Podcasts about congo brazzaville

Equatorial country in Africa

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congo brazzaville

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Afrique Économie
Au Congo-Brazzaville, début de la récolte de maïs dans la zone agricole protégée de Bouansa

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 2:17


Au Congo-Brazzaville, les zones agricoles protégées, lancées par le gouvernement en 2021 pour diversifier l'économie, commencent à devenir une réalité. À Bouansa, dans le sud du pays, la zone agricole protégée est consacrée à la culture du maïs. Et la première récolte de l'année 2025 commence. Dans la plaine de Bouansa, les paysans de la zone agricole protégée, tous de vert vêtus, observent le travail de la moissonneuse-batteuse sur près de 60 hectares de maïs. La superficie, étendue, a été cédée par l'État congolais aux agriculteurs de la région pour qu'ils y plantent la céréale. L'un d'eux, Alain Roger Mabika, a été désigné président de la zone agricole protégée. Il espère que les rendements progresseront avec les années :« Ici, nous n'avons produit que le maïs, rien d'autre que le maïs. Quant à l'estimation, tel que je vois là, on peut dire que par hectare, nous avons au moins trois tonnes. Si nous prenons trois tonnes par hectare, ça veut simplement dire que nous devons donc nous retrouver avec 180 tonnes. Pour nous, c'est une façon d'aider ceux qui font de l'industrialisation. »Après la récolte, le maïs est stocké dans un endroit bien protégé. Il sera ensuite vendu aux sociétés brassicoles et aux éleveurs qui en manquent souvent. À ce jour, les importations d'alimentation humaine et animale sont évaluées à 600-700 milliards de francs CFA.Les zones agricoles protégées, un soutien pour les locauxPrès de 300 agriculteurs ont planté du maïs à Bouansa. « Nous produisons beaucoup ici. Nous ne sommes pas des fainéants. Avec la main, nous travaillons. Nous avons vraiment de la bonne production », affirme un cultivateur. « On plante le maïs pour nous soutenir. Ça nous aide et ça nous donne de l'argent », ajoute une cultivatrice.Les zones agricoles protégées ont déjà commencé à produire du manioc, des bananes, des tomates et du riz, dans d'autres régions du Congo-Brazzaville. Ce dont le président de la République s'est félicité à Bouansa. « Merci de la façon dont vous avez suivi l'initiative lancée lors de la campagne électorale passée. Il faut qu'au Congo, l'agriculture aille de l'avant ! », a lancé le président Denis Sassou Nguesso.À travers les zones agricoles protégées, les autorités espèrent lutter contre le chômage, contre la sous-alimentation et diminuer la facture des importations alimentaires.À lire aussiCongo-Brazzaville: des zones agricoles protégées pour assurer l'autosuffisance alimentaire

Reportage Afrique
Congo-B: à Nkayi, le succès des tuk-tuks est loin de faire l'unanimité chez les passants [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 2:16


Nkayi, dans le sud du Congo-Brazzaville, quatrième ville du pays, est connue pour sa production sucrière. Mais depuis quelques années, elle est aussi devenue un fief des tuk-tuks. Leur nombre a explosé, ce qui est loin de faire l'unanimité. De notre correspondant à Brazzaville,Cela fait quatre années que les motos-taxis de couleur jaune ont envahi les rues de Nkayi. Sibel Ndamba est très vite devenu chauffeur de ce nouveau mode de transport au Congo-Brazzaville. Il témoigne de son succès : « Cette moto, son vrai nom de confection, c'est le tuk-tuk. Mais, vulgairement, ici à Nkayi, on appelle cela "Wehua". Quand cela a commencé en 2021, cela a aidé la population qui a commencé à se sentir mieux parce qu'il n'y avait pas de système de bus. Dès que cela a commencé, les gens se sont sentis à l'aise puisqu'il fallait donner 150 francs CFA [0,23 euro, NDLR] pour se déplacer », raconte-t-il.Il faut cependant travailler dur pour payer le propriétaire du tuk-tuk, démarrer tôt le matin et finir tard dans la soirée. « Les patrons (propriétaires des motos) ont tendance à demander 10 000 francs CFA [15 euros] de recettes par jour. Comme nous sommes dans un pays où le taux de chômage est très élevé, nous sommes obligés de faire avec les moyens de bord », ajoute-t-il.Ces tuk-tuks importés d'Asie sont l'unique moyen emprunté par Carmel Loubakalafoua, agent du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), entre son domicile et son lieu de travail. « Quand je suis à l'intérieur de ce moyen, je libère mon esprit pour que je puisse arriver là où je vais. Cela me permet de venir au boulot et surtout d'arriver à temps », affirme le jeune travailleur.Mais ils sont loin de plaire à Jean-Claude Mpaka, qui déplore surtout des cas d'accidents. « Ce qui embête les gens qui circulent dans les rues parfois, c'est que ces gens ne conduisent pas correctement. C'est de la pagaille, d'après moi. Ils ne veulent pas respecter les piétons, il y a parfois des accidents », témoigne ce passant.Quant à Luc Mbetani, chauffeur de taxi-voiture, il estime que ces tuk-tuks représentent une vraie concurrence. « Les Wehua nous embêtent beaucoup. Ce n'est plus facile pour avoir de l'argent. Ils font le taxi, le cent-cent et ils prennent tout ​​​​​​​: du bois, du ciment. Nous, pour avoir des recettes, c'est difficile maintenant », affirme ce chauffeur. Selon différents observateurs, Nkayi dispose de près de 700 tuk-tuks pour une population estimée à 80 000 habitants.À lire aussiGuinée: le bombona, tricycle en vogue, exclu des grandes artères en raison d'accidents fréquents [1/3]

A Nurse Out Where
Episode 90 - tennis with a bit of a bang

A Nurse Out Where

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 44:56


This week we meet Registered Nurse Helen Melville. Helentells of how nursing has taken her many places from Alice Springs to Ipswich, Fremantle and Launceston as well as overseas to Uzbekistan, Afghanistan and the junglesof Congo Brazzaville.If you are keen to hear more stories from Helen - let me know!If you are interested in more information or being a gueston future podcasts, contact me anurseoutwhere@outlook.comDon't forget to follow for more episodes and updates onsocial media:Facebook - https://www.facebook.com/anurseoutwhereInstagram - https://www.instagram.com/anurseoutwhereWebsite: https://anurseoutwhere.com.au

Science (Video)
CARTA: The Biology of Fatherhood in Humans: Evolutionary Origins and Cross-Cultural Perspectives with Lee Gettler

Science (Video)

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 23:13


Human fathers exhibit hormonal shifts in testosterone, prolactin, and oxytocin, enabling flexible responses to parenting. In species with costly paternal care, these shifts balance mating and parenting efforts, suggesting evolved neuroendocrine capacities that support fatherhood. Today, fathers collaborate with mothers worldwide, though their roles vary across cultures and family systems, much as they likely did evolutionarily. Using research from the Philippines, Congo-Brazzaville, and the U.S., alongside cross-cultural data, this talk examines how men's hormonal physiology adapts to parenthood and influences family behaviors and bonds within diverse ecological and cultural contexts. Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Humanities] [Science] [Show ID: 40387]

University of California Audio Podcasts (Audio)
CARTA: The Biology of Fatherhood in Humans: Evolutionary Origins and Cross-Cultural Perspectives with Lee Gettler

University of California Audio Podcasts (Audio)

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 23:13


Human fathers exhibit hormonal shifts in testosterone, prolactin, and oxytocin, enabling flexible responses to parenting. In species with costly paternal care, these shifts balance mating and parenting efforts, suggesting evolved neuroendocrine capacities that support fatherhood. Today, fathers collaborate with mothers worldwide, though their roles vary across cultures and family systems, much as they likely did evolutionarily. Using research from the Philippines, Congo-Brazzaville, and the U.S., alongside cross-cultural data, this talk examines how men's hormonal physiology adapts to parenthood and influences family behaviors and bonds within diverse ecological and cultural contexts. Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Humanities] [Science] [Show ID: 40387]

CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny (Video)
CARTA: The Biology of Fatherhood in Humans: Evolutionary Origins and Cross-Cultural Perspectives with Lee Gettler

CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny (Video)

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 23:13


Human fathers exhibit hormonal shifts in testosterone, prolactin, and oxytocin, enabling flexible responses to parenting. In species with costly paternal care, these shifts balance mating and parenting efforts, suggesting evolved neuroendocrine capacities that support fatherhood. Today, fathers collaborate with mothers worldwide, though their roles vary across cultures and family systems, much as they likely did evolutionarily. Using research from the Philippines, Congo-Brazzaville, and the U.S., alongside cross-cultural data, this talk examines how men's hormonal physiology adapts to parenthood and influences family behaviors and bonds within diverse ecological and cultural contexts. Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Humanities] [Science] [Show ID: 40387]

Humanities (Audio)
CARTA: The Biology of Fatherhood in Humans: Evolutionary Origins and Cross-Cultural Perspectives with Lee Gettler

Humanities (Audio)

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 23:13


Human fathers exhibit hormonal shifts in testosterone, prolactin, and oxytocin, enabling flexible responses to parenting. In species with costly paternal care, these shifts balance mating and parenting efforts, suggesting evolved neuroendocrine capacities that support fatherhood. Today, fathers collaborate with mothers worldwide, though their roles vary across cultures and family systems, much as they likely did evolutionarily. Using research from the Philippines, Congo-Brazzaville, and the U.S., alongside cross-cultural data, this talk examines how men's hormonal physiology adapts to parenthood and influences family behaviors and bonds within diverse ecological and cultural contexts. Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Humanities] [Science] [Show ID: 40387]

Science (Audio)
CARTA: The Biology of Fatherhood in Humans: Evolutionary Origins and Cross-Cultural Perspectives with Lee Gettler

Science (Audio)

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 23:13


Human fathers exhibit hormonal shifts in testosterone, prolactin, and oxytocin, enabling flexible responses to parenting. In species with costly paternal care, these shifts balance mating and parenting efforts, suggesting evolved neuroendocrine capacities that support fatherhood. Today, fathers collaborate with mothers worldwide, though their roles vary across cultures and family systems, much as they likely did evolutionarily. Using research from the Philippines, Congo-Brazzaville, and the U.S., alongside cross-cultural data, this talk examines how men's hormonal physiology adapts to parenthood and influences family behaviors and bonds within diverse ecological and cultural contexts. Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Humanities] [Science] [Show ID: 40387]

UC San Diego (Audio)
CARTA: The Biology of Fatherhood in Humans: Evolutionary Origins and Cross-Cultural Perspectives with Lee Gettler

UC San Diego (Audio)

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 23:13


Human fathers exhibit hormonal shifts in testosterone, prolactin, and oxytocin, enabling flexible responses to parenting. In species with costly paternal care, these shifts balance mating and parenting efforts, suggesting evolved neuroendocrine capacities that support fatherhood. Today, fathers collaborate with mothers worldwide, though their roles vary across cultures and family systems, much as they likely did evolutionarily. Using research from the Philippines, Congo-Brazzaville, and the U.S., alongside cross-cultural data, this talk examines how men's hormonal physiology adapts to parenthood and influences family behaviors and bonds within diverse ecological and cultural contexts. Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Humanities] [Science] [Show ID: 40387]

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Ulrich Djido et Lucien Medjiko (Bénin) - Vital Vitium (Congo-Brazzaville)

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 3:31


Comme chaque dimanche sur RFI, c'est l'heure de découvrir les Têtes d'affiches de Denise Epoté, cette semaine avec Simon Bourtembourg. Sur la manchette, les Béninois Ulrich Djido et Lucien Medjik créateurs de Biolife Tech, l'innovation au service de l'industrie de l'ananas. Et, Vital Vitium, originaire du Congo-Brazzaville, concepteur d'énergie verte.

Afrique Économie
Le Congo-Brazza cède la distribution de l'électricité à la société nationale sénégalaise Senelec

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 2:24


Le protocole d'accord a été signé à la mi-février, ont révélé les médias congolais ce week-end. Les autorités du Congo-Brazzaville confient pour dix ans la distribution du courant à la société nationale sénégalaise d'électricité, la Senelec, en affermage. L'espoir est de mettre fin aux pertes d'énergie sur le réseau existant. Vétusté du réseau, branchements électriques sauvages… Le Congo-Brazzaville espère mettre fin à ces fléaux en faisant appel à l'expérience de la société nationale sénégalaise, la Senelec, dont le directeur général de la filiale congolaise Socelec, Pape Mamadou Diop, rappelle, au moment de la signature du protocole, qu'elle a dû surmonter les mêmes défis. « Nous apportons l'expertise d'avoir vécu la même chose, d'être passé par là et Dieu merci d'avoir pu sortir le Sénégal de là, rappelle-t-il. Nos ingénieurs sont venus plusieurs fois et savent ce qu'il faut faire. Et avec l'appui des cadres de l'E2C [Energie électrique du Congo, NDLR] qui constituent l'essentiel de la société d'électricité du Congo que nous avons bâti, on va relever le défi et résoudre les problèmes en procédure d'urgence. »Suivre au plus près les clientsLa société d'État congolaise E2C, Énergie électrique du Congo, cède donc la distribution du courant en affermage à la Senelec, qui devra acheter l'énergie, la distribuer, et, en échange d'une redevance payée à l'État congolais, collectera les factures, un des points qu'elle a su améliorer au Sénégal, estime Serge Diomane, expert dans le domaine de l'énergie. « La Senelec vient au Congo-Brazzaville avec une stratégie qui est la facturation de créances qui permettra de suivre au quotidien chaque abonné, d'apporter une solution à chacun. Cela peut passer par des factures post-payées, par des factures pré-payées par de nouveaux compteurs améliorés, par un rapprochement avec la clientèle, par l'ouverture de nouveaux bureaux de proximité... »À lire aussiCongo-B: Brazzaville et Pointe-Noire face à de fortes coupures d'électricité jusqu'au 2 mars« Tarif social maintenu..., personnel conservé »Le montant des factures, lui, restera de la prérogative de l'État congolais qui maintiendra un tarif social, a tenu à souligner Jean-Jacques Ikama qui représentait le Premier ministre congolais lors de la signature. Il a aussi voulu rassurer les employés d'Énergie électrique du Congo, dont les syndicats menacent de faire grève. « Le personnel transféré au fermier conserve les droits et avantages ainsi que l'ancienneté acquise antérieurement, après audit du personnel effectivement en emploi », a-t-il précisé.Pas responsable de l'extension du réseauUne première évaluation des services de la Socelec, filiale de la société sénégalaise, sera faite au bout de trois ans. À noter que la Socelec sera chargée de la distribution, mais pas de la production d'électricité, ni de l'extension du réseau, encore très insuffisant au Congo puisque moins de 20 % de la population rurale et moins de 40 % des citadins y sont reliés.

KALIMANJARO - Le Podcast des ambitieux
#278 Emilia MAMBISSA : Témoignage d'une FEMME D'INFLUENCE rentrée au CONGO (BRAZZAVILLE)

KALIMANJARO - Le Podcast des ambitieux

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 106:21


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Couleurs tropicales
Entretien avec le chanteur franco-ivoirien Marvin et le rappeur congolais Makhalba Malecheck

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 48:30


Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon -  MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Entretien avec le chanteur franco-ivoirien Marvin et le rappeur congolais Makhalba Malecheck

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 48:30


Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon -  MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Convidado
Jovem português à descoberta de África em bicicleta

Convidado

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 14:01


Francisco França tem 22 anos e um grande sonho: conhecer o mundo. Para concretizar este objectivo, este jovem licenciado em Psicologia, decidiu pegar na bicicleta, num fogão a gasolina e numa tenda e partir rumo à descoberta a 19 de Fevereiro do ano passado. Saiu de Portugal, atravessou para Espanha e depois para Marrocos de ferry e continuou a viagem por terra.  Já lá vão 11 meses a pedalar. Francisco já passou por 17 países, onde se incluem vários países africanos, desde logo a Guiné-Bissau, Angola ou até mesmo Moçambique.Em entrevista à RFI, Francisco França, falou-nos sobre esta experiência e começou por explicar-nos porque é que decidiu incluir o continente africano nesta aventura."África conservava o mistério de eu não conhecer nada. Eu ouvia muito pouco. Eu não sabia o que se passava em tantos países e agora olho para o mapa e consigo ver que são países onde eu já passei, onde já conheço a cultura. Eu senti que tinha de ser por África e não podia deixar passar esta oportunidade. Eu sinto que podia viver a minha vida toda sem ver as Américas, mas não conseguia fazê-lo sem ver África", começou por referir Francisco França.O jovem psicólogo salientou depois que fazia questão de conhecer os países africanos de língua oficial portuguesa (PALOP) porque conservam "uma grande parte da nossa história portuguesa", mas também devido à história de muitas pessoas que conhece em Portugal e que têm raízes africanas.Uma das coisas que mais impressionou Francisco França foi "a vida nas aldeias, que é tão simples" e, ao mesmo tempo, o facto de "toda a gente ficar maravilhada por ver um turista e toda a gente querer conhecer e ajudar"."A ideia de África por parte de quem nunca visitou não é, de todo, uma ideia ajustada. É importante conhecer-se, ver-se e ouvir-se mais. Há muito mais aqui do que aquilo que se pensa, a natureza... E a cultura ainda está tão intocada, que acho que é difícil encontrar-se algo assim noutra parte do mundo", defendeu o jovem, que nos detalhou todos os pormenores deste longo trajeto.Para realizar esta viagem, Francisco França inspirou-se em outras pessoas que conheceu durante a vida e que fizeram percursos semelhantes. Depois, no que diz respeito à parte monetária para conseguir cobrir os custos desta viagem, o jovem trabalhou num hostel e também como promotor.Francisco França já passou por vários países: Portugal, Espanha, Marrocos, Mauritânia, Senegal, Gâmbia, Guiné-Bissau, Guiné-Conacri, Serra Leoa, Libéria, Costa do Marfim, Gana, Togo, Benim, Nigéria, Camarões, Congo-Brazzaville.Actualmente está em Angola e o objectivo é terminar a viagem em Moçambique.Saiba tudo sobre esta grande aventura neste magazine e veja aqui algumas fotografias da viagem :

A mi Parcours
Tisser sa vie - Rachel B. - Ep. 14

A mi Parcours

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 72:17


Dans cet épisode, Rachel se pose pour évoquer son parcours audacieux, riche et dynamique. Originaire du Congo Brazzaville, elle raconte son enfance épanouie et ses expériences en France, où elle a déménagé à l'âge de sept ans pour des raisons politiques. Elle retrace son chemin académique, ses rêves d'enfance de devenir styliste et de travailler dans les relations internationales, ainsi que son amour pour le sport, en particulier l'athlétisme. Rachel parle également de la création de sa marque d'accessoires, L'accroche, des défis qu'elle rencontre en tant que mère et entrepreneuse, et de la passion qui l'anime encore aujourd'hui. Elle partage des anecdotes marquantes et exprime sa reconnaissance envers ceux qui l'ont soutenue. Ce podcast met en avant l'importance de ne jamais abandonner ses rêves et de s'adapter aux défis de la vie. Bonne écoute

C'est pas du vent
20 ans d'engagement pour préserver la biodiversité au profit des communautés africaines

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 48:30


Nous sommes dans le sud ouest du Sénégal, dans le Siné Saloum, car c'est là que le programme des Petites initiatives a décidé de fêter ses 20 ans en réunissant ses partenaires. 80 personnalités sont venues de plus de 20 pays du continent africain. Ces femmes et ces hommes engagent leur vie. Ils se battent au quotidien pour protéger les richesses naturelles de leurs territoires avec et pour les communautés qui en dépendent. Ils défendent des espèces protégées ou remarquables comme les grands singes ou les lamentins, ils gèrent les conflits hommes-faune, ils créent des aires protégées communautaires terrestres ou marines. Leur détermination et leur enthousiasme forcent l'admiration car la tâche est rude, Ils se sentent souvent seuls dans leur combat mais cette semaine, ce forum les rassemble.Avec :- Odette Kamano de Guinée-Conakry, juriste, elle se bat contre le trafic des espèces protégées avec son association ACPE pour Action Citoyenne pour la protection de l'environnement- Guillaume Tati du Congo-Brazzaville où il dirige l'ONG ESI Congo qui travaille avec les communautés dans le district de Kakamoeka, dans le sud-ouest du pays, pour protéger les grands singes. Il dirige aussi l'Alliance pour la conservation des grands singes d'Afrique centrale- Mikhail Padonou du Bénin. Il est chargé de projet au sein de l'association Éco Bénin qui développe, depuis 25 ans, des projets d'écotourisme avec les communautés dans tout le pays- Paul Esteve, coordinateur du Programme des petites Initiatives du Comité français de l'UICN. 

C'est pas du vent
20 ans d'engagement pour préserver la biodiversité au profit des communautés africaines

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 48:30


Nous sommes dans le sud ouest du Sénégal, dans le Siné Saloum, car c'est là que le programme des Petites initiatives a décidé de fêter ses 20 ans en réunissant ses partenaires. 80 personnalités sont venues de plus de 20 pays du continent africain. Ces femmes et ces hommes engagent leur vie. Ils se battent au quotidien pour protéger les richesses naturelles de leurs territoires avec et pour les communautés qui en dépendent. Ils défendent des espèces protégées ou remarquables comme les grands singes ou les lamentins, ils gèrent les conflits hommes-faune, ils créent des aires protégées communautaires terrestres ou marines. Leur détermination et leur enthousiasme forcent l'admiration car la tâche est rude, Ils se sentent souvent seuls dans leur combat mais cette semaine, ce forum les rassemble.Avec :- Odette Kamano de Guinée-Conakry, juriste, elle se bat contre le trafic des espèces protégées avec son association ACPE pour Action Citoyenne pour la protection de l'environnement- Guillaume Tati du Congo-Brazzaville où il dirige l'ONG ESI Congo qui travaille avec les communautés dans le district de Kakamoeka, dans le sud-ouest du pays, pour protéger les grands singes. Il dirige aussi l'Alliance pour la conservation des grands singes d'Afrique centrale- Mikhail Padonou du Bénin. Il est chargé de projet au sein de l'association Éco Bénin qui développe, depuis 25 ans, des projets d'écotourisme avec les communautés dans tout le pays- Paul Esteve, coordinateur du Programme des petites Initiatives du Comité français de l'UICN. 

Reportage Afrique
Au Congo-B, le sculpteur Bavon Kouété se bat pour que son métier ne meure pas

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 2:15


Bavon Kouété est un artisan-sculpteur qui vit de son métier depuis des décennies à Pointe-Noire, la deuxième ville du Congo. Il tente d'attirer les jeunes pour que ce métier se pérennise. De notre envoyé spécial de retour de Pointe-Noire,Chemise à carreaux, sandales en caoutchouc, Bavon Kouété, taille moyenne, 60 ans, a les bras croisés devant son point d'exposition et de vente de produits sculptés, devant le stade Franco Anselmi au centre-ville de Pointe-Noire. Au départ, il évoluait avec ses amis au Village des voiliers, à un jet de pierre de l'océan. Puis, il a gagné le centre de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville. Bavon Kouété est né dans l'art. Son père l'a l'initié dès son plus jeune âge : « Quand je revenais des cours, je restais à côté de mon père, je l'assistais... Donc, il m'apprenait », témoigne-t-il. Dans son petit point de vente de quelques mètres carrés, il nous présente tout ce qu'il fabrique : « Nous avons des animaux tels des rhinocéros, des girafes. Nous avons des totems, des femmes congolaises habillées. De l'autre côté, nous avons des tapis en raphia, nous avons aussi des masques de différentes ethnies du Congo, de la RDC et du Gabon », énumère-t-il. L'artisan, qui passe son temps à sculpter, est aussi détenteur d'un bac+3. Il a suivi une formation en gestion.À lire aussi Congo-Brazzaville : la deuxième Foire internationale de l'artisanat bat son plein« Nos frères congolais commencent à aimer l'art »Hier, ses principaux clients étaient des expatriés basés dans la ville océane. Désormais, dit-il, les Congolais s'intéressent à acheter les œuvres des artisans. « Nos frères congolais commencent à aimer l'art : ils s'approchent petit à petit et ils achètent. Nous faisons des prix justes : je souhaite avoir 10 000 FCFA (par objet), mais si vous avez 5 000 FCFA, je ne peux pas vous laisser partir. Donc, nous conservons quand même les clients », analyse l'artisan.Le sexagénaire souligne que la relève pourrait manquer un jour. « Aujourd'hui, nous n'avons pas de jeunes gens qui s'adonnent [à cet art]. Ils s'éloignent de nous et veulent toujours [traîner dans] la rue. Nous souhaitons qu'ils viennent. C'est le temps d'apprendre. Nous n'avons pas de relève et nous la cherchons », lance-t-il.Père de sept enfants, dont quatre garçons qui préfèrent l'informatique, Bavon regrette que les jeunes ne s'intéressent pas à ce qu'il considère comme le meilleur métier du monde.À lire aussiÀ Brazzaville, ces jeunes contraints d'étudier sous les lampadaires mis en lumière dans une exposition

Afrique Économie
Congo-B: après des pollutions au plomb, fermeture d'une usine de recyclage de batteries

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 2:30


Près de Pointe-Noire, les autorités ont décidé de fermer récemment la société Mettsa Congo, une entreprise à capitaux indiens, spécialisée dans le recyclage des batteries au plomb. Une décision suscitée par les plaintes des populations riveraines qui dénoncent les nombreuses pollutions. De notre correspondant à Brazzaville,Au nord de la capitale économique du Congo-Brazzaville, dos tourné au centre de Pointe-Noire, se situe le poste de péage de Mengo. Plusieurs mètres sur la droite se dressent les fourneaux de Mettsa Congo, une entreprise spécialisée dans la récupération et la valorisation des batteries au plomb usagées et de divers déchets en aluminium. Toutes les portes de l'usine sont fermées, les dirigeants et au moins 70 employés sont introuvables.« Au moment où nous parlons, l'usine est en cours de démantèlement, suite à une décision qui a été prise par la ministre de l'Environnement, sommant l'usine à démanteler ses installations et à partir s'implanter ailleurs. C'est une étape de franchi », précise Cyrille Traoré Ndembi, président du collectif des riverains.Mauvaise nouvelle pour l'économie localeEn 2013, cette société a mis en place un système de collecte auprès des vendeurs ambulants, des déchets contenant du plomb et de l'aluminium. Elle procédait ensuite à la fusion de ces composants pour les transformer en lingots qui sont ensuite exportés. Le secteur du recyclage contribue de manière limitée dans l'économie nationale, mais l'arrêt des activités de cette usine représente cependant un manque à gagner, selon Alphonse Ndongo, analyste économique : « Une société comme celle-là représente considérablement un poids économique dans la mesure où elle donne seulement des emplois aux jeunes, mais aussi en termes de contribution fiscale. Vous savez bien que notre budget est fiscal et nous sommes dans le cadre de la diversification de notre économie et cela représente quelque chose que notre pays gagne à travers cette société. »D'après une source proche du dossier, aucun site n'a été trouvé pour réinstaller cette société suite à son démantèlement. Une situation qui questionne Alphonse Ndongo, qui craint que les batteries jadis recyclées ne soient jetées sauvagement dans la nature : « Cette décision n'aurait peut-être pas dû se prendre à la va-vite comme ça. Il fallait en tenir compte et créer un mécanisme de délocaliser le lieu d'implantation de cette société, pour que l'État et ceux qui sont aux alentours ne perdent pas tout. »Une fermeture salvatrice pour les riverainsLa société a été fermée suite aux plaintes des riverains qui dénonçaient une pollution au plomb. Aujourd'hui, ils se sentent soulagés. « Désormais, nous n'avons plus à inhaler les fumées et les poussières de plomb. C'est vrai que c'est une société employait bon nombre de Congolais. Mais je crois que, entre la maladie et le travail, je crois qu'il faut autant mieux se préserver de la maladie que de chercher à gagner de l'argent qui vous rendra malade », disent-ils. Pour ces riverains, l'action du gouvernement est salvatrice, mais ils souhaitent également des dédommagements de la société. Ils affirment que leurs sols ont été pollués par le versement des résidus d'huile. À lire aussiCongo: une éclaircie pour les riverains de l'usine Metssa de Pointe-Noire

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Guerre et crise humanitaire en RDC

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 23:08


L'émission 28 minutes du 27/01/2025 Goma assiégée : le conflit entre le Rwanda et la RDC peut-il tourner en guerre régionale ? Dimanche 26 janvier, les rebelles du M23 et l'armée rwandaise sont entrés dans la ville congolaise de Goma, à l'est du Congo et à la frontière du Rwanda. Depuis trois ans, un énième conflit embrase l'est de la RDC, dans la région du Nord-Kivu. Des combats qui se sont intensifiés ces dernières semaines et qui ont provoqué un nouveau désastre humanitaire (meurtres, pillages, enlèvements) et un exode massif : 400 000 personnes ont dû fuir leurs habitations depuis le début de l'année selon l'ONU. La République démocratique du Congo et son voisin rwandais s'affrontent dans un conflit armé qui dure depuis plus de 30 ans. Les combats opposent les forces armées de la RDC et le groupe rebelle du M23 sur qui le pouvoir rwandais exerce “un contrôle de fait", d'après les Nations unies. Kigali nie cependant tout soutien. Lieu d'une guerre qui mêle à la fois intérêts politiques et économiques, le territoire congolais est convoité pour ses gigantesques ressources naturelles, comme le coltan, matière première indispensable aux équipements électroniques, l'or mais aussi les ressources forestières abondantes. On en débat avec Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur au pôle Afrique de l'Institut de Prospective et Sécurité en Europe ; Maria Malagardis, grand reporter à "Libération" et spécialiste de l'Afrique et Nicolas Normand, ambassadeur de France au Congo-Brazzaville de 2006 à 2009.  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 janvier 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Surprises Interculturelles
[EXTRAIT] Dominique Tchimbakala - Présentatrice TV5 Monde - Journalisme & Congo Brazzaville

Surprises Interculturelles

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:10


Extrait de l'interview réalisée avec Dominique Tchimbakala, présentatrice du Journal Afrique de TV5 Monde, à retrouver dans sa version complète ici: https://smartlink.ausha.co/surprises-interculturelles/hs8-dominique-tchimbakala-tv5monde---

Couleurs tropicales
Prince Youlou Mabiala, prince de la rumba congolaise

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 48:28


Spéciale consacrée à Prince Youlou Mabiala, l'un des musiciens les plus emblématiques d'Afrique. Originaire du Congo Brazzaville, membre emblématique du TP OK Jazz, il se spécialise dans la rumba. Retour sur son parcours et ses compositions, dans lesquelles la vie quotidienne et l'amour tiennent une place prédominante. Emission proposée par Prince Bafouolo. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Tout Puissant OK Jazz feat Vicky - Obi mi mbwe Youlou Mabiala - SaleyYoulou Mabiala - 1x2 = Mabé Youlou Mabiala - Mwana Bitendi Youlou Mabiala - Nsona Youlou Mabiala - Dona beijaYoulou Mabiala - LoufoulakariYoulou Mabiala - Mwana Luambo Youlou Mabiala - Point finalRetrouvez notre playlist sur Deezer.   

Couleurs tropicales
Prince Youlou Mabiala, prince de la rumba congolaise

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 48:28


Spéciale consacrée à Prince Youlou Mabiala, l'un des musiciens les plus emblématiques d'Afrique. Originaire du Congo Brazzaville, membre emblématique du TP OK Jazz, il se spécialise dans la rumba. Retour sur son parcours et ses compositions, dans lesquelles la vie quotidienne et l'amour tiennent une place prédominante. Emission proposée par Prince Bafouolo. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Tout Puissant OK Jazz feat Vicky - Obi mi mbwe Youlou Mabiala - SaleyYoulou Mabiala - 1x2 = Mabé Youlou Mabiala - Mwana Bitendi Youlou Mabiala - Nsona Youlou Mabiala - Dona beijaYoulou Mabiala - LoufoulakariYoulou Mabiala - Mwana Luambo Youlou Mabiala - Point finalRetrouvez notre playlist sur Deezer.   

Afrique Économie
Les start-up du continent à la pointe des IA en langues africaines

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 2:23


Les intelligences artificielles en langues africaines déferlent sur le continent. Les start-up africaines, pionnières sur ces innovations, sont suivies de près par les géants de la tech internationale. De quoi constituer un écosystème solide et dynamique.  Il y a encore quelques années, Malick Diouf était aux anges lorsqu'il recevait une bourse de quelques milliers d'euros. En 2024, la donne a changé pour le fondateur de la startup sénégalaise LAfricaMobile. Cette dernière vient de lever 7 millions de dollars pour s'étendre et améliorer sa plateforme digitale.Expansion et innovation« L'argent va nous permettre de faire deux choses. La première, c'est l'expansion en Afrique centrale francophone : Congo-Brazzaville, Gabon, Cameroun, Tchad, Centrafrique et Rwanda. Et la deuxième chose, c'est investir davantage sur la plateforme et les langues pour toucher le maximum de personnes, quelles que soient les contraintes, que ce soit une contrainte de connectivité ou de langues », explique Malick Diouf.Aujourd'hui, LAfricaMobile accompagne 300 entreprises dans une quinzaine de pays, leur permettant de communiquer avec leurs clients via téléphone mobile, même sans connexion internet. Sa technologie repose sur un modèle d'intelligence artificielle capable d'envoyer des messages traduits et vocalisés en langues locales comme le wolof, le dioula, le swahili ou encore le bambara.Pour Paulin Melatagia, enseignant-chercheur en informatique à l'Université de Yaoundé 1, le travail de ces start-up est colossal : « On a, à peu près, 2 000 langues africaines, et la majorité sont des langues tonales. C'est une caractéristique linguistique très particulière qu'on retrouve très peu ailleurs dans le monde, explique-t-il. On ne peut vraiment comprendre la linguistique que si l'on est soi-même locuteur ou si l'on a travaillé longtemps sur ces langues. Ces start-up, avec leurs ingénieurs qui parlent ces langues, apportent une valeur ajoutée bien plus importante que les géants de l'informatique qui collectent des données. »  Les géants de la tech en embuscadeGoogle a récemment intégré 31 nouvelles langues africaines dans son application Google Traduction. De son côté, Orange, en partenariat avec OpenAI et Meta, développe des outils similaires pour les 18 pays où il opère en Afrique. Pour Malick Diouf, ces initiatives sont porteuses d'espoir : « Enfin, on commence à comprendre que le numérique ne peut pas se limiter à une seule catégorie de la population. Comment fait-on pour une inclusion numérique avec des outils utilisables et compréhensibles par tous ?, interroge-t-il. C'est en cela que nous sommes très heureux de voir ces mastodontes s'intéresser au sujet. Nous espérons simplement avoir l'opportunité de collaborer avec eux. »L'écosystème de l'intelligence artificielle appliquée aux langues africaines est en pleine croissance, solide et dynamique. Les prévisions pour 2025 valorisent ce marché à 130 millions de dollars, avec une croissance estimée à 25 %.À lire aussiIntelligence artificielle: comment l'Afrique peut-elle gagner en souveraineté sur les technologies et ses données?

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] La France et l'Afrique au bord de la rupture ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 24:04


L'émission 28 Minutes du 02/12/2024 La France et l'Afrique au bord de la rupture ?Jeudi 28 novembre, le chef de la diplomatie tchadienne a annoncé "sa décision de mettre fin à l'accord de coopération en matière de défense signé avec la République française". Une annonce qui intervient au lendemain de celle faite par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à une fermeture des bases françaises dans son pays. Ces deux dernières années, la France a évacué ses troupes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Parallèlement, l'influence diplomatique, militaire et économique de Moscou sur le continent africain s'est fortement accrue. Alors, la France et l'Afrique sont-elles au bord de la rupture ? Comment analyser ces deux annonces successives ? On en débat avec le journaliste spécialiste de l'Afrique et écrivain, Antoine Glaser, Niagalé Bagayoko, politologue et présidente de l'African Security Sector Network et Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Sénégal, au Mali et au Congo-Brazzaville.Enfin, Xavier Mauduit évoque une base secrète de la Nasa enfouie sous les glaces du Groenland et Marjorie Adelson s'intéresse au surpoids des animaux de compagnie. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 02 décembre 2024 - Présentation : Elisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Invité Afrique
Congo-Brazzaville: «Personne ne peut dire aujourd'hui qui a vraiment assassiné Ngouabi et Biayenda»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 13:36


Au Congo-Brazzaville, un communiqué de la présidence annonce que le chef de l'État, Denis Sassou-Nguesso, a plaidé, lundi dernier, pour la béatification du cardinal archevêque Émile Biayenda, c'était lors d'une rencontre avec le pape au Vatican. Mgr Biayenda a été assassiné à Brazzaville le 22 mars 1977, quatre jours après le président Marien Ngouabi. Depuis 47 ans, personne ne sait qui a commandité ces deux crimes. Saura-t-on un jour la vérité ? L'historienne Florence Pernault est une spécialiste de l'Afrique centrale et dirige l'Africa Programme à Sciences Po Paris. Elle est l'invitée de Christophe Boisbouvier. RFI : Alors, l'assassinat du cardinal Biayenda était évidemment lié à celui du président Marien Ngouabi quatre jours plus tôt. Selon la version officielle, le président Marien Ngouabi a été tué par un commando actionné par l'ancien président Massamba-Débat, lui-même téléguidé par des « puissances impérialistes ». Qu'est-ce que vous en pensez ? Florence Pernault : Alors effectivement, c'est le moment d'une sorte d'alignement du Congo-Brazzaville avec le bloc Chine, Cuba, URSS. Donc on est dans un contexte de guerre froide. Et on pense que, enfin, les historiens pensent que l'assassinat de Marien Ngouabi, en tout cas, a été commandité par plutôt l'aile gauche radicale, militaire sans doute, du Congo à ce moment-là, qui trouvait que Marien Ngouabi devenait justement un petit peu trop modéré, recommençait à parler avec l'ancien président Massamba-Débat. Alors le cardinal Biayenda, c'est autre chose. Massamba-Débat et le cardinal Biayenda sont du Sud. Marien Ngouabi, Sassou-Nguesso et beaucoup de militaires viennent du Nord. Donc au moment de l'assassinat du cardinal Biayenda, une série d'accusations fusent que ce serait le cardinal Biayenda, en tant que représentant de gens du Sud, qui aurait assassiné Marien Ngouabi, donc un militaire du Nord. Et on pense que c'est surtout en représailles de cette espèce d'accusation d'attaque du Sud contre Ngouabi que peut-être un commando aurait assassiné le cardinal.A l'époque de l'assassinat de Marien Ngouabi, nous sommes donc en mars 1977, le Congo-Brazzaville était gouverné par un « état-major spécial révolutionnaire », dans lequel Marien Ngouabi partageait le pouvoir avec quatre hommes : le commandant Louis Sylvain-Goma qui était Premier ministre, le commandant Denis Sassou-Nguesso qui était ministre de la Défense, Jean-Pierre Thystère-Tchicaya, responsable de l'idéologie, et Jean-Pierre Ngombé, responsable de la propagande. Est-ce que le complot aurait pu être ourdi par l'un de ces quatre hommes ? Oui, bien sûr, puisqu'on ne sait pas exactement pourquoi et par qui Marien Ngouabi a été assassiné. Alors il y a ce comité restreint dont vous avez parlé, mais il y a un comité un petit peu plus large qui est effectivement un comité militaire. Donc on pense que c'est plutôt l'aile radicale des militaires plus à gauche, qui aurait voulu se débarrasser de Marien Ngouabi et finalement accuser les sudistes, dont le cardinal Biayenda serait le représentant symbolique, ce n'est pas du tout un homme politique. Et c'était une façon de court-circuiter les véritables commanditaires. Ceci dit, je répète, on ne sait pas qui… Malgré toutes les enquêtes et les hypothèses des historiens et des acteurs de la vie politique au Congo depuis les années 90, personne ne peut dire aujourd'hui qui a vraiment assassiné et Marien Ngouabi et le cardinal Biayenda.Le 22 mars 1977, le jour de l'assassinat du cardinal, le plus haut responsable de l'Etat, c'est le commandant Sassou-Nguesso qui assure l'intérim du pouvoir. Comment expliquez-vous qu'aujourd'hui ce soit le même homme qui demande la béatification du cardinal ? Oui, alors là, je dois dire que ce n'est pas lui qui demande la béatification. En réalité, le procès en béatification du cardinal Biayenda date de 1995. Donc je pense que c'est l'Eglise qui a pris cette initiative et qui maintenant, puisque Denis Sassou-Nguesso est à la tête de l'Etat congolais, l'invite à venir pour organiser cette béatification, qui apparemment est imminente. Donc ce n'est pas vraiment lui qui a initié la chose. C'est lui qui peut-être, ironiquement, s'il partage une responsabilité dans le meurtre du cardinal Biayenda, ce qui est possible mais pas du tout prouvé, et bien c'est lui qui va de toute façon finalement un peu la superviser, cette béatification. Mais ce n'est quand même pas quelque chose que lui-même a initié ou qu'il instrumentalise. Donc les circonstances de l'assassinat sont peut-être effacées par ce procès en béatification, mais à la limite, on pourrait dire l'inverse. Cette béatification, c'est quand même un événement qui provoque des retours et des questions sur l'assassinat. Donc pour le président Sassou-Nguesso, ça ne l'arrangeait peut-être pas forcément.

C'est pas du vent
COP 29 : qui va payer l'inaction ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 48:30


Alors que des représentants de 198 pays sont réunis depuis lundi et pour deux semaines à Bakou en Azerbaïdjan pour la 29ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique : le constat de notre inaction est sévère ! Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'année 2024 devrait être l'année la plus chaude jamais observée depuis l'ère pré-industriel, en gros depuis la seconde moitié du XIXème siècle. Et pas qu'un peu puisqu'avec nos activités, nous avons émis suffisamment de gaz à effet de serre pour retenir la chaleur du soleil et augmenter la température moyenne de cette planète de plus de 1,5 degrés !Pourtant en 2015 plus de 195 pays s'étaient engagé à ne pas dépasser ce seuil symbolique en ratifiant l'Accord de Paris. Les centaines de scientifiques du Giec, le groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat le répètent inlassablement : chaque dixième de degré d'augmentation des températures aggrave les effets du changement climatique. Mais ce seuil de 1,5°C représente un niveau de réchauffement où les dommages deviennent si étendus et si sévères qu'ils menacent les économies, les écosystèmes et l'agriculture.Et s'il y a un continent où ces « dommages » sont catastrophiques, c'est en Afrique ! Rien que cette année plus de 7 millions de personnes y ont été touchées par des inondations : un triste record ! Dans cette émission nous vous emmènerons au Nord du Congo Brazzaville dans le département de la Likouala où après une année 2023 terrible, les habitants observent à nouveau avec angoisse la montée des eaux de l'Oubangui et nous verrons avec notre invité Komi John GAVLO quelles sont les pistes de solutions à explorer pour limiter l'ampleur de ces catastrophes.Un reportage de Amélie Tulet et de Cyril Etienne que vous pouvez retrouver en vidéo sur la chaîne Youtube de RFIEclairage avec Komi John GAVLO, responsable de la division d'appui technique aux pays de l'African Risk Capacity.

Afrique Économie
Congo-Brazzaville: projet de barrage à Sounda pour doper l'offre d'électricité

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 2:25


Le Congo s'apprête à lancer les travaux de construction d'un nouveau barrage, celui de Sounda, dans le sud du pays. Le but est d'augmenter l'offre d'électricité dans un pays qui connaît d'importantes coupures et un faible taux d'industrialisation. De notre correspondant à Brazzaville,La rivière Sounda abritera ce nouveau barrage, dont le coup d'envoi des travaux de construction sera donné en janvier 2025. Il est situé dans le Kouilou, la région qui abrite Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Les travaux s'étaleront sur cinq ans et seront réalisés par l'entreprise chinoise China Overseas Company Limited. La production attendue est entre 600 et 800 mégawatts. « C'est un barrage, un grand ouvrage de travaux publics et même de grands travaux, commente Thierry Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il a un coût élevé qui peut tourner autour de 1 300 milliards de FCFA [plus de 1,9 million d'euros]. Les mécanismes de financement sont huilés avec les grands partenaires que sont nos amis chinois », indique-t-il.Préfinancement chinoisEn cette période de restructuration des dettes africaines, le recours au préfinancement chinois a probablement eu la faveur des autorités congolaises, estime l'analyste économique Alphonse Ndongo. « Par ces temps d'assèchement financier au Congo, je ne vois pas où est-ce que le gouvernement peut trouver des fonds pour financer la construction de cet important barrage. C'est un préfinancement chinois et je pense qu'il doit s'asseoir sur le modèle qu'on appelle build-operate-transfer, qui veut simplement dire que vous construisez, vous exploitez et cela vous permet de vous faire rembourser selon une période de concession que l'État va certainement trouver entre lui et l'opérateur chinois ».À lire aussiLa Chine s'engage à allouer à l'Afrique 50 milliards de dollars en trois ansAttirer les investisseursOfficiellement, le Congo produit déjà 720 mégawatts, mais une bonne partie se perd dans le réseau de distribution, mal entretenu, selon les spécialistes. La production de Sounda s'ajoutera à cette puissance. « Cela va doper l'offre de fourniture d'énergie aux ménages, anticipe Alphonse Ndongo. Mais aussi, dans un contexte où l'on parle d'industrialisation, à l'orée de la Zlecaf [Zone de libre échange continentale africaine, Ndlr], c'est-à-dire le marché de libre échange, il faut bien que le Congo ait des propositions en matière d'industrie à faire ».« L'électricité est un facteur important, renchérit Mermans Babounga de l'Observatoire des droits des consommateurs. Et, si on veut attirer les investissements directs étrangers, il faut que l'offre d'électricité soit suffisante dans le pays. Donc, nous avons bon espoir qu'avec la construction du barrage de Sounda, le pays va attirer de gros industriels qui viendront investir dans le pays. Et, cela va participer à créer des emplois que les jeunes attendent ».Le Congo produit déjà plus d'électricité que ses besoins en consommation locale. Mais il en exporte une partie et son réseau électrique n'est pas suffisamment développé pour desservir l'ensemble de la population.À lire aussiClimat: la production d'hydroélectricité en crise «à cause du réchauffement climatique»

Journal en français facile
France-Israël : incident diplomatique / États-Unis : Joe Biden s'exprime / Le Congo-Brazzaville sous les eaux...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 10:00


Le Journal en français facile du jeudi 7 novembre 2024, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B6vQ.A

Afrique Économie
Intelligence artificielle: comment l'Afrique peut-elle gagner en souveraineté sur les technologies et ses données?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 2:24


Le 24 juillet dernier, l'Union africaine (UA) a publié la stratégie du continent sur l'intelligence artificielle. Formation, accès aux données pour les supercalculateurs, protection des données stratégiques et personnelles... Comment l'Afrique peut-elle gagner en souveraineté ? La souveraineté commence avec les compétences en intelligence artificielle et la Tunisie accélère le rythme, souligne Hichem Turki. Sur le technopark qu'il dirige à Sousse, 500 étudiants sont formés cette année aux technologies du leader du calcul Nvidia, 2 000 le seront l'an prochain. « On est en train de préparer les talents pour l'intelligence artificielle, pour qu'on soit créateur d'intelligence artificielle et pas consommateur uniquement, met en avant Hichem Turki. Et bien entendu, on a investi dans nos supercalculateurs pour pouvoir donner la capacité à nos talents de faire du développement de l'IA. Il faudra évidemment qu'on développe de plus en plus les data centers pour la souveraineté des informations sur le pays ».L'Afrique compte pour l'heure 80 data centers, sur les quelque 5 000 répartis dans le monde. Certains pays, comme la Côte d'Ivoire, ambitionnent de les multiplier. Attention, prévient cependant Luc Missidimbazi, président de la plateforme de la tech et de l'innovation de l'Afrique centrale, Osiane : « Tant qu'on n'aura pas résolu les problèmes de base, d'énergie pour les data centers, ça nous coûtera tellement cher, que le produit au final coûtera cher à l'utilisateur », alerte-t-il. En effet, « si vous avez un data center qui a des coûts jusqu'à quarante fois plus cher que l'Europe, vous aurez toujours l'obligation d'avoir vos données à l'étranger ».Législations pas encore appliquées en AfriqueL'urgence, selon cet ingénieur, conseiller du Premier ministre du Congo-Brazzaville, est avant tout de sécuriser les données africaines, où qu'elles soient logées. Pour lui, la problématique est bien l'accès à ces données. « C'est là où l'authentification, l'identification sont fondamentales. Cette authentification passe par des instruments, par des équipements, par des technologies, par des programmes, par un cryptage. Et ce sont ces renforcements-là qu'il faut comprendre, pour pouvoir disposer d'une totale gestion de son écosystème digital. Ce qui n'est pas le cas pour beaucoup de pays africains », analyse-t-il.La protection des données personnelles est un autre défi, reconnaît Meshia Cédric Oveneke, co-fondateur de l'entreprise Fit for Purpose, qui a développé une application de reconnaissance faciale au Kenya. « Dans notre entreprise, dans tout ce qu'on développe, on pense toujours à la protection des données. On ne sauvegarde aucune photo et on ne travaille pas avec des technologies de sauvegarde du type cloud et nuage, parce que l'infrastructure ne le permet pas. Et donc le problème ne se pose pas dans notre cas. Maintenant, est-ce que tout le monde le fait ? Ça, c'est une autre histoire… », explique Meshia Cedric Oveneke.Si la plupart des États africains ont adopté des législations pour protéger les données personnelles, c'est leur application, jugent les experts, qui est à la traîne, faute de formation adéquate dans toutes les administrations.À lire aussiLes initiatives africaines de l'IA se déploient entre l'Afrique et l'Europe

Grand reportage
« Le supplément du dimanche » du 20 octobre 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène au Congo-Brazzaville après les fortes inondations subies en fin d'année 2023. En deuxième partie, direction les îles Féroé, un archipel où les femmes sont en minorité. Face aux inondations, le Congo Brazzaville entre adaptation et résignationFin 2023, le Congo-Brazzaville a subi les pires inondations de son histoire récente. Les cours d'eau sont sortis de leur lit dans des proportions inédites, provoquant des dégâts considérables : 1,79 million de personnes ont été affectées, un Congolais sur 12 a eu besoin d'une assistance humanitaire. La Likouala, département le plus éloigné de la capitale, fut aussi le plus touché. Les envoyés spéciaux de RFI s'y sont rendus en septembre 2024 avec une équipe de l'Unicef.Un Grand reportage d'Amélie Tulet qui s'entretient avec Jacques Allix.   Les îles Féroé, l'archipel qui manque de femmes Nous sommes en plein océan Atlantique-Nord, à 350 kilomètres de la première terre habitée, aux îles Féroé un archipel sous couronne danoise. Le phénomène, il y a quelques années, a été relayé par les médias : l'arrivée massive de femmes originaires d'Asie du Sud-Est et pour cause aux îles Féroé, les femmes sont en forte minorité. La réalité démographique est un petit peu plus complexe, les instances locales s'organisent d'ailleurs pour construire une société plus inclusive et pour convaincre les Féroïennes émigrées de revenir au pays…Un Grand reportage d'Emilien Hofman et de Nicolas Taiana qui s'entretiennent avec Jacques Allix.  

Invité Afrique
Inondations au Congo-Brazzaville: «Nous ne pouvons plus nous projeter dans la résilience, nous nous projetons dans l'adaptation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 4:34


Il y a près d'un an, fin 2023, début 2024, le Congo-Brazzaville a connu des inondations historiques, d'une ampleur inédite : 1,79 million d'habitants ont eu besoin d'une assistance humanitaire. Plus de 43 000 élèves ont vu leur scolarité interrompue. Selon le XIXe forum des prévisions climatiques d'Afrique centrale (à Douala au Cameroun en septembre), les pluies seront cette année encore supérieure à la normale saisonnière. À Brazzaville, les autorités annoncent un plan d'action face au risque réel de nouvelles inondations. En septembre, Amélie Tulet et Cyril Étienne de RFI sont allés jusque dans la Likouala dans le nord du pays, rencontrer des sinistrés et voir comment ils se préparent à la nouvelle saison des pluies qui commence. Au retour à Brazzaville, ils ont rencontré la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire de la République du Congo, Irène Marie-Cécile Mboukou Kimbatsa.

Reportage Afrique
Au Congo-Brazzaville, un an après les inondations, les défaillances sanitaires dans la Likouala

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 2:18


Il y a près d'un an, le Congo-Brazzaville subissait les pires inondations de son histoire récente. Les dégâts ont été considérables : 1,79 million de personnes ont été affectées et 525 400 personnes, soit un Congolais sur douze, ont eu besoin d'une assistance humanitaire. Alors que les pluies arrivent et que le risque de nouvelles inondations est réel, les habitants redoutent de revivre le cauchemar de l'an dernier, notamment sur le plan sanitaire. Dans la Likouala, département le plus touché et le plus éloigné de la capitale, les craintes sont fortes. De notre envoyée spéciale de retour de la Likouala, dans le nord-est du Congo,Dans le village de Boyélé-Port, la tonnelle qui abrite Ornella du soleil a servi de lit surélevé en début d'année, quand il a fallu accoucher de ses jumeaux. « Pendant les inondations, nous nous étions réfugiés sur une bande de terre avec nos sept autres enfants, témoigne-t-elle. Quand les douleurs ont commencé, mon mari m'a ramenée ici en pirogue. »Les difficultés ne se sont pas arrêtées là pour Ornella et ses nouveaux-nés : « Le premier enfant est sorti. Celui qui était venu m'aider ne savait pas qu'il y en avait un autre. Pendant qu'il prenait soin du premier, le deuxième est sorti et il est tombé dans l'eau, raconte Ornella. On a sorti le bébé de l'eau, on l'a réanimé. Dieu merci, les deux ont survécu. Mais nous souffrons toujours, nous manquons de nourriture. »À deux heures et demie de route, la directrice de l'hôpital de référence de Bétou, docteure Fanny Eteka, manque de moyens et de personnel pour assister les femmes dans les villages quand l'eau monte. « Quand il y a des inondations, les déplacements sont impossibles et les femmes sur le point d'accoucher se retrouvent coincées, constate la directrice d'hôpital. Elles n'ont pas d'aide de personnel médical. Si l'accouchement réussit, Dieu merci, s'il ne réussit pas, parfois, il y a des décès que nous n'enregistrons pas, car quand il y a des décès là-bas, on enterre directement et nous ne recevons pas l'information du décès. Donc, cela peut aussi fausser notre statistique. »À Ikpengbele, au moins sept enfants sont morts faute de soins suffisants lors des inondationsAutres conséquences sanitaires des inondations, les maladies liées à l'eau souillée, et la destruction des cultures qui aggrave le risque de malnutrition.  À Ikpengbele, village de 5 000 habitants, Gédéon Boazou, infirmier bénévole, gère le centre de santé intégré, où les médicaments et l'équipement médical ont manqué pour faire face aux besoins quand la rivière Oubangui a envahi le village.« Il y a beaucoup de problèmes, surtout la diarrhée, les dermatoses, la malnutrition, la vaginose, chez les femmes, liste l'infirmier. Il y a aussi beaucoup de cas de malnutrition chez les femmes et les enfants et si on n'intervient pas, la personne meurt. Nous avons eu des morts à cause de la malnutrition, surtout des enfants. »Selon Gédéon Bouazou, au moins sept enfants sont morts faute de soins suffisants lors des inondations. Pour faire face cette année, il a déjà reçu et stocké une aide du Programme alimentaire mondial, organisme de l'ONU. À lire aussiFace au risque de nouvelles inondations, le Congo-Brazzaville entre adaptation et résignation

Grand reportage
Face au risque de nouvelles inondations, le Congo-Brazzaville entre adaptation et résignation

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 19:30


Fin 2023, le Congo-Brazzaville a subi les pires inondations de son histoire récente. Les cours d'eau sont sortis de leur lit dans des proportions inédites, provoquant des dégâts considérables : 1,79 million de personnes ont été affectées, un Congolais sur 12 a eu besoin d'une assistance humanitaire. La Likouala, département le plus éloigné de la capitale, fut aussi le plus touché. Les envoyés spéciaux de RFI s'y sont rendus en septembre 2024 avec une équipe de l'Unicef. Pour rejoindre les rives de l'Oubangui dans le département de la Likouala, au départ de Brazzaville, il faut d'abord rouler sur 800 km jusqu'à Ouesso, à la frontière camerounaise, traverser la rivière Sangha sur le bac, puis emprunter durant six heures une route carrossable de latérite rouge à travers la forêt équatoriale.De Bétou, certains villages sont atteignables par la route. Pour d'autres, c'est la pirogue, comme Ikpengbele, où lors des précédentes inondations, l'eau a tout envahi.  « On pouvait sillonner le village en pirogue, raconte Bongo Abdoulaye, son chef. On n'avait pas connu de telles inondations ici depuis 1953. Nos parents ont perdu leur bétail à l'époque. Nous, on a grandi sans connaître ce genre de catastrophe. Puis en 2019, on a connu des grandes inondations et depuis, chaque année, 2020, 2021, 2022, 2023, nous subissons les inondations. Et vu le niveau actuel [en septembre 2024, NDLR] nous sommes sûrs que nous allons encore être inondés cette année. »La dernière fois, les eaux de l'Oubangui ont mis plus d'un mois et demi à se retirer. Durant plusieurs semaines, beaucoup d'habitants n'ont eu d'autre choix que de se réfugier en forêt, comme Jean-Faustin Massimo, ses deux épouses et leurs onze enfants : « On y a passé un mois et vingt jours. Nous avons construit des petites bicoques dans les collines. C'était très douloureux, on n'avait pas de lit, pas de bâches. On était sous la pluie, avec les moustiques, les serpents, les nuisibles, les scorpions... Les enfants dormaient sous la belle étoile, et nous n'avions rien pour les couvrir. »43 000 élèves privés d'école dans tout le CongoDes enfants privés d'école pendant des semaines. Selon l'Unicef, la scolarité de plus de 43 000 élèves a été interrompue dans tout le Congo pendant les inondations l'an dernier.Sur le plan sanitaire, près de 480 000 habitants dans tout le Congo ont eu besoin d'une aide immédiate pour avoir accès à de l'eau potable, comme dans le quartier Ca mètre de Bétou où la montée des eaux a rendu inutilisable le puits devant lequel se trouve le Dr Hermann Didi Ngossaki, responsable santé à l'Unicef Congo. « Il y a eu de la boue, des matières fécales, des débris qui sont entrés dedans, détaille-t-il. Le temps de réhabiliter, il a fallu distribuer des pastilles de chlore et montrer comment potabiliser l'eau pour éviter au maximum les maladies. »Depuis, le puits a été curé, surélevé. Georges Nikoué, en est désormais le président du comité de gestion. Il se dit marqué par le souvenir de l'eau arrivée au niveau de sa hanche dans sa maison : « J'ai perdu des documents précieux, des livres que m'avaient transmis mon père. » Pour autant, il n'envisage pas de s'installer ailleurs : « C'est là où moi je suis né. Je veux rester. Il faut qu'on lutte contre ces inondations, en canalisant la ville ou le quartier. »Inquiétude à l'approche d'une nouvelle saison des pluiesDans les eaux de l'Oubangui, encore calmes en cette matinée de septembre, des habitants se lavent et font leur lessive. Marème Bemba, animatrice de l'ONG EEA (Eau et assainissement pour l'Afrique) observe pourtant la scène avec inquiétude. « Vous voyez la femme-là ? Elle a l'eau jusqu'à mi-cuisses. Alors qu'il y a trois mois encore, là où elle est, il n'y avait pas d'eau », souligne-t-elle.Un peu plus loin, des bateliers chargent un navire de transport de marchandises sous le regard du chef du port de Bétou : « Malheureusement, on n'a pas d'échelle d'étiage pour mesurer le niveau de l'eau, ici. Il n'y en a qu'au niveau d'Impfondo [chef-lieu du département de la Likouala, NDLR]. » Un autre habitant, commerçant connu localement sous le nom de Koumerou, est catégorique : « Nous sommes nés à Bétou, nous avons grandi ici. Chaque matin, on voit comment l'eau monte. L'eau est déjà trop haute. Quand les pluies vont arriver, ça va recommencer. Nous serons inondés. » Pour lui, l'aide apportée par les autorités et les ONG l'an passé est insuffisante : « On nous apporte le riz, les éponges, mais cela ne nous protège pas. Nous avons besoin d'engins, pour construire des canaux, des dérivations. »Une prise de conscience à l'échelle nationaleCe que les habitants observent à l'œil nu au bord de l'Oubangui, Alain Loumouamou le confirme. Chef du bureau études, recherches et applications à la direction de la météorologie du Congo, il revient du 19è forum de prévisions climatiques d'Afrique centrale organisée en septembre à Douala, au Cameroun. Il plaide pour la mise en place d'un système d'alerte précoce dans tout le pays : « Il faut qu'il y ait des instruments météo qu'il faut installer dans les départements comme des pluviomètres, un système de bornage, des balises pour vérifier la montée des eaux. Dans le département de la Likouala, il est prévu pour octobre, novembre, décembre, des conditions de précipitations au-dessus de la normale saisonnière. Il est probable de vivre les mêmes scénarios que l'année 2023. Avec l'augmentation de la température aujourd'hui liée au changement climatique, nous ne serons jamais épargnés par ces phénomènes naturels. »Une prise de conscience accélérée par l'ampleur des inondations de l'an dernier. Dans la Likouala, les autorités locales encouragent les habitants à s'éloigner des rives.Les acteurs humanitaires se préparent aussi pour ne pas être pris de court. Au niveau gouvernemental, à Brazzaville, Marie-Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire, parle d'une réflexion à mener à plus long terme. « Nous ne pouvons plus nous projeter dans la résilience, nous nous projetons dans l'adaptation, assure-t-elle. Il faut réfléchir sur l'habitat, sur le type de pratiques agricoles que nous allons mettre en place dans ces zones-là puisque les populations ne veulent pas se déplacer. Il faut que nous puissions mettre en place des infrastructures sanitaires, d'éducation pérennes et que nous puissions canaliser les eaux pour permettre d'assécher les zones d'habitation. Mais tout cela nécessite de très gros investissements. Ce ne sont pas des investissements qu'un État puisse supporter seul. »Faute de solutions à court terme, la résignation des plus modestesRetour dans la Likouala. À Boyélé-Port, à deux heures et demie de route au sud de Bétou, le chef de village Sylvestre Doli se prépare à appeler les habitants à évacuer. « Le réchauffement climatique, nous en entendons parler. Nous ne comprenons pas profondément ce que c'est. Mais nous constatons qu'au moment où il devrait faire moins chaud, il fait plus chaud. Au moment où il ne devrait pas pleuvoir, il pleut abondamment et nous, nous perdons des cultures. Nous subissons, mais nous n'avons pas la solution », résume-t-il.Plusieurs habitants de la Likouala racontent que depuis les inondations de fin 2023, les enfants se mettent à pleurer quand la pluie tombe. Léonie Niamazongo, 62 ans, se dit elle-même très marquée par la crue de l'an dernier, mais résignée. « La dernière fois, quand l'eau est montée et qu'on a dû partir, on s'est d'abord débrouillé avec les tubercules de manioc qu'il nous restait, puis nous avons utilisé nos économies pour faire manger les enfants, raconte-t-elle. Et puis, au bout d'un moment, il n'y avait presque plus rien. J'ai huit enfants et vingt petits-enfants. Depuis les inondations de l'an dernier, j'ai mal au ventre, je me sens tendue. Quand je vois les eaux remonter, mon cœur bat très vite. »

Reportage Afrique
Inondations à Brazzaville: un an après, les sinistrés dans la crainte d'un nouveau désastre

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 2:22


Il y a près d'un an, fin 2023, le Congo-Brazzaville a subi les pires inondations de son histoire récente. Les cours d'eau sont sortis de leurs lits dans des proportions inédites, provoquant des dégâts considérables. La banlieue sud de Brazzaville a été touchée, sur les rives du fleuve Congo. Dans le quartier Tchouri et Mafouta dans le huitième arrondissement de la capitale, beaucoup d'habitants sinistrés à Noël dernier n'ont pas eu d'autre option que de retourner vivre dans leur maison malgré la nouvelle saison des pluies qui approche. « La hauteur, c'est à peu près là », indique Brian Honneur Wandete en montrant une trace sombre sur le mur en béton presque aussi haute que lui. Il venait d'avoir douze ans à Noël dernier quand l'eau du fleuve Congo a envahi le quartier Tchouri. « Cette eau nous a carrément gâché la vie, on a perdu beaucoup de nos effets personnels, le congélateur, mes cahiers, mon sac était tout mouillé, raconte le jeune garçon. Ça m'a fait peur, ça a même failli me faire pleurer. Mon année scolaire pour passer en sixième au collège, je l'ai ratée, j'ai raté mon CEPE, ça m'a carrément fait mal. Nous avons tous peur, car la première fois que nous avons vu ce genre de choses, tout le monde ici était surpris, c'était un désastre pour nous. »La scolarité de 43 000 élèves interrompueSelon l'Unicef, la scolarité de plus de 43 000 élèves a été interrompue dans tout le Congo pendant les inondations l'an dernier. Comme la famille de Brian Honneur, celle de Blaise Malonga, au coin de la rue, a dû quitter sa maison pendant trois mois. « Nous sommes allés vivre juste en face là-bas. Il y a une maison en hauteur, une de nos collègues et amies, voisine du quartier qui nous a repêchés. Mais moi par contre, je suis reparti à Bas-Congo. C'est là où je suis allé vivre. Ça m'a vraiment stressé. Avec les enfants, nous étions vraiment tous malheureux. »1,79 million de personnes ont été affectées. Un Congolais sur douze a eu besoin d'une assistance humanitaire, mais beaucoup, comme Blaise Malonga, n'ont presque rien reçus. « Rien… Rien… Un petit matelas, un bidon d'huile de 5 litres, plus un sac de sel qu'on se partageait à quatre. On se disait que par rapport à ce que nous avions perdu, on recevrait un peu d'argent, mais malheureusement, ce n'est pas ce qui est arrivé », regrette-t-il.Deux familles, comme beaucoup d'autres, appauvries par l'épisode des inondations de fin 2023, et qui un an plus tard, n'ont pas retrouvé leur niveau de vie d'avant. Et cette année, si l'eau monte encore, ce sera encore plus difficile de se reloger pour Dorcia Ntondele et ses cinq enfants, faute de moyens. « Quand les pluies vont commencer, on ne sait pas où on va aller. On a vraiment peur pour cette année. Nous sommes seulement en train de regarder si ça va recommencer ou pas. »Selon le 19e Forum des prévisions climatiques d'Afrique centrale, les précipitations cette année seront encore supérieures à la normale, avec un risque élevé d'inondations.

Pan-African Journal
Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast

Pan-African Journal

Play Episode Listen Later Oct 6, 2024 189:00


Listen to the Sat. Oct. 5, 2024 edition of the Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This episode features our PANW report with dispatches on the threat of a military strike against Iran; Syrian President Bashar al-Assad meets with Iran foreign minister; South Carolina is set to execute another African American; and solar power is growing in Africa. In the second hour we look in detail at the situation in Lebanon. Finally, we review several speeches delivered at the United Nations General Assembly 79th Session by Eritrea, Niger, Burkina Faso and the Republic of Congo-Brazzaville. 

7 milliards de voisins
Quelles villes francophones voulons-nous en 2050 ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 4, 2024 48:30


D'ici 2050, la Banque Mondiale prédit que, dans le monde, pratiquement sept personnes sur dix vivront en milieu urbain.  L'urbanisation galopante s'accompagne de nombreux défis : répondre à la demande de logement, d'infrastructures de transport, d'alimentation en énergie, de services, d'emploi, en particulier pour le milliard de citadins pauvres qui vivent souvent dans des quartiers informels. Les étudiants en école d'urbanisme, d'architecture, de paysage ou d'ingénieur s'attèlent à penser et à façonner les villes de demain pour anticiper tous ces défis, ils présentent leurs visions pour une urbanité durable et accueillante en 2050. Emission enregistrée à la Gaité Lyrique à l'occasion du Festival de la francophonie “Refaire le monde”  du 2 au 6 octobre 2024Avec :• Franck Boutté, ingénieur et architecte de formation. Fondateur et président, de l'agence d'ingénierie et de co-conception environnementale Atelier Franck Boutté et grand prix de l'urbanisme 2022. • Halima Mbrati, urbaniste chez Buro Happold, Cabinet en ingénierie et urbanisme situé en Arabie saoudite• Dieudonné Bantsimba, maire de Brazzaville, capitale du Congo Brazzaville et président de l'Association des Maires du Congo (AMC) Programmation Musicale : ► Abou Tall - Bats toi ► Manu Chao et Leati - Tu Té Vas

7 milliards de voisins
Quelles villes francophones voulons-nous en 2050 ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 4, 2024 48:30


D'ici 2050, la Banque Mondiale prédit que, dans le monde, pratiquement sept personnes sur dix vivront en milieu urbain.  L'urbanisation galopante s'accompagne de nombreux défis : répondre à la demande de logement, d'infrastructures de transport, d'alimentation en énergie, de services, d'emploi, en particulier pour le milliard de citadins pauvres qui vivent souvent dans des quartiers informels. Les étudiants en école d'urbanisme, d'architecture, de paysage ou d'ingénieur s'attèlent à penser et à façonner les villes de demain pour anticiper tous ces défis, ils présentent leurs visions pour une urbanité durable et accueillante en 2050. Emission enregistrée à la Gaité Lyrique à l'occasion du Festival de la francophonie “Refaire le monde”  du 2 au 6 octobre 2024Avec :• Franck Boutté, ingénieur et architecte de formation. Fondateur et président, de l'agence d'ingénierie et de co-conception environnementale Atelier Franck Boutté et grand prix de l'urbanisme 2022. • Halima Mbrati, urbaniste chez Buro Happold, Cabinet en ingénierie et urbanisme situé en Arabie saoudite• Dieudonné Bantsimba, maire de Brazzaville, capitale du Congo Brazzaville et président de l'Association des Maires du Congo (AMC) Programmation Musicale : ► Abou Tall - Bats toi ► Manu Chao et Leati - Tu Té Vas

Reportage Afrique
Au Congo-Brazzaville, les mariages civils attirent de plus en plus les jeunes couples

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2024 2:30


Ces cinq dernières années, chaque week-end, les salles de mariage de Brazzaville sont remplies : l'état civil estime à 30 %, voire 35 %, le taux d'augmentation de ces unions dans la capitale congolaise entre 2020 et 2024. De plus en plus de jeunes choisissent d'officialiser leur union via un mariage civil.  De notre correspondant à Brazzaville, C'est un samedi après-midi et la salle des mariages du rez-de-chaussée de l'hôtel de ville de Brazzaville est pleine, prise d'assaut par une foule bigarrée et multicolore. Les cris de joie sont assourdissants. Soudain, la maîtresse de cérémonie annonce l'arrivée du maire du cinquième arrondissement : « Veuillez vous lever pour l'entrée en salle de l'officier d'état civil, sous vos applaudissements », lance-t-elle.Pendant ce temps, quatre couples, ainsi que leurs parrains, ont déjà pris place. Parmi les couples à marier, il y a celui de Lucie Hortense et Guy-Gervais, journaliste de son état : « Le mariage, c'est la consécration d'une union en couple. Après 26 ans d'une vie commune avec ma femme, il fallait quand même se faire plaisir soi-même et honorer ma femme devant l'autorité d'état civil », affirme Guy-Gervais.À lire aussiLe mariage civil interdit... ou obligatoireDe nombreuses raisons expliquent cet attrait croissant pour le mariage civilNombreux sont les Congolais, comme Guy-Gervais, qui honorent de plus en plus leurs âmes sœurs ces derniers temps. Maire du cinquième arrondissement, Marcel Nganongo en évoque quelques raisons : « Le mariage est une fête. On ne peut pas fêter cet évènement grandiose si le climat de paix ne règne pas dans le pays. C'est d'abord ça, le départ. De deux, il y a des jeunes gens qui ont une petite embellie financière, énumère-t-il. Ils ont compris qu'il va de soi qu'ils peuvent s'acquitter d'un devoir : celui d'honorer leurs épouses devant l'officier d'état civil. Enfin, il y a le fait qu'il y a quelques Églises de réveil qui ont pour fondement le mariage. C'est-à-dire, pour être apôtre ou évangéliste, il faut être stable », explique le maire.Le désir de conformité à la norme sociale peut aussi expliquer ce regain d'intérêt pour le mariage à l'état civil, selon le sociologue Éric Aimé Kouizoulou. « Et puis il y a un effet de mode maintenant, il y a un snobisme, analyse-t-il, il faut être à jour et ne pas faire les choses comme le faisaient les anciens, qui restaient d'abord ensemble pendant des années, faisaient des enfants et c'est au crépuscule de leur vie qu'ils trouvaient l'utilité de se marier ».Pour le sociologue, les jeunes ont décidé de changer les choses. Mais la fidélité dans le mariage est une autre paire de manches, relève-t-il. À écouter dans 8 milliards de voisins Quel sens donner au mariage dans nos sociétés actuelles?

Couleurs tropicales
En 1979, les quatre soeurs de Sister Sledge interprètent la chanson «He's the greatest dancer»

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 48:30


Programmation musicale consacrée aux nouveautés des dernières semaines.Avec, entre autres, les chansons de Joeboy du Nigeria, Biz Ice du Congo-Brazzaville et Diamy Sacko du Mali. Dans la séquence gold, honneur à Papa Wemba et au groupe de funk des années 70 Sister Sledge. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Mara Music - LeçonJoeboy feat Qing Madi - AdenugaAfro Moombattack, Dj Axx, Dj Ademar feat Os Quebradeiras - Pagodâo do birimbolaBiz Ice - TravaillezKizz Daniel - DoubleAgatchu feat Teni - BelieveBlacko feat Sizzla - Youths dem "Chakras"Diamy Sako - KelekotèBam Raady - Dagnounon Theodort - WayehPapa Wemba feat Ophélie Winter - Ye te ohSister Sledge - He's the greatest dancerJowee Omicil Mr Bash - YoloKendrick Lamar - Not like usRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
En 1979, les quatre soeurs de Sister Sledge interprètent la chanson «He's the greatest dancer»

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 48:30


Programmation musicale consacrée aux nouveautés des dernières semaines.Avec, entre autres, les chansons de Joeboy du Nigeria, Biz Ice du Congo-Brazzaville et Diamy Sacko du Mali. Dans la séquence gold, honneur à Papa Wemba et au groupe de funk des années 70 Sister Sledge. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Mara Music - LeçonJoeboy feat Qing Madi - AdenugaAfro Moombattack, Dj Axx, Dj Ademar feat Os Quebradeiras - Pagodâo do birimbolaBiz Ice - TravaillezKizz Daniel - DoubleAgatchu feat Teni - BelieveBlacko feat Sizzla - Youths dem "Chakras"Diamy Sako - KelekotèBam Raady - Dagnounon Theodort - WayehPapa Wemba feat Ophélie Winter - Ye te ohSister Sledge - He's the greatest dancerJowee Omicil Mr Bash - YoloKendrick Lamar - Not like usRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
En 1979, les quatre soeurs de Sister Sledge interprètent la chanson «He's the greatest dancer»

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 19, 2024 48:30


Programmation musicale consacrée aux nouveautés des dernières semaines.Avec, entre autres, les chansons de Joeboy du Nigeria, Biz Ice du Congo-Brazzaville et Diamy Sacko du Mali. Dans la séquence gold, honneur à Papa Wemba et au groupe de funk des années 70 Sister Sledge. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Mara Music - LeçonJoeboy feat Qing Madi - AdenugaAfro Moombattack, Dj Axx, Dj Ademar feat Os Quebradeiras - Pagodâo do birimbolaBiz Ice - TravaillezKizz Daniel - DoubleAgatchu feat Teni - BelieveBlacko feat Sizzla - Youths dem "Chakras"Diamy Sako - KelekotèBam Raady - Dagnounon Theodort - WayehPapa Wemba feat Ophélie Winter - Ye te ohSister Sledge - He's the greatest dancerJowee Omicil Mr Bash - YoloKendrick Lamar - Not like usRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

7 milliards de voisins
Vies imprévues : le destin des enfants placés

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 19, 2024 48:30


Il y a, en France, 340 000 enfants pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance. On les appelle les enfants placés dans des foyers ou des familles d'accueil. Des enfants qui ont été victimes de violences ou de négligences familiales et qui doivent se reconstruire, loin de leurs parents. Des enfants déjà cabossés par la vie qui ont deux fois plus de risques d'être atteints d'un cancer à l'âge adulte et trente-sept fois plus de souffrir de troubles dépressifs. Ils représentent un quart des personnes sans domicile fixe de moins de 25 ans. Malgré ce tableau bien noir, certains enfants placés déjouent les statistiques et s'en sortent. Quels souvenirs gardent-ils de leur enfance ? Quels adultes sont-ils devenus ?  Avec :• Florent Georgesco, journaliste au journal Le Monde, responsable adjoint du Monde des livres et auteur de Vies imprévues - Enfants placés, ils ont déjoué le destin (Grasset, 2024)• Lyes Louffok, militant des droits de l'enfance et membre fondateur du Comité de vigilance des enfants placés.En fin d'émission, la rediffusion du portrait d'Axel Emmanuel Gbaou, artisan chocolatier ivoirien. Un portrait signé Charlie Dupiot.Axel Emmanuel Gbaou est un artisan chocolatier ivoirien, fier de se présenter comme «champion de Côte d'Ivoire» et vice-champion d'Afrique de chocolat-pâtisserie. Sa matière première, le cacao, vient de Côte d'Ivoire mais aussi du Cameroun et du Congo-Brazzaville. Il a lui-même formé 2 000 femmes à la torréfaction du cacao. Il nous raconte son parcours.  Programmation musicale :► Rano – Lass, David Walters► Si c'était pire – Zoufris Maracas, LUIZA

Invité Afrique
Rosalie Matondo (Congo-B): «Nous lançons un appel afin que les financements innovants soient une réalité sur nos territoires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 17, 2024 7:54


Le Congo-Brazzaville a organisé début juillet un sommet international sur l'afforestation et le reboisement auquel ont participé une demi-douzaine de chefs d'État africains. Est-ce un sommet de plus ? Quel en est le bilan ? Quel est l'état de la forêt congolaise ? Rosalie Matondo, la ministre de l'Économie forestière du Congo-Brazzaville, est notre invitée ce matin. À lire aussiÀ Brazzaville, des chefs d'État demandent plus de financements pour reboiser les forêts africaines

Priorité santé
Les tendinites

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 16, 2024 48:30


Maladies douloureuses, les tendinopathies sont généralement provoquées par la répétition de mouvements. Provoquant l'inflammation du tendon, la tendinite va rendre certains gestes douloureux ou impossibles. Pour soigner cette pathologie, le repos ou l'immobilisation du membre douloureux est conseillé dans les cas les moins graves. Une prise d'anti-inflammatoire ou l'injection de corticoïdes peut être prescrit pour les cas sévères. Quels sont les différents types de tendinopathies ? Comment soigner une tendinite ? Enfin, quelle prise en charge est conseillée en cas de récidive ?  Pr François Rannou, médecin de Médecine physique et de Réadaptation au CHU Cochin et à l'Université Paris Cité Pr Honoré Ntsiba, professeur de Rhumatologie, ancien doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, Université Marien Ngouabi, ancien chef du service de Rhumatologie au CHU de Brazzaville au Congo-Brazzaville.► En fin d'émission, nous parlerons d'une nouvelle recherche sur la maladie d'Alzheimer menée par des chercheurs de l'Inserm et de l'Université de Lille, confirmant l'intérêt d'étudier l'effet de la consommation de caféine sur le développement de la maladie. Entretien avec David Blum, directeur de recherche à l'Inserm et co-auteur de l'étude.Programmation musicale : ► Nino Ferrer - Le sud► Manu Chao - Viva tu. 

Priorité santé
Les tendinites

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 16, 2024 48:30


Maladies douloureuses, les tendinopathies sont généralement provoquées par la répétition de mouvements. Provoquant l'inflammation du tendon, la tendinite va rendre certains gestes douloureux ou impossibles. Pour soigner cette pathologie, le repos ou l'immobilisation du membre douloureux est conseillé dans les cas les moins graves. Une prise d'anti-inflammatoire ou l'injection de corticoïdes peut être prescrit pour les cas sévères. Quels sont les différents types de tendinopathies ? Comment soigner une tendinite ? Enfin, quelle prise en charge est conseillée en cas de récidive ?  Pr François Rannou, médecin de Médecine physique et de Réadaptation au CHU Cochin et à l'Université Paris Cité Pr Honoré Ntsiba, professeur de Rhumatologie, ancien doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, Université Marien Ngouabi, ancien chef du service de Rhumatologie au CHU de Brazzaville au Congo-Brazzaville.► En fin d'émission, nous parlerons d'une nouvelle recherche sur la maladie d'Alzheimer menée par des chercheurs de l'Inserm et de l'Université de Lille, confirmant l'intérêt d'étudier l'effet de la consommation de caféine sur le développement de la maladie. Entretien avec David Blum, directeur de recherche à l'Inserm et co-auteur de l'étude.Programmation musicale : ► Nino Ferrer - Le sud► Manu Chao - Viva tu. 

Choses à Savoir
Pourquoi y a-t-il deux Congo ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 30, 2024 2:14


Il est rare que deux pays portent le même nom. Or c'est le cas de deux nations africaines, dont le nom est très similaire. L'une s'appelle la République du Congo et l'autre la République démocratique du Congo, ou RDC.Ces deux Congo sont situés de part et d'autre du fleuve du même nom. Les deux capitales, Brazzaville, pour la République du Congo, et Kinshasa, pour la RDC, ne sont distantes que de quelques kilomètres.Pour distinguer ces deux pays presque homonymes, on utilise d'ailleurs parfois les appellations de "Congo-Brazzaville" et "Congo-Kinshasa".Si ces deux pays portent le même nom, ou presque, c'est en raison de leur histoire, marquée, comme celle de tous les pays d'Afrique, par la colonisation.Dès la fin du XVe siècle, les Portugais s'installent dans la région et commencent à remonter le fleuve, qu'ils nomment "Congo".Mais l'histoire moderne et la physionomie de ces deux "Congo" sont liés à d'autres peuples. De fait, c'est l'explorateur français Savorgnan de Brazza qui, en 1880, prend possession, au nom de son gouvernement, d'un territoire qui devient une colonie française en 1882.Devenu plus tard le Moyen-Congo, et englobé dans l'Afrique équatoriale française, le Congo français obtient son indépendance en 1960 et devient la République du Congo.Le territoire de la RDC a d'abord été colonisé par les Belges. En 1885, cette immense contrée devient la possession personnelle du Roi des Belges, Léopold II, qui crée l'État indépendant du Congo. Cette possession est rattachée à la Belgique par une union personnelle, tout en restant la propriété du monarque.Pour exploiter les ressources naturelles du territoire, l'ivoire et le caoutchouc, la population est soumise au travail forcé et subir de nombreuses exactions.Pour mettre fin au scandale et aux accusations de crimes contre l'humanité, les autorités belges, en 1908, convainquent Léopold II de mettre fin à l'État indépendant du Congo, qui passe sous l'administration du gouvernement.La colonie devient indépendante en 1960 et porte le nom de Zaïre entre 1971 et 1997, avant d'adopter son nom actuel de République démocratique du Congo. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Have a Day! w/ The History Wizard
Day 11 - Free Congo

Have a Day! w/ The History Wizard

Play Episode Listen Later May 28, 2024 33:39


Content warning for discussion of genocide, torture, mutilation, rape, and slavery Hey, Hi, Hello, this is the History Wizard and welcome back for Day 11 of Have a Day w/ The History Wizard. Thank you to everyone who tuned in for Day 10 last week, and especially thank you to everyone who rated and/or reviewed the podcast. I hope you all learned something last week and I hope the same for this week. This week we're going to be talking about the currently ongoing humanitarian crisis in the Democratic Republic of the Congo, and the long history of capitalist exploitation, western imperialism, and systemic racism that led to it. But first, as is tradition, let's take a trip over to the Alchemists Table to see what potion we've got for today. Today's libation has a lot going on in it, it's called Underworld Vacation. It starts by adding some strawberries and blueberries to the bottom of your shaker with .75 of an ounce of rose simple syrup before muddling the fruit. Then add one ounce each of pomegranate and elderflower liquor followed by 2 oz of Hendricks Lunar gin, add ice to your shaker and then stir for about 30 seconds before straining into a highball glass and topping with about 4 oz of prosecco. With that out of the way it's time to talk, once again, about the most important part of history. The proverbial devil in the literal details, context. Because to understand what is happening in the DRC today you need to understand the Kivu Conflict, and to understand that you need to understand the Second Congo War, and to understand that you need to understand the First Congo War, and to understand that you need to understand the end of the Rwandan Genocide and the Congo Crisis of the 1960s, and to understand that you need to understand the Scramble for Africa, The Berlin Conference and King Leopold !! of Belgium. So, we've got a lot to cover, and we're going to be doing it in fairly broad strokes, but it might still take us a while, so let's get started with the Berlin Conference. Near the end of the 19th century there was very little European colonial and mercantile presence in Africa. There were some port towns, to be sure, and there was trade, but very little of the African continent was under the control of European powers at this time. But, European greed for gold and, especially, ivory wouldn't allow them to ignore African riches for much longer. The Berlin Conference was organized in 1885 at the request of King Leopold II of Belgium and was organized by Otto von Bismarck of Germany.   Leopold had been using the explorations of Henry Morgan Stanley, and his own organization, the International African Association to quietly try and create his own private colony in central Africa that would be called the Congo Free State, but France found out and started making moves, and then Britain and Portugal found out and began trying to grab land which led Germany to do the same. War was brewing quickly as these various European powerhouses all sought as much land, wealth, and power as they could grab. This, ultimately, would be why the Berlin Conference was called and why it was so successful. These European powers decided, instead of going to war and killing each other over Africa they'd just all meet and carve it up like a pecan pie and settle it all peaceful like. There were 14 nations/empires in attendance at the Berlin Conference, Germany, Austria Hungary, the International Congo Society (this really means King Leopold II of Belgium), Spain, Denmark, the United States, France, the United Kingdom, Italy, the Netherlands, Portugal, Russia, Sweden-Norway, and the Ottoman Empire. And while all 14 of those countries were in attendance at the Berlin Conference and had a say in the final decisions that were made, only 7 countries were actually going to colonize Africa once it was over. Those countries were Belgium (really just King Leopold II, this would be his own private colony), Germany, Spain, France, Great Britain, Portugal, and Italy. At the time of the Berlin Conference less than 10% of the African continent was under European control, but by the time World War 1 broke out only Liberia and Ethiopia were still independent. Although, Liberia certainly only existed because of US colonial power, and so doesn't REALLY count as independent.  This period of New Imperialism is what we tend to call The Scramble for Africa. Sof ar we've been talking about this all in fairly clinical terms, as if these European countries simply sat around a table and calmly decided who would get what land in the second largest continent on the planet and then it just happened, with no additional muss or fuss. Anyone who has studied even the barest amount of human history knows that nothing happens without muss or fuss. There were wars, and battles, and massacres that led to Europe gaining control of African territory, but that's not the topic of today's podcast. We now need to talk a bit about the Congo Free State, and how King Leopold of Belgium, a frail weakling (compared to the other European powers) managed to worm his way into the conference and into one of the most lucrative colonies in Africa. The Congo Free State was a truly massive colony that was owned personally by Leopold. It was NOT, at least between the years 1885 and 1908, part of the Belgian Empire, it was not owned by the Belgian government and was ruled entirely separately, it just happened to be ruled by the King of Belgium. Leopold was able to gain this massive colony by convincing the monarchs of Europe that he was engaged in humanitarian and philanthropic work, and that the Congo Free State would be an area of free trade in Africa.  Leopold maintained a guise that he was not trying to use the Congo Basin to increase his own wealth and economic and political power. He maintained that his presence in the region was, as was a huge part of the ethos of New Imperialism, to civilize the savages of the Congo Basin and to bring them closer to God and good European cultural supremacy.  Of course, all of that was a lie, and that lie would reveal itself over the intervening years. The Congo was home to something that would become one of the most important natural resources in the entire world, rubber. There are only two sources of natural rubber in the world. The sap of the Hevea brasiliensis, or rubber tree that grows in the Amazon River Basin, and the sap of Landolphia owariensis, a species of woody vines that grow in the Congo. I mean, technically there are 2500 species of plants that produce natural latex and rubber, but those two are the big ones. Today 99% of natural latex and rubber comes from the Amazon, but Leopold was able to make massive profit off of his colony. The economic system in the Congo Free State was known as the red rubber system. It was a slave economy that Leopold enforced through the use of his armed forces known as the Force Publique. Each slave in the Congo Free State was required to harvest a regular quota of rubber sap. What that quota was was often arbitrarily decided based purely on profit based concerns. Workers who refused to supply their labour were coerced with "constraint and repression". Dissenters were beaten or whipped with the chicotte, hostages were taken to ensure prompt collection and punitive expeditions were sent to destroy villages which refused. The policy led to a collapse of Congolese economic and cultural life, as well as farming in some areas. Failure to meet the rubber collection quotas was punishable by death. Meanwhile, the Force Publique were required to provide the hand of their victims as proof when they had shot and killed someone, as it was believed that they would otherwise use the munitions (imported from Europe at considerable cost) for hunting or to stockpile them for mutiny. As a consequence, the rubber quotas were in part paid off in cut-off hands. A Catholic priest quotes a man, Tswambe, speaking of the hated state official Léon Fiévez, who ran a district along the river 300 mi north of Stanley Pool: “All blacks saw this man as the devil of the Equator ... From all the bodies killed in the field, you had to cut off the hands. He wanted to see the number of hands cut off by each soldier, who had to bring them in baskets ... A village which refused to provide rubber would be completely swept clean. As a young man, I saw [Fiévez's] soldier Molili, then guarding the village of Boyeka, take a net, put ten arrested natives in it, attach big stones to the net, and make it tumble into the river ... Rubber causes these torments; that's why we no longer want to hear its name spoken. Soldiers made young men kill or rape their own mothers and sisters.” One junior officer in the Force Publique had this to say about the quota system: The baskets of severed hands, set down at the feet of the European post commanders, became the symbol of the Congo Free State. ... The collection of hands became an end in itself. Force Publique soldiers brought them to the stations in place of rubber; they even went out to harvest them instead of rubber ... They became a sort of currency. They came to be used to make up for shortfalls in rubber quotas, to replace ... the people who were demanded for the forced labour gangs; and the Force Publique soldiers were paid their bonuses on the basis of how many hands they collected. Within the Congo Free State there was also rampant famine and disease that killed hundreds of thousands of people, a type of residential school where children were sent to learn to be either workers or soldiers. About 50% of the children who entered these schools died. There were also several reputable reports of Congolese people turning to cannibalism in the face of their lack of food resources. With everyone being forced to harvest rubber there was no one to farm or gather or hunt for food. It is generally accepted that over the course of Leopold's rule in the Congo Free State, between 1885 and 1908 that at least 10 million Congolese people were killed. Eventually word got out of what was happening in the Congo Free State and a conclave of the European powers of the Berlin Conference was called as, even they, decided that Leopold was going too far. Leopold offered to reform his government and economic system in the Congo, but no one would give him the chance, but also, no one wanted to take on the responsibility of rebuilding the Congo. Eventually, after two years of debate, the Belgian Parliament took over control of the Congo. Leopold would die about a year later in 1909. The Congo would remain under under Belgian control for another 50+ years, and while the abuses and overwhelming violence of King Leopold's rule were curbed. They even added a clause to the new Colonial Charter to outlaw slavery. Article 3 of the new Colonial Charter of 18 October 1908 stated that: "Nobody can be forced to work on behalf of and for the profit of companies or privates", but this was not enforced, and the Belgian government continued to impose forced labour on the indigenous people of the area, albeit by less obvious methods. So, even without King Leopold, the Belgian Congo was still a European colony, which means it was still exploited for profit. African independence movements existed throughout the entirety of European colonialism and imperialism in Africa, excepting Liberia the first country in Africa to gain independence from direct European control would be South Africa which would nominally gain its independence in 1910 after the creation of the Union of South Africa and would formally gain official independence when the last vestiges of British parliamentary control would leave the country in 1931 with the Statute of Westminster, and while there would be other successful independence movements after World War 1, such as Egypt, most African decolonization would come after World War 2, including the Congo's.  Nationalist movements popping up in various African nations and agitating for Independence is, generally speaking, what would eventually cause all of African independence, and this would be no different for the Congo. Though, something that is often also common in the case of independence movements that emerged between the end of World War 2 and the early 1990s is that they would become proxy wars for the US and the USSR during the Cold War. To make a long, complex story very short, the US came out on top in this war. The nationalist movements within the Congo largely emerged amongst a class of people called the évolués, which is a term that was used in French and Belgian colonies for “evolved ones”, people of African descent who had become somewhat Europanized through education.  One of the deciding moments in Congolese independence came in the form of the Leopoldville Riots of 1959. Joseph Kasa-Vubu, who would become the first President of an independent Democratic Republic of the Congo, was the leader of the ABAKO political party, the Alliance of Bakongo. The riots began because many young folks and members or sympathizers of the ABAKO party felt that the government was forbidding them from organizing and protesting. The riots broke out on the 4th of January, 1959. The crowd began throwing rocks at police and attacking white motorists. The initial group of protesters were soon joined by 20,000 Congolese leaving a nearby soccer stadium. At the time press accounts estimated that 35,000 Africans were involved in the violence, which quickly spread as the rioters attempted to enter the European section of the capital. Rioters allegedly smashed and looted storefronts, burned Catholic missions and beat Catholic priests. Many demonstrators chanted "indépendance immédiate" The Belgian Parliament established a commission of inquiry to investigate the cause of the riots. The commission found the disturbances to be the culmination of discontent with racial discrimination, overcrowding, and unemployment. It also concluded that external political events, such as France's decision to grant self-governance to the neighboring French Congo, to be a contributing factor, and criticized the colonial administration's response to the riot. On 13 January the administration went forward with its scheduled announcement of reforms, including new local elections in December, the institution of a new civil service statue that made no racial distinctions, and the appointment of more Africans to advisory bodies. The Belgian King, Baudouin, also declared for the first time that independence would be granted to the Congo in the future. January 4th is still celebrated as an auspicious day in the DRC, it's the Day of the Martyrs and denotes a turning point in the independence movement. Congolese independence was officially declared, as planned, on the 30th of June, 1960, with Kasa-Vubu of the ABAKO elected as president and Patrice Lumumba of the Congolese National Movement appointed as the Prime Minister. Now, despite the DRC formally being declared as independent at this day, they still relied heavily on Belgian colonial institutions that had been in place previously, like the Force Publique and various white technical experts who couldn't be replaced in the face of a lack of ready replacements available amongst the Congolese people. The fact that this lack of available peoples being a result of European colonialism forbidding Congolese people from higher education wound up being somewhat irrelevant, but absolutely caused greater levels of resentment among the newly independent Congolese. In the face of this lack of change and in the face of an address given by Lieutenant General of the Force Publique Émile Janssens, many of the Congolese troops mutinied. The address went as follows: "Independence brings changes to politicians and to civilians. But for you, nothing will be changed ... none of your new masters can change the structure of an army which, throughout its history, has been the most organized, the most victorious in Africa. The politicians have lied to you." Instead of sending in Belgian troops to put down the mutiny, as Janssens wanted, Lumumba fired him and began to institute some reforms, including immediately remaining the Force Publique to the Armée Nationale Congolaise (ANC) and promoting all black soldier by at least one rank. While this had success in Leopoldville and Thysville, it failed in the rest of the country and the mutiny intensified. The government attempted to stop the revolt—Lumumba and Kasa-Vubu intervened personally at Léopoldville and Thysville and persuaded the mutineers to lay down their arms—but in most of the country the mutiny intensified. White officers and civilians were attacked, white-owned properties were looted and white women were raped. The Belgian government became deeply concerned by the situation, particularly when white civilians began entering neighbouring countries as refugees. The international press expressed shock at the apparent sudden collapse of order in the Congo, as the world view of the Congolese situation prior to independence—due largely to Belgian propaganda—was one of peace, stability, and strong control by the authorities. The Congo Crisis would run for 5 years and would end with the torture and assassination of Patrice Lumumba, with Joesph Kasa-Vubu dying while under house arrest, and with the military dictator Mobuto Sese Seko “elected” as the president of the Republic of Congo-Leopoldville. This would note just one in the long string of times that the US helped to install a military dictator in order to overthrow a democratically elected left wing government, just because they had support from the USSR and the US feared (and fears) any threat to their capitalist hegemony. Between 1965 and 1971 Mobutu consolidated his hold on power as much as he could, removing all provincial control over anything and bringing every scrap of infrastructure he could under the control of himself and his central government. In 1971, with his hold on power relatively secure and as part of his policy of Africanization of the Congo's culture and government Mobutu renamed the Republic of Congo Leopoldville to Zaire, a name that was derived from the Kikongo wore nzere, meaning “river that swallows all rivers”. Mobutu would remain as “president” of Zaire all the way until 1997, but his hold on power would begin to crumble with the First Congo War that began in 1993. Now comes the time for more context. What started the First Congo War? Honestly, to a certain extent we can view the First Congo War as an extension of the Rwandan Genocide. The Rwandan Genocide began in 1994 as a final culmination of ethnic tensions that were exacerbated by, first, German and the Belgian colonialism. See, Rwanda used to be a German colony, Rwanda was one of the nations that Germany got as part of the Scramble for Africa, but after World War 1, with the signing of the treaty of Versailles Germany was forced to give up all of its overseas colonies. Belgium gained control of Rwanda. Belgium maintained many of the systems of power and oppression that Germany had put into place, most notably the fact that they put the Tutsi ethnic group in positions of authority and disenfranchised the Hutu and Twa ethnic group. The Twa are the indigenous ethnic group of Rwanda, but by the time the Rwandan genocide occurred they were only about 1% of the population, about 85% were Hutu and the remaining 14% were Tutsi. Still, based on the indicators of European scientific racism and phrenology the Tutsi had more “European features” and so were considered superior to the Hutu ethnic group and placed, exclusively, in positions of authority. The sudden shift in power dynamics after Rwandan independence is what would lead to the Rwandan Genocide as Hutu supremacists decided to vent their fury on the Tutsi people. We won't go into any more detail than that for the Rwandan genocide. Suffice it to say that when it ended hundreds of thousands of ethnic Tutsi people had fled the nation of Rwanda to neighboring African countries, such as Zaire. Roughly 1.5 million ethnic Tutsi people wound up settling in Zaire. There were also about 1 million Hutu extremists in eastern Zaire who had fled the retaliation of the Rwandan Patriotic Front at the end of the Rwandan Civil War and the Rwandan Genocide. As mentioned previously, the First Congo War, also known as Africa's First World War can most simply be seen as an extension of the Rwandan Genocide. Zaire had been in decline since Mobutu gained power in 1965. He was a terrible leader and the average GDP of Zaire dropped by about 65% during his reign. Eastern Zaire was a region of massive instability that was only made worse by the number of Hutu extremists who fled to the region following the Rwandan Genocide. Rwanda, just fully, invaded Zaire in 1996 in order to put down various Hutu rebel groups that were extant in the region. These rebel groups were actively funded and supported by Mobutu's government leading to this war that lasted for some 6 months. It involved several African nations including Rwanda, Uganda, Angola, Burundi, Zambia, ZImbabwe, South Sudan, Tanzania, South Africa, Ethiopia, Chad, China, Israel, and Kuwait. Following the war Mobutu went into exile in the nation of Togo where he eventually died of prostate cancer in 1997. Zaire came under the rule of the communist aligned Laurent-Désiré Kabila. Kabila had heavy support from Rwandan, Burundian, and Ugandan forces during his rise to power in the form of the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo-Zaire. Kabila also came to be seen as an instrument of the foreign regimes that put him in power. To counter this image and increase domestic support, he began to turn against his allies abroad. This culminated in the expulsion of all foreign forces from the DRC on 26 July 1998. The states with armed forces still in the DRC begrudgingly complied although some of them saw this as undermining their interests, particularly Rwanda, which had hoped to install a proxy-regime in Kinshasa. Several factors that led to the First Congo War remained in place after Kabila's accession to power. Prominent among these were ethnic tensions in eastern DRC, where the government still had little control. There the historical animosities remained and the opinion that Banyamulenge, as well as all Tutsi, were foreigners was reinforced by the foreign occupation in their defence. Furthermore, Rwanda had not been able to satisfactorily address its security concerns. By forcibly repatriating refugees, Rwanda had imported the conflict. This manifested itself in the form of a predominantly Hutu insurgency in Rwanda's western provinces that was supported by extremist elements in eastern DRC. Without troops in the DRC, Rwanda was unable to successfully combat the insurgents. In the first days of August 1998, two brigades of the new Congolese army rebelled against the government and formed rebel groups that worked closely with Kigali and Kampala. This marked the beginning of the Second Congo War. The Second Congo War is generally considered to be the deadliest war since World War 2. Over the course of this war some 5.4 million excess deaths took place.  Now comes the time where I need to define what an excess death is. In epidemiology, the excess deaths or excess mortality is a measure of the increase in the number deaths during a time period and/or in a certain group, as compared to the expected value or statistical trend during a reference period (typically of five years) or in a reference population. It may typically be measured in percentage points, or in number of deaths per time unit. To put it more simply, disease, depravation, and starvation were so rampant during the Second Congo War that the overwhelming majority of deaths weren't caused directly by the fighting, but were caused by the residual damage of the fighting. The Second Congo War involved many of the same issues of the First Congo War. It would end with Laurent-Désiré Kabila assassinated in 2001 in his office by an 18 year old former child soldier. Laurent would be replaced as president by his son Joseph Kabila, who was elected unanimously by the Congolese parliament. To further highlight the complexity of the Congolese Wars, In April 2001, a UN panel of experts investigated the illegal exploitation of diamonds, cobalt, coltan, gold and other lucrative resources in the Congo. The report accused Rwanda, Uganda and Zimbabwe of systematically exploiting Congolese resources and recommended the Security Council impose sanctions. All conflicts within Congolese territory will ultimately go back to economic exploitation and capitalist overreach. The Congo Basin is full of some of the most valuable natural resources that exist on the planet, and people will always be fighting over them. This leads us into the Kivu conflict. The Kivu conflict is an umbrella term for a series of protracted armed conflicts in the North Kivu and South Kivu provinces in the eastern Democratic Republic of the Congo which have occurred since the end of the Second Congo War. This includes, but is not limited to Effacer le tableau, which was a genocidal extermination campaign against the Mbuti Pygmy ethnic group. The Bambuti were targeted specifically as the rebels considered them "subhuman", and it was believed by the rebels that the flesh of the Bambuti held "magical powers". There were also reports of cannibalism being widespread. It is estimated 60,000 to 70,000 Pygmy were killed in the campaign, and over 100,000 more were displaced. There are more than 120 distinct rebel groups involved in the Kivu Conflict, including the March 23 Movement, which a UN report indicates was created by the Rwandan government in order to potentially take over the Congolese government. Conflict began in 2004 in the eastern Congo as an armed conflict between the military of the Democratic Republic of the Congo (FARDC) and the Hutu Power group Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) in the Democratic Republic of the Congo. The United Nations Mission in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO) has played a large role in the conflict. With 21,000 soldiers in the force, the Kivu conflict constitutes the largest peacekeeping mission currently in operation. In total, 93 peacekeepers have died in the region, with 15 dying in a large-scale attack by the Allied Democratic Forces, in North Kivu in December 2017. The peacekeeping force seeks to prevent escalation of force in the conflict, and minimise human rights abuses like sexual assault and the use of child soldiers in the conflict. In 2007 and 2008, in several news and TV reports, the BBC published own evidence about Pakistani MONUC peacekeepers in Mongbwalu had entered in a gold-for-guns trading relationship with Nationalist and Integrationist Front (FNI) militia leaders, eventually drawing Congolese army officers and Indian traders from Kenya into the deal. Following its own investigations, the UN concluded that there was no involvement of Pakistani peacekeeper in any such trade relationship. Namely Human Rights Watch harshly criticized the UN for the way it handled the investigation, providing detailed information from several UN documents, arguing that serious allegations of wrongdoing by Pakistani peacekeepers in the Democratic Republic of Congo were ignored, minimized or shelved by the UN's Organization of Internal Oversight Services. MONUC officials say nothing of substance about mining in Congo, which proceeds in parallel with the bloodletting, arms trading and extortion. For example, Anvil Mining has been involved in massacres in DRC. Anvil directors include former U.S. Ambassador Kenneth Brown, who served at U.S. embassies in Brussels, Kinshasa, Congo-Brazzaville and South Africa. Brown was Deputy Assistant Secretary of State for Africa (1987–1989) under George Shultz and George H.W. Bush and Director of Central African Affairs (1980–1981). Interestingly, Brown succeeded William Lacy Swing—head of MONUC in DRC—as Ambassador to the Republic of Congo (Brazzaville). Meanwhile, the former top internal intelligence and security chief of the United Nations Observer's Mission in the Democratic Republic of Congo (MONUC) has been worked for Anvil mining in Katanga since 2006. There have been numerous cases of sexual misconduct by UN peacekeeping forces in the Congo. This has been acknowledged by the UN itself (such as the letter of 24 March 2005 from the Secretary-General to the President of the General Assembly). So, basically foreign powers both within Africa and outside of it are actively fighting within the Congo Basin in order to secure control of the vast amount of natural resources that exist within the nation. The DRC currently produces about 70% of the world's cobalt, and 80% of the cobalt mines in the DRC are owned by China. The leading use of cobalt in modern technology is in rechargeable batteries. So your cell phone battery, your laptop batteries, any kind of rechargeable battery you have is likely created using Congolese cobalt, which is a direct cause of the millions of deaths and displacements that are occuring in the DRC.  The DRC is, effectively, the site of a capitalist proxy war as the region is fought over by foreign governments and local rebel groups for control over Congolese natural resources. No one in Europe or the US would even begin to care about an African country if it wasn't for the battery technology resources that are so abundant in the region. Between 1885 and today it is, very easy, to say that roughly 20 million people have been killed by capitalist excess and exploitation.  We can, absolutely call what is happening in the DRC a genocide, though it can be difficult to always pinpoint who, exactly are the victims. Broadly speaking the victims are the Congolese people, all of them, who are being killed over a desire to control the cobalt mines. This has gone far beyond simple ethnic conflict between Hutu and Tutsi, though that conflict, which is still ongoing, definitely added to the fire. This is a genocide of the people of the DRC by capitalism itself. Capitalism has always been, and will always be an inherently genocidal institution. It craves the acquisition of individual wealth at the expense of the working class. You cannot have a system predicated on infinite growth within a closed system. Capitalism will always require that resources and wealth be stolen from people who need them. And when so much of our wealth is tied up in food, water, and housing, the theft of those resources from the working class will lead to our deaths. For the past century and a half the Congo Basin has been subjected to genocide after genocide in the name of capitalism. What is happening right now is only an extension of that, though made far more complicated by the literal hundreds of competing groups and the lack of any international will to see peace achieved. That's it for this week folks. No new reviews, so let's get right into the outro. Have a Day! w/ The History Wizard is brought to you by me, The History Wizard. If you want to see/hear more of me you can find me on Tiktok @thehistorywizard or on Instagram @the_history_wizard. Please remember to rate, review, and subscribe to Have a Day! On your pod catcher of choice. The more you do, the more people will be able to listen and learn along with you. Thank you  for sticking around until the end and, as always, Have a Day, and Free Congo.