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Vous m'en direz des nouvelles
«La route de Wakale» de Solenn Honorine, une plongée dans la réalité de l'humanitaire

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 48:28


Alix, ingénieure des eaux, s'engage au Nord-Kivu dans l'est de la République Démocratique du Congo, au sein de Médecins sans frontières. Elle part alors installer des pompes afin d'améliorer l'accès à l'eau. Mais entre le rêve de faire le bien et la réalité du terrain, Alix est bousculée par les enjeux éthiques et politiques d'une région hantée par des conflits et par ses idées préconçues sur le travail humanitaire. Dans cette plongée hyperréaliste au cœur d'une mission en Afrique Centrale, Solenn Honorine nous entraîne tout au long de «La route de Wakale». Solenn Honorine était l'invitée de Nathalie Amar sur RFI. Son ouvrage «La route de Wakale» est publié aux éditions de l'Archipel. ► Reportage Carmen Lunsmann nous fait découvrir un collectif qui s'est donné pour mission d'honorer le highlife du Ghana sous toutes ses formes. Ils sont 8 musiciens originaires d'Accra. Ce collectif Santrofi a été fondé en 2018, après des années de tournées. Ces ambassadeurs du highlife se sont réunis pour graver leur deuxième album, Making Moves. ► Chronique le chic, le choc et l'échec Jessica Taieb nous présente la série évènement sacrée meilleure série africaine au festival Écrans Noirs 2023, «Le chic, le choc et l'échec». Cette série raconte l'histoire de deux lycéennes et d'un directeur des ressources humaines peu scrupuleux qui abuse des jeunes femmes vulnérables. Leurs destins vont malheureusement se croiser dans des thématiques profondément ancrées dans la réalité. C'est l'un des plus grands succès gabonais à l'écran. ► Playlist du jour Gradur x Ninho x Josman x Youssoupha x Kalash Criminel x Damso – Free Congo Lilla Iké – He Loves Us Both.

Vous m'en direz des nouvelles !
«La route de Wakale» de Solenn Honorine, une plongée dans la réalité de l'humanitaire

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 48:28


Alix, ingénieure des eaux, s'engage au Nord-Kivu dans l'est de la République Démocratique du Congo, au sein de Médecins sans frontières. Elle part alors installer des pompes afin d'améliorer l'accès à l'eau. Mais entre le rêve de faire le bien et la réalité du terrain, Alix est bousculée par les enjeux éthiques et politiques d'une région hantée par des conflits et par ses idées préconçues sur le travail humanitaire. Dans cette plongée hyperréaliste au cœur d'une mission en Afrique Centrale, Solenn Honorine nous entraîne tout au long de «La route de Wakale». Solenn Honorine était l'invitée de Nathalie Amar sur RFI. Son ouvrage «La route de Wakale» est publié aux éditions de l'Archipel. ► Reportage Carmen Lunsmann nous fait découvrir un collectif qui s'est donné pour mission d'honorer le highlife du Ghana sous toutes ses formes. Ils sont 8 musiciens originaires d'Accra. Ce collectif Santrofi a été fondé en 2018, après des années de tournées. Ces ambassadeurs du highlife se sont réunis pour graver leur deuxième album, Making Moves. ► Chronique le chic, le choc et l'échec Jessica Taieb nous présente la série évènement sacrée meilleure série africaine au festival Écrans Noirs 2023, «Le chic, le choc et l'échec». Cette série raconte l'histoire de deux lycéennes et d'un directeur des ressources humaines peu scrupuleux qui abuse des jeunes femmes vulnérables. Leurs destins vont malheureusement se croiser dans des thématiques profondément ancrées dans la réalité. C'est l'un des plus grands succès gabonais à l'écran. ► Playlist du jour Gradur x Ninho x Josman x Youssoupha x Kalash Criminel x Damso – Free Congo Lilla Iké – He Loves Us Both.

Afrique Économie
Coltan, cuivre, or: la difficile traçabilité des minerais en Afrique centrale

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 2:28


Alors que les minerais extraits en Afrique centrale sont essentiels aux technologies du quotidien, leur traçabilité reste problématique. Entre initiatives internationales et controverses judiciaires, les entreprises sont sous pression pour assumer leur devoir de vigilance. La société luxembourgeoise Traxys a récemment été épinglée par l'ONG Global Witness. Elle est accusée d'avoir acheté plusieurs centaines de tonnes de coltan au Rwanda, un minerai stratégique utilisé notamment dans les smartphones, mais bien souvent extrait dans des conditions illégales en République démocratique du Congo. L'ONG affirme que ce minerai proviendrait de mines congolaises, comme celle de Rubaya, dans une région minée par les conflits armés. Traxys rejette les accusations. Pourtant, l'opacité des chaînes d'approvisionnement reste fréquente dans cette zone. Pour limiter les risques, les entreprises peuvent s'appuyer sur le guide de l'OCDE sur le devoir de diligence. Ce document propose une série de pratiques dites « responsables ». Selon Karim Dahou, directeur adjoint des relations mondiales à l'OCDE, la transparence progresse, et « les entreprises prennent de plus en plus au sérieux leur responsabilité ». Il cite un exemple révélateur : une mine de cuivre évaluée à trois milliards de tonnes de réserves a vu son projet suspendu par une Cour constitutionnelle, faute de consultation des communautés locales dans une zone protégée. « Beaucoup de projets sont retardés ou annulés parce qu'ils ne respectent pas les normes », explique-t-il Des recours juridiques contre les multinationales De son côté, la RDC a porté plainte en France et en Belgique contre des filiales d'Apple, les accusant d'avoir participé au recel de minerais exploités illégalement dans l'est du pays. Le groupe américain affirme avoir depuis suspendu ses approvisionnements en provenance de la RDC et du Rwanda. En France, la plainte a été classée sans suite en février, mais la procédure suit son cours en Belgique. Pour améliorer la traçabilité, des programmes comme ITSCI sont mis en place. Dirigé par Mickaël Daudin, ITSCI aide les entreprises à assumer leur devoir de diligence sur le terrain. « Le cœur du travail, c'est d'être dans les mines, de suivre les risques au quotidien et de les résoudre de manière transparente, insiste-t-il. Aucune solution n'est parfaite. Mais détourner le regard ne fera pas disparaître les abus. » À lire aussiEst de la RDC: la contrebande de minerai vers le Rwanda s'intensifie

Priorité santé
Congrès mondial contre la drépanocytose : focus sur la lutte en RDC

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:29


Pour cette deuxième émission enregistrée en marge du cinquième congrès mondial consacré à la drépanocytose, qui se tient à Abuja cette semaine, Priorité Santé propose un coup de projecteur sur les initiatives et programmes mis en œuvre en République Démocratique du Congo. La RDC est, après le Nigeria, le deuxième pays le plus touché par la maladie génétique de l'hémoglobine à l'échelle du continent africain. Depuis 2012, la fondation Pierre Fabre s'est engagée auprès des soignants, de la société civile et des autorités locales impliqués dans la lutte, pour améliorer dépistage et prise en charge des patients. Et nous donnons la parole à ces différents acteurs, pour évaluer les progrès et les défis à relever pour améliorer les conditions de vie des personnes drépanocytaires, et en particulier des enfants, en RDC. Cette émission est réalisée avec le soutien de la Fondation Pierre Fabre.  Nancy Madingo, infirmière du programme PAFOVED/CEFA-MONKOLE et au Centre de recherche IRB-one health dédiée à la drépanocytose Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien médecin directeur du Centre hospitalier Monkole de Kinshasa, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale 1-Health, associé au CEFA-Monkole, président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale) et Co-Chair de Sickle In Africa Consortium et Co-Chair du Veme Global SCD Meeting  Dr Patricia Fotto, médecin de santé publique et directrice du Programme national de lutte contre la drépanocytose, en RDC  Christophe Przybylski, directeur scientifique de la Fondation Pierre Fabre. Découvrez le programme de formation gratuit sur la drépanocytose : e-drépanocytose.  Programmation musicale : ► Inoss'B – Bango kaka te► Adekunle Gold – Sinner.

Priorité santé
Congrès mondial contre la drépanocytose : focus sur la lutte en RDC

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:29


Pour cette deuxième émission enregistrée en marge du cinquième congrès mondial consacré à la drépanocytose, qui se tient à Abuja cette semaine, Priorité Santé propose un coup de projecteur sur les initiatives et programmes mis en œuvre en République Démocratique du Congo. La RDC est, après le Nigeria, le deuxième pays le plus touché par la maladie génétique de l'hémoglobine à l'échelle du continent africain. Depuis 2012, la fondation Pierre Fabre s'est engagée auprès des soignants, de la société civile et des autorités locales impliqués dans la lutte, pour améliorer dépistage et prise en charge des patients. Et nous donnons la parole à ces différents acteurs, pour évaluer les progrès et les défis à relever pour améliorer les conditions de vie des personnes drépanocytaires, et en particulier des enfants, en RDC. Cette émission est réalisée avec le soutien de la Fondation Pierre Fabre.  Nancy Madingo, infirmière du programme PAFOVED/CEFA-MONKOLE et au Centre de recherche IRB-one health dédiée à la drépanocytose Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien médecin directeur du Centre hospitalier Monkole de Kinshasa, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale 1-Health, associé au CEFA-Monkole, président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale) et Co-Chair de Sickle In Africa Consortium et Co-Chair du Veme Global SCD Meeting  Dr Patricia Fotto, médecin de santé publique et directrice du Programme national de lutte contre la drépanocytose, en RDC  Christophe Przybylski, directeur scientifique de la Fondation Pierre Fabre. Découvrez le programme de formation gratuit sur la drépanocytose : e-drépanocytose.  Programmation musicale : ► Inoss'B – Bango kaka te► Adekunle Gold – Sinner.

Grand reportage
Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 12, 2025 19:30


C'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois. « Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale », un Grand reportage de Florence Morice.

Priorité santé
Maladies chroniques: et si un psy pouvait vous aider?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:29


Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neurosciences Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole (centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales. Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by.(Rediffusion)

Priorité santé
Maladies chroniques: et si un psy pouvait vous aider?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:29


Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du  REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by(Rediffusion)

Revue de presse Afrique
À la Une: les enseignants suspendent leur grève en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 4:15


« Les enseignants décident la reprise des cours dès ce vendredi », annonce Fraternité Matin. Le quotidien ivoirien, contrôlé par l'État, ajoute que « cette décision fait suite aux échanges fructueux avec les autorités gouvernementales autour de leur principale revendication : l'octroi d'une prime d'incitation au personnel du secteur éducation-formation ». La page n'est toutefois pas totalement tournée : « les enseignants, ajoute Fratmat, ont posé des conditions pour un climat social apaisé, notamment la libération de leurs camarades interpellés et condamnés lors des mouvements de grève d'octobre 2024 ». Koaci se fait également l'écho de la suspension de ce mouvement de grève. Précisant que selon les organisations syndicales, « la mobilisation a dépassé les 80% » en début de semaine. » « La décision de suspendre le mouvement », ajoute Koaci, « fait suite à une série de rencontres parfois houleuses avec les ministères concernés ». Le journal ivoirien précise également que les négociations ne sont pas terminées, puisqu'il reste « à établir un calendrier pour l'attribution de la prime d'incitation ».ObservateursÀ la Une aussi, le Gabon à la veille de l'élection présidentielle. « Présidentielle 2025, les observateurs internationaux en grand nombre », annonce l'Agence Gabonaise de Presse, sans préciser toutefois combien ils seront. On connaît en revanche le nombre des observateurs nationaux de la société civile : 900, nous dit l'AGP, selon laquelle, « c'est la première fois, depuis une quinzaine d'années, que des organisations de la société civile pourront participer à l'organisation des élections ». Afrik.com, de son côté, est allé à la rencontre des habitants de Libreville où, nous dit-on, « l'effervescence électorale se conjugue avec vigilance diplomatique. Plusieurs missions d'observation sont déjà présentes dans le pays. Le Commonwealth, l'Union africaine, la Francophonie, mais aussi des ONG locales telles que le Redhac, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale, elles entendent surveiller le déroulement du scrutin ». « Si la transition promet des élections libres et transparentes », ajoute Afrik.com, « certains restent sceptiques face à la présence persistante de figures de l'ancien régime Bongo ».Restrictions croissantesDirection le Mali, avec l'arrestation d'un journaliste qui avait « critiqué les autorités maliennes ». C'est ce qu'annonce Afrique Soir, qui précise « qu'Alfousseyni Togo, le directeur de publication de l'hebdomadaire Le Canard de la Venise, a été placé en détention provisoire à Bamako (…) il est accusé d'atteinte au crédit de la justice, de trouble à l'ordre public et de diffamation ». « Ces accusations, nous dit le média en ligne ivoirien, trouvent leur origine dans un article qu'Alfousseyni Togo a publié dans son journal, intitulé : « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogué. Dans ce texte, il remettait en cause les affirmations du ministre de la Justice concernant l'indice de confiance des Maliens envers leur système judiciaire ». « Cette arrestation », remarque Afrique sur 7, « s'inscrit dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la presse au Mali (…) depuis les coups d'État de 2020 et 2021, le pays est dirigé par une junte militaire qui a mis en place des mesures répressives ciblant les médias. Plusieurs organes de presse, notamment étrangers, ont vu leur accès ou leur diffusion suspendue. Des journalistes et d'autres voix critiques ont été réduits au silence ou emprisonnés ».AnthraxEnfin, cette information concernant les hippopotames en RDC. Média Afrique News nous apprend que « près d'une cinquantaine d'hippopotames ont été retrouvés morts ces derniers jours, dans le célèbre parc national des Virunga ». Principal suspect : l'anthrax. « Tout porte à croire », nous dit Média Afrique News, « qu'il s'agit d'une épidémie de maladie du charbon, une infection bactérienne aigüe ». Une maladie « souvent mortelle, qui touche de nombreux mammifères, y compris les espèces sauvages comme les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois, les humains… ».

Invité Afrique
Maximilienne Ngo Mbé: «Il est temps que la France joue son rôle, aujourd'hui plus que jamais»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 4:33


« Au Cameroun, à six mois de la présidentielle, le régime se durcit contre les défenseurs des droits de l'homme », déplore Maximilienne Ngo Mbé, la directrice exécutive du REDHAC, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale. Aujourd'hui, le REDHAC lui-même est dans le viseur du pouvoir, qui l'a suspendu en décembre dernier et qui poursuit à présent ses dirigeantes devant la justice. « Ce sont des décisions scandaleuses », affirme Human Rights Watch. Quelles sont les situations les plus préoccupantes ? RFI : Le 3 avril dernier, le Parlement européen a voté une résolution demandant aux autorités camerounaises de libérer cinq journalistes. Il s'agit des collègues anglophones Tsi Conrad, Mancho Bibixy, Kingsley Fomunyuy Njoka et Thomas Awa Junior, qui ont rendu compte du conflit armé dans les régions anglophones. Il s'agit également d'Amadou Vamoulké, l'ancien directeur général de la radiotélévision publique camerounaise, la CRTV. Votre réaction ?Maximilienne Ngo Mbé : C'est une petite joie pour nous, parce que les cinq journalistes que vous avez cités, le Redhac a été à leurs côtés. Nous avons mené des actions de plaidoyer depuis plus de cinq à sept ans. C'est donc avec beaucoup de joie que nous recevons cette décision. Nous osons croire qu'elle ne restera pas uniquement sur le papier et que l'Union européenne mettra tout en œuvre pour que leur libération soit effective.Quelles sont les autres personnalités actuellement emprisonnées au Cameroun pour leurs opinions politiques ou simplement pour leurs désaccords avec le pouvoir en place ?Nos pensées vont vers le professeur Alain Fogué, militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Lui a été arrêté alors qu'il allait simplement rendre visite à son président, le professeur Maurice Kamto. Il y a aussi le porte-parole de M. Maurice Kamto, Bibou Nissack, qui a été arrêté chez lui, devant ses enfants et sa femme. Il n'était pas dehors pour manifester, cela ressemble à du kidnapping. Il y a aussi leurs camarades, ils sont 32 aujourd'hui, à rester en prison simplement parce qu'ils ont donné leurs opinions. Il y a aussi le cas de Marafa Hamidou Yaya, dont l'état de santé est très fragile.Marafa Hamidou Yaya a été secrétaire général de la présidence, il est tombé en disgrâce et en prison depuis 2012. Il souffre d'une grave maladie des yeux. Il y a un an, François Hollande a écrit à Paul Biya pour demander de le libérer pour raisons de santé, mais le président camerounais ne bouge pas. Pourquoi cette dureté contre ce prisonnier ?Je ne sais pas si c'est le président qui ne bouge pas ou si c'est la bureaucratie du président qui ne bouge pas. J'ai toujours eu à dire que depuis que je milite — cela fait quand même deux ou trois décennies – lorsque le président Paul Biya a été au courant d'une situation grave il a été prompt à réagir. Depuis un moment, on sait bien qu'il est un peu affaibli par l'âge. Est-ce que son entourage lui fait part de tout ? Je ne peux ni l'affirmer ni l'infirmer. En tout cas, M. Marafa, même pour raisons de santé, humainement, on peut dire qu'il a payé. […] Il devrait au moins pouvoir se faire soigner.Dans six mois, c'est l'élection présidentielle, prévue en octobre. Le parti au pouvoir, le RDPC, demande à Paul Biya, aujourd'hui âgé de 92 ans, de se présenter pour un nouveau mandat de sept ans. Est-ce que cette période est favorable à plus de clémence ou, au contraire, à plus de dureté ?J'avoue que, depuis un moment, on assiste à beaucoup de dureté de la part du gouvernement et du parti au pouvoir. Il ne lésine sur aucun moyen. Maintenant, c'est la même chose pour la justice, la police, l'armée. Vous êtes filé tout le temps, et vous êtes convoqué devant des juridictions. Le ministère de l'Administration territoriale promet la prison à tout le monde. Il empêche même un député de se mouvoir pour présenter son programme politique. Ce même ministère adopte une posture de durcissement de l'espace civique, au détriment de tout ce qu'on entend derrière sur le fait qu'il nous faut des élections pacifiques. Il y a un décalage entre le langage et les faits sur le terrain.Et ce durcissement, vous craignez qu'il s'intensifie à mesure qu'on va se rapprocher de la date du mois d'octobre prochain ?Bien sûr, il n'y a aucun doute là-dessus, si rien n'est fait.Pourquoi ?Parce que le président Paul Biya n'a toujours pas annoncé s'il sera candidat, jusqu'à aujourd'hui, personne ne le sait. Mais on pense que ceux qui sont restés longtemps à ses côtés au pouvoir veulent absolument qu'il continue, car cela leur permet de ne pas rendre de comptes. Ceux qui sont au pouvoir ont bénéficié de tous les privilèges et ont spolié les populations, ils sont à la manœuvre pour ne pas laisser le président, peut-être, aller se reposer et ils vont durcir de plus en plus l'espace. On attire l'attention des pays amis du Cameroun pour que cela ne se fasse pas. Il est donc grand temps que la France joue son rôle, aujourd'hui plus que jamais, pour que cela cesse.

Revue de presse Afrique
À la Une: les enseignants suspendent leur grève en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 4:15


« Les enseignants décident la reprise des cours dès ce vendredi », annonce Fraternité Matin. Le quotidien ivoirien, contrôlé par l'État, ajoute que « cette décision fait suite aux échanges fructueux avec les autorités gouvernementales autour de leur principale revendication : l'octroi d'une prime d'incitation au personnel du secteur éducation-formation ». La page n'est toutefois pas totalement tournée : « les enseignants, ajoute Fratmat, ont posé des conditions pour un climat social apaisé, notamment la libération de leurs camarades interpellés et condamnés lors des mouvements de grève d'octobre 2024 ». Koaci se fait également l'écho de la suspension de ce mouvement de grève. Précisant que selon les organisations syndicales, « la mobilisation a dépassé les 80% » en début de semaine. » « La décision de suspendre le mouvement », ajoute Koaci, « fait suite à une série de rencontres parfois houleuses avec les ministères concernés ». Le journal ivoirien précise également que les négociations ne sont pas terminées, puisqu'il reste « à établir un calendrier pour l'attribution de la prime d'incitation ».ObservateursÀ la Une aussi, le Gabon à la veille de l'élection présidentielle. « Présidentielle 2025, les observateurs internationaux en grand nombre », annonce l'Agence Gabonaise de Presse, sans préciser toutefois combien ils seront. On connaît en revanche le nombre des observateurs nationaux de la société civile : 900, nous dit l'AGP, selon laquelle, « c'est la première fois, depuis une quinzaine d'années, que des organisations de la société civile pourront participer à l'organisation des élections ». Afrik.com, de son côté, est allé à la rencontre des habitants de Libreville où, nous dit-on, « l'effervescence électorale se conjugue avec vigilance diplomatique. Plusieurs missions d'observation sont déjà présentes dans le pays. Le Commonwealth, l'Union africaine, la Francophonie, mais aussi des ONG locales telles que le Redhac, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale, elles entendent surveiller le déroulement du scrutin ». « Si la transition promet des élections libres et transparentes », ajoute Afrik.com, « certains restent sceptiques face à la présence persistante de figures de l'ancien régime Bongo ».Restrictions croissantesDirection le Mali, avec l'arrestation d'un journaliste qui avait « critiqué les autorités maliennes ». C'est ce qu'annonce Afrique Soir, qui précise « qu'Alfousseyni Togo, le directeur de publication de l'hebdomadaire Le Canard de la Venise, a été placé en détention provisoire à Bamako (…) il est accusé d'atteinte au crédit de la justice, de trouble à l'ordre public et de diffamation ». « Ces accusations, nous dit le média en ligne ivoirien, trouvent leur origine dans un article qu'Alfousseyni Togo a publié dans son journal, intitulé : « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogué. Dans ce texte, il remettait en cause les affirmations du ministre de la Justice concernant l'indice de confiance des Maliens envers leur système judiciaire ». « Cette arrestation », remarque Afrique sur 7, « s'inscrit dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la presse au Mali (…) depuis les coups d'État de 2020 et 2021, le pays est dirigé par une junte militaire qui a mis en place des mesures répressives ciblant les médias. Plusieurs organes de presse, notamment étrangers, ont vu leur accès ou leur diffusion suspendue. Des journalistes et d'autres voix critiques ont été réduits au silence ou emprisonnés ».AnthraxEnfin, cette information concernant les hippopotames en RDC. Média Afrique News nous apprend que « près d'une cinquantaine d'hippopotames ont été retrouvés morts ces derniers jours, dans le célèbre parc national des Virunga ». Principal suspect : l'anthrax. « Tout porte à croire », nous dit Média Afrique News, « qu'il s'agit d'une épidémie de maladie du charbon, une infection bactérienne aigüe ». Une maladie « souvent mortelle, qui touche de nombreux mammifères, y compris les espèces sauvages comme les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois, les humains… ».

Afrique Économie
Gabon: l'école des mines de Moanda veut devenir la référence en Afrique centrale

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:19


C'est dans la capitale du manganèse, à Moanda, dans l'est du Gabon, que l'on forme depuis la rentrée 2016 les mécaniciens et les ingénieurs du secteur minier. L'École des mines et de la métallurgie, créée via un partenariat entre l'État, des personnalités locales et le géant français Eramet, n'entend pas se contenter d'être le centre de formation de la Comilog, la filiale d'Eramet qui exploite le manganèse de Moanda. L'E3MG veut s'imposer comme la référence en Afrique centrale.  De notre envoyé spécial de retour de Moanda, Le campus est vaste et vert, les chambres et l'amphithéâtre quasi neufs. « Il faut former des cadres issus de nos écoles, prompts à accompagner l'exploitation de matières premières, souligne Sylvain Patrick Makoumachana, le directeur des études de l'E3MG. À mon époque, on faisait deux ans à l'USTM, l'Université des sciences et techniques de Masuku. Et ensuite, il fallait aller faire la licence, la maîtrise et tout le reste, notamment en France. Beaucoup sont allés aussi au Canada. On n'avait pas vraiment d'instrument pour ça. »À lire aussiGabon: dans le Haut-Ogooué, le vignoble d'Omar Bongo fait de la résistanceDes langues à la métallurgieLes cours sont assurés par quatre enseignants à temps plein et par des vacataires qui interviennent à distance. On y travaille aussi bien les langues que la métallurgie, pour des étudiants, de futurs ingénieurs et mécaniciens qualifiés, mais aussi pour des cadres déjà actifs. « Concrètement, au niveau de la mine-métallurgie, on en apprend beaucoup plus sur la minéralogie, l'étude géologique, explique Glenn, qui s'est réorienté vers le manganèse lors de son passage à l'E3MG, après être passé par le secteur aurifère. « Donc, avec les différents plateaux que nous avons, on a travaillé beaucoup plus le cas du manganèse et de l'or. On a parlé un peu d'autres matières, mais moi, particulièrement, je me suis appesanti sur la partie minéralogique, dont le process. Et on a aussi fait un peu de métallurgie. »Les partenariats s'étendentVice-major de la promotion, Glenn a été embauché, comme le major de la promotion et comme la moitié de la trentaine de diplômés annuels, par la Comilog, le géant local qui parraine l'école et en est l'actionnaire principal. Mais l'École des mines n'est pas que la pépinière de l'entreprise. « Elle a un lien singulier, à 40-50 %, à Comilog, reconnaît Sylvain Patrick Makoumachana. Mais nous avons aussi Nouvelle Gabon Mining, la Société équatoriale des mines… Nous avons plein de partenaires comme ça. Bientôt, on va avoir les sucreries, les brasseries parce que, à cause de nos métiers, de leur formation, nos étudiants se font accueillir partout ailleurs. »Chaque année, quelques étudiants étrangers viennent à Moanda se former. Ils travaillent au renforcement du réseau international de l'école. Des partenariats sont tissés avec des écoles en France, en Tunisie, au Maroc, en Côte d'Ivoire, ou au Niger. L'E3MG ambitionne de devenir la référence du secteur en Afrique centrale.À lire aussi Gabon : à Moanda, la mine de manganèse de la Comilog modernise la gestion de l'eau

Le Média
Paul Biya crée la panique : vers une dévaluation du franc CFA en Afrique Centrale ? | Seidik Abba, Geneviève Goëtzinger & Wilfried Ekanga

Le Média

Play Episode Listen Later Dec 25, 2024 24:50


Quel avenir pour le franc CFA en Afrique Centrale ? Ce vestige de la françafrique sera-t-il bientôt à nouveau dévalué ? Lundi 16 décembre, le Cameroun accueillait un sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac). À cette occasion, le chef d'Etat camerounais Paul Biya a fait une sortie remarquée, puisqu'il a appelé à une action urgente et coordonnée, insistant sur la solidarité et la détermination pour stabiliser les économies nationales et régionales. Une prise de parole surprenante de la part d'un président habituellement effacé et qui dirige un pays économiquement aux abois. Par ailleurs, la région présente des « signaux d'alerte préoccupants » imputés à « des dérapages et des défaillances dans la mise en oeuvre des réformes recommandées », selon le FMI. Dans cette situation de crise régionale, le sujet de la dévaluation du franc CFA revient de plus en plus comme l'un des scénarios possibles pour une sortie de crise. On en parle dans ce nouveau numéro de “Décrypter l'Afrique” avec : Fabrice Wuimo, journaliste pour Le Média TV, Seidik Abba, journaliste, écrivain, chercheur associé et président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel, Geneviève Goëtzinger, ancienne journaliste, présidente de imaGGe, cabinet de conseil en stratégie politique et communication et Wilfried Ekanga, essayiste, analyste politique et militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), un parti d'opposition camerounais.

Le Conseil Santé
Quelle est la situation sanitaire en Afrique centrale ?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 2:10


La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ?  Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024.Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine (Rediffusion)

Invité Afrique
Droits de l'homme en Afrique centrale: «Il faut que les peuples se battent partout où ils sont»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2024 4:29


La Camerounaise Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale, le Redhac, lauréate de plusieurs prix internationaux des droits de l'homme, fait un état des lieux du respect des droits de l'homme en Afrique centrale, et son constat est plutôt amer... Elle est notre Grande invitée Afrique ce mardi.  RFI : Maximilienne Ngo Mbe, vous êtes à la tête du Redhac, le Réseau des défenseurs des droits de l'homme de l'Afrique centrale. Comment se portent les droits de l'homme dans cette région par rapport aux autres du continent ?Maximilienne Ngo Mbe : Tout de suite, je vais vous dire que la zone de l'Afrique centrale est une zone très très dangereuse, parce que la longévité au pouvoir des chefs de l'État, beaucoup de ressources matérielles, puis des ressources au niveau du sol, font qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de défis. Et l'un des défis majeurs, c'est le respect des droits de l'homme dans sa globalité, mais plus spécifiquement des libertés fondamentales et les institutions démocratiques.Prenons le cas de la RDC par exemple, et la situation catastrophique que vit l'Est de ce pays : que dit le Redhac à ce sujet ?Aujourd'hui, tout le monde le sait, ce sont les Nations unies qui ont dit clairement que le M23 est soutenu par le Rwanda et donc, comme on a vu ailleurs avec la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), nous demandons à la CEEAC (Communauté économique des États de l'Afrique centrale) et à la Cemac (La Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) de jouer leur rôle et de faire que ça cesse, et que la RDC retrouve ses richesses et retrouve son territoire.Votre organisation se dit aujourd'hui « inquiète » par le « flou » qui entoure la transition au Gabon. Pourquoi ?Parce que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance est claire : les militaires n'ont pas vocation à gérer les pays en tant que président de la République. C'est normal qu'on soit inquiets, d'autant plus que nous voyons des élans de plus en plus en Afrique ou lorsque les militaires viennent au pouvoir, ils chargent les constitutions, après ils se font élire. Nous venons de vivre ça au Tchad et nous sommes préoccupés par le fait que, probablement, au sortir de cette transition, que ce haut gradé [Brice Oligui Nguema, président de la transition de la République gabonaise, NDLR] aussi, change la Constitution, se présente et gagne les élections. Il ne faut pas l'accepter.Vous avez justement évoqué le Tchad. Le président Mahamat Idriss Déby a accordé la grâce présidentielle à des centaines, voire plus, de condamnés pendant la transition. Est-ce un bon pas vers la réconciliation qu'il dit prôner ?Même si nous aurions souhaité qu'il ne se représente pas - parce que nous ne sommes pas pour les régimes militaires -, nous prenons acte que le peuple lui a donné le mandat et que lui-même a dit qu'il faisait de son mandat une partie de la réconciliation. La situation des droits de l'homme au Tchad est un peu différente des autres situations dans la mesure où on est sorti d'un régime militaire, on est inquiet par la répression en sourdine qui est souvent très fine et qu'on ne voit pas. Mais nous pensons qu'avec la Commission nationale des droits de l'homme du Tchad, la Commission africaine et nous-même, nous allons faire ce qu'on a à faire pour que ces dérives ne continuent pas.Le Cameroun, justement, se prépare à une présidentielle au plus tard fin octobre 2025 et on constate déjà des tensions sur le plan politique, avec notamment des pressions qui sont grandissantes sur certains acteurs politiques. Avez-vous constaté la même chose ?Oui, il y a beaucoup de tensions, mais ce qui nous préoccupe, c'est aussi que tous les acteurs politiques parlent des élections présidentielles qui arrivent, mais la situation au nord-ouest et sud-ouest et à l'extrême nord est très grave. Je vais vous donner quelques chiffres rapidement : en 2023/2024, nous avons au moins à peu près 103 civils qui ont été assassinés par les présumés séparatistes et il y a 4 personnalités qui ont été assassinées. Il y a plus de 50 forces de sécurité qui ont été assassinées. Il y a à peu près 2 000 000 de déplacés depuis janvier 2024... Et je ne parle pas de l'économie qui s'effondre et tout ce que cela comporte. Alors nous, nous pensons vraiment que, oui, il faut qu'il y ait l'élection présidentielle, mais il faut que les débats tournent autour de comment nous devons sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve.Au vu de l'évolution démocratique en Afrique centrale, êtes-vous optimiste ou pessimiste sur la question des droits de l'homme dans la région ? Je suis entre les deux. La démocratie, c'est aussi l'alternance au pouvoir. C'est-à-dire que quand vous voyez des présidents qui restent 42 ans, 30 ans au pouvoir et qui manœuvrent tout le temps pour changer les constitutions, on ne peut pas parler de la démocratie ni des institutions démocratiques, mais il faut que les peuples se battent partout où ils sont. À lire aussiBurkina: «les forces de sécurité intimident, détiennent et font disparaître» journalistes et opposants

Le Conseil Santé
Quelle est la situation sanitaire en Afrique centrale ?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Jun 21, 2024 2:10


La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ?  Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024. Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine

ONU Info

La crise au Sahel est l'une des plus inquiétantes et l'une de plus négligées de notre époque, c'est ce qu'avertit ce vendredi depuis Genève le porte-parole régional de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) Alpha Seydi Ba.A l'instar de la situation catastrophique au Tchad, où plus de 600.000 Soudanais sont arrivés depuis le début de la crise.« Vous avez vu des gens arriver quotidiennement par dizaines dans un état très, très mauvais, et la plupart d'entre eux sont des femmes, des enfants qui ont vécu un traumatisme inimaginable », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.Le Tchad accueillait déjà plus de 400.000 réfugiés soudanais avant cette crise, a expliqué M. Ba, avant d'exprimer l'appréciation de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés sur le fait que les autorités « ont gardé leurs frontières ouvertes ». Cependant, répondre aux besoins fondamentaux de ces réfugiés tels que l'hébergement, la nourriture, l'accès à l'éducation pour les enfants et le soutien psychologique est devenu de plus en plus difficile en raison de la pénurie de fonds.Pour en savoir plus sur le sort du Sahel, Adélaïde Choveau d'ONU Genève, a tendu son micro à M. Ba à l'issue de sa conférence de presse.Il est notamment revenu sur le sort des pays du Sahel central, le Burkina Faso le Mali et le Niger, qui comptent à eux seuls 3,3 millions de personnes déplacées qu'ils continuent d'accueillir malgré leur propre lot de défis.(Interview : Alpha Seydi Ba, porte-parole du HCR pour l'Afrique de Ouest et l'Afrique Centrale; propos recueillis par Adélaïde Choveau ONU Genève)

Vous m'en direz des nouvelles
Avec « Mascarades », Betty Tchomanga fait tourbillonner les figures de Mami Wata

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 48:30


Dans son nouveau spectacle présenté sur la scène du Théâtre de la Bastille à Paris, la chorégraphe Betty Tchomanga s'empare dans un solo envoûtant de la divinité aquatique vaudou et africaine Mami Wata. Mami Wata est une grande figure des mythologies africaines. On la retrouve aussi bien en Afrique de l'Ouest qu'en Afrique Centrale, chez les Ewés du Bénin, les Igbo du Nigeria ou les Bamilékés du Cameroun, mais aussi –parfois sous d'autres noms- en Haïti, dans les Caraïbes, au Surinam ou en Guyane.Esprit de l'eau, mi-femme mi-poisson, sirène ou belle femme tenant un serpent, les avatars de Mami Wata sont multiples, comme autant de masques tour à tour ou en même temps séduisants et hideux, charmeurs et repoussants, bienveillants et inquiétants.C'est cette ambivalence que la chorégraphe et danseuse nous fait appréhender le ton d'un solo qui bouscule et envoûte en même temps. Elle marche, elle ondule, elle tressaute, elle saute, elle sursaute, elle soubresaute. Elle chante, elle parle, elle crie, elle éructe. Du ventre au visage, des pieds jusqu'aux cheveux, tout son corps bat d'une pulsation irrépressible qui entraîne les spectateurs dans un tourbillon d'expressivité, d'énergie et de sueur.« Mascarades », de Betty Tchomanga est à découvrir jusqu'au 26 mars 2024 à Paris, au Théâtre de la Bastille.Café Gourmand Lisa Giroldini présente le projet musical de Monsieur Mâlâ, un conte musical urbain entre jazz, funk, Afrique et Caraïbes. Solène Gardré est allée visiter au Lavoir Moderne Parisien, l'exposition « Porteur de charges et de rêves » du plasticien béninois Rafiy Okefolahan dans le cadre du festival Africapitales à Paris. Isabelle Chenu s'est intéressée à l'exposition « La France sous leurs yeux » installée à la Bibliothèque nationale de France. Une grande exposition aux travaux de 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France, au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. 

Vous m'en direz des nouvelles !
Avec « Mascarades », Betty Tchomanga fait tourbillonner les figures de Mami Wata

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 48:30


Dans son nouveau spectacle présenté sur la scène du Théâtre de la Bastille à Paris, la chorégraphe Betty Tchomanga s'empare dans un solo envoûtant de la divinité aquatique vaudou et africaine Mami Wata. Mami Wata est une grande figure des mythologies africaines. On la retrouve aussi bien en Afrique de l'Ouest qu'en Afrique Centrale, chez les Ewés du Bénin, les Igbo du Nigeria ou les Bamilékés du Cameroun, mais aussi –parfois sous d'autres noms- en Haïti, dans les Caraïbes, au Surinam ou en Guyane.Esprit de l'eau, mi-femme mi-poisson, sirène ou belle femme tenant un serpent, les avatars de Mami Wata sont multiples, comme autant de masques tour à tour ou en même temps séduisants et hideux, charmeurs et repoussants, bienveillants et inquiétants.C'est cette ambivalence que la chorégraphe et danseuse nous fait appréhender le ton d'un solo qui bouscule et envoûte en même temps. Elle marche, elle ondule, elle tressaute, elle saute, elle sursaute, elle soubresaute. Elle chante, elle parle, elle crie, elle éructe. Du ventre au visage, des pieds jusqu'aux cheveux, tout son corps bat d'une pulsation irrépressible qui entraîne les spectateurs dans un tourbillon d'expressivité, d'énergie et de sueur.« Mascarades », de Betty Tchomanga est à découvrir jusqu'au 26 mars 2024 à Paris, au Théâtre de la Bastille.Café Gourmand Lisa Giroldini présente le projet musical de Monsieur Mâlâ, un conte musical urbain entre jazz, funk, Afrique et Caraïbes. Solène Gardré est allée visiter au Lavoir Moderne Parisien, l'exposition « Porteur de charges et de rêves » du plasticien béninois Rafiy Okefolahan dans le cadre du festival Africapitales à Paris. Isabelle Chenu s'est intéressée à l'exposition « La France sous leurs yeux » installée à la Bibliothèque nationale de France. Une grande exposition aux travaux de 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France, au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. 

Priorité santé
Maladies chroniques: et si un psy pouvait vous aider?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 21, 2023 48:30


Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du  REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by

Priorité santé
Maladies chroniques: et si un psy pouvait vous aider?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 21, 2023 48:30


Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du  REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Retour sur le Projet Rafael en Colombie et les mangeurs de cuivre du Katanga

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 19, 2023 48:30


 Colombie : les voisins maudits de la mineRFI s'est associé au consortium international d'enquête « Forbidden Stories » pour reprendre le travail de Rafael Moreno, journaliste colombien, tué le 16 octobre 2022, dans des circonstances encore non élucidées. L'un des sujets sur lesquels il enquêtait : l'impact de la grande industrie minière sur l'environnement et la santé des populations dans sa région d'origine, le département de Cordoba. En 2017, la justice colombienne a obligé l'opérateur de la mine de nickel Cerro Matoso S.A à agir pour limiter ces effets nocifs. Six ans après, les dégâts sont toujours là parmi les communautés voisines de la plus grande mine à ciel ouvert de nickel du continent.Un Grand reportage d'Aabla Jounaïdi et Angélica Perez. Elles témoignent au micro de Patrick Adam   Les mangeurs de cuivre du KatangaOn les appelle les mangeurs de cuivre. Nous sommes au Katanga, en RDC réputée depuis plus d'un siècle pour ses mines de cuivre et de cobalt, où se ruent les multinationales sur place. La dynastie du peuple Basanga, c'est elle qui fond le cuivre. Grâce à un four traditionnel, ce peuple du Katanga a produit différents objets en cuivre, dont le plus symbolique est la Croisette qui, au fil des années, a été utilisée par les peuples du sud de la RDC jusqu'en Afrique Centrale comme monnaie.Un Grand reportage de Denise Maheho qui s'entretient avec Patrick Adam

Grand reportage
Les mangeurs de cuivre du Katanga

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 13, 2023 19:30


On les appelle les mangeurs de cuivre. Nous sommes au Katanga, en RDC réputée depuis plus d'un siècle pour ses mines de cuivre et de cobalt, où se ruent les multinationales sur place. La dynastie du peuple Basanga, c'est elle qui fond le cuivre. Grâce à un four traditionnel, ce peuple du Katanga a produit différents objets en cuivre, dont le plus symbolique est la Croisette qui, au fil des années, a été utilisée par les peuples du sud de la RDC jusqu'en Afrique Centrale comme monnaie. « Les mangeurs de cuivre du Katanga », un Grand reportage de Denise Maheho.

Invité Afrique
François Louncény Fall, ex-Premier ministre guinéen: «Je serai candidat à la prochaine présidentielle»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2023 5:36


Il avait pensé prendre sa retraite politique. Mais depuis cet été, le diplomate guinéen et ancien Premier ministre François Louncény Fall a finalement décidé de reprendre le combat politique. Il vient de recréer l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Un parti en train de s'implanter à l'intérieur du pays, et qui va organiser dans les semaines qui viennent des meetings en Allemagne et en France. Pourquoi ce retour et avec quelles ambitions ? Entretien. RFI : François Louncény Fall, vous êtes revenu dans l'arène politique avec la création d'un nouveau parti, l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Qu'est-ce qui vous a poussé à sortir de votre retraite politique ?François Louncény Fall : J'avais décidé, après mes activités avec les Nations Unies en Afrique Centrale, de prendre une retraite, de m'occuper d'une plantation d'ananas. Mais c'est au regard des enjeux actuels de la Guinée que plusieurs compatriotes m'ont encouragés. Parce que, vous savez, l'image de notre pays, c'est l'image d'un paradoxe inexplicable. Un pays qui a des ressources extraordinaires : un tiers des réserves mondiales de bauxite, d'importantes potentialités agricoles et un réseau hydro-électrique très important. Malgré tout cela, les Guinéens vivent dans un état de pauvreté. Et au regard de cette situation, j'ai décidé de me réengager pour mettre fin à ce paradoxe en proposant aux Guinéens une nouvelle politique.Vous avez signé un document intitulé « Ma vision pour la Guinée : mettre fin au paradoxe guinéen », un document qui déroule tout un programme pour le pays. Est-ce que votre objectif, c'est une candidature à la présidentielle qui aura lieu à la fin de la transition ?Bien entendu, je me prépare à être candidat aux prochaines élections présidentielles.Vous avez émis l'hypothèse de rejoindre le dialogue politique que veulent organiser les autorités de la transition. En l'état actuel des choses, ce dialogue s'annonce comme non-inclusif puisque de nombreuses forces ne souhaitent pas s'y associer. Qu'est-ce qui vous pousse, vous, à vouloir vous asseoir à la table des discussions de ce dialogue politique ?Mon souhait aurait été, bien sûr, que ce dialogue soit inclusif. Mais comme vous savez tout au long de mon parcours professionnel, je n'ai jamais cessé de prôner le dialogue. C'est ce que j'ai demandé, recommandé, dans tous les pays où j'ai servi au nom des Nations Unies, et même en Guinée. J'ai présidé un dialogue politique en 2013 en Guinée qui a mis fin, justement, à trois années d'instabilité et qui a permis au gouvernement guinéen d'organiser des élections législatives. En tant qu'homme de dialogue, je ne pouvais pas ne pas participer à ce dialogue.Est-ce que vous êtes inquiet sur la capacité des autorités actuelles de tenir les délais fixés pour cette transition ? On parle, je le rappelle, d'une transition qui devrait prendre fin à l'issue de l'année 2024.C'est vrai que beaucoup de personnes s'inquiètent pour le retard dans l'exécution des différentes étapes de ce chronogramme. Mais je reste confiant dans le fait que le CNRD [Comité national du rassemblement pour le développement, NDLR] tiendra parole et que les élections se tiendront en Guinée. Et surtout que le CNRD s'engagera à ce qu'aucun membre du CNRD ou du gouvernement ne soit candidat. C'est mon souhait et c'est ce que j'espère.Est-ce que cette position et ce que vous venez de nous dire par ailleurs sur le dialogue politique ne fait pas de vous un allié de fait du CNRD à l'heure actuelle ?Au contraire. Je pense qu'en participant au dialogue je ferai valoir mon point de vue. Ce que je viens de vous dire tout à l'heure, je le dirai si je viens au dialogue : à savoir que la charte de la transition soit respectée, qu'on arrive à un retour à l'ordre constitutionnel et que les engagements qui ont été pris dans la charte de la transition soient respectés par tous.Qu'est-ce que vous répondez à nos confrères du journal en ligne ledjely.com qui vous présentent comme « celui qui veut poursuivre l'œuvre du CNRD » au regard du contenu de votre programme ?Moi, je ne suis pas un membre du CNRD, je ne suis pas non plus un allié du CNRD. Tout le monde connaît mon indépendance. Je pense que j'ai fait preuve d'indépendance vis-à-vis de tous les régimes qui sont passés en Guinée. Moi, je suis venu cette fois-ci avec une idée très précise : il faut que les Guinéens puissent bénéficier, enfin, des immenses ressources naturelles dont le pays a été doté, il faut qu'on sorte de la pauvreté.L'actualité guinéenne a été marquée la semaine dernière par la tentative d'évasion de plusieurs personnes jugées dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Est-ce que cette tentative d'évasion nous dit quelque chose des tensions qui perdurent au sein des forces armées ?Je ne crois pas que ce qui s'est passé à Conakry s'explique par des tensions au sein des forces armées. Je pense qu'il n'y a pas trop à s'inquiéter. Il y a eu beaucoup de bruit au cours de ce problème. C'est vrai que c'était une opération un peu rocambolesque… Mais je ne pense pas que la stabilité de la Guinée soit remise en cause avec cet événement. Ce qui est souhaitable, c'est que la transition se passe dans des conditions apaisées, afin que le retour à l'ordre constitutionnel soit assuré. Je pense que c'est le plus grand besoin pour les populations guinéennes aujourd'hui.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Libye: des inondations empirées par la rupture des barrages

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la visite à Paris du président centrafricain et sur le retrait de l'Iphone 12 du marché français. Inondations en Libye : comment expliquer l'effondrement des barrages ? En Libye, la tempête Daniel a entraîné la rupture de deux barrages. Ces effondrements ont amplifié les dégâts des inondations. Pourquoi n'ont-ils pas résisté ? Avec Amira Souilem, correspondante de RFI à Tunis. Numérique : l'iPhone 12 retiré du marché français Depuis mercredi 13 septembre 2023, l'iPhone 12 est temporairement retiré du marché en France. La cause ? Ses ondes émises qui ne respectent pas les normes européennes. Pourquoi les autorités françaises prennent-elles cette décision maintenant, trois ans après sa commercialisation ? Les ondes émises par le téléphone sont-elles réellement dangereuses ?  Avec Simon Rozé, journaliste au service des Sciences de RFI. Centrafrique/France : une rencontre pour apaiser les relations diplomatiques Le président français Emmanuel Macron a rencontré le chef de l'État centrafricain Faustin-Archange Touadéra à Paris. Comment expliquer cette rencontre après des années de tensions entre les deux pays ? La France pourrait-elle convaincre la Centrafrique de s'éloigner de la Russie ? Avec Enrica Picco, directrice du projet Afrique Centrale à l'International Crisis group.  

Atelier des médias
Comment The Museba Project fait du journalisme d'enquête en Afrique centrale

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jul 22, 2023 25:32


Journaliste camerounais, Christian Locka est le fondateur du média en ligne The Museba project, dédié au journalisme d'enquête en Afrique centrale et dans la région des grands lacs. Au micro de L'atelier des médias, Christian Locka explique la raison d'être de The Museba Project, pensé pour l'intérêt public, et présente les multiples difficultés qu'il rencontre, de l'accès à l'information jusqu'aux risques pour l'intégrité physique des producteurs d'information dans cette région du monde.Mondoblog audio fait entendre le blogueur congolais Prince Ley Ntontolo pour une lecture de son article intitulé Que faire après le bac : partir ou rester ?

ONU Info

Au menu de l'actualité :L'Afrique centrale se trouve à un tournant, l'ONU compte l'appuyerLe conflit au Soudan aggrave la crise humanitaire en République centrafricaine« On la boucle ! » : le port de la ceinture de sécurité obligatoire a sauvé des millions de vies en cinq décennies  Présentation : Cristina Silveiro

Le Corse et l'Auvergnat
L'agriculture française en danger ? Emmanuel Macron en Afrique Centrale

Le Corse et l'Auvergnat

Play Episode Listen Later Mar 8, 2023 54:26


La Salon International de l'Agriculture 2023, les défis de l'agriculture française, la nouvelle PAC et la stratégie Farm to Fork, la visite du Président Macron au Gabon, en Angola, en République Démocratique du Congo et au Congo-Brazzaville, la situation politique au Nigéria, la série de podcasts Opération Lima sur Radio France, les milieux complotistes, le documentaire Gazprom – L'arme parfaite sur Arte, les relations russo-allemandes sur la question de l'énergie. Tout cela et un peu plus dans ce nouvel épisode!

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Afrique centrale: que retiendrez-vous de la tournée d'Emmanuel Macron?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 20:00


Quatre pays en moins de 4 jours. Protection des forêts tropicales au Gabon, coopération économique et agricole en Angola, question mémorielle au Congo et situation sécuritaire dans l'est en RDC. La tournée marathon d'Emmanuel Macron en Afrique Centrale était censée « tourner la page de la Françafrique » et promouvoir le nouveau « logiciel » de la diplomatie française sur le continent. A-t-il réussi son pari ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

On décrypte le monde
On décrypte le monde - Opération séduction de Macron en Afrique centrale

On décrypte le monde

Play Episode Listen Later Mar 4, 2023


Décryptage de l'opération séduction d'Emmanuel Macron à l'Afrique centrale durant sa visite au Gabon cette semaine !

Journal de l'Afrique
Angola, Congo, RD Congo : Emmanuel Macron poursuit sa tournée en Afrique centrale

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 3, 2023 14:38


Après Luanda et Brazzaville, Emmanuel Macron se rend Kinshasa. Dans la capitale congolaise, une partie des Kinois se montrent critiques à l'égard du président français.

Le journal de 22h00
Emmanuel Macron en tournée en Afrique centrale pour redéfinir la politique africaine de la France

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Mar 1, 2023 14:58


durée : 00:14:58 - Journal de 22h - Emmanuel Macron est arrivé mercredi soir à Libreville au Gabon. Le président de la république est en visite sur le continent africain pour quatre jours, alors qu'il expliquait lundi vouloir redéfinir une "nouvelle relation équilibrée" avec les pays africains. - invités : Pierre Jacquemot ancien ambassadeur, chercheur à l'IRIS et président du GRET (ONG de développement)

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: premier Ministre Burkinabè au Mali, retraite Varane, économie britannique, Billo Bah arrêté

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 6, 2023 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité.   Mali : suite à la visite du premier ministre burkinabè à Bamako, quelle coopération entre les deux Etats pour lutter contre le djihadisme ? Par Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel basé à Dakar Football : retraite internationale de Raphaël Varane, à 29 ans. Par Antoine Grognet, journaliste au service sport de RFI Royaume-Uni : comment sortir de la crise économique ? Par Dominique Baillard, journaliste au service économie, chroniqueuse d'Aujourd'hui l'éco sur RFI Guinée : Mamadou Billo Bah de la FNDC placé sous mandat de dépôt. Avec Fabien Offner, chercheur au bureau Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale d'Amnesty International   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Stanislas Zézé (Bloomfield): «Les Africains ont besoin d'un nouveau souffle»

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 48:30


Le financier ivoirien Stanislas Zézé est notre Grand Invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Il est à la tête de Bloomfield Investment Corporation, une agence d'évaluation du risque de crédit en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale, l'équivalent de Moody's, de Fitch ou de Standard&Poors pour le reste du monde. Son activité consiste à évaluer la capacité d'une entreprise ou d'un État à rembourser ses dettes. Fils de militaire ivoirien, 5ème d'une fratrie de 10 enfants, il fait ses études en France, puis à partir du début des années 1990 aux États-Unis (Université de Michigan).  Après avoir rêvé d'être avocat d'affaires, il opte finalement pour la finance pensant pouvoir agir avec davantage de force pour le continent africain. Il travaille (entre autres) pour la Banque mondiale à Washington, et la BAD (Banque Africaine de Développement). Stanislas Zézé fait aujourd'hui la promotion d'un livre autobiographique : «L'homme aux chaussettes rouges».   Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur tous les grands sujets qui touchent l'actualité économique en Afrique : conséquences des coups d'État pour les échanges commerciaux et les affaires en général, sentiment anti-français, relations avec la Russie, risques liés au crédit et aux investissements (en RDC notamment), remboursement de la dette extérieure (notamment chinoise), prise en compte de la crise climatique dans l'évaluation financière. Celui que certains surnomment « le loup de la finance africaine » est également interrogé sur des thèmes plus politiques tels que la gouvernance en Afrique, la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire suite au retour de Tidjane Thiam ou encore l'échec de la candidature de Didier Drogba (cousin de Stanislas Zézé) pour la présidence de la Fédération de football ivoirienne.     Ils ont également participé à cette émission :  - Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la République Démocratique du Congo - Tamarah Moutotekema, directrice générale d'Agridis, société évoluant dans le secteur de l'agroalimentaire au Gabon  - Abdou Diop, associé gérant de Mazars Maroc, membre du board pour l'Afrique et le Moyen-Orient. 

Éco d'ici éco d'ailleurs
Stanislas Zézé (Bloomfield): «Les Africains ont besoin d'un nouveau souffle»

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Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 48:30


Le financier ivoirien Stanislas Zézé est notre Grand Invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Il est à la tête de Bloomfield Investment Corporation, une agence d'évaluation du risque de crédit en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale, l'équivalent de Moody's, de Fitch ou de Standard&Poors pour le reste du monde. Son activité consiste à évaluer la capacité d'une entreprise ou d'un État à rembourser ses dettes. Fils de militaire ivoirien, 5ème d'une fratrie de 10 enfants, il fait ses études en France, puis à partir du début des années 1990 aux États-Unis (Université de Michigan).  Après avoir rêvé d'être avocat d'affaires, il opte finalement pour la finance pensant pouvoir agir avec davantage de force pour le continent africain. Il travaille (entre autres) pour la Banque mondiale à Washington, et la BAD (Banque Africaine de Développement). Stanislas Zézé fait aujourd'hui la promotion d'un livre autobiographique : «L'homme aux chaussettes rouges».   Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur tous les grands sujets qui touchent l'actualité économique en Afrique : conséquences des coups d'État pour les échanges commerciaux et les affaires en général, sentiment anti-français, relations avec la Russie, risques liés au crédit et aux investissements (en RDC notamment), remboursement de la dette extérieure (notamment chinoise), prise en compte de la crise climatique dans l'évaluation financière. Celui que certains surnomment « le loup de la finance africaine » est également interrogé sur des thèmes plus politiques tels que la gouvernance en Afrique, la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire suite au retour de Tidjane Thiam ou encore l'échec de la candidature de Didier Drogba (cousin de Stanislas Zézé) pour la présidence de la Fédération de football ivoirienne.     Ils ont également participé à cette émission :  - Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la République Démocratique du Congo - Tamarah Moutotekema, directrice générale d'Agridis, société évoluant dans le secteur de l'agroalimentaire au Gabon  - Abdou Diop, associé gérant de Mazars Maroc, membre du board pour l'Afrique et le Moyen-Orient. 

C'est pas du vent
On s'embrase mais on continue à s'envoyer en l'air

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 21, 2022 48:30


Incendies au Nord, inondations au Sud... les conséquences du changement climatique créent le chaos dans de nombreux endroits du monde, mais cela n'empêche pas Boeing d'annoncer une hausse de 82% du nombre d'avions d'ici 2041. En cause, le tourisme de masse. Alors peut-on encore voyager sans culpabiliser ?  Invités :  - Joëlle Zask, philosophe auteure de Quand la forêt brûle : penser la nouvelle catastrophe écologique aux éditions Premier parallèle  - Anthony Collin, directeur adjoint du Groupe de recherches sur le feu du CNRS - Guillaume Lescuyer, spécialiste des politiques forestières en Afrique Centrale au CIRAD - Rodolphe Christin, auteur de La vraie vie est ici, voyager encore ? publié chez Ecosociété - Sébastien Porte, auteur de Le dernier avion, comment le trafic aérien détruit l'environnement chez Tana Éditions.

C'est pas du vent
On s'embrase mais on continue à s'envoyer en l'air

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 21, 2022 48:30


Incendies au Nord, inondations au Sud... les conséquences du changement climatique créent le chaos dans de nombreux endroits du monde, mais cela n'empêche pas Boeing d'annoncer une hausse de 82% du nombre d'avions d'ici 2041. En cause, le tourisme de masse. Alors peut-on encore voyager sans culpabiliser ?  Invités :  - Joëlle Zask, philosophe auteure de Quand la forêt brûle : penser la nouvelle catastrophe écologique aux éditions Premier parallèle  - Anthony Collin, directeur adjoint du Groupe de recherches sur le feu du CNRS - Guillaume Lescuyer, spécialiste des politiques forestières en Afrique Centrale au CIRAD - Rodolphe Christin, auteur de La vraie vie est ici, voyager encore ? publié chez Ecosociété - Sébastien Porte, auteur de Le dernier avion, comment le trafic aérien détruit l'environnement chez Tana Éditions.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Afrique: la vie est-elle devenue trop chère?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 24, 2022 20:00


Que ce soit l'huile, le riz, la farine ou encore la viande, les prix des produits de première nécessité ne cessent d'augmenter en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale. Quelles en sont les conséquences dans votre quotidienne ? Quelles mesures sont prises pour limiter les effets sur votre pouvoir d'achat ? Vos témoignages nous intéressent.  * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Parcours d'ingénieurs
Flavien, entrepreneur agro écologique en Afrique

Parcours d'ingénieurs

Play Episode Listen Later Feb 4, 2022 31:18


Flavien Kouatcha Simo est Camerounais, il a suivi des études d'ingénieur en apprentissage à l'Institut Ucac-Icam au Cameroun.  Il a choisi son chemin, celui de l'audace, de l'aventure entrepreneuriale dans l'agro écologie en Afrique Centrale. Son crédo : mener des projets impactants, avec des valeurs de développement pour son environnement. Flavien présente de nombreuses facettes à son portrait professionnel : entrepreneur, fondateur d'incubateur, président puis conseiller de la Jeune chambre internationale du Cameroun,... il nous raconte ici son parcours avec enthousiasme. ***  Parcours d'ingénieurs est un podcast de l'Icam réalisé avec l'association Icam Alumni, présenté par Camille Schneller et produit par Louie Creative. *** L'Icam, école d'ingénieurs créée en 1898, possède onze campus en France et dans le monde : Lille, Grand Paris Sud, Nantes, Bretagne , Vendée, Toulouse, Pointe-Noire au Congo, Douala au Cameroun, Kinshasa en RDC, Chennai en Inde et Recife au Brésil.  Avec plus de 6 000 étudiants, apprentis et stagiaires sur l'ensemble de ses sites, l'Icam se positionne comme une école majeure dans le paysage de l'enseignement supérieur. L'Icam se structure en trois pôles d'activité : l'enseignement supérieur et la recherche, la formation professionnelle et le service aux entreprises.  Près de 600 ingénieurs généralistes sont diplômés chaque année en France, dont près de la moitié par la voie de l'apprentissage. www.icam.fr

ONU Info

Dans cette édition d'Escale, nous faisons un tour d'horizon sur les défis et les priorités qui marquent l'Afrique centrale avec le Représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale, François Louncény Fall.  Selon M Fall, cette région, qui abrite le deuxième poumon de la planète et regorge de ressources, est un potentiel « levier de commande» du continent. Or, elle se trouve aujourd'hui confrontée à des défis sécuritaires d'envergure croissants, liés notamment au changement climatique, allant de la transhumance à la présence croissante des groupes armés et terroristes.   Interview : François Louncény Fall, Représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale Interview, présentation et mixage : Cristina Silveiro

Radio-R
Illia Djadi - « La poussée de l'islam radical en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale »

Radio-R

Play Episode Listen Later Dec 2, 2021 26:12


Illia Djadi - « La poussée de l'islam radical en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale » by Radio Réveil

Radio-R
Illia Djadi - « La poussée de l'islam radical en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale »

Radio-R

Play Episode Listen Later Dec 2, 2021 26:12


Illia Djadi - « La poussée de l'islam radical en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale »

C'est pas du vent
COP26: où sont les 100 milliards?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 11, 2021 48:30


L'un des sujets qui crispe les négociations à Glasgow entre les pays riches et les pays les plus vulnérables, ce sont les financements. Les pays industrialisés se sont engagés à aider financièrement les pays en développement à s'adapter aux conséquences croissantes des changements climatiques et à développer des économies décarbonées. Mais, les fonds mobilisés sont trop faibles et ils n'arrivent pas assez vite dans les pays qui en ont cruellement besoin.  Invités :  - Yannick Glemarec, directeur exécutif du Fonds vert  - Ali Hamdou Dorsouma, directeur du Département Changement climatique à la Banque Africaine de Développement  - Tosi Mpanu mpanu, négociateur senior pour la République démocratique du Congo - Aïssatou Diouf en charge des Politiques internationales du le climat à Enda énergie et coordonnatrice du CAN en Afrique Centrale et de l'Ouest.

Littérature sans frontières
Littérature sans frontières - Osvalde Lewat, révélation et métamorphoses d'une femme en Afrique centrale

Littérature sans frontières

Play Episode Listen Later Sep 17, 2021 29:00


Osvalde Lewat est née à Garoua au Cameroun. Photographe d'art et réalisatrice de films documentaires plusieurs fois primés, elle vit à Paris. «Les Aquatiques» est son premier roman.   "Vingt ans après la mort de sa mère, Katmé Abbia, enseignante, apprend que la tombe doit être déplacée. Son mari, Tashun, préfet de la capitale, voit dans ce nouvel enterrement l'occasion providentielle de réparer les erreurs du passé et surtout de donner un coup d'accélérateur à sa carrière politique. Quand Samy, artiste tourmenté, ami et frère de toujours de Katmé, est arrêté et jeté en prison, les ambitions politiques de son mari entrent en collision avec sa vie et la placent devant un choix terrible. Porté par une écriture puissante où l'âpreté du réel le dispute à un humour à froid, Les Aquatiques est à la fois le portrait intérieur d'une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine." (Présentation des éditions Les Escales)

C'est pas du vent
C'est pas du vent - UICN : face au déclin de la biodiversité, est-ce que l'union fait la force ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 9, 2021 48:30


L'Union internationale pour la conservation de la nature organise son Congrès mondial de la Nature à Marseille. Plus de 1400 organisations gouvernementales, de la société civile et des peuples autochtones vont décider des actions à mener en priorité pour préserver la biodiversité en déclin. Que peut-on attendre de ce rendez-vous ? Est-ce que cet agenda politique est connecté aux réalités du terrain ? Invités : Bruno Oberle, directeur général de l'UICN Aliou Faye, coordinateur du programme UICN-PACO pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale Maximin Djondo pour l'ONG BEES Guillaume Tati pour ESI Congo / AGSAC et président de l'Alliance pour la Conservation des Grands Singes en Afrique Centrale 

Priorité santé
Priorité santé - La drépanocytose (Rediffusion)

Priorité santé

Play Episode Listen Later Aug 23, 2021 48:30


La drépanocytose, qui affecte l'hémoglobine des globules rouges, est la maladie génétique la plus fréquente. Elle se manifeste notamment par une anémie, caractérisée par un manque de globules rouges. La drépanocytose est une maladie qui demande des soins nombreux et sur le long terme : est-ce que cela veut dire que soigner la drépanocytose coûte particulièrement cher ? Comment sensibiliser la population pour mieux lutter contre cette maladie ? Dr Assa Niakaté, responsable du Centre d'Information et de Dépistage de la Drépanocytose et médecin au Centre de la drépanocytose pédiatrique de l'Hôpital Trousseau à Paris. Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue directeur du CEFA/ Monkole, centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE de Kinshasa en RDC. Président du Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar. En fin d'émission, nous faisons le point sur Unitlife, initiative des Nations unies dédiée à la lutte contre la malnutrition chronique. Nous en parlons avec Assia Sidibe qui dirige le secrétariat de UNITLIFE depuis février 2020.  (Rediffusion)

Afrique Économie
Afrique économie - Afrique centrale: le secteur bancaire peu touché par les conséquences de la crise sanitaire

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 6, 2021 2:20


À l'origine de la crise économique de 2008, l'activité bancaire fait partie des rares secteurs économiques qui ont peu ressenti les conséquences de pandémie de Covid-19. En très bonne santé, notamment en Afrique, les banquiers se disent prêts à accompagner la relance sur le continent.  En Afrique centrale, le secteur bancaire a eu de très bons résultats l'année dernière, à l'image de BGFI Bank. « Nous sommes la première banque d'Afrique centrale, nous sommes présents dans 11 pays et nous avons annoncé en 2020 nos meilleurs résultats depuis l'existence du groupe », explique Francesco De Musso, administrateur-Directeur Général de la branche européenne du groupe.  Des résultats favorisés en partie par la baisse d'activité de la plupart d'opérateurs  économiques. « Ce qu'on a constaté en 2020, c'est clairement une baisse de la demande de financements. Et donc ça a eu un effet favorable, puisque nos filiales africaines ont dû travailler sur la gestion de leurs portes-feuilles et c'est ce qui a permis de dégager des résultats que nous avons eus en 2020 ; beaucoup plus de proximité avec nos clients, beaucoup plus de suivi et d'accompagnement sur les financements qui étaient déjà octroyés. C'est qui a contribué à une meilleure gestion du risque et à de meilleurs résultats. » À l'affût de la relance Et comme les autres acteurs de la finance, BGFI Bank scrute l'évolution économique post-Covid. « On guette la relance comme une opportunité majeure pour pouvoir accompagner les entrepreneurs, et puis financer les économies, c'est ce que nous faisons depuis 50 ans maintenant puisque nous fêtons cette année notre cinquantième anniversaire. Donc on travaille déjà pour identifier des secteurs d'activité, porteurs et dynamiques, qui eux ont été peu impactés ou qui seront très demandés dans le cadre de la relance économique attendue. » Dans cette attente de la relance post-Covid, les rencontres économiques attirent les banquiers. Henri Wazne, administrateur directeur général de la Sofibanque, un établissement familial opérant au Congo-Kinshasa, a participé au Forum du CIAN qui s'est tenu le 1er juillet à Paris. Il lui faut être persuasif pour parler d'un pays qui n'a pas une bonne image pour les affaires, alors qu'on peut y investir dans tous les secteurs. Pour lui, le facteur risque est « très exagéré ». « La réalité est tellement différente de la perception [du risque] qu'il faut en fait venir voir sur place. Par exemple pour le secteur bancaire, on prend des créances douteuses, elles sont un peu plus élevées qu'en France, mais ce n'est pas une marge énorme entre les deux. C'est-à-dire que si vous organisez et vous étudiez votre crédit correctement, vous êtes remboursés. Et ça, ce n'est pas la perception qu'ont les gens ! Et c'est pareil dans beaucoup de choses. » dit-il. Dans un pays où le secteur informel représente 75% des activités économiques, le banquier Henry Wazne espère que de plus en plus de Congolais vont pouvoir formaliser leurs activités. Mais pour les attirer, il faudrait entre autres une fiscalité simplifiée et moins élevée. 

Afrique Économie
Afrique économie - Les Comoriens s'interrogent à leur tour sur le lien avec la zone franc

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 27, 2021 2:17


On l'oublie parfois mais les Comores font partie de la zone franc, et la devise, le franc comorien, est liée à l'euro, à l'instar du Franc CFA. Souvent décrié en Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale, la parité fixe entre le franc et l'euro est aussi remise en question aux Comores par l'ouvrage de l'économiste Saandi Mouignidaho, Franc CFA et émergence aux Comores, le duel est-il compatible ?  Alors que le président Azali Assoumi a fait de l'émergence son slogan politique, cette émergence est-elle possible avec la politique monétaire de la zone franc ?  La politique monétaire est conçue pour être neutre et maîtriser l'inflation, non pas sur un principe de croissance explique Saandi Mouignidaho, l'auteur de l'ouvrage sur l'impact des équilibres monétaires et la question de l'émergence des États membres de la zone franc, dubitatif face à l'objectif des Comores en 2030. « Il est prévu une croissance à deux chiffres c'est-à-dire qui doit être proche de deux soit 10, 8 et 9 sont acceptables. Sauf que hors Covid même, ce chiffre-là n'est pas faisable parce que nous avons une moyenne décennale sur deux décennies, qui est de l'ordre de 2,7 aux Comores. Je ne vois pas les performances que les Comores peuvent réaliser d'ici 2030 dans les quelques 8 ans qu'il nous reste, pour réaliser une croissance proche de deux chiffres », explique-t-il. Le développement économique passera par de vraies mesures d'amélioration de l'offre comorienne pour l'exportation à l'exemple des voisins malgaches ou mauriciens, compétitifs grâce à leur monnaie flottante argue Saïd Abdou Salim, le directeur de cabinet du ministre de l'Économie. « Les Comoriens ont la fierté de se dire "oui à la limite la monnaie malgache est une monnaie de change parce que notre monnaie qui est mécaniquement liée à l'euro à un taux de change qui n'est pas flexible et qui nous pénalise à la fois". C'est un bien quand on est importateur mais quand on est dans une logique d'exportation, ça n'est pas compétitif. C'est le cas des Comores : on n'a plus grand-chose à exporter. On n'est passé de 22 produits au tournant des années 70 à trois produits aujourd'hui qui sont soumis à une rude compétition des concurrents. » Les banques sont au cœur du développement rappelle Houssein Cheikh Soilihi, consultant en finance, retraité de la Banque centrale des Comores. « L'appartenance à la zone franc a été salutaire jusqu'à présent. Pour avoir une bonne monnaie, il y a trois facteurs importants dont la discipline budgétaire de l'État. Mais si le déficit budgétaire de l'État gonfle d'une façon incontrôlée, la banque centrale est amenée à couvrir ce déficit et donc à émettre de l'argent de façon indue. Il faut développer le crédit. Si les banques arrivent à assainir leurs portefeuilles de crédit, à faire le recouvrement, à reconstituer leurs ressources, elles peuvent être le moteur du développement. » La réforme du système de la zone franc reste le noyau de l'émergence selon chacun.