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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 10 octobre 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LE CHAMBOULE-TOUT FRANÇAISQuatre gouvernements en treize mois, un président affaibli, une Assemblée fragmentée : la France semble prise dans un tourbillon sans fin. La présentation, dimanche soir, par Sébastien Lecornu d'une équipe « resserrée » de 18 membres, dans laquelle les traces de la rupture annoncée n'étaient pas très apparentes a été vivement critiquée à droite comme à gauche. Lundi, en quelques heures, les Français ont assisté à la démission d'un Premier ministre, Sébastien Lecornu, nommé vingt-sept jours plus tôt, puis, en fin d'après-midi, à la désignation par le président de la République du même Sébastien Lecornu pour une mission de quarante-huit heures ayant pour but de « définir une plateforme d'action et de stabilité »., soit précisément ce que Le Premier ministre démissionnaire n'avait pas réussi à faire. M. Lecornu a accepté tout en faisant savoir qu'il ne redeviendrait pas chef du gouvernement, même dans le cas, très hypothétique, d'une réussite des discussions.Estimant qu'il existe « une majorité absolue » de députés opposés à la dissolution, Sébastien Lecornu a affirmé mercredi sur France 2 que les conditions étaient réunies pour que le président nomme un nouveau premier ministre « dans les 48 heures ». La première option pour le président de la République est donc de nommer un nouveau Premier ministre. En cas d'échec, un deuxième scénario serait une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale et un retour aux urnes. Le troisième scénario est celui d'une démission du président de la République. Une demande exprimée par l'extrême-droite, LFI, mais aussi, après l'adoption d'un budget par l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.La situation est inédite, puisque les passations de pouvoir n'ont pas eu lieu entre les deux gouvernements démissionnaires. Dans ces cas-là, le décret publié au Journal officiel fait foi. Il a été publié dimanche soir, les ministres démissionnaires sont donc bien ceux qui ont été nommés le 5 octobre. Cette équipe devra gérer les « affaires courantes ». Aucun texte n'indique ce que peut faire, ou pas, un gouvernement démissionnaire, mais ses prérogatives sont limitées. Il s'agit de faire face aux urgences, d'assurer le fonctionnement minimal de l'État ainsi que sa continuité. Ce gouvernement peut mettre en application des lois déjà votées mais pas déposer de nouveaux projets de loi. Généralement, le Conseil des ministres ne se réunit pas en période démissionnaire.Si l'incertitude politique ne se traduit pas, à ce stade, par une crise économique aiguë, elle a toutefois déjà provoqué deux cassures dont les effets se feront sentir sur le long terme : le déclassement de la France sur les marchés, et la panne des investissements.LE MOUVEMENT GENZ AU MAROC (ET AU MADAGASCAR, AU NÉPAL …)Le Maroc est le théâtre depuis le 27 septembre de rassemblements quotidiens de jeunes protestataires − parfois mineurs − réclamant de meilleurs services d'éducation et de santé. Début octobre, des débordements violents à proximité d'Agadir ont causé la mort de trois manifestants. Face à une fièvre contestataire comme le Maroc n'en avait pas connu depuis la révolte du Rif en 2016-2017, le gouvernement semble pris de court. Parmi les jeunes urbains de 15-24 ans, la moitié est sans emploi et un quart a déserté l'école. Des marches spontanées avaient déjà eu lieu, début juillet, dans le Haut-Atlas pour l'accès à l'eau, poussant le roi Mohammed VI à manifester son refus d'un « Maroc à deux vitesses », lors de son discours du trône le 29 juillet.Le mouvement actuel est spontané, sans tête d'affiche et assez flou sur le plan des revendications. Il n'a pas de plateforme ni de programme politique, mais défend des grands thèmes sociaux. Né d'une indignation générale face à la mort de huit femmes à la mi-septembre dans un hôpital d'Agadir après des accouchements par césarienne, il s'est structuré une dizaine de jours plus tard sur le réseau social Discord sous la bannière d'un collectif GenZ 212. Une déclinaison locale (212 est l'indicatif téléphonique du Maroc) d'une génération Z − née entre 1997 et 2012 − qui a déjà fait vaciller le pouvoir au Sri Lanka, au Bangladesh et au Népal, et enfiévré plus récemment Madagascar. Connexion numérique, aspiration à la dignité et rejet de la vieille politique : la jeunesse marocaine se met au diapason d'un soulèvement transnational. Les jeunes Marocains se gardent toutefois bien de franchir une ligne rouge : la sacralité de l'institution royale. Si nombre d'entre eux réclament la démission du chef de gouvernement Aziz Akhannouch, un homme d'affaires richissime, symbole d'une oligarchie conquérante, nul n'appelle à la fin de la monarchie, malgré l'acuité des doléances sociales.Déjà électrique, le climat social n'a cessé de se tendre, à mesure que les prestigieux projets lancés dans la perspective de la Coupe d'Afrique des nations de football, qui s'ouvre fin décembre, et de la Coupe du monde de 2030 − que le Maroc coorganisera avec l'Espagne et le Portugal −détournaient les financements des priorités sanitaires et éducatives. Le régime espérait désamorcer le ressentiment populaire dans le patriotisme sportif : il s'est trompé. « Des écoles et des hôpitaux, plutôt que des stades ! », clame en substance la jeunesse soulevée. La GenZ 212 braque une lumière crue sur l'envers de la vitrine scintillante d'un Maroc « émergent ». Le coup est rude pour l'image que le royaume aime à projeter de lui-même à l'étranger. Le roi Mohammed VI doit faire un discours d'ouverture de la session parlementaire, ce vendredi.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vote on who receives the loot drop here! https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfk--JleN82ehjuCL0p0ufu5Fdl0L1IzN7LxSqgCM7KOIl2pQ/viewform?usp=sharing&ouid=101101500233208214299 Come hang out with us live Mondays and Fridays @ 7pm CST on Twitch for the Commonstream! Follow the channel and turn notifications on so you don't miss it or any other random streams through the week! Join us on Discord to keep up with all the Common things and join the chatter with us and our active community! We have channels for D&D, gaming, Magic: The Gathering, general nerdery, and much more! Follow us! Discord - discord.gg/QneG9ZkYHf YouTube - The Commoners Twitch - twitch.tv/commonersofdnd Facebook/Instagram - @thecommonersofficial X - @commonersofdnd TikTok - @commonersofdnd
El 15 de febrero de 2022, el buque de pesca Villa de Pitanxo, de bandera española, se hundió 250 millas al E de San Juan de Terranova, Canadá. Para Manuel Barroso, que apenas llevaba unos meses como director del Centro Nacional de Coordinación de Salvamento Marítimo, en Madrid, representaría uno de los mayores retos a los que se ha tenido que enfrentar a lo largo de su vida profesional. Manuel nos acompaña en este nuevo episodio de Las Caras del Mar para hablar de este hecho, de su carrera y de su labor al frente del CNCS. Con Carmen Lorente y Maite Cabrerizo.
David Gower, CEO and Chairman of Emerita Resources (TSX.V: EMO) (OTCQB: EMOTF), joins us to review the news out to the market on September 19th that announced the granting of exploration permits for the San Antonio and Terranova claims, adjacent to and expanding the footprint of their wholly owned polymetallic Iberian West Project (IBW), located in southern Spain. These 2 new properties add an additional 181 hectares to Emerita's wholly owned Iberian Pyrite Belt holdings, taking the Company's total mineral property holdings in the IBW area to 8,144 hectares. The IBW Project hosts three Volcanogenic Massive Sulphide (VMS) deposits, which comprise NI 43-101 compliant mineral resource estimates from the La Romanera, La Infanta and El Cura deposits. The San Antonio license is located southwest of the Company's large claim referred to as the Ontario license and is directly along the geological trend of the IBW Project's La Romanera deposit. For future reference, these claims, along with those formerly referred to as “Ontario” will be treated as a single exploration project area and referred to as the “San Antonio Project”. The Terranova license also occurs along this mineralized trend along strike of La Romanera and extends the Company's mineral property close to the border of Portugal. There are several historic small-scale mines on the Terranova license that were mined up to the mid-20th century; including the Vuelta Falsa Mine and the Trimpancho Mine. Exploration can commence immediately in these newly permitted areas and the Company is developing plans for exploration work on these claims along with the larger San Antonio project. The company also announced in that same press release from September 19th that Emerita has entered into a letter of intent (“LOI”) with Western Metallica Resources Corp. to acquire 100% ownership of the Nueva Celti Copper Project located 75 km northeast of the city of Seville in the province of Andalusia, Spain; with historic mining operations and situated in the Ossa Morena geological massif. We discuss all the derisking work going on in the background at the IBW Project, building toward the Pre-Feasibility Study (PFS) for late Q4 of this year, or Q1 of next year, as well as an update on the key environmental permits anticipated to come in over the next couple months. We wrap up with David summarizing that the Third Section of the Provincial Court of Seville has completed the hearings for the criminal trial on the alleged crimes committed during the process of awarding the Aznalcóllar tender. The hearings commenced on March 3, 2025 and were completed on July 15, 2025. The Trial judges, Angel Márquez Romero (President of the Court), Luis G. de Oro-Pulido Sanz and Carmen Pilar Caracuel Raya, will now prepare their rulings on the criminal allegations. The company is still awaiting further clarity on whether Emerita Resources will be awarded the high-grade polymetallic Aznalcóllar Project later this year, as the only other qualified bidder at the time. If you have any follow up questions for David regarding Emerita Resources, then email those in to us at either Fleck@kereport.com or Shad@kereport.com. Click here to follow the latest news from Emerita Resources For more market commentary & interview summaries, subscribe to our Substacks: The KE Report: https://kereport.substack.com/ Shad's resource market commentary: https://excelsiorprosperity.substack.com/ Investment disclaimer: This content is for informational and educational purposes only and does not constitute investment advice, an offer, or a solicitation to buy or sell any security. Investing in equities and commodities involves risk, including the possible loss of principal. Do your own research and consult a licensed financial advisor before making any investment decisions. Guests and hosts may own shares in companies mentioned.
La gauche qui se mobilise pour taxer les riches. Les patrons qui promettent un énorme meeting dans 15 jours pour défendre leurs intérêts. Alors que le premier ministre Sébastien Lecornu a enterré la taxe Zucman et l'hypothèse d'un retour de l'impôt sur la fortune, un climat de lutte des classes s'installe dans notre pays. Pour les uns, taxer davantage les plus riches, ce n'est qu'une question de justice, pour les autres, le signe d'un pays qui déteste les riches et la réussite… Alors, haine irrationnelle des riches ou demande légitime de justice ? Et plus largement, sommes-nous à l'aube d'un affrontement idéologique majeur et du retour du clivage gauche/droite ? Avec :
Cette semaine, dans ce nouvel épisode, nous revenons sur les consultations des partenaires sociaux à Matignon avec l'annonce d'une mobilisation des syndicats le 2 octobre et d'un « grand meeting » patronal le 13. Nous évoquons également la sanction que la Cnil a infligée au grand magasin parisien La Samaritaine (groupe LVMH) pour avoir placé dans ses réserves des caméras de surveillance dissimuléessous l'apparence de détecteurs de fumée. Notre « focus texte » porte sur une décision du Conseil constitutionnel qui a refusé de consacrer le droit de se taire lors de l'entretien préalable à un licenciement pour motif personnel ou à une sanction disciplinaire. Enfin, notre chiffre de la semaine est issu d'une enquête sur les rémunérations publiée par l'Apec et Terra Nova le 24 septembre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 19 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LECORNU ET LA QUADRATURE DU CERCLEArrivé à Matignon le 10 septembre, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a promis une inflexion sur la forme et sur le fond. Cinquième premier ministre de ce quinquennat, dépourvu de majorité absolue à l'Assemblée nationale, il va devoir affronter sans tarder les mêmes murs budgétaires et parlementaires que ses prédécesseurs. Il se trouve confronté à la délicate équation de trouver un compromis avec la gauche sans déplaire à la droite. La composition de la nouvelle équipe gouvernementale ne sera pas connue avant plusieurs semaines, puisque le chef de l'Etat a enjoint son Premier ministre de mener des discussions préalables avec les différentes formations politiques avant de bâtir son gouvernement.L'idée du Premier ministre de chercher un accord, sur le budget, mais également « sur deux ou trois textes forts », convient aux dirigeants de la droite. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau a fait, en gage de bonne volonté, deux concessions : renoncer à l'« année blanche » – le gel des dépenses publiques – et à l'aide sociale unique, mais il ne transigera pas sur le « durcissement sur l'immigration » ou « l'assistanat ». Au-delà du « socle commun », Sébastien Lecornu devra obtenir au minimum une non-censure du Parti socialiste pour faire adopter le budget 2026. Le parti socialiste a défendu le 15 septembre à Matignon une position comprenant la suspension de la réforme des retraites, l'instauration de la taxe Zucman sur les grandes fortunes et la baisse du quantum d'économies à réaliser d'ici à 2029. À l'Élysée, on assure n'avoir fixé aucune ligne rouge au Normand. Pour ne fâcher personne, il a d'ores et déjà été acté qu'il ne procèdera à aucun débauchage au sein du Parti socialiste pour composer son gouvernement. À l'occasion de son interview le 13 septembre dans la presse régionale, pour amadouer les socialistes, Sébastien Lecornu s'est dit « prêt » à l'abandon de la suppression des deux jours fériés, à augmenter la fiscalité des plus riches, mais sans toucher à leur « patrimoine professionnel ». Quant à un aménagement de la réforme des retraites, il reste évasif, mais rejette un retour du « conclave ». Il ne renie pas la totalité de la copie budgétaire de M. Bayrou sur laquelle il devrait, en partie, se fonder. Mais il lui faudra peut-être aussi faire un geste sur le pouvoir d'achat et un autre sur les retraites, sans perdre le soutien des Républicains ou braquer le patronat, ni oublier la réduction du déficit ...Les Français n'accordent que 16% d'opinion favorables à Sébastien Lecornu, contre 40% d'opinions défavorables, selon le baromètre mensuel Ipsos/BVA publié par « La Tribune Dimanche » mais surtout ils le connaissent peu (argument avancé par 44% des personnes interrogées pour ne pas se prononcer). Le Premier ministre connaîtra bientôt sa première épreuve du feu parlementaire, puisque La France Insoumise a d'ores et déjà annoncé le dépôt d'une motion de censure « dès le premier jour » de la session ordinaire, le 1er octobre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Where Y'Eat: Terranova's Meats Revives a Family Tradition 100 Years in the Making
durée : 00:38:38 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - 26 % des Français déclarent avoir confiance dans les politiques, c'est 13 points de moins que l'Italie et 21 points de moins que l'Allemagne d'après le dernier baromètre du CEVIPOF dévoilé en février 2025. - invités : Camille Pascal Écrivain et haut fonctionnaire, ancienne plume de Nicolas Sarkozy et Jean Castex; Thierry Pech Directeur général de Terra Nova
durée : 00:38:38 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - 26 % des Français déclarent avoir confiance dans les politiques, c'est 13 points de moins que l'Italie et 21 points de moins que l'Allemagne d'après le dernier baromètre du CEVIPOF dévoilé en février 2025. - invités : Camille Pascal Écrivain et haut fonctionnaire, ancienne plume de Nicolas Sarkozy et Jean Castex; Thierry Pech Directeur général de Terra Nova
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 septembre 2025.Avec cette semaine :Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CENSURE, RUE, GRÈVE : DANS QUELLE CRISE SOMMES-NOUS ?Lundi, le premier ministre François Bayrou n'a pas obtenu la confiance des députés n'obtenant que 194 voix contre 364. Après sa démission le président de la République a nommé Premier ministre Sébastien Lecornu. Depuis sa réélection en 2022, Emmanuel Macron a désigné cinq Premier ministres. Elisabeth Borne, Gabriel Attal,puis Michel Barnier, dont le gouvernement n'a duré que trois mois, le plus court jamais enregistré sous ce régime et le premier de la Vème République à être censuré par l'Assemblée nationale. François Bayrou, censuré à son tour par l'Assemblée, n'aura duré que neuf mois.Cette crise politique s'accompagne d'une crise économique et budgétaire profonde à laquelle s'ajoute une crise sociale, avec des appels au blocage du pays le 10 septembre et à la grève le 18. Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, observe que « la division des forces politiques au point qu'une majorité semble introuvable est le reflet de l'archipellisation de la France ». Des divisions sociologiques, politiques et idéologiques qui fracturent le pays bien au-delà de l'ancien clivage droite-gauche.Dans la rue, si la France ne s'est retrouvée ni bloquée ni à l'arrêt mercredi, de nombreuses actions ont eu lieu toute la journée partout dans le pays, avec des rassemblements d'ampleur dans certaines villes – entre 197.000 et 250.000 - personnes recensées – et une très forte présence des forces de l'ordre. Né en mai à l'initiative d'un site souverainiste, proche de la droite et de l'extrême droite, "Bloquons tout" a été repris et développé par des sympathisants de la gauche radicale. Le conflit des « Gilets jaunes » comme le rendez-vous de mercredi s'inscrivent dans la continuité d'une série de mobilisations citoyennes 2.0, qui se sont succédées depuis le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005. Les deux mouvements partagent la même forme d'auto-organisation horizontale en réseaux que celle des Gilets jaunes et une absence de leader. Toutefois, une récente enquête menée sous l'égide de la Fondation Jean Jaurès, souligne que le profil des animateurs de Bloquons tout est assez différent de celui des Gilets jaunes. Il s'agirait de citoyens plus jeunes, plus actifs, plus politisés et plus proches de la gauche radicale. Appartenant aux classes moyennes, ils sont souvent diplômés du supérieur. Seulement 27% d'entre eux prirent d'ailleurs part à la révolte des ronds-points de 2018. La plupart des organisations de salariés se sont placés à distance de l'initiative. Seuls, Solidaires et la CGT ont soutenu la démarche du 10 septembre. Le 18 septembre sera une journée d'action à l'appel de l'intersyndicale qui avait mené le combat contre la réforme des retraites et dénoncé la copie budgétaire de François Bayrou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
President Xi Jinping says China will 'never be intimidated' at a display of military might in Beijing where he was joined by the leaders of Russia and North Korea. The parade was held to mark the anniversary of the victory over Japan in the Second World War. President Trump accused the three leaders of conspiring against the US. Also, the number of people killed in Sunday's earthquake in Afghanistan rises to 1,400, and the wreck of Captain Scott's polar ship, Terra Nova, has been filmed in detail on the sea floor for the first time. The Global News Podcast brings you the breaking news you need to hear, as it happens. Listen for the latest headlines and current affairs from around the world. Politics, economics, climate, business, technology, health – we cover it all with expert analysis and insight. Get the news that matters, delivered twice a day on weekdays and daily at weekends, plus special bonus episodes reacting to urgent breaking stories. Follow or subscribe now and never miss a moment. Get in touch: globalpodcast@bbc.co.uk
Chef Frank Terranova joins Gene to talk about the new Cracker Barrel items on the menuSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Dr. Julie Wilson is a physician-entrepreneur on a mission to rebuild primary care from the inside out — not just for patients, but for the doctors who serve them. As the Founder and CEO of Terra Nova Medical Clinics, she's leading the largest and fastest-growing physician-led network in British Columbia, bringing a modern, collaborative, and tech-forward model of healthcare to a system that's long been stuck in the past. Frustrated by the outdated setups she saw across BC — single-doc offices, paper records, no cross-coverage — Julie built her first clinic in 2015 with a bold vision: integrated teams, cloud-based systems, and a structure that puts both providers and patients first. While many clinics shut their doors during the pandemic, she doubled down, scaling Terra Nova from one location serving 25,000 patients to a thriving network of seven clinics serving over 50,000. Her approach blends medical excellence with compassion, ethical leadership, fair pay, career progression, and continuity of care — creating a blueprint for how primary care should work. Named to Canada's Top 100 Most Powerful Women and 40 Under 40, she's also a healthcare advocate working to fix Canada's physician shortage by mentoring international medical grads and influencing policy through her role with Doctors of BC. Some of the topics we discussed were: What helps Dr. Wilson overcome obstacles she encounters on her journey and keep goingHow Dr. Wilson makes the time to run an interconnected network of clinicsThree pieces of advice Dr. Wilson would give to her past self when she was still in medical school based on her current experienceHow Dr. Wilson went from having one single family clinic to expanding to a network of clinicsWhat Dr. Wilson would recommend physicians on their journey to starting a practice and to expanding their practicesDr. Wilson's 5 best tips for physicians on this journeyHow to make everyone on your staff happy with their working environmentHow to make your staff feel appreciatedHow to create flexibility for your staff in their schedules And more! Learn more about me or schedule a FREE coaching call:https://www.joyfulsuccessliving.com/ Join the Voices of Women Physicians Facebook Group:https://www.facebook.com/groups/190596326343825/ Connect with Dr. Wilson: Dr. Julie Wilson:https://www.linkedin.com/in/julie-wilson-4a25b4214/ Terra Nova Medical Clinics:https://www.linkedin.com/company/terra-nova-medical-clinics/ Email:drwilson@terranovamedical.ca Website:www.terranovamedical.ca
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 30 juin 2023.Avec cette semaine :Julien Damon, sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Émission originellement diffusée le 16 juillet 2023.LES COMMODITES URBAINESJulien Damon, vous êtes sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC. Vous venez de publier, aux Presses de SciencesPo, un essai intitulé « Toilettes publiques » où vous réhabilitez dans le débat public, avec science et humour, ces lieux auxquels nous consacrons en moyenne 6 mois de notre vie.Alors que les toilettes publiques se raréfient dans les villes et qu'une partie d'entre elles sont devenus payantes, vous défendez l'idée d'un « droit aux toilettes » qui garantisse à tous l'accès à des commodités gratuites, propres et sécurisées. Cette question est essentielle pour les sans-abris, mais elle concerne plus largement chacun des usagers de la ville, habitué ou de passage, lors ses mobilités quotidiennes. Pour relever ce défi, vous proposez notamment de rémunérer les bars, cafés, restaurants et fast-foods mettant à disposition leurs toilettes gratuitement et de façon indifférenciée, sur le modèle de l'Allemagne ou du Royaume-Uni.Le « droit aux toilettes » suppose par ailleurs de garantir un accès égal aux commodités pour les hommes et pour les femmes, qui y passent en moyenne une minute de plus. Il implique également de considérer l'offre sanitaire de l'ensemble des espaces collectifs, comme les entreprises ou les écoles, alors qu'un sondage de l'IFOP en date d'avril 2022 indique que 55% des employés jugent les toilettes de leurs entreprises sales et que 45% d'entre eux les trouvent trop peu éloignées du reste des locaux.A l'échelle internationale, le sujet est porté par l'ONU qui a fait de l'accès à l'eau et à l'assainissement un droit de l'homme en 2010. Des progrès notables en matière d'installations sanitaires ont été observés depuis 20 ans, tirés notamment par les « plans toilette » de la Chine et de l'Inde. Ainsi, si environ un tiers de l'humanité ne disposait d'aucun assainissement basique en 2015, la proportion est descendue à un humain sur cinq en 2020. Ces investissements sont particulièrement rentables car ils diminuent les frais de santé, limitent les hospitalisations, réduisent le nombre de jours non travaillés, améliorent les capacités des enfants à l'école et la productivité des travailleurs. Mais d'importantes lacunes persistent dans certaines régions et plombent les perspectives de développement économique et social. A titre d'exemple, plus de la moitié des établissements en Afrique subsaharienne ne disposent d'aucune installation sanitaire. Cette carence pénalise particulièrement les filles et compte parmi les raisons de leur sous-scolarisation persistante.Il ne s'agit pourtant pas seulement d'augmenter l'offre de toilettes publiques, mais aussi de repenser son modèle : au XXIème siècle, la croissance mondiale des toilettes doit être « durable ». Le modèle occidental, fondé sur les toilettes à chasses connectés à des réseaux centralisés d'assainissement, est très gourmand en eau. L'ensemble des Français destinent à cet usage l'équivalent de 500.000 piscines olympiques chaque année. De nombreux modèles plus écologiques ont été proposés, le plus souvent décentralisés, fondés sur le recyclage des eaux plutôt que sur leur évacuation. Des urinoirs secs, les « uritrottoirs », ont même été installés à Paris à l'été 2018 ; mais l'expérience s'est rapidement soldée par un échec, qui montre la force des habitudes en la matière et l'ampleur des travaux à accomplir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dustin takes the helm for an all new side campaign! Go check out Tiger Skull RPG! Get started for free at patreon.com/tigerskullrpg for monthly content! All kinds of 3D printable tabletop goodness and so much more! Come hang out with us live Mondays and Fridays @ 7pm CST on Twitch for the Commonstream! Follow the channel and turn notifications on so you don't miss it or any other random streams through the week! Join us on Discord to keep up with all the Common things and join the chatter with us and our active community! We have channels for D&D, gaming, Magic: The Gathering, general nerdery, and much more! Follow us! Discord - discord.gg/QneG9ZkYHf YouTube - The Commoners Twitch - twitch.tv/commonersofdnd Facebook/Instagram - @thecommonersofficial X - @commonersofdnd TikTok - @commonersofdnd
Dr. Julie Wilson is a physician-entrepreneur on a mission to rebuild primary care from the inside out — not just for patients, but for the doctors who serve them. As the Founder and CEO of Terra Nova Medical Clinics, she's leading the largest and fastest-growing physician-led network in British Columbia, bringing a modern, collaborative, and tech-forward model of healthcare to a system that's long been stuck in the past. Frustrated by the outdated setups she saw across BC — single-doc offices, paper records, no cross-coverage — Julie built her first clinic in 2015 with a bold vision: integrated teams, cloud-based systems, and a structure that puts both providers and patients first. While many clinics shut their doors during the pandemic, she doubled down, scaling Terra Nova from one location serving 25,000 patients to a thriving network of seven clinics serving over 50,000. Her approach blends medical excellence with compassion, ethical leadership, fair pay, career progression, and continuity of care — creating a blueprint for how primary care should work. Named to Canada's Top 100 Most Powerful Women and 40 Under 40, she's also a healthcare advocate working to fix Canada's physician shortage by mentoring international medical grads and influencing policy through her role with Doctors of BC. Some of the topics we discussed were: The future of physician-led clinics and how they're changing primary care deliveryCreating a connected and inclusive network of clinics that function as one organizationDelivering better clinic outcomes, more access, and career progression for staffThe operational and cultural/human challenges of scaling a multi-site medical businessHow technology and leadership intersect to improve healthcare outcomes How Dr. Wilson went from running a single family clinic to leading a multi-site medical businessHow Dr. Wilson got into the business world with building her own clinicDr. Wilson's process of starting her own clinicHow Dr. Wilson moved from her building first clinic to having multipleLessons learned and mistakes to avoid in building a network of clinicsRecommendations for people who are just starting their own clinicThe unique structure of Dr. Wilson's clinic model that makes it stand out from the restHow to foster a working environment with great teamworkHow to find good people who want to help you help your community And more!Learn more about me or schedule a FREE coaching call:https://www.joyfulsuccessliving.com/Join the Voices of Women Physicians Facebook Group:https://www.facebook.com/groups/190596326343825/Connect with Dr. Wilson: Dr. Julie Wilson:https://www.linkedin.com/in/julie-wilson-4a25b4214/Terra Nova Medical Clinics:https://www.linkedin.com/company/terra-nova-medical-clinics/
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 avril 2023.Avec cette semaine :Cyrille Coutansais, directeur de recherche au Centre d'Etudes Stratégiques de la Marine (CESM), rédacteur en chef de la revue Etudes Marines et enseignant à Sciences Po en économie maritime.Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Émission originellement diffusée le 21 mai 2023.LA MERCyrille Coutansais, vous êtes directeur de recherche au Centre d'Etudes Stratégiques de la Marine (CESM), rédacteur en chef de la revue Etudes Marines et enseignant à Sciences Po en économie maritime.Vous avez récemment publié l'Empire des Mers aux Editions CNRS, ouvrage dans lequel vous retracez l'histoire maritime de la France depuis le 12ème siècle. Vous y peignez une relation complexe et contrariée, marquée par le sous-investissement maritime de la France qui l'empêche d'embrasser le destin que lui promettait sa large façade maritime, ouverte sur trois mers et un océan. Vous analysez également la transformation contemporaine des enjeux de la maîtrise des mers, qui placent selon vous notre pays à un nouveau carrefour de son destin maritime.Le premier enjeu est celui de la défense, dans le contexte d'un réarmement naval particulièrement frappant dans la région Asie Pacifique et la Méditerranée depuis les années 2000. Au cours des 20 dernières années, les marines de la région Indopacifique ont augmenté de 140 %, dans le sillage de la montée en puissance spectaculaire de la marine chinoise. Ces évolutions traduisent le remodèlement des équilibres géopolitiques, la marine chinoise étant désormais comparable à celle des Etats Unis tant en termes de quantité que dans le développement de nouvelles armes comme les drones, les missiles hypervéloces ou les armes lasers. En France, la discussion de la Loi de Programmation Militaire traduit une volonté de réaffirmer l'appartenance de notre pays au club restreint des grandes puissances navales, 10 pays (dont la France) totalisant à ce jour 84% des forces navales mondiales. Au-delà des défis de la puissance, la marine est un acteur clé dans le maintien de la sécurité aux frontières maritimes, notamment en matière de flux migratoires et commerciaux.La maîtrise des mers est également un levier fondamental de la puissance économique. Les routes maritimes concentrent 90% du commerce mondial de marchandise (en volume) et le secteur de la pêche, pilier de la sécurité alimentaire, est un vecteur central d'emploi local et non délocalisable. Les pêcheurs français ont récemment manifesté leur colère contre le plan de protection de la biodiversité marine de la Commission européenne, qui interdit le chalutage de fond dans les aires marines protégées et qui se serait traduit, selon les représentants du secteur, par la destruction d'un tiers de la flotte française. Au grand dam des militants du climat, ils ont réussi à faire plier Bruxelles qui s'est engagé à ne pas imposer cette interdiction avant 2030.La protection de l'environnement occupe pourtant une place de plus en plus centrale dans la gestion des ressources marines. L'Océan absorbe le quart du CO2 émis par les activités humaines et joue un rôle majeur dans l'atténuation du changement climatique. Les fonds marins sont le refuge d'une biodiversité riche, menacée par la pollution des eaux et les pratiques prédatrices de pêche. Le traité sur la Haute-Mer, adopté le 4 mars dernier au siège des Nations unies, se veut le reflet de ces préoccupations. Fréquemment décrit comme une étape « historique » dans la protection des océans, il instaure pour la première fois des aires marines protégées dans les eaux internationales, qui ne relèvent pas des juridictions nationales. Il devrait ainsi permettre de respecter l'objectif « 30 pour 30 » de la COP 15, qui vise à protéger au moins 30% des océans de la planète d'ici à 2030.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
In che modo le storia della nostra famiglia, anche quella più antica, condiziona il nostro presente? Malattie, scelte, atteggiamenti che si ripetono quasi ciclicamente che significato hanno? Nadia Terranova scopre la psicogenealogia scrivendo il suo ultimo libro, “Quello che so di te”. In questa intervista realizzata durante il Salone del Libro di Torino 2025 spiega come riprendendo in mano la storia di sua nonna sia riuscita a liberarsi dalla “tirannia del silenzio” e a rivolgere lo sguardo al futuro.
Tracklist: 1. Alessandro Basile, Ajna (BE) - Nightgroove (Original Mix) [Magnifik] 2. Charlie Holmes - Can't Make You (Original Mix) [W] 3. Terranova, Deco (BE) - Memories ft. Nuzu Deep (Original Mix) [Unreleased] 4. D-Formation, Andrew Sar - Feed My Soul (Original Mix) [Beatfreak] 5. Andrew Sar - Heaven (Original Mix) [W] 6. Arodes, PÆDE - Radiance (Original Mix) [Unreleased] 7. GRAZZE, Andrew Sar - ID 8. Andrew Sar - ID [Beatfreak] 9. Osfur, UVITA, The Scripture - AGAMA (Original Mix) [Human By Default] 10. Andrew Sar - ID [Beatfreak] 11. Andrew Sar - Rage (Original Mix) [W] 12. Bohm & Hoax (BE) - Desire (Original Mix) [W] 13. Timelapse - Unfold (Original Mix) [Siamese]
El afán explorador del ser humano, la curiosidad innata de nuestra especie, nos ha llevado a cruzar océanos desconocidos, escalar las montañas más altas y adentrarnos en las profundidades de la Tierra. Marte es la siguiente frontera natural en esta búsqueda incesante. Representa no solo un nuevo mundo por explorar, sino un desafío tecnológico y científico que lleva al límite nuestras capacidades. La editorial Springer ha reunido a más de 60 expertos para escribir el libro Marte y los terrícolas: Una visión realista de la exploración y colonización del Planeta Rojo. Entrevistamos a Carlos Briones y José Antonio Rodríguez Manfredi, investigadores del CSIC en el Centro de Astrobiología, y autores de uno de los capítulos.En este programa hemos recuperado el resto de secciones. Álvaro Martínez del Pozo dedicó su sección a la bilivedina, una molécula derivada del catabolismo de la hemoglobina de la sangre, que proporciona el color verde a la bilis de los herbívoros, de las aves y de los animales de sangre fría. Fernando de Castro nos habló de una interesante investigación que revela por qué los nuevos recuerdos no borran y sobrescriben los más antiguos. Con Javier Cacho recordamos la misión secreta del submarino alemán U-537 durante la Segunda Guerra Mundial para instalar una estación meteorológica automática en Terranova. Su existencia permaneció en secreto hasta que fue redescubierta a finales de la década de 1970. Y el doctor Pedro Gargantilla nos explicó como el trasplante de órganos encuentra ecos sorprendentes en la mitología, donde dioses, héroes y criaturas fantásticas se enfrentan a la muerte a través de la renovación y el intercambio de partes del cuerpo.Escuchar audio
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Manuel Rivas nació en A Coruña. Periodista, poeta, cuentista y novelista, es el autor de 'En salvaje compañía', '¿Qué me quieres, amor?', 'Los libros arden mal', 'Todo es silencio', o 'El último día de Terranova', entre otros. Ha ganado en 2024 el Premio Nacional de las Letras Españolas. 'El lápiz del carpintero' se publicó en 1998.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mai 2025.Avec cette semaine :Jérémie Gallon, avocat, auteur de Georges Pompidou l'intemporel.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.GEORGES POMPIDOU, L'INTEMPOREL En 1969 Georges Pompidou s'interrogeait sur la place que pourrait conserver la France dans l'avenir du monde et de la société et dans Georges Pompidou, l'intemporel, vous montrez qu'il n'a cessé de se battre pour maintenir la capacité de la France à rester maîtresse de son avenir. Pour lui, cette maîtrise de l'avenir ne pouvait se réduire à la quête du bien-être matériel. Ni le progrès technique, ni la hausse du niveau de vie ne pouvaient suffire à donner du sens à une nation. L'homme, écrivez-vous, a besoin d'une espérance collective, d'un horizon moral et politique.Vous expliquez aussi que Pompidou avait saisi la portée des bouleversements de Mai 68. C'était pour lui le signe avant-coureur d'une transformation profonde : l'effondrement des grandes structures d'encadrement (la famille, Église, patrie) annonçant une société d'individus livrés à eux-mêmes. Il redoutait que ce désengagement moral, combiné à une domination croissante de la science et de la technique, crée un vide politique et ouvre la voie à l'autoritarisme. Une intuition qui résonne fortement aujourd'hui.Mais vous montrez que Pompidou n'était pas un nostalgique. Il voulait moderniser la France, encourager l'innovation et l'industrialisation, mais sans jamais renoncer à la culture ni à l'exigence morale. Il appelait les Français à regarder en face leurs fragilités, non pour s'en plaindre, mais pour retrouver leur ambition. Pourtant, à la fin de sa vie, marqué par la maladie, il semble frappé par une inquiétude plus intime : et si, après avoir échappé à l'effondrement de 1940 et à la guerre civile de 1958, la France avait renoncé à la grandeur ?À travers votre livre, vous dessinez le portrait d'un homme d'État dont l'héritage interroge notre époque. Vous insistez sur son autorité morale, sa culture, son enracinement hors des grandes machines technocratiques. Pompidou, selon vous, incarne une époque où la politique pouvait encore être portée par ceux qui avaient le désir de servir et l'ambition d'élever leurs concitoyens.Vous soulignez aussi combien Pompidou attachait de l'importance à l'autorité politique fondée sur la culture, la responsabilité, et la compréhension du peuple. L'époque paraît si éloignée de cette conception et de cette réalité de l'autorité, la défiance envers les élites et la fragmentation démocratique sont si grandes que la première question qu'on est amené à vous poser en reprenant votre titre c'est : « Georges Pompidou l'intemporel », ne serait-ce pas un oxymore ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This week on the Episode 72 of the I'M PEAKING Podcast, we're joined by metalhead-turned-bass-music-behemoth, Graeme Duffy (aka PHASEONE)! We talked about everything from Bonnaroo getting rained out (again) to artists canceling shows over global protests, and even the rise of political voices in EDM. PhaseOne gave us the full story behind his new TERRANOVA album, showed us some insane unreleased collabs (including one with Kompany
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 4 juillet 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.C'EST NICOLAS QUI PAIE » : L'AMORCE D'UN CONFLIT INTERGÉNÉRATIONNELTravail, écologie, sexualité, politique, racisme, laïcité, tant autour des questions sociales que dans le champ des valeurs, tout séparerait les jeunes de leurs aînés. Les « boomers » auraient « cramé la caisse » et la planète. Leurs successeurs seraient paresseux, instables, égoïstes, trop radicaux. L'expression « OK, boomer », apparue en 2018 et largement répandue sur les réseaux sociaux, résume à elle seule ce « clash intergénérationnel ». En cause : la montée de l'individualisme, l'accélération des changements technologiques et l'inversion opérée dans la transmission traditionnelle des savoirs. Avec le Covid, la génération Z - née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010 – se serait sentie sacrifiée pour protéger les boomers. La crise écologique a créé des éco-anxieux qui demandent des comptes. C'est sur le front des conditions économiques que les tensions sont les plus vives : dans un État consacrant plus de budget à la retraite (379 milliards d'euros en 2023, 13,4 % du PIB, selon le rapport du Conseil d'orientation des retraites) qu'à sa jeunesse (190 milliards d'euros pour l'éducation en 2023, 6,7 % du PIB), celle-ci est contrainte de composer avec un chômage structurel, des inégalités sociales croissantes et un État de moins en moins providence et protecteur, constate Salomé Saqué, dans son livre Sois jeune et tais-toi.Alors que la CFDT comme le Medef commencent à s'inquiéter d'un risque de conflit intergénérationnel, dans son rapport d'avril, la Cour des comptes a alerté sur la nécessité de veiller à l'équité intergénérationnelle des systèmes de retraites. Compte tenu du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité, pour éviter que les écarts ne se creusent, la Cour note l'intérêt de mieux piloter le système global avec des clauses de revoyure. Le rapport entre actifs et retraités ne cesse de se dégrader : de trois actifs pour un retraité au début des années 1980, ce ratio est passé à 2,1 actifs pour un retraité en 2000 et à 1,7 cotisant pour un retraité en 2021. Il devrait encore décliner d'ici à 2050 pour passer à 1,5 cotisant pour un retraité. Dans un tel contexte, le système de retraites par répartition apparaît de moins en moins à même de générer un niveau de pensions suffisant.Depuis quelques mois, Nicolas, trente ans, un personnage fictif devenu un mème populaire sur les réseaux sociaux incarne le « ras-le-bol fiscal » d'une partie de la jeune génération. Notamment sur X et à droite, dès qu'un article de presse relaie une information impliquant une dépense de l'État, le commentaire surgit : « C'est Nicolas qui paie. » Nicolas (prénom le plus donné aux garçons en 1995) se veut emblématique de la génération des jeunes actifs trentenaires, supposés écrasés d'impôts pour financer les croisières de « Bernard et Chantal », retraités de 70 ans, et le RSA de « Karim », jeune immigré de 25 ans, autres personnages fictifs. « Il n'y a pas de caractère inédit concernant les contestations fiscales, souligne l'économiste Erwann Tison. Ce qui est nouveau, c'est le côté générationnel ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
In 1910, a group of British men set off on an expedition – they wanted to be the first people to reach the South Pole. Over a hundred years later, in the journals and letters that survived, a writer discovered a love story. For more, check out Allegra Rosenberg's article, “From Antarctica with Love.” Say hello on Facebook and Instagram. Follow the show and review us on Apple Podcasts. Want to listen to This is Love ad-free? Sign up for Criminal Plus – you'll get to listen to This is Love, Criminal, and Phoebe Reads a Mystery without any ads. Plus, you'll get behind-the-scenes bonus episodes of Criminal and other exclusive benefits. Learn more and sign up here. We also make Criminal and Phoebe Reads a Mystery. Artwork by Julienne Alexander. Check out our online shop. Episode transcripts are posted on our website. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
This episode of In Stride is presented by The Eventing Series by Natalie Keller Reinert and Flatiron Books. You can find The Eventing Series books in paperback, ebook, and audiobook wherever books are sold. Follow Natalie Keller Reinert on Instagram at @NatalieKReinert. In this episode of “In Stride,” Sinead is joined by international 4* event rider Jenny Caras. Jenny Caras is a top American event rider and international competitor. Originally from Cartersville, Georgia, she got her start foxhunting and training with Cathy Stephenson, later developing under Olympic medalist Julie Richards. She earned team gold and individual bronze at the 2013 NAJYRC, was the top-placed young rider at Fair Hill CCI3* in 2015, and won the CCI3*-L at Bromont in 2018. In 2023, she claimed victory in the CCI4*-L at TerraNova with Trendy Fernhill. Jenny has been a consistent member of the USEF Eventing Pathway Program, was awarded the Wilton Fair Grant, and has represented the U.S. on European Development Tours. After three years working with Phillip Dutton, she launched Caras Eventing International. She is currently based in England and continues to compete at the highest levels of the sport. In this episode, Jenny shares her story and pivotal moments in her career, including: • How receiving the Wilton Fair Grant was a life-changing opportunity, helping make international travel and competition financially possible. • Her experience working with racehorses, how the approach differs between the U.S. and England, and how it has shaped the way she trains her event horses. • Why she chose not to immediately join a training program upon arriving in England, trusting her instincts and understanding what was best for herself and her horses. • Her decision to work with a sports psychologist, what led her to it, and how it's positively impacted her performance and mindset. Join Jenny and Sinead in this inspiring conversation about the decisions, risks, and resilience that have shaped her career.