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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:13 - Culture de l'info - Les conseillers ministériels fourmillent dans les cabinets des membres du gouvernement. Leur mission, pas des moindres, servir d'interface entre le ministre et l'administration. Avec à la fin, plus ou moins de satisfaction.
durée : 00:57:47 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Représenter une sphère sur une feuille plane, voilà le tour de force réalisé par Gerardus Mercator en 1569. Mais produire une carte, c'est représenter son monde, son centre, ses limites, ses périphéries, et finalement ses ambitions pour ensuite, les imposer aux autres. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Fabrice Argounès Géographe et géohistorien rattaché à l'INSPE et à l'université de Rouen; Irène Hirt Professeure de géographie à l'université de Genève
durée : 00:57:19 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Pierre de Lagarde, lanceur d'alerte du patrimoine ? En 2004, un documentaire de "La Fabrique de l'histoire" raconte l'aventure radiophonique et télévisuelle de "Chefs-d'œuvre en péril" et comment cette émission a participé à la sensibilisation aux questions de la préservation du patrimoine français. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pierre de Lagarde; Jean-Pierre Bady Conseiller maître à la Cour des comptes, il est membre de la CIVS(Commission d'indemnisation des victimes de spoliations).; André Malraux Écrivain et homme politique français
La France et le monde en commun est un laboratoire d'idées autour des Français de l'étranger et de l'international. Il a pour objectif de contribuer au débat et aux politiques liées au Français vivant hors de France. Ce think tank a participé à la 1ʳᵉ édition de la Fabrique de la diplomatie qui vient de se tenir à Paris. Bruno Paing est le trésorier de ce centre de réflexion. Explications. À lire aussiLes métiers de l'expatriation à l'honneur des premières journées de «La Fabrique de la diplomatie»
Êtes-vous conscient de l'impact profond que votre style d'éducation parentale peut avoir sur le bonheur et le développement de vos enfants ? Dans cet épisode de La Fabrique du Bonheur, Sandrine STEPHENSON nous plonge dans l'univers fascinant des différents styles d'éducation parentale. Elle nous révèle comment le degré de contrôle et la chaleur émotionnelle des parents façonnent l'épanouissement des enfants. Saviez-vous que le style autoritaire, souvent perçu comme une méthode stricte, peut provoquer de l'anxiété chez les enfants ? À l'inverse, le style permissif, bien qu'il offre une grande liberté, peut laisser les enfants sans repères, ce qui peut nuire à leur développement personnel. Sandrine présente également le style démocratique comme étant le plus équilibré, alliant communication ouverte et autonomie tout en établissant des règles claires et bienveillantes. Ce modèle éducatif favorise non seulement le bonheur, mais aussi le développement de compétences essentielles chez les enfants. En revanche, le style négligent, marqué par un désengagement des parents, peut avoir des conséquences désastreuses sur le bien-être des enfants. À travers des exemples concrets et des anecdotes personnelles, Sandrine nous invite à réfléchir sur notre propre approche éducative. La prise de conscience de son propre style éducatif est cruciale pour tout parent désireux de favoriser l'épanouissement de ses enfants. Dans cet épisode de La Fabrique du Bonheur, Sandrine encourage les auditeurs à trouver un équilibre entre exigences et soutien. Elle nous pousse à nous interroger sur nos valeurs, nos croyances et sur la manière dont elles influencent notre façon d'élever nos enfants. Quel héritage voulons-nous leur transmettre ? En conclusion, Sandrine lance un défi aux auditeurs : prendre le temps de réfléchir à leur style éducatif et à son impact sur le bonheur et le développement de leurs enfants. Écoutez cet épisode inspirant et découvrez comment vous pouvez transformer votre approche parentale pour créer un environnement propice à l'épanouissement et au bonheur de vos enfants. Ne manquez pas cette occasion de vous engager sur le chemin de la parentalité consciente et épanouissante avec La Fabrique du Bonheur. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:42 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Au programme des Carnets du jour dans le Jura, la Fabrique de l'aventure et l'Atelier Textile Jurassien : une association qui promeut l'esprit d'aventure et ses bienfaits, puis une entreprise qui fabrique des vêtements d'entreprise en France et a besoin de plus de commandes pour survivre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Êtes-vous fatigué de vous sentir écrasé par les attentes des autres en tant que parent ? Dans cet épisode de La Fabrique du Bonheur, Sandrine STEPHENSON explore les défis de la gestion de la pression sociale et de l'influence de l'entourage sur les parents. Elle met en lumière comment la comparaison avec les autres et les attentes sociétales peuvent miner la confiance en soi des parents, créant ainsi un sentiment d'insécurité et de doute. Les réseaux sociaux, en particulier, exacerbent ce phénomène en diffusant des images de familles idéales, établissant des standards irréalistes qui peuvent sembler inaccessibles. Sandrine encourage tous les auditeurs à se reconnecter avec leurs valeurs fondamentales et à définir ce qui est véritablement authentique pour leur propre famille. Elle nous rappelle que chaque parcours parental est unique et qu'il n'existe pas de solution universelle. En posant des questions introspectives puissantes, elle aide les parents à déterminer ce qui fonctionne réellement pour eux et leurs enfants, en les invitant à réfléchir sur leurs propres expériences et à se libérer des attentes extérieures. L'épisode se termine par un défi stimulant pour les auditeurs : identifier une source de pression extérieure qui les affecte et réfléchir à des moyens de l'atténuer. Sandrine souligne l'importance cruciale de vivre son parcours parental selon ses propres termes, sans se laisser influencer par les standards imposés par la société ou par les comparaisons incessantes sur les réseaux sociaux. Elle rappelle que le bonheur familial ne réside pas dans la perfection, mais dans l'authenticité et la connexion. Rejoignez-nous dans cet épisode captivant de La Fabrique du Bonheur, où nous aborderons des thèmes tels que la confiance en soi, l'authenticité, et la parentalité consciente. Laissez-vous inspirer pour créer un environnement familial sain et épanouissant, où chaque parent peut se sentir à sa place et à l'aise dans son rôle. Ne manquez pas cette occasion de vous libérer des chaînes de la pression sociale et de redécouvrir la joie d'être parent à votre manière. Écoutez dès maintenant cet épisode et commencez votre voyage vers une parentalité plus sereine et authentique ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux-cent-vingt-neuvième numéro de Chemins d'histoire, deuxième numéro de la septième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le dimanche 14 septembre 2025 Thème : Les cathares Invité : Arnaud Fossier, maître de conférences HDR à l'université de Bourgogne, auteur de Les cathares, ennemis de l'intérieur, La Fabrique éd., 2025.
C'est une grande première en France : en cette rentrée, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères a organisé, les 5 et 6 septembre à Paris, un séminaire intitulé « La Fabrique de la diplomatie ». Organisée pendant deux jours dans les locaux de l'université Sorbonne-Nouvelle, la rencontre, qui a rassemblé l'ensemble des parties prenantes de l'action internationale de la France, avait aussi pour but de valoriser les métiers liés à l'expatriation. À lire aussiAu sein de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger aussi, l'heure de la rentrée a sonné
Êtes-vous un parent qui se sent constamment sous pression pour atteindre la perfection ? Dans cet épisode de La Fabrique du Bonheur, Sandrine STEPHENSON nous plonge au cœur du perfectionnisme parental, un sujet qui touche de nombreux parents aujourd'hui. Elle nous rappelle que la quête de perfection peut devenir paralysante, nous empêchant d'avancer et de faire face à nos erreurs. En effet, la réalité est que personne n'est parfait, et nos imperfections peuvent se transformer en véritables opportunités de croissance. Sandrine invite les parents à reconsidérer leur rapport aux erreurs. Plutôt que de les voir comme des obstacles, elle nous encourage à les percevoir comme des étapes essentielles pour apprendre et évoluer. En lâchant prise sur ce besoin de perfection, les parents peuvent offrir à leurs enfants un modèle de résilience. Ils montrent ainsi qu'il est tout à fait normal de faire des erreurs et d'en tirer des leçons précieuses. Dans cet épisode captivant, vous découvrirez comment célébrer vos petites erreurs peut transformer votre expérience parentale. Sandrine nous pousse à réfléchir à ce que chaque erreur nous a appris, soulignant que chaque expérience, même imparfaite, contribue à notre évolution en tant que parent. En adoptant cette nouvelle perspective, vous serez en mesure de créer un environnement familial plus sain et plus épanouissant. Ne laissez pas le perfectionnisme vous freiner ! Rejoignez-nous pour explorer comment embrasser vos imperfections peut enrichir votre vie de famille. Apprenez à valoriser les leçons tirées de chaque faux pas et à encourager vos enfants à faire de même. Avec des conseils pratiques et des réflexions inspirantes, cet épisode de La Fabrique du Bonheur est une véritable bouffée d'air frais pour tous les parents désireux de se libérer du poids du perfectionnisme. Écoutez dès maintenant et transformez votre approche parentale en célébrant l'imperfection ! La parentalité n'est pas un chemin linéaire, mais un voyage riche d'apprentissages. Ensemble, faisons de chaque erreur une marche vers le bonheur. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Êtes-vous conscient que vos croyances limitantes pourraient nuire à votre rôle de parent ? Dans cet épisode de La Fabrique du Bonheur, Sandrine STEPHENSON nous plonge dans un sujet essentiel pour tous les parents : comment nos idées préconçues, souvent ancrées dans notre inconscient, peuvent saboter notre éducation. Ces croyances, héritées de notre enfance, de notre culture ou de nos expériences passées, nous empêchent parfois d'être les parents que nous souhaitons être. Sandrine nous invite à réfléchir sur des messages tels que « je ne suis pas assez bon » ou « il ne faut pas montrer de faiblesse », qui peuvent influencer notre manière d'élever nos enfants. En déconstruisant ces croyances limitantes, nous avons la possibilité de créer de nouvelles connexions neuronales, favorisant ainsi une mentalité de croissance, tant pour nous que pour nos enfants. C'est un voyage vers la transformation personnelle, où l'on apprend à remplacer ces pensées négatives par des affirmations positives. Dans cet épisode captivant de La Fabrique du Bonheur, vous découvrirez des exercices pratiques pour identifier ces croyances limitantes et les transformer. Sandrine met en lumière l'importance de ce processus non seulement pour notre propre épanouissement, mais aussi pour montrer à nos enfants qu'ils peuvent développer leur propre résilience. En prenant conscience de ces schémas de pensée, nous pouvons réécrire notre histoire en tant que parents et offrir à nos enfants un environnement propice à leur épanouissement. Ne laissez pas les croyances limitantes dicter votre rôle parental. Écoutez cet épisode inspirant de La Fabrique du Bonheur et engagez-vous sur la voie de la transformation personnelle. Ensemble, redéfinissons notre approche de la parentalité, car chaque parent a le pouvoir de changer son histoire et, par extension, celle de ses enfants. N'attendez plus pour découvrir comment vous pouvez devenir le parent que vous aspirez à être, tout en inspirant vos enfants à croire en leurs propres capacités et à surmonter les obstacles. Rejoignez-nous pour ce voyage enrichissant vers une parentalité épanouissante et consciente. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Êtes-vous parfois submergé par les défis de la parentalité, vous demandant si vous êtes le seul à ressentir l'épuisement, le doute ou la culpabilité ? Dans cet épisode de La Fabrique du Bonheur, Sandrine STEPHENSON nous invite à plonger au cœur de l'acceptation des émotions des parents, une thématique essentielle dans notre quête de bien-être familial. La parentalité, loin de l'idéal souvent véhiculé par les médias, est une aventure parsemée d'embûches et de questionnements. Sandrine nous rappelle que ces émotions, bien que difficiles à vivre, sont tout à fait normales et font partie intégrante du parcours parental. Au fil de cet épisode, elle met en lumière l'importance d'admettre notre vulnérabilité. En effet, reconnaître nos sentiments d'épuisement et de doute n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt une étape cruciale vers une parentalité plus épanouie. La véritable force réside dans notre capacité à apprendre de nos difficultés et à en sortir grandis. Sandrine nous encourage à prendre soin de nous-mêmes, en précisant que cela ne doit pas être perçu comme un luxe, mais comme une nécessité. En nourrissant notre propre énergie, nous créons un environnement plus sain et plus serein pour nos enfants. Dans cet épisode, vous découvrirez des stratégies pratiques pour intégrer des moments de pause dans votre quotidien, car il est essentiel de se reconnecter à soi-même pour mieux soutenir ceux que nous aimons. Sandrine propose des réflexions profondes sur les émotions ressenties et les actions à entreprendre pour avancer avec sérénité. En écoutant La Fabrique du Bonheur, vous ne serez pas seulement un parent, mais un parent conscient, capable de naviguer à travers les tempêtes émotionnelles avec grâce et résilience. Rejoignez-nous pour cette réflexion inspirante qui vous rappellera que vous n'êtes pas seul dans ce voyage. Plongez dans l'univers de La Fabrique du Bonheur et découvrez comment l'acceptation de vos émotions peut transformer votre expérience parentale. N'attendez plus pour vous offrir ce moment de réflexion et de bien-être, car chaque pas vers l'acceptation est un pas vers une parentalité plus joyeuse et épanouissante. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Êtes-vous fatigué de vous comparer aux autres parents et de poursuivre l'idéal du parent parfait ? Dans cet épisode de La Fabrique du Bonheur, Sandrine STEPHENSON, fondatrice de la Fabrique du Bonheur et experte en parentalité, démystifie ce mythe qui peut peser lourdement sur la parentalité moderne. Trop souvent, les parents se laissent emporter par des attentes irréalistes, alimentées par les réseaux sociaux et les comparaisons incessantes avec d'autres familles. Sandrine nous rappelle que la véritable essence de la parentalité réside dans l'amour inconditionnel et la mise en place de limites saines, plutôt que dans la quête d'une perfection illusoire. Au fil de cet épisode captivant, elle invite chaque parent à réfléchir sur le type de parent qu'il souhaite être et sur l'héritage qu'il désire transmettre à ses enfants. Comment créer un foyer où chaque interaction devient une occasion d'apprentissage et de croissance, tant pour les parents que pour les enfants ? Sandrine partage des conseils pratiques et des réflexions profondes, soulignant que chaque moment passé avec nos enfants est une chance de célébrer la vie et de renforcer les liens familiaux. La parentalité n'est pas une lutte contre des défis, mais une série de moments précieux à chérir. En écoutant cet épisode de La Fabrique du Bonheur, vous découvrirez que les enfants ne sont pas parfaits, et que c'est parfaitement acceptable. En acceptant nos imperfections, nous pouvons créer un environnement où nos enfants se sentent aimés et soutenus, sans la pression d'atteindre un idéal inatteignable. Rejoignez-nous pour explorer comment abandonner le mythe du parent parfait peut transformer votre expérience parentale et vous rapprocher de vos enfants. Cet épisode est un véritable appel à célébrer les petites victoires du quotidien et à embrasser la beauté de la parentalité authentique. Ne manquez pas cette opportunité d'apprendre et de grandir avec nous dans La Fabrique du Bonheur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez Les Fabuleux destins, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Home(icides), le podcast qui vous plonge dans tragédies familiales. C'est un fait-divers à la dramaturgie exceptionnelle... qui a même été adapté au cinéma dans le film d'Antoine Raimbault « Une intime conviction » avec Marina Foïs et Olivier Gourmet en 2018. Pendant 10 ans, Jacques Viguier, professeur de droit à l'université de Toulouse a vécu l'enfer. Suite à la disparition de sa femme Suzanne, une nuit de février 2000, il a été accusé de l'avoir tuée. Comment cet homme est-il devenu le coupable idéal ? Dans le dernier épisode de la saison, Stéphane Durant Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro, sera l'invité de Caroline Nogueras pour nous faire revivre le procès en appel de Jacques Viguier. Crédits : Ecriture et voix : Caroline Nogueras Réalisation : Julien Roussel Première diffusion : 23 mai 2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:10:29 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Par Emmanuel Laurentin - Avec Claude Estier (journaliste et un homme politique) - Réalisation Christine Robert et Véronique Lamendour - réalisation : Virginie Mourthé
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 30 juin 2023.Avec cette semaine :Julien Damon, sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Émission originellement diffusée le 16 juillet 2023.LES COMMODITES URBAINESJulien Damon, vous êtes sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC. Vous venez de publier, aux Presses de SciencesPo, un essai intitulé « Toilettes publiques » où vous réhabilitez dans le débat public, avec science et humour, ces lieux auxquels nous consacrons en moyenne 6 mois de notre vie.Alors que les toilettes publiques se raréfient dans les villes et qu'une partie d'entre elles sont devenus payantes, vous défendez l'idée d'un « droit aux toilettes » qui garantisse à tous l'accès à des commodités gratuites, propres et sécurisées. Cette question est essentielle pour les sans-abris, mais elle concerne plus largement chacun des usagers de la ville, habitué ou de passage, lors ses mobilités quotidiennes. Pour relever ce défi, vous proposez notamment de rémunérer les bars, cafés, restaurants et fast-foods mettant à disposition leurs toilettes gratuitement et de façon indifférenciée, sur le modèle de l'Allemagne ou du Royaume-Uni.Le « droit aux toilettes » suppose par ailleurs de garantir un accès égal aux commodités pour les hommes et pour les femmes, qui y passent en moyenne une minute de plus. Il implique également de considérer l'offre sanitaire de l'ensemble des espaces collectifs, comme les entreprises ou les écoles, alors qu'un sondage de l'IFOP en date d'avril 2022 indique que 55% des employés jugent les toilettes de leurs entreprises sales et que 45% d'entre eux les trouvent trop peu éloignées du reste des locaux.A l'échelle internationale, le sujet est porté par l'ONU qui a fait de l'accès à l'eau et à l'assainissement un droit de l'homme en 2010. Des progrès notables en matière d'installations sanitaires ont été observés depuis 20 ans, tirés notamment par les « plans toilette » de la Chine et de l'Inde. Ainsi, si environ un tiers de l'humanité ne disposait d'aucun assainissement basique en 2015, la proportion est descendue à un humain sur cinq en 2020. Ces investissements sont particulièrement rentables car ils diminuent les frais de santé, limitent les hospitalisations, réduisent le nombre de jours non travaillés, améliorent les capacités des enfants à l'école et la productivité des travailleurs. Mais d'importantes lacunes persistent dans certaines régions et plombent les perspectives de développement économique et social. A titre d'exemple, plus de la moitié des établissements en Afrique subsaharienne ne disposent d'aucune installation sanitaire. Cette carence pénalise particulièrement les filles et compte parmi les raisons de leur sous-scolarisation persistante.Il ne s'agit pourtant pas seulement d'augmenter l'offre de toilettes publiques, mais aussi de repenser son modèle : au XXIème siècle, la croissance mondiale des toilettes doit être « durable ». Le modèle occidental, fondé sur les toilettes à chasses connectés à des réseaux centralisés d'assainissement, est très gourmand en eau. L'ensemble des Français destinent à cet usage l'équivalent de 500.000 piscines olympiques chaque année. De nombreux modèles plus écologiques ont été proposés, le plus souvent décentralisés, fondés sur le recyclage des eaux plutôt que sur leur évacuation. Des urinoirs secs, les « uritrottoirs », ont même été installés à Paris à l'été 2018 ; mais l'expérience s'est rapidement soldée par un échec, qui montre la force des habitudes en la matière et l'ampleur des travaux à accomplir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Connaissez-vous le maloya ? Expression musicale poétique et poétique née sur le sol de La Réunion, et nulle part ailleurs. Mais que nous racontent ces femmes et ces hommes qui l'ont chanté sur un sol où ils ont été déplacés de force pendant la traite négrière puis colonisés ? Réponse dans notre nouvel épisode documentaire Le Maloya, l'esprit créole de La Réunion, à travers ses chants, sa langue et sa musique. (Rediffusion) Avec par ordre d'apparition les Réunionnais : Françoise Vergès, politologue, Fanie Précourt, ethnomusicologue, Danyel Waro et Anne O'Aro, chanteurs de maloya. Et les voix de Firmin Viry, Gran Moun Bébé et Paul Vergès... des archives rares. Un documentaire de La marche du monde proposé par Valérie Nivelon, Sophie Janin et Nadia Genet avec : ► Françoise Verges, politologue, écrivaine et militante réunionnaise · Le Ventre des femmes : capitalisme, racialisation, féminisme, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Bibliothèque Idées », mars 2017 · Un féminisme décolonial, La Fabrique éditions, 208 p., février 2019 · Une théorie féministe de la violence — Pour une politique antiraciste de la protection, La Fabrique éditions, novembre 2020 ► Fanie Précourt, ethnomusicologue réunionnaise, chargée de la mission patrimoine du Pôle Régional des Musiques Actuelles de La Réunion, responsable du label Takamba et de la Phonothèque Historique de l'océan Indien. ► Danyel Waro, musicien et poète réunionnais, fabricant d'instruments et infatigable militant de la cause créole, un artiste de référence sur la scène des musiques du monde. Découvrez sa biographie sur le site de RFI. ► Ann O'Aro, chanteuse réunionnaise de maloya, auteure, compositrice, interprète.
durée : 00:59:32 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Après un retour sur l'accord commercial conclu cet été entre Donald Trump et Ursula Von der Leyen, nous reviendrons sur la fabrique de l'expertise économique avec Béatrice Cherrier. - réalisation : Camille Mati - invités : François Chimits Responsable des projets Europe à l'Institut Montaigne ; Sylvie Matelly Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors; Béatrice Cherrier Historienne de l'économie, chargée de recherche au CREST, CRNS et Ecole Polytechnique
Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le metteur en scène Papy. On parle de son parcours, du métier de metteur en scène et de Marmite FM. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce bonus, Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le metteur en scène Papy. On parle de l'émission Au théâtre ce soir et de Jacqueline Maillan. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le metteur en scène Papy. On parle de son parcours, du théâtre d'improvisation et de Jamel Debbouze. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce bonus, Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le premier assistant réalisation Justinien Schricke. On parle cinéma et plus précisément films d'horreur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:26:25 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Alors qu'une grande partie de la France est touchée par une nouvelle période de canicule, certaines études montrent que la chaleur accroît les inégalités. Grand Entretien avec l'urbaniste Amandine Richaud-Crambes, l'architecte Éric Daniel-Lacombe et l'épidémiologiste Kévin Jean. - invités : Amandine Richaud-Crambes, Kevin Jean, Eric Daniel-Lacombe - Amandine Richaud-Crambes : Urbaniste, directrice de La Fabrique des Mobilités, Kevin Jean : Epidémiologiste, maître de conférences au CNAM, Eric Daniel-Lacombe : Architecte Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:26:25 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Alors qu'une grande partie de la France est touchée par une nouvelle période de canicule, certaines études montrent que la chaleur accroît les inégalités. Grand Entretien avec l'urbaniste Amandine Richaud-Crambes, l'architecte Éric Daniel-Lacombe et l'épidémiologiste Kévin Jean. - invités : Amandine Richaud-Crambes, Kevin Jean, Eric Daniel-Lacombe - Amandine Richaud-Crambes : Urbaniste, directrice de La Fabrique des Mobilités, Kevin Jean : Epidémiologiste, maître de conférences au CNAM, Eric Daniel-Lacombe : Architecte Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le premier assistant réalisation Justinien Schricke. On parle de son parcours, du métier de 1er assistant réal et de cinéma. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:23 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Nous admirons collectivement les champions, les virtuoses, les personnalités qui ont du talent. Mais comment un individu parvient-il à se hisser au sommet d'une discipline ? Il n'a pas reçu un don, il est le fruit de différents facteurs biologiques et environnementaux qui interagissent entre eux. - réalisation : Annie Brault
Dans ce bonus, Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent la peintre Catherine Gouny. On parle peinture et inspiration. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent la peintre Catherine Gouny. On parle peinture, animaux et famille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce bonus, Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le DJ Malo Williams. On parle de ses sources d'inspiration et des origines de sa culture musicale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:48 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - L'administration russe est étroitement liée au pouvoir politique et un de ses piliers essentiels. Dans ce système vertical, où les postes sont distribués par le biais de nominations, la loyauté prime sur les compétences. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Anna Colin Lebedev Maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-Nanterre; Victor Violier Chercheur en politique comparée et en sociologie militaire et des institutions à l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM) et chercheur associé à l'Institut des Sciences sociales du Politique (ISP); Carole Sigman Chargée de recherche en science politique au CNRS, rattachée au Centre d'études russes, caucasiennes, est-européennes et centre-asiatiques (CERCEC)
Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le DJ Malo Williams On parle de son parcours, de Radio Nova et des soirées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce bonus, Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent le spécialiste des effets spéciaux Olivier Afonso. On parle du film E-T, Beetlejuice et de Michael Keaton. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:59:39 - La fabrique à bonheur - par : Nathalie Piolé -
Dans cet épisode, je reçois Sarah Barukh Sarah est une survivante. Elle a échappé, de peu, à ce qui tue plus d'une centaine de femmes chaque année: la violence conjugale, les féminicides. Sarah a réussi à fuir, un soir dans la nuit, sa petite fille, bébé à l'époque, dans les bras. C'était il y a 5 ans. Aujourd'hui Sarah est plus vivante et forte que jamais, libre et heureuse avec sa petite fille de 6 ans. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et ça, Sarah le sait mieux que quiconque. Dans la première partie de cet épisode, que nous avons séquencé en deux pour des questions de timing et parce que l'histoire de Sarah et le combat qu'elle porte méritent qu'on s'y attarde, vous découvrirez comment Sarah Barukh a grandi, l'influence de son milieu familial, ses études, ses amitiés, ses premières désillusions amoureuses, ses doutes mais aussi, ses premiers drames. Ce récit est important car on ne comprend parfois pas comment on peut accepter d'être ou de rester en couple avec un homme violent. Certains contextes, comme celui des jeunes années de Sarah jusqu'à sa trentaine, nous éclairent sur la question. Sarah est aujourd'hui écrivaine, fondatrice et dirigeante de l'association 125 et Après et vient de lancer le mouvement Safe Place label qui permet aux entreprises de s'engager concrètement pour lutter contre les violences conjugales. La seconde partie de cet épisode sera publiée à la rentrée. Voici l'histoire de Sarah Barukh, partie 1. Belle écoute
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mai 2025.Avec cette semaine :Jérémie Gallon, avocat, auteur de Georges Pompidou l'intemporel.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.GEORGES POMPIDOU, L'INTEMPOREL En 1969 Georges Pompidou s'interrogeait sur la place que pourrait conserver la France dans l'avenir du monde et de la société et dans Georges Pompidou, l'intemporel, vous montrez qu'il n'a cessé de se battre pour maintenir la capacité de la France à rester maîtresse de son avenir. Pour lui, cette maîtrise de l'avenir ne pouvait se réduire à la quête du bien-être matériel. Ni le progrès technique, ni la hausse du niveau de vie ne pouvaient suffire à donner du sens à une nation. L'homme, écrivez-vous, a besoin d'une espérance collective, d'un horizon moral et politique.Vous expliquez aussi que Pompidou avait saisi la portée des bouleversements de Mai 68. C'était pour lui le signe avant-coureur d'une transformation profonde : l'effondrement des grandes structures d'encadrement (la famille, Église, patrie) annonçant une société d'individus livrés à eux-mêmes. Il redoutait que ce désengagement moral, combiné à une domination croissante de la science et de la technique, crée un vide politique et ouvre la voie à l'autoritarisme. Une intuition qui résonne fortement aujourd'hui.Mais vous montrez que Pompidou n'était pas un nostalgique. Il voulait moderniser la France, encourager l'innovation et l'industrialisation, mais sans jamais renoncer à la culture ni à l'exigence morale. Il appelait les Français à regarder en face leurs fragilités, non pour s'en plaindre, mais pour retrouver leur ambition. Pourtant, à la fin de sa vie, marqué par la maladie, il semble frappé par une inquiétude plus intime : et si, après avoir échappé à l'effondrement de 1940 et à la guerre civile de 1958, la France avait renoncé à la grandeur ?À travers votre livre, vous dessinez le portrait d'un homme d'État dont l'héritage interroge notre époque. Vous insistez sur son autorité morale, sa culture, son enracinement hors des grandes machines technocratiques. Pompidou, selon vous, incarne une époque où la politique pouvait encore être portée par ceux qui avaient le désir de servir et l'ambition d'élever leurs concitoyens.Vous soulignez aussi combien Pompidou attachait de l'importance à l'autorité politique fondée sur la culture, la responsabilité, et la compréhension du peuple. L'époque paraît si éloignée de cette conception et de cette réalité de l'autorité, la défiance envers les élites et la fragmentation démocratique sont si grandes que la première question qu'on est amené à vous poser en reprenant votre titre c'est : « Georges Pompidou l'intemporel », ne serait-ce pas un oxymore ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent Olivier Afonso directeur artistique et spécialiste des effets spéciaux. On parle maquillage effets spéciaux et cinéma. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce bonus, Juliette Arnaud et Ramzi Assadi reçoivent l'auteur Arsen. On parle des inconnus, des parodies et de la série les années collège. Pardon pour les problèmes de son ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Droits de douanes : une fabrique de biscuits à Ardin, en Nouvelle-Aquitaine, victime de Donald Trump ? Ecoutez l'inquiétude d'un patron. Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 15 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Droits de douanes : une fabrique de biscuits à Ardin, en Nouvelle-Aquitaine, victime de Donald Trump ? Ecoutez l'inquiétude d'un patron. Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 15 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez Les Fabuleux Destins, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir A la folie pas du tout le podcast qui vous plonge dans les folles histoires de ces couples qui ont marqué des générations... découvrez l'envers du décor de la belle histoire. Découvrez la face cachée du couple de stars de la télé-réalité Thomas et Nabilla ; l'histoire d'un amour chaotique qui a laissé place à l'image lisse d'un couple et d'une famille modèle. Production et diffusion : Bababam Originals Un podcast enregistré dans les studios de Bababam Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 mai 2025.Avec cette semaine :Danièle Hervieu-Léger, sociologue des religions, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.Isabelle de Gaulmyn, journaliste vaticaniste.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.SITUATION DE L'ÉGLISE CATHOLIQUEDans votre ouvrage Vers l'implosion. Entretiens sur le présent et l'avenir du catholicisme, Danièle Hervieu-Léger, vous proposez une réflexion lucide et profonde sur la situation critique du catholicisme contemporain, notamment en Europe et en France. À travers votre dialogue avec Jean-Louis Schlegel, vous éclairez les dynamiques de fond qui ont conduit l'Église catholique à ce que certains qualifient de moment d'effondrement ou de bascule historique.Pour vous, plusieurs séismes récents, et en particulier la publication du rapport de la CIASE en 2021, fonctionnent comme des révélateurs de fragilités systémiques enfouies de longue date. Loin d'être un accident isolé, cette crise est le symptôme d'une Église fragilisée par des décennies de blocages institutionnels, d'échecs dans la mise en œuvre du concile Vatican II, et d'une incapacité persistante à se réformer face aux évolutions de la société.Votre analyse repose sur un constat fort : nous assistons à une "exculturation" progressive du catholicisme, c'est-à-dire à son retrait du tissu culturel commun. Plusieurs facteurs sociologiques — urbanisation, révolution familiale, transformations des représentations du corps et de la nature — ont peu à peu dissous la transmission religieuse automatique, marquant la fin du catholicisme comme matrice culturelle.Dans ce contexte, vous soulignez que le catholicisme européen entre dans une phase de minorisation, où il ne pourra plus s'appuyer sur une position dominante dans la société. Pourtant, vous rappelez que l'effondrement du modèle traditionnel ne signifie pas la disparition pure et simple de la foi chrétienne : de nouvelles figures de croyance, des formes communautaires inédites, et un rapport personnel plus libre à la foi émergent.Face aux crises successives, et notamment aux révélations des abus sexuels dans l'Église, vous insistez sur la nécessité urgente d'une transformation structurelle : réforme de la gouvernance, sortie du cléricalisme, reconfiguration du lien entre le centre romain et les périphéries locales, modernisation du langage et des modes de présence au monde.Aujourd'hui, une question centrale se pose : l'Église catholique peut-elle survivre en inventant des formes de vie et de foi adaptées à une société postchrétienne, ou sombrera-t-elle dans une logique de repli et de nostalgie ? Peut-elle assumer son nouveau statut minoritaire de façon féconde, en devenant un lieu d'hospitalité, d'invention spirituelle et d'authenticité, plutôt qu'une forteresse défensive ?Enfin, à travers cette réflexion, vous ouvrez une interrogation plus large : que signifie, pour l'Europe elle-même, la perte de l'héritage chrétien comme socle culturel vivant ? Peut-on imaginer une forme de fidélité au message évangélique en dehors du cadre institutionnel traditionnel ? Et quels chemins pourraient permettre à l'Église de demeurer un acteur spirituel pertinent dans le monde de demain ? Mais d'abord : pourquoi l'affaire des abus sexuels est-elle bien plus qu'une série de scandales isolés dans l'Église ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.