Connecting to Apple Music.
On connait Cuba Gooding Jr., né dans le Bronx, pour son interprétation oscarisée de Rod Tidwell, l’arrogant footballeur de Jerry Maguire (Cameron Crowe). Auparavant, en 1991, sa performance choc dans Boyz N the Hood avait été unanimement saluée. Il apparait dans de nombreux films encensés par la critique, à l’image de Pour le pire et pour le meilleur, Au-delà de nos rêves et Des hommes d’honneur. Puis, son répertoire s’élargit à la faveur de rôles majeurs d’une grande diversité (Les chemins de la dignité, Pearl Harbor, American Gangster, Red Tails, et Le majordome de Lee Daniels). Il revient sur son interprétation incroyable de O.J. Simpson dans The People v. O.J. Simpson: American Crime Story.
Au lendemain du 11 septembre 2001, la géopolitique a envahi le réel, mais aussi la fiction télévisuelle. Dominique Moïsi, spécialiste des relations internationales, s’interroge : Si les séries relèvent du conte géopolitique, comment reflètent-t-elles l’état du monde ? La fiction aurait-t-elle dépassé la réalité ? À partir d’extraits divers issus de House of Cards, Game of Thrones ou Homeland, Olivier Joyard et Dominique Moïsi proposent une réflexion sur la manière dont les séries dépeignent et éclairent la violence contemporaine, de la Syrie aux arcanes de Washington.
En apothéose de Séries Mania, une remise des prix plus festive que jamais, en présence de représentants des différents jurys – dont celui de la nouvelle compétition internationale – et des équipes artistiques récompensées.
Clyde Phillips est un « showrunner » protéiforme : il est passé par la sitcom, la comédie, le thriller… Il est l’auteur de la série culte Parker Lewis ne perd jamais, totalement dans l’air du temps des années 90. Scénariste de Get Real puis de Boomtown, Clyde Phillips est sollicité pour devenir le « showrunner » de la série Dexter. Au fil des saisons, il développe le concept d’un personnage double : tueur en série la nuit, expert au service médico-légal de la police de Miami le jour. Dexter consacre le talent de Clyde Phillips, auréolé de plusieurs récompenses. Depuis ce succès mondial, il s’est consacré à de nouveaux projets, dont l’écriture de Nurse Jackie. Invité de Séries Mania en 2010, il présente cette fois-ci en exclusivité sa toute dernière création, Feed the Beast.
Clyde Phillips est un « showrunner » protéiforme : il est passé par la sitcom, la comédie, le thriller… Il est l’auteur de la série culte Parker Lewis ne perd jamais, totalement dans l’air du temps des années 90. Scénariste de Get Real puis de Boomtown, Clyde Phillips est sollicité pour devenir le « showrunner » de la série Dexter. Au fil des saisons, il développe le concept d’un personnage double : tueur en série la nuit, expert au service médico-légal de la police de Miami le jour. Dexter consacre le talent de Clyde Phillips, auréolé de plusieurs récompenses. Depuis ce succès mondial, il s’est consacré à de nouveaux projets, dont l’écriture de Nurse Jackie. Invité de Séries Mania en 2010, il présente cette fois-ci en exclusivité sa toute dernière création, Feed the Beast.
Matthew Penn est réalisateur et producteur. À son actif, près de 200 épisodes de séries. Membre depuis 1992 de la Directors Guild of America, il débute avec New York, unité spéciale (le 200e épisode est nominé pour un Emmy). Autres séries auxquelles il prête ses talents : Les Soprano, Orange Is the New Black, Damages, New York Police Blues, Gossip Girl... Il travaille actuellement sur la nouvelle série Queen of the South. Il partage son expérience de réalisateur avec le public.
Matthew Penn est réalisateur et producteur. À son actif, près de 200 épisodes de séries. Membre depuis 1992 de la Directors Guild of America, il débute avec New York, unité spéciale (le 200e épisode est nominé pour un Emmy). Autres séries auxquelles il prête ses talents : Les Soprano, Orange Is the New Black, Damages, New York Police Blues, Gossip Girl... Il travaille actuellement sur la nouvelle série Queen of the South. Il partage son expérience de réalisateur avec le public.
Si les filles ont toujours été drôles à la télévision depuis au moins I Love Lucy (1951), la recrudescence de séries écrites et jouées par des femmes comme Mom (2013), Broad City (2014) et Crazy Ex-Girlfriend (2015), de même que celle de figures féminines comiques fortes comme Amy Schumer, Tina Fey ou Mindy Kaling, témoignent d’une évolution. Qu’interrogent vraiment les nouvelles séries ? Sont-elles par essence féministes ? Y a-t-il une spécificité de la comédie au féminin ? Si leurs talents, points de vue et humour divergent, ces femmes et séries partagent une même ambition : occuper le terrain en bousculant, en interrogeant mais surtout en riant des clichés.
On connait Cuba Gooding Jr., né dans le Bronx, pour son interprétation oscarisée de Rod Tidwell, l’arrogant footballeur de Jerry Maguire (Cameron Crowe). Auparavant, en 1991, sa performance choc dans Boyz N the Hood avait été unanimement saluée. Il apparait dans de nombreux films encensés par la critique, à l’image de Pour le pire et pour le meilleur, Au-delà de nos rêves et Des hommes d’honneur. Puis, son répertoire s’élargit à la faveur de rôles majeurs d’une grande diversité (Les chemins de la dignité, Pearl Harbor, American Gangster, Red Tails, et Le majordome de Lee Daniels). Il revient sur son interprétation incroyable de O.J. Simpson dans The People v. O.J. Simpson: American Crime Story.
Tony Grisoni est un scénariste britannique. Il s’est essayé à divers métiers du cinéma, avant de se tourner vers l’écriture. La dame de coeur, de Jon Amiel (1989) est son premier scénario de long métrage. Puis il travaille aux côtés de réalisateurs tels que Michael Winterbottom (In This World, Ours d’Or à Berlin en 2002), John Boorman, Julian Jarrold, James Marsh, Anand Tucker et Sean Durkin. Il prête également son talent aux créations de Terry Gilliam, Las Vegas Parano, Tideland, Les frères Grimm et les fameuses versions inabouties de The Man Who Killed Don Quixote. En 2008, il réalise son premier court métrage, Kingsland #1: The Dreamer, nommé aux BAFTA. Pour la télévision, il signe la trilogie The Red Riding, maintes fois célébrée. Et en 2013, il crée pour Channel 4 Southcliffe, une mini-série en quatre épisodes au succès que l’on connaît.
Tony Grisoni est un scénariste britannique. Il s’est essayé à divers métiers du cinéma, avant de se tourner vers l’écriture. La dame de coeur, de Jon Amiel (1989) est son premier scénario de long métrage. Puis il travaille aux côtés de réalisateurs tels que Michael Winterbottom (In This World, Ours d’Or à Berlin en 2002), John Boorman, Julian Jarrold, James Marsh, Anand Tucker et Sean Durkin. Il prête également son talent aux créations de Terry Gilliam, Las Vegas Parano, Tideland, Les frères Grimm et les fameuses versions inabouties de The Man Who Killed Don Quixote. En 2008, il réalise son premier court métrage, Kingsland #1: The Dreamer, nommé aux BAFTA. Pour la télévision, il signe la trilogie The Red Riding, maintes fois célébrée. Et en 2013, il crée pour Channel 4 Southcliffe, une mini-série en quatre épisodes au succès que l’on connaît.
Récompensée du Golden Globe de la meilleure série dramatique, Mr. Robot suit la trajectoire d’Eliott, un jeune hacker schizophrène. Ingénieur en sécurité informatique, Eliott « hack » régulièrement les comptes d’inconnus et joue les cyber-justiciers. Il rencontre Mr. Robot, un anarchiste rêvant de renverser le système économique. Distillant au fil de l’intrigue sa haine du capitalisme moderne, Mr. Robot est l’une des premières séries post-crise de 2008. Elle questionne la figure du justicier moderne qu’est le hacker − de WikiLeaks à Edward Snowden, si complexe à mettre en images. Retour sur une série événement.
Récompensé de plusieurs Emmy Awards et Golden Globes, David Chase a produit, écrit et réalisé de nombreuses séries à succès dont Northern Exposure et I’ll Fly Away. En 1999, il crée pour HBO Les Soprano, communément admise comme l’une des plus grandes séries de tous les temps. Considéré comme le parrain du genre, il a inspiré toute une génération de créateurs et de « showrunners », Matthew Weiner et Terence Winter en tête. En 2012, il a également réalisé le long métrage Not Fade Away, avec l’acteur star des Soprano, James Gandolfini. David Chase nous honore de sa présence lors de cette rencontre exceptionnelle, au cours de laquelle il revient sur sa carrière et la genèse des Soprano.
Récompensé de plusieurs Emmy Awards et Golden Globes, David Chase a produit, écrit et réalisé de nombreuses séries à succès dont Northern Exposure et I’ll Fly Away. En 1999, il crée pour HBO Les Soprano, communément admise comme l’une des plus grandes séries de tous les temps. Considéré comme le parrain du genre, il a inspiré toute une génération de créateurs et de « showrunners », Matthew Weiner et Terence Winter en tête. En 2012, il a également réalisé le long métrage Not Fade Away, avec l’acteur star des Soprano, James Gandolfini. David Chase nous honore de sa présence lors de cette rencontre exceptionnelle, au cours de laquelle il revient sur sa carrière et la genèse des Soprano.
Séries Mania inaugure ses dix jours de programmation exceptionnelle avec le pilote de Vinyl, réalisé par le grand Martin Scorsese. Une soirée d’ouverture qui s’annonce intense et festive, en présence du jury de la compétition internationale. Venez nombreux partager ce plaisir 100 % rock et visuel, en grand format, dans le temple parisien du cinéma et de la musique !
Le retour de X-Files, la suite de La Fête à la maison, le come-back annoncé de Star Trek… La tendance est à la nostalgie sur le petit écran US. S’agit-il d’une mode ou d’un éternel recommencement ? Les téléspectateurs ont-ils vraiment envie de renouer avec leurs icônes ? Et surtout, est-ce dans les vieux shows que l’on fait les meilleures séries ?
Et si 2% de la population mondiale disparaissait ? C’est le point de départ de The Leftovers, nouvelle série de Damon Lindelof, qui applique ce phénomène à l’échelle d’une petite ville des États-Unis. Si Lost suivait le quotidien des disparus, The Leftovers est du côté des autres, de ceux qui restent. Des spectateurs, en somme. Car, alors que Lost nous donnait des préceptes pour nous aider à trouver notre voie, à regarder le monde différemment, The Leftovers ne serait-il pas un guide pour nous apprendre à vivre ensemble ?
Longtemps cantonnées à un univers d’hommes, les séries policières ont su faire de la femme-flic un personnage désormais récurrent. Cold Case, The Closer, Les Experts, la femme-flic est un personnage certes fort mais souvent stéréotypé : elle est intelligente, dévouée à son travail, célibataire, souffre souvent d’un traumatisme familial ou se comporte de manière masculine par pur mimétisme des flics d’antan… Comment sortir de ces clichés ? De Homeland à The Killing ou Happy Valley, et même en France, en Israël ou au Japon, ce personnage a-t-il réussi à se réinventer ?
Si, dans les années 1990, Sex and the City faisait office d’ovni, les séries d’aujourd’hui abordent plus librement la question de la représentation de la sexualité féminine sur le petit écran. Qu’elles soient créées par des femmes ou des hommes, des séries comme The Affair, Transparent, Togetherness, Girls ou Masters of Sex ont ouvert un nouvel espace d’expression du désir féminin montrant des images, qui brisent certains tabous, différentes de celles véhiculées par le cinéma et les films pornographiques. Parce qu’elles se consomment dans un cadre privé, qu’elles envahissent notre intimité, les séries ne seraient-elles pas en train de réinventer notre sexualité ?
Traiter le monde pour en produire la réalité, c’est-à-dire le faire passer dans l’ordre du (pré-) visible et du maîtrisable, telle est la tâche infinie de Carrie Mathison et de la C.I.A. Peut-on empêcher un événement par nature inattendu de se produire ? D’abord fiction du retard face au terrorisme, Homeland a résolu cette question en devenant une machine à inventer la réalité. À l’heure où elle subit un certain désamour des fans de la première saison, retour sur une série majeure peut-être mal comprise. Cette conférence a été donnée par Raphaël Nieuwjaer (journaliste et universitaire) le 26 avril 2014 au Forum des images à Paris dans le cadre de la 5ème édition du festival Séries Mania
De quoi ou plutôt de qui rit-on dans la sitcom contemporaine ? Procédant d’une alchimie curieuse entre cinéma et théâtre, la sitcom va chercher le rire grâce à la position complexe du téléspectateur, entre distance et empathie. Dès lors, qu’il libère, qu’il console ou même qu’il condamne, le rire série-télévisuelle est une arme à double tranchant où les moqueurs pourraient bien vite devenir les moqués. À partir d’analyses précises d’exemples canoniques ou contemporains, nous essaierons de comprendre ce qui fait de nous, téléspectateurs, « des rieurs contrariés ». Cette conférence a été donnée par Renan Cros (journaliste et universitaire) le 27 avril 2014 au Forum des images à Paris dans le cadre du Festival Séries Mania Saison 5.
avec : Nicole Collet (productrice), Fabrice de la Patellière (CANAL+), Pierre Leccia (scénariste et réalisateur), Aurélie Tesseire (scénariste), Denis Bracchini (comédien) Évocation en profondeur d’une série identitaire du paysage corse mais qui a su évoluer dans son traitement scénaristique et visuel au fil des saisons… tout en sacrifiant ou faisant s’épanouir un grand nombre de personnages. Diffusée dans 90 pays, elle précise son ADN au fil de ses cinq saisons et creuse ses personnages, tout en se renouvelant en permanence.
"La série The Wire, dont le créateur David Simon fut longtemps reporter au quotidien Baltimore Sun, est un pont lancé entre journalisme et fiction. En mettant en scène, dans sa dernière saison, l’univers de la presse, ses transformations et ses dérives, c’est son propre paradoxe qu’elle interroge : comment raconter le réel à l’ère du storytelling ?" Mathieu Potte-Bonneville, philosophe
Né en Tchécoslovaquie, Tom Stoppard débute sa carrière en tant que journaliste avant d’écrire pour le théâtre. Il connaît le succès à Londres en 1966 avec sa pièce Rosencrantz & Guildenstern Are Dead qu’il transpose lui-même au cinéma en 1990. Il écrit également des fictions pour la radio, puis devient scénariste pour la télévision et le cinéma. Il est nommé à l’Oscar du meilleur scénario pour Brazil en 1986 avant de l’emporter en 1999 pour Shakespeare In Love. Il est aujourd’hui l’auteur de la série Parade’s End, adaptation réputée impossible de la tétralogie romanesque de Ford Madox Ford.
Né en Tchécoslovaquie, Tom Stoppard débute sa carrière en tant que journaliste avant d’écrire pour le théâtre. Il connaît le succès à Londres en 1966 avec sa pièce Rosencrantz & Guildenstern Are Dead qu’il transpose lui-même au cinéma en 1990. Il écrit également des fictions pour la radio, puis devient scénariste pour la télévision et le cinéma. Il est nommé à l’Oscar du meilleur scénario pour Brazil en 1986 avant de l’emporter en 1999 pour Shakespeare In Love. Il est aujourd’hui l’auteur de la série Parade’s End, adaptation réputée impossible de la tétralogie romanesque de Ford Madox Ford.
Après des études de cinéma à l’école Famu de Prague, Agnieszka Holland tourne une douzaine de longs métrages dont Acteurs provinciaux primé à Cannes en 1980, Europa Europa nommé pour l’Oscar 1992 du meilleur scénario adapté et Sous la ville, nommé pour l’Oscar 2012 du meilleur film étranger. En parallèle, elle réalise certains épisodes des séries de David Simon The Wire et Treme, puis de la version américaine de The Killing avant de se voir confier la création de la première mini-série de HBO Europe, Burning Bush. Rencontre animée par François-Pier Pelinard-Lambert (Le Film français)
Comment cette série phare de la création française a-t-elle réussi à trouver le ton juste et une direction artistique aussi affirmée ? Comment le travail d’équipe en amont et en coulisses s’est-il organisé et quelles évolutions a connu ce projet au cours de ses différentes étapes ? Retour sur la genèse des Revenants en présence d’une partie de son équipe, autour d’une sélection d’extraits. Avec Fabien Ada (scénariste), Patrick Blossier (chef opérateur), Caroline Benjo et Jimmy Desmarais (producteurs, Haut et Court), Fabrice Gobert (créateur de la série), Véra Peltékian (chef de projet fiction, CANAL +), Frédéric Pierrot (comédien)
Né à Téhéran, Farhad Safinia grandit à Paris puis à Londres avant de suivre des études en économie à Cambridge. Après avoir étudié le cinéma à New York, il devient l’assistant de Mel Gibson sur le tournage de La Passion du Christ, puis son coscénariste pour Apocalypto en 2006. Sa rencontre avec le comédien Kelsey Grammer lui inspire le personnage central du maire de Chicago dans les deux saisons de son impressionnante série Boss, dont la réalisation du pilote fut confiée à Gus van Sant.
Né à Téhéran, Farhad Safinia grandit à Paris puis à Londres avant de suivre des études en économie à Cambridge. Après avoir étudié le cinéma à New York, il devient l’assistant deMel Gibson sur le tournage de La Passion du Christ, puis son coscénariste pour Apocalypto en 2006. Sa rencontre avec le comédien Kelsey Grammer lui inspire le personnage central du maire de Chicago dans les deux saisons de son impressionnante série Boss, dont la réalisation du pilote fut confiée à Gus van Sant. Animée par Pierre Langlais (journali ste spéciali ste des séries télévisées)
On dit souvent que les coproductions européennes sont l’avenir du secteur afin d’atteindre des budgets et un rassemblement de talents suffisants. Qu’en est-il concrètement sur le terrain ? Retour sur trois expériences abouties avec les producteurs d’Odysseus (France-Italie-Portugal), de Jo (France-Grande-Bretagne-Allemagne), et de The Spies of Warsaw (Grande-Bretagne- Pologne). Animée par Catherine Wright (Le Film français) Avec Estelle Boutière (NPA Conseil), Stéphane Drouet (Making Prod), Richard Fell (Carnival Film & TV), Judith Louis (ARTE), Christophe Valette (GMT Productions), Klaus Zimmermann (Lagardère Productions)
Mêlant des réflexions toujours nuancées sur la sexualité, la famille, la religion ou la psychologie, la série d’Alan Ball laisse se refléter nos incertitudes actuelles dans le miroir de la mort afin de dresser le portrait de notre humanité. À l’image du livre, cette conférence illustrée d’extraits explore la série à travers ses principaux personnages, les épisodes et les thèmes qui la structurent. Conférence de Tristan garcia, écrivain (« La meilleure part des hommes », « Six Feet Under, nos vies sans destin »)
On dit souvent que les coproductions européennes sont l’avenir du secteur afin d’atteindre des budgets et un rassemblement de talents suffisants. Qu’en est-il concrètement sur le terrain ? Retour sur trois expériences abouties avec les producteurs d’Odysseus (France-Italie-Portugal), de Jo (France-Grande-Bretagne-Allemagne), et de The Spies of Warsaw (Grande-Bretagne- Pologne). Animée par Catherine Wright (Le Film français) Avec Estelle Boutière (NPA Conseil), Stéphane Drouet (Making Prod), Richard Fell (Carnival Film & TV), Judith Louis (ARTE), Christophe Valette (GMT Productions), Klaus Zimmermann (Lagardère Productions)
Qui est Tony Soprano ? Sa vie nous permet-elle de mieux comprendre la nôtre ? SuperTalk, par la voix de Frédéric Danos, s’est penché sur son cas au cours d’une conférence-spectacle habilement illustrée et totalement inhabituelle. Tout ce qu’il faut savoir sur le personnage, résumé en 52 minutes.
Avec Adda Abdelli (auteur de Vestiaires), Philippe Braunstein (Les Films d’Avalon), Fabrice Chanut (auteur de Vestiaires) Sophie Deloche (productrice de Vestiaires - Astharté et compagnie), Jimmy Desmarais (producteur de Silex and the City - Haut et Court), Yann Goazempis (directeur pôle humour M6), Alain Kappauf (producteur de Scènes de ménages - Kabo Productions), Kyan Khojandi et Bruno Muschio (auteurs et réalisateurs de Bref), Fabrice Maruca (auteur et réalisateur de La Minute vieille), Harry Tordjman (producteur de Bref - My Box Productions), Hélène Vayssières (responsable des courts, ARTE), Hélène Friren (réalisatrice de Juliette génération 7.0), Jérôme Duc-Maugé (producteur de Juliette génération 7.0 - Parmi les lucioles films) De Scènes de ménages sur M6 en passant par Vestiaires sur France 2, le récent Bref sur CANAL+ ou les projets d’ARTE, dont La Minute vieille et Silex and the City, les mini-formats sont d’actualité sur les chaînes françaises. Comment concevoir, écrire, produire ces séries si spécifiques, tant au niveau des sujets traités que de leur durée ? Retours d’expériences et secrets de fabrication en présence de créateurs, producteurs et diffuseurs.
En racontant cinq années de la vie d’un coach de football américain au lycée, Friday Night Lights s’est affirmée, malgré des audiences confidentielles, comme l’une des plus belles séries américaines de ces dernières années. Car elle parle de bien plus que de sport. Extraits à l’appui, Marjolaine Boutet revient sur les thèmes et les personnages qui font de cette série une oeuvre essentielle pour comprendre l’Amérique profonde d’aujourd’hui. Marjolaine Boutet est historienne et spécialiste des séries télévisées.
À l’heure où l’on reproche à Hollywood de ne plus fabriquer que des produits marketing, les séries télé se mettent à la hauteur du meilleur cinéma et intéressent jusqu’aux cinéphiles les plus exigeants. Une situation impensable il y a encore dix ans. Ont-elles pour autant remplacé le 7e art ? Pas si simple. Si les influences et les passerelles entre les deux médias sont à la fois multiples et réciproques, avec Les Soprano, Sur écoute, Mad Men ou encore Breaking Bad, le petit écran a acquis une légitimité et donc une indépendance esthétique. Décryptage d’une révolution culturelle. Conférence d'Olivier Joyard, critique aux Cahiers du Cinéma de 1996 à 2004, aujourd’hui critique de séries aux Inrockuptibles, il est également coauteur du documentaire Hollywood, le règne des séries (2005)
Au fil des cinq saisons, David Simon (Generation Kill) et son équipe ont exploré les tréfonds de Baltimore, une des villes américaines particulièrement secouées par la violence, la drogue et les crises économiques, véritable prison à ciel ouvert. Extraits à l’appui, Pierre Serisier revient sur cette fresque qui s’impose aujourd’hui comme un chef-d’œuvre du petit écran, malheureusement encore peu connu en France. Pierre Serisier est journaliste pour l’agence de presse Reuters, écrivain et auteur du blog « Le monde des séries »
Depuis 10 ans, les séries ont rencontré de tels succès public et critique qu'elles sont devenues un des enjeux phares de la télévision. Comment les chaînes touchent-elles les spectateurs des séries ? Ce public évolue-t-il selon les séries et les canaux de diffusion (hertzien, TNT, câble ou satellite, VOD, DVD) ? Quel impact pour les politiques de production, d'acquisition et de diffusion des chaînes ? * Suite à une problème technique, le début de la table ronde manque. L’enregistrement débute sur l’intervention de Rémy Jacquelin. Avec : Serge Siritzky, François Sauvagnargues (ARTE France), Vincent Meslet (France Télévisions), René Saal (Canal+), Rémy Jacquelin (TF1 acquisitions), Boris Duchesnay (Orange cinéma séries) et Christine Bouillet (M6)
Cas unique à ce jour dans l'histoire de la télévision française, Plus belle la vie a franchi la barre du millier d'épisodes sur France 3. Encore plus fort, Eastenders rythme la vie quotidienne des britanniques depuis plus de 30 ans. L'écriture et la direction artistique de ces feuilletons quotidiens de longue durée nécessitent un travail collectif spécifique et une capacité d'adaptation aux changements de casting et de formats, l'intégration de l'évolution des mœurs et du langage voire même de l'actualité au fil des années ! Avec : Serge Siritzky , Kate Harwood (Head of Series, BBC) et Georges Desmouceaux (directeur de collection Plus belle la vie)
Les formats des séries télévisées ont toujours été dictés par les chaînes et les diffuseurs, ces contraintes ont codifié la façon même de raconter des histoires à la télévision. Entre industrie et création artistique, comment se fabriquent les séries télé, par qui, pour quoi ? Marjolaine Boutet est historienne, spécialiste des séries télévisées et l'auteure de l’ouvrage Les séries télé pour les nuls
Avec : Serge Siritzky , Alain Clert (producteur Engrenages), Christophe Valette (producteur Marion Mazzano), Charlie Béléteau (co-auteur et réalisateur du pilote Urban spé), Arnaud Figaret (producteur Urban Spé), et Yves Lamusset (co-auteur Urban spé et consultant sur la partie rollers) Au cours de cette table ronde, trois exemples emblématiques et différents de développement de séries seront abordés. Le développement de Marion Mazzano avec de fortes contraintes budgétaires et artistiques; le développement sur trois saisons d’une série innovante dans sa tonalité et sa réalisation : Engrenages ; l’écriture à partir d'une idée de non-professionnels et le tournage d'un pilote co-financé par la fonds innovation du CNC autour de Urban-spé.
Les héroïnes quarantenaires des séries télé américaines défient toujours plus la bienséance et l’autorité (Weeds, Nurse Jackie…), souvent suite à un tournant dramatique de leur vie. Retour sur ces femmes libres, par Lucas Armati (Télérama).
On compare souvent les séries et le cinéma, mais le dialogue le plus étroit n’est-il pas plutôt entre la littérature et l’écriture sérielle ? Les analogies entre la structure des romans (chapitres/tomes) et des séries (épisodes/saisons), le développement au long cours des intrigues nourries par de nombreux personnages secondaires et enfin le rapport même du lecteur au livre et du spectateur à la série (sur la durée, de manière morcelée ; ou bien au contraire, d’une traite, de manière addictive) ne sont-elles pas à rapprocher ? Table ronde animée par Macha Séry, écrivain, journaliste au Monde. Avec Virginie Brac (écrivain, scénariste), Tristan Garcia (écrivain), Michel Le Bris (écrivain, directeur du festival Étonnants voyageurs)
Grâce à leur écriture déployée sur la durée et à des financements qui reposent moins sur des castings de stars, les séries font exister des personnages principaux ambitieux mais également de nombreux seconds rôles importants pour la narration, portés par des comédiens qui trouvent là l’occasion de se révéler aux professionnels comme au grand public. Retour sur des projets qui ont dévoilé de nouveaux talents, et sur les méthodes de travail et d’écriture autour des comédiens dans les séries télé françaises. Animé par Serge Siritzky, conseiller éditorial à Écran Total. Avec Gilles Bannier (réalisateur Reporters, Engrenages, Les Beaux Mecs), Stéphane Drouet (producteur Les Invincibles et La Chanson du dimanche), Marie Kremer (comédienne, Les Vivants et les Morts, Profilage, Un village français), Francis Renaud (comédien L’Affaire Villemin, La Commune, Police District), Tatiana Vialle (directrice de casting Reporters)
Les sales types égocentriques et atrabilaires viennent régulièrement dynamiter la bienséance des séries américaines. Retour sur ces personnages aussi détestables qu’attachants, par Pierre Langlais (L’Hebdo des séries).
En préambule au colloque “Les séries télévisées américaines contemporaines : entre la fiction, les faits et le réel” (du 5 au 7 mai 2011 à l’université Paris-Diderot - www.paristvseriesconference.wordpress.com), quatre universitaires décortiquent en analyses croisées un même extrait de Mad Men selon les angles de l’histoire, de l’étude de l’image, des gender and race studies et de la narratologie. Marjolaine Boutet est maître de conférences à l’université de Picardie–Jules Verne. Avec Sarah Hatchuel (professeur à l’université du Havre), Ariane Hudelet-Dubreil (maître de conférences à l’université Paris-Diderot), Monica Michlin (maître de conférences à l’université Paris IV)
Breaking Bad n’est pas une énième fiction sur le conflit entre le bien et le mal. Elle se situe en fait déjà au-delà de ces frontières : “par-delà bien et mal” pour reprendre un titre de Nietzsche. Il s’agit alors de montrer toute la subversion de ce renversement moral et de comprendre comment un homme malade et presque condamné peut pourtant vivre d’une liberté toute nouvelle… Thibaut de Saint Maurice est professeur de philosophie, auteur de “Philosophie en séries” (Éd. Ellipses, Tome 1 - 2009 – Tome 2 - 2011)
Les séries investissent désormais sans complexe le western, le péplum, les vampires et les zombies. Retour sur cette tendance, par Léo Soesanto (Les Inrockuptibles).
Hollywood adore se faire peur à coups de sombres complots, qu’ils soient extraterrestres, politiques, financiers ou terroristes. Retour sur cette obsession significative, par Guillaume Regourd (Magazine Geek).
Nouvelle source de talents inattendus ? Créativité interactive innovante ? Mode de diffusion ou de promotion massif ? Les enjeux du développement des web-séries sont étudiés au travers de deux cas emblématiques : l’expérience Addicts (ARTE) à laquelle ont participé jeunes en réinsertion, animateurs socioculturels, et professionnels de l’écriture et de la réalisation, et Mes colocs réalisé en secret par Riad Sattouf et financé par BNP-Paribas. Avec Bénédicte Lesage (Mascaret Films), Nicolas Levant (responsable publicité BNP-Paribas), Pierre Merle (ARTE France), Arno Moria (Les Télécréateurs), Vincent Ravalec (réalisateur Addicts), Joël Ronez (unité web ARTE), Cédric Séraline (comédien)