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Depuis plusieurs années, les violences policières, y compris sexuelles, se multiplient en Une des journaux et sur les réseaux sociaux. À l'origine de ces violences, une institution encore largement masculine qui attire de nombreux hommes pour "faire la chasse au bandit" dans une culture viriliste et brutale. Qui sont les policiers violents ? Comment se forge cette culture masculine de camaraderie dans les commissariats, et quels sont ses effets ? Et est-ce que la présence de femmes policières change ces dynamiques dans les commissariats ou sur le terrain ? Pour en parler, Tal Madesta reçoit la journaliste Leïla Minano, co-fondatrice du collectif Youpress et co-autrice de l'enquête « #MeTooPolice : Enquête sur les violences sexuelles commises par les forces de l'ordre » (Disclose, 2025) avec la sociologue Mathilde Darley, chercheuse à l'IRIS et contributrice du livre Police et société en France (Presses de Sciences Po, 2023) dans un entretien en deux parties. Dans ce premier volet, il et elles analysent ensemble le terreau des violences sexuelles des policiers, et tout le système qui les rend possibles.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/police-la-fabrique-des-cow-boysCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Tal Madesta et enregistré le lundi 22 septembre au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:41 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Au lendemain de la guerre civile, l'État franquiste est en construction. L'économie est à relancer et l'image internationale de l'Espagne à normaliser. Des diplomates aux technocrates, comment la dictature de Franco a-t-elle construit sa longévité entre 1939 et 1975 ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Jérémy Léger Docteur en histoire et civilisation de l'Espagne contemporaine; Nicolás Sesma Maître de conférences en civilisation espagnole à l'Université Grenoble Alpes
Pour que les villes s'adaptent au dérèglement climatique, les secteurs public et privé ont besoin d'adopter une vision commune. La Fabrique de la Cité propose des solutions qui permettent de répondre aux besoins des villes et qui permettent de créer des business models solides. Céline Acharian et Constance Bourtoire, respectivement directrice générale et directrice projets de ce think tank sont les invitées de de cette édition spéciale de SMART IMPACT au Forum des Projets Urbains 2025. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Comment éviter les prochaines pandémies ? Indice : l'opossum est ton ami !Voici Marie-Monique Robin, la réalisatrice du film la Fabrique des Pandémies avec Juliette Binoche. Abonne-toi !SOMMAIRE01:09 Son déclic 03:54 Dans les grottes de chauves-souris 08:28 Du cochon à l'homme 14:52 Une tique mange 3 fois dans sa vie ! 20:47 La Fabrique des Pandémies 24:41 L'origine du Covid ? 25:45 Comment stopper les prochaines pandémies ? 29:00 Ca fait du bien ! 31:18 Que faire ? 32:14 Laisse ton enfant manger de la terre ! 37:25 Juliette Binoche 40:56 La science indépendante 44:13 Où voir le film ? DANS CET ÉPISODE► Pour voir la Fabrique des Pandémies : 2 options1. Sur le site de France TV Outre-mer : https://bit.ly/3ISHDs12. En salle dans ces cinémas : https://bit.ly/3B77x9j3. Pour organiser une projection : contact@m2rfilms.com__Le site officiel de Soif de Sens.Soutenir Soif de Sens via Tipeee.__Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Création David King, Richard Hogg, Ricky Haggett Illustrations Richard Hogg Éditeur Iello
durée : 00:16:29 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - "Les Aigles de la République" de Tarik Saleh plonge dans le Caire contemporain, où un jeune policier se retrouve piégé par la corruption et les jeux de pouvoir, entre enquête haletante et désillusion morale. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Raphaëlle Pireyre Critique de cinéma, elle publie régulièrement des articles sur le site AOC; Antoine Guillot Journaliste, critique de cinéma et de bandes dessinées, producteur de l'émission "Plan large" sur France Culture
De la préhistoire à l'histoire, comment approcher la réalité intime et quotidienne de nos ancêtres ? Au-delà des fantasmes et des manipulations, une préhistorienne et un archéologue retissent la longue histoire métissée et entrelacée de notre humanité... Remontons le temps sur les traces de nos ancêtres Homos sapiens. Bien loin des clichés, au plus près de leur réalité. Revenons sur pas mal d'idées fausses, de fantasmes et autres manipulations, sur une France soi-disant « éternelle », à l'identité immuable. Pourquoi nous raccrochons-nous aujourd'hui à ces fantasmes, à nos ancêtres les Gaulois ? Et comment l'archéologie nous dévoile une autre préhistoire et histoire commune, bien plus métissée et entrelacée ? Comment reconstituer notre passé ? Celui d'une humanité en mouvement et en échange perpétuel... Avec Jean-Paul Demoule (archéologue et préhistorien) pour son livre La France éternelle, une enquête archéologique paru chez La Fabrique Éditions Sophie A de Beaune pour son livre Une journée au temps de la préhistoire paru chez Eyrolles. Musiques diffusées dans l'émission : Carte de séjour - Douce France Aron!, Joe la panic - Déjà vu.
De la préhistoire à l'histoire, comment approcher la réalité intime et quotidienne de nos ancêtres ? Au-delà des fantasmes et des manipulations, une préhistorienne et un archéologue retissent la longue histoire métissée et entrelacée de notre humanité... Remontons le temps sur les traces de nos ancêtres homos sapiens. Bien loin des clichés, au plus près de leur réalité. Revenons sur pas mal d'idées fausses, de fantasmes et autres manipulations, sur une France soi-disant « éternelle », à l'identité immuable. Pourquoi nous raccrochons nous aujourd'hui à ces fantasmes, à nos ancêtres les gaulois ? Et comment l'archéologie nous dévoile une autre préhistoire et histoire commune, bien plus métissée et entrelacée ? Comment reconstituer notre passé ? Celui d'une humanité en mouvement et en échange perpétuel... Avec Jean-Paul Demoule (archéologue et préhistorien) pour son livre La France éternelle, une enquête archéologique paru chez La Fabrique Éditions. Sophie A de Beaune pour son livre Une journée au temps de la préhistoire paru chez Eyrolles. Musiques diffusées dans l'émission : Carte de séjour - Douce France Aron!, Joe la panic - Déjà vu
Invités : - François Verhaeghe, président de Saint Louis Sucre - Eliott Hergat, fondateur Diabet' - Gilles Attaf, président de la certification Origine France Garantie et fondateur des Forces Françaises de l'Industrie - Florian Baud, cofondateur de La Fabrique à Nuages Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Partons d'un postulat simple : l'âge est le rapport de pouvoir à la fois le plus commun et le plus tu. Or nous sommes tous des enfants en passe de devenir adultes, des adultes anciennement enfant, voire des parents en charge d'enfants ; quelle que soit notre place dans la hiérarchie des âges, nous croyons à l'innocence et à l'incomplétude de l'enfance autant qu'à la nécessité inéluctable de devenir adulte. Avec La fabrique de l'enfance, anthropologie de la comédie adulte, Sébastien Charbonnier vient dynamiter nos catégories et nos certitudes. En décortiquant les dispositifs et représentations qui produisent l'enfant autant que l'adulte, le philosophe met à nu l'un des mécanismes essentiel à notre conformation au capitalisme : il faut fabriquer de l'enfant pour perpétuer la comédie adulte.La démonstration est aussi implacable qu'embarrassante : au cœur de nos attachements les plus forts et les plus sincères, se logent les dynamiques et les imaginaires qui nous assujettissent le plus puissamment au monde de l'économie. Et aucune crise de susceptibilité ou de culpabilité ne nous en sauvera. Ce dont il est question c'est d'abolir l'adulte, c'est-à-dire de libérer les devenirs.La fabrique de l'enfance paraît aux éditions lundimatin ce vendredi 14 novembre. Le livre sera disponible dans toutes les bonnes librairies et en vente en ligne sur notre site ici. Des extraits sont aussi disponibles ici. Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici.
Invités : - François Verhaeghe, président de Saint Louis Sucre - Eliott Hergat, fondateur Diabet' - Gilles Attaf, président de la certification Origine France Garantie et fondateur des Forces Françaises de l'Industrie - Florian Baud, cofondateur de La Fabrique à Nuages Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:43 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Au début du 20ᵉ siècle, de nombreux jeunes hommes préparent leur service militaire par la pratique du tir ou de la gymnastique. À 20 ans, l'examen médical est une obligation pour être déclaré apte. En 1914, le déclenchement de la Grande Guerre bouscule tous les critères de recrutement. - réalisation : Thomas Beau - invités : Aude-Marie Lalanne Berdouticq Historienne de la médecine et des sciences, maîtresse de conférences à Sorbonne Université; Lionel Pabion Historien, maître de conférences à l'Université Rennes 2
durée : 00:29:38 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Les États membres de l'Union européenne se sont mis d'accord autour d'un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990. Au prix de certaines concessions, accordées au nom de la compétitivité. - invités : Vincent Charlet Délégué général du think tank La Fabrique de l'industrie; Phuc-Vinh Nguyen Chercheur en politiques énergétiques à l'Institut Jacques Delors
durée : 00:59:17 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord autour d'un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990. Au prix de certaines concessions, accordées au nom de la compétitivité. Aliette Hovine reçoit ensuite l'économiste Lucas Chancel. - invités : Vincent Charlet Délégué général du think tank La Fabrique de l'industrie; Phuc-Vinh Nguyen Chercheur en politiques énergétiques à l'Institut Jacques Delors; Lucas Chancel Économiste, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste des inégalités mondiales et des enjeux sociaux liés à la transition écologique
Juin 2024, dissolution de l'assemblée et possible arrivée de l'extrême droite au pouvoir. Nathalie Quintane, écrivaine qu'on ne présente plus ou que l'on présente mal, s'est mise à consigner ce qu'elle voyait : des objets, des anecdotes, des scènes comme autant de flashs fascistes. Ces micro-évènements tout à fait ordinaires qui nous disent que quelque chose se passe : des langues qui se mettent à baver, des corps qui se ratatinent et la bêtise qui se raidit. Soixante-dix fantômes (éd. La Fabrique), n'est pas vraiment un essai et pas tout à fait de la poésie. Quintane aime bien l'idée de « fantaisie réaliste » parce que ça permet d'imaginer des têtes rouler et d'en rigoler mais elle est aussi un peu ethnographe, styliste et chroniqueuse. Ça fait beaucoup pour une seule personne mais c'est pour ça qu'on l'a invitée.Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici.
Shein, acte 2… Après l'ouverture de la toute première boutique physique pérenne sur le sol français, dans les murs du BHV à Paris, où des centaines de personnes se sont précipitées hier matin, voici venu le temps de la riposte politique contre le géant chinois de la fast-fashion… Avec une autre mise en scène orchestrée cette fois-ci par le gouvernement français : des douaniers de l'aéroport de Roissy chargés d'ouvrir tous les colis en provenance de Chine arrivés ces dernières 24 heures… Une opération face caméras, qui fait suite à l'annonce par le Premier ministre de l'engagement d'une procédure de suspension de la plateforme Shein après le scandale des poupées à caractère pédo-pornographique… Nous allons en débattre ce soir avec nos invités :- Lucile SCHMID Co-fondatrice et présidente du think tank La Fabrique écologique- Dominique SEUX Editorialiste économique aux Echos et à France Inter- Benjamin BÜRBAUMER Économiste, auteur du livre Chine/Etats-Unis, le capitalisme contre la mondialisation (Editions La Decouverte, 2024)- Pierre-François LE LOUËT Co-président de l'Union Française des Industries Mode-Habillement (UFIMH), président de l'agence de conseil NellyRodi- Clara CHAPPAZ Ancienne ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique
Nous sommes encore à un peu moins de 2 ans de l'élection présidentielle 2027, et un nouveau paysage politique semble déjà se dessiner en France. Les derniers sondages placent tous le Rassemblement National largement en tête du premier tour… ▶ Le Média lance le plan "Riposte"
“Dessins des Carrache”La fabrique de la Galerie Farnèseau Musée du Louvre, Parisdu 5 novembre 2025 au 2 février 2026Entretien avecVictor Hundsbuckler,conservateur au département des Arts graphiques – musée du Louvre, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 4 novembre 2025, durée 16'47,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/06/3666_dessins-des-carrache_musee-du-louvre/Communiqué de presse Commissariat :Victor Hundsbuckler, conservateur au département des Arts graphiques, musée du Louvre.Au coeur du palais Farnèse, siège de l'Ambassade de France en Italie, un décor passe depuis son achèvement au tout début des années 1600 pour être l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la peinture occidentale, une chapelle Sixtine pour le XVIIe siècle et le modèle de bien des décors à travers l'Europe entière durant presque trois-cents ans. Il s'agit de la galerie peinte par Annibale Carracci, son frère Agostino et leurs élèves.Pour permettre au plus large public d'en apprécier l'immense beauté, le musée du Louvre va en quelque sorte déplacer la Galerie Farnèse à Paris en la remontant « façon puzzle » à l'aide du plus extraordinaire ensemble jamais rassemblé de dessins préparatoires à ce décor. Car si la Galerie Farnèse a tant suscité l'admiration et tant inspiré les artistes – de la Galerie des Glaces de Versailles, au foyer de l'Opéra Garnier, pour ne citer que ces exemples –, c'est tout autant pour la beauté de ses fresques que pour celle de ses dessins préparatoires. Jamais auparavant, pour aucun autre décor, l'on n'avait conservé autant de dessins, du croquis rapide esquissant les toutes premières idées de l'artiste au grand carton de plusieurs mètres de côté, où le dessin est mis à l'échelle de la fresque. Immédiatement disputés par les collectionneurs les plus avertis, ces dessins sont rapidement devenus de véritables marqueurs de prestige et enjeux de pouvoir. Aujourd'hui, le musée du Louvre – héritier des collections royales françaises – en conserve la première collection au monde, avec les Collections royales britanniques, dont 25 oeuvres sont prêtées pour l'exposition par Sa Majesté le Roi à partir de la collection royale.L'exposition racontera ainsi l'histoire d'une fascination véritablement européenne, en présentant par ailleurs pour la première fois, les derniers vestiges tout juste restaurés d'une réplique de la Galerie Farnèse, voulue par Louis XIV au palais des Tuileries, aujourd'hui disparu. Un ensemble exceptionnel de très grands cartons, dessinés par les premiers pensionnaires de l'Académie de France à Rome, qui fait preuve, à travers le gigantisme de cette entreprise de copie, de l'admiration sans limite dont était auréolée la Galerie Farnèse. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 2 novembre 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Arthur Guerber vous présente son ouvrage "La fabrique du progrès : scientisme, système technicien et capitalisme vert" aux éditions Atelier de création libertaire. Entretien avec Patrick Chastenet. Prix Jacques Ellul 2025.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'appel de la Cimade, une association qui défend les droits et la dignité des personnes réfugiées et migrantes, plusieurs dizaines de personnes se sont mobilisées le 16 octobre dernier devant des préfectures et des sous-préfectures. Objectifs de cette action qui s'inscrit dans une campagne de sensibilisation du public lancée dès le 13 octobre sur les réseaux sociaux : dénoncer les obstacles, notamment administratifs que rencontrent les étrangers dans leurs démarches de régularisation ou de renouvellement de leur titre de séjour. Bénévoles, salariés et partenaires de la Cimade ont mené une action médiatique dans plusieurs grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse ou Montpellier entre autres. Dans la capitale française, plusieurs dizaines de militants ont manifesté à la Place du Châtelet, en plein cœur de Paris, pour dénoncer ce qu'ils appellent la fabrique de sans-papiers. Depuis la dématérialisation des procédures des titres de séjour, étudiants comme travailleurs étrangers font face à des difficultés administratives qui les plongent dans l'illégalité, avec parfois à la clé une OQTF, une Obligation de quitter le territoire français. À lire aussiÀ Rennes, des migrants sans-papiers cultivent la solidarité
Qu'est-ce que le fameux "roman national" cultivé par une bonne partie de la droite et dénoncé par la gauche critique? Une réécriture de l'histoire pour faire de "bons Français", explique à Julien Théry l'historien Olivier Le Cour Grandmaison. ▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 2 novembre 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.BILAN DE L'EXAMEN DU PLFLes députés ont commencé le 24 octobre l'examen de la partie recettes du projet de loi de finances (PLF), à l'Assemblée nationale.Après les trois premiers jours de débat à l'Assemblée nationale, les députés ont dégradé d'environ 4 Mds d'€ l'équilibre de la copie initiale. Lundi, la hausse de 2 Mds d'€ de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises a été votée à l'initiative du gouvernement, mais contre son camp. Les députés ont également adopté une mesure plus favorable aux entreprises, en votant l'article 11 du PLF, qui prévoit de reprendre l'an prochain la baisse de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, dont l'exécutif souhaite la suppression progressive pour « soutenir la dynamique de réindustrialisation ». Mercredi, les députés ont continué à détricoter la copie budgétaire du gouvernement avec l'adoption de deux amendements déposés par LFI : l'un pour élargir le champ d'application de l'impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales, l'autre pour instaurer une taxe exceptionnelle sur les superdividendes. De son côté, le RN a fait adopter grâce à l'abstention de la gauche une taxe de 33% sur les rachats d'actions qui, selon lui, rapporterait 8 Mds d'€. Face à ces revers pour le gouvernement, le bloc central a dénoncédepuis mardi une « surenchère fiscale ». Vendredi, l'article 3 du projet de loi sur le budget : la taxation des holdings a été adoptée par 224 députés, contre 10. La gauche s'est abstenue. La taxe Zucman sur les très hauts patrimoines a été largement rejetée, ainsi que sa version allégée, malgré la pression du PS. Vendredi soir, les députés ont lesté le budget Lecornu près de 45Mds€ de taxes supplémentaires (notamment la taxation proportionnelle des multinationales : 25Mds€, l'extension de la taxe sur les rachats d'actions : 8Mds€, la surtaxe de l'Impôt sur les Sociétés : 6Mds€, et dans la nuit un impôt sur la fortune improductive ...) Le Premier ministre a annoncé de nouvelles discussions avec les différents groupes parlementaires durant ce week-end. Les débats reprendront lundi.Les députés arrêteront leurs discussions sur le PLF lundi soir, avant de s'attaquer au projet de loi de financement de la Sécurité sociale à partir de mardi. Après son vote, prévu le 12 novembre, les débats pourront reprendre sur les recettes de l'État, pour enchaîner sur la deuxième partie du PLF, concernant les dépenses. Les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale doivent être adoptés avant le 31 décembre. Les délais sont serrés, entre promesse de ne pas recourir au 49-3 et débats sur la réforme des retraites.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine dans le balado, plusieurs films sombres et intenses, mais d'une très grande qualité. Bon épisode! 0:00 Actualités 13:42 Bugonia 21:24 Un simple accident 27:43 If I Had Legs I'd Kick You 34:12 Nouvelle vague 42:56 L'Accident de piano 47:54 Le Million 49:04 La Fabrique des monstres
Avec Etienne Cunge, luvan, Les Vidéos de Léo et Irénée RégnauldAnimation : Patrick Cockpit. L'espace nous fait rêver, ce n'est pas lors d'un festival nommé « Les Intergalactiques » que l'on vous prétendra le contraire… Mais l'imaginaire spatial, plus précisément celui de l'exploration et de l'expansion des activités humaines dans l'espace, sous ses justifications scientifiques, est aussi celui de la conquête et de la colonisation, de la spéculation et de la croissance infinie au mépris des conséquences écologiques. Et ses itérations contemporaines, entre les complexes militaro-industriels des puissances mondiales et les rêves mégalomaniaques de milliardaires libertariens, nous font frissonner. L'ouvrage d'Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin (Une histoire de la conquête spatiale ; des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space, éditions La Fabrique, 2024) nous invite à opérer un recul critique en compagnie d'auteur·ices de science-fiction : pour être conséquent·es, nous faut-il renoncer à l'espace ? Et si oui, que faire de l'imaginaire spatial : peut-il continuer à nous faire rêver ? Cette table ronde se propose de réfléchir aux imaginaires de l'espace dans la science-fiction : s'ils ont pu – et peuvent encore – alimenter cette “fabrique du consentement” autour de la conquête spatiale, parfois malgré l'intention et les mises en garde des auteur·ices elleux-mêmes, nous tâcherons d'identifier les dimensions critiques, poétiques, voire de pure évasion pouvant, peut-être, demeurer irréductibles aux instrumentalisations des astrocapitalistes.
Dès le lundi 27 octobre 2025! Animée par Sarahmée, cette troisième saison nous entraîne dans les coulisses d'albums qui ont marqué la musique québécoise et transformé la vie de celles et ceux qui les ont créés. Des Trois Accords à Guylaine Tanguay en passant par Les Louanges et Dominique Fils-Aimé, chaque épisode dévoile les histoires entourant des disques qui ont tout changé pour des artistes. Ne manquez pas les épisodes des deux premières saisons, consacrés à 12 albums incontournables. «Y a pas juste Céline» est une série de La Fabrique culturelle de Télé-Québec.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Collège de FranceAnnée 2025-2026Colloque de rentrée 2025 - Une histoire de l'intelligence est-elle possible ? - La fabrique de l'intelligence : du mot à la choseWilliam MarxProfesseur du Collège de FranceRésuméLe concept d'intelligence prend une place de plus en plus importante au fil du XIXe siècle dans la réflexion anthropologique et philosophique européenne, s'imposant contre des concurrents tels que l'esprit et l'entendement. Il concourt à une biologisation et une naturalisation de la réflexion historique (Comte). Par le biais de la théorie de l'évolution, le terme instaure une dialectique entre l'individu et le collectif (Spencer, Galton, Ribot). Il prend une dimension politique (Maurras, Benda). On assiste concurremment à des entreprises de dépersonnalisation et de formalisation du problème de l'intelligence (Taine, Binet, Valéry) qui ouvrent la voie aux théories de l'intelligence artificielle.
Une suspension de la réforme des retraites et un abandon du fameux 49-3, synonyme de passage en force : les conditions fixées par le PS sont remplies et Sébastien LECORNU devrait, sauf surprise venant de la droite, éviter la censure et déballer enfin ses cartons à Matignon… Nous allons en débattre avec nos invités : Que retenir de cette journée ? Faut-il y voir une victoire des socialistes, qui font de la suspension de la réforme des retraites un trophée politique, OU une victoire de la “magouille” et un “affront à la démocratie” comme le dénoncent à la fois LFI et le RN ? A défaut d'être résolue, la crise est-elle ce soir en train de s'apaiser ? Sébastien LECORNU a-t-il vraiment réussi à éloigner la perspective d'une dissolution ? Et puis, au-delà de la question de la censure, ce mardi est-il le premier jour du reste de la 5ème République ? Faut-il en effet croire en cette révolution des pratiques politiques promise par le nouveau Premier ministre ▶︎ Hadrien Mathoux Journaliste, directeur adjoint de la rédaction de Marianne ▶︎ Lucile SCHMID Co-fondatrice et Présidente du think tank "La Fabrique écologique" ▶︎ Blanche LERIDON Directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, chargée d'enseignement à Sciences Po, essayiste ▶︎ Rémi LEFEBVRE Professeur de science politique à l'Université de Lille et Sciences Po Lille, auteur de "Leçons d'Introduction à la Science politique - 5e édition" aux éditions Ellipses (02.09.25) ▶︎ Andréa KOTARAC Porte-parole du Rassemblement National, président du groupe RN d'Auvergne-Rhône-Alpes
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un podcast trimestriel présentant les nouveaux numéros de la revue Annales. Histoire, Sciences sociales. Quatrième épisode consacré au n°79/4 (2024), diffusion le 29 septembre 2025. Production et animation : André Loez (podcast Paroles d'histoire), Clémence Peyran (éditrice de la revue).Sommaire Introduction et table des matières du numéro 79/4 (00:00) Grand format (3:50) : entretien avec Masha Cerovic (EHESS) pour sa note critique sur l'histoire russo-ottomane (lien sur Cairn) Coulisses (42:15) : le parcours d'un article avant parution dans la revue, avec Guillaume Calafat Archives (55:42) : Baber Johansen, « Le contrat salam. Droit et formation du capital dans l'Empire abbasside (XIe - XIIe siècle) », commenté par Naveen Kanalu (lien sur Cairn) Contacts et crédits annales@ehess.fr parolesdhistoire@gmail.comCréation graphique : Ann-Koulmig Renault.Musique : Latin Fashion Trap by Infraction.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:13 - Culture de l'info - Les conseillers ministériels fourmillent dans les cabinets des membres du gouvernement. Leur mission, pas des moindres, servir d'interface entre le ministre et l'administration. Avec à la fin, plus ou moins de satisfaction.
durée : 00:57:47 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Représenter une sphère sur une feuille plane, voilà le tour de force réalisé par Gerardus Mercator en 1569. Mais produire une carte, c'est représenter son monde, son centre, ses limites, ses périphéries, et finalement ses ambitions pour ensuite, les imposer aux autres. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Fabrice Argounès Géographe et géohistorien rattaché à l'INSPE et à l'université de Rouen; Irène Hirt Professeure de géographie à l'université de Genève
durée : 00:57:19 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Pierre de Lagarde, lanceur d'alerte du patrimoine ? En 2004, un documentaire de "La Fabrique de l'histoire" raconte l'aventure radiophonique et télévisuelle de "Chefs-d'œuvre en péril" et comment cette émission a participé à la sensibilisation aux questions de la préservation du patrimoine français. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pierre de Lagarde; Jean-Pierre Bady Conseiller maître à la Cour des comptes, il est membre de la CIVS(Commission d'indemnisation des victimes de spoliations).; André Malraux Écrivain et homme politique français
Deux-cent-vingt-neuvième numéro de Chemins d'histoire, deuxième numéro de la septième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le dimanche 14 septembre 2025 Thème : Les cathares Invité : Arnaud Fossier, maître de conférences HDR à l'université de Bourgogne, auteur de Les cathares, ennemis de l'intérieur, La Fabrique éd., 2025.
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La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez Les Fabuleux destins, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Home(icides), le podcast qui vous plonge dans tragédies familiales. C'est un fait-divers à la dramaturgie exceptionnelle... qui a même été adapté au cinéma dans le film d'Antoine Raimbault « Une intime conviction » avec Marina Foïs et Olivier Gourmet en 2018. Pendant 10 ans, Jacques Viguier, professeur de droit à l'université de Toulouse a vécu l'enfer. Suite à la disparition de sa femme Suzanne, une nuit de février 2000, il a été accusé de l'avoir tuée. Comment cet homme est-il devenu le coupable idéal ? Dans le dernier épisode de la saison, Stéphane Durant Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro, sera l'invité de Caroline Nogueras pour nous faire revivre le procès en appel de Jacques Viguier. Crédits : Ecriture et voix : Caroline Nogueras Réalisation : Julien Roussel Première diffusion : 23 mai 2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:10:29 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Par Emmanuel Laurentin - Avec Claude Estier (journaliste et un homme politique) - Réalisation Christine Robert et Véronique Lamendour - réalisation : Virginie Mourthé
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 30 juin 2023.Avec cette semaine :Julien Damon, sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Émission originellement diffusée le 16 juillet 2023.LES COMMODITES URBAINESJulien Damon, vous êtes sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC. Vous venez de publier, aux Presses de SciencesPo, un essai intitulé « Toilettes publiques » où vous réhabilitez dans le débat public, avec science et humour, ces lieux auxquels nous consacrons en moyenne 6 mois de notre vie.Alors que les toilettes publiques se raréfient dans les villes et qu'une partie d'entre elles sont devenus payantes, vous défendez l'idée d'un « droit aux toilettes » qui garantisse à tous l'accès à des commodités gratuites, propres et sécurisées. Cette question est essentielle pour les sans-abris, mais elle concerne plus largement chacun des usagers de la ville, habitué ou de passage, lors ses mobilités quotidiennes. Pour relever ce défi, vous proposez notamment de rémunérer les bars, cafés, restaurants et fast-foods mettant à disposition leurs toilettes gratuitement et de façon indifférenciée, sur le modèle de l'Allemagne ou du Royaume-Uni.Le « droit aux toilettes » suppose par ailleurs de garantir un accès égal aux commodités pour les hommes et pour les femmes, qui y passent en moyenne une minute de plus. Il implique également de considérer l'offre sanitaire de l'ensemble des espaces collectifs, comme les entreprises ou les écoles, alors qu'un sondage de l'IFOP en date d'avril 2022 indique que 55% des employés jugent les toilettes de leurs entreprises sales et que 45% d'entre eux les trouvent trop peu éloignées du reste des locaux.A l'échelle internationale, le sujet est porté par l'ONU qui a fait de l'accès à l'eau et à l'assainissement un droit de l'homme en 2010. Des progrès notables en matière d'installations sanitaires ont été observés depuis 20 ans, tirés notamment par les « plans toilette » de la Chine et de l'Inde. Ainsi, si environ un tiers de l'humanité ne disposait d'aucun assainissement basique en 2015, la proportion est descendue à un humain sur cinq en 2020. Ces investissements sont particulièrement rentables car ils diminuent les frais de santé, limitent les hospitalisations, réduisent le nombre de jours non travaillés, améliorent les capacités des enfants à l'école et la productivité des travailleurs. Mais d'importantes lacunes persistent dans certaines régions et plombent les perspectives de développement économique et social. A titre d'exemple, plus de la moitié des établissements en Afrique subsaharienne ne disposent d'aucune installation sanitaire. Cette carence pénalise particulièrement les filles et compte parmi les raisons de leur sous-scolarisation persistante.Il ne s'agit pourtant pas seulement d'augmenter l'offre de toilettes publiques, mais aussi de repenser son modèle : au XXIème siècle, la croissance mondiale des toilettes doit être « durable ». Le modèle occidental, fondé sur les toilettes à chasses connectés à des réseaux centralisés d'assainissement, est très gourmand en eau. L'ensemble des Français destinent à cet usage l'équivalent de 500.000 piscines olympiques chaque année. De nombreux modèles plus écologiques ont été proposés, le plus souvent décentralisés, fondés sur le recyclage des eaux plutôt que sur leur évacuation. Des urinoirs secs, les « uritrottoirs », ont même été installés à Paris à l'été 2018 ; mais l'expérience s'est rapidement soldée par un échec, qui montre la force des habitudes en la matière et l'ampleur des travaux à accomplir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Connaissez-vous le maloya ? Expression musicale poétique et poétique née sur le sol de La Réunion, et nulle part ailleurs. Mais que nous racontent ces femmes et ces hommes qui l'ont chanté sur un sol où ils ont été déplacés de force pendant la traite négrière puis colonisés ? Réponse dans notre nouvel épisode documentaire Le Maloya, l'esprit créole de La Réunion, à travers ses chants, sa langue et sa musique. (Rediffusion) Avec par ordre d'apparition les Réunionnais : Françoise Vergès, politologue, Fanie Précourt, ethnomusicologue, Danyel Waro et Anne O'Aro, chanteurs de maloya. Et les voix de Firmin Viry, Gran Moun Bébé et Paul Vergès... des archives rares. Un documentaire de La marche du monde proposé par Valérie Nivelon, Sophie Janin et Nadia Genet avec : ► Françoise Verges, politologue, écrivaine et militante réunionnaise · Le Ventre des femmes : capitalisme, racialisation, féminisme, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Bibliothèque Idées », mars 2017 · Un féminisme décolonial, La Fabrique éditions, 208 p., février 2019 · Une théorie féministe de la violence — Pour une politique antiraciste de la protection, La Fabrique éditions, novembre 2020 ► Fanie Précourt, ethnomusicologue réunionnaise, chargée de la mission patrimoine du Pôle Régional des Musiques Actuelles de La Réunion, responsable du label Takamba et de la Phonothèque Historique de l'océan Indien. ► Danyel Waro, musicien et poète réunionnais, fabricant d'instruments et infatigable militant de la cause créole, un artiste de référence sur la scène des musiques du monde. Découvrez sa biographie sur le site de RFI. ► Ann O'Aro, chanteuse réunionnaise de maloya, auteure, compositrice, interprète.
durée : 00:59:32 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Après un retour sur l'accord commercial conclu cet été entre Donald Trump et Ursula Von der Leyen, nous reviendrons sur la fabrique de l'expertise économique avec Béatrice Cherrier. - réalisation : Camille Mati - invités : François Chimits Responsable des projets Europe à l'Institut Montaigne ; Sylvie Matelly Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors; Béatrice Cherrier Historienne de l'économie, chargée de recherche au CREST, CRNS et Ecole Polytechnique
durée : 00:26:25 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Alors qu'une grande partie de la France est touchée par une nouvelle période de canicule, certaines études montrent que la chaleur accroît les inégalités. Grand Entretien avec l'urbaniste Amandine Richaud-Crambes, l'architecte Éric Daniel-Lacombe et l'épidémiologiste Kévin Jean. - invités : Amandine Richaud-Crambes, Kevin Jean, Eric Daniel-Lacombe - Amandine Richaud-Crambes : Urbaniste, directrice de La Fabrique des Mobilités, Kevin Jean : Epidémiologiste, maître de conférences au CNAM, Eric Daniel-Lacombe : Architecte Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:23 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Nous admirons collectivement les champions, les virtuoses, les personnalités qui ont du talent. Mais comment un individu parvient-il à se hisser au sommet d'une discipline ? Il n'a pas reçu un don, il est le fruit de différents facteurs biologiques et environnementaux qui interagissent entre eux. - réalisation : Annie Brault
durée : 00:58:48 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - L'administration russe est étroitement liée au pouvoir politique et un de ses piliers essentiels. Dans ce système vertical, où les postes sont distribués par le biais de nominations, la loyauté prime sur les compétences. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Anna Colin Lebedev Maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-Nanterre; Victor Violier Chercheur en politique comparée et en sociologie militaire et des institutions à l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM) et chercheur associé à l'Institut des Sciences sociales du Politique (ISP); Carole Sigman Chargée de recherche en science politique au CNRS, rattachée au Centre d'études russes, caucasiennes, est-européennes et centre-asiatiques (CERCEC)
Dans cet épisode, je reçois Sarah Barukh Sarah est une survivante. Elle a échappé, de peu, à ce qui tue plus d'une centaine de femmes chaque année: la violence conjugale, les féminicides. Sarah a réussi à fuir, un soir dans la nuit, sa petite fille, bébé à l'époque, dans les bras. C'était il y a 5 ans. Aujourd'hui Sarah est plus vivante et forte que jamais, libre et heureuse avec sa petite fille de 6 ans. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et ça, Sarah le sait mieux que quiconque. Dans la première partie de cet épisode, que nous avons séquencé en deux pour des questions de timing et parce que l'histoire de Sarah et le combat qu'elle porte méritent qu'on s'y attarde, vous découvrirez comment Sarah Barukh a grandi, l'influence de son milieu familial, ses études, ses amitiés, ses premières désillusions amoureuses, ses doutes mais aussi, ses premiers drames. Ce récit est important car on ne comprend parfois pas comment on peut accepter d'être ou de rester en couple avec un homme violent. Certains contextes, comme celui des jeunes années de Sarah jusqu'à sa trentaine, nous éclairent sur la question. Sarah est aujourd'hui écrivaine, fondatrice et dirigeante de l'association 125 et Après et vient de lancer le mouvement Safe Place label qui permet aux entreprises de s'engager concrètement pour lutter contre les violences conjugales. La seconde partie de cet épisode sera publiée à la rentrée. Voici l'histoire de Sarah Barukh, partie 1. Belle écoute
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mai 2025.Avec cette semaine :Jérémie Gallon, avocat, auteur de Georges Pompidou l'intemporel.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.GEORGES POMPIDOU, L'INTEMPOREL En 1969 Georges Pompidou s'interrogeait sur la place que pourrait conserver la France dans l'avenir du monde et de la société et dans Georges Pompidou, l'intemporel, vous montrez qu'il n'a cessé de se battre pour maintenir la capacité de la France à rester maîtresse de son avenir. Pour lui, cette maîtrise de l'avenir ne pouvait se réduire à la quête du bien-être matériel. Ni le progrès technique, ni la hausse du niveau de vie ne pouvaient suffire à donner du sens à une nation. L'homme, écrivez-vous, a besoin d'une espérance collective, d'un horizon moral et politique.Vous expliquez aussi que Pompidou avait saisi la portée des bouleversements de Mai 68. C'était pour lui le signe avant-coureur d'une transformation profonde : l'effondrement des grandes structures d'encadrement (la famille, Église, patrie) annonçant une société d'individus livrés à eux-mêmes. Il redoutait que ce désengagement moral, combiné à une domination croissante de la science et de la technique, crée un vide politique et ouvre la voie à l'autoritarisme. Une intuition qui résonne fortement aujourd'hui.Mais vous montrez que Pompidou n'était pas un nostalgique. Il voulait moderniser la France, encourager l'innovation et l'industrialisation, mais sans jamais renoncer à la culture ni à l'exigence morale. Il appelait les Français à regarder en face leurs fragilités, non pour s'en plaindre, mais pour retrouver leur ambition. Pourtant, à la fin de sa vie, marqué par la maladie, il semble frappé par une inquiétude plus intime : et si, après avoir échappé à l'effondrement de 1940 et à la guerre civile de 1958, la France avait renoncé à la grandeur ?À travers votre livre, vous dessinez le portrait d'un homme d'État dont l'héritage interroge notre époque. Vous insistez sur son autorité morale, sa culture, son enracinement hors des grandes machines technocratiques. Pompidou, selon vous, incarne une époque où la politique pouvait encore être portée par ceux qui avaient le désir de servir et l'ambition d'élever leurs concitoyens.Vous soulignez aussi combien Pompidou attachait de l'importance à l'autorité politique fondée sur la culture, la responsabilité, et la compréhension du peuple. L'époque paraît si éloignée de cette conception et de cette réalité de l'autorité, la défiance envers les élites et la fragmentation démocratique sont si grandes que la première question qu'on est amené à vous poser en reprenant votre titre c'est : « Georges Pompidou l'intemporel », ne serait-ce pas un oxymore ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.