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Rubrique:science-fiction Auteur: arkady-avertchenko Lecture: Daniel LuttringerDurée: 13min Fichier: 9 Mo Résumé du livre audio: Avertchenko, Douze couteaux dans le dos de la Révolution, traduit et adapté du russe par G. d'Ostoya, Paris : La Renaissance du Livre, [1928]. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Les internautes connectés de bon matin au stream de Jean Pormanove, le 18 août, ne l'ont compris que plus tard, mais ils ont assisté à sa mort, en direct. Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, était une star française de la plateforme de streaming Kick. Sa mort a interrompu un live qui a duré plus de deux cent quatre-vingt-dix-huit heures, soit douze jours, avec ses acolytes dont les surnommés Coudoux, Safine et Narutovie. Douze jours au cours desquels il a subi, de la part des deux derniers, des coups, des étranglements et des humiliations en tout genre, sans interruption et sous les encouragements des spectateurs. Car c'était le concept même de cette chaîne de streaming, présentée comme humoristique.Les enquêteurs ont écarté l'hypothèse d'une mort causée directement par ces violences. Mais la mort de Jean Pormanove, jusque-là inconnu du grand public, soulève de nombreuses questions. Le streameur pouvait-il consentir aux violences qui lui étaient infligées ? Quelle était l'ampleur de ce business de l'humiliation ? Comment ces contenus violents ont-ils pu être diffusés sans la moindre modération ? Et quelle responsabilité pour Kick, la plateforme qui les hébergeait ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Jérôme Lefilliâtre, journaliste au service Société du Monde, et Olivier Clairouin, chef du service Pixels du Monde, répondent à toutes ces questions.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia, réalisé par Amandine Robillard. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de streams de Jean Pormanove diffusés sur Kick et d'une vidéo de la chaîne YouTube de Narutovie.Cet épisode a été diffusé le 4 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:01:57 - Le vrai ou faux - Douze millions d'écoliers, de collégiens et de lycéens font leur rentrée lundi . Plusieurs rumeurs sèment le doute sur les nouveautés de la rentrée. Le Vrai ou Faux fait le point. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Depuis plusieurs années maintenant, nous vous proposons deux fois par mois d'écouter une conversation avec un homme ou une femme de cheval.De chacune de ces rencontres, nous avons su retirer un enseignement, un nouveau leitmotiv ou tout simplement un nouveau regard sur notre sport. ☀️
Deux attaques ont été menées ce jeudi contre un hélicoptère militaire, près de Medellin, et une base de l'armée de l'Air à Cali, tuant 18 personnes et blessant des dizaines. Elles sont attribuées à des groupes dissidents des FARC, considérés maintenant comme « entités terroristes ». Il est près de 15h, et c'est la panique dans cette rue de Cali. Dans cette vidéo, publiée par le journal El Espectador, on peut voir le camion utilisé pour l'attentat, éventré devant un centre commercial et proche de la base de l'armée de l'air. Six civils ont été tués dans cette explosion et une soixantaine de blessés, et ce bilan aurait pu être encore plus élevé, rapporte El Pais de Cali, car selon la ministre de la Défense, un deuxième camion chargé d'explosifs n'a pas réussi à exploser. Deux suspects ont été arrêtés et les autorités accusent des groupes narcotrafiquants, dissidents de la rébellion FARC d'en être responsables. Le président Gustavo Petro a condamné ce « massacre », et tout de suite déclaré trois de ces groupes comme « entités terroristes » : ils s'appellent Mordisco, la Segunda Marquetalia et El Clan del Golfo. Ceci est censé faciliter la coopération internationale pour les combattre, mais dans les faits, cela ne changera pas grand-chose dans ce domaine, tempère El Tiempo, car « les États-Unis les ont déjà placés sur une liste noire ». Par contre, cela réduira les chances d'accord de paix avec eux, prévient une juriste dans le journal, et risque d'accroitre la violence : « si vous accentuez les opérations militaires contre eux, ils augmenteront ce genre d'attaques, dont les premières cibles sont les civils », alerte cette spécialiste. Pour Lina Penagos, chercheuse franco-colombienne en science politique à l'université Paris-Est Créteil, interrogée sur notre antenne, « il est important que le gouvernement colombien reconnaisse que ces groupes sont avant tout criminels », et que le problème tient au fait que, jusqu'à présent, le président Gustavo Petro a essayé de négocier avec eux, par exemple par des discussions menées au Qatar avec le Clan del Golfo. Or, ces groupes ne sont plus des entités politiques, mais « mènent des activités criminelles très larges, autour du narcotrafic mais aussi des mines ou des armes ». Vous pouvez écouter son entretien complet dans cette tranche (11e minute). Dossier sur les cartels mexicains dans le monde, par Noémie Lehouelleur Ces cartels, comme celui de Sinaloa ou de Jalisco Nueva Generacion, fonctionnent aujourd'hui comme des multinationales, s'emparent de nouvelles routes à travers l'Afrique, et développent de nouveaux produits et méthodes : il est possible d'acheter des laboratoires de métamphétamines et de les installer en Europe, avec l'aide d'experts mexicains, par exemple. Reportage entier dans le dossier audio de cette tranche (18e minute). Aux États-Unis, la nouvelle prison pour migrants illégaux, Alligator Alcatraz, doit fermer C'est une des prisons emblématiques lancées par l'administration Trump pour accueillir les migrants clandestins, mais une juge fédérale a ordonné sa fermeture d'ici deux mois, jeudi, et interdit l'entrée de nouveaux détenus. Elle donne ainsi raison à un groupe environnemental, cité par le Miami Herald. Ils assuraient que cette gigantesque prison, située dans le parc national des Everglades, en Floride pouvait détruire l'écologie locale, et menacer surtout une espèce de panthère en danger et des chauve-souris, à cause des projecteurs visibles à plus de 40 kilomètres de distance. La juge a reproché aux autorités de ne pas avoir réalisé d'étude d'impact environnementale avant de l'ouvrir début juillet, révélant un empressement excessif. L'État de Floride a fait appel de ce jugement, et semble de toutes façons l'anticiper, car sur les 1 400 prisonniers que comptait la prison le mois dernier, il en reste moins de 400, et un nouveau centre de détention devrait ouvrir au nord de la Floride. Au Mexique, d'où vient un quart des détenus, cette prochaine fermeture réjouit les autorités, rapporte le quotidien Universal - un de ses consuls aux États-Unis répète qu'« être migrant n'est pas un délit, et que ces personnes ne doivent pas être en prison ». Les coupes dans Medicaid contestées par des électeurs républicains Dans leur budget adopté le mois dernier, les élus républicains cherchaient des fonds pour financer leur chasse aux migrants illégaux - et ils ont donc largement coupé dans le programme médical pour les plus défavorisés, appelé Medicaid. Douze millions de personnes pourraient en être exclues, et parmi elles, des Républicains, justement, comme Rachel Roth Aldhizer. Cette mère d'un enfant gravement handicapé, appelé David, lance un cri de révolte dans les colonnes du New York Times: « Medicaid paie pour les docteurs de David, ses kinés et me paie même pour prendre soin de lui toute la journée. Medicaid maintient David en vie », écrit-elle. Dans son État de Caroline du Nord, les coupes pourraient s'élever à 319 millions de dollars à partir d'octobre. Rachel appelle donc les citoyens à interpeler leurs élus, afin d'arrêter l'hécatombe, au nom de valeurs non partisanes : « la manière dont nous nous occupons des plus vulnérables révèle ce en quoi nous croyons. Un jour, vous aurez aussi besoin de quelqu'un pour s'occuper de vous », rappelle cette maman républicaine. Et de conclure : « La dépendance, la faiblesse et le besoin des autres ne sont pas une tare - cela fait partie de l'expérience humaine. » A Haïti, la fermeture des hôpitaux universitaires pose un danger sanitaire À cause de l'insécurité qui ravage l'île, deux des plus importants hôpitaux universitaires ont fermé depuis 18 mois : l'hôpital de l'université d'État d'Haïti, à Port-au-Prince, et celui de Mirebalais. Un quart des docteurs formés à Mirebalais en 2023 a déjà quitté le pays, rappelle Le Nouvelliste, et ceux qui sortent aujourd'hui des écoles n'ont pas d'endroit où se former dans beaucoup de spécialités aussi communes que la dermatologie ou la neuropsychiatrie. Nous sommes en pleine période de recrutement, et les places manquent. « L'heure est grave, la situation nécessite que les responsables à tous les niveaux soient à la hauteur. Ça urge ! », s'écrie le journal. Le journal de la 1ere En Martinique, le ministre français de l'Intérieur a dévoilé de nombreux moyens pour lutter contre le narcotrafic : des radars, des drones et un scanner, entre autres. Les réactions des députés locaux sont peu enthousiastes, car cela arrive plus de huit mois après la flambée des crimes. Bruno Retailleau se rend maintenant en Guadeloupe, où les mêmes problèmes agitent le département.
Une lettre, destinée au président Javier Milei, a été trouvée sur le téléphone de l'ex-président brésilien. Il l'avait écrite quelques jours après son inculpation et la confiscation de son passeport, en février 2025. Il y demande l'asile politique. Depuis février 2025, l'ancien président est inculpé pour plusieurs chefs d'accusation, dont, entre autres, une tentative de coup d'État. Le résultat de son procès est prévu pour septembre. Ce nouvel élément vient donc compléter une lourde enquête en cours. Cette lettre constitue donc un élément à charge supplémentaire : Jair Bolsonaro cherche à fuir le pays. À ce jour, rien n'indique que cette lettre ait été transmise à Javier Milei. Les explications de Nemo Lecoq-Jammes. En Haïti, les recettes fiscales de l'État s'effondrent tandis que celles des gangs décollent. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur le dossier économique complet publié dans les pages du journal haïtien. Aux États-Unis, le vice-président américain J.D. Vance a rendu visite à la Garde nationale déployée à Washington DC. Ils sont près de 2 000 militaires postés dans la capitale pour contrer le crime qui ravagerait la ville, selon le président Trump, et l'accueil n'a pas été très chaleureux. Alors que J.D. Vance et d'autres membres importants de l'administration Trump traversaient la gare Union de Washington, ils ont été hués et insultés par une foule de manifestants. Dans une vidéo du journal britannique The Guardian, on voit un manifestant les insulter de « sales nazis », tandis que la foule hurle : « Libérez Washington ! ». Plus tard, J.D. Vance leur rétorque : « Vous voyez ces gens dehors qui crient “Libérez Washington” ?! Libérons Washington de l'anarchie ! Et c'est plutôt bizarre qu'il y ait un groupe de personnes blanches et âgées, qui manifestent contre des politiques visant à assurer la sécurité des citoyens, alors qu'elles n'ont jamais connu le danger de toute leur vie. » Selon un sondage du Washington Post, une large majorité des résidents de D.C. s'opposent à la prise de contrôle de la police par le président Donald Trump. 65 % déclarent ne pas croire que ses actions rendront la ville plus sûre. Les États-Unis déploient aussi des forces militaires dans les eaux au large de l'Amérique latine et des Caraïbes. Trois destroyers doivent arriver aujourd'hui jeudi près des côtes du Venezuela, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue, mais Caracas est loin d'apprécier. « Une violation du droit international », « une tentative illégale et immorale d'esclavage », c'est ainsi que Nicolas Maduro qualifie l'opération américaine. Il est cité dans le journal El Universal. Pour El Nacional, autre média vénézuélien, « la vérité est que la Maison Blanche poursuit sa politique de pression croissante contre le régime chaviste. » Et d'ajouter qu'avec ses 4 000 marines, cette opération est une « démonstration de puissance des destroyers les plus avancés du monde. » Le média décrit la puissance de frappe et la polyvalence des navires de guerre américains. Il détaille leurs caractéristiques et leurs performances impressionnantes. Ce déploiement militaire s'inscrit dans un effort plus large de déstabilisation du président vénézuélien. La manœuvre est censée combattre les narcotrafiquants de la région, et notamment le Cartel des Soleils, cartel prétendument dirigé par Nicolas Maduro lui-même, selon les États-Unis. Le régime « est acculé et traverse l'un de ses pires moments », selon le média en ligne NTN 24. D'autant que l'administration Trump offre désormais une récompense de cinquante millions de dollars pour la capture de Maduro. Si Trump a fait de la lutte contre les narcotrafiquants sa priorité, sa stratégie très agressive vis-à-vis de ses voisins n'est peut-être pas la bonne. Dans les pages du New-York Times, le spécialiste des cartels mexicains Ioan Grillo, auteur de livres sur le sujet, revient sur l'annonce de l'administration Trump de mener des opérations anti-drogue jusque sur le sol mexicain. Selon le chercheur, cette « démonstration de force (...) n'ébranlerait guère les cartels mais envenimerait les relations avec le gouvernement mexicain, empêchant la coopération nécessaire pour démanteler ces organisations ». Cette coopération a d'ailleurs donné lieu à la livraison par le Mexique, le 13 août, de 26 membres de cartels aux États-Unis, mais la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a promis de ne jamais laisser l'armée américaine poser un pied sur le territoire mexicain. Ioan Grillo conclut que « si Washington souhaite sérieusement démanteler les cartels, il doit commencer de son côté de la frontière : réduire l'énorme demande américaine de drogue, lutter contre le blanchiment d'argent aux États-Unis et stopper l'afflux d'armes à feu illégales au Mexique ». Plus au sud, en Argentine, une séance houleuse s'est déroulée ce mercredi soir au Parlement. L'opposition à la Chambre des députés a réussi à défier Milei, sa tronçonneuse et ses coupes budgétaires. Les députés d'opposition se sont entendus pour approuver une augmentation du budget pour les soins aux personnes handicapées. « Un revers », pour Javier Milei, selon le journal Clarin, puisque le président argentin avait apposé son véto sur cette mesure. Le journal de gauche Pagina 12 évoque ces centaines de manifestants, handicapés ou proches de personnes handicapées, qui manifestaient autour du congrès avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non aux mesures d'austérité » et « Le veto nous condamne ». Pagina 12 déplore en revanche que « l'opposition n'ait pas réussi à obtenir les deux tiers des voix nécessaires pour passer outre l'autre veto du président Javier Milei sur la loi d'augmentation des retraites ». À l'inverse, pour La Nacion, c'est une « victoire significative (..) Le parti au pouvoir a ainsi freiné l'élan de l'opposition », estime le quotidien. Une retraite méritée pour les chevaux colombiens. En Colombie, en 2013, l'administration de Gustavo Petro, alors maire de Bogota, a interdit l'utilisation de la traction animale. 4 000 chevaux ont alors quitté les rues, libérés d'une tâche épuisante aux côtés des ramasseurs informels de déchets. Douze ans plus tard, certains de ces chevaux vivent une retraite paisible dans des fermes des alentours de la capitale. Reportage de Camille Bouju. Journal de la 1ere. Bruno Retailleau a entamé une tournée express aux Antilles. L'expansion du narcotrafic et la montée exponentielle de la violence sont les priorités du ministre français de l'Intérieur.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des sportifs, celles et ceux qui mouillent vraiment le maillot, je vous propose d'écouter... Emilie Gral.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Après Marie-Thérèse Lacombe, Nicole Fagegaltier, Danièle Dastugue, Danielle Puech, Sarah Singla, Emmanuelle Gazel et Josette Hart, dans la première saison, Ginette Marchive, Pauline Broqua, Audrey Dussutour et Catherine André, dans la deuxième saison, je vous propose d'embarquer pour une troisième saison des Pionnières. Aujourd'hui, avec Emilie Gral.Nous avions rendez-vous chez elle, à Saint-Affrique. Elle nous accueille avec un enfant malade sous le bras, une chienne qui la suit partout jusqu'aux entraînements et une vieille chatte recueillie il y a plusieurs années. Et c'est dans sa véranda qu'elle nous installe. Entre ses vélos, son home trainer, sa collection de baskets et ses malles de voyage.A quelques mois des Jeux paralympiques de Paris, la Saint-Affricaine est encore en lice pour décrocher son billet olympique. Classée au 10e rang mondial de sa catégorie en para-triathlon, elle doit grapiller une place pour s'offrir ses troisièmes olympiades, à la maison, dont elle rêve. Déjà en 2004 et en 2008, elle était alignée au départ des épreuves de natation sous la bannière française, lors des Jeux olympiques d'Athènes et de Pékin. Elle a, dans son palmarès, plusieurs records du monde de natation. Recalée par la Fédération pour participer aux Jeux de Londres, jugée trop vieille à 27 ans, c'est avec le triathlon qu'elle revient en force, 12 ans plus tard. Mais dans cette année effrénée, entre deux déplacements aux quatre coins du monde pour récupérer ces précieux points, Emilie Gral a pris le temps de s'installer au micro de Finta !Du sport de haut niveau qui lui a permis d'accepter son handicap et d'en faire une force, des sacrifices qu'implique sa pratique sportive, de son choix de vivre à Saint-Affrique sans renoncer à ses rêves internationaux, de sa multi-casquette de maman-élue départementale-maître-nageur-féministe, nous en parlons dans cet épisode.Comme à toutes les femmes de cette série Pionnières, je lui ai demandé de commencer en complétant cette phrase… Je ne serais pas arrivée là si…
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des sportifs, celles et ceux qui mouillent vraiment le maillot, je vous propose d'écouter... Odile Baudrier et Gilles Bertrand.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2021.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des sportifs, celles et ceux qui mouillent vraiment le maillot, je vous propose d'écouter... Pierre-Olivier Murat.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2023.Chemise à fleurs, cheveux gominés peignés en arrière, à la fois bourru et discret, Pierre-Olivier Murat a imprégné le Rodez Aveyron football de sa patte depuis 2006, quand il en devient le président. Jamais prolixe, il s'autorise quelques sorties médiatiques bien senties. Quand ses joueurs et joueuses sont ciblés, Murat sort les griffes. Il accepte volontiers d'encaisser les coups, de cravacher, besogneux, pour son club. Après des premières années de présidence difficiles, marquées par des galères financières, Murat a réussi à stabiliser ses deux équipes premières, hommes et femmes, en Ligue 2 et à faire monter les U19 en National. Mais derrière le masque du président, et actionnaire majoritaire du Raf, l'homme garde ses secrets. Murat ne s'épanche jamais. Parler de lui, il n'aime pas ça. Après plusieurs mois à jouer au chat et à la souris, il a accepté de se livrer au micro de Finta ! Et je l'en remercie très sincèrement.Pendant notre échange, j'ai appris qu'il était encore plus superstitieux que ce que je ne pensais, qu'il apprécie ses moments seul, qu'il s'ennuie vite quand tout va bien et qu'être plouc le rend fier. Mais avec Pierre-Olivier Murat, nous avons surtout parlé : de sa carrière avortée de footballeur professionnel, de son rôle de président qu'il endosse depuis 17 ans et qu'il compare à celui d'un chef d'entreprise avec l'inconnu des résultats sportifs en plus, et de son amour viscéral pour ce club qui lui a donné sa première licence. Je vous laisse avec notre conversation. Bonne écoute !
Saison 2, épisode bonus - Annoncé en juin 2024 à l'occasion d'un Indie World sur Nintendo Switch, MIO Memories In Orbit est le second jeu du studio Douze Dixièmes, après Shady Part Of Me, puzzle plateformer mettant en scène une jeune fille et son ombre. Prévue en 2025, Douze Dixièmes présentait MIO Memories In Orbit à l'occasion du Festival Ludique International de Parthenay (l'un des plus grand festival de jeu de société à ciel ouvert d'Europe) en juillet dernier. À cette occasion, nous avons rencontré Nicolas et Sevan, tous les deux développeurs chez le studio français. Nous avons échangé sur le jeu, du metroidvania et de comment se différencier dans un genre qui à la côte. Bonne lecture, et bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection "à boire et à manger", avec celles et ceux qui font le bon goût aveyronnais, je vous propose d'écouter... Pauline Broqua.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2023.Après Marie-Thérèse Lacombe, Daniele Puech, Nicole Fagegaltier, Danielle Dastugue, Emmanuelle Gazel, Sarah Singla et Josette Hart, qui se sont livrées dans la première saison des Pionnières, je vous propose de compléter la collection. Aujourd'hui, avec Pauline Broqua.Premières gelées, la brume s'accroche encore aux pieds de vigne. Sur les coteaux d'Entraygues, littéralement entre les eaux, à la confluence de la Truyère et du Lot, vit Pauline Broqua. Elle a posé ses valises ici il y a près de 5 ans, après avoir troqué son tablier de sommelière, à Toulouse, contre le sécateur de vigneronne, en Aveyron. Moins de 5 ans et déjà une reconnaissance qui dépasse largement les frontières du département pour son vin naturel sous l'AOP Entraygues le Fel.Son caractère, sa détermination et sa revanche sur la terre s'entendent dans sa voix. Être vigneronne c'est signer, pour elle, un retour au monde agricole dans lequel elle a grandi et qu'elle s'était promis de ne jamais retrouver. Si l'appel de la terre a été plus fort, c'est parce qu'elle a trouvé, sur ce bout de terre nord-aveyronnaise, un terrain de jeu préservé de l'agriculture intensive, en phase avec sa volonté de travailler éco-logique.Comme toutes les Pionnières de la collection de Finta, je lui ai demandé de commencer par cette phrase, à la manière d'Annick Cojean. Je ne serais pas arrivée là, si…Retrouvez ici l'intégralité de la collection des #Pionnières. Les #Pionnières ont défriché des chemins, ouvert des voies, porté une voix en Aveyron et parfois bien au-delà. Toutes ont en commun ce territoire. A partir de la ruralité, qui les a naturellement façonnées, le témoignage de ces « Pionnières » contribue à penser le rapport à l'accomplissement des femmes à la campagne, au féminisme et à l'enclavement, d'hier à aujourd'hui.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection "à boire et à manger", celles et ceux qui font le bon goût aveyronnais, je vous propose d'écouter... Sébastien Blaquière.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2025.Juillet 1998. Tous les yeux sont braqués sur Zidane et l'équipe de France, qui vient de décrocher son ticket pour la finale de la Coupe du monde. En attendant le coup d'envoi, ce dimanche 12 juillet au Stade de France, la fête est partout. Dans chaque ville, sur chaque place de village, drapée de bleu-blanc-rouge. à ce même moment, dans un petit local de Saint-Geniez, il en est un qui vit ses premiers pas de brasseur. Dans l'effervescence nationale, les tout premiers fûts de la bière d'Olt coulent dans les bars du village. La Brasserie d'Olt est née, en fanfare.Tandis que la France ne compte alors, qu'une poignée de brasseries artisanales, Sébastien Blaquière arrive avec l'âme d'un pionnier, qu'il revendique aujourd'hui, parce qu'il se souvient avoir débroussaillé le chemin à mains nues. Vingt-sept ans plus tard, plus de vingt micro-brasseries ont fleuri en Aveyron à ses côtés.De son flair précurseur, de la concurrence locale qu'il a longtemps attendue, de son influence japonaise qui l'a poussé à aller voir du pays pour s'imprégner d'autres cultures avant de revenir entreprendre au bercail, de la difficulté de recruter à la campagne, qui n'entache pas pour autant son attachement viscéral à son village natal : dans cet entretien, nous avons cheminé entre tous ces sujets. Et puis j'ai aussi appris que l'alcool, lui, il n'y tient pas outre-mesure, que la personnalité de Marie Talabot, figure de la cité marmotte au XIXe siècle, l'accompagne depuis l'enfance, et que les Parisiens ont été les premiers à croire en son breuvage. Bonne écoute !
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection "à boire et à manger", avec celles et ceux qui font le bon goût aveyronnais, je vous propose d'écouter... Marie-Thérèse Lacombe.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2021.Sur le chemin des Pionnières, je me suis invitée chez l'une des plus grands chefs aveyronnais. Depuis trente ans, son nom et son restaurant n'ont pas quitté le guide Michelin, qui ne compte qu'une quinzaine de femmes parmi ses étoilés. Dans le village de Belcastel, qui l'a vue grandir, mon invitée a perpétué la tradition familiale en reprenant l'auberge que tenait sa grand-mère, puis sa mère avant elle, alors qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années. Rejointe par sa soeur Michèle en 1987, c'est en 1991 qu'elle décroche son étoile. Derrière ses lunettes rondes, qui ne sont pas sans rappeler deux autres chefs aveyronnais, son sourire semble familier, comme l'impression de la connaître depuis toujours. Preuve qu'elle est, en Aveyron, une personnalité incontournable. A jamais la première et encore unique étoilée du département. Mon invitée, c'est Nicole Fagegaltier.
Le célèbre Corso Fleuri revient les 9 et 10 août à Sélestat avec pour thème « Célébrons sous les étoiles », en hommage aux 50 ans d'Europa‑Park. Douze chars décorés de plus de 500 000 dahlias défileront en musique dans les rues, de jour comme de nuit. Animations, folklore, feu d'artifice, ambiance festive et surprises vous attendent tout le week-end. Un rendez-vous incontournable, gratuit et haut en couleurs ! On en parle avec Philippe Rauel, responsable du service Festivités de la Ville de Sélestat.Retrouvez le programme complet sur selestat.fr.Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:17 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Le sordide viol collectif d'une étudiante dans un bus de New Delhi, en 2012, avait provoqué une onde de choc en Inde et amorcé des changements législatifs et sociétaux longtemps espérés des féministes indiennes. Douze ans plus tard, leurs effets sur la sécurité des femmes restent limités. - réalisation : Margot Page - invités : Vaiju Naravane Écrivaine et journaliste, correspondante, notamment pour The Hindustan Times; Virginie Dutoya Politiste, chercheuse au CESAH, Centre d'études sud-asiatiques et himalayennes ; Laurent Gayer Chercheur au Centre d'études et de recherches internationales (CERI/Sciences Po, Paris)
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des indétrônables, ces invités qui nous ont livré de vraies masterclasses, je vous propose d'écouter... Marie-Thérèse Lacombe.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2022.En choisissant d'intituler cette série « Pionnières », je ne pouvais pas passer à côté d'une Pionnière s'il en est, en Aveyron. C'est chez elle que je débute cette série. Parce qu'au-delà de son rôle de premier plan dans l'agriculture aveyronnaise, mon invitée a écrit un livre-témoignage, également baptisé « Pionnières » aux éditions du Rouergue. Mon invitée, c'est Marie-Thérèse Lacombe. C'est en rencontrant son époux, Raymond Lacombe, qu'elle arrive en Aveyron. Elle a une vingtaine d'années. Ils auront quatre enfants. Son époux, lui, aura vécu une vie d'engagements : maire de Camboulazet, il sera président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles, plus connue sous l'acronyme FDSEA, avant d'en prendre la présidence nationale pendant six ans, à la fin des années 1980. Décédé en 2002, Raymond Lacombe reste une figure nationale et historique du militantisme agricole. Loin de rester passive à ses côtés, Marie-Thérèse Lacombe bouscule les codes attendus pour les femmes d'agriculteurs à l'aube des années 1960. Elle refuse de voir sa parole confisquée, son rôle cantonné au foyer et s'affranchit fièrement des carcans bien ancrés dans la campagne aveyronnaise. Cette campagne imprégnée et racontée comme étant dominée depuis toujours par le masculin. C'est nier le rôle des femmes dans les fermes quand les maris ont été mobilisés pendant la guerre, c'est nier aussi la place occupée par les femmes dans le quotidien des fermes. Bien que la reconnaissance du statut de « conjointe collaboratrice » ne date que de 1999. Et il faudra attendre 2019 pour que le droit au congés maternité soit voté en France. Avec et autour de Marie-Thérèse Lacombe, c'est tout un mouvement qui va prendre la parole pour affirmer la place des femmes dans la modernisation des campagnes et du milieu agricole en général.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des indétrônables, ces invités qui nous ont livré de véritables masterclasses je vous propose... Michel Bras.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2023.Il a choisi de l'intituler « Cheminement ». Ce livre, comme emballé dans une carte topographique de son si cher Aubrac, est un hommage à ses petits-enfants. Une trace écrite à quatre mains pour conter le chemin parcouru, semé de rêves, de doutes, d'échecs aussi, mais surtout de belles étoiles avec une ancre solidement jetée sur ce plateau de l'Aubrac qu'il n'a jamais quitté depuis ses six mois. Ce désert, invitation permanente à la méditation et la contemplation, Michel Bras l'a sillonné, de long en large, et par tous ses travers.De ses premiers pas, jusqu'à emboîter ceux de sa mère dont il reprendra sans entrain le restaurant laguiolais, Michel Bras a défriché des voies culinaires inexplorées, quitte à passer pour un ovni herbacé, quitte à prendre le risque de déplaire. Il a suivi sa voie à grandes foulées, tracé sa route jusqu'à être désigné meilleur chef du monde par ses pairs. De lui en cuisine, on loue la poésie et l'émotion qu'il est parvenu à faire entrer dans l'assiette.Et s'il a officiellement raccroché son tablier aujourd'hui, à 77 ans, Michel Bras n'a jamais cessé de s'engager pour le bien-manger auprès de diverses associations. De lui, j'ai appris qu'il était une boule de stress, qu'il a toujours détesté qu'on l'appelle « chef », qu'il n'est même pas sûr d'être réellement cuisinier et qu'il croit dur comme fer à la nouvelle génération pour secouer le monde. Et c'est à la table de sa cuisine, son chat sur les genoux, que Michel Bras a accepté de livrer un bout de lui au micro de Finta ! C'est un honneur, cela va sans dire. Je vous laisse avec notre discussion. Bonne écoute.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des indétrônables, ces invités qui nous ont livré de vraies masterclasses, je vous propose d'écouter... André Valadier.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2022.Son charisme, sa voix, sa sagesse. Il est, solidement ancré sur son plateau de l'Aubrac, la voix d'un territoire fier de sa mue, à qui l'on prédisait un temps le dépérissement. Ses traditions, incompatibles avec la mondialisation et l'ouverture du marché. Ses sols, trop hostiles. Ses hommes, passéistes. Et puis, sans crier gare, le sursaut d'une génération de jeunes éleveurs, soucieux de faire front commun par amour de leur terre. André Valadier sera l'un d'eux, si ce n'est leur meilleur ambassadeur. Maire de La Terrisse pendant cinq mandats, puis Vice-Président de la Région Midi-Pyrénées en charge de l'agriculture pendant quatre mandats, trait d'union par-delà les clivages politiques. Celui qui répète à l'envi qu'il faut risquer de déplaire pour être utile attire la sympathie, et s'affirme comme une personnalité fédératrice, pragmatique, qui a su mettre au profit de l'Aubrac tous les apprentissages de sa vie.De ce parcours, qu'il a souvent raconté, j'ai tenté de le faire bifurquer. De nos deux heures et demi de conversation, chez lui au cœur du plateau de l'Aubrac, je vous livre un morceau. Bonne écoute.+ Pour aller plus loin, je vous conseille vivement la biographie écrite par Daniel Crozes aux Editions du Rouergue : André Valadier, l'Aubrac au cœur.Découvrez tous les précédents épisodes de Finta! et leurs coulisses sur www.fintapodcast.fr A bientôt !
Il y a un an, l'équipe de France de rugby à 7 masculine remportait le titre olympique, la première médaille d'or tricolore des JO de Paris. Douze mois plus tard, où en sont les Bleus et les Bleues ? Que va changer la réforme du circuit mondial ? « Crunch » spécial rugby à 7 avec l'ancien international Jonathan Laugel. Un podcast présenté par Léa Leostic, avec Sarah Freycenon et Jonathan Laugel. Montage : Léa Leostic.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Jérémy Brossard. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection pour se reconnecter aux lieux et au territoire je vous propose... Michaël Fayret.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Entre Michaël Fayret et moi, c'est d'abord l'histoire de rendez-vous ratés et reportés. Nous étions finalement ravis de nous donner rendez-vous dans son lotus, une tente en forme de lotus qui a fleuri sur ses terres cet été. Mais c'était sans compter la pluie qui, sur la toile de tente, nous a dissuadés. Nous voilà donc à l'abri, à quelques pas des terres agricoles familiales qui l'accueillent, sur la commune de Sainte-Croix, voisine de Villefranche-de-Rouergue.Son métier, c'est d'envoyer des fleurs dans les assiettes de grands chefs. Chaque semaine, ce sont une quarantaine de variétés qui partent aux quatre coins du pays. Producteur de fleurs et de plantes comestibles, Michaël Fayret est aussi botaniste de terrain. La cueillette sauvage, qu'il pratique et qu'il transmet, fait le lien entre ses souvenirs d'enfance, d'une grand-mère qui cueillait le pissenlit et ajoutait des pâquerettes à chaque salade, et des savoirs ancestraux évaporés entre les générations.Alors, avec Michaël Fayret, on s'est demandé ce qu'il restait de sauvage autour de nous, comment faire revenir une part de sauvage dans notre alimentation tout en le préservant. Et c'est là que Michaël m'a livré l'objectif de sa vie : ne pas laisser plus de traces qu'un chevreuil de son passage sur Terre. J'aime encore le laisser dérouler sa théorie. Ça commence tout de suite… Bonne écoute !
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection pour se reconnecter aux lieux et au territoire je vous propose... Lilian Derruau, ou Wally... pour les intimes.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Sur les planches, on s'affaire autour de l'échelle et du tourne-disque qui résument la scénographie de son dernier spectacle, « Ma Distinction ». Dans quelques heures, il le donnera sur la scène de la MJC de Rodez, le théâtre des Deux points, qu'il connaît bien.Cela fait plus de 40 ans que Lilian Derruau, sous son masque de Wally, traîne ses guêtres sur les scènes de France. Chanteur, humoriste, chansonnier, il assume aujourd'hui de se définir comme un artiste, tout simplement. Dans son dernier spectacle, un récit écrit comme une trace pour ses petits-enfants, Lilian Derruau convoque la sociologie de Bourdieu pour apaiser ce sentiment de ne plus être à la place qui lui était destinée. Il assume de s'être décalé, non pas pour s'élever, mais horizontalement. Comme s'il voulait mieux regarder ce milieu dans lequel il a baigné, qui l'a façonné, et dont il a fait un pas de côté.De son enfance dans les lotissements ouvriers de Viviez, de l'usine qui régissait toute sa vie, du mépris qu'il a parfois ressenti par l'institution culturelle, de l'Aveyron qu'il n'a jamais pu quitter, regrettant de ne pas avoir eu ce choix : c'est dans les loges de la MJC, entourés de miroirs entêtants et de néons criants, que nous nous sommes retrouvés, Lilian Derruau, Wally, Finta ! et moi.Si vous êtes curieux, je vous invite à faire un saut sur mon site, fintapodcast.fr, je vous y partage les incroyables photos de Mathieu Lacout, qui a assisté à notre enregistrement. Bonne écoute !Vous pouvez également écouter ou réécouter l'histoire du Bassin minier de Decazeville dans ce triptyque documentaire de Finta! : Mines de rien.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection pour se reconnecter aux lieux, s'ancrer sur le territoire, je vous propose d'écouter... Rachel Girbelle.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.C'est l'histoire d'une épicerie qui renaît de ses cendres, là, au milieu de la place du village. A Bozouls, à quelques pas du précipice qui fait la notoriété du village, l'Epicerie du Trou a ressuscité il y a dix ans, quand un trio d'amis, attablés à la terrasse d'en face, s'est lancé le défi de raviver la flamme. Mais si l'on s'arrête sur les belles renaissances, en creux, ce sont toutes les disparitions des commerces de proximité que l'on devine. Aujourd'hui, l'Epicerie du Trou emploie cinq personnes, pour un seul équivalent temps plein. Il y a donc Rachel Girbelle, sa sœur Claire Marlet, qui a relancé l'épicerie en 2014, leurs parents, et Hélène. Une affaire de famille dans laquelle chacun peaufine son rayon. Si bien que l'Epicerie du Trou déborde largement de l'épicerie de village que l'on imagine. Elle est à la fois crèmerie, librairie, boutique de cadeaux, lieu de vie et de rencontres, en relevant le défi d'une sélection fine de produits sourcés localement tout en assurant un service de proximité précieux pour les voisins.Alors avec Rachel, on a causé du défi que cela représente, de faire vivre un commerce de village toute l'année, d'amener à changer des habitudes de consommation pour ne pas regretter que les petites échoppes baissent le rideau, et de prendre conscience que nos choix de consommation sont toujours des choix politiques et engagés.Bonne écoute !
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des "déjà grands", ces jeunes pousses qui nous font bader, je vous propose... Hortense Raynal !Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.C'est l'histoire d'une rencontre de papier, à l'étage de la Maison du livre. Il y avait ce petit recueil d'un orange mandarine qui semblait m'attendre. Et ce titre, Ruralités, qui tenait sa promesse. Au dos, Hortense Raynal, née en 1993 à Rodez, en Aveyron. Comme moi. Notre rencontre, de chair et de voix haute, a eu lieu quelques mois plus tard au Château de Taurines pour une performance poétique qui résonne encore.Depuis, la poétesse Hortense Raynal a publié deux livres : d'abord, Nous sommes des marécages, et plus récemment, Bouche-fumier. Il faut la lire pour sentir sa puissance, il faut la voir performer pour imprimer son énergie. Sa prose, elle la dit organique, elle la façonne à partir de sa matière, dans laquelle sa sève paysanne, son enracinement, jaillit.Portée par la puissance des réseaux sociaux, l'attrait de la poésie contemporaine se vérifie en librairie, où les jeunes plumes ont largement dépoussiéré les rayons. Hortense Raynal s'inscrit dans cette génération qui écrit, qui dit, qui incarne, qui projette sa poésie pour trouver des oreilles nouvelles, pour que ses mots dépassent toutes les barrières et viennent nous percuter.C'est dans la maison de ses parents, accrochée sur les hauteurs d'Estaing, là où elle a grandi, qu'Hortense Raynal a choisi que nous nous retrouvions.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des "déjà grands", ces jeunes pousses qui nous font bader, je vous propose... Manon Espitalier qui, depuis notre rencontre, a été reçue par le Premier Ministre, parmi les 101 Femmes de Matignon... rien que ça !Cet épisode a été publié pour la première fois en 2025.Existe-t-il des filtres ruraux et des filtres urbains, quand il s'agit d'aborder les violences sexistes et sexuelles, l'éducation à la vie affective et sexuelle, l'émancipation des femmes ? Parle-t-on différemment dans des milieux d'interconnexions fortes, quand tout le monde se connaît ? C'est le point de départ de ce nouvel épisode de Finta! avec Manon Espitalier.Dans une première vie, elle était à Lyon, se destinait à une carrière de commerciale déjà bien amorcée. Mais de cette vie-là, dans le secteur industriel, Manon Espitalier n'en a fait qu'un tour. Revenue à son Aveyron natal, celle qui a toujours rêvé d'entreprendre, a placé son engagement pour l'émancipation des femmes au cœur de son entreprise. Voilà Poppy, en référence aux coquelicots qu'elle effeuillait dans son enfance.Poppy est née sous la forme d'une boutique en ligne, référençant l'essentiel des produits pour l'intimité féminine. Mais très vite, le coquelicot a semé de nouvelles graines. Dans des collèges, dans des lycées, en entreprise, auprès de collectivités territoriales, comme bénévole avec le Planning familial ou avec son entreprise : Manon Espitalier a développé des formations pour s'outiller face aux violences sexistes et sexuelles, pour éduquer aux enjeux de la vie affective et relationnelle. Aux côtés d'associations bien installées sur le territoire, elle fait partie de celles qui font sauter les derniers verrous, déconstruisent les tabous, et essuient quelques méchants plâtres au passage.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des "déjà grands", ces jeunes pousses qui nous font bader, je vous propose... Antes et Madzes, que j'ai rencontrés à l'automne dernier.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Voilà comment on se retrouve au Club, à Rodez, sans projecteur ni public, sur la scène où ils ont présenté leur album au printemps dernier. Derrière Antes et Madzes, deux personnages dont ils forcent à peine le trait, Sylvain Antes et Rémi Massol ne font presque qu'un. Depuis dix ans, potes, colocs et collègues, ils rappent d'une seule voix. Aujourd'hui, ils frisent la trentaine en surfant sur une vague d'amour. Avec leur dernier album, Bienvenue chez nous, Antes et Madzes livrent le plus abouti de leurs projets. Une ode à l'Aveyron, aux petites galères de gamins du coin qui ont grandi dans les bleds « juste à côté de la grande ville, la grande ville de la campagne » et aux grandes questions de fin de soirée. Autant de références qui résonnent bien au-delà de l'Aveyron. Antes et Madzes sont venus au micro de Finta! comme on s'allongerait sur le divan d'un psy. Mais comme ils sont sympas, on est tous invités sur leur canap'. C'est parti.Bonne écoute !
Longtemps vulnérables aux décisions de la banque centrale américaine, les pays émergents semblent désormais mieux armés face aux variations de la politique monétaire américaine. Une transformation en profondeur analysée par BNP Paribas dans sa dernière étude. Il faut remonter à 2013 pour comprendre le changement. Cette année-là, la Réserve fédérale américaine (FED) annonce un ralentissement de son soutien monétaire. Résultat : les marchés émergents plongent dans la panique. Les capitaux fuient, les monnaies s'effondrent, et plusieurs économies frôlent la crise. Le phénomène, surnommé le « taper tantrum », révèle au grand jour la vulnérabilité de ces économies aux décisions de la FED. Depuis, les pays émergents ont tiré les leçons de cette période agitée. Douze ans plus tard, ils affichent une bien meilleure résistance. Entre mars 2022 et juillet 2023, la FED a pourtant opéré l'un des plus rapides cycles de hausse de taux de son histoire, passant de 0,25 % à 5,5 %. Malgré un retrait de 60 milliards d'euros des marchés émergents, les conséquences ont été bien moins sévères qu'en 2013. Des banques centrales plus solides et mieux préparées La différence ? Une meilleure préparation. Les banques centrales des pays émergents, de l'Inde au Brésil, en passant par la Pologne ou l'Indonésie, ont renforcé leurs réserves de change. Ces fonds servent de véritable bouclier en cas de retrait de capitaux étrangers, permettant de défendre la monnaie nationale et de rassurer les investisseurs. Autre facteur de stabilité : la diversification des sources de financement. Ces économies dépendent moins des investisseurs américains, ce qui réduit leur exposition aux turbulences venues de Washington. Une transformation structurelle vers plus d'autonomie Le changement est également structurel. La part de la dette publique des pays émergents détenue par des créanciers étrangers est passée de 25 % en 2015 à seulement 15 % aujourd'hui. Ce recul, en apparence modeste, représente en réalité des centaines de milliards de dollars moins exposés aux marchés internationaux. Par ailleurs, les investisseurs locaux, publics et institutionnels occupent une place croissante sur les marchés de la dette émergente. Cela limite considérablement l'effet de propagation des décisions de la FED. En somme, ces économies deviennent moins sensibles aux soubresauts monétaires américains, signe qu'elles ne sont peut-être plus si « émergentes » que cela.
Quoi de commun entre La Mouette de Tchekhov et l'histoire de Jeanne d'Arc ? A priori, rien du tout sauf la volonté, voire l'obsession, des jeunes comédiens, de La lettre, de raconter chacun une histoire qui lui tient à cœur. LA LETTRE, la dernière création du metteur en scène suisse, Milo Rau, résonne particulièrement ici comme une célébration du théâtre populaire, celui des origines du Festival d'Avignon, au milieu du siècle dernier. Dans cette pièce manifeste, l'histoire fait des allers-retours entre l‘art et la vie. Une façon d'affirmer que l'artiste se transforme au fur et à mesure de ses rôles et de son histoire personnelle. Quel rapport à son corps développe-t-on dans une société qui rejette les gros ? Dans Comme tu me vois, récits d'une grossophobie ordinaire, les deux metteurs en scène Grégori Miège et Arnaud Alessandrin proposent un témoignage puissant et drôle sur la violence du regard de la société sur les personnes grosses. Milo Rau, dramaturge, et Olga Mouak, comédienne, ainsi que Grégori Miège, metteur en scène, et Arnaud Alessandrin, metteur en scène et sociologue, sont les invités de Sur le pont des arts. LA LETTRE est à voir à l'Espace Baron du 8 au 26 juillet à Avignon. Comme tu me vois, récits d'une grossophobie ordinaire se joue du 5 au 24 juillet 2025 au Théâtre du Train Bleu à Avignon. Au programme de l'émission : ► Reportage Damien Roucou nous parle de Roda Favela de Laurent Poncelet. Douze danseurs sur scène venus de Recife au Nordeste du Brésil partagent des instants de vie, entre musique, danse et théâtre. ► Playlist du jour - Manu Desroches - Viv Vré - Lizzo - Juice.
Quoi de commun entre La Mouette de Tchekhov et l'histoire de Jeanne d'Arc ? A priori, rien du tout sauf la volonté, voire l'obsession, des jeunes comédiens, de La lettre, de raconter chacun une histoire qui lui tient à cœur. LA LETTRE, la dernière création du metteur en scène suisse, Milo Rau, résonne particulièrement ici comme une célébration du théâtre populaire, celui des origines du Festival d'Avignon, au milieu du siècle dernier. Dans cette pièce manifeste, l'histoire fait des allers-retours entre l‘art et la vie. Une façon d'affirmer que l'artiste se transforme au fur et à mesure de ses rôles et de son histoire personnelle. Quel rapport à son corps développe-t-on dans une société qui rejette les gros ? Dans Comme tu me vois, récits d'une grossophobie ordinaire, les deux metteurs en scène Grégori Miège et Arnaud Alessandrin proposent un témoignage puissant et drôle sur la violence du regard de la société sur les personnes grosses. Milo Rau, dramaturge, et Olga Mouak, comédienne, ainsi que Grégori Miège, metteur en scène, et Arnaud Alessandrin, metteur en scène et sociologue, sont les invités de Sur le pont des arts. LA LETTRE est à voir à l'Espace Baron du 8 au 26 juillet à Avignon. Comme tu me vois, récits d'une grossophobie ordinaire se joue du 5 au 24 juillet 2025 au Théâtre du Train Bleu à Avignon. Au programme de l'émission : ► Reportage Damien Roucou nous parle de Roda Favela de Laurent Poncelet. Douze danseurs sur scène venus de Recife au Nordeste du Brésil partagent des instants de vie, entre musique, danse et théâtre. ► Playlist du jour - Manu Desroches - Viv Vré - Lizzo - Juice.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection de celles et ceux qui pensent la ruralité, je vous propose... Vincent Benoît, parmi les tout premiers invités de Finta!Cet épisode a été publié pour la première fois en 2021.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection de celles et ceux qui pensent la ruralité, je vous propose... Sophie Orange, que je suis allée rencontrer il y a quelques mois.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2025.Elles sont infirmières, coiffeuses, aides à domicile, cantinières, secrétaires de mairie, institutrices, assistantes maternelles, auxiliaires de vie scolaire, esthéticiennes, aides-soignantes… On les retrouve dans les associations de parents d'élèves, le bureau des clubs sportifs, les bibliothèques municipales. Si l'on vit à la campagne, ce sont autant de visages qui nous viennent à l'esprit. A travers tous ces rôles qu'elles endossent, parfois bénévolement et quasi-systématiquement sans une reconnaissance digne, qu'elle soit financière ou symbolique, ces femmes tiennent la campagne. Elles œuvrent à raccommoder un lien social fragilisé par la disparition de lieux de sociabilité et l'effritement des services publics en ruralité. Ce sont elles qui sont au cœur de l'enquête menée par les sociologues Sophie Orange et Fanny Renard, et ramassée dans le livre « Des femmes qui tiennent la campagne », paru en 2022 aux éditions La Dispute. Dans leur spectre : des jeunes femmes, âgées de 20 à 30 ans, longtemps restées dans un angle mort de la sociologie rurale. Loin d'adopter un regard misérabiliste, les sociologues démontrent que les trajectoires locales de « celles qui restent » ne sont pas synonymes d'un manque d'ambition. Bien que ces jeunes femmes puissent être freinées dans leurs aspirations, et que ces mêmes aspirations puissent être minutieusement façonnées pour répondre aux besoins du territoire, notamment en les poussant vers les métiers du soin, les jeunes femmes mobilisent de puissantes ressources pour assoir leur indépendance, et même des formes de résistance. Mais, à trop tirer sur la corde en mobilisant des compétences prétendument féminines et « naturelles », ce travail enduré par les femmes n'est jamais reconnu, considéré comme « normal », ayant toujours existé. Avec le risque de les user irrémédiablement, et de voir vaciller l'équilibre social qu'elles maintiennent coûte que coûte.Pour mieux comprendre cette enquête sociologique, je suis allée à la rencontre de Sophie Orange, à l'université de Nantes. C'est l'entretien que je vous propose d'écouter au micro de Finta ! en ce 8 mars 2025, journée internationale pour les droits des femmes. Pour commencer, j'ai demandé à Sophie Orange quel lien la reliait, elle, à la campagne.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection de celles et ceux qui pensent la ruralité, je vous propose... Valérie Jousseaume, que j'ai rencontrée l'an dernier !Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Ploucs, pequenauds, culs-terreux, bouseux. Ces mots nous collent à la semelle. On en rirait, s'ils n'étaient pas chargés d'un sentiment partagé d'infériorité des ruraux sur les urbains. Valérie Jousseaume, elle, a décidé de renverser la table : si nous sommes ploucs, alors nous en serons fiers aussi. C'est le titre de son livre : Plouc Pride, sous-titré « Un nouveau récit pour les campagnes ». Géographe, elle balaye la théorie d'une France périphérique en déprime, à l'agonie, paralysée par la fermeture de ses services publics, la crise du modèle agricole, le vieillissement et l'isolement. Aux habitants des campagnes, elle veut rendre la parole et réhabiliter les mémoires paysannes, pour qu'un futur désirable et un nouveau monde émergent de l'expérience rurale.Son livre, Plouc Pride, règne en maître dans ma bibliothèque depuis trois ans. Il a été absolument fondateur dans la réflexion pour Finta ! parce qu'il est question de se réapproprier la parole, de penser la représentation des habitants des campagnes, de retrouver un pouvoir de réflexion et d'action localement.Avec Valérie Jousseaume, j'inaugure un nouveau rendez-vous de Finta ! avec celles et ceux qui pensent la ruralité. Ils ne vivent pas forcément en Aveyron, et en cela, ils sortent un peu de la ligne du podcast, mais je crois que leurs regards viennent compléter notre puzzle. C'est lors de son récent passage à Rodez, invitée dans le cadre du cycle de conférences du syndicat des architectes aveyronnais, que j'ai eu la chance de rencontrer Valérie Jousseaume. L'occasion était trop belle. Nous avions rendez-vous dans le petit salon de la Maison du livre. Bonne écoute !
Une guerre de longue durée aura-t-elle lieu à court ou moyen terme entre d'une part Israël et son allié américain, et d'autre part la République islamique d'Iran et ses fameux proxys ?▶ Le Média lance le plan "Riposte"
"Une enquête dans la peau" revient pour une saison 3 !Cette enquête, ils y ont pensé jour et nuit. Elle leur colle à la peau, comme le souvenir d'un mauvais rêve. Elle les a perturbés, obnubilés, a bouleversé leur vie.Douze enquêteurs racontent heure par heure, minute par minute, le déroulement d'une affaire qui les a changés à jamais. À travers leurs témoignages, ce podcast offre une vision unique du crime. Une plongée sans fard dans une réalité sordide, qui laisse des traces indélébiles.Une enquête dans la peau, un podcast disponible prochainement sur toutes les plateformes. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
A l'occasion de la fête de la musique, l'équipe Bababam a sélectionné quatre histoires retraçant les destins tragiques de personnalités ayant marqué d'un fer rouge le monde de la musique. Ayant tristement rejoint le « club des 27 », âge de disparition de ces génies brulés par la gloire, elle est la dernière diva soul qu'on ait connu dans les années 2000.Son nom : Amy Winehouse. Du génie artistique à sa destruction, découvrez son histoire. Douze millions d'albums vendus dans le monde entier, cinq Grammy Awards, des interprétations bouleversantes… Il est certain que la scène musicale mondiale ne se remet pas de l'absence d'Amy Winehouse. Et ça n'est pas sa disparition qui fait d'elle une icône, mais son talent et sa voix irrésistible. On la regrette encore aujourd'hui, quand on sait qu'elle s'apprêtait à collaborer avec les plus grands musiciens. Mais comment a-t-elle percé dans la musique ? Quelle a été la cause de son mal-être ? Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Thomas Debeugny, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque © Imago Images - Dave Bjerke / Everett Collection Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Rendez-vous du 8 juillet au 24 août pour la série de l'été Au Coeur du Couple : "8 minutes pour s'aimer mieux". Douze épisodes à écouter à deux, les pieds dans le sable ou dans les chaussures de rando et à débriefer, toujours à deux, un verre à la main ou main dans la main. Bel été à vous les amoureux. Cette série de l'été est encouragée par Amour Toujours, le média du bien-être amoureux. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:41 - Journal de 7 h - Un "Travel Ban" qui ressemble fort au "Muslim Ban" du premier mandat de Trump, les explications dans cette édition.
durée : 00:13:41 - Journal de 7 h - Un "Travel Ban" qui ressemble fort au "Muslim Ban" du premier mandat de Trump, les explications dans cette édition.
durée : 00:15:27 - Journal de 12h30 - La Russie a lancé 367 projectiles, missiles et drones, contre l'Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche faisant au moins douze morts. Les services d'urgence ukrainiens parlent d'une "nuit de terreur dans la région de Kiev".
durée : 00:15:27 - Journal de 12h30 - La Russie a lancé 367 projectiles, missiles et drones, contre l'Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche faisant au moins douze morts. Les services d'urgence ukrainiens parlent d'une "nuit de terreur dans la région de Kiev".
Our review of the "Interstellar Song Contest!" How did the 803rd iteration of the competition fare with our cast? Douze pointes or nul? Were they blown away by the song Dugga Doo or was that just the lack of mavity? Tune in and find out!
Il y a un an jour pour jour s'évadait le narcotrafiquant Mohamed Amra, lors d'une attaque meurtrière au péage d'Incarville. Douze mois plus tard, si les principaux suspects ont été interpellés, les policiers continuent d'enquêter sur cette affaire tentaculaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Op de grens van goede smaak is het Eurovisie Songfestival al sinds mensenheugenis een cultureel ijkpunt in Europa. Er wordt gedanst, gezwaaid met vlaggetjes, en huiskamers in Europa worden begroet met ontelbare handkusjes.Maar er is nóg een thema waarbij het songfestival graag de grenzen opzoekt, namelijk de afbakening van Europa als werelddeel. Want wie bekend is met de Oeral als eenduidige oostgrens, zal toch vreemd opkijken van de definitie die het Songfestival erop nahoudt.Geopolitiek met een glitterende hoofdletter G, dus. En ook binnen Europa zelf kent het Songfestival een heel eigen stelsel van onderlinge verhoudingen, stempatronen, diplomatieke flirts en fitties. Uw razende geopolitieke reporter, de Grote Podcastlas, reisde vandaag naar Groningen om het uit te pluizen met niemand minder dan een expert. En dan nu graag een daverend applaus en douze points, voor Felix Pot! We zijn nooit volledig, wel origineel. Geen experts, maar wel liefhebbers. Hebben we tóch iets verkeerd gezegd of zijn we iets cruciaals vergeten? Volg ons en laat het weten.
Découvrez l'incroyable histoire de Paul Watson. De ses débuts au sein de Greenpeace à la création de Sea Shepherd, il a consacré toute sa vie au combat pour l'écologie. Considéré par certains comme écoterroriste, il est pour d'autres l'incarnation du combat de toute une génération contre le désastre écologique. Explorez la vie de cet homme à travers 4 épisodes passionnants. Combat contre l'Apocalypse En 1971, en pleine Guerre Froide, les États-Unis prévoient un essai nucléaire colossal sur l'île d'Amchitka, en Alaska. Douze activistes canadiens embarquent à bord d'un bateau rebaptisé « Greenpeace pour tenter de l'empêcher. Leur mission échoue, mais l'écho médiatique est mondial. À leur retour, ils sont accueillis en héros et leur action force l'arrêt du programme nucléaire. C'est la naissance d'un mouvement international pour la paix et l'environnement. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Mystères et légendes : le trésor des Templiers [INÉDIT] Mystères et légendes : le Saint Graal et la vie éternelle [INÉDIT] Mystères et légendes : le fabuleux trésor des cités d'or [INÉDIT] Mystères et légendes : l'Atlantide, la cité disparue sous l'océan Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Célia Brondeau) Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Entre rêve américain et déracinement …Romain est arrivé aux États-Unis par amour. Douze ans plus tard, après une reconversion réussie dans le son live, des tournées avec les Backstreet Boys (les fans inavoués, je vous vois ça va bien se passer
C dans l'air du 21 avril 2025 : Mort du pape François : l'émotion mondialeIl aura marqué l'Église par son humilité et son ouverture aux plus vulnérables. Douze ans après son arrivée au Vatican, le Pape François, de son vrai nom Mario Bergoglio, s'est éteint ce lundi matin, à l'âge de 88 ans. Premier souverain pontife non-européen, ce fils d'immigrés italiens de nationalité argentine a multiplié les déclarations en faveur de la défense des migrants, de la planète, ou encore de l'entente interreligieuse. On retiendra notamment son discours d'ouverture sur l'homosexualité : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?". Surtout, le pape François s'est posé dès ses débuts comme le défenseur des plus pauvres : "Comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres !", s'exclamait-il en 2013 au Vatican. À l'annonce de son décès, les hommages de dirigeants du monde entier se sont multipliés, d'Emmanuel Macron, à Vladimir Poutine en passant par JD Vance. Le vice-président américain était d'ailleurs l'un des derniers à avoir rencontré le Pape lors d'une brève visite au Vatican dimanche : "J'ai été heureux de le voir hier, même s'il était manifestement très malade", a-t-il déclaré.Toutes ces dernières années, le pape François a défendu l'immigration et la solidarité avec les migrants. En juillet 2013, c'est à Lampedusa, petite île italienne devenue un symbole de la crise migratoire européenne, que le chef de l'Église effectue son premier déplacement. "La culture du bien-être qui nous amène à penser à nous-mêmes nous rend insensibles aux cris des autres. Elle porte à la mondialisation de l'indifférence", dit-il en regrettant que la Méditerranée soit devenue un cimetière. Depuis Lampedusa, le pape François appelle à "construire des ponts et abattre des murs". Un message qu'il répètera sans cesse, jusqu'à sa venue à Marseille, en 2023. Entre-temps, le pape a créé un ministère chargé des questions migratoires au sein même du Vatican, et ramené une douzaine de réfugiés syriens dans son avion personnel, après un voyage dans le camp de Lesbos, en Grèce. Ces derniers mois, l'immigration est devenue un sujet de crispation avec l'administration Trump, qui a fait des immigrés son bouc-émissaire. Le dialogue avec l'extrême droite catholique européenne est aussi compliqué, le dirigeant de la Ligue italienne, Matteo Salvini, allant même jusqu'à arborer un t-shirt "Mon pape est Jean-Paul II".Autre grand sujet contemporain, l'aide à mourir a suscité d'intenses débats entre l'Église catholique, farouchement opposée, et le sommet de l'État français. "Il y a la tentation de dissimuler derrière des mots doux la violence de ce dispositif, qui est de l'ordre de l'euthanasie ou du suicide assisté", dénonçait il y a un an l'évêque de Nanterre Mgr Matthieu Rougé. Le projet de loi sur la fin de vie, porté par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée en juin 2024. Les poids lourds de la majorité se divisent maintenant sur l'avenir du texte, François Bayrou souhaitant scinder le texte en deux parties, tandis que la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, demande à ce qu'il soit inscrit à l'agenda de l'hémicycle le plus rapidement possible.Quel héritage va laisser le Pape François ? En quoi son combat en faveur des migrants a suscité des crispations avec l'extrême droite catholique ? Une loi sur la fin de vie va-t-elle aboutir en 2025 ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Isabelle DE GAULMYN - Productrice déléguée des Matins de France Culture- François MABILLE - Chercheur au CNRS, au groupe Sociétés, Religions, Laïcité- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondant diplomatique - Le FigaroPRÉSENTATION : Maya Lauqué - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 31 mars 2025 - Marine Le Pen inéligible... 2027 c'est fini ?Le verdict était très attendu. Ce lundi, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national). Elle a été condamnée à 4 ans de prison dont 2 ans ferme, aménageables avec bracelet électronique, 100 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité avec application immédiate. Ce jugement est proche des réquisitions du parquet à l'issue du procès qui s'est tenu du 30 septembre au 27 novembre 2024. Les deux procureurs avaient avoir listé les éléments démontrant, selon eux, la stratégie d'"enrichissement" du parti, "qui a financé avec des emplois fictifs", "sur plus de dix années", "sa propagande et son développement à hauteur de plus de 4 millions d'euros au préjudice de la vie démocratique". Les magistrats avaient rappelé que les règles entourant le rôle de l'assistant parlementaire européen ont toujours été les mêmes, balayant la thèse de "l'acharnement politique". Une manière de répondre à la ligne de défense dictée, selon la partie civile, par Marine Le Pen à ses coprévenus, à savoir que la fonction d'un assistant est "politique" et sert ainsi au parti.Vingt-quatre autres prévenus étaient jugés aux côtés de la cheffe de file des députés du RN. Huit anciens députés européens, dont Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu, Nicolas Bay et Bruno Gollnisch, ont été condamnés pour détournement de fonds publics. Douze autres personnes, soupçonnées d'avoir bénéficié d'emplois fictifs d'assistants parlementaires, ont pour leur part été déclarées coupables de recel de détournement de fonds publics. Le parti est par ailleurs condamné à 2 millions d'euros d'amende, dont 1 million ferme.Sans attendre le quantum de sa peine, Marine Le Pen a quitté ce matin le tribunal pour se rendre au siège du RN où elle a participé à une réunion de crise avec Jordan Bardella et d'autres élus. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle s'exprimera ce lundi soir dans le JT de TF1. Son avocat a déjà annoncé qu'elle allait faire appel. Alors quels sont les recours possibles pour l'ancienne candidate à l'élection présidentielle ? Que vont faire Marine Le Pen et le RN ? Qui pour la remplacer ? Après cette condamnation avec inéligibilité immédiate de Marine Le Pen, les regards se tournent vers le jeune président du Rassemblement national Jordan Bardella. Propulsé au tout premier rang de l'extrême droite française pourrait-il être un plan B pour le RN en 2027 ?Enfin nous reviendrons dans #cdanslair aujourd'hui sur le procès sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. La semaine dernière le Parquet national financier a requis sept ans de prison et 300.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien président de la République, accusé d'avoir noué un "un pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent" avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour satisfaire ses "ambitions politiques dévorantes". L'accusation a également réclamé une peine d'inéligibilité de cinq ans. Au terme de trois mois de procès et de 10 ans d'enquête, "c'est un tableau très sombre d'une partie de notre République qui s'est dessiné", a déclaré le procureur financier Sébastien de la Touanne.Les experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOP- Dominique ROUSSEAU - Juriste et professeur de droit constitutionnel français - Pierre-Stéphane FORT - Journaliste réalisateur, auteur de "Le grand remplaçant, la face cachée de Jordan Bardella"