Jamais une espèce vivante n'a eu sur la Terre autant d'impact que l'Homme, pourtant nous n'avons qu’une planète. Aujourd’hui, le monde prend conscience que nos modes de développement ne sont pas durables et que nous allons devoir profondément changer notre rapport à la nature pour préserver la vie s…
C'est le côté obscur de la lutte contre le changement climatique. Pour émettre moins de gaz à effet de serre, nous éliminons dans de nombreux secteurs la combustion du pétrole, du gaz et du charbon en la remplaçant par l'électrification. Mais cette électrification de nos économies nécessite l'extraction de minerai dans des quantités massives avec des conséquences environnementales catastrophiques. Nous parlons souvent du cuivre et du cobalt, mais il y a aussi le nickel. Ce minerai est essentiel à la fabrication de l'acier inoxydable, mais aussi désormais à celle des batteries de véhicules électriques. Son extraction a donc massivement augmenté ces dernières années. Avec 21 millions de tonnes, l'Indonésie détient la moitié des réserves mondiales de nickel. Le pays a fait de ce secteur la clé de son programme de développement national, mais à quel prix environnemental et social ? Yann Chavance est allé enquêter !Reportage de Yann Chavance en Indonésie.
Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ? Vous sentez-vous comblé ? Débordé ? Ou vidé ? Ces mots que nous utilisons quotidiennement ne sont pas anodins car nous passons notre vie à essayer de nous remplir : de nourriture, de relations, de travail, d'objets, de divertissements… Plus toujours plus ! Nos sens sont accaparés : la vue par les écrans, l'ouïe par les bruits incessants, le goût par la malbouffe, l'odorat par les parfums ou la pollution et le toucher par la promiscuité dans les villes. Bref : nous sommes saturés parce que nous avons accès à tout et nous en voulons plus, toujours plus ! Mais est-ce que cela nous rend heureux ? Pas sûr… Et surtout, cela nous rend indisponible au monde qui nous entoure, sur lequel nous débordons en permanence. C'est la thèse de notre invité qui vient de publier un livre magistral. Avec Renaud Hétier, professeur en sciences de l'éducation, il travaille sur les médiations culturelles de l'enfance et sur la condition humaine contemporaine pour son ouvrage Saturation paru chez Puf.Musiques diffusées pendant l'émission :- Sleepwalking du Jamaïcain Clinton Fearon- Mame pèle sour de la Ghanéenne Florence Adooni
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. - Justine Prados de Vert, le média qui annonce la couleur : les agriculteurs disent non à la loi Duplomb - Simon Rozé du service environnement de RFI- Igor Strauss du service environnement de RFI.Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec l'écologue IRD Lydie Lardy pour le film « L'éclosion verte » réalisé au BéninEt la chronique médias de Anne-Sophie Novel sur l'éco-anxiété et l'idée reçue selon laquelle l'écologie est un sujet anxiogène.Musiques diffusées pendant l'émissionMalka Family - Sava SavaPoster Moderne - Monnaie for nothing.
Nous sommes au Maroc cette semaine. Ce pays de 37 millions d'habitants est confronté depuis 7 ans à la pire sécheresse de son histoire. Selon le ministère de l'Eau et de l'Équipement, le déficit pluviométrique est de 70% par rapport à la moyenne des 30 dernières années. Avec le changement climatique, les perspectives sont inquiétantes pour ce pays qui est la 5ème puissance économique du continent africain. Mais, à l'occasion de la Semaine de la synergie verte organisée à Rabat, nous avons rencontré de nombreux acteurs mobilisés pour affronter ce défi immense : bâtir un futur désirable dans un pays aride. Cet événement est organisé par le PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. C'est un programme intéressant qui fédère 22 pays. Le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda, l'Afrique du Sud, le Ghana, l'île Maurice et donc le Maroc en font partie. L'objectif est de comprendre comment projeter son économie en tenant compte des risques environnementaux comme la raréfaction des ressources, les pollutions et le changement climatique. Les initiatives marocaines sont inspirantes...Émission enregistrée dans le cadre du forum de l'économie verte qui s'est tenu à Rabat au Maroc les 19 et 20 mai.avec Moulay Driss Hasnaoui, chargé de mission à la direction générale de l'hydraulique au ministère marocain de l'équipement et de l'eauBrahim Jaafar travaille avec plusieurs organismes étatiques marocains pour tenter de préserver les oasisMoha Haddouch, écologue, il a travaillé sur un projet d'intégration de la biodiversité dans les systèmes agro-alimentaires dans la région Souss-Massa dans le centre du paysAbderrahim Ksiri, président de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du MarocNadir Sinaceur, président association Zero Waste SkhiratMeriem Houzir présidente de l'Initiative climat Afrique francophone PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte.
Nous sommes au Maroc, dans le théâtre de l'Institut français de Casablanca devant un public chaleureux ! Nous sommes ici à l'occasion de la 9ème édition du Challenge App Afrique, un prix organisé par RFI et France 24 qui récompense chaque année des innovateurs africains qui présentent leurs applications numériques pour résoudre des problématiques qui s'inscrivent dans les Objectifs de Développement Durable des Nations unies. Cette année, le thème était « le numérique au service de l'or bleu ». Il y a eu plus de 450 candidatures en provenance de 18 pays du continent. Les trois finalistes sont avec nous et le lauréat va être désigné dans un instant. Et si nous sommes au Maroc, ce n'est pas un hasard, c'est un pays aride confronté surtout dans le sud au stress hydrique et cela va s'aggraver avec le changement climatique. Les défis sont immenses mais il y a beaucoup de solutions pour y faire face...Challenge App AfriqueAvecLaila Mandi, secrétaire générale de l'Institut international de la transition durable en Afrique, coordinatrice nationale du Pôle de Compétences Marocain en Eau et Environnement et directrice du Centre National d'Études et de Recherches sur l'Eau et l'Énergie à l'Université Cadi Ayyad de MarrakechHicham Kalisse, co-gérant de la société Concamine spécialisée dans le traitement des déchets miniers, ce qui lui a donné l'occasion de découvrir un fertilisant à partir de déchets métalliques qui permet aux agriculteurs de réduire leurs besoins d'eauSeif Kousmate, photographe dont l'exposition Waha qui signifie oasis en arabe, vient d'être inaugurée à l'IF de CasablancaMamitina Rolando Randriamanarivo de Madagascar, lauréat 2025 : son application s'appelle Inomawa, c'est une plateforme numérique qui connecte les travailleurs indépendants locaux aux habitants d'une commune pour des services liés à l'eau.
Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie.
L'eau, nous la buvons évidemment mais nous la mangeons aussi. Savez-vous par exemple que pour produire 1kg de bœuf, nous avons besoin de 15 000 litres d'eau, au passage, c'est 150 fois plus que pour faire pousser un kilo de légumes ! L'eau : nous la portons aussi : la fabrication d'un jean, du champ à nos jambes, consomme 11 000 litres. La production de notre smartphone absorbe aussi de l'eau : de l'extraction des matières premières à son assemblage, ce petit objet nécessite en moyenne 13 000 litres !!! Nos besoins ne cessent d'augmenter mais la ressource, elle n'est pas illimitée. Et en 2025 : 2,5 mds de personnes n'ont toujours pas accès à une eau potable de qualité et 5 milliards à un assainissement sain.Il va donc falloir apprendre à optimiser nos consommations et à faire des choix car déjà dans certaines régions, chaque goutte compte. Nous vous emmènerons en Colombie où malgré des ressources en eau généreuse la consommation d'eau pour les 8 millions d'habitants de sa capitale Bogota a été rationnée pendant 1 an. La situation est revenue à la normale mais il a fallu faire preuve d'ingéniosité comme vous le découvrirez avec le reportage de Najet Benrabaa dans un instant.Reportage de Najet Benrabaa sur les pénuries d'eau en Colombie. Avec l'éclairage de Yves Tramblay, hydrologue à l'IRD.
Pourquoi les personnes les plus vulnérables aux dégradations environnementales sont celles que nous entendons le moins ? Femmes, pauvres, et personnes non blanches semblent éloignées de l'écologie politique alors qu'elles ne sont ni absentes ni muettes, elles sont juste invisibilisées. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à un paradoxe : pourquoi les personnes les plus vulnérables aux dégradations environnementales sont celles que nous entendons le moins ? Je veux parler des pauvres, des femmes et des personnes non blanches qui sont les plus touchées par les pollutions et les conséquences du changement climatique. Pourtant ils ne sont pas muets, ils s'organisent en collectif pour défendre des territoires ou obtenir des réparations, mais ils sont comme invisibilisés sur la scène de l'écologie politique. C'est le principe du racisme environnemental que nous allons vous expliquer dans cette émission. Et c'est un paradoxe car justement l'écologie pourrait et devrait être une formidable approche pour une réconciliation postcoloniale car nous avons tous intérêt à préserver notre maison commune !Avec- Fatima Ouassak, politologue, militante écologiste - Micheline Pham du collectif Vietnam-dioxine- Maya Mihindou, plasticienne (par téléphone)Pour l'ouvrage Terre et Liberté : manifeste antiraciste pour une écologie de la libération, paru aux Éditions Les Liens qui libèrent.Juliette Renaud de l'ONG les Amis de la Terre concernant les projets de Total en Ouganda et au Mozambique.Musiques diffusées pendant l'émission- Jason Isabel - White Man's World- Groundation & Alpha Blondy - The Youth (Playlist RFI).
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Gabrielle Maréchaux de The Conversation Serpents, araignées… D'où viennent nos peurs de certains animaux ?- Cristiana Soares du service lusophone de Rfi sur le rapport sur l'état du climat du Mozambique – 2024, qui vient d'être publié- Simon Rozé, du service environnement de RFI nous parlera du trou de la couche d'ozone- Pauline Gleize du service environnement de RFI sur le sens du rythme observé chez les chimpanzés.- La chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Damarus Tshinyam pour son film Le Cri du Lac Kapaso réalisé en RDC. - La chronique culture de Caroline Filliette sur les festivals d'été et plus précisément le Festival We Love Green qui se tiendra au Bois de Vincennes du 6 au 8 juin. Musiques diffusées pendant l'émissionCheikh Ibra Fam - Xam Xam (Playlist RFI)Parcels - Overnight (Live Paris)Groupe australien qui est dans la programmation de We Love Green.
Avez-vous déjà entendu parler de la Sartidia perrieri ? C'est ou plutôt c'était une espèce d'herbe gracieuse d'une cinquantaine de centimètres qui se terminait par une jolie touffe gracile. Elle a été vue pour la dernière fois à Madagascar en 1914 à 1 900 mètres d'altitude dans une savane arborée près d'Antsirabe. Depuis, plus de nouvelles... Les scientifiques l'ont pourtant cherchée, ils ont ratissé les collines et les montagnes malgaches, mais partout où elle aurait pu être, il y avait du bétail en train de brouter, des feux pour défricher ou des gens qui faisaient pousser du riz… La Sartidia perrieri a disparu et ne reviendra jamais. Ce n'est qu'une herbe, me direz-vous, mais il y a des centaines d'espèces végétales qui ont disparu à cause des activités humaines, or les plantes soutiennent toute la vie sur Terre.Un sanctuaire pour les espèces végétales menacées du monde entier à BrestOn associe les espèces disparues au monde animal, beaucoup moins aux plantes. Pourtant, le changement climatique, les activités humaines ou l'urbanisation mettent en péril la biodiversité végétale. À Brest, dans l'ouest de la France, un conservatoire botanique s'est donné pour mission à sa création au début des années 1970 de sauvegarder les espèces menacées d'extinction. On trouve dans sa banque de graines 2 200 espèces menacées, venues de partout dans le monde, notamment des plus hauts lieux de biodiversité comme les îles Maurice, Madère, les Canaries, Juan Fernandez... Certaines plantes éteintes dans la nature ont pu être réintroduites grâce au savoir-faire pointu de l'établissement. Virginie de Rocquigny a pu visiter ce jardin unique au monde. Reportage.À lire aussiPlantes : disparition ? Action !Les gardiens de la biodiversité en ColombieOn les appelle semences traditionnelles, anciennes, créoles, natives ou locales. Les paysans ont su, au fil des siècles et des millénaires, les sélectionner pour les adapter aux maladies et aux climats locaux. En Colombie, comme dans plusieurs pays du monde, elles sont aujourd'hui menacées et n'assurent plus la souveraineté alimentaire du pays.Et c'est pour conserver la diversité exceptionnelle de ces variétés que se met en place un réseau national de semences avec l'appui de l'ONG Swissaid. L'objectif : recenser, valoriser et défendre les semences traditionnelles et les savoir-faire qui leur sont associés avec la création de 15 maisons des semences réparties dans tout le pays. Nous suivons Pierre Lefèvre qui est allé enquêter en Colombie.À lire aussiLes semences : un enjeu de souveraineté alimentaire !
En ces temps troubles, il est essentiel de se rassembler pour s'informer et échanger, notamment sur la transition écologique qui semble être entravée par un grand renoncement depuis le retour de la guerre en Europe et la prise de fonction de Donald Trump. Pourtant, les conséquences du changement climatique et de la dégradation globale de notre environnement sont ressenties de plus en plus violemment par chacun d'entre nous partout sur la planète. C'était le 17 mars dernier au Théâtre des Abbesses à Paris. Plus d'une centaine de personnes sont venues assister à ce Débat singulier organisé par le Théâtre de la ville de Paris et l'université de la Sorbonne. Où en sommes-nous ? Qu'est-ce qui bloque ? Et quels sont les chemins à emprunter pour mettre réellement en mouvement les sociétés vers la transition écologique ? L'originalité de ces échanges est que non seulement vous allez entendre les points de vue d'éminents experts sur ces questions, mais ils seront ponctués par des textes lus par des comédiens accompagnés d'un musicien. Diffusion du débat singulier enregistré au Théâtre des Abbesses : Transition écologique, petits pas ou grande rupture avec : Xavier Desjardins, urbanisme et auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024) David Djaïz, auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024) Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche, CEA, responsable du Centre climat société, IPSL Lecture de textes par Marie-France Alvarez et Valérie Dashwood, de la Troupe du Théâtre de la Ville. Accompagnement musical, Alexandre Choiselat. Rencontre organisée en partenariat avec Sorbonne Université et RFI.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec : Camille Sarazin de entR : Copenhague, ville autoproclamée de la mode durable, mais qui ne l'est pas tant que ça Kseniya Zhornokley du service ukrainien : « Exportation des risques écologiques » : l'accord entre les États-Unis et l'Ukraine sur les ressources naturelles Igor Strauss du service environnement de RFI Géraud Bosman du service environnement de RFI : le pape François et son héritage écologiqueSébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI : cette semaine, l'actualité des clubs nous emmène au Tchad, plus précisément dans la ville de Moundou, la capitale économique du pays, située à 470 kilomètres au sud de N'Djamena. Les membres du club RFI Moundou se sont lancés dans un projet ambitieux visant à sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'importance de la préservation de l'environnement à travers diverses actions.La chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Yvette Floria Raherinirina pour le film Les prairies sous la mer se dépeuplent réalisé à MadagascarProgrammation musicale :Mélissa Laveaux – Nan Fon BwaRachid Taha – Rock-El-Casbah
C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent, car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux tiers, annoncent les experts de l'ONU ! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs, d'autres modèles du vivre ensemble émergent.Avec Guillaume Faburel,géographe et professeur à l'Université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023). Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde :L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde, dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État indien. Enfin, ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté, jugées un peu trop cosmopolites et baba cool. Cette émission est une rediffusion du 21 février 2025.
Le numérique est entré dans nos vies à une vitesse vertigineuse. Plus de la moitié de la population mondiale possède désormais un smartphone. Selon le dernier Digital report, cinq milliards de personnes utilisent internet quotidiennement et quatre milliards et demi sont actifs sur les réseaux sociaux. Véritables prolongements de nos vies, nos téléphones, nos tablettes et/ou nos ordinateurs dictent notre quotidien : photo, musique, finance, travail, itinéraire... Nous ne pouvons plus nous en passer ! Et ce n'est qu'un début, car avec la révolution que représente l'IA, l'intelligence artificielle, c'est l'ensemble de nos activités qui va être concerné. Les capacités de ce nouveau cerveau technologique capable de synthétiser beaucoup de facteurs simultanément sont immenses. Nos consommations d'énergie, nos modes de transports, nos choix agricoles et alimentaires, la production industrielle sont en train d'être bouleversés par ce nouvel outil... Mais est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? Est-ce que déléguer à des machines des fonctions jusqu'ici réservées aux humains est une bonne idée ? Et surtout, est-ce compatible avec l'urgence climatique et écologique ?Avec Gilles Babinet, coprésident du Conseil national du numérique. Il est le cofondateur d'UrbanTech Ventures, un fonds de capital-risque dédié aux enjeux de l'intelligence artificielle et de l'environnement dans le domaine des infrastructures pour son ouvrage Green IA, l'intelligence artificielle au service du climat paru chez Odile Jacob et Lorraine de Montenay experte chez Green It.Cette émission est une rediffusion du 16 mai 2024.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Cette semaine, une programmation spéciale à l'occasion d'une journée consacrée à la politique de Donald Trump, avec :Avec Marie Bellan journaliste environnement Les Échos reviendra sur l'exploration des grands fonds marins autorisés par les États-Unis la semaine dernière, avec la question biodiversité bien sûr, mais aussi en toile de fond la question du partage des bénéfices, encore très hypothétiques, qui seraient tirés de cette exploitation pour les pays en voie de développement qui ne veulent pas se faire piller leurs ressources.Raphaël Moran du service hispanophone de RFI nous parlera du détricotage des législations environnementales nationales par Trump.Simon Rozé du service environnement de RFI, sur les conséquences internationales de la politique de Trump et ses atteintes au multilatéralismePauline Gleize du service environnement de RFI. La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Julia Paasch avec Fiston Muhini Muhindo pour le film Mutaho, un village sans robinet, réalisé en RDC. Programmation musicale :- Groundation - Spirits In the Material World- Black Sabbath - War Pigs.
Le monde observe avec stupéfaction ou fascination, c'est selon, les décisions de Donald Trump depuis son investiture, il y a maintenant trois mois. Ses nombreux décrets pour relancer l'exploration et l'exploitation du pétrole, du gaz et du charbon américains semblent très inquiétants. Alors oui, cette politique symbolise un feu vert pour tous ceux qui ne veulent pas regarder la réalité du changement climatique en face et continuer à accélérer la croissance économique à tout prix. Mais, contrairement à sa lutte frontale et méticuleuse contre la recherche et la science qui est dévastatrice, les ambitions de Donald Trump pour recréer un « paradis énergétique » américain basé sur les énergies fossiles risquent de se heurter à de nombreuses réalités économiques et sociales. Sa stratégie semble datée, basée sur celle du XXème siècle, quand les États-Unis bâtissaient leurs richesses sur l'exploitation de ces énergies au détriment de leur environnement.Avec Philippe Copinshi, docteur en relations internationales, spécialiste des questions énergétiques mondiales, maître de conférence à Science-Po et chercheur associé au think thank Zenon Research.Et le reportage de Cerise Maréchaud sur l'extraction du charbon dans les Appalaches :La chaîne montagneuse des Appalaches fait partie des merveilles naturelles américaine. C'est l'un de ses écosystèmes les plus riches mais cette région, qui embrasse la Virginie occidentale, la Virginie, l'est du Kentucky et le nord-est du Tennessee, est aussi surnommée «Coal Country», pour le charbon dont regorgent ses montagnes, exploité depuis 150 ans. À partir de la fin des années 70, quand le minerai noir devenait plus difficile à extraire en profondeur, une nouvelle méthode s'est imposée dans les Appalaches : l'extraction de surface, en anglais «mountain top removal». Cela signifie, littéralement, que le sommet des montagnes est éliminé, à la dynamite, laissant un cratère béant et stérile à la place. Cette méthode qui, aux États-Unis, a ravagé une surface équivalant au Togo (50 000 km2), emploie très peu d'hommes mais a un impact énorme et irréversible sur l'environnement, la santé des mineurs et des habitants. Aujourd'hui, ces comtés miniers sont parmi les plus pauvres des États-Unis. Cerise Maréchaud s'est rendue à Black Mountain, en Virginie et à Eolia et Whitesburg, dans l'est du Kentucky. Programmation musicale : Jim Sullivan - So Natural.
Combien sont ceux qui ont déjà lu un résumé, même vulgarisé, du dernier rapport du GIEC, le groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat ? Ce sont des milliers de scientifiques à travers le monde qui évaluent, compilent et partagent l'état des connaissances sur l'évolution du climat. Leur 6ème rapport a été publié en mars 2023 et le 7ème est en cours d'écriture. Malheureusement, nous sommes très peu nombreux à faire cet effort… Et c'est vraiment un paradoxe : les savoirs sur le climat, la biosphère et la biodiversité n'ont jamais été aussi nombreux, l'éco-anxiété monte en flèche partout, notamment chez les jeunes, mais c'est comme si nous n‘avions pas les mots pour comprendre ce qui nous arrive. C'est le constat de notre invité qui vient de lancer une nouvelle collection de livres pour justement vulgariser les connaissances scientifiques.Avec Nathanael Wallenhorst, docteur en science de l'environnement et en philosophie, professeur à la faculté d'éducation de l'Université catholique de l'Ouest. Il a écrit et dirigé une vingtaine d'ouvrages et vient de lancer une nouvelle collection chez Actes Sud intitulée Système Terre.Programmation musicale : Les frères Timal - KijanMetronomy - Night Owl
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. AvecChaymaa Deb, rédactrice en chef de L'Iceberg, nous présente cette nouvelle revue sur les grands défis écologiques qui mêle sciences, arts et activisme. Vasile Damian, journaliste au service roumain de RFI nous parle du conflit qui oppose le Premier ministre roumain à des ONG, après l'annonce du début de forages pétroliers dans la Mer noire, au large des côtes roumaines. Le tout sur fond de campagne électorale et de guerre en Ukraine.Lucile Gimberg du service environnement de RFI nous présente la première étude sur l'impact de l'éco-anxiété sur la santé mentale des Français publiée par l'Observatoire de l'Eco-anxiété en partenariat avec l'ADEME.Pauline Gleize du service environnement de RFI revient sur la cartographie mondiale de la pollution aux métaux toxiques.La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) porte sur les abeilles, leur rôle dans la préservation de la biodiversité et les dangers qui les menacent, à partir du film Abeilles en détresse !, réalisé à Goma en RDC. Edmond Dounias, ethnobiologiste, directeur de recherche à l'IRD, apportera son éclairage sur ce sujet, au micro de Raphaëlle Pluskwa.La Chronique médias d'Anne-Sophie Novel.Programmation musicale :Stevie Wonder - We can work it outPat Kala - Cabossé (titre issu de la Playlist RFI).
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue.Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'histoire naturelle, à l'université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les richesSandàlia de Prata -Roupa de tirarÀ lire aussiLe vivant est LA solution
80 000 personnes dans le monde gagnent plus de 80 000 euros par mois, ce sont les hyper riches et ce sont eux qui pour la plupart ravagent la planète avec des modes de vie insoutenables. Ces dernières années, les portefeuilles des hyper riches ont violemment gonflé. Par exemple, depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune. Résultat, selon le dernier rapport d'Oxfam sur l'état des lieux des inégalités dans le monde, les 1% les plus riches possèdent la moitié des actifs financiers mondiaux. Ce n'est plus tenable, d'ailleurs l'ONU parle d'apartheid climatique. Alors qui sont ces hyper riches ? Pourquoi sont-ils plus responsables de la crise écologique que les autres ? et comment faire évoluer sur cette situation.Avec Monique Pinçon-Charlot, sociologue spécialiste des élites, pour son dernier ouvrage Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique, paru aux éditions Textuel. Elle nous dévoile comment une minorité ultra-puissante mène le monde droit dans le mur, en toute conscience.Et en duplex depuis Saint-Étienne, nous retrouvons Hervé Kempf, journaliste et écrivain, qui signe une bande dessinée aussi percutante que pédagogique : Comment les riches ravagent la planète et comment les en empêcher, publiée aux éditions Seuil. Une enquête graphique qui fait le lien entre crise écologique et inégalités sociales.Musique diffusée pendant l'émission : Manolis Aggelopoulos - O ProsfygasÀ lire aussiLes 1% les plus riches de la planète ont déjà consommé leur budget carbone pour l'année 2025
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec- Emmanuel Clévenot, journaliste pour Reporterre.- Simon Rozé du service environnement de RFI sur Katy Perry dans l'espace et l'accord à l'organisation maritime Internationale.- Pauline Gleize du service environnement de RFI reviendra sur le démantèlement de Fessenheim - Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Albert Kamanzi pour son film Dans les entrailles d'ordures (Rwanda) - Avec l'entrepreneur Maxime de Rostolan pour Sailcoop (coopérative qui relance les voyages en voilier) Musiques diffusées pendant l'émission :Baby Charles - I Bet You Look Good On The DancefloorStella - Omorfo MouOra The Molecule - Løveskatt
Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à « doper » l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour « plus que doubler » leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherches à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc.Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth cet été suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms.Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up
Champs inondés, logements fissurés, coupures d'eau… 11 sinistrés climatiques et trois ONG attaquent l'État français en justice pour l'obliger à renforcer ses mesures d'adaptation au changement climatique. Ils nous expliquent leur combat et leurs attentes. Émission sur des citoyens sinistrés qui attaquent l'état en justice, avec les témoignages de : Mohamed Benyhaia : En 2018, des fissures apparaissent dans la maison de Mohamed à cause des mouvements de sols liés aux sécheresses et aux pluies. L'état de catastrophe naturelle n'étant pas reconnu, son assurance refuse toute indemnisation. Depuis, la situation ne cesse de se détériorer : il doit installer des étais pour soutenir sa maison et entend chaque jour les craquements inquiétants de la structure. Face à cette épreuve, il s'associe à d'autres sinistré es et fonde l'association Urgence maisons fissurées. Dans la Sarthe, environ 2 000 maisons sont touchées par le retrait-gonflement des argiles, un phénomène qui s'aggrave avec le temps. Les fissures s'étendent, rendant les habitations de plus en plus fragiles et plongeant de nombreuses familles dans un profond désarroi. Jérôme Sergent de Rumilly, Nord-Pas-de-Calais : Il a subi huit inondations en très peu de temps qui l'empêchent de lancer correctement son activité de fermier.Et : Cécile Duflot, directrice générale d'Oxfam France Cléo Moreno, coordinatrice juridique de « L'affaire du siècle » devant le Conseil d'État. L'avocat Christian Huglo, spécialiste en droit de l'environnementMusique diffusée pendant l'émission : Gavn! – The Flood À lire aussiFrance: «sinistrés climatiques», ils poursuivent l'État afin qu'il renforce son action d'adaptation
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Julie de la Brosse, journaliste environnement pour La Croix.Avec Oudom Heng, du service cambodgien pour la pollution de l'air au Cambodge, qui est devenu un problème sensible depuis ces derniers mois, particulièrement pendant cette saison sèche (au Cambodge), et qui a fait l'objet de nombreux débats au sein de la société.Simon Rozé sur la mer d'Arral.EtIgor Strauss du service environnement de RFI reviendra sur les inondations qui ont touché Kinshasa.Chronique ePOP (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Juniace Tshiyuka pour son film La rivière des larmes.Chronique culture de Caroline Filliette sur le livre de photographies Océan, une merveilleuse odyssée photographique d'Alexis Rosenfeld (photographe et explorateur).Musiques diffusées pendant l'émission :- Cat Power – Salty Dog- Gyedu-Blay Ambolley – Wake Up Afrika
Sommes-nous à un moment de bascule planétaire où la science comme le droit deviendraient des variables d'ajustement pour servir les intérêts des uns ou des autres ? Alors que les conditions de vie sur terre se dégradent avec les pollutions, le changement climatique, la disparition de la biodiversité ou l'émergence de maladies infectieuses planétaires, nous devrions au contraire investir dans la connaissance ! Lundi, plus de 1 900 scientifiques américains ont signé une lettre ouverte pour alerter du « danger » que font peser les « attaques en règle » de Donald Trump contre les sciences aux États-Unis. Professeurs de médecine, biologiste ou climatologues écrivent tel un cri : « Nous envoyons ce SOS pour lancer un avertissement clair : la recherche américaine est en train d'être décimée ».Hier, ce sont des milliers de personnes qui se sont rassemblés dans toute la France pour rappeler la nécessité de protéger l'écosystème scientifique mondial, les universités et la recherche. Car il n'y a pas qu'aux États-Unis que les savoirs sont attaqués ! Nous allons faire le point sur cette offensive sans précédent avec la climatologue Valérie Masson-Delmotte qui est très impliquée dans le mouvement de résistance Stand up for science.Puis nous vous emmènerons au Panama, sur l'île de Barro Colorado. Une île de 15km2 qui abrite la forêt tropicale la plus étudiée du monde grâce à des financements américains aujourd'hui menacés par l'administration Trump. L'occasion de réaliser à quel point la démarche scientifique est vitale pour tous. (reportage de Grégoire Pourtier).Musique diffusée Mathieu Des Longchamps - Vivo en Panamá.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Et bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi....Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes.Musiques DiffuséesHélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversitéBen L'Oncle Soul - IM GØØD.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Olivia Recasens, rédactrice en chef de We Demain pour l'enquête Sucre, le grand mensonge- Mei Yang du service en langue chinoise nous parlera de la fonte des glaciers de l'Himalaya et la difficulté pour les pays de la région de collaborer sur le dossier sécuritaire- Simon Rozé du service environnement de RFI sur l'exploitation minière des fonds marins…- Juliette Pietraszewski au Royaume-Uni, des retards dans l'adoption d'une loi environnementale, permet d'interdire les importations de certains produits issus de zones illégalement déboisées dans le monde. Et les conséquences de ce retard, c'est une déforestation massive. C'est ce que rapporte l'ONG Global Witness.- Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Michel Mathieu Tolojanahary à Madagascar pour Coeurs de Ravinala- Audrey Iattoni nous présentera une action des Clubs RFI : le fonctionnement de la coopérative du Club RFI Uvira à travers une de ses activités principales : la culture de l'Artemisia initiée, il y a déjà 5 ans.Musiques diffusées pendant l'émission :Ike & Tina Turner - Sugar SugarAya Nakamuraa - Chimiyé.
L'hydrogène vert serait magique pour la transition énergétique, 60 pays ont déjà investi dans des gigaprojets pour décarboner leurs transports et leur industrie. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? L'hydrogène, miracle ou mirage ? L'hydrogène est l'élément chimique le plus abondant sur terre. Par exemple, connaissez-vous la formule chimique de l'eau ? C'est… H2O ! Car combiner 2 atomes d'hydrogène à un atome d'oxygène et vous obtiendrez… une molécule d'eau !Il y a quelques années, ce gaz était présenté comme magique pour la transition énergétique de l'économie. Notamment pour décarboner les secteurs des transports et de l'industrie. Résultat : il n'y a pas un continent qui n'a pas de projets d'exploitation d'hydrogène. Nous vous emmènerons en Uruguay où comme dans bien d'autres régions d'Amérique latine, plusieurs entreprises européennes financent des projets de production « d'hydrogène vert ». Mais est-ce vraiment un miracle énergétique ? Est-ce une bonne idée que les gouvernements débloquent des milliards pour cette révolution annoncée ? Est-ce que les projets en cours sont à la hauteur des promesses ?Reportage de Quentin Bleuzen sur l'hydrogène vert en Uruguay. Avec Aline Nippert, journaliste spécialisée sur les énergies et techniques dites « vertes » -- hydrogène, batteries, captage, transport et stockage.
Dans l'urgence de la crise environnementale que nous vivons actuellement, il est utile de se tourner vers l'histoire. Car les récits influencent notre vision du monde et sans recourir au rigoureux travail des historiens, notre culture générale repose souvent sur de fausses idées reçues. Cela peut sembler surprenant mais cette histoire des interactions entre les humains et la nature est récente et méconnue alors que nous avons tant à apprendre. Émission autour de l'ouvrage La nature en révolution, une histoire environnementale de la France (1780-1870) (Éditions La Découverte).Avec Jean-Baptiste Fressoz (historien, chercheur au CNRS), Corinne Marache, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux Montaigne et Julien Vincent, maître de conférences en histoire des sciences (Paris 1 Panthéon Sorbonne).Musiques diffuséesRosalie Dubois - Le chant des paysansAl-Qasar - Desse Barama.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Juliette Quef, journaliste environnement chez Vert le média qui annonce la couleur sur le boycott des entreprises américaines qui soutiennent Donald Trump.- Amanda Morrow du service anglophone nous parlera de la façon dont nos déchets transforment déjà l'histoire géologique de la planète- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI nous présentera la journée mondiale des nuages - Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI sur la situation des déchets post-cyclone à Mayotte. - Chronique médias d'Anne-Sophie Novel. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Gamaliel Laventure (Haïti) pour son film L'agonie de la pêche.Musiques diffusées pendant l'émissionKenzo Saeki (Japon) - Magnolia for Ever 2'12 El Gato Negro (artiste français) - Mundo Cae.
C'est avec une certaine gravité que les Nations unies ont décidé que l'année 2025 serait consacrée Année internationale de la préservation des glaciers et qu'aujourd'hui le 21 mars, journée mondiale de l'eau serait désormais LA journée mondiale des glaciers. Pourquoi cette gravité ? Tout simplement parce qu'ils disparaissent à une vitesse qui accélère chaque année. 274 531 : c'est le nombre exact de glaciers recensés sur tous les continents et aucun n'échappe au réchauffement climatique et aux pollutions. Partout ils craquent, se morcellent et fondent. Ceux des régions tropicales, et oui il y en a, sont les premiers touchés. Nous vous emmènerons au Pérou où la surface des 2 000 glaciers se réduit un peu plus chaque année avec plusieurs conséquences comme la pollution de l'eau aux métaux lourds. Nos invités sont tous des passionnés de ces espaces gelés qui peuvent vous sembler très éloignés alors que nous avons tous intérêt à les préserver !Avec Heidi Sevestre, glaciologue, membre international du Club des explorateurs, travaillant à l'AMAP, le programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique (en plateau)Jean-Baptiste Bosson, glaciologue et chercheur au Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie (Asters) par téléphoneAntoine Rabatel chercheur à l'Institut des Géosciences de l'Environnement de Grenoble. Il a développé Smart Stake, un capteur précis et autonome, permettant de suivre l'évolution de la fonte des glaces et son impact global (en duplex).Reportage de Martin Chabal sur la fonte des glaciers au Pérou et sur les effets du ruissellement de l'eau dans les communautés andines. Musiques diffusées dans l'émission- Cindy Kallet - Glacier Song- Seu Jorge - Sábado à Noite.
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ?Avec- Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil- Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville.- Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles).Musiques diffusées dans l'émissionGuru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Concepcion Alvarez, journaliste environnement chez Novethic : comment se passe la transition vers la fin du ski à Métabief dans le Jura ? - Nina Carell du service en langue russe : l'écologie sujet du Forum de Défense et stratégie à Paris (PDSF2025)- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI- Juliette Pietraszewski, journaliste au service environnement de RFI : où en sommes-nous du projet de loi anti-fast fashion, toujours pas passée devant le Sénat ? - Chronique culture de Caroline Filliette : Musique et écologie dans les années 70avec Marvin Gaye pour Mercy Mercy Me (The Ecology) et Johnny Hallyday pour Poème sur la 7èmeet le nouvel album solo de Guiz, chanteur de Tryo qui sortira le 11 avril : le single de cet album Bye Bye- Chronique ePOP Sciences / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Thomas Condom, chercheur Ird pour le film Mort d'un glacier au Carihuairazo. Musiques diffusées pendant l'émission- Robyn Adele Anderson - Intergalactic - Burna Boy - Update.
En ces temps troubles, quel bonheur de mettre en avant celles et ceux qui agissent au quotidien pour la préservation de l'environnement. Toutes ces révolutions tranquilles, comme les appellent la journaliste Bénédicte Manier, qui changent les mentalités des petits et grands. L'association sénégalaise Nebeday que nous allons vous faire découvrir aujourd'hui en fait partie. Nous avons découvert l'ampleur de ses activités à l'occasion des 20 ans du programme des petites initiatives qui soutient des dizaines de défenseurs de la biodiversité du continent. C'est l'association Nebeday qui a géré la logistique et qui nous a hébergé dans son camp nature dans le sine saloum en bordure du village de Soukouta. C'est une expérience à vivre : aller observer les oiseaux dans les mangroves au coucher du soleil, dormir sous la tente au milieu des baobabs en écoutant le rire des hyènes et découvrir les facéties des singes verts au petit matin. Jean Goepp, le co-fondateur et directeur de l'association Nebeday nous attend dans sa partie privée. Lui aussi dort dans une tente mais il a créé un abri en dur pour s'abriter du soleil. C'est là qu'il nous reçoit, un café fumant nous attend sur la table basse…Reportage réalisé par François Porcheron sur l'association Nébéday dont l'objectif est la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.
En 2015, les pays membres de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, soit presque tous les pays de la planète se sont fixé un objectif commun : protéger 30% des zones terrestres et marines de la planète d'ici à 2030. C'est évidemment une bonne idée à l'heure où la biodiversité s'effondre à une vitesse vertigineuse. La question est comment y parvenir ? Sur le continent africain notamment qui abrite un quart des espèces de mammifères, un cinquième des oiseaux et un sixième des végétaux de la planète ? Et bien dans ce domaine une ONG se taille, si je puis dire, la part du lion. African Parks administre 22 parcs dans douze pays africains sur un espace de 20 millions d'hectares. Et ses dirigeants ne comptent pas s'arrêter là… Il est donc intéressant de s'interroger sur leurs méthodes, leurs résultats, leurs financements…Avec le journaliste Olivier van Beemen pour son ouvrage Au Nom de la nature, enquête sur les pratiques néocolonialistes de l'ONG African Parks paru aux Éditions de l'Échiquier.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.
Concevoir un mode de vie qui ne produit pas de déchets, qui divise par 10 la consommation d'eau et qui n'émet pas plus de deux tonnes de CO2 par an. C'est ce que Corentin et Caroline expérimentent en ce moment dans un appartement en banlieue parisienne. Nous vous emmenons à la découverte de ce laboratoire « low tech » qui invente le futur. Nous sommes 8 milliards, et même si nous n'avons pas tous le même niveau de responsabilité dans la dégradation de l'état de notre planète, nous devons tous apprendre à vivre en limitant le plus possible notre impact. Oui, mais comment me direz-vous ? Eh bien, grâce aux « low tech ». Ce sont des technologies et des savoir-faire innovants que nous pouvons fabriquer nous-mêmes pour produire notre énergie, notre nourriture ou recycler nos déchets. Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz nous démontrent en ce moment avec leur Biosphère Expérience que la vie « low tech », non seulement c'est possible, mais en plus c'est sympa ! Nous vous emmenons dans leur appartement-laboratoire où ils vivent depuis la mi-juillet en banlieue parisienne...Cette émission est une rediffusion du 13 septembre 2024.
C'est l'un des paradoxes de notre époque : pour lutter contre le changement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d'une ampleur inédite a commencé ! Pourtant, l'industrie minière consomme beaucoup d'eau, pollue les sols et consomme beaucoup d'énergie. Mais pour produire des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries et des voitures électriques, nous avons besoin de cuivre, de cobalt, de nickel, de lithium et de terres rares. Pour satisfaire nos besoins, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux que nous en avons extrait au cours de toute l'histoire de l'humanité. Nous creusons et prospectons partout et pour une fois pas seulement dans les pays du Sud. Par exemple, depuis trois ans, le lithium, le nickel et le graphite présents dans le sol québécois attise les appétits à la plus grande surprise des habitants. Car au Québec, n'importe qui peut acheter pour deux ans le droit d'explorer le sous-sol sur des parcelles de 500 m2. C'est un héritage historique de la législation britannique lorsque le Canada lui appartenait. Ces claims miniers sont accessibles… sur Internet. La population s'organise pour défendre ses paysages.Reportage au Québec de Pascale Guéricolas. Avec Célia Izoard, journaliste et philosophe, spécialiste des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques. Son ouvrage La Ruée minière au XXIè siècle. Enquête sur les métaux à l'ère de la transition est paru aux Éditions du Seuil. Cette émission est une rediffusion du 3 mai 2024.
Vous savez que l'environnement de notre planète se dégrade, mais cela vous semble compliqué à comprendre. Ou, au contraire, vous êtes surinformés mais vous ne savez plus comment en parler autour de vous. Dans les deux cas, cette émission est pour vous. Nos invités réfléchissent depuis des années aux solutions pour former efficacement sur ces enjeux écologiques qui conditionnent l'avenir de l'humanité. Car oui, c'est bien de cela qu'il s'agit. Il ne suffira pas de décarboner une économie mondialisée avec un développement supposé durable grâce à des technologies incertaines. C'est bien plus complexe, mais aussi beaucoup plus enthousiasmant. Nous commençons par un rendez-vous dans la librairie d'une maison d'édition Wild Project, en plein cœur de Marseille, dans le sud de la France. - Sarah Marniesse, directrice exécutive du Campus AFD qui est une partie peu connue de l'Agence française de développement - Baptiste Lanaspeze, fondateur de la maison d'éditions Wildproject.Pour suivre le cours Vers les sociétés écologiques de demain proposé par le Campus AFD et Wildproject, 10 cours de 1h30 à suivre en visio ou à réécouter en replay c'est ici.Cette émission est une rediffusion du 23 janvier 2025.
Partons en Colombie, un des rares pays qui a courageusement décidé de renoncer à ses exportations et à tout projet d'exploitation du pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Son pari : miser sur l'écotourisme pour compenser. Un exemple à suivre ? (Rediffusion du 10 mai 2024). C'est un fait incontestable documenté par les scientifiques du monde entier : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre en grande quantité qui retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement de la chaleur du soleil reflété par la Terre. Résultat : le climat de notre planète se réchauffe à une vitesse inégalée dans son histoire. Et la principale activité qui émet ces gaz à effet de serre, c'est la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Alors quand Gustavo Petro, le président colombien, annonce que son pays va arrêter de rechercher du pétrole dans son sol : c'est une excellente nouvelle ! Et c'est courageux car la production pétrolière représente aujourd'hui 40% des exportations et 12% des recettes de l'État. Pour compenser ces pertes, il faut développer d'autres secteurs, notamment le tourisme, comme le démontre le reportage de notre correspondante Najet Benrabaa.Reportage en Colombie de Najet Benrabaa.Et Romain Ioulalen de l'ONG Oil Change International.Cette émission est une rediffusion du 10 mai 2024.
Mais qu'est-ce qui nous a pris ? Si les conséquences n'étaient pas si désastreuses, nous pourrions juste dire que l'humanité a fait une grosse bêtise. Enfin une partie de l'humanité, plutôt blanche et occidentale, qui s'est persuadée qu'en exploitant sans limites les autres humains et non humains, nous serions heureux ! Alors oui, une partie d'entre nous est sortie de la pauvreté et a amélioré ses conditions de vie, mais à quel prix ? Aujourd'hui, nous prenons conscience de l'addition et elle est salée !!! Nous avons réduit l'habitabilité de la planète pour notre espèce. Et les humains les plus impactés, par exemple par les conséquences du changement climatique, sont ceux qui n'ont pas les moyens techniques et financiers d'y faire face. Quelle ironie !!! Alors quand un économiste parle d'amour et qu'une femme politique en appelle à la coopération : je les invite avec enthousiasme et curiosité ! AvecL'économiste Eloi Laurent pour son ouvrage Coopérer et se faire confiance, paru aux Éditions rue de l'Échiquier.Sandrine Rousseau, docteure en écologie et députée les Écologistes pour son ouvrage Ce qui nous porte, comment nous pouvons éviter la catastrophe, paru au Seuil. Cette émission est une rediffusion du 4 octobre 2024.
Nous allons remonter le temps pour vous raconter comment les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature, soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'est l'objectif du « projet spécial africain » lancé en 1961 à Arusha en Tanzanie sur lequel l'historien Guillaume Blanc, notre invité, a travaillé. Comment, pendant la fin de la colonisation et au lendemain des indépendances, les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'était l'objectif du « Projet spécial africain » imaginé en 1961 à Arusha en Tanzanie par des experts de la conservation avec la complicité d'organisations internationales comme l'Unesco, l'UICN (Union internationale pour la protection de la nature) et quelques dirigeants africains. Comment financer tout cela ? En créant une banque, et ce sera la naissance du WWF, le World wildlife fund, ce qui se traduit par le Fonds mondial pour la nature, devenu aujourd'hui l'une des plus importantes organisations mondiales de défense de l'environnement.Cette histoire documentée et retracée par l'historien Guillaume Blanc dans son dernier livre La nature des hommes, une mission écologique pour « sauver » l'Afrique, est non seulement passionnante à lire, mais surtout elle éclaire la manière dont les Occidentaux se sont acharnés pendant des décennies à surprotéger certaines zones du continent pour mieux en exploiter d'autres, pour défendre leur vision et leurs intérêts, mais à aucun moment au profit des populations locales...Cette émission est une rediffusion du 9 mai 2024.
C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux-tiers annoncent les experts de l'ONU !!! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs d'autres modèles du vivre ensemble émergent.Avec :Guillaume Faburel, géographe et professeur à l'Université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023)Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde. L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État Indien. Enfin ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté jugées un peu trop cosmopolites et baba-cool.
Nous savions que le deuxième mandat de Donald Trump serait pire que le premier, il a eu 4 ans pour préparer sa revanche. Mais l'ensemble de ses décisions prises en un mois bouleverse non seulement l'équilibre géopolitique mondial, mais aussi notre vision du monde, de la solidarité, du respect voire de la valeur d'une vie humaine. Le business, voilà le maître mot de ce nouveau mandat ! Mais est-ce que la brutalité des décisions américaines de ce dernier mois n'est pas un concentré du pire de ce que le capitalisme peut produire ? Mettre la croissance économique en haut de l'agenda politique, les profits avant les dégâts environnementaux et sociaux, la technologie au cœur de la stratégie… Cette hiérarchie des priorités va à l'encontre des besoins de l'ensemble des Vivants de cette planète, mais peu importe tant que ça rapporte ! Si vous suivez l'actualité, vous comprenez les faits, vous sentez bien qu'il y a un malaise mais comment chacun d'entre nous peut-il se positionner ? Quels sens donner à sa vie dans un monde bouleversé ? Avec :- Pascal Chabot, philosophe pour son ouvrage Un sens à la vie (PUF, 2024)- Céline Marty, philosophe pour son ouvrage Travailler moins pour vivre mieux (Dunod, 2021)- Timothée Parrique, chercheur en économie écologique à HEC Lausanne, spécialiste de la décroissance et du post-capitalisme, auteur de Ralentir ou périr (Seuil, 2022).Programmation musicale :- Gonzales - Working Together- Oscar Emch - Les moyens (Playlist RFI).
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :Audrey Racine, journaliste environnement chez France 24. Elle aborde la question de l'empreinte environnementale de notre production alimentaire et comment la réduire à l'occasion de l'ouverture prochaine du Salon International de l'AgricultureThuy Duong Nguyen du service en langue vietnamienne, qui nous parle de la lutte contre la désertification au VietnamSimon Rozé du service environnement de RFI nous informe de la reprise de la COP 16 à Rome du 25 au 27 février 2025. Elle n'avait pas pu être menée à son terme à Cali en octobre 2024Juliette Pietraszewski du service environnement de RFI revient sur la trêve des nouveautés suivie par certains libraires pour lutter contre la surconsommation de livres.La chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Raphaëlle Pluskwa. Aujourd'hui, direction l'Amazonie bolivienne, le long du Rio Beni, pour la vidéo La voix du pirate Tacana, de Adalid Medina Capiona. Le biologiste Marc Pouilly, représentant de l'IRD pour la Bolivie, l'Argentine, le Chili et l'Uruguay nous apportera son éclairage sur les problématiques de pêche durable et de contamination au mercure auxquelles font face les populations autochtones dans cette région.Et la Chronique médias de Anne-Sophie Novel.Programmation musicale :Nirvana - The Man Who Sold The WorldWaahli - Kouri (Playlist RFI).
C'est un paradoxe bien connu et qui pourtant persiste. La pêche industrielle pratiquée par des bateaux de plus de 24 mètres équipés d'engins destructeurs comme le chalut de fond détruit les fonds marins, surpêche les espèces menacées, capture les petits poissons, crée peu d'emplois et consomme beaucoup de gasoil. Pourtant, elle est souvent subventionnée et autorisée jusque dans les aires marines protégées au détriment de la pêche artisanale qui partout dans le monde meurt à petit feu... Ce scénario est en cours dans le premier port de pêche français, dans le nord du pays, à Boulogne-sur-mer. Des ONG viennent de porter plainte contre l'État français, pourtant il existe des solutions comme nous l'expliquera le grand spécialiste des pêches Philippe Cury. Et avec Marie Colombier, chargée de campagne océan chezEnvironmental Justice Foundation qui vient de déposer un recours avec l'association Défense des mieux aquatiques. Reportage de Sébastien Farcis.Musiques diffusées :► Serge Lama - La chanson des pêcheurs
Le climat de notre planète se réchauffe, les conséquences sont déjà là, mais nous avons du mal à nous adapter alors que nous connaissons toutes les solutions. Adaptons-nous avertissent nos invités, car nous savons comment faire et cela peut épargner des vies… Notre planète est comme un organisme vivant dont la température est soigneusement régulée par un équilibre délicat entre l'énergie qu'elle reçoit du soleil et celle qu'elle renvoie vers l'espace. Mais en brûlant du pétrole, du gaz et du charbon et en déforestant massivement, nous avons augmenté la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Des gaz comme le dioxyde de carbone et le méthane qui agissent comme une couverture invisible, piégeant davantage de chaleur à la surface de la terre. Résultat : la température moyenne mondiale augmente. Les 10 dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistré. Durant l'année 2024, nous avons même dépassé les 1,5 degré de réchauffement global +1,75 degré en janvier… Et les conséquences s'accumulent, inutile de faire la liste. Il faut bien sûr atténuer ces émissions de gaz à effet de serre, mais pour l'instant, elles continuent d'augmenter alors, adaptons-nous...Invités :► Matthieu Glachant (professeur d'économie à Mines Paris- PSL, spécialiste de l'économie de l'environnement sur laquelle il a publié de nombreux articles académiques, notamment sur le sujet de l'adaptation)► François Lévêque (professeur d'économie à Mines Paris-PSL. Il est spécialiste des questions d'énergie-climat et de concurrence) pour l'ouvrage Survivre à la chaleur, adaptons-nous paru chez Odile Jacob► Sena Alouka, directeur exécutif chez ONG Jeunes volontaires pour l'environnement ► Eugène N' Zi Kouassi, président de l'ANOPACIMusiques diffusées :The Lovin' Spoonful - Summer in the City Natu Camara - Cinko Mina
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Amélie Poinssot journaliste environnement pour Médiapart nous parlera de la loi agricole en cours de discussion au Sénat, contexte de recul environnemental juste après les élections agricoles.- Vasile Damian journaliste au service en langue roumaine sur la déforestation en Roumanie- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI sur la CITES ( organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger) qui rejette la proposition de suspension des exportations de singes cambodgiens- Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI reviendra sur le gros rapport scientifique sur l'état de la nature aux Etats-Unis que Trump a annulé malgré son importance. Les 150 chercheurs qui ont travaillé dessus veulent le publier quand même et cherchent comment le faire en ayant l'impact nécessaire.- Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec pour le film l'Air toxique de Cotonou de Florentin Tonavoh - Chronique culture de Caroline Filliette 100 oeuvres qui racontent le climat avec le Musée d'OrsayMusiques diffusées Ez Band (Mexique) - Take on MePJ Sin Suela & Ana Tijoux (Porto Rico) - Polo Opuesto (Playlist RFI)
Nous sommes dans le sud-ouest du Sénégal, dans le Siné Saloum car c'est là que le programme des Petites initiatives a décidé de fêter ses 20 ans en réunissant cette semaine ici à Tambakouta ses partenaires pour un forum d'échanges : 80 personnalités sont venues de plus de 20 pays du continent africain. Ces femmes et ces hommes se battent au quotidien pour protéger les richesses naturelles de leurs territoires avec et pour les communautés qui en dépendent. Ils innovent en permanence pour augmenter leurs impacts et ils vont partager avec nous leurs stratégies : c'est une véritable boîte à outils de la conservation que nous vous proposons dans cette émission !Émission depuis le Sénégal/Sine Saloum enregistrée à l'occasion de la 2è édition du Forum d'échanges PPI (programme de petites initiatives) qui se tient du 2 au 7 février 2025 dans la Réserve de Biosphère du Delta du Saloum au Sénégal.Avec :- Nicolas Rossin, responsable des projets biodiversité au FFEM (Le fonds français pour l'environnement mondial) qui cofinance le Programme des Petites Initiatives- André Koffi, membre fondateur de l'ONG ACB Cote d'Ivoire (action pour la conservation de la biodiversité à l'extrême sud-est de la Côte d'Ivoire) dans la région de Tiapoum- Ermann Mopo Kayi du Cameroun chargé de programme à l'ONG AAFEBEN Appui à l'autopromotion des femmes de la Boumba et ngoko à l'est du pays- Cédric Tuyisengue, superviseur des activités dans le sud du Burundi de l'ONG 3 C Conservation et communautés de changement- Nina Giotto, directrice de Help Congo dans le parc national de Conkouati Douli sur la côte atlantique à la frontière avec le Gabon- Souhaiel Laarif président de l'ONG Association Tunisienne des Randonneurs de AKOUDA en Tunisie.
Nous sommes dans le sud ouest du Sénégal, dans le Siné Saloum, car c'est là que le programme des Petites initiatives a décidé de fêter ses 20 ans en réunissant ses partenaires. 80 personnalités sont venues de plus de 20 pays du continent africain. Ces femmes et ces hommes engagent leur vie. Ils se battent au quotidien pour protéger les richesses naturelles de leurs territoires avec et pour les communautés qui en dépendent. Ils défendent des espèces protégées ou remarquables comme les grands singes ou les lamentins, ils gèrent les conflits hommes-faune, ils créent des aires protégées communautaires terrestres ou marines. Leur détermination et leur enthousiasme forcent l'admiration car la tâche est rude, Ils se sentent souvent seuls dans leur combat mais cette semaine, ce forum les rassemble.Avec :- Odette Kamano de Guinée-Conakry, juriste, elle se bat contre le trafic des espèces protégées avec son association ACPE pour Action Citoyenne pour la protection de l'environnement- Guillaume Tati du Congo-Brazzaville où il dirige l'ONG ESI Congo qui travaille avec les communautés dans le district de Kakamoeka, dans le sud-ouest du pays, pour protéger les grands singes. Il dirige aussi l'Alliance pour la conservation des grands singes d'Afrique centrale- Mikhail Padonou du Bénin. Il est chargé de projet au sein de l'association Éco Bénin qui développe, depuis 25 ans, des projets d'écotourisme avec les communautés dans tout le pays- Paul Esteve, coordinateur du Programme des petites Initiatives du Comité français de l'UICN.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Stéphane Foucart, journaliste environnement pour Le Monde reviendra sur les derniers rebondissements dans l'affaire de la fraude aux eaux minérales- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI- Stefanie Schüler, journaliste au service environnement de RFI : l'USAID, l'Agence américaine pour le développement international, en sursis- Miguel Andres du service lusophone nous parlera de Madère, confronté au tourisme de masse- Audrey Iattoni nous présentera une action des Clubs RFI : la création d'un pôle environnement au sein du Club RFI Abidjan. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Mihaja Randimbison, membre de la Radio Don Bosco, formateur et community manager d'ePOP à Madagascar en charge notamment des actions du projet Varuna pour le film «Florisé, le feu et les serpents», réalisé avec Isabel Razanadrasoa.