POPULARITY
Categories
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'Union des Entreprises de Proximité le 25 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Les défis liés aux Frères musulmans, au narcotrafic, à l'immigration et à l'insécurité peuvent-ils être sérieusement relevés ou sont-ils condamnés à former la base de slogans électoraux ?Narcotrafic, insécurité, immigration, Frères musulmans, les défis ne manquent pas d'alimenter le débat public en France. Quasi-consensuelle, la proposition de loi visant à lutter contre le trafic de drogues a été définitivement adoptée par le Parlement, le 29 avril. Un succès pour le gouvernement, dont le projet a obtenu un large soutien des députés. Seuls quelques élus de gauche ont voté contre cette loi qui prévoit notamment un régime de détention strict pour les narcotrafiquants, l'anonymisation des agents pénitentiaires et la création en janvier 2026 d'un parquet national anti criminalité organisée, compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste.Suscitant au contraire la controverse, l'ancien ministre de l'Intérieur adressé un tableau très noir de l'insécurité en France. Selon lui, « il n'y a plus de lieux safe » dans le pays : quartiers, centres-villes, périphéries urbaines, villages, lieux de culte, écoles, transports en commun, terrains de sport, une violence exacerbée et décomplexée touche l'ensemble de notre pays, en dépit des multiples lois votées sur la sécurité depuis vingt ans.Sur le défi de l'immigration, devenu une des questions centrales du débat national, l'essayiste Hakim El Karoui vient de réaliser un rapport pour Terra Nova intitulé « Les travailleurs immigrés. Avec ou sans eux ? » soulignant que « dans un contexte de vieillissement démographique » et avec les enjeux de renouvellement de la population active qui lui sont associés, « le recours à la main-d'œuvre étrangère sera décisif dans les années et qui viennent ». Réfutant la note de Terra Nova, le directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie assure dans le Figaro que la France n'a pas besoin de plus d'immigration.Autre défi, « Les Frères musulmans et l'islamisme politique en France », ont fait l'objet un rapport présenté mercredi lors d'un Conseil de défense à l'Élysée. Réalisé au premier semestre 2024 par un diplomate et un préfet, il décrit « un important réseau d'implantations », listant « 139 lieux de cultes affiliés aux Musulmans de France » et 55 proches de cette fédération, soit « 7% des 2.800 lieux de culte musulmans répertoriés sur le sol national », accueillant « en moyenne 91.000 fidèles le vendredi ». Pour les auteurs, « le danger d'un islamisme municipal, composite au plan idéologique mais très militant, avec des effets croissants dans l'espace public et le jeu politique local, apparaît bien réel ». Depuis sa publication, le document alimente un vif débat. Si l'anthropologue Florence Bergeaud-Blacker, chargée de recherche au CNRS, se félicite d'une « prise de conscience » salutaire, d'autres spécialistes dénoncent un usage politique du rapport et décrivent un mouvement en déclin, aussi bien à l'extérieur de nos frontières qu'à l'intérieur.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion du huitième sommet de Choose France, Pascal Cagni, président du conseil de l'administration de Business France, met en lumière les avantages dont dispose l'Hexagone sur la scène internationale. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Étienne Liebig et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Discours et actes violents transforment la scène internationale : invasion de l'Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l'État hébreu. Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde. Une violence qui paraît bien porter la marque d'une nouvelle ère, celle des hommes forts qui le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l'intimidation.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la liste des États et des peuples offensés, intimidés ou stigmatisés par le président et son équipe ne cesse de s'allonger. Ukraine – encore elle – Canada, Groenland, Danemark, Royaume-Uni, Union européenne dénoncée par Trump comme un projet commercial antiaméricain, Égypte et Jordanie sommées d'accueillir deux millions de Palestiniens. Donald Trump est insatiable. Mais il n'est pas le seul.Sur un autre registre, les efforts de Pékin pour contrôler sa diaspora ne datent pas d'hier, mais ont tendance à se renforcer. Les exemples d'intimidation sont légion du Proche-Orient à l'Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes. Le panorama est inquiétant à l'image des dynamiques internationales. Invité : Frédéric Charillon, professeur des universités, co-directeur du centre Géopolitique, défense et leadership à l'Essec. Auteur de Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre, éd. Odile Jacob.
Les ventes de fers à repasser ont été divisées par deux en 20 ans. Seuls résistent les défroisseurs, dont les ventes bondissent de 12% en un an. Alors fer à repasser, centrale vapeur, défroisseur... Il y en a pour tous les goûts, et à tous les prix. Armelle Lévy vous explique comment faire votre choix. Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1948, un homme est retrouvé sans vie sur une plage australienne. Son identité ? Inconnue. La raison de sa mort ? Un mystère. Seuls indices : un pyjama, des caleçons, du matériel de rasage et un fil ciré orange cousu sur sa veste. Dans la doublure de cette dernière, un message énigmatique : "Taman Shud", "Ce qui est terminé" en persan. L'autopsie révèle un empoisonnement. Les enquêteurs découvrent un exemplaire rare des Rubaiyat, un recueil de poèmes persans, avec un code griffonné dans ses marges. Un lien entre ce livre, les mots "Taman Shud" et la mort de l'homme Inconnu ? Plongez dans les méandres de cette affaire fascinante, où chaque indice ouvre la porte à de nouvelles questions. Qui était cet homme ? Que signifiait le message "Taman Shud" ? Un suicide ? Un meurtre ? Un espionnage ? Laissez-vous happer par ce récit captivant et tentez de percer les secrets de l'affaire Taman Shud. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1979, Ridley Scott nous rappelait, avec son film Alien, le 8e passager, que « dans l'espace, personne ne vous entendra crier ». Pourtant, dans le vide et le silence de l'Univers, des sphères sonores rayonnent de bruits, de sons et de musiques. L'Espace rassemble des sons inconnus venus d'un autre monde qui se promènent et sont parfois captés par des sondes et interprétés par des chercheurs. Des sons qui effraient, nous trompent et nous trahissent parce qu'ils sont inhabituels pour l'oreille humaine. Seuls les vents solaires venant à la rencontre du champ magnétique terrestre peuvent nous plonger dans un environnement familier. Les sons des exoplanètes, méconnus et étrangers, interpellent davantage le cerveau de l'imaginaire que celui de la connaissance. « L'imagination est plus importante que le savoir » selon Albert Einstein, mais quand la science se met au service de l'imaginaire, l'information scientifique peut alors prendre une tournure poétique. Le documentaire ‘Le son des planètes' propose un univers radiophonique entre imaginaire sonore et information scientifique, où l'on découvre la part sensible de la recherche dans le domaine très précis de la planétologie. Réalisation : Aurélien Frances, Silence Podcast Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La cuisine a le pouvoir singulier d'incarner ce qui n'est plus, les lieux, les moments, les histoires, les êtres aimés. Les goûts et les parfums abolissent le temps et l'espace, ils transportent et résonnent. La cuisine est un arbre contre lequel s'appuyer quand les silences ont pris toute la place et qu'il faut bien une béquille, un goût, un geste, doublé d'une grande et ample respiration pour raconter et transmettre. L'évocation de la cueillette des liserons d'eau, d'une bouillie de riz, du parfum du galanga camphré, de la feuille de kaffir, des buissons de citronnelle juste là, à portée de main, dans le jardin à Phnom Penh, les parfums des cuisines des voisins de notre quartier, la petite louche de maman, la rondelle crantée pour gratter l'intérieur des noix de coco, les graines de papaye. Bopha avait 11 ans quand elle fuit le Cambodge avec sa famille, ses parents et quatre de ses frères et sœurs, à l'arrivée des Khmers rouges, le 17 avril 1975. Elle était la plus petite, « préservée par sa famille », raconte-t-elle, mais de l'exode, elle se souvient de la peur, de la longue marche, de la mort, de la survie, de sa mère s'acharnant à trouver de quoi nourrir ses enfants, de la cuisine de sa mère. D'origine vietnamienne, née au Cambodge, c'est d'abord de l'autre côté de la frontière, à Sadec, le village maternel, que la famille s'est réfugiée avant d'arriver en France, trois années plus tard. Le lien de Bopha à la France, toujours là, y compris dans l'enfance ; son père travaillait à l'ambassade à Phnom Penh, et c'est en poste au ministère des Affaires étrangères à Paris qu'il a terminé sa vie professionnelle. Bopha Deshaye raconte la vie là-bas, le chemin, sa vie ici. Au-delà du delta du Mékong, une histoire de vie au parfum doux amer du citron kaffir.► Instagram Bopha DeshayeCette émission est dédiée aux enfants de Bopha, à ses frères et sœurs, à sa famille de sang, à celle de cœur, à ceux qui ne sont plus, à la transmission, à la mémoire.Mon enfant, notre enfance est restée dans la maison de Phnom Penh, les photos dans les boites rondes, les souvenirs, je n'ai rien de tangible. Ce qu'il me reste, c'est tout ce que j'ai en mémoire.Pour aller plus loin Niam baï, par la cuisine, la voix des absents, le goût de la transmission Malika Nguon est cuisinière, franco-khmer, autrice de Cuisine et fermentation aux éditions Ulmer, sœur et nièce de cœur. ► Instagram RFI au Cambodge Films et livres de Rithy Panh : le documentaire L'image manquante , adaptation du récit L'élimination, le livre La paix avec les morts, ainsi que les films Les gens de la rizière et S21. Le village flottant de Long Xuyên au Vietnam et la ville Sadec sur le Mekong Le projet Fragments KH50 : « Au gré de l'histoire du Cambodge, la population s'est fragmentée pour fuir la guerre civile puis le régime de Pol Pot entre avril 1975 et janvier 1979. Seuls des bribes de vie restent, conséquence d'un exil forcé et de la disparition d'environ deux millions de parents, grands-parents, enfants, oncles, tantes, cousins, nièces et neveux. Muet de douleur, la transmission auprès de la deuxième génération et les suivantes ne se fait pas ou filtre peu. Fragments KH50 a donc pour objectif de rassembler et récolter les fragments d'histoires personnelles pour reconstituer une mémoire collective. » Charles Calvino est cuisinier et photographe, son compte est une plongée au Cambodge, dans la culture et les goûts khmers. ► InstagramÀ lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rougesProgrammation musicale « If Nothing is Real » de Piers Faccini et Balaké Sissoko« You've Got a Friend » de Pou Vannary issue de l'album Don't think I've Forgotten : Cambodia's Lost Rock and Roll
**
La cuisine a le pouvoir singulier d'incarner ce qui n'est plus, les lieux, les moments, les histoires, les êtres aimés. Les goûts et les parfums abolissent le temps et l'espace, ils transportent et résonnent. La cuisine est un arbre contre lequel s'appuyer quand les silences ont pris toute la place et qu'il faut bien une béquille, un goût, un geste, doublé d'une grande et ample respiration pour raconter et transmettre. L'évocation de la cueillette des liserons d'eau, d'une bouillie de riz, du parfum du galanga camphré, de la feuille de kaffir, des buissons de citronnelle juste là, à portée de main, dans le jardin à Phnom Penh, les parfums des cuisines des voisins de notre quartier, la petite louche de maman, la rondelle crantée pour gratter l'intérieur des noix de coco, les graines de papaye. Bopha avait 11 ans quand elle fuit le Cambodge avec sa famille, ses parents et quatre de ses frères et sœurs, à l'arrivée des Khmers rouges, le 17 avril 1975. Elle était la plus petite, « préservée par sa famille », raconte-t-elle, mais de l'exode, elle se souvient de la peur, de la longue marche, de la mort, de la survie, de sa mère s'acharnant à trouver de quoi nourrir ses enfants, de la cuisine de sa mère. D'origine vietnamienne, née au Cambodge, c'est d'abord de l'autre côté de la frontière, à Sadec, le village maternel, que la famille s'est réfugiée avant d'arriver en France, trois années plus tard. Le lien de Bopha à la France, toujours là, y compris dans l'enfance ; son père travaillait à l'ambassade à Phnom Penh, et c'est en poste au ministère des Affaires étrangères à Paris qu'il a terminé sa vie professionnelle. Bopha Deshaye raconte la vie là-bas, le chemin, sa vie ici. Au-delà du delta du Mékong, une histoire de vie au parfum doux amer du citron kaffir.► Instagram Bopha DeshayeCette émission est dédiée aux enfants de Bopha, à ses frères et sœurs, à sa famille de sang, à celle de cœur, à ceux qui ne sont plus, à la transmission, à la mémoire.Mon enfant, notre enfance est restée dans la maison de Phnom Penh, les photos dans les boites rondes, les souvenirs, je n'ai rien de tangible. Ce qu'il me reste, c'est tout ce que j'ai en mémoire.Pour aller plus loin Niam baï, par la cuisine, la voix des absents, le goût de la transmission Malika Nguon est cuisinière, franco-khmer, autrice de Cuisine et fermentation aux éditions Ulmer, sœur et nièce de cœur. ► Instagram RFI au Cambodge Films et livres de Rithy Panh : le documentaire L'image manquante , adaptation du récit L'élimination, le livre La paix avec les morts, ainsi que les films Les gens de la rizière et S21. Le village flottant de Long Xuyên au Vietnam et la ville Sadec sur le Mekong Le projet Fragments KH50 : « Au gré de l'histoire du Cambodge, la population s'est fragmentée pour fuir la guerre civile puis le régime de Pol Pot entre avril 1975 et janvier 1979. Seuls des bribes de vie restent, conséquence d'un exil forcé et de la disparition d'environ deux millions de parents, grands-parents, enfants, oncles, tantes, cousins, nièces et neveux. Muet de douleur, la transmission auprès de la deuxième génération et les suivantes ne se fait pas ou filtre peu. Fragments KH50 a donc pour objectif de rassembler et récolter les fragments d'histoires personnelles pour reconstituer une mémoire collective. » Charles Calvino est cuisinier et photographe, son compte est une plongée au Cambodge, dans la culture et les goûts khmers. ► InstagramÀ lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rougesProgrammation musicale « If Nothing is Real » de Piers Faccini et Balaké Sissoko« You've Got a Friend » de Pou Vannary issue de l'album Don't think I've Forgotten : Cambodia's Lost Rock and Roll
Lumière sur la coupe de France de VTT trial la semaine prochaine, les 10 et 11 mai au Pavillon des Arquebusiers. Cette année, et pour la deuxième fois consécutive, elle a lieu à Dole, dans le Jura. Petit rappel de ce qu'est le VTT trial : c'est une discipline qui consiste à franchir des obstacles, naturels ou artificiels, répartis en cinq zones dans un temps imparti. Seuls les pneus du vélo sont autorisés à prendre appui au sol. C'est un sport exigeant pour les vététistes, et impressionnant à voir pour le public. L'experte ça n'est pas moi, mais Kenaël Godde, responsable de la section trial de l'association vélo club Dolois.
Ce qu'une râpe à légumes m'a appris sur la #venteCette nouvelle histoire de la VOIX DE LA VENTE se passe dans les années 80. Un ami de lycée m'a invité à venir réviser le baccalauréat de français avec lui, dans la maison de campagne familiale. Quel souvenir impérissable de cette bâtisse où tout, de l'odeur de cire dans la maison à la majesté de l'escalier, évoquait pour moi le raffinement cossu !Mais au delà de l'ambiance de la maison, j'ai été particulièrement marqué par le père de mon ami. Ingénieur respecté, directeur d'usine, décoré de plusieurs distinctions militaires, un homme de science et de logique. Seuls les faits, les chiffres et la rationalité comptait pour lui. Et pourtant, un dimanche matin, cet homme va se laisser surprendre d'une façon inattendue. Par la même occasion, je vais recevoir une leçon inoubliable de #vente.Je vous laisse découvrir cet enseignement précieux en écoutant l'épisode n°146. Croyez-moi sur parole, pour vous aussi, Il y aura un avant et un après.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retrouve la vidéo et la transcription sur : https://www.francaisauthentique.com/ces-sons-que-seuls-les-francais-font-oh-la-la-pff-euh
C'est le cardinal camerlingue Kevin Farrell, désormais chargé de gérer les affaires du Vatican jusqu'à l'élection d'un nouveau pape, qui a annoncé la nouvelle : le pape François est décédé lundi 21 avril à 7h35 à l'âge de 88 ans, au lendemain de sa dernière apparition sur la place Saint Pierre. Très affaibli suite à une longue hospitalisation pour une double pneumonie, il a succombé à un accident vasculaire cérébral. Sa mort a suscité une grande émotion parmi les quelque 1 milliard 400 millions de fidèles catholiques mais aussi au-delà, lui qui tenait à tisser des ponts avec toutes les religions et croyances et qui avait mis les pauvres et les marginalisés au centre de ses discours. Sur la place Saint Pierre à Rome devant l'imposante basilique du Vatican, la foule s'est pressée pour rendre un dernier hommage au 266è pape, l'Argentin Jorge Mario Bergoglio, celui qu'on était allé chercher « au bout du monde » comme il l'avait dit depuis le balcon de la basilique Saint Pierre le jour de son élection en mars 2013. En cette année de jubilé (année sainte tous les 50 ans pour l'Église catholique), Rome accueillait déjà de nombreux pèlerins, mais aussi des touristes du monde entier, dont certains ont décidé de rester jusqu'aux funérailles du pape François, qui a été inhumé samedi 26 avril dans la basilique Sainte Marie Majeure. Une basilique qui date du Vè siècle, symbole de l'adoration à la Madonna, la Vierge Marie, qui était si chère au pape François, qui souhaitait une pierre tombale simple : elle est en marbre avec une seule inscription, Franciscus, François en latin.Les cardinaux du monde entier dont 108 nommés par le pape François continuaient d'arriver à Rome pour se réunir quotidiennement en congrégation générale, afin de prendre des décisions comme les funérailles ou le calendrier des célébrations spéciales pendant les jours de deuil et pour préparer le conclave. Seuls les cardinaux de moins de 80 ans (environ 133 – 2 ont annoncé qu'ils ne viendraient pas) pourront prendre part au vote à huis-clos. Le conclave sera présidé par le cardinal Pietro Parolin, désormais ancien secrétaire d'État au Vatican. Une étape majeure qui pourra commencer après la période de deuil, les « novemdiales » - neuf jours à compter du 26 avril 2025 – soit à partir du 5 mai prochain.
C'est le cardinal camerlingue Kevin Farrell, désormais chargé de gérer les affaires du Vatican jusqu'à l'élection d'un nouveau pape, qui a annoncé la nouvelle : le pape François est décédé lundi 21 avril à 7h35 à l'âge de 88 ans, au lendemain de sa dernière apparition sur la place Saint Pierre. Très affaibli suite à une longue hospitalisation pour une double pneumonie, il a succombé à un accident vasculaire cérébral. Sa mort a suscité une grande émotion parmi les quelque 1 milliard 400 millions de fidèles catholiques mais aussi au-delà, lui qui tenait à tisser des ponts avec toutes les religions et croyances et qui avait mis les pauvres et les marginalisés au centre de ses discours. Sur la place Saint Pierre à Rome devant l'imposante basilique du Vatican, la foule s'est pressée pour rendre un dernier hommage au 266è pape, l'Argentin Jorge Mario Bergoglio, celui qu'on était allé chercher « au bout du monde » comme il l'avait dit depuis le balcon de la basilique Saint Pierre le jour de son élection en mars 2013. En cette année de jubilé (année sainte tous les 50 ans pour l'Église catholique), Rome accueillait déjà de nombreux pèlerins, mais aussi des touristes du monde entier, dont certains ont décidé de rester jusqu'aux funérailles du pape François, qui a été inhumé samedi 26 avril dans la basilique Sainte Marie Majeure. Une basilique qui date du Vè siècle, symbole de l'adoration à la Madonna, la Vierge Marie, qui était si chère au pape François, qui souhaitait une pierre tombale simple : elle est en marbre avec une seule inscription, Franciscus, François en latin.Les cardinaux du monde entier dont 108 nommés par le pape François continuaient d'arriver à Rome pour se réunir quotidiennement en congrégation générale, afin de prendre des décisions comme les funérailles ou le calendrier des célébrations spéciales pendant les jours de deuil et pour préparer le conclave. Seuls les cardinaux de moins de 80 ans (environ 133 – 2 ont annoncé qu'ils ne viendraient pas) pourront prendre part au vote à huis-clos. Le conclave sera présidé par le cardinal Pietro Parolin, désormais ancien secrétaire d'État au Vatican. Une étape majeure qui pourra commencer après la période de deuil, les « novemdiales » - neuf jours à compter du 26 avril 2025 – soit à partir du 5 mai prochain.
[SPONSORISÉ] En 1998, à Haravilliers dans le Val-d'Oise, cinq personnes sont témoins de l'apparition d'un immense disque lumineux, stationnant quelques minutes au-dessus de leurs têtes. Toutes perdent conscience, mais gardent après coup des souvenirs précis, voire des séquelles de l'événement. Préférant garder l'anonymat, ces témoins restent discrets sur ce qu'ils ont vécu. Seuls deux journaux y consacrent un article. L'affaire d'Haravilliers reste pourtant dans les mémoires comme l'un des phénomènes aérospatiaux non identifiés les plus marquants de l'Hexagone…
« Le Vatican effectuera ce vendredi les derniers préparatifs pour les funérailles du pape François, demain », annonce le Guardian. Le quotidien britannique précise que « 50 chefs d'État et 10 monarques seront présents demain sur la place Saint-Pierre, parmi lesquels le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ». « La zone autour de la Place Saint-Pierre sera placée sous haute sécurité », ajoute le Guardian, avec « des drones, des tireurs d'élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller ». Le Soir, de son côté, parle de « solide défi sécuritaire », alors que plusieurs « centaines de milliers de fidèles et de pèlerins sont attendus demain ». « La capitale italienne », ajoute le quotidien belge, « est déjà en état de siège ». Interrogé le préfet de Rome se veut plutôt rassurant. Il estime toutefois que « la menace la plus grave pourrait être celle de « groupuscule isolé et fasciné par un certain extrémisme religieux » ou encore celle « d'un loup solitaire, dont les agissements échappent par nature, aux services de renseignements ». Enfin, en Suisse, le Temps évoque Rome « ville sainte et blindée » pour les obsèques du pape François et parle d'un « dispositif de sécurité exceptionnel, à la hauteur d'un évènement à la fois religieux, diplomatique et symbolique ».Seuls au mondeC'est la Une de Libération ce vendredi : « À Gaza, les bombes, la terreur, la faim », titre le quotidien français, qui a interrogé des habitants dans le nord de l'enclave palestinienne. Riad Rashwan, 35 ans, raconte que « la nuit, les enfants sursautent au moindre bruit. Ma fille de huit ans ne dort plus vraiment », explique-t-il. « Elle se réveille en pleurant, en me demandant : est-ce qu'on va mourir cette nuit ? » La faim est aussi omniprésente. « On ne fait plus qu'un repas par jour, au lieu de trois auparavant », explique un enseignant.« L'eau est également difficile d'accès, surtout l'eau potable », ajoute Libération. « Faute de gaz, les Palestiniens de Gaza cuisinent le plus souvent au feu de bois, dans des conditions souvent insalubres ». Aseel Joudat, une psychologue de 29 ans, précise que le bois est devenu rare. Alors, dit-elle, « nous brûlons tout ce que nous pouvons trouver. Des chaussures des vêtements usés, des papiers, du plastique… des branches ». Dans son éditorial, Alexandra Schwartzbrod estime que « les Palestiniens sont seuls au monde ». Ni les États-Unis, ni l'Europe, ni les dirigeants arabes ne leur viennent en aide. « Personne ne veut d'eux », ajoute Alexandra Schwarzbrod, « et la plupart des palestiniens préfèrent mourir plutôt que de quitter le sol sur lequel ils sont nés ». Attentat au Cachemire IndienEnfin, la presse indienne étudie les conséquences de l'attaque meurtrière survenue cette semaine dans le Cachemire Indien, et qui a coûté la vie à 26 civils. C'est tout d'abord le Times of India qui annonce « que les maisons de deux terroristes impliqués dans l'attaque terroriste de Pahalgam ont été détruites par une explosion ». « Selon des responsables, ce sont des explosifs entreposés dans ces maisons, qui ont explosé », ajoute le journal. Quant aux circonstances de l'attaque, le Times of India cite « des témoins oculaires, selon lesquels six terroristes étrangers, portant des uniformes militaires, ont ciblé leurs victimes en fonction de leur appartenance religieuse ».« Les assaillants » poursuit le Times Of India, « ont forcé leurs victimes à révéler leur identité et à réciter des versets du Coran, avant de les exécuter à bout portant ». De son côté, le Hindustan Times, annonce que « le chef de l'armée indienne, est arrivé ce vendredi à Srinagar, la capitale du Cachemire indien. Le général Dwivedi, doit se rendre sur les lieux de l'attaque et évaluer les mesures de sécurité ». Le Hindustan Times précise par ailleurs que « la Chambre de Commerce et de l'Industrie « appelle à une manifestation ce vendredi à New Delhi, pour protester contre l'attaque terroriste de Pahalgam. Plus de 100 marchés devraient rester fermés aujourd'hui ».
Dans cet épisode, je vous propose un quiz pour tester votre niveau intermédiaire en français.30 questions pour réviser des points essentiels de grammaire et de conjugaison : verbes au subjonctif, accords, temps du passé, pronoms… Un vrai entraînement pour progresser tout en s'amusant !Je vous invite à partager vos réponses ou vos doutes sur les points qui vous posent problème.C'est un bon moyen de savoir où vous en êtes et de renforcer vos bases en français.Cet épisode est ausi disponible en format vidéo sur YouTubeVirginie d'ehoui!------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.
Et si l'iA rabotait notre cerveau, et nous enfermait comme dans une camisole numérique ?Ce podcast explore si l'iA modifie la plasticité de notre cerveau au point de nous en faire perdre le contrôle et devenir une « civilisation spectrale » pour citer Eric Saadin.Écoutez l'épisode complet Un neurologue face à l'iA avec Grégoire Hinzelin :
Grâce au télescope spatial James-Webb, une équipe de l'université de Cambridge a observé dans l'atmosphère de l'exoplanète K2-18b des signatures spectrales de composés chimiques intrigants, notamment, la détection possible de diméthylsulfure (DMS) et de disulfure de diméthyle (DMDS). Sur Terre, ces molécules sont principalement produites par des organismes vivants tels que le phytoplancton marin. Ces résultats, qui doivent encore être confirmés, pourraient représenter une avancée significative.
Aujourd'hui, Charles Consigny, Didier Giraud et Fatima Aït Bounoua, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Depuis la pandémie, nous sommes nombreux et nombreuses à réfléchir sur la nouvelle relation que les salariés ont avec leur travail. Force est de constater que les changements sont nombreux, et c'est pour cela que j'ai souhaité faire un sondage sur mon compte Linkedin. Le résultat de ce dernier m'a plutôt étonné à vrai dire, en tous cas, certains de ses éléments.Il est peu surprenant qu'en ces temps de problématique de pouvoir d'achat, seulement 2% des 5 545 personnes ayant répondu souhaitent travailler moins pour travailler moins. Par contre, ce qui m'a vraiment surpris, c'est que 42% ait choisi la seule réponse qui ne parle pas d'argent et souhaitent juste vivre mieux leur vie personnelle.Quand on ajoute ces 42% aux 46% qui souhaitent travailler mieux et gagner autant, cela fait tout de même 88% des personnes qui pensent avant toute chose à leur bien-être et à leur équilibre vie privée / vie professionnelle. Eh oui, le travailler plus pour gagner plus ne fait plus recette. Seuls 10% des répondants ont choisi cette réponse.Est-ce si étonnant ? Pas vraiment, et en voici les raisons1️⃣ Travailler plus… pour plus de mal-être ?2️⃣ La valeur travail remise en question par la pandémie elle-même3️⃣ Le travailler mieux ne veut pas dire produire moins Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pop Arthur, c'est le podcast créé pour assurer les bases indispensables de pop culture pour Arthur et vos enfants. Et leur prouver qu'il y a un monde après Dragon Ball Daima !
Cette semaine, revivez l'effroyable crash du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571. Autrement appelé le drame de la Cordillère des Andes, cet accident aéronautique aura marqué le milieu des années 70. Véritable tragédie humaine, cette catastrophe est aussi une incroyable histoire de survie. Joignez-vous alors à nous pour découvrir cette effroyable épopée. Seuls en enfer Cela fait maintenant 16 jours que le crash du Vol Fuerza Uruguaya 571 s'est produit. Depuis une semaine, un certain ordre semble s'être imposé dans le groupe. Chacun est assigné à des tâches vitales pour leur survie. Tous sont à bout, et le petit groupe décide d'aller dormir. Alors que Roberto, commence à entendre des ronflements, un bruit sourd l'interpelle. Le bruit se fait de plus en plus proche. Et d'un coup, une masse de neige s'engouffre par l'arrière de l'avion, et recouvre l'intérieur du fuselage. Roberto est pétrifié, il ne voit plus rien, la neige les a tous submergé… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [Les oubliées de l'histoire] Valentina Terechkova, la première femme dans l'espace [Les oubliées de l'histoire] Madame de Staël, la femme qui défia Napoléon [Les oubliées de l'histoire] Sophie Scholl, l'héroïne de la Résistance allemande [Les oubliées de l'histoire] Joséphine Baker, du ghetto américain au Panthéon Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Jean Gabriel Rassat) Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Forbidden Stories et le Gaza Project, ce sont douze médias internationaux, dont RFI, qui unissent leurs efforts pour enquêter et poursuivre le travail de journalistes palestiniens tués dans la bande de Gaza. Après un volet consacré à la façon dont les journalistes palestiniens se trouvaient parfois ciblés par l'armée israélienne, nous abordons le volet propagande, mensonge et désinformation. Enquête sur le compte X Gazawood, faux fact-checker et vrai menteur. Des Palestiniens accusés de jouer la comédie et de mettre en scène leurs propres morts ? Le collectif de journalistes Forbidden Stories a mené l'enquête sur le compte X israélien Gazawood, champion de la désinformation sur les réseaux sociaux. Une façon de masquer les atrocités commises à Gaza. Il arrive que l'on trouve sur Gazawood un debunk (démystification) de fausse information comme le dernier deepfake du footballeur Ronaldo, dont l'image manipulée par l'intelligence artificielle lui fait dire des mots qu'il n'a jamais prononcés. Mais dans la plupart des cas, ce ne sont pas des fact-check que publie ce compte pro-israélien, mais au contraire des analyses biaisées, des accusations sans preuve, visant à décrédibiliser tout ce qui témoigne des massacres de civils à Gaza. Seuls 5,75 % des contenus sont de véritables debunks de fake news.La plupart de ces contenus sont relayés par des adeptes de théories complotistes, dont certains influenceurs suivis par des centaines de milliers d'internautes. Partagées également par des responsables officiels israéliens, ces publications parviennent à toucher des dizaines de millions d'individus à travers le monde entier.Qui est derrière cette officine de désinformation ? Jusqu'où peut-elle aller ?Les journalistes israéliens Ghassan Mattar de Fake Reporter, Itamar Benzaquen de Seventh Eye et Shakuf (« Transparence »), ainsi que l'ancien correspondant de France 2 à Jérusalem Charles Enderlin répondent à nos questions, sur ces théories du complot servant à décrédibiliser les civils morts à Gaza.À lire aussi#Pallywood: la mise en doute des victimes de Gaza à coup d'infoxÀ lire aussiGaza Project: l'histoire de Fadi, journaliste grièvement blessé en faisant son métier► La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Tensions Mali-Algérie: la désinformation souffle sur les braises
Forbidden Stories et le Gaza Project, ce sont douze médias internationaux, dont RFI, qui unissent leurs efforts pour enquêter et poursuivre le travail de journalistes palestiniens tués dans la bande de Gaza. Après un volet consacré à la façon dont les journalistes palestiniens se trouvaient parfois ciblés par l'armée israélienne, nous abordons le volet propagande, mensonge et désinformation. Enquête sur le compte X Gazawood, faux fact-checker et vrai menteur. Des Palestiniens accusés de jouer la comédie et de mettre en scène leurs propres morts ? Le collectif de journalistes Forbidden Stories a mené l'enquête sur le compte X israélien Gazawood, champion de la désinformation sur les réseaux sociaux. Une façon de masquer les atrocités commises à Gaza. Il arrive que l'on trouve sur Gazawood un debunk (démystification) de fausse information comme le dernier deepfake du footballeur Ronaldo, dont l'image manipulée par l'intelligence artificielle lui fait dire des mots qu'il n'a jamais prononcés. Mais dans la plupart des cas, ce ne sont pas des fact-check que publie ce compte pro-israélien, mais au contraire des analyses biaisées, des accusations sans preuve, visant à décrédibiliser tout ce qui témoigne des massacres de civils à Gaza. Seuls 5,75 % des contenus sont de véritables debunks de fake news.La plupart de ces contenus sont relayés par des adeptes de théories complotistes, dont certains influenceurs suivis par des centaines de milliers d'internautes. Partagées également par des responsables officiels israéliens, ces publications parviennent à toucher des dizaines de millions d'individus à travers le monde entier.Qui est derrière cette officine de désinformation ? Jusqu'où peut-elle aller ?Les journalistes israéliens Ghassan Mattar de Fake Reporter, Itamar Benzaquen de Seventh Eye et Shakuf (« Transparence »), ainsi que l'ancien correspondant de France 2 à Jérusalem Charles Enderlin répondent à nos questions, sur ces théories du complot servant à décrédibiliser les civils morts à Gaza.À lire aussi#Pallywood: la mise en doute des victimes de Gaza à coup d'infoxÀ lire aussiGaza Project: l'histoire de Fadi, journaliste grièvement blessé en faisant son métier► La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Tensions Mali-Algérie: la désinformation souffle sur les braises
La Terre est recouverte de 70 % d'eau, la même proportion que dans un corps humain au passage. Seuls 2.5 % de cette eau est douce et consommable, dont seulement 0.7 % est accessible en surface. Chaque minute, cinq personnes meurent dans le monde parce qu'elles n'ont pas accès à l'eau potable. L'eau polluée et les environnements qu'elle rend insalubres tuent chaque année 2.6 millions d'individus, dont 90 % ont moins de 14 ans. Dans un avenir plus ou moins proche, dans de nombreux endroits du monde, l'eau sera rare, chère et hors de portée. Le 28 juillet 2010, une résolution de l'ONU a fait de l'eau potable un droit humain inaliénable : "Le droit à l'eau garantit à chaque être humain de disposer pour son usage personnel et domestique d'une eau abordable et saine, en quantité suffisante, de qualité acceptable et accessible". 11 % de la population mondiale n'a pas d'accès facile à l'eau potable. Le changement climatique aggrave la menace. Le 20e siècle a été marqué par la recherche avide du pétrole, l'or noir. Le 21e pourrait bien être celui des guerres pour l'or bleu… Où, comment et pourquoi ? Maxime nous expose ce qu'il retient de son émission avec David Balnchon, géographe.Cette émission du Greenletter Club est visible ici. _______
C'est aujourd'hui le 1er avril et traditionnellement en France, c'est un jour de canulars et des fameux poissons d'avril. Mais sommes-nous les seuls à le célébrer de cette façon ? Réponse avec Florian Gazan dans la "Question pas si bête" du jour ! Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des foules immenses se réunissent à l'appel de l'opposition pour demander la libération d'Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, emprisonné depuis le 19 mars. Le face à face va se poursuivre, dans un contexte marqué par la montée de l'autoritarisme encouragé par la victoire de Donald Trump.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des foules immenses se réunissent à l'appel de l'opposition pour demander la libération d'Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, emprisonné depuis le 19 mars. Le face à face va se poursuivre, dans un contexte marqué par la montée de l'autoritarisme encouragé par la victoire de Donald Trump.
Le 10 juin 1942, le petit village tchécoslovaque de Lidice, situé près de Prague, est rayé de la carte par les nazis. Tous les hommes sont exécutés, les femmes déportées et les enfants envoyés à la mort ou à la germanisation. Ce massacre est l'un des plus tragiques de la Seconde Guerre mondiale, une vengeance brutale après l'assassinat d'un haut dignitaire nazi.L'assassinat de Reinhard Heydrich : le déclencheurTout commence avec l'Opération Anthropoid, une mission secrète menée par des résistants tchécoslovaques entraînés par les Britanniques. Leur cible : Reinhard Heydrich, l'un des hommes les plus puissants du Troisième Reich, surnommé le "Boucher de Prague" en raison de sa politique de terreur en Bohême-Moravie.Le 27 mai 1942, les résistants Jan Kubiš et Jozef Gabčík tendent une embuscade à Heydrich alors qu'il circule en voiture à Prague. Grièvement blessé par l'explosion d'une grenade, il meurt de septicémie quelques jours plus tard. Furieux, Hitler ordonne une répression exemplaire.Lidice : une cible innocenteLes nazis cherchent un village à anéantir en guise d'avertissement. Lidice est désigné sur la base d'un faux soupçon : un habitant du village aurait eu un lien avec les assassins de Heydrich. Sans preuve réelle, les SS passent immédiatement à l'action.Un massacre organiséLe 10 juin 1942, les troupes nazies encerclent Lidice et exécutent sur place tous les hommes âgés de plus de 15 ans : 173 sont fusillés contre un mur de grange.Les 184 femmes sont déportées vers le camp de concentration de Ravensbrück, où beaucoup mourront d'épuisement ou de mauvais traitements.Les 88 enfants sont séparés de leurs mères. Certains sont envoyés en camp d'extermination, notamment à Chelmno, où ils sont gazés. Seuls quelques enfants au profil "aryen" sont sélectionnés pour être rééduqués en Allemagne et confiés à des familles nazies.Lidice disparaît de la cartePour effacer toute trace du village, les nazis rasent Lidice. Les maisons sont incendiées, l'église et le cimetière dynamités. Même les cours d'eau sont détournés. Lidice ne doit plus exister.Un symbole de résistanceAprès la guerre, Lidice devient un symbole international de la barbarie nazie. En 1947, la Tchécoslovaquie reconstruit un nouveau village à proximité. Aujourd'hui, un mémorial honore les victimes et rappelle cette tragédie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La guerre est-elle à nos portes ? C'est tout comme pour le Point qui, du moins, s'y prépare et publie en Une la photo d'un pilote de chasse, casqué, dans son cockpit. « France, Europe, Ukraine, Russie, l'état des forces » titre l'hebdomadaire qui consacre un long dossier à la question et se demande « quels sont les atouts et les faiblesses des armées française et européenne ? ». Côté français, il y a, semble-t-il, encore une vraie marge de progression. « Refaire le stock de munitions », ou encore « équiper tous les soldats ». « En cas de déclenchement des hostilités », estime le chercheur Léo Péria-Peigné, interrogé par le Point, « même si l'on passe une commande de munitions en urgence, cela prendra plusieurs mois, et nous avons peu de stock : l'armée française est l'une des moins munitionnées d'Europe ». L'hebdomadaire publie de petits croquis, (chars de combat, bombardiers lourds, sous-marin nucléaire) accompagnés de petits drapeaux, français, allemand ou italien, pour nous éclairer sur « les matériels de pointe » dont, nous dit-on, « l'Europe pourrait augmenter les cadences de production ». Bref, Le Point est en ordre de marche.Comment faire ?De son côté,L'Express estime que le réarmement est « le prix de notre sécurité ». Seulement voilà, le réarmement à un coût, non négligeable… Évoquant le réveil de l'Europe qui « sort enfin de sa léthargie », l'hebdomadaire constate que « les promesses sont clinquantes. Mais la réalité de l'argent mis sur la table est bien plus floue ». « Près de la moitié des 800 milliards (promis par l'Europe pour le réarmement) sont très hypothétiques. Ils viennent d'un calcul théorique sur ce que pourraient emprunter les pays, si les règles budgétaires européennes étaient assouplies ». Côté français, Emmanuel Macron a promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts. « Comment faire ? » s'interroge l'Express, « Si l'effort devait être financé au niveau national », estime Jérôme Creel, économiste à l'Observatoire Français des Conjonctures économiques, « il faudrait forcément couper dans les dépenses d'ordre social, éducatif ou sanitaire ». « Au vu de l'âpreté des débats budgétaires du mois de janvier », constate l'hebdomadaire, « les discussions risquent d'être houleuses ».Chiffon rougeEn tout cas les Français ne sont pas forcément très enthousiastes à l'idée de faire des efforts. C'est ce que nous dit le Parisien-Dimanche, qui s'appuie sur un sondage Ipsos. « Tout dépend », nous explique le journal, « de quoi on parle ». Ainsi, 59 % des personnes interrogées sont « favorables ou pas opposées à l'idée de souscrire à un emprunt national. » « Mais dès lors que l'on parle d'accepter une baisse de 5 % des prestations sociales ou de s'engager dans la réserve militaire, l'acceptabilité diminue et descend « à 42 et 43 % ». « Sans surprise », poursuit le Parisien-Dimanche, « la palme du chiffon rouge revient à l'augmentation des impôts sur le revenu. Seuls 8% des sondés, sont totalement d'accord pour les augmenter de 5% ». Un sondage contrasté, donc, mais qui semble satisfaire Emmanuel Macron. Dans le même journal, le Parisien-Dimanche, le président « dit sa confiance dans le pays et sa force morale ». « Nos compatriotes sont lucides sur la menace » assure le chef de l'État.La fin d'une époqueCôté « guerre commerciale » à présent, le Nouvel Obs se tourne vers les Etats-Unis. « Guerre commerciale, le pari délirant de Trump », titre le Nouvel Obs, pour qui « le protectionnisme paranoïaque imposé par Donald Trump bouscule tout l'édifice du commerce international bâti au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ». Le Nouvel Obs qui a interrogé Pascal Lamy, ancien Commissaire européen et ancien président de l'OMC, l'Organisation mondiale du Commerce. « Notre problème actuel », dit-il, « est de comprendre la trajectoire économique prise par les États-Unis, car elle est difficile à cerner. La seule chose qui pourrait changer cette trajectoire chaotique, ce serait une réaction des marchés financiers, une chute des actions, car pour le moment, Donald Trump a un soutien important dans l'opinion américaine ». « Est-il en train de remettre en cause l'ouverture des frontières mondiales au commerce ? » demande le Nouvel Obs à Pascal Lamy, qui répond : « les États-Unis tentent de démolir le monde qu'ils ont conçu depuis 1947, parce qu'il est devenu à leurs yeux une contrainte pour leur souveraineté ».BlufféOn termine cette revue de presse avec un match entre un prix Goncourt et une intelligence artificielle. Il s'agit, nous dit le Nouvel Obs, du prix Goncourt 2020, Hervé Le Tellier, « écrivain oulipien rompus aux exercices littéraires les plus acrobatiques ». Face à lui, « une batterie d'ordis gavés à Tolstoï et à Shakespeare », « ChatGPT pour ne pas le nommer ». L'homme et la machine avaient chacun pour mission d'écrire « une fiction policière de 3 000 signes ». « Nous ne doutions pas une seconde que l'homme écraserait la machine », nous dit le Nouvel Obs qui, au final, « reconnaît sa stupeur et sa consternation », lorsqu'il « découvre que l'Intelligence Artificielle a fait au moins jeu égal avec Le Tellier ! » Hervé le Tellier lui-même se dit « bluffé » et parle d'un texte « oubliable » certes, mais « pas mal ». « À nous les écrivains, dit-il, d'écrire des textes qui ne seront pas oubliables ».
Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Foot avec Éric Silvestro du 07 mars 2025.
Dans cet épisode, nous explorons ce sentiment troublant de solitude qui peut nous envahir même en étant en couple. À travers l'histoire de Claire et Thomas, nous découvrons les différents visages de cette solitude paradoxale : celle qui motive nos relations, celle qui s'installe progressivement, et celle que nous construisons nous-mêmes. Une plongée profonde dans ce que signifie vraiment être connecté à l'autre, avec des pistes concrètes pour transformer cette solitude en opportunité de connexion plus authentique.Bonne écoute !Si tu souhaites en apprendre plus sur nous, tu peux :
durée : 00:55:14 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Pourquoi et comment la loi du plus fort s'impose aujourd'hui ? Débat avec Frédéric Charillon, professeur des universités en science politique à l'université Paris Cité, auteur de “Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre?” (Odile Jacob). - invités : Frédéric Charillon - Frédéric Charillon : Professeur de science politique - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 00:55:14 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Pourquoi et comment la loi du plus fort s'impose aujourd'hui ? Débat avec Frédéric Charillon, professeur des universités en science politique à l'université Paris Cité, auteur de “Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre?” (Odile Jacob). - invités : Frédéric Charillon - Frédéric Charillon : Professeur de science politique - réalisé par : Marie MéRIER
C dans l'air l'invité du 17 février : Bruno Cautrès, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)Le dernier baromètre annuel du Cevipof révèle une défiance des Français envers le monde politique "à un niveau jamais mesuré". Seuls 26% des Français déclarent avoir confiance dans la politique. Selon cette étude, la France se distingue par son niveau de confiance extrêmement faible envers la politique. Seuls 26% des Français déclarent avoir confiance dans la politique, contre 47% en Allemagne et 39% en Italie. La défiance est particulièrement marquée envers le gouvernement, qui n'inspire confiance qu'à 23% des Français. Le baromètre révèle également une confiance basse envers les personnalités politiques : seuls 27% des Français font confiance à François Bayrou, alors que 43% des Italiens font confiance à Georgia Meloni et 53% des Allemands à Olaf Scholz. Il en ressort un net « désarroi démocratique » exprimé par les Français, selon la formule du Cevipof. Au terme d'une année de crise politique et budgétaire, la France se distingue en effet par un pessimisme très marqué. La défiance s'observe tout particulièrement vis-à-vis des organes de la démocratie représentative : 78 % des personnes interrogées remettent en cause la légitimité des représentants politiques, y compris ceux qui ont été élus. 71 % des personnes sondées estiment que la démocratie fonctionne mal, soit une progression de 3 points par rapport au dernier pointage. Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof, est notre invité. Il analysera les résultats de ce baromètre, et ce qu'ils signifient, selon lui, pour notre démocratie.
« Où s'arrêteront le M23 et le Rwanda ? » : question posée par le site d'information guinéen Ledjely. « La facilité avec laquelle les rebelles viennent de prendre le contrôle des deux principales régions du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, en l'espace d'un mois seulement, doit inquiéter les autorités congolaises ».D'autant que« sur le plan diplomatique, personne ne répond, pointe Ledjely. Personne n'écoute vraiment les doléances de Félix Tshisekedi. À l'ONU, à la Communauté de l'Afrique de l'Est, à la Communauté de développement de l'Afrique australe et à l'Union africaine, on n'ose même pas citer le Rwanda comme agresseur. Seuls le Royaume-Uni et la France, après la chute de Bukavu le week-end dernier, ont eu le courage d'appeler nommément le pays de Kagame à se retirer des zones qu'il a contribué à conquérir. Mais en vain. (…) Dans ces conditions, conclut le site guinéen, il n'y a donc pas de véritable obstacle susceptible d'arrêter le M23, s'il décidait de conquérir Kinshasa ». « Condamnations tièdes… »La communauté internationale reste donc les bras croisés… C'est ce que dénonce avec force dans une tribune publiée par Le Monde Afrique le chercheur américain Jason Stearns, fondateur du Groupe d'étude sur le Congo.« Trois semaines se sont écoulées depuis la chute de Goma, sans autre réaction que des condamnations tièdes, s'insurge-t-il. Au sein de l'UE, où les décisions de suspension de l'aide nécessitent un consensus, quelques intérêts étroits ont bloqué l'action. Le Rwanda a déployé des troupes dans le nord du Mozambique, où elles ont repoussé les militants islamistes, protégeant ainsi un projet pétrolier de 20 milliards de dollars appartenant à TotalEnergies. Cela a rendu la France réticente à faire pression sur le Rwanda. Depuis le début de la crise en 2021, Élysée a joué un rôle-clé en soutenant la hausse du financement à Kigali, dénonce encore Jason Stearns. Aux États-Unis, poursuit-il, les postes les plus élevés concernant l'Afrique n'ont pas encore été pourvus, ce qui a ralenti l'action. Parmi les pays africains, le manque de leadership, associé à l'efficacité diplomatique de Kigali, a empêché toute mention explicite de la présence du Rwanda en RDC dans les déclarations officielles des organismes régionaux ».Résultat, soupire Jason Stearns : « quel est le pays étranger le plus populaire aujourd'hui ? La Russie, qui n'a pratiquement aucune présence politique ou économique dans le pays. La crise du M23 est un signe supplémentaire des changements géopolitiques dans le monde. La Chine, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Turquie sont en plein essor en Afrique, tandis que les États-Unis, qui semblent désormais déterminés à démanteler la plus grande organisation humanitaire au monde, et l'Europe se replient sur eux-mêmes, en proie au nativisme et au populisme ».« Dépoussiérer » le pouvoir…Autre tribune cette fois publiée par le site burkinabé WakatSéra. Elle est signée Jean-Jules Lema Landu, journaliste congolais, réfugié en France. Pour lui, le dialogue reste la clé… Il se félicite de la démarche de paix engagée par les religieux congolais : « les Églises Catholique et Protestante doivent en extraire le meilleur, affirme-t-il, en équilibre dans “la part“ à accorder à toutes les parties. Pour nous, précipiter le départ de Félix Tshisekedi avant la fin de son deuxième mandat, en 2028, n'aurait aucun apport positif, poursuit-il. Bien au contraire. L'essentiel, c'est de dépoussiérer urgemment les rouages gangrénés de la bonne gouvernance, au travers d'une forme de gouvernement de transition et d'union nationale. D'une manière ou d'une autre, avec un Tshisekedi “régnant sans gouverner“. La formule est possible, assure encore Jean-Jules Lema Landu. Cela permettrait d'organiser les prochaines élections dans des conditions apaisées et de transparence. C'est tout ce dont le peuple congolais a besoin ».… et dialoguer avec le M23 ?Enfin, à lire également l'éditorial du New Times à Kigali, quotidien proche du pouvoir rwandais, qui estime que Kinshasa doit négocier avec le M23. « L'est de la RDC a besoin de solutions audacieuses et non conventionnelles, écrit le New Times. Le M23 pourrait bien être la pilule amère que Kinshasa doit avaler (…). Pour le bien de millions de personnes, il est temps d'envisager l'impensable. Kinshasa ne devrait pas considérer le M23 comme une menace, affirme encore le quotidien rwandais, mais comme une opportunité. Une opportunité d'écraser les milices. De ramener les réfugiés chez eux. De construire un avenir meilleur. La question est : auront-ils le courage d'essayer ? »
A l'occasion de la Journée mondiale de Darwin, le 12 février, BSG rediffuse une série consacrée au père de la théorie de l'Évolution.Suite du premier cycle de 4 épisodes, dont voici les liens :https://bit.ly/darwin_1_BSGhttps://bit.ly/darwin2_BSGhttps://bit.ly/darwin3_BSGhttps://bit.ly/darwin4_BSG Après la jeunesse de Darwin et son voyage de 5 ans sur le Beagle avec le capitaine FitzRoy, nous reprenons le récit à son retour à terre... Une fois rentré à terre, Darwin ne quittera plus jamais l'Angleterre. Il commence à écrire les prémices de son concept d'évolution des espèces dès 1837 … dans le plus grand secret. Comment convaincre les scientifiques ? les religieux ? la société ? Seuls quelques proches, dont l'influent Charles Lyell, sont au courant de cette révolution en préparation. Darwin ne veut pas s'exposer. Ses manuscrits semblent destinés à rester pour toujours au fond de ses tiroirs. _______
Dans la capitale sud-soudanaise, Juba, certains quartiers sont encore en proie à l'épidémie de choléra qui dure depuis octobre 2024, malgré une campagne de vaccination. C'est le cas du quartier de Jebel Timan, en plein milieu duquel se trouve une immense décharge, considérée par les habitants comme la cause de la persistance de l'épidémie dans leur quartier. Cette déchetterie représente pourtant aussi une source de subsistance pour des centaines de personnes, des récupérateurs de déchets qui n'ont aucune autre opportunité et risquent leur santé pour survivre. De notre correspondante à Juba,Des monticules de déchets fumants s'étendent à perte de vue. Sur les collines qui entourent la déchetterie, on voit scintiller les toits en taule des habitations. Établie en 2008, cette décharge a un temps été bien gérée, fermée d'une barrière, avec un bulldozer pour compacter les détritus. Mais depuis les combats de 2013 et 2016, les travaux de maintenance sont à l'arrêt. Seuls les récupérateurs de déchets s'affairent là, tous les jours.À l'arrière du camion d'une entreprise de recyclage, on pèse les énormes sacs remplis de bouteilles en plastique ramassées par les récupérateurs. « Je crois que certains ont eu le vaccin contre le choléra, mais pas moi, indique Angelina, 45 ans, qui vient tous les jours travailler ici depuis cinq ans, malgré les risques. Bien sûr, je voudrais le recevoir pour me protéger. Car cette maladie est vraiment grave. Et dans les ordures, vous pouvez l'attraper très facilement. C'est là qu'on attrape le choléra ! »À écouter dans le Conseil santéComment reconnaître les symptômes du choléra et réagir face à ces signes?« Tous ici, nous cherchons de la nourriture dans les déchets, car nous souffrons et n'avons rien à manger »Un peu partout sur cette étendue de déchets, des petits groupes de récupérateurs se protègent du soleil sous des abris de fortune. Des piments ramassés dans les détritus, étendus sur un bout de carton, sèchent au soleil près de la tente d'Anek, 30 ans, mère de sept enfants : « Tous ici, nous cherchons de la nourriture dans les déchets, car nous souffrons et n'avons rien à manger. »Entre deux bouchées de pain ramassées dans les ordures, son amie Abuk, 27 ans, mère de cinq enfants, renchérit : « Si vous trouvez des oignons, de la farine, de la nourriture de la veille ou de l'avant-veille, vous les mangez. Ici, on ne pense pas aux maladies, car on a faim ! Si nous avions assez à manger, nous ne serions pas ici. » Abuk pense à tort que le choléra ne représente plus un danger, puisqu'elle a reçu le vaccin.Joseph Morre, le représentant des jeunes de Jebel Timan, rappelle que l'épidémie de choléra reste une menace, même si 6 000 personnes ici ont été vaccinées : « La vaccination n'a été faite que pour les personnes présentes à ce moment-là. Mais nous avons des gens qui viennent de l'extérieur, des camps de bétail, des villages… Et tous ceux-là ne sont pas vaccinés. »Un risque de propagation de l'épidémie existe donc du fait de la mobilité des Sud-Soudanais entre la capitale et les zones rurales. En outre, du fait du manque de vaccins contre le choléra, une seule dose au lieu de deux a été administrée.
Le 23 mars 1944, dans le camp de prisonniers de guerre allemand Stalag Luft III, une évasion spectaculaire se prépare. Sous la direction de Roger Bushell, un pilote britannique charismatique, près de 200 aviateurs alliés ont creusé un tunnel nommé "Harry" pour s'échapper. Cette opération, minutieusement planifiée, vise à libérer des centaines d'hommes pris au piège dans ce camp réputé impénétrable. Alors que la nuit tombe, les premiers évadés s'engouffrent dans le tunnel, mais l'urgence et la tension sont palpables. Malgré leur préparation, les fuyards doivent affronter des imprévus, comme une alerte aérienne qui plonge le camp dans le noir. Seuls 76 hommes parviennent à sortir avant que l'évasion ne soit découverte. La suite est une course contre la montre dans une Allemagne hostile, où la plupart seront repris. Tragiquement, 50 d'entre eux seront exécutés sur ordre d'Hitler. Cette histoire, devenue légendaire, inspire encore aujourd'hui par son courage et son ingéniosité. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
L'Europe aurait-elle déjà renoncé ? La Tribune Dimanche, en tout cas, nous fait part de ses doutes. Les Européens sont « pétrifiés », « après cette rude semaine marquée par le retour du bulldozer Trump », observe le journal, « le langage fleuri et agressif du successeur de Joe Biden, qui a fait de l'esbroufe et du coup de menton les fondements de sa politique, aurait dû déclencher une mobilisation tous azimuts sur le Vieux Continent (…) raté, la charge attendue du nouveau maître de la Maison Blanche a laissé les Européens sans voix ou presque ». Et l'avenir n'est pas engageant, observe le journal, qui enfonce le clou : « l'Europe, si elle verse dans le défaitisme et le fatalisme, risque de perdre les valeurs qui lui ont permis de connaître 80 ans de paix et de prospérité ».PromesseQuatre-vingts ans en effet depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale… Demain, lundi 27 janvier, marquera d'ailleurs le 80ᵉ anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz… Et les rescapés des camps de la mort sont rares. Seuls 12 d'entre eux sont « encore en vie en France », nous dit le Nouvel Obs, qui a rencontré Esther Dzik-Senot, 97 ans, et Ginette Kolinka, « bientôt centenaire ». Toutes deux « continuent à transmettre la mémoire de la Shoah. » « À Birkenau », précise l'hebdomadaire, « Esther avait fait la promesse à sa grande sœur Fanny de témoigner. » « Elle était à l'infirmerie, crachait le sang. Elle m'a prise dans ses bras et elle m'a dit : "c'est fini pour moi, mais toi tu vas tenir et raconter pour qu'on ne soit pas les oubliés de l'histoire" ». TémoignerMais pour Esther, comme pour Ginette, il a fallu du temps, avant de pouvoir témoigner. « Après la guerre », raconte Esther, « on ne passait pas inaperçues avec nos têtes rasées et nos silhouettes cadavériques. J'ai commencé à tout raconter. Mais les gens pensaient que j'inventais (…) longtemps, ça n'a pas été possible de parler ». « Ginette, elle, a d'abord voulu tout effacer », poursuit le Nouvel Obs. Elle ne dira rien, ni à son mari, ni à son fils. Jusqu'au début des années deux mille, et « l'appel de la fondation de Steven Spielberg, qui récoltait des témoignages pour le mémorial Yad Vashem, en Israël ». Aujourd'hui, malgré leur grand âge, Esther Dzik-Senot et Ginette Kolinka continuent de témoigner, de « transmettre la mémoire de la Shoah », particulièrement dans les écoles.► Notez que demain lundi, RFI vous propose une journée spéciale, avec de nombreux RDV consacrés au 80e anniversaire de la libération d'Auschwitz. Ginette Kolinka sera l'invitée d'Arnaud Pontus à 7H15 heure de Paris.Fuite en avantÀ la Une de la presse hebdomadaire également, les relations houleuses entre la France et l'Algérie. C'est tout d'abord Marianne, qui s'exclame en Une : « Algérie, le chantage ça suffit. Derrière la haine de la France, un régime aux abois », ajoute l'hebdomadaire, qui revient sur les événements de ces derniers mois, et particulièrement sur l'arrestation en Algérie, de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal. « La fuite en avant radicale contre la France du président algérien Abdelmadjid Tebboune », accuse Marianne, « ne vise qu'à susciter des réflexes nationalistes pour soutenir sa personne ». L'hebdomadaire a interrogé Chawki Benzehra, un opposant algérien. À ses yeux, « le régime algérien, devenu très fébrile, a maintenant une approche belliqueuse des relations internationales, teintée de complotisme. Le gouvernement de Tebboune utilise ces crises, notamment avec la France, ainsi que l'histoire coloniale pour détourner le regard de la population algérienne des problèmes que traverse le régime ». « Au lieu de construire un vrai état de droit, avec des institutions dignes de ce nom », ajoute l'opposant, « le régime passe son temps à dénoncer un « complot macronito-sioniste » contre l'Algérie ». OffenseLes relations entre la France et l'Algérie, il en est aussi question dans l'Express. C'est à la Une de l'hebdomadaire : la photo du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, avec cette phrase : « rien ne donne à l'Algérie le droit d'offenser la France ». Une mise au point signée du ministre lui-même qui est longuement interrogé par l'hebdomadaire. Il revient notamment sur l'expulsion du territoire français de l'influenceur algérien Doualemn, pour des propos haineux à l'égard d'un opposant algérien, et que l'Algérie a refusé de reprendre sur son territoire, le renvoyant en France. Bruno Retailleau accuse l'Algérie « de ne pas avoir respecté le droit international. » Quant à Boualem Sansal, « il a été arrêté injustement », poursuit le ministre de l'Intérieur, « il est détenu scandaleusement par le régime algérien. C'est inadmissible ». Bruno Retailleau qui hausse le ton et plaide pour un « meilleur contrôle des entrées sur le territoire français », « nous sommes trop généreux », dit-il, révélant par ailleurs qu'il n'a plus aucun lien « institutionnel » avec l'Algérie. Bruno Retailleau qui appelle toutefois à « normaliser » et « dépassionner » la relation diplomatique de la France avec l'Algérie.
Avec Emmanuel Houssin et Claire et Jean-Loup Collier, de la Communauté de l'Emmanuel https://emmanuel.info/france/amour-et-verite/