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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:31 - BD Bande dessinée - par : Jean-Christophe OGIER - Du côté des bandes dessinées, ça revendique cette semaine avec "Le Chœur des sardinières", de Léah Touitou et Max Lewko, et "La Fabrique des insurgées", de Bruno Loth.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 mai 2025.Avec cette semaine :Danièle Hervieu-Léger, sociologue des religions, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.Isabelle de Gaulmyn, journaliste vaticaniste.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.SITUATION DE L'ÉGLISE CATHOLIQUEDans votre ouvrage Vers l'implosion. Entretiens sur le présent et l'avenir du catholicisme, Danièle Hervieu-Léger, vous proposez une réflexion lucide et profonde sur la situation critique du catholicisme contemporain, notamment en Europe et en France. À travers votre dialogue avec Jean-Louis Schlegel, vous éclairez les dynamiques de fond qui ont conduit l'Église catholique à ce que certains qualifient de moment d'effondrement ou de bascule historique.Pour vous, plusieurs séismes récents, et en particulier la publication du rapport de la CIASE en 2021, fonctionnent comme des révélateurs de fragilités systémiques enfouies de longue date. Loin d'être un accident isolé, cette crise est le symptôme d'une Église fragilisée par des décennies de blocages institutionnels, d'échecs dans la mise en œuvre du concile Vatican II, et d'une incapacité persistante à se réformer face aux évolutions de la société.Votre analyse repose sur un constat fort : nous assistons à une "exculturation" progressive du catholicisme, c'est-à-dire à son retrait du tissu culturel commun. Plusieurs facteurs sociologiques — urbanisation, révolution familiale, transformations des représentations du corps et de la nature — ont peu à peu dissous la transmission religieuse automatique, marquant la fin du catholicisme comme matrice culturelle.Dans ce contexte, vous soulignez que le catholicisme européen entre dans une phase de minorisation, où il ne pourra plus s'appuyer sur une position dominante dans la société. Pourtant, vous rappelez que l'effondrement du modèle traditionnel ne signifie pas la disparition pure et simple de la foi chrétienne : de nouvelles figures de croyance, des formes communautaires inédites, et un rapport personnel plus libre à la foi émergent.Face aux crises successives, et notamment aux révélations des abus sexuels dans l'Église, vous insistez sur la nécessité urgente d'une transformation structurelle : réforme de la gouvernance, sortie du cléricalisme, reconfiguration du lien entre le centre romain et les périphéries locales, modernisation du langage et des modes de présence au monde.Aujourd'hui, une question centrale se pose : l'Église catholique peut-elle survivre en inventant des formes de vie et de foi adaptées à une société postchrétienne, ou sombrera-t-elle dans une logique de repli et de nostalgie ? Peut-elle assumer son nouveau statut minoritaire de façon féconde, en devenant un lieu d'hospitalité, d'invention spirituelle et d'authenticité, plutôt qu'une forteresse défensive ?Enfin, à travers cette réflexion, vous ouvrez une interrogation plus large : que signifie, pour l'Europe elle-même, la perte de l'héritage chrétien comme socle culturel vivant ? Peut-on imaginer une forme de fidélité au message évangélique en dehors du cadre institutionnel traditionnel ? Et quels chemins pourraient permettre à l'Église de demeurer un acteur spirituel pertinent dans le monde de demain ? Mais d'abord : pourquoi l'affaire des abus sexuels est-elle bien plus qu'une série de scandales isolés dans l'Église ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Merci de soutenir mon travail sur Patreon ou sur PaypalL'exposition "Paris noir - Circulations artistiques et luttes anticoloniales, 1950 – 2000" met en lumière 150 artistes afro-descendants, de l'Afrique aux Amériques en passant par la Caraïbe, dont les œuvres n'ont souvent jamais été montrées en France. Une exposition historique à ne pas manquer !De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, l'exposition "Paris noir" retrace la présence et l'influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000. Plongée vibrante dans un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, véritable laboratoire panafricain, l'exposition dévoile l'importance l'importance de ces artistes dans la redéfinition des modernismes et post-modernismes.Visite de l'exposition "Paris noir" avec Alicia Knock et Éva Barois de CaevelDéfi historiographique et matériel de par l'invisibilisation des artistes, la dispersion, voire la disparition de leurs œuvres à travers plusieurs continents, et les lacunes éditoriales et de recherche autour de leurs pratiques, elle retrace, pour la première fois dans une institution nationale française, cinquante ans d'émancipation et d'expression artistique à Paris. Dans la préface du superbe catalogue Paris Noir, Alicia Knock écrit : "L'exposition « Paris noir» a pour ambition de proposer des outils d'exploration d'œuvres et de trajectoires marginalisées. Elle incarne une volonté de résister à la disparition d'œuvres, d'archives et de lieux de création. Elle célèbre des artistes qui ont persisté à s'engager et à créer, malgré un isolement institutionnel. Elle est une invitation à élargir les perspectives et à écrire une histoire-monde multiculturelle."Il est fortement conseillé de réserver ! Vous pouvez le faire sur le site du Centre Pompidou ici.Paris noir - Circulations artistiques et luttes anticoloniales, 1950 – 200019 mars - 30 juin 2025 - Centre Pompidou, ParisMarie-Siguier est co-commissaire de l'exposition "Paris noir", attachée de conservation au sein du département Créations contemporaines et prospectives.Pour voir les liens, photos, playlists et vidéos mentionnés durant l'interview, rendez-vous sur la page de ce podcast sur le site So Sweet Planet On parle de ces podcasts de So Sweet Planet dans l'interview :Le premier panorama des revues artistiques et culturelles du 20è siècle ! Rencontre avec Mica Gherghescu pour évoquer La Fabrique de l'Histoire de l'Art. (2 épisodes)La bibliothèque Chimurenga à Paris : Généalogies de l'imagination radicale noire dans le monde francophone. (3 épisodes) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Associativement votre, c'est l'émission qui donne la parole aux associations de l'est-parisien. Animée par Franck et Neïla, en direct un jeudi par mois de 19h à 20h (rediffusée tous les jeudis). Des associations de l'Est-Parisien sont amenées à parler de leurs activités avec nos journalistes, et à répondre à nos questions.Pour cette dix-neuvième émission nous recevons Delphine Debord et Elie Preveral, de « La Fabrique Pointcarré »Site web : https://www.fabriquepointcarre.org/Facebook: https://www.facebook.com/cooppointcarreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
80 % des femmes de ménage en France sont issues de l'immigration et une grande partie d'entre elles travaille dans des conditions précaires, avec des horaires décalés et des rémunérations bien en dessous de la moyenne. Ces femmes, souvent invisibilisées, nettoient nos espaces, prennent soin de nos aînés, et effectuent des tâches indispensables à notre société, tout en étant rarement valorisées ou écoutées. Elles travaillent dans des emplois essentiels mais sous-valorisés, où leur quotidien reflète une double oppression, à la croisée du genre et de leur couleur de peau et/ou origine. Pendant des décennies, les féministes occidentales ont revendiqué leur rôle de guides et de sauveuses pour les femmes du Sud, imposant leurs propres visions de l'égalité sans toujours écouter celles qu'elles prétendent défendre. Mais cette posture, souvent empreinte de paternalisme, n'est-elle pas une nouvelle forme de colonialisme ? Comment peut-on prétendre lutter pour l'émancipation tout en perpétuant les logiques de domination ? Aujourd'hui, nous explorons ces contradictions et donnons la parole à des voix qui dénoncent et déconstruisent ce féminisme hégémonique pour imaginer des luttes véritablement inclusives et solidaires.Dans cet épisode, nous cherchons à comprendre ce qu'est le féminisme décolonial, ce qu'il tend à mettre en avant et comment nous pouvons être des alliées pour toutes les femmes et lutter contre le féminisme civilisationnel. Pour cela, nous échangeons avec Françoise Vergès : autrice, militante, curatrice indépendante. Françoise Verges est une historienne et politologue féministe, antiraciste et décoloniale., membre émérite de Sarah Parker Remond Center for the Study of Race and Racialization, UCL Londres. Françoise Vergès est aussi l'autrice du livre Un féminisme décolonial, publié en 2019 aux éditions La Fabrique. Suivez-moi sur instagram : @atouslesniveaux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE RECUL DES ACCORDS DE PARISAprès avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), et promis que son second quinquennat « sera écologique ou ne sera pas », Emmanuel Macron s'est montré de moins en moins ambitieux au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. En 2019, sur recours du collectif d'associations « L'affaire du siècle », la responsabilité de l'État a été engagée par le juge administratif pour n'avoir pas respecté sa propre trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Déjà marginalisée depuis l'irruption de la guerre en Ukraine ou à Gaza, la cause climatique se retrouve foulée aux pieds dans le nouveau chaos géopolitique créé par l'administration Trump. En France, depuis le début de l'année, les reculs se multiplient, dans une ambiance d'attaques répétées de la droite et de l'extrême droite contre les opérateurs de l'État comme l'Office français de la biodiversité ou l'Agence de la transition écologique. Adopté au Sénat en janvier, un texte vise la réautorisation par dérogation de certains insecticides néonicotinoïdes et restreint l'indépendance de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), des reculs jugés considérables par les défenseurs de l'environnement.Or, il y a dix ans, dans le cadre des accords de Paris de 2015, la France s'est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et, pour y parvenir, s'est dotée d'une feuille de route de réduction des émissions par secteur, la Stratégie nationale bas carbone, dont la troisième version doit être officiellement publiée dans les prochains mois. L'objectif : réduire nos émissions brutes de 50 % entre 1990 et 2030, en accord avec l'objectif européen. Alors que la France doit réduire ses émissions de 4,7 % par an en moyenne entre 2022 et 2030, ces dernières n'ont diminué que de 1,8 % en 2024 par rapport à 2023 selon lebaromètre Citepa chargé de l'inventaire des émissions de la France. Le compte n'y est donc pas.Selon une enquête de 2022 de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), environ 43 % des Français ont une opinion sur le climat qui s'écarte significativement du consensus scientifique. Une proportion qui excède – parfois de plus de 20 points – ce qui est observé dans la douzaine des autres pays à hauts revenus inclus dans l'étude de l'OCDE.LA POLITIQUE DE NETANYAHOU ET L'ISOLEMENT D'ISRAËLDurant la tournée de Donald Trump dans le Golfe mi-mai, le premier ministre israélien a paru isolé et pris de court par les décisions du président américain de lancer des pourparlers avec l'Iran sur le nucléaire, de négocier directement avec le Hamas la libération d'otages israélo-américains, de conclure un cessez-le-feu avec les Houthis yéménites et de lever les sanctions américaines sur la Syrie.Le 19 mai, Benyamin Nétanyahou a annoncé qu'Israël allait prendre « le contrôle de tout le territoire » de la bande de Gaza en lançant l'opération Chariots de Gédéon. L'armée israélienne a depuis intensifié ses opérations dans l'enclave palestinienne, faisant des centaines de morts, dont une majorité de civils. Le plan du gouvernement israélien qui suppose de raser ce qui reste de Gaza, de parquer une population affamée dans une petite portion de l'enclave et de la soumettre à un système militarisé de distribution d'aide humanitaire a suscité une indignation générale de la communauté internationale y compris de la part de capitales occidentales proches d'Israël. Quelque 39 pays ont déposé un recours devant la Cour Internationale de Justice de La Haye. Le président français, et les Premiers ministres britannique et canadien ont prévenu qu'ils ne resteraient « pas les bras croisés » devant les « actions scandaleuses » du gouvernement israélien. 22 pays ont aussi exigé d'Israël une « reprise complète de l'aide à la bande de Gaza, immédiatement », demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG. Sous la pression, après deux mois et demi de blocus humanitaire, Benyamin Netanyahou a autorisé quelques camions transportant des médicaments et de la nourriture pour enfants à pénétrer dans la bande de Gaza. Un geste minimum, loin de répondre aux besoins. Le 20 mai, la Commission européenne a déclaré qu'elle allait entamer un processus de révision de l'accord d'association de l'Union européenne avec Israël, dont l'article 2 évoque le respect des droits humains qui pourrait aboutir à la suspension des relations commerciales favorables à Tel-Aviv. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas a constaté qu'« il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice ». La mort de deux employés de l'ambassade d'Israël aux États-Unis, tués devant le musée juif de Washington, a renforcé un sentiment d'isolement en Israël et la crainte de devenir un Etat paria. Le 23 mai, le Conseil de l'Europe a estimé que les actes dans la bande de Gaza « vont dans le sens d'un nettoyage ethnique et d'un génocide ». Lundi, le chancelier allemand Friedrich Merz a menacé le gouvernement Netanyahou de ne plus continuer à le soutenir en raison de l'intensification de l'offensive de l'armée israélienne à Gaza. « On ne peut plus le justifier par une lutte contre le terrorisme du Hamas », a déclaré le dirigeant allemand, fustigeant avec une rare fermeté les actions d'Israël, dont Berlin est l'un des plus fidèles alliés avec les États-Unis.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment l'ordre international fondé sur la domination de la majeure partie de l'humanité fait-il pour perdurer face à ce qui lui résiste ? C'est la question que se pose Mathieu Rigouste dans son essai La guerre globale contre les peuples. Mécanique impériale de l'ordre sécuritaire, publié aux éditions La Fabrique le 18 avril. Il retrace de manière documentée la généalogie impériale des industries de la guerre et du contrôle de la population, des premières doctrines contre-insurrectionnelles à « la guerre contre le terrorisme », entre champs coloniaux et métropolitains.Réalisation : Clémence Le Maître et Salomé LepretreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis une vingtaine d'années, la cité des Tarterêts a été profondément transformée et redessinée, sans que ces évolutions ne parviennent à effacer ses fractures sociales. Cette fois, un autre scénario se profile : dans le cadre de la consultation Quartiers de demain, trois agences d'architectes planchent sur la réhabilitation d'une ancienne chaufferie monumentale, vouée à devenir un centre culturel. La dernière médiathèque construite avait brûlé il y a dix ans.Tour d'horizon d'une des cités les plus célèbres de France, pour tenter de comprendre ce que l'architecture peut — ou ne peut pas — faire pour infléchir le destin des habitants des grands ensembles.La fabrique des quartiers de demain est un hors-série Programme B de Camille Juza, réalisé par Clément Morel. Issu d'une réflexion interministérielle, le programme Quartiers de Demain est porté par le ministère de la Culture et le ministère du Logement et de la Rénovation urbaine. Il est conduit par le groupement d'intérêt public Europe des projets architecturaux.La fabrique des quartiers de demain est un hors-série Programme B de Camille Juza, réalisé par Clément Morel, en partenariat avec le Groupement d'intérêt public Europe des projets architecturaux et urbains. Coordination : Céline Laurens, Ruben Madar et Jean-Baptiste Marie. Production et édition : Charlotte Baix. Rédaction en chef : Thomas Rozec. Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour la Fête du quartier des Richardets à Noisy-le-Grand, qui s'est déroulée le samedi 10 mai 2025, Tina est partie à la rencontre du collectif La Fabrique des possibles.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion du Festival de Cannes, plongez au coeur du star système et découvrez ces couples qui ont crevé l'écran. Ils nous ont fait rêver ou simplement réfléchir à notre conception de l'amour. Dans l'Amérique des fifties, les acteurs James Dean et Marlon Brando auraient entretenu une passion torride. Alors que les intéressés ont toujours nié, certains témoins rapportent une relation faite de rivalité et d'autodestruction… La fabrique d'un mensonge James Dean meurt dans un accident de voiture à l'âge de 24 ans en 1955. Dès l'instant où la nouvelle est annoncée, Marlon Brando nie toutes les rumeurs qui le lient à Jimmy Dean. Il n'en démord pas : il l'aurait rencontré sur le tournage de "À l'est d'Eden", le film d'Elia Kazan, en 1952. Et… c'est tout. Pas de baiser, pas de séduction, pas de partie de jambes en l'air. Cette version, ce sera l'histoire officielle, martelée jusqu'à la mort de Brando en juillet 2004. Alors, comment toute cette histoire a été fabriquée ? Un podcast Bababam Originals Production : Bababam Ecriture : Lucie Kervern Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Première diffusion : 12 avril 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Leur influence est au cœur d'un Conseil de défense : les Frères musulmans sont pointés du doigt dans un rapport commandé par le gouvernement, rapport qui met en garde contre le développement d'un "islamisme par le bas". Écoutez l'analyse de Hakim El Karoui, essayiste, fondateur de Volentia, cabinet de conseil stratégique, auteur du rapport "La Fabrique de l'islamisme". Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 21 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
J'ai reçu Laurent à l'occasion de la sortie de son essai Bienvenue dans le dataisme, ce monde dans lequel le traitement de la donnée est absolument partout et incontournable, de l'affectation des étudiants au choix de son ou sa conjointe. Ensemble, on évoque aussi la transformation d'un géant bancaire qui fait partie du TOP 10 mondial et qui s'appuie entre autres sur les startups pour avancer et toujours mieux servir ses clients. Des startups que le groupe rachète ou lance lui-même à travers son startup studio, La Fabrique*, créé il y a 6 ans. ▶️ Pourquoi ce corporate startup studio ? ▶️ Comment ça fonctionne ? ▶️ En quoi il peut dessiner le futur de la banque ?On voit tout cela dans ce hors-série
Valse, tango argentin ou salsa ?Et si on parlait créativité, management et apprentissage, sous un angle un peu inattendu… et dansant ? Orianne Vilmer est chorégraphe, ancienne ingénieure et fondatrice de La Fabrique de la Danse, un incubateur artistique qui accompagne les chorégraphes comme on accompagne des entrepreneurs. Mais surtout, elle a pleeein de choses à apprendre sur la créativité et l'apprentissage.Parce que si la danse parait éloignée du management, on a, en réalité, beaucoup de leçons à en tirer ! Quels sont les points de douleur quand on imagine une chorégraphie ? Ou encore, comment travaillent-ils avec des entreprises ? Orianne nous explique tout !Bonne écoute !À très vite,Prenez soin de vous !Plus d'info :Pour suivre Orianne sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/oriannevilmer/Pour recevoir gratuitement notre sélection hebdo de conseils pratiques pour animer votre équipe, rendez-vous ici : https://teambakery.com/nlEt n'oubliez pas de laisser 5 étoiles et un gentil commentaire sur Apple Podcast et Spotify si l'épisode vous a plu.TIMELINE00:00:00 - Intro00:01:21 - Présentation d'Orianne et de son parcours00:03:52 - Pourquoi a-t-elle choisi la danse après des études d'ingénieur ?00:06:54 - Son rapport à la discipline00:08:54 - Quand a-t-elle décidé d'intégrer la danse dans son métier ?00:12:34 - Son processus créatif00:17:10 - La Fabrique de la Danse00:19:52 - Quels sont les points de douleur quand on imagine une chorégraphie ?00:24:35 - Quel accompagnement proposent-ils ?00:25:43 - Comment travaillent-ils avec des entreprises ?00:34:00 - Que réutilise-t-elle de sa formation d'ingénieur ?00:35:54 - Comment apprend-t-elle ?Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Outils du Manager • Happy Work • HBR on Leadership • Le Podcast de la Formation • MANAGEMENT & LEADERSHIP • Learn & EnjoyDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:57 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Éric Hazan, directeur de la maison d'édition La Fabrique, propose en 2009 une nouvelle édition du récit de Victor Hugo "Histoire d'un crime". Il explique ce projet dans l'émission "L'Atelier littéraire". - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Eric Hazan Éditeur et auteur; Pierre-Marc De Biasi Directeur de recherche émérite au CNRS, à l'ENS de Paris; Alain Nicolas
Tu veux donner du sens à ton argent ? Rejoins la Nef !_Les écrans nous rendent-ils (vraiment) bêtes ? Qu'en dit la science actuelle ? Et comment agir ? Voici Michel Desmurget, docteur en neurosciences à l'INSERM et auteur de la Fabrique du Crétin Digital sur les dangers méconnus des écrans et 7 moyens d'y remédier. SOMMAIRE 01:20 Cette stat est LUNAIRE 04:30 Ecrans vs Sommeil 10:28 Ecrans vs Réussite scolaire 15:13 Ecrans vs Violence 21:14 Temps conseillé avant et après 6 ans 26:27 7 moyens d'agir 33:10 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 34:53 Anecdotes__Merci au sponsor du mois : la coopérative bancaire la Nef !Découvre leur livret bancaire gratuit qui finance des projets engagés sur t.ly/lanef.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 mars 2025.Avec cette semaine :Éric Hazan, co-auteur de Révolution par les territoires, aux éditions de l'Observatoire.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LES TERRITOIRESÉric Hazan, avec Frédéric Salat-Baroux dans Révolution par les territoires, vous soutenez que le phénomène délocalisations et de désindustrialisation des années 80 a plongé les classes moyennes dans une forme de détresse sociale et politique, laissant le champ libre aux extrémismes qui ont su capter le ressentiment des populations délaissées. Dans la remise en cause des valeurs occidentales, la montée des communautarismes et la résurgence de l'antisémitisme vous voyez des signes avant-coureurs de nouvelles crises sociales et politiques majeures.Pour vous, la France risque une « tiers-mondialisation » si elle ne prend pas le virage technologique. Pour éviter un déclin irrémédiable, il ne suffit pas d'embrasser l'innovation : il faut la penser politiquement, comme un levier de transformation sociale et de réenracinement territorial. L'intelligence artificielle, en particulier, pourrait être un outil puissant pour relancer l'économie et structurer un modèle de croissance durable.Les territoires constituent pour vous la clé d'une refondation nationale. Ils restent des espaces où l'on parle encore, où la nature a sa place, et où la sobriété peut être mise en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique. Ils permettraient aussi de revitaliser la démocratie et d'expérimenter de nouveaux modèles économiques et sociaux. En s'appuyant sur un maillage territorial fort et sur des initiatives locales innovantes, il serait possible de reconstruire un lien social solide et de donner une nouvelle impulsion à l'économie nationale. Cette révolution territoriale nécessite toutefois une réorganisation des pouvoirs publics et la reconstruction d'une élite républicaine, capable de piloter ces transformations.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 3 mai 2025 avec Elsa Guiol, journaliste, réalisatrice du documentaire "La Fabrique du mensonge - Sur la piste des agents de Poutine", diffusé ce dimanche 4 mai, à 21h05 sur France 5.Entre l'automne 2023 et l'été 2024, plusieurs actions étonnantes ont eu lieu dans les rues de Paris. Des centaines d'étoiles de David bleues taguées sur les murs de plusieurs arrondissements de Paris, des mains rouges peintes sur le mur des Justes au sein du Mémorial de la Shoah, des cercueils vides déposés au pied de la tour Eiffel... Dans un contexte de montée de l'antisémitisme en France, de nombreuses personnes n'ont pas vu la manipulation derrière ces actions. Pourtant, les autorités françaises vont découvrir un plan sophistiqué qui fait appel à un nouveau genre d'espion à la solde de Moscou."La Fabrique du mensonge - Sur la piste des agents de Poutine" remonte la piste de ces agents qui œuvrent pour le Kremlin, parfois sans le savoir... Le documentaire nous emmène de Paris à Chisinau, en Moldavie en passant par l'Estonie ou la Transnistrie, région séparatiste pro-russe en Moldavie, pour découvrir qui se cache derrière ces opérations.Une enquête qui résonne avec l'actualité : cette semaine, la France a accusé pour la première fois les renseignements russes d'être derrière le piratage de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017.
durée : 00:28:55 - Une histoire particulière - par : Camille Desombre - Longtemps prise pour argent comptant, la légende de l'abbé de Choisy habillé en femme soulève depuis une décennie de nombreuses questions et débats. S'agit-il d'une autobiographie romancée ou d'un cas très sophistiqué de maquillage de l'histoire ? - réalisation : Gilles Blanchard
durée : 00:28:55 - Une histoire particulière - par : Camille Desombre - Longtemps prise pour argent comptant, la légende de l'abbé de Choisy habillé en femme soulève depuis une décennie de nombreuses questions et débats. S'agit-il d'une autobiographie romancée ou d'un cas très sophistiqué de maquillage de l'histoire ? - réalisation : Gilles Blanchard
durée : 01:48:16 - Soft Power - par : Frédéric Martel - L'exposition universelle d'Osaka au Japon d'avril à octobre 2025 convie le monde entier à s'interroger sur la "société du futur". Mais derrière ce déploiement de politique culturelle se cachent des enjeux d'influence diplomatiques primordiaux pour le Japon. - réalisation : Peire Legras - invités : Hitoshi Suzuki Président de la Maison de la culture du Japon à Paris; Constance Colonna-Cesari Journaliste et réalisatrice, spécialiste du Vatican
Laetitia CHEREL et Marie-France ETCHEGOIN pour leur livre « Abbé Pierre. La fabrique d'un saint » (Allary éditions) Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:02:40 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En juillet 1936, six mille athlètes de vingt-deux pays se rassemblent à Barcelone pour les Olympiades populaires, organisées en réponse aux Jeux olympiques de Berlin. En 2000, ce documentaire de "La Fabrique de l'histoire" rappelle comment et pourquoi est né le projet de ces Olympiades alternatives. - réalisation : Emily Vallat
durée : 00:35:18 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Comment le capitalisme a-t-il transformé la société dans les pays développés après la Révolution industrielle ? En entrant ainsi dans la sphère privée, façonnant les comportements et les désirs des individus… - invités : Dominique MEDA - Dominique Méda : Professeure de sociologie à Paris-Dauphine - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 01:48:14 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Alors que le Vietnam célèbre les 50 ans de la chute de Saigon, il affiche une croissance soutenue, une jeunesse connectée et un positionnement diplomatique de plus en plus actif. Le pays est-il devenu un acteur stratégique dans l'Asie du Sud-Est contemporaine ? - réalisation : Alexandra Malka - invités : Pierre Journoud Professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, enseignant chercheur; Thierry Wolton Journaliste et essayiste, spécialiste des relations internationales.
durée : 00:37:01 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - En Europe comme aux États-Unis, l'écologie est une victime collatérale de la crise démocratique. Là où les populistes prospèrent, la cause environnementale recule. Dès lors, comment comprendre l'articulation entre ces deux crises ? La démocratie peut-elle encore nous sauver du péril climatique ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Corine Pelluchon Philosophe; Lucile Schmid Essayiste, cofondatrice du think tank La Fabrique écologique.
durée : 02:29:41 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - [] - réalisation : Félicie Faugère - invités : Corine Pelluchon Philosophe; Lucile Schmid Essayiste, cofondatrice du think tank La Fabrique écologique.
durée : 01:49:14 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Premier sommet afro-asiatique, la conférence de Bandung a permis récemment indépendants d'exprimer une voix commune, amorçant le mouvement des non-alignés. Mais cette unité affichée a-t-elle réellement jeté les bases d'un ordre international durable ? - réalisation : Peire Legras - invités : Thierry Wolton Journaliste et essayiste, spécialiste des relations internationales.; Pierre Grosser Historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d'histoire de Sciences Po; Arnaud Nourry Président-directeur général du groupe d'édition indépendant Les Nouveaux Éditeurs.
Frédéric Taddeï reçoit Marc Schwartz et Christian de Boissieu pour discuter de leur livre "La Nouvelle Guerre des Monnaies", abordant la lutte entre devises mondiales et monnaies numériques. Claude Ardid présente "La Fabrique du Malheur", dénonçant les dysfonctionnements de l'aide sociale à l'enfance en France. Enfin, Baptiste Roger-Lacan parle de "Le Roi, une autre histoire de la droite", explorant l'influence persistante de la monarchie sur la droite française. Un épisode éclairant sur des enjeux économiques, politiques et sociaux actuels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 6 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La commission d'enquête parlementaire sur l'Aide sociale à l'enfance rend ses conclusions mardi 8 avril, après des mois de travaux sur un système en crise, miné par les drames et l'inaction des pouvoirs publics. Écoutez l'analyse de Claude Ardid, journaliste et auteur de "La Fabrique du malheur" (L'Observatoire). Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La commission d'enquête parlementaire sur l'Aide sociale à l'enfance rend ses conclusions mardi 8 avril, après des mois de travaux sur un système en crise, miné par les drames et l'inaction des pouvoirs publics. Écoutez l'analyse de Claude Ardid, journaliste et auteur de "La Fabrique du malheur" (L'Observatoire). Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 6 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.TABLEAU DES FORCES POLITIQUES APRÈS LA DÉCISION DU TRIBUNAL DE PARISLundi, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national (devenu Rassemblement national, RN). Elle a été condamnée à quatre ans d'emprisonnement, dont deux ferme avec bracelet électronique, et à une amende de 100.000 euros. Mais c'est la peine d'inéligibilité à cinq ans avec exécution provisoire qui fait débat. La députée du Pas-de-Calais a interjeté appel, mardi, de la décision du tribunal correctionnel de Paris. Quelques heures après, la cour d'appel de Paris a annoncé vouloir rendre sa décision à l'été 2026.Alors que la leader du RN s'insurge contre « la tyrannie des juges », le Président défend « l'indépendance de la justice ». En revanche, tout en considérant qu'il n'a « pas le droit », en tant que membre du gouvernement, de « critiquer une décision de justice », François Bayrou a jugé « en tant que citoyen », que la décision du tribunal correctionnel de Paris soulève « des interrogations ». Lui-même est sous la menace d'une condamnation dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, pour des faits comparables à ceux reprochés à Marine Le Pen. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a jugé que « la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple ». LFI pourrait bientôt devoir répondre devant la justice à des accusations semblables. Le président du Sénat, Gérard Larcher a estimé que « si la loi va trop loin, le législateur doit pouvoir la corriger », tandis que le président du groupe de l'Union des droites pour la République à l'Assemblée nationale, Éric Ciotti, allié de Marine Le Pen, a décidé de la « supprimer ».Écologistes, socialistes, communistes et anciens « insoumis » ont applaudi la décision des juges et fustigé au passage les propos de Jean-Luc Mélenchon. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et le chef de file des députés macronistes, Gabriel Attal, se sont démarqués. « Je suis troublé par le trouble du Premier ministre », a dit Olivier Faure. « Je ne suis jamais troublé par la démocratie », a enchaîné Gabriel Attal. Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand s'est inquiété des « manifestations de soutien » de « l'internationale de l'extrême droite » à l'endroit de Marine Le Pen.Ce week-end, Le RN a organisé une mobilisation dans les rues afin de mettre la pression contre l'institution judiciaire – ou comme il le présente, « sauver la démocratie ». Ce dimanche, Gabriel Attal entend rassembler le bloc central dans un meeting au cours duquel, Edouard Philippe, qui n'est pas encore sorti de sa réserve, devrait s'exprimer. D'après un sondage Elabe pour BFMTV 57 % des Français estiment que la décision de justice est « normale au vu des faits reprochés ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle fait partie de celles et ceux qui rendent la justice. Celles et ceux qui interrogent, écoutent, décortiquent, les drames de la vie pour s'approcher de la vérité. Isabelle Rome, ancienne ministre déléguée en charge de l'Égalité entre les Femmes et les Hommes, a derrière elle une longue carrière de magistrate. Aujourd'hui, elle raconte la fabrique d'un féminicide dans son livre “Jouer ou tuer” paru le 3 avril 2025 aux éditions Michalon. Dans ce livre, la magistrate détaille l'itinéraire d'un féminicide, celui d'Eliane. Son mari a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour assassinat en première instance. C'était en 2016 avant que la vague #MeToo ne déferle sur l'institution judiciaire. Isabelle Rome est l'invité d'Affaire suivante, présentée par Ronald Guintrange et Florine Silvant, journaliste à BFM Radio. Production et rédaction: Charlotte Lesage, journaliste police-justice de BFMTV.com.
durée : 00:04:05 - Une semaine dans leurs vies - Suite et fin de notre feuilleton dans les coulisse de fabrication d'une loi. Après la "QAG", les deux députés tentent de convaincre la ministre chargée des Personnes handicapées, Charlotte Parmentier-Lecocq, malgré un calendrier parlementaire chargé et les contraintes budgétaires qui s'accumulent.
durée : 00:04:12 - Une semaine dans leurs vies - Pour ce troisième épisode, Sébastien Saint-Pasteur va poser à la ministre en charge du Handicap sa première “QAG”, ces questions au gouvernement, qui permettent aux ministres de réagir à l'actualité mais aussi d'offrir à un texte en préparation un coup de projecteur qui peut faire la différence.
durée : 00:04:10 - Une semaine dans leurs vies - Pour ce deuxième épisode, le député Sébastien Saint-Pasteur à l'initiative de la réforme de la loi handicap rencontre des manifestants à Paris, rassemblés pour les 20 ans de la dernière loi handicap portée par Jacques Chirac. Ils réclament son application, toujours très parcellaire aujourd'hui.
durée : 00:04:15 - Une semaine dans leurs vies - Julien Nény nous emmène dans les coulisses d'une proposition de loi en cours de préparation sur le handicap, un texte ambitieux préparé par 2 députés Sébastien Saint-Pasteur et Antoine Vermorel. Pour ce premier épisode, retour sur les consultations d'associations et acteurs majeurs du handicap.
Un podcast trimestriel présentant les nouveaux numéros de la revue Annales. Histoire, Sciences sociales. Troisième épisode consacré au n°79/3 (2024), diffusion le 24 mars 2025. Production et animation : André Loez (podcast Paroles d'histoire), Clémence Peyran (éditrice de la revue). Sommaire Introduction et table des matières du numéro 79/3 (00:00) Grand format (3:50) : entretien … Continue reading "373. La fabrique des Annales n°3 : histoire amérindienne"
durée : 00:36:19 - Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT, Cellule investigation de Radio France - C'est un immense scandale qui touche l'Église et toute la société : les violences, agressions sexuelles et viols au sein de l'établissement catholique privé Notre-Dame de Bétharram. Avec “ici Béarn Bigorre”, la cellule investigation de Radio France a rencontré les témoins clés de cette affaire. - réalisé par : Christophe IMBERT
durée : 00:33:11 - Une histoire particulière - par : Lila Boses - En 1969, un jeune anglais déclare avoir vu un vampire dans le cimetière londonien de Highgate. Le vampire qu'il décrit ressemble à Elizabeth Siddal, morte en 1862. Comment a-t-il pu l'identifier aussi facilement ? Peut-être parce que son visage est connu dans le monde entier. - réalisation : Laurent Paulré
Les politiques environnementales sont mises à mal partout dans le monde. En premier lieu aux États-Unis où le président Donald Trump multiplie les décisions en faveur des énergies fossiles. En Europe, le Pacte vert est de plus en plus détricoté. Le climat constitue-t-il encore une priorité ? Les dépenses annoncées pour la défense européenne sonnent-elles le coup de grâce de la transition écologique ? Pour en débattre :- Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La Fabrique écologique- Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat - Hervé Kempf, directeur de la rédaction Reporterre, le média de l'écologie. Co-auteur de la BD Comment les riches ravagent la planète.
Les politiques environnementales sont mises à mal partout dans le monde. En premier lieu aux États-Unis où le président Donald Trump multiplie les décisions en faveur des énergies fossiles. En Europe, le Pacte vert est de plus en plus détricoté. Le climat constitue-t-il encore une priorité ? Les dépenses annoncées pour la défense européenne sonnent-elles le coup de grâce de la transition écologique ? Pour en débattre :- Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La Fabrique écologique- Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat - Hervé Kempf, directeur de la rédaction Reporterre, le média de l'écologie. Co-auteur de la BD Comment les riches ravagent la planète.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA FIN DE L'OTAN ET L'HEURE DE LA DÉFENSE EUROPÉENNE ?Le rapprochement russo-américain sur l'Ukraine, les « négociations de paix » amorcées sans Kyiv et le Vieux Continent et la menace de remise en question par Washington de son soutien militaire à l'Europe ont abasourdi ses alliés. Le discours du vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, lors de la Conférence de Munich le 14 février a ébranlé la relation transatlantique : les Européens ont brutalement pris conscience que la sécurité du continent ne dépend que d'eux-mêmes. Après l'annonce par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, le 12 février à Bruxelles que l'Administration Trump écarterait la possibilité pour l'Ukraine d'intégrer l'Alliance atlantique dans les négociations de paix, la course aux idées pour pallier l'absence de protection américaine a été relancée. Mais, faute d'architecture de défense ou de structure de commandement commune européennes, ces moyens sont limités. Aujourd'hui, les membres européens de l'OTAN ne dépensent que 1,9% de leur PIB dans la défense. Le sommet du 24 au 26 juin à La Haye devrait porter la cible de dépenses de défense à 3% du PIB.À Bruxelles, en attendant de présenter son Livre blanc sur la défense, le 19 mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déjà évoqué une première piste : les États membres pourront demander un traitement budgétaire de faveur pour leurs dépenses de défense, afin de desserrer l'étau des critères de Maastricht d'une dette publique inférieure à 60% du PIB et un déficit public de 3% du PIB maximum. Le recours à cette « clause de sauvegarde nationale » pourrait notamment intéresser les pays sous procédure pour déficit excessif, comme la France, l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, ou Malte. Pour l'heure, le débat sur la bonne utilisation des fonds communautaires se poursuit entre les États qui, comme la France, militent pour une préférence européenne et ceux qui, à l'instar de la Pologne, ne veulent pas exclure des achats aux États-Unis ou en Corée du Sud.En Allemagne, lundi, au lendemain de la victoire de l'Union chrétienne-démocrate aux législatives du 23 février, son leader le probable futur chancelier Friedrich Merz juge nécessaire pour l'Europe de se préparer « au pire scénario » en créant une défense autonome en tant qu'alternative à « l'OTAN dans sa forme actuelle ». Estimant que le temps presse, il se dit prêt ainsi à s'affranchir de 80 ans de tradition atlantiste allemande en matière de défense, allant jusqu'à déclarer vouloir « discuter avec les Britanniques et les Français pour savoir si leur protection nucléaire pourrait également s'étendre à [l'Allemagne] ».A Londres, mardi, devant la Chambre des communes, Keir Starmer a déclaré que son gouvernement porterait le budget de la défense à 2,5% du PIB en 2027. Du jamais vu « depuis la fin de la guerre froide », a précisé le Premier ministre britannique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
A l'occasion du Salon international de l'Agriculture, « La Story », le podcast d'actualité des « Echos » a pu visiter le Fort des Rousses, ancien fort napoléonien où le groupe Juraflore affine ses meules de comté. Pierrick Fay évoque avec son dirigeant Jean-Charles Arnaud la transformation de ce lieu historique, mais aussi les enjeux du moment. pour la filière agricole. Visite guidée avec un amoureux du fromage : Jean-Charles Arnaud. La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en février 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Jean Charles Arnaud (président de Juraflore). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Andbz/ABACA. Sons : « Les Retraites » par les Batteries des grognards de Haute-Alsace, Extrait du film « Vingt dieux ».Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Logé aux confins des Ardennes, Sedan porte les stigmates d'une désindustrialisation massive qui, au fil des décennies, a précipité l'appauvrissement de la ville et l'exode d'une partie de sa population. Sur les hauteurs, la cité des Ardennes et ses cinq tours incarnent sans doute l'un des visages les plus marquants de ce déclin. Mais un nouvel elan semble se dessiner car ce quartier de Sedan a été sélectionné pour le prestigieux concours international d'architecture Quartiers de demain, dédié à la réhabilitation de dix quartiers populaires en France. Une occasion unique de réinventer son avenir.Camille Juza, autrice et réalisatrice, documente les prémices de ces transformations.La fabrique des quartiers de demain est un hors-série Programme B de Camille Juza, réalisé par Clément Morel. Issu d'une réflexion interministérielle, le programme Quartiers de Demain est porté par le ministère de la Culture et le ministère du Logement et de la Rénovation urbaine. Il est conduit par le groupement d'intérêt public Europe des projets architecturaux.La fabrique des quartiers de demain est un hors-série Programme B de Camille Juza, réalisé par Clément Morel, en partenariat avec le Groupement d'intérêt public Europe des projets architecturaux et urbains. Coordination : Céline Laurens, Ruben Madar et Jean-Baptiste Marie. Production et édition : Charlotte Baix. Rédaction en chef : Thomas Rozec. Direction des programmes : Joël Ronez.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:56:53 - LSD, la série documentaire - par : Pauline Chanu - La stigmatisation des femmes comme “hystériques” est une constante des mouvements antiféministes et masculinistes. Elle permet de mater toute volonté d'émancipation politique ou de dénonciation des violences. Comment fonctionne ce mécanisme de réduction au silence ? - réalisation : Annabelle Brouard
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA POLITIQUE INTÉRIEURE DE TRUMPDepuis son investiture, il y a quatre semaines, Donald Trump a lancé par décrets une série de politiques avec pour objectifs en politique intérieure de réduire l'État fédéral, de freiner l'immigration et de mettre fin au « wokisme ». Au nom de la lutte contre la dette fédérale qui s'élève à 36.000 milliards de dollars, le patron de Tesla et du réseau X, Elon Musk et une poignée d'ingénieurs, réunis au sein du nouveau département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), crée par décret présidentiel, organisent des coupes claires dans l'État fédéral. Une purge qui a lieu sans audit ni implication du Congrès et provoque la désorganisation de l'administration. L'agence de développement USAid est démantelée et le ministère de l'éduction devrait suivre le même sort. Les syndicats et les organisations de gauche contestent en justice la mise en place d'un plan de départs volontaires – dit « congé administratif », avec salaire assuré jusqu'en octobre – offert à deux millions d'employés du secteur public. Pour l'heure, selon la Maison Blanche, 75.000 fonctionnaires fédéraux ont accepté l'offre de départ volontaire soit 3% du total des effectifs. Elon Musk visait 5 à 10%. Tandis que l'ultimatum donné aux fonctionnaires a été repoussé par un juge fédéral, Elon Musk s'est vu interdire l'accès aux données du Trésor. Mais à ce stade, personne ne peut imaginer à quoi ressemblera l'État fédéral dans six mois.Avec l'immigration, les marqueurs identitaires ont été également au cœur des décrets présidentiels. Une cible prioritaire a été désignée : les programmes DEI (diversité, équité, intégration) ont été fermés, les employés placés en congé administratif, tandis que certains grands groupes privés sabordent leurs propres initiatives. Le dernier marqueur identitaire essentiel est la remise en cause du droit du sol, pour les enfants de migrants illégaux. Il s'agit selon les juristes d'une atteinte évidente au 14ème amendement de la Constitution. Trois juges fédéraux ont déjà suspendu l'application du décret présidentiel.Alors que Joe Biden a laissé un déficit public de 6,3 % du produit intérieur brut, le programme de Donald Trump comporte des mesures très coûteuses qui accentuent les pressions inflationnistes. D'abord les baisses d'impôts, notamment sur les sociétés dont le taux devrait passer de 21% à 15%. Ensuite la multiplication des droits de douane dont Donald Trump rêve qu'ils financent à eux seuls le Trésor. Une politique qualifiée par le Wall Street Journal de « guerre commerciale la plus stupide de l'histoire » qui menace de faire exploser de vastes pans de l'économie, d'éliminer des milliers d'emplois et de mettre en péril la sécurité des États-Unis. Enfin, la perte de la main-d'œuvre bon marché qui fait tourner l'économie des États-Unis contribuera à alimenter l'inflation, le milliardaire ayant promis d'expulser « en masse » des migrants.LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE TRUMPDès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret exécutif visant à retirer les États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé, puis de l'accord de Paris sur le climat. Washington a aussi imposé des sanctions contre les magistrats de la Cour pénale internationale, révisé son engagement au sein de l'Unesco et décidé l'arrêt de sa contribution à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui était déjà gelée. Simple pays observateur, les États-Unis n'assisteront plus aux travaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. En moins de trois semaines, Donald Trump a esquissé une feuille de route sidérante : s'emparer du Groenland et du canal de Panama ; faire du Canada le 51ème État américain, et prendre possession de la bande de Gaza pour la transformer en « Côte d'Azur » du Moyen-Orient.Après avoir imposé des droits de douane de 10 % supplémentaires sur les produits chinois, puis de 25 % sur l'aluminium et l'acier, le président américaina franchi une étape supplémentaire jeudi en annonçant la mise en place de « droits de douane réciproques » sur toutes les marchandises importées. En décidant de s'affranchir des règles de l'OMC, Donald Trump déclare une guerre commerciale au reste du monde.Mercredi, pour la première fois depuis février 2022, un président américain en fonction a eu un appel téléphonique direct avec Vladimir Poutine. Trump a annoncé qu'il pourrait rencontrer son homologue russe en Arabie saoudite, à une date inconnue. Sur l'Ukraine, la négociation s'annonce entre Moscou et Washington sans l'Ukraine ni les Européens. Le même jour, à Bruxelles, le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a énoncé les lignes rouges de l'administration Trump, toutes en défaveur de Kyiv. Poutine obtiendrait tout ce qu'il voulait. Territorialement, les Russes devraient garder les 20% du territoire ukrainien qu'ils ont occupé et auront une continuité territoriale vers la Crimée annexée en 2014. Militairement, l'Ukraine ne rejoindra jamais l'OTAN et n'aura pas d'accès à l'arme nucléaire. Politiquement, des élections devront être organisées, préparant la sortie de Zelensky. En précisant que les troupes européennes seront en charge du maintien de la paix en Ukraine, Hegseth ajoute que cette mission ne sera « pas une mission OTAN » et n'entraînera donc pas sa protection - y compris par les Etats-Unis au titre de article 5 du traité sur la solidarité militaire des membres de l'Organisation.Enfin, vendredi à la conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain, James David Vance, a lancé une virulente diatribe contre les démocraties européennes, accusées d'étouffer la liberté d'expression et la liberté religieuse.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr