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Il n'y a pas que les marchés financiers et les anticipations de croissance qui sont les victimes de la dernière initiative de Donald Trump. Marine Le Pen est, elle aussi, plombée par le président américain. Pour Ruth Elkrief, ce n'est pas une bonne nouvelle pour les candidats du Rassemblement national, que ce soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella. En 2013, François Lenglet publiait un livre intitulé La fin de la mondialisation. Douze ans plus tard, il affirme que la mondialisation n'est pas un état stable. "Le déterminant principal, ce n'est pas la facilité de communiquer ou d'investir, de transférer de l'argent, c'est le degré de tolérance des sociétés à l'ouverture.", explique-t-il. Un deuxième mort de la rougeole aux États-Unis. Le ministre de la Santé est contre la vaccination. Pour Abnousse Shalmani, on entre dans un monde où il est possible que les Américains arrêtent de produire des vaccins. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans le podcast, l'équipe reçoit Jérôme Blanchet-Gravel, rédacteur en chef de Libre Média, pour une discussion approfondie sur divers sujets d'actualité, tant nationale qu'internationale, avec un focus particulier sur le monde latin. On parle longuement de son nouveau livre "Douze propositions pour un Québec vivant", écrit en collaboration avec Claude Simard. Jérôme partage aussi son analyse sur l'état actuel de la politique canadienne et les dynamiques de la campagne électorale fédérale.DANS LA PARTIE PATREON, Frank débute en nous faisant écouter quelques chansons inédites et hilarantes, suivies d'un retour de Ian sur la journée des tarifs d'hier, le "Liberation Day" de Donald Trump. On écoute aussi l'intervention de Jean Charest à Radio-Canada sur le sujet, suivi de la réponse de Danielle Smith. Pour conclure, on se régale avec les dernières gaffes de Jagmeet Singh ainsi qu'avec une intervention mémorable d'une belle militante communiste expliquant, à sa manière, comment le capitalisme aurait causé le recul de la condition féminine.
C dans l'air du 31 mars 2025 - Marine Le Pen inéligible... 2027 c'est fini ?Le verdict était très attendu. Ce lundi, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national). Elle a été condamnée à 4 ans de prison dont 2 ans ferme, aménageables avec bracelet électronique, 100 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité avec application immédiate. Ce jugement est proche des réquisitions du parquet à l'issue du procès qui s'est tenu du 30 septembre au 27 novembre 2024. Les deux procureurs avaient avoir listé les éléments démontrant, selon eux, la stratégie d'"enrichissement" du parti, "qui a financé avec des emplois fictifs", "sur plus de dix années", "sa propagande et son développement à hauteur de plus de 4 millions d'euros au préjudice de la vie démocratique". Les magistrats avaient rappelé que les règles entourant le rôle de l'assistant parlementaire européen ont toujours été les mêmes, balayant la thèse de "l'acharnement politique". Une manière de répondre à la ligne de défense dictée, selon la partie civile, par Marine Le Pen à ses coprévenus, à savoir que la fonction d'un assistant est "politique" et sert ainsi au parti.Vingt-quatre autres prévenus étaient jugés aux côtés de la cheffe de file des députés du RN. Huit anciens députés européens, dont Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu, Nicolas Bay et Bruno Gollnisch, ont été condamnés pour détournement de fonds publics. Douze autres personnes, soupçonnées d'avoir bénéficié d'emplois fictifs d'assistants parlementaires, ont pour leur part été déclarées coupables de recel de détournement de fonds publics. Le parti est par ailleurs condamné à 2 millions d'euros d'amende, dont 1 million ferme.Sans attendre le quantum de sa peine, Marine Le Pen a quitté ce matin le tribunal pour se rendre au siège du RN où elle a participé à une réunion de crise avec Jordan Bardella et d'autres élus. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle s'exprimera ce lundi soir dans le JT de TF1. Son avocat a déjà annoncé qu'elle allait faire appel. Alors quels sont les recours possibles pour l'ancienne candidate à l'élection présidentielle ? Que vont faire Marine Le Pen et le RN ? Qui pour la remplacer ? Après cette condamnation avec inéligibilité immédiate de Marine Le Pen, les regards se tournent vers le jeune président du Rassemblement national Jordan Bardella. Propulsé au tout premier rang de l'extrême droite française pourrait-il être un plan B pour le RN en 2027 ?Enfin nous reviendrons dans #cdanslair aujourd'hui sur le procès sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. La semaine dernière le Parquet national financier a requis sept ans de prison et 300.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien président de la République, accusé d'avoir noué un "un pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent" avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour satisfaire ses "ambitions politiques dévorantes". L'accusation a également réclamé une peine d'inéligibilité de cinq ans. Au terme de trois mois de procès et de 10 ans d'enquête, "c'est un tableau très sombre d'une partie de notre République qui s'est dessiné", a déclaré le procureur financier Sébastien de la Touanne.Les experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOP- Dominique ROUSSEAU - Juriste et professeur de droit constitutionnel français - Pierre-Stéphane FORT - Journaliste réalisateur, auteur de "Le grand remplaçant, la face cachée de Jordan Bardella"
durée : 00:30:05 - « Le Chapeau à douze cornes » de Marisa Acuna - par : Anne Montaron - La création de cette semaine est signée Marisa Acuña, compositrice espagnole active en France. Pour l'ensemble l'Instant Donné, elle a imaginé une musique qui associe plusieurs influences : la musique de Manuel de Falla, le flamenco et les mathématiques. - réalisé par : Olivier Guérin
durée : 00:30:05 - « Le Chapeau à douze cornes » de Marisa Acuna - par : Anne Montaron - La création de cette semaine est signée Marisa Acuña, compositrice espagnole active en France. Pour l'ensemble l'Instant Donné, elle a imaginé une musique qui associe plusieurs influences : la musique de Manuel de Falla, le flamenco et les mathématiques. - réalisé par : Olivier Guérin
C'est une filière qui accueille, en Aveyron comme ailleurs, entre 90 et 95% de filles. Bac pro Sapat, comme soin à la personne et animation du territoire. Ces jeunes femmes font partie de celles qui tiennent la campagne, si vous avez écouté l'épisode de Finta ! avec la sociologue Sophie Orange. Elles prennent à bras le corps des métiers bien peu valorisés qui font tenir le lien social en ruralité, que ce soit auprès des enfants, des personnes en situation de handicap, ou des personnes âgées. Avec toutes leurs casquettes, plus ou moins bénévoles, elles pallient l'affaiblissement de services publics sur lesquels reposaient la solidarité et la sociabilité.DANS TA BANDE ! Pour expérimenter des formats de Finta! plus collectifs, laissant la place à des sujets qui nous lient et des tranches de vie qui nous rassemblent, j'ai choisi de laisser traîner mes micros parmi les élèves de Terminale Sapat du lycée Beauregard de Villefranche-de-Rouergue. La première fois que je les ai rencontrées, dans le cadre d'un projet scolaire visant à animer le territoire, elles s'apprêtaient à accueillir l'un des photographes français les plus réputés au monde, Yann Arthus-Bertrand, qu'elles ont convaincu de venir pour photographier des Villefranchois et des Villefranchoises. Dans l'ombre de cet incroyable projet scolaire, ce sont leurs trajectoires à elles qui m'ont intéressée, avec leurs doutes, leurs envies, leurs nœuds d'orientation, leurs questions et leurs mots. Alors, je suis retournée plusieurs fois les voir. Et voici leur histoire, à plusieurs voix.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] Olivier Delacroix raconte l'histoire de Nicolas Choffel, un cadre de La Poste qui s'est suicidé en 2013 à l'âge de 51 ans après un burn-out. Douze ans après son arrivée au service de communication de La Poste, David est nommé directeur. A l'époque, l'ambiance de l'entreprise est pesante : il y a déjà eu 200 suicides répertoriés en cinq ans qui seraient en lien avec le travail. Le rôle de Nicolas est de préserver au mieux l'image de l'entreprise dans cette période difficile, mais lui-même se retrouve très vite débordé. En plus de ses nouvelles missions, on lui demande de continuer à assurer ses anciennes tâches. Au fil des mois, les membres de sa famille le voient se refermer sur lui-même et sombrer progressivement. Les problèmes de santé s'accumulent, et David, pourtant d'une nature très solide, est au bord du gouffre. Jusqu'au jour où il commet l'irréparable, Comment repérer les signes avant-coureurs du burn-out ? Dans cet épisode du podcast "Dans les yeux d'Olivier" adapté par Europe 1, les proches de David reviennent sur les évènements qui ont mené à son suicide.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(RadioPirate LIVE édition du 24 mars 2025 avec Jeff, Gerry et MisterWhite. 0min00 - Jeff essait de comprendre comment la population au Québec et au Canada a réussi à adopter si rapidement Mark "Oscar Bellemare" Carney après 10 ans de Libéraux de Trudeau. Mais Gerry et MisterWhite peinent à l'aider! 26min41 - Gerry ouvre sa Boîte aux nouvelles et nous raconte toute sorte d'histoires reliées à une panoplie de sujets, Jeff et MisterWhite commentent. 53min56 - Jérome Blanchet-Gravel rédacteur en chef de Libre-Média.com, lance, avec le professeur Claude Simard, un nouveau livre pour tenter de sauver le Québec, Douze propositions pour un Québec vivant. En compagnie de Jeff et Gerry, il nous parle de comment il perçoit notre place pour le premier jour de la campagne électorale canadienne. (Résumé du livre ici). 1h28min41 - Le grand retour des Dodu News avec Dodu live de Tampa avec Jeff et Gerry. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Cette semaine, le Club Ouaké du Bénin parle d'un tournoi du football dénommé « le tournoi de l'intégration ». Le Club RFI Ouaké a participé à l'organisation de cette compétition entre des équipes béninoises et togolaises. Cette initiative consiste à renforcer les liens d'amitié entre les populations des deux pays. Douze équipes se sont affrontées huit équipes pour le Bénin et quatre pour le Togo. C'est le Club Tcheni FC du Togo remporte le trophée face aux Guêpes Rouges FC du Bénin. Cousin : Akabossi Safiou, promoteur du « Tournoi de l'intégration ».Proverbe : L'union fait la force.Musique : Ne jamais reculer, le groupe Afafa.
Elles sont infirmières, coiffeuses, aides à domicile, cantinières, secrétaires de mairie, institutrices, assistantes maternelles, auxiliaires de vie scolaire, esthéticiennes, aides-soignantes… On les retrouve dans les associations de parents d'élèves, le bureau des clubs sportifs, les bibliothèques municipales. Si l'on vit à la campagne, ce sont autant de visages qui nous viennent à l'esprit. A travers tous ces rôles qu'elles endossent, parfois bénévolement et quasi-systématiquement sans une reconnaissance digne, qu'elle soit financière ou symbolique, ces femmes tiennent la campagne. Elles œuvrent à raccommoder un lien social fragilisé par la disparition de lieux de sociabilité et l'effritement des services publics en ruralité. Ce sont elles qui sont au cœur de l'enquête menée par les sociologues Sophie Orange et Fanny Renard, et ramassée dans le livre « Des femmes qui tiennent la campagne », paru en 2022 aux éditions La Dispute. Dans leur spectre : des jeunes femmes, âgées de 20 à 30 ans, longtemps restées dans un angle mort de la sociologie rurale. Loin d'adopter un regard misérabiliste, les sociologues démontrent que les trajectoires locales de « celles qui restent » ne sont pas synonymes d'un manque d'ambition. Bien que ces jeunes femmes puissent être freinées dans leurs aspirations, et que ces mêmes aspirations puissent être minutieusement façonnées pour répondre aux besoins du territoire, notamment en les poussant vers les métiers du soin, les jeunes femmes mobilisent de puissantes ressources pour assoir leur indépendance, et même des formes de résistance. Mais, à trop tirer sur la corde en mobilisant des compétences prétendument féminines et « naturelles », ce travail enduré par les femmes n'est jamais reconnu, considéré comme « normal », ayant toujours existé. Avec le risque de les user irrémédiablement, et de voir vaciller l'équilibre social qu'elles maintiennent coûte que coûte.Pour mieux comprendre cette enquête sociologique, je suis allée à la rencontre de Sophie Orange, à l'université de Nantes. C'est l'entretien que je vous propose d'écouter au micro de Finta ! en ce 8 mars 2025, journée internationale pour les droits des femmes. Pour commencer, j'ai demandé à Sophie Orange quel lien la reliait, elle, à la campagne.
C'est un vendredi un peu particulier pour la rédaction du Soir. C'est le dernier jour de notre rédacteur en chef, Christophe Berti. Dès lundi, il occupera d'autres fonctions, toujours pour Rossel, tandis que Xavier Counasse deviendra le rédacteur en chef.Christophe est à la tête de cette rédaction depuis 12 ans. Plus d'une décennie pendant laquelle tout a changé. Y compris et surtout notre façon de travailler. On s'est donc assis avec lui en studio pour jeter un coup d'œil dans le rétro. Pas pour évoquer ses souvenirs d'ancien combattant mais pour s'interroger sur l'évolution du métier, les innovations technologiques et sur le rapport entre citoyens et médias. Et puis quand même quelques souvenirs.
Voici l'Évangile du mercredi 26 février 2025 : « Celui qui n'est pas contre nous est pour nous » (Mc 9, 38-40) En ce temps-là, Jean, l'un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu'un expulser les démons en ton nom ; nous l'en avons empêché, car il n'est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l'en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n'est pas contre nous est pour nous. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
durée : 00:03:44 - Le journal de 8h30 FB Occitanie - Que s'est-il passé jeudi dernier quartier Lapanouse à Albi ? Pourquoi des tirs d'armes à feu ont-ils retenti à plusieurs reprises ? Douze personnes ont été interpellées. Un évènement qui interroge les habitants.
Voici l'Évangile du mardi 25 février 2025 : « Le Fils de l'homme est livré. Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous » (Mc 9, 30-37) En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille, ce n'est pas moi qu'il accueille, mais Celui qui m'a envoyé. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
A partir de 7 ans - Editions Bias - 1961Au temps jadis, il y avait, un petit vacher qui s'appelait Michel : Il rêvait d'épouser une princesse. Un jour il vit une belle dame en robe d'or apparaître : " Va au château de Beloeil " lui dit elle, ce qu'il fit. Or au château de Beloeil, vivait douze princesses et chose etonnante bien qu'on les enfermat à triple verrou, on trouvait chaque matin leurs souliers usés. Le duc de Beloeil avait fait publier à son de trompe que quiconque découvrirait comment ses filles usés leurs souliers , choisirait une épouse parmi elles ...
Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.
Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.
Voici l'Évangile du mardi 18 février 2025 : « Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d'Hérode ! » (Mc 8, 14-21) En ce temps-là, les disciples avaient oublié d'emporter des pains ; ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d'Hérode ! » Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s'en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez- vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n'entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. – Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Voici l'Évangile du dimanche 16 février 2025 : « Heureux les pauvres ! Quel malheur pour vous les riches ! » (Lc 6, 17.20-26) En ce temps-là, Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s'arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c'est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C'est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
L'invité de 7h50.Ce vendredi Thomas de Bergeyck reçoit Louis Chedid. Le chanteur sera chez nous prochainement en concert. Il vient défendre son dernier album, REVEUR REVEUR dans lequel il se pose un homme positif, bienveillant face à la vie qui n'est pas toujours tendre. Douze titres pleins de bonnes ondes. Louis Chédid proposera aussi ses plus grands tubes sur scène, de Anne ma sœur Anne à Ainsi soit-il en passant pas T'as beau pas être beau, etc.
Première récolte rap de l'année ! Les sommeliers sont de retour avec leurs nouveautés et coups de coeur rap du moment. Au menu, Rio la légende de Flint est free, Julian nous régale avec deux délicieuses rappeuses américaines à suivre, on parle de Realo avec Etienne, et Jérôme remet du vrai rap à table avec le légendaire Oxmo.Tracklist :Rio Da Yung Og - RIO FREE (RIO FREE)BbyMutha - Sheesh Battleilham - uhm...ok?Realo, DEELEE S - LAY-BACKRealo, DEELEE S, Recklessboise - BORDERLINEBob Marlich, Oxmo Puccino - FlammarionOxmo Puccino, JRK 19 - Douze pas (LAFIYA SESSIONS)Oxmo Puccino, Dinos, Dosseh - Doucement (LAFIYA SESSIONS)Enregistré en direct à Radio Campus Bordeaux le 13/02/2025 avec Jérôme, Etienne, Julian, Nico et Thibault. This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit www.lesbonscrus.fr
Le groupe lausannois Digginʹ a sorti son premier album, New Again. Douze titres qui succèdent à différents singles et EP. Digginʹ se définit comme un groupe de soul et dʹindie pop. Ce premier opus évoque le renouveau et lʹouverture sur le monde. A déguster sans modération.
"Une enquête dans la peau" revient pour une saison 2 !Cette enquête, ils y ont pensé jour et nuit. Elle leur colle à la peau, comme le souvenir d'un mauvais rêve. Elle les a perturbés, obnubilés, a bouleversé leur vie.Douze enquêteurs racontent heure par heure, minute par minute, le déroulement d'une affaire qui les a changés à jamais. À travers leurs témoignages, ce podcast offre une vision unique du crime. Une plongée sans fard dans une réalité sordide, qui laisse des traces indélébiles.Une enquête dans la peau, un podcast disponible prochainement sur toutes les plateformes. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:10:48 - Les études transcendantes de Liszt par Jean Dubé - Un nouveau disque du pianiste Jean Dubé qui s'attaque avec succès à un sommet de l'instrument : les "Douze études d'exécution transcendante" de Liszt
durée : 00:10:48 - Les études transcendantes de Liszt par Jean Dubé - Un nouveau disque du pianiste Jean Dubé qui s'attaque avec succès à un sommet de l'instrument : les "Douze études d'exécution transcendante" de Liszt
Goma au cœur des combats… Douze ans après le premier assaut de novembre 2012, pourquoi le M23 et les soldats rwandais s'en prennent-ils à nouveau à la grande cité de l'Est de la République démocratique du Congo ? Pourquoi l'Union africaine réagit-elle avec mollesse ? Y a-t-il une issue à cette nouvelle guerre meurtrière ? Pendant trois ans, de 2021 à 2024, Christophe Lutundula a été le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères du Congo-Kinshasa. Aujourd'hui, il est sénateur et préside la Commission des relations extérieures de la Chambre Haute. RFI : Christophe Lutundula, bonjour,Christophe Lutundula : bonjour.Pourquoi le M23 et le Rwanda ont-ils décidé d'attaquer Goma à la fin de ce mois de janvier ?Je pense qu'il y a les raisons suivantes. La première, c'est que Goma, c'est une plaque tournante économique, particulièrement en ce qui concerne le commerce de produits miniers. Mais il y a une autre raison, une raison politique, c'est la soif d'hégémonie du président [Paul] Kagame. Il veut démontrer à la communauté internationale qu'il est le seul interlocuteur valable avec lequel il faut traiter en ce qui concerne les questions de sécurité, de paix et même les questions de coopération avec la région des Grands Lacs. C'est comme qui dirait qu'il veut devenir le successeur du président Mobutu Sese Seko qui a joué le même rôle pendant la période de la guerre froide.Toujours sur le plan politique, en fait, il veut humilier le peuple congolais, en obligeant le président [Félix] Tshisekedi de négocier avec ses protégés qui constituent son cheval de Troie, les M23.Cette attaque survient en effet cinq semaines après l'échec de la rencontre de Luanda, où Paul Kagame avait exigé que Félix Tshisekedi ouvre un dialogue avec les rebelles du M23. Le président congolais avait refusé, est-ce qu'aujourd'hui Paul Kagame cherche à imposer ce dialogue par la force ?Mais il ne s'en est jamais caché, il a toujours dit qu'il n'y aura pas de solution s'il n'y a pas de négociations directes avec les M23. Mais là, je crois qu'il se trompe. Le président Tshisekedi, il a des fondamentaux. Quand il dit que c'est la ligne rouge, je crois que, j'ai travaillé avec lui pendant trois ans, ce sont des lignes, pas seulement le dialogue, il y a l'intégrité territoriale, la souveraineté. Je ne crois pas du tout que le président Tshisekedi va accepter. Il est vraiment catégorique et c'est toujours le fils de son père.Vous pensez que Félix Tshisekedi va refuser ce dialogue direct avec les M23. Mais ce qui frappe les observateurs depuis trois jours, Christophe Lutundula, c'est le refus de l'Union africaine et des trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité, l'Algérie, la Sierra Léone, la Somalie, de nommer le Rwanda comme pays solidaire des rebelles du M23 dans l'attaque sur Goma. Comment expliquez-vous cette bienveillance à l'égard du président Kagame ?Mais c'est très simple, ce sont des modus operandi, je n'ose pas dire l'ADN de l'Union africaine. Nous, nous en avons l'expérience. Nous avons connu une crise politique grave du temps du président Mobutu, de la Conférence nationale et ainsi de suite, l'Union africaine n'a rien fait. Il y a le grand barrage de la Renaissance qui oppose l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte, l'Union africaine s'est mise à l'écart. Donc ce n'est pas une surprise.De toute façon, l'Afrique a un problème à assumer sa souveraineté. Être souverain, c'est être capable de résoudre ses problèmes par soi-même. Donc, il y a des intérêts économiques, les connexions avec les multinationales et les États qui soutiennent le président Kagame et qui profitent du pillage des ressources naturelles de la RDC. Donc des pays africains évitent de bousculer, d'indisposer ces États tutélaires.En Afrique centrale, l'armée rwandaise est redoutée. Est-ce qu'elle fait peur à certains pays qui, du coup, n'osent pas se fâcher avec Kigali ?On sait aujourd'hui que l'armée rwandaise est présente dans certains pays où elle protège justement certains intérêts. Je ne veux pas énerver la susceptibilité diplomatique de ces pays-là, il y a le Mozambique, où elle protège ce que vous savez, il y a la Centrafrique. Au Bénin, le Rwanda forme l'armée et on peut continuer la série ! Donc effectivement, c'est un élément qui intervient en conjugaison avec le fait d'éviter d'énerver la susceptibilité des tuteurs.Je crois que, dans les circonstances actuelles, on doit être un peu plus ferme au niveau des décideurs. Et je crois que, dans ce sens-là, tous les mécanismes de vérification qui ont été mis en place ne valent pas la peine. Il faut les remplacer, à mon avis, par un dispositif de garanties mutuelles. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Si on peut déployer le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda une force internationale tampon, garantie par le Conseil de sécurité, l'Union européenne et peut-être l'Afrique avec le Conseil paix et sécurité, cela pourra permettre que les Rwandais sortent et que cette force garantisse qu'il n'y aura pas d'incursions.Parce que le Rwanda parle des FDLR. Que de notre côté, le Rwanda va sortir, le M23 va se replier, rentrer dans ses positions d'antan, et cette force va créer les conditions du dialogue avec le Rwanda. Il faut ouvrir cette perspective-là, me semble-t-il.Christophe Lutundula, merci. À lire aussiRDC: des tirs entendus dans Goma, le M23 et ses alliés rwandais présents dans des quartiersÀ lire aussiÀ l'ONU, la RDC réclame des sanctions contre le Rwanda alors que les combats font rage autour de Goma
À 14 ans, Juliette fait plusieurs arrêts cardiaques et elle est sauvée grâce à des pompiers dont Martial. Douze ans plus tard, elle recroise son sauveur dans son cabinet de kinésithérapie, et c'est lui qui, à nouveau, lui sauve la vie une seconde fois. Une histoire incroyable prouvant que certaines vies sont liées par le destin !
Juliette rend hommage à Martial, un pompier qui l'a sauvée à deux reprises après plusieurs arrêts cardiaques à l'âge de 14 ans. Douze ans plus tard, ils se retrouvent par hasard lorsqu'il devient son patient, et c'est encore lui qui lui sauve la vie.. Une véritable histoire de destin croisé! Aïssatou, aide-soignante, se retrouve propulsée sur le devant de la scène cinématographique après avoir décroché un rôle inattendu dans "La Fracture" de Catherine Corsini. Sans expérience préalable, elle interprète un second rôle aux côtés de grandes stars, ce qui lui vaut un César en 2022
➡️ DESCRIPTION: J'ai la joie de m'entretenir avec Gilles Geiser, un pasteur qui fait du stand-up engagé (https://www.gillesgeiser.com/) afin de toucher des coeurs autrement. Il nous présentera son parcours pour le moins inusité et son nouveau livre Lettres à ma fille (https://blfstore.com/products/lettres-a-ma-fille). TABLE DES MATIÈRES 00:00 - Start 01:49 - Présentation de Gilles 04:17 - Comment en es-tu arrivé à faire du stand-up chrétien? 17:10 - Présente-nous ton livre 22:48 - De quoi parlent ces onze lettres d'un père à sa fille? 28:59 - Comment les pères et les mères devraient utiliser ce livre? 32:30 - Qu'arrive-t-il aux filles qui n'ont pas de pères? 40:47 - Prochains spectacles 43:03 - Livre recommandé: John MacArthur, Douze femmes extraordinaires (https://publicationschretiennes.com/products/douze-femmes-extraordinaire-397) 45:10 - Bêtisier ---
Personne ne sait si Robert Hansen avait lu une célèbre nouvelle des années vingt dans laquelle un aristocrate déséquilibré chasse des humains lâchés dans sa propriété. La vaste propriété de Robert Hansen, c'était les étendues désolées de l'Alaska. C'est là qu'il amenait ses proies et les traquait au fusil ou au couteau. Douze ans ans de chasse et au moins dix-sept victimes répertoriées.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène au Pérou, dans la forêt amazonienne. Camisea est l'un des plus grands chantiers d'extraction de gaz naturel d'Amérique latine. Les investissements sont énormes, les conséquences pour l'environnement réelles et les retombées financières et en matière de développement pour les populations autochtones sont finalement minimes. En deuxième partie, nous reviendrons sur ce frisson dans l'actualité française de cette semaine, le souvenir des attentats de 2015 avec la commémoration de l'attaque terroriste de Charlie Hebdo le 7 janvier. Le lendemain et le surlendemain, deux autres attentats suivent. Camisea, promesses et désillusions du gaz amazonienExtraire du gaz au cœur de la jungle... Nous partons loin de toute route, dans un univers de cours d'eau et de terres inondées dans la forêt amazonienne du Pérou. C'est dans cet environnement que se développe l'un des plus grands projets de gaz naturel d'Amérique latine.13 milliards et demi environ de mètres cubes de gaz sortent chaque année de l'Amazonie péruvienne. Gaz exploités par un consortium de six entreprises étrangères.Près de 20 ans après les premiers forages, les retombées des revenus conséquents liés à cette énergie fossile et la présence d'entreprises privées ont bouleversé la vie des communautés autochtones. Elles vivent au quotidien avec les forages et tout ce qui gravite autour. Mais au final : dans cette jungle loin de tout, les promesses de développement sont loin d'avoir été toutes tenues.Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.Charlie Hebdo : retour sur les attentats de janvier 20157 janvier 2015 - 7 janvier 2025. Il y a tout juste 10 ans s'ouvrait en France une phase de terrorisme d'une ampleur exceptionnelle. En janvier : une série d'attentats qui vise tout d'abord le journal Charlie Hebdo. Et en novembre, l'attaque encore beaucoup plus meurtrière contre le Bataclan, notamment. En janvier 2015 à Paris, du 7 au 9 : trois attentats s'enchainent. Trois terroristes islamistes, tous Français, tuent à l'arme de guerre 17 personnes. Ils veulent venger le prophète Mahomet, selon leurs termes, caricaturé par le journal Charlie Hebdo. Douze personnes sont tuées à la rédaction. Le lendemain, une policière municipale est abattue à Montrouge, non loin d'une école juive. Puis, le 9 janvier, c'est l'attentat antisémite de la porte de Vincennes : quatre clients de l'Hyper Cacher sont abattus.Dix ans plus tard, nous avons fait le choix de rediffuser ce reportage, à base d'archives de la rédaction. Il nous plonge avec violence au cœur de ces trois jours, qui n'ont pas encore fini de soulever l'émoi en France et bien au-delà. Un Grand reportage de Laura Martel qui s'entretient avec Jacques Allix.
Nous sommes le sept janvier … 2015, à Paris, en fin de matinée. Deux hommes vêtus de noir et lourdement armés pénètrent au siège du journal Charlie Hebdo. Ils ouvrent le feu à la kalachnikov. Douze personnes sont tuées. Journalistes, dessinateurs, policiers, un agent de maintenance. L'attaque est qualifiée d'« attentat terroriste » par le président Hollande. « Le journal va continuer, ils n'ont pas gagné » affirme l'un des chroniqueurs, quelques heures plus tard. Aujourd'hui parait le nouveau numéro de Charlie Hebdo. On va revenir aux origines du journal et aussi de la presse satirique. Avec nous : Philippe Marion. Sujets traités : Charlie Hebdo, kalachnikov, Journalistes, dessinateurs, policiers, presse, satirique, presse satirique. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
C dans l'air l'invité du 7 janvier avec WILLY LE DEVIN - Grand reporter – LibérationIl y a dix ans jour pour jour, le 7 janvier 2015, la rédaction de Charlie Hebdo était la cible d'un attentat. Douze personnes – dont huit membres du journal satirique – sont assassinés ce jour-là, victimes du terrorisme islamiste comme le seront les deux jours suivant une policière de Montrouge et les quatre clients de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. 36 heures qui ont bouleversé la France et provoqué les grandes marches du 11 janvier réunissant des millions de personnes. Une mobilisation mémorable pour rendre hommage aux victimes, montrer l'unité du peuple français et soutenir la liberté d'expression.Dix ans plus tard, la France se souvient et rend un nouvel hommage ce mardi aux 17 personnes qui ont perdu la vie, lors de cette série d'attentats, qui ont fait basculer le pays dans une nouvelle période marquée par le terrorisme. Nous en parlerons dans #cdanslair avec notre invité.
7 janvier 2015 - 7 janvier 2025. Il y a tout juste 10 ans s'ouvrait en France une phase de terrorisme d'une ampleur exceptionnelle. En janvier : une série d'attentats qui vise tout d'abord le journal Charlie Hebdo. Et en novembre, l'attaque encore beaucoup plus meurtrière contre le Bataclan, notamment. En janvier 2015 à Paris, du 7 au 9 : 3 attentats s'enchainent. Trois terroristes islamistes, tous Français, tuent à l'arme de guerre 17 personnes. Ils veulent venger le prophète Mahomet, selon leurs termes, caricaturé par le journal Charlie Hebdo. Douze personnes sont tuées à la rédaction. Le lendemain, une policière municipale est abattue à Montrouge, non loin d'une école juive. Puis, le 9 janvier, c'est l'attentat antisémite de la porte de Vincennes : quatre clients de l'Hyper Cacher sont abattus.Dix ans plus tard, nous avons fait le choix de rediffuser ce reportage, à base d'archives de la rédaction. Il nous plonge avec violence au cœur de ces trois jours, qui n'ont pas encore fini de soulever l'émoi en France et bien au-delà. « Retour sur les attentats de janvier 2015 », un grand reportage réalisé par Laura Martel et Pierre Chaffanjon.À lire aussiLes attentats jihadistes sur le sol français depuis 1995
“L'art vivant génère les mêmes émotions que le sport.”Le théâtre et le sport sont réunis en une cérémonie lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.Directeur artistique des cérémonies, Thomas Jolly a relevé le défi lancé par Thierry Reboul (lien à ajouter) : faire défiler toutes les nations du monde sur la Seine.Mais ce n'était pas suffisant, il fallait que ce soit grandiose, que ça raconte notre histoire. Douze tableaux pour une vision : représenter la France d'aujourd'hui et sa population, dans toute sa diversité.“Au collège, ce que j'étais posait problème, visiblement, pas à moi, mais c'était compliqué, Sur un plateau de théâtre, c'était justement la solution.”Harcelé au collège, Thomas trouvait un espace de sécurité dans le théâtre. Il devient acteur puis metteur en scène et directeur du théâtre d'Angers (Le Quai) en 2019.Sélectionné à la direction des Jeux Olympiques, il rejoint l'équipe de Paris 2024 pour former les 3T (avec Thierry Reboul et Tony Estanguet). Il se donne alors corps et âme pour créer et protéger sa vision artistique de la cérémonie la plus ambitieuse de l'histoire.Thomas se confie sur tous les aspects de cette aventure et de sa carrière :Pourquoi le théâtre est irremplaçable : notre addiction à la fictionL'incroyable histoire de sa nomination à la direction artistique de Paris 2024“Tout le monde nous disait que c'était impossible” : l'incroyable production derrière la cérémonie d'ouvertureLes polémiques et les batailles des imaginaires à l'œuvreUn épisode engagé qui plonge dans le monde de l'art vivant et fait revivre la folie des Jeux de Paris 2024. Quoi de mieux pour clôturer 2024 en beauté ?TIMELINE:00:00:00 : Rejet des metteurs en scène et premiers projets à Cherbourg00:20:19 : Nous sommes tous addicts à la fiction00:29:26 : Le problème du harcèlement au collège00:45:56 : La magie irremplaçable du théâtre01:00:16 : La plus grosse mise en scène de l'histoire01:07:56 : 86% de la population a aimé la cérémonie d'ouverture : une ode à la diversité01:18:10 : Les batailles des imaginaires et les polémiques01:32:31 : La nomination en tant que Directeur Artistique01:42:19 : Comment ont été gérés les imprévus et les critiques01:55:38 : La machine de production à l'œuvre pour la cérémonie02:20:34 : Faut-il rendre les cérémonies mortuaires artistiques ?Les anciens épisodes de GDIY mentionnés :#312 - Thierry Reboul - Directeur exécutif de Paris 2024 - Orchestrer l'événement du siècle : récit d'un créatif rebelle#217 - Alexis Michalik - Un théâtre d'entrepreneur : ingénieux et moderne#250 - Alain Ducasse - Faire de sa cuisine un apprentissage, une passion et une marque mondiale#380 - Paul Lê -La Belle Vie - Le Son Gokû de la FoodTech qui rachète Frichti#392 - Clémentine Piazza - inmemori - Le business de la mort, un avenir prometteur#308 - Martin Solveig - Alma Studio - Faire danser les foules et émerveiller les enfants : la double vie d'un DJ superstarNous avons parlé de :Le Trident, scène nationale de Cherbourg-en-CotentinLa Piccola FamiliaL'École du Théâtre National de BretagneMithridateDans la cuisine des NguyenLive MagazineGojira (Groupe de metal)Axelle Saint-Cirel (chanteuse d'opéra)Comité international olympiqueComités d'organisation des Jeux OlympiquesTaureau et Daim par Paul Jouve (Trocadéro)Le Quai (Angers)Richard IIIStarmaniaDocumentaire “Au cœur des Jeux”Lost in La ManchaChants of SennaarÔ jour de deuil ! Ô jour de larmes ! (Gounod)Les recommandations de lecture : Sept farces pour écoliersSapiensRévélation: Wayward PinesL'EffondrementWilliam Shakespeare: 5 plus belles tragédiesVous pouvez contacter Thomas sur Instagram ou sur X.La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.
durée : 00:14:48 - Journal de 8 h - Douze jours de lutte et voilà 50 ans de dictature qui s'effondrent. Le régime de Bachar Al-Assad est tombé ce dimanche sous la pression des rebelles syriens.
durée : 00:14:48 - Journal de 8 h - Douze jours de lutte et voilà 50 ans de dictature qui s'effondrent. Le régime de Bachar Al-Assad est tombé ce dimanche sous la pression des rebelles syriens.
durée : 00:14:48 - Journal de 8 h - Douze jours de lutte et voilà 50 ans de dictature qui s'effondrent. Le régime de Bachar Al-Assad est tombé ce dimanche sous la pression des rebelles syriens.
It's our last episode of the season!! We're covering Networthy News, a big of Doubles Trouble, a quick stop over in The Player's Box and wrapping up with the last Deuce Debate of the year! Enjoy x
durée : 00:58:14 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Le sordide viol collectif d'une étudiante dans un bus de New Delhi, en 2012, avait provoqué une onde de choc en Inde et amorcé des changements législatifs et sociétaux longtemps espérés des féministes indiennes. Douze ans plus tard, leurs effets sur la sécurité des femmes restent limités. - réalisation : Margot Page - invités : Vaiju Naravane Écrivaine et journaliste, correspondante, notamment pour The Hindustan Times; Virginie Dutoya Politiste, chercheuse au CESAH, Centre d'études sud-asiatiques et himalayennes ; Laurent Gayer Chercheur au Centre d'études et de recherches internationales (CERI/Sciences Po, Paris)
➡️ DESCRIPTION: J'ai la joie de m'entretenir avec Gilles Geiser, un pasteur qui fait du stand-up engagé (https://www.gillesgeiser.com/) afin de toucher des coeurs autrement. Il nous présentera son parcours pour le moins inusité et son nouveau livre Lettres à ma fille (https://blfstore.com/products/lettres-a-ma-fille). TABLE DES MATIÈRES 00:00 - Start 01:49 - Présentation de Gilles 04:17 - Comment en es-tu arrivé à faire du stand-up chrétien? 17:10 - Présente-nous ton livre 22:48 - De quoi parlent ces onze lettres d'un père à sa fille? 28:59 - Comment les pères et les mères devraient utiliser ce livre? 32:30 - Qu'arrive-t-il aux filles qui n'ont pas de pères? 40:47 - Prochains spectacles 43:03 - Livre recommandé: John MacArthur, Douze femmes extraordinaires (https://publicationschretiennes.com/products/douze-femmes-extraordinaire-397) 45:10 - Bêtisier ---
durée : 00:03:19 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La commission électorale a prolongé "indéfiniment" l'ouverture des bureaux de vote après l'heure prévue ce jeudi. En plus de la participation exceptionnelle, beaucoup de bureaux ont connu des pénuries de bulletins et des problèmes techniques qui ont retardé les opérations.
durée : 00:03:19 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La commission électorale a prolongé "indéfiniment" l'ouverture des bureaux de vote après l'heure prévue ce jeudi. En plus de la participation exceptionnelle, beaucoup de bureaux ont connu des pénuries de bulletins et des problèmes techniques qui ont retardé les opérations.
durée : 00:15:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - - réalisation : Virginie Mourthé
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Proche-Orient. Tout d'abord en Israël, un an après les attaques du Hamas du 7 octobre puis en deuxième partie, à Gaza où près de 42 000 Palestiniens ont été tués. Israël: un an après, l'insurmontable traumatisme du 7 octobreIl y a tout juste un an, l'organisation islamiste Hamas menait une série d'attaques terroristes inédite dans des villages israéliens et contre le festival Tribe of Nova près de la bande de Gaza. Bilan : près de 1 200 personnes tuées, 251 otages, dont 101 toujours retenus à Gaza. Leurs familles ne savent pas avec certitude s'ils sont toujours en vie. Une attaque qui a déclenché des représailles israéliennes d'une ampleur jamais vue et a fait près de 42 000 morts. Avant de parler de la guerre à Gaza dans le prochain Grand reportage, nous nous penchons dans cet épisode sur la société israélienne. « Israël : Un an après, l'insurmontable traumatisme du 7 octobre », un Grand reportage de Justine Fontaine, avec Yaëlle Ifrah.Un Grand reportage de Justine Fontaine qui s'entretient avec Jacques Allix. Gaza: les Palestiniens, tous coupables aux yeux d'Israël?Un massacre à huis clos à Gaza. Une guerre documentée, heure par une heure, depuis an, par ceux qui la vivent, qui la subissent. Enfermé sur une bande de terre de 40 kilomètres de long sur 6 à 12 kilomètres de large. Et la presse étrangère est bannie de Gaza par l'armée israélienne. Le 7 octobre 2023, le Hamas commet un carnage en Israël. Cette attaque terroriste fait près de 1 200 morts. 251 personnes sont prises en otage. Israël promet « d'ouvrir les portes de l'enfer à Gaza ». Parole tenue. Près de 42 000 Palestiniens sont tués. Un bilan en constante aggravation. Douze mois d'une guerre aveugle, où la notion de « civil » est abolie dès le premier jour par le gouvernement israélien. Un Grand reportage de Sami Boukhelifa qui s'entretient avec Jacques Allix.
Un massacre à huis clos à Gaza. Une guerre documentée, heure par une heure, depuis an, par ceux qui la vivent, qui la subissent. Enfermé sur une bande de terre de 40 kilomètres de long sur 6 à 12 kilomètres de large. Et la presse étrangère est bannie de Gaza par l'armée israélienne. Le 7 octobre 2023, le Hamas commet un carnage en Israël. Cette attaque terroriste fait près de 1200 morts. 251 personnes sont prises en otage. Israël promet « d'ouvrir les portes de l'enfer à Gaza ». Parole tenue. Près de 42 000 Palestiniens sont tués. Un bilan en constante aggravation. Douze mois d'une guerre aveugle, où la notion de « civil » est abolie dès le premier jour par le gouvernement israélien.