Vision(s) est parti d’un grand défi : parler d’un monde visuel dans un format audio. Bonne écoute.
Si j'avais su au moment de la création de Vision(s), en 2019, que j'inviterais un jour à mon micro Harry Gruyaert, membre de l'agence Magnum, pionnier européen de la photographie couleur, je ne l'aurais jamais cru. Et pourtant me voici face à lui, pour mon plus grand plaisir. « Tu sais, je ne suis pas très verbal… », c'est l'une des premières phrases qu'il a prononcée après avoir passé la porte de son studio situé en plein Marais, à Paris. Au premier abord, Harry semble un peu méfiant. Ne connaissant pas l'univers du podcast, le faire participer n'a pas été une mince affaire. À 81 ans, le photographe belge ne fait pas confiance à tout le monde. Je le comprends assez vite ; au bout du troisième ou quatrième rendez-vous, il commence déjà à se détendre. Finalement, je reste avec lui un peu plus de quatre heures. Il me montre son nouveau livre Between Worlds, publié chez EXB, certains tirages accrochés au mur ou empilés sur la table, ses films appelés A Sense of Place, imaginés avec sa galerie Fifty one. Il m'accorde beaucoup de temps, un temps pourtant précieux pour ce photographe compulsif. En repartant, j'ai le sourire aux lèvres. Je le vois passer à côté de moi à toute vitesse, en vélo. Un instant suspendu.
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. C'est à l'agence de photographes VU', au mois de septembre 2021, que je rencontre Denis Dailleux pour la première fois. Je viens d'y commencer un stage, la photographie est nouvelle pour moi. Et je ne le sais pas encore, mais je m'apprête à découvrir l'univers incroyablement tendre, subtil, atemporel, de ce photographe qui aime les gens et sublime les corps. Lors de nos rendez-vous de travail à l'agence VU', il me confie son histoire, ses voyages, ses doutes, et son rapport intime, quasi viscéral, à la photographie. Il parle longuement, doucement, digresse souvent, et moi j'écris. Une relation d'écoute et de bienveillance mutuelle se tisse progressivement. Pour ce podcast, c'est à peu près le même exercice, devenu assez naturel entre nous. Il me reçoit chez lui un soir de printemps, dans sa jolie maison de Pierrefitte-sur-Seine. Timide et généreux, il y cultive les fleurs comme il photographie les gens : avec délicatesse, humilité et exigence. ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. De loin, je le regarde parler. Le crâne complètement rasé, une longue barbe touffue et un corps longiligne. Il arbore un sourire franc. La première fois que je rencontre Louis Canadas, c'est lors de la signature de son nouveau livre Tour, publié aux éditions Secondes. Je suis cependant avec attention le travail de ce photographe depuis quelques années. Quand on parcourt son site ou son Instagram, on a un aperçu de son intrigant travail. Ce qui frappe en premier ? Je ne pourrais pas dire. Peut-être son username « supercomportement », les couleurs surnaturelles de ses photos, ses compositions, souvent penchées, complexes. Tiens, Michel Drucker moulé en tenue de vélo. Un peu plus bas, un marathon nudiste. On scrolle, on scrolle. Encore plus bas, Jean Claude Van Damme, l'air nostalgique, avec une lumière dorée, très bling bling. Louis Canadas semble laisser court à son imagination débordante. Le bon sens et les codes qui pourraient créer une « bonne photographie » semblent peu l'intéresser. Ça tombe bien, moi non plus. Remplissez vos gourdes, enfilez un short, ça va être sportif. Bonne écoute. ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. La première chose qui m'a frappé quand j'ai vu les photos de Cha Gonzalez, c'est la lumière. Une maîtrise de la lumière, dans des lieux pourtant souvent très sombres, que je n'avais vue nulle part ailleurs. Et puis vient l'aspect pictural. On pourrait croire que toutes ses photos ont été soigneusement composées et mises en scène : les mouvements, les gestes, les regards. Pourtant, la plupart de ses images ont été prises sur le vif, à la manière d'un photographe de rue. Cette pratique photographique qui a été son « premier amour » – après la peinture et le dessin. Elle déclenche toujours au bon moment, celui qui nous fait ressentir en tant que spectateur des émotions profondes, parfois insoupçonnées. J'étais donc très content de pouvoir enregistrer ce podcast. Entre deux reportages pour Libération, le rendez-vous est donné à Paris, dans le 11ème arrondissement. Laissez-vous embarquer dans l'univers de Cha Gonzalez, accompagné par le son techno du producteur et DJ, Sina XX. Excellente écoute ! ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. En 2019, je me rends en Normandie à l'occasion du Prix Bayeux, pour enregistrer un podcast sur la photographie de guerre avec Edouard Elias et Sandra Calligaro. À cette occasion, je rencontre Adrien Vautier, lui-même photoreporter. Boule à Z, de nombreux tatouages, un débit de parole élevé, toujours bien entouré, la plupart du temps de ses collègues photographes rencontrés sur le terrain. En discutant avec lui, je décèle tout de suite une grande sensibilité. On se retrouve finalement quelques années plus tard pour enregistrer ce podcast et parler de son fascinant parcours. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le photographe d'une trentaine d'années maîtrise l'art du storytelling, et c'est assez rare pour le souligner. Le podcast est long dans sa durée mais s'écoute très facilement. On vous laisse plonger dans ce Vision numéro 33 à votre rythme, bonne écoute. ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Chaque année, l'agence Magnum Photos vote pour intégrer à sa prestigieuse liste de photographes de nouvelles recrues. La Libanaise Myriam Boulos (ainsi que le Français William Keo) ont été sélectionnés comme nominés à l'issue de la 74e assemblée générale. C'est ainsi que j'ai découvert le travail de cette talentueuse photographe. Rendez-vous à Paris pour un entretien un peu plus court que d'habitude mais riche en contenu et en musique. L'habillage sonore est signé Habibi Funk, label de réédition basé à Berlin, dédié à la musique du monde arabe. Une petite voix timide mais affirmée, Myriam Boulos introduit son univers en nous décrivant une photo très simple mais touchante : une toute petite fleur jaune qui semble léviter à l'intérieur d'une main élégante, celle de sa grand-mère. Bonne écoute. ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Vivez l'expérience l'expérience Creative Cloud : http://urlr.me/xtDGT
Cas très rare dans Vision(s) : dans ce podcast sous le format Épisode, nous évoquons une actualité chaude, l'élection présidentielle. À travers le prisme de la photographie, bien entendu. Pour ce faire, j'ai le grand plaisir de m'entretenir avec Agnès Dherbeys et Stéphane Lagoutte, deux photographes membres de l'agence Myop, spécialisée dans la photographie documentaire et le photo-reportage. Rendez-vous à Bastille dans notre petit studio d'enregistrement pour un échange qui, je l'espère, sera aussi intéressant pour moi que pour vous. Agnès Dherbeys est née en Corée du Sud en 1976 et grandit en France. Photographe au parcours empirique, elle fait des études en journalisme puis rencontre un photographe et s'installe en Thaïlande. Elle apprend sur le terrain et se retrouve très rapidement à couvrir une actualité chaude et, comme elle l'explique dans le podcast, « l'histoire qui se déroule sous ses yeux ». Une bonne école pour la suite de sa carrière. Né en 1974, Stéphane Lagoutte fait des études en arts plastiques puis se lance dans une carrière de photographe, principalement d'actualité, couvrant des sujets de société. Après quelques années, il revient à une photo plus plasticienne et documentaire, qui interroge le médium, en parallèle d'une carrière de photographe de presse. Les deux photographes ont couvert les élections présidentielles actuelles. C'était déjà le cas de Stéphane, qui avait, en 2016, eu un parti pris photographique fort en couvrant les élections au flash, avec une lumière très directe, en réalisant des portraits qui font penser parfois à du Bruce Gilden. « Mais avec moins cette volonté de faire ressortir la matière de manière excessive », selon lui. Cela permettait au spectateur de voir de façon très crue les expressions du visage, parfois les défauts, les traces, la fatigue. Agnès, quant à elle, s'intéresse aux détails, aux expressions, souvent des grimaces, avec une post-production et un format particulier, souvent vertical. Dans ce podcast, je pose plusieurs questions. En voici quelques-unes. Comment photographier la présidentielle ? Comment déclencher quand on travaille pour un organe de presse impliqué politiquement, que ce soit à gauche ou à droite ? La neutralité journalistique existe-elle encore ? Comment être singulier et s'éloigner parfois de la photographie reportage « classique » ? Nous évoquons également, entre autres, la notion de temps en photographie de presse, le poids des images et leur partage, parfois à tort, sur les réseaux sociaux, le rapport au portrait officiel de campagne, un projet collectif appelé Politique, Paillettes sorti en 2017… Excellente écoute. Politique Paillettes est disponible dans son intégralité et gratuitement : https://online.flippingbook.com/view/858169289/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Pour ce podcast, j'ai rendez-vous en plein Marais, dans le 3ème arrondissement de Paris. Grégoire Eloy, gagnant du Prix Niepce 2021, m'accueille d'une voix douce et posée, un œil porté sur l'ouvrier qui termine les travaux dans la cour extérieure. Nous prenons le temps de discuter. Grégoire semble être un vrai passionné, au vu de la grande bibliothèque remplie de livres photos qui longe l'escalier. « Ça, c'est la rangée des livres scandinaves, là il y a les livres japonais. Les français sont là. Tiens, il manque un livre. » Quel bonheur de se retrouver avec un photographe qui transmet un tel enthousiasme ! Nous commençons l'enregistrement. Sa fille, qui rentre de l'école, se place dans l'escalier « pour capter le wifi » et aussi sûrement, pour écouter son père. Le chat familial, très craintif, fait des allers-retours à pas feutrés. Une heure de discussion captivante. ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Vivez l'expérience l'expérience Creative Cloud : http://urlr.me/xtDGT
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. « Nous sommes transfuges à notre classe de la même façon que les esclaves marrons l'étaient en échappant à l'esclavage et en devenant des hommes et des femmes libres, c'est-à-dire que c'est pour nous une nécessité absolue, et comme pour eux et pour elles, notre survie exige de contribuer de toutes nos forces à la destruction de la classe et cela ne peut s'accomplir que par la destruction de l'hétérosexualité comme système social basé sur l'oppression et l'appropriation des femmes par les hommes... ». Le 30ème sous notre format Vision commence avec la lecture d'un extrait de La pensée Straight de Monica Wittig. Le ton est donné. J'ai rendez-vous dans le 12ème arrondissement avec Nicola Lo Calzo, « photographe, artiste queer et enseignant-chercheur », comme l'indique sa biographie. L'appartement de Nicola se situe dans l'un des derniers étages d'un grand immeuble, qui surplombe tout Paris. Une magnifique lumière douce entre dans la pièce du salon en cette matinée d'automne. Une odeur de café se propage. Comme tout Italien qui se respecte, Nicola fait lui aussi du très bon café. Des yeux vifs, un débit de parole très rapide. Il me présente tout d'abord ses différents livres, publiés principalement aux éditions Kehrer et André Frère. Ses propos m'intéressent et me captivent presque instantanément. ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Le podcast se lance sous fond de musique de propagande à la gloire de Mao Zedong. Patrick Wack, notre invité, nous décrit d'une voix calme et posée sa rencontre tout à fait singulière avec un pèlerin habillé en uniforme de garde rouge dans les montagnes du Tibet. Un ghetto-blaster autour du cou, il pose fièrement. On s'imagine nous aussi au milieu des montagnes, entendant cette mélodie et ce chant assonant. Fermons les yeux et plongeons-nous dans le décor. Nous vous souhaitons une très belle écoute. ☄️Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. « Dans mes photos, c'est un peu un temps de mousson : il fait très lourd, très humide. Il n'est pas nécessairement en train de pleuvoir, mais juste avant. C'est le Japon, l'été, 90 pourcent d'humidité dans l'air. Il fait moite, c'est un peu collant. La lumière et la température changent mais il y a quand même ce point commun. » C'est ainsi que Rebekka Deubner, mon invitée du jour, commence le podcast. « Quel temps fait-il dans vos photographies ? » Cette question, c'est Fathia Djarir, en préparant l'entretien de SMITH, qui l'a posée pour la première fois. Depuis, j'aime bien l'incorporer dans certains podcasts, lorsque cela semble pertinent. J'ai devant moi une artiste sensible, encore jeune, et qui se pose beaucoup de questions. C'est aussi pour cela que l'exercice de l'entretien est intéressant. Mettre des mots sur son travail. On prône toujours la prise de recul. Et pourquoi pas l'inverse par moment ? L'artiste répond souvent à l'instinct, tout en conservant une fluidité déconcertante. ☄️ Ce podcast a été propulsé par Adobe France. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Ce podcast a été auto-produit. Pour nous soutenir : https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ La première fois que je rencontre Laura Henno, c'est à l'occasion de la visite de presse de sa nouvelle exposition, fin 2021, intitulée Radical Devotion, à la galerie Nathalie Obadia. J'arrive l'un des premiers. Je suis directement frappé par ces tirages de diverses formes, certains sont très grands, d'autres sont assemblés comme des polyptiques. Et ces photographies, la plupart du temps mises en scène, dégagent une certaine tension, notamment par le regard souvent frontal des sujets. Le temps semble s'être arrêté. L'artiste expose ici sa série encore en cours sur Slab City, « la dernière ville libre des États-Unis ». Je m'interroge sur le titre. Une dévotion, c'est déjà un fort attachement et un geste radical. Pourquoi y ajouter ce qualificatif ? Et une dévotion à quoi ? À qui ? Une dévotion, c'est un moment d'amour inconditionnel, presque une transe. On se livre, on donne de sa personne, de son intimité. On aime aussi de manière sincère, on vénère parfois un dieu ou une figure, qu'elle soit religieuse ou non. Entre images fixes et en mouvement, Laura Henno s'attarde à montrer des personnes en lisière, à la marge, ou que l'on place à la marge. Des vies invisibles en somme. Des migrants comoriens, des adolescents fragiles, en passant par des mineurs isolés ou bien, plus récemment, par une communauté souvent « blessée », en autarcie. Ces sujets photographiés par l'artiste vouent une dévotion certes, mais à une certaine liberté. Au fait de vivre pleinement. Ou de vivre tout simplement. À la suite d'études de photographie à l'ENSAV de La Cambre, Laura Henno s'initie au cinéma au Fresnoy. Lauréate du Prix Découverte des Rencontres Internationales de la Photographie d'Arles en 2007, l'artiste multiplie depuis les expositions en France et à l'étranger, à l'instar de son exposition à l'Institut pour la Photographie de Lille 2019, au Ryerson Image Center de Toronto, Redemption aux Rencontres de la photographie d'Arles en 2018, M'Tsamboro au BBB Centre d'Art à Toulouse en 2017, Summer Crossing au Centre Photographique Ile-de-France ou de son exposition au Finnish Museum of Photography à Helsinki en 2011. Lauréate du Prix SAM pour l'art contemporain 2019, Laura Henno bénéficiera également d'une exposition au Palais de Tokyo du 15 avril au 4 septembre 2022. Dans ce grand entretien, l'artiste évoque tout d'abord son parcours, ses références. Beaucoup sont américaines. On comprend que les maîtres de la peinture et du cinéma, souvent documentaire, ne sont jamais loin de son travail initial. Il est évoqué son rapport singulier à la mise en scène et à la fiction. On parle également de son approche, qui a évolué au fil des ans. Une photographie, qui, comme elle le souligne dans le podcast, « s'est rapprochée au fil du temps de l'humain, de situations de vie existentielles ». Malgré une esthétique documentaire bien présente dans son travail, Laura Henno cherche toujours le pas de côté. En observant avec attention ses photographies, nous devinons que l'artiste cherche avant tout à dévoiler la part d'humanité, souvent imperceptible au premier abord, de ses sujets. Puis, nous entrons doucement dans son univers en commençant par deux séries intimement liées : Summer Crossing et La Cinquième Ile. Suite à sa recherche aux Comores, qui explore la géopolitique complexe de l'archipel au travers de portraits de vie d'adolescents clandestins, de passeurs, Laura Henno tourne son regard vers Slab City, campement hors du temps, perdu dans le désert californien. Montrée pour la première fois à Paris, la série Outremonde, initiée en 2017 est remarquée par la critique aux Rencontres d'Arles en 2018, ainsi qu'à l'Institut de la Photographie en 2019 et au Bleu du Ciel en 2020, sous le commissariat de Michel Poivert. Le résultat final ? Un podcast aux couleurs musicales : nous naviguons entre différents projets, descriptions de photographies, pistes de réflexion… L'artiste se plonge à corps perdu dans ses séries, aux côtés de ses sujets… De manière littérale parfois, comme à Slab City, où elle vit en immersion plusieurs semaines par an, demeurant dans sa caravane. Finalement, ne serait-ce pas Laura Henno qui voue une dévotion « radicale » aux arts visuels qu'elle pratique ? Nous ressentons en tout cas une passion communicative qui fait plaisir à entendre. Il ne reste plus qu'à vous souhaiter une agréable écoute. Pour aller plus loin Walker Evans, Robert Frank, Dorothea Lange, Diane Arbus, Stephen Shore, William Eggleston, Jeff Wall, Don DeLillo, Jim Harrison, Russel Banks, Toni Morrison, James Baldwin, Philip Roth, Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau, John Akomfrah, Francis Alÿs, Steve McQueen, Mohamed Bourouissa, Wang Bing, Roberto Minervini, Peter Watkins, Gianfranco Rosi, FSA Liens https://www.instagram.com/hennolaura/ https://laurahenno.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Ce podcast a été auto-produit. Pour nous soutenir : https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Une voix douce, posée, qui semble remplie de sagesse. Cyrille Weiner aime prendre son temps. Principalement quand il réalise ses différents projets depuis le début des années 2000, mais aussi dans ses propos, souvent mûrement réfléchis. J'enregistre ce podcast dans son studio, en proche banlieue parisienne. En arrivant, j'aperçois en premier lieu plusieurs éléments : quelques tables, des écrans calibrés, signe d'un travail précis, et des étagères remplies de livres très graphiques. Nous commençons l'enregistrement avec la description d'une photo tirée de Jour de fêtes, un projet qui interroge la porosité entre le décor et le paysage et qui projette le spectateur dans une atmosphère où la limite entre réalité et fiction est troublée. Un prologue intéressant pour comprendre son travail. Né en 1976 et diplômé de l'École Nationale Supérieure Louis Lumière, Cyrille Weiner vit et travaille à Paris. Un vrai Parisien en somme. Son travail a été publié par de nombreux magazines internationaux (M le Monde, Foam, British Journal of Photography, Artpress, l'Architecture d'Aujourd'hui, Domus…) et exposé à la Bibliothèque Nationale de France (Paysages Français, 2018), au musée d'Art Contemporain de Lyon (La région humaine, 2006), aux Rencontres d'Arles (L'impensé, 2010), à la Villa Noailles à Hyères (Presque île, 2009), à la galerie parisienne Salle Principale (Notre-Dame-des-Landes ou le métier de vivre, 2018). Pour définir son travail, nous allons nous référer à sa biographie, qui est disponible sur son site. Au croisement du poétique et du politique, de l'art et du documentaire, Cyrille observe des expériences d'individus qui résistent et échappent aux espaces et aux modes de vie normalisés. Ses photos explorent le rapport que nous entretenons à la ville – notamment dans ses marges, ses interstices et ses lieux en transformation – et nos manières d'habiter l'espace. Les sujets du paysage, de l'architecture et de l'humain sont associés dans des enquêtes précises menées sur les lieux. Se demandant obstinément comment les individus peuvent prendre prise sur leurs lieux de vie, à distance des directives venues « d'en haut », le photographe quitte peu à peu le registre documentaire pour proposer un univers traversé par la fiction, qu'il met en scène par des expositions, des projets éditoriaux et des installations. Dans ce podcast, nous évoquons plusieurs sujets. Par exemple, son rapport au temps, qui est essentiel. Il l'affirme d'ailleurs lui-même dans le podcast : « ce qui peut me caractériser par rapport à d'autres photographes qui s'intéressent aussi au paysage, c'est que c'est plus souvent la notion de la temporalité des lieux que la notion d'espace qui m'intéresse. ». Il nous parle de ses (très !) nombreuses références : d'une photographie plus posée, mais aussi de la photographie de rue, en passant par la photographie de l'intime. Je lui pose différentes questions : quel est son rapport avec le réel, le tangible ? Qu'est-ce qui l'intéresse dans la transition, dans la mutation et finalement dans le côté éphémère d'un lieu ? Il y répond, en tâtonnant parfois, comme dans le noir, mais avec, paradoxalement, une certaine assurance. Enfin, nous évoquons ses différents projets, ceux qui ont marqué sa carrière ses dernières années : Twice, Le ban des utopies, Avenue Jenny, La fabrique du pré. Bref, un podcast long, qui se déguste peu à peu ou bien qui s'engloutit d'un trait. Selon votre sensibilité. En tous les cas, nous vous souhaitons une très belle écoute. Pour aller plus loin Playtime - Jacques Tati, Stalker - Andreï Tarkovski, Wim Wenders, Bruce Davidson - East 100th Street, Garry Winogrand, Jean-Marc Bustamante, Gabriele Basilico, Walker Evans, Stephan Shore, William Eggleston, Lewis Baltz, Thomas Ruff, Christophe Bourguedieu, Patrick Faigenbaum, Tango Photo, Francis Alÿs, Groupe Stalker, Patrick Bouchain, Gregory Lacoua, Marguerite Pilven, Fabrice Vacher, Jean Pottier, Rogedes Prés. Liens https://www.instagram.com/cyrilleweiner/ https://cyrilleweiner.com/fr/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. La porte s'ouvre : béquilles en main, une jambe plâtrée, déjà criblée de dessins ou de mots en tout genre. Bettina Pittaluga sort d'un petit accident mais les yeux sont pétillants et le sourire, bien présent. Dès les premières secondes, je peux deviner chez elle une spontanéité et une intégrité peu commune. La configuration est plutôt originale. Allongée sur son lit, la jambe en question posée sur un coussin, je me place à côté d'elle, sur une chaise de bureau. L'entretien prend l'apparence d'un début de séance chez le psy. Et si Vision(s) était en quelque sorte une thérapie pour certaines et certaines photographes que je rencontre ? Je me pose la question et je souris intérieurement. Je mets mon casque, fais un test son, et l'entretien commence. Bettina Pittaluga est une photographe franco-uruguayenne qui est né à Cuges-les-Pins, dans le sud de la France. Après plusieurs déménagements, elle arrive à Paris à l'âge de 16 ans, bien entourée par ses frères. En parallèle de ses études (en photographie, puis en sociologie et au Celsa…), elle enchaîne les petits boulots, notamment en restauration. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail ne lui fait pas peur. Bettina aime expérimenter et va au bout de ses idées. Dès l'adolescence, la photographie s'immisce dans sa vie et devient rapidement un moyen pour elle de s'exprimer. C'est bien plus tard qu'elle comprend qu'elle peut en faire son métier. En postant régulièrement des images sur les réseaux et son site, les retours sont très positifs. Finalement, elle décide récemment de se lancer corps et âme dans une carrière de photographe et de faire table rase du reste, en tout cas pour le moment. Ses sujets de prédilection ? Les humains. Elle photographie tout naturellement son entourage : ses nombreux ami(e)s, sa famille, ses rencontres fortuites... Elle met en exergue, à travers des portraits intimistes et sensibles, les luttes de celles et ceux que l'on considère habituellement comme des « minorités », des personnes LGBTQIA+ ou des afro-descendant·e·s, en passant par le combat contre la grossophobie… Des corps en lutte et une attention particulière pour la peau et ses différentes textures et couleurs, l'émotion véhiculée par les gestes tendres, l'amour et la chaleur humaine… Son approche de la photographe, très « physique » et instinctive, comme elle, est liée aux sens, comme le toucher et se veut le plus proche possible de la réalité. Dans ce podcast, Bettina Pittaluga nous parle de son processus créatif (de la prise de vue à la post-production), de photographie et de tirage argentique, notamment de Diamantino Quintas, avec qui elle collabore régulièrement. Elle évoque également son interaction et sa « connexion » avec les modèles qu'elle photographie, sa fascination pour la lumière et certaines couleurs. Elle se livre sur son rapport à la sincérité, intimement lié au regard frontal de ses sujets, de ses compositions instinctives… Enfin, elle nous parle en profondeur de certaines photographies et expériences marquantes. Nous vous souhaitons une excellente écoute ! Musiques utilisées dans le podcast Phone Call Composée par Daniel Malet et Benjamin Benamou Nice Boat Composée par Daniel Malet, Benjamin Benamou et Tony Lecorne Paroles de Sabrina Bellaouel, Benjamin Benamou et Daniel Malet Oh, We Can Fly ! Composée par Daniel Malet, Benjamin Benamou et Tony Lecorne Paroles de Benjamin Benamou Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Vincent Dessaily, Neïla Czermak Ichti, Lisa Signorini, Mathieu Rigouste, Diadié Diombana, Chez Francis, Diamantino Quintas, Pro Image Service, Boycott Magazine, Alexia Fiasco, Espace Angela Davis. Liens https://www.instagram.com/bettinapittaluga/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Une voix assez grave, posée mais aussi quelques oscillations qui laissent transparaître une grande sensibilité et une émotivité assumée. Notre invité du jour, Léo d'Oriano, est un jeune photographe à l'approche documentaire, guidé par une démarche lente et nourrie par des pratiques multiples : portraits, paysages, photo de rue, qu'elle soit prise sur le vif ou mise en scène. C'est avant tout l'émotion et l'histoire racontée aux spectateurs qui le guident et qui le font appuyer sur le déclencheur. Nous avons le plaisir d'avoir passé une heure en sa compagnie pour ce podcast enregistré dans le 11ème arrondissement. Diplômé en 2018 de l'école des Gobelins, Léo d'Oriano a depuis réalisé plusieurs projets passionnants. Tous sont guidés par la thématique de la résilience, par exemple, celle des groupes sociaux face aux bouleversements de leur milieu qu'ils soient écologiques, économiques ou même politiques. Il utilise le médium photographique pour montrer ce qu'il voit, tout simplement, comme un témoignage et une raison d'aller vers l'autre, mais en aucun cas pour imposer un regard. Dans ce contexte de “l'après“, quelque chose a profondément changé, voire disparu, et pourtant quelque chose demeure. C'est la coexistence de ces deux états que le photographe souhaite mettre en lumière. Dans ce podcast, le photographe nous parle de ses différentes séries : Koriyama, Come on Blackpool et sa plus récente, À bas bruit. Comme il l'explique : « Après une catastrophe, le quotidien est amené à changer et à se reconstruire. Cet événement devient un marqueur temporel, on se réfère à lui lorsqu'on évoque le passé, le présent évolue sous la forme d'un nouveau quotidien et le rapport au futur peut être plus flou et soulever d'autres attentes ». Ces deux premières séries, l'une réalisée au Japon et l'autre au Nord-Ouest de l'Angleterre, sont donc intimement liées, à la fois par la thématique mais aussi par la manière de les aborder techniquement (l'utilisation du diaporama sonore par exemple). Laissant passer du temps pour que cette résilience puisse apparaître, loin de la recherche d'émotions « à chaud » qui nourrissent l'information quotidienne, Léo d'Oriano s'attache à brosser le portrait de villes qui ont subi par le passé un traumatisme. La réalisation de son dernier travail, À bas bruit, commence en pleine pandémie. Dans l'impossibilité de se rendre à Blackpool pour continuer son projet, le photographe traverse des semaines de doute, de stress et de questionnements, qu'il partageait la plupart du temps avec ses amis. Il décide à ce moment-là de raconter les débuts et l'évolution d'une histoire polyamoureuse qui prend place dans un espace clos, une maison en baie de Somme. Travaillant dans son cercle proche, Léo d'Oriano a photographié un couple d'amis pour qui l'histoire d'une nuit à trois est devenue le point de départ d'une histoire d'amour non commune. Avec pudeur et délicatesse, il livre le récit de cette relation et de son évolution. Bonne écoute ! Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Les vilains petits canards de Boris Cyrulnik, Family de Masahisa Fukase, Ray & Liz de Richard Billingham, Les dernières retrouvailles de Minju Song Liens https://www.instagram.com/leodoriano http://www.leodoriano.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Aujourd'hui, nous traitons d'un sujet qui nous tient à cœur et qui nous a été aussi beaucoup demandé depuis la création du podcast : parler du livre photo et de la situation du monde de l'édition photographique. Pour échanger à ce propos, nous sommes très contents de recevoir Marianne Théry des éditionsTextuel, un grand nom parmi les maisons d'édition dits de “beaux-livres” et le duo Matthieu Charon et Rémi Faucheux de RVB Books, une maison d'édition indépendante consacrée à la conception et à la réalisation de livres d'artiste. Depuis près d'un demi-siècle, cette édition française contribue à l'émergence des auteurs et à la reconnaissance de leurs propositions photographiques. Le livre photo, c'est clairement la consécration pour beaucoup de photographes. Cette photographie, on la regarde aujourd'hui souvent sur un écran et elle défile sous nos yeux, parfois très rapidement. Avec le livre photo, devenue objet, elle se matérialise sous forme de récit, de séquence et est accompagné par une vision singulière et une esthétique graphique. C'est finalement un moyen d'expression essentiel pour chaque photographe et artiste. Il y a quelques années, Éric Karsenty, du magazine Fisheye, signait un article très intéressant dans lequel il évoquait une « offre pléthorique dans une économie en crise ». De plus en plus de livres photo mais de moins en moins de librairies. Un marché de niche, des livres qui coûtent cher à produire, sans oublier bien sûr l'émergence de l'auto-édition. La situation a-t-elle changé aujourd'hui ? Dans ce podcast, nous échangeons avec nos invités de la situation du livre photo lors de la création de leurs maisons d'édition respectives (1994 pour Textuel et 2011 pour RVB Books). Marianne Théry, Matthieu Charon et Rémi Faucheux nous parlent également de leur ligne éditoriale. Chez Textuel, on publie de grands noms de la photographie, comme Harry Gruyaert ou Joël Meyerowitz, pour ne citer qu'eux, mais aussi des photographes plus jeunes, qui ont aussi une pratique pluridisciplinaire, par exemple, SMITH, exposée l'été dernier aux Rencontres d'Arles, ou bien Alex Prager, photographe américaine de la mise en scène, aux photos « hyperréalistes ». Chez RVB Books, les livres photo, très graphiques, deviennent des objets uniques. On pense notamment au livre d'Alexandre Guirkinger, La Ligne, dont on a parlé avec beaucoup de plaisir récemment dans Vision(s). Nous évoquons notamment d'autres initiatives, par exemple celle de France Photo Book, qui veut valoriser et défendre auprès des professionnels, amateurs et collectionneurs de livres, la diversité et la spécificité française en matière d'édition photo. Quant est-il de l'auto-édition, des salons du livre photo indépendant comme Polycopies ou off-print ? Nos trois invités donnent leurs avis. Pour finir, Marianne, Matthieu et Rémi nous parlent de certains livres singuliers, qui les ont frappés et dont ils ont du mal à se détacher…. Nous vous souhaitons une excellente écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Sur la piste de Big Foot - Guy Le Querrec, Thomas Mailaender , Grégoire Pujade-Lauraine, Marina Gadonneix, Noémie Goudal, Karma - Oscar Monzon, Michel Poivert, SMITH, Une histoire mondiale des femmes photographes, Agnes Dahan / Raphaëlle Picquet, La ligne - Alexandre Guirkenger, Printed In Germany - Christopher Williams, New York 1954-55 - William Klein. Liens https://rvb-books.com/ https://www.editionstextuel.com/ https://www.visionspodcast.fr/ https://www.instagram.com/podcastvisions/
L'idée de faire un podcast en anglais nous traversait l'esprit depuis longtemps. Sauf cas particulier (l'enregistrement à distance du podcast d'Arnaud Montagard, un photographe français basé à New-York), nous avions pour le moment toujours privilégié un enregistrement « physique », d'humain à humain, notamment pour la qualité du son et la richesse de la rencontre. Lors de différents sondages sur Instagram, plusieur s personnes nous ont soufflé le nom de Christopher Anderson. Et nous avons eu la bonne surprise de découvrir qu'il habitait à Paris, avec sa femme Marion et ses enfants. L'occasion était rêvée et nous l'avons saisie, tout simplement. Nous vous souhaitons de prendre un plaisir équivalent à celui-que nous avons eu en le réalisant. Bonne écoute ! N.B. Nous avons gardé le podcast en version originale (en anglais donc). Pour les Français qui ne parlent pas du tout anglais et qui voudraient suivre le podcast, nous avons traduit le podcast à l'écrit grâce à l'aide précieuse d'Emma et de Coline, deux auditrices que nous remercions vivement. Voici cette traduction : http://urlr.me/NkYjr Christopher Anderson est un photographe que l'on ne présente plus. Mais nous allons quand même essayer de nous y atteler. Né au Canada en 1970, il a grandi dans l'ouest du Texas, aux États-Unis. Complètement autodidacte, sa première « école » a été un travail pour un journal quotidien local dans le Colorado. Des matchs de basket-ball aux incendies, des réunions des conseillers municipaux en passant par quelques portraits… il se forme sur le terrain. Puis, il quitte tout pour suivre sa copine de l'époque, originaire de l'ex-Yougoslavie, qui retournait dans son pays natal. À ce moment précis, il décide de se lancer à corps perdu dans une carrière de photojournaliste. En 2000, alors qu'il était en mission pour le New York Times, Christopher Anderson monte à bord d'un petit bateau en bois avec 44 Haïtiens qui tentaient de se rendre en Amérique. Le bateau coule peu à peu, l'équipage est secouru au dernier moment par les garde-côtes. Ce jour-là, le photographe ne passe pas loin de la mort. Son premier instinct a quand même été de photographier les derniers instants. Du moins ce qu'il pensait être les derniers instants. Nous commençons le podcast de manière immersive avec la description d'une photo tirée de cette série. Au fur et à mesure de l'histoire, nous retenons notre souffle. Quel début ! Ces photos ont valu au photographe la médaille d'or Robert Capa et ont marqué le début d'une période de 10 ans en tant que photographe contractuel pour Newsweek Magazine et National Geographic Magazine. En 2011, il est devenu le tout premier photographe en résidence du New York Magazine et commence à faire de plus en plus de portraits. Et pas n'importe lesquels : de Barack Obama à Spike Lee, en passant par Debby Harry ou même Chuck Close et plus récemment Matt Damon. Christopher Anderson rejoint Magnum Photos en 2005. Puis, en 2008, après la naissance de son premier enfant, il décide de s'éloigner définitivement du travail journalistique et des terrains de guerre pour se tourner vers des sujets plus intimes. Il commence à photographier son entourage : sa femme, ses enfants, ses amis… La guerre, il en a fait le tour. Depuis, le photographe a sorti de nombreux livres (principalement publiés chez Stanley/Barker) et a commencé à faire des courts-métrages. Une carrière déjà vaste à seulement 51 ans. Dans ce podcast de près d'une heure, nous parlons avec Christopher Anderson de plusieurs sujets : ses débuts en tant que photojournaliste, son processus créatif pour le portrait (l'avant, pendant et après) et sa relation aux sujets photographiés, son rapport au temps et à la « discipline » ainsi que son approche du livre photo (en mentionnant notamment Capitolio et Son). Nous évoquons également certaines séries (COP et Approximate Joy) et son utilisation récente de la longue focale afin de supprimer le contexte du lieu ou de mettre en exergue certains détails, formes, expressions et gestes. Le photographe américain nous parle de son lien intime à la couleur, lié aux émotions, et plus globalement de son rapport à l'esthétique dans son travail. Puis, nous abordons son ouverture à l'image animée et son désir de faire des longs-métrages. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Michael Finkel, Magnum Photos, Bill Callahan, Chuck Close, Garry Winogrand, Approximate Joy, publié par Stanley / Barker, Cop, publié pa Stanley / Barker, Son, publié par Stanley / Barker, Pia, publié par Stanley / Barker, Capitolio, publié par Images En Manoeuvres Editions. Liens https://www.instagram.com/christopherandersonphoto/ https://christopherandersonphoto.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Une petite voix enjouée mais convaincante, au débit rapide et saccadé, le tout accompagné par la musique électronique du compositeur et musicien December. Dès le début du podcast, la description d'une première image nous plonge instantanément dans un univers étrange et « différent ». On préfère vous prévenir, pour écouter ce passionnant Vision #22, il faudra garder l'esprit alerte. Les pensées de l'artiste-photographe Marie Queau sont rapides et fluctuantes, elles fourmillent pour notre plus grand plaisir ! Avec une formation littéraire et une passion pour la danse, le rapport au corps et à la musique a été présent dès le départ pour l'artiste. Marie Queau choisit le médium photographique comme moyen de « cadrer ce qui déborde dans sa tête ». Diplômée de l'ENSP d'Arles en 2009, elle construit aujourd'hui des projets dont l'approche peut parfois sembler paradoxale — à la fois très ancrée dans le réel mais aussi « à l'écart », inspirée par l'imaginaire collectif et la science-fiction. L'univers, immersif, est souvent sombre, inquiétant et presque étouffant. Dans ce podcast, nous parlons spécifiquement de deux séries. La première, Odds and ends, est une enquête qui regroupe environ 90 images, débutée le 13 février 2013 à Châteauroux et qui s'achève le 18 novembre 2018 à Kourou, en Guyane. Elle se présente comme une investigation photographique des signes de la fin du monde. Sans présence humaine, trois éléments (le vent, la terre et le feu) ont guidé Marie Queau dans la construction de cette fable. Comme elle l'explique, « le temps est volontairement suspendu pour assourdir la vie. » Cette série a fait également l'objet d'un magnifique livre publié chez Area Books. Le Royaume, quant à lui, est un projet très « plastique », qui dresse le portrait d'une communauté imaginaire. Il y a cette fois-ci une présence humaine récurrente, même si elle incarnée de manière singulière, surtout par le biais de détails, de textures, de gestes et de formes. Le réel, ici une course dans la boue, est la matière première pour créer cette fiction, un monde rêvé teinté de magie et de rituels. Ces corps sont traversés par un passé qui nous déstabilise car il rappelle des temps lointains (le Moyen Âge, la Renaissance) ou même les corps pétrifiés de Pompéi. Le lien se fait avec le rapport très particulier de la photographe avec la ruine, vestige d'un passé, d'un temps suspendu. En périphérie de ces deux projets, plusieurs sujets sont abordés avec Marie Queau : son rapport à la narration et ses photographies réalisées sur un temps long, en y ajoutant des éléments au fur et à mesure, comme un puzzle. Il est évoqué également son rapport à l'esthétique. Ce mélange d'images en noir et blanc et en couleur, qui pourtant n'enlève rien à l'unité globale. Des couleurs non saturées, presque pâles, un noir et blanc assez doux, tirant vers le gris. Enfin, nous parlons également de son approche du livre et de son rapport à la musique, notamment de la collaboration avec December. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/HbxDw Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Gabriel Orozco, Lewis Baltz, Sur le globe d'argent de Andrzej Zulawski, July 15th, 4am de December, CNES, Area Books, Amélie Lucas-Gary, Loose Joints, Entorse Magazine, Benjamin Schmuck Liens https://www.instagram.com/mariequeau/ https://www.mariequeau.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Depuis plus de 20 ans, Julien Magre photographie sa famille, sa femme, ses enfants et quelques paysages. Se considérant comme spectateur de sa propre vie, il choisit avec une grande sensibilité des fragments d'intimité, des « entre-moments » où se mêlent joie, tristesse et mélancolie. La préparation de ce podcast a été marquée par la complexité des images, qui ont souvent plusieurs niveaux de lecture, et par les nombreux projets et livres de Julien. Nous sommes ainsi très heureux d'enregistrer et de partager un moment de près d'une heure avec lui à l'occasion de ce 21ème Vision ! Julien, alors étudiant, commence à photographier passionnément sa femme, Caroline. Comme il le dit dans le podcast : « Je ressentais un puissant besoin de photographier la vie, mon monde. » Il continue tout naturellement avec ses enfants, Louise et Suzanne. En 2015, un drame bouleverse soudainement sa vie et sa manière de photographier : la mort précoce de Suzanne d'une leucémie à 7 ans. Suite à cet événement, l'acte photographique a été pour Julien une manière de survivre, ou en tout cas de ne pas sombrer, de faire corps avec le réel et la vie. Les photographies sont volontairement difficiles à dater, intemporelles. Au départ exclusivement en couleurs et en argentique puis en noir et blanc pour certains projets plus récents, les images sont réalisées instinctivement et sans protocole. Elles capturent le temps qui passe sur les êtres aimés. Le photographe prend grand soin de ne pas dévoiler toutes les parcelles de sa vie et opère ainsi une transfiguration de la banalité quotidienne et s'éloigne de la photographie dite vernaculaire. Il instaure toujours une distance avec ses sujets, une sorte de flottement, de fluide, qui crée un trouble, une confusion chez le regardeur. Dans ce podcast, nous parlons de plusieurs projets : Caroline histoire numéro deux, un livre publié chez Filigranes en 2010, Je n'ai plus peur du noir (2016), l'histoire de ce drame familial, Là, une série plus récente et lumineuse puis enfin Troubles (2015), que l'on retrouve dans son corpus plus « fictionnel ». Nous évoquons également plusieurs sujets très intéressants : sa manière de concevoir ses livres, son rapport à l'esthétique ou même l'importance du regard dans ses images… En 2014, Julien Magre fait partie de l'exposition collective du BAL, S'il y a lieu, je pars avec vous avec Sophie Calle, Antoine d'Agata, Alain Bublex et Stéphane Couturier. Cette exposition donnera lieu à un catalogue édité chez Xavier Barral. Il fait partie du collectif France(s) Territoire Liquide et participe en 2017 au projet AZIMUT avec le collectif Tendance floue. En janvier 2017, il présente sa série Troubles et Un hiver sans brume à la Galerie Le Lieu, à Lorient. Il montre pour la première fois sa série Je n'ai plus peur du noir au Festival de Toulouse MAP en juin 2017, une exposition parrainée par Leica. Son ouvrage Je n'ai plus peur du noir (Filigranes, 2016) fait partie des 10 meilleurs livres sélectionnés par le Prix Nadar 2017 ainsi que de la short-list de livres d'auteur aux Rencontres d'Arles 2017. En mars 2017, il rejoint la galerie Le Réverbère, à Lyon. En espérant que ce podcast vous plaise, nous vous souhaitons une excellente écoute ! Essayez gratuitement Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : http://urlr.me/f9V2k Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Collectif Luce, Édouard Caupeil, Fannie Escoulen, Christine Ollier, Patrick Le Bescont, Françoise Vogt, Catherine Derioz et Jacques Damez, Galerie La Réverbère, Fred Jourda, Photo Magazine, William Eggleston, Robert Franck, Stéphane Duroy, Dolorès Marat, Paulo Nozolino, Jack London - Martin Eden, Jim Harrison, Marguerite Duras, Les Travailleurs de la mer - Victor Hugo, Neil Young, By the Ways, a Journey with William, Eggleston de Cédric Laty, Vincent Gérard, Clément Chéroux, Antoine d'Agata, Alain Bublex, Stéphane Couturier, Sophie Calle Liens https://www.instagram.com/julien__magre http://www.julienmagre.fr/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Une voix douce, un grand sourire et des histoires touchantes à nous raconter. Pour ce 20ème Vision, c'est au tour d'Aline Deschamps, photographe franco-thaïlandaise basée à Beyrouth, de passer derrière notre micro. De passage à Paris, nous avons eu le plaisir de la rencontre et d'évoquer son travail documentaire et artistique subtil et riche. Une belle découverte ! Après un diplôme de master en relations internationales à la Sorbonne et en arts médiatiques numériques, elle décide de fuir une vie trop bureaucratique et de finalement se consacrer à la photographie. Elle-même dotée d'une double-nationalité, le travail d'Aline Deschamps s'oriente tout naturellement vers des questions d'identité telles que la migration, l'héritage culturel ou même le genre… Dans ce podcast, nous parlons notamment de deux projets principaux et récents de la photographe. Le premier, I Am Not Your Animal, dépeint le quotidien de travailleuses domestiques, originaires de Sierra Leone et immigrées à Beyrouth. Pour ce projet, Aline Deschamps a mis en lumière ces femmes et les a photographiées dans leur intimité et dans deux lieux bien précis : leur appartement et Ramlet El Bayda, la seule plage publique de la ville. Comme elle nous l'explique dans l'entretien, le titre de la série découle des discussions approfondies que la photographe a eues avec ce groupe de femmes, dont la plupart ont pu échapper à des ménages abusifs et avaient été victimes de trafic d'êtres humains. Une phrase revenait sans cesse : « Ils ne m'ont pas traitée comme un être humain, ils m'ont traitée comme un animal ». Nous évoquons également une série plus récente : Out of Blood and Concrete. Le 4 août 2020, une explosion à Beyrouth a décimé le quartier de Karantina, à l'est du port de la capitale libanaise. Aujourd'hui, ses habitants sont démunis. Beaucoup ont perdu des êtres chers, ont été blessés ou ont vu leur maison détruite. Entre détails, portraits et paysages, Aline Deschamps a décidé de documenter cet écosystème éphémère où se croisent bénévoles, ouvriers du bâtiment et habitants du quartier. La série a également pris la forme d'un reportage publié dans Libération. Enfin, plusieurs sujets liés à la photographie sont également abordés dans ce 20ème Vision : son processus créatif, son rapport au noir et blanc et à la couleur ainsi qu'aux mélanges des techniques et des médiums (flash, réalité virtuelle, texte). Il est évoqué aussi son rapport au temps, à l'esthétique et les liens entre musique et image. Un podcast passionnant que l'on vous laisse découvrir. Bonne écoute ! Essayez gratuitement Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : http://urlr.me/f9V2k Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Randa Mirza - Beirutopia, Clément Cogitore - Branguino, Evangelia Kranioti, Bertrand Mandico, Jean-Paul Sartre - L'existentialisme est un humanisme, Alex Webb, Nanna Heitmann, Neha Hirve, Elliot Verdier, Emeric Lhuisset, Thewanthdean - Bye and Bye, Ibrahim Maalouf - Maeva in Wonderland, Simrah Farruk, Jameela Elfaki Liens https://www.instagram.com/alinedeloscampos/ http://www.alinedeschamps.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Depuis la création de Vision(s) en 2019, nous avons eu comme invité(e)s un grand nombre de photographes-artistes avec des approches qui parfois s'opposent, s'entremêlent ou résonnent les unes par rapport aux autres : du photoreportage, qui répond souvent à un temps court, à une photographie plus documentaire ou bien plasticienne, au temps plus long ou bien même des photographes jouant avec plusieurs mediums et techniques… Vision(s) n'est en tout cas pas le podcast d'UN genre photographique, mais d'une pluralité d'approches et de regards. Nous espérons vous partager des informations ou des propos intéressants et stimulants, peu importe le format, peu importe l'invité.e, et peu importe le sujet. Connaissant ce monde de l'image, nous nous refusons de toujours mettre les photographes dans une case, nous croyons plutôt au propos et à la sensibilité de chacun et de chacune. Nous continuerons ainsi notre chemin ensemble pour cette saison 3. Place au podcast. Nous sommes très heureux de débuter cette nouvelle saison de Vision(s) avec Thomas Paquet, artiste franco-canadien "photo-sensible", dont le travail photographique tend à dépasser une représentation ou un enregistrement du réel, ce que mettait en avant Roland Barthes dans un contexte et à une époque différente. L'artiste, quant à lui, manipule les illusions, brouille les frontières entre science et poésie, matérialité et abstraction, objectivité et subjectivité… Loin de certaines pratiques photographiques, Thomas Paquet aime prendre son temps. Sa pratique en elle-même, en demande beaucoup. L'artiste joue avec des poses longues, voire très longues. Il se tient éloigné de cette surabondance d'informations et d'images que l'on retrouve à l'ère du numérique et des réseaux sociaux. À son rythme, dans son espace d'expérimentation à Néons-sur-Creuse, Thomas explore la matière photographique. Son travail s'articule autour de protocoles, jouant de plusieurs techniques « alternatives » ou anciennes : polaroid, collodion humide, cyanotype, sténopé mais aussi l'argentique ou même des tirages à la gomme bichromatée. Ces techniques, Thomas se les réapproprient et, comme il l'explique dans le podcast, cela tient parfois du miracle. Pour donner un exemple : en exposant une journée entière (en plein soleil d'été) dans une boîte du papier noir et blanc, celui-ci se transforme et se révèle « coloré ». Dans ce podcast, nous parlons avec Thomas Paquet de plusieurs sujets : de ses différentes séries, notamment Horizons, L'ombre des heures ou même Et pendant ce temps le soleil tourne, de son livre Horizons, de ses différentes expositions, de sa quête pour toujours aller au-delà des possibilités et des limites du document photographique. Nous vous laissons plonger dans l'univers de cet artiste surprenant. Bonne écoute ! Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/hDVGZ Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Nicolas de Staël, Pierre Soulages, Zao Wou-Ki, Mark Rothko, Carl André, Richard Serra, James Turrell, Pierre Cordier (chimigramme), Garry Fabian Miller, Berenice Abbott, Albert Camus, Gaston Bachelard, Jim Harrison, Henry David Thoreau, Thierry Bigaignon, Diamantino Quintas. Liens https://www.instagram.com/thomaspaquet thomaspaquet.fr https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Fusionnel, c'est le mot pour qualifier le duo Édouard Taufenbach et Bastien Pourtout. Les deux artistes visuels travaillent en étroite collaboration depuis 2018 et créent depuis des projets dont la construction et l'agencement se réalisent par le biais de jeux, de répétitions, d'accumulations, tout en suivant certains protocoles bien précis. Après Elsa & Johanna, nous sommes donc très ravis, pour ce 18ème podcast sous un format Vision, d'accueillir à nouveau des artistes travaillant en tandem. En 2020, Edouard Taufenbach et Bastien Pourtout sont lauréats, avec le compositeur Régis Campo, du Prix Swiss Life à 4 mains pour le projet Le Bleu du ciel. En plein confinement, le duo de photographes a la chance de partir en résidence à la Villa Médicis, à Rome, pour capter le vol des hirondelles. Une expérimentation commune qui se déploiera aussi au croisement des médiums photographique et musical, avec Régis Campo, pour qui les notes se transforment en oiseaux. Ce projet est ensuite exposé au Musée La Piscine de Roubaix, au salon photographique Approche de Paris, dans diverses galeries dont la galerie parisienne Thierry Bigaignon et la galerie La Belle Étoile lors des Rencontres d'Arles, puis à Arrêt sur l'image galerie, à Bordeaux. Fruit de leur riche collaboration, un livre a été publié aux éditions Filigranes, dans lequel les photographies sont présentées sous la forme d'un leporello (un livre accordéon) et peuvent être regardées en écoutant la musique aérienne de Régis Campo. Le Bleu du Ciel est une série autour du mouvement des hirondelles et des couleurs du ciel et est l'histoire d'un voyage. Il part d'un souvenir d'enfance, de la musique de ces oiseaux dans le ciel et de leur rassemblement sur les fils électriques avant leur grand départ pour l'Afrique, annonçant la fin de l'été. Dans ce podcast, dont l'habillage sonore est signé en grande partie par Régis Campo, que nous remercions grandement, le duo de photographes nous parle notamment de leurs nombreuses références, de leur vision du travail collaboratif, de leur rapport aux spectateurs et du lien étroit entre leur pratique et la musique. Nous espérons que ce podcast vous plaira. Bonne écoute ! Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/hDVGZ Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin L'empire des lumières de René Magritte, Citizen Kane d'Orson Welles, Michel Journiac, ORLAN, Pierre Molinier , Georges Perec, Éric Rohmer, Arnaud Desplechin, Régis Campo, Olivier Messiaen et les oiseaux, Gérard Grisey, Pierre et Gilles, Gilbert et George, Gina Pane. Musiques de Régis Campo utilisées pendant le podcast Régis Campo - Become A Bird Régis Campo - Rondini, addio al maestro (dedicated to Ennio Morricone) Régis Campo - Àst (a pop song dedicated to Björk Régis Campo - The Light Liens https://www.instagram.com/edouardtaufenbach/ https://www.instagram.com/bastienpourtout/ https://taufenbachpourtout.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
« Nature inanimée », écrivait Diderot. Mais quoi de plus étrange que de qualifier de « nature morte » la représentation d'objets du quotidien, de fleurs, de fruits et d'animaux, tout ce qui a à voir avec les sens, le plaisir, la vie même… Dans ce format Épisode enregistré à la Galerie Huit à Arles, nous accueillons comme toujours plusieurs invité(e)s. Pour cet épisode, nous avons plaisir de recevoir Cédric Porchez et Mathilde Hiley, tous deux photographes de nature morte. Cédric travaille depuis plus de 30 ans, Mathilde fait partie de cette génération de photographes expérimentant de nouvelles facettes de ce genre photographique. Deux approches et regards, qui parfois concordent. Ce terme a été forgé au milieu du 18e siècle au moment où se déployait la peinture de Chardin. Autour de 1650, c'est aux Pays-Bas que les peintres hollandais, dans leurs ateliers, évoquent le still-leven, littéralement « nature immobile » ou « nature posant comme un modèle ». De là sont issus l'allemand Stilleben et l'anglais still-life, où s'ajoute à la notion d'absence de mouvement, celle d'une « vie silencieuse. » Évidemment, vous écoutez un podcast sur la photographie, nous parlons donc de la nature morte par le biais de ce médium et de son évolution au cours des dernières années. Entre héritage des beaux-arts et statut d'image publicitaire et corporate, la nature morte est en réalité riche et englobe plusieurs démarches et visions. Aujourd'hui, beaucoup de jeunes photographes sortant d'école se prêtent au jeu. Ce sont des photographies qui nécessitent en tout cas une formation technique avancée, une connaissance et un attrait pour la composition, la lumière, le décor, les couleurs… Elles se réalisent également souvent sur un temps long, donc la nature fait appel logiquement à la patience et à une certaine forme de dévouement. Excellente écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Charles Negre, Irving Penn, Chema Madoz, René Magritte, Yves Trémorin, Edward Weston, AM+PM Studio, Pierre Vaillant (set designer), La photographie de nature morte contemporaine : vers une hyperréalité (mémoire de master de Margaux Jannin) Liens https://www.instagram.com/cedricporchez/ https://www.instagram.com/mathildehiley/ https://www.instagram.com/daily_stilllife/ https://www.visionspodcast.fr/ https://www.instagram.com/podcastvisions/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Bon, il faut une première à tout. Nous n'avions pas encore fait de podcast à distance pour la simple et bonne raison que nous avons toujours privilégié le meilleur son possible. Mais quand il s'agit d'Arnaud Montagard, photographe documentaire français basé à New-York, dont nous suivons l'excellent travail depuis de nombreuses années, nous avons décidé de faire exception. Pour ce Français expatrié à New York, depuis un peu plus de 7 ans, son nouveau pays est un véritable terrain de jeu. Il a débuté par une photographie de rue très intuitive pour finalement se diriger vers une photographie de plus en plus incarnée mais aussi plus figée, avec des projets au long cours. En arrivant aux États-Unis, sa vision était celle d'un Français découvrant le « rêve américain », ses fantasmes et ses stéréotypes parfois. Le photographe ainsi s'attache aux détails, aux couleurs vives et se base sur des compositions très rigoureuses. Aujourd'hui, il découvre une « autre Amérique », moins évidente, moins clinquante, plus « brute » finalement. Le travail d'Arnaud Montagard suit le chemin tout tracé par les photographes appartenant au courant des New Topographics (Stephen Shore, Robert Adams ou Lewis Baltz, par exemple). Le sujet ? Des photographies du paysage modifié par l'humain. Un véritable tournant dans la photographie documentaire des années 1970. Il cite aussi des influences plus récentes : Clémentine Schneidermann (une invitée du podcast) ou Matthew Genitempo, un photographe américain. Dans ce podcast, nous parlerons de trois séries : All for our country, The road not taken et sa plus récente, There is a silence. Pour cette dernière, il documente une communauté peu connue par la majorité d'entre nous : les cowboys poètes. Dans tout le pays, ces cowboys se réunissent chaque année pour interpréter leurs meilleurs poèmes et raconter un moment de leur vie. Entre portraits posés, paysages, détails, textes, There is a silence est un superbe projet que l'on découvre en avant-première. En espérant que le contenu vous plaise. Excellente écoute ! Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : https://urlr.me/RnFL3 Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin New Topographics William Eggleston Stephen Shore Joel Sternfeld Alec Soth Bryan Schutmaat Clémentine Schneidermann Matthew Genitempo Paris, Texas - Wim Wenders Days of heaven - Terrence Malick No Country for Old Men - Frères Coen Liens https://www.instagram.com/arnaudmontagard/ https://www.arnaudmontagard.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Pour ce seizième Vision, nous avons le plaisir d'inviter Letizia Le Fur, artiste et photographe au regard sensible et doux. Diplômée de l'école des Beaux-Arts en 1998, Letizia Le Fur a initialement été formée à la peinture. À ses débuts, l'artiste considérait la photographie comme un art mineur. Finalement, encouragée par l'artiste et professeure Valérie Belin, elle oriente sa quête esthétique vers le médium photographique. Dans ce podcast, Letizia nous parle notamment de son rapport singulier à la couleur, en le comparant et en s'éloignant de l'approche du photographe japonais Daido Moriyama, qui, dans son ouvrage In Color: Now, And Never Again, affirmait « Le noir et blanc exprime mon monde intérieur, les émotions et les sensations que j'ai quotidiennement quand je marche sans but dans les rues de Tokyo ou d'autres villes. La couleur exprime ce que je rencontre, sans aucun filtre, et j'aime saisir cet instant pour ce qu'il représente pour moi. Les premières sont riches en contraste, dures, et reflètent pleinement ma nature solitaire. Les secondes sont polies, sages, comme je me présente au monde. » Letizia Le Fur aborde plus longuement son travail Mythologies, qui puise ses racines dans deux passions qui habitent et accompagnent l'artiste depuis son enfance : la mythologie grecque et la recherche de la beauté. Guidée par les poètes classiques, notamment par Hésiode et Ovide, l'artiste interprète librement les mythes avec sa sensibilité et par une approche esthétique contemporaine. Nous parlerons de cet ouvrage, qui regroupe deux premiers chapitres de son corpus : L'Origine et L'Age d'or. Letizia évoque également le troisième chapitre, en préparation, qui sera consacré aux Métamorphoses. Dans la préface de son livre publié chez Rue du Bouquet, Laura Serani écrit : « Letizia transforme et transcende ce qui l'entoure, embellit le réel, colore les gris pour s'inventer un monde repaire ». Pour faire écho à cet extrait de texte, nous évoquerons son utilisation de la photographie numérique, de ses différents accessoires (notamment le flash et la technique fascinante de la nuit américaine) et de l'importance de la post-production dans son travail. Nous vous souhaitons une excellente écoute ! Letizia Le Fur est exposée à la galerie Laure Roynette jusqu'au 17 juillet. Son livre est disponible ici. Essayez gratuitement Lightroom pendant 7 jours : https://urlr.me/RnFL3 Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Valérie Belin, Jérôme Bosch, Claude Gellée, dit « le Lorrain », Le Caravage, Gustave Moreau, Théodore Géricault, Gerhard Richter, Chris Marker, Wim Wenders, Barbara Loden, Andreï Tarkovski, Saul Leiter, Harry Gruyaert, Gueorgui Pinkhassov, Viviane Sassen, Rinko Kawauchi, Laure Roynette, Jean-Baptiste Boyer, Laura Serani, Marguerite Duras, La Grande Bellezza - Paolo Sorrentino. Liens https://www.instagram.com/letizialefur/ https://www.letizialefur.com https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Quinzième podcast (déjà) dans notre format Vision et non des moindres ! C'est Vincent Ferrané, photographe de l'intime au regard sensible qui se prête ici au jeu. Nous nous sommes entretenus avec lui pendant un peu moins d'une heure, quelque temps après la sortie de son dernier livre, Every-Day. Né en 1974 à Créteil, Vincent vit et travaille aujourd'hui à Paris. Après une fin d'adolescence marquée par un évènement bouleversant, la mort de son père, il réalise de longues études scientifiques pour devenir chirurgien-dentiste, ce qu'il réussit brillamment. Puis, il se tourne finalement vers la photographie et « ses vicissitudes » (comme il le souligne) en 2004. Dans ce podcast, nous parlons avec lui de ses différents projets personnels (Bienvenue, Milky Way, Iconography XXV Figures of Jeanne Damas et son dernier, Every-Day), souvent exposés et publiés chez Libraryman. Vincent évoque notamment la photographie du quotidien et de l'intime, en dévoilant le processus créatif de son projet Milky Way, une série de photographies de sa compagne et de leur bébé pendant les phases d'allaitement maternel. Finalement, quel est son ressenti par rapport à ce type de photographie, parfois à la limite du « voyeurisme » (pour certain.e.s) ? A-il été influencé par des photographes comme Antoine d'Agata ou Nan Goldin ? Nous nous pencherons également plus longuement sur deux projets spécifiques : 25 figures of Jeanne Damas et Every-day. Dans ces deux projets, Vincent (dé)compose les normes et les conventions sociales, que cela soit les standards de beauté chez les femmes ou les sujets transgenres. Plus succinctement, nous évoquerons aussi certains détails techniques de sa photographie, notamment son utilisation du flash, qui occupe une part importante dans « l'esthétique » de son corpus. Vincent Ferrané travaille régulièrement pour la presse et des magazines en France et à l'international. Il fait également partie de l'agence Modds, avec laquelle il réalise des commandes en portraits et en publicité. Nous vous souhaitons une excellente écoute ! Essayez gratuitement les outils Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : https://urlr.me/xz8qh Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Repérages - Alain Resnais, Stan Lee, Cindy Sherman, Junkspace: repenser radicalement l'espace urbain -Rem Koolhaas, Judith Butler, Libraryman, Ron Jude, The Democratic Forest - William Eggleston, L'Air et les Songes - Gaston Bachelard. Liens https://www.instagram.com/vincentferrane/ http://vincentferranephotography.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Vision(s) a deux ans ! Tirages et tote bag ici : https://www.visionspodcast.fr/shop Cet épisode a été réalisé en partenariat avec Adobe France. Essayez gratuitement Photoshop pendant 7 jours. En tant qu’artiste, comment se protéger et faire exister ses droits ? Comment s’en sortir avec le charabia juridique et une certaine phobie administrative ? Comment comprendre le droit d’auteur français ? À qui faire appel quand on veut se défendre juridiquement ? Pour répondre à ces questions, nous avons le plaisir d’inviter Lucie Tréguier et Corentin Schimel du Barreau des Arts. Cette association crée tout récemment (en 2020) vise à promouvoir l’accès au droit aux auteurs et aux artistes-interprètes. Concrètement, le Barreau des Arts met à leur disposition, depuis son site internet, une plateforme leur permettant d’expliquer le ou les problèmes juridiques qu’ils rencontrent et d’être mis en relation avec les bénévoles de l’association (d’abord des étudiants puis des avocats). Pour illustrer ce podcast, nous avons choisi la série “Droit à l’image” (prix du public Salon de la Photo en 2018) de Cédric Roux. Comme le dit Gérald Vidamment dans le texte qui accompagne le projet, le photographe de rue a réussi à “saisir dans la rue des scènes de vie respectant à la lettre le droit français tout en soulignant l’absurdité de la situation, qui incite notamment à prioriser la recherche de l’esthétique à défaut de pouvoir développer une approche plus documentaire”. Dans ce podcast, nous évoquons beaucoup de points essentiels avec Lucie et Corentin : les lacunes juridiques que peuvent avoir les artistes en sortant d’école d’art, les problèmes récurrents au cours d’une carrière artistique, le droit à l’image en France, comment être payé à temps par une entreprise…. Nous espérons que ce podcast va aider beaucoup de photographes et d’artistes. Très bonne écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Joëlle Verbrugge (Droit et Photographie), Groupe Facebook Devis Excel GPLA, Droit à l’image (article de Genaro Bardy), Barème SAIF, Barème UPP. Liens https://www.barreaudesarts.fr/ https://www.instagram.com/barreaudesarts/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Vision(s) a deux ans ! Tirages et tote bag ici : https://www.visionspodcast.fr/shop Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Pour ce quatorzième podcast, nous avons le grand plaisir de recevoir Mathias Depardon. Né en 1980, ce photographe a grandi entre la France, la Belgique et les États-Unis. Après des études en journalisme et communication à Bruxelles, il choisit de se consacrer au reportage et à la photographie documentaire. À travers portraits et paysages, Mathias Depardon a une approche immersive et sociologique. Depuis de nombreuses années, il s’intéresse à des questionnements et à des sujets environnementaux. En 2017 après avoir vécu cinq ans en Turquie, il est arrêté à Hasankeyf dans le Sud-Est de ce pays, alors qu’il effectue un reportage pour le magazine National Geographic sur la problématique de l’eau en Mésopotamie. Il est libéré puis expulsé du pays en juin 2017. Dans ce podcast, nous parlerons de ses nombreux projets, notamment de Transanatolia, qui a fait l’objet d’un livre publié récemment chez André Frère. Projet réalisé au long cours, il nous fait parcourir la Turquie, sa géographie, sa société et une époque singulière. Transanatolia est une pérégrination aux confins de l’Anatolie. Mathias Depardon photographie la nouvelle Turquie, jusqu’aux confins de l’Azerbaïdjan et du Xinjiang, où la Turquie reste la « mère patrie ». Comment Mathias prépare-t-il ses projets ? Comment collabore-t-il avec des magazines comme National Geographic ? Quel cadrage et approche adopte-t-il ? Comment faire un projet au long cours à l’étranger et avec quels moyens ? Quels sont ses derniers projets menés plus localement, en France ? Le photographe répond à toutes ces questions, entre autres, pendant presque une heure. Aujourd’hui, ses images ont été exposées dans plusieurs institutions telles que l’Institut Cervantes, l’Institut Français, la BNF et plus récemment le Musée des Archives nationale à Paris et prochainement au festival La Gacilly. En espérant que ce podcast vous plaise, très bonne écoute ! Essayez gratuitement les outils Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : https://urlr.me/xz8qh Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Raymond Depardon National Geographic, Hasankeyf (village turc), Projet GAP (Güneydoğu Anadolu Projesi), Soutien à la photographie documentaire contemporaine (CNAP), Panturquisme, Recep Tayyip Erdoğan, Empire Ottoman, Ouïghours du Xinjiang, Fondation Yves Rocher, Guillaume Perrier, Festival La Gacilly, Laura Serani, Festival Planches Contact (Deauville), Philippe Chancel, Lionel Charrier, André Frère éditions Liens https://www.instagram.com/mathiasdepardon http://www.mathiasdepardon.com https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Essayez Photoshop gratuitement pendant 7 jours : https://urlr.me/FHWPM Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. En entrant dans l’appartement, nous découvrons des dizaines de tirages et des planches contacts entassées ou simplement posées où il y a de place, entre les tasses de café, le ruban adhésif et les différents stylos, sur la grande table du salon. L’endroit est lumineux. Notre invité a une voix rauque. Le timbre est certes voilé mais il arbore un sourire dénoué de toute rigidité. On branche les micros, je m’installe sur une chaise beaucoup trop basse pour moi. J’appuie sur le bouton record. Le photographe commence à raconter l’histoire de l’une de ses photos tirées de son projet L’attente. Dès les premières minutes, je sens chez mon invité une véritable passion pour l’image et une envie très forte de partager. C’est un « raconteur d’histoires ». Je souris intérieurement. Pour ce treizième Vision, c’est avec un grand plaisir que nous recevons Alexandre Guirkinger, photographe parisien né en 1980. Après des études à l’IEP de Lille et un passage comme chargé de production au sein de l’agence Magnum Photos, Alexandre Guirkinger décide de se consacrer au medium photographique en 2006. Il développe une écriture protéiforme entre espace, portraits, natures mortes et images d’archives. Sa photographie, uniquement argentique, oblige à une certaine frugalité à la prise de vue. À partir de 2010, il produit des pièces collaboratives avec, par exemple, Étienne Chambaud, Tristan Garcia, Florence Aubenas ou Tarek Atoui. Parallèlement, il développe des recherches personnelles s’apparentant au documentaire conceptuel. En 2015, il met un terme à son projet au long cours autour de la ligne Maginot, exposé aux Rencontres d’Arles en 2016 et publié chez RVB Books. Alexandre Guirkinger est également représenté par l’agence Rose à Paris. À travers des commandes pour le magazine M Le Monde, le Wall Street Journal Magazine, AD, les Inrockuptibles ou T Magazine, il développe également un travail conséquent en presse. Très bonne écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Walker Evans, Lewis Baltz, August Sander, Bernd et Hilla Becher, W. G. Sebald, Walter Benjamin, Tristan Garcia, Jean-Baptiste Talbourdet, Tarek Atoui, Eric La Casa, Mathieu Charon, Rémi Faucheux, Florence Aubenas, Gérald Thomassin, Réseau Diagonal, Le Point du Jour, Olivia Mayolle, Chris Marker, Andreï Tarkovski, Éric Baudelaire, Jean-Luc Moulène, Wolfgang Tillmans, Comme un Légo – Alain Bashung Liens https://www.instagram.com/alexandreguirkinger http://alexandreguirkinger.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Essayez Lightroom gratuitement pendant 7 jours : https://urlr.me/4J21f Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Une voix douce (qui ressemble étrangement à celle de Julien Mignot, un autre photographe invité il y a quelques mois), un corps longiforme, des baskets Nike aux pieds et d’imposantes bagues aux doigts. Le photographe semble content d’être là et de pouvoir parler de ses différents projets, notamment le dernier, Le Décor, qui venait tout juste d’être récompensé par le prix Eurazeo, au moment de l’enregistrement. Cela fait longtemps que je suis l’excellent travail de Frédéric Stucin, que l’on reçoit dans un petit appartement dans le 11ème arrondissement à Paris, et j’ai donc hâte d’en entendre davantage. Diplômé des arts décoratifs de Strasbourg et de l'École Louis Lumière, Fred Stucin a commencé à travailler comme photographe de presse en 2002, et collabore depuis avec plusieurs médias. Ses photographies sont publiées dans Libération, Le Monde, Vanity Fair, L'Obs, L'Express, Les Inrocks, Time Magazine, Stern... On commence le podcast en évoquant ses différents portraits, notamment ceux avec Benoît Poelvoorde ou Mélanie Thierry, qui sont marquants. Fred Stucin évoque ses techniques, sa manière si singulière d’interagir avec ses modèles, souvent dans un laps de temps très court. En 2017, il participe au projet collectif La France vue d'ici, d'où ont découlé deux expositions personnelles au Festival ImageSingulières de Sète et une troisième dans la gare Saint-Lazare. Frédéric choisit de photographier les voyageurs de la gare Saint-Lazare, solitudes happées dans le flot compact et oppressant des flux métronomiques. En 2019, il publie Only Bleeding, le résultat de nombreux allers-retours à Las Vegas. Il ne choisit pas les stéréotypes qu’offrent la ville, entre néons et paillettes, mais il raconte plutôt l'errance des laissés-pour-compte du rêve américain. L’occasion également pour nous d’évoquer son rapport particulier au noir et blanc. Nous terminons le podcast en parlant de ses projets plus récents, notamment d’une résidence marquante à la Villa Perochon de Niort, où il photographie le service psychiatrique de l’hôpital de cette même ville. Fred Stucin nous explique, d’une manière très touchante, comment il aborde ce projet et sa relation avec les sujets photographiés. Nous vous souhaitons une excellente écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin William Casby - Richard Avedon, Man Ray, August Sanders, Garry Winogrand, It's Alright Ma (I'm Only Bleeding) – Bob Dylan, Irving Penn, Down By Law - Jim Jarmusch, Gueorgui Pinkhassov, Charles Marville, Hippolyte Girardot, Alex Majoli, Philip-Lorca diCorcia , Aki Kaurismäki , Andreï Tarkovski, Under the Skin - Jonathan Glazer, À la folie - Joy Sorman, Un week-end dans le Michigan - Richard Ford, Russell Banks, L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford - Andrew Dominik Liens https://www.instagram.com/fredstucin http://www.fredericstucin.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Essayez Lightroom gratuitement pendant 7 jours : https://urlr.me/4J21f Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Pour ce onzième Vision, nous sommes très heureux de recevoir Clémentine Schneidermann, l’une des photographes documentaires les plus doué.e.s de sa génération. Clémentine a grandi en banlieue parisienne, à Clamart, dans une famille n’ayant aucun lien avec le monde de l’image. Après le bac, elle décide de partir s’inscrire dans une école de photo à Vevey puis continue son parcours au Pays de Galles, à Newport. La jeune femme commence à s’intéresser à la représentation des milieux populaires du Royaume-Uni, et aux territoires oubliés. En 2016, elle remporte le prix Leica Oskar Barnack Newcomer pour son projet réalisé dans la région minière du sud du pays. Dans ce podcast, Clémentine Schneidermann va nous parler de son travail, notamment de sa série (I Called Her Lisa Marie) sur les fans d’Elvis et de sa résidence avec Images Singulières, à Sète. Pourquoi s’intéresser à l’idolâtrie, aux gens qui vouent une passion presque démesurée ? Est-elle elle-même une fan ? Elle a aussi tout récemment exposé son projet plus actuel appelé It's Called Ffasiwn à la Martin Parr Foundation, à Bristol. Fruit d’une collaboration avec la directrice artistique Charlotte James, ce projet mélange plusieurs sujets : la photo documentaire, l’engagement social, le Pays de Galles, mais aussi la mise en scène, les costumes et la mode. Un podcast passionnant, très bonne écoute à vous ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Alec Soth, Susan Meiselas, Mary Ellen Mark, Lise Sarfati, Julian Germain, Tom Wood, Tim Walker, William Eggleston, The Last Elvis (Ultimo Elvis), Bieke Depoorter, Juliana Beasley, Yto Barrada, Abdellatif Kechiche. Liens https://www.instagram.com/clementine.schneidermann/ https://www.clementineschneider.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Essayez gratuitement les outils Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : https://urlr.me/xz8qh Grand retour de notre format épisode dans lequel nous accueillons toujours plusieurs invité-e-s autour d’un thème particulier. Comme vu l’avez vu dans le titre, le sujet aujourd’hui est : « comment lancer un média photo aujourd’hui ? » Pour répondre à cette question, quoi de mieux que d’inviter Jean-Matthieu Gautier et Ambroise Touvet, qui sont les deux fondateurs d’une nouvelle revue autour de l’image, qui s’appelle Epic. Après des études de journalisme et une expérience en édition, Jean-Matthieu a sillonné l’Asie du Sud-Est pour le magazine d’une ONG. Revenu en France il créé la revue trimestrielle de photoreportage “EPIC-stories” et occupe parallèlement le poste de photo éditeur pendant 4 ans au sein de l’agence photo CIRIC, filiale du groupe Bayard Presse. Comme photographe, il alterne projets personnels et commandes pour la presse, des institutions ou des entreprises. Ambroise Touvet est, quant à lui, ingénieur en agriculture de formation. Il est à l’origine de plusieurs ouvrages de cuisine. À l’image de sa propre trajectoire, il a lancé il y a près de 8 ans une agence appelée "Oblique", spécialisée dans la photographie et dans la vidéo. « Média lent, images larges », c’est la devise de cette nouvelle publication. Epic c’est une revue “non jetable et durable”, avec plusieurs reportages et projets qui ne sont pas toujours liés à l’actualité, des entretiens passionnants et surtout, surtout, une large place donnée à la photographie. Pourquoi et comment lancer une revue papier dans ce contexte actuel ? Quel modèle économique et quelle ligne éditoriale choisir ? Quels visuels et photographes choisir ? Ce sont ce type de questions que l’on se pose dans ce podcast. Nous avons la chance d’avoir de nombreux médias autour de l’image, que cela soit sous un format papier, numérique, audio mais c’est toujours passionnant de pouvoir parler d’un nouveau média et de le comparer à ce qui a été fait dans le passé et ou à ce qui se fait actuellement. Bonne écoute ! Pour aller plus loin Agence Oblique, Sylvain Biard, Tamara Eckhardt, Agence Oblique, Cyril Abad, Wilfrid Esteve, Cloé Kerhoas Özmen, Cédric Roux. Liens https://www.revueepic.com https://www.instagram.com/revueepic https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Essayez gratuitement les outils Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : https://urlr.me/xz8qh Neuvième podcast dans un format focus avec l’incontournable Brigitte Patient, porte-parole de la photographie, qui a conduit la seule émission de radio qui parlait d’image pendant près de 8 ans. Brigitte Patient est née à Bourges, elle a commencé en tant qu’institutrice puis a découvert la radio grâce à l’un ses professeurs et fait ses débuts en 1982. Après plusieurs expériences, elle rejoint France Inter en 1990 où elle y anime diverses émissions pour finalement créer celle qui a laissé une trace importante dans le monde la photographie : Regardez Voir. Elle a été et est toujours un témoin unique d’un médium en plein développement en réalisant des interviews et en se déplaçant dans plusieurs festivals et foires photographiques. Durant l’été 2019, elle a également réalisé la série « photos mythiques », neuf émissions sur les images qui ont marqué l’histoire comme La petite fille au napalm de Nick Ut ou Identical Twins de Diane Arbus. Sa voix, que vous entendez aujourd’hui, a été et est encore synonyme de couleurs, de douceur, de passion et d’une grande sensibilité. Prenez ce podcast comme un hommage car c’est véritablement le cas. D’une certaine façon, sans Brigitte Patient et sans son implication dans le monde de la photographie sous ce format, le podcast Vision(s) n’aurait pas été créé. Très bonne écoute à vous ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Paul Pouvreau, Cafe Lehmitz – Anders Petersen, Diane Arbus, Lella - Édouard Boubat, Brassaï, Robert Doisneau, Willy Ronis, Eugène Atget, Denis Brihat, Christian Caujolle, Laurence Leblanc, Olivier Cullman, Dominique Sagot-Duvauroux, François Cheval, Sarah Moon, Bogdan Konopka, Letizia Battaglia, Day by Day - JH Engström, Crépuscules - Irene Jonas, Je vous écris avec la chair des mots - Michaël Serfaty, Out of Sight - Delphine Parodi, Yoko Tawada. Liens https://www.instagram.com/brigittepatient/ https://www.facebook.com/BrigittePatientPhotographie https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Essayez gratuitement les outils Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : https://urlr.me/xz8qh Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Pour ce dixième Vision, préparez vos valises, on part direction le Japon avec Chloé Jafé ! Née à Lyon en 1984, elle travaille en 2006 comme assistante au studio Pin-Up à Paris. En 2009, elle développe un intérêt pour la photographie en sortant diplômée du Central Saint Martins à Londres. Chloé Jafé travaille ensuite de 2010 à 2012 au bureau de Magnum Photos à Londres. Sur un coup de tête, elle décide de partir au Japon avec une amie et en 2014, elle s’y installe pour réaliser un premier travail personnel. Chloé Jafé va s’intéresser dans un premier temps à l'univers des yakuzas, au coeur du crime organisé japonais, et plus spécifiquement à leurs femmes. Grâce à une rencontre fortuite avec l’un de leurs chefs, à Tokyo, elle photographie le quotidien de certains de ses membres pendant près de six ans. Vous vous en doutez, Chloé a beaucoup d’anecdotes et d’histoires passionnantes à nous raconter ! Ce podcast nous donne également l’occasion de parler de ses différents projets (la trilogie comprenant Inochi Azukemasu, Okinawa mon Amour et Osaka Ben) et de ses superbes livres. Inochi Azukemasu a notamment remporté la Bourse du Talent 2017 et a été exposé à la Bibliothèque Nationale de France à Paris. Chloé Jafé est actuellement représentée par la galerie Akio Nagasawa à Tokyo. Une bonne écoute à vous ! Merci à la galerie Echo 119 pour le lieu d’enregistrement et la mise en relation. Vous pouvez y voir le travail de Chloé jusqu’au 20 mars. Plus d’infos ici. Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Yakuza moon - Shōko Tendō, Simon Baker, Akio Nagasawa, Daidō Moriyama, Shōmei Tōmatsu, Reminders Project, Yumi Goto, Teun van der Heijden, Sandra van der Doelen, In the mood for love, Yumeji's theme - Shigeru Umebayashi, Ai no Sanka - Fubuki Koshiji. Liens https://www.instagram.com/chloe.jafe https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Essayez gratuitement les outils Adobe Creative Cloud pendant 7 jours : https://urlr.me/xz8qh Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. 1m98, une grosse barbe, une voix imposante : le moins que l’on puisse dire, c’est que Thomas Klotz ne laisse pas indifférent. Originaire du Nord de la France, le photographe s’est fait connaître par un premier ouvrage paru en 2019 aux éditions EYD, Northscape, consacré à une série sur les paysages péri-urbains de sa région, dans la lignée du mouvement américain des «New Topographics». Thomas a ensuite sorti tout récemment un deuxième livre intitulé Eve, la montagne et la jeune fille. « Ça paraît simple, mais ça parle de présence dans les lieux, donc une poésie de l’attente, mais attente de quoi ? » Bernard Plossu nous annonce la couleur dans la préface. Avec un travail plus narratif et personnel, Thomas Klotz documente le quotidien de sa fille d’une manière très touchante : les lieux qu’elle traverse, son appartement, son regard, ses amies, ses doutes... Thomas Klotz, c’est une vie haute en couleurs, comme ses photos. Avocat de formation, il a aussi été producteur de film, notamment de La prochaine fois je viserai le cœur, avec Guillaume Canet. Adolescent, il veut devenir photographe, comme son père, mais se « range » finalement en réalisant un métier plus viable. Il revient à la photographie récemment et y consacre désormais la plupart de son temps. Un artiste dont en entendra parler, pour sûr. Dans ce podcast, il se livre sur son approche de l’image, ses multiples références, son rapport à la couleur, son amour pour le Dye Transfer, ses livres et leurs conceptions… Il ne reste plus qu’à vous souhaiter une excellente écoute ! Merci à la galerie Nathalie Obadia pour le lieu d’enregistrement et la mise en relation. Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Caroline Champetier, Thomas Hardmeier, Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis, Josef Koudelka, William Eggleston, Luigi Ghirri, André Kertész, Man Ray, Sonia Voss, Guy Bourdin, Caroline de Greef, Bettina Haneke (Laboratoire Dye Transfer), Illanit Illouz, Bernard Plossu, Sophie Letourneur, Cédric Anger, Alain Attal, Anne Rapczyk, Three Billboards : Les Panneaux de la vengeance - Martin McDonagh, Coup de cœur - Francis Ford Coppola, Robert Frost, Clémentine Schneidermann, Lucile Boiron, Diana Markosian, Fred Stucin, Todd Hido, Peter Mitchell, Adrien Boyer, Martin Parr, Ute Mahler. Liens https://www.instagram.com/t.h.o.m.a.s_k.l.o.t.z/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
On continue notre format passionnant appelé Focus sur les métiers autour de l'image et c'est à Thomas Sauvin de passer derrière notre micro. Né en 1983, Thomas Sauvin a une pratique polymorphe : collectionneur, éditeur, artiste, commissaire d’exposition, « sauveur d’images ». Après avoir sillonné la Chine pendant plus de dix ans pour l’organisation et éditeur Archive of Modern Conflict basé à Londres, qui a pour mission de collecter et de préserver la photographie, il se lance dans une aventure hors du commun : récolter des négatifs abandonnés dans une zone de recyclage au nord de Pékin et destinés à être détruits. Il réalise l’un des travaux d’archive les plus colossaux et importants en Chine. Thomas va nous parler de ce projet fascinant appelé Beijing Silvermine, de ses différents projets de livres, de son parcours et des multiples fonctions qu'il exerce aujourd’hui. Bonne écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Marc Riboud, Alain Jullien, Timothy Prus, Peter Herzog, João Linneu, Until Death Do Us Part, Xian, Void, Diamantino Quintas, Clément Cheroux, Erik Kessels, Nein, Onkel - Ed Jones and Timothy Prus, Tsunami, Photographs, and Then - Lost&Found Project, Predator - Jean-Marie Donat. Liens https://www.instagram.com/thomas_sauvinhttps://www.instagram.com/beijing_silverminehttps://www.instagram.com/podcastvisions/https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. « Avec du recul, le corps est le sujet principal de mon travail. C’est le corps qu’on maquille, qu’on costume, qu’on démultiplie, qu’on imite. C’est une matière infinie d’inspiration. L’humain aussi et la psychologie de certaines personnes. Je dirais que je suis aussi intéressée par les marges, les gens qui paraissent un peu hors-circuit, hors-normes, qui challengent ces normes ou qui n’ont pas peur de se montrer à côté de ce qu’on attend d’eux... » Ces quelques mots sont tirés de ce huitième podcast dans un format Vision avec Estelle Hanania, photographe française de 41 ans, qui nous dévoile ici l’essence de son travail. Diplômée des Beaux-Arts de Paris et lauréate du prix de photographie du Festival de Hyères, récemment exposée à la MEP, Estelle Hanania ne peut pas être réduite à une seule forme artistique. Sa pratique se situe à la frontière de plusieurs territoires : photographie plasticienne, documentaire ou même de rue. Ces dernières années, elle crée différents projets qui jouent avec les perceptions des spectateurs : entre réalité et fiction et visible et invisible. Ses photographies sont complexes, mystérieuses, ésotériques, drôles parfois. En parallèle, Estelle Hanania est représentée par l’agence M.A.P. et a une pratique de la photographie de mode, en lien avec l’esthétique et les sujets de son travail personnel. Dans ce podcast passionnant d'environ une heure, nous abordons avec elle différents sujets : ses livres, son parcours et son évolution, son intérêt premier pour les rites, costumes et folklore et ses diverses collaborations, notamment avec la chorégraphe Gisèle Vienne dernièrement… À vos écouteurs, casques, enceintes et bonne écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Les Krims, Abbas Kiarostami, Les Blank, Makala d’Emmanuel Gras, Danielle Jacqui, Cassandro « El Exotico », George Grosz, Masques des Alpes de Clemens Zerling, Scrapbooks (1969-1985) de Walter Pfeiffer, Casa de Lava de Pedro Costa, Le diable sucré de Christine Armengaud. Liens https://www.instagram.com/estellehanania https://www.estellehanania.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Grande première pour le podcast, nous invitons notre premier duo de photographes : Elsa Parra et Johanna Benaïnous, artistes plasticiennes, photographes et réalisatrices ! Originaires respectivement du Pays basque et de Bretagne, Elsa & Johanna se rencontrent à la School of Visual Arts de New York. En 2015, elles se font connaître avec la série d'autoportraits, A Couple of Them, dans laquelle elles incarnent des personnages fictifs, occupant à la fois le rôle de modèles, de photographes, de stylistes et de scénographes. La mise en scène de soi devient un thème récurrent de leur travail personnel. En 2016, les artistes sont invitées au Salon de Montrouge, sont finalistes du Prix HSBC pour la photographie et de la Bourse Révélation Emerige. Leur œuvre entre dans la collection du Fond d’Acquisition d’Art Contemporain de la Ville de Paris en 2018. Elsa & Johanna remportent le Prix du public au Festival de Hyères 2019 dans la section photo et sont finalistes du Prix Découverte Louis Roederer pour Les Rencontres d'Arles 2020. Pour cet entretien, Elsa & Johanna nous accueillent chaleureusement dans le 5ème arrondissement, juste avant le vernissage de leur dernière exposition à PhotoSaintGermain. Il s'en suit un échange riche où le duo nous livre entre autres leurs influences respectives, leur processus créatif singulier pour chaque série, leurs manières d’interpréter les personnages… Nous parlerons également de la sortie de leur nouveau livre Beyond the Shadows, publié aux éditions H2l2. Bonne écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Diane Arbus, Bruce Wrighton, David Hockney, Philip-Lorca diCorcia, Rineke Dijkstra, Jeff Wall, François Halard, William Eggleston, Martin Parr, Pedro Almodóvar. Liens https://www.instagram.com/elsa.and.johanna Le nouveau livre d’Elsa & Johanna : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/elsaetjohanna-photobook https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
C’est le retour de notre format Focus autour des métiers de l’image avec Pierre Terdjman, photographe, entrepreneur et fondateur de la structure Dysturb. Ce photojournaliste de 41 ans a commencé sa carrière en couvrant le conflit israélo-palestinien. Pierre a ensuite travaillé en France à l’agence Gamma jusqu’en 2009 puis est devenu photographe indépendant, en collaborant notamment pour le New York Times, GQ Magazine et Paris-Match. Il a sorti également plus récemment un journal du confinement, publié dans Le Monde. Pour ce podcast Focus, nous nous intéresserons plus spécifiquement à Dysturb, un média et une communauté créative qui utilise la rue pour présenter des problèmes mondiaux et qui est engagé dans le social et l’éducation chez les jeunes. Cet enregistrement a été réalisé au Consulat dans le 11ème arrondissement, où se situent actuellement les bureaux de Dysturb. Bonne écoute ! Nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ Pour aller plus loin Jérôme Delay, Patrick Chauvel, Benjamin Petit, Noël Quidu, Annie Boulat, Alexandra Boulat, L’Enfer du devoir, Michaël Zumstein, Cyril Bensimon, Lionel Bensemoun, Sylvie Grumbach (2e bureau), Nicolas Jimenez. Liens https://www.instagram.com/pierreterdjman/ https://dysturb.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Sixième podcast Vision avec Lou Escobar, pétillante photographe et réalisatrice qui vit entre Paris et Barcelone. Suite à une commande, l’artiste accepte de répondre à nos questions dans un studio parisien, situé tout près de Bastille. Lou a un parcours singulier. Né en Essonne, sa vie est une série de rencontres, d’heureux hasards et de chemins parcourus. Plus jeune, elle décide de quitter la banlieue pour venir à Paris, et, comme si cela ne lui suffisait pas, décide de partir aux États-Unis sur un coup de tête. Là-bas, elle commence par des photos de paysages, qui finissent par l’ennuyer et s’intéresse finalement aux humains. Obsédée par les couleurs vives et adoptant un cadrage singulier dans ses images, elle se construit un style à part et parcourt aujourd’hui le monde entre shootings pour des magazines de mode, éditos et projets personnels. Son véritable rêve désormais ? Réaliser un long métrage. Dans cet entretien, Lou Escobar se livre en nous parlant de ses influences, de son parcours, de ses rêves, de ses anecdotes de shooting, notamment avec GQ, de son rapport avec les modèles… Très bonne écoute ! Nous soutenir https://www.patreon.com/podcastvisions Références évoquées pendant l’épisode Diane Arbus, Quentin Tarantino, Mobolaji Dawodu, The Florida Project, Moonlight, Wes Anderson. Réseaux sociaux & site https://www.instagram.com/lou__escobar https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Pour le cinquième podcast Vision, nous nous entretenons avec la jeune et talentueuse Lucile Boiron. Direction l'incubateur d'artistes Poush Manifesto, à Clichy. De loin et sous un épais brouillard, on y voit un grand bâtiment qui semble au premier abord assez inhospitalier et qui accueillait à l’origine des bureaux. Lucile nous accueille avec un grand sourire, nous montons quelques montages pour arriver à son atelier. La pièce est assez étriquée mais est agencée comme une galerie. Des copies de son livre, Womb, sont entassées sur son bureau. Beaucoup de tirages, de tailles différentes, accrochés sur les murs ou installés à même le sol. La photographe explore et célèbre le corps humain, souvent féminin, et d’autres formes de vie organiques. Par le biais de ses photographies aux couleurs très vives, Lucile « dissèque » la matière et construit un univers sensuel et sensoriel. Dans cet entretien, Lucile Boiron nous parle de ses différents projets (Womb, Lambeau...), de sa perception de la photographie plasticienne, de ses différentes influences et donne matière à réfléchir. Nous soutenir https://www.patreon.com/podcastvisions Références évoquées pendant l’épisode Lucian Freud, Francis Bacon, Louise Bourgeois, Jacques Demy, Hayao Miyazaki, Diane Arbus, Martin Parr, Antoine d’Agata, Carmen Winant, Une morte très douce de Simone de Beauvoir, Esthétique de la charogne de Hicham-Stéphane Afeissa, Brigitte Fontaine. Réseaux sociaux & site https://www.instagram.com/lucileboiron/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/ *Malheureusement, le son n’est pas optimal pour ce podcast. Nous en sommes désolés, les bruits extérieurs sont indépendants de notre volonté.
Dans ce premier bonus talk, on va faire un bilan en discutant de chiffres, du développement de Vision(s) dernièrement mais aussi de la création d’un Patreon, un nouveau moyen de nous soutenir, et enfin du futur du podcast. Bonne écoute ! L'adresse mail pour vos suggestions : contact@visionspodcast.fr Nous soutenir https://www.patreon.com/podcastvisions Références évoquées pendant le podcast Zoom H6, Audio-Technica AT, Ausha, Simon Baker, Cédric Klapisch, Diamantino Quintas, Elodie Tahtane. Réseaux sociaux & site https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Une longue barbe rousse, une grande gueule et un talent immense. Pour le quatrième Vision, nous rencontrons le photoreporter Boris Allin, alias BOBY ou « Odieux Boby » sur Instagram. Il voulait être berger de jour et pompier de nuit. Il a commencé par faire des photos dans le but d’illustrer son blog de musique. Après avoir fait des études brèves en géographie, Boby décide de faire une école de journalisme à Marseille. C’est le coup de cœur. En 2012, pendant la présidentielle, il profite d’une accréditation de L’Express pour photographier les plus grands meetings politiques. Sa carrière en presse débute à 23 ans par un portrait du rappeur Médine pour Libération. Aujourd’hui, son travail se situe entre le reportage, le portrait et la photographie de tournée, avec une vision plus documentaire. Nous nous entretenons avec lui pendant plus d’une heure et nous traitons de nombreux sujets : sa définition d’un « bon » photojournaliste, son rapport au temps dans sa manière de photographier, sa relation avec les iconographes, sa rencontre marquante avec Bigflo et Oli. Boby nous raconte même une anecdote de shooting incroyable en Belgique avec Benoît Poelvoorde. Bonne écoute ! *Ce podcast a été réalisé en partenariat avec Maitres.photo. - Le site des masterclass avec toutes les infos pour vous inscrire : https://urlr.me/J2mTb - Créer un compte pour accéder aux leçons gratuites : https://urlr.me/prVHv -20€ sur votre panier avec le code : VISIONS20 (offre valable jusqu'au 25 décembre 23h59) Références évoquées pendant l’épisode Tess Raimbeau, Lucas Hauchard, Théo Gosselin, Cyril Zannettacci, Martin Colombet, Marie Rouge, Lionel Charrier, Leo Berne. Réseaux sociaux & site https://www.instagram.com/odieuxboby https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. « Avec plus de vingt ans de photo derrière moi, je suis très heureux de continuer à faire des natures mortes de vitrines chez Hermes, de faire du corporate pur sucre pour des mandataires judiciaires, de travailler avec l’Opéra de Paris, de faire des défilés de mode avec Chanel, de continuer à faire des pochettes d’album, d’aller à Cannes avec Vanity Fair et de faire un portrait pour le New York Times… » Vous l’aurez compris, Julien Mignot est un photographe éclectique. Ses premiers reportages le catapultent dans les coulisses des défilés de mode, à 20 ans à peine. Sa vocation prend le pas sur ses études, et même s’il obtient un master en géographie, il fera de la photographie son métier. Ses travaux sont aujourd’hui rentrés dans les collections de la Bibliothèque Nationale de France, du Musée Nicéphore Nièpce et de la Leica Foundation, ainsi que dans de nombreuses collections privées. Dans cet entretien passionnant enregistré dans son studio près du Canal Saint-Martin, à Paris, il nous parle de toutes les facettes de son métier, de ses influences multiples, de ses secrets pour réaliser un beau portrait, de son rapport à la temporalité dans sa photographie… Une heure qui passe très vite en sa compagnie ! Références évoquées pendant le podcast Atelier Fresson. Merry Alpern, Letizia Le Fur, Mathias Depardon, Paul Cupido, Yousuf Karsh, Bernard Plossu, Masahisa Fukase, Annie Leibovitz, Nobuyoshi Araki, Jeanloup Sieff, Sergei Neamoscou, Edouard Taufenbach, Michael Wolf, Richard Avedon, Anders Petersen, Antoine d'Agata, Henri Cartier-Bresson, Martin Parr, Daidō Moriyama. Réseaux sociaux & site https://www.instagram.com/julien_mignot/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Ce podcast capsule a été réalisé en partenariat avec la revue-livre The Eyes et l’Association des Filles de la photo, premier réseau de femmes engagées dans la vie professionnelle de la photographie, qui souhaitent partager leurs expertises et transmettre leurs expériences. Dans une société en permanente mutation, nous avons choisi d’aborder la question du genre dans la photographie contemporaine. Afin d’en explorer l’un des aspects, nous avons convié le photographe SMITH, qui est également le rédacteur en chef invité du numéro spécial de la revue-livre The Eyes « Transgalactique », sur la photographie, le genre et la transidentité. Son travail dépasse aujourd’hui la seule photographie : cinéma, vidéo, danse, installations, nouvelles technologies… Déconstruction de la binarité du genre, exploration de la transition des corps, voilà le questionnement, le cheminement que Smith nous donne à entendre dans ce podcast. Références évoquées pendant le podcast Nan Goldin, Andy Warhol, Christian Caujolle, Gilou le Gruiec, Antoine d’Agata, Christer Strömholm, JH Engstrom, Anders Petersen, Christine Ollier, Patrick Le Bescont, Paul Preciado, François Hebel, Les rêveries d’un promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau, Andreï Tarkovski, Roland Barthes, Hervé Guibert, Michel Foucault, Jacques Derrida, Lucien Raphmaj, Jean-Philippe Uzan, Nadège Piton, Akira Rabelais, Victoria Lukas. Réseaux sociaux https://www.instagram.com/traumsmith/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.instagram.com/lesfillesdelaphoto/ https://www.instagram.com/theeyesmag/ Merci aux équipes des Filles de la Photo, à Véronique Prugnaud et à l’équipe de la revue The Eyes pour le soutien, à Augustin Orsatelli pour le montage sonore. Corina Schack a initié ce projet, Karin Hémar lui a donné sa forme de podcast, Fathia Djarir a préparé et conduit l’entretien, Sophie Janssens et Corine Hamel en ont assuré la production. Une pensée pour S. qui se reconnaîtra.
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Pour le premier Vision, nous rencontrons Léo Berne, photographe et réalisateur basé à Paris. Léo a une vision particulière de la photographie. Comme il l’affirme sur son site, il prends des photos comme un « touriste ». Il collectionne et parfois met en scène des moments de sa vie personnelle. Son objectif principal est de garder le souvenir d’un moment éphémère. Léo nous parle de son rapport à l’intime en photographie, de son parcours, de ses influences mais aussi de son approche singulière pour ses différents projets. Références évoquées pendant l’épisode : Nobuyoshi Araki, Asphyxiante culture de Jean Dubuffet. https://www.instagram.com/leo_berne/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/
Dans ce huitième épisode enregistré au festival Incadaques, nous parlons de photographie plurielle ! De nos jours, les images sont souvent mélangées au texte, à la musique, au collage, à la peinture etc. On réaffirme la matérialité de l’image pour lui donner plus de poids. Pourquoi cette hybridation des pratiques est omniprésente dans les lieux d’expositions ou dans la pratique artistique aujourd’hui ? Pour tenter de répondre à cette question, nous allons avoir le point de vue de deux photographes exposées à Cadaques : Henrike Stahl et Morvarid K. Références évoquées pendant l’épisode : Roman Opalka, Michel Poivert, "Une brève histoire des lignes" de Tim Ingold. Morvarid K : https://www.instagram.com/morvaridk.art Henrike Stahl : https://www.instagram.com/henrikestahl Notre Instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/
La banalité, le quotidien, on en avait parlé un peu dans le premier podcast sur la photographie de rue. Aujourd’hui, on va rentrer encore plus en profondeur avec nos deux invités, Joséphine Brueder et Guillaume Blot. Comment photographier le quotidien, ce que l’on voit tous les jours ? Comment s’en détacher ou bien justement le documenter d’une manière très précise (comme l’a fait par exemple Stephen Shore à une certaine époque) ? Comment rendre ce sujet intéressant ? Références évoquées pendant l'épisode : Susan Sontag, Stephen Shore, William Eggleston, Martin Parr. Réseaux sociaux : Joséphine : https://www.instagram.com/josephinebrueder Guillaume : https://www.instagram.com/heyguillaume Notre Instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/
Sixième épisode « Focus » avec Diamantino Quintas et le métier de tireur-filtreur. Direction Diamantino Labo Photo, l’un des rares labos argentiques, situé à Bagnolet. Un endroit où l’on retrouve, dans notre monde saturé d’images et d’appareils automatisés, la magie de l’argentique. Adresse : 46 Rue Jules Ferry, 93170 Bagnolet. https://www.instagram.com/diamantinolabophoto Nos réseaux sociaux : Instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/ Twitter : https://twitter.com/VisionsPodcast Crédit visuel : Paul Mougeot.
La mi-temps c'est un condensé de l'actu photo à retrouver tous les mois avec notre journaliste Manon Michel. Notre mail pour nous envoyer vos actus : contact@visionspodcast.fr Expositions Frank Horvat, New York Up and Down, Galerie In Camerahttps://www.9lives-magazine.com/events/new-york-updown-frank-horvat/ Erwin Wurm, Maison Européenne de la Photographie https://www.mep-fr.org/event/erwin-wurm/ Gangao Lang, Maison Européenne de la Photographie https://www.mep-fr.org/event/gangao-lang/ Charlotte Perriand, Académie des Beaux-Arts https://www.offi.fr/expositions-musees/academie-des-beaux-arts-salle-comtesse-de-caen-4680/charlotte-perriand-photographies-78133.html Livres Calendrier "Dieux du Rade", par Guillaume Blot, Maxime Gourga et Martin Morales. Sacha, Alexis Pazoumian. News 30ème édition de la bourse Photographe de la Fondation Jean-Luc Lagardère.https://www.9lives-magazine.com/60599/2020/02/24/pierre-vanneste-remporte-bourse-photographe-2019-de-fondation-jean-luc-lagardere/ Prix HSBC pour la photographiehttps://www.9lives-magazine.com/60606/2020/02/25/louise-honee-charlotte-mano-deux-laureates-2020-prix-hsbc-photographie/Stage à la chambre photographique avec Richard Petit https://www.9lives-magazine.com/60599/2020/02/24/pierre-vanneste-remporte-bourse-photographe-2019-de-fondation-jean-luc-lagardere/
Sixième épisode de notre format classique avec Vutheara Kham et Jonathan Bertin, deux photographes "influenceurs". On parle notamment de l'univers d'Instagram, de la surproduction d'images sur internet, de la frontière entre photographie d’amateurs et de professionnels et d'une uniformisation de la création sur les réseaux sociaux. L'image sociale d'André Gunthert évoqué pendant l'épisode : http://imagesociale.fr/ Réseaux sociaux : Vutheara Kham : https://www.instagram.com/vutheara/ Jonathan Bertin : https://www.instagram.com/jonathanbertin/ Notre Instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/ Crédit visuel : Penelope Umbrico.