Podcasts about Fresnoy

Commune in Hauts-de-France, France

  • 14PODCASTS
  • 23EPISODES
  • 43mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • Dec 5, 2023LATEST
Fresnoy

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about Fresnoy

Latest podcast episodes about Fresnoy

9 Lives Magazine - Photographie & Art Visuel
Interview Jonathan Pêpe, Cité Internationale des Arts

9 Lives Magazine - Photographie & Art Visuel

Play Episode Listen Later Dec 5, 2023 12:25


Dans le cadre du Programme de développement des artistes de la Banque Européenne d'Investissement (Luxembourg), mené par Delphine Munro, l'artiste Jonathan Pêpe résident à la Cité internationale des Arts de Paris, présente le court métrage Bassin d'attraction (2021), conçu en partenariat avec le musée des arts étrusques de Rome. Né à Toulouse en 1987, Jonathan a été formé à L'École Nationale Supérieure d'Art de Bourges puis au Fresnoy, Studio national des arts contemporains.

Vision(s)
VISION #27 - LAURA HENNO

Vision(s)

Play Episode Listen Later Jan 26, 2022 47:15


Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Ce podcast a été auto-produit.  Pour nous soutenir : https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/    La première fois que je rencontre Laura Henno, c'est à l'occasion de la visite de presse de sa nouvelle exposition, fin 2021, intitulée Radical Devotion, à la galerie Nathalie Obadia. J'arrive l'un des premiers. Je suis directement frappé par ces tirages de diverses formes, certains sont très grands, d'autres sont assemblés comme des polyptiques. Et ces photographies, la plupart du temps mises en scène, dégagent une certaine tension, notamment par le regard souvent frontal des sujets. Le temps semble s'être arrêté. L'artiste expose ici sa série encore en cours sur Slab City, « la dernière ville libre des États-Unis ».  Je m'interroge sur le titre. Une dévotion, c'est déjà un fort attachement et un geste radical. Pourquoi y ajouter ce qualificatif ? Et une dévotion à quoi ? À qui ? Une dévotion, c'est un moment d'amour inconditionnel, presque une transe. On se livre, on donne de sa personne, de son intimité. On aime aussi de manière sincère, on vénère parfois un dieu ou une figure, qu'elle soit religieuse ou non. Entre images fixes et en mouvement, Laura Henno s'attarde à montrer des personnes en lisière, à la marge, ou que l'on place à la marge. Des vies invisibles en somme. Des migrants comoriens, des adolescents fragiles, en passant par des mineurs isolés ou bien, plus récemment, par une communauté souvent « blessée », en autarcie. Ces sujets photographiés par l'artiste vouent une dévotion certes, mais à une certaine liberté. Au fait de vivre pleinement. Ou de vivre tout simplement.      À la suite d'études de photographie à l'ENSAV de La Cambre, Laura Henno s'initie au cinéma au Fresnoy. Lauréate du Prix Découverte des Rencontres Internationales de la Photographie d'Arles en 2007, l'artiste multiplie depuis les expositions en France et à l'étranger, à l'instar de son exposition à l'Institut pour la Photographie de Lille 2019, au Ryerson Image Center de Toronto, Redemption aux Rencontres de la photographie d'Arles en 2018, M'Tsamboro au BBB Centre d'Art à Toulouse en 2017, Summer Crossing au Centre Photographique Ile-de-France ou de son exposition au Finnish Museum of Photography à Helsinki en 2011. Lauréate du Prix SAM pour l'art contemporain 2019, Laura Henno bénéficiera également d'une exposition au Palais de Tokyo du 15 avril au 4 septembre 2022.     Dans ce grand entretien, l'artiste évoque tout d'abord son parcours, ses références. Beaucoup sont américaines. On comprend que les maîtres de la peinture et du cinéma, souvent documentaire, ne sont jamais loin de son travail initial. Il est évoqué son rapport singulier à la mise en scène et à la fiction. On parle également de son approche, qui a évolué au fil des ans. Une photographie, qui, comme elle le souligne dans le podcast, « s'est rapprochée au fil du temps de l'humain, de situations de vie existentielles ». Malgré une esthétique documentaire bien présente dans son travail, Laura Henno cherche toujours le pas de côté. En observant avec attention ses photographies, nous devinons que l'artiste cherche avant tout à dévoiler la part d'humanité, souvent imperceptible au premier abord, de ses sujets.     Puis, nous entrons doucement dans son univers en commençant par deux séries intimement liées : Summer Crossing et La Cinquième Ile. Suite à sa recherche aux Comores, qui explore la géopolitique complexe de l'archipel au travers de portraits de vie d'adolescents clandestins, de passeurs, Laura Henno tourne son regard vers Slab City, campement hors du temps, perdu dans le désert californien. Montrée pour la première fois à Paris, la série Outremonde, initiée en 2017 est remarquée par la critique aux Rencontres d'Arles en 2018, ainsi qu'à l'Institut de la Photographie en 2019 et au Bleu du Ciel en 2020, sous le commissariat de Michel Poivert.      Le résultat final ? Un podcast aux couleurs musicales : nous naviguons entre différents projets, descriptions de photographies, pistes de réflexion… L'artiste se plonge à corps perdu dans ses séries, aux côtés de ses sujets… De manière littérale parfois, comme à Slab City, où elle vit en immersion plusieurs semaines par an, demeurant dans sa caravane. Finalement, ne serait-ce pas Laura Henno qui voue une dévotion « radicale » aux arts visuels qu'elle pratique ? Nous ressentons en tout cas une passion communicative qui fait plaisir à entendre. Il ne reste plus qu'à vous souhaiter une agréable écoute.   Pour aller plus loin  Walker Evans, Robert Frank, Dorothea Lange, Diane Arbus, Stephen Shore, William Eggleston, Jeff Wall, Don DeLillo, Jim Harrison, Russel Banks, Toni Morrison, James Baldwin, Philip Roth, Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau, John Akomfrah, Francis Alÿs, Steve McQueen, Mohamed Bourouissa, Wang Bing, Roberto Minervini, Peter Watkins, Gianfranco Rosi, FSA   Liens  https://www.instagram.com/hennolaura/  https://laurahenno.com/  https://www.instagram.com/podcastvisions/    https://www.visionspodcast.fr/   

FAISEZ TOUS COMME MOI!
#99 Faisez tous comme moi ! Comment transcender les tabous du corps féminin, avec Yosra Mojtahedi

FAISEZ TOUS COMME MOI!

Play Episode Listen Later Nov 30, 2021 47:39


Du dessin en noir et blanc à la sculpture aux dimensions organiques, Yosra Mojtahedi, artiste iranienne, a une obsession : le corps féminin.Sa mission ? Marier les formes issues de la nature à celles des organes du corps humain. Inscrite dans une démarche féministe, elle sera à La Gaîté Lyrique, à Paris, le 8 décembre prochain, pour discuter de son travail en dialogue avec celui de Jonathan Pêpé, également étudiant au Fresnoy. Au cours d'une conversation croisée, ils évoqueront tous deux leurs projets autour de sculptures robotiques aux propriétés organiques troublantes, qui questionnent notre rapport au vivant et aux technologies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

9 Lives Magazine - Photographie & Art Visuel
Interview Vincent Duault, Panorama 23 Le Fresnoy & LaM

9 Lives Magazine - Photographie & Art Visuel

Play Episode Listen Later Nov 17, 2021 15:39


A l'occasion du programme associé de Around Video Art Fair, je découvre l'exposition des diplômés du Fresnoy. Olivier Kaeppelin est le commissaire de Panorama 23 qu'il place sous le régime du rêve. Non pas comme une échappatoire mais comme une faculté de rebond, de résilience dans notre période troublée et incertaine. Un état de conscience augmenté, d'images liquides et fluides comme il le souligne qui rejoue le bain révélateur et alchimique du cinéma. Les installations visuelles et sonores deviennent les réceptacles de fantômes de l'inconscient rehaussés par les œuvres d'art brut des collections du LaM avec des artistes tels que Augustin Lesage ou henry Darger. Au milieu de ce paysage mutant, la haute silhouette du planeur de Vincent Duault se dégage et agit comme un repère, un totem.

panorama lam fresnoy le fresnoy
Bulle d'Art
[n°78] La foire d'art Around Video, avec sa directrice Haily Grenet

Bulle d'Art

Play Episode Listen Later Oct 4, 2021 16:31


Suite du périple dans les Hauts-de-France : après le Fresnoy, posons nos valises à Lille pour une découverte de la foire Around Video, un nouvel événement consacré à l'art vidéo, qui se déroulait le week-end du 1er octobre à l'Hôtel Moxy Lille City. Une quarantaine d'artistes étaient représentés dans les chambres de cet hôtel. On en parle avec la directrice de la foire, Haily Grenet. 

Le Double Expresso RTL2
L'INTÉGRALE - Feu! Chatterton dans Le Double Expresso RTL2 (01/10/21)

Le Double Expresso RTL2

Play Episode Listen Later Oct 1, 2021 155:48


Feu ! Chatterton étaient les invités du Double Expresso RTL2 ce vendredi 1er octobre 2021. Le groupe a interprété deux titres en direct des studios de RTL2, son nouveau single "Compagnons" ainsi que leur tube "Monde Nouveau". L'info Expresso -Pour Halloween, AirBnb propose de dormir dans la maison de "Scream" - Mettre son téléphone tombé dans l'eau dans du riz sec ? Une très mauvaise idée Le winner du jour : - Un homme saoul, porté disparu, participe à sa propre recherche dans les bois La chanson du jour : Lime "Your Love" Le savoir inutile : le syndrome des larmes de crocodiles Le jeu surprise (Le juste prix) : Christine de Bordeaux repart avec le lot de consolation. La Banque RTL2 : Sylvie de Poitiers a ouvert le coffre mystère et repart avec le Samsung S21. Renaut de Fresnoy-les-roye proche d'Amiens repart avec un séjour à Europa park.

Bulle d'Art
[n°77] À la découverte du Fresnoy et de l'expo Panorama 23 (parcours nordiste, première partie)

Bulle d'Art

Play Episode Listen Later Oct 1, 2021 16:09


A l'occasion de la foire Around Video Art Fair, consacrée à l'art vidéo et organisée à Lille le week-end du 1er octobre, Bulle d'Art pose ses valises à Lille quelques jours. Et pour commencer ce périple, direction le Fresnoy - Studio national des arts contemporain à Tourcoing, pour y découvrir l'exposition "Panorama 23" !

FranceFineArt

“Les intermittences du cœur”Baptiste Rabichon & Fabrice Larocheà la galerie binome, Parisdu 16 mars au 15 mai 2021Extrait du communiqué de presse :Performance en laboratoire développée à quatre mains par Baptiste Rabichon et Fabrice Laroche, Les intermittences du coeur sont une série d'épreuves chromogènes tirées à partir d'autochromes originaux, par définition irreproductibles. Par delà le défi technique que représentent ces grands tirages analogiques couleur, le binôme joue sur la magie de la révélation à plus d'un titre, exaltant d'intimes rapports à l'image. Une folle aventure photographique, à l'instar de celles qui ont construit l'Histoire de la photographie depuis ses origines, entre invention et passion.D'une histoire l'autreEn 2017, Baptiste Rabichon, tout juste diplômé du Fresnoy, est lauréat de la résidence BMW à Gobelins – École de l'image, où il rencontre Fabrice Laroche, enseignant en photographie. Ce dernier observe les manipulations photographiques du jeune artiste, des prises de vue et collages argentiques aux photogrammes corporels géants, pour ce qui allait constituer les séries des Albums et des Balcons présentées l'année suivante aux Rencontres d'Arles et à Paris Photo. Outre cette agilité à expérimenter les procédés photographiques traditionnels, Laroche perçoit chez Rabichon sa considération du végétal et des fleurs, motifs récurrents dans son travail. Il va l'enchanter en lui présentant un ensemble d'autochromes originaux, datés entre 1910 et 1917. Fabrice Laroche s'est vu confier ces plaques de verre par un ami jardinier, qui les tenait de son arrière-grand-tante, laquelle les avait reçues en cadeau. Jeanne a été l'une des gouvernantes d'Albert Kahn et l'a accompagné passionnément les dernières années de sa vie. Le coffret s'est transmis à travers les générations jusqu'au partage entre l'héritier jardinier et le dépositaire photographe, pour en imaginer une postérité.Se découvrant une passion commune pour l'expérimentation, Baptiste Rabichon et Fabrice Laroche vont travailler à révéler la fascination opérée par ces merveilleux objets. A l'instar de petites machines à remonter le temps, ils projettent le spectateur dans une époque où la modernité de l'autochrome permettait à la photographie de rivaliser avec la peinture dans la représentation de la nature et des paysages. Un héritage d'une grande charge émotionnelle qui décide Rabichon & Laroche à exploiter la dimension secrète de ces vestiges photographiques.Titre gigogne, Les Intermittences du coeur évoque autant cette démarche introspective que la succession d'histoires révélées par l'exploration de ces autochromes, telle une saga. Emprunté à Marcel Proust, ce titre d'un chapitre de La recherche du temps perdu est aussi présenté comme le titre caché, celui que l'écrivain avait initialement envisagé de donner à son roman. Pour Rabichon & Laroche, il rétablit la chaîne des liens tissés entre tous les passeurs des photographies d'Albert Kahn jusqu'à leur oeuvre finale.Le tirage d'après autochrome, un défi techniqueL'autochrome est un procédé de restitution photographique des couleurs breveté en 1903 par les frères Lumière. C'est la première technique industrielle de photographie couleur en produisant des images positives sur plaques de verre. L'autochrome n'a donc pas vocation à être tiré sur papier, l'image est directement visible par rétroéclairage. Au demeurant, les plaques restent d'un format assez réduit, en l'occurence 9 x 12 cm, ce qui induit une grande proximité entre le sujet et le regard du spectateur qui doit scruter l'image au plus près, si ce n'est avec une loupe pour la perception des détails.Prenant le contre-pied de cette esthétique de la miniature, le binôme commence par une projection plus monumentale, à l'échelle du mur de leur grand laboratoire, à l'intérieur de laquelle ils viennent cadrer des morceaux choisis. Cette libre immersion dans les Jardins du monde d'Albert Kahn, est fixée en négatif sur un premier tirage, qui servira de contact lors d'une seconde projection pour restituer l'image en positif.Ce travail à même la surface du mur, compte tenu de la taille des tirages, parfois de plus de deux mètres, implique l'engagement de tout le corps, bras déployés pour maintenir les bords et les angles, assurer le contact entre les deux épreuves. Cette pression aléatoire entre les deux surfaces insolées génère comme d'étranges mises au point dans le paysage, avec ses zones de flou ou de netteté.Un bond spatio-temporel dans une matière-couleurMais le plus surprenant réside dans la perception de la couleur. Selon une analogie avec l'histoire de la peinture, que le thème de la variation autour d'un même jardin oriente inexorablement, l'effet semble véritablement pointilliste. De près, le motif se brouille en une abstraction de points colorés pour se recomposer avec du recul. Très visible, la trame dans l'image pourrait être celle d'une sérigraphie ou d'une impression offset. Tandis que la simplification manifeste de la palette de couleurs, en trichromie (orange, vert, violet), permettrait tout autant un bond spaciotemporel dans une image digitale et pixellisée. Sous l'effet de l'agrandissement, les millions de grains microscopiques de fécule de pomme de terre compressés à la surface de la plaque de verre, pour constituer le filtre de l'autochrome, semblent éclater à la manière d'un bruit numérique : un anachronisme visuel qui régénère l'image et son motif dans l'oeil du spectateur contemporain habitué à la synthèse RVB (rouge, vert, bleu) à la surface de ses écrans.Pour le néophyte en photographie, la perte de repères paraît renforcée par une énigme, celle des ronds noirs ou blancs sur les bords du papier. Empreintes en positif ou négatif des aimants qui tiennent le papier au mur lors des phases successives de tirage, ils constituent au contraire la preuve de la matérialité du dispositif.En 1932, les frères Lumière annonçaient l'abandon de la production des autochromes, faute de reproductibilité possible de l'image. À l'ère de l'hyper-reproductibilité et de la dématérialisation des images, Rabichon & Laroche relèvent le défi d'une nouvelle surface tangible dans la réécriture du passé : l'uchronie en photographie.Une ambition qui transcende à la fois l'oeuvre immense d'Albert Kahn, le secret dévouement de Jeanne, et la disparition tragique de l'ami jardinier qui ne verra pas l'hommage rendu à son aïeule.Dans l'intimité du laboratoire, l'esthétique du travail traduit aussi l'exaltation d'une expérience mêlée d'intuition et de hasard. Une tentative à ajouter dans les annales de la photographie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

FranceFineArt

“Prix Marcel Duchamp 2020” Alice Anderson, Hicham Berrada, Kapwani Kiwanga et Enrique RamÍrezau Centre Pompidou, Parisdu 7 octobre 2020 au 4 janvier 2021Extrait du communiqué de presse :Commissaire :Sophie Duplaix, conservatrice en chef du service des Collections contemporaines au Musée nationalCréé en 2000 pour mettre en lumière le foisonnement créatif de la scène artistique française, le Prix Marcel Duchamp a pour ambition de distinguer les artistes les plus représentatifs de leur génération et de promouvoir à l'international la diversité des pratiques aujourd'hui à l'oeuvre en France.Ce partenariat fidèle entre l'ADIAF (Association pour la diffusion internationale de l'art français) et le Centre Pompidou s'inscrit résolument dans une volonté de mettre en valeur la scène française auprès du plus grand nombre et, dans le contexte actuel, de réaffirmer notre soutien à ces artistes. La crise sanitaire que nous vivons ne saurait réduire la création au silence.L'année 2020 marque également le 20e anniversaire du Prix Marcel Duchamp. 20 ans, 20 éditions, plus de 80 artistes nommés, une cinquantaine d'expositions organisées par l'ADIAF à travers le monde… Le Centre Pompidou proposera une sélection d'œuvres des lauréats au sein d'un parcours dédié au Musée national d'art moderne, niveau 4 à partir du 21 octobre 2020.Les artistesAlice AndersonNée en 1972 à Alfortville (France) – Vit et travaille à LondresReprésentée par la galerie Valérie Bach – La Patinoire Royale, BruxellesLes œuvres présentées au Centre Pompidou ont été créées lors de danses-performances, au cœur de l'œuvre d'Alice Anderson, au cours desquelles l'artiste peint avec de la couleur ou tisse avec du fil de cuivre, symbole de la connectivité́ numérique. Ces danses-performances, tantôt fulgurantes, tantôt méditatives, lui font atteindre un niveau de conscience presque oublié. En activant par des gestes précis certains objets technologiques, Alice Anderson les « mémorise » et les sacralise. Dans ces « danses géométriques », elle établit une communication profonde avec la toile.Hicham BerradaNé en 1986 à Casablanca (Maroc) – Vit et travaille à Paris et à Roubaix (France)Représenté par la galerie kamel Mennour, Paris/LondresHicham Berrada s'inspire de protocoles scientifiques pour explorer des phénomènes comme le chaud, le froid, le magnétisme, la lumière. En 2007, il commence sa série « Présages », réalisée à partir de produits chimiques plongés dans des béchers ou des aquariums, dont il retranscrit les réactions à travers une variété de médiums – images en mouvement, sculptures, photographies. En 2017, lors d'une exposition au Fresnoy, Hicham Berrada projette un « Présage » sur une paroi semi-circulaire. C'est ce dispositif immersif qu'il reprend dans son projet pour le prix Marcel Duchamp. L'univers en développement résultant de l'expérience chimique est donné à vivre comme si le public se tenait au cœur du laboratoire.Kapwani KiwangaNée en 1978 à Hamilton (Canada) – Vit et travaille à ParisReprésentée par les galeries Poggi, Paris ; Goodman Gallery, Johannesbourg, Le Cap et Londres ; galerie Tanja Wagner, BerlinKapwani Kiwanga utilise des méthodes issues des sciences sociales pour déconstruire les récits qui nourrissent la vision de la sphère géopolitique contemporaine. Le projet « Flowers for Africa », présenté pour prix Marcel Duchamp 2020, initié en 2013 lors d'une résidence au Sénégal, se poursuit encore aujourd'hui. En effectuant des recherches iconographiques, l'artiste s'est concentrée sur la présence des fleurs lors des événements diplomatiques liés à l'indépendance des pays africains. Disposées sur les tables des négociations, sur les estrades ou bien lors de parades, ces compositions florales deviennent des témoignages de ces moments historiques.Enrique RamírezNé en 1979 à Santiago (Chili), vit et travaille en FranceReprésenté par les galeries Michel Rein, Paris/Bruxelles ; Die Ecke, SantiagoEnrique Ramírez aborde à travers l'installation, la vidéo et la photographie, des sujets universels liés à son parcours personnel : les voyages, l'immigration, les aléas de l'histoire, la construction de la mémoire… Les vastes paysages qu'explore son œuvre sont conçus comme des espaces géo-poétiques destinés à susciter l'imagination, des territoires ouverts à la déambulation mentale. Le projet présenté par Enrique Ramírez dans le cadre du prix Marcel Duchamp 2020, « Incertains », réaffirme l'idée de l'art comme questionnement du monde. Il invite à imaginer le regard comme doté du pouvoir de franchir les obstacles et pénétrer les profondeurs de l'histoire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Territoires d'Excellence
Territoires d'Excellence - Le Creuset – matériel de cuisine (Fresnoy-le-Grand – Aisne)

Territoires d'Excellence

Play Episode Listen Later Aug 25, 2020 1:52


Territoires d'Excellence - Le Creuset – matériel de cuisine (Fresnoy-le-Grand – Aisne)

Le Bruit de l'art
Épisode 29 - Léonard Martin, artiste

Le Bruit de l'art

Play Episode Listen Later Mar 30, 2020 46:25


À l’Hôtel de Lille, nous recevons Léonard Martin. C’est un artiste plasticien de vingt huit ans qui vit et travaille à Paris. Après des études à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, il intègre le Fresnoy de Tourcoing. Pratiquant initialement la peinture, c’est dans l’hybridation de différentes techniques - particulièrement la vidéo - que ses œuvres trouvent leurs formes actuelles. Son travail est une recherche autour des langages, des gestes, des mouvements, dans une forme de syncrétisme entre cinéma, littérature, peinture, performance : c’est un travail vorace, gourmand, comme le géant Gargantua qu’il cite dans ses références.Après avoir gagné le prix de l’ADAGP en tant que révélation art numérique, art vidéo (2017), le Prix Dauphine (2018), les Audi Talents Awards (2018), Léonard Martin est nominé cette année pour le Prix Maif pour la sculpture.Dans cet épisode, il, évoque son goût pour l’imperfection, nous raconte ses résidences notamment celle à la Villa Médicis à Rome, et nous parle du dialogue entre la littérature et l’histoire de l’art comme point de départ récurrent de ses réflexions et de son travail. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

En Pleines Formes
En Pleins Formes 27/10/2019 : SMITH / Désidération

En Pleines Formes

Play Episode Listen Later Oct 27, 2019 58:40


Nous recevons cette semaine le plasticien SMITH et l'écrivain Lucien Raphmaj, tous deux initiateurs et membres de la Cellule Cosmiel, à l'occasion de l'exposition Désidération, qui vient d'ouvrir à la Galerie des Filles du Calvaire et s'y tient jusqu'au 23 novembre. Suivant l’étymologie, le néologisme de désidération traduit à la fois le désir et la sidération, la sidération qui est est le sentiment que l’on éprouve face aux étoiles et la désidération, le sentiment de manque qui résulte de ne pas être parmi les étoiles, le désir de retrouver cette part manquante. On le comprend, le langage joue un rôle dans ce projet : la littérature et la fiction aussi.  Passé par le Fresnoy, SMITH, qui avait déjà fait de la photo, de la vidéo, a poursuivi ses recherches par des installations et les a nourrit d’une interdisciplinarité, rencontrant au fur et à mesure de ses expérimentations des astrophysiciens comme des danseurs. Spectrographie et Traum ont été pour SMITH deux aventures importantes. La narration fait le reste et tisse des rapports. Désidération a pu être avant même un projet pluridisciplinaire ou une exposition un opéra : c’est à dire un art total.    Animation et interview : Henri Guette, Flore Di Sciullo Chroniques : Ana Bordenave, Marilou Thiébault Réalisation : Lorna Bihi

Le Bruit de l'art
4/5 - Hors-Série « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » - Gabriel Abrantes, réalisateur

Le Bruit de l'art

Play Episode Listen Later May 9, 2019 26:25


À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.Pour ce quatrième épisode hors-série, nous recevons le réalisateur américano-portugais Gabriel Abrantes dont le court-métrage A Brief History of Princess X est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.Gabriel Abrantes a étudié à la Cooper Union à New York, aux Beaux-Arts de Paris et au Fresnoy à Tourcoing. Son travail, d’abord plus proche de la vidéo d’artiste, s’est rapproché ces dernières années du cinéma de fiction grand public. Il a ainsi été présenté à la Semaine de la Critique de Cannes (Grand Prix), à la Berlinale (Prix EFA) ou au Festival du Film de Locarno (Léopard d’or), mais également été exposé à la Tate Britain (Londres), au KW Institute for Contemporary Art (Berlin), au Palais de Tokyo (Paris)... Dans ses films, l’humour décalé et l'absurde sont souvent utilisés pour revisiter des mythes d’une culture mi-pop mi-historique et faire écho à d’importants questionnements contemporains.Dans cet épisode, il revient sur son parcours, son passage de son activité de peintre à celle de cinéaste, explique ce qui le pousse encore à faire des aller-retour entre peinture et vidéo, et nous raconte la genèse de son court-métrage A Brief History of Princess X. Musique originale de Rinôçérôse. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Le Bruit de l'art
Épisode 20 - Hicham Berrada, artiste

Le Bruit de l'art

Play Episode Listen Later Feb 23, 2019 34:37


À la Fabrique du Centre Pompidou, nous recevons Hicham Berrada. C’est un artiste franco-marocain d’une trentaine d’années.Diplômé de l’Ecole Nationale des beaux-arts de Paris et du Fresnoy, et aujourd’hui représenté par la galerie Kamel Mennour, Hicham Berrada utilise des théorèmes physiques et des formules chimiques pour créer des formes naturelles qu’il manipule et façonne dans des cadres qu’il définit. Au travers d’un travail qui réalise un pont entre art et science, il livre des œuvres esthétiques qui documentent le génie de la nature.Dans cet entretien, Hicham Berrada revient sur ses études, et plus particulièrement sur son expérience au Fresnoy. Il parle des résidences d’artistes, en se souvenant de son année passée à la Villa Médicis à Rome (2013-2014) et en parlant de celle qu’il passe en ce moment à la Pinault Collection à Lens (depuis septembre 2018). Enfin, il décrit son processus créatif en évoquant, notamment, la conception de l’œuvre qu’il présente dans l’exposition « La Fabrique du Vivant » présentée au Centre Pompidou jusqu’au 15 avril 2019.Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.Musique originale d'Estelle Morfin. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Le Bruit de l'art
Épisode 16 - Des artistes de l'atelier « Le Marquis »

Le Bruit de l'art

Play Episode Listen Later Dec 8, 2018 29:34


À l’Hôtel de Lille, nous recevons Camille Besson, Raphaël Rossi, Maxime Testu et Victor Vaysse, quatre jeunes artistes français.Dès 2017, au sortir de la Haute école d’art et de design de Genève, de l’Ecole nationale des Beaux-arts de Paris et Lyon, du Fresnoy à Tourcoing ou encore de l’Ecole supérieure d’art de design de Reims, ils forment ensemble, aux côtés d’autres artistes, l’atelier Le Marquis, situé sur l’Île-Saint-Denis en région parisienne. Quoi qu’ils travaillent dans un même lieu et conçoivent régulièrement des expositions ensemble - comme à l’occasion du vingtième Prix de la Fondation Ricard à l’automne 2018, ou au FRAC Champagne-Ardenne en janvier 2019 - ces quatre artistes ne se définissent pas comme un groupe, et encore moins un mouvement artistique. Tandis que leurs œuvres sont à concevoir et appréhender de manière autonome, Le Marquis est un outil et un label collectif. À côté des institutions et du marché de l’art, à mi-chemin entre l’atelier partagé et le run-space, cette entité protéiforme est un lieu de création, mais aussi une plateforme au travers de laquelle ils rencontrent d’autres artistes, les exposent et s’exposent pour se rendre visible individuellement.Dans cet entretien, ils retracent leurs années de formations durant lesquelles ils se sont rencontrés ; évoquent des problématiques de visibilité et de reconnaissance symptomatiques d’une génération de jeunes artistes émergents en France en cette fin des années 2010 et expliquent et définissent le rôle et l’influence collective du Marquis sur leur travail personnel. Musique originale de Pablo Jacquart Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Club 44 | notre monde en tête-à-têtes
20 ans de musique entre informatique et boîtes à meuh | Mauro Lanza

Club 44 | notre monde en tête-à-têtes

Play Episode Listen Later May 16, 2018 74:33


L’intérêt de Mauro Lanza pour l’informatique musicale remonte à son arrivée à l’Ircam en 1998. Depuis, l’usage de l’ordinateur comme aide à la composition est devenue une pratique courante dans son travail. L’autre côté de cette approche "analytique", qui s’adapte bien à des données faciles à "numériser" est son intérêt pour les objets sonores complexes et instables, pour les instruments augmentés et les objets trouvés. Cette présentation détaillera son parcours, qui va des pièces électroniques des années 1999-2006 qui utilisent la synthèse par modèles physiques et sa lutherie virtuelle jusqu’aux dernières pièces pour instruments et physical computing écrites à quatre mains avec Andrea Valle. Né en 1975, Mauro Lanza a étudié le piano à Venise et la musique électronique à l’Ircam. Teintées d’ironie, ses compositions sont, depuis le début, le résultat d’un effort sans cesse croissant vers une fusion intime d’instruments classiques avec d’autres sources sonores moins conventionnelles (instruments-jouets, bruitages, etc…). En résidence à la Villa Médicis de 2007 à 2008, et ailleurs (Fresnoy, Civitella Ranieri, Akademie Schloss Solitude), il a entrepris diverses activités dans le domaine pédagogique (Ircam, McGill University, ESMUC, UdK). Sa musique est publiée par Ricordi, Milan. En 2014, il s’est vu décerner le prix Franco Abbiati par l’Association nationale des critiques musicaux d’Italie.

Récréation sonore
Récréation Sonore-Mémoires vives

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Apr 8, 2017


Mémoires vives Paroles des femmes de la Courneuve Copyright image Liza Donnelly Récréation sonore vous présente Mémoires vives, documentaire réalisé par Charlotte Imbault, dans le cadre de la résidence Répliques initiée par l'association A bras le corps, avec le département du 93.   Charlotte Imbault ménait la résidence à la Courneuve avec la réalisatrice audiovisuelle Daphné Hérétakis. Cette dernière tournait des plans en 16mm et Charlotte réalisait une pièce sonore.  Elles commencent à enregistrer des entretiens au départ au sujet du territoire de la Courneuve, mais elles se sont rendu compte que la place des femmes n'avait pas de visibilité.  Charlotte décide alors de monter ces rushes pour les faire écouter. Les voix des femmes de la Courneuve se rencontrent dans Mémoires vives car en vrai ces femmes ne se sont jamais vues. Charlotte et Daphné se sont tellement bien entendu pendant cette résidence, qu'elles ont décidé de monter à partir des matériaux qu'elles ont déjà et d'autres qu'elles vont fabriquer, de créer un projet scénique pour 2018.  Mémoires vives : Réalisation et montage Charlotte Imbault  Avec les voix de : Cocotte, Christelle, Huguette, Jacqueline, Joséphine, Kevin, Lisa, Mebrouka, Natacha, Pierrette, une guide à Babcock, les coiffeuses de l'Allée du Progrès, Muriel et sa fille de Mumu Pti Salon et les membres de l'association Lieu de Rencontre pour les Femmes  Charlotte Imbault est auteure et créatrice sonore. Elle développe une écriture contaminée par l'oral et travaille à partir d'enregistrements de voix qui se déclinent sous forme de performances comme Les Mal Entendus (festival Relectures 2014 de l'Espace Khiasma, en collaboration avec Luce Goutelle), sous forme de pièces sonores avec Les Voix du désir (2015) ou sous forme d'affichage en collaboration avec Lionel Catelan (2015, Laboratoires d'Aubervilliers). Par ailleurs, elle est rédactrice en chef de la revue watt qu'elle a fondée (après avoir été rédactrice en chef adjointe de la revue Mouvement) et critique d'art pour art press. Daphné Hérétakis est réalisatrice. Elle a fait des études de cinéma à l'Université de Paris 8 Saint-Denis puis au Fresnoy, studio national des arts contemporains. Elle s'intéresse au rapport entre l'intime et le collectif, l'espace privé et l'espace public, qu'elle explore à travers des films Ici rien (2011), Archipels, granites dénudés (2014) et Les Algues dans tes cheveux (2016) ou des performances : Split/Screen donnée au Palais de Tokyo (2016) et Au revoir dans le cadre d'Hors Pistes, au Centre Pompidou (2016). Emission produite et préparée par Marcela Lopez Romero.  

Récréation sonore
Récréation Sonore-Mémoires vives//09.04.17

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Apr 6, 2017


Mémoires vivesParoles des femmes de la Courneuve  Copyright image Liza Donnelly Récréation sonore vous présente Mémoires vives, documentaire réalisé par Charlotte Imbault, dans le cadre de la résidence Répliques initiée par l'association A bras le corps, avec le département du 93.  Charlotte Imbault ménait la résidence à la Courneuve avec la réalisatrice audiovisuelle Daphné Hérétakis. Cette dernière tournait des plans en 16mm et Charlotte réalisait une pièce sonore.  Elles commencent à enregistrer des entretiens au départ au sujet du territoire de la Courneuve, mais elles se sont rendu compte que la place des femmes n'avait pas de visibilité. Charlotte décide alors de monter ces rushes pour les faire écouter. Les voix des femmes de la Courneuve se rencontrent dans Mémoires vives car en vrai ces femmes ne se sont jamais vues.Charlotte et Daphné se sont tellement bien entendu pendant cette résidence, qu'elles ont décidé de monter à partir des matériaux qu'elles ont déjà et d'autres qu'elles vont fabriquer, de créer un projet scénique pour 2018. Mémoires vives : Réalisation et montage Charlotte Imbault Avec les voix de : Cocotte, Christelle, Huguette, Jacqueline, Joséphine, Kevin, Lisa, Mebrouka, Natacha, Pierrette, une guide à Babcock, les coiffeuses de l’Allée du Progrès, Muriel et sa fille de Mumu Pti Salon et les membres de l'association Lieu de Rencontre pour les Femmes Charlotte Imbault est auteure et créatrice sonore. Elle développe une écriture contaminée par l’oral et travaille à partir d’enregistrements de voix qui se déclinent sous forme de performances comme Les Mal Entendus (festival Relectures 2014 de l’Espace Khiasma, en collaboration avec Luce Goutelle), sous forme de pièces sonores avec Les Voix du désir (2015) ou sous forme d’affichage en collaboration avec Lionel Catelan (2015, Laboratoires d’Aubervilliers). Par ailleurs, elle est rédactrice en chef de la revue watt qu’elle a fondée (après avoir été rédactrice en chef adjointe de la revue Mouvement) et critique d’art pour art press.Daphné Hérétakis est réalisatrice. Elle a fait des études de cinéma à l'Université de Paris 8 Saint-Denis puis au Fresnoy, studio national des arts contemporains. Elle s'intéresse au rapport entre l'intime et le collectif, l'espace privé et l'espace public, qu'elle explore à travers des films Ici rien (2011), Archipels, granites dénudés (2014) et Les Algues dans tes cheveux (2016) ou des performances : Split/Screen donnée au Palais de Tokyo (2016) et Au revoir dans le cadre d’Hors Pistes, au Centre Pompidou (2016).Emission produite et préparée par Marcela Lopez Romero.     

Récréation sonore
Récréation Sonore-Mémoires vives//09.04.17

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Apr 6, 2017 45:30


Mémoires vives Paroles des femmes de la Courneuve     Copyright image Liza Donnelly   Récréation sonore vous présente Mémoires vives, documentaire réalisé par Charlotte Imbault, dans le cadre de la résidence Répliques initiée par l'association A bras le corps, avec le département du 93.   Charlotte Imbault ménait la résidence à la Courneuve avec la réalisatrice audiovisuelle Daphné Hérétakis. Cette dernière tournait des plans en 16mm et Charlotte réalisait une pièce sonore.  Elles commencent à enregistrer des entretiens au départ au sujet du territoire de la Courneuve, mais elles se sont rendu compte que la place des femmes n'avait pas de visibilité.  Charlotte décide alors de monter ces rushes pour les faire écouter. Les voix des femmes de la Courneuve se rencontrent dans Mémoires vives car en vrai ces femmes ne se sont jamais vues. Charlotte et Daphné se sont tellement bien entendu pendant cette résidence, qu'elles ont décidé de monter à partir des matériaux qu'elles ont déjà et d'autres qu'elles vont fabriquer, de créer un projet scénique pour 2018.  Mémoires vives : Réalisation et montage Charlotte Imbault  Avec les voix de : Cocotte, Christelle, Huguette, Jacqueline, Joséphine, Kevin, Lisa, Mebrouka, Natacha, Pierrette, une guide à Babcock, les coiffeuses de l'Allée du Progrès, Muriel et sa fille de Mumu Pti Salon et les membres de l'association Lieu de Rencontre pour les Femmes  Charlotte Imbault est auteure et créatrice sonore. Elle développe une écriture contaminée par l'oral et travaille à partir d'enregistrements de voix qui se déclinent sous forme de performances comme Les Mal Entendus (festival Relectures 2014 de l'Espace Khiasma, en collaboration avec Luce Goutelle), sous forme de pièces sonores avec Les Voix du désir (2015) ou sous forme d'affichage en collaboration avec Lionel Catelan (2015, Laboratoires d'Aubervilliers). Par ailleurs, elle est rédactrice en chef de la revue watt qu'elle a fondée (après avoir été rédactrice en chef adjointe de la revue Mouvement) et critique d'art pour art press. Daphné Hérétakis est réalisatrice. Elle a fait des études de cinéma à l'Université de Paris 8 Saint-Denis puis au Fresnoy, studio national des arts contemporains. Elle s'intéresse au rapport entre l'intime et le collectif, l'espace privé et l'espace public, qu'elle explore à travers des films Ici rien (2011), Archipels, granites dénudés (2014) et Les Algues dans tes cheveux (2016) ou des performances : Split/Screen donnée au Palais de Tokyo (2016) et Au revoir dans le cadre d'Hors Pistes, au Centre Pompidou (2016). Emission produite et préparée par Marcela Lopez Romero.        

Grand Palais
Quel sera le musée de demain (3/2) - 23 mars 2016

Grand Palais

Play Episode Listen Later Mar 29, 2016 67:56


En proposant un parcours d’œuvres plastiques qui, sans critères de genre, de lieu ni d’époque, se succèdent selon une logique de juxtapositions purement visuelle, l’exposition « Carambolages » questionne aussi le mode institutionnel de présentation des collections muséales. Trois tables rondes réunissant artistes, collectionneurs, conservateurs et historiens d’art s’interrogent sur le sens et le devenir des musées. Quel sera le musée de demain ? (3/3) Avec Pierre Bayard, professeur de littérature française à l'Université Paris 8 et psychanalyste, Thierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris Ouest Nanterre et Alain Fleischer, écrivain, directeur du Fresnoy, Studio national des arts contemporains et Jean-Hubert Martin, commissaire de l’exposition « Carambolages ». Modération : Jean Lebrun, journaliste, producteur de l’émission de France Inter « La Marche de l’histoire » Peut-on imaginer demain, à l’heure d’une culture définitivement mondialisée, des musées écartant les rassemblements géographiques et chrono-historiques de genres et d’artistes d’ordinaire utilisés pour baliser la réception des visiteurs ? Et qui leur substitueraient des rapprochements d’œuvres fondés sur la seule analogie d’images transcendant frontières, âges et sociétés ?

Bill Viola
Bill Viola - L'image inaugurale

Bill Viola

Play Episode Listen Later Jan 19, 2015 47:27


Par Alain Fleischer, directeur du Fresnoy, Studio national des arts contemporains. Très tôt, Bill Viola a considéré que la vidéo pouvait être autre chose qu'une nouvelle technique et un nouveau support pour continuer le cinéma. Il a opéré un déplacement et un dépassement, à la fois en extrayant l'image animée du dispositif historique de la salle obscure, avec ses rangs de sièges où le spectateur est assigné à place fixe, pendant un temps déterminé, face à un écran, avec un projecteur dans son dos, et en exploitant des caractéristiques particulières à l'image électronique: sa réflexivité immédiate (ce qui est filmé peut être instantanément projeté) et sa capacité d'assemblage homogène de fragments hétérogènes. Bill Viola partage avec Nam June Paik d'avoir pensé l'ouverture (au sens physique et au sens musical) de l'art vidéo.

Grand Palais
Bill Viola, l'image inaugurale - 9 avril 2014

Grand Palais

Play Episode Listen Later Sep 29, 2014 47:28


Par Alain Fleischer, directeur du Fresnoy, Studio national des arts contemporains Très tôt, Bill Viola a considéré que la vidéo pouvait être autre chose qu'une nouvelle technique et un nouveau support pour continuer le cinéma. Il a opéré un déplacement et un dépassement, à la fois en extrayant l'image animée du dispositif historique de la salle obscure, avec ses rangs de sièges où le spectateur est assigné à place fixe, pendant un temps déterminé, face à un écran, avec un projecteur dans son dos, et en exploitant des caractéristiques particulières à l'image électronique: sa réflexivité immédiate (ce qui est filmé peut être instantanément projeté) et sa capacité d'assemblage homogène de fragments hétérogènes. Bill Viola partage avec Nam June Paik d'avoir pensé l'ouverture (au sens physique et au sens musical) de l'art vidéo.