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Rediffusion. Pendant 10 ans, Jacques Viguier, professeur de droit à l'université de Toulouse a vécu l'enfer. A la suite de la disparition de sa femme Suzanne, une nuit de février 2000, il a été accusé de l'avoir tuée. Comment cet homme est-il devenu le coupable idéal ? Dans le dernier épisode de la saison, Stéphane Durant Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro, sera l'invité de Caroline Nogueras pour nous faire revivre le procès en appel de Jacques Viguier. Une femme disparait dans la nuit Toulouse, Mercredi 1er mars 2000, un homme se présente au commissariat du quartier de l'Ormeaux. Il s'appelle Jacques Viguier, il est professeur de droit à la faculté. Il a une quarantaine d'années, mince, aux cheveux noirs coupés courts, le regard clair et plutot grand. Il vient signaler la disparition de sa femme Suzanne Viguier, depuis le dimanche 27 février au matin. Pourquoi cet homme a-t-il mis autant de temps pour venir au commissariat ? D'autant qu'il paraît particulièrement calme et pas du tout inquiet. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 décembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LA SÉCURITÉ SOCIALE A 80 ANSNé en 1945 dans l'élan du Conseil national de la Résistance, l'État-providence français avait une ambition fondatrice : protéger chacun contre les grands risques de la vie. Il commence par la création de la Sécurité sociale et du régime de retraite par répartition, à une époque où 5 actifs soutenaient un retraité (contre 1,7 aujourd'hui). Les décennies suivantes ont vu un élargissement progressif du socle, au-delà de la seule logique assurantielle. Quatre-vingts ans plus tard, la Sécurité sociale n'a pas perdu l'amour des Français, ni, à leurs yeux, son attribut le plus précieux : l'universalité. Près de 80 % la considèrent comme la meilleure au monde et 85 % jugent impératif de maintenir une couverture universelle, sans distinction de revenus, selon un sondage Ifop de mars 2025. Mais elle traverse aujourd'hui une nouvelle crise grave. Le déficit record de l'assurance-maladie prévu cette année - 23 milliards en 2025 (contre 17,2 milliards en 2024) - interroge sur la capacité du système à perdurer. Et la pression démographique menace de le faire dériver encore plus, tandis que le vieillissement démographique déséquilibre autant le système de santé que celui des retraites en déficit elles de 6,6 milliards d'euros pour cette année. Un vieillissement à prendre d'autant plus en compte que les dépenses de santé augmentent exponentiellement avec l'âge. D'après la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, en 2021, la dépense annuelle moyenne a été de 1.114 euros pour les moins de 20 ans, 1.632 euros pour les 21-40 ans, 2.717 euros pour les 41-60 ans, 4.498 euros pour les 61-70 ans, 6.291 euros pour les 71-80 ans et 8.529 euros pour les plus de 80 ans. De fait, les plus de 60 ans concentrent plus de 50 % de la dépense totale, alors qu'ils représentent 28 % de la population.Dans un rapport publié le 3 novembre, la Cour des comptes a mis en garde contre les effets budgétaires du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité. « Premier poste de dépenses de la protection sociale, les pensions de vieillesse et de survie représentaient en effet 353 milliards d'euros en 2023, soit 13,4 % du PIB »,signale le rapport. La Cour souligne que le poids de la démographie sur les finances publiques va aller croissant, et invite à repenser « la vision collective » du vieillissement et de l'âge du départ à la retraite. Pour mémoire, au début des années 1980, la dette ne finançait qu'1 % de la dépense sociale ; elle en finance désormais 10 %.Mardi, à une courte majorité - 247 voix contre 234 (et 93 abstentions) - les députés ont validé le Projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il prévoit notamment la suspension de la réforme des retraites, la hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine et la hausse de 3 % des dépenses de santé. Résultat : malgré les concessions accordées aux oppositions, le déficit de la Sécurité sociale devrait rester sous les 20Mds€ en 2026. Après un passage par le Sénat, le texte devrait revenir au Palais-Bourbon mardi prochain pour un ultime vote.L'AFRIQUE : DE JUNTE EN JUNTEEn cinq ans, le Sahel a complètement changé. Les coups d'État militaires d'abord présentés comme des réponses temporaires à la crise sécuritaire, semblent installer durablement des régimes autoritaires. Au-delà du rejet commun de la présence française, ces nouveaux pouvoirs militaires peinent à formuler un véritable projet et surtout à endiguer une vague djihadiste de plus en plus meurtrière. La région est désormais secouée par des crises répétées qui ignorent les frontières nationales. Cette vague de coups d'État et de prises de pouvoir militaires a créé un paysage politique instable dans plusieurs régions. En novembre 2025, sept pays étaient dirigés par des juntes militaires, chacuneavec sa propre trajectoire, sa justification et ses tensions politiques propres.Au Mali, le retour à un régime militaire a commencé par deux coups d'État en moins d'un an, le premier en août 2020, suivi d'un autre en mai 2021. Le Burkina Faso a connu deux coups d'État militaires en 2022. L'ordre politique du Niger s'est effondré en juillet 2023. En mars 2025, la junte a adopté une charte de transition fixant un délai de cinq ans pour le retour à un régime constitutionnel. La Guinée a basculé dans un régime militaire en septembre 2021. La junte s'était initialement engagée à une transition structurée, mais le calendrier a été sans cesse repoussé. Au Soudan l'armée a pris le contrôle en octobre 2021, faisant dérailler un fragile accord de partage du pouvoir entre civils et militaires. En avril 2023, le pays a sombré dans une guerre civile brutale entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide. En octobre 2025, Madagascar a rejoint la liste des pays africains sous régime militaire. En Guinée-Bissau, le coup d'État qui a renversé le 26 novembre le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu les élections en cours est le dixième putsch en Afrique depuis 2020. Ce pays lusophone côtier d'Afrique de l'Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), avait déjà connu quatre coups d'État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La junte promet une transition d'un an. Les Bissau-Guinéens n'y croient plus vraiment. Dans un pays où chaque cycle électoral finit dans les casernes, la démocratie semble condamnée à ne jamais dépasser le stade de l'intention. Le Bénin, longtemps considéré comme une exception démocratique et qui n'avait plus connu de tels soubresauts depuis 1972, vient de rejoindre le club des pays touché par l'épidémie de putschs. Dimanche dernier, il s'en est fallu de peu que le pays ne rejoigne la longue liste des pays africains ayant connu un coup d'État militaire ces cinq dernières années. Le coup d'État a été mis en échec.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Redécouvrez bientôt l'affaire Jacques Viguier. Un fait-divers à la dramaturgie exceptionnelle... qui a même été adapté au cinéma. Pendant 10 ans, Jacques Viguier, professeur de droit à l'université de Toulouse a vécu l'enfer. A la suite de la disparition de sa femme Suzanne, une nuit de février 2000, il a été accusé de l'avoir tuée. Comment cet homme est-il devenu le coupable idéal ? Dans le dernier épisode de la saison, Stéphane Durant Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro, est l'invité de Caroline Nogueras pour nous faire revivre le procès en appel de Jacques Viguier. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Merci à Louis Vuitton de nous avoir ouvert les portes de la Fabrique du Temps. Nous avons eu la chance de rencontrer Jean Arnault, Directeur de l'Horlogerie Louis Vuitton et de suivre Michel Navas et Enrico Barbasini, deux des plus grands maitres horlogers, qui incarnent l'esprit créatif de Louis Vuitton et qui ont partagé avec passion la vision de leur métier et de l'industrie.Nous avons pu plonger au cœur des étapes de fabrication des montres Louis Vuitton, Daniel Roth et Gérald Genta et découvrir les savoir-faire artisanaux perpétués par cette manufacture horlogère.Retrouvez toutes les informations concernant La Fabrique du temps ⬇️Le compte Instagram ➡️ https://www.instagram.com/lafabriquedutemps/Le site Internet ➡️ https://fr.louisvuitton.com/fra-fr/histoires/la-fabrique-du-tempsRetrouvez toutes les informations concernant nos invités ⬇️Le compte Instagram de Jean Arnault ➡️ https://www.instagram.com/arnaultjean/Le compte Instagram de Michel Navas ➡️ https://www.instagram.com/navastime/?hl=frLe compte Instagram d'Enrico Barbasini ➡️ https://www.instagram.com/enrico.barbasini/?hl=frPour prendre vos billets pour le LEGEND TOUR c'est par ici ➡️ https://www.legend-tour.fr/ Retrouvez la boutique LEGEND ➡️ https://shop.legend-group.fr/Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/sX48Y94MH1UPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:47 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - Valentin crée des chaînes TikTok où il diffuse de fausses rumeurs pour gagner abonnés et revenus. Tout est fake, mais il assume. Audrey est journaliste, elle découvre sa photo et sa signature sur un faux site relayant une rumeur sur Brigitte Macron, une usurpation d'identité la laissant démunie. - réalisation : Clémence Gross
durée : 00:26:35 - Les Midis de Culture - par : Antoine Leiris - Aujourd'hui, dans le débat critique, nous parlerons de littérature qui s'intéresse au fascisme : Soixante-dix fantômes de l'autrice Nathalie Quintane paru à La Fabrique le 17 octobre ; et Nerona de l'autrice Hélène Frappat paru chez Actes Sud le 20 août. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Johan Faerber Editeur, essayiste, critique littéraire.; Romain de Becdelièvre Auteur, conseiller dramaturgique, producteur à France Culture
durée : 00:28:47 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - Valentin crée des chaînes TikTok où il diffuse de fausses rumeurs pour gagner abonnés et revenus. Tout est fake, mais il assume. Audrey est journaliste, elle découvre sa photo et sa signature sur un faux site relayant une rumeur sur Brigitte Macron, une usurpation d'identité la laissant démunie. - réalisation : Clémence Gross
La Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé mercredi "s'autosaisir" après la diffusion d'une vidéo montrant un enfant tondu dans un foyer d'enfants placés à Paris, dénonçant une situation "épouvantable". Écoutez la réaction de Claude Ardid, journaliste et auteur de "La Fabrique du malheur : scandales au cœur de l'Aide sociale à l'enfance" (éditions de L'observatoire).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:32:31 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Qui a besoin de la prévision économique ? Comment s'est structurée la production de données économiques ces dernières années ? - réalisation : Sorj Leroy - invités : Théo Régniez Attaché temporaire d'enseignement et de recherche en sociologie à l'Université Paris Dauphine- PSL
Comment le succès se façonne-t-il… Existe-t-il une recette miracle, qui a fait ses preuves ? Quels sont les métiers de l'ombre qui le permettent et surtout, à quoi sont-ils confrontés ? Aujourd'hui, les contours du succès sont d'ailleurs difficile à dessiner… un tube viral fait-il d'un artiste un artiste à succès ? Quels échelons gravir et surtout aujourd'hui, comment ? Pour parler de toutes ces questions : Martin Rousseau, chef de projet, programmateur et couteau suisse chez Cracki Records… qui suit notamment des artistes comme Mangabey, Saint DX ou encore Agar Agar… Label qui est aussi co-organisateur du Macki Music Festival… Manon L'Huillier, attachée de presse indépendante…
Invités :Charlotte d'Ornellas, journaliste au JDD.Michel Fayad, analyste politique et géopolitique.Dimitri Casali, historien spécialiste du 1er empire, ancien professeur d'histoire en ZEP et auteur de “Quand la France perd la mémoire» aux éditions Fayard.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:48 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Pour beaucoup de Français, Edward Abbey reste une figure méconnue. Pourtant, aux États-Unis, cet écrivain né en Pennsylvanie en 1927 est devenu un héros de la contre-culture et un pionnier de la pensée écologique. - invités : Elisabeth QUIN, Lucile SCHMID - Élisabeth Quin : Journaliste et écrivaine, Lucile Schmid : Essayiste, cofondatrice du think tank La Fabrique écologique. - réalisé par : Jérôme BOULET Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:33:37 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Les prévisionnistes sont souvent pointés du doigt après l'irruption d'évènements économiques indésirables. Olivier Pilmis revient sur leur rôle et leurs méthodes dans ce troisième épisode de notre série dédiée à la fabrique de l'expertise économique. - réalisation : Sorj Leroy - invités : Olivier Pilmis Chargé de recherche au CNRS, affecté au Centre de Sociologie des Organisations – Sciences Po
durée : 00:03:56 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ces dernières années, de nombreux témoignages et enquêtes journalistiques ont mis en lumière la façon dont les forces de l'ordre ciblent et maltraitent les personnes les plus minorisées - comme les hommes noirs et arabes ou les travailleuses du sexe. Des contrôles routiniers aux interpellations, certaines opérations se transforment en violences sommaires, encouragées par la stigmatisation de ces populations.Comment se construit aujourd'hui la figure du « suspect » dans le discours policier ? Quel rôle jouent la virilité et la blanchité dans la culture professionnelle des forces de l'ordre ? Comment la violence, y compris sexuelle, devient-elle un outil de maintien de l'ordre pour intimider et dissuader ?Dans cette deuxième partie, Tal Madesta poursuit son entretien avec la journaliste Leïla Minano et la sociologue Mathilde Darley. Ensemble, il et elles décryptent les dimensions systémiques de cette brutalité pour tendre vers une vraie justice et esquisser des réparations pour les victimes.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/police-la-fabrique-des-cow-boysCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Tal Madesta et enregistré le jeudi 13 novembre 2025 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:01 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Alors que cette semaine marquait la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, voilà ma pierre à l'édifice. Un entretien avec l'essayiste et documentariste Pauline Chanu, qui vient de publier un essai puissant : Sortir de la Maison Hantée. (La Découverte).Vous vous apprêtez à écouter le premier épisode hanté de Folie Douce, préparez-vous.Lorsque le festival Offscreen m'a proposé d'enregistrer un entretien dans la chapelle de la Salpêtrière, à Paris, j'ai tout de suite su que je devais m'y entretenir avec Pauline Chanu pour revenir avec elle sur les violences qu'ont subi, à la fin du 19ème siècle, les « hystériques » du professeur Charcot, des femmes dont la folie servait de spectacle aux intellectuels parisiens et dont le corps, sexualisé à outrance, s'imprime encore dans nos imaginaires.Alors on a fait ça. On a parlé de ces patientes d'hier et de leurs héritières, les psychiatrisées, d'aujourd'hui. On a parlé d'Augustine, de Freud, mais aussi de Britney Spears, de Marie Trintignant. On a aussi parlé des raisons personnelles qui ont poussé Pauline Chanu à se pencher sur cette question.Car Pauline, en s'appuyant sur des entretiens nombreux, avec des femmes victimes, démontre que l'imaginaire de l'hystérique infuse encore les mentalités aujourd'hui, y compris au sein du monde médical, où le diagnostic continue d'être prononcé de façon plus ou moins assumé. Ce terme prend parfois la forme de qualificatifs différents comme “borderline”, mais sert toujours à rabaisser la parole des femmes. Et toujours, Pauline Chanu est limpide à ce sujet, il y a derrière la femme dite « hystérique » un « hystériseur », c'est-à-dire un homme violent qui pratique le “gaslighting” car il a tout interêt à ce que la parole de cette femme soit totalement décrédibilisée.Il régnait une atmosphère très particulière pendant notre échange, qui persiste, je le sais, à l'écoute de l'épisode. J'espère au fond de moi que quelques patientes du professeur Charcot s'étaient glissées dans la chapelle lors de cet enregistrement où nous leur avons fait justice.Je remercie infiniment Pauline Chanu d'avoir accepté mon invitation. Et merci au festival Offscreen de nous avoir donné la possibilité de vivre ce moment unique.Photo : Romy Alizée
durée : 00:04:05 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:00 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:33:51 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Modifier dépenses ou consommation produit divers effets sur la croissance ; pour les anticiper, des économistes ont conçu dès les années 50 des modèles de prévision. Plongée dans cette histoire technocratique de la prise de décision économique et donc politique avec la chercheuse Loipa Muniz Duarte. - invités : Loipa Muniz Duarte Docteure en sciences économiques, autrice de “Les Pratiques de modélisation macroéconomique en France entre 1950 et 1975” (Classiques Garnier, 2024)
durée : 00:03:42 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, j'interroge François Saltiel, journaliste et producteur spécialiste des enjeux numériques, que l'on entend chaque matin sur France Culture dans "Un monde connecté" et le vendredi à 14h pour "La Fabrique de l'information". Avec Virginie Sassoon, directrice adjointe du CLEMI et docteure en sciences de l'information, ils ont co-écrit *Faire la paix avec nos écrans* (Flammarion), un essai très bien documenté et qui part de leur expérience de parents. Le couple à trois enfants vivant au quotidien avec dix écrans connectés.Loin de tout manichéisme, ils proposent un regard lucide et constructif sur notre "société amphinétique", ce néologisme qu'ils proposent pour décrire notre condition d'êtres évoluant en permanence entre le monde tangible et le monde numérique. François partage les tensions familiales autour des écrans, la méthode P.L.A.Y. qu'ils ont développée pour une parentalité numérique apaisée, et les solutions concrètes pour reprendre le contrôle face aux plateformes qui exploitent nos vulnérabilités.Lire l'article complet et les repères sur le site de l'émission : https://csoluble.media/epsode/faire-la-paix-avec-ecrans-francois-saltielOn explore aussi pourquoi le smartphone est devenu "l'écran total", comment l'éducation aux médias est notre seule arme face aux GAFAM, et pourquoi l'interopérabilité pourrait transformer notre captivité numérique. Écoutez.POUR ALLER PLUS LOINLire : « Faire la paix avec nos écrans », Flammarion https://editions.flammarion.com/faire-la-paix-avec-nos-ecrans/9782080476845Écouter : François Saltiel à la radio sur France Culture ou dans l'application Radio France8h50 : “Un monde connecté” chaque matin“La Fabrique de l'information”, chaque vendredi à 14hTIMECODES00:00 Introduction : Faire la paix avec nos écrans01:55 Le parcours de François Saltiel : le numérique comme fenêtre sur le monde03:39 Le smartphone : l'écran amplificateur qui a tout bouleversé04:49 La réalité des parents : osciller entre "gendarme" et "dealer" 06:23 La "parentalité numérique" : une génération de pionniers08:29 Sentiment d'impuissance et fin du mythe du "monde virtuel" 11:37 Une clé du dialogue : "Comment s'est passée ta journée en ligne ?12:46 La méthode P.L.A.Y. (Partager, Libérer, Accueillir, Yes/No)16:17 La captivité numérique : comprendre le piège des données18:57 L'interopérabilité : pourquoi on ne peut pas emmener ses abonnés avec soi20:09 L'éducation aux médias : notre seule véritable arme22:21 "La Fabrique de l'information" sur France Culture23:23 Merci à François Saltiel24:48 FinSimon Icard***
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzé, SteveZhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si l'imaginaire social de la commune de Paris de 1871 pouvait permettre de rendre l'émancipation hors du capitalisme plus désirable, un imaginaire fondé sur des besoins réels, à travers lesquels la beauté et la solidarité s'ancrent dans la vie quotidienne, un luxe partagé, en commun ? Creusons donc l'hypothèse depuis la pensée de William Morris, Pierre Kropotkine, ou Elisée Reclus, jusqu'aux expérimentations de la zad de Notre-Dames-Des Landes, en passant par Henri Lefebvre ou Maria Mies. A propos de L'imaginaire de la commune de La forme-commune de Kristin Ross chez La Fabrique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis plusieurs années, les violences policières, y compris sexuelles, se multiplient en Une des journaux et sur les réseaux sociaux. À l'origine de ces violences, une institution encore largement masculine qui attire de nombreux hommes pour "faire la chasse au bandit" dans une culture viriliste et brutale. Qui sont les policiers violents ? Comment se forge cette culture masculine de camaraderie dans les commissariats, et quels sont ses effets ? Et est-ce que la présence de femmes policières change ces dynamiques dans les commissariats ou sur le terrain ? Pour en parler, Tal Madesta reçoit la journaliste Leïla Minano, co-fondatrice du collectif Youpress et co-autrice de l'enquête « #MeTooPolice : Enquête sur les violences sexuelles commises par les forces de l'ordre » (Disclose, 2025) avec la sociologue Mathilde Darley, chercheuse à l'IRIS et contributrice du livre Police et société en France (Presses de Sciences Po, 2023) dans un entretien en deux parties. Dans ce premier volet, il et elles analysent ensemble le terreau des violences sexuelles des policiers, et tout le système qui les rend possibles.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/police-la-fabrique-des-cow-boysCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Tal Madesta et enregistré le lundi 22 septembre au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:41 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Au lendemain de la guerre civile, l'État franquiste est en construction. L'économie est à relancer et l'image internationale de l'Espagne à normaliser. Des diplomates aux technocrates, comment la dictature de Franco a-t-elle construit sa longévité entre 1939 et 1975 ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Jérémy Léger Docteur en histoire et civilisation de l'Espagne contemporaine; Nicolás Sesma Maître de conférences en civilisation espagnole à l'Université Grenoble Alpes
Pour que les villes s'adaptent au dérèglement climatique, les secteurs public et privé ont besoin d'adopter une vision commune. La Fabrique de la Cité propose des solutions qui permettent de répondre aux besoins des villes et qui permettent de créer des business models solides. Céline Acharian et Constance Bourtoire, respectivement directrice générale et directrice projets de ce think tank sont les invitées de de cette édition spéciale de SMART IMPACT au Forum des Projets Urbains 2025. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Comment éviter les prochaines pandémies ? Indice : l'opossum est ton ami !Voici Marie-Monique Robin, la réalisatrice du film la Fabrique des Pandémies avec Juliette Binoche. Abonne-toi !SOMMAIRE01:09 Son déclic 03:54 Dans les grottes de chauves-souris 08:28 Du cochon à l'homme 14:52 Une tique mange 3 fois dans sa vie ! 20:47 La Fabrique des Pandémies 24:41 L'origine du Covid ? 25:45 Comment stopper les prochaines pandémies ? 29:00 Ca fait du bien ! 31:18 Que faire ? 32:14 Laisse ton enfant manger de la terre ! 37:25 Juliette Binoche 40:56 La science indépendante 44:13 Où voir le film ? DANS CET ÉPISODE► Pour voir la Fabrique des Pandémies : 2 options1. Sur le site de France TV Outre-mer : https://bit.ly/3ISHDs12. En salle dans ces cinémas : https://bit.ly/3B77x9j3. Pour organiser une projection : contact@m2rfilms.com__Le site officiel de Soif de Sens.Soutenir Soif de Sens via Tipeee.__Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:16:29 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - "Les Aigles de la République" de Tarik Saleh plonge dans le Caire contemporain, où un jeune policier se retrouve piégé par la corruption et les jeux de pouvoir, entre enquête haletante et désillusion morale. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Raphaëlle Pireyre Critique de cinéma, elle publie régulièrement des articles sur le site AOC; Antoine Guillot Journaliste, critique de cinéma et de bandes dessinées, producteur de l'émission "Plan large" sur France Culture
De la préhistoire à l'histoire, comment approcher la réalité intime et quotidienne de nos ancêtres ? Au-delà des fantasmes et des manipulations, une préhistorienne et un archéologue retissent la longue histoire métissée et entrelacée de notre humanité... Remontons le temps sur les traces de nos ancêtres Homos sapiens. Bien loin des clichés, au plus près de leur réalité. Revenons sur pas mal d'idées fausses, de fantasmes et autres manipulations, sur une France soi-disant « éternelle », à l'identité immuable. Pourquoi nous raccrochons-nous aujourd'hui à ces fantasmes, à nos ancêtres les Gaulois ? Et comment l'archéologie nous dévoile une autre préhistoire et histoire commune, bien plus métissée et entrelacée ? Comment reconstituer notre passé ? Celui d'une humanité en mouvement et en échange perpétuel... Avec Jean-Paul Demoule (archéologue et préhistorien) pour son livre La France éternelle, une enquête archéologique paru chez La Fabrique Éditions Sophie A de Beaune pour son livre Une journée au temps de la préhistoire paru chez Eyrolles. Musiques diffusées dans l'émission : Carte de séjour - Douce France Aron!, Joe la panic - Déjà vu.
De la préhistoire à l'histoire, comment approcher la réalité intime et quotidienne de nos ancêtres ? Au-delà des fantasmes et des manipulations, une préhistorienne et un archéologue retissent la longue histoire métissée et entrelacée de notre humanité... Remontons le temps sur les traces de nos ancêtres homos sapiens. Bien loin des clichés, au plus près de leur réalité. Revenons sur pas mal d'idées fausses, de fantasmes et autres manipulations, sur une France soi-disant « éternelle », à l'identité immuable. Pourquoi nous raccrochons nous aujourd'hui à ces fantasmes, à nos ancêtres les gaulois ? Et comment l'archéologie nous dévoile une autre préhistoire et histoire commune, bien plus métissée et entrelacée ? Comment reconstituer notre passé ? Celui d'une humanité en mouvement et en échange perpétuel... Avec Jean-Paul Demoule (archéologue et préhistorien) pour son livre La France éternelle, une enquête archéologique paru chez La Fabrique Éditions. Sophie A de Beaune pour son livre Une journée au temps de la préhistoire paru chez Eyrolles. Musiques diffusées dans l'émission : Carte de séjour - Douce France Aron!, Joe la panic - Déjà vu
Invités : - François Verhaeghe, président de Saint Louis Sucre - Eliott Hergat, fondateur Diabet' - Gilles Attaf, président de la certification Origine France Garantie et fondateur des Forces Françaises de l'Industrie - Florian Baud, cofondateur de La Fabrique à Nuages Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:43 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Au début du 20ᵉ siècle, de nombreux jeunes hommes préparent leur service militaire par la pratique du tir ou de la gymnastique. À 20 ans, l'examen médical est une obligation pour être déclaré apte. En 1914, le déclenchement de la Grande Guerre bouscule tous les critères de recrutement. - réalisation : Thomas Beau - invités : Aude-Marie Lalanne Berdouticq Historienne de la médecine et des sciences, maîtresse de conférences à Sorbonne Université; Lionel Pabion Historien, maître de conférences à l'Université Rennes 2
durée : 00:29:38 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Les États membres de l'Union européenne se sont mis d'accord autour d'un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990. Au prix de certaines concessions, accordées au nom de la compétitivité. - invités : Vincent Charlet Délégué général du think tank La Fabrique de l'industrie; Phuc-Vinh Nguyen Chercheur en politiques énergétiques à l'Institut Jacques Delors
durée : 00:59:17 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord autour d'un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990. Au prix de certaines concessions, accordées au nom de la compétitivité. Aliette Hovine reçoit ensuite l'économiste Lucas Chancel. - invités : Vincent Charlet Délégué général du think tank La Fabrique de l'industrie; Phuc-Vinh Nguyen Chercheur en politiques énergétiques à l'Institut Jacques Delors; Lucas Chancel Économiste, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste des inégalités mondiales et des enjeux sociaux liés à la transition écologique
Nous sommes encore à un peu moins de 2 ans de l'élection présidentielle 2027, et un nouveau paysage politique semble déjà se dessiner en France. Les derniers sondages placent tous le Rassemblement National largement en tête du premier tour… ▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 2 novembre 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qu'est-ce que le fameux "roman national" cultivé par une bonne partie de la droite et dénoncé par la gauche critique? Une réécriture de l'histoire pour faire de "bons Français", explique à Julien Théry l'historien Olivier Le Cour Grandmaison. ▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 2 novembre 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.BILAN DE L'EXAMEN DU PLFLes députés ont commencé le 24 octobre l'examen de la partie recettes du projet de loi de finances (PLF), à l'Assemblée nationale.Après les trois premiers jours de débat à l'Assemblée nationale, les députés ont dégradé d'environ 4 Mds d'€ l'équilibre de la copie initiale. Lundi, la hausse de 2 Mds d'€ de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises a été votée à l'initiative du gouvernement, mais contre son camp. Les députés ont également adopté une mesure plus favorable aux entreprises, en votant l'article 11 du PLF, qui prévoit de reprendre l'an prochain la baisse de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, dont l'exécutif souhaite la suppression progressive pour « soutenir la dynamique de réindustrialisation ». Mercredi, les députés ont continué à détricoter la copie budgétaire du gouvernement avec l'adoption de deux amendements déposés par LFI : l'un pour élargir le champ d'application de l'impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales, l'autre pour instaurer une taxe exceptionnelle sur les superdividendes. De son côté, le RN a fait adopter grâce à l'abstention de la gauche une taxe de 33% sur les rachats d'actions qui, selon lui, rapporterait 8 Mds d'€. Face à ces revers pour le gouvernement, le bloc central a dénoncédepuis mardi une « surenchère fiscale ». Vendredi, l'article 3 du projet de loi sur le budget : la taxation des holdings a été adoptée par 224 députés, contre 10. La gauche s'est abstenue. La taxe Zucman sur les très hauts patrimoines a été largement rejetée, ainsi que sa version allégée, malgré la pression du PS. Vendredi soir, les députés ont lesté le budget Lecornu près de 45Mds€ de taxes supplémentaires (notamment la taxation proportionnelle des multinationales : 25Mds€, l'extension de la taxe sur les rachats d'actions : 8Mds€, la surtaxe de l'Impôt sur les Sociétés : 6Mds€, et dans la nuit un impôt sur la fortune improductive ...) Le Premier ministre a annoncé de nouvelles discussions avec les différents groupes parlementaires durant ce week-end. Les débats reprendront lundi.Les députés arrêteront leurs discussions sur le PLF lundi soir, avant de s'attaquer au projet de loi de financement de la Sécurité sociale à partir de mardi. Après son vote, prévu le 12 novembre, les débats pourront reprendre sur les recettes de l'État, pour enchaîner sur la deuxième partie du PLF, concernant les dépenses. Les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale doivent être adoptés avant le 31 décembre. Les délais sont serrés, entre promesse de ne pas recourir au 49-3 et débats sur la réforme des retraites.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un podcast trimestriel présentant les nouveaux numéros de la revue Annales. Histoire, Sciences sociales. Quatrième épisode consacré au n°79/4 (2024), diffusion le 29 septembre 2025. Production et animation : André Loez (podcast Paroles d'histoire), Clémence Peyran (éditrice de la revue).Sommaire Introduction et table des matières du numéro 79/4 (00:00) Grand format (3:50) : entretien avec Masha Cerovic (EHESS) pour sa note critique sur l'histoire russo-ottomane (lien sur Cairn) Coulisses (42:15) : le parcours d'un article avant parution dans la revue, avec Guillaume Calafat Archives (55:42) : Baber Johansen, « Le contrat salam. Droit et formation du capital dans l'Empire abbasside (XIe - XIIe siècle) », commenté par Naveen Kanalu (lien sur Cairn) Contacts et crédits annales@ehess.fr parolesdhistoire@gmail.comCréation graphique : Ann-Koulmig Renault.Musique : Latin Fashion Trap by Infraction.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:13 - Culture de l'info - Les conseillers ministériels fourmillent dans les cabinets des membres du gouvernement. Leur mission, pas des moindres, servir d'interface entre le ministre et l'administration. Avec à la fin, plus ou moins de satisfaction.
durée : 00:57:47 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Représenter une sphère sur une feuille plane, voilà le tour de force réalisé par Gerardus Mercator en 1569. Mais produire une carte, c'est représenter son monde, son centre, ses limites, ses périphéries, et finalement ses ambitions pour ensuite, les imposer aux autres. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Fabrice Argounès Géographe et géohistorien rattaché à l'INSPE et à l'université de Rouen; Irène Hirt Professeure de géographie à l'université de Genève
durée : 00:57:19 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Pierre de Lagarde, lanceur d'alerte du patrimoine ? En 2004, un documentaire de "La Fabrique de l'histoire" raconte l'aventure radiophonique et télévisuelle de "Chefs-d'œuvre en péril" et comment cette émission a participé à la sensibilisation aux questions de la préservation du patrimoine français. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pierre de Lagarde; Jean-Pierre Bady Conseiller maître à la Cour des comptes, il est membre de la CIVS(Commission d'indemnisation des victimes de spoliations).; André Malraux Écrivain et homme politique français
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Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 30 juin 2023.Avec cette semaine :Julien Damon, sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Émission originellement diffusée le 16 juillet 2023.LES COMMODITES URBAINESJulien Damon, vous êtes sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC. Vous venez de publier, aux Presses de SciencesPo, un essai intitulé « Toilettes publiques » où vous réhabilitez dans le débat public, avec science et humour, ces lieux auxquels nous consacrons en moyenne 6 mois de notre vie.Alors que les toilettes publiques se raréfient dans les villes et qu'une partie d'entre elles sont devenus payantes, vous défendez l'idée d'un « droit aux toilettes » qui garantisse à tous l'accès à des commodités gratuites, propres et sécurisées. Cette question est essentielle pour les sans-abris, mais elle concerne plus largement chacun des usagers de la ville, habitué ou de passage, lors ses mobilités quotidiennes. Pour relever ce défi, vous proposez notamment de rémunérer les bars, cafés, restaurants et fast-foods mettant à disposition leurs toilettes gratuitement et de façon indifférenciée, sur le modèle de l'Allemagne ou du Royaume-Uni.Le « droit aux toilettes » suppose par ailleurs de garantir un accès égal aux commodités pour les hommes et pour les femmes, qui y passent en moyenne une minute de plus. Il implique également de considérer l'offre sanitaire de l'ensemble des espaces collectifs, comme les entreprises ou les écoles, alors qu'un sondage de l'IFOP en date d'avril 2022 indique que 55% des employés jugent les toilettes de leurs entreprises sales et que 45% d'entre eux les trouvent trop peu éloignées du reste des locaux.A l'échelle internationale, le sujet est porté par l'ONU qui a fait de l'accès à l'eau et à l'assainissement un droit de l'homme en 2010. Des progrès notables en matière d'installations sanitaires ont été observés depuis 20 ans, tirés notamment par les « plans toilette » de la Chine et de l'Inde. Ainsi, si environ un tiers de l'humanité ne disposait d'aucun assainissement basique en 2015, la proportion est descendue à un humain sur cinq en 2020. Ces investissements sont particulièrement rentables car ils diminuent les frais de santé, limitent les hospitalisations, réduisent le nombre de jours non travaillés, améliorent les capacités des enfants à l'école et la productivité des travailleurs. Mais d'importantes lacunes persistent dans certaines régions et plombent les perspectives de développement économique et social. A titre d'exemple, plus de la moitié des établissements en Afrique subsaharienne ne disposent d'aucune installation sanitaire. Cette carence pénalise particulièrement les filles et compte parmi les raisons de leur sous-scolarisation persistante.Il ne s'agit pourtant pas seulement d'augmenter l'offre de toilettes publiques, mais aussi de repenser son modèle : au XXIème siècle, la croissance mondiale des toilettes doit être « durable ». Le modèle occidental, fondé sur les toilettes à chasses connectés à des réseaux centralisés d'assainissement, est très gourmand en eau. L'ensemble des Français destinent à cet usage l'équivalent de 500.000 piscines olympiques chaque année. De nombreux modèles plus écologiques ont été proposés, le plus souvent décentralisés, fondés sur le recyclage des eaux plutôt que sur leur évacuation. Des urinoirs secs, les « uritrottoirs », ont même été installés à Paris à l'été 2018 ; mais l'expérience s'est rapidement soldée par un échec, qui montre la force des habitudes en la matière et l'ampleur des travaux à accomplir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.