Podcasts about johannesbourg

The largest city in South Africa

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johannesbourg

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INFORMATION LOCALE
09 MAI 2025

INFORMATION LOCALE

Play Episode Listen Later May 9, 2025 3:56


Sujets traités : En cette journée de l'Europe, les contrôles renforcés aux frontières allemandes continuent de poser problème. Alors que le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé un renforcement de la lutte contre l'immigration illégale, sa politique a d'ores et déjà été mise en application avec des contrôles renforcés aux frontières, notamment entre Strasbourg et Kehl. Hier, beaucoup de bouchons ont été constatés en raison du jour férié du côté français mais surtout en raison de nombreux contrôles, en voiture comme dans les trams. La maire de Strasbourg Jeanne Barseghian et le maire de Kehl Wolfram Britz s'insurgent contre ces mesures. Selon eux, je cite, “Le fait qu'il le fasse le jour où nous commémorons le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et à la veille de la Journée de l'Europe, témoigne d'un manque de conscience historique et de tact”. Une Alsacienne représentera la France au sommet mondial de la jeunesse. Originaire d'Eckbolsheim dans le Bas-Rhin, Antoinette Ott est ingénieure en aéronautique et représentera la France en août, à Johannesbourg. Passionnée par le spatial et par les problématiques écologiques, elle y défend un accès durable et équitable à l'espace extra-atmosphérique. Elle propose notamment d'actualiser certains traités. À Sélestat, les enfants du Conseil Municipal des Enfants ont inauguré mercredi une boîte à livres. L'objectif est d'encourager la lecture chez les plus jeunes et de permettre à chacun d'avoir accès à des livres. Un projet qu'ils ont imaginé ensemble. Pour Laura, élève de CM2 et membre du CME, cette boîte à livres peut vraiment faire la différence. Les enfants la surnomment « bibliothèque magique ». Un projet salué par les élus locaux. Hugo Rapp, conseiller municipal délégué à la citoyenneté, insiste sur l'importance de ces initiatives autour des écoles. Si vous souhaitez découvrir ou même apporter des livres dans la boîte à livres, rendez-vous Allée Notre Dame de la Paix. Des propos recueillis par Sidonie Melchior.Une marche blanche sera organisée ce dimanche à Brumath. La mairie, en accord avec la famille, propose un hommage aux trois jeunes filles victimes de l'incendie de leur maison le 26 avril dernier. Âgées de 12, 10 et 6 ans, elles avaient été extraites du bâtiment en feu en arrêt cardio-respiratoire. La marche blanche débutera à 17 heures, place du Château et rejoindra le jardin du Tilleul. Un mot de sport pour clôturer ce journal. En football, avant dernier match de Ligue 1 pour les bleus et blanc du Racing Club de Strasbourg. Les hommes de Liam Rosenior se déplacent demain sur la pelouse d'Angers. Actuel 6ème au classement et à deux journées de la fin, une victoire conforte encore un peu plus leur rêve de coupe européenne pour la saison prochaine. Coup d'envoi sera donné au stade Raymond Kopa à 21h. De leur côté, les féminines ont achevé leur saison mercredi soir avec une victoire 2 buts à 1 face à Reims. Elles clôture ainsi leur deuxième saison dans l'elite à la 9ème place sur 12 équipe au classement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
Afrique du Sud: Eskom met fin aux coupures d'électricité géantes

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 2:16


En Afrique du Sud, la production d'électricité s'est grandement améliorée depuis mars dernier. Finis les délestages à grande échelle et les coupures de courant tournantes, qui ciblaient alternativement les régions du pays, selon un calendrier. L'entreprise publique Eskom parvient même à exporter de l'électricité. Mais les prix augmentent et certains quartiers surpeuplés continuent de subir des coupures localisées. Cela fait presque six mois que les Sud-Africains n'ont plus consulté leur application mobile pour connaître les heures de délestages. Et selon les dirigeants d'Eskom, l'embellie pourrait se prolonger tout au long de l'été austral. Pour Sampson Mamphweli, de l'Institut national sud-africain pour le développement de l'énergie (Sanedi), une agence gouvernementale, ces progrès sont les fruits de la mise en place du plan d'action de 2022 : « L'un des points majeurs était la nécessité de réparer les centrales à charbon pour qu'elles puissent fonctionner au minimum à 70% de leurs capacités. Lorsque le gouvernement a lancé son plan, on était à 50%. Aujourd'hui, on est entre 61 et 71%. »Centrales à charbon réparéesPour arriver à ce résultat, Eskom a obtenu que l'État sud-africain reprenne une partie de sa dette l'année dernière. « Eskom consacrait beaucoup d'argent au service de sa très lourde dette et ne pouvait pas dégager des fonds pour appliquer le plan d'action, rappelle Sampson Mamphweli. En particulier réparer ses centrales à charbon afin de les rendre plus fiables. »Viennent aussi s'ajouter les mesures de lutte contre la corruption au sein d'Eskom et le remaniement de ses cadres, ainsi que l'augmentation du nombre de Sud-Africains qui se sont tournés vers des sources alternatives d'énergie, et notamment le solaire.Encore des coupures dans les zones les plus pauvresMais s'il n'y a plus, pour l'instant, de délestages, il existe toujours des coupures très localisées, afin de réduire la charge dans des zones qui connaissent une surconsommation que le réseau ne peut gérer. Selon Trevor Ngwane de l'Université de Johannesbourg, cela représente un manque d'égalité d'accès à l'énergie. « Les délestages touchaient tout le monde, mais ces coupures localisées ne concernent que les zones pauvres. Nous, on décrit cela comme du racisme énergétique. Car cela touche toutes les zones surpeuplées, où les infrastructures sont délabrées : les townships, les villages, les bidonvilles, là où vivent historiquement les populations noires et pauvres. »Eskom a, de plus, obtenu une hausse de près de 13% de ses tarifs cette année et a déposé une demande auprès du régulateur sud-africain pour les augmenter encore de 36% l'année prochaine.

Afrique Économie
La Côte d'Ivoire fait la promotion de sa future bourse agricole en Afrique du Sud

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 24, 2024 2:15


La Bourse des matières premières agricoles d'Abidjan bientôt opérationnelle ? Six ans après le lancement du projet ivoirien, en 2018, la phase pilote devrait démarrer dans les prochains mois et pour deux ans. C'est en tout cas la promesse des autorités ivoiriennes qui en ont fait la promotion en Afrique du Sud. De notre correspondante à Johannesbourg,Avec cette future bourse (BMPA-CI), les échanges directs entre acheteurs et vendeurs de gré à gré seront remplacés par un marché des matières premières agricoles, où le prix sera fixé de manière transparente : selon l'offre et la demande.« On compte démarrer cette année, pour une phase pilote de deux ans, avec les trois spéculations qu'on a retenues : la noix de cajou, la noix de cola et le maïs, précise Edoh Kossi Aménounvé, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières d'Abidjan (BRVM), qui chapeaute le projet. Et dans deux ans, on ira plus en profondeur, avec des nouveaux acteurs qui seront installés pour pouvoir piloter cette bourse ».Cajou, cola et maïs dans un premier tempsÀ terme, l'idée est d'élargir l'offre, avec, par exemple, le cacao. Et pourquoi pas d'étendre la bourse à toute l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Mais pour l'instant, il s'agit de permettre à Abidjan de mieux commercialiser ses produits phares. « L'agriculteur, il produit en Côte d'Ivoire, et on lui dit que son prix dépend des négociations, soit de la bourse de Londres en ce qui concerne le cacao, soit de la bourse de Kuala Lumpur, en ce qui concerne l'huile de palme. Donc il a du mal à comprendre ces mécanismes-là, reconnaît Koffi Rodrigue N'Guessan, directeur du développement rural au sein du ministère ivoirien de l'Agriculture. Mais aujourd'hui, grâce à la bourse, où tous ces mécanismes sont déportés au niveau d'Abidjan, et où lui-même est acteur, je pense qu'il y aura moins d'incompréhensions quant à l'acceptation des prix qui sortiront des différents mécanismes. »Le défi des volumesLe continent possède 15 bourses des matières premières, dont la plupart des plus développées sur le marché sud-africain, tourné vers les produits dérivés financiers. La BRVM est donc venue chercher de l'expertise et des investisseurs à Johannesburg. « L'un des gros défis, c'est de capter des volumes suffisants, juge Robert Matsila, spécialiste du secteur agricole pour le fonds Public Investment Corporation (PIC). Si l'on considère le coût d'installation des infrastructures, il faut des volumes importants. Donc, il faut réfléchir comment les fermiers peuvent accéder aux financements et aux connaissances techniques pour ces trois produits, afin que la productivité soit à un niveau international. »Les autorités ivoiriennes indiquent disposer pour l'instant d'une capacité de stockage de 430 000 tonnes, et continuent d'identifier d'autres entrepôts.

Revue de presse Afrique
À la Une: «l'union nationale» sud-africaine, entre espoirs et incertitudes

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 14, 2024 3:44


Les parlementaires d'Afrique du Sud doivent désigner ce matin le président du pays au Cap. Un vote précédé cette nuit d'un accord de dernière minute annoncé par l'African National Congress... objectif : former le « GNU », le gouvernement de coalition autour de l'ANC. Lors d'un point presse, le secrétaire général de l'ANC, Fikile Mbalula s'explique sur les raisons des négociations tardives.« Union nationale » : la presse sud-africaine diviséePour The Star, le gouvernement de coalition est une « lueur d'espoir » : le quotidien de Johannesbourg voit le GNU comme « un test grandeur nature de coopération, un exemple de comment différentes entités peuvent mettre de côté leurs différences pour le bien commun et pour améliorer la vie des Sud-Africains ».Le Mail and Guardian appelle lui au « règne de la maturité » : pour le journal de gauche, le GNU apporte un semblant d'équilibre dans un moment incertain de l'histoire de l'Afrique du Sud. Le vœu du M&G, « c'est que ceux qui ont négocié de bonne foi se retrouvent dans le nouveau leadership sudafricain », et que « ceux qui s'entêtent à refuser le dialogue soient mis à l'écart ».Business Day rappelle ainsi que MK le parti dissident de l'ex président Jacob Zuma rejette l'accord d'union nationale, tout comme les EFF du dirigeant populiste Julius Malema. Le média économique partage les prédictions d'analystes pour qui « le GNU ne va pas s'avérer très stable - en raison notamment de possibles désaccords sur la gestion des finances du pays et notamment le poids de la fonction publique ». Un GNU jugé « improbable » car il regroupe « trois vieux partis, l'ANC, l'Alliance démocratique et le Parti Inkatha de la liberté qui ne se sont jamais appréciés ».RDC : le gouvernement de Judith Suminwa confronté aux rebelles ADF et M23« Deux grosses épines dans le pied de la Première ministre » d'après La Tempête des Tropiques... le journal de Kinshasa déplore l'aggravation de la situation sécuritaire et la crise humanitaire dans la province du Nord-Kivu ces dernières semaines.Pour le quotidien, les autorités sont « obligées de changer de stratégie » pour y restaurer la paix mais aussi au Sud-Kivu et en Ituri.Actualité.CD sert ainsi de mégaphone à la colère de La Voix des Sans Voix... L'association de défense des droits humains dénonce « la persistance des tueries dans l'Est du pays » malgré la présence des troupes de la SADC [d'Afrique australe] et de la Monusco... Pour la VSV, « la population continue d'être massacrée et de vivre dans des conditions infrahumaines » et ce « trois ans après l'instauration de l'État de siège ».Les derniers massacres commis par les rebelles ADF inquiètent particulièrement. Politico RDC parle de la dernière attaque des rebelles ougandais : plus de 40 morts dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, « alors qu'aucune pression militaire n'est exercée » selon le média en ligne.Le conflit Teke-Yaka, autre source de préoccupation en RDCLe député national Garry Sakata accorde une interview à Actualité CD pour parler de la guerre entre les deux communautés en cours depuis 2022. À l'origine un conflit foncier dans le Mai Ndombe, qui s'étend désormais dans cinq provinces de l'ouest congolais, jusqu'aux limites de Kinshasa. Les affrontements ont provoqué des centaines de morts et le déplacement de dizaines de milliers de villageois dans la région.Pour l'élu du territoire de Bagata, il ne faut pas « de dialogue dans les salles climatisées » de Kinshasa « entre des chefs de villages qui n'ont suivi la situation que par voie de presse […] les papiers signés n'ont pas permis de paix durable, et sur le terrain on ne ressent absolument rien » affirme Garry Sakata, qui demande à la justice militaire « de se déployer avec l'aide de l'État » dans ce conflit afin de poursuivre les auteurs de « crimes contre l'humanité » (au sens du Code pénal militaire congolais).La Cédéao « responsable de l'escalade entre le Bénin et le Niger »AllAfrica, le site d'information panafricain décrète dans un édito « la faillite » de l'organisation de l'Afrique de l'Ouest « en matière de règlements des conflits ». « Une médiation extérieure au continent » est « L'alternative qui semble hélas se dessiner » entre Cotonou et Niamey. « Il faut éviter que les conflits de basse intensité se muent en belligérance au regard des vulnérabilités des pays du continent. Il faut écarter la belligérance économique où l'on essaie de s'étouffer mutuellement. Ce serait catastrophique pour la sécurité des états dans cette zone » juge AllAfrica qui espèrent que « la raison et les vertus du dialogue finiront par s'imposer ».

Revue de presse Afrique
À la Une: «l'union nationale» sud-africaine, entre espoirs et incertitudes

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 14, 2024 3:44


Les parlementaires d'Afrique du Sud doivent désigner ce matin le président du pays au Cap. Un vote précédé cette nuit d'un accord de dernière minute annoncé par l'African National Congress... objectif : former le « GNU », le gouvernement de coalition autour de l'ANC. Lors d'un point presse, le secrétaire général de l'ANC, Fikile Mbalula s'explique sur les raisons des négociations tardives.« Union nationale » : la presse sud-africaine diviséePour The Star, le gouvernement de coalition est une « lueur d'espoir » : le quotidien de Johannesbourg voit le GNU comme « un test grandeur nature de coopération, un exemple de comment différentes entités peuvent mettre de côté leurs différences pour le bien commun et pour améliorer la vie des Sud-Africains ».Le Mail and Guardian appelle lui au « règne de la maturité » : pour le journal de gauche, le GNU apporte un semblant d'équilibre dans un moment incertain de l'histoire de l'Afrique du Sud. Le vœu du M&G, « c'est que ceux qui ont négocié de bonne foi se retrouvent dans le nouveau leadership sudafricain », et que « ceux qui s'entêtent à refuser le dialogue soient mis à l'écart ».Business Day rappelle ainsi que MK le parti dissident de l'ex président Jacob Zuma rejette l'accord d'union nationale, tout comme les EFF du dirigeant populiste Julius Malema. Le média économique partage les prédictions d'analystes pour qui « le GNU ne va pas s'avérer très stable - en raison notamment de possibles désaccords sur la gestion des finances du pays et notamment le poids de la fonction publique ». Un GNU jugé « improbable » car il regroupe « trois vieux partis, l'ANC, l'Alliance démocratique et le Parti Inkatha de la liberté qui ne se sont jamais appréciés ».RDC : le gouvernement de Judith Suminwa confronté aux rebelles ADF et M23« Deux grosses épines dans le pied de la Première ministre » d'après La Tempête des Tropiques... le journal de Kinshasa déplore l'aggravation de la situation sécuritaire et la crise humanitaire dans la province du Nord-Kivu ces dernières semaines.Pour le quotidien, les autorités sont « obligées de changer de stratégie » pour y restaurer la paix mais aussi au Sud-Kivu et en Ituri.Actualité.CD sert ainsi de mégaphone à la colère de La Voix des Sans Voix... L'association de défense des droits humains dénonce « la persistance des tueries dans l'Est du pays » malgré la présence des troupes de la SADC [d'Afrique australe] et de la Monusco... Pour la VSV, « la population continue d'être massacrée et de vivre dans des conditions infrahumaines » et ce « trois ans après l'instauration de l'État de siège ».Les derniers massacres commis par les rebelles ADF inquiètent particulièrement. Politico RDC parle de la dernière attaque des rebelles ougandais : plus de 40 morts dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, « alors qu'aucune pression militaire n'est exercée » selon le média en ligne.Le conflit Teke-Yaka, autre source de préoccupation en RDCLe député national Garry Sakata accorde une interview à Actualité CD pour parler de la guerre entre les deux communautés en cours depuis 2022. À l'origine un conflit foncier dans le Mai Ndombe, qui s'étend désormais dans cinq provinces de l'ouest congolais, jusqu'aux limites de Kinshasa. Les affrontements ont provoqué des centaines de morts et le déplacement de dizaines de milliers de villageois dans la région.Pour l'élu du territoire de Bagata, il ne faut pas « de dialogue dans les salles climatisées » de Kinshasa « entre des chefs de villages qui n'ont suivi la situation que par voie de presse […] les papiers signés n'ont pas permis de paix durable, et sur le terrain on ne ressent absolument rien » affirme Garry Sakata, qui demande à la justice militaire « de se déployer avec l'aide de l'État » dans ce conflit afin de poursuivre les auteurs de « crimes contre l'humanité » (au sens du Code pénal militaire congolais).La Cédéao « responsable de l'escalade entre le Bénin et le Niger »AllAfrica, le site d'information panafricain décrète dans un édito « la faillite » de l'organisation de l'Afrique de l'Ouest « en matière de règlements des conflits ». « Une médiation extérieure au continent » est « L'alternative qui semble hélas se dessiner » entre Cotonou et Niamey. « Il faut éviter que les conflits de basse intensité se muent en belligérance au regard des vulnérabilités des pays du continent. Il faut écarter la belligérance économique où l'on essaie de s'étouffer mutuellement. Ce serait catastrophique pour la sécurité des états dans cette zone » juge AllAfrica qui espèrent que « la raison et les vertus du dialogue finiront par s'imposer ».

Discours & Plaidoiries
Jacques Chirac - « Notre maison brûle » (02 septembre 2002)

Discours & Plaidoiries

Play Episode Listen Later May 19, 2024 14:09


Saison 2 - épisode 19 : Jacques Chirac, pur produit de l'institut d'études politiques de Paris et de l'École Nationale d'Administration, démarre sa carrière politique en 1962. En 1995, après plusieurs tentatives, il est élu président de la République Française. Ce 02 septembre 2002, il est l'invité de Nelson Mandela, lors du 4ème sommet de la terre qui se déroule en Afrique du Sud, à Johannesbourg. Lorsque Jacques Chirac est appelé à monter à la tribune, nul ne s'attend à ce que son discours reste dans les mémoires. C'est pourtant tout le contraire qui va se passer…Prochain épisode, le 27 mai 2024 : Le baron de Coubertin - « Le manifeste Olympique » (25 novembre1882) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le monde devant soi
Face au G20, les Brics s'organisent, menés par la Russie et la Chine

Le monde devant soi

Play Episode Listen Later Sep 8, 2023 27:04


Le sommet du G20 se tient ces 9 et 10 septembre à New Delhi, en Inde. Cinq des participants à cette réunions sont des pays considérés comme des «économies émergentes», qui ont également leur propre rendez-vous: le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Regroupées sous l'acronyme Brics, ces puissances se sont déjà réunies du 22 au 24 août à Johannesbourg.Durant ce sommet, les Brics ont décidé d'accueillir six nouveaux membres en 2024: l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Le groupe représente désormais 30% du PIB mondial, un quart du commerce international en valeur et près d'un humain sur deux vivant sur la planète.Mais ces pays ont-ils un véritable poids politique ? Partagent-ils des intérêts convergents ou une vision commune des directions à suivre ensemble ? Et du point de vue économique, que signifie leur volonté de «dédollariser l'économie mondiale»?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son: Aurélie RodriguesMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues avec Mona DelahaisPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.

Géopolitique, le débat
Les Brics en quête d'un nouvel ordre mondial

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Aug 20, 2023 50:00


Du 22 au 24 août 2023, se tient à Johannesbourg le sommet annuel des Brics… Brics, acronyme anglais pour Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Sa création remonte à la première décennie des années 2000 comme une sorte d'alternative à l'hégémonie américaine et à l'unipolarité et ce sentiment profond qui unit ces cinq pays d'avoir été maintenus à la périphérie des affaires politiques du monde par les puissances occidentales. Les seuls BRICS pèsent désormais davantage que les membres du G7 dans l'économie mondiale, la Chine y étant pour une bonne part.Le sommet de Johannesbourg s'inscrit dans le contexte tendu de la guerre d'Ukraine et des sanctions qui pèsent sur la Russie, de rivalité sino-américaine prononcée, d'affirmation de l'Inde voire d'émergence sur la scène mondiale, du retour de Lula à Brasilia sur fond de volonté de faire du Brésil une puissance régionale forte, enfin d'alliance russo-chinoise, dont il n'est pas toujours facile de mesurer la profondeur. L'ordre mondial post-guerre froide continue de se désorganiser, la puissance se diffuse. Nombreux sont les candidats à une intégration au sein des BRICS, économique et politique.  Invités :   Julien Vercueil, professeur d'Économie et vice-président de l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, l'INALCO. « Les pays émergents. Brésil-Russie-Inde-Chine. Mutations économiques. Crises et nouveaux défis », éd. Bréal et « Économie politique de la Russie », Seuil. Coll. Points   Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'IFRI. « Les sanctions économiques contre la Russie » Revue Esprit juillet 2023 Alexandre Kateb, économiste, fondateur du cabinet de prospective « The Multipolarity Report ». « Les nouvelles puissances mondiales. Pourquoi les BRICS changent le monde », éd. Ellipses. « Les économies arabes en mouvement », éd. De Boeck.

swing
Clément Sordet frôle la gagne

swing

Play Episode Listen Later Dec 7, 2022 42:48


Clément Sordet réussit son retour sur le circuit européen avec une bonne 2e place au South Africa Open. Le Niçois revient sur sa semaine à Johannesbourg, suivi de son coach Benoit Ducoulombier en deuxième partie d'émission.

Reportage Afrique
Des étudiants en observation sur le tournage de «Soweto Blaze» en Afrique du Sud

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2022 2:22


En Afrique du Sud, de jeunes aspirants cinéastes ont pu tester leurs ambitions sur un plateau grandeur nature. Alors que le tournage de Soweto Blaze, un long-métrage sud-africain, touchait à sa fin, ils ont été invités par les producteurs à suivre l'équipe du film et à découvrir les coulisses. De quoi encourager la passion du cinéma chez les jeunes générations qui n'y ont pas forcément accès. De notre correspondante à Johannesbourg, Au pied des deux tours de refroidissement de l'ancienne centrale électrique de Soweto, de la fumée s'élève des ruines utilisées comme décor pour la scène. Quatre acteurs sortent du champ en riant, bras-dessus, bras-dessous. « C'est une opportunité pour moi, pour apprendre, car j'ai surtout une formation en théâtre, plutôt qu'en cinéma, s'émerveille Kamogelo Mokua, apprenti-acteur âgé de seulement 19 ans, qui n'a pas quitté le plateau des yeux. C'est surréel d'être ici, je ne pensais pas que ça m'arriverait. Même si je suis pour l'instant du côté des coulisses, un jour cela portera ses fruits, et c'est moi qui serai à l'écran. » Derrière une caméra installée sur des rails, le chef opérateur, Sanele Mgobhozi, surveille le cadrage. Après s'être perfectionné plus de 20 ans dans le métier, il est heureux de pouvoir partager son savoir avec les plus jeunes. « Je me souviens, quand j'étais ce jeune homme de 18 ans, originaire du KwaZulu-Natal, la première fois que j'ai vu une équipe de tournage au début des années 90, j'étais tellement curieux. Donc aujourd'hui cela m'apporte beaucoup de joie et de bonheur de savoir que je vais peut-être changer des vies en leur montrant que peu importe d'où on vient, il faut faire ce qu'on aime et croire en soi. » « Je veux raconter nos histoires » Soweto Blaze est à la fois un film d'action et une comédie, où histoire de kidnapping tourne au gag et se transforme en histoire d'amour. Le tout reprenant les codes culturels des townships. Car, si l'industrie du cinéma est très ancienne dans le pays, elle manque de diversité et d'ancrage local, selon Sibusiso Ngobeni, l'un des producteurs du film. « Avant, il y avait beaucoup d'Américains ou d'Européens qui venaient pour raconter nos histoires, parce qu'ils avaient les financements, raconte-t-il. Mais aujourd'hui, les institutions et les investisseurs ont réalisé qu'il était important que nous, Sud-africains, racontions et jouions nos propres fictions, car c'est comme cela qu'on obtient des récits authentiques. Et donc, on a voulu faire venir les plus jeunes, pour encourager des vocations, notamment de scénaristes, parce que c'est le domaine où on a le plus de manques. On espère que ces jeunes auront de belles choses à raconter à l'avenir. » Et c'est exactement ce qu'a en tête Zanele Ngwenya du haut de ses 21 ans. « Oui, moi, je veux raconter nos histoires, soutient la future scénariste. Le fait que d'autres gens viennent ici pour les mettre à l'écran, cela ne me convient pas. J'ai plein d'idées que je voudrais un jour réaliser. » Soweto Blaze est désormais en phase de post-production et devrait être prochainement diffusée sur la plateforme Netflix.

Reportage Afrique
Afrique du Sud: les écoles de Marimba

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 2, 2022 2:16


Du Vivaldi joué par des enfants au marimba et la toile s'enflamme. La vidéo des écoliers de Goede Hoop en Afrique du Sud a fait le tour du monde. On y voit des jeunes filles interpréter le Printemps des Quatre Saisons de Vivaldi lors d'un festival en 2016. Derrière cette prestation virale, il y a un projet social porté par l'ONG Education Africa qui encadre 1500 élèves. Permettre aux jeunes issus de milieux très défavorisés de s'émanciper grâce au marimba. De notre correspondant à Johannesbourg, À l'heure où les enfants quittent l'école pour rentrer chez eux, certains élèves font le chemin inverse. Rangez les cartables, sortez les marimba. Et c'est parti pour une heure de répétition. Nous sommes à l'école Goede Hoop qui héberge l'un des 19 centres de marimba, gérés par l'ONG Education Africa. La professeure, Thandeka Dlamini prend sur son temps personnel pour enseigner le marimba à ces adolescents. Par passion et par nécessité. « Je suis tombée amoureuse du marimba, c'est ce qui m'a donné envie de l'enseigner. En donnant des cours, je me suis rendue compte qu'un grand nombre d'élèves qui vivent dans les logements informels ont besoin d'être pris en charge après l'école pour rester occupés. » Apprendre la détermination grâce au marimba Reigerpark est un township difficile, connu pour ses gangs et sa violence. Les élèves viennent de milieux très défavorisés. Le marimba les aide à sortir de leur environnement social, confient Bonga et Thamina, deux adolescents.  « J'aurais pu tomber dans la drogue, explique Bonga. Mais à travers le marimba, on vous apprend la détermination, à aller au bout de ce que vous faites. Quand je repense à ces deux dernières années, je me rends compte de l'importance que le marimba a eu sur ma vie. » Quant à Thamina, « la musique nous rassemble et nous permet de nous apaiser et de passer du bon temps. » Vivaldi joué dans un township Education Africa permet aux élèves de participer à des festivals en Afrique du Sud comme à l'étranger. C'est d'ailleurs lors d'un concert, enregistré en 2016, que l'école Goede Hoop a marqué les esprits.  Cette reprise du Printemps de Vivaldi, est devenue virale sur les réseaux sociaux. Un succès inespéré pour Joan Lithgow, la spécialiste des marimba pour l'ONG. C'est elle qui a mis au point la technique d'enseignement : « C'était incroyable ! On disait aux élèves, "vous devenez des stars !" C'est super. Personnellement, je trouve ça remarquable d'entendre du Vivaldi joué dans le township et entendre que sa musique est comprise. » Ces élèves passeront bientôt leurs examens de fin d'année. Comme beaucoup de jeunes en Afrique du Sud, ils risquent d'être sans emploi après le lycée. Education Africa veut les former pour qu'ils deviennent, à leur tour, professeurs de marimba et qu'ils fassent de cette passion un métier d'avenir. ► À lire aussi : Blue Note Africa, un nouveau label pour promouvoir le jazz africain

Throwback Thursday Cold cases At The EGO
Immigration_Revenir sur les lieux de l'origine De la quête de « racines » aux épreuves du retour

Throwback Thursday Cold cases At The EGO

Play Episode Listen Later Feb 13, 2022 7:15


Sur le sujet Tata Monique va visiter la Tombe de Maman au MboahDaniel a écrit: Monique notre sœur aînée, s'est retrouvée dans un dilemme en ce début d'année 2022. Au départ, Monique voulait se rendre à Johannesburg , mais l'inflation étant une réalité du moment a entraîné le fait que le simple flight ticket pour Cape Town coûtait trop cher. ( comme par magie ) OURADaniel nous partage un cliché de la Big Ressé dans l'avion pour Johannesbourg.L'arrivée au Cameroun

Tous les chemins mènent à Barcelone
37. Benoit Menardo, cofondateur de Payflow, la startup barcelonaise qui monte

Tous les chemins mènent à Barcelone

Play Episode Listen Later Feb 2, 2022 20:38


Né au Brésil, Benoît Menardo, 29 ans, a travaillé en Amazonie, à Singapour, à Johannesbourg ou encore à Moscou. C'est finalement à Barcelone qu'il a posé ses valises pour créer Payflow, solution permettant aux employés de demander facilement des avances du salaires.  Créée il y a 2 ans, la startup avait remporté (entre autres) le prix Entrepreneur Tech de Barcelone en 2020 et vient tout juste de lever 9,1 millions de dollars, un record dans son secteur. Benoît nous livre dans ce podcast son parcours, ses apprentissages et ses recettes pour un lancement réussi.  Cet épisode a été enregistré à Wojo. Les portraits d'entrepreneurs de Tous les Chemins mènent à Barcelone sont soutenus par La Peña Business Club. 

Reportage Afrique
Personnes intersexes en Afrique du Sud: les ONG demandent la fin des «mutilations» à la naissance

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 31, 2021 2:22


Les communautés intersexes dans le pays demandent depuis des années au gouvernement de bannir ce qu'elles dénoncent comme des « mutilations » à la naissance. Les enfants intersexes naissent avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux normes masculines ou féminines, et les parents peuvent parfois choisir, sans leur consentement, de leur assigner un genre, via des interventions chirurgicales. Lors d'un dialogue organisé avec des représentants du gouvernement sud-africain, les organisations de la société civile ont une nouvelle fois appelé à changer la loi afin que leurs droits soient respectés.   De notre correspondante à Johannesbourg, Comme près d'1,7% de la population dans le monde, soit une naissance sur 2 000, Dimakatso Sebidi est intersexe. Et à la naissance, des choix concernant son corps ont été fait à sa place : « Je suis intersexe, et je suis né avec les organes génitaux des deux sexes. Les docteurs ont eu, à l'époque, une discussion avec mes parents, pour leur expliquer que leur enfant est né avec un pénis et un vagin, et pour leur demander leurs attentes. Mes parents ont dit qu'ils voulaient une fille. C'est ainsi que les opérations ont commencé pour moi. J'ai fait des allers-retours à l'hôpital les six premières années de ma vie. Ils disaient que c'était pour "me réparer". »  Dimakatso se définit aujourd'hui comme non binaire, et ne se sent ni femme ni homme. Mais ces interventions chirurgicales lui ont imposé un corps de femme : « Cette poitrine, ce n'est pas la mienne, elle a été créée par les hormones et les traitements que j'ai dû suivre. J'aurais tellement aimé ne jamais avoir subi toutes ces opérations. Les docteurs et mes parents n'avaient aucun droit. Et cela a détérioré ma santé : je dois suivre des traitements pour le reste de ma vie. Cela m'a aussi plongé dans la dépression, le stress, les idées suicidaires. Je suis né comme ça, je n'avais pas besoin qu'on me "répare" ! Être intersexe, c'est ma normalité. »  Sans consentement, une violation des droits de l'homme L'ONU reconnaît que de telles opérations sont des violations des droits de l'homme si la personne concernée n'a pas donné son consentement. Crystal Hendricks, présidente de l'association des personnes intersexes d'Afrique du Sud (Intersex South Africa), réclame également que chacun soit libre de prendre ses propres décisions : « J'espère qu'un jour les enfants qui naissent intersexes seront vus comme normaux, et pourront vivre une vie normale jusqu'à un âge où ils pourront décider s'ils veulent changer leur corps. Mais tout cela doit rester leur décision. »  Pour Anastacia Tomson, médecin et activiste, un travail de sensibilisation doit aussi être entrepris auprès du personnel médical du pays : « Beaucoup de soignants en Afrique du Sud ont été conditionnés à penser que la naissance d'un enfant intersexe représente une urgence médicale. Et dans différents hôpitaux et cliniques, les docteurs peuvent parfois pousser les parents à consentir, au nom de l'enfant, à réaliser des opérations irréversibles, qui peuvent avoir des effets sur sa santé et sur sa fertilité. »  Des représentants du gouvernement sud-africain ont affirmé avoir entendu ces revendications, et souhaitent désormais travailler sur la manière de protéger au mieux les droits des personnes intersexes. 

Reportage Afrique
En Afrique du Sud, le braai acquiert ses lettres de noblesse

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2021 2:08


La culture du braai, le fait de griller ses aliments au feu de bois, principalement de la viande, le plus souvent pratiqué à la maison entre amis et en famille fait de nombreux adeptes. Au point qu'une une émission de téléréalité à succès lui est consacré. C'est la 7e saison de The Ultimate Braai Master. Une émission qui célèbre un art de vivre à la sud-africaine et qui invite à revisiter ce mode de cuisson ancestrale. De notre correspondant à Johannesbourg, Du charbon, de la « barbaque » et de la compétition : ce sont les principaux ingrédients d'Ultimate Braai Master : « Dix équipes, 21 tonnes de bois consumé, 26 épreuves sur le grill : un seul maître du braai. » En sept saisons, la cuisine au feu de bois est devenue de plus en plus élaborée pour impressionner les jurés comme Benny Masekwameng, dit Chef Benny. « Vous pouvez presque tout cuisiner sur le feu, explique-t-il. En tant que jurés, ce qu'on aime, c'est de voir toutes ces merveilleuses créations élaborées par les participants. On est toujours en quête de découvertes et pour la saison 7, ils se sont vraiment dépassés. Les plats qu'ils ont cuisinés nous ont stupéfaits. » Rendez-vous est pris avec Chef Kelly, l'un des candidats de la saison 7. Au menu aujourd'hui, un poisson entier recouvert d'épices, du pain plat fait maison avec une base au yaourt et levé sur le grill, des foies de bœuf et une sauce épicée à la tomate et mijotée dans la bière. « Le braai gagne en sophistication », souligne Chef Kelly. « La culture du braai prend de l'ampleur. Les gens apprennent à cuisiner d'autres choses sur le feu, poursuit-il. On a plusieurs émissions qui montrent aux gens que le braai, ce n'est pas seulement poser une côtelette d'agneau sur le grill. Vous pouvez préparer des desserts, cuire du pain, vous pouvez tout faire ! » Le braai, bien plus qu'un barbecue Démonstration sur les braises du restaurant Imbizo. C'est un shisanyama, un lieu où on l'achète la viande au poids et où on l'a fait griller sur place. D'ordinaire, un shisanyama est un restaurant sans prétention qui donne sur la rue. Mais sous la direction de Rita Zwane, c'est devenu un lieu raffiné, spacieux et hébergé dans un centre commercial : une première. « On a pris de l'ampleur d'année en année, confie-t-elle. Imaginez-vous : commencer dans un conteneur de six mètres sur douze pour finir dans un centre commercial. Imbizo Shisanyama offre l'expérience ultime du braai africain. » La viande est découpée sur place, les épices sont mélangées par la maison et le charbon est directement livré par une mine. Alors, ne vous risquez plus à qualifier le braai de simple barbecue !

Ngisafunda, divagations d'une sociologue voyageuse...

Où l'on parle des rituels de salutations à Johannesbourg...

Les rencontres de la MRL
Lire c'est vivre n°10 : Maïté Chénière

Les rencontres de la MRL

Play Episode Listen Later Oct 28, 2021 10:18


Maïté Chénière (AKA Mighty) Artiste, chercheur·x et curateur·x Objet de lecture : « Ceux qui veillent les images nègres », d'Olivier Marboeuf, extrait du catalogue de la Biennale de Bamako (2019) Maïté Chénière (aka Mighty) est un·x artiste, chercheur·x et curateur·x basé·x à Genève. Iel adopte la recherche théorique, la musique, la performance ou encore la vidéo pour créer des expériences hybrides et s'intéresse aux productions culturelles de personnes queer racisées, mixant savoirs théoriques et populaires pour élaborer un discours émancipatoire. Titulaire d'un Master en Arts visuels CCC de la HEAD – Genève et d'un Bachelor en Arts visuels de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, Iel a eu l'opportunité de présenter son travail au Swiss Institute, New York ; à la Haus der Kulturen der Welt, Berlin ; aux Urbaines, Lausanne, au Théâtre de L'Usine, au Cinéma Spoutnik, au Centre d'art contemporain, Genève ; ou encore au Short Theatre Festival, Rome. Mighty est aussi DJ et propose des sets éclectiques puisant dans la house et la musique ballroom. Iel travaille les espaces-temps dans une perspective afro-futuriste. Iel s'est produit·x à Paris, Berlin, Leipzig, Johannesbourg et à travers la Suisse. Iel organise les événements pluridisciplinaires Archipelagogo Club à Genève.

Ngisafunda, divagations d'une sociologue voyageuse...
Lune sanglante sur Johannesbourg...

Ngisafunda, divagations d'une sociologue voyageuse...

Play Episode Listen Later Aug 19, 2021 4:42


Poème en prose, écrit en atelier avec Bruce Bégout, un épisode typique de la vie joburgeoise...

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Afrique du Sud: plusieurs musées qui retracent l'histoire du pays sont en crise

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2021 2:17


En Afrique du Sud, plusieurs musées qui retracent l'histoire du pays sont désormais en crise. La pandémie de coronavirus a poussé nombre d'entre eux à fermer leurs portes, et a déstabilisé leur modèle économique qui était déjà très fragile. Désormais, de grandes institutions mais aussi de plus petites, dédiées notamment à l'histoire de l'apartheid, se battent pour survivre. À l'ouest de Johannesbourg se trouve un petit musée qui retrace le passé du quartier de Sophiatown, symbole de la lutte des artistes contre l'apartheid dans les années 40. « Ici, nous avons gardé des restes de Sophiatown, avant les déplacements forcés », explique la guide. Depuis la pandémie, le centre n'est ouvert que sur demande, et seule une vingtaine de visiteurs ont franchi les portes chaque mois. Difficile de survivre ainsi selon Violet Mohotloane, chargée des programmes du musée. « Nous avons beaucoup de mal, depuis 2018. Et puis l'année dernière, nous n'avons pas pu continuer, nous avons dû nous séparer de 10 employés. On a juste quelques rentrées d'argent grâce à de petits événements qu'on organise, ça nous sert à payer l'eau l'électricité, et à continuer quelques projets », raconte-t-elle. Les institutions plus connues ont elles aussi été violemment touchées par la crise, comme le musée de l'Apartheid, ou encore la ferme de Liliesleaf, qui servait de cachette aux militants de l'ANC. « Nous nous trouvons ici dans ce qui servait de chambre à Nelson Mandela. Comme vous le voyez, elle est très petite, peut-être même plus petite que sa cellule sur Robben Island », explique Nicholas Wolpe. Manque d'aides du secteur public Ce musée indépendant a besoin de près de 50 000 euros par mois pour fonctionner. Une campagne de collecte de fonds lui permet pour l'instant de survivre jusqu'en août. Mais la suite est incertaine, ce qui désespère son directeur Nicholas Wolpe. « Pour résumer, la situation me rend très triste, ça me bouleverse. Si on n'agit pas, et qu'on n'arrête pas la destruction de nos sites historiques, un jour on va se réveiller et se rendre compte qu'il n'y a plus rien à sauver. Et s'il n'y a plus rien à sauver, qui sommes-nous en tant que peuple ? Nous perdrons notre âme. » Entre le manque d'aides du secteur public, et des problèmes législatifs pour lever des fonds dans le privé, Nicholas Wolpe n'est pas étonné que de nombreuses institutions soient aujourd'hui en difficulté. « Le Covid a mis en lumière la fragilité du secteur, qui avait déjà du mal à recevoir des fonds. Le secteur des arts, de la culture et de l'héritage doit sécuriser des financements et cela doit devenir une priorité. » D'autres établissements doivent de leur côté faire face à des problèmes de gestion, comme la maison de Nelson Mandela à Soweto, en cours de liquidation.

Ngisafunda, divagations d'une sociologue voyageuse...
Lune sanglante sur Johannesbourg...

Ngisafunda, divagations d'une sociologue voyageuse...

Play Episode Listen Later May 1, 2021 5:15


Un soir de "blood moon", dans un quartier résidentiel de Johannesbourg, un petit homme veille...

TV5MONDE - Internationales
Achille Mbembe

TV5MONDE - Internationales

Play Episode Listen Later Apr 3, 2021 53:58


Invité : Achille Mbembe, historien camerounais, enseignant et chercheur en sciences politiques à l'université de Witwatersrand (Johannesbourg, Afrique du Sud). Au moment où Emmanuel Macron multiplie les initiatives à destination du continent africain (Rwanda, Algérie, restitution du patrimoine spolié pendant la colonisation...), Achille Mbembe, une des voix les plus critiques à l'égard de la France, vient d'accepter une mission confiée par le président français. L'historien camerounais va organiser un dialogue avec la société civile dans le cadre du sommet Afrique-France, en juillet 2021 à Montpellier. Comment redéfinir les relations entre l'Afrique et la France ? Le temps du dialogue décomplexé et sans tabou avec les jeunes générations est-il venu ? Présentation : Françoise Joly (TV5MONDE), Laurence Caramel (« Le Monde »). En duplex de Johannesbourg.

Mode
La blaxploitation, courant libérateur des années 70 ressuscité par les étudiants de mode

Mode

Play Episode Listen Later Apr 2, 2021 6:05


Le grand récit proposé depuis des siècles par les marques de mode est en phase de réécriture. En raison de la pandémie de Covid-19, la fashion week de Paris s’est entièrement digitalisée. Phénomène exceptionnel, elle s’est ouverte avec les travaux des étudiant.e.s de l’Institut français de la mode qui n’envisagent plus de concevoir des produits sans réfléchir sur leur sens. Tandis qu’à Johannesbourg, le styliste sud-africain Thebe Magugu ressuscite la blaxploitation, le courant libérateur des années 70.

Sabali
Épisode #10 - Aïda NDIAYE "Je crois toujours au destin" - P2

Sabali

Play Episode Listen Later Feb 22, 2021 40:25


Originaire de la ville de Dakar particulièrement au Sacré Cœur, elle a fait ses études primaires à l'école Sainte Bernardette dans le quartier Liberté 1. Ensuite elle a poursuivi ses études secondaires au collège Sacré Cœur toujours à Dakar jusqu'à la classe de 2nde S avant de réussir le concours de African Leardership Academy (ALA) basé à Johannesbourg en Afrique du Sud.  Dans cette 1ère partie du podcast, nous avons évoqué ensembles les choix qui l'ont amenée à quitter le Sénégal très jeune à l'âge de 16 ans pour l'Afrique du Sud avant de rejoindre Quest University au Canada puis la prestigieuse Université d'Oxford où elle a obtenu un Master en Politiques Publiques.  Si j'ai choisi d'inviter Aïda Ndiaye c'est parce qu'au-delà de son beau parcours académique et professionnel se cache une jeune femme qui a su se remettre en question plusieurs fois dans sa vie. Elle représente également un modèle de réussite à bien des égards. Vous verrez que la réussite académique ne se base pas uniquement sur l'intelligence mais plutôt sur la personnalité. Je l'ai invitée à partager avec les jeunes, le processus de sélection d'African Leardership Academy, de Quest University et d'Oxford University.  Je la remercie encore au passage pour la clarté de ses explications et le cœur qu'elle a mis pour partager toutes ces informations o combien utiles pour les jeunes qui souhaitent s'orienter vers les disciplines d'excellence.  African Leadership Academy Quest University Oxford University Livres: Toni Morisson - Beloved Frantz Fanon - Les Damnés De La Terre Nelson Mandela - Long Walk To Freedom Maryse Condé - Ségou

Sabali
Épisode #10 - Aïda NDIAYE "Je crois toujours au destin" - P1

Sabali

Play Episode Listen Later Feb 14, 2021 32:43


Originaire de la ville de Dakar particulièrement au Sacré Cœur, elle a fait ses études primaires à l'école Sainte Bernardette dans le quartier Liberté 1. Ensuite elle a poursuivi ses études secondaires au collège Sacré Cœur toujours à Dakar jusqu'à la classe de 2nde S avant de réussir le concours de African Leardership Academy (ALA) basé à Johannesbourg en Afrique du Sud.  Dans cette 1ère partie du podcast, nous avons évoqué ensembles les choix qui l'ont amenée à quitter le Sénégal très jeune à l'âge de 16 ans pour l'Afrique du Sud avant de rejoindre Quest University au Canada puis la prestigieuse Université d'Oxford où elle a obtenu un Master en Politiques Publiques.  Si j'ai choisi d'inviter Aïda Ndiaye c'est parce qu'au-delà de son beau parcours académique et professionnel se cache une jeune femme qui a su se remettre en question plusieurs fois dans sa vie. Elle représente également un modèle de réussite à bien des égards. Vous verrez que la réussite académique ne se base pas uniquement sur l'intelligence mais plutôt sur la personnalité. Je l'ai invitée à partager avec les jeunes, le processus de sélection d'African Leardership Academy, de Quest University et d'Oxford University.  Je la remercie encore au passage pour la clarté de ses explications et le cœur qu'elle a mis pour partager toutes ces informations o combien utiles pour les jeunes qui souhaitent s'orienter vers les disciplines d'excellence.  African Leadership Academy Quest University Oxford University

Afrique Économie
Afrique économie - [Série dans le quotidien d’une famille en Afrique du Sud 4/4]: Inégalités et difficultés pour épargner

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 19, 2020 2:24


Quatrième et dernier volet de notre plongée dans le quotidien d’une famille sud-africaine pour mieux comprendre les enjeux économiques du pays. Les Khoza, une famille noire aux revenus modestes, habitent à Johannesbourg, dans le township de Soweto. Plusieurs générations vivent ensemble dans de petites habitations construites sur un même terrain et s’entraident pour gérer un budget rendu encore plus maigre avec la crise du Covid-19. L’Afrique du Sud est souvent pointé du doigt comme étant l’un des pays les plus inégalitaires au monde en termes de revenus, mais aussi en ce qui concerne la répartition des richesses, malgré les promesses de redistribution à la fin de l’apartheid. Et il est difficile pour les ménages modestes de se construire un patrimoine. Les rentrées d'argent couvrent tout juste les dépenses courantes.  Dehors, les chants religieux résonnent dans la rue. Mais ce dimanche matin, Sarah, 70 ans, est restée dans l’un des fauteuils du salon, son petit chauffage aux pieds. Elle parcourt la pièce du regard et pense souvent à ce qu’elle laissera plus tard derrière elle. « Je n’ai rien à léguer aux petits-enfants. L'argent que j'ai me suffit tout juste pour vivre au jour le jour. Je reçois une pension d’une centaine d’euros environ. Avec cela, je paye chaque mois un contrat - 20 euros - pour assurer mes obsèques, car je ne veux pas que mes enfants aient des problèmes une fois que je serai partie. Au moins, ils auront un toit ; la maison appartient à la famille de mon mari. Elle restera donc au sein de la famille », raconte Sarah.  Plus de 25 ans après la fin de l’apartheid, les inégalités sont encore très fortes : 10% des ménages les plus fortunés possèdent plus de 80% des richesses.  La belle-fille de Sarah, Philippine, a essayé un temps de mettre de côté, à son niveau, mais depuis qu’elle a perdu son travail, elle a dû utiliser ses maigres économies. « Avant, on avait ces plans d’épargne et tout cela, mais cette année, plus rien, on ne peut plus. Tout le monde dit qu’il faut économiser, économiser, mais qu’est-ce qu’on peut économiser, quand on n’a pas de revenus ? Il y a trop d’inégalités. Si tu es riche, tes enfants auront un futur stable. Nous, on essaie d’économiser et de lancer un petit commerce au coin de la rue. Mais comme on vit du peu d’argent que l’on gagne et que l’on doit aider toute la famille avec ces quelques revenus, le commerce ne peut pas grossir. », regrette-t-elle.  Pas facile en effet d’épargner alors que beaucoup de travailleurs doivent aussi redistribuer leurs gains pour aider leurs proches moins aisés. Cette pratique solidaire, surnommée la « Black Tax », permet à tous de survivre, mais c’est parfois un poids pour les jeunes actifs. Le revenu principal de Siphiwe, 24 ans, ne suffit donc pas. « Je ne peux pas vivre juste avec ce travail, il sert à prendre soin de la famille, payer les transports, etc. Quand on reçoit nos salaires, il y a une certaine somme que l’on met en commun pour acheter des provisions pour tout le monde, car on est nombreux dans la maison. Donc mon salaire part vite, il me reste ensuite peut-être une trentaine d’euros. C’est pour cela qu’il faut un autre boulot à côté. Moi je me suis mis à vendre des chapeaux et des parfums, pour me créer un revenu supplémentaire », explique-t-il. Alors que près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, une taxe sur les revenus les plus riches n’est pas exclue par le ministère des Finances, comme solution pour sortir de la crise.   

RFI - Afrique Économie
[Série dans le quotidien d’une famille en Afrique du Sud 2/4]: Investir dans l'espoir d'une vie meilleure - 18/11/2020

RFI - Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 18, 2020


Deuxième volet de notre plongée dans le quotidien d’une famille sud-africaine pour mieux comprendre les enjeux économiques du pays. Les Khoza, une famille noire aux revenus modestes, habitent à Johannesbourg, dans le township de Soweto.

Afrique Économie
Afrique économie - [Série dans le quotidien d’une famille en Afrique du Sud 3/4]: Un accès difficile à la santé

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 18, 2020 2:20


Troisième volet de notre plongée dans le quotidien d’une famille sud-africaine pour mieux comprendre les enjeux économiques du pays. Les Khoza, une famille noire aux revenus modestes, habitent à Johannesbourg, dans le township de Soweto. Plusieurs générations vivent ensemble dans de petites habitations construites sur un même terrain et s’entraident pour gérer un budget rendu encore plus maigre avec la crise du Covid-19. Les dépenses de santé sont réduites au minimum pour ne pas peser sur les revenus de la famille, même en temps de pandémie. Une fillette de 11 ans surgit d’un des bâtiments pour aller jouer dans la rue. Elle se gratte régulièrement le bras, à un endroit où de grandes plaques rouges s’étalent sur sa peau. Sa mère, Ntabiseng, s’inquiète de ne pas pouvoir faire plus pour la soulager de son eczéma. « Regardez-là, regardez c’est tout irrité et c'est douloureux. Je voudrais l’aider, parfois elle en pleure, mais le traitement coûte plus de 20 euros par mois. Même si je vais à la clinique, ils ne me donnent qu’un petit tube. Après il faut aller acheter le reste. J’achète juste ce que je peux, le reste du traitement, j’y renonce. »  Dans la maison principale de Sarah Khoza, il n’y a pas non plus d’armoire à pharmacie, puisqu’il n’y a pas de médicaments à y ranger. Et cette grand-mère doit elle aussi se contenter d’aller à la clinique publique pour une douleur au pied. « Je ne sais pas ce que j’ai. Quand je me suis levée, je ne pouvais pas poser le pied par terre. Si on a quelque chose de grave, il faut aller consulter un docteur, mais c’est trop cher, plus de 20 euros. Je n’ai pas cet argent. Je pense que je n’ai pas les moyens de me faire bien soigner. »  Le fossé est immense entre ceux qui ont accès à une médecine privée, chère et ceux qui doivent se contenter des installations publiques, souvent encombrées et mal équipées. Pour un meilleur accès aux soins, le Parlement travaille actuellement sur la mise en place d’une couverture maladie universelle ; elle devrait voir le jour d’ici cinq ans. En attendant, Tebogo est soulagé que personne au sein de la famille Khoza n’ait pour l’instant contracté le coronavirus. « Si quelqu’un l’avait attrapé, et que cela s’était transmis dans la famille, on sait que cela aurait été difficile, car on manque d’argent pour se soigner. Donc on a essayé de suivre les précautions sanitaires, en portant un masque dehors et en évitant de trop se déplacer. »  Le jeune homme est l’un des rares de la famille à avoir une assurance santé, grâce à son travail, mais il fait très attention à ne jamais dépasser ce à quoi il a droit. « Il faut payer beaucoup d’argent pour avoir une assurance, donc j’essaye de l’utiliser seulement quand c’est nécessaire. Si je peux me traiter moi-même, je préfère faire cela et n’utiliser l’assurance que si je suis vraiment très malade, pour avoir une meilleure couverture. » Jusqu’à présent, seuls 15% des Sud-africains ont souscrit, comme Tebogo, une assurance maladie.  

RFI - Afrique Économie
[Série dans le quotidien d’une famille en Afrique du Sud 1/4]: trouver un emploi et le garder - 17/11/2020

RFI - Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 17, 2020


Tout au long de la semaine, nous vous proposons une plongée dans le quotidien d’une famille sud-africaine pour mieux comprendre les enjeux économiques du pays. Les Khoza, une famille noire aux revenus modestes, habitent à Johannesbourg, dans le township de Soweto.

Afrique Économie
Afrique économie - [Série dans le quotidien d’une famille en Afrique du Sud 2/4]: Investir dans l'espoir d'une vie meilleure

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 17, 2020 2:23


Deuxième volet de notre plongée dans le quotidien d’une famille sud-africaine pour mieux comprendre les enjeux économiques du pays. Les Khoza, une famille noire aux revenus modestes, habitent à Johannesbourg, dans le township de Soweto. Plusieurs générations vivent ensemble dans de petites habitations construites sur un même terrain et s’entraident pour gérer un budget rendu encore plus maigre avec la crise du Covid-19. Avec la levée progressive du confinement, les écoles et les universités du pays ont pu rouvrir et les plus jeunes de la famille Khoza ont repris leurs études. Même si les parents ont peu de moyens, l’éducation est pour eux une dépense prioritaire, pour offrir de meilleurs chances aux futures générations.  Depuis la pandémie, Tebogo travaille dans sa chambre, assis sur son lit, un casque vissé sur la tête. Il répond aux questions des clients d’une entreprise de sécurité. Ce n’est pas forcément le travail de ses rêves, mais avec son niveau d’études, il s’en satisfait.  « Mon diplôme le plus élevé, c’est une formation post-bac en marketing. Heureusement que ma famille avait mis un peu de côté pour cela. S’il y avait eu plus d’argent, j’aurais bien aimé faire des études plus longues. Mais je suis déjà simplement content d’avoir un travail aujourd’hui, car c’est une période difficile. » explique-t-il. Son cousin Siphiwe, a lui aussi dû abandonner son rêve d’études en tourisme, faute d’argent. Tebogo espère de son côté qu’il pourra offrir un meilleur avenir à son fils de 3 ans. « J’ai commencé à épargner pour ses études, je mets de côté pour lui chaque mois. J’espère qu’il aura assez pour pouvoir étudier tout ce qu’il souhaite ! Je veux que sa vie soit plus facile. »  Même si les jeunes générations rêvent plus grand, Sarah, 70 ans, voit tout le chemin déjà parcouru par sa famille, elle qui a dû arrêter l’école très jeune lors du décès de sa mère. « Je suis très fière des plus jeunes. Ils étudient et ils accumulent des compétences. Même s’ils ne vont pas dans les meilleures écoles, je pense qu’ils en tirent malgré tout quelque chose. Dans le temps, on n’avait pas besoin de diplômes, il y avait du travail et on pouvait apprendre sur le tas. Mais aujourd’hui c’est difficile : juste avec le bac, c’est presque impossible de trouver du travail. Je pense que c’était plus facile de mon temps. »  Les derniers chiffres du chômage montrent en effet que la crise du Covid-19 a surtout touché les emplois les moins qualifiés. La belle-fille de Sarah, Philippine, a renvoyé ses enfants auprès de ses parents à Pretoria, où ils sont scolarisés en 5ème et en 1ère. Mais elle a peur que les études ne soient bientôt plus une garantie pour trouver un emploi. « Mes parents aident et paient pour les frais comme le transport, pour qu’ils puissent aller à l’école. Moi je ne peux pas, je n’ai rien. Je ne sais pas où ça les mènera, mais l’avenir à l’air assez sombre. J’ai une sœur qui a fait des études d’informatique et maintenant elle est à la maison. Mes parents investissent pour les études de mes enfants, mais j’ai peur qu’ils ne trouvent pas de travail, même avec un diplôme. »  Selon l’Organisation internationale du travail, Afrique du Sud possède un taux de chômage des jeunes parmi les plus élevés du monde.  

Afrique Économie
Afrique économie - [Série dans le quotidien d’une famille en Afrique du Sud 1/4]: trouver un emploi et le garder

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 16, 2020 2:18


Tout au long de la semaine, nous vous proposons une plongée dans le quotidien d’une famille sud-africaine pour mieux comprendre les enjeux économiques du pays.Les Khoza, une famille noire aux revenus modestes, habitent à Johannesbourg, dans le township de Soweto. Plusieurs générations vivent ensemble dans de petites habitations construites sur un même terrain et s’entraident pour gérer un budget rendu encore plus maigre avec la crise du Covid-19. Le taux de chômage était déjà élevé ces dernières années. Mais avec cette pandémie, dont l’Afrique du Sud a été l’épicentre pour le continent, il est très compliqué de trouver du travail, rendant de plus en plus difficile la survie des Khoza. Dans le logement une pièce de Philippine, tous les placards sont désespérément vide ce matin, se désole-t-elle. « C’est ici que je range d’habitude le riz et le reste. Il n’y a plus rien ! Ici, l’huile... c’est vide aussi... » Philippine et son mari ont perdu leur emploi avant la crise sanitaire. Et depuis, impossible de retrouver du travail. Ils essayent désormais de vendre des plats à emporter depuis leur petite cuisine, mais il est difficile d’en vivre, explique Philippine. « Avec tout ce confinement, plus personne n’a d’argent, donc les commerces ne peuvent pas survivre. Parfois il n’y a pas d’électricité de la journée, donc pas de revenus. Hier, on a dû se coucher le ventre vide, car on n’avait plus rien à manger. Ils avaient mis en place des aides exceptionnelles, d’une vingtaine d’euros, mais c’est bientôt terminé... C’est très dur. » Le chômage touchait plus de 30% de la population au troisième trimestre de l’année (2020). Et les chiffres grimpent même à plus de 43% selon la définition élargie, qui prend en compte ceux qui ont abandonné toute recherche d’emploi.Dans la maison principale, Sarah observe les allées et venues des autres membres de la famille. A 70 ans, elle s’attriste de voir leur désœuvrement et essaie de les aider avec sa maigre retraite d’une centaine d’euros. « De temps en temps je leur donne de l'argent. Ça me fait beaucoup de peine, car j’aimerais qu’ils puissent travailler pour s’en sortir. Je sais qu’ils essaient. Mais mes enfants ont plus de 40 ans. A cet âge, sans diplôme, qui va les embaucher ? Je serais vraiment heureuse s’ils pouvaient trouver un emploi une fois le coronavirus passé. Moi je suis vieille maintenant, je peux bientôt mourir, et qu’est-ce qu’ils vont devenir ensuite ? Cela m’inquiète beaucoup. » Les générations les plus jeunes s’en sortent un peu mieux. A 24 ans, Siphiwe, le petit-fils de Sarah, sait qu’il est chanceux de conserver son poste dans un centre d’appels : « Je suis content, parce que, même si beaucoup de personnes ont perdu leur travail, j’ai pu le conserver pendant tout le confinement. Ce n’est pas vraiment ce que je voulais faire, j’avais commencé des études en tourisme, mais faute d’argent j’ai dû arrêter. Maintenant, on peut dire que j’ai une situation financière stable, ce boulot me permet d’avoir des rentrées chaque mois. » Cyril Ramaphosa a promis de créer 800 000 emplois en lien avec le secteur public d’ici les prochains mois. Mais les membres de la famille Khoza restent sceptiques et attendent de voir quelles opportunités leur seront accessibles.

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“Prix Marcel Duchamp 2020” Alice Anderson, Hicham Berrada, Kapwani Kiwanga et Enrique RamÍrezau Centre Pompidou, Parisdu 7 octobre 2020 au 4 janvier 2021Extrait du communiqué de presse :Commissaire :Sophie Duplaix, conservatrice en chef du service des Collections contemporaines au Musée nationalCréé en 2000 pour mettre en lumière le foisonnement créatif de la scène artistique française, le Prix Marcel Duchamp a pour ambition de distinguer les artistes les plus représentatifs de leur génération et de promouvoir à l'international la diversité des pratiques aujourd'hui à l'oeuvre en France.Ce partenariat fidèle entre l'ADIAF (Association pour la diffusion internationale de l'art français) et le Centre Pompidou s'inscrit résolument dans une volonté de mettre en valeur la scène française auprès du plus grand nombre et, dans le contexte actuel, de réaffirmer notre soutien à ces artistes. La crise sanitaire que nous vivons ne saurait réduire la création au silence.L'année 2020 marque également le 20e anniversaire du Prix Marcel Duchamp. 20 ans, 20 éditions, plus de 80 artistes nommés, une cinquantaine d'expositions organisées par l'ADIAF à travers le monde… Le Centre Pompidou proposera une sélection d'œuvres des lauréats au sein d'un parcours dédié au Musée national d'art moderne, niveau 4 à partir du 21 octobre 2020.Les artistesAlice AndersonNée en 1972 à Alfortville (France) – Vit et travaille à LondresReprésentée par la galerie Valérie Bach – La Patinoire Royale, BruxellesLes œuvres présentées au Centre Pompidou ont été créées lors de danses-performances, au cœur de l'œuvre d'Alice Anderson, au cours desquelles l'artiste peint avec de la couleur ou tisse avec du fil de cuivre, symbole de la connectivité́ numérique. Ces danses-performances, tantôt fulgurantes, tantôt méditatives, lui font atteindre un niveau de conscience presque oublié. En activant par des gestes précis certains objets technologiques, Alice Anderson les « mémorise » et les sacralise. Dans ces « danses géométriques », elle établit une communication profonde avec la toile.Hicham BerradaNé en 1986 à Casablanca (Maroc) – Vit et travaille à Paris et à Roubaix (France)Représenté par la galerie kamel Mennour, Paris/LondresHicham Berrada s'inspire de protocoles scientifiques pour explorer des phénomènes comme le chaud, le froid, le magnétisme, la lumière. En 2007, il commence sa série « Présages », réalisée à partir de produits chimiques plongés dans des béchers ou des aquariums, dont il retranscrit les réactions à travers une variété de médiums – images en mouvement, sculptures, photographies. En 2017, lors d'une exposition au Fresnoy, Hicham Berrada projette un « Présage » sur une paroi semi-circulaire. C'est ce dispositif immersif qu'il reprend dans son projet pour le prix Marcel Duchamp. L'univers en développement résultant de l'expérience chimique est donné à vivre comme si le public se tenait au cœur du laboratoire.Kapwani KiwangaNée en 1978 à Hamilton (Canada) – Vit et travaille à ParisReprésentée par les galeries Poggi, Paris ; Goodman Gallery, Johannesbourg, Le Cap et Londres ; galerie Tanja Wagner, BerlinKapwani Kiwanga utilise des méthodes issues des sciences sociales pour déconstruire les récits qui nourrissent la vision de la sphère géopolitique contemporaine. Le projet « Flowers for Africa », présenté pour prix Marcel Duchamp 2020, initié en 2013 lors d'une résidence au Sénégal, se poursuit encore aujourd'hui. En effectuant des recherches iconographiques, l'artiste s'est concentrée sur la présence des fleurs lors des événements diplomatiques liés à l'indépendance des pays africains. Disposées sur les tables des négociations, sur les estrades ou bien lors de parades, ces compositions florales deviennent des témoignages de ces moments historiques.Enrique RamírezNé en 1979 à Santiago (Chili), vit et travaille en FranceReprésenté par les galeries Michel Rein, Paris/Bruxelles ; Die Ecke, SantiagoEnrique Ramírez aborde à travers l'installation, la vidéo et la photographie, des sujets universels liés à son parcours personnel : les voyages, l'immigration, les aléas de l'histoire, la construction de la mémoire… Les vastes paysages qu'explore son œuvre sont conçus comme des espaces géo-poétiques destinés à susciter l'imagination, des territoires ouverts à la déambulation mentale. Le projet présenté par Enrique Ramírez dans le cadre du prix Marcel Duchamp 2020, « Incertains », réaffirme l'idée de l'art comme questionnement du monde. Il invite à imaginer le regard comme doté du pouvoir de franchir les obstacles et pénétrer les profondeurs de l'histoire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Faya
Voicenotes from Johannesbourg : l'amapiano

Faya

Play Episode Listen Later Oct 5, 2020 35:43


Un peu de jazz, beaucoup de house music et une pointe de hip-hop : l'amapiano, c'est un cri de liberté pour l'Afrique du sud. Pour comprendre sa généalogie, il faut remonter aux années 90, lorsque le genre musical qu'est le Kwaito devient la bande son de la fin de l'apartheid. Renaud Brizard nous emmène découvrir le dernier rejeton de la house music sud-africaine : l'amapiano, né au milieu des années 2010, dans les township de Pretoria et Johannesbourg. Musique électronique à la fois lente et joyeuse, les paroles célèbrent la nouvelle liberté d'expression acquise par les noir·e·s en Afrique du Sud. Partout les gens veulent sentir qu'ils sont vivants. Et grâce à l'amapiano, c'est aujourd'hui possible.Faya, le podcast du global dancefloorUne émission de Renaud Brizard pour Nique – La radioRéalisation : Malo Williams Production Christophe PayetInvité·e·s : Bantu Elements, Shiba Melissa Mazaza, Da Kruk, AymosTracklist :“Amanikiniki” - MFR Souls ft. Major League Djz, Kamo Mphela & Bontle Smith“Pushaa” - Bantu Elements“Nia Lo” Kabza De Small ft. Nia Pearl“Siya Jola (Ok'Salayo)” - M'du Masilela“Qcwala” - Boom Shaka “Kaffir” - Arthur Mafokate “Let It Be” - Gaba Cannal “Township Funk” DJ Mujava“Omunye” - Distruction Boyz “Jerusalema” - Master KG“Mamelodi” - Don Laka “Zaka” - Mas Musiq ft. Aymos, Kabza de Small, DJ Maphorisa“Mother Of Melodies (Mamelodi)” - Junior Taurus & Lady Zamar ft. Odyssey 012 “Gabadiya” - Semi Tee ft. Miano, Kammu Dee, Ora Dee“Tender Love” - Sha Sha ft. Kabza de Small, DJ Maphorisa“Amai Phone” - Jashmir“Jebson” - Thebelebe “SBWL” - Busiswa ft. Kamo Mphela “Sponono” - Kabza de Small ft. Burna Boy, Wizkid, Cassper Nyovest & Madumane“Akulaleki” - Samthing Soweto ft. Sha Sha, Kabza de Small, DJ MaphorisaGénérique de fin : Kuth'Angikhumule de Sparks BantwanaRéférences citées :MFR Souls, Fruity Loops, log drums, kwaito, bubble gum music, house music, apartheid, M'du Masilela, Boom Shaka, Arthur Mafokate, Gaba Cannal, Baccardi house, DJ Spoko, DJ Mujava, gqom, Durban, Distrcution boyz, Black Panther, Master KG, Don Laka, Kalawa jazzme, DJ Oskido, Cristos, Junior Taurus & Lady Zamar, Kabza de Small, DJ Maphorisa, Scorpion Kings, JazziDisciples, Vigro Deep, sgubhu, langues sotho et zoulou, Cassper Nyovest, Kwesta, Aymos, Mas Musiq, Nelson Mandela, Moonchild Sanelly, Busiswa, Sha Sha, BET Awards, Rema, Babes Wodumo, Nia Pearl, Nicole Elocin, Fakaza.com, Datafilehost.com, panel vans, whistle challenge, pouncing cat, afrobeats, Wizkid, Burna Boy. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

FRENCHIES autour du monde
#32. Sophie, Tour du monde en famille, redevenir maitre du temps

FRENCHIES autour du monde

Play Episode Listen Later Sep 21, 2020 68:12


Sophie et Diego sont les parents de 3 filles, quand ils décident de faire le grand saut dans l’expatriation. Ils s’installent à Johannesbourg et passent 5 années à parcourir l’Afrique australe avec leurs filles

Faya
Faya : le nouveau podcast du global dancefloor

Faya

Play Episode Listen Later Aug 28, 2020 1:40


Au son de quoi se déhanche-t-on à São Paulo, à Abidjan ou à Johannesbourg ? Quels sont les rythmes qui font danser le monde aujourd'hui ? Faya vous emmène explorer le dancefloor mondial, dans les clubs ou dans la rue. Baile funk, rap ivoirien, reggaeton, amapiano, afrobeats… Faya ausculte tous les genres qui font vibrer la planète et que l'on retrouve à l'antenne de notre webradio. En 2020, en Afrique ou en Amérique latine, c'est en digital et sur WhatsApp que les musiques circulent. Alors pendant 40 minutes, l'ethnomusicologue et DJ Renaud Brizard navigue dans son smartphone pour nous dénicher une sélection musicale pointue, et pour prendre des nouvelles des scènes musicales émergentes. Grâce à ses échanges par voicenotes avec les artistes et acteurs locaux, Renaud Brizard replace systématiquement la musique dans son contexte social et culturel, et porte un regard personnel, sensible et documenté sur ces scènes. FAYA, le podcast du global Dancefloor, disponible sur NIQUE.RADIO, Spotify, Deezer, Apple Podcast, soundcloud et absolument toutes les plateformes qui existent… Faya est un podcast de Renaud Brizard pour Nique – La radioRéalisation : Malo WilliamsProduction : Christophe Payet / Nique – La radioTous droits réservés (c) Nique – La radio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Éco d'ici éco d'ailleurs - L’affaire Huawei

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Aug 21, 2020 48:30


Donald Trump voudrait venir à bout de l’entreprise chinoise de télécommunications Huawei. Accusée de menacer la sécurité nationale des pays où elle s’implante, l’entreprise résiste. La pandémie de Covid-19 lui a permis de marquer des points.  L'un des principaux rendez-vous de l'actualité internationale d'ici la fin de l'année 2020 sera l'élection présidentielle américaine. Au cours de ses quatre années à la Maison Blanche, Donald Trump a fait de l'affrontement commercial avec la Chine, l'un des fondements de sa politique économique. Et jusqu'au dernier moment, il fera de ce dossier l'un des arguments en faveur de sa réélection. À cet affrontement commercial, s'ajoute un volet industriel dont la principale cible est l'entreprise de télécommunications Huawei. Selon les autorités américaines, Huawei est le cheval de Troie du parti communiste chinois. C'est ce qu'affirmait,  par exemple, au mois de mai 2019, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo. Mais au-delà des craintes pour la sécurité américaine, quels sont les objectifs économiques sous-jacents ? Quelle menace représente Huawei pour l'économie américaine ? Cet affrontement est-il l'incarnation d'une démondialisation et restera-t-il dans l'histoire comme l'emblème de l'affrontement entre deux superpuissances ? Comment l'entreprise chinoise résiste-t-elle ? Voici quelques-unes des questions soulevées par Jean-Pierre Boris dans cette émission, et auxquelles deux chercheurs de haut vol apportent leurs réponses. Avec :- Mathieu Duchâtel, directeur du programme Asie de l'Institut Montaigne. Il est en ce moment à Taiwan- Sébastien Jean, économiste, directeur du CEPII, le principal think tank français en économie internationale. Il est également directeur de recherche à l’INRA, l’Institut national de la recherche agricole.   Huawei est très présent en Afrique avec un chiffre d’affaires total de 5,8 milliards de dollars américains en 2018 sur le continent, soit 4,7% du chiffre d’affaires mondial. L’un des pays de développement est le Sénégal, où le géant chinois s’est installé en 2005. Il vient de lancer un partenariat avec le ministère de l’Éducation et l’Unesco pour soutenir des actions d’éducation et de formation numérique et digitale. Un reportage de Théa Ollivier à Dakar Huawei espère pouvoir s'arranger de l'arrêt des livraisons des puces par le géant taiwanais TSMC. Loïse Tamalgo, en charge des relations publiques pour l'Afrique Subsaharienne de Huawei Northern Africa livre son analyse sur la situation.  Un entretien de Théa Ollivier à Dakar Depuis 2017, Huawei s'est énormément développée en Amérique Latine, par la vente de téléphones mais aussi la construction d'infrastructures de télécommunications. Au Chili, l'entreprise chinoise contrôle un quart du marché des téléphones portables, et a participé l'an dernier (2019) à un vaste chantier pour relier l'extrême sud de la Patagonie au réseau national de fibre optique. Mais, Huawei vient de subir un revers dans le pays sud-américain : sa proposition de câble Transpacifique entre le Chili et la Chine a été écartée au profit d'un autre tracé, vers l'Australie. Un reportage de Justine Fontaine à Santiago du Chili Malgré la pression américaine, le continent africain africain reste sensible à l'offre de la compagnie chinoise. Huawei y est déjà bien établie, puisque qu’elle a mis sur pied près de 70% des infrastructures 4G du continent, et entend bien être l’acteur-clé de la 5G, comme elle l'a déjà démontré en Afrique du Sud. Un reportage de Claire Bargelès à Johannesbourg

RFI - Afrique Économie
En Afrique du Sud, les restaurants victimes de la crise - 17/08/2020

RFI - Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 17, 2020


En Afrique du Sud, les conséquences du coronavirus font des ravages au niveau de l'économie, et notamment du côté des restaurants et des bars des grandes villes. Reportage à Melville, un quartier de Johannesbourg jusqu'ici vibrant et animé, et où désormais les fermetures d'établissements se succèdent.

Afrique Économie
Afrique économie - En Afrique du Sud, les restaurants victimes de la crise

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 16, 2020 2:26


En Afrique du Sud, les conséquences du coronavirus font des ravages au niveau de l'économie, et notamment du côté des restaurants et des bars des grandes villes. Reportage à Melville, un quartier de Johannesbourg jusqu'ici vibrant et animé, et où désormais les fermetures d'établissements se succèdent. Sans ses tables, ses lumières, et ses odeurs de cuisine orientale, le restaurant de Gerald Elliot est désormais méconnaissable : « Comme vous le voyez, on doit tout repeindre et enlever notre beau papier-peint. Il faut tout rendre en l’état au propriétaire pour que les futurs locataires puissent créer quelque chose de nouveau. » Son restaurant Ba-Pita était une institution dans le quartier pour les adeptes de la cuisine du Moyen-Orient. Mais depuis la pandémie, la situation n’était plus tenable et Gerald a été forcé de mettre la clé sous la porte et de se défaire de ses 28 employés : « Près de 45% de nos ventes reposaient sur le vin et la bière. Et 15 à 20% de nos clients étaient des touristes étrangers, de passage dans le quartier. Donc les perspectives étaient désormais très mauvaises lorsque l’on s’est penché sur les chiffres et on a dû prendre la très difficile décision de fermer. » Gerald mise désormais sur l’ouverture d’une boutique dans un autre quartier. Mais à Melville, beaucoup cadenas sont désormais posés sur les portes et plusieurs restaurants et bars ont à leur tour annoncé leur fermeture permanente. Bianca travaille ici, dans un magasin de tatouages. Elle est navrée de voir la rue dans cet état : « Melville était un endroit vibrant. Je sortais tout le temps ici, deux ou trois fois par semaine. Et ces endroits qui sont là depuis des années, à cause de quelques semaines de catastrophe, sont obligés de tout fermer. C’est vraiment très triste ! » Un peu plus bas, un salon de thé-restaurant résiste à la crise et continue à ouvrir. Mais c’est de plus en plus compliqué pour son gérant, Savvas Spiridakos : « J’espère que des temps meilleurs viendront, mais je sais que cela va être long. Déjà, avant le confinement, l’économie n’était pas en très bonne forme. C’est dur de survivre. On est en discussion avec le propriétaire pour faire baisser le loyer, pour que l’on ait les moyens de rester ici. » En effet, le secteur va être touché pour longtemps, selon George Kershoff, directeur adjoint du Bureau de recherches en économie (BER) de l’université de Stellenbosch : « Lors d’une de nos études, réalisée fin mai, l’indice de confiance des restaurants interrogés est tombé à zéro. On mène cette étude depuis 15 ans et on n’avait jamais vu une confiance aussi basse. Et je pense que même une fois le confinement derrière nous, la demande pour les services proposés par les restaurants sera faible. Car beaucoup de gens n’auront plus beaucoup de moyens, et manger à l’extérieur est un luxe. Cela devrait prendre plusieurs années au secteur pour s’en remettre. » Les syndicats du secteurs craignent la perte de centaines de milliers d’emplois alors que le taux de chômage touchait déjà 30% de la population avant la crise.

Aujourd'hui l'économie
Aujourd'hui l'économie - Afrique du Sud: la réserve animalière de Dinokeng se rattrape sur la clientèle locale

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Aug 10, 2020 3:36


En Afrique du Sud, avec près de 560 000 cas de Covid-19 recensés, le territoire représente la moitié des infections du continent et est à la 5e place des pays les plus touchés au monde par la pandémie. La pandémie y a déjà fait plus de 10 000 morts. Le gouvernement de Cyril Ramaphosa a mis en place l'un des confinements les plus stricts au monde, dès la fin du mois de mars. Depuis, il a été peu à peu relâché pour des raisons économiques, malgré l’arrivée du pic de l’épidémie. Cependant, les frontières de l’Afrique du Sud restent toujours fermées, privant le pays de touristes internationaux. Le secteur doit donc composer avec les touristes sud-africains, autorisés à voyager seulement au sein de leur province. Situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Pretoria, le parc de Dinokeng est désormais très prisé par les Sud-Africains. Après deux mois de fermeture au début du confinement, il sort de son long sommeil et attire les citadins de la province, qui souhaitent s’échapper pour quelques heures et oublier un temps la pandémie, comme Colin et ses amis : « Il y a beaucoup de restrictions dans nos vies en ce moment, mais au moins on peut venir à Dinokeng, pour sortir de la ville un peu, et prendre l’air. On pourrait croire que c’est juste un jour normal dans la réserve jusqu’à ce qu’on croise d’autres gens avec des masques. » Les Sud-Africains sont friands des « game drives », ces safaris en voiture. Mais si le gouvernement a relâché les restrictions, permettant aux parcs de rouvrir, il est toujours interdit aux touristes locaux de se déplacer hors de leur province. Et dans le Gauteng, qui englobe les villes de Johannesbourg et Pretoria, Dinokeng est la seule option pour voir les « Big Five », les animaux qui font la renommée de ces parcs. Isabella, 12 ans, va acheter des tickets d’entrée avec un grand sourire : « Je suis super excitée, parce que cela fait très longtemps que je n’ai plus vu d’animaux sauvages ! J’aimerais beaucoup voir un lion et un rhinocéros. Mais ça fait déjà beaucoup bien juste d’être là. » Pour sa mère Estelle, Dinokeng est aussi une première, alors qu’elle habite à moins de 30 minutes en voiture : « C’est notre première vraie sortie depuis le confinement. On a un peu peur mais il faut continuer à vivre. On adore le parc Kruger, mais ici c’est bien car c’est à l’intérieur du Gauteng. » Derrière le comptoir de la réception, Johannes encaisse les tickets d’entrée à la chaîne : « Il y a vraiment du monde... Sur un week-end, plus de 2 000 visiteurs. Ils n’ont pas d’autre endroit où aller, donc c’est bon pour nous ! » Un engouement qui permet de rattraper les pertes occasionnées par la fermeture de la réserve fin mars selon son directeur David Boshoff : « À l’époque il n’y avait aucun touriste autorisé dans le parc, donc pas de rentrée de revenus. Et sans ces rentrées, on n’a pas assez d’argent pour s’occuper correctement du parc, et protéger sa faune. Et il y a eu une augmentation du braconnage, avec la pose de pièges pour attraper notamment des antilopes. » L’attraction que suscite ce parc semi-privé de 20 000 hectares est aussi un soulagement pour les lodges, comme celui de Mongena. Même s’il ne peut pas encore compter sur les touristes internationaux, qui représentent la plus grande partie de sa clientèle, cet établissement jouit d’un grand succès depuis sa réouverture il y a deux semaines, comme s’en félicite sa propriétaire Marina Toerien : « Le marché international devrait sans doute reprendre en janvier, en tout cas on l’espère, si tout va bien. Mais en attendant on peut se concentrer sur le marché domestique. Tout le monde a très envie de sortir de chez soi en ce moment, et c’est une destination facile d’accès sur la journée. » De quoi permettre au secteur de se relancer un peu. Il contribue indirectement à 8% du PIB sud-africain, selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, et fait travailler un million et demi de personnes. Un chiffre non négligeable en termes d’emploi, selon Chiedza Madzima, analyste chez Fitch Solutions : « C’est un secteur clé, car il est très intense en main d’œuvre. Cela représente 9.2% du nombre total d’emplois dans le pays. Je pense que pour les deux prochaines années, les perspectives pour le tourisme sud-africain resteront très mauvaises. Et même si les frontières rouvrent, cela ne veut pas dire que le consommateur moyen aura suffisamment d’argent pour voyager. » Selon le ministère du tourisme, le secteur aurait déjà perdu près de 2,5 milliards d’euros à cause du confinement.

Soyez-sympas, rejouez
Ghana - Uruguay 2010 avec Nicolas Cougot de "Lucarne Opposée"

Soyez-sympas, rejouez

Play Episode Listen Later Jun 6, 2020 59:39


Chaque semaine, dans "Soyez Sympas Rejouez", nos chroniqueurs Johann Crochet, Florent Toniutti et Yannick Merciris reviennent sur un match mythique qui a marqué l’histoire du football.Dans cet épisode, nous remontons le temps avec un match de Coupe du monde, très spécial. Nous sommes à Johannesbourg pour un quart de finale du Mondial 2010. L’Uruguay affronte le Ghana et un geste, un seul geste, fera entrer ce match dans la légende de la Coupe du monde. Pour revenir sur ce match mythique, nos chroniqueurs accueillent Nicolas Cougot, le fondateur du site "Lucarne Opposée", qui se décline depuis quelques mois sous la forme d’un magazine. Retrouvez les derniers épisodes, en cliquant ci-dessous :Arsenal - RC Lens 1998 avec Thomas Deseur de "Parlons Péloches"Barça - Inter Milan 2010 avec Simone Rovera de RMCOL - OM 2009 avec Mourad Aerts du Football Club de MarseilleFrance - Irlande 2009Pour découvrir le site "Lucarne Opposée" de Nicolas Cougot : http://lucarne-opposee.fr/Retrouvez toutes les actualités de "Soyez Sympas Rejouez" sur Twitter : https://twitter.com/rejouez See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Pandémie
Comment l'Afrique fait face au coronavirus

Pandémie

Play Episode Listen Later May 20, 2020 14:12


Le continent africain est-il plus ou moins touché par l'épidémie de Covid-19 ? Quelles mesures de distanciation ont été prises pour enrayer la progression du virus ? Comment les pays africains font-ils face à la crise économique qui les frappe de plein fouet ? La crise et la nécessaire coordination qu'elle impose accélèrera-t-elle un rapprochement entre les différents Etats du continent ? Jean-Philippe Rémy, correspondant du Monde à Johannesbourg, explique comment l'Afrique affronte le coronavirus. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Journal de 07h30
L'Afrique face au coronavirus, une bombe à retardement

Journal de 07h30

Play Episode Listen Later Mar 20, 2020 11:52


durée : 00:11:52 - Le journal de 7h30 - L'inquiétude monte en Afrique face au coronavirus. Des millions de vie selon l'ONU seraient menacés dans les pays les plus pauvres. L'Afrique du Sud a commencé timidement à s'organiser. Reportage à Johannesbourg

Gravel le matin
Gravel le matin - 2019-05-09

Gravel le matin

Play Episode Listen Later May 9, 2019 82:54


Regard sur le monde:Yanik Dumont-Baron, les futures élections européennes ; Lendemain d'élections en Afrique du Sud:Le point avec P. Huon à Johannesbourg ; Hugo tout terrain:Contre-courant, le média hyper-local de Contrecœur ; Nouvelles de la 1re greffe du visage au Canada avec Dr D. Borsuk, le chirurgien ; Chronique politique avec Chantal Hébert ; Construction controversée d'une école à Ste-Marthe-sur-le-lac avec Thomas Gerbet et S. Paulus ; Économie avec René Vézina ; Chronique de Marie-Eve Tremblay ; Duo Marie Grégoire et Vincent Graton ; Entrevue avec Patrick Hivon:Le film La femme de mon frère ; Chronique consommation avec Jacques Nantel:Stratégies marketing formidables

Back2Basics: Reconnecting to the essence of YOU
Episode 1: Dion Joannou- Finding Balance Through Perspective

Back2Basics: Reconnecting to the essence of YOU

Play Episode Listen Later Jan 2, 2019 26:42


From apartheid South Africa to settling in the USA, Dion Joannou shares how he became a Balanced and visionary Executive Chairman, Chairman Board of Advisors, CEO and President who creates strategic alliances with organization leaders to effectively align with and support key business initiatives. Dion shares his powerful insights on how he has managed to find life balance through perspective. He prioritizes on his family and his kids, while committing to helping others through philanthropist activities. Truly an inspirational first episode of Back to Basics.

Economie et développement
Colère à Jerada contre les "mines de la mort"

Economie et développement

Play Episode Listen Later Mar 29, 2018 12:30


A Jerada, ex-cité minière du nord-est marocain, les habitants sont en colère depuis la mort en décembre de deux mineurs dans un puits abandonné où ils cherchaient à extraire clandestinement du charbon // Le chercheur Nicolas Pons-Vignon, basé à Johannesbourg, évoque les défis qui attendent le nouveau président sud-africain, Cyril Ramaphosa: lutte contre la corruption mais aussi salaire minimum.

TEDTalks Economie
Vous n'avez pas besoin d'être un expert pour résoudre de gros problèmes | Tapiwa Chiwewe

TEDTalks Economie

Play Episode Listen Later Feb 23, 2018 8:37


Un jour, tandis qu'il conduisait en direction de Johannesbourg, Tapiwa Chiwewe remarqua un énorme nuage de pollution atmosphérique qui planait au-dessus de la ville. Il était curieux et inquiet, mais pas un expert en environnement - il a donc fait des recherches et découvert que près de 14 % des décès dans le monde en 2012 ont été causés par la pollution de l'air domestique et ambiant. Grâce à ces connaissances et à l'envie d'agir, Chiwewe et ses collègues ont développé une plateforme qui permet de déceler les tendances en matière de pollution et d'aider les urbanistes à prendre de meilleures décisions. « Parfois, il suffit d'une nouvelle perspective, de nouvelles compétences pour créer les conditions propices à quelque chose de remarquable, dit Chiwewe. Mais vous devez faire preuve d'audace pour essayer. »

Let's Talk about Web, Baby !
Live avec Bandsquare & Kami Awori

Let's Talk about Web, Baby !

Play Episode Listen Later Oct 12, 2016 56:50


Quel est l'impact du web sur les tournées ? Comment les musiciens aujourd'hui travaillent-ils sans label ? Et comment ces derniers se sont-ils adaptés ? A l'occasion du MaMA Festival 2016, on discute des nouvelles scènes artistiques et de la place du live dans l'industrie musicale avec Chloé Julien, CEO et fondatrice de BandSquare, un outil pour rapprocher fans et artistes. On reçoit également KAMI AWORI, deux magic girls qui ont les mains dans la tech et les machines. Avec elles, on parle de #flamboyance avec la présentation en LIVE de leur EP "Lunation" ! KAMI AWORI travaille actuellement sur leur premier album, CHAOS, créé entre New York, Berlin, Kampala, Bamako, Johannesbourg, Paris et Genève. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Paroles.fm – Interviews et réflexions sur la société et la spiritualité

"Quand je rentrerai en Europe, je serai votre voix, je parlerai de vos terribles conditions de vie !" C'est ce qu'a promis Daniel Rochat, aumônier des ouvriers mozambicains des mines d'or de Johannesbourg.

C'est pas faux
Dans l’enfer des mines d’or

C'est pas faux

Play Episode Listen Later Jun 25, 2015


"Quand je rentrerai en Europe, je serai votre voix, je parlerai de vos terribles conditions de vie !" C'est ce qu'a promis Daniel Rochat, aumônier des ouvriers mozambicains des mines d'or de Johannesbourg.

Une amie de trente ans

Une amie de trente ans (6/6) : Lucy Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 6 et fin : où la femme de trente ans revient à elle. Enregistrements : avril 10 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

A suivre
Lucy

A suivre

Play Episode Listen Later Jun 8, 2010 7:24


Une amie de trente ans (6/6) : Lucy Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 6 et fin : où la femme de trente ans revient à elle. Enregistrements : avril 10 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

A suivre
Woman

A suivre

Play Episode Listen Later Jul 7, 2009 7:11


Une amie de trente ans (5/6) : woman Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 5 : où la femme de trente ans perd son français et prend du poids. Enregistrements : mai 09 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

Une amie de trente ans

Une amie de trente ans (5/6) : woman Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 5 : où la femme de trente ans perd son français et prend du poids. Enregistrements : mai 09 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

Une amie de trente ans
Un compagnon

Une amie de trente ans

Play Episode Listen Later May 13, 2009 3:06


Une amie de trente ans (4/6) : trouver quelqu'un Delphine s'est expatriée par amour à Johannesbourg. Marie est restée célibataire à Paris. Un échange entre deux copines à l'heure des choix. Episode 4 : où la femme de trente ans cherche un cadre fidèle. Enregistrements : avril-mai 09 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Marie Vachette - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

A suivre
Un compagnon

A suivre

Play Episode Listen Later May 13, 2009 3:06


Une amie de trente ans (4/6) : trouver quelqu'un Delphine s'est expatriée par amour à Johannesbourg. Marie est restée célibataire à Paris. Un échange entre deux copines à l'heure des choix. Episode 4 : où la femme de trente ans cherche un cadre fidèle. Enregistrements : avril-mai 09 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Marie Vachette - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

Une amie de trente ans
Femme d'expate

Une amie de trente ans

Play Episode Listen Later Apr 6, 2009 7:52


Une amie de trente ans (3/6) : une nouvelle vie Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange cru entre deux copines à l'heure des choix. Episode 3 : où la femme de trente ans court toute seule dans le salon. Enregistrements : février 09 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

A suivre
Femme d'expate

A suivre

Play Episode Listen Later Apr 6, 2009 7:52


Une amie de trente ans (3/6) : une nouvelle vie Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange cru entre deux copines à l'heure des choix. Episode 3 : où la femme de trente ans court toute seule dans le salon. Enregistrements : février 09 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

A suivre
Femme en hiver

A suivre

Play Episode Listen Later Apr 1, 2009 2:47


Une amie de trente ans (2/6) : que faire ? Célibataire à Paris, Marie écrit à son amie Delphine, expatriée par amour à Johannesbourg. Un échange sincère entre deux copines à l'heure des choix. Deuxième épisode : la femme de trente ans est seule en hiver. Enregistrements : mars 09 - Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet - Texte & voix : Marie Vachette - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

Une amie de trente ans
Femme en hiver

Une amie de trente ans

Play Episode Listen Later Apr 1, 2009 2:47


Une amie de trente ans (2/6) : que faire ? Célibataire à Paris, Marie écrit à son amie Delphine, expatriée par amour à Johannesbourg. Un échange sincère entre deux copines à l'heure des choix. Deuxième épisode : la femme de trente ans est seule en hiver. Enregistrements : mars 09 - Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet - Texte & voix : Marie Vachette - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

A suivre
Prise au nid

A suivre

Play Episode Listen Later Mar 18, 2009 8:39


Une amie de trente ans (1/6) : au foyer Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange intime et sincère entre deux copines à l'heure des choix. Première lettre : où la femme de trente ans doit apprivoiser l'homme, l'insécurité et la conduite à gauche. Enregistrements : janvier 09 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind

Une amie de trente ans
Prise au nid

Une amie de trente ans

Play Episode Listen Later Mar 18, 2009 8:39


Une amie de trente ans (1/6) : au foyer Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange intime et sincère entre deux copines à l'heure des choix. Première lettre : où la femme de trente ans doit apprivoiser l'homme, l'insécurité et la conduite à gauche. Enregistrements : janvier 09 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel - Illustration : Agathe Bruguière / Kiblind