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GESTIONNAIRES EN ACTION. Il ne reste que trois réunions d’ici la fin de l’année qui pourraient permettre à la Banque du Canada et à la Réserve fédérale américaine de réduire leur taux directeur. Les deux banques centrales ont choisi de garder les taux directeurs stables cette semaine et rien n’indique avec certitude que l’une d’elles cédera à la tentation de procéder à une baisse d’ici la fin de l’année. «La robustesse de l’inflation reste l’élément central dans la décision de la Banque du Canada de garder son taux directeur à 2,75%. Même si l’inflation a reculé par rapport à son sommet, quand on regarde les chiffres excluant l’alimentation et l’énergie, ça reste plus élevé que la cible souhaitée», souligne Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. L’inflation excluant l’alimentation et l’énergie s’est chiffrée à 2,6% en juin au Canada. «La croissance du coût des logements reste avec une demande qui est quand même élevée, ce qui complique un peu la tâche de ramener l'inflation à 2%. De l'autre côté de la médaille, la Banque du Canada veut quand même être prudente et a ouvert la porte à davantage de coupes si la croissance économique n'est pas au rendez-vous», précise-t-il. L’incertitude liée aux tarifs pourrait aussi exercer une pression à la baisse sur la croissance économique et sur l’inflation. De ce côté, la banque du Canada dit jongler avec trois scénarios : un de maintien, un d’escalade et un de désescalade des droits de douane. «La Banque du Canada n'a pas mis de probabilités sur ces scénarios. Mais nous, ce qu'on retire de tout ça, c'est vraiment que le message qu'elle essaie d’envoyer, c'est que la croissance potentielle de l’économie sera plus basse», explique Nicolas Vaugeois. La Réserve fédérale américaine garde son taux entre 4,25% et 4,5% Du côté américain, la Réserve fédérale ne semble pas non plus pressée de couper les taux. «Le taux de chômage reste bas et l'économie se portent relativement bien, tandis que l'inflation reste un peu trop élevée à leur goût. Mais ce qui a changé dans leur communiqué, c'est lorsqu'ils ont mentionné que la croissance de l'économie s’était modérée», raconte le gestionnaire de portefeuille. Au communiqué précédent, elle parlait encore d’expansion économique. Deux gouverneurs, Michelle W. Bowman et Christopher J. Waller ont toutefois montré leur dissidence et auraient préféré une diminution d’un quart de point de pourcentage. «C'est le débat qu'on pensait qu'il allait y avoir au sein de la Fed cette année, à savoir si elle allait mettre plus de poids dans ses analyses sur l’inflation liée aux tarifs ou aux perspectives de croissance économique», raconte Nicolas Vaugeois. Selon lui, les deux dissidents donnent plus de poids à la croissance économique qu’à l’inflation pour établir la politique monétaire américaine. Il s’attend à ce que la Réserve fédérale procède à un maximum d’une baisse d’ici la fin de l’année, probablement en décembre. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Des alertes au tsunami partout dans le Pacifique. Des roulottes pour abriter les demandeurs d’asile de retour à Lacolle. Pierre Foglia est décédé, pluie d’hommages. La Banque du Canada s’apprête à statuer sur son taux directeur. Une jeune femme frôle la mort en faisant du kart. Plus de 50 personnes ont été droguées à leur insu à Montréal jusqu’ici cette année. Un dernier hommage rendu à Ozzy Osbourne mercredi à Birmingham. Leyah Fernandez en larmes après sa défaite éclair en première ronde Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Marianne Bessette et Alexandre Moranville-Ouellet. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Écoutez François Gagnon commenter les nouvelles économiques au micro d'Élisabeth Crête.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Écoutez le chroniqueur François Gagnon qui estime que le taux va demeurer inchangé, à l’émission de Jean-Sébastien Hammal.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
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L'Éthiopie ne figure pas dans le classement récemment publié par la Banque mondiale qui renseigne chaque année les pays du monde selon leur revenu national brut par habitant. Sur les 218 États du rapport, seul le Venezuela est dans la même situation. Une décision qui peut avoir des conséquences sur l'économie éthiopienne. De notre correspondante à Addis-Abeba, C'est une première depuis 1987 : l'Éthiopie est suspendue du classement annuel de la Banque mondiale. En cause, d'après l'institution : l'impossibilité, pour ses experts, de récolter des données fiables. Getachew Alemu, économiste à l'Union africaine, explique cette méthode de calcul : « Pour son classement, la Banque mondiale se réfère au revenu national par habitant. Celui de l'Éthiopie est d'abord calculé en dollars américains. Pour l'établir, un processus de conversion est donc nécessaire. Il s'agit d'utiliser le taux de change, pour convertir le revenu national brut calculé en dollars ». Mais aujourd'hui, « la Banque mondiale affirme qu'à l'heure actuelle, le taux de change n'est pas stabilisé. Et l'écart entre le taux de change officiel et le taux de change parallèle persiste », précise-t-il. Des prêts plus difficiles à obtenir L'institution financière a donc préféré suspendre l'Éthiopie pour « limiter le risque d'utilisation d'un indicateur potentiellement trompeur », a fait savoir son bureau d'Addis-Abeba. Pour Kiflu Molla, économiste en charge de l'Éthiopie au sein de l'International Growth Centre, basé à Londres, cette suspension n'est pas exempte de conséquences. « La classification est importante pour plusieurs raisons. Entre autres, elle détermine l'éligibilité d'un pays à l'élaboration d'un financement pour obtenir une aide ou des prêts à faible taux d'intérêt », explique l'expert. Getachew Alemu confirme : la suspension de l'Éthiopie pourrait compliquer son accès à des prêts. « Si vous êtes un pays à faible revenu, vous êtes éligible à des prêts concessionnels. Cela signifie des taux d'intérêt plus bas et une durée de remboursement globale plus longue », souligne-t-il. Un mauvais signal envoyé aux investisseurs Plus globalement, l'absence de l'Éthiopie dans le classement de la Banque mondiale n'envoie pas un bon signal aux investisseurs, ajoute Kiflu Molla. « Ils peuvent avoir l'impression que le pays ne dispose pas de données fiables ou que son économie n'est pas stable. Les investisseurs pourraient penser que le pays est très pauvre et ne pas le considérer comme une destination d'investissement viable. Le gouvernement doit donc s'efforcer à clarifier les choses », pointe encore l'économiste. La suspension temporaire de l'Éthiopie n'a en tout cas pas entaché la confiance que lui accorde la Banque mondiale. Le 5 juillet dernier, l'institution a signé un accord de financement avec le pays d'un montant d'un milliard de dollars. À lire aussiÉthiopie: un an après l'ouverture du secteur bancaire aux banques étrangères
Dans cette édition : Le comité de soutien à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis 243 jours en Algérie, hausse le ton et envisage de nouvelles actions pour obtenir sa libération, notamment en s'adressant à des gouvernements étrangers comme le Brésil. Deux députés de La France Insoumise s'apprêtent à rejoindre Gaza par bateau, dans la lignée de l'opération menée par leur collègue Rima Hassan, avec pour objectif de médiatiser leur voyage. Les moissons ont débuté plusieurs semaines en avance dans certaines régions de France, en raison de la sécheresse et des fortes chaleurs, offrant des perspectives de bonnes récoltes après une année 2024 difficile. La Banque de France publie son rapport annuel sur l'épargne des Français, qui reste très importante, notamment grâce à l'assurance-vie et au livret A, malgré la baisse du taux de ce dernier. La réédition en version luxe et grand format de la bande dessinée "Astérix chez les Helvètes", 55 ans après sa sortie, est l'occasion de revenir sur cette aventure particulière des deux Gaulois. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Banque de France a publié ce vendredi son rapport annule sur l''épargne des Français. Mais, au lendemain de l'annonce de la baisse du taux du Livret A, où les Français placent-ils leur argent ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Banque de France a publié ce vendredi son rapport annule sur l''épargne des Français. Mais, au lendemain de l'annonce de la baisse du taux du Livret A, où les Français placent-ils leur argent ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la victoire contre les Pacers, tout s'est enchaîné pour le Thunder !La draft, les prolongations, la Summer League... On revient sur tout ce qu'il s'est passé ces dernières semaines, avec bien sûr un gros focus sur les extensions de SGA, Chet et JDub !Abonnez-vous à notre chaîne Twitch ! https://www.twitch.tv/wearethunderfrAbonnez-vous à notre compte Twitter pour ne louper aucun de nos contenus ! https://twitter.com/WeAreThunder_fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Écoutez le chroniqueur François Gagnon parler des analyses des diverses institutions bancaires canadiennes, à l’émission de Jean-Sébastien Hammal.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
La croissance mondiale pourrait être, cette année, au plus bas depuis la crise financière de 2008. La Banque mondiale a récemment revu à la baisse ses prévisions de croissance pour une large partie du globe. En cause, notamment : les droits de douane envisagés par le président américain. Ils devraient définitivement entrer en vigueur au 1er août 2025, selon Donald Trump, pour les pays qui n'ont pas conclu d'accord avec Washington. Autant dire qu'il reste peu de temps pour s'adapter à une politique américaine qui rebat les cartes, et qui perturbe un système économique déjà bien fragile. Serait-ce, d'ailleurs, le dernier coup porté à l'hypermondialisation des 20 ou 30 dernières années ? L'ordre économique mondial est-il en train de se transformer sous nos yeux et, si oui, comment ? Qui pourrait en sortir gagnant ? Invités : - Guillaume Duval, ancien rédacteur en chef du magazine Alternatives économiques, conseiller auprès de l'Institut Jacques Delors - Vincent Vicard, économiste, responsable du programme Analyse du commerce international au CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).
Dans le CQFR du jour, Antoine Pimmel et Théophile Haumesser reviennent sur la signature record de Devin Booker qui devient le joueur le mieux payé de NBA, ainsi que sur l'extension de contrat de Chet Holmgren et toutes les informations marquantes de la nuit.Voici tout Ce Qu'il Fallait Retenir en cette matinée du 10 juillet 2025.Commandez l'Anthologie REVERSE Vol.1 https://www.basketsession.com/produit/reverse-anthologie-20-ans-de-basketball/Commandez le Mook REVERSE #16 spécial MIAMI https://www.basketsession.com/produit/mook-reverse-16-miami/Commandez le livre GOATs - Le meilleur (et le pire) de la NBA en 130 Tops https://www.basketsession.com/produit/goats-le-meilleur-et-le-pire-de-la-nba-en-130-tops/Commandez le livre Une saison en enfer https://www.basketsession.com/produit/une-saison-en-enfer/Nos émissions sur YouTube https://www.youtube.com/@BasketSessionREVERSELe Mook REVERSE ► https://www.basketsession.com/mook-reverse/Instagram ► https://www.instagram.com/reversemagazineBlueSky ►https://bsky.app/profile/reversemagazine.bsky.social Facebook ► https://www.facebook.com/BasketSession Twitch ► https://www.twitch.tv/reverse_basketsession
Gabriel Gascon, Responsable de la Banque Privée à Genève, cumule plus de 20 ans d'expérience au sein de Rothschild & Co. Dans cet épisode de Perspectives de la Gestion de Fortune en Suisse, Laura Künlen s'entretient avec Gabriel sur ce qui continue de distinguer notre maison, pourquoi nos clients recherchent la clarté plutôt que la complexité, et comment la Suisse s'est imposée comme un centre mondial d'expertise en matière de gestion de patrimoine.
En Mauritanie, la petite société australienne Aura Energy entend commencer d'ici à la fin de l'année le développement de la première mine d'uranium du pays à Tiris, dans le nord-est du pays, pour une entrée en production en 2027. Le contexte est favorable, avec beaucoup de mines d'uranium en fin de vie. La Banque mondiale est également de nouveau prête à financer l'énergie nucléaire, considérée comme décarbonée. Le projet mauritanien est-il en mesure d'en profiter ? Le potentiel en uranium du bouclier de Reguibat, dans le Sahara mauritanien, est connu depuis les années 60. La société australienne Aura Energy s'y intéresse depuis 2008. « L'entreprise était en Mauritanie à ce moment-là, à la recherche d'or, raconte son PDG Andrew Grove. Elle a identifié une anomalie radiométrique à partir de l'étude, elle a trouvé de l'uranium et débuté des travaux. Mais il y a eu la crise financière mondiale et ensuite Fukushima, le prix de l'uranium est longtemps resté très bas, il y avait des difficultés à obtenir les fonds nécessaires. Mais aujourd'hui, le prix de l'uranium est en train de rebondir, on assiste à une nouvelle renaissance de l'énergie nucléaire. Je pense donc que c'est le bon moment pour concevoir une mine là-bas. » Absence de contrat avec des exploitants de réacteurs Un an après avoir obtenu son permis du gouvernement mauritanien, Aura Energy affirme être en passe d'obtenir un crédit de 150 millions de dollars d'une banque de développement, sur les 300 millions nécessaires au démarrage des opérations. Le contexte est propice au nucléaire. Le gisement mauritanien, certes modeste, un millier de tonnes d'oxyde d'uranium par an sur 10 ans, est peu profond, donc moins coûteux à exploiter que, par exemple, l'uranium nigérien. Mais selon Teva Meyer, il manque une étape importante pour qu'il soit financé. « La chose qu'on voit avec Aura Energy, qui me fait être un peu prudent, c'est que par rapport à d'autres projets de mines d'uranium, Aura Energy n'a pas encore signé de contrat avec des exploitants de réacteurs nucléaires. Pour le moment tout du moins. C'est absolument nécessaire pour que derrière, les financeurs de type banques privées aient une certitude que vous aurez des débouchés pour votre projet. » Une logistique de l'uranium à mettre en place Autre doute, l'absence de logistique en Mauritanie pour les matières radioactives. « Ce qui est clair, c'est que cet uranium ne va pas traverser le désert par le Nord, il va forcément aller jusqu'à Nouakchott, anticipe Teva Meyer. Pour le moment, il n'y a pas d'uranium qui passe par Nouakchott, Il n'y a pas non plus de matières radioactives qui passent par Nouakchott. Donc ça veut dire quand même toute une procédure administrative. Ça veut aussi dire trouver un armateur qui passe par cet endroit. On ne parle pas de volumes qui sont si importants, donc pas forcément un commerce très rentable pour les armateurs. » Beaucoup de défis à relever donc pour la petite société australienne. Mais Aura Energy pourrait aussi avoir en tête de céder la mine de Tiris à un opérateur plus grand. Son PDG Andrew Grove est d'ailleurs un ancien cadre de la filiale australienne du géant français Orano. À lire aussiUranium: le géant russe Rosatom se retire de sites d'extraction au Kazakhstan et vend ses parts à la Chine
Dans cet épisode "Partenaire", je reçois Béatrice Collot, Directrice Générale de La Banque Postale Leasing & Factoring, et Ana Catalina Macaya Vargas, Directrice Transaction Banking chez La Banque Postale et CEO d'eZyness. Ensemble, elles décryptent la stratégie B2B du Groupe, son positionnement sur le segment entreprises, et les nouvelles solutions mises en œuvre pour répondre aux besoins croissants en gestion des flux et en affacturage.Nous explorons :L'ADN B2B de La Banque Postale, son ancrage PME/ETI et sa trajectoire de développement sur le segment entreprises.Les leviers de différenciation : approche RSE dans l'affacturage, offres transactionnelles enrichies, accompagnement sur-mesure.Le reverse factoring à impact, un outil financier structurant, pensé pour soutenir la chaîne fournisseurs.L'intégration de partenaires tech comme Easyness ou Docapost, et l'importance croissante de la cybersécurité dans la relation entreprise-banque.Une vision claire pour les mois à venir, entre transformation digitale, croissance responsable et conquête du mid-market.Un échange dense et incarné, pour comprendre comment une grande banque publique transforme sa promesse B2B - au service du réel, des flux et de l'impact.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
La Banque mondiale alerte sur un recul historique des investissements directs étrangers dans les pays émergents. L'Afrique n'est pas épargnée, avec des chutes marquées en Égypte, en Angola ou en Afrique centrale. Un phénomène inquiétant qui menace la croissance et les infrastructures. Décryptage. Les investissements directs étrangers (IDE) vers les pays émergents et en développement ont atteint en 2023 leur plus bas niveau depuis 2005. C'est le constat dressé par la Banque mondiale dans son dernier rapport. Ces flux de capitaux — injectés par des entreprises pour implanter usines, services ou projets — se sont limités à 435 milliards de dollars l'an dernier, soit à peine 2 % du PIB de ces pays. Un effondrement spectaculaire quand on sait qu'ils représentaient plus de 5 % du PIB en 2008. La tendance n'épargne pas les économies plus avancées, mais elle frappe avec particulièrement les pays en développement, qui dépendent fortement de ces flux pour financer leur croissance, leurs infrastructures ou leur transition énergétique. L'Afrique, première victime de la chute Le continent africain illustre à lui seul cette dynamique globale. L'Afrique du Nord a vu ses IDE chuter de 12 % en 2023, et l'Afrique centrale de 17 %. L'Égypte, longtemps l'un des plus gros récipiendaires d'IDE sur le continent, a connu une baisse brutale après un pic en 2022. Et l'Angola affiche un signal encore plus inquiétant : les flux d'IDE y sont devenus négatifs, c'est-à-dire que les filiales étrangères retirent plus de capitaux qu'elles n'en investissent. Malgré ce tableau sombre, quelques exceptions subsistent. La Mauritanie, par exemple, continue d'attirer de grands projets liés à l'hydrogène vert. Mais ce sont des cas isolés dans un contexte global de désengagement. Des causes multiples : incertitude, dette et inertie politique Pourquoi une telle désaffection ? La Banque mondiale identifie plusieurs freins majeurs. D'abord, l'incertitude géopolitique, qui a atteint son niveau le plus élevé depuis le début du siècle, refroidit considérablement les investisseurs. Ensuite, la montée du protectionnisme sape les fondements du commerce international. À cela s'ajoute la dette publique élevée dans de nombreux pays en développement, qui réduit la marge de manœuvre pour accueillir et sécuriser des investissements. Enfin, la stagnation des réformes structurelles dans plusieurs économies émergentes empêche toute amélioration durable du climat des affaires. Face à ces défis, la Banque mondiale propose une série de recommandations. Premièrement, améliorer le climat des affaires et lever les obstacles réglementaires afin de restaurer l'attractivité des pays concernés. Deuxièmement, favoriser les projets qui génèrent une forte valeur ajoutée locale et de l'emploi. Mais surtout, l'institution insiste sur la nécessité de renforcer la coopération internationale : relancer les traités commerciaux, réduire les barrières aux échanges et accompagner les réformes à travers une aide technique et financière. Car derrière ces flux de capitaux, il y a plus qu'un enjeu économique. Attirer les investissements, c'est donner une chance au développement, à la transition énergétique, et à la stabilité sociale de ces pays.
La Banque mondiale dresse un constat a priori paradoxal : la production de nourriture a presque doublé au cours des deux dernières décennies sur le continent africain, le commerce de produits alimentaires a lui été multiplié par cinq. Pourtant, l'insécurité alimentaire est en progression constante. En cause essentiellement selon l'organisation : des chaînes d'approvisionnement peu efficaces. Routes chaotiques, point de passages frontaliers congestionnés et barrières tarifaires, ont de gros impacts, relève le rapport. C'est aussi ce dont témoigne à Kolwezi, en RDC, Philippe Seneve, le président du comité des transporteurs à la Fédération des entreprises congolaises. « Je vous donne un exemple très simple pour comprendre. En ce qui concerne les frais de transport, nous prenons la tonne à 145 $ entre Kolwezi et Ndola en Zambie. Nous prenons trente tonnes. Nous sommes aux environs de 4 400 $. Dans ces 4 400 $, il y a 2 200 $ qui ne constituent que les charges de péage entre les deux pays. C'est la moitié », explique Philippe Seneve. Pour compenser, « le transporteur est obligé de faire des manœuvres pour avoir un peu de bénéfice, payer les chauffeurs, payer les carburants et c'est ce qui justifie que nos prix sont beaucoup plus élevés. On le regrette. Ce sont les consommateurs congolais qui payent la lourde facture », poursuit-il. Un outil pour prioriser les infrastructures stratégiques Sur le continent, les produits alimentaires parcourent environ 4 000 km, et leur acheminement prend dix fois plus de temps que dans les régions développées du monde. Conséquences : surcoûts importants et pertes de denrées périssables. Il faut donc améliorer les chaînes d'approvisionnement. Pour cela, la Banque mondiale a travaillé avec un nouvel outil. « Il y a presque deux millions de kilomètres de routes en Afrique et avec ce modèle que l'on a pu construire, on est capable d'identifier quels vont être les 10 000 km les plus pertinents pour relier les agriculteurs africains au marché, pour amener des engrais, des semences, explique Nicolas Peltier-Thiberge, le directeur global des transports de l'institution. On a pu identifier dix ports, une vingtaine de postes frontières et également une vingtaine de corridors de transport qui sont particulièrement importants pour la sécurité alimentaire. » Plus d'un tiers des récoltes sont également perdues faute de lieux de stockage. La Côte d'Ivoire, consciente de cette problématique, est très active en la matière. « C'est un écosystème qu'il faut bâtir. C'est une question de promotion. Il y a une question d'attractivité aussi des investisseurs, voir les coûts de rentabilité. Je peux vous assurer que construire une villa sur 1 000 m² dans un quartier de luxe comme à Cocody est moins rentable mis en location qu'un entrepôt sur 1 000 m² au moins trente fois moins rentable », met en avant Justin N'goran Koffi, le directeur de l'Autorité de régulation des récépissés d'entreposage. Des initiatives ont été prises notamment avec la Zlecaf « pour qu'avec Afreximbank, il y ait des investissements massifs dans la construction d'entrepôts de toutes formes dans les zones de production ». Le coût des transports peut représenter près de la moitié du prix final de certains produits alimentaires. Réduire de 10% ces coûts, pourrait accroître de 25% les échanges et serait bénéfique à la lutte contre l'insécurité alimentaire et permettrait de stimuler les économies régionales.
Ce lundi 16 juin, la prévision de croissance de l'Hexagone et les propos de la Banque de France sur la dette ont été abordés par François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, Éric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l'OFCE, et Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 13 juin, les propos de Donald Trump sur la banque centrale américaine, la signature d'un nouveau décret de Donald Trump pour annuler l'interdiction des véhicules thermiques en Californie en 2035, le travail remarquable de Société Générale, et l'incertitude qui pèse sur le prochain budget, ont été abordé par Hervé Goulletquer, conseiller économique senior chez Accuracy, Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Christian Bito, professeur de finance à l'ESSEC Business School, et Frédéric Rozier, gérant chez Mirabaud France reçu par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:02:16 - Proxidon - La Banque Alimentaire alsacienne fête ses 40 ans, triste anniversaire pour cette association qui lutte contre la précarité et le gaspillage alimentaire. Ils ont développé une nouvelle plateforme, Proxidon, qui augmente leur efficacité et la rapidité des échanges.
Invité, fonction, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, la quotidienne, ce jeudi 24 septembre. Il/Elle [est revenu(e) / a abordé / s'est penché(e) sur] [SUJET] sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
L'emblématique promoteur immobilier belge Codic est sur le point d'être liquidé ou mis en faillite. L'entreprise croule sous les dettes et a obtenu l'ouverture d'une procédure de transfert afin de vendre ses actifs au plus offrant. La Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux directeurs pour la huitième fois consécutive jeudi. L'inflation en zone euro continue de diminuer, mais l'activité économique bat de l'aile. Serait-ce la fin d'un cycle monétaire? MDMA, ecstasy, kétamine... La consommation et le trafic de drogues de synthèse explose en Belgique, et ce, malgré les efforts des autorités pour tenter d'endiguer le phénomène. > Votez pour Le Brief aux Belgian Podcast Awards! > Offre promo: Lisez L'Echo pendant 4 semaines pour 4 euros. Présentation: Ondine Werres Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
À l'Antichambre, Luc Bellemare, Guy Carbonneau et Vincent Damphousse discutent des séries dans la LNH et reviennent sur la défaite du Rocket de Laval!
Après 10 ans sous la houlette du Nigérian Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement sera, pour les cinq années à venir, dirigée par Sidi Ould Tah. « Trois heures seulement ont suffi » s'étonne Sahara Médias, à l'élire. Réaction partagée parLe Monde Afrique, surpris que « le dernier candidat à être sorti du bois » ait « finalement coiffé tous ses adversaires au poteau, » et ce en trois tours seulement. Il faut dire que le parcours de Sidi Ould Tah lui a taillé un costume sur-mesure : « docteur en économie formé entre Nouakchott et la France, » rappelle Le Point Afrique, « passé (…) par la Banque mauritanienne pour le développement et le commerce, ». Il a surtout dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique pendant dix ans. Et sous sa direction, pointe Le Faso, l'institution a « financé des ports, des aéroports, participé à la construction de plus de 200 routes, (…) tout en générant une baisse des coûts de transport. » Coup de pouce des dirigeants mauritaniensSahara Médias raconte que pendant le vote, le président Mohamed Ould Ghazouani « passait plusieurs appels, » qui, croit savoir le titre, « ont joué un rôle décisif pour changer la donne. » Parmi ces contacts cruciaux, le Nigeria, qui a « changé de position de manière soudaine et décisive. » Et le résultat est là : plus de 76% des voix, contre un peu plus de 58% à l'époque pour Akinwumi Adesina. Mais attention, prévient Wakat Séra : il faut voir dans ce score élevé non pas un blanc-seing mais une « interpellation à la tâche. » La présidence de tous les défis Sur ce point, les journaux sont unanimes. D'abord, Sidi Ould Tah va devoir faire avec l'héritage de son prédécesseur. Akinwumi Adesina a, souligne Le Pays, « réalisé la plus importante augmentation de capital » de l'histoire de la BAD : ce dernier a plus que triplé en 10 ans.Plutôt donc que de s'affranchir de ce passé, le nouveau patron de la banque compte, analyse Le Monde, « s'inscrire dans la continuité des grandes priorités définies par son prédécesseur, » les ‘High Five' : électrification, accès à la nourriture, industrialisation, intégration et amélioration de la qualité de vie. Autant de points sur lesquels « les défis restent immenses », juge le quotidien.Environnement économique difficile Par rapport à 2010, la part que les pays africains consacrent à leur dette a connu « une hausse de 167% ». Et puis il y a les États-Unis et leur « désengagement progressif des mécanismes d'aide au développement », soit des centaines de millions de dollars en moins.Heureusement, se souvient Le Point Afrique, Sidi Ould Tah dispose de « relations de marque avec certains pays du Golfe » qui « pourraient l'aider à attirer de nouveaux capitaux. » Il a en tout cas quelques mois pour y penser : sa prise de fonctions est prévue le 1er septembre. Voilà qui devrait lui laisser le temps, conclut Wakat Séra, de « souffler un coup, en attendant de donner un nouveau souffle à la BAD ! » Une boisson inquiète en Côte d'IvoireElle s'appelle la Vody. Et ne vous laissez pas avoir par sa cannette au format aussi petit que ses couleurs sont éclatantes : 250ml de cette boisson contiennent « de la caféine, de la taurine, beaucoup de sucre, et 18 à 22% de vodka. » Voilà pour la recette, décortiquée par Le Monde Afrique. Et ça marche : « depuis son arrivée à Abidjan, au milieu des années 2010, retrace le quotidien, la Vody est devenue la boisson fétiche des rappeurs ivoiriens » qui la popularisent auprès des jeunes.C'est vrai, « le gouvernement ivoirien a tenté en 2023 de mettre un frein au phénomène » en interdisant l'importation de boissons énergisantes alcoolisées. Conclusion, les fabricants ont changé la recette de leurs canettes sur le marché local, « en retirant les composantes énergisantes. » Mais le taux d'alcool, lui, est le même. Or, raconte un adolescent, « le but premier a toujours été de se saouler, ». Et ce à moindre coût : une canette coûte entre 500 et 700 francs CFA, soit entre 0.75 et 1 euro. À ce prix-là, balaie l'étudiant, « si on veut l'effet énergisant, on peut se faire son cocktail soi-même. » La Vody a donc encore de beaux jours devant elle.
Après 10 ans sous la houlette du Nigérian Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement sera, pour les cinq années à venir, dirigée par Sidi Ould Tah. « Trois heures seulement ont suffi » s'étonne Sahara Médias, à l'élire. Réaction partagée parLe Monde Afrique, surpris que « le dernier candidat à être sorti du bois » ait « finalement coiffé tous ses adversaires au poteau, » et ce en trois tours seulement. Il faut dire que le parcours de Sidi Ould Tah lui a taillé un costume sur-mesure : « docteur en économie formé entre Nouakchott et la France, » rappelle Le Point Afrique, « passé (…) par la Banque mauritanienne pour le développement et le commerce, ». Il a surtout dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique pendant dix ans. Et sous sa direction, pointe Le Faso, l'institution a « financé des ports, des aéroports, participé à la construction de plus de 200 routes, (…) tout en générant une baisse des coûts de transport. » Coup de pouce des dirigeants mauritaniensSahara Médias raconte que pendant le vote, le président Mohamed Ould Ghazouani « passait plusieurs appels, » qui, croit savoir le titre, « ont joué un rôle décisif pour changer la donne. » Parmi ces contacts cruciaux, le Nigeria, qui a « changé de position de manière soudaine et décisive. » Et le résultat est là : plus de 76% des voix, contre un peu plus de 58% à l'époque pour Akinwumi Adesina. Mais attention, prévient Wakat Séra : il faut voir dans ce score élevé non pas un blanc-seing mais une « interpellation à la tâche. » La présidence de tous les défis Sur ce point, les journaux sont unanimes. D'abord, Sidi Ould Tah va devoir faire avec l'héritage de son prédécesseur. Akinwumi Adesina a, souligne Le Pays, « réalisé la plus importante augmentation de capital » de l'histoire de la BAD : ce dernier a plus que triplé en 10 ans.Plutôt donc que de s'affranchir de ce passé, le nouveau patron de la banque compte, analyse Le Monde, « s'inscrire dans la continuité des grandes priorités définies par son prédécesseur, » les ‘High Five' : électrification, accès à la nourriture, industrialisation, intégration et amélioration de la qualité de vie. Autant de points sur lesquels « les défis restent immenses », juge le quotidien.Environnement économique difficile Par rapport à 2010, la part que les pays africains consacrent à leur dette a connu « une hausse de 167% ». Et puis il y a les États-Unis et leur « désengagement progressif des mécanismes d'aide au développement », soit des centaines de millions de dollars en moins.Heureusement, se souvient Le Point Afrique, Sidi Ould Tah dispose de « relations de marque avec certains pays du Golfe » qui « pourraient l'aider à attirer de nouveaux capitaux. » Il a en tout cas quelques mois pour y penser : sa prise de fonctions est prévue le 1er septembre. Voilà qui devrait lui laisser le temps, conclut Wakat Séra, de « souffler un coup, en attendant de donner un nouveau souffle à la BAD ! » Une boisson inquiète en Côte d'IvoireElle s'appelle la Vody. Et ne vous laissez pas avoir par sa cannette au format aussi petit que ses couleurs sont éclatantes : 250ml de cette boisson contiennent « de la caféine, de la taurine, beaucoup de sucre, et 18 à 22% de vodka. » Voilà pour la recette, décortiquée par Le Monde Afrique. Et ça marche : « depuis son arrivée à Abidjan, au milieu des années 2010, retrace le quotidien, la Vody est devenue la boisson fétiche des rappeurs ivoiriens » qui la popularisent auprès des jeunes.C'est vrai, « le gouvernement ivoirien a tenté en 2023 de mettre un frein au phénomène » en interdisant l'importation de boissons énergisantes alcoolisées. Conclusion, les fabricants ont changé la recette de leurs canettes sur le marché local, « en retirant les composantes énergisantes. » Mais le taux d'alcool, lui, est le même. Or, raconte un adolescent, « le but premier a toujours été de se saouler, ». Et ce à moindre coût : une canette coûte entre 500 et 700 francs CFA, soit entre 0.75 et 1 euro. À ce prix-là, balaie l'étudiant, « si on veut l'effet énergisant, on peut se faire son cocktail soi-même. » La Vody a donc encore de beaux jours devant elle.
La Banque africaine de développement mobilise des dizaines de milliards de dollars dans les infrastructures, l'agriculture, l'industrialisation de l'Afrique, mais pour quels changements dans votre vie quotidienne ? Quels avancées et retards constatez-vous dans votre pays en matière de développement ? À quelques heures de l'élection du nouveau président de la BAD, Juan Gomez et ses invités répondent à vos questions sur l'action et le fonctionnement de l'institution financière. Émission enregistrée à Abidjan.Invités: Hassatou Diop N'Sele, vice-présidente finance et Chief Financial Officer (CFO) – Groupe de la Banque africaine de développement. Alain Ebobissé, PDG d'Africa 50, plateforme africaine d'investissement dans les infrastructures.
La Banque africaine de développement mobilise des dizaines de milliards de dollars dans les infrastructures, l'agriculture, l'industrialisation de l'Afrique, mais pour quels changements dans votre vie quotidienne ? Quels avancées et retards constatez-vous dans votre pays en matière de développement ? À quelques heures de l'élection du nouveau président de la BAD, Juan Gomez et ses invités répondent à vos questions sur l'action et le fonctionnement de l'institution financière. Émission enregistrée à Abidjan.Invités : Hassatou Diop N'Sele, vice-présidente finance et Chief Financial Officer (CFO) – Groupe de la Banque africaine de développement Alain Ebobissé, PDG d'Africa 50, plateforme africaine d'investissement dans les infrastructures
0 pétrole, 0 gaz, 0 charbon : voici le “compte le plus vert de France”.Pas une promesse marketing, mais un acte fondateur pour transformer la banque – de l'intérieur.Maeva Courtois, cofondatrice d'Helios, raconte comment elle a choisi de réinventer la banque pour que chaque euro déposé serve à financer la transition écologique – et rien d'autre.Passée par des fonds d'investissement classiques, elle réalise très vite que la finance durable reste une option marginale, rarement prioritaire. Alors elle décide d'en faire sa priorité absolue.Chez Helios, pas de greenwashing. Énergies renouvelables, agriculture durable, mobilité verte : l'argent suit des lignes rouges, claires, visibles, assumées.Mais changer la banque ne se fait pas en hackant un produit.C'est une lutte quotidienne dans un secteur ultra régulé, opaque, parfois même hostile. Il faut négocier des agréments, composer avec la Banque de France, convaincre des assureurs, rassurer des régulateurs, tout en gardant intacte la vision d'origine.
Les 81 membres de la Banque africaine de développement sont réunis ce jeudi à huis clos en Côte d'Ivoire pour désigner le successeur d'Akinwumi Adesina. Un scrutin crucial pour l'avenir économique du continent, dans un contexte de pressions budgétaires et de retrait américain.
L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.
Crise japonaise : les marchés obligataires en alerte rouge ! Le Japon n'arrive plus à vendre sa dette à long terme, avec des taux qui explosent à des niveaux historiques. Découvrez pourquoi cette crise est gravissime tant pour l'économie japonaise (250% dette/PIB) que pour les marchés mondiaux. La Banque du Japon se retrouve piégée : intervenir ou laisser le marché s'effondrer ? Dans cette vidéo, j'analyse l'impact potentiel sur les taux mondiaux, le yen, et comment protéger votre portefeuille face à ce séisme financier qui pourrait bien contaminer toutes les économies.Xavier FENAUX Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fumée blanche au-dessus de l'Arizona. Le gouvernement fédéral s'est accordé cette nuit sur une seconde lecture du texte de loi-programme, encadrant les premières réformes importantes de la législature. Il s'agissait notamment d'intégrer au texte les remarques du Conseil d'État. Une importante levée de fonds est en préparation chez Aerospacelab. Mais, pour le moment, la société spatiale wallonne boucle un nouveau tour de table de 20 millions d'euros, qui la valorise à près de 500 millions. À quoi sert l'opération? On vous en dit plus dans ce podcast. À la suite de la délocalisation de certains services administratifs, plus d'emplois que prévus seront supprimés chez ArcelorMittal en Belgique. Les syndicats avancent aujourd'hui le chiffre de 190 postes, voire plus, qui disparaîtraient chez le sidérurgiste. La Banque nationale de Belgique salue la solidité de nos banques et de nos assurances, qui ont su maintenir leur rentabilité l'année dernière. Mais certains points restent à surveiller, comme la fragilité de l'immobilier commercial. La BNB recommande également de ne pas déréguler le secteur face aux menaces du président américain Donald Trump. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
En pleine incertitude liée à la guerre commerciale sino-américaine, Pékin tente de soutenir son économie par des mesures de relance monétaire. La Banque centrale chinoise a une nouvelle fois abaissé deux de ses taux d'intérêt, alors que l'activité industrielle affiche une croissance contrastée. Décryptage. La Chine donne un coup de pouce à son économie. Ce mardi, la Banque centrale a de nouveau abaissé deux de ses taux d'intérêt clés. Une décision qui intervient dans un contexte économique tendu, marqué par les tensions commerciales persistantes avec les États-Unis. Pourtant, malgré cette conjoncture incertaine, l'économie chinoise montre une certaine résilience. En avril, la production industrielle a progressé de 6,1 % par rapport à l'année précédente. Un chiffre encourageant, mais qui masque un ralentissement: la croissance industrielle est moins vigoureuse que les mois précédents. Ce sont principalement les secteurs de haute technologie – robots industriels, véhicules électriques et équipements d'impression 3D – qui soutiennent cette dynamique.À lire aussiNégociations commerciales: la Chine et les États-Unis font état de «progrès» avant un communiqué communCommerce extérieur en repli, malgré une trêve fragileCette vigueur industrielle contraste cependant avec la mauvaise performance du commerce extérieur. Le mois dernier, les exportations vers les États-Unis ont chuté de 21 %. Une baisse qui a poussé les industriels chinois à se réorienter vers l'Asie du Sud-Est, pour contourner les droits de douane imposés par l'administration Trump. Mais récemment, un changement de cap s'est opéré : les deux pays ont convenu d'une trêve commerciale de 90 jours. Les droits de douane ont été réduits, bien qu'ils restent élevés : 40 % pour les produits chinois entrant aux États-Unis, et environ 25 % pour les exportations américaines vers la Chine. Une accalmie temporaire donc, qui a poussé les importateurs américains à stocker massivement des biens chinois, soutenant artificiellement la production au moins jusqu'en juin.Une consommation intérieure en berneMalgré ces signaux, des faiblesses structurelles persistent. Le principal point noir: la consommation des ménages chinois reste faible, alors qu'elle constitue un moteur essentiel de la croissance. Pour 2025, les autorités visent une croissance de 5 %, un objectif ambitieux dans un contexte incertain. C'est dans cette optique que la Banque centrale a décidé d'abaisser ses taux directeurs, espérant stimuler la demande intérieure. Ces mesures de relance pourraient soutenir l'économie à court terme. Mais la dynamique reste conditionnée à la résolution durable de la guerre commerciale entre Pékin et Washington.À lire aussiLes dernières mesures chinoises vont-elles suffire à relancer l'économie?
Dans “La France bouge”, Elisabeth Assayag fait le tour de France des initiatives positives et novatrices. Travail, éducation, santé… Ils œuvrent aux quatre coins du pays pour faire bouger les lignes et casser les codes : qui sont ces citoyens, ces entreprises, ces collectivités qui s'engagent et inventent le monde de demain ? Des portraits et des témoignages inspirants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international se réunissent toute la semaine à Washington pour leurs sessions de printemps, l'occasion de parler du financement de la transition énergétique. La pollution de notre environnement entraîne sécheresses et cyclones, elle a donc un coût, il s'agirait donc de faire payer les pollueurs : le transport maritime ou l'aviation, par exemple, sont les premiers visés. Facile à dire, plus difficile à appliquer. C'est pour y arriver qu'un groupe de travail a été créé, il y a deux ans. Alors, faire payer les pollueurs, mission impossible ou solution réaliste ? Avec nos invités : - Anna Creti, professeure d'Économie à l'Université Paris Dauphine, directrice scientifique de la Chaire Économie du Gaz Naturel et de la Chaire Économie du Climat- Pascal Saint-Amans, associé chez Brunswick Group et professeur de Politique fiscale à HEC. Expert dans le groupe de travail sur les prélèvements solidaires mondiaux (Global Solidarity Levies Task Force).
Les Réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale commence ce lundi à Washington. Durant cet événement notamment, les acteurs de l'économie de tous les pays se réunissent pour parler de l'état de l'économie mondiale. Sans surprise, cette édition va être marquée par la politique commerciale de Donald Trump. Décryptage. Depuis son retour à la Maison Blanche il y a moins de 100 jours, c'était le 20 janvier, Donald Trump a relancé la guerre commerciale contre pratiquement tous les pays du globe. On le rappelle, tous les produits qui entrent aux États-Unis sont taxés à hauteur de 10%. Cela monte jusqu'à 145% sur certaines importations chinoises. Pékin ne s'est pas fait attendre pour répondre avec une taxation de 125% sur les produits américains. Bref, cette escalade entre les deux premières économies mondiales a des conséquences pour la planète toute entière, ce qui inquiète et le Fonds monétaire international, et la Banque mondiale. Croissance mondiale affectée La directrice générale du FMI l'explique elle-même mais elle reste modérée. Kristalina Georgieva estime aujourd'hui que l'incertitude sur les politiques commerciales mondiales est "hors norme”. Selon plusieurs études du FMI justement, le taux effectif moyen des droits de douane américains atteint désormais environ 20%. Et les conséquences sont très concrètes. Par exemple. le dollar s'affaiblit alors qu'il est perçu comme une valeur refuge. Et puis la croissance américaine en souffre. D'après le Peterson Institute, elle devrait tomber à 0,1% cette année. C'est loin de ce qui était envisagé il y a encore quelques semaines, à savoir 2,5%. Une tendance qui va irrémédiablement avoir un impact sur la croissance mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeToujours d'après la directrice du FMI, il faut se préparer à revoir sa copie car l'institution financière prévoit désormais une révision à la baisse des perspectives économiques mondiales. Le rapport devrait justement être publié cette semaine. Si en janvier, avant l'investiture de Donald Trump, la croissance mondiale pour 2025-2026 était estimée à 3,3%, elle devrait diminuer. Ce chiffre semble aujourd'hui optimiste voire irréaliste car la croissance de la planète aurait dû être stimulée par celle des États-Unis. Or, on l'a dit, elle devrait être pratiquement atone. Un multilatéralisme mis à mal Ce n'est presque plus à prouver, Donald Trump a une vision assez personnelle du multilatéralisme. Le problème, c'est que les États-Unis sont les premiers actionnaires du FMI. Le pays est aussi essentiel dans le fonctionnement de la Banque mondiale puisqu'il y est représenté via 17% des capitaux de l'institution. Et lorsque l'administration Trump remet en cause son rôle dans l'activité de ces deux instances, c'est en effet tout un pan de l'économie mondiale qui est en sursis. À lire aussiSur la piste d'une machine à café pour comprendre les effets des taxes douanières de TrumpL'aide au développement est un secteur très affecté. D'après l'OCDE, elle a diminué de 7% l'an passé. Cette année, elle devrait encore baisser, entre -9 et -17%. Concrètement ce sont des dizaines de milliards d'euros en moins. Les patrons du FMI et de la Banque mondiale appellent ainsi à des réformes profondes de l'économie, plus équilibrée, plus résiliente, avec une priorité: continuer à dialoguer avec toutes les parties, même les États-Unis. Mais pour échanger, il faut être deux, et Donald Trump ne compte visiblement pas faire partie de la discussion.
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - En pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, face à "l'imprévisible", la Banque centrale européenne abaisse ses taux directeurs pour soutenir l'économie européenne. C'est la septième baisse de la BCE depuis juin dernier.
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - En pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, face à "l'imprévisible", la Banque centrale européenne abaisse ses taux directeurs pour soutenir l'économie européenne. C'est la septième baisse de la BCE depuis juin dernier.
C'est une rumeur qui revient régulièrement sur les réseaux sociaux : certains billets de 50 euros ne seraient pas acceptés en Espagne. De quoi s'agit-il exactement ? Est-ce une réalité… ou une idée reçue ?Commençons par un point fondamental : l'euro est une monnaie unique. Un billet de 50 euros imprimé en Allemagne, en France ou en Espagne a la même valeur légale dans toute la zone euro. En théorie, tous les billets en euros sont valables dans tous les pays membres. Alors pourquoi cette confusion ?Tout part de la lettre imprimée sur les billets, située au début du numéro de série. Cette lettre indique le pays émetteur, c'est-à-dire le pays responsable de l'impression du billet. Par exemple, « X » pour l'Allemagne, « U » pour la France, « M » pour le Portugal, ou encore « V » pour l'Espagne.Certains commerçants espagnols, dans de rares cas, ont été signalés pour refuser des billets portant une lettre différente de « V », celle correspondant à l'Espagne. Pourquoi ? Par méfiance, parfois par ignorance, ou encore à cause de fausses rumeurs de contrefaçon. Ces refus n'ont aucun fondement légal. Ils sont en réalité illégaux, car tous les billets émis par la Banque centrale européenne ont cours légal dans toute la zone euro.La Banque d'Espagne, tout comme la Banque centrale européenne, a déjà communiqué plusieurs fois sur ce sujet pour rappeler que les billets sont tous valables, quelle que soit la lettre inscrite. Le refus d'un billet en euros pour cette raison peut même être signalé aux autorités.Il faut également savoir que les billets sont fabriqués dans plusieurs imprimeries européennes, et que les pays membres se partagent la production. Il est donc tout à fait normal de retrouver en Espagne un billet « U » imprimé en France ou un billet « X » venu d'Allemagne. Cela fait partie de la logique de la zone euro.Alors, faut-il s'inquiéter si un commerçant refuse votre billet de 50 euros en Espagne ? Non, pas vraiment. Ce genre de situation reste très marginal. Mais si cela vous arrive, sachez que vous êtes dans votre droit. Tous les billets en euros, qu'ils aient été imprimés à Madrid, Paris ou Berlin, ont la même valeur et doivent être acceptés partout dans la zone euro.Bref, ne vous laissez pas berner par les rumeurs : vos billets voyagent librement, comme vous, en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une banque centrale est une institution financière, le plus souvent publique, en charge d'un ensemble de missions dont les plus courantes sont l'émission de la monnaie, la conduite de la politique monétaire et la supervision des paiements. Il existe une banque centrale en France, c'est la Banque de France. En Allemagne, il y a la Bundesbank et tous les pays européens ont une banque centrale. Par conséquent, pourquoi, en plus, une Banque Centrale Européenne ? Pourquoi avoir créé cette BCE en 1998 ? quelles sont ses missions de cette institution située à Francfort et présidée actuellement par Madame Christine Lagarde ? Ce podcast est également l'occasion aussi de comprendre comment fonctionne la politique monétaire et de savoir comment on peut la rejoindre. Pour répondre à toutes ces questions, Frédéric Visnovsky, vous êtes à la Banque de France, à la fois Secrétaire général adjoint de l'ACPR (qui est l'autorité au sein de la Banque de France qui contrôle les banques et les assurances) et, en même temps, vous être Médiateur national du crédit. Vous avez fait toute votre carrière au sein de la Banque de France, vous avez donc connu la création de la Banque Centrale Européenne et merci de venir nous éclairer sur le rôle de cette institution européenne.
Monsieur Martin de la banque Martin lance le livret B, mieux que le livret A : ça sent la magouille
Monsieur Martin de la banque Martin lance le livret B, mieux que le livret A : ça sent la magouille
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
La France possède l'un des plus grands stocks d'or au monde, avec environ 2 436 tonnes de métal précieux conservées dans un lieu emblématique : la Souterraine, une salle blindée située sous la Banque de France, en plein cœur de Paris. Ce « Fort Knox français », caché sous le siège de l'institution rue Croix-des-Petits-Champs, protège l'un des trésors nationaux les plus impressionnants, évalué à plusieurs dizaines de milliards d'euros selon le cours de l'or.Mais pourquoi l'État conserve-t-il un tel magot ? Loin d'être un simple reliquat du passé, cet or joue encore un rôle crucial dans la stabilité économique du pays.Une réserve stratégiqueL'or de la Banque de France sert avant tout de garantie de la solidité financière du pays. Autrefois utilisé comme étalon pour garantir la valeur de la monnaie, il constitue aujourd'hui une réserve de confiance pour les marchés financiers et les institutions internationales. En cas de crise économique majeure, ce stock pourrait être mobilisé pour soutenir la monnaie nationale ou garantir des emprunts.Depuis les années 2000, plusieurs pays, notamment la Chine et la Russie, ont augmenté leurs réserves d'or, témoignant d'un regain d'intérêt pour ce métal en tant qu'actif refuge. Contrairement aux devises qui peuvent perdre de la valeur sous l'effet de l'inflation, l'or conserve une valeur intrinsèque sur le long terme.Une gestion active du stockSi la France ne vend plus son or depuis 2009, elle le gère activement. La Banque de France le prête régulièrement sur les marchés financiers, notamment pour des opérations de refinancement entre banques centrales. Ces prêts génèrent des revenus, contribuant ainsi au financement de l'économie.En 2021, la Banque de France a annoncé vouloir renforcer la place de Paris comme centre de négoce de l'or, en développant notamment des opérations de swaps et de refinancement autour du métal précieux. Cette stratégie vise à optimiser la rentabilité de cette réserve tout en garantissant sa pérennité.Un trésor intouchable ?Si l'idée de vendre une partie de ce stock pour financer des dépenses publiques revient régulièrement dans le débat politique, la Banque de France reste prudente. L'or représente un filet de sécurité ultime, un atout que l'État préfère conserver pour faire face aux incertitudes économiques à venir.Ainsi, bien à l'abri sous Paris, ce magot continue de jouer un rôle discret mais essentiel dans la stratégie financière de la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Finscale est aussi en vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/@finscale. Dans cet épisode, Solenne s'entretient avec François de Kerret, co-fondateur de Zephy, une plateforme dédiée à la collecte de fonds pour les associations. Cet entrepreneur résolument optimiste aborde les enjeux de la fraude dans le secteur des paiements et les leçons apprises au fil du temps. Il explique les méthodes de prévention mises en place par la start-up et mentionne des fraudes vécues, notamment celle du double remboursement. Il est également question méthodes de paiement alternatives et l'évolution du paysage des paiements aux US. François partage également ses réflexions sur la scalabilité de leur modèle aux États-Unis et les prochaines étapes pour Zeffy, notamment l'expansion en Amérique Latine et l'amélioration des services pour les associations.Chapitres00:00 Introduction à Zephy et à son fondateur03:10 Le parcours de François et la création de Zephy06:11 Le modèle économique de Zephy et ses innovations09:04 Les défis d'adoption pour les associations11:58 La gestion des fraudes et des risques15:12 Anecdotes sur la fraude et le processus de récupération20:27 Gestion de la fraude et prévention22:32 Comparaison de la fraude entre les États-Unis et l'Europe24:01 Fraudes et défis dans les paiements26:15 Déploiement et scalabilité aux États-Unis27:04 Méthodes de paiement alternatives29:07 Évolution du paysage des paiements31:00 Stratégies de croissance et d'expansion35:12 Prochaines étapes et vision future
Finscale est aussi en vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/@finscale. Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec François de Kerret de Zeffy.
durée : 00:59:18 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Dans le cadre de notre série "Portraits d'économistes", nous recevons Agnès Bénassy-Quéré, ancienne chef économiste du Trésor et sous-gouverneure de la Banque de France depuis 2023. De la crise de l'euro au plan de relance en 2020, elle nous parle de son parcours de patrinicienne de l'économie. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Agnès Bénassy-Quéré économiste, sous-gouverneure à la Banque de France
Agnès Verdier-Molinié décrypte les enjeux politiques et économiques autour de l'adoption d'une loi spéciale pour 2025, en l'absence d'une véritable loi de finances.Après la censure de Michel Barnier, les oppositions tentent de modifier le barème de l'impôt sur le revenu pour éviter d'augmenter la note d'impôt des contribuables. Cependant, ces amendements sont jugés irrecevables, poussant les oppositions à proposer un nouveau texte avec diverses dispositions économiques et sociales. Ce texte a peu de chances d'être adopté, car il vise à contourner la loi de finances.Agnès Verdier-Molinié s'inquiète de cette situation, soulignant que l'absence de loi de finances pourrait avoir de graves conséquences pour les finances publiques françaises, risquant un "open bar" qui ferait exploser la dette. Elle insiste sur l'urgence d'adopter un budget en bonne et due forme pour éviter une dérive financière.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.