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durée : 00:38:40 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors que l'élection présidentielle en Pologne a porté au pouvoir Karol Nawrocki, un homme soutenu par le parti national-conservateur PiS, la droitisation de l'Europe semble se confirmer. Pourtant, de Giorgia Meloni à Karol Nawrocki, les populismes de droite présentent des différences notables. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Lazar Professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome; Lukas Macek Chercheur et chef du centre Grande Europe de l'institut Jacques Delors
Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Matthieu Belliard
La Pologne a élu un nouveau président ce dimanche 1er juin. C'est le candidat nationaliste Karol Nawrocki qui a remporté le second tour de l'élection présidentielle devant le libéral Rafal Trzaskowski. Un choix qui n'est pas anodin dans ce pays en première ligne face à la menace russe.
durée : 00:20:26 - Journal de 12h30 - La victoire, hier soir, de Karol Nawrocki à l'élection présidentielle en Pologne est-elle susceptible de remettre en cause l'engagement pro-européen du gouvernement actuel ?
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En Pologne aura lieu, dimanche 3 mai, le second tour de la présidentielle entre Rafał Trzaskowski, le maire pro-européen de Varsovie et Karol Nawrocki, le candidat nationaliste soutenu par le parti Droit et justice. Analyse avec Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France en Pologne et professeur de relations internationales à Sciences Po. Pologne, histoire d'une ambition: Comprendre le moment polonais, de Pierre Buhler aux éditions Tallandier, 2025 (272 pages).À lire aussiPrésidentielle en Pologne: un second tour entre pro-européen et nationaliste vu comme un «référendum sur l'orientation future du pays»
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le second tour de la présidentielle polonaise dimanche a l'allure d'un combat entre libéralisme et illibéralisme, avec une forte dimension géopolitique en raison du rôle croissant joué par la Pologne. Trump, Poutine, Zelensky et les partenaires européens de la Pologne observent avec attention.
En Pologne, alors que le second tour des élections présidentielles se déroule ce dimanche 1er juin, la question de la sécurité est dans tous les esprits. Les petites villes polonaises aussi investissent dans ce domaine, notamment en construisant des abris antiaériens pour se préparer au risque d'une guerre. De notre envoyée spéciale à VarsovieKrystyna Gucewicz est écrivaine. Elle est née à Mińsk Mazowiecki, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon elle, cette ville disgracieuse située à 45 kilomètres à l'est de Varsovie « est une ville de passage » à tous celles et ceux qui rêvent de monter à la capitale.Enfant, Krystyna jouait avec des amis à la guerre dans les rues de sa ville natale. Mais des abris ici ? « Jamais entendu parler... Secret défense, sans doute. Comme tout ce qui touchait au domaine public sous le communisme, y compris les cartes géographiques. Je dois dire que vous êtes la première à m'en parler. Est-ce qu'on a besoin de ces abris ? À l'heure actuelle, cela ne se discute pas ! », conclut la femme aux cheveux rouge vif.Barbara, propriétaire d'un point photo, abonde : « Notre ville abrite une base aérienne avec un escadron du 1er régiment d'aviation de chasse. Ils sont là pour défendre Varsovie. Si la Russie attaque, cette base sera la première à être visée. Alors, les abris ? Parlons-en, Monsieur le Maire ».Les villes rénovent à tour de brasMarcin Jakubowski, le maire de cette ville de 30 000 habitants, tient un discours rassurant à l'égard de ses administrés. C'est sous un immeuble d'habitation dans le centre-ville qu'il nous a donné rendez-vous : « Nous sommes dans un abri antiaérien d'une capacité de 55 personnes, construit dans les années 1950. Nous avons franchi cette double porte étanche. Ce que vous entendez, c'est la pompe à air. Voici des stocks d'instruments de mesure et de communication, comme la radio. Les murs de 2 mètres d'épaisseur laissent passer le réseau mobile et protègent contre une attaque chimique. L'endroit est équipé d'un réservoir d'eau potable et d'une voie d'évacuation. Mais la guerre en Ukraine nous a appris que les lieux les mieux adaptées à la protection des civils sont les parkings souterrains ou les stations de métro. »La Pologne n'est, certes, pas en état de guerre, martèle le maire, mais les autorités ayant averti à plusieurs reprises que le pays devait s'y préparer. Dès le début de l'année, différentes institutions d'État ont entrepris l'inspection, le contrôle et la rénovation des abris antiaériens pour protéger la population. Un enjeu pour le budget des collectivités locales, mais qui répond à l'inquiétude de leurs habitants.Construire des infrastructures dites « à double usage », adapter tous types de lieux qui peuvent servir de refuge est un vrai défi pour la ville de Mińsk Mazowiecki, soupire Marek Heller, colonel de l'armée de l'air à la réserve et chef de la cellule de crise locale : « Pour que les gens se sentent en sécurité, il faut intégrer la notion de danger dans la stratégie nationale. Et celui-ci est réel. Planifier ces travaux engendre des dépenses, mais il faut que l'on soit prêt pour y faire face. »Les investissements massifs pour protéger la populationLa Pologne compte débourser plus de 2 milliards d'euros par an pour la construction d'abris, soit 0,3% du PIB polonais. Un plan national sous l'égide de l'Agence gouvernementale de réserves stratégiques devrait être déployé sur tout le territoire dès l'été prochain.Mais le pays devra accélérer la cadence s'il veut égaler en la matière la Finlande et la Suède, qui, elles aussi, redoutent une possible offensive russe. En effet, les autorités suédoises ont réactivé leur concept de « défense totale » en 2015 et intensifié cet effort après l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.À lire aussiPologne : la difficile croissance des start-up de l'industrie d'armement
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le second tour de la présidentielle polonaise dimanche a l'allure d'un combat entre libéralisme et illibéralisme, avec une forte dimension géopolitique en raison du rôle croissant joué par la Pologne. Trump, Poutine, Zelensky et les partenaires européens de la Pologne observent avec attention.
Dimanche, les Polonais élisent leur président au second tour d'un scrutin crucial. Au-delà de l'affrontement politique entre le pro-européen Rafał Trzaskowski et le conservateur Karol Nawrocki, c'est l'avenir économique de la Pologne qui se joue. Entre modernisation, compétitivité et transition énergétique, les orientations des deux candidats pourraient transformer en profondeur le cap du pays. Décryptage. Depuis son entrée dans l'Union européenne en 2004, la Pologne connaît un développement économique fulgurant. Le produit intérieur brut par habitant a plus que doublé, signe d'un enrichissement rapide. Avec une croissance estimée à 2,9%, le pays se place parmi les leaders économiques d'Europe centrale. Le chômage, quant à lui, atteint un niveau historiquement bas à 5,2 %, classant la Pologne au deuxième rang européen sur ce critère. Pour le prochain président, il s'agira donc de préserver cette dynamique. Mais derrière cette croissance se cachent des fragilités structurelles qui nécessiteront des réponses stratégiques.Fragilité commerciale et pression internationaleL'un des signaux d'alerte concerne le commerce extérieur. En un an, l'excédent commercial polonais a fondu, passant de 10 milliards à moins d'un milliard d'euros. Cette chute s'explique en grande partie par le recul des exportations, notamment vers l'Allemagne, principal partenaire économique du pays.Autre défi de taille, la montée en puissance de la concurrence internationale, notamment chinoise, qui met sous pression les secteurs industriels historiquement porteurs de la croissance polonaise. L'appréciation du zloty, la monnaie nationale, accentue cette difficulté en réduisant l'attractivité prix des produits polonais à l'export.Charbon, transition énergétique et choix politiques opposésAu cœur des préoccupations économiques figure aussi la question énergétique. La Pologne reste le pays européen le plus dépendant au charbon. Cette position complique sa transition vers une économie bas-carbone. Le dilemme est clair: poursuivre l'exploitation du charbon pour maintenir l'indépendance énergétique ou miser sur les énergies renouvelables au risque de fragiliser certaines régions minières.Sur ce point, les deux candidats présentent des visions opposées. Rafał Trzaskowski souhaite accélérer la transition écologique avec un investissement public massif, soutenu notamment par les 60 milliards d'euros du plan de relance européen. Karol Nawrocki, lui, prône une approche plus prudente, soucieux de ne pas déstabiliser l'équilibre industriel régional. En somme, cette présidentielle polonaise dépasse le simple enjeu électorale. Elle engage le pays sur des choix économiques majeurs, qui résonnent jusqu'à l'échelle européenne. Avec une base industrielle solide, une main-d'œuvre qualifiée et une position géographique stratégique, la Pologne pourrait jouer un rôle clé dans la relance industrielle du continent.
durée : 02:30:27 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Gilles Kepel Politologue français; Tomasz Rozycki poète polonais, essayiste, traducteur; Stéphanie Mazza Professeure de neuropsychologie à l'INSPE de l'université de Lyon 1
(00:00:37) La Pologne déploie son parapluie électoral contre la déstabilisation en ligne (00:05:33) Les entreprises doivent s'adapter aux nouvelles générations: interview Elodie Gentina (00:13:44) Le Mali est-il en train de basculer dans la dictature ?
La Pologne aux Polonais, la Roumanie aux Roumains et au Portugal, on dégage les élites. Dans ces trois pays, en la seule journée de dimanche dernier, ces messages ont connu un succès foudroyant : et l'extrême droite a connu une percée historique. Des petits partis qui n'existaient parfois même pas il y a 10 ans, sont devenus des faiseurs de rois, comme en Pologne, où l'on vote pour un second tour dans 10 jours, où ils se transforment en principal parti d'opposition, comme au Portugal. Rejet de l'immigration, peur de la guerre en Ukraine, ou contrecoup de la crise économique ; les causes de cette poussée de l'extrême droite sont multiples, mais une chose est sûre : l'Europe, plus que jamais, se renferme sur elle-même. Avec notre invité : Patrick Martin Genier, enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions européennes et internationales, auteur de « L'Europe a-t-elle un avenir ?» (éditions Studyrama).
Le Journal en français facile du lundi 19 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BgSE.A
La Pologne s'apprête à élire son président dans un contexte politique, social et géopolitique particulièrement chargé... Depuis plusieurs années, ce pays de 35 millions d'habitants joue un rôle-clé au sein de l'Union européenne, tant par sa position stratégique à l'est du continent que par ses choix politiques souvent clivants. La présidence sortante a été marquée par des tensions autour de l'État de droit, de l'indépendance de la justice et de la place des médias. À l'international, la guerre en Ukraine a renforcé le rôle de la Pologne comme acteur central du flanc oriental de l'OTAN, mais a aussi exacerbé certaines contradictions internes. Alors que le parti conservateur au pouvoir cherche à maintenir son influence et que l'opposition espère capitaliser sur les récentes mobilisations démocratiques, le scrutin s'annonce décisif pour l'avenir de la démocratie polonaise, son rôle en Europe et sa position sur l'échiquier mondial. L'enjeu de politique intérieure est fondamentalement lié à la trajectoire démocratique du pays, ce qui fait de ce scrutin un test crucial. Regard avec nos deux invités qui sont au téléphone depuis Varsovie. Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France en Pologne de 2012 à 2016. Enseignant de Relations Internationales à Sciences Po. Dernier ouvrage « Pologne. Histoire d'une ambition », éd. Tallandier Jacques Rupnik, politologue, directeur de Recherche au CERI de Sciences Po. Spécialiste des pays d'Europe Centrale et Orientale.
Les Polonais votent ce dimanche 18 mai pour choisir leur président. Portraits croisés des deux favoris du scrutin : l'europhile libéral Rafal Trzaskowski face au nationaliste Karol Nawrocki. Rafal Trzaskowski est le candidat de la Coalition civique du Premier ministre Donald Tusk. Il est à plus de 30% dans les enquêtes d'opinion. À 53 ans, ce candidat télégénique, qui arbore une légère barbe poivre et sel, est le maire de Varsovie depuis six ans. Très actif sur les réseaux sociaux, il a étudié au Royaume-Uni et à Paris, et a été député européen. C'est un europhile convaincu, avec des convictions sociétales très ouvertes, qu'il a mis en sourdine dans cette campagne.« Il a un peu caché ses sentiments envers ces groupes de gauche, raconte Bartosz Wielinski, rédacteur en chef adjoint au grand journal Gazeta Wyborcza. Pour gagner des élections en Pologne, il faut aussi convaincre des forces conservatrices qui dominent à la campagne polonaise. » Rafal Trzaskowski a d'ailleurs multiplié les déplacements dans les villages ruraux pour convaincre de nouveaux électeurs. Les voix progressistes continueront à voter pour lui, faute d'alternative. Son expérience à la mairie de Varsovie l'a rendu très accessible. « Il est plutôt discret, mais il n'hésite pas à venir vers les gens et à répondre aux questions, aux interrogations de gens, relève Krzysztof Soloch, spécialiste de la Pologne et professeur à Sorbonne-Université. C'est quelqu'un d'abordable et qui a un côté un peu populaire, tout à fait proche de gens. » Rafal Trzaskowski vient d'une famille d'intellectuels de Varsovie et parle cinq langues, dont le français. Ses opposants l'ont attaqué là-dessus jusqu'à le surnommer « Bonjour », mais le candidat lui-même en a ri.« Les Polonais d'abord »Son principal rival est Karol Nawrocki, le candidat du PiS, le parti d'opposition Droit et Justice. Son slogan de campagne : « La Pologne d'abord, les Polonais d'abord ». Cet historien de 42 ans était un inconnu sur la scène politique. « Est-ce qu'il a réellement la carrure de Donald Trump ? Je ne crois pas, relativise le chercheur Krzysztof Soloch. Est-ce qu'il partage les idées de Trump ? Oui, sans doute. Il est extrêmement réticent à la fédéralisation de l'Union européenne, donc il défend une Europe des nations, la souveraineté, un mot clé aussi pour Trump. Il y a plein de similitudes entre Nawrocki et Trump. » Le candidat, inconnu avant cette campagne, est très entouré par les cadres du PiS.Ses livres et ses enquêtes sur les crimes du régime communiste lui ont valu d'être sur la liste des personnes recherchées par la Russie. À 42 ans, costumes et coiffure classiques, marié et père de trois enfants, c'est un passionné de boxe. Mais pour Krzysztof Soloch, ce candidat a un problème de proximité et d'authenticité : « Il essaie de montrer un peu son côté accessible, qu'il aime bien le foot, les promenades en famille. Mais c'est un candidat qui, pour beaucoup de Polonais, reste mystérieux ». Sans compter qu'il traîne aussi plusieurs casseroles. Karol Nawrocki s'est attribué un luxueux logement de fonction dans le complexe du musée de la Seconde Guerre mondiale qu'il dirigeait, alors que son appartement se trouvait à cinq kilomètres de son bureau. Il a été éclaboussé par un autre scandale immobilier. Durant la campagne, on a découvert qu'il avait acheté à bas prix un logement auprès d'un homme âgé. « Tout ce qu'il essaie de faire maintenant, c'est de cacher ce scandale, de trouver quelque chose de différent pour les médias et promettre que ça ne va plus se répéter. Mais cela ne marche pas », raconte le journaliste polonais Bartosz Wielinski, qui estime que ces révélations qui vont peser au moment du vote. Karol Nawrocki a déjà perdu des points dans les sondages. L'inconnue de la participationUn troisième homme aimerait bien s'inviter dans ce duel. Slwomir Mentzen, candidat de l'extrême droite, est un homme d'affaires millionnaire, antimigrants, anti-avortement et eurosceptique. Mais, à force d'outrances, il a dégringolé dans les sondages et n'est plus aussi sûr d'être le faiseur de roi. Dimanche 18 mars, les Polonais voteront d'abord contre un candidat que par adhésion, expliquent la plupart des interlocuteurs croisés à Varsovie. Ce qu'il faudra surveiller aussi, c'est le vote des 500 000 Polonais vivant à l'étranger, électorat clé pour Rafal Trzaskowski. Enfin, la principale inconnue demeure ce que décideront les 10% d'indécis. À lire aussiPrésidentielle en Pologne: «L'enjeu est absolument considérable pour Donald Tusk et sa coalition»
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
Ecoutez La Vizo Conférence avec Alex Vizorek du 14 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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La Pologne est sans aucun doute le pays européen le plus en pointe pour renforcer son armée face à la menace russe. Son histoire et les 600 kilomètres de frontière commune y sont pour beaucoup. Les dépenses de défense atteindront 4,7% du PIB à la fin de l'année, soit plus du double du ratio français. Le Premier ministre Donald Tusk a aussi annoncé trois jours de formation militaire non obligatoire pour les adultes. En attendant, des jeunes entre 13 et 17 ans devancent l'appel et suivent des formations paramilitaires pour apprendre le maniement des armes. Notre correspondant Adrien Sarlat les a suivis lors de leur entrainement.À lire aussiPologne: devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplientLa conscription en EuropeEt l'incertitude qui plane sur l'engagement américain en Ukraine et dans l'Otan provoque aussi dans de nombreux pays européens un débat sur la conscription. Juliette Gheerbrant.Quand l'énergie verte détruit les oliviers...L'Espagne, bonne élève de l'énergie verte. 66% de son électricité est désormais produite grâce au renouvelable. Énergie éolienne, mais surtout solaire. Un engagement écologique qui n'empêche pas certains dérapages.En Andalousie, dans la région de Jaén, l'opérateur électrique veut arracher des champs entiers d'oliviers centenaires pour installer un méga-projet de panneaux photovoltaïques. À Lopera, un village de 3 500 habitants qui vit de l'économie de l'huile d'olive, les agriculteurs dévastés se mobilisent et ont déposé un recours en justice. Une de nos correspondantes en Espagne, Diane Cambon, est allée les rencontrer.La guerre des jacarandasEt comme un phénomène en miroir, au Portugal, dans la capitale Lisbonne, ce sont les habitants qui se mobilisent contre l'arrachage d'un arbre fétiche de la ville, le Jacaranda dont le couvert bleu mauve embellit la ville au printemps. Pour permettre la construction d'un vaste parking souterrain, une cinquantaine d'arbres sont promis à la destruction... à moins que la mobilisation ne gagne du terrain. À Lisbonne, Marie-Line Darcy.
La Pologne est sans aucun doute le pays européen le plus en pointe pour renforcer son armée face à la menace russe. Son histoire et les 600 kilomètres de frontière commune y sont pour beaucoup. Les dépenses de défense atteindront 4,7% du PIB à la fin de l'année, soit plus du double du ratio français. Le Premier ministre Donald Tusk a aussi annoncé trois jours de formation militaire non obligatoire pour les adultes. En attendant, des jeunes entre 13 et 17 ans devancent l'appel et suivent des formations paramilitaires pour apprendre le maniement des armes. Notre correspondant Adrien Sarlat les a suivis lors de leur entrainement.À lire aussiPologne: devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplientLa conscription en EuropeEt l'incertitude qui plane sur l'engagement américain en Ukraine et dans l'Otan provoque aussi dans de nombreux pays européens un débat sur la conscription. Juliette Gheerbrant.Quand l'énergie verte détruit les oliviers...L'Espagne, bonne élève de l'énergie verte. 66% de son électricité est désormais produite grâce au renouvelable. Énergie éolienne, mais surtout solaire. Un engagement écologique qui n'empêche pas certains dérapages.En Andalousie, dans la région de Jaén, l'opérateur électrique veut arracher des champs entiers d'oliviers centenaires pour installer un méga-projet de panneaux photovoltaïques. À Lopera, un village de 3 500 habitants qui vit de l'économie de l'huile d'olive, les agriculteurs dévastés se mobilisent et ont déposé un recours en justice. Une de nos correspondantes en Espagne, Diane Cambon, est allée les rencontrer.La guerre des jacarandasEt comme un phénomène en miroir, au Portugal, dans la capitale Lisbonne, ce sont les habitants qui se mobilisent contre l'arrachage d'un arbre fétiche de la ville, le Jacaranda dont le couvert bleu mauve embellit la ville au printemps. Pour permettre la construction d'un vaste parking souterrain, une cinquantaine d'arbres sont promis à la destruction... à moins que la mobilisation ne gagne du terrain. À Lisbonne, Marie-Line Darcy.
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
Voici l'émission du 21 Mars avec Nicolas Vidal, au programme :2:30 « Avec l'abaissement des seuils de TVA, près d'1 million d'entrepreneurs pourraient arrêter ! »
Dans cette édition :Pierre Palmade, l'humoriste condamné à 5 ans de prison dont 2 fermes pour avoir provoqué un accident sous l'emprise de stupéfiants, pourrait bénéficier d'un aménagement de peine sous bracelet électronique, mais le parquet a fait appel de cette décision.Les enquêteurs de la gendarmerie de Marseille prolongent la garde à vue des membres de la famille du petit Émile, disparu dans le Vaucluse, afin de lever les doutes et interrogations qui les ont poussés à cette mesure.Emmanuel Macron reçoit le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'Élysée dans le cadre des négociations pour un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie, avec la possibilité d'une force européenne de réassurance.La Pologne s'apprête à adopter une disposition limitant le droit d'asile, tandis que le Sénat français a adopté en première lecture un projet de loi durcissant la justice des mineurs.4000 personnes sont réunies au Dôme de Paris-Porte de Versailles pour une soirée organisée par le collectif Agir Ensemble, visant à lutter contre l'islamisme et défendre les valeurs de la République.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Pierre Palmade, l'humoriste condamné à 5 ans de prison dont 2 fermes pour avoir provoqué un accident sous l'emprise de stupéfiants, pourrait bénéficier d'un aménagement de peine sous bracelet électronique, mais le parquet a fait appel de cette décision.Les enquêteurs de la gendarmerie de Marseille prolongent la garde à vue des membres de la famille du petit Émile, disparu dans le Vaucluse, afin de lever les doutes et interrogations qui les ont poussés à cette mesure.Emmanuel Macron reçoit le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'Élysée dans le cadre des négociations pour un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie, avec la possibilité d'une force européenne de réassurance.La Pologne s'apprête à adopter une disposition limitant le droit d'asile, tandis que le Sénat français a adopté en première lecture un projet de loi durcissant la justice des mineurs.4000 personnes sont réunies au Dôme de Paris-Porte de Versailles pour une soirée organisée par le collectif Agir Ensemble, visant à lutter contre l'islamisme et défendre les valeurs de la République.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avions de combat, missiles, chars : alors que la Pologne se prépare depuis 3 ans à un éventuel conflit, avec une dépense de 4% de son PIB pour sa défense, le pays aura bientôt la première armée européenne. Comment Varsovie a fait pour financer son effort de réarmement XXL ? Les explications d'Anne de Guigné, éditorialiste au Figaro. Ecorama du 26 mars 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez les extraits journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:04:18 - Le Zoom de France Inter - Sur le flanc Est de l'Europe et de l'OTAN, la Pologne se prépare au scénario du pire : un conflit avec son voisin russe. Varsovie se barricade donc, comme on peut le constater sur place, à la frontière avec l'enclave russe de Kaliningrad.
Le président Donald Tusk s'engage à ce que chaque Polonais soit prêt à faire face à la guerre d'ici la fin de l'année Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le camouflet essuyé par Zelensky à Washington, où il n'a pas obtenu les garanties de sécurité ni même le financement militaire espérés, met la Pologne dans une position délicate. Varsovie doit à la fois gérer son soutien à l'Ukraine et maintenir une relation forte avec les États-Unis, son principal allié jusqu'à présent en matière de sécurité. C'est à la Pologne que le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a réservé sa première visite bilatérale européenne. Les USA considèrent la Pologne comme un allié exemplaire sur le continent.Un statut que la Pologne doit à ses 4,7% de PIB consacrés à la défense en 2025, la part la plus élevée au sein de l'OTAN. Surtout, une grande partie de ces fonds sont destinés à l'achat d'équipements militaires américains, en attendant le juteux contrat de 96 hélicoptères AH-64E Apache, signé en Août 2024 pour plus de 10 milliards de dollars. L'attitude de Trump marquant un désengagement américain n'en a pas moins créé une onde de choc en Pologne. À l'heure où l'administration Trump refuse d'envoyer ses forces en Ukraine dans le cadre d'une éventuelle mission de maintien de la paix et annonce la suspension de son aide à Kiev, les pays d'Europe centrale et orientale comme la Pologne, les pays baltes et la Roumanie qui ont toujours vu les États-Unis comme leur principal garant de sécurité contre la Russie sont en perte de confiance dans le soutien inconditionnel américain. La boussole stratégique polonaise va-t-elle pour autant changer ?Notre invité est Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France à Varsovie. Professeur de Relations internationales à Sciences Po. « Pologne, histoire d'une ambition. Comprendre le moment polonais », aux éditions Tallandier.
Le 8 juin 2003, les Polonais choisissaient par référendum de faire partie de l'Union européenne. Un an plus tard, ils devenaient un des dix nouveaux Etats membres. Ce grand projet de réunification après la guerre froide portait une utopie mais aussi des malentendus. Nos Invité.e.s: Olivier Hanrion, journaliste à la RTBF, et Dorota Bawolek, journaliste indépendante. Présentation : Hélène Maquet et Bertrand Henne. Réalisation : Bao-Anh DinhMerci pour votre écouteL'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.behttps://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKVous pourriez également apprécier ces podcasts de la RTBF: Un jour dans le sport : https://audmns.com/decnhFkAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La Pologne est leur deuxième destination au sein de l'Union européenne, après l'Allemagne, mais l'accueil des Polonais s'est beaucoup refroidi. L'Ukraine entre dans sa 4ème année de guerre« Trois ans de résistance. Trois ans de gratitude. Trois ans d'héroïsme absolu des Ukrainiens », écrivait ce matin Volodymyr Zelensky en remerciant «tous ceux qui défendent et soutiennent» son pays dans sa guerre contre la Russie. Le président ukrainien a appelé à une «paix réelle et durable» en 2025. Il a également mis dans la balance son propre poste dimanche, se disant prêt à démissionner en échange d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Une réponse au principal allié américain : Donald Trump a en effet traité Volodymyr Zelensky de « dictateur sans élection » et discute directement avec Moscou de l'avenir de l'Ukraine. Kiev enfin doit échanger ses minerais contre une protection américaine. Pour le président ukrainien, c'est une débâcle diplomatique. Les explications de Daniel Vallot.Plus de 6 millions cinq cent mille Ukrainiens ont fui leur pays et sont toujours en exil, des femmes et des enfants surtout. Presque tous, 6 millions, se trouvent dans les pays européens. Pour la Pologne, dont l'économie polonaise est en forte croissance, ces réfugiés sont un moteur. Mais sur fond de campagne électorale pour la présidentielle, ils font l'objet d'une hostilité croissante. Reportage dans la région industrielle de Basse-Silésie, Adrien Sarlat.Entretien avec le réalisateur criméen Oleh Sentsov, l'un des réalisateurs les plus connus en Ukraine et à l'étranger, qui se considère aujourd'hui comme «simple soldat» engagé dans l'armée ukrainienne depuis février 2022. Emmanuelle Chaze. Législatives en Allemagne : l'extrême-droite devient la deuxième force politiqueLe score de l'extrême droite est le «dernier avertissement» pour les partis modérés, a déclaré Friedrich Merz lundi. Le futur chancelier conservateur est arrivé en tête avec 28,6% des voix à la CDU-CSU. Comme les sondages l'annonçaient, l'AFD double son score à plus de 20%. Par ce virage très à droite de son électorat, l'Allemagne se rapproche de nombreux voisins européens. Entretien avec Stefan Seidendorf, directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg.
La Pologne est leur deuxième destination au sein de l'Union européenne, après l'Allemagne, mais l'accueil des Polonais s'est beaucoup refroidi. L'Ukraine entre dans sa 4ème année de guerre« Trois ans de résistance. Trois ans de gratitude. Trois ans d'héroïsme absolu des Ukrainiens », écrivait ce matin Volodymyr Zelensky en remerciant «tous ceux qui défendent et soutiennent» son pays dans sa guerre contre la Russie. Le président ukrainien a appelé à une «paix réelle et durable» en 2025. Il a également mis dans la balance son propre poste dimanche, se disant prêt à démissionner en échange d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Une réponse au principal allié américain : Donald Trump a en effet traité Volodymyr Zelensky de « dictateur sans élection » et discute directement avec Moscou de l'avenir de l'Ukraine. Kiev enfin doit échanger ses minerais contre une protection américaine. Pour le président ukrainien, c'est une débâcle diplomatique. Les explications de Daniel Vallot.Plus de 6 millions cinq cent mille Ukrainiens ont fui leur pays et sont toujours en exil, des femmes et des enfants surtout. Presque tous, 6 millions, se trouvent dans les pays européens. Pour la Pologne, dont l'économie polonaise est en forte croissance, ces réfugiés sont un moteur. Mais sur fond de campagne électorale pour la présidentielle, ils font l'objet d'une hostilité croissante. Reportage dans la région industrielle de Basse-Silésie, Adrien Sarlat.Entretien avec le réalisateur criméen Oleh Sentsov, l'un des réalisateurs les plus connus en Ukraine et à l'étranger, qui se considère aujourd'hui comme «simple soldat» engagé dans l'armée ukrainienne depuis février 2022. Emmanuelle Chaze. Législatives en Allemagne : l'extrême-droite devient la deuxième force politiqueLe score de l'extrême droite est le «dernier avertissement» pour les partis modérés, a déclaré Friedrich Merz lundi. Le futur chancelier conservateur est arrivé en tête avec 28,6% des voix à la CDU-CSU. Comme les sondages l'annonçaient, l'AFD double son score à plus de 20%. Par ce virage très à droite de son électorat, l'Allemagne se rapproche de nombreux voisins européens. Entretien avec Stefan Seidendorf, directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg.
L'humoriste Radi vient de nous parler de ses années de débauche en Pologne. T'as bien lu. Dans une autre vie, Radi était entrepreneur et installait des fenêtres en Pologne et en France. On peut dire que Radi est la version magrébine de Martin Matte. C'est lui qui aurait dû jouer dans l'adaptation française des Beaux Malaises.Bref.Radi nous parle de :- sa carrière d'humoriste en France au début des années 2000- comment il devenu riche en posant des fenêtres en Pologne- boire pour la première fois de la vodka à 34 ans, - une fin de semaine à 30 000 euros à Dubaï, - tomber en amour avec une Polonaise, - sa peine d'amour avec une Polonaise - la philosophie stoïque.Deux Princes et un Polonais.
Dans quelques jours, l'investiture de Donald Trump. Ce sera le 20 janvier à Washington. Son retour à la Maison Blanche est largement susceptible de bouleverser des équilibres mondiaux déjà bien fragiles. Trump va-t-il affaiblir ou au contraire renforcer le leadership américain ? Doit-on s'attendre à la confrontation du siècle entre la Chine et les USA ? Sait-on ce que l'Amérique réserve aux relations américano-chinoises ? Qu'est-ce qui s'impose à l'Europe avec l'arrivée de Donald Trump ?L'issue du conflit en Ukraine est la grande inconnue. La Pologne a pris la présidence de l'Union européenne le 1er janvier. C'est donc à elle que reviendra la tâche de tenter de nouer des relations avec le nouveau locataire de la Maison Blanche. Une lourde tâche alors que l'Europe est affaiblie, divisée, que la France et l'Allemagne sont minées par l'instabilité politique et que dans la période, entre l'élection et l'investiture, des Européens, seule l'Italienne Georgia Meloni a été reçue par Donald Trump. Invitée : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeure émérite au CNAM. Auteure de Choisir l'avenir. Dix réponses sur le monde qui vient aux CNRS éditions.
L'année commence sur une campagne politique intense en Allemagne ! Le 23 février prochain, les électeurs devront choisir leurs députés, au cours d'élections anticipées décidées par le chancelier Olaf Scholz. Mais l'heure est à la défiance, voire à la violence, dans l'ombre du parti d'extrême droite l'AfD, Alternative pour l'Allemagne. Des militants et plusieurs élus victimes de menaces et d'agressions physiques ont même préféré jeter l'éponge. C'est le reportage à Berlin de notre correspondante Delphine Nerbollier. La Pologne donne le « la » en EuropeC'est généralement un petit test d'influence à l'échelle européenne. La Pologne prend, à partir de ce mois de janvier et pour les six prochains mois, la tête du Conseil de l'Union européenne. L'occasion de donner les grandes orientations de la politique des 27… On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. La Pologne qui a fait de la sécurité européenne sa préoccupation numéro un.Les dernières rivières sauvages d'EuropeLes épisodes désormais trop fréquents de crues et d'inondations en France ou en Espagne nous l'ont appris, il faut revoir nos aménagements et redonner de l'espace aux cours d'eau qui ont souvent fait l'objet de barrages, de déviations ou de canalisations... Dans les Balkans, on trouve encore les dernières rivières sauvages du continent, mais elles sont menacées par plus de 3 000 projets, notamment de centrales hydroélectriques. Face à l'industrialisation, des mouvements comme « Sauvez le cœur bleu de l'Europe » se mobilisent. Lors d'un sommet organisé dans la capitale du Monténégro. Louis Seiller a pu mesurer l'ampleur des défis auxquels ils sont confrontés.Patrimoine gazaoui en périlC'est sous ce titre que le Musée d'art et d'histoire de Genève présente sa collection d'œuvres d'art palestiniennes qui ont échappé à la destruction… Bombardements et pillages mettent définitivement en péril ces objets archéologiques gazaouis qui sont à l'abri depuis 2007 en Suisse et qui ne sont pas prêts de repartir. Jérémie Lanche. Une exposition à voir jusqu'au 6 février prochain.
L'année commence sur une campagne politique intense en Allemagne ! Le 23 février prochain, les électeurs devront choisir leurs députés, au cours d'élections anticipées décidées par le chancelier Olaf Scholz. Mais l'heure est à la défiance, voire à la violence, dans l'ombre du parti d'extrême droite l'AfD, Alternative pour l'Allemagne. Des militants et plusieurs élus victimes de menaces et d'agressions physiques ont même préféré jeter l'éponge. C'est le reportage à Berlin de notre correspondante Delphine Nerbollier. La Pologne donne le « la » en EuropeC'est généralement un petit test d'influence à l'échelle européenne. La Pologne prend, à partir de ce mois de janvier et pour les six prochains mois, la tête du Conseil de l'Union européenne. L'occasion de donner les grandes orientations de la politique des 27… On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. La Pologne qui a fait de la sécurité européenne sa préoccupation numéro un.Les dernières rivières sauvages d'EuropeLes épisodes désormais trop fréquents de crues et d'inondations en France ou en Espagne nous l'ont appris, il faut revoir nos aménagements et redonner de l'espace aux cours d'eau qui ont souvent fait l'objet de barrages, de déviations ou de canalisations... Dans les Balkans, on trouve encore les dernières rivières sauvages du continent, mais elles sont menacées par plus de 3 000 projets, notamment de centrales hydroélectriques. Face à l'industrialisation, des mouvements comme « Sauvez le cœur bleu de l'Europe » se mobilisent. Lors d'un sommet organisé dans la capitale du Monténégro. Louis Seiller a pu mesurer l'ampleur des défis auxquels ils sont confrontés.Patrimoine gazaoui en périlC'est sous ce titre que le Musée d'art et d'histoire de Genève présente sa collection d'œuvres d'art palestiniennes qui ont échappé à la destruction… Bombardements et pillages mettent définitivement en péril ces objets archéologiques gazaouis qui sont à l'abri depuis 2007 en Suisse et qui ne sont pas prêts de repartir. Jérémie Lanche. Une exposition à voir jusqu'au 6 février prochain.
À Bakou, les pays les plus riches ont jusqu'au 22 novembre 2024 pour déterminer le montant de l'aide qu'ils peuvent apporter à la transition énergétique des pays en développement. En Europe, la transition bien entamée doit se poursuivre. COP 29Les discussions sur le climat ont démarré à Bakou en Azerbaïdjan avec en toile de fond l'arrivée à la tête des États-Unis d'un président climatosceptique. En Europe, même l'objectif de la sortie du fossile est loin d'être atteint. Si le charbon n'est qu'un souvenir pour certains pays, d'autres peinent encore à s'en passer. La Pologne notamment. Avec 3 500 000 tonnes par an, elle est le premier producteur du continent. Plus de la moitié de l'énergie consommée dans le pays vient encore de ce combustible fossile qui cause pourtant beaucoup de dégâts sur la santé des habitants. Reportage en Silésie, région minière de Pologne, Adrien Sarlat.Au Royaume Uni, pays pionnier du charbon, la dernière centrale a fermé ses portes il y a 6 semaines. Située à Ratcliffe-on-Soar, dans le centre de l'Angleterre, elle avait ouvert il y a 56 ans. Sa disparition, qui marque la fin d'une époque, rappelle aussi qu'il est important d'accompagner la population dans la transition énergétique. Les explications de Marie Billon.De l'énergie, il faut et il en faudra de plus en plus pour le stockage des données... En France le secteur des data center a une croissance 7 fois plus forte que le reste de l'économie. Et avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, la demande mondiale n'est pas près de ralentir. En Europe, l'Espagne est en passe de rattraper ses voisins : depuis quelques mois, les grandes multinationales technologiques choisissent l'Espagne pour y installer leurs nouvelles infrastructures. Le revers de la médaille, c'est l'approvisionnement en énergie et en eau de ces mastodontes. On en parle avec François Musseau à Madrid.MédiasEn Slovaquie, un an après le retour au pouvoir de Robert Fico les médias sont sous la pression du gouvernement. L'audiovisuel public, tout comme certains médias privés. Restructurations, pressions, tri des journalistes aux conférences de presse : au sein des médias slovaque, déjà traumatisés en 2018 par l'assassinat du journaliste d'investigation Jan Kuciak, l'ambiance est à la morosité et à l'inquiétude. Reportage à Bratislava, Alexis Rosenzweig.PortraitAu Royaume-Uni, le parti conservateur confirme son virage à droite toute en nommant à sa tête Kemi Badenoch. Agée de 44 ans, élevée au Nigéria, elle devient la première femme d'origine africaine à occuper un tel poste dans le pays. Daniel Vallot.
À Bakou, les pays les plus riches ont jusqu'au 22 novembre 2024 pour déterminer le montant de l'aide qu'ils peuvent apporter à la transition énergétique des pays en développement. En Europe, la transition bien entamée doit se poursuivre. COP 29Les discussions sur le climat ont démarré à Bakou en Azerbaïdjan avec en toile de fond l'arrivée à la tête des États-Unis d'un président climatosceptique. En Europe, même l'objectif de la sortie du fossile est loin d'être atteint. Si le charbon n'est qu'un souvenir pour certains pays, d'autres peinent encore à s'en passer. La Pologne notamment. Avec 3 500 000 tonnes par an, elle est le premier producteur du continent. Plus de la moitié de l'énergie consommée dans le pays vient encore de ce combustible fossile qui cause pourtant beaucoup de dégâts sur la santé des habitants. Reportage en Silésie, région minière de Pologne, Adrien Sarlat.Au Royaume Uni, pays pionnier du charbon, la dernière centrale a fermé ses portes il y a 6 semaines. Située à Ratcliffe-on-Soar, dans le centre de l'Angleterre, elle avait ouvert il y a 56 ans. Sa disparition, qui marque la fin d'une époque, rappelle aussi qu'il est important d'accompagner la population dans la transition énergétique. Les explications de Marie Billon.De l'énergie, il faut et il en faudra de plus en plus pour le stockage des données... En France le secteur des data center a une croissance 7 fois plus forte que le reste de l'économie. Et avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, la demande mondiale n'est pas près de ralentir. En Europe, l'Espagne est en passe de rattraper ses voisins : depuis quelques mois, les grandes multinationales technologiques choisissent l'Espagne pour y installer leurs nouvelles infrastructures. Le revers de la médaille, c'est l'approvisionnement en énergie et en eau de ces mastodontes. On en parle avec François Musseau à Madrid.MédiasEn Slovaquie, un an après le retour au pouvoir de Robert Fico les médias sont sous la pression du gouvernement. L'audiovisuel public, tout comme certains médias privés. Restructurations, pressions, tri des journalistes aux conférences de presse : au sein des médias slovaque, déjà traumatisés en 2018 par l'assassinat du journaliste d'investigation Jan Kuciak, l'ambiance est à la morosité et à l'inquiétude. Reportage à Bratislava, Alexis Rosenzweig.PortraitAu Royaume-Uni, le parti conservateur confirme son virage à droite toute en nommant à sa tête Kemi Badenoch. Agée de 44 ans, élevée au Nigéria, elle devient la première femme d'origine africaine à occuper un tel poste dans le pays. Daniel Vallot.
Accusée d'avoir détourné des fonds destinés à des assistants parlementaires censés travailler à Bruxelles, Marine Le Pen s'en est défendue en comparant le Parlement européen au blob, une chose ni animale ni plante, qui rampe dans les milieux frais et humides. Il y a un film, à la fois d'horreur et de comédie, qui l'évoque qui s'intitule “Alerte au blob”. Selon Ruth Elkrief, ce que Marine Le Pen veut démontrer, c'est que le Parlement européen engloutit les députés qui vivent en vase clos, qu'il dépolitise les députés, qu'il s'ingère dans toute leur vie, comme le blob fait dans le film. C'est une institution depuis des années qui ne faiblit pas dans la fréquentation, visiblement. Le Mondial de l'auto a ouvert ses portes dans un contexte incroyablement dégradé pour la voiture française et européenne. François Lenglet pense même que la voiture, c'est même le symbole du déclin parce que ce secteur est pris dans les deux mouchoirs d'un étau. D'un côté, les ventes d'électrique en Europe, moins 33% en août. Et de l'autre, le renchérissement du thermique, sous l'effet des malus auto. La Pologne, où il a eu l'alternance, où le pouvoir ultra-conservateur a été battu, où un régime libéral est en place, bloque le droit d'asile. C'est Donald Tusk, le Premier ministre polonais, qui suspend le droit d'asile provisoirement pour les migrants illégaux et demande à l'Union européenne de le reconnaître. Il justifie sa décision par l'instrumentalisation des demandeurs d'asile par la Russie et la Biélorussie. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. REGLAGES - Type : extract
Rediffusion du 17/09/24 --- La Pologne et les Polonais sont souvent sous estimés en Europe du Nord. Pour beaucoup de personnes, ce pays se résume de manière quasi caricaturale à la présence de femmes de ménage ou d'hommes à tout faire, et notamment de plombiers dont on a cru pendant longtemps qu'ils allaient prendre nos jobs. Mais cette vision très réductrice ne tient plus aujourd'hui la route. Et d'ailleurs, la Pologne a fait couler beaucoup d'encre en ce moment car cela fait exactement 20 ans qu'elle a décidé de rejoindre l'Union européenne. Avec le recul, les experts parlent, aujourd'hui, d'un véritable miracle économique de ces 20 dernières années. Et c'est vrai que l'économie polonaise ne représente encore que 4% du PIB européen, mais il n'y a pas de chômage en Pologne, à peine 2%, contre une moyenne de 6% dans la zone euro. Il n'y a aucune émeute urbaine. La dette publique est ridicule, à peine 60% du PIB, alors que dans des pays comme la Belgique ou la France, la dette publique frôle et dépasse largement les 100% du PIB. Et quant au salaire moyen polonais, il a été multiplié par 3,5 depuis que ce pays a rejoint l'Union européenne. Et j'ajoute que la Pologne est le seul pays occidental à ne pas avoir subi une récession au cours des 25 dernières années. Alors bien entendu, ce pays n'a pas pu se développer tout seul, autant et aussi vite, sans les fonds européens et sans le fait qu'elle est voisine de l'Allemagne. Mais voilà, d'autres pays européens ont aussi bénéficié de la manne européenne et n'ont pas réussi à faire aussi bien que la Pologne. Et d'ailleurs, selon les estimations du FMI, le pouvoir d'achat des Polonais devrait dépasser celui des Espagnols d'ici à peine trois ans. Mais à côté de ce miracle économique, la Pologne est aussi devenue politiquement un pays qui compte en Europe… Mots-Clés : couple, franco allemand, battre de l'aile, perte de vitesse, Italie, isolé, Bruxelles, Grande-Bretagne, Brexit, rôle politique, jouer, dette publique, faible, défense, montant, Otan, pays, Espagne, sérieux, allié, Américain, poids, négociations diplomatiques, modèles économiques, inspirer, organiser, visite, lointain, exotique, politique, présidence européenne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
La Pologne et les Polonais sont souvent sous estimés en Europe du Nord. Pour beaucoup de personnes, ce pays se résume de manière quasi caricaturale à la présence de femmes de ménage ou d'hommes à tout faire, et notamment de plombiers dont on a cru pendant longtemps qu'ils allaient prendre nos jobs. Mais cette vision très réductrice ne tient plus aujourd'hui la route. Et d'ailleurs, la Pologne a fait couler beaucoup d'encre en ce moment car cela fait exactement 20 ans qu'elle a décidé de rejoindre l'Union européenne. Avec le recul, les experts parlent, aujourd'hui, d'un véritable miracle économique de ces 20 dernières années. Et c'est vrai que l'économie polonaise ne représente encore que 4% du PIB européen, mais il n'y a pas de chômage en Pologne, à peine 2%, contre une moyenne de 6% dans la zone euro. Il n'y a aucune émeute urbaine. La dette publique est ridicule, à peine 60% du PIB, alors que dans des pays comme la Belgique ou la France, la dette publique frôle et dépasse largement les 100% du PIB. Et quant au salaire moyen polonais, il a été multiplié par 3,5 depuis que ce pays a rejoint l'Union européenne. Et j'ajoute que la Pologne est le seul pays occidental à ne pas avoir subi une récession au cours des 25 dernières années. Alors bien entendu, ce pays n'a pas pu se développer tout seul, autant et aussi vite, sans les fonds européens et sans le fait qu'elle est voisine de l'Allemagne. Mais voilà, d'autres pays européens ont aussi bénéficié de la manne européenne et n'ont pas réussi à faire aussi bien que la Pologne. Et d'ailleurs, selon les estimations du FMI, le pouvoir d'achat des Polonais devrait dépasser celui des Espagnols d'ici à peine trois ans. Mais à côté de ce miracle économique, la Pologne est aussi devenue politiquement un pays qui compte en Europe… Mots-Clés : couple, franco allemand, battre de l'aile, perte de vitesse, Italie, isolé, Bruxelles, Grande-Bretagne, Brexit, rôle politique, jouer, dette publique, faible, défense, montant, Otan, pays, Espagne, sérieux, allié, Américain, poids, négociations diplomatiques, modèles économiques, inspirer, organiser, visite, lointain, exotique, politique, présidence européenne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Accents d'Europe retourne en Italie aujourd'hui, pour se pencher une fois de plus sur le sort réservé aux demandeurs d'asile. (Rediffusion) Très nombreux (plus de 130 000 l'an dernier), les migrants font face à un parcours du combattant dès la première étape de demande de protection internationale dans les métropoles de la Botte, comme à Rome... contraints de patienter des jours, voire des mois sur le territoire dans des conditions déplorables... C'est l'alerte des ONG face à une série d'obstacles en violation des droits...et alors que l'inquiétude grandit après l'adoption du Pacte européen migration et asile... Et du côté des services de l'État, c'est la saturation… les fonctionnaires qui gèrent les dossiers font grève pour dénoncer une gestion de plus en plus difficile, entre surcharge de travail et manque de moyens, au moment où le gouvernement Meloni impose une accélération des examens des demandes d'asile.. Le reportage de Blandine Hugonnet. La Pologne, pays de transit des blessés ukrainiensDepuis deux ans, la Pologne est devenue l'antichambre de la guerre en Ukraine pour les livraisons d'armes et humanitaires. Mais alors que les vols internationaux depuis l'Ukraine sont suspendus, elle permet également aux malades et aux blessés ukrainiens de transiter vers des hôpitaux européens pour avoir accès à des soins aujourd'hui indisponibles en Ukraine. Adrien Sarlat nous emmène visiter le Medevak hub, où transitent les malades en état critique près de la frontière ukrainienne, avant de s'envoler pour recevoir des soins qui pourraient leur sauver leur vie. Reportage d'Adrien Sarlat à Rzeszow. Irlande : requinsAprès le requin-baleine, le requin-pèlerin est le deuxième plus gros poisson au monde ! Et il prolifère dans les eaux irlandaises. Un phénomène qui intrigue les chercheurs, alors qu'à l'échelle mondiale, l'espèce est classée internationalement en voie de disparition. Auparavant chassé en Irlande, le requin-pèlerin est désormais, depuis 2022, une espèce protégée. Le reportage de Clémence Pénard. Portugal : LGBTIÀ Lisbonne, dans le cadre du mois des fiertés, la communauté LGBTI+ prépare son « arraial », grande fête populaire. Ce sera ce week-end (samedi 22) ; en attendant LE grand événement de l'an prochain : la capitale portugaise a en effet été choisie à l'unanimité pour organiser l'Europride de 2025. Marie-Line Darcy a rencontré les acteurs économiques du secteur ; ils se mobilisent, mais avec une pointe d'inquiétude après la montée des conservateurs et de l'extrême droite aux récentes élections. Reportage.
Le retour de Mbappé masqué pour la France contre la Pologne à l'Euro 2024 ?
durée : 00:55:42 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du mardi 25 juin 2024
Libéraux contre nationalistes, la Pologne est polarisée à la veille des élections européennesAvec les élections européennes du 9 juin 2024, la Pologne aura connu trois scrutins en huit mois. En octobre 2023, le pays a voté pour l'alternance après huit années de pouvoir ultraconservateur du parti Droit et Justice. C'est désormais l'ancien président du Conseil européen Donald Tusk qui occupe le poste de Premier ministre, à la tête d'un gouvernement de coalition centriste. Mais si le PiS n'a pu conserver le pouvoir, il n'en reste pas moins le premier parti du pays. Critiqué pour ses atteintes à l'État de droit, le parti nationaliste et ultraconservateur a laissé un héritage, dont le nouveau pouvoir a du mal à se défaire.Un Grand reportage d'Anastasia Becchio qui s'entretient avec Patrick Adam. La colère rurale, carburant du populisme aux Pays-BasSuite de notre série spéciale « Élections européennes : la montée des nationalismes en question ». Aux Pays-Bas, où l'agriculture intensive est la norme, les lois environnementales déclenchent la colère des agriculteurs. Un nouveau parti populiste, le BBB (Mouvement agriculteur-citoyen) prospère sur cette contestation. Mais cette colère dépasse les seules questions écologiques. Elle se nourrit aussi d'un discours anti-élite qui va peser lors des prochaines européennes.Un Grand reportage de Julien Chavanne qui s'entretient avec Patrick Adam.