Chaque samedi, Bruno Faure ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondial
60% de la population planétaire et la moitié de son PIB : la zone Indo-Pacifique est devenue peu à peu le centre névralgique de l'économie mondiale. La valeur sûre chinoise, la montée en puissance de l'Inde (malgré de nombreuses faiblesses), l'émergence de nouvelles puissances et le poids éternel des États-Unis : quelles sont les forces en présence dans le contexte de guerre commerciale ? À l'occasion des Ecopol de Tours, événement réunissant universitaires, chercheurs, économistes et diplomates au sujet des enjeux géoéconomiques de notre époque, Éco d'ici Éco d'ailleurs a réuni quatre spécialistes de la région :
La santé est un bien universel… mais aussi une question de gros moyens. Depuis plusieurs années, le financement des systèmes de santé en Afrique se fragilise : baisse des financements publics, crises budgétaires, conséquences durables du Covid-19. Début 2025, le retour au pouvoir de Donald Trump a marqué un tournant brutal avec une réduction des subventions américaines notamment à travers l'USAID. Un coup dur pour de nombreux pays dans leur lutte contre le VIH, le paludisme ou encore financer le planning familial. Mais face à ce contexte défavorable, d'autres acteurs notamment privés inventent de nouveaux leviers de financement. Nos invités Erick Maville – président de Santé en Entreprise, président de la Commission Santé du CIAN (conseil français des investisseurs en Afrique) Amina Abou Khalil – administratrice générale de la Fondation Orange Guinée Ingrid Etoke – experte en financement de la santé, actuellement employée par la fondation Bill & Melinda Gates Ali Attié – directeur général du groupe de courtage en assurances santé GGA Groupe en Côte d'Ivoire. Thématiques de l'émission 1. L'impact des coupes budgétaires Retrait partiel de l'USAID et diminution de l'aide européenne. Conséquences directes sur la lutte contre le VIH, le paludisme et le système hospitalier. 2. Nouvelles sources de financement Partage des financements entre public et privé. Rôle croissant des assurances, partenariats public-privé et mécanismes communautaires. Mobilisation de la diaspora et fiscalité locale. 3. Accès aux soins et inégalités Quels modèles de couverture universelle en Afrique ? Développement des assurances santé en Côte d'Ivoire. Projet Caravane Santé 3è âge de la Fondation Orange en Guinée : dépistage et prévention du diabète et de l'hypertension. Reportage signé du correspondant de RFI Tangi Bihan : 4. Investissements stratégiques Recherche médicale et production locale de médicaments (réduction des importations). Formation et maintien du personnel de santé pour limiter l'exode des cerveaux médicaux. Place de la digitalisation : télémédecine, e-santé, optimisation des coûts. 5. Vers une souveraineté sanitaire africaine ? Moins de dépendance à l'aide extérieure ? Nécessité d'un équilibre entre financements publics, privés et philanthropiques. Défis d'équité sociale face à la privatisation progressive du secteur.
Notre grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique est Baba Hady Thiam, avocat d'affaires franco-guinéen formé en France et aux États-Unis. Il a travaillé au sein de grands cabinets internationaux avant de fonder Thiam & Associés à Conakry en 2017. Son cabinet, implanté aussi à Abidjan (Côte d'Ivoire), s'est imposé dans les projets structurants dont Simandou, l'un des plus grands gisements de fer au monde dont l'exploitation représente un investissement colossal de 20 milliards de dollars. Conseiller du géant chinois Baowu, Baba Hady Thiam négocie au cœur de ce projet qui redessine la carte minière et économique de la Guinée, entre souveraineté nationale, attractivité pour les investisseurs et bénéfices locaux. Classé en 2024 et 2025 dans le «Top 100 Legal Powerlist» d'Africa Business+, il incarne la montée en puissance des cabinets africains capables de rivaliser avec les grandes firmes internationales. Pour lui, la concurrence est dépassée : l'avenir réside dans les alliances de compétences et le partage de la valeur en Afrique. Au-delà des contrats, Baba Hady Thiam défend une vision : faire du droit un levier de souveraineté, et transformer les ressources naturelles en opportunités tangibles pour les populations. Engagé aussi pour l'éducation et l'entrepreneuriat, il soutient des écoles, forme de jeunes juristes et encourage le retour des talents de la diaspora. Dans cet entretien exclusif accordé à Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il revient sur son parcours, les coulisses du dossier Simandou, les défis du droit en Afrique, la place des cabinets locaux face aux majors, mais aussi ses engagements personnels comme la promotion de l'entrepreneuriat en Guinée et sa passion pour le sport.
Plus de 3 ans après le début de la guerre en Ukraine immédiatement suivi de sanctions économiques internationales, Eco d'ici Eco d'ailleurs dresse le bilan d'une stratégie visant à limiter la capacité de financement de l'effort militaire russe tout en cherchant à épargner les populations civiles. Quelle efficacité ? Quelles limites ? Et quels contournements ? Des sanctions ciblées mais contournées
Réunis à Roland-Garros pour la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), les dirigeants d'entreprises ont partagé leurs inquiétudes : dette publique, compétitivité, innovation, transition écologique… Dans un contexte de rentrée sociale tendue, l'émission Eco d'ici Eco d'ailleurs donne la parole aux chefs d'entreprise et à deux économistes de premier plan.
À l'approche de la COP30 au Brésil et alors que les conséquences du changement climatique sont chaque jour plus évidentes, Éco d'ici éco d'ailleurs propose une réflexion ouverte sur les paradoxes de l'économie mondiale, entre recherche de croissance et impératifs écologiques. Comment faire en sorte que l'économie se mette au service de la planète, et non l'inverse ? Notre première invitée : Fanny Henriet Directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'économie du changement climatique. Auteure de l'ouvrage L'économie peut-elle sauver le climat ? (Presses Universitaires de France). Thèmes abordés : Pourquoi l'économie de marché ne peut pas seule résoudre la crise climatique. Le dilemme de la transition énergétique : lenteur ou brutalité ? L'impact des prix du pétrole sur la transition. Le besoin d'une intervention publique : taxation, planification, incitations. Calculer le coût social d'une tonne de CO₂. Inégalités climatiques entre pays et classes sociales. La sobriété est-elle une solution ? Ou faut-il tout miser sur l'innovation ? Interventions sonores : Kaushik Burman (Directeur Général de Spiro, fabricant de motos électriques en Afrique). Donald Trump, climatoscepticisme et économie. Seconde partie : l'Afrique face au changement climatique Participants : Ileana Santos, consultante en stratégie, cofondatrice de Je m'engage pour l'Afrique. Edem d'Almeida, expert en économie sociale et circulaire, fondateur d'Africa Global Recycling basé à Lomé au Togo. Marine Lamoureux, journaliste à La Croix L'Hebdo, autrice du reportage Le climat, ma nounou et moi basé sur le témoignage de son ancienne nounou Germaine Tiem. Focus sur le Togo : Pays fortement vulnérable aux effets du dérèglement climatique. Difficultés d'accès aux financements climat. Témoignages de pêcheurs, cultivateurs de cacao, populations locales. Initiatives mentionnées : Recyclage et éducation environnementale (Africa Global Recycling). Agriculture durable et coopératives de cacao (Atsemawoe). Pause musicale : Von Na Agbedo de Dogo du Togo. Menteur ambulant, artiste togolais engagé pour la cause environnementale. Ressources complémentaires : Émission disponible en podcast sur RFI.fr Interview de Kaushik Burman à voir sur la chaîne YouTube de RFI Reportage Le climat, ma nounou et moi à lire sur le site de La Croix
Quel avenir économique pour la République du Congo et plus largement pour l'Afrique francophone ? Au sortir de la REF 2025 (Rencontre des entrepreneurs francophones) à Brazzaville, Michel Djombo, président de l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), livre un état des lieux sans détour de l'économie congolaise et des grands enjeux régionaux et internationaux sur le continent.
Le Tour de France, ce n'est pas seulement du sport… C'est aussi un immense enjeu économique et marketing. À l'occasion du Grand Départ 2025 à Lille, capitale des Flandres et terre de cyclisme, Eco d'ici Eco d'ailleurs pose ses micros au cœur de l'événement pour décrypter les stratégies des sponsors et les mutations économiques du cyclisme mondial. Présentation : Bruno Faure.
Quels sont les secrets d'un développement économique réussi, surtout lorsque l'on part de très loin ? Nous étudions le cas du Bénin, pays d'Afrique de l'Ouest à la recherche d'une croissance partagée via une politique d'industrialisation, de grands travaux, d'autonomisation et de diversification. Beaucoup de paramètres entrent en compte : coopération régionale, sécurité intérieure, démographie, main-d'œuvre étrangère, coût de la vie, financements extérieurs et poids de la dette.
Après les lourdes pertes dues au Covid-19, le tourisme mondial a retrouvé des niveaux records partout dans le monde. Cette croissance exponentielle suscite des interrogations : comment attirer les visiteurs sans dénaturer les lieux et en maîtrisant les impacts environnementaux ? Quelles stratégies pour les professionnels et les pouvoirs publics ? Quels nouveaux outils pour mieux raconter un territoire et séduire les voyageurs ?
Il a été la star de VivaTech 2025, le premier événement européen dédié à la tech : Jensen Huang, président de Nvidia, numéro 1 mondial des semi-conducteurs et de l'intelligence artificielle. Son annonce d'un partenariat stratégique avec le français Mistral pour la création d'un cloud IA baptisé « Mistral Compute » a déclenché beaucoup de réactions et d'interrogations. Quel intérêt pour Mistral et pour Nvidia ? Quelles conséquences pour le marché mondial des semi-conducteurs et de l'intelligence artificielle ? Est-ce une étape vers la souveraineté numérique de l'Europe ou, au contraire, un renforcement de sa dépendance ? NOTRE INVITÉ : - Nicolas Guyon, cofondateur de Myconnecting IA et animateur du podcast Comptoir IA
Entre forte croissance, ambitions d'intégration régionale et dépendances multiples, l'Asie du Sud-Est redéfinit ses priorités face aux rivalités sino-américaines et à la guerre commerciale. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un tour d'horizon des enjeux qui agitent cette région qui attise les convoitises du reste du monde. NOS INVITÉS : - Marc Lautier, professeur d'économie à l'Université de Rennes 2 - Nicolas Rocca, journaliste au service Asie de RFI - Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin - Doàn, directeur général et cofondateur de l'entreprise S-Life à Hòa Bình (Vietnam).
Un an après les Jeux Olympiques de Paris 2024, l'été dans l'hémisphère nord s'annonce encore très riche en événements sportifs : mondiaux d'athlétisme au Japon, de natation à Singapour, Tour de France cycliste et avant cela Roland-Garros et le dénouement de la Ligue des Champions de football, la compétition la plus lucrative d'Europe. A l'occasion de la finale entre le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan en Ligue des Champions, nous dressons un bilan économique du PSG version Qatar. Depuis son rachat en 2011 par le fonds souverain Qatar Investment Authority (QSI), le PSG a investi massivement pour décrocher ce titre tant convoité. A quel prix et pour quels bénéfices ?Notre invité : Jean-Pascal Gayant, économiste du sport et directeur de l'IUT de Saint-Malo :
Dans un contexte mondial secoué par les crises sanitaires, les tensions géopolitiques et les mutations économiques, la logistique s'impose plus que jamais comme un maillon stratégique du commerce international et du développement des territoires. À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025, rendez-vous des décideurs privés africains et internationaux, Mathieu Friedberg, directeur général de Ceva Logistics et membre du comité exécutif de CMA CGM est notre Grand Invité de l'Économie avec Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida, cheffe du pôle économie de Jeune Afrique. Peu connu du grand public, Ceva Logistics pèse pourtant lourd : présent dans 170 pays, employant plus de 110 000 collaborateurs et récemment renforcé par l'acquisition de Bolloré Logistics. À travers cet entretien exclusif, Mathieu Friedberg revient sur son parcours, de ses débuts chez CMA CGM à la direction de CEVA Logistics, et décrypte les grands enjeux de son secteur : infrastructures insuffisantes, défis sécuritaires, adaptation aux contraintes fiscales et réglementaires africaines, mais aussi digitalisation, automatisation et décarbonation du fret mondial.Alors que l'Afrique représente un marché de croissance prioritaire, ce spécialiste des chaînes d'approvisionnement explique comment son groupe accompagne la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et développe des solutions sur-mesure pour connecter les économies africaines entre elles et au reste du monde.En fin d'émission, nous donnons la parole à deux candidats à la présidence de la Banque africaine de développement qui organise fin mai ses Assemblées générales à Abidjan.- la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, ancienne première vice-présidente de la BAD- le Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien vice-président du budget et de la planification stratégique à la Banque mondiale
À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025 à Abidjan, cette édition spéciale d'Éco d'ici Éco d'ailleurs explore l'essor pétrolier et gazier en Afrique de l'Ouest avec un focus sur la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Alors que le continent détient 12% des réserves mondiales de pétrole, les récentes découvertes de gisements majeurs, comme Baleine et Calao en Côte d'Ivoire ou Sangomar au Sénégal, marquent l'entrée de ces nations dans le cercle des nouveaux producteurs stratégiques. En plateau, Kamel Koné (GESPETROGAZ-CI), Ambroise Niamien (ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie) et Khadim Bamba Diagne (COS-PETROGAZ au Sénégal) débattent autour de Bruno Faure des enjeux : opportunités économiques, souveraineté énergétique, gouvernance éthique et impératif de transition vers les renouvelables. Entre attentes locales, enjeux géopolitiques et collaborations internationales, l'émission interroge aussi la place future de l'Afrique sur le marché mondial, les défis du financement et la nécessité d'une coopération renforcée entre États producteurs du continent.
Du Groenland au Gabon en passant par le Royaume-Uni, c'est un nouveau voyage sur la planète économie que nous vous proposons, dans des pays qui chacun à leur manière tentent d'assurer leur souveraineté tout en cherchant à attirer les investisseurs. Découvrez nos reportages et nos interviews exclusives.
Cent jours après l'investiture de Donald Trump, Éco d'ici Éco d'ailleurs s'installe aux États-Unis et prend le pouls d'une Amérique plus divisée que jamais. De New York au Texas, en passant par la Californie, le Wisconsin et jusqu'à la frontière canadienne, nous explorons les grands enjeux économiques de la première puissance mondiale au centre des attentions : inflation, inégalités sociales, avenir des énergies, tensions migratoires, réactions des marchés financiers, du secteur de la tech, etc.
Nialé Kaba, ministre de l'Économie, du Plan et du Développement de Côte d'Ivoire, est notre grande invitée de l'économie RFI - Jeune Afrique. À quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre, elle défend le bilan d'Alassane Ouattara, chef de l'État réélu en 2015 et 2020, détaille les moteurs de la croissance, le développement des infrastructures, la promotion du climat des affaires, les finances publiques et l'endettement, etc... L'émission est à regarder en vidéo iciAu micro de Bruno Faure et Aurélie M'Bida, Nialé Kaba, membre du gouvernement depuis 2011, répond également aux critiques sur la lutte contre l'inflation, le chômage, la dépendance de l'économie ivoirienne aux matières premières comme le cacao.Dans la seconde partie de l'émission, la Gouverneure de la Banque africaine de développement pour la Côte d'Ivoire répond aux interrogations sur l'intégration économique régionale, les tensions entre les pays de l'AES et la Cédéao, la remise en cause du franc CFA, les bouleversements du commerce mondial après le retour au pouvoir de Donald Trump, les relations avec le Fonds Monétaire International (FMI) et les autres grandes puissances.
Qu'est ce que signifie être en économie de guerre ? Comment un pays ou une alliance de pays peuvent-ils mettre toute ou partie de leurs moyens au profit de leur sécurité, à commencer par ses industries d'armement ? Inquiets des développements de la guerre en Ukraine, les pays européens confrontés à la menace russe se disent prêts à monter en puissance. Quelle peut être la stratégie des 28 et de leurs alliés ? Quelles sont leurs capacités de production ? Comment financer l'effort de guerre ? NOS INVITÉS : Julien Malizard, docteur en sciences économiques, titulaire de la Chaire économie de défense - IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale) Franck Alexandre, journaliste à RFI spécialiste des questions de défenseAvec le reportage de Justine Fontaine sur le site du groupe d'armement franco-allemand KNDS à Bourges (France).
Le 2 avril 2025 restera dans l'Histoire de l'économie mondiale le jour où Donald Trump aura décrété «l'indépendance économique» des États-Unis. En imposant des droits de douane sévères et différenciés selon ses partenaires commerciaux, le président américain a envoyé un signal de rupture avec la quasi-totalité de la planète et d'affaiblissement d'une mondialisation dominante depuis la Seconde Guerre mondiale. Va-t-on vers une récession mondiale et une nouvelle grande dépression aux États-Unis ? Est-ce la fin de la mondialisation telle qu'elle était organisée depuis quelques décennies sous la supervision américaine ? Quelle peut être la réaction des pays asiatiques et européens et quels sont les scenarii possibles ? Quelles sont les conséquences en Afrique et les réponses possibles ? Quelles sont les racines historiques de ce patriotisme économique exacerbé par Donald Trump ?NOS INVITÉS :- Véronique Riches-Flores, économiste indépendante, fondatrice de Riches Flores Research- Kenneth Bertrams, professeur d'Histoire économique à l'Université libre de Bruxelles (Belgique)- Arnaud Darc, PDG du groupe d'hôtellerie et de restauration Thalias à Phnom-Penh (Cambodge)- Bamba Gaye, expert en relations internationales et en politiques publiques.En fin d'émission, extrait de l'entretien accordé par Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) et candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).L'entretien en intégral et en vidéo est à retrouver via ce lien. NOTRE CHOIX MUSICAL :Sankara - Samira Brahmia.
Les appels et les promesses ont beau se multiplier, la lutte contre la malnutrition sur la planète ne semble plus progresser. Après les chocs du Covid et de la guerre en Ukraine, les incertitudes sur le financement de l'aide au développement (notamment américaine) inquiète les organisations chargées de ce combat contre la famine en particulier dans les pays les plus pauvres. À l'occasion du sommet Nutrition for Growth (nutrition pour la croissance) qui réunissait à Paris les représentants de 75 États, organisations, fondations et entreprises, nous donnons la parole à certains des acteurs et financeurs du développement agricole et du soutien aux plus démunis. « Un monde sans faim n'est pas une utopie. C'est un choix », a dit le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dans un message vidéo.NOS INVITÉS :- Alvario Lario, président du FIDA (Fonds International de développement agricole)- George Arthur Forrest, président de Forrest International, auteur «L'Afrique peut nourrir le monde» (éditions Le Cherche-Midi).L'entretien en vidéo avec George Arthur Forrest est disponible ici. NOTRE REPORTAGE :Dans le sud de Madagascar, soumis à la sécheresse et à des épisodes de famine récurrents, les chiffres des admissions des enfants malnutris sont inquiétants. Les Créni (Centres de Récupération et d'Éducation Nutritionnels Intensifs) sont considérés comme les lieux de la dernière chance pour les enfants atteints de malnutrition aigüe sévère avec complications. Maintenus à flot essentiellement par les bailleurs de fonds. ils accueillent des petits patients épuisés, et des parents souvent déboussolés. Reportage au Créni de Tuléar avec notre correspondante Sarah Tétaud.
La fiscalité est au cœur des débats économiques et politiques. Alors que certains plaident pour une augmentation des impôts afin de financer les services publics et rembourser la dette, d'autres redoutent une fuite des capitaux et un frein à l'investissement. À l'occasion du 13ème Printemps de l'économie à Paris, Éco d'ici Éco d'ailleurs ouvre le débat.
Amadou Hott, ancien ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal est notre grand invité de l'économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il dévoile son programme en vue de l'élection à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Aux côtés du Mauritanien Sidi Ould Tah, de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, du Zambien Samuel Munzele Maimbo et du Tchadien Mahamat Abbas Tolli, il fait partie des cinq candidats qui briguent la succession du Nigérian Akinwumi Adesina. Dans cet entretien, Amadou Hott, ancien vice-président de la BAD chargé de l'Énergie, de la Croissance verte et du Changement climatique, livre ses recettes pour assurer un financement pérenne des économies africaines en s'appuyant davantage sur le secteur privé et la recherche de ressources propres. Il donne son sentiment sur la situation géopolitique internationale, le poids des États-Unis et de la Chine. Et il est interrogé sur la situation budgétaire du Sénégal au coeur d'une polémique sur l'état des comptes publics hérité de la présidence de Macky Sall.Revivez nos entretiens avec les grands invités de l'économie sur RFI.
Attaque-parade-riposte : le vocabulaire de l'escrime pourrait très bien s'appliquer à la nouvelle guerre commerciale qui s'engage entre les États-Unis et la Chine, les deux plus grandes puissances économiques mondiales, dans la foulée de l'élection de Donald Trump. Suite aux tarifs douaniers décrétés par le président américain, Pékin riposte par des taxes sur des produits agricoles et promet de se «battre jusqu'au bout». Quelles seront les conséquences de ce nouveau clash pour la Chine et pour les États-Unis ? Le secteur de la tech est en première ligne avec une compétition dans la production de semi-conducteurs (sur fond de conflit avec Taïwan), dans la course à l'IA, l'approvisionnement en terres rares (possible accord sur la fin de la guerre en Ukraine). Quelle place pour la Russie, allié traditionnel du régime de Pékin en voie de rapprochement avec Washington ? Les Nouvelles routes de la soie sont-elles menacées ? L'hégémonie du dollar est-elle remise en cause ?NOS INVITÉS :- Mary-Françoise Renard, professeure émérite à l'Université Clermont Auvergne- Benjamin Bürbaumer, maître de conférences à Sciences Po Bordeaux, auteur «Chine / États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation» (Éditions La Découverte)- Estelle Prin, fondatrice «The semiconductors Observatory», experte indépendante en intelligence économique, spécialiste de la géopolitique de la Chine- Cléa Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. NOTRE CHOIX MUSICAL :JaRon Marshall et Jadanaë, «A win is a win» @The Vault.
Le Bénin est un petit pays en superficie (110.000 kilomètres carrés) et en population (14 millions d'habitants) mais en pleine transformation économique. Dans le cadre du plan élaboré par le président Patrice Talon depuis 2016, l'une des priorités est de développer une industrie robuste pour transformer localement les matières premières nationales que sont notamment le coton et la noix de cajou. Lors de cette émission enregistrée à l'hôtel Sofitel de Cotonou dans le cadre du Choiseul Africa Summit (26 et 27 février), les acteurs de cette politique concertée expliquent leur stratégie : la construction d'infrastructures, leur financement, la recherche d'investisseurs avec l'appui de l'État, la connectivité grâce aux transports, l'approvisionnement en énergie, la formation des employés des unités de production.Quel bilan tirer de cette politique d'industrialisation ? Quels sont ses limites et les défis potentiels ? Ce modèle béninois est-il applicable à d'autres pays en Afrique et dans le monde ?NOS INVITÉS : Alimatou Shadiya Assouman, ministre chargée de l'Industrie et du Commerce du Bénin Létondji Béheton, directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'Industrie (SIPI), joint-venture entre l'État béninois et le groupe Arise qui développe la GDIZ Maryse Lokossou, directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Bénin Ranti Akindes, directeur général de la Société des Infrastructures routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT). Avec la participation de Bart Van Eenoo, directeur général du Port autonome de Cotonou.
Le MMA (ou Mixed Martial Arts soit en français Arts Martiaux Mixtes) est un sport jeune (né en 1993 aux Etats-Unis) mais désormais entré de plain-pied dans le monde du sport business. Poussé par le succès fulgurant de l'UFC (Ultimate Fighting Championship), ce spectacle fait pour la télévision et les réseaux sociaux est en train de conquérir la planète. NOS INVITÉS :- Guillaume Duseaux, fondateur du média de référence sur les sports de combat La Sueur- Laurent Pourrut, co-président d'Hexagone MMA- Oualy Tandia, combattant professionnel MMA- Matthieu Letho Duclos, combattant professionnel MMA- Thomas Desson, journaliste RMC SPORT, conférencier et animateur de soirées MMA- Ted Rozenfeld, journaliste sportif spécialisé dans le MMA, fondateur du média Dans la cage.Dans cette émission riche en témoignages, nous décryptons ce phénomène lancé par Dana White, fondateur de l'UFC et qui en a fait un mastodonte des sports de combat (valeur estimée à 12 milliards de dollars) avec l'aide de Donald Trump dont il est proche.Nous nous rendons aussi à Pretoria en Afrique du Sud, dans la salle d'entraînement dont Dricus du Plessis, la star nationale du MMA, est propriétaire. Chaque jour, des combattants notamment africains se préparent dans l'espoir de gagner leur vie grâce à ce sport et marcher dans les pays de Francis Ngannou, champion camerounais de l'UFC désormais à la tête du projet de PFL Afrique.Le MMA se développe en France avec plusieurs ligues dont Hexagone MMA, co-fondé par les frères Jérôme et Laurent Pourrut. Forts de la légalisation de ce sport en 2020, ils organisent des soirées dans plusieurs villes françaises avec le concours de combattants professionnels et amateurs dans le but de créer un écosystème rentable sur le long terme.
Bitcoin, Ethereum, Dodgecoin, Memecoins : ces nouveaux mots sont entrés ces dernières années dans le vocabulaire économique. Malgré les risques liés à leur volatilité, ces cryptomonnaies ou cryptoactifs attirent les investisseurs au point de dépasser en capitalisation le PIB de la France ! Nouvelle illustration de cet engouement mondial, des dirigeants politiques, comme Donald Trump, lancent leur propre devise numérique à leur effigie, ou comme le président centrafricain Faustin Archange Touadera, au nom de leur pays. Tout au long de cette émission, nous donnons la parole à ceux qui ont adopté ces nouvelles technologies monétaires pour mieux comprendre leurs motivations et analyser leurs projets futurs. Ils participaient à l'événement Crypto XR les 31 janvier et 1er février à Auxerre (France). Par ailleurs, pour décrypter ce phénomène qui prend une ampleur inédite avec le retour au pouvoir de Donald Trump, nous recevons l'économiste Quentin Demé, professeur à la Sorbonne et à l'EDHEC, auteur du livre 100 mots pour comprendre les cryptomonnaies (éditions Gereso).NOS AUTRES INVITES : Dimitri Yem, directeur général du cabinet Yem Patrimoine Louis-Alexandre de Froissard, directeur général de Montaigne Conseil & Patrimoine Marvin Scaringella, directeur général de Venalabs Benjamin Cohen, producteur "Le Crypto Daily"
Entre l'américain OpenAI et le chinois Deepseek, la concurrence s'annonce féroce pour les prochaines années dans le domaine de l'intelligence artificielle désormais omniprésente dans l'économie. Mais d'autres acteurs majeurs émergent en Europe, en Afrique subsaharienne, au Maghreb ou au Moyen-Orient, prêts à s'allier pour développer ces technologies et défendre leur souveraineté. A l'occasion du sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle co-organisé à Paris par la France et l'Inde, Eco d'ici Eco d'ailleurs propose une émission spéciale enregistrée à la Bibliothèque Nationale de France.NOS INVITES :- Roxanne Varza, directrice de Station F, incubateur international de start-up à Paris- Karim Beguir, co-fondateur et directeur général d'Instadeep basé à Londres (Royaume-Uni)- Yaya Sylla, PDG de SaH Analytics International et organisateur du SIADE, Salon International de l'Intelligence Artificielle, de la Défense et de l'Espace au nouveau Parc des Expositions d'Abidjan (Côte d'Ivoire) les 20 et 21 février 2025.
Après deux années de récession, l'Allemagne peine à se relever des conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine et du ralentissement économique de la Chine, son principal partenaire à l'international. À l'occasion des élections du 23 février qui voient s'opposer des programmes antagonistes, zoom sur la première économie de la zone euro qui risque de pâtir, dans son ensemble, de cette crise aux accents sociaux et politiques. NOTRE INVITÉE :- Céline Antonin, économiste senior à l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), auteure «Crypto-Actifs : Une menace pour l'ordre monétaire et financier» (Economica).Dans la seconde partie de l'émission, suivez de larges extraits de notre entretien avec Papa Amadou Sarr, directeur exécutif Mobilisation, partenariats et communication de l'Agence Française de Développement (AFD). À l'occasion du 5ème sommet Finance au Commun, du 26 au 28 février 2025, au Cap (Afrique du Sud) qui réunit banques et agences spécialisées, nous analysons avec l'ancien ministre sénégalais les enjeux du financement du développement dans une période de fortes contraintes budgétaires.À ne pas manquerNotre podcast «Le succès des repats» réalisé par Charlie Dupiot.
La présidence Trump 2.0 ressemblera-t-elle à la première ? De retour à la Maison Blanche et à la tête de la première puissance économique mondiale, Donald Trump tiendra-t-il toutes ses promesses de campagne ? Ses premières annonces font déjà frémir nombre de ses partenaires, à commencer par ses voisins canadiens et mexicains menacés de tarifs douaniers immédiats. Les Européens et la Chine sont également dans la ligne de mire de Washington. Au delà des bras de fer commerciaux à venir, quelles conséquences pour l'économie américaine : la croissance, l'inflation et les taux d'intérêt dirigés par la FED ? Quelles conséquences pour les bénéfices des entreprises américaines dans le monde et pour le cours du dollar ? Les marchés financiers vont-ils sanctionner l'imprévisibilité de la politique des Etats-Unis ? Autres implications très attendues : le marché du pétrole et du gaz que Donald Trump veut exploiter au maximum. Les pays producteurs en Afrique vont-ils en subir les effets ou au contraire bénéficier de cette nouvelle donne ?NOS INVITES : John Plassard, directeur chez Mirabaud Group, spécialiste en investissement, expert senior en macroéconomie (en ligne de Genève, Suisse) Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec en ligne de Montréal (Canada) Thierry Breton, ancien commissaire européen au Marché intérieur Samuel Mathey, économiste togolais basé à Washington DC, président de la FAFEDE (Fondation africaine pour l'entrepreneuriat et le développement économique) en ligne de Libreville (Gabon) Samuel Mathey (fondateur FAFEDE) : comment aider les jeunes en AfriqueRFI - Samuel Mathey, parlez nous de votre travail à la tête de la FAFEDE (Fondation africaine pour l'entrepreneuriat et le développement économique) que vous menez depuis plusieurs années pour les créateurs d'entreprises en Afrique ? Pourquoi cette mission ?Samuel Mathey - Quand je suis revenu en Afrique, j'ai constaté que l'Afrique avec une grande richesse qui était aussi sa malédiction. La grande richesse de l'Afrique, c'est que c'est le continent le plus jeune au monde. Aujourd'hui 65%, 70% des Africains ont moins de 25 ans. C'est une grande richesse, mais à la fois c'est une grande malédiction parce qu'il faut leur trouver des emplois. Aujourd'hui le chômage des jeunes est au summum. Les pays africains sont conscients de cela, ils savent que l'administration ne peut pas recruter toute cette masse de jeunes. Les entreprises ne peuvent pas non plus recruter cette masse de jeunes. Donc la seule voie qui reste pour employer les jeunes africains aujourd'hui c'est l'auto-emploi, l'entrepreneuriat.Le problème qui se pose aujourd'hui, c'est que les pays africains dans leur majorité abordent avec la mauvaise approche la question de l'entrepreneuriat. Ils pratique ce que j'appelle l'approche de la grande enveloppe. Ils votent des budgets énormes, qu'ils distribuent aux jeunes et leurs disent d'imaginer des projets et des activités. Ces jeunes ont l'argent, mais ils ne sont pas préparés. Selon les statistiques, 9 jeunes sur 10 qui commencent une entreprise en Afrique sont obligés de fermer la première année. Cette approche ne produit pas de résultat.Et quels sont vos résultats avec la FAFEDE ? Que faites-vous de plus ?Notre approche s'appelle " zéro capital extérieur". Nous disons aux jeunes : n'attendez pas les subventions du gouvernement mais créez votre entreprise avec votre mindset, avec votre capital mental, votre capital relationnel. Nous avons plus de 50 techniques pour commencer une entreprise sans qu'on leur donne préalablement des ressources. C'est ce que nous enseignons et ça marche très fort. Et après, on vient derrière avec des ressources pour les aider. C'est ce que nous avons fait au Burundi. On a plus de 250.000 personnes qui été formées, Nous sommes en train de discuter avec la RDC, nous sommes au Gabon.Est-ce que vous diriez que c'est une démarche à à l'américaine qui pourrait être inspirée par l'histoire personnelle de Donald Trump, son goût pour l'entrepreneuriat ?Oui. Il a commencé avec sa famille, c'est vrai, mais c'est un peu ça. Cette approche est une approche dont les Africains ont besoin dans le sens que aujourd'hui on leur enseigne comment démarrer sans attendre de l'argent du gouvernement, sans attendre de l'argent de quelqu'un. J'invite les pays africains à se joindre à nous pour mettre en œuvre cette approche dans leur pays.
Célestin Tawamba, président du GECAM (Groupement des entreprises du Cameroun), le patronat désormais unifié, est notre grand invité de l'économie. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cet entrepreneur chevronné s'exprime sans détour sur les grands enjeux économiques en Afrique centrale et sur l'ensemble du continent : le contexte de crise dans la zone CEMAC, la réforme du Franc CFA, les questions de souveraineté, la nécessaire évolution de la gouvernance. L'émission est à regarder en vidéo via ce lien.Également fondateur du groupe Cadyst Invest présent notamment dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique, Célestin Tawamba revient sur l'évolution de ses entreprises, mais aussi sur les problématiques économiques nationales : la sécurité alimentaire, l'inflation, la fiscalité et les attentes du secteur privé en vue de l'élection présidentielle programmée à la fin de l'année 2025.
Ils ont amassé des sommes colossales et veulent désormais gouverner la planète : les milliardaires comme Elon Musk, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg et bien d'autres dans le monde sont désormais sous le feu des projecteurs politiques. Leurs prises de parole, leur choix ont une influence de plus en plus forte sur les dirigeants, au risque d'une ingérence dangereuse et de conflits d'intérêts contraires aux lois et à la morale. Le cas le plus emblématique est à coup sûr celui d'Elon Musk, patron de X, SpaceX, Starlink, désormais nommé à la tête d'un Département de l'efficacité gouvernementale dans l'administration de Donald Trump. L'homme le plus riche du monde veut imposer sa culture d'entreprise et aussi ses opinions politiques, y compris en Europe. Avec les invités d'Éco d'ici Éco d'ailleurs, nous analysons ce phénomène mais aussi l'évolution d'autres ultra-riches comme Mark Zuckerberg (Meta), Jeff Bezos (Amazon) ou encore Bernard Arnault (LVMH), Jack Ma (Alibaba) et des milliardaires africains comme Aliko Dangote, Isabel Dos Santos, Issad Rebrab...NOS INVITÉS Christine Kerdellant, auteure Ces milliardaires plus forts que les États (Editions de l'Observatoire) Camille Boulenguer, économiste, chercheuse à l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) Michel Lobé Ewane, ancien rédacteur en chef du magazine Forbes Afrique, auteur Être milliardaire en Afrique aujourd'hui (éditions Présence africaine) Retrouvez nos invités de l'économie iciÀ LIRE AUSSILe point de vue de Camille Boulenguer
La disparition de certaines espèces animales et végétales, les atteintes à la biodiversité en général ont des conséquences économiques non négligeables notamment pour les populations des pays concernés. Comment financer les programmes de préservation de façon durable ? Pour cette première émission de l'année, Eco d'ici Eco d'ailleurs donne la parole à celles et ceux qui imaginent, chacun dans leur rôle, les moyens de mieux coopérer pour que sauver la nature devienne rentable. Exemple : le Legacy Landscapes Fund, initiative du gouvernement allemand, propose des financements sur le très long-terme, voire "pour l'éternité".NOS INVITES : - Stefanie Lang, directrice exécutive du Legacy Landcapes Fund- Lilian Painter, directrice du programme WCS (Wildlife Conservation Society) en Bolivie- Alain Mukiranya, ranger, chargé d'Éducation et communication à l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et assistant du Directeur du parc de la Maiko (RDC)- Max Bale, chef du service RFI Planète Radio qui coordonne des activités de développement et de coopération pour des populations vulnérables, fondateur du réseau Epop, vidéothèque mondiale du ressenti des désastres écologiques. Découvrez les lauréats du Concours vidéo Epop Network 2024 en cliquant ici
Conséquences des catastrophes climatiques et débats sur les énergies fossiles, élection de Donald Trump et menaces de nouvelles guerres commerciales, persistance de l'inflation et des problèmes de dettes publiques, guerres d'usure et recours aux industries d'armement, développement de l'Intelligence Artificielle, Jeux Olympiques en France : l'économie aura été au cœur de l'actualité en 2024 et promet de l'être encore en 2025. Pour cette dernière émission de l'année, Eco d'ici Eco d'ailleurs vous propose un condensé de ces grands enjeux commentés par certaines des personnalités et spécialistes qui sont intervenus à notre micro.Avec : - Simon Johnson, prix Nobel d'Economie 2024, professeur au MIT Sloan School of Management- Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc- Philippe Aghion, professeur au Collège de France, co-président de la commission de l'Intelligence Artificielle- Anne-Laure Kiechel, fondatrice de Global Sovereign Advisory- Bastien Mancini, PDG de Delair, fabricant français de drones- Julien Pillot, enseignant-chercheur à l'Inseec Grande Ecole- Hugues-Fabrice Zango, athlète burkinabé, docteur en génie électrique et ambassadeur de Vista Bank
Pour cet avant-dernier numéro de 2024, nous vous proposons un échange original et stimulant entre 5 jeunes journalistes africains spécialisés dans les questions économiques. Basés à Dakar, Conakry, Abidjan, Cotonou et Kinshasa, ils commentent l'actualité dans leur pays, sur le continent et ailleurs dans le monde. L'année a en effet été très riche en évènements économiques en Afrique : le programme ambitieux de souveraineté Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko le nouveau tandem à la tête du Sénégal, le bras de fer entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Guinée) et la Cédéao avec en toile de fond un éventuel abandon du franc CFA, le suivi des projets miniers de la Guinée (Simandou 2040) et des projets énergétiques de la RDC (barrage Inga et connexion au corridor de Lobito), le développement des infrastructures du Bénin (et sa politique dans le domaine des industries créatives et culturelles).Chacun à leur tour, ils partagent leur point de vue sur ces thématiques avant de dévoiler ce qui les a marqués en 2024 et leur souhait intime pour l'année 2025. Nos invités :- Penda Thiam, directrice de la rédaction Le Dakarois (Sénégal)- Aissatou Koulibaly, journaliste au sein du groupe Fréquence Médias (Guinée)- Moutiou Adjibi Nourou (Côte d'Ivoire), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé des politiques publiques- Servan Ahougnon (Bénin), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé de la culture et du tourisme- Flory Musiswa, journaliste au site d'information Zoom-Eco (République démocratique du Congo)
Quelles seront les conséquences économiques de la crise politique en France ? Alors que le centriste François Bayrou a été nommé au poste de Premier ministre, le débat fait rage sur le budget, le déficit, les potentielles hausses d'impôt et la réduction des dépenses. Ancien ministre de l'Économie et des Finances, le socialiste Michel Sapin (qui a occupé le poste juste avant la présidence d'Emmanuel Macron) livre une analyse sévère de la situation de la France et de son attractivité à l'étranger. Dans ses nouvelles fonctions, Michel Sapin conseille les entreprises et les opérateurs publics dans leur gouvernance, la lutte contre la corruption notamment. Nous l'avons également interrogé sur ces questions ainsi que sur l'endettement des pays en Afrique puisqu'il a très récemment encore conseillé l'État mauritanien dans ce domaine. L'intégralité de cet entretien est à découvrir en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI. NOS INVITÉS- Michel Sapin, ancien ministre français de l'Économie et des Finances, avocat associé au cabinet d'affaires Franklin- Daouda Sembene, PDG d'Africatalyst, cabinet de conseil en développement basé à Dakar (Sénégal).Dans la seconde partie de l'émission, nous donnons la parole à un économiste africain engagé : Daouda Sembene, ancien conseiller à la Présidence du Sénégal, ancien administrateur au FMI et aujourd'hui à la tête d'Africatalyst Global Development Advisory, cabinet indépendant de conseil en développement mondial. Il analyse le point croissant de l'endettement des pays africains (et sa disparité), les enjeux du développement et de la réforme des banques multilatérales, l'articulation avec la finance climatique et les potentielles conséquences du retour au pouvoir de Donald Trump. Cet entretien est également à découvrir sur la chaîne Youtube de RFI.À NOTERRFI et France 24 lancent la 9ème édition du concours « Challenge App Afrique », qui vise cette année à promouvoir l'intégration des nouvelles technologies dans le secteur de l'eau en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains, Africaines et jeunes entreprises du continent, cette compétition récompense les innovations numériques favorisant l'accès à l'eau et à l'assainissement, et la conservation des mers et océans en Afrique. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 26 janvier 2025 sur le site internet dédié.
C'est le patron de la 2ème bourse d'Afrique en termes de capitalisation, la première d'Afrique francophone : Tarik Senhaji, directeur général de la Bourse de Casablanca depuis 2020, est notre grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique. Dans cet entretien accordé à Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), Tarik Senhaji, polytechnicien formé en France avant d'évoluer aux États-Unis et au Royaume-Uni, détaille la stratégie de cette place financière devenue centrale sur le continent : la résilience face aux crises successives, la stratégie pour attirer des investisseurs et des nouvelles entreprises dans les secteurs les plus porteurs, la concurrence internationale et la coopération avec la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l'UEMOA basée à Abidjan) mais aussi le développement global du Maroc, le rôle de sa jeunesse et sa position de pivot entre l'Afrique et l'Europe.En fin d'émission, le natif de Casablanca dévoile son attachement pour la capitale économique du Maroc qui prépare la Coupe du monde de Football 2030 avec la construction du stade Hassan II (115.000 places).Retrouvez tous nos invités de l'économie via ce lien.
Et vous, qu'en pensez vous de l'IA ? L'Intelligence artificielle dont on nous parle en permanence comme une solution à tous nos problèmes, ou presque : se soigner, écrire, réfléchir, échanger, se déplacer, et pourquoi pas aussi manger et dormir ? Et les entreprises dans tout ça ? Y trouvent-elles déjà leur compte, dans ces technologies certes prometteuses, mais dont l'efficacité ne saute pas forcément immédiatement aux yeux ? L'IA rend-elle les salariés plus productifs ? Augmente-t-elle les profits de leurs employeurs ? Seconde question : les entreprises autour de l'IA, les géants comme Nvidia, Microsoft ou encore Open AI, créateur de Chat GPT, mais aussi les plus petites, les très nombreuses start-up qui en ont fait leur métier, augmentent-elles réellement leur rentabilité ? Les investisseurs sont-ils toujours au rendez-vous, en sachant que la bataille de l'Intelligence artificielle se joue aussi sur les marchés financiers ?Selon des chiffres disponibles, le marché mondial de l'IA représentait 241 milliards de dollars en 2023 et pourrait atteindre 511,3 milliards de dollars d'ici 2027. Un chiffre qui pourrait encore tripler d'ici 2030... NOS INVITÉS :- Inès Besbes, directrice générale de Seedext, créateur d'un assistant vocal pour améliorer la productivité en entreprise- Julien Pillot, économiste, enseignant-chercheur à Inseec Business School (groupe Omnes éducation)
L'innovation dans l'économie, ce n'est pas qu'une affaire de technologie ! Quel que soit le secteur d'activité, l'apport de nouvelles pratiques et de nouveaux process est indispensable à l'Afrique pour permettre son développement et ses relations avec les autres grandes puissances. L'idée était au cœur du Choiseul Africa Business Forum les 31 octobre et 1er novembre 2024 à Marrakech (Maroc), rendez-vous annuel de plusieurs centaines de chefs d'entreprises et décideurs du continent. À cette occasion, nous avons pu rencontrer quatre de ces personnalités engagées chacune à leur manière dans la recherche de solutions dans les domaines de l'énergie, les télécommunications, la logistique, la santé, l'assurance, l'inclusion financière, le capital humain, ou encore les nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle, le cloud et la cybersécurité.NOS INVITÉS : Meryem Chami, directrice générale d'AXA Afrique Aida Diouf, directrice exécutive du groupe Camusat pour l'Afrique Gilles Tchamba, PDG du groupe L'Archer Luc Okalobe, directeur général d'Okalobe School. Le site du Choiseul Africa Business Forum 2024.
Comment taxer davantage les super-riches, les milliardaires et les multinationales dans le but de réduire les inégalités ? Le sujet est à l'agenda de la présidence brésilienne du G20, à l'occasion de son sommet à Rio de Janeiro, les 18 et 19 novembre 2024. Mais les divisions sont profondes au sein des grandes puissances. Les chefs d'tat et de gouvernement doivent également réaffirmer leur engagement pour la transparence fiscale indispensable pour engranger des recettes, notamment dans les pays en développement. NOS INVITÉES :- Zayda Manatta, cheffe du Secrétariat du Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales au sein de l'OCDE- Sarah Cozzolino, correspondante de RFI au Brésil. Dans la seconde partie de l'émission, direction la Côte d'Ivoire, à l'occasion du SIREXE (Salon international des ressources extractives et énergétiques). Les acteurs africains du pétrole, du gaz, des mines et des énergies renouvelables sont réunis à Abidjan, du 27 novembre au 2 décembre 2024, pour présenter les grands projets prioritaires, renforcer les partenariats internationaux, mobiliser des financements, promouvoir le contenu local, sensibiliser les jeunes aux métiers de la chaîne de valeur énergétique.NOTRE INVITÉE :- Mireille Aka, vice-commissaire et porte-parole du SIREXE, directrice de l'approvisionnement du raffinage et de la distribution à la Direction générale des hydrocarbures de Côte d'Ivoire.
Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump est-il un nouveau choc pour l'économie américaine et pour l'économie mondiale, dans un contexte de guerres commerciales avec la Chine et l'Europe, sans oublier les guerres en Ukraine et au Proche-Orient alors que la planète se remet à peine de la pandémie de Covid ? Pour Éco d'ici Éco d'ailleurs, trois invités prestigieux, économistes de renom (américain, russe et français) analysent cet événement majeur et ses multiples conséquences. NOS INVITÉS :- Robert Gordon, économiste américain de l'Université Northwestern (Illinois - États-Unis), auteur «The Rise and Fall of American Growth: The U.S. Standard of Living Since the Civil War» (2016)- Philippe Aghion, professeur au Collège de France, à l'INSEAD et à la London School of Economics, co-président de la Commission française sur l'Intelligence artificielle- Sergei Guriev, doyen de la London Business School, ancien chef économiste de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).Une émission enregistrée dans le cadre de l'édition 2024 des Journées de l'économie organisées à Lyon (France) par la Fondation Innovation et Transitions. L'événement propose trois jours de conférences avec les plus grands spécialistes des thématiques économiques d'actualité.