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Deux aéroports, celui d'Oslo et Copenhague, fermés plusieurs heures hier soir en raison de drones suspects. La semaine dernière, des avions de chasse russes dans le ciel estonien, sans compter la vingtaine de drones russes qui ont survolé la Pologne, il y a dix jours... Ces violations aériennes répétées alimentent la tension en Europe et au sein de l'Otan qui a appelé à la désescalade. Dans l'est de la Pologne, la petite ville de Chelm, située à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, se remet à peine de la frayeur. Et aujourd'hui, les habitants dénoncent surtout le manque d'informations et de préparation face à ce type de menace. C'est le reportage d'Adrien Sarlat. Les mines antipersonnel C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Depuis le début de l'année, six pays européens se sont retirés de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. La Pologne, les trois pays baltes, la Finlande et l'Ukraine invoquent l'autodéfense face à la Russie qui n'a jamais signé cette convention. C'est dans ce contexte qu'un ancien fabricant de mines antipersonnel, sort son autobiographie... Celle d'un parcours de la rédemption... de la fabrication d'armes jusqu'au militantisme contre le réarmement. Son titre «J'étais un homme de la guerre». Cécile Debarge, l'une de nos correspondantes en Italie est allée rencontrer son auteur. L'extrême droite roumaine s'immisce dans les élections moldaves Petit pays, situé entre l'Ukraine et la Roumanie, soumis à une intense propagande russe, la Moldavie se prépare à des élections législatives ce week-end qui seront scrutées de très près. La présidente pro-européenne Maia Sandu, et son parti PAS risquent de ne pas obtenir la majorité. Elle fait face à une vaste campagne d'influence anti-occidentale sur les réseaux sociaux... Mais derrière cette campagne, on ne trouve pas que la Russie, de l'autre côté de la frontière l'extrême droite roumaine est également très active pour discréditer le pouvoir en place. C'est le reportage de notre correspondante à Bucarest, Marine Leduc. Un leader écologiste atypique Et on terminera cette émission avec un portrait, celui du nouveau patron des Verts au Royaume-Uni... un petit parti qui n'a que 4 députés à Westminster. Mais en prenant pour leader Zach Polanski, la formation écologiste espère bien engranger de nouveaux soutiens grâce à un profil très atypique, voire très marketing. Son portrait signé Marie Billon.
Deux aéroports, celui d'Oslo et Copenhague, fermés plusieurs heures hier soir en raison de drones suspects. La semaine dernière, des avions de chasse russes dans le ciel estonien, sans compter la vingtaine de drones russes qui ont survolé la Pologne, il y a dix jours... Ces violations aériennes répétées alimentent la tension en Europe et au sein de l'Otan qui a appelé à la désescalade. Dans l'est de la Pologne, la petite ville de Chelm, située à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, se remet à peine de la frayeur. Et aujourd'hui, les habitants dénoncent surtout le manque d'informations et de préparation face à ce type de menace. C'est le reportage d'Adrien Sarlat. Les mines antipersonnel C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Depuis le début de l'année, six pays européens se sont retirés de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. La Pologne, les trois pays baltes, la Finlande et l'Ukraine invoquent l'autodéfense face à la Russie qui n'a jamais signé cette convention. C'est dans ce contexte qu'un ancien fabricant de mines antipersonnel, sort son autobiographie... Celle d'un parcours de la rédemption... de la fabrication d'armes jusqu'au militantisme contre le réarmement. Son titre «J'étais un homme de la guerre». Cécile Debarge, l'une de nos correspondantes en Italie est allée rencontrer son auteur. L'extrême droite roumaine s'immisce dans les élections moldaves Petit pays, situé entre l'Ukraine et la Roumanie, soumis à une intense propagande russe, la Moldavie se prépare à des élections législatives ce week-end qui seront scrutées de très près. La présidente pro-européenne Maia Sandu, et son parti PAS risquent de ne pas obtenir la majorité. Elle fait face à une vaste campagne d'influence anti-occidentale sur les réseaux sociaux... Mais derrière cette campagne, on ne trouve pas que la Russie, de l'autre côté de la frontière l'extrême droite roumaine est également très active pour discréditer le pouvoir en place. C'est le reportage de notre correspondante à Bucarest, Marine Leduc. Un leader écologiste atypique Et on terminera cette émission avec un portrait, celui du nouveau patron des Verts au Royaume-Uni... un petit parti qui n'a que 4 députés à Westminster. Mais en prenant pour leader Zach Polanski, la formation écologiste espère bien engranger de nouveaux soutiens grâce à un profil très atypique, voire très marketing. Son portrait signé Marie Billon.
durée : 00:05:12 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Vendredi, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien de l'Estonie, selon Tallinn, membre de l'UE et de l'OTAN. La Pologne et la Roumanie dénoncent aussi l'intrusion de drones russes. Comment l'Union européenne et l'OTAN peuvent-elles répondre aux provocations répétées de Moscou ? - invités : Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI
Vos colis en provenance de Chine pourraient bien mettre bien plus de temps pour arriver jusqu'à chez vous ? La faute à des conflits géopolitiques qui font du libre-échange mondialisé une relique du passé. Pour François Lenglet, la Terre n'est plus plate. Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 18 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vos colis en provenance de Chine pourraient bien mettre bien plus de temps pour arriver jusqu'à chez vous ? La faute à des conflits géopolitiques qui font du libre-échange mondialisé une relique du passé. Pour François Lenglet, la Terre n'est plus plate. Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 18 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Les platerformes alimentaires bio retrouvent des couleurs. Kazidomi et eFarmz devraient terminer leur année avec des comptes dans le vert. Les femmes sont moins nombreuses à investir que les hommes. Et quand elles le font, elles sont aussi plus prudentes. Derrière le cliché, la dernière étude d'ING objective et confirme cette impression, chiffres à l'appui. La Pologne va accueillir des avions de chasse, des hélicoptères de combat, des batteries anti-missiles... Du matériel envoyé par plusieurs pays européens, en réponse à l'intrusion des drones russes en début de semaine. Quel meilleur moyen de tester ses défenses et ses réflexes qu'une bonne simulation? C'est l'idée derrière une formation proposée aux PME, pour leur apprendre à réagir en cas de cyberattaque. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
La Pologne met en garde ce matin contre un conflit ouvert avec la Russie après l'intrusion d'une vingtaine de drones la nuit dernière dans son espace aérien. L'ONU évoque le risque réel d'une extension du conflit en Ukraine. Moscou dément avoir visé intentionnellement la Pologne, membre de l'Otan.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Près d'une vingtaine de drones auraient violé l'espace aérien polonais, sans que l'on sache s'il s'agit d'une attaque délibérée, d'une manœuvre d'intimidation ou d'une incursion accidentelle. L'armée polonaise en a neutralisé certains, aidée d'avions néerlandais. Une première depuis 2022. Un article de Justine Brabant publié mercredi 10 septembre et lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 11/09/2025 Incursion de drones russes en Pologne : l'Otan et l'Europe mises à l'épreuve ?Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs drones russes ont franchi la frontière ukrainienne pour entrer en Pologne alors que la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l'Ukraine, selon Kiev. La Pologne a immédiatement demandé à l'Otan d'activer l'article 4 de son traité, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l'un de ses membres. L'armée russe a affirmé hier qu'”il n'y avait aucune intention d'attaquer des cibles sur le territoire polonais”. Les réactions européennes ont été unanimes pour condamner cette violation de l'espace aérien polonais. Cette incursion intervient alors que la Russie et la Biélorussie vont mener des exercices militaires en territoire biélorusse dans les jours qui viennent, ce qui pourrait donner lieu à “des provocations, des sabotages et des agressions potentielles” à l'égard de la Pologne, selon le chef d'état-major général de l'armée polonaise. Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a affirmé : “Mon message est clair. Mettez fin à la guerre en Ukraine, cessez de violer notre espace aérien et sachez que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan.” Cette incursion de drones russes en Pologne est-elle un signe d'escalade de la menace russe contre l'Europe ? On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, ancien chercheur du collège de défense de l'OTAN, Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri et Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 11/09/2025 La fille de “l'assassin” raconte sa vérité sur son père Georges ArnaudDans “In violentia veritas” (éditions Grasset), son premier livre, Catherine Girard explore sa généalogie au prisme de la violence à partir de l'aveu que son père lui a fait à l'âge de 14 ans quand elle a découvert qu'on la surnommait la “fille de l'assassin”. Un camarade de classe lui raconte qu'elle doit ce surnom à son père Henri Girard, plus connu sous son nom de plume Georges Arnaud du “Salaire de la peur”, qui aurait tué son père, sa tante et une servante en octobre 1941. L'adolescente, stupéfaite, explique qu'à peine rentrée chez elle, elle interpelle son père qui lui confesse alors l'innommable. Pourtant, lors de son procès en 1943, défendu par le grand pénaliste Maurice Garçon et face aux incohérences du dossier, il est acquitté alors que tout le conduisait à la guillotine. Dans cet ouvrage, Catherine Girard remet en cause la vérité judiciaire. Elle explore à travers ce livre intime ce qui a pu conduire son père à ce geste fatal : emprise de son propre père, amour de sa mère, tante en mal d'enfant…Incursion de drones russes en Pologne : l'OTAN et l'Europe mises à l'épreuve ?Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs drones russes ont franchi la frontière ukrainienne pour entrer en Pologne alors que la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l'Ukraine, selon Kiev. La Pologne a immédiatement demandé à l'OTAN d'activer l'article 4 de son traité, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l'un de ses membres. L'armée russe a affirmé hier qu'”il n'y avait aucune intention d'attaquer des cibles sur le territoire polonais”. Les réactions européennes ont été unanimes pour condamner cette violation de l'espace aérien polonais. Cette incursion intervient alors que la Russie et la Biélorussie vont mener des exercices militaires en territoire biélorusse dans les jours qui viennent, ce qui pourrait donner lieu à “des provocations, des sabotages et des agressions potentielles” à l'égard de la Pologne, selon le chef d'état-major général de l'armée polonaise. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a affirmé : “Mon message est clair. Mettez fin à la guerre en Ukraine, cessez de violer notre espace aérien et sachez que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'OTAN.” Cette incursion de drones russes en Pologne est-elle un signe d'escalade de la menace russe contre l'Europe ? On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, ancien chercheur du collège de défense de l'OTAN, Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri et Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte une histoire de Noël alors qu'au Vénézuela, le président Nicolas Maduro a avancé cette fête au 1er octobre. Marie Bonnisseau se rend en Allemagne où Markus Söder, président de la très conservatrice Union chrétienne-sociale (CSU), passe son temps à poster des photos de lui mangeant des saucisses sur les réseaux sociaux pour s'attaquer à ses opposants végétariens. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'espace aérien polonais a été violé à plusieurs reprises au cours d'une attaque russe. C'est une crise majeure, qui fait éclater au grand jour la vulnérabilité de l'Europe. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au 19e siècle, période cruciale durant laquelle la Pologne est démantelée au profit de la Russie, lʹAutriche et la Prusse, les artistes polonais·e·s sʹengagent pour garder leur culture vivante. À travers 100 œuvres, lʹexposition explore les principaux courants artistiques polonais, des œuvres provenant du musée national de Varsovie. Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation est au micro de Florence Grivel. La Pologne rêvée, Fondation de lʹHermitage, Lausanne, jusquʹau 9 novembre
Dans cette édition :Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, est nommé nouveau Premier ministre à 39 ans, succédant à François Bayrou.Le Rassemblement National se dit prêt à laisser une chance au nouveau Premier ministre, mais pose des conditions, tandis que la gauche rejette massivement cette nomination.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau se rend sur le terrain pour surveiller la mobilisation du 10 septembre, avec des actions coup de poing et des interpellations dans plusieurs villes.La Pologne dénonce une agression de la Russie, ayant ouvert le feu contre des drones russes ayant violé son espace aérien.La situation dans les transports est perturbée, avec des grèves à la SNCF et la RATP.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La défense anti-antienne de l'OTAN et l'armée polonaise ont intercepté plusieurs drones russes dans l'espace aérien de la Pologne cette nuit, alors que Moscou lançait une attaque contre l'Ukraine.
Dans cette édition :Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, est nommé nouveau Premier ministre à 39 ans, succédant à François Bayrou.Le Rassemblement National se dit prêt à laisser une chance au nouveau Premier ministre, mais pose des conditions, tandis que la gauche rejette massivement cette nomination.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau se rend sur le terrain pour surveiller la mobilisation du 10 septembre, avec des actions coup de poing et des interpellations dans plusieurs villes.La Pologne dénonce une agression de la Russie, ayant ouvert le feu contre des drones russes ayant violé son espace aérien.La situation dans les transports est perturbée, avec des grèves à la SNCF et la RATP.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jour de remaniement ministériel. Un discours de Justin Trudeau qui coûte cher... Mouvement « Bloquons tout » en France. La Pologne dénonce un acte d’agression. Lady Gaga débarque à Montréal ! Annulation du documentaire de Céline Dion sur M6. La course aux séries pour les Blue Jays. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
C'est un incident sans précédent. La Pologne a abattu plusieurs drones russes dans la nuit du 9 au 10 septembre. L'OTAN dénonce un comportement dangereux et irresponsable. Que sait-on de cette attaque russe en Pologne ? On pose la question à Patrick Sauce, chef du service international de BFMTV.
Jour de remaniement ministériel. Un discours de Justin Trudeau qui coûte cher... Mouvement « Bloquons tout » en France. La Pologne dénonce un acte d’agression. Lady Gaga débarque à Montréal ! Annulation du documentaire de Céline Dion sur M6. La course aux séries pour les Blue Jays. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
1) Inquiétante attaque de la Russie contre la Pologne2) Ursula Von der Leyen propose des sanctions contre Israël3) Le mouvement "bloquons tout" est un demi-succès4) Trump lance l'ICE contre Chicago Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Après une victoire convaincante et surprise face à la Slovénie, les Bleus sont vite retombés sur terre dimanche avec une défaite contre Israël. Ce mardi soir à 20h30, ils affrontent la Pologne pour ce qui est déjà un match couperet pour se qualifier. Au cœur des débats avant la rencontre : Jordan Loyd. Naturalisé juste avant l'Euro, le joueur de Monaco brille depuis le début de la compétition. Les Bleus doivent-ils craindre une sélection polonaise portée par un joueur incandescent, mais aussi un collectif libéré ?Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
L'essentiel des nouvelles le 26 août 2025---Le Canada a conclu un nouveau partenariat avec la PologneLe ministre fédéral du commerce Canada–États-Unis Dominic LeBlanc doit se rendre à Washington aujourd'hui pour rencontrer le ministre américain du commerce. Le gouvernement fédéral confierait davantage de contrats à des entreprises américaines que les années précédentesLes profits d'Hydro-Québec ont baissé au deuxième trimestre Des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ont fait au moins 20 morts, dont 5 journalistes. Deux entreprises d'Elon Musk, le réseau X et la start-up xAI, poursuivent Apple et OpenAI. Les investisseurs canadiens continuent à miser sur les actions américainesAvec 1,2 million de visites effectuées, le Mexique est le pays d'outre-mer que les Canadiens ont le plus visité au premier trimestre--- Version écrite de ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com Pour s'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref (notamment pour recevoir ce bulletin audio par écrit chaque matin): https://infobref.com/infolettres Où trouver le balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur les options de publicité-commandite dans ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Pologne, l'élection du nationaliste et conservateur Karol Nawrocki à la présidentielle est un coup dur pour la communauté ukrainienne vivant dans le pays. Tout au long de la campagne électorale, il n'a cessé de les pointer du doigt, les désignant comme des ingrats représentant un poids pour la Pologne, au cours de débats saturés par les questions migratoires et sécuritaires. Malgré le faible pouvoir de l'exécutif polonais, les 900 000 Ukrainiens réfugiés dans le pays s'inquiètent du message envoyé par le futur chef de l'État. De notre correspondant à Varsovie, Tout au long de sa campagne, Karol Nawrocki n'a eu de cesse de répéter son mantra : « Aidons les autres, mais occupons-nous d'abord de nos propres concitoyens. Si je deviens président, je défendrai un principe simple, mais fondamental : La Pologne d'abord. Les Polonais d'abord. » Un slogan emprunté à Donald Trump, à qui il voue une admiration assumée. Le nouveau président polonais a déjà une idée très précise de la façon dont il compte s'y prendre pour le rendre concret. « Je vais introduire le changement de loi le plus important de ces dernières années. Les citoyens polonais devront avoir la priorité dans la queue chez le médecin et dans les centres de santé. Dans nos écoles, dans les crèches, on veut des enfants polonais. Il faut faire en sorte de stopper les dépenses et de payer les retraites pour les Ukrainiens. Et les allocations sociales devront être avant tout destinées aux Polonais », détaille-t-il dans une vidéo. Publiée sur les réseaux sociaux du président élu, celle-ci a eu un fort écho chez les 900 000 réfugiés ukrainiens dans le pays. Le responsable de la fondation Maison ukrainienne, Oleksandr Pestrykov, craint que ce genre de discours ne renforce le sentiment anti-ukrainiens qui monte dans la société depuis deux ans. « En entendant Nawrocki parler de cette manière, une personne qui n'aime pas les Ukrainiens, mais qui aurait eu honte de le dire, peut maintenant le clamer ouvertement. D'une certaine manière, il vient légitimer les discours anti-ukrainien chez les citoyens polonais », estime-t-il. Déjà en début d'année, 86 % des Polonais jugeaient que les allocations sociales devraient être suspendues pour les Ukrainiens sans emploi. Certes, ici, la plupart ont bien réussi à s'intégrer, notamment en trouvant du travail, un logement et en apprenant le polonais, très similaire à leur langue maternelle. Mais Oleksandr Pestrykov attire l'attention sur la diversité des situations au sein de la communauté. « Pour la plupart des acteurs politiques, les problèmes des Ukrainiens concernant le logement, l'apprentissage de la langue polonaise sont déjà derrière nous. Mais il y a encore 29 000 réfugiés qui dorment dans des auberges de jeunesse. Cette catégorie d'Ukrainiens était très visible au départ, l'État polonais et les ONG voulaient les aider, mais aujourd'hui, ils sont invisibilisés », regrette-t-il. Quelle que soit leur situation, tous les Ukrainiens que nous avons contactés ont refusé de commenter les promesses du président devant notre micro. Un silence parfaitement compréhensible selon le responsable de la fondation. Si son pouvoir ne lui permet pas de faire voter les lois, le chef de l'État conserve un droit de veto face au Parlement à majorité libérale. Et Oleksandr Pestrykov craint qu'il ne s'en serve pour bloquer le renouvellement du statut spécial des réfugiés ukrainiens. À écouter aussiAvec Karol Nawrocki, la Pologne entre l'Europe et Donald Trump
La question semble presque insensée. Qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, choisirait délibérément de se faire enfermer dans l'un des camps les plus terrifiants du régime nazi ? Pourtant, c'est exactement ce qu'a fait Witold Pilecki, officier de l'armée polonaise et membre de la résistance.L'histoire débute en 1940. La Pologne est écrasée sous l'occupation allemande. À Varsovie, des rumeurs circulent : à environ 50 kilomètres de là, un nouveau camp, appelé Auschwitz, aurait été ouvert. Officiellement, il s'agit d'un camp pour prisonniers politiques. Mais des échos plus sinistres commencent à émerger. Le commandement de l'Armée secrète polonaise cherche alors un volontaire pour pénétrer ce camp et en rapporter des informations fiables.Witold Pilecki se porte volontaire. Officier de carrière, profondément patriote, il est convaincu que seule la connaissance précise de ce qui se passe à Auschwitz permettra à la résistance et aux Alliés de réagir. En septembre 1940, il se fait délibérément arrêter lors d'une rafle à Varsovie, sous une fausse identité. Direction Auschwitz.Ce qu'il découvre dépasse l'horreur. Conditions de vie inhumaines, travail forcé, exécutions sommaires, famine, maladies… Dès l'intérieur du camp, Pilecki organise un réseau clandestin de résistance, le ZOW (Związek Organizacji Wojskowej). Ce réseau collecte des renseignements, prépare des sabotages et, surtout, transmet des rapports détaillés vers l'extérieur via des contacts infiltrés. Ce sont les premiers témoignages crédibles sur les atrocités d'Auschwitz qui parviennent à Londres.Pendant près de trois ans, Pilecki survit et documente l'enfer. Mais en 1943, constatant qu'un soulèvement interne reste irréalisable sans aide extérieure, il décide de s'évader. Après une évasion rocambolesque, il reprend le combat dans la résistance polonaise.Après la guerre, le sort de Pilecki reste tragique. Opposé au nouveau régime communiste installé en Pologne, il est arrêté en 1947 par la police politique. Accusé de conspiration, il est condamné à mort et exécuté en 1948. Pendant des décennies, son histoire est étouffée.Aujourd'hui, Witold Pilecki est reconnu comme l'un des héros les plus courageux de la Seconde Guerre mondiale. Son incroyable sacrifice volontaire a permis au monde de prendre conscience, dès 1941-42, de la véritable nature d'Auschwitz. Un geste de bravoure rare, qui force encore le respect. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités : - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.
durée : 00:38:40 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors que l'élection présidentielle en Pologne a porté au pouvoir Karol Nawrocki, un homme soutenu par le parti national-conservateur PiS, la droitisation de l'Europe semble se confirmer. Pourtant, de Giorgia Meloni à Karol Nawrocki, les populismes de droite présentent des différences notables. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Lazar Professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome; Lukas Macek Chercheur et chef du centre Grande Europe de l'institut Jacques Delors
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 03 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Matthieu Belliard
La Pologne a élu un nouveau président ce dimanche 1er juin. C'est le candidat nationaliste Karol Nawrocki qui a remporté le second tour de l'élection présidentielle devant le libéral Rafal Trzaskowski. Un choix qui n'est pas anodin dans ce pays en première ligne face à la menace russe.
durée : 00:20:26 - Journal de 12h30 - La victoire, hier soir, de Karol Nawrocki à l'élection présidentielle en Pologne est-elle susceptible de remettre en cause l'engagement pro-européen du gouvernement actuel ?
durée : 00:20:26 - Journal de 12h30 - La victoire, hier soir, de Karol Nawrocki à l'élection présidentielle en Pologne est-elle susceptible de remettre en cause l'engagement pro-européen du gouvernement actuel ?
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le second tour de la présidentielle polonaise dimanche a l'allure d'un combat entre libéralisme et illibéralisme, avec une forte dimension géopolitique en raison du rôle croissant joué par la Pologne. Trump, Poutine, Zelensky et les partenaires européens de la Pologne observent avec attention.
En Pologne, alors que le second tour des élections présidentielles se déroule ce dimanche 1er juin, la question de la sécurité est dans tous les esprits. Les petites villes polonaises aussi investissent dans ce domaine, notamment en construisant des abris antiaériens pour se préparer au risque d'une guerre. De notre envoyée spéciale à VarsovieKrystyna Gucewicz est écrivaine. Elle est née à Mińsk Mazowiecki, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon elle, cette ville disgracieuse située à 45 kilomètres à l'est de Varsovie « est une ville de passage » à tous celles et ceux qui rêvent de monter à la capitale.Enfant, Krystyna jouait avec des amis à la guerre dans les rues de sa ville natale. Mais des abris ici ? « Jamais entendu parler... Secret défense, sans doute. Comme tout ce qui touchait au domaine public sous le communisme, y compris les cartes géographiques. Je dois dire que vous êtes la première à m'en parler. Est-ce qu'on a besoin de ces abris ? À l'heure actuelle, cela ne se discute pas ! », conclut la femme aux cheveux rouge vif.Barbara, propriétaire d'un point photo, abonde : « Notre ville abrite une base aérienne avec un escadron du 1er régiment d'aviation de chasse. Ils sont là pour défendre Varsovie. Si la Russie attaque, cette base sera la première à être visée. Alors, les abris ? Parlons-en, Monsieur le Maire ».Les villes rénovent à tour de brasMarcin Jakubowski, le maire de cette ville de 30 000 habitants, tient un discours rassurant à l'égard de ses administrés. C'est sous un immeuble d'habitation dans le centre-ville qu'il nous a donné rendez-vous : « Nous sommes dans un abri antiaérien d'une capacité de 55 personnes, construit dans les années 1950. Nous avons franchi cette double porte étanche. Ce que vous entendez, c'est la pompe à air. Voici des stocks d'instruments de mesure et de communication, comme la radio. Les murs de 2 mètres d'épaisseur laissent passer le réseau mobile et protègent contre une attaque chimique. L'endroit est équipé d'un réservoir d'eau potable et d'une voie d'évacuation. Mais la guerre en Ukraine nous a appris que les lieux les mieux adaptées à la protection des civils sont les parkings souterrains ou les stations de métro. »La Pologne n'est, certes, pas en état de guerre, martèle le maire, mais les autorités ayant averti à plusieurs reprises que le pays devait s'y préparer. Dès le début de l'année, différentes institutions d'État ont entrepris l'inspection, le contrôle et la rénovation des abris antiaériens pour protéger la population. Un enjeu pour le budget des collectivités locales, mais qui répond à l'inquiétude de leurs habitants.Construire des infrastructures dites « à double usage », adapter tous types de lieux qui peuvent servir de refuge est un vrai défi pour la ville de Mińsk Mazowiecki, soupire Marek Heller, colonel de l'armée de l'air à la réserve et chef de la cellule de crise locale : « Pour que les gens se sentent en sécurité, il faut intégrer la notion de danger dans la stratégie nationale. Et celui-ci est réel. Planifier ces travaux engendre des dépenses, mais il faut que l'on soit prêt pour y faire face. »Les investissements massifs pour protéger la populationLa Pologne compte débourser plus de 2 milliards d'euros par an pour la construction d'abris, soit 0,3% du PIB polonais. Un plan national sous l'égide de l'Agence gouvernementale de réserves stratégiques devrait être déployé sur tout le territoire dès l'été prochain.Mais le pays devra accélérer la cadence s'il veut égaler en la matière la Finlande et la Suède, qui, elles aussi, redoutent une possible offensive russe. En effet, les autorités suédoises ont réactivé leur concept de « défense totale » en 2015 et intensifié cet effort après l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.À lire aussiPologne : la difficile croissance des start-up de l'industrie d'armement
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le second tour de la présidentielle polonaise dimanche a l'allure d'un combat entre libéralisme et illibéralisme, avec une forte dimension géopolitique en raison du rôle croissant joué par la Pologne. Trump, Poutine, Zelensky et les partenaires européens de la Pologne observent avec attention.
Dimanche, les Polonais élisent leur président au second tour d'un scrutin crucial. Au-delà de l'affrontement politique entre le pro-européen Rafał Trzaskowski et le conservateur Karol Nawrocki, c'est l'avenir économique de la Pologne qui se joue. Entre modernisation, compétitivité et transition énergétique, les orientations des deux candidats pourraient transformer en profondeur le cap du pays. Décryptage. Depuis son entrée dans l'Union européenne en 2004, la Pologne connaît un développement économique fulgurant. Le produit intérieur brut par habitant a plus que doublé, signe d'un enrichissement rapide. Avec une croissance estimée à 2,9%, le pays se place parmi les leaders économiques d'Europe centrale. Le chômage, quant à lui, atteint un niveau historiquement bas à 5,2 %, classant la Pologne au deuxième rang européen sur ce critère. Pour le prochain président, il s'agira donc de préserver cette dynamique. Mais derrière cette croissance se cachent des fragilités structurelles qui nécessiteront des réponses stratégiques.Fragilité commerciale et pression internationaleL'un des signaux d'alerte concerne le commerce extérieur. En un an, l'excédent commercial polonais a fondu, passant de 10 milliards à moins d'un milliard d'euros. Cette chute s'explique en grande partie par le recul des exportations, notamment vers l'Allemagne, principal partenaire économique du pays.Autre défi de taille, la montée en puissance de la concurrence internationale, notamment chinoise, qui met sous pression les secteurs industriels historiquement porteurs de la croissance polonaise. L'appréciation du zloty, la monnaie nationale, accentue cette difficulté en réduisant l'attractivité prix des produits polonais à l'export.Charbon, transition énergétique et choix politiques opposésAu cœur des préoccupations économiques figure aussi la question énergétique. La Pologne reste le pays européen le plus dépendant au charbon. Cette position complique sa transition vers une économie bas-carbone. Le dilemme est clair: poursuivre l'exploitation du charbon pour maintenir l'indépendance énergétique ou miser sur les énergies renouvelables au risque de fragiliser certaines régions minières.Sur ce point, les deux candidats présentent des visions opposées. Rafał Trzaskowski souhaite accélérer la transition écologique avec un investissement public massif, soutenu notamment par les 60 milliards d'euros du plan de relance européen. Karol Nawrocki, lui, prône une approche plus prudente, soucieux de ne pas déstabiliser l'équilibre industriel régional. En somme, cette présidentielle polonaise dépasse le simple enjeu électorale. Elle engage le pays sur des choix économiques majeurs, qui résonnent jusqu'à l'échelle européenne. Avec une base industrielle solide, une main-d'œuvre qualifiée et une position géographique stratégique, la Pologne pourrait jouer un rôle clé dans la relance industrielle du continent.
durée : 02:30:27 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Gilles Kepel Politologue français; Tomasz Rozycki poète polonais, essayiste, traducteur; Stéphanie Mazza Professeure de neuropsychologie à l'INSPE de l'université de Lyon 1
(00:00:37) La Pologne déploie son parapluie électoral contre la déstabilisation en ligne (00:05:33) Les entreprises doivent s'adapter aux nouvelles générations: interview Elodie Gentina (00:13:44) Le Mali est-il en train de basculer dans la dictature ?
La Pologne aux Polonais, la Roumanie aux Roumains et au Portugal, on dégage les élites. Dans ces trois pays, en la seule journée de dimanche dernier, ces messages ont connu un succès foudroyant : et l'extrême droite a connu une percée historique. Des petits partis qui n'existaient parfois même pas il y a 10 ans, sont devenus des faiseurs de rois, comme en Pologne, où l'on vote pour un second tour dans 10 jours, où ils se transforment en principal parti d'opposition, comme au Portugal. Rejet de l'immigration, peur de la guerre en Ukraine, ou contrecoup de la crise économique ; les causes de cette poussée de l'extrême droite sont multiples, mais une chose est sûre : l'Europe, plus que jamais, se renferme sur elle-même. Avec notre invité : Patrick Martin Genier, enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions européennes et internationales, auteur de « L'Europe a-t-elle un avenir ?» (éditions Studyrama).
Le Journal en français facile du lundi 19 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BgSE.A
La Pologne s'apprête à élire son président dans un contexte politique, social et géopolitique particulièrement chargé... Depuis plusieurs années, ce pays de 35 millions d'habitants joue un rôle-clé au sein de l'Union européenne, tant par sa position stratégique à l'est du continent que par ses choix politiques souvent clivants. La présidence sortante a été marquée par des tensions autour de l'État de droit, de l'indépendance de la justice et de la place des médias. À l'international, la guerre en Ukraine a renforcé le rôle de la Pologne comme acteur central du flanc oriental de l'OTAN, mais a aussi exacerbé certaines contradictions internes. Alors que le parti conservateur au pouvoir cherche à maintenir son influence et que l'opposition espère capitaliser sur les récentes mobilisations démocratiques, le scrutin s'annonce décisif pour l'avenir de la démocratie polonaise, son rôle en Europe et sa position sur l'échiquier mondial. L'enjeu de politique intérieure est fondamentalement lié à la trajectoire démocratique du pays, ce qui fait de ce scrutin un test crucial. Regard avec nos deux invités qui sont au téléphone depuis Varsovie. Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France en Pologne de 2012 à 2016. Enseignant de Relations Internationales à Sciences Po. Dernier ouvrage « Pologne. Histoire d'une ambition », éd. Tallandier Jacques Rupnik, politologue, directeur de Recherche au CERI de Sciences Po. Spécialiste des pays d'Europe Centrale et Orientale.
La Pologne organise ce week-end le premier tour de son élection présidentielle. L'enjeu : conforter la coalition au pouvoir du Premier ministre Donald Tusk, face aux conservateurs du PiS. Mais c'est aussi un moment important pour l'Europe. La Pologne va-t-elle pouvoir poursuivre sa politique de collaboration avec l'UE ? D'autant qu'elle compte bien accroitre son rôle dans la défense et l'économie européennes. Dans cette série, on s'intéresse donc à un pays à l'influence grandissante. Pour ce dernier épisode, Isabelle Ory, correspondante de L'Express à Bruxelles, nous dévoile ce qui se dit en ce moment sur la Pologne dans les couloirs des institutions européennes. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : EuronewsMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce format Actu FR, Chris et Brian analysent le combat Baki vs Lima ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Pologne organise ce week-end le premier tour de son élection présidentielle. L'enjeu : conforter la coalition au pouvoir du Premier ministre Donald Tusk, face aux conservateurs du PiS. Mais c'est aussi un moment important pour l'Europe. La Pologne va-t-elle pouvoir poursuivre sa politique de collaboration avec l'UE ? D'autant qu'elle compte bien accroitre son rôle dans la défense et l'économie européennes. Dans cette série, on s'intéresse donc à un pays à l'influence grandissante. Pour ce troisième épisode, Clément Daniez et Paul Véronique, journalistes au service Monde de L'Express, nous emmènent dans les rangs de l'armée polonaise. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage : Emeline DulioRéalisation : Jules KrotCrédits : Euronews, Times News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
La Pologne organise ce week-end le premier tour de son élection présidentielle. L'enjeu : conforter la coalition au pouvoir du Premier ministre Donald Tusk, face aux conservateurs du PiS. Mais c'est aussi un moment important pour l'Europe. La Pologne va-t-elle pouvoir poursuivre sa politique de collaboration avec l'UE ? D'autant qu'elle compte bien accroitre son rôle dans la défense et l'économie européennes.Dans cette série, on s'intéresse donc à un pays à l'influence grandissante. Et pour ce deuxième épisode, Tatiana Serova, journaliste au service Economie de L'Express, nous explique comment la Pologne a vu sa croissance exploser en à peine trente ans. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage : Emeline DulioRéalisation : Jules KrotCrédits : France 2, France 3, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Pologne organise ce week-end le premier tour de son élection présidentielle. L'enjeu : conforter la coalition au pouvoir du Premier ministre Donald Tusk, face aux conservateurs du PiS. Mais c'est aussi un moment important pour l'Europe. La Pologne va-t-elle pouvoir poursuivre sa politique de collaboration avec l'UE ? D'autant qu'elle compte bien accroitre son rôle dans la défense et l'économie européennes. Dans cette série, on s'intéresse donc à un pays à l'influence grandissante. Pour ce premier épisode, Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, nous explique ce qui se joue dans cette élection. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : Youtube Charles Michel, INA, TV5 Monde, Arte Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington