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Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neurosciences Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole (centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales. Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by.(Rediffusion)
Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by(Rediffusion)
« Les enseignants décident la reprise des cours dès ce vendredi », annonce Fraternité Matin. Le quotidien ivoirien, contrôlé par l'État, ajoute que « cette décision fait suite aux échanges fructueux avec les autorités gouvernementales autour de leur principale revendication : l'octroi d'une prime d'incitation au personnel du secteur éducation-formation ». La page n'est toutefois pas totalement tournée : « les enseignants, ajoute Fratmat, ont posé des conditions pour un climat social apaisé, notamment la libération de leurs camarades interpellés et condamnés lors des mouvements de grève d'octobre 2024 ». Koaci se fait également l'écho de la suspension de ce mouvement de grève. Précisant que selon les organisations syndicales, « la mobilisation a dépassé les 80% » en début de semaine. » « La décision de suspendre le mouvement », ajoute Koaci, « fait suite à une série de rencontres parfois houleuses avec les ministères concernés ». Le journal ivoirien précise également que les négociations ne sont pas terminées, puisqu'il reste « à établir un calendrier pour l'attribution de la prime d'incitation ».ObservateursÀ la Une aussi, le Gabon à la veille de l'élection présidentielle. « Présidentielle 2025, les observateurs internationaux en grand nombre », annonce l'Agence Gabonaise de Presse, sans préciser toutefois combien ils seront. On connaît en revanche le nombre des observateurs nationaux de la société civile : 900, nous dit l'AGP, selon laquelle, « c'est la première fois, depuis une quinzaine d'années, que des organisations de la société civile pourront participer à l'organisation des élections ». Afrik.com, de son côté, est allé à la rencontre des habitants de Libreville où, nous dit-on, « l'effervescence électorale se conjugue avec vigilance diplomatique. Plusieurs missions d'observation sont déjà présentes dans le pays. Le Commonwealth, l'Union africaine, la Francophonie, mais aussi des ONG locales telles que le Redhac, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale, elles entendent surveiller le déroulement du scrutin ». « Si la transition promet des élections libres et transparentes », ajoute Afrik.com, « certains restent sceptiques face à la présence persistante de figures de l'ancien régime Bongo ».Restrictions croissantesDirection le Mali, avec l'arrestation d'un journaliste qui avait « critiqué les autorités maliennes ». C'est ce qu'annonce Afrique Soir, qui précise « qu'Alfousseyni Togo, le directeur de publication de l'hebdomadaire Le Canard de la Venise, a été placé en détention provisoire à Bamako (…) il est accusé d'atteinte au crédit de la justice, de trouble à l'ordre public et de diffamation ». « Ces accusations, nous dit le média en ligne ivoirien, trouvent leur origine dans un article qu'Alfousseyni Togo a publié dans son journal, intitulé : « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogué. Dans ce texte, il remettait en cause les affirmations du ministre de la Justice concernant l'indice de confiance des Maliens envers leur système judiciaire ». « Cette arrestation », remarque Afrique sur 7, « s'inscrit dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la presse au Mali (…) depuis les coups d'État de 2020 et 2021, le pays est dirigé par une junte militaire qui a mis en place des mesures répressives ciblant les médias. Plusieurs organes de presse, notamment étrangers, ont vu leur accès ou leur diffusion suspendue. Des journalistes et d'autres voix critiques ont été réduits au silence ou emprisonnés ».AnthraxEnfin, cette information concernant les hippopotames en RDC. Média Afrique News nous apprend que « près d'une cinquantaine d'hippopotames ont été retrouvés morts ces derniers jours, dans le célèbre parc national des Virunga ». Principal suspect : l'anthrax. « Tout porte à croire », nous dit Média Afrique News, « qu'il s'agit d'une épidémie de maladie du charbon, une infection bactérienne aigüe ». Une maladie « souvent mortelle, qui touche de nombreux mammifères, y compris les espèces sauvages comme les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois, les humains… ».
« Au Cameroun, à six mois de la présidentielle, le régime se durcit contre les défenseurs des droits de l'homme », déplore Maximilienne Ngo Mbé, la directrice exécutive du REDHAC, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale. Aujourd'hui, le REDHAC lui-même est dans le viseur du pouvoir, qui l'a suspendu en décembre dernier et qui poursuit à présent ses dirigeantes devant la justice. « Ce sont des décisions scandaleuses », affirme Human Rights Watch. Quelles sont les situations les plus préoccupantes ? RFI : Le 3 avril dernier, le Parlement européen a voté une résolution demandant aux autorités camerounaises de libérer cinq journalistes. Il s'agit des collègues anglophones Tsi Conrad, Mancho Bibixy, Kingsley Fomunyuy Njoka et Thomas Awa Junior, qui ont rendu compte du conflit armé dans les régions anglophones. Il s'agit également d'Amadou Vamoulké, l'ancien directeur général de la radiotélévision publique camerounaise, la CRTV. Votre réaction ?Maximilienne Ngo Mbé : C'est une petite joie pour nous, parce que les cinq journalistes que vous avez cités, le Redhac a été à leurs côtés. Nous avons mené des actions de plaidoyer depuis plus de cinq à sept ans. C'est donc avec beaucoup de joie que nous recevons cette décision. Nous osons croire qu'elle ne restera pas uniquement sur le papier et que l'Union européenne mettra tout en œuvre pour que leur libération soit effective.Quelles sont les autres personnalités actuellement emprisonnées au Cameroun pour leurs opinions politiques ou simplement pour leurs désaccords avec le pouvoir en place ?Nos pensées vont vers le professeur Alain Fogué, militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Lui a été arrêté alors qu'il allait simplement rendre visite à son président, le professeur Maurice Kamto. Il y a aussi le porte-parole de M. Maurice Kamto, Bibou Nissack, qui a été arrêté chez lui, devant ses enfants et sa femme. Il n'était pas dehors pour manifester, cela ressemble à du kidnapping. Il y a aussi leurs camarades, ils sont 32 aujourd'hui, à rester en prison simplement parce qu'ils ont donné leurs opinions. Il y a aussi le cas de Marafa Hamidou Yaya, dont l'état de santé est très fragile.Marafa Hamidou Yaya a été secrétaire général de la présidence, il est tombé en disgrâce et en prison depuis 2012. Il souffre d'une grave maladie des yeux. Il y a un an, François Hollande a écrit à Paul Biya pour demander de le libérer pour raisons de santé, mais le président camerounais ne bouge pas. Pourquoi cette dureté contre ce prisonnier ?Je ne sais pas si c'est le président qui ne bouge pas ou si c'est la bureaucratie du président qui ne bouge pas. J'ai toujours eu à dire que depuis que je milite — cela fait quand même deux ou trois décennies – lorsque le président Paul Biya a été au courant d'une situation grave il a été prompt à réagir. Depuis un moment, on sait bien qu'il est un peu affaibli par l'âge. Est-ce que son entourage lui fait part de tout ? Je ne peux ni l'affirmer ni l'infirmer. En tout cas, M. Marafa, même pour raisons de santé, humainement, on peut dire qu'il a payé. […] Il devrait au moins pouvoir se faire soigner.Dans six mois, c'est l'élection présidentielle, prévue en octobre. Le parti au pouvoir, le RDPC, demande à Paul Biya, aujourd'hui âgé de 92 ans, de se présenter pour un nouveau mandat de sept ans. Est-ce que cette période est favorable à plus de clémence ou, au contraire, à plus de dureté ?J'avoue que, depuis un moment, on assiste à beaucoup de dureté de la part du gouvernement et du parti au pouvoir. Il ne lésine sur aucun moyen. Maintenant, c'est la même chose pour la justice, la police, l'armée. Vous êtes filé tout le temps, et vous êtes convoqué devant des juridictions. Le ministère de l'Administration territoriale promet la prison à tout le monde. Il empêche même un député de se mouvoir pour présenter son programme politique. Ce même ministère adopte une posture de durcissement de l'espace civique, au détriment de tout ce qu'on entend derrière sur le fait qu'il nous faut des élections pacifiques. Il y a un décalage entre le langage et les faits sur le terrain.Et ce durcissement, vous craignez qu'il s'intensifie à mesure qu'on va se rapprocher de la date du mois d'octobre prochain ?Bien sûr, il n'y a aucun doute là-dessus, si rien n'est fait.Pourquoi ?Parce que le président Paul Biya n'a toujours pas annoncé s'il sera candidat, jusqu'à aujourd'hui, personne ne le sait. Mais on pense que ceux qui sont restés longtemps à ses côtés au pouvoir veulent absolument qu'il continue, car cela leur permet de ne pas rendre de comptes. Ceux qui sont au pouvoir ont bénéficié de tous les privilèges et ont spolié les populations, ils sont à la manœuvre pour ne pas laisser le président, peut-être, aller se reposer et ils vont durcir de plus en plus l'espace. On attire l'attention des pays amis du Cameroun pour que cela ne se fasse pas. Il est donc grand temps que la France joue son rôle, aujourd'hui plus que jamais, pour que cela cesse.
« Les enseignants décident la reprise des cours dès ce vendredi », annonce Fraternité Matin. Le quotidien ivoirien, contrôlé par l'État, ajoute que « cette décision fait suite aux échanges fructueux avec les autorités gouvernementales autour de leur principale revendication : l'octroi d'une prime d'incitation au personnel du secteur éducation-formation ». La page n'est toutefois pas totalement tournée : « les enseignants, ajoute Fratmat, ont posé des conditions pour un climat social apaisé, notamment la libération de leurs camarades interpellés et condamnés lors des mouvements de grève d'octobre 2024 ». Koaci se fait également l'écho de la suspension de ce mouvement de grève. Précisant que selon les organisations syndicales, « la mobilisation a dépassé les 80% » en début de semaine. » « La décision de suspendre le mouvement », ajoute Koaci, « fait suite à une série de rencontres parfois houleuses avec les ministères concernés ». Le journal ivoirien précise également que les négociations ne sont pas terminées, puisqu'il reste « à établir un calendrier pour l'attribution de la prime d'incitation ».ObservateursÀ la Une aussi, le Gabon à la veille de l'élection présidentielle. « Présidentielle 2025, les observateurs internationaux en grand nombre », annonce l'Agence Gabonaise de Presse, sans préciser toutefois combien ils seront. On connaît en revanche le nombre des observateurs nationaux de la société civile : 900, nous dit l'AGP, selon laquelle, « c'est la première fois, depuis une quinzaine d'années, que des organisations de la société civile pourront participer à l'organisation des élections ». Afrik.com, de son côté, est allé à la rencontre des habitants de Libreville où, nous dit-on, « l'effervescence électorale se conjugue avec vigilance diplomatique. Plusieurs missions d'observation sont déjà présentes dans le pays. Le Commonwealth, l'Union africaine, la Francophonie, mais aussi des ONG locales telles que le Redhac, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale, elles entendent surveiller le déroulement du scrutin ». « Si la transition promet des élections libres et transparentes », ajoute Afrik.com, « certains restent sceptiques face à la présence persistante de figures de l'ancien régime Bongo ».Restrictions croissantesDirection le Mali, avec l'arrestation d'un journaliste qui avait « critiqué les autorités maliennes ». C'est ce qu'annonce Afrique Soir, qui précise « qu'Alfousseyni Togo, le directeur de publication de l'hebdomadaire Le Canard de la Venise, a été placé en détention provisoire à Bamako (…) il est accusé d'atteinte au crédit de la justice, de trouble à l'ordre public et de diffamation ». « Ces accusations, nous dit le média en ligne ivoirien, trouvent leur origine dans un article qu'Alfousseyni Togo a publié dans son journal, intitulé : « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogué. Dans ce texte, il remettait en cause les affirmations du ministre de la Justice concernant l'indice de confiance des Maliens envers leur système judiciaire ». « Cette arrestation », remarque Afrique sur 7, « s'inscrit dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la presse au Mali (…) depuis les coups d'État de 2020 et 2021, le pays est dirigé par une junte militaire qui a mis en place des mesures répressives ciblant les médias. Plusieurs organes de presse, notamment étrangers, ont vu leur accès ou leur diffusion suspendue. Des journalistes et d'autres voix critiques ont été réduits au silence ou emprisonnés ».AnthraxEnfin, cette information concernant les hippopotames en RDC. Média Afrique News nous apprend que « près d'une cinquantaine d'hippopotames ont été retrouvés morts ces derniers jours, dans le célèbre parc national des Virunga ». Principal suspect : l'anthrax. « Tout porte à croire », nous dit Média Afrique News, « qu'il s'agit d'une épidémie de maladie du charbon, une infection bactérienne aigüe ». Une maladie « souvent mortelle, qui touche de nombreux mammifères, y compris les espèces sauvages comme les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois, les humains… ».
C'est dans la capitale du manganèse, à Moanda, dans l'est du Gabon, que l'on forme depuis la rentrée 2016 les mécaniciens et les ingénieurs du secteur minier. L'École des mines et de la métallurgie, créée via un partenariat entre l'État, des personnalités locales et le géant français Eramet, n'entend pas se contenter d'être le centre de formation de la Comilog, la filiale d'Eramet qui exploite le manganèse de Moanda. L'E3MG veut s'imposer comme la référence en Afrique centrale. De notre envoyé spécial de retour de Moanda, Le campus est vaste et vert, les chambres et l'amphithéâtre quasi neufs. « Il faut former des cadres issus de nos écoles, prompts à accompagner l'exploitation de matières premières, souligne Sylvain Patrick Makoumachana, le directeur des études de l'E3MG. À mon époque, on faisait deux ans à l'USTM, l'Université des sciences et techniques de Masuku. Et ensuite, il fallait aller faire la licence, la maîtrise et tout le reste, notamment en France. Beaucoup sont allés aussi au Canada. On n'avait pas vraiment d'instrument pour ça. »À lire aussiGabon: dans le Haut-Ogooué, le vignoble d'Omar Bongo fait de la résistanceDes langues à la métallurgieLes cours sont assurés par quatre enseignants à temps plein et par des vacataires qui interviennent à distance. On y travaille aussi bien les langues que la métallurgie, pour des étudiants, de futurs ingénieurs et mécaniciens qualifiés, mais aussi pour des cadres déjà actifs. « Concrètement, au niveau de la mine-métallurgie, on en apprend beaucoup plus sur la minéralogie, l'étude géologique, explique Glenn, qui s'est réorienté vers le manganèse lors de son passage à l'E3MG, après être passé par le secteur aurifère. « Donc, avec les différents plateaux que nous avons, on a travaillé beaucoup plus le cas du manganèse et de l'or. On a parlé un peu d'autres matières, mais moi, particulièrement, je me suis appesanti sur la partie minéralogique, dont le process. Et on a aussi fait un peu de métallurgie. »Les partenariats s'étendentVice-major de la promotion, Glenn a été embauché, comme le major de la promotion et comme la moitié de la trentaine de diplômés annuels, par la Comilog, le géant local qui parraine l'école et en est l'actionnaire principal. Mais l'École des mines n'est pas que la pépinière de l'entreprise. « Elle a un lien singulier, à 40-50 %, à Comilog, reconnaît Sylvain Patrick Makoumachana. Mais nous avons aussi Nouvelle Gabon Mining, la Société équatoriale des mines… Nous avons plein de partenaires comme ça. Bientôt, on va avoir les sucreries, les brasseries parce que, à cause de nos métiers, de leur formation, nos étudiants se font accueillir partout ailleurs. »Chaque année, quelques étudiants étrangers viennent à Moanda se former. Ils travaillent au renforcement du réseau international de l'école. Des partenariats sont tissés avec des écoles en France, en Tunisie, au Maroc, en Côte d'Ivoire, ou au Niger. L'E3MG ambitionne de devenir la référence du secteur en Afrique centrale.À lire aussi Gabon : à Moanda, la mine de manganèse de la Comilog modernise la gestion de l'eau
Quel avenir pour le franc CFA en Afrique Centrale ? Ce vestige de la françafrique sera-t-il bientôt à nouveau dévalué ? Lundi 16 décembre, le Cameroun accueillait un sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac). À cette occasion, le chef d'Etat camerounais Paul Biya a fait une sortie remarquée, puisqu'il a appelé à une action urgente et coordonnée, insistant sur la solidarité et la détermination pour stabiliser les économies nationales et régionales. Une prise de parole surprenante de la part d'un président habituellement effacé et qui dirige un pays économiquement aux abois. Par ailleurs, la région présente des « signaux d'alerte préoccupants » imputés à « des dérapages et des défaillances dans la mise en oeuvre des réformes recommandées », selon le FMI. Dans cette situation de crise régionale, le sujet de la dévaluation du franc CFA revient de plus en plus comme l'un des scénarios possibles pour une sortie de crise. On en parle dans ce nouveau numéro de “Décrypter l'Afrique” avec : Fabrice Wuimo, journaliste pour Le Média TV, Seidik Abba, journaliste, écrivain, chercheur associé et président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel, Geneviève Goëtzinger, ancienne journaliste, présidente de imaGGe, cabinet de conseil en stratégie politique et communication et Wilfried Ekanga, essayiste, analyste politique et militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), un parti d'opposition camerounais.
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ? Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024.Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine (Rediffusion)
La Camerounaise Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale, le Redhac, lauréate de plusieurs prix internationaux des droits de l'homme, fait un état des lieux du respect des droits de l'homme en Afrique centrale, et son constat est plutôt amer... Elle est notre Grande invitée Afrique ce mardi. RFI : Maximilienne Ngo Mbe, vous êtes à la tête du Redhac, le Réseau des défenseurs des droits de l'homme de l'Afrique centrale. Comment se portent les droits de l'homme dans cette région par rapport aux autres du continent ?Maximilienne Ngo Mbe : Tout de suite, je vais vous dire que la zone de l'Afrique centrale est une zone très très dangereuse, parce que la longévité au pouvoir des chefs de l'État, beaucoup de ressources matérielles, puis des ressources au niveau du sol, font qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de défis. Et l'un des défis majeurs, c'est le respect des droits de l'homme dans sa globalité, mais plus spécifiquement des libertés fondamentales et les institutions démocratiques.Prenons le cas de la RDC par exemple, et la situation catastrophique que vit l'Est de ce pays : que dit le Redhac à ce sujet ?Aujourd'hui, tout le monde le sait, ce sont les Nations unies qui ont dit clairement que le M23 est soutenu par le Rwanda et donc, comme on a vu ailleurs avec la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), nous demandons à la CEEAC (Communauté économique des États de l'Afrique centrale) et à la Cemac (La Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) de jouer leur rôle et de faire que ça cesse, et que la RDC retrouve ses richesses et retrouve son territoire.Votre organisation se dit aujourd'hui « inquiète » par le « flou » qui entoure la transition au Gabon. Pourquoi ?Parce que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance est claire : les militaires n'ont pas vocation à gérer les pays en tant que président de la République. C'est normal qu'on soit inquiets, d'autant plus que nous voyons des élans de plus en plus en Afrique ou lorsque les militaires viennent au pouvoir, ils chargent les constitutions, après ils se font élire. Nous venons de vivre ça au Tchad et nous sommes préoccupés par le fait que, probablement, au sortir de cette transition, que ce haut gradé [Brice Oligui Nguema, président de la transition de la République gabonaise, NDLR] aussi, change la Constitution, se présente et gagne les élections. Il ne faut pas l'accepter.Vous avez justement évoqué le Tchad. Le président Mahamat Idriss Déby a accordé la grâce présidentielle à des centaines, voire plus, de condamnés pendant la transition. Est-ce un bon pas vers la réconciliation qu'il dit prôner ?Même si nous aurions souhaité qu'il ne se représente pas - parce que nous ne sommes pas pour les régimes militaires -, nous prenons acte que le peuple lui a donné le mandat et que lui-même a dit qu'il faisait de son mandat une partie de la réconciliation. La situation des droits de l'homme au Tchad est un peu différente des autres situations dans la mesure où on est sorti d'un régime militaire, on est inquiet par la répression en sourdine qui est souvent très fine et qu'on ne voit pas. Mais nous pensons qu'avec la Commission nationale des droits de l'homme du Tchad, la Commission africaine et nous-même, nous allons faire ce qu'on a à faire pour que ces dérives ne continuent pas.Le Cameroun, justement, se prépare à une présidentielle au plus tard fin octobre 2025 et on constate déjà des tensions sur le plan politique, avec notamment des pressions qui sont grandissantes sur certains acteurs politiques. Avez-vous constaté la même chose ?Oui, il y a beaucoup de tensions, mais ce qui nous préoccupe, c'est aussi que tous les acteurs politiques parlent des élections présidentielles qui arrivent, mais la situation au nord-ouest et sud-ouest et à l'extrême nord est très grave. Je vais vous donner quelques chiffres rapidement : en 2023/2024, nous avons au moins à peu près 103 civils qui ont été assassinés par les présumés séparatistes et il y a 4 personnalités qui ont été assassinées. Il y a plus de 50 forces de sécurité qui ont été assassinées. Il y a à peu près 2 000 000 de déplacés depuis janvier 2024... Et je ne parle pas de l'économie qui s'effondre et tout ce que cela comporte. Alors nous, nous pensons vraiment que, oui, il faut qu'il y ait l'élection présidentielle, mais il faut que les débats tournent autour de comment nous devons sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve.Au vu de l'évolution démocratique en Afrique centrale, êtes-vous optimiste ou pessimiste sur la question des droits de l'homme dans la région ? Je suis entre les deux. La démocratie, c'est aussi l'alternance au pouvoir. C'est-à-dire que quand vous voyez des présidents qui restent 42 ans, 30 ans au pouvoir et qui manœuvrent tout le temps pour changer les constitutions, on ne peut pas parler de la démocratie ni des institutions démocratiques, mais il faut que les peuples se battent partout où ils sont. À lire aussiBurkina: «les forces de sécurité intimident, détiennent et font disparaître» journalistes et opposants
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ? Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024. Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine
La crise au Sahel est l'une des plus inquiétantes et l'une de plus négligées de notre époque, c'est ce qu'avertit ce vendredi depuis Genève le porte-parole régional de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) Alpha Seydi Ba.A l'instar de la situation catastrophique au Tchad, où plus de 600.000 Soudanais sont arrivés depuis le début de la crise.« Vous avez vu des gens arriver quotidiennement par dizaines dans un état très, très mauvais, et la plupart d'entre eux sont des femmes, des enfants qui ont vécu un traumatisme inimaginable », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.Le Tchad accueillait déjà plus de 400.000 réfugiés soudanais avant cette crise, a expliqué M. Ba, avant d'exprimer l'appréciation de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés sur le fait que les autorités « ont gardé leurs frontières ouvertes ». Cependant, répondre aux besoins fondamentaux de ces réfugiés tels que l'hébergement, la nourriture, l'accès à l'éducation pour les enfants et le soutien psychologique est devenu de plus en plus difficile en raison de la pénurie de fonds.Pour en savoir plus sur le sort du Sahel, Adélaïde Choveau d'ONU Genève, a tendu son micro à M. Ba à l'issue de sa conférence de presse.Il est notamment revenu sur le sort des pays du Sahel central, le Burkina Faso le Mali et le Niger, qui comptent à eux seuls 3,3 millions de personnes déplacées qu'ils continuent d'accueillir malgré leur propre lot de défis.(Interview : Alpha Seydi Ba, porte-parole du HCR pour l'Afrique de Ouest et l'Afrique Centrale; propos recueillis par Adélaïde Choveau ONU Genève)
Dans son nouveau spectacle présenté sur la scène du Théâtre de la Bastille à Paris, la chorégraphe Betty Tchomanga s'empare dans un solo envoûtant de la divinité aquatique vaudou et africaine Mami Wata. Mami Wata est une grande figure des mythologies africaines. On la retrouve aussi bien en Afrique de l'Ouest qu'en Afrique Centrale, chez les Ewés du Bénin, les Igbo du Nigeria ou les Bamilékés du Cameroun, mais aussi –parfois sous d'autres noms- en Haïti, dans les Caraïbes, au Surinam ou en Guyane.Esprit de l'eau, mi-femme mi-poisson, sirène ou belle femme tenant un serpent, les avatars de Mami Wata sont multiples, comme autant de masques tour à tour ou en même temps séduisants et hideux, charmeurs et repoussants, bienveillants et inquiétants.C'est cette ambivalence que la chorégraphe et danseuse nous fait appréhender le ton d'un solo qui bouscule et envoûte en même temps. Elle marche, elle ondule, elle tressaute, elle saute, elle sursaute, elle soubresaute. Elle chante, elle parle, elle crie, elle éructe. Du ventre au visage, des pieds jusqu'aux cheveux, tout son corps bat d'une pulsation irrépressible qui entraîne les spectateurs dans un tourbillon d'expressivité, d'énergie et de sueur.« Mascarades », de Betty Tchomanga est à découvrir jusqu'au 26 mars 2024 à Paris, au Théâtre de la Bastille.Café Gourmand Lisa Giroldini présente le projet musical de Monsieur Mâlâ, un conte musical urbain entre jazz, funk, Afrique et Caraïbes. Solène Gardré est allée visiter au Lavoir Moderne Parisien, l'exposition « Porteur de charges et de rêves » du plasticien béninois Rafiy Okefolahan dans le cadre du festival Africapitales à Paris. Isabelle Chenu s'est intéressée à l'exposition « La France sous leurs yeux » installée à la Bibliothèque nationale de France. Une grande exposition aux travaux de 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France, au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.
Dans son nouveau spectacle présenté sur la scène du Théâtre de la Bastille à Paris, la chorégraphe Betty Tchomanga s'empare dans un solo envoûtant de la divinité aquatique vaudou et africaine Mami Wata. Mami Wata est une grande figure des mythologies africaines. On la retrouve aussi bien en Afrique de l'Ouest qu'en Afrique Centrale, chez les Ewés du Bénin, les Igbo du Nigeria ou les Bamilékés du Cameroun, mais aussi –parfois sous d'autres noms- en Haïti, dans les Caraïbes, au Surinam ou en Guyane.Esprit de l'eau, mi-femme mi-poisson, sirène ou belle femme tenant un serpent, les avatars de Mami Wata sont multiples, comme autant de masques tour à tour ou en même temps séduisants et hideux, charmeurs et repoussants, bienveillants et inquiétants.C'est cette ambivalence que la chorégraphe et danseuse nous fait appréhender le ton d'un solo qui bouscule et envoûte en même temps. Elle marche, elle ondule, elle tressaute, elle saute, elle sursaute, elle soubresaute. Elle chante, elle parle, elle crie, elle éructe. Du ventre au visage, des pieds jusqu'aux cheveux, tout son corps bat d'une pulsation irrépressible qui entraîne les spectateurs dans un tourbillon d'expressivité, d'énergie et de sueur.« Mascarades », de Betty Tchomanga est à découvrir jusqu'au 26 mars 2024 à Paris, au Théâtre de la Bastille.Café Gourmand Lisa Giroldini présente le projet musical de Monsieur Mâlâ, un conte musical urbain entre jazz, funk, Afrique et Caraïbes. Solène Gardré est allée visiter au Lavoir Moderne Parisien, l'exposition « Porteur de charges et de rêves » du plasticien béninois Rafiy Okefolahan dans le cadre du festival Africapitales à Paris. Isabelle Chenu s'est intéressée à l'exposition « La France sous leurs yeux » installée à la Bibliothèque nationale de France. Une grande exposition aux travaux de 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France, au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.
Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by
Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by
Colombie : les voisins maudits de la mineRFI s'est associé au consortium international d'enquête « Forbidden Stories » pour reprendre le travail de Rafael Moreno, journaliste colombien, tué le 16 octobre 2022, dans des circonstances encore non élucidées. L'un des sujets sur lesquels il enquêtait : l'impact de la grande industrie minière sur l'environnement et la santé des populations dans sa région d'origine, le département de Cordoba. En 2017, la justice colombienne a obligé l'opérateur de la mine de nickel Cerro Matoso S.A à agir pour limiter ces effets nocifs. Six ans après, les dégâts sont toujours là parmi les communautés voisines de la plus grande mine à ciel ouvert de nickel du continent.Un Grand reportage d'Aabla Jounaïdi et Angélica Perez. Elles témoignent au micro de Patrick Adam Les mangeurs de cuivre du KatangaOn les appelle les mangeurs de cuivre. Nous sommes au Katanga, en RDC réputée depuis plus d'un siècle pour ses mines de cuivre et de cobalt, où se ruent les multinationales sur place. La dynastie du peuple Basanga, c'est elle qui fond le cuivre. Grâce à un four traditionnel, ce peuple du Katanga a produit différents objets en cuivre, dont le plus symbolique est la Croisette qui, au fil des années, a été utilisée par les peuples du sud de la RDC jusqu'en Afrique Centrale comme monnaie.Un Grand reportage de Denise Maheho qui s'entretient avec Patrick Adam
On les appelle les mangeurs de cuivre. Nous sommes au Katanga, en RDC réputée depuis plus d'un siècle pour ses mines de cuivre et de cobalt, où se ruent les multinationales sur place. La dynastie du peuple Basanga, c'est elle qui fond le cuivre. Grâce à un four traditionnel, ce peuple du Katanga a produit différents objets en cuivre, dont le plus symbolique est la Croisette qui, au fil des années, a été utilisée par les peuples du sud de la RDC jusqu'en Afrique Centrale comme monnaie. « Les mangeurs de cuivre du Katanga », un Grand reportage de Denise Maheho.
Il avait pensé prendre sa retraite politique. Mais depuis cet été, le diplomate guinéen et ancien Premier ministre François Louncény Fall a finalement décidé de reprendre le combat politique. Il vient de recréer l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Un parti en train de s'implanter à l'intérieur du pays, et qui va organiser dans les semaines qui viennent des meetings en Allemagne et en France. Pourquoi ce retour et avec quelles ambitions ? Entretien. RFI : François Louncény Fall, vous êtes revenu dans l'arène politique avec la création d'un nouveau parti, l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Qu'est-ce qui vous a poussé à sortir de votre retraite politique ?François Louncény Fall : J'avais décidé, après mes activités avec les Nations Unies en Afrique Centrale, de prendre une retraite, de m'occuper d'une plantation d'ananas. Mais c'est au regard des enjeux actuels de la Guinée que plusieurs compatriotes m'ont encouragés. Parce que, vous savez, l'image de notre pays, c'est l'image d'un paradoxe inexplicable. Un pays qui a des ressources extraordinaires : un tiers des réserves mondiales de bauxite, d'importantes potentialités agricoles et un réseau hydro-électrique très important. Malgré tout cela, les Guinéens vivent dans un état de pauvreté. Et au regard de cette situation, j'ai décidé de me réengager pour mettre fin à ce paradoxe en proposant aux Guinéens une nouvelle politique.Vous avez signé un document intitulé « Ma vision pour la Guinée : mettre fin au paradoxe guinéen », un document qui déroule tout un programme pour le pays. Est-ce que votre objectif, c'est une candidature à la présidentielle qui aura lieu à la fin de la transition ?Bien entendu, je me prépare à être candidat aux prochaines élections présidentielles.Vous avez émis l'hypothèse de rejoindre le dialogue politique que veulent organiser les autorités de la transition. En l'état actuel des choses, ce dialogue s'annonce comme non-inclusif puisque de nombreuses forces ne souhaitent pas s'y associer. Qu'est-ce qui vous pousse, vous, à vouloir vous asseoir à la table des discussions de ce dialogue politique ?Mon souhait aurait été, bien sûr, que ce dialogue soit inclusif. Mais comme vous savez tout au long de mon parcours professionnel, je n'ai jamais cessé de prôner le dialogue. C'est ce que j'ai demandé, recommandé, dans tous les pays où j'ai servi au nom des Nations Unies, et même en Guinée. J'ai présidé un dialogue politique en 2013 en Guinée qui a mis fin, justement, à trois années d'instabilité et qui a permis au gouvernement guinéen d'organiser des élections législatives. En tant qu'homme de dialogue, je ne pouvais pas ne pas participer à ce dialogue.Est-ce que vous êtes inquiet sur la capacité des autorités actuelles de tenir les délais fixés pour cette transition ? On parle, je le rappelle, d'une transition qui devrait prendre fin à l'issue de l'année 2024.C'est vrai que beaucoup de personnes s'inquiètent pour le retard dans l'exécution des différentes étapes de ce chronogramme. Mais je reste confiant dans le fait que le CNRD [Comité national du rassemblement pour le développement, NDLR] tiendra parole et que les élections se tiendront en Guinée. Et surtout que le CNRD s'engagera à ce qu'aucun membre du CNRD ou du gouvernement ne soit candidat. C'est mon souhait et c'est ce que j'espère.Est-ce que cette position et ce que vous venez de nous dire par ailleurs sur le dialogue politique ne fait pas de vous un allié de fait du CNRD à l'heure actuelle ?Au contraire. Je pense qu'en participant au dialogue je ferai valoir mon point de vue. Ce que je viens de vous dire tout à l'heure, je le dirai si je viens au dialogue : à savoir que la charte de la transition soit respectée, qu'on arrive à un retour à l'ordre constitutionnel et que les engagements qui ont été pris dans la charte de la transition soient respectés par tous.Qu'est-ce que vous répondez à nos confrères du journal en ligne ledjely.com qui vous présentent comme « celui qui veut poursuivre l'œuvre du CNRD » au regard du contenu de votre programme ?Moi, je ne suis pas un membre du CNRD, je ne suis pas non plus un allié du CNRD. Tout le monde connaît mon indépendance. Je pense que j'ai fait preuve d'indépendance vis-à-vis de tous les régimes qui sont passés en Guinée. Moi, je suis venu cette fois-ci avec une idée très précise : il faut que les Guinéens puissent bénéficier, enfin, des immenses ressources naturelles dont le pays a été doté, il faut qu'on sorte de la pauvreté.L'actualité guinéenne a été marquée la semaine dernière par la tentative d'évasion de plusieurs personnes jugées dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Est-ce que cette tentative d'évasion nous dit quelque chose des tensions qui perdurent au sein des forces armées ?Je ne crois pas que ce qui s'est passé à Conakry s'explique par des tensions au sein des forces armées. Je pense qu'il n'y a pas trop à s'inquiéter. Il y a eu beaucoup de bruit au cours de ce problème. C'est vrai que c'était une opération un peu rocambolesque… Mais je ne pense pas que la stabilité de la Guinée soit remise en cause avec cet événement. Ce qui est souhaitable, c'est que la transition se passe dans des conditions apaisées, afin que le retour à l'ordre constitutionnel soit assuré. Je pense que c'est le plus grand besoin pour les populations guinéennes aujourd'hui.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la visite à Paris du président centrafricain et sur le retrait de l'Iphone 12 du marché français. Inondations en Libye : comment expliquer l'effondrement des barrages ? En Libye, la tempête Daniel a entraîné la rupture de deux barrages. Ces effondrements ont amplifié les dégâts des inondations. Pourquoi n'ont-ils pas résisté ? Avec Amira Souilem, correspondante de RFI à Tunis. Numérique : l'iPhone 12 retiré du marché français Depuis mercredi 13 septembre 2023, l'iPhone 12 est temporairement retiré du marché en France. La cause ? Ses ondes émises qui ne respectent pas les normes européennes. Pourquoi les autorités françaises prennent-elles cette décision maintenant, trois ans après sa commercialisation ? Les ondes émises par le téléphone sont-elles réellement dangereuses ? Avec Simon Rozé, journaliste au service des Sciences de RFI. Centrafrique/France : une rencontre pour apaiser les relations diplomatiques Le président français Emmanuel Macron a rencontré le chef de l'État centrafricain Faustin-Archange Touadéra à Paris. Comment expliquer cette rencontre après des années de tensions entre les deux pays ? La France pourrait-elle convaincre la Centrafrique de s'éloigner de la Russie ? Avec Enrica Picco, directrice du projet Afrique Centrale à l'International Crisis group.
Journaliste camerounais, Christian Locka est le fondateur du média en ligne The Museba project, dédié au journalisme d'enquête en Afrique centrale et dans la région des grands lacs. Au micro de L'atelier des médias, Christian Locka explique la raison d'être de The Museba Project, pensé pour l'intérêt public, et présente les multiples difficultés qu'il rencontre, de l'accès à l'information jusqu'aux risques pour l'intégrité physique des producteurs d'information dans cette région du monde.Mondoblog audio fait entendre le blogueur congolais Prince Ley Ntontolo pour une lecture de son article intitulé Que faire après le bac : partir ou rester ?
Au menu de l'actualité :L'Afrique centrale se trouve à un tournant, l'ONU compte l'appuyerLe conflit au Soudan aggrave la crise humanitaire en République centrafricaine« On la boucle ! » : le port de la ceinture de sécurité obligatoire a sauvé des millions de vies en cinq décennies Présentation : Cristina Silveiro
La Salon International de l'Agriculture 2023, les défis de l'agriculture française, la nouvelle PAC et la stratégie Farm to Fork, la visite du Président Macron au Gabon, en Angola, en République Démocratique du Congo et au Congo-Brazzaville, la situation politique au Nigéria, la série de podcasts Opération Lima sur Radio France, les milieux complotistes, le documentaire Gazprom – L'arme parfaite sur Arte, les relations russo-allemandes sur la question de l'énergie. Tout cela et un peu plus dans ce nouvel épisode!
Quatre pays en moins de 4 jours. Protection des forêts tropicales au Gabon, coopération économique et agricole en Angola, question mémorielle au Congo et situation sécuritaire dans l'est en RDC. La tournée marathon d'Emmanuel Macron en Afrique Centrale était censée « tourner la page de la Françafrique » et promouvoir le nouveau « logiciel » de la diplomatie française sur le continent. A-t-il réussi son pari ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Décryptage de l'opération séduction d'Emmanuel Macron à l'Afrique centrale durant sa visite au Gabon cette semaine !
Après Luanda et Brazzaville, Emmanuel Macron se rend Kinshasa. Dans la capitale congolaise, une partie des Kinois se montrent critiques à l'égard du président français.
durée : 00:14:58 - Journal de 22h - Emmanuel Macron est arrivé mercredi soir à Libreville au Gabon. Le président de la république est en visite sur le continent africain pour quatre jours, alors qu'il expliquait lundi vouloir redéfinir une "nouvelle relation équilibrée" avec les pays africains. - invités : Pierre Jacquemot ancien ambassadeur, chercheur à l'IRIS et président du GRET (ONG de développement)
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Mali : suite à la visite du premier ministre burkinabè à Bamako, quelle coopération entre les deux Etats pour lutter contre le djihadisme ? Par Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel basé à Dakar Football : retraite internationale de Raphaël Varane, à 29 ans. Par Antoine Grognet, journaliste au service sport de RFI Royaume-Uni : comment sortir de la crise économique ? Par Dominique Baillard, journaliste au service économie, chroniqueuse d'Aujourd'hui l'éco sur RFI Guinée : Mamadou Billo Bah de la FNDC placé sous mandat de dépôt. Avec Fabien Offner, chercheur au bureau Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale d'Amnesty International * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Le financier ivoirien Stanislas Zézé est notre Grand Invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Il est à la tête de Bloomfield Investment Corporation, une agence d'évaluation du risque de crédit en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale, l'équivalent de Moody's, de Fitch ou de Standard&Poors pour le reste du monde. Son activité consiste à évaluer la capacité d'une entreprise ou d'un État à rembourser ses dettes. Fils de militaire ivoirien, 5ème d'une fratrie de 10 enfants, il fait ses études en France, puis à partir du début des années 1990 aux États-Unis (Université de Michigan). Après avoir rêvé d'être avocat d'affaires, il opte finalement pour la finance pensant pouvoir agir avec davantage de force pour le continent africain. Il travaille (entre autres) pour la Banque mondiale à Washington, et la BAD (Banque Africaine de Développement). Stanislas Zézé fait aujourd'hui la promotion d'un livre autobiographique : «L'homme aux chaussettes rouges». Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur tous les grands sujets qui touchent l'actualité économique en Afrique : conséquences des coups d'État pour les échanges commerciaux et les affaires en général, sentiment anti-français, relations avec la Russie, risques liés au crédit et aux investissements (en RDC notamment), remboursement de la dette extérieure (notamment chinoise), prise en compte de la crise climatique dans l'évaluation financière. Celui que certains surnomment « le loup de la finance africaine » est également interrogé sur des thèmes plus politiques tels que la gouvernance en Afrique, la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire suite au retour de Tidjane Thiam ou encore l'échec de la candidature de Didier Drogba (cousin de Stanislas Zézé) pour la présidence de la Fédération de football ivoirienne. Ils ont également participé à cette émission : - Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la République Démocratique du Congo - Tamarah Moutotekema, directrice générale d'Agridis, société évoluant dans le secteur de l'agroalimentaire au Gabon - Abdou Diop, associé gérant de Mazars Maroc, membre du board pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
Le financier ivoirien Stanislas Zézé est notre Grand Invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Il est à la tête de Bloomfield Investment Corporation, une agence d'évaluation du risque de crédit en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale, l'équivalent de Moody's, de Fitch ou de Standard&Poors pour le reste du monde. Son activité consiste à évaluer la capacité d'une entreprise ou d'un État à rembourser ses dettes. Fils de militaire ivoirien, 5ème d'une fratrie de 10 enfants, il fait ses études en France, puis à partir du début des années 1990 aux États-Unis (Université de Michigan). Après avoir rêvé d'être avocat d'affaires, il opte finalement pour la finance pensant pouvoir agir avec davantage de force pour le continent africain. Il travaille (entre autres) pour la Banque mondiale à Washington, et la BAD (Banque Africaine de Développement). Stanislas Zézé fait aujourd'hui la promotion d'un livre autobiographique : «L'homme aux chaussettes rouges». Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur tous les grands sujets qui touchent l'actualité économique en Afrique : conséquences des coups d'État pour les échanges commerciaux et les affaires en général, sentiment anti-français, relations avec la Russie, risques liés au crédit et aux investissements (en RDC notamment), remboursement de la dette extérieure (notamment chinoise), prise en compte de la crise climatique dans l'évaluation financière. Celui que certains surnomment « le loup de la finance africaine » est également interrogé sur des thèmes plus politiques tels que la gouvernance en Afrique, la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire suite au retour de Tidjane Thiam ou encore l'échec de la candidature de Didier Drogba (cousin de Stanislas Zézé) pour la présidence de la Fédération de football ivoirienne. Ils ont également participé à cette émission : - Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la République Démocratique du Congo - Tamarah Moutotekema, directrice générale d'Agridis, société évoluant dans le secteur de l'agroalimentaire au Gabon - Abdou Diop, associé gérant de Mazars Maroc, membre du board pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
Incendies au Nord, inondations au Sud... les conséquences du changement climatique créent le chaos dans de nombreux endroits du monde, mais cela n'empêche pas Boeing d'annoncer une hausse de 82% du nombre d'avions d'ici 2041. En cause, le tourisme de masse. Alors peut-on encore voyager sans culpabiliser ? Invités : - Joëlle Zask, philosophe auteure de Quand la forêt brûle : penser la nouvelle catastrophe écologique aux éditions Premier parallèle - Anthony Collin, directeur adjoint du Groupe de recherches sur le feu du CNRS - Guillaume Lescuyer, spécialiste des politiques forestières en Afrique Centrale au CIRAD - Rodolphe Christin, auteur de La vraie vie est ici, voyager encore ? publié chez Ecosociété - Sébastien Porte, auteur de Le dernier avion, comment le trafic aérien détruit l'environnement chez Tana Éditions.
Incendies au Nord, inondations au Sud... les conséquences du changement climatique créent le chaos dans de nombreux endroits du monde, mais cela n'empêche pas Boeing d'annoncer une hausse de 82% du nombre d'avions d'ici 2041. En cause, le tourisme de masse. Alors peut-on encore voyager sans culpabiliser ? Invités : - Joëlle Zask, philosophe auteure de Quand la forêt brûle : penser la nouvelle catastrophe écologique aux éditions Premier parallèle - Anthony Collin, directeur adjoint du Groupe de recherches sur le feu du CNRS - Guillaume Lescuyer, spécialiste des politiques forestières en Afrique Centrale au CIRAD - Rodolphe Christin, auteur de La vraie vie est ici, voyager encore ? publié chez Ecosociété - Sébastien Porte, auteur de Le dernier avion, comment le trafic aérien détruit l'environnement chez Tana Éditions.
Que ce soit l'huile, le riz, la farine ou encore la viande, les prix des produits de première nécessité ne cessent d'augmenter en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale. Quelles en sont les conséquences dans votre quotidienne ? Quelles mesures sont prises pour limiter les effets sur votre pouvoir d'achat ? Vos témoignages nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Flavien Kouatcha Simo est Camerounais, il a suivi des études d'ingénieur en apprentissage à l'Institut Ucac-Icam au Cameroun. Il a choisi son chemin, celui de l'audace, de l'aventure entrepreneuriale dans l'agro écologie en Afrique Centrale. Son crédo : mener des projets impactants, avec des valeurs de développement pour son environnement. Flavien présente de nombreuses facettes à son portrait professionnel : entrepreneur, fondateur d'incubateur, président puis conseiller de la Jeune chambre internationale du Cameroun,... il nous raconte ici son parcours avec enthousiasme. *** Parcours d'ingénieurs est un podcast de l'Icam réalisé avec l'association Icam Alumni, présenté par Camille Schneller et produit par Louie Creative. *** L'Icam, école d'ingénieurs créée en 1898, possède onze campus en France et dans le monde : Lille, Grand Paris Sud, Nantes, Bretagne , Vendée, Toulouse, Pointe-Noire au Congo, Douala au Cameroun, Kinshasa en RDC, Chennai en Inde et Recife au Brésil. Avec plus de 6 000 étudiants, apprentis et stagiaires sur l'ensemble de ses sites, l'Icam se positionne comme une école majeure dans le paysage de l'enseignement supérieur. L'Icam se structure en trois pôles d'activité : l'enseignement supérieur et la recherche, la formation professionnelle et le service aux entreprises. Près de 600 ingénieurs généralistes sont diplômés chaque année en France, dont près de la moitié par la voie de l'apprentissage. www.icam.fr
Dans cette édition d'Escale, nous faisons un tour d'horizon sur les défis et les priorités qui marquent l'Afrique centrale avec le Représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale, François Louncény Fall. Selon M Fall, cette région, qui abrite le deuxième poumon de la planète et regorge de ressources, est un potentiel « levier de commande» du continent. Or, elle se trouve aujourd'hui confrontée à des défis sécuritaires d'envergure croissants, liés notamment au changement climatique, allant de la transhumance à la présence croissante des groupes armés et terroristes. Interview : François Louncény Fall, Représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale Interview, présentation et mixage : Cristina Silveiro
Illia Djadi - « La poussée de l'islam radical en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale »
Illia Djadi - « La poussée de l'islam radical en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale » by Radio Réveil
L'un des sujets qui crispe les négociations à Glasgow entre les pays riches et les pays les plus vulnérables, ce sont les financements. Les pays industrialisés se sont engagés à aider financièrement les pays en développement à s'adapter aux conséquences croissantes des changements climatiques et à développer des économies décarbonées. Mais, les fonds mobilisés sont trop faibles et ils n'arrivent pas assez vite dans les pays qui en ont cruellement besoin. Invités : - Yannick Glemarec, directeur exécutif du Fonds vert - Ali Hamdou Dorsouma, directeur du Département Changement climatique à la Banque Africaine de Développement - Tosi Mpanu mpanu, négociateur senior pour la République démocratique du Congo - Aïssatou Diouf en charge des Politiques internationales du le climat à Enda énergie et coordonnatrice du CAN en Afrique Centrale et de l'Ouest.
Osvalde Lewat est née à Garoua au Cameroun. Photographe d'art et réalisatrice de films documentaires plusieurs fois primés, elle vit à Paris. «Les Aquatiques» est son premier roman. "Vingt ans après la mort de sa mère, Katmé Abbia, enseignante, apprend que la tombe doit être déplacée. Son mari, Tashun, préfet de la capitale, voit dans ce nouvel enterrement l'occasion providentielle de réparer les erreurs du passé et surtout de donner un coup d'accélérateur à sa carrière politique. Quand Samy, artiste tourmenté, ami et frère de toujours de Katmé, est arrêté et jeté en prison, les ambitions politiques de son mari entrent en collision avec sa vie et la placent devant un choix terrible. Porté par une écriture puissante où l'âpreté du réel le dispute à un humour à froid, Les Aquatiques est à la fois le portrait intérieur d'une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine." (Présentation des éditions Les Escales)
L'Union internationale pour la conservation de la nature organise son Congrès mondial de la Nature à Marseille. Plus de 1400 organisations gouvernementales, de la société civile et des peuples autochtones vont décider des actions à mener en priorité pour préserver la biodiversité en déclin. Que peut-on attendre de ce rendez-vous ? Est-ce que cet agenda politique est connecté aux réalités du terrain ? Invités : Bruno Oberle, directeur général de l'UICN Aliou Faye, coordinateur du programme UICN-PACO pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale Maximin Djondo pour l'ONG BEES Guillaume Tati pour ESI Congo / AGSAC et président de l'Alliance pour la Conservation des Grands Singes en Afrique Centrale
La drépanocytose, qui affecte l'hémoglobine des globules rouges, est la maladie génétique la plus fréquente. Elle se manifeste notamment par une anémie, caractérisée par un manque de globules rouges. La drépanocytose est une maladie qui demande des soins nombreux et sur le long terme : est-ce que cela veut dire que soigner la drépanocytose coûte particulièrement cher ? Comment sensibiliser la population pour mieux lutter contre cette maladie ? Dr Assa Niakaté, responsable du Centre d'Information et de Dépistage de la Drépanocytose et médecin au Centre de la drépanocytose pédiatrique de l'Hôpital Trousseau à Paris. Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue directeur du CEFA/ Monkole, centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE de Kinshasa en RDC. Président du Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar. En fin d'émission, nous faisons le point sur Unitlife, initiative des Nations unies dédiée à la lutte contre la malnutrition chronique. Nous en parlons avec Assia Sidibe qui dirige le secrétariat de UNITLIFE depuis février 2020. (Rediffusion)
À l'origine de la crise économique de 2008, l'activité bancaire fait partie des rares secteurs économiques qui ont peu ressenti les conséquences de pandémie de Covid-19. En très bonne santé, notamment en Afrique, les banquiers se disent prêts à accompagner la relance sur le continent. En Afrique centrale, le secteur bancaire a eu de très bons résultats l'année dernière, à l'image de BGFI Bank. « Nous sommes la première banque d'Afrique centrale, nous sommes présents dans 11 pays et nous avons annoncé en 2020 nos meilleurs résultats depuis l'existence du groupe », explique Francesco De Musso, administrateur-Directeur Général de la branche européenne du groupe. Des résultats favorisés en partie par la baisse d'activité de la plupart d'opérateurs économiques. « Ce qu'on a constaté en 2020, c'est clairement une baisse de la demande de financements. Et donc ça a eu un effet favorable, puisque nos filiales africaines ont dû travailler sur la gestion de leurs portes-feuilles et c'est ce qui a permis de dégager des résultats que nous avons eus en 2020 ; beaucoup plus de proximité avec nos clients, beaucoup plus de suivi et d'accompagnement sur les financements qui étaient déjà octroyés. C'est qui a contribué à une meilleure gestion du risque et à de meilleurs résultats. » À l'affût de la relance Et comme les autres acteurs de la finance, BGFI Bank scrute l'évolution économique post-Covid. « On guette la relance comme une opportunité majeure pour pouvoir accompagner les entrepreneurs, et puis financer les économies, c'est ce que nous faisons depuis 50 ans maintenant puisque nous fêtons cette année notre cinquantième anniversaire. Donc on travaille déjà pour identifier des secteurs d'activité, porteurs et dynamiques, qui eux ont été peu impactés ou qui seront très demandés dans le cadre de la relance économique attendue. » Dans cette attente de la relance post-Covid, les rencontres économiques attirent les banquiers. Henri Wazne, administrateur directeur général de la Sofibanque, un établissement familial opérant au Congo-Kinshasa, a participé au Forum du CIAN qui s'est tenu le 1er juillet à Paris. Il lui faut être persuasif pour parler d'un pays qui n'a pas une bonne image pour les affaires, alors qu'on peut y investir dans tous les secteurs. Pour lui, le facteur risque est « très exagéré ». « La réalité est tellement différente de la perception [du risque] qu'il faut en fait venir voir sur place. Par exemple pour le secteur bancaire, on prend des créances douteuses, elles sont un peu plus élevées qu'en France, mais ce n'est pas une marge énorme entre les deux. C'est-à-dire que si vous organisez et vous étudiez votre crédit correctement, vous êtes remboursés. Et ça, ce n'est pas la perception qu'ont les gens ! Et c'est pareil dans beaucoup de choses. » dit-il. Dans un pays où le secteur informel représente 75% des activités économiques, le banquier Henry Wazne espère que de plus en plus de Congolais vont pouvoir formaliser leurs activités. Mais pour les attirer, il faudrait entre autres une fiscalité simplifiée et moins élevée.
On l'oublie parfois mais les Comores font partie de la zone franc, et la devise, le franc comorien, est liée à l'euro, à l'instar du Franc CFA. Souvent décrié en Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale, la parité fixe entre le franc et l'euro est aussi remise en question aux Comores par l'ouvrage de l'économiste Saandi Mouignidaho, Franc CFA et émergence aux Comores, le duel est-il compatible ? Alors que le président Azali Assoumi a fait de l'émergence son slogan politique, cette émergence est-elle possible avec la politique monétaire de la zone franc ? La politique monétaire est conçue pour être neutre et maîtriser l'inflation, non pas sur un principe de croissance explique Saandi Mouignidaho, l'auteur de l'ouvrage sur l'impact des équilibres monétaires et la question de l'émergence des États membres de la zone franc, dubitatif face à l'objectif des Comores en 2030. « Il est prévu une croissance à deux chiffres c'est-à-dire qui doit être proche de deux soit 10, 8 et 9 sont acceptables. Sauf que hors Covid même, ce chiffre-là n'est pas faisable parce que nous avons une moyenne décennale sur deux décennies, qui est de l'ordre de 2,7 aux Comores. Je ne vois pas les performances que les Comores peuvent réaliser d'ici 2030 dans les quelques 8 ans qu'il nous reste, pour réaliser une croissance proche de deux chiffres », explique-t-il. Le développement économique passera par de vraies mesures d'amélioration de l'offre comorienne pour l'exportation à l'exemple des voisins malgaches ou mauriciens, compétitifs grâce à leur monnaie flottante argue Saïd Abdou Salim, le directeur de cabinet du ministre de l'Économie. « Les Comoriens ont la fierté de se dire "oui à la limite la monnaie malgache est une monnaie de change parce que notre monnaie qui est mécaniquement liée à l'euro à un taux de change qui n'est pas flexible et qui nous pénalise à la fois". C'est un bien quand on est importateur mais quand on est dans une logique d'exportation, ça n'est pas compétitif. C'est le cas des Comores : on n'a plus grand-chose à exporter. On n'est passé de 22 produits au tournant des années 70 à trois produits aujourd'hui qui sont soumis à une rude compétition des concurrents. » Les banques sont au cœur du développement rappelle Houssein Cheikh Soilihi, consultant en finance, retraité de la Banque centrale des Comores. « L'appartenance à la zone franc a été salutaire jusqu'à présent. Pour avoir une bonne monnaie, il y a trois facteurs importants dont la discipline budgétaire de l'État. Mais si le déficit budgétaire de l'État gonfle d'une façon incontrôlée, la banque centrale est amenée à couvrir ce déficit et donc à émettre de l'argent de façon indue. Il faut développer le crédit. Si les banques arrivent à assainir leurs portefeuilles de crédit, à faire le recouvrement, à reconstituer leurs ressources, elles peuvent être le moteur du développement. » La réforme du système de la zone franc reste le noyau de l'émergence selon chacun.
Cédric Vermeulen est professeur à l'Uliège, Faculté de Gembloux. Spécialiste des forêts africaines, il s'implique dans la foresterie participative qui implique une gestion des forêts raisonnée où impliquer les communautés locales. Il évoque avec nous ce qui l'inquiète et ce qui progresse.
Situation en Afrique centrale | Lutte contre la Covid-19 en RDC | Apparition d'un variant de la Covid-19 au Mali. Au menu de ce bulletin : -la situation en Afrique centrale discutée au Conseil de sécurité -la lutte contre la Covid-19 en RDC ne doit pas faire oublier les autres priorités de santé -un nouveau variant de la Covid-19 détecté au Mali
La forêt joue un rôle important dans la régulation du climat. Malheureusement, la main de l’homme a fragilisé ces écosystèmes importants. Pour la région Afrique Centrale, qui abrite le deuxième massif forestier tropical, une étude internationale coordonnée par des chercheurs de l’IRD et du CIRAD tire la sonnette d’alarme. Cette étude, utilisant un très grand ensemble de données de 6 millions d'arbres dans plus de 180 000 parcelles de terrain, et sur 5 pays, révèle la vulnérabilité des forêts tropicales d'Afrique Centrale face au changement climatique et aux activités humaines. Les cartes générées pourraient être utilisées pour guider des actions ciblées au-delà des frontières nationales. Cela sonne comme une alerte adressée aux décideurs des différents pays concernés. Invités : - Maxime Réjou-Méchain, écologue à l’IRD - Sylvie Gourlet-Fleury, écologue forestière à l’Unité Forêts et Société de l’IRD. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel
Répression des manifestations au Tchad | Situation humanitaire dans le nord du Mozambique | Journée internationale du Jazz.
Réunion sur Chypre | Femmes dans les opérations de paix | Vaccination en République démocratique du Congo. Au menu de ce bulletin : - A Genève, les pourparlers sur le problème de Chypre n’ont pu reprendre formellement. - La militaire nigérienne Aichatou Ousmane partage son expérience au sein de l’opération de paix de l’ONU au Mali (MINUSMA).
Impact de la Covid-19 sur les campagnes de vaccinations | MONUSCO en République démocratique du Congo | Lutte contre le paludisme au Mali. Au menu de ce bulletin : - la pandémie de Covid-19 continue de perturber les campagnes de vaccinations contre les autres maladies. - RDC : la mission de l’ONU enquête sur un incident entre ses Casques bleus et un civil au Sud-Kivu. - Mali : reportage sur les moustiquaires imprégnées utilisées contre le paludisme, à Gao.
Nous attendons vos réactions et témoignages sur la stratégie vaccinale en Afrique. Avec seulement 2% des vaccins administrés dans le monde, le continent demeure en marge de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Êtes-vous surpris par ce constat de l'OMS ? Comment inverser la tendance ? Quelle stratégie vaccinale votre pays met-il en place ? Avec la docteure Edinam AGBENU, point focal de sécurité vaccinale au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en appui aux pays d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Ouest. Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l’actualité * Twitter : @AppelsActu
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Aujourd'hui, nous avons répondu à vos questions sur les vaccins contre le Covid 19 avec la docteure Edinam AGBENU, point focal de sécurité vaccinale au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en appui aux pays d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Ouest. Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'oubliez pas de nous communiquer votre numéro de téléphone (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : Facebook : RFI appels sur l’actualité Twitter : @AppelsActu
Dans ce 5ème épisode, Afrique Résonance donne la parole à Cheick Travaly, Directeur Général Ecobank Kenya et superviseur de la région Afrique Centrale, de l'Est et Australe. Acteur panafricain de premier plan créé à Lomé en 1985, Ecobank délivre ses services financiers à travers un réseaux couvrant une trentaine de pays du continent. Le Groupe se veut différenciant grâce à son rôle moteur en matière d'intégration financière et de développement économique en Afrique. Au micro de Tatiana Mossot, Cheick livre le récit de son parcours personnel et professionnel et partage son analyse du développement des systèmes bancaires à l'échelle panafricaine. Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Côte d’Ivoire | République démocratique du Congo | Guinée. Au menu de ce bulletin : • Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé définitivement acquittés par la Cour pénale internationale (CPI). • RDC : la population de l’Ituri salue le travail de protection des Casques bleus de la Mission des Nations Unies (MONUSCO).
RDC | Lutte contre les pandémies | Danger de la légalisation du cannabis | Au menu de ce bulletin : • la République démocratique du Congo déjà tournée vers les élections de 2023 (MONUSCO). • des dirigeants mondiaux appellent à établir un traité international sur les pandémies. • l’illégalité et le danger de la légalisation du cannabis à des fins non-médicales. (OICS).
Religions du Monde - Dimanche 14 février 2021 - 10H10-11H Heure de Paris Mythologie Magazine consacre un hors-série aux religions traditionnelles africaines. Dieu créateur, divinités, mythes, cultes, rites, objets divinatoires, contes et récits, animaux sacrés : au centre de ces mondes magico-religieux multiples : les ancêtres. Avec Bertrand Audouy, rédacteur en chef de Mythologie Magazine ; Pierre Diarra, originaire du Mali, docteur en Histoire des religions et anthropologie religieuse ; Pierre de Maret, spécialiste de l’Afrique Centrale et du monde bantou, professeur émérite d’Archéologie et d’Anthropologie à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et membre de l’Académie royale de Belgique ; Paulette Roulon-Doko, linguiste et ethnologue, directrice de recherche au CNRS, spécialiste des Gbayas ‘Bodoe (République Centrafricaine) ; Bertrand Sajaloli, agrégé de Géographie, maître de conférence à l’Université d’Orléans, ses travaux portent sur les liens entre écologie, religions, développement et littérature.
durée : 00:02:41 - Un monde d'avance - La fête des amoureux du 14 février donne à certains pays l'occasion de faire des affaires. C'est notamment le cas du Rwanda, en Afrique Centrale, qui exporte ses roses.
La drépanocytose, qui affecte l'hémoglobine des globules rouges, est la maladie génétique la plus fréquente. Elle se manifeste notamment par une anémie, caractérisée par un manque de globules rouges. La drépanocytose est une maladie qui demande des soins nombreux et sur le long terme : est-ce que cela veut dire que soigner la drépanocytose coûte particulièrement cher ? Comment sensibiliser la population pour mieux lutter contre cette maladie ? Dr Assa Niakaté, responsable du Centre d’Information et de Dépistage de la Drépanocytose et médecin au Centre de la drépanocytose pédiatrique de l’Hôpital Trousseau à Paris. Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue directeur du CEFA/ Monkole, centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE de Kinshasa en RDC. Président du Réseau d’Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar. En fin d’émission, nous faisons le point sur Unitlife, initiative des Nations unies dédiée à la lutte contre la malnutrition chronique. Nous en parlons avec Assia Sidibe qui dirige le secrétariat de UNITLIFE depuis février 2020.
Attaques meurtrières au Niger | Situation électorale et sécuritaire en RCA | Journée mondiale du braille | Au menu de ce bulletin d'informations : - L’ONU condamne les attaques meurtrières dans l’ouest du Niger. - République centrafricaine : la MINUSCA estime que le premier tour des élections a été une réussite. - Le braille, un système de communication essentiel pour les droits des personnes aveugles et malvoyantes.
La Banque de développement des six pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale vient de lancer un emprunt obligataire d’un montant de 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros) par appel public à l’épargne pour la période 2020-2027. D’un taux d’intérêt net de 5,45%, cette opération vise à collecter des fonds en vue de financer des projets socio-économiques. « Investissons dans le potentiel de l’Afrique centrale », tel est le slogan de cette opération qui, à l’occasion de son lancement à Brazzaville, a connu la participation de plusieurs opérateurs économiques et autres partenaires au développement. Serge Bonguélé, chef d’entreprise, apprécie l’initiative. « C’est une volonté de développer nos États qui sont membres de la BDEAC ; c’est une démarche que nous apprécions favorablement », affirme M. Bonguélé. Pour une gestion rationnelle des fonds Des 100 milliards de francs CFA à mobiliser, le Congo attend 12% des parts soient 12 milliards de francs CFA qui seront injectés notamment dans l’extension des activités agro-industrielles et la construction d’une exploitation agricole cacaoyère et multiculturel. Le CHU de Brazzaville doit également être réhabilité. Serge Bonguélé attend une gestion rationnelle et efficiente des fonds qui seront alloués. « Autant nous nous réjouissons, autant nous sommes préoccupés par le fait que la rigueur ne soit pas au centre de la gouvernance publique. Ce n’est pas pour la première fois que le CHU va être réhabilité. Mais, quand nous nous rendons au CHU, c’est vraiment triste de constater qu’on ne peut pas y passer certains examens », se désole-t-il. Un emprunt ouvert à tous L’emprunt obligataire de la BDEAC est ouvert à tous, selon son président, Fortunato Ofa Mbo Nchama. « Tout le monde peut souscrire : les personnes physiques, les personnes morales et les États. C’est pour cette raison que le montant minimum de la souscription a été ramené à 150 000 francs CFA », explique-t-il. La BDEAC qui a totalisé 45 ans en 2020 a opté pour cet emprunt obligataire afin d’initier les citoyens de la sous-région à la culture de l’épargne. « Nous voulons inviter les citoyens de la CEMAC à la prise conscience ; pour qu’ils sachent que le financement de leur développement dépend d’eux-mêmes. Il ne faut pas qu’on passe tout le temps à attendre des capitaux qui viendront d’ailleurs, alors que nous-mêmes nous en avons », souligne M. Mbo Nchama. Utiliser l’épargne locale pour impulser le développement des États de la sous-région Les souscripteurs ne courent aucun risque, quelle que soit l’issue de l’opération, assure Luis Mbanga Ntolo, directeur de la Société générale Securitis. « Les souscriptions sont à titre réductible avec un privilège qui est donné aux personnes physiques. Toutes les personnes physiques qui vont acheter des titres seront servis intégralement. Donc, quel que soit le scénario, on ne diminue pas les quantités des titres », précise-t-il. La BDEAC pense désormais que l’épargne locale doit être utilisée pour impulser le développement des États de la sous-région, parce que les investissements directs étrangers et l’aide publique au développement ont montré leurs limites.
Plus globalement, en Afrique Centrale, la production agro-pastorale n’arrive pas à assurer la sécurité alimentaire des populations. Les études internationales prévoient donc que les importations alimentaires devraient doubler d’ici 2050. Et c’est dans un tel contexte qu’intervient la pandémie du Covid-19 et les mesures barrières édictées par les différents gouvernements. 27% de la population des 11 pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sont confrontés à l’insécurité alimentaire, la sous-alimentation et la malnutrition, qui touche près de 43 millions de personnes en Afrique Centrale. Une telle situation s’explique par la faible productivité et le faible niveau des infrastructures. Comme les scientifiques aiment mesurer les choses, il y a un taux de malnutrition aiguë globale qui dépasse les 20% en Afrique Centrale, sachant qu’un taux de 15% est considéré comme un niveau de crise ou une situation d’urgence. Il y a donc des problèmes pendant la production agricole ; pas ou peu de transformation des produits, donc des problèmes pour la conservation ; et des problèmes lors de la commercialisation. Et c’est dans cette situation qu’intervient le coronavirus. Il n’est guère surprenant d’apprendre que beaucoup de pays de la zone Afrique Centrale craignent des émeutes de la faim, suite aux nombreuses perturbations des chaînes d’approvisionnement générées par les mesures visant à freiner la propagation du Covid-19. Invités : - Mireille Moguena, responsable du pôle Afrique du Bureau d’études StartEMH, qui intervient dans les 6 pays de la CEMAC - Josué Madjitoloum, président du Conseil d’Administration de l’Organisation Nationale Patronale des Entreprises du Tchad. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel
Episode 3 de ces 5 émissions sur l'Afrique... C'est au tour de la région de l'Afrique Centrale cette semaine... Avec : Manu Dibango, Afrotronix, Martin Kayo, Patience Dabany, Mounira Mitchala, Waldemar Bastos... et bien d'autres... Stay Tuned...
Dans cette vingtième édition de votre podcast Impôts et Justice Sociale, nous revenons sur la transparence des contrats en Afrique centrale. La branche locale de l’ONG Publiez ce que Vous Payez a produit un rapport à cet effet, et son responsable a accepté de discuter des résultats avec nous. Aussi, le mois de septembre a consacré une fois de plus la campagne « faire Payer les gros pollueurs ». Le Centre Africain de Plaidoyer, une ONG basé à Yaoundé au Cameroun, a accepté de discuter avec nous à cet effet. Enfin, la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) a publié son rapport sur le développement de l’Afrique qui révèle que le continent a perdu 89 milliards $ en moyenne chaque année, entre 2013 et 2015. Un des contributeurs au document a accepté de répondre à nos questions. Ont participé à ce podcast Eric Bisil, Coordonateur pour l’Afrique Centrale et Madagascar de l’ONG Publish What You Pays Younoussa Abossouka, Directeur du plaidoyer Centre Africain de Plaidoyer Komi Tsowou, Economiste, Division de l'Afrique, des pays les moins avancés et des programmes spéciaux Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Si vous souhaitez recevoir cette production ou être média partenaires ou simplement contribuer, vous pouvez nous écrire à l’adresse Impôts_sociale@outlook.fr
Les ministres en charge de la forêt au sein de la CEMAC, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, ont donné leur accord à une interdiction des exportations de bois brut au 1er janvier 2022. Un pari sur l’emploi, aux dépens des recettes fiscales. Tous les pays du bassin de Congo pourraient voir les grumes, le bois non transformé, interdites à l’exportation dans moins de deux ans. Une décision validée par les ministres en charge des forêts, de l’environnement et de l’industrie des six pays membres de la CEMAC, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. La République démocratique du Congo ne fait pas partie de la CEMAC, mais elle a déjà voté cette interdiction d’exporter les grumes en 2017. Au sein de la CEMAC, le Gabon l’avait précédée en 2010, la Guinée Equatoriale l’a imitée en 2019. Mais le Tchad, la Centrafrique, le Congo et le Cameroun n’ont pas encore franchi ce cap. Zones économiques spéciales : un atout pour l’emploi Ces pays veulent accroître la part du secteur forestier dans leur produit intérieur brut, grâce à la création de zones économiques spéciales dotées d'avantages fiscaux, où serait transformé le bois. Des mesures qui devraient permettre de créer des emplois et donc des salaires et des cotisations, comme cela fut le cas au Gabon. Mais cela pourrait ne pas compenser la perte des taxes sur les exportations de grumes. Or c'était la principale source de fiscalité forestière, loin devant les taxes sur la superficie (négligeables), et les taxes d’abattage, très difficiles à contrôler. Une ressource dont ces Etats en majorité pétroliers ont tant besoin. Moins de revenus fiscaux et une valeur ajoutée décevante ? Par ailleurs la valeur ajoutée risque d’être décevante. Le Gabon en a fait l’expérience, il n’exporte presque plus de contreplaqué, un produit de 2ème transformation pour lequel il fallait importer de la colle, et qui n'était plus compétitif face aux produits chinois. L’industrie africaine du bois progresse mais le rendement à partir de la même matière est très inférieur à celui des usines européennes où l’on récupère tout, jusqu’à la sciure. Le risque est aussi de voir trop d’usines se créer, des surcapacités qui encouragent en général l’exploitation illégale du bois. Les exportations illégales continuent malgré les interdictions Pour certaines essences, on aurait intérêt à continuer d'exporter légalement des grumes, et de les vendre à des transformateurs à l’étranger qui sont prêts à y mettre le prix, comme en Italie ou au Japon. Quitte à imposer, suggère Alain Karsenty, des quotas et de vendre les droits d'exportation aux enchères, au profit des Etats. D'autant que les exportations illégales de grumes se poursuivent depuis la RDC et la Guinée Equatoriale, malgré l'interdiction déjà prononcée.
Ce soir, nous partons en Afrique Centrale avec arrêt au Rwanda et au Congo. Rochers mystérieux, animaux malins et d'autres un peu moins fûtées vous attendent. On verra que si vous pensez savoir mieux que les autres et qu'ils ne vous écoutent pas, la meilleure option est de les laisser faire ce qu'ils veulent tranquillement ! Et aussi que si vous avez affaire à un génie qui a décidé de vous confier des tâches impossibles, vous pouvez vous en sortir en chantant ! Enfin, et avec le soutien d'un dieu aussi... . Contes des Soirs Perdus est un podcast de Lloyd Blake. . Soutenez l'émission sur Tipeee ! https://fr.tipeee.com/contes-des-soirs-perdus . Suivez-nous sur Instagram et Facebook pour encore plus d'histoires sur les créatures du folklore ! Instagram : @soirsperdus_podcast Facebook : https://www.facebook.com/Contes-des-Soirs-Perdus-112409817109584
Plus globalement, en Afrique Centrale, la production agro-pastorale n’arrive pas à assurer la sécurité alimentaire des populations. Les études internationales prévoient donc que les importations alimentaires devraient doubler d’ici 2050. Et c’est dans un tel contexte qu’intervient la pandémie du Covid-19 et les mesures barrières édictées par les différents gouvernements. 27% de la population des 11 pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sont confrontés à l’insécurité alimentaire, et la sous-alimentation et de la malnutrition, qui touche près de 43 millions de personnes en Afrique Centrale. Une telle situation s’explique par la faible productivité et le faible niveau des infrastructures. Comme les scientifiques aiment mesurer les choses, il y a un taux de malnutrition aiguë globale qui dépasse les 20%, en Afrique Centrale, sachant qu’un taux de 15% est considéré comme un niveau de crise ou une situation d’urgence. Il y a donc des problèmes pendant la production agricole ; pas ou peu de transformation des produits, donc des problèmes pour la conservation ; et des problèmes lors de la commercialisation. Et c’est dans cette situation qu’intervient le coronavirus. Il n’est guère surprenant d’apprendre que beaucoup de pays de la zone Afrique Centrale craignent des émeutes de la faim, suite aux nombreuses perturbations des chaînes d’approvisionnement générées par les mesures visant à freiner la propagation du Covid-19. Invités :- Mireille Moguena, responsable du pôle Afrique du Bureau d’études StartEMH, qui intervient dans les 6 pays de la CEMAC- Josué Madjitoloum, président du Conseil d’Administration de l’Organisation Nationale Patronale des Entreprises du Tchad. Production : Sayouba TraoréRéalisation : Ewa Piedel
Nous poursuivons notre tour des clubs engagés dans la lutte pour combattre la propagation du Covid-19. Cette semaine, nous allons en Afrique Centrale, plus précisément au Tchad, où les membres du Club RFI N'Djamena œuvrent pour le bien-être social de la population. Avec Mahamat Saleh Beindjere, Adephata Hamid Djazim et Habib Dana Tom (Club RFI N'Djamena) L'invité /cousin du Club : Hissein Adamou Camara, un jeune styliste.Musique : « Je refuse de propager », Matibeye Geneviève.
Le gouvernement d'entente nationale reprend le contrôle de la totalité de la capitale libyenne. Avec fébrilité, la situation en Libye est suivie d’heure en heure en Tunisie voisine. D’une formule lapidaire, la plate-forme Internet Tunisie numérique la résume en pointant que « les forces de Haftar ont perdu la bataille de Tripoli », alors qu’une foule en liesse s’est retrouvée hier soir sur la Place des martyrs pour célébrer la victoire contre les forces de Khalifa Haftar chassées totalement de Tripoli. Toutefois, souligne ce site Internet tunisien, « bien que passablement affaibli aussi bien sur le plan militaire que politique par ces différents revers sur le terrain, Haftar garde toujours des atouts en contrôlant la plus grande partie du territoire, notamment la région Est et la majorité du Sud et une partie du Centre qui concentrent les plus importants gisements de pétrole. En outre, complète Tunisie numérique, (le général Haftar) dispose toujours de l’appui généreux des Emirats, du soutien inconditionnel de l’Egypte en plus de l’importance de son allié russe dans la couverture politique au niveau du conseil de sécurité des Nations unies ». Samuel Wazizi assassiné ? Cette question au Cameroun : le journaliste Samuel Wazizi est-il mort en détention ? Le syndicat national des journalistes du Cameroun et Reporters sans frontières, en tout cas, en sont convaincus. Pourtant, « le gouvernement du Cameroun reste toujours muet sur le sujet, souligne Actu Cameroun. Jusqu’ici, pas encore de réaction du ministre de la Justice, patron des prisons, encore moins, celui de la défense fortement impliqué dans la crise anglophone. Même (…) le porte-parole du gouvernement par ailleurs, ministre de la Communication n’a encore fait aucune prise de parole publique sur le sujet. Dans ce silence de cimetière, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale fait une petite proposition au régime du vieux lion : (…) que Yaoundé (…) organise (…) une entrevue entre Samuel Wazizi, les membres de sa famille et ses avocats afin de confirmer ou infirmer sa mort », note Actu Cameroun. Alors, oui, Samuel Wazizi est-il mort ? Le quotidien burkinabè Le Pays, de son côté, n’a guère de doute. Samuel Wazizi « a finalement trouvé la mort pendant sa détention », affirme ce journal ouagalais. Lequel se demande « à qui profite le crime », N’étant jamais aussi bien servi que par lui-même, Le Pays s’empresse de répondre à sa propre question : à qui profite le crime ? « À Paul Biya bien sûr. En effet, c’est lui qui a intérêt à bâillonner les journalistes de manière à ce qu’ils arrêtent de traiter les faits qui se déroulent dans (la) partie (anglophone) du Cameroun », où se déroule une « tragédie humaine », énonce Le Pays. Journal selon lequel la meilleure manière de la « gérer (…) sans que le monde ne soit informé de la réalité des faits, est de faire taire les journalistes ». Pour ce quotidien ouagalais, il ne fait guère de doute que Samuel Wazizi « a probablement subi ce sort. (…) Mais Paul Biya ne perd rien pour attendre. Car, aussi longtemps que durera la nuit, le jour finira par se lever », prêche Le Pays.
Le monde est entré dans une guerre sanitaire. Pendant que la crise du Covid-19 met en miettes les économies des pays développés, elle place les gouvernements de nombreux pays africains face à un dilemme pour le moins compliqué à résoudre. Le continent est déjà très endetté, mais nécessite une aide extérieure. La réponse des pays riches influencera ses relations avec l'Afrique pour les décennies à venir. Les pays africains se souviendront de qui les a aidés. Invités : - Serge Michailof, professeur à Sciences Po, ancien directeur de la Banque mondiale et ancien directeur des Opérations de l’Agence Française de Développement. « Africanistan : l’Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues ? » - Thierry Vircoulon, coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique Centrale et Australe de l’Institut Français des Relations Internationales.
A—On va vous raconter aujourd’hui une tragédie grecque, l’histoire d’un roi qui se prenait pour dieu et qui avait imaginé son royaume aussi vaste que sa propre grandeur.Léopold II roi des belges, né en 1835.Il est le cousin de la Reine Victoria d’Angleterre, et le petit-fils du roi de France, Louis-Philippe 1er.Mais alors comment un régent possédant une lignée aussi prestigieuse, aussi parfaite, pouvait rester enclavé dans ce petit territoire d’à peine 30 000 km2 ? Insensé ! Impensable !Il entreprend alors, à la fin des années 1870, le projet fou de s’attacher les services de l’explorateur britannique Henry Morton Stanley, et lui demande de trouver en Afrique, un territoire assez grand qui ferait de lui un Roi parmi les Rois.Stanley est déjà bien habitué de l’Afrique, et en la traversant d’Est en Ouest, il trouve un large territoire sur ce qui était auparavant le royaume du Kongo.En moins de 5 ans, Léopold transforme le Congo en des terres privées, et crée l’Association Internationale pour l'Exploration et la Civilisation de l'Afrique Centrale, avec ce que l’on nommera ironiquement des ambitions « humanitaires et évangéliques ». Les Chambres législatives belges, par une résolution adoptée à la Chambre des représentants, le 28 avril 1885, et au Sénat le 30 avril, autorisent Léopold II à devenir chef d'un autre État : « Sa Majesté Léopold II, Roi des Belges, est autorisé à être le chef de l'État fondé en Afrique par l'Association internationale du Congo. L'union entre la Belgique et le nouvel État sera exclusivement personnelle. »« Personnelle » signifie que, c’est un territoire privé, appartenant exclusivement au roi Léopold II. Jamais ses ministres ni son gouvernement ne seront consultés dans la gestion du Congo. 1 – Kila Mwako – Isaya Mwinamo & Tom Miti B—L’avènement de l’automobile demande de plus de caoutchouc, et ça tombe bien puisque le Congo est le premier producteur au monde.L’armée, et les missionnaires belges s’occupent pour le compte du roi, de tisser un important réseau d’exploration et d’exploitation.Les ressources sont tellement abondantes, que le roi est obligé d’ouvrir ses frontières aux entreprises étrangères en ponctionnant une partie de leur bénéfice. Le Congo devient ainsi le plus grand camp de travail forcé jamais conçu : 2 millions de Km2 pour 20 millions d’habitants.Les profits augmentent au même rythme du nombre de morts Durant 25 ans, l’armée belge, pour le compte de leur roi, torture ou commandite des exactions d’une atrocité rare.On brûle, on tue, on torture, on tranche de têtes, des mains, des pieds.Si les villageois ne réussissent pas à fournir suffisamment de nourriture, on flagelle les corps à la chicotte, un fouet dur et puissant fait de peau de rhinocéros qui peut découper un homme en morceau.On verse de la résine de copal brûlante sur les visages des fautifs.On coupe les mains droites des hommes, des femmes et des enfants qui ne fournissent pas assez de caoutchouc.On enferme les femmes des récoltants, que l’on ne libère que si les hommes rejoignent les quotas fixés. Dans certains districts on éradique 70-80-90% de la population comme ça.Les missionnaires et les touristes qui sont confrontés à ces atrocités s’élèvent pour exiger que le Roi Léopold soit condamné à la pendaison. 2 – Mam’alobi Na Bala Yo - Bowane C—Mais les gains de Léopold II lui servent à s’acheter des soutiens un peu partout dans le monde, et au lieu de la pendaison, on réinvente Léopold II en grand humaniste et civilisateur. On estime avec prudence, que de son vivant, le monarque retirera personnellement du Congo une fortune évaluée à 220 millions de francs de l’époque, l’équivalent de plus de 6 milliards de francs français, soit un peu moins d’un milliard d’euros. En 1908, les pressions étrangères qui sont faites, sur l’affaire des mains coupées, et le compte rendu de la Commission d'enquête sur les exactions commises dans l'État indépendant du Congo, contraint Léopold II à laisser l’état belge annexer l’État « indépendant » du Congo, comme il l’aimait l’appeler.« Indépendant » étant ici employé comme synonyme de libre, où l’on peut y faire ce que l’on veut n’est-ce pas. Joseph Conrad, célèbre écrivain du XXème siècle, écrira lors de son voyage à travers les terres du Congo :« Ils attrapaient tout ce qu’ils pouvaient afin de ne pas en perdre une miette. C’était un pillage avec violence, un meurtre aggravé à grande échelle propre à ceux qui s’attaquent aux ténèbres » 3 --- Niyekese – De Wayon D—Embrigadé de force pour cause d’indiscipline lors de sa scolarité chez les pères missionnaires, le petit Joseph-Désiré fait l’apprentissage, durant 7 ans, de la soumission et des humiliations, dans le corps de l’armée colonial belge. Puis, à 20 ans, il devient journaliste pour le journal l’Avenir.Il sera d’ailleurs l’un des seuls à témoigner des émeutes et manifestations anti-colonialistes, au Congo.Dans les années 50, Patrice Lumumba, ce beau jeune homme intelligent de 30 ans, symbolisant le désir d’indépendance du Congo, et dont Mobutu est déjà le disciple, est arrêté par les autorités coloniales.Un an plus tard, il est libéré et part à Bruxelles négocier l’indépendance avec le roi Baudouin, arrière-petit-fils de Leopold II.Par le plus grand des hasard, Mobutu était Paris à cette époque, détaché pour le compte de son journal.C’est en se rendant à Bruxelles qu’il rencontre Lumumba, qui se prend d’affection pour ce jeune journaliste et le place sous son aile, lui faisant prendre part aux discussions et aux débats organisés à l’occasion de cette table ronde. Lorsque Lumumba sera premier ministre et créera le gouvernement, il nommera d’abord Mobutu secrétaire d’état, puis, ministre des armées.Le premier soulèvement populaire scinde le clan.Lumumba accuse l’ancienne puissance coloniale de fomenter des troubles. Mobutu, quant à lui, affirme sa fidélité aux puissances occidentales, et accuse Lumumba de sympathies communistes.Nous sommes en pleine guerre froide, et les États-Unis ne voient pas le communisme d’un très bon œil.On raconte que Washington préférait voir le premier ministre congolais disparaître du paysage politique coute que coute.Les troupes du colonel Mobutu, encerclent la maison de Patrice Lumumba, et le place en résidence surveillée, puis l’incarcère avec ses compagnons. 4 --- Indépendance Cha Cha – Grand Kallé E—Lors de leur transfert dans la province du Katanga, Lumumba et ses confrères seront victimes de terribles sévices.Les journaux raconteront que l’ex-premier ministre a été tué par des villageois, mais la vérité, que l’on connaît maintenant, est plus perverse.Patrice Lumumba, succombe à de multiples blessures, on ordonne à un officier de police belge de découper, et détruire le corps de Lumumba, en le plongeant dans l’acide sulfurique. Il ne doit rester aucune trace. Une fois le premier ministre assassiné, le chef d’état-major Mobutu contraint le président de la république congolaise, Joseph Kasa-Vobu, lui aussi, comme Lumumba, artificier de l’indépendance congolaise, de partager le pouvoir. Les partisans de Lumumba se rebellent et prennent le contrôle des deux tiers du pays. Mais Mobutu aidé par les belges et les Etats-Unis triomphe des rebelles.Il est nommé aux plus hautes fonctions de la hiérarchie militaire et rêve désormais de la fonction suprême.Il destituera le président et le nouveau premier ministre, qu’il condamnera à la peine capitale.Le 31 mai 1966, à Kinshasa, dans l’enceinte du Stade Kamanyola, un monde fou, ameuté par la propagande officielle. Ils se bousculent pour venir voir le spectacle macabre de la pendaison publique de ses 4 anciens ministres condamnés pour complot contre les institutions.Jamais pareil évènement n’était arrivé en public dans l’histoire du pays. 5 --- Vive Patrice Lumumba – African JazzMuhammad Ali's Rumble in The Jungle Speech https://www.youtube.com/watch?v=lkmJ6aKNQDQF—C’était Mohamed Ali quelques semaines avant le célèbre combat « rumble in the jungle » face à George Foreman. Combat qui a eu lieu à Kinshasa en 1975« Un cadeau du président Mobutu au peuple zaïrois, et un honneur pour l’homme noir » y’avait-il écrit sur les affiches de promotion.Le combat est organisé par Don King, et il est rendu possible par l'offre de cinq millions de dollars faite au champion et au challenger par Mobutu qui souhaite ainsi faire la promotion de son pays. Ironie, 5 ans après l’assassinat de Lumumba, Mobutu réhabilite son image en le hissant à la place de héros national, martyr de la nation congolaise, mort pour la libération.Pur cynisme politique, il désirait sans doute montrer que lui aussi était l’un des grands libérateurs du Congo, l’homme qui avait réalisé l’indépendance. L’adhésion au parti unique est obligatoire pour tous les citoyens. « Les ancêtres et même les fœtus » dit le slogan.Pour frapper l’imaginaire du peuple congolais, il rebaptise la monnaie, le pays et le fleuve. La monnaie devient zaïre, le pays devient Zaïre, et le fleuve devient Zaïre.Les prénoms occidentaux ou chrétiens sont banni, et Mobutu donne l’exemple en s’appelant désormais « Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga » , autrement dit « Mobutu le guerrier, qui va de victoire en victoire sans que personne puisse l’arrêter » A partir de ce moment, la propagande se met définitivement en place. Mobutu est partout, on le chante, on le prit, on le loue, il est élevé au rang de dieu : Mobutu ici, Mobutu là-bas, Mobutu partout. Il sera le prophète des africains Peu à peu, se met en place un concept, un mouvement politique, que plus tard en 1971, Mobutu nommera la « Zaïrianisation ».Revenir à une authenticité africaine des toponymes et des patronymes, en supprimant tout ce qui est à consonance occidentale. 6 --- Kongo Nsi Eto – Mavula Baudouin G—Rendre au zaïrois ce qui appartient aux zaïrois.Les étrangers qui font commerce de produit zaïrois sont déboutés.« Je concevais mal, qu’un étranger belge, français ou hongrois vienne s’installer ici pour revendre au zaïrois la bière qui sort des brasseries de Kinshasa et gagner de l’argent là-dessus, vivre là-dessus.Ce n’est pas un mal propre à la république du Zaïre ou aux seuls zaïrois, c’est un mal qu’on trouve partout dans n’importe quel pays au monde, même chez vous. Qui nous a appris la corruption ? Je crois que c’est vous-autres. Ce n’est pas une nouvelle invention du Zaïre » dit Mobutu. Lorsque des opposant zaïrois en exil attaquent le sud du pays, la France lui vient en aide militairement et parachute la légion étrangère. Lorsqu’il organise une soirée jet-society international. Sont présent à l’évènement l’état-major du président français, le président du patronat au zaire, des ex-ministres belges, des députés américains, un ex-premier ministre français (Raymond Barre), le fils du président Mitterand etc… Mais malgré l’excitation du pouvoir, malgré la fortune et la puissance, parfois la mélancolie le gagne.Les soirées, et les fêtes dérapent de plus en plus, rien n’est trop beau, ni trop riche.La générosité de Mobutu éclabousse ceux qui lui sont autour, les chefs de province, sa famille, et quelque politiciens étrangers aussi, qui venaient lui dire « vous savez nous allons entrer en période électorale, si nous gagnons, nous allons beaucoup vous aider… » 7 – Longwa Pt.2 – Orchestre Super Mazembe H—Mais les zaïrois se lassent de danser et de chanter à longueur de journée.Le proverbe dit : « ventre affamé n’a pas d’oreilles ».Les bouches parlent et dénoncent le MPR Mouvement Pour la Révolution, qui devient le Mouvement des Pourris de la République.En 1969, c’est la révolte étudiante. Elle provoque une razzia de l’armée qui tire à bout portant sur la foule amassée à Kinshasa. Les survivants, sont condamnés à 12 de prison.Mobutu ferme l’université et incorpore tous les étudiants dans l’armée, pour qu’ils apprennent à se taire, défiler, et ramper.Lorsque l’église émet quelques réserves quant à la politique du parti unique, elle est courtoisement priée de rester à l’écart. Les services de sécurité sont implacables. Toutes tentatives de coup d’état, de révolte, sans parler d’assassinat, est inévitablement contrées et très fortement punies. La plupart du temps par la peine de mort. 8 -- Mobutu V - Franco I—Georges Bush père, lors d’un voyage de Mobutu à la maison blanche, est dithyrambique à l’égard du père de la nation zaïroise.« Un de nos amis les plus précieux » disait-il, dont « je suis fier et très très très heureux de le comptez parmi nous ». Jacques Chirac, tout sourire, explique au micro de l’ORTF, toute la joie qu’il a eue à rencontrer Mobutu, et toute l’estime dont le président joui en France comme en Europe, le respect dont il est auréolé dans nos pays. « Et s’agissant de moi, disait-il, sachez que j’ai des sentiments très profond pour lui et très respectueux, mais qui sont les sentiments de l’affection. Si bien qu’un entretient avec le président Mobutu est toujours pour moi quelque chose d’extrêmement agréable et où j’apprends toujours beaucoup. » Giscard : « Je suis un ami du Zaïre, j’ai eu l’occasion de le montrer. Et je suis un ami personnel du président fondateur que je connais très bien depuis longtemps, d’abord par amitié que j’ai vu il y a quelques semaines, et aussi parce que nous sommes des citoyens français mais nous sommes avant tout des citoyens du monde, et les problèmes actuels sont des problèmes mondiaux et il faut connaître les problèmes mondiaux sur place. » Tous les gouvernements l’aiment. Le pouvoir belge avec en tête le roi Baudoin, tous les politiques successifs américains, français, les pays de l’Est… En juillet 1989, lors d’une intervention à l’assemblée générale des nations unie, où il avait été invité, Mobutu est interrompu, en plein discours, par des dissident hurlant « Mobutu is a murderer » Mobutu est un assassin. Ah ! 9 – Afrique de l’Ouest – Docteur Nico & l’African Fiesta Sukisa J—L’assassinat de son grand ami Ceausescu, en 1989, quelques mois après l’incident qu’il a connu à l’ONU, marque un changement net dans le comportement de Mobutu. Il réalise que le peuple peut tout, y compris renverser un pouvoir et exécuter son dictateur, tout père de la nation qu’il est.Il est prêt à écouter le peuple, à organiser un referendum, et à signer la fin de 30 ans de parti unique. C’est ce qu’il fait, le 24 avril 1990 devant une salle bondée et acquise à sa cause, son discours est clair, il ouvre la politique au multi-partisme et à chaque citoyen la liberté d’adhérer au parti de son choix.Lui, prendra congé du mouvement populaire de la révolution, mais restera quand-même le chef de l’état, au-dessus des partis politiques. Il sera l’arbitre.Il ouvre un grand débat de société, mais les langues se délient, et des leaders d’opposition naissent.« A bas le dictateur, à bas le voleur, à bas le pilleur… » entend-t-on dans les rues de Kinshasa.Désormais le lions n’a plus de dents, ni de griffes, et tout le monde dans la rue a commencé à injurier et à démystifier Mobutu.Les portraits du « roi léopard » sont déchirés et brûlés en public.Ce grand débat prend des proportions inattendues. 10 – L’Âge de l’Amour – Tabu Ley Rochereau K—Blessé dans son orgueil, Mobutu suspend la conférence nationale, il ne lui pardonne pas de s’ériger en tribunal populaire contre son régime.Lorsque le peuple se mobilise pour manifester pacifiquement, le pouvoir réprime par le sang et la mort.Ses soutiens étrangers le lâchent peu à peu, en commençant par le roi belge.Mobutu se réfugie alors dans son village natal, au beau milieu de la jungle, où il se fait construire un luxueux palais présidentiel.Seul et acculé, il cherche le réconfort auprès des villageois de sa région. Lorsque deux de ses fils meurent à deux ans d’intervalle, en 93 et en 95, soudain, s’estompe les fureurs de la conférence nationale, et réapparait la fibre affective bantou qui rappelle les alliances souterraines enracinées. Mais une grande crise frappe le pays. L’armée n’est plus payée et se sert elle-même dans les commerces de la capitale. Profitant d’une absence prolongée du chef à Genève pour soigner son cancer de la prostate, une rébellion naît à l’Est du Zaïre et déferle sur tout le pays.La rébellion est dirigée par un ancien dissident, proche de Patrice Lumumba: un certain Laurent Désiré Kabila Tous ceux qui ont fait de Mobutu un roi l’ont abandonné, ils ne veulent plus de lui. S’il revient à Kinshasa, il sera trainé dans les rues de la ville, son corps sera torturé. Une dernière tentative a lieu en présence de Nelson Mandela, de Mobutu et de Kabila pour rétablir le pouvoir de l’ancien lion.Kabila n’aura qu’un mot : « démission ». Le lendemain matin, Mobutu est à l’aéroport, ses anciens généraux fuient de l’autre côté du fleuve Congo, ses derniers fidèles sont lynchés, un pneu en feu autour du corps Le 8 septembre 1997 Mobutu meurt au Maroc, loin de la terre de ses ancêtres.Le demi-dieu n’était pas immortel.Après lui, viendra la dynastie des Kabila dont ils seront nombreux à être assassiné par des hommes en tenue militaire, des hommes de l’ombre. Des crimes qui ne seront jamais élucidés. 11—Beza Bakili Ma Nyon – Ondigui & Bota Tabansi International
Le Cameroun n’exporte plus en direction des Etats-Unis sans droits de douane, conséquence directe de l’entrée en vigueur des sanctions américaines dans le cadre de la loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique, / L'Afrique centrale a besoin rapidement d'une nouvelle monnaie pour remplacer le CFA, dixit Yamb Ntimba, Président du think tank Sapere
Des marchés d’Afrique de l’Ouest aux échoppes de Château-Rouge à Paris, en passant aujourd’hui par les défilés des plus grands créateurs de mode, le wax est un tissu qui attire l’œil, suscite l’engouement autant que le débat. En Afrique, ce textile imprimé au moyen de cire (d’où son nom : wax), aux couleurs vives et aux motifs très parlants, demeure le plus couru du continent. (Rediffusion) Tissu emblématique né au temps colonial, le wax est un produit d’importation qui a voyagé de l’Asie vers l’Europe, pour terminer sa course en Afrique. Là, il s’est peu à peu installé pour être adopté sur le continent au point de se confondre avec un tissu « africain ». Pendant deux semaines, on vous emmène sur notre route de la soie à nous : celle du wax. Une route, des routes qui nous révèlent un monde de négoce et de jeux d’influence assez subtils entre ceux qui le portent et ceux qui le fabriquent. Un monde de colons missionnaires et de femmes africaines émancipées. Un monde d’étoffes aux allures de messages codés ou de vecteur identitaire, objets d’étude, de contrefaçons et de passions. Dans ce second épisode, on se penche sur les symboles et les usages attachés à ce pagne, tour à tour politique, religieux ou culturel. Toujours en compagnie d’Anne Grosfilley, chercheuse et collectionneuse de tissus africains, entre les tailleurs de Paris et les tisserandes de Ouagadougou, des ateliers du grand styliste burkinabè d’origine et ivoirien d’adoption Pathé’O, au show-room parisien du créateur camerounais Imane Ayissi qui, chacun à leur manière, défendent un autre visage de la mode africaine... Car derrière les piles de wax, se cache une multitude de textiles, d’artisans et de savoir-faire 100% africains. Un grand reportage en deux épisodes de Vladimir Cagnolari. ► Pour écouter le premier épisode : Un monde de wax (1/2) Pour prolonger le voyage : - Plongez-vous dans le dernier ouvrage, très instructif et richement illustré, d’Anne Grosfilley, anthropologue et auteure de Wax, 500 tissus, aux éditions La Martinière. En ligne, on retrouve également cet article Récits de vie, tissus d’ailleurs. Anne Grosfilley était à Abidjan pour présenter son dernier livre, à la Fnac Cap Sud en octobre 2019.- À Paris, il existe plein de revendeurs de wax et des tailleurs dans le quartier de Château-Rouge. Plus à l’est de la capitale, poussez la porte de la styliste Paule-Élise Kouassi et sa boutique Koupe Splendeur, depuis 20 ans dans le wax et les tissus africains plus largement. Côté création, beaucoup de jeunes issus de la diaspora, comme Natacha Baco styliste parisienne née au Congo Brazza, s’emparent aujourd’hui du wax, souvent comme un emblème « d’africanité » tout en l’adaptant à des modèles modernes et urbains.- Sur le marché Dantokpa de Cotonou, à Assigamé à Lomé ou sur le marché aux tissus de Kinshasa, on trouve des pagnes africains et des wax en pagaille. Sur le marché Niger de Conakry, vous croiserez peut-être le styliste et tailleur Youssouf Kane qui y a guidé Raphaëlle Constant.- Référence dans la création textile en Afrique, Pathé’O a longtemps travaillé le wax et se tourne désormais vers les tissés africains. Pour découvrir le travail de Pathé’O.- Il y a aussi les créations haute-couture d'Imane Ayissi, qui défend un luxe à l’africaine, à partir des savoir-faire du continent. Pour en savoir plus sur sa trajectoire, écoutez aussi l’émission que lui a consacré En sol majeur sur RFI. - À Abidjan en Côte d’Ivoire, Uniwax, usine filiale du géant hollandais du wax Vlisco, produit plus de 23 millions de yards, soit 21 millions de mètres wax par an. Sur le site d’Uniwax, vous pourrez désormais personnaliser votre pagne.- Approfondissez ici vos connaissances sur l’histoire de la production du wax (article en anglais).- Lisez Les Nanas Benz de Lomé, un article de Comi Toulabor sur le site de Cairn. Il présente l’évolution de la position de ces femmes, longtemps incontournables dans la distribution et la diffusion de ce célèbre imprimé en Afrique de l’Ouest, et même en Afrique Centrale.- Regardez le reportage de France 24 sur la nouvelle génération de Nana Benz au Togo : les « Nanettes ».
Des marchés d’Afrique de l’Ouest aux échoppes de Château Rouge à Paris, en passant aujourd’hui par les défilés des plus grands créateurs de mode, le wax est un tissu qui attire l’œil, suscite l’engouement autant que le débat.En Afrique, ce textile imprimé au moyen de cire (d’où son nom : wax), aux couleurs vives et aux motifs très parlants, demeure le plus couru du continent.Tissu emblématique né au temps colonial, le wax est un produit d’importation qui a voyagé de l’Asie vers l’Europe, pour terminer sa course en Afrique. Là, il s’est peu à peu installé pour être adopté sur le continent au point de se confondre avec un tissu « africain ». Pendant 2 semaines, on vous emmène sur notre route de la soie à nous : celle du wax. Une route, des routes qui nous révèlent un monde de négoce et de jeux d’influence assez subtils entre ceux qui le portent et ceux qui le fabriquent. Un monde de colons missionnaires et de femmes africaines émancipées. Un monde d’étoffes aux allures de messages codés ou de vecteur identitaire, objets d’étude, de contrefaçons et de passions.Dans ce premier épisode, suivez-nous à la découverte de l’histoire et la fabrication de ce tissu haut en couleurs, des marchés guinéens aux ateliers de l’usine Uniwax d’Abidjan, des tailleurs parisiens aux malles d’Anne Grosfilley, chercheuse et collectionneuse de tissus africains.Un grand reportage en 2 épisodes de Vladimir Cagnolari. → Pour prolonger le voyage: - Plongez-vous dans le dernier ouvrage, très instructif et richement illustré, d’Anne Grosfilley, anthropologue et auteure de « Wax, 500 tissus », aux éditions La Martinière. En ligne, on retrouve également cet article « Récits de vie, tissus d’ailleurs ». Anne Grosfilley sera à Abidjan pour présenter son dernier livre, à la Fnac Cap Sud, le 23 octobre 2019 à 18h. - À Paris, il existe plein de revendeurs de wax et des tailleurs dans le quartier de Château Rouge. Plus à l’est de la capitale, poussez la porte de la styliste Paule-Élise Kouassi et sa boutique Koupe Splendeur, depuis 20 ans dans le wax et les tissus africains plus largement. - Sur le marché Dantokpa de Cotonou, à Assigamé à Lomé ou sur le marché aux tissus de Kinshasa, on trouve des pagnes africains et des wax en pagaille. Sur le marché Niger de Conakry, vous croiserez peut-être le styliste et tailleur Youssouf Kane qui y a guidé Raphaëlle Constant. - À Abidjan en Côte d’Ivoire, Uniwax, usine filiale du géant hollandais du wax Vlisco, produit plus de 23 millions de yards, soit 21 millions de mètres wax par an. Sur le site d’Uniwax, vous pourrez désormais personnaliser votre pagne. - Approfondissez ici vos connaissances sur l’histoire de la production du wax. Article en anglais. - Lisez « Les Nanas Benz de Lomé », un article de Comi Toulabor sur le site de Cairn. Il présente l’évolution de la position de ces femmes, longtemps incontournables dans la distribution et la diffusion de ce célèbre imprimé en Afrique de l’Ouest, et même en Afrique Centrale. - Regardez le reportage de France 24 sur la nouvelle génération de Nana Benz au Togo : les « Nanettes ».
Tu connais le Cameroun ?Non ? Bah ça tombe bien on a glissé quelques morceaux pour te faire connaître un peu mieux.Tu veux écouter ? Bah dis, tu veux écouter oui ou non ? Bon bah voilà.Alors on commence d’entrée de jeu et on décolle pour Douala, on va à la capitale directe !Vous êtes chaud ? Allé on embarque. Cameroun Airline – Ekambi Brillant (Cameroun)On le surnomme « Mot'a Muenya », qui veut dire « l’homme important »Alors l’album s’appelle Meilleurs Makossa, mais je dois dire que sur ce titre on est à des années lumières du Makossa camerounais.T’as remarqué on dirait de la country afro. Tu verrais la pochette de l’album... grosse pattes et chapeau de cowboy... si si j’vous jure ! Eddy Mitchel du Camerouns Sentado na Pracinha – Américo Brito (Cap-Vert)Quel beau pays le Cap-Vert ! Des îles du bout du monde perdu au milieu de l’Atlantique.« Sentado na pracinha », ça veut dire « assis sur la petite place », et c’est un peu ça qu’on aime dans ce pays, cette douceur de vivre, le temps qui s’arrête... le soleil, le vent, la mer qui rythment le temps, simplement, et les notes de la musique « crioula » qui nous berce. Resurrection Los – Los Camaroes (Cameroun)Ce grand pays qu’est le Cameroun, coincé entre le Nigeria et le Congo, deux pays bouillonnants, musicalement !Sur ce titre on retrouve des sonorités de soukous congolais d’ailleurs. Table Ronde – Grand Kallé et l’African Jazz (Congo)Le Grand Kallé et l’African Jazz. On en a parlé dans les émissions précédentes.Fondé par Joseph Kabasele Tshamala, connu sous le nom du Grand Kallé.Beaucoup de grands noms de la musique congolaise son passé par ce groupe ! Un des premiers groupes professionnels de ce pays, qui lui vaudra d’ailleurs d’être invité à chanter lors de la table ronde belgo-congolaise, qui a abouti sur une projection de l'avenir du Congo belge dont la date de l'indépendance du futur État, et c’est à cette occasion donc que le groupe a écrit ce morceau. Vaparidzi Vawanda – The Green Arrows (Zimbabwe)Le Zimbabwe, « le joyau de l’Afrique » comme il était surnommé autrefois.Aujourd’hui un des pays les plus pauvres du monde, mais c’est sans compter la richesse de sa musique.C’est un album des années 70 réédité dans les années 2000 par Analog Africa.Et c’est au début des années 80 qu’arrive au pouvoir comme premier ministre le tristement célèbre Robert Mugabe qui plongera le pays dans une sombre dictature socialiste qui durera tout le temps de son « mandat » de 30 ans et qui ne trouvera une fin qu’en 2017 après une longue période de protestation de la population et de l’armée. Sabor a Caña – Los Orientales de Paramonga (Pérou)Vous la reconnaissez ? Mais oui, c’est elle !La Cumbia psicadelica du Pérou, qui descend au galop des Andes, à dos d’âne, avec ses rythmes distordus et chaloupés. Las Cosas del Corazón – Cristina Maica & Reyna Lucero (Venezuela)La musique que l’on appelle « llanera », la musique des plaines, que l’on joue dans cette région éloignée de la côte, entre Colombie et Venezuela.Une région agricole, où vivent de vieilles familles, généralement implanté dans la région depuis plusieurs générations, dans de très grandes fermes...Et justement Reyna Lucero est surnomée « la Reine de la musique créole ». C’est un peu de ça, dont son gardien aussi les fermiers de cette région, c’est de l’héritage de culture « criolla », restée étonnement intacte parce que loin du cosmopolitisme des grandes villes et de la côte. Mininga Meyong Mese – Nkodo Si Tony (Cameroun)« La poule ne chante pas devant les coqs » dit un proverbe Beti, peuple d’Afrique Centrale.Et c’est pour contourner cet interdit que les femmes Beti organisaient des rassemblement festifs le soir au clair de lune, après les travaux champêtres ou encore sur le chemin de retour du marché après avoir vendu leurs produits et fait des achats. Elles formaient un cercle dans lequel chacune d'entre elles entrait pour exprimer ses peines, ses frustrations, ses déceptions, ses mécontentements. Et ce, tout en chantant (paroles imagées et allégoriques), en frappant les mains, sous les acclamations des autres femmes du cercle reprenant en chœur le refrain, en claquant les mains et en trépignant.C’est comme ça qu’est ne le Bikutsi, le genre de musique que l’on écoute. Chinese Cricket Match – Dictator (Trinidad et Tobago)C’est quoi ça ? Hein ? Tu reconnais ? Mais oui c’est ta musique préférée ! Du Calypso.Y a un truc cocasse avec le Calypso c’est que 80% des artistes ont trouvé judicieux de s’affubler de petits noms tous doux comme « Dictator », « Atilla le Hun », « The Executor », « Lord Invader », « The Mighty Terror »... Alors qu’ils font des petits sons tous doux ! Naaaaan ! Ça c’est c’que tu crois c’est pour tromper l’ennemi colonialiste de l’époque qui écoutait la musique et devait sans doute se dire alors qu’il ne bitait pas un mot puisqu’il chantait en créole, « c’est bon, en entendant la niaiserie de ce son, ils doivent sans doute raconter des banalités ». Et non ! Justement ! Les paroles, elles, étaient bel et bien aiguisées, et critiquaient généralement le pouvoir colonial de l’époque. Miri Magnin – Keletigui et ses Tambourinis (Guinée Conakry) « L’orchestre Keletigui et ses Tambourinis », orchestre nationale de la République de Guinée messieurs dames, ce n’est pas rien !Et ça joue du Mbalax, ce style de musique qui vient du Sénégal voisin. D’ailleurs si on ne connaissait pas on pourrait confondre presque et se dire que ça vient de Dakar plutôt que de Conakry.Moi j’aimerais bien que mon orchestre national joue du Mbalax de temps en temps aussi. Dawsi (Instru.) – Baba Bhy-Gao (Centrafrique)La musique centrafricaine est devenue de plus en plus rare ! L’industrie musicale du pays n’investit plus un kopek sur les artistes comme à une époque dû à la pauvreté de la population qui n’arrive plus à acheterOn importe de la musique des pays limitrophes comme le Cameroun ou la RDC et on n’injecte de l’argent que dans les gros groupes centrafricains qui assurent de grosses entrées. Donkey Calypso – E.T. Mensah & The Tempos (Trinidad et Tobago)Ça c’est un calypso beaucoup moins « street » que celui qu’on a entendu avant. Ici c’est formation sérieuse. D’ailleurs, toi qui t’y connais, tu n’trouves pas que ça tend plutôt à la Rumba ? Je Vais à Yaoundé – André-Marie Tala (Cameroun)Le Maxime Le Foxterrier camerounais, néanmoins souvent comparé à Stevie Wonder, du fait de leur handicap commun, la cécité.Complètement rock André-Marie! Le titre date de 1985. Maloya Ton Tisane – Michou (île de la Réunion)Une version soul du séga, qui casse le rythme et ralenti nettement le tempo. C’est intéressant !Suivant les uns, on est dans un rythme ternaire, d’autres parlent de binaire. Mais objectivement, il n'y a pas une énorme différence la plupart du temps entre séga et maloya : même rythme, même langue. La plus grosse différenciation est que d'un côté vous avez une musique avec uniquement des percussions et de l'autre avec des instruments européens.
Prof. Gretchen WALTERS, professeure assistante à l'Institut de géographie et durabilité, dans le cadre de la Cérémonie d'ouverture des cours pour l'année académique 2019-2020
Dans cette deuxième édition du programme Impôts et Justice Sociale : Les prix de transfert par les multinationales : Quels sont les effets du 'Arm’s Length'? Invité du programme, Alex Cobham, Directeur Exécutif de Tax Justice Network, il revient sur les récentes évolutions de la gestion des prix de transfert aussi bien par l’OCDE, que le FMI Sont aussi intervenant notamment dans le reportage : Guy Lebrun Abomo, Assistant Programme au sein du Relufa Eric Bisil, coordonnateur pour l’Afrique Centrale de Publiez Ce Que Vous Payez Tih Ntiabang, Directeur Exécutif du Centre Africain de Plaidoyer Sylla Sow, chercheur associé pour l’ONG sénégalaise Article 19 A la page internationale, vous écouterez le commentaire de John Christensen Directeur et Président de Tax Justice Network, sur la récente décision de la Grande Bretagne, de lutter contre les flux financiers illicites en Afrique.
Arnaud Fontanet Santé publique (2018-2019) Collège de France Chaire créée avec le soutien de Santé Publique France. La première épidémie connue liée au virus Ebola remonte à 1976. Elle survient à une époque où l’on pensait les maladies infectieuses vaincues, au moins dans les pays industrialisés, grâce aux progrès de l’hygiène, aux antibiotiques, et aux vaccins. Ebola, puis le SIDA quelques années plus tard, nous montrent que l’on n’en a pas fini avec les maladies infectieuses : ainsi nait le concept des maladies émergentes. La maladie liée au virus Ebola est particulièrement effrayante, du fait de ses manifestations cliniques à type de fièvre hémorragique, et du taux de mortalité très élevé qui lui est associé. De plus, les personnels soignants sont très exposés au risque de contracter la maladie. Ce cours retracera l’investigation de la première épidémie en 1976 au Zaïre, les recherches sur les réservoirs animaux en Afrique Centrale, puis les enseignements des dernières épidémies sur les méthodes de contrôle, les traitements, et les vaccins en cours d’expérimentation.
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Plongée au cœur des racines de la rumba pour explorer l’histoire d’une région musicale qui s’étend de part et d’autre du fleuve Congo. Pour la 11ème, nous recevions Josselin qui n’est tout autre que le cousin de Claire, mais aussi et surtout un mélomane avisé qui a construit avec nous cette émission dédiée aux musiques congolaises. Docteur Nico et Franco, deux légendes de la musique congolaise; dispo chez les Disques du Yeti La rumba congolaise est une musique qui réussi magnifiquement à combiner deux émotions opposées que sont la liesse et la mélancolie, à la manière de la saudade cap-verdienne. En revanche ses rythmes sont plus acérés et elle est très liée à une grande dextérité dans les instruments, notamment dans la guitare qu’incarne de manière somptueuse l’immortel Docteur Nico. Nous voilà donc en Afrique Centrale où se font face deux capitales bouillonnantes : Kinshasa et Brazzaville qui ont vu éclore ce genre bien particulier aux inspirations cubaines. Deux pays : la RDC et le Congo-Brazza qui ont plus tard vu le développement de nouveaux genres qui puisent leurs influences dans le blues, la soul, le hip-hop ou l'electro et qui sont portés par des labels comme Crammed Discs ou World Circuit Records. On vous en parlait en fin d'émission, voici le clip halluciné et parodique de Baloji : En conclusion, Sylvain nous parle de la musique du film Félicité et de la performance de l'Orchestre Symphonique Kimbanguiste de Kinshasa qui reprend la partition d'Arvo Part. Voici une scène du film mais vous pouvez retrouver l'interview complète du réalisateur Alain Gomis que Sylvain a réalisé pour Score It Magazine (en anglais). Comme d'habitude, retrouvez la tracklist de l'émission sur notre compte Mixcloud : Une émission animée par Claire Le Gac et Sylvain Pinot, réalisée par Sylvain Pinot.
Le twerk n’est pas un éléphant d’Afrique Centrale. Le twerk n’est pas non plus un alien dans Star Wars. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Dans toutes les guerres, les vainqueurs pillent et s’approprient les trésors et les œuvres d’art des vaincus. Mais, en, Afrique, ce pillage, devenu une véritable industrie, a atteint des proportions inimaginables. A Tervuren, dans la proche banlieue de Bruxelles, le siège de l’Union Européenne, se trouve le MRAC (Musée Royal d’Afrique Centrale). Directement issu de l’Exposition Universelle organisée à Bruxelles en 1897, cette institution est aujourd’hui l’un des plus grands musées d’art et centre d’archives sur l’Afrique au monde. Y a-t-il eu « pillage » aux dépens des Africains ? Oui, répondent les responsables. Faut-il restituer les œuvres ? Sans aucun doute ! Mais comment procéder ? Avec Guido Gryseels, directeur du Musée. Avec Guido Gryseels, directeur du MRAC.
Au menu cette semaine, l’importance des forêts et l’initiative d’un jeune écologiste au Kenya qui apporte de l’eau aux animaux dans un parc. Comme invitée, Berta Pesti, cheffe du projet à la CAFI. CAFI, c'est l’Initiative pour la forêt de l'Afrique centrale.
Les aphrodisiaques naturels, présentés par Julie Bernard, utiles pour tous, hommes ou femmes de tout âge !Attention nous vous recommandons de lire attentivement notre avertissement sur notre site en suivant ce lienLa vie en général et celle du couple, dont Julie Bernard va nous parler, est souvent malmenée par plusieurs facteurs qui baissent la libido : le stress, l’alcool (dont la bière car le houblon est un anaphrodisiaque), le tabac, les médicaments dont la pilule (c’est un effet secondaire) et enfin l’alimentation industrielle bourrée d’additifs, souvent lourde, grasse et sucrée. Ajoutez à ceux-là l’état psychologique (les anti-dépresseurs) et l’âge et vous aurez tous les freins à une vie sexuelle épanouie !Heureusement, quelques plantes naturelles peuvent aider à stimuler mécaniquement l’organe pour les hommes et réveiller le désir :Plante d’Afrique Centrale, l'Yohimbe (ou Pausinystalia Yohimbe) est un vaso dilatateur qui va travailler sur la circulation sanguine. Le Ginseng va booster l’énergie de la personne, rendre l’érection, chez l’homme, de meilleure qualité. L'igname Sauvage va favoriser le désir et le plaisirdu couple… de nombreuses autres plantes sont citées.Julie nous propose une tisane et deux recettes à base d’huiles essentielles dont l’Ylang Ylang.De quoi réveiller votre libido !Site InternetRetrouvez tous nos podcasts Midoricast sur notre site What's Your StoryMidoricast est un projet initié par "transforma bxl" & "The Podcast Factory Org" (ASBL-VZW).Synergie: RCF Radio.
OK/KO #38 VINCENT KENIS - l'interview Musicien, ingénieur du son, producteur, musicologue, consultant spécialiste des musiques congolaises, VINCENT KENIS possède de multiples casquettes. Voyageur à l'oreille cultivée et attentive il campe souvent aux carrefours musicaux, attiré par le flux des métissages et prêt à toutes les expériences sonores. Une interview réalisée sans boussole, où l'on croise un oncle de légende et un jazzman anthropologue, un situationniste congolais et un Franco un peu sorcier, un jeune Nico chanteur et un Dechaud à la guitare lumineuse, sans parler du solovox et autres découvertes. TRACKLIST : 1. Sekouba Segoure : "Fanta Mangana / bambara" (acétate de Gilbert Warnant) - 1951 / 2. Zazou Bikaye Cy1 : "Mangungu" (guitare : Vincent Kenis) - 1984 / 3. The Champs : "Tequila!" - 1958 / 4. Les Tueurs de la Lune de Miel : "Route Nationale 7" - 1980 / 5. Konono N°1 : "Mungua-Muanga" (Ocora Radio France) - 1978 / 6. Papa Wemba : "La Vie Est Belle" (basse : Vincent Kenis) - 1987 / 7. Pygmées Baka : chanson enregistrée près de Moloundou (frontière Congo-Cameroun) - 1989 / 8. Zap Mama : "Plekete/Brrrlak" (extraits) - 1990-1991 / 9. Swedé Swedé : "Ekokolo" - 1990 / 10. Kabasele et Son Ensemble : "Parafifi" (solovox: Gilbert Warnant) - 1952 / 11. Charles Mwamba Déchaud : "Ngai Na Yo Se Liwa" (voix: Kabasele, saxophone: Fud Candrix) - 1952 ? / 12. Mwanga Paul et Nico : "Mwana Mwasi" (piano: Gilbert Warnant) - 1952 / 13. Grand Kalle & l'African Jazz : "Indépendance Cha-Cha" - 1960 / 14. Franco & OK Jazz : "Luvumbu Ndoki" - 1966 / 15. M'Belolo Ya M'Piku : "Marchez Debout" (chanson situationniste / OneTwoThree Vincent Meessen) - 2015 / 16. Franco & OK Jazz : "Merengue" - 1958 / 17. Adou Elenga : "Ata Ndele" - 1973 / 18. Pauline Lisanga : témoignage à propos de "Ata Ndele" (enregistrement Vincent Kenis) - 2006 / 19. Abou Diabate : "Dien Dien Kale Touré" (acétate de Gilbert Warnant) - 1951 / 20. Charles Mwamba Dechaud : Kimbaluses (enregistrement Vincent Kenis) - 1996 / 21. Charles Mwamba Dechaud : Kimbaluses (version originale) - 1949 / 22. Trio Matamoros / Wendo : El Manicero / Marie-Louise (montage Vincent Kenis) 1934 - 1948 / 23. Compay Segundo & Buena Vista Social Club : "Veinte Años" - 1996 / 24. Vincent Kenis : medley cubano/congolais (réalisé pour le Musée Royal d’Afrique Centrale, 2003) - Tino Rossi : Marinella / Pholidor : Oyo elengi motema (Franco : guitare) / Trio Matamoros : El que siembra su maiz / African Jazz : El que siembra su maiz / Ibrahim Ferrer : Boquiñeñe / OK Jazz : Yo soy guajiro / Patrice et Mario : Etoile de Castille
Le FMI et la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) organisent conjointement une conférence sur la croissance inclusive à Brazzaville, République du Congo, le 23 mars. le lien de la conférence: http://www.imf.org/external/french/np/seminars/2015/brazzaville/index.htm