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C dans l'air
Iran, Algérie: comment faire libérer nos otages ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 67:08


C dans l'air du 3 juillet 2025 - Iran, Algérie… comment faire libérer nos otages ?Le sort des otages français en Iran continue de susciter une vive inquiétude. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés à la fin d'un voyage touristique en mai 2022, ont été inculpés hier par la justice iranienne pour "espionnage au profit du Mossad", "complot contre le régime" et "corruption sur terre", des chefs d'accusation passibles de la peine de mort. Des accusations chacune passible de la peine de mort. Une "diplomatie des otages", selon les termes utilisés par la diplomatie française, a son paroxysme, quelques jours après les frappes américaines et israéliennes en Iran. La République islamique, profondément affaiblie et humiliée militairement depuis la "guerre des douze jours", mène actuellement une vague de répression sévère, notamment contre des ressortissants étrangers, arrêtés dans différentes provinces du pays, au motif qu'ils coopéraient avec l'Etat hébreu.Le 23 juin dernier, un bombardement israélien a visé la prison d'Evin, à Téhéran, où étaient détenus les deux Français. Le raid a fait 79 morts. Après dix jours d'inquiétude, une visite consulaire a permis hier d'obtenir la preuve que Cécile Kohler et Jacques Paris sont toujours en vie. Un soulagement de courte durée pour leurs proches avant l'annonce officielle des charges. Jean-Noël Barrot, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, a exigé, ce jeudi, "la libération immédiate et inconditionnelle" du couple.Le Quai d'Orsay a également affirmé son engagement en faveur de la libération d'un autre ressortissant français détenu à l'étranger : le journaliste Christophe Gleizes, arrêté en 2024 et condamné dimanche dernier à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme ». Cette condamnation intervient dans un contexte diplomatique extrêmement tendu entre Paris et Alger. Mardi, la France a appelé les autorités algériennes à faire preuve de « responsabilité et d'humanité » après la confirmation en appel de la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison. La diplomatie française espère une grâce présidentielle qui permettrait la libération de l'écrivain franco-algérien, âgé de 75 ans et souffrant de problèmes de santé.Face à cette escalade — renvoi de diplomates, refus d'expulser des ressortissants algériens visés par des OQTF — certains s'interrogent : l'Algérie a-t-elle adopté une forme de diplomatie des otages, à l'image de celle pratiquée par l'Iran ? Et quelles sont les conditions de détention de Cécile Kohler et Jacques Paris ? Pourquoi ces accusations maintenant ?Enfin, dans #cdanslair nous reviendrons sur un angle encore largement ignoré des crimes russes en Ukraine : les violences sexuelles infligées à des hommes, civils ou prisonniers dans les zones occupées. Un sujet encore tabou, autant pour la communauté internationale que pour la société ukrainienne. Notre journaliste Théo Maneval a recueilli un témoignage rare et bouleversant.LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU et auteur de D'un monde à l'autre - Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques , auteur de La République islamique d'Iran en crise systémique- Noémie KOHLER (en duplex) - Soeur de Cécile Kohler détenue en Iran

Revue de presse Afrique
À la Une: ces attaques au Mali que l'armée assure avoir repoussées

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 4:15


« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».

C ce soir
Trump : “Une soumission collective” ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 67:01


On se retrouve pour le dernier C CE SOIR de cette saison… Une saison commencée par la guerre au Liban, conclue par celle qu'on appelle déjà la guerre des 12 jours entre Israël et l'Iran et marquée entre temps par l'enfer de Gaza et par la brutalisation permanente des relations internationales depuis le retour à la Maison Blanche de Donald TRUMP… Alors face à ce monde nouveau, que peut la France ? Quelle voix peut-elle faire entendre dans ce nouvel ordre mondial où la force a remplacé la diplomatie ? On en débat avec le Ministre des Affaires étrangères Jean-Noël BARROT et nos autres invités ce jeudi 26 juin : ▶︎ Jean-Noël BARROT, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères▶︎ Sepideh FARSI, Réalisatrice, scénariste, réalisatrice du film « Put your soul on your hand and walk » (2025)▶︎ Yasmina ASRARGUIS, Chercheuse associée à l'université de Princeton, co-fondatrice de l'Atlantic Middle East Forum▶︎ Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, Historien, directeur d'études à l'EHESS, co-auteur de « Faire la guerre sans l'aimer ? » édité par Philosophie Magazine (13.09.24), et auteur de « La Part d'ombre - Le risque oublié de la guerre » aux éditions Les Belles Lettres (03.02.23)▶︎ Philippe GELIE, Directeur adjoint de la Rédaction chez Le Figaro▶︎ Pierre HASKI, Chroniqueur Géopolitique sur France Inter, président de RSF, auteur de « Une terre doublement promise - Israel-Palestine, un siècle de conflit» aux éditions Stock (24.01.24) et « Décolonisations africaines » aux éditions Stock (09.04.25)

C dans l'air
Chirinne Ardakani - Iran: le régime peut-il tomber?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 11:32


C dans l'air l'invité du 19 juin 2025 avec Chirinne Ardakani, avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, professeure de lettres française détenue en Iran.Depuis le début de la guerre entre Israël et l'Iran, les frappes ont officiellement fait 224 morts en Iran, et 24 morts côté israélien. "Les civils iraniens et israéliens "ne doivent pas payer le prix d'actions militaires "irresponsables", a indiqué dans un communiqué hier Amnesty international. Aujourd'hui, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé "à la retenue, à la désescalade, à l'arrêt des frappes des deux côtés et au retour des négociations".Chirinne Ardakani, avocate et militante pour les droits humains est notre invitée. Elle appelle à un rassemblement aujourd'hui, devant le Panthéon, à Paris, contre la guerre, pour préserver les vies civiles, des Israéliens comme des Iraniens, sous le slogan "Ni Khamenei, ni Netanyahu". Avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, elle nous dira comment elle réagit aux bombardements en cours. Que ressentent les Iraniens, est-il possible de communiquer avec les habitants sur place ? Quelle est son niveau d'inquiétude pour les prisonniers et otages ? Qu'attend-elle de la Communauté internationale ? Et plus largement, quel avenir pour la société iranienne?

C à vous
Conflit Iran-Israël, Trump, protection des ressortissants français…Jean-Noël Barrot s'exprime

C à vous

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 14:38


Alors que les échanges de missile entre Israel et l'Iran touchent désormais des hôpitaux, le patron du Quai d'Orsay est ce soir notre invité. Jean-Noël Barrot qui rencontre demain son homologue iranien à Genève pour tenter de relancer les négociations et mettre fin au conflit.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

C à vous
L'intégrale de C à Vous - 19/06/25

C à vous

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 52:25


Nos invités du jeudi 19 juin 2025 : Iran/Israël: Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Affaire Grégory: Maître Marie-Christine Chastant-Morand, avocate de Christine et Jean-Marie Villemin, les parents du petit Grégory & Jean-Alphonse Richard, journaliste, présentateur de L'heure du crime tous les jours en direct de 14h à 15h sur RTL.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, la story de Mohamed Bouhafsi et le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

C dans l'air
Jean-Noël Barrot: Où en est l'Europe et la France face à la progression Russe?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 5:27


Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'Europe.Jean-Noël Barrot, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Depuis le discours violent de JD Vance à Munich, est-ce que la ligne entre le quai d'orsay et Washington est coupée? Quid des sanctions promises faute de cessez le feu par le président Macron et l'Europe? Quel est le poids de l'Europe face aux Russes et à la guerre commerciale lancée par Trump? C'est un entretien exclusif mené par Caroline Roux.

Le Grand Jury
Le grand jury de Jean-Noël Barrot

Le Grand Jury

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 55:48


Ecoutez Le grand jury avec Olivier Bost du 15 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'opinion de Nicolas Beytout
Jean-Noël Barrot accuse Xavier Driancourt d'être une «porte-parole de l'extrême-droite» : des propos diffamatoires ?

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:56


Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
Jean-Noël Barrot accuse Xavier Driancourt d'être une «porte-parole de l'extrême-droite» : des propos diffamatoires ?

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:56


Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
GÉOPOLITIQUE - Jean-Noël Barrot est l'invité de Thomas Sotto

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 10:43


Appel à l'aide des habitants de Gaza, espoir de paix qui s'éloigne en Ukraine : écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 06 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On va plus loin
Palme d'or à Panahi : l'Iran cible la France

On va plus loin

Play Episode Listen Later May 27, 2025 26:36


Les commentaires du ministre français des Affaires Etrangères, Jean-Noël Barrot, après la Palme d'or attribuée au cinéaste iranien dissident Jafar Panahi ne passent pas du côté de Téhéran qui convoque le Chargé d'affaires français en poste dans la capitale iranienne. Le début d'une nouvelle crise diplomatique ? On va plus loin avec Niagalé Bagayoko, Anne Corpet et Siavosh Ghazi à Téhéran.

C dans l'air
Trump a-t-il lâché Netanyahu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2025 63:36


C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

Le sept neuf
Situation "insoutenable" à Gaza, devenue un "mouroir", dénonce Jean-Noël Barrot

Le sept neuf

Play Episode Listen Later May 20, 2025 21:29


durée : 00:21:29 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot dénonce "la violence aveugle et le blocage de l'aide humanitaire" à Gaza par le gouvernement israélien. "Qui sème la violence, récolte la violence", alerte-t-il. - invités : Jean-Noël Barrot - Jean-Noël Barrot : Homme politique français

Le sept neuf
Aurélien Rousseau / Jean-Noël Barrot / Débat sur le Trumpisme ? / Jodie Foster et Rebecca Zlotowski / Sam Sauvage

Le sept neuf

Play Episode Listen Later May 20, 2025 179:46


durée : 02:59:46 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Les invités de la Matinale de France Inter ce mardi 20 mai 2025 sont : Aurélien Rousseau / Jean-Noël Barrot / Débat sur le Trumpisme ? / Jodie Foster et Rebecca Zlotowski / Sam Sauvage

Les interviews d'Inter
Situation "insoutenable" à Gaza, devenue un "mouroir", dénonce Jean-Noël Barrot

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 20, 2025 21:29


durée : 00:21:29 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot dénonce "la violence aveugle et le blocage de l'aide humanitaire" à Gaza par le gouvernement israélien. "Qui sème la violence, récolte la violence", alerte-t-il. - invités : Jean-Noël Barrot - Jean-Noël Barrot : Homme politique français

Revue de presse Afrique
À la Une: «Un verdict pour l'exemple»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 4:00


C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune :  « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.

Invité Afrique
Tensions France-Algérie: «Le point de non-retour est coûteux pour les deux présidents»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 6:19


Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.

Le débat
France - Algérie : l'escalade sans fin ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 14, 2025 43:11


Le torchon brûle une nouvelle fois entre la France et l'Algérie. Paris va expulser de nouveaux diplomates algériens, d'après une déclaration de Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française. La France réplique après l'annonce par Alger dimanche du rapatriement de 15 agents français envoyés en mission de renfort temporaire en Algérie.

Le débat des grandes voix
Crise Paris-Alger : une relation «totalement gelée» selon le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later May 11, 2025 5:13


Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les interviews d'Inter
"Un pas décisif a été franchi vers la paix en Ukraine", assure Jean-Noël Barrot

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 11, 2025 54:10


durée : 00:54:10 - Questions politiques - par : Elodie Forêt, Fabienne Le Moal - Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Une émission présentée par Élodie Forêt avec Nathalie Saint-Cricq de France Télévisions et Claire Gatinois du journal Le Monde. - invités : Jean-Noël Barrot - Jean-Noël Barrot : Homme politique français

Questions politiques
"Un pas décisif a été franchi vers la paix en Ukraine", assure Jean-Noël Barrot

Questions politiques

Play Episode Listen Later May 11, 2025 54:10


durée : 00:54:10 - Questions politiques - par : Elodie Forêt, Fabienne Le Moal - Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Une émission présentée par Élodie Forêt avec Nathalie Saint-Cricq de France Télévisions et Claire Gatinois du journal Le Monde. - invités : Jean-Noël Barrot - Jean-Noël Barrot : Homme politique français

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Crise Paris-Alger : une relation «totalement gelée» selon le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later May 11, 2025 5:13


Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'oeil de...
BEST OF - Le Ministre des Affaires étrangères, un député israélien, un politologue en radicalisation... P. Caverivière face aux spécialistes des conflits géopolitiques

L'oeil de...

Play Episode Listen Later May 10, 2025 7:40


Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Jean Noël Barrot, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Hugo Micheron, politologue français spécialiste de la radicalisation islamique ou encore Boaz Bismuth, député Likoud à la Knesset... Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'oeil de...
"Jean-Noël Barrot ressemble à Jude Law, c'est Hollywood ce gouvernement"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later May 6, 2025 4:51


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"Jean-Noël Barrot ressemble à Jude Law, c'est Hollywood ce gouvernement"

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 6, 2025 4:51


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
GÉOPOLITIQUE - Jean-Noël Barrot est l'invité de Thomas Sotto

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 6, 2025 10:47


Israël à la conquête de la bande de Gaza, Volodymyr Zelensky qui dénonce le cynisme absolu de Vladimir Poutine, tensions entre Paris et Alger, relance du couple franco-allemand... Écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
GÉOPOLITIQUE - Jean-Noël Barrot est l'invité de Thomas Sotto

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later May 6, 2025 10:47


Israël à la conquête de la bande de Gaza, Volodymyr Zelensky qui dénonce le cynisme absolu de Vladimir Poutine, tensions entre Paris et Alger, relance du couple franco-allemand... Écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Comment expliquer les tensions entre l'Algérie et la France ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 5:27


Le 14 avril 2025, 12 fonctionnaires français ont été expulsés d'Algérie. Ce sont des agents de l'ambassade de France. Selon le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot, dans des propos rapportés par franceinfo "cette décision serait une réponse à l'arrestation de trois ressortissants algériens". En juillet 2024, Emmanuel Macron avait apporté son soutien au Maroc pour la souveraineté du Sahara Occidental. Le Sahara Occidental c'est un territoire qui est revendiqué d'un côté par le Maroc et de l'autre par le Front Polisario, soutenu par l'Algérie. Le Front Polisario est un mouvement indépendantiste local sahraouis.   De quand datent les tensions entre la France et l'Algérie ? Quel est le rôle du Sahara occidentale dans cette crise? Quelles sont les conséquences de ces tensions ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Quels sont vraiment les motifs d'une OQTF ? Qu'est-ce qu'une kleptocratie ? Mines, armes chimiques… : quelles sont les armes interdites en guerre ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

8.30 franceinfo:
Mort du pape, espoir d'une trêve en Ukraine, immigration à Mayotte... le "8h30 franceinfo" de Jean-Noël Barrot

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 25:05


durée : 00:25:05 - 8h30 franceinfo - Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité du "8h30 franceinfo". Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Hadrien Bect.

Maintenant, vous savez
Sites pornographiques : pourquoi est-il si difficile de bloquer l'accès aux mineurs ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 4:43


“C'est un scandale !” selon le Ministre chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot dans une interview accordée au Parisien le 5 février 2023. Selon un rapport du Sénat publié en novembre 2022, sur 19 millions de Français qui consomment de la pornographie en ligne au moins 1 fois par mois, plus de 2 millions sont mineurs. La France souhaite devenir pionnière dans la protection de ses enfants face à la pornographie car les conséquences peuvent être terribles, notamment dans leur rapport à la sexualité. Depuis 2020, différents parlementaires chargés des questions numériques tentent de trouver un moyen de bloquer l'accès aux sites pornographiques aux mineurs. En effet, avec les confinements successifs en France, la consommation a grimpé de près de 30% pendant l'année Covid. Aujourd'hui, pour prouver que l'on a plus de 18 ans sur un site porno, il suffit de cocher la case “Je suis majeur“. Mais Jean-Noël Barrot l'a annoncé : “en 2023, c'est la fin de l'accès aux sites pornographiques pour nos enfants”. Comment la France compte-t-elle protéger les mineurs des sites pornographiques ? Est-ce réalisable ? Quels en sont les problèmes éthiques ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le porno éthique ? Qu'est-ce que Pornhub ? Qu'est-ce que l'affaire Jacquie et Michel, qui bouscule le monde du porno ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 10/04/2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Revue de presse française
À la Une: comment la Chine s'est-elle préparée au grand choc commercial avec les États-Unis?

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 5:10


« Combien de temps durera cette guerre ? Ce n'est pas nous qui pouvons le décider. (…) Quelle qu'en soit la durée, nous ne céderons jamais ! On se battra jusqu'au triomphe ! » grondait Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, le 7 février 1953, alors que la Chine défendait ce qui deviendra la Corée du Nord face aux forces américaines, alliées, elles, du Sud.Un discours avec une forte résonance actuelle, cité par l'hebdomadaire français l'Express, qui nous offre cette semaine un important dossier sur comment la Chine se prépare depuis des années au choc commercial avec les États-Unis. Loin de faire allégeance à Donald Trump, le « géant asiatique » rend coup pour coup aux taxes douanières du président américain.Une réponse que la Chine risque de payer au prix fort. Mais elle est prête à le faire. D'ailleurs, cela a déjà commencé, note l'Express : « Amazon annule des commandes en provenance de Chine. Et des bateaux chargés de marchandises qui devaient prendre la mer restent à quai dans les ports de Shanghai ».Le régime chinois est persuadé que Washington jettera l'éponge en premier et s'accroche à des signes. Par exemple, Donald Trump a déjà cédé sur les ordinateurs, smartphones et autres produits high-tech chinois : plus aucune taxe pour entrer sur le territoire américain.Les leviers de PékinPourtant, sur le papier, « la Chine est largement désavantagée », selon l'Express : Pékin exporte bien plus aux États-Unis qu'elle n'importe. Mais c'est sans compter sur des leviers que Washington n'a pas. Le régime autoritaire chinois peut « limiter les sorties de ses capitaux », rappelle l'Express. Et sa propagande n'aura aucun mal à faire penser aux ménages chinois que c'est la faute de Donald Trump en cas de baisse substantielle du niveau de vie.Cet affrontement commercial effraie l'Europe et son industrie. « L'empire est à venir », « Cette déferlante chinoise qui menace la France », titre Marianne, qui rapporte cette semaine, page 17, que les capitaines d'industrie européens craignent la balle perdue dans cet affrontement. L'UE est le deuxième marché de consommateurs du monde. Si les exportations chinoises ne vont plus aux États-Unis, elles risquent de déferler sur l'Europe : millions d'objets à prix moindre. Une éventualité qui fait courir des risques aggravés pour des pans économiques français dont Marianne fait la liste. Et en première ligne : l'automobile, suivie de la bagagerie et maroquinerie. Puis viennent les fabricants de câbles électriques, de meubles et de robinets.« L'apaisement, c'est du vent » entre la France et l'AlgérieAprès l'expulsion de 12 agents diplomatiques français par Alger, Marianne revient sur la désescalade espérée au départ entre les deux pays, avant ce regain de tension. « Illusion ! » : le voyage de Jean-Noël Barrot en Algérie le 6 avril « n'était qu'un leurre », déplore le magazine : « Alger n'a en fait promis aucun geste. Pas de retour de l'ambassadeur algérien en France, rappelé par son pays depuis juillet dernier. Pas de date pour une libération de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis cinq mois. Aucune amélioration quant à l'application des mesures d'éloignement prononcées contre des Algériens », relève Marianne.Viennent donc ces expulsions d'agents diplomatiques. Réaction de l'Algérie à la détention d'un de ses agents consulaires, accusé d'avoir fomenté l'enlèvement d'un opposant politique algérien sur le sol français. « Pendant que l'Élysée tergiverse », souffle Marianne, « les problèmes perdurent et s'aggravent ».« Immigration, le conclave de la gauche »L'hebdomadaire français le Nouvel Observateur a enfermé une trentaine de personnalités de la gauche française dans ses locaux : des politiques, des patrons d'ONG ou des membres de la société civile. Cela dans le but de parler de l'immigration. Ce thème, très présent dans le débat public français, est porté essentiellement par la droite et l'extrême droite, qui dénoncent « une invasion migratoire ». La gauche, elle, selon le Nouvel Obs, « peine à exprimer sa propre vision et un contre-discours ».De ces rencontres sont sorties 12 propositions que liste l'hebdomadaire. Parmi elles : « permettre aux citoyens français de parrainer des candidats à la citoyenneté », ou encore « proposer systématiquement l'enseignement du français à l'ensemble des étrangers » qui arrivent sur le territoire pour la première fois. Des ovnis dans le débat public français, marqué par une poussée des conservatismes.

C dans l'air
Jean de Gliniasty - France-Algérie: la crise la plus importante depuis 1962?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 10:41


C dans l'air l'invité du 16 avril 2025 : Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l'Iris, ancien ambassadeur de France au Sénégal, au Brésil et en Russie. Il a été sous directeur pour l'Afrique du Nord.Emmanuel Macron a décidé mardi d'expulser douze agents consulaires algériens en réponse à une mesure similaire de l'Algérie. Le président français, qui s'était personnellement entretenu au téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune le 31 mars pour relancer le dialogue après des mois de brouille, a aussi "décidé de rappeler pour consultations l'ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Les autorités algériennes avaient déclaré dimanche persona non grata douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter l'Algérie, en réponse à l'arrestation en France, puis à sa mise en détention, d'un agent consulaire algérien."Les autorités algériennes prennent la responsabilité d'une dégradation brutale de nos relations bilatérales", juge l'Elysée. Pour le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, qui était allé à Alger début avril pour recoudre les liens, Alger a "choisi l'escalade". Il a aussi rappelé sur France Inter la nécessité de reprendre "un dialogue franc, lucide et exigeant".Jean de Gliniasty, ancien diplomate, nous expliquera ce que signifient les expulsions d'agents consulaires, et le rappel d'un ambassadeur pour "consultations". Il reviendra également avec nous sur l'histoire des relations franco-algériennes, et sur la nécessité de maintenir des relations apaisées.

Le débat
Face à Trump, les Européens en ordre dispersé ?

Le débat

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 62:00


L'Italienne Giorgia Meloni est à Washington, au moment où les Européens tentent de trouver une réponse coordonnées face à Trump sur les droits de douane et sur l'Ukraine. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, est également à Washington pour rencontrer son homologue Pete Hegseth. Au même moment, Marco Rubio le secrétaire d'Etat américain est à Paris avec son émissaire sur le Proche-Orient, Steve Witkoff, où ils ont rencontré Jean-Noël Barrot et Emmanuel Macron. Steve Witkoff se rendra aussi à Rome ce samedi pour parler de l'Iran. Enfin, du côté de Moscou, l'émissaire de Vladimir Poutine accuse "de nombreux pays" de tenter de "perturber" le dialogue entre la Russie et les États-Unis.

Revue de presse Afrique
À la Une: nouveau coup de froid entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:26


Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».

Invité Afrique
Lyes Djebaili: «Je crains cette rupture entre la France et l'Algérie»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:33


Entre l'Algérie et la France, le torchon brûle de nouveau. Suite à la décision d'Alger, ce dimanche, d'expulser douze agents consulaires français, Paris prend une décision identique et rappelle son ambassadeur en Algérie. Après le coup de fil Tebboune-Macron du 31 mars et les gestes d'apaisement qui avaient suivi, la surprise est totale. Comment en est-on arrivé là ? Va-t-on vers une rupture des relations diplomatiques ? Le Franco-Algérien Lyes Djebaili a milité pour le mouvement démocratique Hirak à Alger et dirige aujourd'hui en France le collectif Algérie Droit Devant. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment réagissez-vous à cette nouvelle escalade entre l'Algérie et la France ? Lyes Djebaili : C'est regrettable. C'est incompréhensible. Les relations franco-algériennes s'acheminaient vers une détente, vers un dégel. Et puis subitement, les relations se crispent davantage. Manifestement, on a l'impression que les deux présidents, Monsieur Macron et Monsieur Tebboune, malgré leurs relations personnelles, qui sont de bonnes relations, n'arrivent pas à se parler comme naguère le faisaient Monsieur Bouteflika et Monsieur Chirac. Là, c'est quelque chose d'inédit, du jamais vu depuis l'indépendance de l'Algérie depuis 1962. Le rappel des ambassadeurs côté algérien et côté français. L'expulsion de douze agents consulaires et diplomatiques français et algériens. Tout cela ouvre la voie vers la rupture des relations diplomatiques.Vous craignez une rupture ? Je le crains. Je crains cette rupture entre la France et l'Algérie parce que c'est inédit depuis 1962, une fermeture des deux côtés. Les ripostes sont fermes de part et d'autre. Voilà, espérons des jours meilleurs pour les relations franco-algériennes. Après tout, ce sont des relations historiques, profondes où s'entremêlent les relations de famille, les relations de culture, du sang, ainsi de suite. Voilà, en tout cas, en tant que militant, en tant que franco-algérien aussi, l'Algérie, c'est mon pays de naissance. Et la France, c'est mon pays d'adoption. Et je me sens aussi bien Algérien que Français. Et c'est la raison pour laquelle j'appelle de tous mes vœux au dégel de ces relations et au retour tant soit peu à la sagesse.Alors, il y a huit jours, après le coup de fil Tebboune-Macron et la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, tout le monde pensait que les deux pays allaient reprendre le dialogue, la coopération. Et puis depuis ce week-end, patatras ! L'Algérie décide d'expulser douze agents français et la France réplique comme vous le savez. Comment expliquez-vous ce nouveau raidissement ? Moi, je rappelle, en tant que militant des droits humains, en tant que militant pour la démocratie, pour l'établissement d'un État de droit et de citoyenneté dans mon pays, je rappelle que, dans un État de droit, la justice est indépendante. Honnêtement, je ne sais pas les détails de cet enlèvement de l'influenceur algérien…Amir DZ, oui… Et donc de la mise en examen et de l'arrestation vendredi dernier par la justice française de trois Algériens de France, dont un membre du consulat d'Algérie à Créteil, près de Paris…Oui, mais ces trois personnes qui sont impliquées dans l'enlèvement… Personnellement, en tant que citoyen, j'appelle à l'indépendance de la justice parce que nous militons pour une justice indépendante dans notre pays d'origine en Algérie. Laissons la justice faire son travail. La justice en France est une justice indépendante. Je ne pense guère qu'elle soit soumise, assujettie à l'exécutif. Mais j'appelle aussi bien l'Algérie et la France à retrouver les chemins de la sagesse pour renouer un dialogue d'égal à égal pour le bien-être de l'Algérie, de la France et des deux peuples algériens et français.Donc, vous pensez qu'après l'arrestation de cet agent algérien du consulat de Créteil, Alger n'était pas obligé d'expulser douze agents français d'Algérie ? C'est une décision qui était lourde de conséquences suite à une décision de justice. C'est un yoyo diplomatique. On retombe dans les travers alors que nous étions tous heureux que les relations franco-algériennes repartent de plus belle.Est-ce que le fond du problème, ce n'est pas la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France ? C'était il y a neuf mois…Oui, chaque pays est souverain dans la prise de sa décision. Maintenant, est-ce que la France aurait pu garder sa neutralité, rester neutre ? Est-ce que cette reconnaissance allait passer par le Parlement ? On se demande. Moi je me le demande, en tant que citoyen sachant les conséquences de cette reconnaissance. La France, c'est un grand pays qui a toujours su garder une certaine neutralité. Monsieur Macron aurait pu garder cette neutralité vis-à-vis de cette question du Sahara occidental. C'est une question qui dépend de l'ONU. C'est une question de décolonisation. Elle dépend de l'ONU. D'ailleurs, entre le ministre des Affaires étrangères français, Monsieur Barrot, et le ministre des Affaires étrangères algérien, Monsieur Attaf, il y avait un communiqué conjoint disant que la question du Sahara occidental dépendait de l'ONU.À lire aussiFrance-Algérie: Paris annonce l'expulsion de douze diplomates et rappelle son ambassadeur

Le sept neuf
Jean-Noël Barrot appelle à "revenir à un dialogue franc, lucide et exigeant" avec l'Algérie

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 10:05


durée : 00:10:05 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité de France Inter ce mercredi.

Le sept neuf
Le 7/10 du mercredi 16 avril 2025

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 177:12


durée : 02:57:12 - Le 7/10 - par : Simon Le Baron, Anne-Laure Sugier - Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, les chercheurs Léa Montégut, Éric Vivier et Giacomo Cavalli, Léo Larivière du Think Tank Transport & Environnement, Flavien Neuvy, économiste, Mélanie Thierry, comédienne, et l'influenceuse Paola Locatelli, sont les invités du 7/10.

Le débat
France - Algérie : vers la rupture ?

Le débat

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 44:57


Paris a annoncé le rappel de son ambassadeur à Alger et l'expulsion de 12 agents algériens du territoire français. Une riposte à l'expulsion par Alger de 12 fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, en poste en Algérie. C'est une mesure qu'Alger affirme avoir prise en réponse à la mise en examen et au placement en détention vendredi à Paris de trois de ses ressortissants, dont un agent consulaire, soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement et la séquestration d'un influenceur opposant au régime algérien et exilé en France. Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, appelle à "revenir à un dialogue franc, lucide et exigeant" avec l'Algérie.

Les interviews d'Inter
Jean-Noël Barrot appelle à "revenir à un dialogue franc, lucide et exigeant" avec l'Algérie

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 10:05


durée : 00:10:05 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité de France Inter ce mercredi.

C dans l'air
Patricia Allémonière -L'Algérie expulse 12 agents diplomatiques français

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 10:06


C dans l'air l'invitée du 14 avril 2025 : Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions ArthaudLe ton est remonté d'un cran lundi entre la France et l'Algérie avec l'annonce, par Paris, de la décision des autorités algériennes d'expulser douze fonctionnaires français, au risque de représailles. Alger a demandé à ces agents de quitter son territoire, a fait savoir lundi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, précisant que cette décision était une réponse à l'arrestation de trois ressortissants algériens en France. Vendredi en effet, trois hommes, dont l'un employé de l'un des consulats d'Algérie en France, ont été mis en examen à Paris notamment pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste français. Ils ont été placés en détention provisoire."Si la décision de renvoyer nos agents était maintenue, nous n'aurons d'autre choix que d'y répondre immédiatement", a averti le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot lundi. Ces échanges tendus des derniers jours contrastent avec la volonté affichée tout récemment des deux pays de relancer leur relation bilatérale. Début avril, le ministre des Affaires étrangères s'était entretenu avec son homologue Ahmed Attaf et avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour faire part du souhait de la France de "tourner la page des tensions actuelles" depuis Alger.

La Question du jour
Crise avec l'Algérie : la France doit-elle expulser à son tour des diplomates algériens ?

La Question du jour

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 12:15


«Les autorités algériennes demandent à douze de nos agents de quitter le territoire algérien sous 48 heures», a annoncé lundi 14 avril le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : vers une médiation de la Chine ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur un faux journal attribué à RFI, la crise diplomatique entre l'Algérie et les pays de l'AES et la normalisation des relations franco-algériennes. Guerre en Ukraine : vers une médiation de la Chine ?Alors que les pressions américaines persistent pour un cessez-le-feu en Ukraine, la Chine pourrait à son tour jouer un rôle de médiateur entre Moscou et Kiev. Quels intérêts Pékin pourrait trouver dans cette initiative ? Connaissant les liens qui l'unissent à la Russie, comment la Chine pourrait-elle mener des négociations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Intox : un faux journal attribué à RFISur les réseaux sociaux et les chaînes WhatsApp, un audio créé par l'intelligence artificielle simule un journal de RFI sur la situation en RDC. On y entend Corneille Nangaa, l'ancien président de la Céni devenu coordinateur de l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23, présenter ses excuses aux Congolais. Comment s'assurer qu'une information provient bien de RFI ?Avec Grégory Genevrier, journaliste à la Cellule Info-Verif. Algérie : les pays de l'AES rappellent leurs ambassadeursAprès la destruction d'un drone malien par l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs à Alger. Bamako affirme que ce drone volait au-dessus du territoire malien, Alger assure qu'il était entré dans l'espace aérien algérien. Que sait-on de cet incident ? Pourquoi les pays de l'AES dénoncent-ils des « provocations à répétitions » de la part de l'Algérie ? Une crise plus importante est-elle inévitable ?Avec Akram Kharief, journaliste et chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg. France/Algérie : un premier pas vers la normalisation ?Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s'est rendu en Algérie pour rencontrer son homologue algérien Ahmed Attaf et le président Abdelmadjid Tebboune. Objectif, permettre un réchauffement des relations entre Paris et Alger. À l'issue de ces entretiens, quels sont les engagements concrets pris sur les questions sécuritaires et migratoires ?Avec Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb et du monde arabe, chercheure associée à l'Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne (Laboratoire SIRICE).

Invité Afrique
Seidik Abba: «On s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 11:54


Entre les trois régimes putschistes du Sahel et l'Algérie, c'est la crise ouverte. Dimanche, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont accusé l'Algérie d'avoir abattu un drone malien en territoire malien et ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. Lundi 7 avril, l'Algérie a répliqué du tac au tac et est allée encore plus loin en fermant son espace aérien à tous les avions en provenance ou à destination du Mali. Et dans la soirée d'hier, Bamako a décidé de faire de même en fermant son espace aérien aux avions en provenance ou à destination d'Algérie. Pourquoi ce clash ? Le Niger est-il prêt à une telle escalade ? Et la France dans tout cela ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. RFI : Pourquoi le torchon brûle entre Alger et Bamako ? Seidik Abba : Je crois qu'on peut situer la dégradation des relations entre les deux pays à la prise de Kidal en novembre 2023 par l'armée malienne. À la suite de cette prise de Kidal, les ex-rebelles s'étaient repliés sur la frontière algérienne et se sont réorganisés militairement. Pour Bamako, au bas mot, l'Algérie a fermé les yeux sur leurs efforts de réorganisation.Alors, depuis ce dimanche 6 avril, il y a une nouvelle crise parce que les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger et parce que l'Algérie vient de répondre du tac au tac. Pourquoi cette nouvelle montée de tension ? Oui, cette nouvelle crise est liée à un drone malien qui a été abattu dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. L'aviation algérienne a abattu ce drone au-dessus de la frontière commune et les deux pays sont d'accord sur cet incident. Mais les versions divergent sur la localisation de l'endroit où le drone a été abattu. En tous les cas, le régime de Bamako a rappelé cette fois-ci en renfort les deux autres pays de l'AES, le Niger et le Burkina Faso, pour créer un rapport de force plus favorable parce que, par le passé déjà, le Mali a eu à protester contre ce qu'il considère comme des actes d'hostilité de la part de l'Algérie, mais ça n'a pas changé. Ça veut dire qu'on s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien.Alors vous parlez du Niger, est-ce que ce pays est prêt à l'escalade avec l'Algérie ?Non, je ne pense pas que le Niger soit prêt parce que, lorsqu'on regarde, il y a quand même des intérêts importants du Niger qui sont en jeu. Sur le plan diplomatique, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine s'est rendu en août 2024 à Alger à la tête d'une forte délégation. Il avait à l'époque été reçu par le président du pays Abdelmadjid Tebboune. Ça traduit quand même le réchauffement des relations diplomatiques. Au plan économique aussi, le ministre nigérien du Pétrole était à Alger en février 2025 et la Sonatrach, qui a mené des prospections dans la partie nord du Niger, dans la région d'Agadez…La compagnie algérienne Sonatrach…C'est ça, la grande compagnie de pétrole et des hydrocarbures algériens, la Sonatrach, a fait des prospections au Niger qui se sont révélées concluantes et il y a même eu un essai. Il est question de passer aujourd'hui au forage des puits et il est envisagé dans un schéma inédit que le pipeline soit connecté à partir du Niger au pipeline algérien. En plus de ça, la Sonatrach est dans une perspective de former des Nigériens aux métiers du pétrole. Donc, il y a sur le plan économique et politique un réchauffement avec Niamey qui, à mon avis, pourrait être affecté par cet alignement de Niamey sur Bamako dans le cadre de la solidarité inter AES.Depuis le dégel entre Alger et Paris, c'était ce 6 avril avec la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l'Algérie et la France engagent un dialogue stratégique sur le Sahel. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Je crois que, comme la France n'a plus aucun canal de discussion avec les pays de l'AES, elle souhaite se rapprocher de l'Algérie parce qu'il y a des intérêts réciproques entre les pays de l'AES et l'Algérie. Et la France parie sur justement le retour à la normale entre les pays de l'AES et l'Algérie pour pouvoir faire passer des messages politiques et diplomatiques.Mais au contraire, est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer un soutien de l'Algérie et de la France aux rebelles touaregs du FLA, le Front de libération de l'Azawad ? Non, je pense que l'Algérie a toujours été très prudente dans le soutien à l'irrédentisme qu'il y a au Mali parce que, elle-même, elle n'a pas fini de régler les questions irrédentistes qu'il pourrait y avoir dans son propre territoire national. Et je ne pense même pas que la France, d'ailleurs, a intérêt encore à aggraver la situation de ses relations avec les pays de l'AES.Depuis douze ans, Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe jihadiste du JNIM, est protégé par l'Algérie. Est-ce qu'un rapprochement entre Alger et Paris pourrait se faire au détriment de ce chef jihadiste ?  Je crois que c'est tout à fait possible. Iyad Ag Ghaly avait par le passé échappé de justesse à une élimination par les forces françaises à la suite d'un couac avec l'Algérie.C'était à Tamanrasset…C'était à Tamanrasset. Il avait échappé justement à une élimination physique par les forces françaises. Et je crois que, s'il y a un rapprochement intensif entre Paris et Alger, ça pourrait justement se faire au détriment d'un personnage comme Iyad Ag Ghaly, qui a toujours été évalué comme une cible à haute intensité par la France et qui a échappé à l'élimination alors que d'autres chefs jihadistes importants ont été éliminés par l'armée française.

Revue de presse Afrique
À la Une en Algérie: apaisement avec la France après la visite du ministre français des Affaires étrangères

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 4:12


« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel.  « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ». 

Invité Afrique
France-Algérie: «On revient à plus de normalité, à plus de choses transparentes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 8:23


« Entre la France et l'Algérie, les relations reviennent à la normale », affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, qui a été reçu le 6 avril 2025 à Alger en audience pendant plus de deux heures par le président Abdelmadjid Tebboune. Ces derniers mois, la crise entre Paris et Alger avait fait craindre une rupture des relations diplomatiques. Mais le 31 mars, un coup de téléphone Macron - Tebboune a tout débloqué. Quelles sont les coulisses de ce rebondissement ? À Paris, Akram Belkaïd est le rédacteur en chef du Monde Diplomatique. Il est aussi membre du comité éditorial du site Orient XXI. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : « Le rideau se lève », dit Abdelmadjid Tebboune. Est-ce que ça y est, la lumière jaillit ?Akram Belkaïd : Oui, quelle étrange formule ! « Le rideau se lève », c'est plutôt un spectacle. Et donc, on se dit que le spectacle continue dans ce feuilleton interminable des relations franco-algériennes. Mais peut-être que c'est aussi pour dire qu'on revient à plus de normalité, à plus de choses transparentes.« Les questions de réadmission et les questions de visas seront traitées dans le cadre des accords existants », dit le ministre français Jean-Noël Barrot. Est-ce à dire que ce sera donnant-donnant, réadmission contre visas ? Alors on peut effectivement comprendre ça, même si pour le moment ce sont les accords qui existent qui priment. Donc, le fameux accord de 1968 qui a été révisé à plusieurs reprises, faut-il le rappeler, et donc les dispositions bilatérales concernant les visas. Donc on n'est pas dans un contexte où on nous explique que tout va être remis à zéro, même si, dans le même temps, on nous dit tout de même qu'il va y avoir des négociations, en tout cas des « enrichissements ».Et des rencontres entre les consuls d'Algérie en France et les préfets de France… Ça, c'est une très bonne chose. On se demande pourquoi ça n'existait pas avant. Il y a une importante communauté algérienne en France. Il y a des problèmes concrets qui se posent à la communauté algérienne de France et c'est une très bonne chose, à mon sens, que ces consuls puissent dialoguer avec les préfectures de manière à ce que la vie quotidienne de cette communauté ne soit pas entravée.Est-ce que les déclarations du ministre français des Affaires étrangères ne sont pas en contradiction avec celles de son collègue de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui accusait récemment l'Algérie de vouloir agresser et humilier la France ? Absolument. On se demande d'ailleurs quelle va être la réaction de monsieur Retailleau, puisque c'est lui qui, au cours des dernières semaines, a jeté de l'huile sur le feu par des déclarations incandescentes. Une menace de démission aussi. Là, visiblement, le dossier lui échappe puisqu'il n'a même pas été cité dans la liste des contacts bilatéraux à venir, puisque c'est le garde des sceaux français qui a été cité sur le plan, en tous les cas, des questions juridiques. Je dirais que, là, pour le coup, ça devient un problème de politique intérieure française.Dans le domaine sécuritaire, le ministre français des Affaires étrangères a annoncé qu'il y aura désormais entre l'Algérie et la France « un dialogue stratégique sur le Sahel ». Comment réagissez-vous ? Alors, c'est une déclaration qui est très importante parce que, dans le contexte actuel du Sahel, avec la montée en puissance, je dirais, de la contestation contre la France mais aussi contre l'Algérie, il est évident que Paris et Alger ont intérêt à trouver un accord pour suivre ce qui se passe au Mali, au Niger, au Burkina Faso aussi, qui sont des zones où traditionnellement les intérêts français et algériens n'ont pas toujours été convergents, mais là où, pour le coup, ils le deviennent. On parle beaucoup de l'influence russe, on parle beaucoup de l'influence turque. Et les deux, je dirais, acteurs habituels semblent avoir perdu la main sur les questions géostratégiques qui concernent cette région.Peut-on parler d'une convergence entre Paris et Alger contre la présence de Wagner à Kidal ? En tous les cas, il est vrai aussi qu'il y a aujourd'hui une dissonance dans les rapports algéro-russes sur la présence effectivement de Wagner à Kidal, que l'Algérie n'accepte pas, que l'Algérie dénonce de manière plus ou moins explicite. Et donc effectivement, on sent bien que là, pour le coup, il y a une entente possible entre Algériens et Français sur ce point-là.Dans le communiqué conjoint des deux présidents lundi 31 mars, comme dans la déclaration du ministre français du 6 avril, pas un mot sur le Sahara occidental qui a pourtant été l'élément déclencheur de la crise au mois de juillet dernier. Est-ce à dire que l'Algérie se résigne à voir la France reconnaître la marocanité du Sahara ? C'est un point qui a été volontairement et délibérément mis de côté. Maintenant, les langues se délient un peu… Quand Emmanuel Macron a adressé sa lettre au roi du Maroc, il est apparu que, en fait, c'était une perspective que les Algériens avaient entérinée depuis un moment et que ça faisait partie, je dirais, des choses qui semblaient être inscrites. Donc, oui, c'est une sorte non pas de résignation, mais Alger prend acte de la position française et l'idée, c'est d'avancer en mettant ce dossier à part, c'est-à-dire en essayant de le réduire à un point, je dirais, de non-accord entre l'Algérie et la France, sachant qu'il est très possible aussi que des choses puissent se cristalliser dans les prochains mois dans, non pas un rapprochement, mais dans un léger réchauffement des relations entre Alger et Rabat.

C dans l'air
Fabrice d'Almeida - France-Algérie réconciliées...vraiment?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 10:31


C dans l'air l'invité du 3 avril 2025 : Fabrice d'Almeida, historien, vice-président université Paris Panthéon Assas, auteur de GÉNIES DU MAL , aux éditions PLON.Les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont eu un long échange téléphonique, lundi. Ils sont convenus de "donner une nouvelle ambition à la relation" bilatérale. Cette reprise de contact renforce la probabilité d'une prochaine libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Le président français a décidé, à la suite de cet appel téléphonique avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, de dépêcher le 6 avril à Alger le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot afin de "donner rapidement" un nouvel élan aux relations bilatérales après des mois de crise, selon le communiqué conjoint publié lundi soir.L'objectif commun affiché est de "donner une nouvelle ambition à la relation" dans un "esprit d'amitié", mais aussi dans un "souci d'efficacité et de résultat".

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accalmie entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 4:10


« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »

Revue de presse Afrique
À la Une: Boualem Sansal, prisonnier des tensions entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 3:53


Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».  

C dans l'air
Et maintenant Trump veut punir Zelensky - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 64:00


C dans l'air du 3 mars 2025 - Et maintenant Trump veut punir ZelenskyLe président ukrainien est plus que jamais dans le viseur de Washington, et le soutien européen réaffirmé ces dernières heures à Londres n'y a rien changé. Qualifié de dictateur, puis quasiment expulsé de la Maison-Blanche après la scène brutale dans le bureau ovale devant les caméras du monde entier, entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et JD Vance, les États-Unis font encore monter la pression sur le dirigeant ukrainien, laissant planer l'idée qu'il pourrait devoir quitter son poste."Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz. "S'il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles, soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu'on a un vrai problème", a-t-il ajouté, interrogé sur la chaîne CNN. Une position qui reprend celle défendue par le Kremlin depuis le début de l'invasion de l'Ukraine et qui a une nouvelle fois appelé ce lundi à "forcer" le dirigeant ukrainien à faire "la paix"."Me remplacer ne sera pas si facile", avait répondu dans la soirée Volodymyr Zelensky depuis Londres, où il a reçu le soutien de ses alliés européens. Rassemblés dans la capitale anglaise pour un sommet ce dimanche 2 mars, une quinzaine de chefs d'États européens ont rappelé qu'ils seraient aux côtés de Kiev "aussi longtemps qu'il le faudrait" et souhaitent infléchir la position américaine en proposant un plan de paix. Mais alors qu'Emmanuel Macron a développé dimanche soir dans la presse l'idée d'une trêve d'un mois en Ukraine, présentée comme une proposition franco-britannique, ce lundi, le Premier ministre Keir Starmer a affirmé qu'il n'y avait pas encore d'"accord" sur le sujet. "Plusieurs options sont sur la table, sous réserve de discussions plus approfondies avec les partenaires américains et européens, mais une trêve d'un mois n'a pas fait l'objet d'un accord", a également souligné un responsable du gouvernement britannique.Des dirigeants européens bien décidés, en revanche, à se réarmer face à la menace russe et au désengagement américain. L'Allemagne envisagerait d'investir dans la défense et les infrastructures plusieurs centaines de milliards d'euros, et son futur chancelier Friedrich Merz s'est dit prêt à parler de protection nucléaire avec Paris et Londres. Un plan global sera présenté lors d'un sommet européen ce jeudi. D'ici là, deux débats sans vote auront lieu aujourd'hui à l'Assemblée et au Sénat en France sur la situation en Ukraine, alors que le débat sur un parapluie nucléaire européen a été relancé depuis qu'Emmanuel Macron s'est dit prêt samedi à "ouvrir la discussion" sur le sujet.Mais pour la leader du Rassemblement national (RN), les États-Unis restent "évidemment" un allié de la France au sein de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord). Ceux qui disent le contraire "ne sont pas des gens raisonnables", a affirmé Marine Le Pen, qui, dans son programme de 2022, défendait la sortie du commandement intégré de l'Otan et un rapprochement stratégique avec la Russie. Pour Marine Le Pen, la dissuasion nucléaire de la France doit rester "française". "On ne doit pas la partager", a-t-elle estimé, en minimisant la portée des échanges très tendus entre les présidents américain et ukrainien, la veille, dans le Bureau ovale. "C'est assez normal", a-t-elle jugé, parce que "le chemin de la paix est un chemin qui est difficile".Le ministre des Armées Sébastien Lecornu lui a répondu sur X que la dissuasion nucléaire "restera" française "de la conception et la production de nos armes jusqu'à leur mise en œuvre sur décision du président de la République", mais qu'en même temps, "nos intérêts vitaux comportent une 'dimension européenne'". Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté "mis en garde contre une ligne de front qui ne cesse de se rapprocher de nous".Autre sujet au centre des débats : la réponse européenne à la hausse des droits de douane annoncée par le président américain. Pour l'ancien chef d'État François Hollande, "face à ce qui est une offensive commerciale de Donald Trump, il va falloir être très ferme, très dur… " "Nous, les Européens – et les Français doivent être en première ligne – nous devons lui faire mal, très mal". Le député de Corrèze a estimé, par ailleurs, que "le peuple américain reste notre ami, mais lui n'est plus notre allié" alors qu'aux Etats-Unis des manifestations ont lieu à New York, Los Angeles et Boston mais aussi à Waitsfield, dans le Vermont, où le vice-président américain est venu pour un séjour en famille.Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de Dans la forge du monde- Peer DE JONG - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, auteur de Agir entre les lignes- Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales chez SynopiaPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/