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Deux fois par jour, la marée dévoile les rives de la Tamise, permettant à des dizaines de Londoniens de venir ratisser les plages à la recherche de vestiges archéologiques. Ces trouvailles, fortement régulées par la ville, permettent de reconstruire, collaborativement, l'histoire de la capitale britannique. Les cloches de la cathédrale Saint-Paul de Londres retentissent au loin. Les touristes font la queue devant la Tate Modern, musée situé sur la rive opposée. La marée atteindra son point le plus bas dans une demi-heure. Alors, Carolina se fraie un chemin sur la plage de galets de Cannon Street, dotée de gants en latex et de bottes imperméables. « Ici, c'est un endroit très spécial, s'enthousiasme-t-elle, on peut trouver des restes très anciens, jusqu'à l'époque romaine, mais on n'a pas le droit de creuser. » Ce matin-là, ils sont une poignée armés, comme elle, d'un petit seau en plastique, à ratisser du regard la rive de Tamise. Leur passion : le « mudlarking », un mot intraduisible qui décrit les fouilles archéologiques entreprises par ces Londoniens amateurs sur les bords de leur fleuve. En quelques minutes, Carolina a déjà ramassé quelques trésors : « Voyez, un fragment de céramique bleue ici, sûrement un vase. Ça, c'est un bout d'os, du temps où les bouchers jetaient leurs carcasses dans la Tamise... Et là, un morceau de pipe, mais je ne vais pas le prendre. » Il faut dire que ces longs tubes d'argile, parfois accompagnés d'une chambre à tabac entière, sont trop communs pour représenter un quelconque intérêt pour les mudlarkers expérimentés. Le frisson de la découverte Londonienne d'adoption depuis 20 ans, Carolina s'intéresse particulièrement aux fossiles. Sur son téléphone, elle fait défiler les photos d'oursins fossilisés trouvés près de chez elle, au sud-est de la capitale. À deux pas, une autre chercheuse, Emma, s'émerveille d'un éclat de céramique romaine... Après tout, la « City » de Londres a été construite sur les frontières de Londinium, fondée au premier siècle. Emma s'empresse de prendre une photo pour la partager sur son compte Instagram : « Je viens ici parce qu'on trouve surtout des vestiges de l'époque Tudor. J'adore trouver des pièces qui datent du règne de Henri VIII ou d'Elizabeth Ire... Je frissonne quand je pense que je suis la première personne à la toucher depuis des siècles. » Carolina connaît bien cette excitation : « On trouve de tout, c'est vraiment une manière de reconstruire l'histoire de Londres. » Et justement, parce qu'on trouve de tout et de toutes les époques, il a fallu réguler la pratique. « Il faut un permis pour mudlarker », explique Carolina, pour qui l'attente a duré plusieurs mois. Seuls 4 000 Londoniens sont accrédités en même temps, et la liste d'attente dépasse les 10 000 noms... Les agents de la Port of London Authority (PLA) contrôlent de temps en temps. « Il n'y a pas de formation, mais on doit s'engager à respecter les différentes zones, et à déclarer ce qu'on trouve si l'objet date d'il y a plus de 300 ans », poursuit Carolina. Si la trouvaille présente un intérêt archéologique, elle se retrouve sur le bureau de Stuart Wyatt, officier des trouvailles auprès du Programme d'antiquités mobile (PAS). Le chercheur l'examine, tente de reconstituer l'histoire de l'artéfact puis le restitue au mudlarker ou recommande la transmission aux institutions culturelles... Le processus prend environ cinq mois. Une exposition pour mettre en valeur ces trésors du fleuve... et leur face sombre Cette année, pour la première fois, un musée londonien a prêté ses étagères aux plus belles trouvailles. En quelques mois, plusieurs milliers de curieux ont franchi les portes de Secrets of the Thames, l'exposition du Museum of London Docklands. « Nous avons des objets qui reflètent l'histoire portuaire de Londres, comme ce cadran solaire dont les deux parties ont été trouvées à huit ans d'intervalle, détaille James Stewart, guide intarissable sur l'exposition. Beaucoup de bijoux, quelques couteaux de l'époque Tudor... La vase a permis de conserver le bois et le cuir du manche. » Dans une armoire, un œil de verre des années 1920, frappant de réalisme ; dans une autre, les médailles remportées par le tennisman Peter Fleming à Wimbledon et jetées dans la Tamise par un cambrioleur... Le guide s'arrête devant une vitrine consacrée à l'histoire coloniale de la capitale britannique, et pointe du doigt le visage d'un homme africain sculpté dans une pipe : « Dans l'Empire, on commercialisait du tabac, du sucre, dont la production dépendait de l'esclavage. Des objets comme cette pipe sont typiques des représentations du XVIIIe siècle, déshumanisantes, comme pour justifier l'esclavage. » La pipe, qui reprend les stéréotypes de l'époque, a été trouvée aux côtés de cauris, un coquillage utilisé comme monnaie en Afrique de l'Ouest, ramené en larges quantités par les marchands coloniaux. Les premiers mudlarkers, à l'aube du XIXe siècle, peignaient les rives de la Tamise à la recherche de morceaux de charbon, de cordes, de métaux : « Des choses qu'ils pouvaient revendre pour survivre dans le Londres de l'époque victorienne », bien loin de ces nouveaux mudlarkers en quête d'un frisson de découvertes... Mais la survie de la pratique a permis de compléter le tableau déjà très riche de l'histoire de la capitale, selon James Stewart : « Tellement de gens mudlarkent aujourd'hui. Les objets qu'ils trouvent et l'endroit où ils les trouvent permettent de comprendre à quoi ressemblait la vie de nos ancêtres, plus encore qu'un livre ou qu'un tableau puisqu'il s'agit d'objets du quotidien. » Même s'il ne représente qu'une goutte d'eau (3%) des découvertes archéologiques nationales, le mudlarking fournit chaque année 2 000 trésors potentiels aux institutions culturelles. À lire aussiRoyaume-Uni: la préservation du mur d'Hadrien
En Syrie, 42 premières familles ont été évacuées du camp de Al-Hol, prison à ciel ouvert où s'entassent près de 30 000 familles suspectées d'être liées à l'État islamique. À l'heure où le groupe terroriste reprend du terrain en Syrie, le rapatriement de ces familles radicalisées est un enjeu de taille pour les nouvelles autorités de Damas. Un accord a été signé fin mai avec les autorités kurdes du Nord-Est, jusqu'ici en charge de ces familles. De notre envoyée spéciale au camp d'Al-Hol, Le pas lourd, Amina traîne ses trois fils sous un préfabriqué en taule. À l'intérieur, quatre tables, une liste de noms, et une association, chargée de faire sortir les 42 premières familles du camp d'Al-Hol. Un homme de l'association : « Quel est votre nom de famille ? Quelle est votre maladie ? Je dois vérifier votre identité ». Amina, trente ans, a été emmenée ici en 2019. Arrêtés dans le réduit de Baghouz, le dernier bastion de l'État islamique, son mari était accusé d'avoir rejoint l'organisation terroriste. Six années plus tard, Amina et ses enfants sont autorisés à sortir... quitter Al-Hol, ses innombrables tentes et ses immenses grillages surmontés de barbelés. « Je suis triste, car je laisse derrière moi mes amis, ma famille. Et à la fois très heureuse parce que je pars là où je peux élever mes enfants en toute liberté », avoue-t-elle. Amina prend ses trois fils par le bras, fait un premier pas à l'extérieur, puis jette un dernier regard à ses amies. Elles sont toutes là, les mains fermement accrochées au grillage, les yeux remplis de larmes. Une femme du camp : « Personne ne veut rester dans ce camp. Regardez, même cette enfant veut partir, tout le monde veut partir. C'est de la détention, c'est pire qu'une prison ». Une autre femme du camp : « La situation est tellement grave ici. Il n'y a pas assez d'eau, de nourriture. Nous avons peur, nous sommes terrifiés, il n'y a aucune sécurité ». À lire aussiSyrie: plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution Arrivés dans le bus, les fils d'Amina s'entassent sur un seul siège. Le plus vieux avait un an lorsqu'ils sont arrivés dans le camp. « Ils vont enfin voir le monde extérieur, ils n'ont vu que les tentes ici… Depuis tout à l'heure, ils me demandent : "est-ce qu'il y a de l'eau à l'extérieur" ? "Les arbres, est-ce que nous devons les planter ou est-ce qu'ils poussent naturellement ?" », confie Amina. Près du bus défilent désormais les malades. Des vieillards estropiés, des corps décharnés, souvent trop maigres. Par endroits, trop gros. Déformés par une tumeur ou une blessure mal soignée. Seuls ces cas humanitaires graves ont été autorisés à sortir du camp. Leurs dossiers ont été soigneusement étudiés pour s'assurer qu'ils n'étaient plus radicalisés. Pour les autres, aucune procédure n'a encore été mise en place, explique Jihan Henan, directrice du camp. Jihan Henan : « Il est urgent de trouver une solution. Depuis toujours, le risque, c'est que ces personnes obtiennent des armes, tuent des gens. Avec les opérations de sécurité dans le camp, la situation a commencé à s'améliorer. Mais une fois, ils ont tout de même réussi à hisser un drapeau de l'État islamique sur le toit. En attendant, il existe des réseaux de passeurs qui font sortir ces familles, et cela a augmenté au cours des trois derniers mois. Certains ont pu sortir clandestinement à travers les clôtures, d'autres secrètement par des camions-citernes, d'autres encore grâce à de faux papiers ». Après 10 heures de bus, le retour dans la ville natale d'Amina se fera sans joie. Amina : « Nous sommes tristes, car il n'y a personne pour nous accueillir… » Il y avait déjà la violence psychologique, les corps défaits. Désormais, la solitude. Car revenir des camps de l'enfer, c'est aussi cela. Être affilié à jamais au califat. À lire aussiDans le Sud syrien, la crainte d'une résurgence du groupe État islamique
En Syrie, 42 premières familles ont été évacuées du camp de Al-Hol, prison à ciel ouvert où s'entassent près de 30 000 familles suspectées d'être liées à l'État islamique. À l'heure où le groupe terroriste reprend du terrain en Syrie, le rapatriement de ces familles radicalisées est un enjeu de taille pour les nouvelles autorités de Damas. Un accord a été signé fin mai avec les autorités kurdes du Nord-Est, jusqu'ici en charge de ces familles. De notre envoyée spéciale au camp d'Al-Hol, Le pas lourd, Amina traîne ses trois fils sous un préfabriqué en taule. À l'intérieur, quatre tables, une liste de noms, et une association, chargée de faire sortir les 42 premières familles du camp d'Al-Hol. Un homme de l'association : « Quel est votre nom de famille ? Quelle est votre maladie ? Je dois vérifier votre identité ». Amina, trente ans, a été emmenée ici en 2019. Arrêtés dans le réduit de Baghouz, le dernier bastion de l'État islamique, son mari était accusé d'avoir rejoint l'organisation terroriste. Six années plus tard, Amina et ses enfants sont autorisés à sortir... quitter Al-Hol, ses innombrables tentes et ses immenses grillages surmontés de barbelés. « Je suis triste, car je laisse derrière moi mes amis, ma famille. Et à la fois très heureuse parce que je pars là où je peux élever mes enfants en toute liberté », avoue-t-elle. Amina prend ses trois fils par le bras, fait un premier pas à l'extérieur, puis jette un dernier regard à ses amies. Elles sont toutes là, les mains fermement accrochées au grillage, les yeux remplis de larmes. Une femme du camp : « Personne ne veut rester dans ce camp. Regardez, même cette enfant veut partir, tout le monde veut partir. C'est de la détention, c'est pire qu'une prison ». Une autre femme du camp : « La situation est tellement grave ici. Il n'y a pas assez d'eau, de nourriture. Nous avons peur, nous sommes terrifiés, il n'y a aucune sécurité ». À lire aussiSyrie: plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution Arrivés dans le bus, les fils d'Amina s'entassent sur un seul siège. Le plus vieux avait un an lorsqu'ils sont arrivés dans le camp. « Ils vont enfin voir le monde extérieur, ils n'ont vu que les tentes ici… Depuis tout à l'heure, ils me demandent : "est-ce qu'il y a de l'eau à l'extérieur" ? "Les arbres, est-ce que nous devons les planter ou est-ce qu'ils poussent naturellement ?" », confie Amina. Près du bus défilent désormais les malades. Des vieillards estropiés, des corps décharnés, souvent trop maigres. Par endroits, trop gros. Déformés par une tumeur ou une blessure mal soignée. Seuls ces cas humanitaires graves ont été autorisés à sortir du camp. Leurs dossiers ont été soigneusement étudiés pour s'assurer qu'ils n'étaient plus radicalisés. Pour les autres, aucune procédure n'a encore été mise en place, explique Jihan Henan, directrice du camp. Jihan Henan : « Il est urgent de trouver une solution. Depuis toujours, le risque, c'est que ces personnes obtiennent des armes, tuent des gens. Avec les opérations de sécurité dans le camp, la situation a commencé à s'améliorer. Mais une fois, ils ont tout de même réussi à hisser un drapeau de l'État islamique sur le toit. En attendant, il existe des réseaux de passeurs qui font sortir ces familles, et cela a augmenté au cours des trois derniers mois. Certains ont pu sortir clandestinement à travers les clôtures, d'autres secrètement par des camions-citernes, d'autres encore grâce à de faux papiers ». Après 10 heures de bus, le retour dans la ville natale d'Amina se fera sans joie. Amina : « Nous sommes tristes, car il n'y a personne pour nous accueillir… » Il y avait déjà la violence psychologique, les corps défaits. Désormais, la solitude. Car revenir des camps de l'enfer, c'est aussi cela. Être affilié à jamais au califat. À lire aussiDans le Sud syrien, la crainte d'une résurgence du groupe État islamique
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Nuit du 31 juillet 1761. Océan Indien. La frégate L'Utile s'écrase sur les récifs d'une île minuscule, battue par les vents : l'île Tromelin. Un confetti de sable perdu au milieu de nulle part. À son bord, un équipage français… et des esclaves malgaches. Abandonnés. Oubliés. Seuls au monde sur une terre aride, sans arbre, sans eau douce. Et pourtant, ils tiendront 15 ans. Ce récit bouleversant, longtemps enfoui dans les marges de l'histoire coloniale, raconte l'un des plus grands exploits de survie humaine jamais connus. Mais aussi une trahison, un silence, une mémoire qu'il est temps de raviver. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Grand et beau projet de loi », les qualificatifs sont signés de Donald Trump lui-même, qui obtient une nouvelle victoire. « La chambre des représentants a adopté de justesse ce projet de loi de grande envergure », explique le New York Times, « il vise à prolonger les réductions d'impôts et à réduire les mesures de Sécurité sociale ». Texte adopté « de justesse » donc par 218 voix contre 214. Et pour parvenir à ce résultat, Donald Trump a donné de sa personne, nous explique le Wall Street Journal. « Le président et ses collaborateurs ont supervisé une série de réunions et d'appels téléphoniques de dernière minute avec les républicains réfractaires ». Ainsi, Donald Trump aurait lui-même appelé certains de ces réfractaires. Notamment Thomas Massie, représentant républicain du Kentucky, « qui avait exaspéré le président en votant contre une version antérieure du projet de loi et qui, bien qu'il se soit de nouveau opposé au projet de loi hier, a soutenu une mesure procédurale permettant son adoption ». « Étant entendu », précise le Wall Street Journal, « que Trump modérerait ses attaques, selon des sources proches du dossier ». « Les promesses vagues et les cajoleries de Trump ont porté leurs fruits », remarque le quotidien américain, « ce qui souligne son emprise sur le Parti républicain ». « Seuls deux républicains de la Chambre des Représentants et trois sénateurs républicains ont voté contre le projet de loi ». Très ferme Donald Trump, encore et toujours, également à la manœuvre au Proche-Orient. « Le président américain espère une victoire sur l'accord de paix entre Israël et Gaza » titre le Washington Post. « Il espère conclure un accord de cessez-le-feu la semaine prochaine lorsqu'il accueillera le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, et alors que son équipe de négociateurs réduit les écarts entre le Hamas et Israël, pour un accord sur la libération des otages et la fin des hostilités ». Trump a annoncé qu'il se montrerait « très ferme ». Il faut dire, explique le Washington Post, « que sa décision de bombarder l'Iran a divisé les plus fervents partisans du président dont certains se sont sentis trahis par sa promesse d'éviter de nouvelles guerres ». En Israël, une partie de la presse considère que les choses ne vont pas assez vite. C'est le cas d'Haaretz. Le journal d'opposition accuse le Premier ministre Benyamin Netanyahu de « traîner les pieds sur un accord de cessez-le-feu à Gaza, et de prolonger l'agonie des otages ». Haaretz qui semble toutefois faire confiance à Donald Trump. « Pour la première fois depuis longtemps », écrit le journal, « les évènements prennent une direction claire. Le président américain entend exploiter ce qu'il décrit comme une grande victoire sur l'Iran, pour imposer un nouvel ordre régional au Moyen-Orient. » Et « sa première étape sera la Bande de Gaza ». Les jeunes et la démocratie Ainsi va le monde, et il n'inspire pas vraiment les jeunes Européens. C'est le Guardian qui nous l'annonce : « Les jeunes Européens perdent confiance en la démocratie », selon un sondage de l'Institut YouGov pour la Fondation Tui, dont nous parle ce matin le Guardian. Il en ressort que « seulement la moitié des jeunes en France et en Espagne pensent que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement ». Plus inquiétant encore : « plus d'un jeune européen sur cinq serait favorable à un régime autoritaire, dans certaines circonstances… non précisées… » « Et près d'un jeune européen sur dix déclare qu'il ne se soucie pas de savoir si son gouvernement est démocratique ou pas » … 6 700 personnes ont été interrogées pour ce sondage, précise le Guardian, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie, en Grèce et en Pologne ». On ne peut pas dire toutefois que tous les jeunes européens sont indifférents à la démocratie. « 48 % d'entre eux craignent que le régime démocratique de leur pays soit menacé ». Ils sont même 61 % en Allemagne, « où l'économie est en difficulté, et où l'extrême droite a fait des percées significatives, alimentées en partie par le soutien croissant des jeunes électeurs ».
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Notre critique du film "13 jours 13 nuits" réalisé par Martin Bourboulon avec Roschdy Zem, Lyna Khoudri et Sidse Babett Knudsen.Abonnez-vous au podcast CINECAST sur la plateforme de votre choix : https://smartlink.ausha.co/cinecast --- Titre : 13 jours 13 nuitsSortie France: 25 juin 2025Sortie Belgique : 02 juillet 2025Réalisé par Martin BourboulonAvec : Roschdy Zem, Lyna Khoudri et Sidse Babett KnudsenSynopsis : Kaboul, 15 août 2021. Alors que les troupes américaines s'apprêtent à quitter le territoire, les Talibans prennent d'assaut la capitale et s'emparent du pouvoir. Au milieu du chaos, des milliers d'afghans tentent de se réfugier dans le dernier lieu encore protégé : l'Ambassade de France. Seuls, le commandant Mohamed Bida et ses hommes en assurent la sécurité. Pris au piège, il décide de négocier avec les Talibans pour organiser un convoi de la dernière chance avec l'aide d'Eva, une jeune humanitaire franco-afghane. Commence alors une course contre la montre pour évacuer les réfugiés jusqu'à l'aéroport et fuir l'enfer de Kaboul avant qu'il ne soit trop tard.D'après l'incroyable histoire vraie du Commandant Mohamed Bida (d'après le roman éponyme aux Editions Denoêl).#13Jours13Nuits #FestivalDeCannes #Cannes2025 #CINECASTHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Kaboul, 15 août 2021. Alors que les troupes américaines sʹapprêtent à quitter le territoire, les Talibans prennent dʹassaut la capitale et sʹemparent du pouvoir. Au milieu du chaos, des milliers dʹafghans tentent de se réfugier dans le dernier lieu encore protégé : lʹAmbassade de France. Seuls, le commandant Mohamed Bida (Zem) et ses hommes en assurent la sécurité. Pris au piège, il décide de négocier avec les Talibans pour organiser un convoi de la dernière chance avec lʹaide dʹEva, une jeune humanitaire franco-afghane. Commence alors une course contre la montre pour évacuer les réfugiés jusquʹà lʹaéroport et fuir lʹenfer de Kaboul avant quʹil ne soit trop tard. Sortie du film " 13 jours, 13 nuits " le 27 juin 2025 Martin Bourboulon, réalisateur et Roschdy Zem, acteur sont les invités dʹAnne Laure Gannac.
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La Cour de cassation vient à nouveau de trancher en faveur d'un usager victime de débits frauduleux sur son compte bancaire. Une décision qui renforce la jurisprudence plutôt favorable aux victimes face aux banques refusant de rembourser. Explications dans ce podcast, avec Me Anne Claire Moser ! Chaque samedi, retrouvez un nouveau podcast de la "Règle d'or", présentée par l'une des avocates de l'émission "Ça peut vous arriver".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rendez-vous le 3 Juillet à 18h30 à Paris 17 pour le GDI-Live #10: Comment faire une croissance à deux chiffres avec ses clients existants ?Inscriptions: https://live.gdiy.fr/Merci à notre partenaire Red Bull d'avoir rendu cette série d'épisodes possible, et de nous donner des ailes pour aller toujours plus loin.Dans cette série spéciale, nous mettons en lumière des personnalités phares du secteur des CHR (cafés, hôtels, restaurants) et de la fête en France.Pour cette série spéciale comme pour tous les épisodes de GDIY, notre équipe garde toujours la main sur la ligne éditoriale et le choix des invités.Nous espérons que ces épisodes vous plairont autant qu'à nous.C'est le plus gros restaurant d'altitude d'Europe, capable de servir jusqu'à 2000 couverts par jour — et probablement le seul où l'on peut danser en pleine après-midi, moon boots aux pieds, dans une ambiance de boite de nuit.La Folie Douce est unique en son genre : le meilleur de la gastronomie et de la fête dans un seul et même lieu… le tout perché à 2500 mètres d'altitude.Depuis qu'il a posé la première pierre de son empire en 1969, Luc Reversade a fait manger et danser sur ses tables les plus grandes stars. Sans jamais perdre l'ADN familial dont ses fils, Arthur et César, sont aujourd'hui les garants.En 40 ans, il a transformé un petit self-service perché au milieu des pistes de Val d'Isère en empire de l'hospitalité. La Maison Mère qui faisait 20m2 au départ en fait désormais 5000 et sert de modèle pour répliquer le concept partout.Aujourd'hui, le groupe compte :7 restaurants d'altitude, tous devenus iconiquesUn hôtel de 150 chambres à Chamonix800 salariés en pleine saisonEt réalise près de 64 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel au total.Dans cet échange haut en couleur, Luc revient sur 40 ans de construction, de terrain, d'intuition, et explique comment, bâtir des lieux cultes à 2500 mètres d'altitude, où les règles du jeu ne sont pas les mêmes.Vous êtes dans le business du hors domicile, gérant d'établissement(s) (bars, clubs, restaurants, vente à emporter) ou bien organisateur de festival ?N'hésitez pas à remplir vos coordonnées en cliquant sur le lien suivant : https://www.gdiy.fr/red-bull/Les 100 premiers inscrits pourront bénéficier d'un pack de gratuités de la part Red Bull.TIMELINE:00:00:00 : Les anecdotes les plus folles de ses 2 ans chez Paul Bocuse00:14:32 : Le secret pour racheter, faire exploser puis revendre des business00:27:19 : Cultiver l'excellence chez tout le monde, du plongeur au chef cuisinier00:32:48 : "On est les seuls à avoir un chef étoilé qui fait danser les gens sur les tables"00:45:51 : Jamais dans la tendance, toujours dans la bonne direction00:55:11 : Pourquoi prendre toutes les décisions en famille01:05:05 : 50 cuisiniers, 80 serveurs, 40 artistes : le staff hors-norme de Val d'Isère01:11:23 : Ce que le réchauffement climatique va changer pour les business de la montagne01:19:06 : 28 millions de chiffre d'affaires avec un seul hôtel01:27:30 : Les règles pour faire durer une affaire dans le temps01:38:54 : Servir jusqu'à 2000 couverts par jour01:47:14 : "Je vais chaque année à Ibiza pour voir les tendances, même à 74 ans"Les anciens épisodes de GDIY mentionnés : #374 - Laurent de Gourcuff - Paris Society - Confessions et secrets du roi de la nuit#250 - Chef Alain Ducasse - Faire de sa cuisine un apprentissage, une passion et une marque mondiale#107 - Jean-Philippe Cartier - CEO H8 collection - Du bon sens et de l'instinct pour réussir big time[Hors-Série REDBULL] - Christophe Coutal - Moorea Plage - « C'est moi le roi, pas le client » la légende de St-TropezLes précédents épisodes dans la série Red Bull : [Hors-Série Red Bull] - Christophe Coutal - Moorea Plage - « C'est moi le roi, pas le client » la légende de St-Tropez[Hors-Série Red Bull] - Yoann Le Nevé - Hellfest Festival - Créer le Disneyland du métal sans vendre son âme au diableNous avons parlé de :La Folie Douce | Restaurants d'altitude, clubbing et spectaclesLa Folie Douce - Val d'IsèreOuverture du Café de la Gare, ancienne gare de télécabine de la DailleTUTU du MondePortraits d'Arthur et César Reversade, les enfants de LucArthur Reversade - LinkedInImplantation de La Folie Douce aux USGroupe Vail ResortsGroupe AlterraLe Piaf restaurant, bar et club à ParisLes cafés Noir à ParisSergey Novikov, le chorégraphe de La Folie DouceLoi Montagne 1L'Unité Touristique Nouvelle (UTN)La station de MayrhofenHôtel La Folie Douce à ChamonixChemins, voyages à véloGuillaume MultrierLes recommandations de lecture : L'art de l'excellenceTout se joue avant 6 ansAimer sans tout permettreLe père et son enfantService That Sells!: The Art of Profitable HospitalityVous pouvez contacter les équipes de La Folie Douce sur Linkedin ou sur Instagram.Une petite surprise vous sera réservée au bar qui vous indiquez être un auditeur de Génération Do It Yourself ;)Un merci tout particulier à Luc, Camille, Betty et Perrine de nous avoir accueilli Talloires au siège mythique de la Folie Douce.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vincent Hervouët analyse les dernières négociations entre la Russie et l'Ukraine qui se sont tenues à Istanbul. Malgré les efforts de médiation de la Turquie, les deux parties campent sur leurs positions, avec d'un côté la Russie qui exige une reddition totale, et de l'autre l'Ukraine qui refuse de céder du terrain. Au milieu de ces pourparlers, ce sont malheureusement les victimes de cette guerre qui sont les seules à trouver le repos, avec l'échange prévu de 12 000 corps de soldats tués au combat. L'épisode explore également les conséquences dévastatrices de ce conflit, dont l'ampleur reste encore largement méconnue du grand public.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l'État du Minas Gerais, la région historique de Diamantina, bâtie sur les mines de diamant, est aujourd'hui menacée par un projet de mine de fer baptisé « Mosquito ». Reportage de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino. Porté par l'entreprise Etgran, ce projet de mine vise une zone située entre deux parcs naturels, à proximité du village de Pinheiro. Les habitants redoutent une dégradation de l'environnement, une aggravation de la crise hydrique, et un bouleversement profond de leur mode de vie. Enivaldo, descendant de mineurs artisanaux, dénonce une extraction destructrice : « On va respirer toute la poussière », alerte-t-il. Priscilla, jeune mère, craint les conséquences à long terme : « Le problème avec l'industrie minière, c'est l'après. » De son côté, le professeur Fred rappelle que Pinheiro est un réservoir d'eau pour le fleuve Jequitinhonha, menacé par les résidus de la future mine.Malgré la promesse d'emplois, la mobilisation locale s'intensifie. Tuliane Santos, enseignante engagée, redoute un effet domino : « Ce projet pourrait ouvrir la porte à d'autres exploitations minières. » Pour Julio Brabo, guide touristique, l'alternative est claire : le tourisme communautaire, bien plus durable et bénéfique pour la région. Pour l'heure, le projet a été suspendu par la justice. Mais les habitants le savent : cette bataille judiciaire pourrait durer des années.Les commerçants dominicains sous la menace de gangs haïtiens La situation à la frontière entre Haïti et la République dominicaine est de plus en plus tendue, selon Ivan Garcia, président de la Fédération dominicaine des commerçants. De passage à Paris, il a donné une interview à Marine de la Moissonnière. Les échanges commerciaux, autrefois très dynamiques (plus de 2 milliards de dollars par an il y a dix ans), ont drastiquement chuté à environ 400 millions, selon Ivan Garcia. Seuls les marchés binationaux organisés deux fois par semaine permettent encore une forme de commerce, malgré la fermeture officielle de la frontière. Les Haïtiens y accèdent sous contrôle strict, dans des zones définies, pour y acheter des biens essentiels comme des aliments et des matériaux de construction.Mais ces marchés sont désormais sous la coupe des gangs armés haïtiens, qui imposent leur loi. Les commerçants dominicains doivent verser jusqu'à 20 000 dollars par mois pour que les gangs laissent passer les acheteurs haïtiens. Ces derniers, à leur tour, doivent aussi payer pour pouvoir ramener les marchandises chez eux. Les plus gros commerçants, une douzaine par association, supportent l'essentiel de ces coûts. Cela entraîne une augmentation des prix côté haïtien, ce qui frappe encore plus durement une population déjà en grande détresse économique.Ivan Garcia alerte sur les conséquences à long terme de cette situation. Si les commerçants cessaient de payer les gangs, les Haïtiens ne pourraient plus accéder aux marchés, ce qui tuerait le commerce transfrontalier. Et bien que les groupes armés ne franchissent pas la frontière, ils exercent une pression constante. Ivan Garcia appelle la communauté internationale à intervenir en Haïti avec une force similaire à la MINUSTAH de 2004, sinon l'instabilité haïtienne risque d'atteindre gravement la République dominicaine.L'hôpital La Providence des Gonaïves reprend vieOui c'est à la Une du Nouvelliste. L'hôpital avait été construit dans le cadre des projets post-séisme, pour soulager les hôpitaux saturés de la capitale. Mais très vite, il est devenu un symbole de la mauvaise gouvernance qui gangrène le pays : mal géré, en déclin constant.Aujourd'hui, les choses semblent changer. Une nouvelle direction est en place, le personnel a été renforcé, les locaux sont nettoyés, entretenus, et surtout : les patients commencent à revenir. Un renouveau salué par Le Nouvelliste, qui parle d'une «renaissance». Et dans le contexte actuel – où les grands hôpitaux de Port-au-Prince sont fermés, vandalisés ou incendiés – les autorités sanitaires de l'Artibonite ambitionnent carrément de faire de La Providence un centre hospitalier de référence à l'échelle nationale.Mais attention, nuance le journal : tout n'est pas encore parfait. L'hôpital n'a pas d'électricité 24 heures sur 24, il n'y a ni ambulance ni véhicules adaptés pour le transport des malades. Et les grands appareils biomédicaux sont souvent à l'arrêt, faute de personnel qualifié pour les faire fonctionner, ou simplement parce qu'on ne trouve pas les pièces de rechange. Bref, beaucoup reste à faire.La PNH présente son bilan pour le mois de mai C'est à la une de Gazette Haiti. Selon la police nationale, 91 armes à feu ont été saisies, en plus d'une importante quantité de munitions et divers équipements. Un bilan modeste alors que le ministre de la Défense Jean-Michel Moïse reconnait sans détour: « Les gangs sont mieux armés que notre armée ». Pour lutter contre les gangs, il se tourne aussi vers des sociétés privées américaines. Le New York Times révèle qu'Haïti a signé un contrat avec Erik Prince, le fondateur de la société militaire privée Blackwater – tristement célèbre pour le massacre de civils en Irak en 2007 – et proche de l'ancien président américain Donald Trump.Selon des responsables haïtiens et américains, Erik Prince aurait été mandaté pour mener des opérations létales contre les gangs armés en Haïti, à l'aide des drones. Problème : aucun résultat concret à ce jour. Aucun chef de gang capturé ni éliminé. En parallèle, Prince recrute des vétérans haïtiano-américains et prévoit d'envoyer jusqu'à 150 mercenaires à Port-au-Prince cet été. Deux experts cités par le New York Times confirment aussi qu'un important lot d'armes a été récemment expédié dans le pays. Ce recours à une force paramilitaire étrangère inquiète de nombreux observateurs, dans un pays où les institutions sont au bord de l'effondrement, et où le contrôle démocratique sur ce type d'intervention est inexistant.Aux États-Unis, l'initiative de Donald Trump visant à lutter contre l'antisémitisme sur les campus suscite de vives critiquesDans une tribune publiée par USA Today, le cardiologue Alex Zheutlin dénonce l'initiative de Donald Trump contre l'antisémitisme sur les campus, qu'il qualifie de manœuvre politique. Selon lui, l'objectif n'est pas de protéger les étudiants juifs, mais de réprimer les universitésjugées trop progressistes, comme Harvard, et de faire taire les critiques d'Israël. Cette démarche, dit-il, restreint la liberté académique et entretient une fausse équation entre militantisme pro-palestinien et haine antisémite, tout en ignorant l'antisémitisme de l'extrême droite.L'auteur alerte aussi sur les effets pervers d'une telle stratégie : en plaçant les Juifs au centre d'une campagne de censure, elle alimente à la fois les stéréotypes antisémites de droite (pouvoir supposé sur les institutions) et les soupçons de gauche (confusion entre soutien à Israël et identité juive). L'auteur rappelle aussi que l'université a été un vecteur d'intégration essentiel pour les Juifs américains. Instrumentaliser l'antisémitisme, conclut-il, ne les protège pas : cela les isole et affaiblit leur place dans la société.Journal de la 1ère Sera-t-il la solution, comme promis, ou le problème ? En Guadeloupe, le syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement est sévèrement épinglé par un rapport de la Chambre Régionale des comptes.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'Union des Entreprises de Proximité le 25 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Les défis liés aux Frères musulmans, au narcotrafic, à l'immigration et à l'insécurité peuvent-ils être sérieusement relevés ou sont-ils condamnés à former la base de slogans électoraux ?Narcotrafic, insécurité, immigration, Frères musulmans, les défis ne manquent pas d'alimenter le débat public en France. Quasi-consensuelle, la proposition de loi visant à lutter contre le trafic de drogues a été définitivement adoptée par le Parlement, le 29 avril. Un succès pour le gouvernement, dont le projet a obtenu un large soutien des députés. Seuls quelques élus de gauche ont voté contre cette loi qui prévoit notamment un régime de détention strict pour les narcotrafiquants, l'anonymisation des agents pénitentiaires et la création en janvier 2026 d'un parquet national anti criminalité organisée, compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste.Suscitant au contraire la controverse, l'ancien ministre de l'Intérieur adressé un tableau très noir de l'insécurité en France. Selon lui, « il n'y a plus de lieux safe » dans le pays : quartiers, centres-villes, périphéries urbaines, villages, lieux de culte, écoles, transports en commun, terrains de sport, une violence exacerbée et décomplexée touche l'ensemble de notre pays, en dépit des multiples lois votées sur la sécurité depuis vingt ans.Sur le défi de l'immigration, devenu une des questions centrales du débat national, l'essayiste Hakim El Karoui vient de réaliser un rapport pour Terra Nova intitulé « Les travailleurs immigrés. Avec ou sans eux ? » soulignant que « dans un contexte de vieillissement démographique » et avec les enjeux de renouvellement de la population active qui lui sont associés, « le recours à la main-d'œuvre étrangère sera décisif dans les années et qui viennent ». Réfutant la note de Terra Nova, le directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie assure dans le Figaro que la France n'a pas besoin de plus d'immigration.Autre défi, « Les Frères musulmans et l'islamisme politique en France », ont fait l'objet un rapport présenté mercredi lors d'un Conseil de défense à l'Élysée. Réalisé au premier semestre 2024 par un diplomate et un préfet, il décrit « un important réseau d'implantations », listant « 139 lieux de cultes affiliés aux Musulmans de France » et 55 proches de cette fédération, soit « 7% des 2.800 lieux de culte musulmans répertoriés sur le sol national », accueillant « en moyenne 91.000 fidèles le vendredi ». Pour les auteurs, « le danger d'un islamisme municipal, composite au plan idéologique mais très militant, avec des effets croissants dans l'espace public et le jeu politique local, apparaît bien réel ». Depuis sa publication, le document alimente un vif débat. Si l'anthropologue Florence Bergeaud-Blacker, chargée de recherche au CNRS, se félicite d'une « prise de conscience » salutaire, d'autres spécialistes dénoncent un usage politique du rapport et décrivent un mouvement en déclin, aussi bien à l'extérieur de nos frontières qu'à l'intérieur.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour Rémi Villemure, le graffiti n’a rien d’artistique quand il défigure les murs des quartiers. Il va plus loin : « Les seuls qui aiment ça, c’est ceux qui les font! » Le chroniqueur dénonce une tendance qui, selon lui, empoisonne le quotidien des citoyens et banalise le vandalisme visuel. La rencontre Villemure-Durocher avec Rémi Villemure, chroniqueur. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Étienne Liebig et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Discours et actes violents transforment la scène internationale : invasion de l'Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l'État hébreu. Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde. Une violence qui paraît bien porter la marque d'une nouvelle ère, celle des hommes forts qui le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l'intimidation.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la liste des États et des peuples offensés, intimidés ou stigmatisés par le président et son équipe ne cesse de s'allonger. Ukraine – encore elle – Canada, Groenland, Danemark, Royaume-Uni, Union européenne dénoncée par Trump comme un projet commercial antiaméricain, Égypte et Jordanie sommées d'accueillir deux millions de Palestiniens. Donald Trump est insatiable. Mais il n'est pas le seul.Sur un autre registre, les efforts de Pékin pour contrôler sa diaspora ne datent pas d'hier, mais ont tendance à se renforcer. Les exemples d'intimidation sont légion du Proche-Orient à l'Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes. Le panorama est inquiétant à l'image des dynamiques internationales. Invité : Frédéric Charillon, professeur des universités, co-directeur du centre Géopolitique, défense et leadership à l'Essec. Auteur de Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre, éd. Odile Jacob.
Les ventes de fers à repasser ont été divisées par deux en 20 ans. Seuls résistent les défroisseurs, dont les ventes bondissent de 12% en un an. Alors fer à repasser, centrale vapeur, défroisseur... Il y en a pour tous les goûts, et à tous les prix. Armelle Lévy vous explique comment faire votre choix. Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1948, un homme est retrouvé sans vie sur une plage australienne. Son identité ? Inconnue. La raison de sa mort ? Un mystère. Seuls indices : un pyjama, des caleçons, du matériel de rasage et un fil ciré orange cousu sur sa veste. Dans la doublure de cette dernière, un message énigmatique : "Taman Shud", "Ce qui est terminé" en persan. L'autopsie révèle un empoisonnement. Les enquêteurs découvrent un exemplaire rare des Rubaiyat, un recueil de poèmes persans, avec un code griffonné dans ses marges. Un lien entre ce livre, les mots "Taman Shud" et la mort de l'homme Inconnu ? Plongez dans les méandres de cette affaire fascinante, où chaque indice ouvre la porte à de nouvelles questions. Qui était cet homme ? Que signifiait le message "Taman Shud" ? Un suicide ? Un meurtre ? Un espionnage ? Laissez-vous happer par ce récit captivant et tentez de percer les secrets de l'affaire Taman Shud. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La cuisine a le pouvoir singulier d'incarner ce qui n'est plus, les lieux, les moments, les histoires, les êtres aimés. Les goûts et les parfums abolissent le temps et l'espace, ils transportent et résonnent. La cuisine est un arbre contre lequel s'appuyer quand les silences ont pris toute la place et qu'il faut bien une béquille, un goût, un geste, doublé d'une grande et ample respiration pour raconter et transmettre. L'évocation de la cueillette des liserons d'eau, d'une bouillie de riz, du parfum du galanga camphré, de la feuille de kaffir, des buissons de citronnelle juste là, à portée de main, dans le jardin à Phnom Penh, les parfums des cuisines des voisins de notre quartier, la petite louche de maman, la rondelle crantée pour gratter l'intérieur des noix de coco, les graines de papaye. Bopha avait 11 ans quand elle fuit le Cambodge avec sa famille, ses parents et quatre de ses frères et sœurs, à l'arrivée des Khmers rouges, le 17 avril 1975. Elle était la plus petite, « préservée par sa famille », raconte-t-elle, mais de l'exode, elle se souvient de la peur, de la longue marche, de la mort, de la survie, de sa mère s'acharnant à trouver de quoi nourrir ses enfants, de la cuisine de sa mère. D'origine vietnamienne, née au Cambodge, c'est d'abord de l'autre côté de la frontière, à Sadec, le village maternel, que la famille s'est réfugiée avant d'arriver en France, trois années plus tard. Le lien de Bopha à la France, toujours là, y compris dans l'enfance ; son père travaillait à l'ambassade à Phnom Penh, et c'est en poste au ministère des Affaires étrangères à Paris qu'il a terminé sa vie professionnelle. Bopha Deshaye raconte la vie là-bas, le chemin, sa vie ici. Au-delà du delta du Mékong, une histoire de vie au parfum doux amer du citron kaffir.► Instagram Bopha DeshayeCette émission est dédiée aux enfants de Bopha, à ses frères et sœurs, à sa famille de sang, à celle de cœur, à ceux qui ne sont plus, à la transmission, à la mémoire.Mon enfant, notre enfance est restée dans la maison de Phnom Penh, les photos dans les boites rondes, les souvenirs, je n'ai rien de tangible. Ce qu'il me reste, c'est tout ce que j'ai en mémoire.Pour aller plus loin Niam baï, par la cuisine, la voix des absents, le goût de la transmission Malika Nguon est cuisinière, franco-khmer, autrice de Cuisine et fermentation aux éditions Ulmer, sœur et nièce de cœur. ► Instagram RFI au Cambodge Films et livres de Rithy Panh : le documentaire L'image manquante , adaptation du récit L'élimination, le livre La paix avec les morts, ainsi que les films Les gens de la rizière et S21. Le village flottant de Long Xuyên au Vietnam et la ville Sadec sur le Mekong Le projet Fragments KH50 : « Au gré de l'histoire du Cambodge, la population s'est fragmentée pour fuir la guerre civile puis le régime de Pol Pot entre avril 1975 et janvier 1979. Seuls des bribes de vie restent, conséquence d'un exil forcé et de la disparition d'environ deux millions de parents, grands-parents, enfants, oncles, tantes, cousins, nièces et neveux. Muet de douleur, la transmission auprès de la deuxième génération et les suivantes ne se fait pas ou filtre peu. Fragments KH50 a donc pour objectif de rassembler et récolter les fragments d'histoires personnelles pour reconstituer une mémoire collective. » Charles Calvino est cuisinier et photographe, son compte est une plongée au Cambodge, dans la culture et les goûts khmers. ► InstagramÀ lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rougesProgrammation musicale « If Nothing is Real » de Piers Faccini et Balaké Sissoko« You've Got a Friend » de Pou Vannary issue de l'album Don't think I've Forgotten : Cambodia's Lost Rock and Roll
Retrouve la vidéo et la transcription sur : https://www.francaisauthentique.com/ces-sons-que-seuls-les-francais-font-oh-la-la-pff-euh
[SPONSORISÉ] En 1998, à Haravilliers dans le Val-d'Oise, cinq personnes sont témoins de l'apparition d'un immense disque lumineux, stationnant quelques minutes au-dessus de leurs têtes. Toutes perdent conscience, mais gardent après coup des souvenirs précis, voire des séquelles de l'événement. Préférant garder l'anonymat, ces témoins restent discrets sur ce qu'ils ont vécu. Seuls deux journaux y consacrent un article. L'affaire d'Haravilliers reste pourtant dans les mémoires comme l'un des phénomènes aérospatiaux non identifiés les plus marquants de l'Hexagone…
Dans cet épisode, je vous propose un quiz pour tester votre niveau intermédiaire en français.30 questions pour réviser des points essentiels de grammaire et de conjugaison : verbes au subjonctif, accords, temps du passé, pronoms… Un vrai entraînement pour progresser tout en s'amusant !Je vous invite à partager vos réponses ou vos doutes sur les points qui vous posent problème.C'est un bon moyen de savoir où vous en êtes et de renforcer vos bases en français.Cet épisode est ausi disponible en format vidéo sur YouTubeVirginie d'ehoui!------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.
Et si l'iA rabotait notre cerveau, et nous enfermait comme dans une camisole numérique ?Ce podcast explore si l'iA modifie la plasticité de notre cerveau au point de nous en faire perdre le contrôle et devenir une « civilisation spectrale » pour citer Eric Saadin.Écoutez l'épisode complet Un neurologue face à l'iA avec Grégoire Hinzelin :
Aujourd'hui, Charles Consigny, Didier Giraud et Fatima Aït Bounoua, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Depuis la pandémie, nous sommes nombreux et nombreuses à réfléchir sur la nouvelle relation que les salariés ont avec leur travail. Force est de constater que les changements sont nombreux, et c'est pour cela que j'ai souhaité faire un sondage sur mon compte Linkedin. Le résultat de ce dernier m'a plutôt étonné à vrai dire, en tous cas, certains de ses éléments.Il est peu surprenant qu'en ces temps de problématique de pouvoir d'achat, seulement 2% des 5 545 personnes ayant répondu souhaitent travailler moins pour travailler moins. Par contre, ce qui m'a vraiment surpris, c'est que 42% ait choisi la seule réponse qui ne parle pas d'argent et souhaitent juste vivre mieux leur vie personnelle.Quand on ajoute ces 42% aux 46% qui souhaitent travailler mieux et gagner autant, cela fait tout de même 88% des personnes qui pensent avant toute chose à leur bien-être et à leur équilibre vie privée / vie professionnelle. Eh oui, le travailler plus pour gagner plus ne fait plus recette. Seuls 10% des répondants ont choisi cette réponse.Est-ce si étonnant ? Pas vraiment, et en voici les raisons1️⃣ Travailler plus… pour plus de mal-être ?2️⃣ La valeur travail remise en question par la pandémie elle-même3️⃣ Le travailler mieux ne veut pas dire produire moins Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, revivez l'effroyable crash du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571. Autrement appelé le drame de la Cordillère des Andes, cet accident aéronautique aura marqué le milieu des années 70. Véritable tragédie humaine, cette catastrophe est aussi une incroyable histoire de survie. Joignez-vous alors à nous pour découvrir cette effroyable épopée. Seuls en enfer Cela fait maintenant 16 jours que le crash du Vol Fuerza Uruguaya 571 s'est produit. Depuis une semaine, un certain ordre semble s'être imposé dans le groupe. Chacun est assigné à des tâches vitales pour leur survie. Tous sont à bout, et le petit groupe décide d'aller dormir. Alors que Roberto, commence à entendre des ronflements, un bruit sourd l'interpelle. Le bruit se fait de plus en plus proche. Et d'un coup, une masse de neige s'engouffre par l'arrière de l'avion, et recouvre l'intérieur du fuselage. Roberto est pétrifié, il ne voit plus rien, la neige les a tous submergé… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [Les oubliées de l'histoire] Valentina Terechkova, la première femme dans l'espace [Les oubliées de l'histoire] Madame de Staël, la femme qui défia Napoléon [Les oubliées de l'histoire] Sophie Scholl, l'héroïne de la Résistance allemande [Les oubliées de l'histoire] Joséphine Baker, du ghetto américain au Panthéon Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Jean Gabriel Rassat) Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est aujourd'hui le 1er avril et traditionnellement en France, c'est un jour de canulars et des fameux poissons d'avril. Mais sommes-nous les seuls à le célébrer de cette façon ? Réponse avec Florian Gazan dans la "Question pas si bête" du jour ! Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des foules immenses se réunissent à l'appel de l'opposition pour demander la libération d'Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, emprisonné depuis le 19 mars. Le face à face va se poursuivre, dans un contexte marqué par la montée de l'autoritarisme encouragé par la victoire de Donald Trump.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des foules immenses se réunissent à l'appel de l'opposition pour demander la libération d'Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, emprisonné depuis le 19 mars. Le face à face va se poursuivre, dans un contexte marqué par la montée de l'autoritarisme encouragé par la victoire de Donald Trump.
Le 10 juin 1942, le petit village tchécoslovaque de Lidice, situé près de Prague, est rayé de la carte par les nazis. Tous les hommes sont exécutés, les femmes déportées et les enfants envoyés à la mort ou à la germanisation. Ce massacre est l'un des plus tragiques de la Seconde Guerre mondiale, une vengeance brutale après l'assassinat d'un haut dignitaire nazi.L'assassinat de Reinhard Heydrich : le déclencheurTout commence avec l'Opération Anthropoid, une mission secrète menée par des résistants tchécoslovaques entraînés par les Britanniques. Leur cible : Reinhard Heydrich, l'un des hommes les plus puissants du Troisième Reich, surnommé le "Boucher de Prague" en raison de sa politique de terreur en Bohême-Moravie.Le 27 mai 1942, les résistants Jan Kubiš et Jozef Gabčík tendent une embuscade à Heydrich alors qu'il circule en voiture à Prague. Grièvement blessé par l'explosion d'une grenade, il meurt de septicémie quelques jours plus tard. Furieux, Hitler ordonne une répression exemplaire.Lidice : une cible innocenteLes nazis cherchent un village à anéantir en guise d'avertissement. Lidice est désigné sur la base d'un faux soupçon : un habitant du village aurait eu un lien avec les assassins de Heydrich. Sans preuve réelle, les SS passent immédiatement à l'action.Un massacre organiséLe 10 juin 1942, les troupes nazies encerclent Lidice et exécutent sur place tous les hommes âgés de plus de 15 ans : 173 sont fusillés contre un mur de grange.Les 184 femmes sont déportées vers le camp de concentration de Ravensbrück, où beaucoup mourront d'épuisement ou de mauvais traitements.Les 88 enfants sont séparés de leurs mères. Certains sont envoyés en camp d'extermination, notamment à Chelmno, où ils sont gazés. Seuls quelques enfants au profil "aryen" sont sélectionnés pour être rééduqués en Allemagne et confiés à des familles nazies.Lidice disparaît de la cartePour effacer toute trace du village, les nazis rasent Lidice. Les maisons sont incendiées, l'église et le cimetière dynamités. Même les cours d'eau sont détournés. Lidice ne doit plus exister.Un symbole de résistanceAprès la guerre, Lidice devient un symbole international de la barbarie nazie. En 1947, la Tchécoslovaquie reconstruit un nouveau village à proximité. Aujourd'hui, un mémorial honore les victimes et rappelle cette tragédie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 17 février : Bruno Cautrès, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)Le dernier baromètre annuel du Cevipof révèle une défiance des Français envers le monde politique "à un niveau jamais mesuré". Seuls 26% des Français déclarent avoir confiance dans la politique. Selon cette étude, la France se distingue par son niveau de confiance extrêmement faible envers la politique. Seuls 26% des Français déclarent avoir confiance dans la politique, contre 47% en Allemagne et 39% en Italie. La défiance est particulièrement marquée envers le gouvernement, qui n'inspire confiance qu'à 23% des Français. Le baromètre révèle également une confiance basse envers les personnalités politiques : seuls 27% des Français font confiance à François Bayrou, alors que 43% des Italiens font confiance à Georgia Meloni et 53% des Allemands à Olaf Scholz. Il en ressort un net « désarroi démocratique » exprimé par les Français, selon la formule du Cevipof. Au terme d'une année de crise politique et budgétaire, la France se distingue en effet par un pessimisme très marqué. La défiance s'observe tout particulièrement vis-à-vis des organes de la démocratie représentative : 78 % des personnes interrogées remettent en cause la légitimité des représentants politiques, y compris ceux qui ont été élus. 71 % des personnes sondées estiment que la démocratie fonctionne mal, soit une progression de 3 points par rapport au dernier pointage. Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof, est notre invité. Il analysera les résultats de ce baromètre, et ce qu'ils signifient, selon lui, pour notre démocratie.