traitement éditorial important. Le journaliste de Reporterre, le média de l'écologie, qui est allé en train à Bakou, a pointé les attentes dans les pays du Sud : un impôt sur les ultra-riches face au coût écologique des jets privés, une hausse du financement de la transition climatique avec 1 200 milliards de dollars attendus contre 100 aujourd'hui, la fin de la répression des militants écologistes qui luttent contre la déforestation ou les gazoducs. Globalement, la COP29 a échoué à mobiliser les médias. En France, on mesure sur le site de l'INA data que le climat est une vague verte qui retombe à partir de 2023 dans les journaux télévisés. Des progrès ont été faits, comme le fait de ne pas illustrer une canicule par un sorbet de glace ou d'associer des catastrophes comme les inondations dans la région de Valence à la question climatique. Mais, on l'a bien vu en Espagne, les gens ne sont pas encore informés à la mesure de l'urgence. À écouter dans C'est pas du ventCOP29 : comment faire face au chaos ?

Reportage France
Immersion à «La Laverie», le plus gros point de deal des Alpes-Maritimes

Reportage France

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 8:30


« La Laverie », c'est le nom du plus gros point de deal des Alpes-Maritimes. Il se trouve dans la cité des Moulins, à Nice. Siam Spencer est journaliste. Dans un livre publié ce 14 novembre aux éditions Robert Laffont, elle raconte le quotidien dans ce quartier gangréné par le trafic de drogue et dans lequel elle a vécu pendant sept mois. Un quartier dans lequel l'entraide est importante, mais les bruits des guetteurs incessants. Siam Spencer revient sur les raisons de cette violence et de ces balles perdues qui se multiplient.  RFI : Vous publiez La Laverie chez Robert Laffont, qu'est-ce que c'est que La Laverie ? Siam Spencer : La Laverie, c'est le plus gros point de deal des Alpes-Maritimes. Il est à Nice, au quartier des Moulins, où j'ai vécu pendant 7 mois et sur lequel j'ai enquêté après pendant 5 mois. Et alors, le trafic de drogue, vu du quartier dans lequel vous habitez, ça ressemble à quoi ? Alors ça ressemble à des petits jeunes, sur des chaises roulantes, des chaises en bois, postés comme ça à plusieurs endroits dans le quartier qui font le guet pour prévenir si la police passe ou non par rapport au point de deal qui est un peu en retrait. Il y a aussi beaucoup de son, notamment là au quartier du moulin, on crie : « Ça passe » quand la police passe. Donc il y a le fameux « Arah ! », mais à Nice, on dit « Ça passe » et c'est très sonore finalement comme quartier. Cela commence très tôt le matin, et ça finit tard le soir. Tout à fait. Les premiers deals peuvent commencer tôt, vers 8 h. Parfois même un petit peu plus tôt, en fonction des commandes que peuvent avoir les dealers. Mais disons que la boutique ouvre vraiment à 10 h. C'est là que vraiment, il y a plusieurs dealers qui sont postés et qui attendent le consommateur. Et en général jusqu'à 22 h, parfois minuit en fonction du jour de la semaine.Ça s'organise de quelle façon ? Alors dans la cité des Moulins, comme dans quasiment toutes les cités de France finalement, il y a donc ce chouf, celui qui est le plus visible : le vendeur qui est souvent accompagné d'un deuxième vendeur qui vérifie que tout se passe bien. Souvent, on en a encore un troisième qui fait à la fois parfois de la vente ou qui surveille que ça se passe bien et qui s'occupe de l'approvisionnement. C'est-à-dire qu'il va aller là où des petites quantités de drogue sont cachées, à proximité du lieu de deal. Et faire les allers-retours comme ça en rapportant un peu de marchandise. Ensuite, on a un approvisionneur qui lui va faire des plus grandes distances, qui peut aller dans un appartement nourrice par exemple ou une planque beaucoup plus loin, qui peut être parfois à 10 km du quartier, et rapporter ces petites quantités jusqu'à ce petit point de cache qui peut être dans une voiture à proximité. Ensuite, on a le gérant qui s'occupe du recrutement, de fermer la boutique, de voir si tout se passe bien. On a aussi parfois des hommes armés à proximité au cas où quelqu'un d'un clan adverse essaie de reprendre ce point de deal. Parfois, on a aussi des community managers qui s'occupent de la communication sur les réseaux sociaux, auprès des consommateurs. C'est vraiment comme une entreprise ; des PME un peu classiques, mais bon, pas si classiques que ça. C'est un trafic qui génère une violence parfois inouïe. Comment est-ce que cette violence s'explique ? Parce qu'il y a des enjeux financiers très forts. Le point de deal La Laverie, c'est entre 15 000 et 20 000 € de recettes par jour. C'est quand même énorme. Vous disiez aussi qu'à une époque, le trafic était aux mains de gens plus âgés alors qu'actuellement, les jeunes ne font pas le même apprentissage. Oui, c'est ça : il n'y a pas d'apprentissage. Ce sont des ados la plupart du temps. En plus de ça, ils sont consommateurs de cannabis et parfois aussi d'alcool. La consommation des deux fait qu'on se retrouve avec des jeunes camés ou des mineurs non accompagnés qui sont dans des états seconds et qui peuvent avoir aussi des switchs, des coups de folie et dans un climat de stress ambiant qui est assez fort parce qu'il y a justement des tensions entre clans rivaux et c'est là justement qu'on peut se retrouver avec des armes et avec un clan qui va débarquer, tirer sur tout le monde ou des coups de couteau. C'est là que ça devient vraiment dangereux pour les habitants et pour aussi pour les jeunes qui travaillent sur ces points-là. On a entendu des histoires de balles perdues, dans de très nombreuses villes en France. Vous, vous racontez comment, au début, vous mettez votre matelas par terre pour échapper à une balle perdue. C'est ça. J'habitais au rez-de-chaussée et la première fois que je me suis réveillée au Moulin, il y a eu des tirs quasiment en face de chez moi. Des tirs quasi sous ma fenêtre. Et je me suis dit que je n'avais pas envie d'être à hauteur de tir, on ne sait jamais s'il y a une balle qui traverse, ou qui passe par la fenêtre. Je me suis mise à dormir tous les soirs sur le sol. J'étais encore plus près des cafards, mais je me rapprochais du sol. Tout ça, ça s'intériorise beaucoup aussi. Ce sont des mécanismes en fait, on s'en rend même plus compte et c'est avec le recul que je me suis dit que ce n'était pas normal.Le quotidien dans le quartier des Moulins, c'est de la violence, mais aussi beaucoup d'entraide, de vie associative et la détresse des gens qui sont un peu obligés d'y vivre, que vous racontez très bien. Oui et qui sont beaucoup aidés par les associations et je parle beaucoup dans le livre d'Abdelhakim, qui est le président de l'association Partage ton talent, qui aide énormément les jeunes et qui est vraiment très active dans ce quartier-là. En fait, c'est le truc classique « si un jeune est occupé en train d'aller faire du ski ou juste aider une mamie à faire son jardin ou lui rapporter ses courses, c'est un jeune qui n'est pas dans la rue »  et ça, ce sont des choses qui fonctionnent très bien, en tout cas dans ce quartier-là. À Nice, mais c'est le cas dans plein de villes, on est sur des loyers qui sont quand même assez excessifs. En plus de ça, il y a aussi un facteur de racisme qu'il ne faut pas négliger. Il y a quand même beaucoup d'habitants qui arrivent à trouver des appartements à loyer modéré avec les bailleurs sociaux, mais on leur met des bâtons dans les roues parce que quand on a un nom à consonance arabo-musulmane, on a clairement moins de chance d'obtenir le logement. Les rapports avec la police sont-ils ceux que vous imaginiez ? Non, c'est moins tendu que ce que je pensais. Je suis arrivée avec des a priori et je me suis dit que ce ne serait pas étonnant qu'il y ait une bavure ou des choses comme ça. Alors ça peut être tendu parce que les habitants, notamment les hommes, parlent beaucoup de contrôles trop fréquents et qui les mettent mal à l'aise ou les agacent. Mais c'est moins tendu dans le sens où il y a des moments de discussion entre les policiers, les jeunes d'une part, mais surtout les familles. Globalement, tout le monde cohabite. Quand j'y étais, quasiment tous les jours, il y avait un camion de CRS où la police qui se baladait. Et pourtant, les engueulades entre des habitants et des policiers étaient rares. Tout le monde sait que les policiers sont là, les dealers sont là, les habitants… C'est un petit monde qui cohabite. Mais en même temps, les policiers sont très pessimistes sur l'évolution de la situation et du trafic de drogue qui arrive dans toutes les villes.Oui complètement. On m'a plusieurs fois parlé d'une vague qu'on ne peut pas arrêter et que les choses empirent, qu'ils ont l'impression de ne rien pouvoir faire. Souvent, quand ils arrivent, c'est qu'il est déjà trop tard. Ils se sentent finalement assez impuissants par rapport à ce trafic-là. Ils font ce qu'ils peuvent et leur mission, c'est d'être là pour trois ou quatre heures tous les jours et de se dire que pendant ce court laps de temps, il y a moins de risques qu'il y ait une balle perdue, ou un jeune qui se fasse planter avec un poignard. Ces trois heures-là, c'est un moment de répit pour les habitants qui eux, pour le coup, n'ont rien demandé et au moins sont très en colère et le disent face découverte, ce qui n'est pas le cas dans toutes les villes.Vous êtes journaliste, y compris pour RFI. Vous êtes l'une de nos correspondantes à Marseille. Vous n'avez jamais parlé des Moulins dans vos reportages. Pourquoi ? Alors au début, je voulais. En arrivant, je me suis dit que ça pouvait être intéressant d'en parler avec justement cette double casquette d'habitante et de journaliste ou juste de journaliste. Mais après, j'ai eu vraiment un sentiment de malaise. Déjà ce sentiment que je ne pourrais jamais tout dire, tout ce qu'il y avait à dire et que je passerais toujours à côté d'une information. Parce qu'il y a la violence des armes, du trafic, etc. Mais la violence que moi je ressentais, c'était celle des cafards, de l'insalubrité et d'être un peu une citoyenne de seconde zone. Et j'avais l'impression qu'en choisissant un sujet, un angle, je n'allais pas pouvoir expliquer ce que c'était que cette violence-là. Il y avait aussi ce côté que j'étais en train de vivre cette situation et j'estime que c'est pas mal d'avoir un petit peu de recul pour pouvoir parler de ce qui se passe dans ces moments-là. Donc je n'ai pas réussi et j'ai fait le choix après d'arrêter de me poser la question « tiens, est-ce que je ne ferais pas un reportage sur tel sujet ou tel sujet ? » Et puis il y avait aussi peu de demandes, à part sur des gros faits divers, ou des polémiques aussi. Il y a eu pas mal de polémiques sur le quartier des Moulins. C'est quelque chose que j'ai refusé de faire parce que je me suis dit, est-ce que c'est vraiment nécessaire de donner cette image-là, de remettre une pièce dans la machine sachant que le quartier avait déjà cette image de ghetto et j'avais l'impression que ce n'était pas ma place de faire ça et que ça n'allait aider personne finalement.À écouter « On ne peut pas se satisfaire de voir autant de jeunes mourir dans une guerre à la drogue »

Invité Afrique
Cheikh Tidiane Gadio: «Trump n'est pas prévisible, ça va être un problème dans ses relations avec l'Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 8:49


Qui va gagner la nuit prochaine aux États-Unis ? Kamala Harris ou Donald Trump ? La bataille est beaucoup suivie aussi en Afrique. Cheikh Tidiane Gadio connait bien l'Amérique du Nord. Il est diplômé de l'Université d'État de l'Ohio. Puis, il est rentré au Sénégal, où il est devenu ministre des Affaires étrangères sans discontinuer pendant neuf ans et demi, de 2000 à 2009. Un record national ! Aujourd'hui, il préside l'IPS, l'Institut panafricain de stratégie, en charge de la paix, de la sécurité et de la gouvernance. En ligne de Dakar, il confie ses espoirs et ses craintes au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel bilan faites-vous de la politique africaine du président Biden ? Cheikh Tidiane Gadio : Je crois que Biden a quand même réussi certaines choses qui ont été très, très positives pour l'Afrique. Un des grands problèmes que l'Afrique avait avec des dirigeants américains, c'est qu'en général, ils ne s'intéressaient pas trop à l'Afrique. Il y a eu quelques ruptures. George Bush, qui est républicain, avait lancé le MCA [Millennium Challenge Account, NDLR] et avait montré un intérêt réel pour un nouveau partenariat avec l'Afrique. Mais ce que Biden a réalisé, à mon avis, est allé beaucoup plus loin. Il a, par exemple, ramené [en décembre 2022 à Washington] le sommet États-Unis - Afrique qu'Obama avait instauré. Ensuite, il s'est battu récemment pour que l'Afrique soit dotée d'un siège permanent au Conseil de sécurité, mais sans droit de veto, ce qui est absolument à discuter, bien sûr. Globalement, je crois que c'est un grand homme d'État qui a vraiment le sens du service à son pays et un peu à l'humanité. Je trouve qu'il a beaucoup d'empathie aussi, et je pense qu'il est antiraciste. Il a eu une excellente collaboration avec Obama et ensuite, il a une bonne collaboration avec Kamala Harris. Donc, au total, il a beaucoup aidé l'Afrique. À lire aussiSommet États-Unis/Afrique: Joe Biden acte le retour diplomatique des États-Unis sur le continentSur le plan sécuritaire, les effectifs militaires américains en Afrique sont tombés de 5 000 soldats en 2017 à 1 500 soldats aujourd'hui. Est-ce que c'est parce que les Américains veulent partir ou parce que les Africains ne veulent plus des Américains ?Alors, paradoxalement, je ne crois pas que ce soient les Africains qui ne veulent plus des Américains. Mais les Africains veulent une forme de coopération beaucoup plus affirmée, beaucoup plus présente et réelle en matière de renseignement, d'intelligence, d'équipements en satellites par exemple, de surveillance des mouvements des jihadistes et autres. Beaucoup de choses sur lesquelles les Africains ont exprimé beaucoup d'intérêt et de besoin et ils n'ont malheureusement pas eu de réponse favorable. Et effectivement, il y a le grand débat maintenant sur la présence de l'Occident en Afrique, mais je ne crois pas que les États-Unis soient particulièrement ciblés. Ce qui se passe avec la France, l'Union européenne et tout ça, c'est lié quand même à un passé assez spécial qui n'est pas le même que les relations qu'on a eues avec les Américains.Au Niger, après le putsch de juillet 2023, les Américains ont espéré pouvoir conserver leurs bases militaires, à la différence des Français, mais finalement, au mois de mars dernier, ils ont été chassés eux aussi. Est-ce le signe que leur offre sécuritaire n'est pas aussi concurrentielle que celle des Russes ? Absolument. Je pense que les Russes sont tombés à un moment, en Afrique, où ce que j'appelle le populisme et certaines formes de souverainisme ont amené un certain nombre de nouvelles politiques. Et les Russes ont su en profiter. Mais pour moi, l'Afrique ne doit pas chercher, disons, entre guillemets, à rompre avec l'ancienne tutelle parce qu'on a négocié une nouvelle tutelle, ce n'est pas bon pour l'Afrique. Et j'espère que les Africains vont se ressaisir de ce point de vue. Donc, pour les Américains, comme vous le savez, Africom, les différentes initiatives qu'ils ont en matière de sécurité, ce n'est pas très inclusif. Ils contrôlent à peu près tout. Moi, j'ai des informations sur leurs relations avec le Nigeria dans la lutte contre Boko Haram, c'était assez distant, c'étaient des conseils. Très peu de matériel ou de financements. Mais l'engagement qu'on pouvait attendre des États-Unis en tant que puissance mondiale qui a subi de lourdes pertes à cause du terrorisme et qui a une coalition mondiale de plus de 60 pays, cet engagement, on ne l'a pas franchement vu en Afrique, et ça, je crois, c'est une brèche ouverte dans laquelle les Russes se sont engouffrés.À lire aussiLes États-Unis font le point sur leur stratégie militaire en Afrique de l'OuestVous ne voyez pas d'autres pays d'Afrique de l'Ouest sur lesquels les Américains pourraient s'appuyer sur le plan sécuritaire, comme le Nigeria, le Ghana ou la Côte d'Ivoire ?Et même le Sénégal, hein. Il y a des formes de coopération sur lesquelles les Américains ne font pas beaucoup de publicité, mais il y a quand même une certaine proximité. Je sais qu'ils travaillent beaucoup avec le Nigeria parce que c'est la puissance non seulement de l'Afrique de l'Ouest, mais peut-être la puissance continentale la plus importante. Et le Nigeria vit une situation extrêmement dramatique avec Boko Haram - 40 000 morts, c'est quand même beaucoup -, et cette organisation reste très active. L'État islamique reste très actif aussi. Le Ghana, bien entendu, a toujours été un pays partenaire des États-Unis. La Côte d'Ivoire intéresse les Américains aussi bien au plan économique qu'au plan sécuritaire. Et le Sénégal aussi, bien entendu, est un pays qui est généralement visé par l'Amérique comme étant un pays modèle, surtout en matière de démocratie et autres.Et vous pensez que les relations entre les États-Unis et le Sénégal vont continuer sur le plan sécuritaire malgré l'arrivée du Pastef au pouvoir à Dakar ?Ça, c'est effectivement une grande question. Le Pastef se réclame du souverainisme dans lequel ils sont en train de mettre un contenu. Donc, je crois que tous les partenaires traditionnels sont à l'affût, essayent de comprendre pour bâtir une nouvelle relation. Vous savez, en diplomatie, comme disait l'autre, l'ambiguïté constructive est une bonne chose, ce qui gêne, c'est quand vous n'êtes pas prévisible, quand on n'arrive pas à prédire un peu l'avenir immédiat. Et c'est ce qui arrive avec monsieur Trump justement, qui n'est vraiment pas prévisible du tout. Et je pense que ça va être un problème dans ses relations avec l'Afrique.Comment voyez-vous l'avenir des relations États-Unis-Afrique, selon que c'est Kamala Harris ou Donald Trump qui gagnera demain ?Alors si c'est Kamala Harris, j'ai beaucoup d'espoir que ça va se passer beaucoup mieux que si c'est Donald Trump. Les raisons sont simples, moi, je suis un Africain panafricainiste, qui ne compte pas sur les États-Unis ou sur l'Europe ou sur l'Asie pour le renouveau de l'Afrique ou pour la Renaissance africaine. Pas du tout, par contre, j'ai toujours pensé que, par exemple, le cas d'Obama est un grand malentendu. Beaucoup d'Africains se sont mis à rêver, à espérer qu'Obama fasse de grandes choses pour l'Afrique. Je disais qu'Obama n'est pas élu pour servir l'Afrique, il est élu pour servir les États-Unis. Donc, Kamala fera la même chose. Son pays sera absolument prioritaire pour elle. Par contre, Trump s'est déjà manifesté par des comportements, par rapport à l'Afrique, absolument incroyables. Les insultes contre les Haïtiens, les Haïtiens sont un symbole pour tous les Africains, pour tous les panafricanistes. C'est vraiment un pays fondateur de la reconquête de notre dignité en tant que noir et africain. Donc, les traiter de mangeurs de chiens, de chats domestiques, et cetera, c'est extrêmement grave, et je pense qu'il sait que ce qu'il dit n'est pas vrai, mais c'est important pour lui pour des raisons populistes et des raisons de campagne. Et ensuite, il a fait une affirmation absolument extraordinaire que Kamala Harris allait au Venezuela et au Congo récupérer les pires prisonniers les plus sanguinaires pour les importer aux États-Unis pour détruire leur pays. Alors, ce genre de propos, quelqu'un ne peut les tenir et avoir de très bonnes relations avec nous. Et ses allusions au quotient intellectuel très bas de Kamala, ça remonte à l'anthropologie coloniale raciste contre les Noirs. Il y a tellement des textes qui ont été écrits sur le fait que nous aurions un quotient intellectuel très, très bas, et cetera, ce qui est absolument faux. Voilà, en gros, le fait que je n'ai pas beaucoup d'espoir que, si Trump triomphe, les relations soient réchauffées et aillent dans la bonne direction. Et la bataille, par exemple, pour le siège de membre permanent au Conseil de sécurité, dirigée un peu par Joe Biden, est-ce que Kamala va reprendre ça ? Sans aucun doute. Mais je ne suis pas sûr que Trump soit intéressé par cela. Il ne mentionne quasiment jamais l'Afrique dans ses discours. Et voilà. Et, si c'est le cas, s'il gagne, certains Africains disent que c'est une bonne chose, qu'il s'occupe de ses affaires, et nous, on s'occupe de nos affaires, et la vie est belle pour tout le monde. Et donc, les expectations…À lire aussi«Mangeurs de chats ou d'oiseaux»: la rumeur infondée d'une campagne trumpiste anti-migrants haïtiensLes attentes...Les attentes par rapport à Trump, c'est que tout le monde retient son souffle, c'est une sorte d'angoisse mondiale, de stress mondial. Les gens se posent beaucoup de questions sur ce qu'il va faire s'il retourne au pouvoir, ce qui est possible. Mais beaucoup de gens que je connais souhaitent que ce soit plutôt Kamala, une femme leader. Et donc, nous, les hommes féministes, on est tout à fait en phase avec elle, on lui souhaite bon vent.L'une des hantises des Américains, c'est l'installation à venir d'une base navale chinoise sur la façade atlantique du continent africain. Est-ce que vous pensez que Donald Trump et Kamala Harris partagent cette inquiétude ? Forcément. Du temps d'Obama, de l'administration Obama, j'en avais parlé avec des amis d'un tel dispositif. En leur disant que vous avez décidé de faire ce que vous appelez un pivot, un pivot pour aller vers l'océan Pacifique, et vous dites que c'est là-bas où va se jouer les grandes stratégies géopolitiques et autres du monde avec la Chine, l'Australie, le Japon, et cetera, la Corée. Maintenant que vous avez décidé cela, vous allez abandonner l'Atlantique, et là nous pensons que vous faites une grande erreur parce que l'Atlantique sera toujours très, très important, parce qu'il borde l'Europe et l'Afrique qui ne sont pas quand même rien dans la géopolitique mondiale. Donc, je pense que c'était une erreur de leur part de tourner le regard ailleurs que vers l'Afrique. Et là, si un pays africain s'apprête à accueillir une base chinoise, dans ce cas, je me pose toujours la même question : quel est l'objectif de ce pays ? Est-ce que ce pays est prêt ou a compris que la défense de l'Afrique, la façon d'aider l'Afrique à relever les défis sécuritaires, elle sera entre Africains et que ce soient les Africains eux-mêmes qui vont prendre leur destin en main et défendre le continent ?

MonGrosPodcast
S2 EP#34 HAES une approche non pondéro centrée de la santé

MonGrosPodcast

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 60:44


Dans cet épisode, on complémente mon intervention dans le podcast du thefatdoctor, en anglais, sur toutes les plates-formes d"écoutes et sur YouTube, en parlant de HAES. Health At Every Size ou la santé à n'importe quel poids. Globalement c'est l'idée d'une approche de la santé qui n'est pas centrée sur le poids et particulièrement sur la perte de poids.  Venez sur insta pour trouver les références de médecins cités dans l'épisode et surtout pour la sortie de l'épisode avec le Docteur Asher. Bonne écoute !

Par Jupiter !
La vie chère en Martinique : promos sur les CRS

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 3:22


durée : 00:03:22 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - La Martinique est en pleine insurrection contre la vie chère. Globalement, tout est plus cher qu'en métropole. C'est comme si toute l'île était posée sur une terrasse parisienne avec vue sur la Tour Eiffel.

Le Billet de Charline
La vie chère en Martinique : promos sur les CRS

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 3:22


durée : 00:03:22 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - La Martinique est en pleine insurrection contre la vie chère. Globalement, tout est plus cher qu'en métropole. C'est comme si toute l'île était posée sur une terrasse parisienne avec vue sur la Tour Eiffel.

AmbitionPublique
[Réussir l'anglais - Part. 1] Améliorer globalement la langue, avec Sonia Léon et Michael Li, fonctionnaires au Quai d'Orsay

AmbitionPublique

Play Episode Listen Later Sep 28, 2024 40:47


Spécialistes de l'anglais, plusieurs fois candidats aux concours mais aussi correcteurs, Sonia Léon et Michael Li nous livrent leurs secrets pour réussir autant les épreuves écrites qu'orales d'anglais aux concours !   Partie 1 - (1'55) Présentation, parcours, découverte et maîtrise de l'anglais : Sonia Léon et Michael Li, secrétaire et conseiller des affaires étrangères au Quai d'Orsay nous racontent en détails leur rapport étroit à l'anglais. Partie 2 - (22'00) Comment améliorer son anglais de manière générale, qu'on ait du temps (en amont de ses années de préparation) ou non (pendant l'année de préparation) ? Des livres, des podcasts, des flash cards et plein d'autres conseils! Pour télécharger mes cartes anki d'anglais, clique ici (si le lien n'est plus actif, signale le moi via instagram !)   Poursuivez l'écoute avec la partie 2 de l'épisode !   Pour aller plus loin, vous trouverez les références des ressources mentionnées dans l'épisode : Guardian, The Economist, NPR Podcasts & Shows   Si tu aimes le concept, que tu le trouves utile, n'hésite surtout pas à en parler autour de toi, à aimer/follow ce podcast et à le partager !   Tu peux aussi suivre le projet sur tous les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, LinkedIn) Soutenez-nous sur Tipeee !

Lenglet-Co
L'ECO & YOU - Pouvoir d'achat : une France fracturée en deux du 12 septembre 2024

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 3:09


23% des français estiment ne pas avoir de problèmes d'argent. C'est le niveau le plus élevé depuis douze ans. Globalement, le repli de l'inflation donne du répit aux français mais 20% d'entre eux continuent à être à découvert tous les mois. Deux France irréconciliables ?

RTL Matin
L'ÉCO & YOU - Pouvoir d'achat : une France fracturée en deux

RTL Matin

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 3:09


23% des français estiment ne pas avoir de problèmes d'argent. C'est le niveau le plus élevé depuis douze ans. Globalement, le repli de l'inflation donne du répit aux français mais 20% d'entre eux continuent à être à découvert tous les mois. Deux France irréconciliables ?

Reims Media Football
Reims-Rennes, le débrief #SDRSRFC

Reims Media Football

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 51:14


Globalement dominateurs, les Rémois s'imposent face au Stade Rennais 2-1, grâce à des buts d'Ito et de Diakité. Ils signent là leur première victoire de la saison !JP et JR débriefent ce match qui aura permis aux Rouge et Blanc de s'imposer pour la première fois depuis la reprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le masque et la plume
"L'Imposture" : Zadie Smith signe une déconstruction très subtile du roman national Victorien

Le masque et la plume

Play Episode Listen Later Jul 21, 2024 11:23


durée : 00:11:23 - Le Masque et la Plume - Pour son sixième ouvrage, l'autrice britannique signe un roman historique inspiré de faits réels dans lequel l'héroïne ose se confronter au terrible passé colonial de l'Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle. Globalement, nos critiques ont été séduits par cette comédie de mœurs.

Devenir psychologue | Reconversion
DevenirPsy#12 - IED Paris 8 - L2 - Session 2 et fin d'année !

Devenir psychologue | Reconversion

Play Episode Listen Later Jul 20, 2024 21:17


L'aventure de la licence 2 de psychologie est lancée depuis septembre 2023 à l'Université de Paris 8. Les examens de la session 2 ont été réalisés en juin 2024. Globalement ça s'est bien passé, j'ai réussi à améliorer mes notes.   Ai-je validé ce semestre ? Ai-je validé cette L2  ?   Nous verrons dans cet épisode, quels sont les examens et dépôts devoirs que j'ai repassé et les notes que j'ai pu obtenir. Et pour ceux qui se demanderaient, j'ai passé en tout pour cette année un peu plus de 417 heures (et beaucoup d'huile de coude).  Enjoy ! Ma newsletter : https://jeromelacquemant.substack.com/

Aujourd'hui l'économie
En France, des entreprises au soutien des athlètes

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 17, 2024 2:37


Pour les athlètes c'est souvent un parcours du combattant. Avant même de participer aux Jeux, il leur faut financer de longs mois, voire des années de préparation. En France, des entreprises accompagnent des sportifs de haut niveau.  Sur le parquet d'un gymnase parisien, les chocs sont violents pour amener le ballon de l'autre côté de la ligne. C'est l'heure des derniers entrainements pour le co-capitaine de l'équipe de France de rugby fauteuil Cédric Nankin qui s'entraine désormais deux fois par jour "pour être au top".Dans cette dernière ligne droite avant les Jeux paralympiques – ils se tiendront du 28 août au 8 septembre 2024 - le défenseur de l'équipe de France a été libéré par son employeur, la SNCF. « Je me trouve chanceux parce que certains de mes coéquipiers, encore dernièrement, devaient poser des congés pour pouvoir partir en compétition. C'est un peu triste quand même, mais c'est une réalité. »« Je suis en CDI, j'ai un salaire à la fin du mois, mais là on se pose moins de questions, en tout cas pas sur l'aspect financier, raconte Cédric Nankin. Ça libère l'esprit d'un poids important. »Comme Cédric Nankin, une trentaine d'athlètes de haut-niveau sont salariés de la SNCF. Quand ils ne s'entrainent pas, ils et elles sont techniciens ou contrôleurs à bord des trains. « Le dispositif athlète a vraiment pour seul et unique objectif d'accompagner ces athlètes dans leur carrière sportive, explique Laurent Guillemette est le directeur des grands événements sportifs du groupe. »« On continue à les former, en leur apportant une sérénité financière, sociale, un filet de sécurité qui leur permet d'être complètement focus pour leur compétition. Le jour où ils arrêteront (leur carrière), on sera toujours là. Globalement 70% des sportifs font le choix de rester dans l'entreprise. »Connecter les entreprises et les athlètes. C'est aussi l'un des missions de la Fondation du Sport Français avec son « Pacte de Formance ». Le dispositif permet des dons défiscalisés jusqu'à 60%. Il a déjà séduit près de 600 mécènes : des TPE, des PME, et même les gestionnaires d'un immeuble.Dans ce centre d'affaire du très chic du VIIIème arrondissement de Paris, Capital 8 a fait un don de 25 000 euros la boxeuse Wassila Lkhadiri. « On a eu un coup de cœur pour cette femme : son courage, sa force, explique Paul Joubert. Surtout ces athlètes ne sont pas aidés, ils n'ont pas d'argent et vivent presque dans des conditions de pauvreté alors qu'ils doivent se concentrer pour être les meilleurs du monde. On ne reçoit rien en échange si ce n'est peut être le fait de se parler, ou de se rencontrer. »Ce mécénat permet aussi aux entreprises locataires de l'immeuble de remplir des objectifs d'inclusion sociale. C'est du « gagnant-gagnant » résume la Fondation du sport français, qui insiste : « ce soutien doit perdurer bien au delà des jeux olympiques ».► Retrouvez sur RFI, toute l'actualité des Jeux olympiques 2024 et les Jeux paralympiques 2024 

Maintenant, vous savez
A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 4, 2024 4:20


"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Selon une étude de l'Ifop, « Les français(es) sont-ils vraiment propres ? », réalisée en 2020, 3 hommes sur 10 se lavent les cheveux tous les jours. Pour les femmes, la norme est plutôt 2 à 3 fois par semaine. Globalement, 96 % des Français le font « au moins une fois par semaine ». Difficile de trouver la fréquence adéquate ; bien souvent, on se retrouve embêté, à ne pas savoir quoi faire face à nos tignasses qui regraissent rapidement ou aux pellicules qui réapparaissent. Sur Slate.fr, Anthony Rossi, assistant dermatologue et membre de l'association American Academy of Dermatology, conseille de les laver une ou deux fois par semaine, tout en précisant qu'il y a des exceptions. Ainsi les cheveux secs doivent être lavés moins souvent que les cheveux à tendance grasse.  Cela dépend de la nature des cheveux ? Y a-t-il d'autres facteurs à prendre en compte ? Pratiquer deux shampoings d'affilé est-il conseillé ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Date de première diffusion : 11 décembre 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la gamophophie, qui nuit à votre couple ? Qu'est-ce que le hate watching, ce plaisir de détester une série ? Qu'est-ce que la méthode 12-5-30, cette pratique sportive virale sur Tik Tok ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Maintenant, vous savez
Transports en commun : quelles sont les conséquences sur notre santé ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later May 19, 2024 4:19


"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Quais de métro bondés, sur-fréquentation des lignes, incertitude sur les horaires… A ces dysfonctionnements s'ajoutent parfois des mouvements de grèves dans les transports en commun. Résultat : des corps comprimés, un sentiment d'oppression, d'usure, ou de suffocation. Certains en viennent même aux malaises, avec vertiges et angoisse. En France en 2022, 60% d'entre nous empruntions les bus, métros, RER ou tramway pour les déplacements quotidiens, selon l'Observatoire de la mobilité présenté par l'Union des transports publics et ferroviaires. Cette part monte à 75 % dans l'agglomération parisienne. Globalement, les transports en commun sont sources de plus en plus de stress et d'épuisement chez les usagers. Que nous apprend cette étude ? Quelles sont les conséquences possibles pour notre santé ? Que peut-on faire pour protéger sa santé ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Date de première diffusion : 9 janvier 2023 A écouter aussi : Baie de goji, spiruline… faut-il consommer des super-aliments ? Est-il vraiment dangereux de s'endormir avec de la musique ? Quels aliments privilégier avant d'aller dormir ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Tanguy Pastureau maltraite l'info
Notre planète, globalement, est nulle

Tanguy Pastureau maltraite l'info

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 5:13


durée : 00:05:13 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - A la surprise de Tanguy même "Echappées Belles" sur France 5, une émission qu'on pourrait penser consensuelle, a été récemment visée par une polémique !

Les mots de l'actualité
GLOBALEMENT - 21/03/2024

Les mots de l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 3:14


Les mots de l'actualité
GLOBALEMENT - 21/03/2024

Les mots de l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 3:14


Marceau refait l'info
Info 2/2 - Les Français consomment globalement moins d'alcool

Marceau refait l'info

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 1:33


"D'après le dernier baromètre de Santé publique France, publié hier, les Français consomment globalement moins d'alcool, une bonne nouvelle même si on peut évidemment encore mieux faire…"

Marceau refait l'info
Cinq nominations aux Oscars à Hollywood pour"Anatomie d'une chute " de Justine Triet - les Français consomment globalement moins d'alcool

Marceau refait l'info

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 4:10


Marceau refait l'info, c'est du lundi au vendredi à 7h30, 8h30 et 9h30 dans le Morning du rire avec Bruno Roblès

C dans l'air
Recul de l'inflation...à quand la baisse des prix ? - 14/12/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 60:05


C dans l'air du 14 décembre 2023 - Recul de l'inflation...à quand la baisse des prix ? C'est la première fois, depuis le printemps 2022, que l'inflation est aussi faible. En novembre, elle a atteint 3,4 % sur un an selon l'Insee, contre 4 % en octobre et 4,9 % en septembre. Un ralentissement de la hausse des prix qui concerne particulièrement ceux de l'énergie, de l'alimentation, des produits manufacturés et qui satisfait le ministre de l'Economie. "Globalement, l'inflation aujourd'hui, elle est vaincue et c'est un vrai succès économique", s'est félicité fin novembre Bruno Le Maire sur France Inter, avant de promettre un maintien de l'inflation sous les 4 % d'ici la fin de l'année 2023. Mais la crise inflationniste est-elle véritablement derrière nous ? Si Bercy se fixe un objectif de 2 % à la fin de l'année prochaine, le contexte géopolitique continuera lui aussi de tirer les prix vers le haut, à commencer par la guerre au Moyen-Orient. D'autre part, si l'inflation est en recul, se pose alors la question des taux d'intérêt qui de fait sont plus élevés, ce qui induit moins de financement de l'économie, et du coup un ralentissement économique. La FED a décidé pour l'instant de maintenir ses taux d'intérêt entre 5,25 % et 5,5 %, à l'issue de sa réunion mercredi. La BCE devrait faire de même ce jeudi alors que investisseurs et économistes débattent de la date d'un premier reflux des taux. Enfin le recul de l'inflation ne signifie pas baisse des prix et le pouvoir d'achat des Français continue d'être fortement impacté. Nombre d'entre eux peinent à joindre les deux bouts et sont contraints de faire des choix drastiques même dans l'alimentaire. Les volumes d'achats dans la Grande distribution (mais pas uniquement) ont ainsi énormément chuté. D'après l'Insee, jamais les Français ne se sont autant serré la ceinture, une première depuis les années 1980. L'institut national de la statistique et des études économiques parle d'une "diète contrainte et historique". Et cela risque encore de s'accentuer avec les nouvelles hausses attendues en début d'année de l'électricité ou encore des assurances… Dans ce contexte, l'ONG Foodwatch dénonce les marges "indécentes" aussi bien de l'agroalimentaire, que de la grande distribution au détriment du consommateur. Avec trois autres associations de défense des consommateurs (UFC-Que choisir, Familles rurales et CLCV), Foodwatch a lancé une pétition et envoyé une lettre au président de la République pour s'élever contre une situation "inacceptable". Reçu à Matignon mercredi, Foodwatch a formulé deux demandes précises : la transparence sur les marges par produit alimentaire de la part des industriels et de la grande distribution ; un encadrement des marges sur les produits les plus sains et durables. La directrice générale de l'ONG Karine Jacquemart dénonce un "double scandale", à ses yeux créé par le système : d'un côté, on "laisse" un agriculteur sur cinq sous le seuil de pauvreté, et à l'autre bout de la chaîne, il y a dix millions de Français qui souffrent de précarité alimentaire en 2023. "Et au milieu, on a deux gros acteurs, les industriels qui se cachent derrière leurs profits et la grande distribution qui contrôle 90% du marché, qui passe son temps à jouer à un poker menteur... (..) Il y a urgence à ce que l'Etat bouge" a-t-elle alerté cette semaine sur RMC. NOS EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Martial YOU - Editorialiste économique - RTL, auteur de Les Années 70 sont de retour - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Yves PUGET - Directeur de la rédaction de- LSA

Reportage International
Durcissement des politiques migratoires: «Même si je dois mourir, je préfère aller dans la Méditerranée»

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 30, 2023 2:30


À six mois des élections européennes, l'immigration semble s'imposer comme sujet majeur dans de nombreux pays membres. Débats intensifiés en France où une loi censée mieux contrôler les flux d'arrivants est débattue au Parlement. Globalement, les observateurs notent ces dernières années un durcissement des politiques migratoires. Alors qu'en pensent les principaux intéressés ? Ces politiques entrainent-elles vraiment moins de départs ? Au Kurdistan irakien, notre correspondant est allé poser la question à Diako Mohammad Ahmad, un jeune homme sur le point d'émigrer clandestinement en Europe.   À lire aussiImmigration et travail: tour d'horizon dans l'Union européenne  

Le Super Daily
Dilemme : faut-il créer une chaine Whatsapp pour sa marque ?

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Sep 26, 2023 20:02


Épisode 1012 : Whatsapp, la messagerie n°1 dans le monde lance ses chaines de diffusion et forcément les marques s'interrogent !Globalement les chaînes Whatsapp fonctionnent comme les canaux Instagram : un canal d'échange à sens unique ou le responsable du compte peut diffuser des informations des contenus, des sondages a une audience qui peut uniquement réagir par des votes ou des emojis.Dès leur sortie, on s'est tous posés la même question : faut-il créer une chaine Whatsapp pour sa marque ? Un canal de plus, du contenu supplémentaire à produire, une plateforme de plus à administrer... Dans cet épisode on fait le tour d'horizon des possibilités offertes par les Channels Whatsapp ! WhatsApp en France c'est énorme ! WhatsApp c'est 2,7 milliards d'utilisateurs actifs chaque mois.C'est simple c'est la messagerie instantanée la plus utilisée au Monde.En France, selon Médiamétrie, en février 2023 WhatsApp compte 39 millions de visiteurs uniques par mois et 19 millions de visiteurs uniques par jour. WhatsApp est , ce qui place le service au 6e rang des marques les plus visitées.Si on le regarde de façon différente, WhatsApp en France est plus puissant qu'Instagram qui compte 23 millions d'utilisateurs. La différence est notable on parle de 16 millions de plus d'utilisateurs chaque mois.—Les chaines WhatsApp : un canal de diffusion à sens unique.Les chaînes WhatsApp sont un outil de diffusion à sens unique permettant aux créatrices, aux créateurs et aux marques de rester en contact avec leurs audiences.Les administrateurs peuvent y publier du texte, des vidéos, des images et des liens sortants.Les chaines WhatsApp sont distinctes de vos discussions et groupes persos.Dans l'application, les chaines apparaissent dans un onglet dédié. Il s'agit de l'onglet « actus » situé à gauche de votre application.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
Sri Lanka: les «nouvelles routes de la soie», la dette et l'éléphant blanc

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 19:31


Troisième épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après » au Sri Lanka et plus précisément au sud de l'île au 22 millions d'habitants, l'ancien fief du président déchu Gotabaya Rajapaksa. Coup de projecteur sur le port d'Hambantota, construit avant le lancement des « nouvelles routes de la soie » et devenu au fil du temps le symbole des dérives mégalomaniaques des Rajapakse, qui ont plongé le pays dans le chaos et l'une des pires crises économiques et politiques de son histoire. Pour rejoindre la pointe Sud de l'île depuis la capitale Colombo, il ne faut désormais plus que 3h30. Flambant neuve, inaugurée en 2015, l'extension de l'autoroute du Sud financée et construite par les Chinois est tout un symbole. La première autoroute du pays, qui relie aujourd'hui les ports de Colombo et d'Hambantota et les deux aéroports internationaux de Colombo et de Mattala, fait partie des nombreux projets d'infrastructures développés à coup de milliards de dollars de crédit, et aujourd'hui sous le label des « nouvelles routes de la soie ».Le cas du port en eau profonde d'Hambantota est encore plus emblématique. Pour rembourser une partie de ses dettes, le Sri Lanka a dû accorder une concession de 99 ans sur les activités commerciales du port à une entreprise publique chinoise (CMPH). Ces projets sont qualifiés « d'éléphant blanc », une expression tirée d'une légende thaïe pour désigner tous ces investissements démesurés qui ont contribué à ruiner le pays. Et dans le cas d'Hambantota, à exacerber le conflit entre l'homme et la faune sauvage.Un écosystème chambouléDepuis la construction du port d'Hambantota, la coexistence ancestrale entre les humains et les éléphants n'est plus du tout pacifique. Début juillet, en seulement trois jours, quatre villageois ont perdu la vie suite à des attaques d'éléphants sauvages. Ces comportements hostiles s'expliquent par la déforestation et la dégradation de l'habitat naturel des pachydermes, qui les obligent à rechercher des ressources vitales en dehors des forêts et des zones protégées. A Hambantota, les villageois rapportent la mort tragique de 17 personnes en un peu plus d'un mois. Au niveau national et selon les données officielles, 2022 a connu une mortalité record avec 145 décès d'humains et 433 décès d'éléphantsA Gonnoruwa, un village à une dizaine de kilomètres au nord du port, Nanini vient d'apprendre la mort de son fils, piétiné par un pachyderme alors qu'il se rendait à son travail. Le jeune homme avait emprunté comme chaque matin un raccourci, créé par l'entreprise qui a construit l'autoroute pour acheminer son matériel et qui traverse une réserve forestière. L'aire censée être une zone protégée est gérée par le bureau de la faune sauvage. Les villageois dénoncent une absence totale de signalisation ou de clôtures électriques pour protéger les humains. Sur ces terres à majorité cinghalaise et bouddhiste et dont près de la moitié des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté, la vie ne tient qu'à un fil.Roshan Rajika peut en témoigner. Ce passionné d'environnement reçoit chaque jour des appels de villageois paniqués pour lui signaler la présence d'éléphants dans leurs rizières ou à proximité de leur maison. Une nuit, tous les rouleaux électriques des petits commerces dans un des villages ont été saccagés. Un éléphant affamé était passé par là.Le quadragénaire a filmé des centaines de vidéo de ces créatures majestueuses. Il se souvient du temps où la zone de Karagan Lewaya abritait une riche biodiversité. Autrefois visité par des oiseaux migrateurs et des troupeaux d'éléphants, l'espace est désormais occupé par le complexe portuaire et un gigantesque terrain qui sera transformé à terme en zone industrielle. Roshan en veut beaucoup aux autorités. « Je n'ai rien contre le développement, mais il n'y a eu aucune étude de faisabilité, de protection de la nature ou de stratégie pour éviter le conflit actuel homme-faune. Tous ces projets ont été initiés par notre gouvernement. Quand la construction du port a débuté, les autorités ont bâti des villages pour reloger les fermiers sans tenir compte des éléphants. La construction du port et des nombreux villages a grignoté leur habitat naturel et ce avec la bénédiction des politiciens locaux. »Des éléphants blancsC'est aussi l'avis de Saman Sudarashana, le secrétaire de l'association des fermiers de la région, qui dénonce les incohérences du gouvernement. « Notre district compte environ 450 éléphants. Le gouvernement a reconnu la région comme une zone de conservation de l'habitat des éléphants tout en lançant des projets de développement comme l'aéroport de Mattala, l'autoroute, un stade de cricket ou encore un gigantesque centre de conférence. Tout cela a été construit au beau milieu des aires protégées poussant les éléphants à venir se nourrir sur les terres agricoles. » Le secrétaire de l'association souligne le ras-le-bol de la population locale. « Personne ne se soucie de notre bien-être ni de celui des animaux. À cause de tous ces projets mal planifiés, des gens perdent leur vie, des maisons sont saccagées. Et les récoltes, cultivées au prix de nombreux sacrifices, sont détruites. Ce n'est pas la faute des éléphants, ce sont les élus qui ont mal géré la situation. Malgré les fréquentes manifestations et plusieurs grèves de la faim, les fermiers savent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Dans cette zone sèche qui souffre de problèmes chroniques d'approvisionnement en eau potable, l'un des enjeux majeurs sera de trouver des financements pour construire un réservoir d'eau pour les éléphants, seule solution viable et durable, estime Saman Sudarashana.Ces éléphants blancs ont non seulement ruiné le pays mais aussi bouleversé la vie de centaines de familles, expropriées de leurs terres et relocalisées à des kilomètres plus au nord en échange de maigres compensations. Piyadasa 75 ans tient une petite épicerie en bord de route. C'est aussi le domicile de sa fille et de ses deux petits enfants. Le septuagénaire vivait à l'emplacement du port et cultivait des noix de cajou bio, destinées à l'export. La production lui permettait de vivre très correctement.  « Avant 2007, nous pouvions subvenir à nos besoins, vivre de notre travail. J'avais près de six hectares de terres cultivables, se souvient-il nostalgique. Aujourd'hui j'ai tout perdu. Je ne gagne que 10% de ce que je gagnais avant. Toute la région s'est transformée en zone semi-urbaine. Près de 180 familles dont une trentaine qui étaient mes voisins sur le site du port ont été relocalisées dans le village. Et je n'ai eu que 3 200 euros de compensation. »Impact économiqueInterrogé sur ce qu'il pense de la famille Rajapaksa, dont Hambantota est le fief ancestral, l'épicier répond sans ambages. « Tous les politiques sont pareils. Vous savez, j'ai des liens familiaux avec les Rajapaksa du côté paternel. Mon père m'a toujours dissuadé de voter pour eux. Il me disait : "les Rajapaksa sont tous des escrocs !" Moi, je suis pour Sajith Premadasa, le chef de l'opposition. Je ne soutiens pas non plus l'actuel président Ranil Wickremesinghe car il a des liens de parenté avec la femme de Mahinda Rajapaksa. Ils sont tous corrompus et se protègent les uns les autres. »Le district d'Hambantota compte environ 600 000 habitants, dont la majorité vit de l'agriculture et de la pêche. Le port de pêche avec son marché se situe à environ 3 km à vol d'oiseau du port international d'Hambantota.Le regard fatigué, vêtu d'un sarong et d'une chemise à carreaux, Jaufer Moulana, 57 ans, pêche depuis l'âge de 12 ans. Sa vie aussi a été chamboulée depuis la construction du port en eau profonde, qui se trouve sur la route stratégique des cargos entre l'Europe et l'Extrême-Orient.« Les cargos nous créent pas mal de problèmes. Avant, on pêchait à l'emplacement du port et on attrapait beaucoup de poissons. Aujourd'hui, la Marine nous interdit de nous y attarder à cause du passage des navires. Dans l'idéal, on aimerait pouvoir y aller le soir et rester jusqu'au matin, mais si un navire passe à ce moment-là, nos filets sont détruits. C'est déjà arrivé trois fois cette année. » Jaufer se plaint de l'énorme manque à gagner. « On nous oblige à quitter la zone, avant même d'avoir réussi à attraper assez de poissons. Vous ne pouvez même plus y planter un hameçon ! Je n'arrive plus à rentrer dans mes frais. » Et de fait, ce matin, le pêcheur n'a rien gagné, il n'a même pas pu couvrir ses dépenses d'essence, entre 10 et 15L qu'il a dû acheter à crédit.Pour comprendre ce sentiment d'abandon et l'inaction des élus, nous avons tenté de rencontrer le secrétaire de la mairie du district, M. Sumanasekara. L'entretien sera de courte durée. Le regard fuyant et le ton sec, l'agent du gouvernement a refusé de répondre à nos questions. Il nous a invité à écrire au ministère de l'Information pour obtenir une autorisation.Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre, disait le célèbre écrivain espagnol Cervantès. Cette règle ne s'applique malheureusement pas à Hambantota. Sous un faux prétexte, la visite du port géré par la compagnie China Merchants Port Holdings, pourtant acceptée des semaines en amont et avec à l'appui une liste de questions que nous souhaitions poser, a été annulé à la dernière minute. Selon le service de presse du port, la personne dont on n'a jamais eu le nom et qui était chargée de nous faire visiter le port a dû quitter le pays de manière impromptu pour assister à des réunions urgentes.« No Go Zone »Le complexe portuaire ressemble à une base militaire. Les quatre routes menant aux terminaux sont coupées par des check points, truffés de caméras et surveillées par des agents privés et parfois aussi la marine sri-lankaise. Impossible de s'en approcher. Notre chauffeur de tuk-tuk a dû s'arrêter à deux reprises pour un contrôle routier aux abords du complexe portuaire.Un salarié du port a tout de même accepté de répondre à quelques questions par téléphone et sous couvert d'anonymat. Le jeune homme a confirmé que l'activité principale du port était le transbordement de véhicule. Combien de navires accostent le quai ? Entre dix et quinze selon lui, sur les trois derniers mois et les deux premiers de l'année. C'est la période où le trafic est le plus intense. L'écrasante majorité des employés sont des locaux. Tandis que les Chinois, quelques dizaines, travaillent dans le bâtiment de l'administration portuaire, auquel les Sri-Lankais n'ont pas accès.Notre interlocuteur ajoute que les salaires sont satisfaisants et que les repas sont fournis par l'entreprise. Une ombre au tableau toutefois : depuis que le port est géré par les Chinois, les promotions se font très rares et l'incertitude demeure étant donné que les contrats sont renouvelés tous les ans. Globalement et pour conclure, l'employé du port voit un impact plutôt positif sur sa vie et celles des jeunes de son village. Une cinquantaine ont pu être embauchés dans le port.Monsieur 10 %Frappés par une crise économique sans précédent depuis plus d'un an, les villageois résignés, reconnaissent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Le malaise est profond à Hambantota. Un mot revient dans toutes nos conversations : la corruption. Une corruption endémique en particulier dans les sphères du pouvoir et autour du clan politique des Rajapaksa.Aruna Kulantuga, économiste politique à Colombo dénonce la cupidité des élites. À titre d'exemple, il cite le nom de l'un des frères de l'ex-président : Basil Rajapaksa, ancien ministre des Finances, communément appelé « Monsieur 10 % ». On l'a affublé de ce surnom en raison des commissions qu'il a perçues sur tous les contrats signés ces dernières années.  Et dans le cas d'Hambantota, l'économiste revient sur un épisode de 2014, lorsque l'ancien gouvernement Sirisena étranglé par les dettes cherchait une issue de secours.« Le coût du crédit pour la construction du port était estimé à 1,2 milliard de dollars. Mais l'entreprise qui a construit le port a révélé que la construction avait coûté 900 millions. Où sont passés les 300 millions restants ? Personne ne le sait. Une enquête diligentée en 2014 et menée jusqu'en 2019 a simplement conclu que tout cet argent avait disparu. Il ne se trouve pas dans le pays, ni même en Chine. Cet argent apparaît sur des comptes à Dubaï ou dans des propriétés luxueuses en Grande-Bretagne. Des centaines de millions de dollars ont été blanchis sans qu'on ait pu apporter des preuves. »Piège de la dette ?En moins de 20 ans, les investissements chinois au Sri Lanka ont augmenté à près de 12 milliards de dollars. Aujourd'hui, le pays doit 10 % de sa dette totale et 20 % de sa dette publique à la Chine seule, soit la plus haute proportion parmi ses nombreux prêteurs.Etranglé par les prêts, Colombo a dû se résoudre à céder à la Chine l'exploitation de son port du Sud pour 99 ans. Hambantota est ainsi devenu l'exemple par excellence en Occident du « piège de la dette », un terme utilisé pour la première fois en juin 2018 dans une enquête du New York Times et qui a depuis été largement diffusé dans la presse occidentale et parmi les chercheurs pour dénoncer la stratégie prédatrice de la Chine. Le cas du Sri Lanka a dans le même temps écorné les grandes ambitions de prospérité véhiculées par Pékin dans sa promotion des mégaprojets associés aux « nouvelles routes de la soie ».Mais pour l'analyste économique Thilina Panduwawala, le terme de « piège de la dette » est inapproprié dans le cas du port d'Hambantota. Son travail de recherche consiste comme il dit à séparer « les mythes de la réalité ». Il revient sur les étapes successives du projet. « Les principaux bailleurs sont les Chinoises Exim Bank et China Development Bank. Les emprunts ont débuté vers l'an 2000. Entre 2007 et 2014, le Sri Lanka a emprunté 1,2 milliard pour la construction du port d'Hambantota. Dès 2016, il devient évident que le pays est incapable de rembourser ses dettes. Ranil Wickremesinghe alors Premier ministre évoque au Parlement le lourd fardeau de la dette. Il décide de louer le port à China Merchants Port Holdings en échange de 930 millions de dollars, afin de renflouer les caisses vides en devises étrangères, et d'éviter de contracter de nouvelles dettes. »C'est à partir de là que l'on commence à parler de confiscation des avoirs par la Chine. Or, en réalité, aucune clause de ce type n'existe dans le contrat, souligne Thilina Panduwawala qui affirme avoir consulté le contrat que lui et son équipe rendront public prochainement. « Le crédit contracté auprès d'Exim Bank continue d'être remboursé, la dette n'a pas été effacée et l'argent perçu par la signature du bail à servi à accroitre les réserves de change », conclut-il.Aruna Kulatunga réfute également la théorie du piège de la dette. Ce dernier explique comment le clan Rajapaksa, tout puissant au sortir de la guerre civile en 2009-2010, a cherché à asseoir sa popularité en se lançant dans des projets trop coûteux. « Si l'on regarde les chiffres, plus de la moitié des emprunts provient de créances privées, c'est-à-dire du marché obligataire, accordés à des taux assez élevés entre 4 et 8 %, tandis que les taux des prêts bilatéraux étaient plutôt bas de l'ordre de 3 ou 4 %. Le leadership de l'époque a été frappé par un égo démesuré. Pour perpétuer cette adoration, ils ont investi tous azimut sans se soucier des conséquences. »Toute la responsabilité repose, selon l'économiste politique, sur les autorités sri-lankaises. « Ce ne sont pas les Chinois qui sont arrivés pour nous dire prenez, prenez l'argent, c'est nous qui avons emprunté. On le sait maintenant, car les données commencent à sortir, que les Chinois nous ont conseillé d'aller doucement, de ne pas nous précipiter. »Principe de neutralitéLe résultat est là. La Chine contrôle désormais le port septentrional et Aruna Kulatunga craint les conséquences géopolitiques de cette situation. « Lorsque vous regardez la carte de l'Asie du Sud, vous voyez un port chinois au Pakistan, au Bangladesh et dans le sud du Sri Lanka. Ces ports forment un triangle parfait qui encercle l'Inde. Notre voisin a donc toutes les raisons de s'inquiéter. Car en cas de confrontation, et c'est possible, on ne peut pas l'exclure, l'Inde sera encerclée. Pourquoi avons-nous accepté cela ? Nous n'aurions jamais dû, ce n'était pas dans notre intérêt. »L'expert rappelle le principe de neutralité que son pays s'est toujours imposé dans l'histoire contemporaine. « Nous n'aurions jamais dû être entraînés dans cette rivalité. Nous aurions dû garder une politique d'ouverture de nos ports, de nos eaux territoriales, de notre espace aérien. Et non pas vendre ou louer. Et puis 99 ans, c'est long ! On dit que le centre d'affaires Port City à Colombo est un bail de 99 ans. En réalité, c'est bien plus : une partie restera chinoise à tout jamais ! »Selon Aruna Kulatunga, la Chine compte prochainement investir 4 milliards de dollars supplémentaires, notamment dans la construction d'une raffinerie de pétrole uniquement destinée à l'export. Parmi les candidats sont cités le Chinois Sinopec, le plus grand raffineur d'Asie, ou encore Aramco, le géant pétrolier saoudien.Pour comprendre l'importance du port d'Hambantota il suffit de regarder une mappemonde. Le port se situe à seulement 10 miles nautiques de la route maritime commerciale Est-Ouest la plus fréquentée au monde. Pour comprendre les enjeux de ce port sur la carte des « nouvelles routes de la soie », nous avons interrogé Yasiru Ranaraja, le directeur de BRI SL. Cette organisation internationale de développement et de conseil s'intéresse de près aux projets en lien avec les « nouvelles routes de la soie » au Sri Lanka et dans la région.« Les navires chinois qui transportent du pétrole passent par le détroit de Malacca. La Chine achète la grande majorité du pétrole à l'Arabie saoudite, ses navires empruntent la route maritime ouest/est qui passe par Hambantota, puis le détroit de Malacca jusqu'à la mer de Chine du Sud. S'il arrivait quelque chose, la Chine aurait un grave problème. »Selon Yasiru Ranaraja, l'initiative chinoise comporte plutôt des aspects positifs pour son pays. « Le Sri Lanka pourrait devenir à l'avenir l'emplacement idéal, une base pour le commerce de l'énergie dans la région. Je pense que le port est stratégiquement important aussi bien pour la Chine que pour nous. Le Parlement sri-lankais avait dès les années 1970 des projets pour ce port, ce n'est donc pas nouveau. »Le district d'Hambantota, considéré comme l'une des régions les plus pauvres du Sri Lanka, a bénéficié d'un flux d'investissements considérables. À ce jour, le port et ses 60 km2 de terrain n'ont pas produit les recettes escomptées. Les activités du complexe portuaire sont encore très loin du rêve de Colombo de transformer l'île en hub régional. Pour développer la région et rendre le port viable et lucratif, Pékin devra injecter dans les prochaines années des milliards de dollars supplémentaires. Des projets titanesques à mille lieux des préoccupations et des attentes de la population.

Aujourd'hui l'économie
L'Afrique est-elle en train de tourner la page des subventions à l'essence?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 5, 2023 3:49


En Afrique, les prix à la pompe flambent dans de nombreux pays. La faute aux gouvernements qui se sont résolus à supprimer les subventions aux carburants. La décision la plus spectaculaire a été prise par le nouveau président du Nigeria. Bola Ahmed Tinubu l'avait inscrit dans son programme et il s'y est tenu. Du jour au lendemain, le prix de l'essence a triplé dans le plus grand pays d'Afrique de l'Ouest. Un coup dur pour le pouvoir d'achat des Nigérians, mais un soulagement pour les finances publiques, car le poste des subventions à l'énergie devenait hors de contrôle.Le Nigeria rejoint le groupe en plein essor des États africains appliquant cette mesure d'économie. Il y a eu auparavant le Kenya, le Sénégal, l'Angola, le Ghana. C'est un tournant, selon Dominique Fruchter de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), « qu'un événement extérieur peut à tout moment remettre en cause », tempère l'économiste. Le Congo-Brazzaville a annoncé une hausse de 20% à partir du 15 juillet. Une fois toutes les subventions disparues, l'essence augmentera de 65% dans ce pays.Le FMI oblige le Congo-Brazzaville à prendre cette décision politiquement sensible ?C'est la justification du ministre des Finances. Et c'est vrai que le Fonds monétaire international (FMI) répète inlassablement que ces subventions dévorent des ressources qui seraient plus fécondes dans l'éducation ou la santé. Le fonds a fait de la disparition des subventions au carburant une condition pour débloquer son aide. Cela s'applique à la Zambie, au Congo-Brazzaville, au Cameroun, au Ghana, à tous les pays qui ont récemment fait appel à lui, qu'ils soient africains ou non.Mais c'est particulièrement sensible sur le continent où les États sont de plus en plus nombreux à souffrir de leur endettement et de son coût. Avec la hausse des taux, le refinancement de la dette devient de plus en plus acrobatique, voire hors de portée, c'est alors que le FMI est appelé à la rescousse.Soulagement pour les finances publiquesLe Nigeria économisera 28 milliards de dollars en deux ans s'il supprime toutes les subventions à l'énergie, selon la Banque mondiale. De quoi réduire considérablement son déficit budgétaire. La compagnie nationale des hydrocarbures va aussi exporter davantage, puisqu'elle ne sera plus contrainte de conserver une partie de sa production pour ces subventions.Globalement, les ventes de carburant devraient baisser au Nigeria. Car une bonne partie de ce carburant très bon marché était détournée vers le Bénin, le Togo ou le Cameroun. Dans ces trois pays voisins du Nigeria, l'assèchement du marché noir est déjà une réalité. Là aussi, c'est un gain pour les recettes publiques, puisque les automobilistes retournent à la pompe pour faire le plein.Dédommager les plus démunisEn revanche, c'est une mauvaise nouvelle pour le pouvoir d'achat des ménages, déjà éreinté par le Covid-19 puis la flambée du pétrole provoquée par la guerre en Ukraine. Les États se sont engagés à dédommager les plus démunis. Au Nigeria, un pays où l'essence est vitale pour se déplacer mais aussi pour faire tourner les générateurs, des discussions sont en cours pour décider de la répartition d'une enveloppe de 800 millions de dollars financée par la Banque mondiale.À lire aussiNigeria: le télétravail se développe pour faire face à l'envolée des prix du carburantAujourd'hui, le risque de cette mesure malaimée est aussi d'alimenter la colère populaire. Il y a dix ans, le gouvernement nigérian avait fait machine arrière sous la pression de la rue. En Angola, la hausse des prix a provoqué des émeutes meurtrières en juin. Le président a préféré limoger le ministre des Finances plutôt que de reculer. La fin des subventions est aussi un vecteur d'inflation dans les pays où la hausse des prix est élevée comme le Nigeria. Mais répercuter les prix sur les clients n'est pas toujours chose facile. Les moto-taxis sont les premiers à en faire les frais.

Le Super Daily
YouTube shorts : quel format pour craquer l'algo ?

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Jun 27, 2023 17:53


Épisode 999 : On le sait plus le temps passe, plus YouTube fonctionne comme une plate-forme sociale.Et il y a un format de contenu qui a pris une place significative sur la plate-forme et qui est directement inspiré de TikTok : ce sont les YouTube shorts.Aujourd'hui, on va donc essayer de vous expliquer pourquoi et comment vos YouTube shorts peuvent performer. On va donc essayer de lister les critères et décrypter l'algorithme ce qui peut vraiment révolutionner votre compte YouTube.Une Étude solidePaddy Galway, spécialiste de YouTube qui travaille notamment avec Red Bull ou MrBeast a étudié 3,3 milliard de vues sur des shorts YouTube pour comprendre d'où elles provenaient. Lien vers son twitterIl s'est posé les questions suivantes :Qu'est-ce qui rend un short viral ?Combien d'argent peut-on gagner avec un short ?Est-ce qu'ils sont réellement bon pour la croissance de ton compte YouTube ?Pour ces 3,3 milliards de vues, elles ont été répartis sur 33 chaînes de différentes niches qui ont donc été analysé et plus de 5400 short.Algorithme et viralitéLa première question que se sont donc posés Paddy et ses équipes, c'est comment et pourquoi les YouTube shorts peuvent devenir viraux ?LongueurIls ont découpé en période de 10 secondes les short d'une minute max pour déjà analyser la durée.La grande majorité se situe entre 20 et 40 secondes.On n'en retrouve quasiment pas à moins de 10 secondesEt de manière équivalente de 10 à 20 secondes et de 50 à 60 secondes.Nombre de vuesCependant, on constate quelque chose d'intéressant quand on croise ça au nombre de vues.Ce sont les vidéos shorts les plus longues qui obtiennent le plus de vues.Globalement plus le short est long plus il va faire des vues.Mais si il fait entre 50 et 60 secondes, il va faire deux fois plus de vues en moyenne, que ceux situés entre 40 et 50 secondes. RétentionVous pourrez penser de premier abord que les shorts longs ne sont pas regardé jusqu'au bout. Et pourtant là encore, très étonnant, puisque les shorts les plus vus dans leur intégralité et de loin, sont ceux entre 50 et 60 secondes.Conclusion et conseilsLes équipes en arrive à la conclusion qu'il faut que le rapport entre le nombre de vues et le nombre de Swipe soit de 60 % ou supérieur pour que la vidéo devienne virale.Les shorts vu entre 70 et 90 % en intégralité cartonne.Conseil de l'équipe :Considérer les premières secondes de votre short comme votre vignette YouTube…Il faut que vous arriviez à accrocher l'attention du spectateur, car il faut faire attention à ce rapport entre les vues de votre short et les swipe sur votre short.Et les vidéos longues qui arrivent à retenir l'attention du spectateur semble être mieux récompensé par l'algorithme YouTube.La croissance de votre compteAttention parce que là ça peut vous donner un peu envie de pleurer…Ça montre bien à quel point c'est très difficile aujourd'hui, de faire grandir une communauté sur YouTube.C'est Freddy Gladieux d'ailleurs qui parle de ça dans la dernière vidéo de Gotaga, et du fait qu'il est quasi impossible de créer une nouvelle communauté en partant de rien sur YouTube. Parce que là, attention les yeux, ça pique !L'équipe a mis en comparaison le nombre de vues sur une vidéo classique de YouTube et le nombre de vues sur une vidéo short face aux nouveaux abonnés que cela engendre.Pour une vidéo YouTube classique qui ferait 10 000 vues vous gagneriez en moyenne 22,7 abonnés.Pour un YouTube short, vous gagneriez, 16,9 abonnés.On voit donc comme c'est difficile de recruter puisque c'est déjà compliqué de faire 10 000 vues sur une vidéo YouTube quand on part de rien.Cependant, c'est sûrement moins compliqué de faire un YouTube short qu'une vidéo YouTube classique. Donc c'est peut-être quand même plus rentable pour le short. La deuxième remarque sur la croissance, c'est que un grand compte sera plus récompensé.Sur des comptes de plus de 1 million de fans, un short de 10 000 vues rapporte 29,2 abonnés, quand une vidéo classique n'en rapporte plus que 11 en moyenne.Côté moulaMaintenant qu'on a un peu plus compris comment rendre viral une vidéo Shorts YouTube… On va essayer de voir le côté rémunération. Là aussi on voit que YouTube a envie de pousser ce format !Le RPM, revenu pour 1000 vues, est passé de 2 centimes de dollars, avant février, à 6 centimes en moyenne.C'est multiplié par trois.Peu importe la longueur de votre short, et le RPM n'évolue pas franchement.Paddy Galway s'avance d'ailleurs sur le sujet en pensant que le RPM des shorts va continuer à augmenter dans les 12 prochains mois.Lui et son équipe devrait d'ailleurs sortir bientôt une étude plus large sur le sujet.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs.Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com/. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.

C dans l'air
40 jours dans la jungle... les miraculés d'Amazonie - 12/06/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 12, 2023 57:44


C dans l'air du 12 juin : 40 jours dans la jungle... les miraculés d'Amazonie LES EXPERTS - COMMANDANT HENRI - Officier de légion de l'armée de terre - PATRICK DESHAYES - Anthropologue – Professeur émérite de l'université Lyon 2 - DR. ANNE SENEQUIER - Pédopsychiatre, directrice de l'observatoire Santé et Environnement à l'IRIS - DAVID MANISE - Instructeur de survie, auteur de « Manuel de survie en milieu naturel » Ils avaient disparu depuis le crash de l'avion dans lequel ils voyageaient en Amazonie. 4 enfants, âgés de 1 à 13 ans, ont été retrouvés vivants après quarante jours dans la jungle colombienne à quelques kilomètres de l'épave de l'avion. Le 1er mai dernier, l'engin s'était écrasé dans le sud de Caqueta, en Colombie. Depuis, une centaine de militaires et des dizaines d'indigènes tentaient de remonter leur piste grâce aux précieuses traces qu'ils pouvaient laisser dans l'épaisse végétation. Les trois adultes du vol, dont la mère des enfants, étant décédés, ils ont dû survivre par leurs propres moyens. Très amaigris et déshydratés, ils ont été découverts vendredi dernier et immédiatement transférés dans un hôpital de Bogota. Globalement, ces enfants ne présentent pas un état de santé particulièrement dégradé. Ils sont très faibles mais ils sont désormais hors de danger. Le médecin militaire qui les a pris en charge a relevé des signes de malnutrition, quelques lésions cutanées et piqûres. Un état de santé général qui relève presque du miracle, après quarante jours passés dans la forêt amazonienne. Alors comment ces enfants, membres d'une communauté indigène, ont-ils pu survivre aussi longtemps dans la jungle, sans nourriture ni eau ? D'autant que l'un d'eux n'avait qu'un an, ce qui nécessite une attention particulière. Comment parvenir à vivre dans un milieu aussi hostile ? Cette question nombre de scientifiques se la posent également aujourd'hui à l'heure du réchauffement climatique qui nous expose à des conditions extrêmes et changeantes. L'humain saura-t-il s'adapter ? Dans ce but, vingt Français, menés par l'explorateur-chercheur Christian Clot, se sont envolés ces derniers mois vers la forêt équatoriale de Guyane et sa chaleur humide, les terres glacées au-delà du cercle polaire arctique finlandais et le désert aride du Rub Al-Khali d'Arabie dépassant les 50°C, pour les trois premiers volets de la mission Deep Climate. En immersion totale pendant quarante jours à chaque fois, l'équipe a conduit un vaste protocole d'études dans le cadre du Human Adaptation Institute pour comprendre l'adaptation du corps humain à des conditions extrêmes. Car Deep Climate est bien une expédition scientifique et non la version extrême de "Koh- Lanta". Un seul point commun tout de même avec l'émission de téléréalité : celui d'embarquer dans l'aventure Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Ces "climatonautes" volontaires, dix hommes et dix femmes âgés de 25 à 62 ans, sont joaillière, psychologue, auteur-conférencier, agent de sécurité, ingénieur spatial… En décembre, ils avaient embarqué dans une première mission en immersion en Amazonie française, pour descendre le long de la rivière Mataroni. Quarante jours au cours desquels ils ont découvert la nécessaire adaptation aux éléments environnants et pu observer quelques espèces de la faune et la flore de la forêt amazonienne. Car l'Amazonie héberge une biodiversité phénoménale : environ 2,5 millions d'espèces d'insectes et actuellement, au moins 40 000 espèces de plantes, 3 000 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 427 amphibiens et 378 reptiles, soit une espèce sur dix connues sur Terre. À cette biodiversité s'ajoute les 550 millions d'hectares de forêts denses, le tiers des forêts tropicales humides restantes de la planète et 6 762 km de rivières sinueuses… Autant d'éléments qui expliquent l'importance de l'Amazonie pour l'ensemble de la planète. Mais en l'espace de seulement dix ans, la surface de forêt perdue en Amazonie atteint entre 415 000 et 587 000 km² - la France a une superficie totale (sans les territoires d'outre-mer) de 547 030 km2 – avec la majeure partie de forêt perdue servant à produire de la nourriture pour le bétail. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Baleine sous Gravillon (BSG)
S04E83 Migrations des oiseaux 12/12 : Au printemps (avril mai juin), Adrien de Montaudouin (ornithologue)

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later Jun 6, 2023 11:08


Moment solennel, tout dernier épisode de grande saga dédiée à la migration des oiseaux.    La présentation qui suit est de Gilbert Blaising, de oiseaux.net. Le réchauffement climatique a entraîné des modifications notables dans le comportement migratoire de certaines espèces d'oiseaux. Il est prévisible que ces changements se poursuivent et même s'accentuent. Des hirondelles hivernent maintenant en France au lieu de se rendre en Afrique. Celles qui y descendent encore partent plus tard et reviennent plus tôt. Les cigognes restent au stand aussi.   Les migrations étant ainsi écourtées, les oiseaux concernés font, en grande partie, l'économie des énormes dépenses d'énergie qu'exigeaient ces voyages au long cours et qui étaient la cause d'une importante mortalité à coté des accidents, de la prédation et de la chasse.   Autres avantages pour ceux qui renoncent à hiverner en Afrique subsaharienne: ils échapperont à: La pénurie de nourriture liée à la désertification des régions sahéliennes L'assèchement des zones humides tropicales La montée du niveau des océans qui envahira les vasières des estuaires riches en nourriture et donc indispensables aux haltes alimentaires.  L'avantage pour beaucoup d'oiseaux d'Europe du Centre et du Nord de pouvoir écourter leur voyage saisonnier a pour contrepartie une redoutable menace. Beaucoup d'espèces nichent dans la toundra arctique parce que les larves d'insectes, moustiques en particulier, y pullulent l'été. Or ce milieu, très vulnérable au réchauffement, est en train de reculer au profit de la taïga.   On estime que la toundra est condamnée à disparaître à terme, entraînant le déclin, voire la perte de très nombreuses espèces qui s'y reproduisent exclusivement, comme les cygnes de Bewick, les oies rieuses, les bernaches à cou roux et une grande variété de chevaliers et de bécasseaux.   En même temps, le réchauffement des eaux superficielles de l'Atlantique modifie la répartition des poissons et donc des oiseaux qui s'en nourrissent. Ces espèces risquent donc de quitter nos côtes et nos îles pour suivre le déplacement vers le Nord du phytoplancton qui est à la base de toute la chaîne alimentaire marine.   Ces évolutions imputables au réchauffement du climat vont se combiner au déclin de bien des espèces provoqué par les activités humaines.   Certes, les oiseaux ne risquent pas de disparaître pour laisser des - Printemps silencieux - Au contraire, certaines espèces, dites - généralistes -, prospèrent, car plus adaptables à une grande variété de milieux. C'est le cas par exemple des pigeons ramiers, des mésanges charbonnières, des fauvettes à tête noire.   Globalement toutefois, notre faune aviaire qui était considérée comme la plus riche d'Europe tend et tendra toujours plus vers la banalisation et l'uniformisation.   Mais les Français et les Européens, urbanisés à plus de 80%, en prendront-ils seulement conscience pour éventuellement le déplorer et réagir ? _______ Tous les épisodes de la saga Migrations des oiseaux : https://bit.ly/migrations_1_leg_defs_BSG https://bit.ly/migrations_2_typ_dir_BSG https://bit.ly/migrations_3_voi_zones_BSG https://bit.ly/migrations_4_met_etudes_BSG https://bit.ly/migrations_5_pilotg_nav_BSG https://bit.ly/migrations_6_prepa_BSG https://bit.ly/migrations_7_records_BSG https://bit.ly/migrations_8_curiosites_BSG https://bit.ly/migrations_9_ete_BSG https://bit.ly/migrations_10_automne_BSG https://bit.ly/migrations_11_hiver_BSG https://bit.ly/migrations_12_printemps_BSG _______   Notre invité Adrien de Montaudouin est ornithologue et fondateur de l'association CPAL. Il nous a contactés en 2021 pour proposer un sujet sur sa passion, et c'est aujourd'hui chose faite. Nos épisodes se basent sur l'excellent livre d'une autre jeune ornithologue, Maxime Zucca: La migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel. ________ https://baleinesousgravillon.com/liens-2

Le Super Daily
Instagram : Quelle est la fréquence de publication idéale ?

Le Super Daily

Play Episode Listen Later May 25, 2023 18:54


Épisode 981 : C'est la question à 1 million d'euros. C'est quoi la fréquence de publication idéale sur Instagram ? Si je lis ce qui se raconte en ligne, je trouve de tout : 2 fois par jour sinon aucune chance de cartonner, 1 fois par semaine mais par contre tous les jours en stories….Difficile d'y voir clair. Alors aujourd'hui on va tacher de regarder ensemble ce que dit officiellement Instagram et on va vous donner notre point de vue sur cette épineuse question.—La fréquence de publication c'est un sujet cléPourquoi ? Et bien parce que c'est sans doute en partie ici que se cache la clé du succès. Ou plutôt les portes vers le reach. Trouver la bonne fréquence de publication c'est optimiser la portée de mes contenus.Autre point important. Ma fréquence de publication à un impact direct sur le ROI de mes actions Social Media. Et bien oui, produire du contenu ça coûte du temps et donc de l'argent. Si je publie tous les jours un post sur Instagram, il ya tout de même de fortes chances que le Retour sur investissement de mes actions Social Media soit discutable.—Qu'est ce qu'il se passe si je ne publie pas suffisamment sur Instagram ?Si vous ne publiez pas assez souvent, vous risquez de réduire la portée et l'engagement de votre compte. Comme souvent c'est une histoire d'algorithme.Instagram souhaite proposer des contenus qui engage et gardent l'attention de ses utilisateurs. Plus je reste sur la plateforme mieux c'est pour Instagram.Pour cela il regarde les quelques 300 comptes auxquels je suis abonnés et à chaque fois que je me connecte sur l'application il remplit mon feed avec les posts publiés par ses 300 comptes; Pas n'importe quels posts ni n'importe quels comptes. Ceux avec lesquels j'ai déjà engagé ou signifié un intérêt.Si parmi ces 300 comptes il y a un compte qui ne publie qu'une fois tous les 15 jours, il ya de grande chance pour que je ne vois presque jamais son contenu. Pour la simple et bonne raison que mon feed est déjà rempli par les contenus des comptes avec lesquels j'ai eu davantage d'interactions au cours des 15 derniers jours. Simple et basique.-Que se passe-t-il si je publie trop sur Instagram ?Le premier piège c'est de publier pour publier. Vous vous êtes fixé un objectif. 1 réel par jour. Allez go ! Par contre est-ce que ce réel quotidien apportera de la valeur à votre audience. Est-ce que vos followers vont s'engager. Publier trop c'est prendre le risque d'avoir trop de Flop post sur mon compte et donc donner de mauvais signaux à l'algorithme. Ce contenu est claqué, ça n'intéresse personne. Sur un plan plus pragmatique, créer trop de contenu peut également vous coûter cher.-Que conseille Instagram en matière de fréquence de publication ?De temps à autres, Adam Mosseri donne lui aussi son point de vu sur la fréquence de publication. Depuis 2 ans maintenant, le boss d'Instagram organise des séquence de Q/Z hebdomadaire sur Instagram. A suivre pour ne rien rater.Globalement ce que dit Adùa Mosseri c'est « keep cool, postez quand vous avez un truc à dire ». Mais occasionnellement il sait être plus précis.Dans une vidéo à l'attention de créateurs Instagram il expliquait par exemple que selon lui il était idéal de poster minimum 2 fois par semaine en post et quotidiennement en stories.Lien vers la vidéoMinimum 2 posts par semaine sur InstagramDans les faits, chez Supernatifs nous accompagnons près de 30 marques nationales et internationales et la fréquence de publication des posts est effectivement entre 2 et 3 posts par semaine.Des stories Instagram tous les joursCa c'est un vrai challenge ! Et pourtant la story c'est là ou se joue le gros de mon engagement avec mes audiences. C'est là que je peux aussi renforcer mon lien avec mes audiences et par ricochet booster la distribution de mes posts in feed.Rationalisation de la part d'instagram—La base c'est le Test and LearnTestez des choses. Que se passe-t-il si je passe de 2 à 3 publications hebdomadaires ? Ou à l'inverse si je retire un post par semaine ? Faite le test pendant un mois et comparez vos résultats. Optimiser son déploiement avec la Meta Business Suite—Se reposer fréquemment la question . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs.Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com/. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.

Choses à Savoir SANTE
Peut-on remplacer la viande par le tofu sans risque ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Mar 26, 2023 4:10


Que vous soyez végétarien, omnivore, flexitarien ou végane, difficile d'échapper à la tendance : le tofu a fait son apparition dans les rayons de tous les supermarchés, en plus d'être devenu une référence incontournable des épiceries bio. Soyeux ou ferme, nature ou fumé, agrémenté de pesto ou mariné au tamari, il fait partie des ingrédients incontournables de la cuisine asiatique. Ces dernières années, il a aussi séduit les grands chefs français que sont Thierry Marx, Christophe Moret et Alain Ducasse. Les atouts nutritionnels du tofu sont indéniables, et c'est bien pour cette raison qu'il provoque un engouement réel auprès des personnes qui veulent réduire leur consommation de viande. Plutôt insipide nature, il se prête à toutes sortes de préparations qui veulent parfois le faire passer pour un substitut carné. Mais le tofu peut-il remplacer la viande dans l'alimentation quotidienne sans risque pour la santé ? Ce qu'apporte la viande, ce qu'apporte le tofu Commençons par comparer les atouts nutritionnels de la viande et du tofu. Côté viande, d'abord, toutes ne sont pas égales puisque la viande de volaille est moins grasse que la viande de bœuf, qui est elle plus riche en fer.  Globalement, la viande est riche en protéines à haute valeur biologique, c'est-à-dire que pour 100 grammes de viande, l'organisme reçoit environ 20 grammes de protéines qu'il assimile très bien. La viande contient aussi une bonne proportion de fer héminique, qui est la forme la mieux assimilée par le système digestif humain. Si certains morceaux de viande sont gras, il est assez facile d'ôter les parties concernées avant la cuisson. 100 grammes de bœuf apportent environ la moitié des apports journaliers en vitamine B12 et en zinc, et un cinquième des apports journaliers en fer. Le tofu, lui, est particulièrement faible en calories et en lipides. Il apporte une bonne quantité de protéines, environ 12 grammes par 100 grammes de produit, ce qui ne représente cependant qu'un peu plus de la moitié des apports fournis par la viande. Mais le tofu cache d'autres intérêts nutritionnels : il est riche en calcium et en manganèse, et procure de la vitamine E qui aide à digérer les graisses. La consommation de tofu doit-elle être limitée ? L'une des problématiques qui cible le tofu, c'est sa teneur en phyto-oestrogènes. Ces substances très semblables aux œstrogènes humains peuvent prendre la place de ces hormones sur les récepteurs des cellules et perturber le fonctionnement hormonal. Il faut savoir que certaines personnes sont capables de dégrader les phyto-oestrogènes en équol, un composé qui n'entre plus en concurrence avec les œstrogènes. Cette capacité dépend de l'état du microbiote intestinal, et ne concerne qu'entre un quart et deux tiers de la population. Les effets des phyto-oestrogènes sur la santé sont controversés. Certaines études laissent penser qu'ils sont bénéfiques contre l'ostéoporose et les maladies cardiovasculaires, mais d'autres recherches pointent du doigt le risque de ces substances pour les femmes ayant eu un cancer du sein. Le soja est également responsable de cas de puberté précoce chez les jeunes garçons, il est donc déconseillé avant 3 ans... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir SANTE
Peut-on remplacer la viande par le tofu sans risque ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Mar 26, 2023 3:40


Que vous soyez végétarien, omnivore, flexitarien ou végane, difficile d'échapper à la tendance : le tofu a fait son apparition dans les rayons de tous les supermarchés, en plus d'être devenu une référence incontournable des épiceries bio. Soyeux ou ferme, nature ou fumé, agrémenté de pesto ou mariné au tamari, il fait partie des ingrédients incontournables de la cuisine asiatique. Ces dernières années, il a aussi séduit les grands chefs français que sont Thierry Marx, Christophe Moret et Alain Ducasse.Les atouts nutritionnels du tofu sont indéniables, et c'est bien pour cette raison qu'il provoque un engouement réel auprès des personnes qui veulent réduire leur consommation de viande. Plutôt insipide nature, il se prête à toutes sortes de préparations qui veulent parfois le faire passer pour un substitut carné. Mais le tofu peut-il remplacer la viande dans l'alimentation quotidienne sans risque pour la santé ?Ce qu'apporte la viande, ce qu'apporte le tofuCommençons par comparer les atouts nutritionnels de la viande et du tofu. Côté viande, d'abord, toutes ne sont pas égales puisque la viande de volaille est moins grasse que la viande de bœuf, qui est elle plus riche en fer. Globalement, la viande est riche en protéines à haute valeur biologique, c'est-à-dire que pour 100 grammes de viande, l'organisme reçoit environ 20 grammes de protéines qu'il assimile très bien. La viande contient aussi une bonne proportion de fer héminique, qui est la forme la mieux assimilée par le système digestif humain. Si certains morceaux de viande sont gras, il est assez facile d'ôter les parties concernées avant la cuisson. 100 grammes de bœuf apportent environ la moitié des apports journaliers en vitamine B12 et en zinc, et un cinquième des apports journaliers en fer.Le tofu, lui, est particulièrement faible en calories et en lipides. Il apporte une bonne quantité de protéines, environ 12 grammes par 100 grammes de produit, ce qui ne représente cependant qu'un peu plus de la moitié des apports fournis par la viande. Mais le tofu cache d'autres intérêts nutritionnels : il est riche en calcium et en manganèse, et procure de la vitamine E qui aide à digérer les graisses.La consommation de tofu doit-elle être limitée ?L'une des problématiques qui cible le tofu, c'est sa teneur en phyto-oestrogènes. Ces substances très semblables aux œstrogènes humains peuvent prendre la place de ces hormones sur les récepteurs des cellules et perturber le fonctionnement hormonal. Il faut savoir que certaines personnes sont capables de dégrader les phyto-oestrogènes en équol, un composé qui n'entre plus en concurrence avec les œstrogènes. Cette capacité dépend de l'état du microbiote intestinal, et ne concerne qu'entre un quart et deux tiers de la population.Les effets des phyto-oestrogènes sur la santé sont controversés. Certaines études laissent penser qu'ils sont bénéfiques contre l'ostéoporose et les maladies cardiovasculaires, mais d'autres recherches pointent du doigt le risque de ces substances pour les femmes ayant eu un cancer du sein. Le soja est également responsable de cas de puberté précoce chez les jeunes garçons, il est donc déconseillé avant 3 ans... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience
#372 Dr Patrick Lemoine : Sommes-nous polygames ou monogames ?

Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience

Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 58:41


Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Patrick Lemoine, médecin psychiatre, ancien praticien hospitalier, docteur en neurosciences et auteur de nombreux livres sur la santé psychique et l'amour. Sommes-nous polygames ou monogames ? La fidélité est-elle un comportement absurde ? Un engagement désiré et assumé ? Si la fidélité favorise la pérennité du couple, donc la sécurité de la nichée, elle n'a guère de sens du point de vue de l'évolution, donc de l'amélioration de notre espèce nous dit Patrick Lemoine. Il nous rappelle aussi que les hommes, polygames par nature mais monogames par culture, l'ont de tout temps imposé aux femmes. Alors avec lui voyons où nous en sommes sur nos désirs de fidélité et sur nos idéaux maritaux, sur l'émergence des valeurs d'égalité et de libre arbitre dans le couple. Quel regard portons-nous sur nos comportements amoureux. Épisode #373Veuillez nous excuser pour la moindre qualité sonore des 6 dernières minutes de l'épisode dû à un dysfonctionnement.Avec Patrick Lemoine j'aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) : Sommes-nous polygames ou monogames ? En quoi cette question taraude-t-elle l'être humain, parce que précisément nous pouvons penser le sujet contrairement à l'animal ?Qu'est-ce que la fidélité ?Vos descriptions du règne animal sont souvent drôles. Quel est le bilan, globalement ? Les animaux sont-ils fidèles ?Est-ce que la polygamie a toujours existé ?Est-ce que l'habit du pouvoir fait parfois d'un homme son rayonnement et son attirance ? Y a-t-il un lien entre pouvoir et puissance sexuelle ?Quelle est la nature profonde de l'homme à ce sujet ? Quid de l'engagement ?Qui est mon invité de la semaine, Patrick Lemoine ? Patrick Lemoine est médecin psychiatre, ancien praticien hospitalier, docteur en neurosciences et auteur de nombreux livres sur la santé psychique et l'amour.Il est l'auteur de nombreux best-sellers, dont cinq chez Odile Jacob, chez qui il a dirigé en 2018, avec Boris Cyrulnik, une Histoire de la folie avant la psychiatrie.Son dernier livre, Et la fidélité, bordel ! est paru chez Albin Michel.Quelques citations du podcast avec Patrick Lemoine : "On est construits comme des polygames et on se comporte comme des monogames.""Globalement les monogames fidèles, c'est surtout les oiseaux.""Il ne peut pas y avoir séduction et amour si il n'y a pas consentement.""Pour moi le problème c'est juste quand le contrat de départ n'est pas respecté."Rejoignez-nous sur notre nouveau site Internet et abonnez-vous à notre Newsletter https://www.metamorphosepodcast.com/ Soutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu MétamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Spotify/ Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram, découvrez l'invité de la semaine et des surprises ;-)InstagramFacebookPhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
Malaisie: les «menus Rahmah» à un dollar pour tenter de faire face à l'inflation

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 1, 2023 2:30


En Malaisie, l'inflation est au cœur des préoccupations. Depuis la pandémie, le taux d'inflation était autour de 2,5 % dans le pays, avant d'atteindre plus de 4 %, après l'invasion russe en Ukraine. Un phénomène qui a des conséquences directes sur le porte-monnaie des Malaisiens, notamment ceux aux faibles revenus qui représentent 40 % de la population du pays, selon le classement du Département des statistiques de Malaisie. Pour tenter d'y faire face, le gouvernement malaisien a donc souhaité mettre en place, en se reposant sur l'aide d'entreprises, des « menus Rahmah » aussi appelés « Compassionate menus » c'est-à-dire, littéralement « menus compatissants » à 5 ringgits malaisiens, soit environ 1 dollar américain. De notre correspondante à Kuala Lumpur, Ce sont des statistiques qui ont énormément attiré l'attention ces derniers mois dans le pays. Le taux d'inflation en Malaisie a connu quelques rebondissements notables durant l'année 2022, avec notamment un pic à 4,7 % en août dernier. Il est depuis redescendu : selon les derniers chiffres de janvier 2023, le phénomène est ainsi estimé à 3,7 %, contre 3,8 % en décembre 2022. Avec la hausse de l'inflation pendant l'année 2022, la société malaisienne, et notamment les faibles revenus, ont été touchés de plein fouet par cette tendance. La Malaisie se divise, en effet, en trois catégories délimitées par des revenus, selon le classement du Département des statistiques de Malaisie. Tout d'abord, il y a les « T20 », c'est-à-dire les « Top 20 % », soit les revenus les plus hauts qui représentent ainsi 20 % de la population malaisienne. Par la suite, vient la catégorie des « M40 » ou « Middle 40 », c'est-à-dire celle des revenus moyens du pays, et qui concerne 40 % de la population. Enfin, les faibles revenus, aussi appelés les « B40 » ou « Bottom 40 » représentent ainsi les 40 % restants de la population malaisienne. Cette dernière catégorie des « B40 », est elle-même divisée en quatre sous-catégories. De manière générale, les revenus des ménages appartenant à cette classification, s'établissent entre moins de 2 500 ringgits malaisiens (soit moins de 560 dollars) et 4 349 ringgits malaisiens (soit 970 dollars). Réduire le coût de la vie des ménages à faibles revenus Les B40 sont donc les premiers touchés par la hausse de l'inflation. Face à ce constat, le gouvernement malaisien, avec à sa tête le Premier ministre Anwar, fraîchement élu en novembre dernier, a donc souhaité communiquer sur le sujet, en lançant l'initiative des « menus Rahmah », des menus à 5 ringgits malaisiens, soit l'équivalent d'un dollar environ. Cette opération repose avant tout sur le volontariat, et pour l'heure, les restaurants et entreprises qui se sont portés volontaires pour proposer des menus à moindre prix, ne bénéficient pas de subventions de la part de l'État. Récemment encore, le ministre du Commerce intérieur et du coût de la vie, Salahuddin Ayub, a déclaré que le gouvernement ne fournirait pas de subventions pour maintenir le programme. Les coûts du programme sont supportés par les participants. Du côté des restaurants justement, certains responsables, comme chez Mydin, expliquent pour l'instant maintenir leurs menus à 5RM pour trois mois. Le prix pourrait ensuite fluctuer en fonction du coût des intrants. Pour l'instant, le pays compte 15 000 restaurants fournissant des « menus rahmah ». Tous ont le même objectif : réduire le coût de la vie des ménages à faible revenu. Tous les Malaisiens peuvent cependant profiter de cette opération, quels que soient leurs revenus. Globalement, cette initiative est saluée par la majorité des clients.

Tanguy Pastureau maltraite l'info
Les dictateurs, globalement, vont bien

Tanguy Pastureau maltraite l'info

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 5:16


durée : 00:05:16 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Entre Kim Jong-un, Vladimir Poutine et Tanguy Pastureau qui est donc le plus dangereux ?

Le Super Daily
Youpi, c'est lundi et ça sent le sapin !

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 16:08


Épisode 880 : Youpi c'est lundi, le black Friday se termine, les fêtes approchent et les actus social media tournent autour de l'esprit communautaire ! On vous dit tout en 20 minutes !Nouveau Sticker communautaire InstagramLe communautaire se renforce sur Instagram avec l'apparition d'un nouveau sticker !Il n'est pas nouveau car il est en place chez Facebook et en test sur WHatsapp. Le sticker « Channel » Que l'on peut retrouver lors de la création de story vous invite à « créer une communauté sur les autres peuvent découvrir ».Le but derrière cette fonctionnalité est de créer de nouveaux canaux d'échange sociaux, bien sûr concentrés sur Insta.L'administrateur d'une Channel aurait la possibilité de supprimer du contenu ou décider de destituer des membres du canal s'ils enfreignent les règles de bienséance.En gros ça marche comme un groupe Facebook ou un forum .Une fois crée, ou lorsque l'on rejoint une Channel, on la retrouve dans un onglet spécial de la messagerie Insta juste à côté de « Principale » et « générale ».Derrière ces fonctions développées sur l'ensemble du groupe Meta, on voit l'envie ou le besoin de renforcer l'engagement et ce au travers de l'outil communautaire.[source](Instagram teste un sticker pour lancer des discussions communautaires) Amnistie générale pour les comptes Twitter suspendusOn sait qu'Elon Musk a des petits soucis de popularité en son propre pays depuis qu'il a racheté Twitter, et il nous propose maintenant une nouvelle stratégie surprenante.Sa dernière en date est d'aller chercher du soutien chez les dissidents… les comptes suspendus !Après la réintégration du Réal Donald Trump la semaine dernière.Cette fois-ci encore il démontre la force de son merveilleux outil « sondage » avec un nouveau tweet déjà icônique: « Twitter devrait-il offrir une amnistie générale aux comptes suspendus, à condition qu'ils n'aient pas enfreint la loi ou ne se soient pas livrés à du spam flagrant ? »Résultat : sur plus de 3 millions de votes, 72,4 % ont voté en faveur du rétablissement des comptes suspendus.La réintégration débute semaine prochaine !Encore une décision qui questionne l'ambition initiale de nettoyer Twitter, de rendre la plateforme plus safe et de renforcer le système de modération.sourceYouTube community post optionYouTube aussi bosse sur des options de messagerie communautaire qui fourniront aux créateurs plus de moyens de s'engager et d'interagir avec leur public dans l'application.Petit rappel, Les messages communautaires sont visibles dans l'onglet « Communauté », qui peut être consulté sur les chaînes YouTube avec plus de 500 abonnés.C'est à cet endroit que de nouvelles fonctions font leur apparition :Tout d'abord, YouTube étend son nouveau processus d'édition visuelle pour les messages basés sur des images, en gros, les fonctions d'édition de shorts dispos dans la messagerie communautaire. La même chose que dans les groupes privés Insta. Des filtres, du texte, des stickersYouTube ajoute également la possibilité d'ajouter des quiz, une option permettant de générer un engagement direct et une interaction plus intense avec ses audiences.Des fonctionnalités très cool puisqu'on sait qu'elles fonctionnent ailleurs. On est dans la pure déclinaison, mais sur YouTube on voit quel lien cela pourrait entretenir entre les créateurs et leurs audiences.sourceSnapChat et la réalité augmentée : ce n'est que le débutLa réalité augmentée devrait continuer à gagner en usage au cours des prochaines années. C'est en tout cas, la conviction de Snap Inc, la société mère de SnapChat. Snap s'est récemment associé à Breakthrough Research pour mener une étude sur la façon dont les consommateurs perçoivent la réalité augmentée et sur la probabilité que l'usage de l' AR influence leur processus d'achat.Ils ont interrogés 7500 personnes en leur proposant des scenarios de parcours d'achat dans le mode, l'automobile, la beauté et l'industrie du travel.Les résultats montrent un vrai enthousiasme des consos pour les expériences d'achat intégrant de la réalité augmentée.Ils sont 73% à estimer que la réalité augmentée peut les aider à prendre une décision d'achat plus rapidement. Globalement ils sont une très large majorité à estimer que la RA les aide à être plus confiants dans la prise de décisions.Bien que Snapchat ait d'abord créé les lentilles parce qu'elles constituaient un moyen amusant de communiquer entre amis, la technologie est passée d'un simple jouet à un vrai outil.Snap continue d'ailleurs d'investir fort sur la réalité augmenté avec sa fameuse Snap Lens. Ils proposent aujourd'hui une multitudes d'usages fascinants : la possibilité d'essayer des vêtements, des chaussures, une montre, du maquillage… Avec Snapchat Creator Studio l'idée est de mettre le développement de réalité augmentée à la portée de tous et aussi en dehors de Snapchat.——Le Père Noël est sur WhatsAppBouygues Telecom et l'agence BETC Paris réitèrent leur campagne de Noël en délivrant le numéro Whatsapp du petit Papa Noël. La campagne existait déjà l'année dernière mais elle reprend vie cette année avec un dispositif très très cool.Pour parler au papa Noël tu n'as qu'à envoyer un message au 06 25 12 25 12. Le truc marrant c'est que tu peux demander au Père Noël de t'enregistrer une vidéo avec ton propre message personnalisé. Tu choisis aussi le lieu de la vidéo : l'atelier de Santa, le salon…Au bout de 5 minutes tu reçois automatiquement une vidéo dans ta conversation WhatsApp.Une vidéo personnalisée. J'ai fais le test, je te montre.C'est vraiment pas mal fait. L'outil utilise une sorte de vidéo DeepFake avec intégration d'une voix synthétisée comme sur TikTok. Très marrant ! Parallèlement, Bouygues lance un podcast événementiel en 6 épisodes. Un comte de Noel pour enfant.——La coupe du monde : Ca y est les sponsors sortent du bois Coupe Du monde en plein hiver oblige, Volkswagen lance un pull de l'équipe de France.KFC lance sa campagne « Kiss The Chicken ». KFC offrir des burgers si un Bleu embrasse l'écusson du coq en match. De son côté SoFoot invite à prolonger le boycott. Le magazine donne rdv à tous les soirs de match dans un restaurant éphémère : SOFood à Paris. Pendant 90 minutes les fans de foot engagés pourront participer à des ateliers de cuisine sur le thème de l'adversaire du jour : espagnol, tunisien…source. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs.Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com/. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.

Mourir Moins Con
Quelle est l'origine du bonnet phrygien ?

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 5:02


Pour certains c'est un bonnet de Schtroumpf, pour d'autres, cela s'apparente à un clitoris... Le bonnet rouge, le bonnet phrygien est l'un des symboles de la France. Globalement, c'est en effet un bonnet de schtroumpf dont les pans latéraux recouvrent les oreilles. Et donc, on sait à peu près tous que ce bonnet est un symbole de la Révolution Française. Mais ça ne dit pas d'où ça vient ? Ça ne nous dit pas si cette pièce était un must de la mode du 18ème siècle ? Et pourquoi ce rouge ?Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

BassCulture.fr
BC#209 « Economic Genocide »

BassCulture.fr

Play Episode Listen Later Oct 13, 2022 68:19


« Judgement pon the wicked » c’est comme ça que je voulais appeler cette sélection mais « Economic Genocide » me semble tout aussi percutant et plus en phase avec l’actualité… le judgement ne saurait tarder, j’espère d’ici la prochaine mixtape ! Globalement cette sélection ne parle presque que de ça : comment la population est de plus en […]

L'After Foot
Daniel Riolo : "Benfica a globalement plus proposé que Paris, mais les individualités parisiennes peuvent te plier le match" – 05/10

L'After Foot

Play Episode Listen Later Oct 5, 2022 14:33


L'émission qui dit tout haut ce que le monde du foot pense tout bas ! Cette année, l' « After Foot » fête ses 16 ans et propose un choc des générations ! Composée de ceux qui ont grandi avec l'After, la « Génération After » prendra les commandes de l'émission entre 20h et 22h. Avec Nicolas Jamain aux manettes, entouré de Kévin Diaz, Mathieu Bodmer, Walid Acherchour, Simon Dutin, Romain Canuti et Sofiane Zouaoui, cette nouvelle génération débattra avec passion, mais toujours en conservant les convictions et les codes de l'After. De 22h à minuit, place à la version originelle et historique de l'After autour de Gilbert Brisbois, Daniel Riolo, Stéphane Guy, et Florent Gautreau. Les soirs de Ligue des Champions, Jérôme Rothen rejoindra la bande pour les matchs du PSG et Mamadou Niang pour les matchs de l'OM. Nicolas Vilas sera aux commandes pour faire vivre les matchs dans l'After Live. Cette année, Thibaut Giangrande pilotera l' « After Foot » le vendredi et samedi.

Le Gratin par Pauline Laigneau
Comment rendre claire sa proposition de valeur ? | #Leçon134

Le Gratin par Pauline Laigneau

Play Episode Listen Later Jun 15, 2022 26:35


Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous retrouver pour une nouvelle leçon du podcast.Dans cette leçon, je suis avec Myriam qui me demande comment expliquer ou designer son activité. Globalement elle se pose la question de si elle doit valoriser sa présentation en expliquant qu'elle est consultante ou bien experte, conseillère ou encore formatrice. Bref elle n'arrive pas à trouver le bon mot pour se présenter.Mais de fil en aiguille, on s'est rendues compte que ce n'était pas le fond du problème.Le vrai problème découle de son expertise. En effet, elle est parfois “enfermée” dans son vocabulaire d'experte ce qui l'empêche de communiquer de manière simple et impactante sur le fond de son activité, sur sa proposition de valeur, avec les personnes avec lesquelles elle doit interagir : ses clients.Dans cette leçon on a beaucoup discuté de traduction : comment se mettre au niveau de son audience lorsqu'on est expert, comment faire comprendre avec des mots simples son activité.J'espère que cette leçon sera utile à beaucoup d'entre vous !Notes et références de l'épisode :1. Faites vous coacher par moi !DEMIAN, un concentré de 10 ans d'expérience d'entrepreneur. Les formations DEMIAN vous apportent des outils et méthodes concrètes pour développer votre projet professionnel. Il s'agit d'un concentré maximal de valeur et d'expérience pour qu'en quelques heures vous gagniez l'équivalent d'années de travail. Découvrez DEMIAN !2. La NewsLa News du vendredi est une mini newsletter pour vous nourrir en plus du podcast. C'est une newsletter très courte, à lire en 5mn top chrono de ce qui m'a marqué dans les dernières semaines : livres à lire, réflexions, applis à télécharger, citations, films ou documentaires à voir etc. Pour la recevoir, il n'y a qu'à s'abonner à la newsletter sur mon site !3. Des conseils concrets sur ma chaîne YouTubeEnvie de lancer votre propre podcast ? De bénéficier de conseils sur quel matériel utiliser ? Ma nouvelle chaîne YouTube est faite pour vous !4.Contactez-moi ! Si le podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feed-backs (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application iTunes. Ça m'aide vraiment, alors n'hésitez pas :)Pour me poser des questions ou suivre mes tribulations c'est par ici :Sur Instagram @paulinelaigneauSur LinkedIn @pauline laigneauSur YouTube Pauline LaigneauVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

L'After Foot
Daniel Riolo sur l'élimination de Lille : "Chelsea a globalement contrôlé" – 16/03

L'After Foot

Play Episode Listen Later Mar 16, 2022 28:45


L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).

L'After Foot
Le Top de l'After Foot : Daniel Riolo sur l'élimination de Lille : "Chelsea a globalement contrôlé" – 16/03

L'After Foot

Play Episode Listen Later Mar 16, 2022 17:07


Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport ! L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).