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Amadou Hott, ancien ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal est notre grand invité de l'économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il dévoile son programme en vue de l'élection à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Aux côtés du Mauritanien Sidi Ould Tah, de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, du Zambien Samuel Munzele Maimbo et du Tchadien Mahamat Abbas Tolli, il fait partie des cinq candidats qui briguent la succession du Nigérian Akinwumi Adesina. Dans cet entretien, Amadou Hott, ancien vice-président de la BAD chargé de l'Énergie, de la Croissance verte et du Changement climatique, livre ses recettes pour assurer un financement pérenne des économies africaines en s'appuyant davantage sur le secteur privé et la recherche de ressources propres. Il donne son sentiment sur la situation géopolitique internationale, le poids des États-Unis et de la Chine. Et il est interrogé sur la situation budgétaire du Sénégal au coeur d'une polémique sur l'état des comptes publics hérité de la présidence de Macky Sall.Revivez nos entretiens avec les grands invités de l'économie sur RFI.
Amadou Hott, ancien ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal est notre grand invité de l'économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il dévoile son programme en vue de l'élection à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Aux côtés du Mauritanien Sidi Ould Tah, de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, du Zambien Samuel Munzele Maimbo et du Tchadien Mahamat Abbas Tolli, il fait partie des cinq candidats qui briguent la succession du Nigérian Akinwumi Adesina. Dans cet entretien, Amadou Hott, ancien vice-président de la BAD chargé de l'Énergie, de la Croissance verte et du Changement climatique, livre ses recettes pour assurer un financement pérenne des économies africaines en s'appuyant davantage sur le secteur privé et la recherche de ressources propres. Il donne son sentiment sur la situation géopolitique internationale, le poids des États-Unis et de la Chine. Et il est interrogé sur la situation budgétaire du Sénégal au coeur d'une polémique sur l'état des comptes publics hérité de la présidence de Macky Sall.Revivez nos entretiens avec les grands invités de l'économie sur RFI.
Sur le continent africain, les femmes jouent un rôle central dans l'agriculture. En Afrique centrale, par exemple, elles produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires, selon la FAO. Outre la production, elles sont également essentielles aux travaux de transformation et de vente. Pour autant, les femmes restent encore largement privées de l'accès aux ressources essentielles à l'agriculture comme la propriété de la terre, la technologie ou la formation. Des ressources qui permettraient d'augmenter leurs rendements agricoles et leurs revenus. Alors que le secteur alimentaire et agro-industriel devrait peser 1 000 milliards de dollars d'ici 2030 sur le continent africain, selon les déclarations du président de la Banque Africaine de développement, une meilleure inclusion des femmes reste un défi majeur. Comment moderniser l'agriculture africaine avec l'aide des femmes ? Comment appuyer le secteur agroalimentaire ? Une émission à l'occasion du Salon international de l'agriculture qui se tient du 22 février au 2 mars 2025 à Paris. Avec :• Kpénahi Traoré, journaliste, présentatrice de l'émission Un jour au village, diffusée le samedi à 13h30 TU sur RFI • Aïssata Diakité, fondatrice et dirigeante du groupe Zabbaan, basé au Mali et en France, spécialisé dans l'agro-alimentaire équitable• Adjaratou Kosse Faye, entrepreneuse agricole, formatrice spécialisée dans accompagnement des jeunes et des femmes producteurs en milieu rural. Fondatrice de FOROBA SAS, une ferme agro-écologique de 3 hectares située à Toubacouta au Sénégal. En fin d'émission La rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Aboubacrine Dicko décrypte les nouvelles taxes au Mali et leur impact sur une économie déjà fragile.• Carole Ricco nous plonge dans l'histoire de Balaclava, témoin des échanges et conflits coloniaux à l'Île Maurice.• Marina Tem explore l'écriture comme acte de résistance, dans un texte profond conclu par un poème bouleversant.La chronique Écouter le Monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Chasing Peace Of Mind - Adekunle Gold► Meu Lugar - Gabriella Lima.
Sur le continent africain, les femmes jouent un rôle central dans l'agriculture. En Afrique centrale, par exemple, elles produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires, selon la FAO. Outre la production, elles sont également essentielles aux travaux de transformation et de vente. Pour autant, les femmes restent encore largement privées de l'accès aux ressources essentielles à l'agriculture comme la propriété de la terre, la technologie ou la formation. Des ressources qui permettraient d'augmenter leurs rendements agricoles et leurs revenus. Alors que le secteur alimentaire et agro-industriel devrait peser 1 000 milliards de dollars d'ici 2030 sur le continent africain, selon les déclarations du président de la Banque Africaine de développement, une meilleure inclusion des femmes reste un défi majeur. Comment moderniser l'agriculture africaine avec l'aide des femmes ? Comment appuyer le secteur agroalimentaire ? Une émission à l'occasion du Salon international de l'agriculture qui se tient du 22 février au 2 mars 2025 à Paris. Avec :• Kpénahi Traoré, journaliste, présentatrice de l'émission Un jour au village, diffusée le samedi à 13h30 TU sur RFI • Aïssata Diakité, fondatrice et dirigeante du groupe Zabbaan, basé au Mali et en France, spécialisé dans l'agro-alimentaire équitable• Adjaratou Kosse Faye, entrepreneuse agricole, formatrice spécialisée dans accompagnement des jeunes et des femmes producteurs en milieu rural. Fondatrice de FOROBA SAS, une ferme agro-écologique de 3 hectares située à Toubacouta au Sénégal. En fin d'émission La rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Aboubacrine Dicko décrypte les nouvelles taxes au Mali et leur impact sur une économie déjà fragile.• Carole Ricco nous plonge dans l'histoire de Balaclava, témoin des échanges et conflits coloniaux à l'Île Maurice.• Marina Tem explore l'écriture comme acte de résistance, dans un texte profond conclu par un poème bouleversant.La chronique Écouter le Monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Chasing Peace Of Mind - Adekunle Gold► Meu Lugar - Gabriella Lima.
« L'ancien président gabonais et deux de ses fils, Jalil et Bilal, auraient lancé une grève de la faim. » Gabon Review emploie le conditionnel et donne la parole à l'avocat français d'Ali Bongo : « Cela fait neuf mois que cette famille est privée de sa liberté, que leur mère et leurs frères sont arrêtés et torturés, et qu'eux-mêmes ne jouissent d'aucun des droits fondamentaux qui sont reconnus à chacun. »Jeune Afrique résume : « L'ancien président gabonais proteste contre les conditions de détention de sa femme Sylvia et de leur fils aîné, Noureddin Bongo-Valentin. »Les Echos du Congo Brazzaville parlent d'un Ali Bongo« en détresse alors que son épouse et son fils ont été jetés au gnouf à Libreville ».Ses conseils ont déposé plainte en France pour « séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie », précise Jeune Afrique.Une procédure « qui vise précisément les militaires au pouvoir et certains de leurs hommes de main accusés de crimes graves », ajoute Gabon Review selon qui « Noureddin, fils aîné de l'ex-président gabonais, a subi à plusieurs reprises des actes de torture depuis son arrestation le 30 août dernier ».Ses avocats l'affirment : « En garde à vue puis en détention, il aurait été battu avec un marteau et un pied-de-biche, étranglé, fouetté ou encore électrocuté au taser. Sa mère, qui aurait été contrainte d'assister aux tortures, aurait elle-même été battue et étranglée », assurent les défenseurs d'Ali Bongo.Quant aux deux autres fils de l'ancien président, Actu Cameroun précise « Jalil et Bilal ont été assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l'extérieur et également soumis à des actes de torture ».Deuxième communication d'Ali Bongo depuis sa chute et le coup d'État du 30 aoûtLa première fois, c'était le 31 août, nous rappellent Les Echos du Congo Brazzaville. Il avait alors « lancé make noise, un appel visant à mobiliser la communauté internationale contre le coup d'État militaire qui lui avait ravi le pouvoir. L'appel n'avait pas été suivi ».« Au contraire !, renchérit le journal, la communauté internationale ne s'était pas engagée en sa faveur comme cela avait été le cas pour l'ancien Président du Niger, Mohamed Bazoum déposé aussi par des militaires », notent Les Echos.Et l'ancien président gabonais reste « privé de ses mouvements et de ses moyens de communication depuis sa résidence de la Sablière », précise Jeune Afrique.« Officiellement, il est libre de tous ses mouvements, y compris d'aller se soigner à l'étranger », renchérissent Les Echos du Congo Brazzaville. Mais selon le quotidien : « l'ancien chef de l'État exigerait la libération de ses proches avant de quitter le pays pour des soins hors du pays, selon sa famille. »Et Actu Cameroun observe le timing de ces accusations d'Ali Bongo, « alors que le président de la transition Brice Oligui Nguema s'apprête à effectuer un voyage en France ».Sommet sur la cuisson propre en Afrique« Encore des solutions contre le changement climatique ! », s'exclame Aujourd'hui au Faso qui constate qu'une dizaine de chefs d'État du continent ont fait le déplacement dans la capitale française.Le quotidien rappelle quelques chiffres : « 2,3 milliards de personnes utilisent toujours le bois, le charbon ou le kérosène pour la cuisson de cuisine. Et 3,7 millions de personnes perdent la vie en raison de ces différents modes de cette cuisson. [...] La plupart sont les femmes et des enfants », ajoute Aujourd'hui au Faso.« La question engage l'avenir de l'Afrique », a rappelé à Paris le président togolais. Dans les colonnes d'Ici Lomé, Faure Gnassimbé prône « la vulgarisation accrue de la cuisson par gaz liquéfié très efficace pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, la cuisson électrique et les foyers améliorés et le financement des projets liés au crédit carbone ».Et en termes de financement, Aujourd'hui au Faso se fait l'écho des annonces faites hier à Paris : « 2,2 milliards par la Banque Africaine de Développement, la Norvège et l'Union européenne. »Objectif sur le continent, conclut le quotidien : « Doter 300 millions de personnes de combustibles propres, donc de lutter contre le réchauffement climatique. »
« L'ancien président gabonais et deux de ses fils, Jalil et Bilal, auraient lancé une grève de la faim. » Gabon Review emploie le conditionnel et donne la parole à l'avocat français d'Ali Bongo : « Cela fait neuf mois que cette famille est privée de sa liberté, que leur mère et leurs frères sont arrêtés et torturés, et qu'eux-mêmes ne jouissent d'aucun des droits fondamentaux qui sont reconnus à chacun. »Jeune Afrique résume : « L'ancien président gabonais proteste contre les conditions de détention de sa femme Sylvia et de leur fils aîné, Noureddin Bongo-Valentin. »Les Echos du Congo Brazzaville parlent d'un Ali Bongo« en détresse alors que son épouse et son fils ont été jetés au gnouf à Libreville ».Ses conseils ont déposé plainte en France pour « séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie », précise Jeune Afrique.Une procédure « qui vise précisément les militaires au pouvoir et certains de leurs hommes de main accusés de crimes graves », ajoute Gabon Review selon qui « Noureddin, fils aîné de l'ex-président gabonais, a subi à plusieurs reprises des actes de torture depuis son arrestation le 30 août dernier ».Ses avocats l'affirment : « En garde à vue puis en détention, il aurait été battu avec un marteau et un pied-de-biche, étranglé, fouetté ou encore électrocuté au taser. Sa mère, qui aurait été contrainte d'assister aux tortures, aurait elle-même été battue et étranglée », assurent les défenseurs d'Ali Bongo.Quant aux deux autres fils de l'ancien président, Actu Cameroun précise « Jalil et Bilal ont été assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l'extérieur et également soumis à des actes de torture ».Deuxième communication d'Ali Bongo depuis sa chute et le coup d'État du 30 aoûtLa première fois, c'était le 31 août, nous rappellent Les Echos du Congo Brazzaville. Il avait alors « lancé make noise, un appel visant à mobiliser la communauté internationale contre le coup d'État militaire qui lui avait ravi le pouvoir. L'appel n'avait pas été suivi ».« Au contraire !, renchérit le journal, la communauté internationale ne s'était pas engagée en sa faveur comme cela avait été le cas pour l'ancien Président du Niger, Mohamed Bazoum déposé aussi par des militaires », notent Les Echos.Et l'ancien président gabonais reste « privé de ses mouvements et de ses moyens de communication depuis sa résidence de la Sablière », précise Jeune Afrique.« Officiellement, il est libre de tous ses mouvements, y compris d'aller se soigner à l'étranger », renchérissent Les Echos du Congo Brazzaville. Mais selon le quotidien : « l'ancien chef de l'État exigerait la libération de ses proches avant de quitter le pays pour des soins hors du pays, selon sa famille. »Et Actu Cameroun observe le timing de ces accusations d'Ali Bongo, « alors que le président de la transition Brice Oligui Nguema s'apprête à effectuer un voyage en France ».Sommet sur la cuisson propre en Afrique« Encore des solutions contre le changement climatique ! », s'exclame Aujourd'hui au Faso qui constate qu'une dizaine de chefs d'État du continent ont fait le déplacement dans la capitale française.Le quotidien rappelle quelques chiffres : « 2,3 milliards de personnes utilisent toujours le bois, le charbon ou le kérosène pour la cuisson de cuisine. Et 3,7 millions de personnes perdent la vie en raison de ces différents modes de cette cuisson. [...] La plupart sont les femmes et des enfants », ajoute Aujourd'hui au Faso.« La question engage l'avenir de l'Afrique », a rappelé à Paris le président togolais. Dans les colonnes d'Ici Lomé, Faure Gnassimbé prône « la vulgarisation accrue de la cuisson par gaz liquéfié très efficace pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, la cuisson électrique et les foyers améliorés et le financement des projets liés au crédit carbone ».Et en termes de financement, Aujourd'hui au Faso se fait l'écho des annonces faites hier à Paris : « 2,2 milliards par la Banque Africaine de Développement, la Norvège et l'Union européenne. »Objectif sur le continent, conclut le quotidien : « Doter 300 millions de personnes de combustibles propres, donc de lutter contre le réchauffement climatique. »
L'un des sujets qui crispe les négociations à Glasgow entre les pays riches et les pays les plus vulnérables, ce sont les financements. Les pays industrialisés se sont engagés à aider financièrement les pays en développement à s'adapter aux conséquences croissantes des changements climatiques et à développer des économies décarbonées. Mais, les fonds mobilisés sont trop faibles et ils n'arrivent pas assez vite dans les pays qui en ont cruellement besoin. Invités : - Yannick Glemarec, directeur exécutif du Fonds vert - Ali Hamdou Dorsouma, directeur du Département Changement climatique à la Banque Africaine de Développement - Tosi Mpanu mpanu, négociateur senior pour la République démocratique du Congo - Aïssatou Diouf en charge des Politiques internationales du le climat à Enda énergie et coordonnatrice du CAN en Afrique Centrale et de l'Ouest.
Dans ce neuvième épisode, Afrique Résonance poursuit son voyage à la découverte de personnalités aux parcours inspirants et vous fait découvrir Yacine Fal, Directrice Générale du Cabinet du Président de la Banque Africaine de Développement (BAD). Créée en 1964, cette banque multilatérale de développement s'attache à transformer le continent avec un agenda organisé autour de 5 grandes priorités: Eclairer l'Afrique, Nourrir l'Afrique, Intégrer l'Afrique, Industrialiser l'Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique. La BAD, dont le siège se trouve à Abidjan, regroupe plus de 80 pays et 3 000 collaborateurs œuvrant pour la mise en œuvre de la feuille de route définie par son président, Akinwumi Adesina. Priorités en matière de financement et d'investissement, industrialisation et infrastructures, autonomisation des femmes, gestion de crise COVID, collaboration avec la France et Bpifrance… Au micro de Tatiana Mossot, depuis Abidjan, Yacine nous conte également le récit de son parcours personnel et professionnel. Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour cette 29ème édition de votre Podcast en français produit par Tax Justice Network, nous revenons sur la fiscalité minimum des multinationales en rapport aux services du digital. 130 pays dans le monde ont finalement trouvé un accord pour un seuil minimum d'imposition de grandes entreprises, mais de nombreux défis demeurent. Du digital, il en a aussi été question lors des rencontres annuelles de la Banque Africaine de Développement, comme un levier pour l'amélioration des ressources domestiques. Toujours sur ce sujet, les mairies de la francophonie souhaitent tirer profit des activités commerciales digitales en les taxant, et on mené une réflexion y relative à Yaoundé au Cameroun. Enfin, le Cameroun est restauré dans le processus ITIE, mais les questions de propriétés réelles et de Publication de contrats sont encore de grosses préoccupations. Interviennent dans ce programme : Carlos Protto, Director of International Tax Relations, Ministry of Treasury, Argentina Anicet Akoa, Président de l'Association des Maires du Cameroun Alamine Ousmane Mey, Ministre en charge de l'économie, Cameroun https://www.impotsetjusticesociale.com
Un sommet consacré aux solutions à mettre en œuvre pour résoudre les difficultés financières des pays africains se tient aujourd’hui à Paris. Le président Macron propose un « new deal » au continent. À cause de la pandémie, son endettement s’est envolé. Jusqu’à maintenant la santé des Africains a été relativement épargnée, il y a peu de victimes de la pandémie à déplorer, en revanche l’économie du continent a été laminé par les mesures de confinement. L’Afrique, habituée à des taux de croissance élevés, est tombé en récession en 2020 et elle sera sans doute la dernière région à se remettre de cette épreuve. Les économistes du FMI estiment qu'il faudra environ cinq ans pour que le revenu par habitant retrouve son niveau d’avant la pandémie alors que l'occident compte y parvenir d'ici à la fin de l'année. Pour faire face à ce choc, les États ont dû dépenser plus alors que la collecte de l’impôt fondait à cause de la baisse de l’activité. Résultat, leur endettement s’est envolé. En moyenne pour l’Afrique subsaharienne la dette avoisine les 60% du PIB pour l’année 2020 Ce ratio de 60% est défini comme vertueux dans la zone euro, mais comme limite maximum en Afrique d'après le FMI ; il est beaucoup plus difficile à supporter dans les économies fragiles où les ressources fiscales sont faibles. Il faut bien comprendre que c'est une moyenne pour certains États comme l'Angola l'endettement est à 130% du PIB. En un an le niveau de l'endettement est monté de 6 points en Afrique subsaharienne, c'est un coup de massue pour les finances publiques. Les États sont contraints de dédier une part grandissante de leurs ressources au service de la dette, alors que l’urgence est ailleurs. Il faudrait venir en aide aux dizaines de millions de chômeurs, et bien sûr acheter les vaccins. Mais les sérums sont rares et hors de prix pour ces pays à faible revenu -38 pays d’Afrique sub-saharienne dépendent de l'alliance Covax pour leur approvisionnement. La Zambie a déjà entamé des démarches pour restructurer ses dettes parce qu’il ne pouvait plus faire face aux échéances La Zambie, très dépendante du financement chinois. Le Tchad et l'Éthiopie ont voulu anticiper un éventuel défaut et ont commencé à discuter rééchelonnement avec leurs créanciers. Selon le FMI 17 pays sont aujourd’hui dans une situation délicate. Avec le moratoire mis en place par le G20 plusieurs pays gagnent du temps, mais ils ne sont pas sortis de la zone de risque pour autant. Parce que la pandémie est loin d'être surmontée. Et parce que la dette pèsera de plus en plus lourd quand la croissance se contracte. D'après les calculs de la Banque Africaine de Développement, le niveau d'endettement pourrait bondir à 70% dans les prochaines années. Est-on à la veille en Afrique d’une nouvelle crise du surendettement ? Il n’y a pas de fatalité de la dette. C’est vrai que l’Afrique a été profondément meurtrie dans les années 80 puis dans les années 2000 par un endettement excessif. En partie pour des raisons de gouvernance. Surtout à cause de chocs externes et des conditions d’emprunt désavantageuses qui lui sont imposées. Mais il y a aussi des pays qui maitrisent leurs finances publiques, même si le prix à payer est encore trop élevé. Changer cette maldonne est l'un des objectifs du sommet organisé aujourd'hui à Paris. Changer la donne dans le financement public et privé de l’économie. Sans cette révolution-là, l'écart va encore se creuser entre l'Afrique et le reste du monde.
Ce 18 novembre, c’est la Journée africaine de la statistique, l'occasion de sensibiliser les décideurs et tous les citoyens à l’importance des statistiques dans tous les aspects de la vie, sociale mais aussi économique. En République démocratique du Congo, les statistiques ne sont souvent pas disponibles dans de nombreux domaines. En cause : le manque de moyen de l’Institut national des statistiques. Le dernier annuaire national date de 2017. Sa réalisation avait été financée par la Banque Africaine de développement (BAD). À Lubumbashi, 2e ville du pays , cette institution publique se focalise sur la publication de l’indice des prix à la consommation.
Après une interruption de quelques mois, RFI et Jeune Afrique renouent avec leur partenariat pour vous présenter un grand invité de l’économie. En ce début septembre, ce grand invité est l’ancien premier ministre du Bénin Lionel ZInsou. Franco-béninois, formé dans les meilleurs établissements français, Lionel Zinsou a tenté après son passage à la primature béninoise d’accéder à la présidence de la république de ce pays. Son échec l’a visiblement poussé à refermer cette parenthèse politique dans une carrière de pur financier. Aujourd’hui, il est, avec l’ancien patron de la Banque Africaine de développement Donald Kaberuka, à l’origine d’une banque d’affaire panafricaine Southbridge et préside aux destinées de la Fondation de centre gauche Terra Nova. Avec Julien Clémençot (Jeune Afrique) et Jean-Pierre Boris (RFI), il revient sur les grands dossiers de l’économie africaine aux prises, elle aussi, avec les conséquences de la pandémie de Covid-19.
La BAD, la Banque africaine de développement, est saluée des deux mains par les producteurs burkinabè de karité. La BAD a en effet soutenu la filière ces dernières années afin de permettre aux producteurs de tirer davantage de bénéfices de leur production.
La BAD, la Banque africaine de développement, est saluée des deux mains par les producteurs burkinabè de karité. La BAD a en effet soutenu la filière ces dernières années afin de permettre aux producteurs de tirer davantage de bénéfices de leur production. Au Burkina Faso, le karité est le troisième produit d’exportation du pays. Les revenus des exportations de la filière sont ainsi passés de 52,7 millions de dollars américains en 2016 à 61,8 millions de dollars grâce à la BAD. Un appui salué par les acteurs de la filière. Les producteurs de karité étaient déjà réunis au sein des différents groupements. Mais pas bien organisés pour se défendre face aux commerçants, selon Theophane Bougouma, président de l’inter-professionnelle nationale de la filière karité. « Il n'y avait pas de contractualisation entre nous, si bien que le commerçant étranger venait jusqu'à "bord-champs" pour acheter les amandes de qualité et le beurre. » L’intervention de la Banque africaine de développement a permis de former une centaine d’organisations. De la collecte jusqu’à la commercialisation du karité sur la qualité, les notions de marketing et de commercialisation du karité. Theophane Bougouma. « C'est un projet qui a permis le développement de la filière en terme de renforcement de capacité, en terme de valeur de commercialisation et de marketing, et de façons de faire valoir notre qualité sur le plan international. » Située à 25km de la capitale, l’union Ragoussy a bénéficié d’un don en équipement, afin de mieux produire. Caroline Diallo est la coordonnatrice de cette union de coopératives avec 1 471 membres, toutes des femmes. « On a été dotées d'une chaîne de production complète, concasseurs, barattes, torréfacteurs, moulins et filtres, ces équipements vont nous permettre d'avoir un produit fini de qualité. » La filière burkinabè produit 400 000 tonnes d’amandes de karité par an. Les revenus des exportations de la filière se chiffrent à 61,8 millions de dollars en 2019 selon la BAD. Mais pour les producteurs, les difficultés restent énormes.Caroline Diallo : « La difficulté majeure reste la commercialisation. Nous avons des clients, certes, mais ce n'est pas suffisant. Il faut dire que les femmes sont payées à la tâche. Donc, plus nous avons des commandes et plus ces femmes peuvent travailler. » Pour combler le vide, les différents groupements essaient de mettre sur les marchés des produits dérivés comme du savon et des pommades à base de karité dans la boutique comme ici chez madame Diallo. « Les produits sont tous à base de beurre de karité. Karité-carotte, karité aloe vera, il a deux qualité pour les cheveux et le corps, karité-olive, on a des savons à base de beurre de karité. » Pour l’exportation, les principales destinations sont la France, le Ghana, la Malaisie, les Pays‑Bas, l’Allemagne, le Danemark, le Ghana, le Togo et l’Inde.
La Presion Pour Le Président De La Banque Africaine --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app
Description : Au rythme des saisons aux travers, des reportages, une chronique et un débat nous amène à la découverte ou la redécouverte de la forêt. Cette étendue verte plus ou moins vaste au centre des enjeux de tout premier plan. La forêt est une richesse économique qui suscite des convoitises. Sauvegarder les écosystèmes, menacés par une exploitation sans contrôle des forêts s’impose aujourd’hui comme une nécessité, d’autant plus que la conservation des forêts réduirait la vulnérabilité des communautés locales face au changement climatique. Quel est le lien entre la forêt ; la déforestation et changement climatique ? Et quels sont les obstacles à la gestion équitable des forêts dans le bassin du Congo ? Invités au débat Alain Bélibi : journaliste éditorialiste, reçoit dans les studios de la Cameroon radio television (CRTV-radio) - Pr. Paul Tchawa : chef du département de Géographie et vice doyen de l'université de Yaoundé I - Pr Roger NGOUFO : Directeur de Cameroon Environmental Watch – CEW et Président du Comité général des membres de l’UICN Cameroun - Dr Anne-Marie Tiani : Coordonnatrice du projet COBAM - Michel Ndjastsana : Expert en environnement au PACEBCO et point focal changement climatique COMIFAC Historique de l’émission Au Rythme des saisons est une plateforme radiophonique, sur le changement climatique et les forêts du Bassin du Congo produite par le projet COBAM mis en œuvre par le CIFOR. Le projet COBAM (Changement Climatique et Forêts dans le Bassin du Congo : Synergies entre l’Adaptation et l’Atténuation) est financé par la Banque Africaine de Développement(BAD), dans le cadre de son support à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour la mise en œuvre du programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo) (PACEBCo)
Description : Changement climatique; forêt et déforestation, le débat est à nouveau ouvert. Au rythme des saisons aux travers, des reportages, une chronique et un débat s’interroge sur les services rendus par les forêts ; les opportunités qu’elles représentent et les menaces qui les guettent. Invités au débat Alain Bélibi : journaliste éditorialiste, reçoit dans les studios de la Cameroon radio television (CRTV-radio) - Pr. Paul Tchawa : chef du département de Géographie et vice doyen de l'université de Yaoundé I - Pr Roger NGOUFO : Directeur de Cameroon Environmental Watch – CEW et Président du Comité général des membres de l’UICN Cameroun - Dr Anne-Marie Tiani : Coordonnatrice du projet COBAM - Michel Ndjastsana : Expert en environnement au PACEBCO et point focal changement climatique COMIFAC Historique de l’émission Au Rythme des saisons est une plateforme radiophonique, sur le changement climatique et les forêts du Bassin du Congo produite par le projet COBAM mis en œuvre par le CIFOR. Le projet COBAM (Changement Climatique et Forêts dans le Bassin du Congo : Synergies entre l’Adaptation et l’Atténuation) est financé par la Banque Africaine de Développement(BAD), dans le cadre de son support à la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour la mise en œuvre du programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo)
Comment les Camerounais perçoivent-ils les variations des saisons? Ont-ils la capacité pour faire face au changement climatique? Comment s’adaptent-ils aux perturbations climatiques ? Au rythme des saisons à travers, un reportage dans les villes et villages du Cameroun; une chronique et un débat, fait le point sur ces questions. Historique de l’émission Au Rythme des saisons est une plateforme radiophonique, sur le changement climatique et les forêts du Bassin du Congo produite par le projet COBAM mis en œuvre par le CIFOR. Le projet COBAM (Changement Climatique et Forêts dans le Bassin du Congo : Synergies entre l’Adaptation et l’Atténuation) est financé par la Banque Africaine de Développement(BAD), dans le cadre de son support à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour la mise en œuvre du programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo) Invités au débat Alain Bélibi : journaliste éditorialiste, reçoit dans les studios de la Cameroon radio television (CRTV-radio) : - Dr Joseph Amougou : Climatologue et Point focal changement climatique - Dr Anne-Marie Tiani : Coordonnatrice du projet COBAM - Dr Denis Sonwa : Chercheur au CIFOR - Wilfried Pokam : Professeur de physique à l'université de Yaoundé I - Pierre Abé : Paysan
Réchauffement climatique, variation de température, perturbation du climat … on en parle si souvent qu’il arrive que la réalité de cette mutation passe pour un subterfuge, une mascarade qui occulte des intérêts inavoués. Le changement climatique dans le Bassin du Congo est-il un mythe ou une réalité ? Au rythme des saisons pour cette première édition, aux travers, des reportages dans les villes et villages du Cameroun et d’ailleurs dans le bassin du Congo; une chronique et un débat, se propose d’initier une plateforme radiophonique sur cette perturbation qui ne fait pas l’unanimité. Invités au débat Alain Bélibi : journaliste éditorialiste, reçoit dans les studios de la Cameroon radio television (CRTV-radio) : - Dr Joseph Amougou : Climatologue et Point focal changement climatique - Dr Anne-Marie Tiani : Coordonnatrice du projet COBAM - Dr Denis Sonwa : Chercheur au CIFOR - Wilfried Pokam : Professeur de physique à l'université de Yaoundé I - Pierre Abé : Paysan Historique de l’émission Au Rythme des saisons est une plateforme radiophonique, sur le changement climatique et les forêts du Bassin du Congo produite par le projet COBAM mis en œuvre par le CIFOR. Le projet COBAM (Changement Climatique et Forêts dans le Bassin du Congo : Synergies entre l’Adaptation et l’Atténuation) est financé par la Banque Africaine de Développement(BAD), dans le cadre de son support à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour la mise en œuvre du programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo)