Pendant une heure, un invité nous parle des musiques qui l'accompagnent depuis l'enfance. Radio Nova sonde ce patrimoine "immatériel" qui, de près ou de loin, influence l'univers créatif de son invité. Le dimanche à 19h.
Si l'histoire de Sixto Rodriguez, disparu il ya quelques jours à l'âge de 81 ans, était une fiction, on aurait du mal à y croire tellement elle est insensée. Incroyable, inimaginable, émouvante. A tel point qu'un film est sorti sur ce destin manqué, cette « autre vie ». « Searching for Sugarman », c'est cet effet papillon, ce moment où votre destin aurait pu être totalement différent. Rodriguez aurait pu être une rock star comme un Dylan, des Beatles ou des Stones. Il restera inconnu dans son propre pays, starifié et adulé dans un autre – sans jamais l'avoir su. Il pasait dans les locaux de Nova en 2012 nous parler des musiques qui l'ont bercé. Nous vous proposons de réécouter cette rencontre. Sixto Rodriguez, faciès émaillé de chicano – presque une tronche d'apache, cheveux tellement noirs qu'ils en brillent, démarche élégante et sourire énigmatique, est et a toujours été un protest singer. Dans ce Detroit des années 70, la tête sous les problèmes économiques, Rodriguez sortira deux albums, Cold Fact et Coming From Reality. Deux chefs d'œuvre, deux recueils de poésies, deux albums déjà cultes avant même leur sortie, à en croire tous ceux qui l'enregistrent, l'entendent ou le produisent.Échec total. Les deux albums sont parmi les plus gros flops du monde de la musique. Incompréhension de ses collaborateurs. Rodriguez, philosophe, remet son bleu de travail et retourne sur les chantiers.Rodriguez se décrit lui-même comme un musicien engagé. Il commence avec nulles autres armes que sa voix et sa guitare. Pour certains, cela suffit amplement. « Je pars du principe que la musique est présente dans chaque culture et que les gens ont toujours chanté ; dans mon cas, je viens d'une famille ou l'on jouait de la guitare… Je m'y suis mis petit à petit. A 16 ans, j'ai décidé de faire de la musique. C'était mon moyen de m'exprimer ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“À la base, je suis la lubie de quelqu'un et je suis devenu le rêve de beaucoup de personnes. “ : “ Je suis une porte voix suis je la voix des sans-voix ? Je suis curieuse, taquine, naturelle, amicale, voyageuse, émotive mais pas naïve. Très porté sur le groove, mais pas que ! ““…. Je suis aussi une grande fêtarde, il faut le dire ! “Qui de mieux que les voix de mes compagnons de route pour vous offrir notre toute dernière virée radiophonique. Pendant une heure, ce sont ces voix qui font la N.O.V.A qui partagent avec vous leurs souvenirs de musique et un bout de leur discothèque personnelle. Une passion pour la musique qu'ils ont la chance, comme moi, de vivre à temps plein grâce à cette radio au nom d'étoile. Ils sont la somme de ce qu'est NOVA, ils la font briller. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Gabriels, trio imprévisible donc, formé en 2016 par Jacob Lusk, Ryan Hope et Ari Balouzian, respectivement chanteur, réalisateur et compositeur basés en Californie qui se rencontrent sur le tournage d'une pub avant de sortir en 2020, le renversant "Love and Hate in Different Time".Depuis, le trio a pris l'habitude de décliner ses albums en chapitres, deux volets, deux saisons musicales, de celles où la soul se nourrit autant de gospel que de compositions inventives et tournées vers l'avenir.En attendant la sortie, le 7 juillet prochain, du deuxième chapitre d'Angels and Queens, plongeons ce matin dans les oreilles, de la voix de Gabriels.TracklistGabriels : Blame Booker T. & The MG's : Children Don't Get Weary As Long As I've Got Jesus Whitney Houston : The Greatest Love of All Charles Mingus : Wednesday Night Prayer Meeting Nat King Cole : Orange Colored Sky Barry Manilow, Whitney Houston : I Believe In You And Me Beyonce : Swing Low Sweet ChariotGroove Theory : Tell Me Yolanda Adams : I Gotta Believe Oleta Adams : Get Here Warren G feat. Nate Dogg : Regulate Nate Dogg : G-Funk A. Scarlatti : Gia il sole dal gange Beyoncé : Summer Renaissance Alicia Myers : I Want to Thank You Toni Braxton : Breathe Again Whitney Houston : How Will I Know Aretha Franklin : Nessun Dorma LiveDionne Warwick : Walk on By Nina Simone : I Wish I Knew How It Would Whitney Houston : I Will Always Love You Gabriels : Glory Aretha Franklin with The Royal Philarmonic Orchestra liveHarry Styles : Matilda Juliette Armanet : J'te l'donne Tina Turner : Private Dancer Gabriels : If You Only Knew Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Vitalic qui publia son premier EP Bonne Nouvelle sous l'alias de Dima dès 1996. Entre 1996 et 2000, il alterne les sorties sous différents pseudos.En 2000 naît Vitalic. Un projet musical plus tourné vers la scène, une renaissance pour le musicien qui, sur les conseils de The Hacker, prendra contact avec DJ Hell de Gigolo Records qui sort son EP Poney. Énorme succès.La même année, en 2001, il créera son label Citizen Records. Fan de synthé, de disco, et de sons puissants, on a dit parfois de lui qu'il fait du “métal disco”. Lui, se dit l'enfant de Giorgio Moroder et de Depeche Mode.Disco Boy, c'est le nom du film de Giacomo Abbruzzese, duquel Vitalic signe la Bande originale. Deuxième expérience de composition pour le cinéma pour le musicien qui signait la B.O de La Légende de Kaspar Hauser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Je m'appelle Merve je chante et joue du clavier au sein du groupe Altın Gün et moi je suis Jasper je joue de la basse, nous sommes un groupe psyché-folk turque venu d'Amsterdam.”Altın Gün, traduction de l'âge d'or, car c'est l'âge d'or de la musique anatolienne des années 70 qui sera le point de départ de la formation 2016.De leurs premiers succès sur scène, notamment aux Transmusicales de Rennes en 2017 jusqu'à leur dernier disque "Ask" paru fin mars, quatre albums auront vu le jour. Certains franchement folk, d'autres plus disco ou synth-pop. Preuve que leurs oreilles, grandes ouvertes, offrent variations et ondulations sans cesse renouvelées au Bosphore dont il ne quitte pas les rives. Des musiques qu'ils partagent avec nous pendant une heure..Playlist :Lion : You've Got A Woman Kraftwerk : The Robots Mory Kanté : Yeke Yeke Barış Manço : Alla Beni Pulla Beni Madonna : Material Girl Buddy Holly : Untitled Instrumental Buddy Holly ‘s Musical / Words of Love Barış Manço : Gönül Dağı Broadcast : Corporeal Róisín Murphy : Ramalama (Bang Bang) Portishead : Machine Gun Live / Humming (Live In Roseland NYC) Kate Bush : Wuthering Heights Tori Amos : Cornflake Girl Kraftwerk : Metropolis Selda Bagcan : Rabbim Ne Idim Ne Oldum Erkin Koray : Karlı Dağlar Neşe Karaböcek :Yali Yali Altın Gün : Su SızıyorDry Cleaning : Unsmart Lady Madou : Witte Nachten Peter Ivers : Happy on the Grill Altın Gün : Oglan SZA : Snooze Lana Del Rey : A&W Voula Palla : Τ' Ακους Κουμπάρα Μου Bitchin Bajas : Outer Spaceways Incorporated Yanti Bersaudara : Lembur Kuring Nairobi Sisters : Promised Land Dub System Olympia : Close To My Nebula Melody's Echo Chamber : Unfold Altin Gün : Tatlı Dile Güler Yüze Dans les Oreilles de… une émission d'Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Paul Brumberg à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis un chanteur d'expression française qui utilise une musique internationale de la fin du 20e siècle - c'est-à-dire essentiellement musique américaine je crois, qui m'a influencée d'abord - et j'essaie de concilier les deux. Je suis un chanteur pas très connu, un peu marginal, je me définis plutôt comme auvergnat, un peu régional et voilà… je suis mon bonhomme de chemin comme ça …”Disparu soudainement à l'âge de 71 ans, le grand Jean-Louis Murat, laisse derrière lui un héritage inestimable à la chanson française. Nous lui rendons hommage en vous proposant de réécouter son passage dans l'émission « Dans les oreilles de… », proposé par Isadora Dartial.C'était en octobre 2014, il sortait alors son album "Babel" avec The Delano Orchestra.Une heure qui restera l'un des meilleurs moments de cette émission, tant sa sincérité et son amour de la musique étaient contagieux et que l'on vous invite à revivre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je m'appelle Myd, on m'a appelé Quentin, mais il n'y a que ma mère qui m'appelle comme ça, la plupart des gens m'appellent Myd. Je suis né près de Lille, dans une ville qui s'appelle Croix. J'ai peu de souvenirs de ma naissance, mais je suis très vite dans la musique. Fan d'informatique, j'installe des programmes sur mon ordi et ça ne me lâche plus jusqu'à aujourd'hui… Je fais de la musique électronique.” Myd, DJ et producteur qui nous a fait danser en équipe au sein de Club Cheval et en solo sur les labels Marbles, Bromance Records avant de rejoindre Ed Bangers. Là, il nous invite dans des croisières “All Inclusive” avant de sortir “Born A Loser.” Avec Myd, nous avons été coloc, puisque pendant deux semaines, au printemps 2021, il installait son studio, ici à Radio nova, pour créer le premier morceau participatif au monde en compagnie des auditeurs. Loverini, c'est son petit nom. Depuis, Myd a repris le chemin des studios, le sien dans lequel il compose actuellement son prochain disque et le nôtre, le temps de remonter le fil de sa vie en musique et nous offrir ses oreilles sur un plateau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rencontré au Cap-Vert dans le cadre de l'Atlantic Music Expo, Thierno Koité nous offre une immersion dans les oreilles de l'Orchestra Baobab. "La musique du Baobab c'est un melting pot y'a des béninois, des sénégalais, parmi les sénégalais ya des casamançais, mais aussi des maliens, des mauritaniens alors que nous habitons tous au sénégal et ma philosophie c'est que la musique du baobab elle est universelle on touche à tout et chacun à quelque chose à donner et c'est comme ça qu'on peut définir la musique du baobab"C'est du club huppé de la ville, le Club Baobab que la formation mythique tient son nom. Un groupe qui après un long silence est revenu sur le devant de la scène grâce à Nick Gold au début des années 2000. Un groupe devenu institution, où l'égo laisse place à la musique afin qu'elle demeure éternelle. Une histoire que nous raconte ce matin, Thierno Koité, saxophoniste actuel chef d'orchestre de l''orchestra baobab qui fêtait récemment ses 50 ans de carrière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de la soirée "Loft Babies" au Palais de Tokyo le 5 mai à Paris replongez dans les oreilles de Louie Vega où il mixera aux côtés de François K.Tout aussi légendaire, le producteur et DJ new-yorkais d'ascendance latino est bien sûr avec Kenny « Dope » Gonzalez l'un des deux membres du séminal duo Masters At Work, à qui l'on doit certains des grands classiques de la house et du garage des années 1990-2000, sans oublier leurs excursions jazz et latines via le projet pan-latino Nuyorican Soul. C'est aussi un DJ versatile et exceptionnel, à la technique impeccable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de la soirée "Loft Babies" qui aura lieu au Palais de Tokyo à Paris le 5 mai, nous vous proposons de réécouter un entretien entre Isadora Dartial et François K, au plus profond de ses oreilles...Originaire de Rodez, François K débarque à New-York dans les années 1970 et devient en quelques années l'un des directeurs artistiques, producteurs, ingés son et DJ les plus importants de l'ère disco, accompagnant notamment en studio Depeche Mode, U2, Kraftwerk ou The Cure.Fondateur et/ou D.A. des labels Prelude, Sleeping Bag et Wave Music et de la soirée new-yorkaise Body&Soul. Légende vivante de la dance music au sens noble qui fera une très rare apparition aux platines parisiennes pour cette Loft Babies. Il jouera en Live Stems et revisitera en live des classiques disco, en les rendant plus expérimentaux et inattendus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je suis une musicienne qui joue du violoncelle, du banjo ténor et de la guitare. Ma famille vient d'Haïti et je fais beaucoup de recherches autour de vieilles chansons que je réarrange. Je chante en anglais et en créole haïtien, parfois en français. Mon nom est Leyla McCalla Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je m'appelle Anna Majidson, je suis une artiste franco-américaine. Je suis multi-instrumentiste mais ce que j'aime par-dessus tout c'est le chant et raconter des histoires. J'aime à dire que je fais de la pop alternative car je suis une très grande fan de la pop mais j'aime aussi bousculer les codes, expérimenter de nouvelles choses.”Rencontre ce matin avec cette artiste qui a fait ses gammes entre la France, les États-Unis et le Canada et qui est apparue sur nos ondes en 2014 en duo.Avec Romain Hainaut aka Blasé, ils étaient Haute et chantaient Shut Me Down… plus tard, Anna est revenue, seule cette fois, nous chanter un air qui n'a jamais quitté nos têtes : Natasha. extrait de son disque “La Rivière”. Une douceur entêtante qui réussit le pari d'être simple et raffinée. La voici de retour avec “Ménagerie de Glass”, l'occasion d'explorer avec elle cette voie alternative qu'elle offre à la pop. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je m'appelle Nick Hakim, je suis un musicien qui vient de Washington D.C., mais j'habite à New-York depuis 10 ans. Je suis un autodidacte, un chanteur toujours ouvert à tout ce qui peut me permettre de m'améliorer et je crois que tous mes projets sont le reflet de ça. Je suis un homme à plusieurs couches.”Nick Hakim, musicien multi-facettes, a su créer, depuis son premier EP Where will we go sorti en 2014, une atmosphère tout à fait singulière, à la fois vaporeuse et lo-fi, dans laquelle la soul musique trouve des échos et revient à l'essentiel. Rencontre avec un artiste qui, depuis quatre albums, nous invite à rêver éveillés sur des airs amples et intimes.Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis un compositeur et musicien japonais né en 1952. J'ai quitté le Japon pour New York en 1990 et j'ai vécu là-bas 27 ans et quelques mois… Je fais ma propre musique, mais j'écris également de la musique de film. Mon nom est Ryuichi Sakamoto.” Fondateur en 1978 et avec Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi, du groupe de synthpop japonais Yellow Magic Orchestra, Ryuichi Sakamoto a été, pendant 45 ans, l'une des grandes figures des musiques électroniques et expérimentales au Japon. Homme de collaboration, il a embrassé le monde en s'associant au fil de sa carrière à des artistes comme Caetano Veloso, Robert Wyatt, Hector Zazou, Cesaria Evora, ou encore Alva Noto avec lequel il a sortait en 2018 l'album “Glass”, premier album que le compositeur japonais sortait après huit ans d'absence. Compositeur de musiques de films et auteur d'une discographie particulièrement ample, le musicien s'est éteint ces derniers jours à l'âge de 71 ans. En mai 2018 et dans le cadre de son émission Dans les oreilles de…, Isadora Dartial se plongeait dans la discographie intime de ce musicien qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer. Un entretien que nous vous proposons de réécouter.Tracklist : Yellow Magic Orchestra : Tong Poo Ryuichi Sakamoto, B. O Furyo : Merry Christmas, Mr. Lawrence Ryuichi Sakamoto : Disintegration (Alva Noto Remodel)Nino Rota : B.O La Strada W.A Mozart : Sonate Facile C. Debussy : Quatuor À Cordes In G Minor, L. 85_ Iii. Par Budapest String Quartet The Rolling Stones : Tell Me 長谷川きよし _ 別れのサンハ James Taylor & Carole King : You've Got A Friend Kraftwerk : Radioactivity /Trans Europe Express Yellow Magic Orchestra : Cosmic Surfin' John Cage : String Quartet In Four Parts Ii. Slowly RockingRyuichi Sakamoto : Tibetan Dance / M.A.Y. In The Backyard /Andata AsyncRaga Gara G. Mahler : Das Lied Von Der Erde_ Iii. Von Der Jugend Radiohead : Motion Picture Soundtrack Ryuichi Sakamoto : Disintegration (Alva Noto Remodel) Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis un rêveur, un fou, un optimiste, un musicien qui ne s'arrête jamais face aux difficultés, un être humain qui aime la vie, qui aime le bon vin bio, et surtout j'aimerais bien vivre en tolérance, kindness et harmonie avec tout ce qui m'entoure.”D'harmonie et de grâce, il est question dans la musique du chanteur et oudiste tunisien dont les notes flirtent souvent avec le sublime. De sa Tunisie natale à ses premiers groupes, en Autriche à Vienne il y a 30 ans, et dont le souvenir habite son dernier disque Street Of Minarets, Dhafer dit, raconte, les rencontres, et chemins empruntés. Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“J'ai l'impression que je viens de nulle part et de partout, des cuisses de ma mère, provenance sûre. J'ai parfois l'impression que je suis un peu grecque, que j'ai vécu plusieurs vies, mais bon tout ça n'est pas très concret. Je n'aime pas me décrire, parce que j'aime bien être une sorte de toile blanche sur laquelle on peut projeter des idées, des peintures, des couleurs. Je trouve que si je me décris, je me fige et je n'ai pas envie de me figer.”Toile blanche sur laquelle les cinéastes Catherine Breillat, Carlos Saura, Thomas Gillou, Bertrand Bonello, Les Frères Larrieu puis Quay ont projeté leurs visions. Multilingue, l'actrice est aussi pluridisciplinaire, et se produit dans les plus grands théâtres pour des oratorios, pièces et lectures. L'actrice, prochainement à l'affiche de la mini-série A small light et de Yaban, est marraine de la 25ème édition du Printemps des Poètes. Ce matin, elle déroule le fil musical de sa vie sur Nova. Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction.Photo de Une © Richard Gianorio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Alors je dirais à cet auditeur que j'ai horreur de me définir, que je ne suis pas un profil.Je suis une multitude, et, dans cette multitude, on peut retenir que je suis d'origine espagnole, par exemple, fille de réfugiés politiques, et ça compte, que j'ai été médecin psychiatre dans une autre vie, que j'ai exercé auprès des enfants que j'ai adorés, que je me suis autorisée, je dis bien autorisée, à écrire très tardivement.”Lydie Salvayre, l'écrivaine qui écoute la littérature, a sorti son premier roman en 1990, La Déclaration, elle obtient en 2014 le prix Goncourt pour Pas Pleurer. Auteure d'une vingtaine d'ouvrages dont Hymne, entièrement dédié à la performance de Jimi Hendrix au festival de Woodstock en 1968, Lydie Salvayre aime quand la musique est au-delà de la musique. En ce début d'année, elle livre son Irréfutable essai de successologie, un guide autant que satire qui égratigne avec humour le milieu littéraire et les influenceurs. Rencontre en musique, avec l'écrivaine qui se laisse surprendre par la musique plus qu'elle ne va vers elle et qui s'amusera pendant cette heure à imaginer la bande son de ses auteurs favoris.Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je m'appelle Nicolas Chaix et je joue sous le nom de I:Cube, depuis 20-25 ans. Je fais de la musique principalement électronique. J'ai plusieurs projets, avec d'autres personnes, dont Gilb'R, producteur du label Versatile et qui a travaillé à Nova, on a un projet commun qui s'appelle Château Flight, puis aussi Almavox, qui est un projet plus pop, et Chimère FM avec un autre ami qui s'appelle John Cravache.”De nombreux projets, autant de remixes pour “i deux points cube” qui revient avec Eye Cube. Un 6ème disque qui nous donne l'occasion de remonter le film musical de cet artiste aussi discret qu'essentiel sur la scène électronique française. Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je m'appelle Thibaud et j'ai un projet qui s'appelle Voyou. C'est plutôt de la chanson française, mais influencée par pleins de types de musique. C'est entre de la pop et toutes les musiques que j'ai écoutées au fil de ma vie, donc des musiques d'un peu partout dans le monde et de toutes les époques.”Des musiques qui habitent celle du trompettiste et même multi-instrumentiste Voyou, dont la qualité des textes nous a conquis, il y a quelques années déjà. Avec lui, on a croisé au coin d'une rue, trois loubards, puis suivi un papillon avant de se lover dans un confort pas si confortable… De retour avec Les Royaumes Minuscules, le lillois a - comme l'écrit si bien Marie Klock dans Libération - “la pudeur de ne pas vous infliger ses tourments et propose avec optimisme des voies de consolation”, des chansons-refuges donc, enregistrées en partie au Brésil, pays cher à Voyou, qui remonte avec nous le fil musical de sa vie. Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Qui suis-je ? Je ne sais pas trop. Je sais ce que je fais, j'écris des livres, je sais où je suis, je suis là, je sais plus ou moins où je vais aller, surtout quand je suis sur un projet. Mais ce que je suis profondément, c'est-à-dire le Makenzy Orcel dans ses zones existentielles très reculées, ça je ne sais pas trop. Disons, un mystère qui essaye de s'éclaircir, qui tente en tout cas.”Il était là, sous le soleil d'Aubervilliers, rassemblé face à nous. L'écrivain et poète haïtien Makenzy Orcel qui s'est fait connaître en 2010 avec Les Immortelles, roman portant la voix des prostituées englouties dans le séisme qui frappa Haïti. 13 ans et 15 ouvrages plus tard, l'écrivain se retrouvait finaliste du prix Goncourt avec son dernier roman, Une somme Humaine, deuxième volet de sa trilogie “de la mort”, récits dont les personnages principaux le sont, morts. De cette “écriture-canal” entre deux mondes, Makenzy nous révèle la partition. Musique et écriture, mais aussi musique de vie. Bienvenue dans ses oreilles. Du 8 au 12 mars a lieu le Festival Effractions, festival de la littérature contemporaine, à la Bpi du Centre Pompidou. Coup d'envoi le 8 mars à 20h, avec un concert littéraire d'Une somme humaine de Makenzy Orcel, en compagnie de la comédienne Marie-Sophie Ferdane et du violoncelliste Gaspar Claus, suivi d'un entretien mené par Gladys Marivat. Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Je suis Romane. J'ai presque 50 ans, deux enfants de 14 et 11 ans. Je suis comédienne, fraîchement réalisatrice. Je suis enfant de saltimbanque, j'ai grandi dans les pattes d'un père qui faisait déjà ce métier. Je suis là"Elle était là, avec nous pendant une heure, Romane Bohringer qui a fait ses débuts sous la direction Peter Brook, avant d'être la Laura des “Nuits fauves”, film-testament de Cyril Collard, devenu culte. Trois décennies, sur les planches, devant et derrière la caméra, pour Romane qui sera à l'affiche dès mercredi prochain de "Petites" de Julie Lerat-Gersant, un film autour de la maternité, thème également au coeur de la pièce "Respire" qu'elle présente jusqu'au mois d'avril à la Piccola Scala à Paris.Romane Bohringer remonte le fil de sa vie et partage avec nous les disques qui l'animent d'hier à aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Avec le recul, je dirais que le concert qui m'a le plus impressionné c'était un concert de Niggaz Wit Attitudes en 1989. Voir NWA avec Eazy-E et tous les gars réunis sur scène, au-delà de la musique, ce qui m'a vraiment marqué c'est de voir ces types mettre autant d'eux-mêmes dans le concert. De voir des gens si investis sur scène, avec une certaine théâtralité, un sens du show et de la tenue, tu ne pouvais pas te contenter de dire : “là je vois du rap”. C'était vraiment un show construit avec autant de soin qu'ils ont bâti leur album.” - Trugoy the DoveLe 21 Juin 2011, pour clôturer la première saison de "Dans les oreilles" et célébrer la fête de la musique, De La Soul, "magic" trio de Long Island se racontait en musique. Une immersion d'une vingtaine de minutes, un grand travelling de leur vie musicale et l'occasion surtout d'entendre à nouveau David Jude Jolicoeur qui vient de nous quitter ce 12 février 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis un artiste. Je préfère ce terme à celui de compositeur, musicien ou platiniste. Je fais plein de choses, de la vidéo, de la sculpture, de la photographie et ça m'arrive de faire de la musique aussi. Je dirais que mon travail se situe entre la musique et les arts visuels.”Artiste, Christian Marclay compose avec les images, dévoile leur potentiel sonore. Inventeur de nouveaux instruments, comme la “Phonoguitar”, une platine vinyle portée telle une guitare, le créateur américano-suisse fera pendant longtemps du vinyle l'une des matières premières de ses œuvres en en cousant les pochettes dans ses “Body mix” ou en recréant des pièces inédites avec ses “Recycled Records”.Il échantillonne, coupe, monte, des sons ou des mots, mais aussi des vidéos dans lesquelles les portes s'ouvrent, se ferment, ou interrogent notre rapport au temps. Avec “The Clock”, il obtient le Lion d'or du meilleur artiste lors de la 54e Biennale de Venise. Une variété que l'on peut découvrir jusqu'au 27 février au Centre Pompidou à Paris, et une occasion pour nous de rencontrer cet artiste dont l'œuvre s'écoute autant qu'elle se regarde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Si je devais me décrire à quelqu'un qui ne m'a jamais rencontré, je dirais que j'écris, j'écris des romans, donc romancière, autrice.”Un goût des mots qui la mène à traduire également ceux des autres, de Lydia Lunch à Valérie Solanas, voilà qui nous donne un indice de l'autre facette de Wendy : Performeuse, activiste queer et militante féministe. Après son formidable roman dystopique Viendra le Temps du Feu, elle vient de publier aux éditions Lattès l'essai Devenir Lionne dont voici quelques mots : “L'histoire de ma lionne, c'est celle d'une femelle dont la sauvagerie cherchait celle du dompteur car elle ne connaissait que ce type de rapport, née en captivité. Il lui fallait apprendre à sentir autrement, à s'évader du cadre et chercher le hors-champ.” Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Qui je suis ? Déjà je suis Uèle Lamore, franco-américaine de 28 ans. Je fais de la musique. Mais, je fais beaucoup de choses dans la musique, que ce soit de la musique de film, ma propre musique, de la production et de la réalisation pour d'autres artistes, des arrangements parfois… J'ai fait beaucoup de direction orchestrale aussi. Voilà toutes mes casquettes.”Une vaste palette de compétences pour Uèle Lamore, qui fut un temps réduite à son rôle de cheffe d'orchestre avec l'aventure Orage. Pourtant, à la même periode, la franco-americaine s'illustre auprès d'artistes comme Etienne Daho, Agar Agar ou encore Grand Blanc, compose pour le cinéma, et sortira deux EP et un disque, Loom. Sur Nova, Uèle revient sur les musiques fondatrices, celle des premiers kifs mais aussi des premiers apprentissages à Los Angeles puis à Boston, au Berklee College. Elle nous embarque en studio, dans sa cuisine ou sur sa moto, pendant une heure Miles Davis croise Puccini et Fontaine DC.Uèle sera la semaine prochaine, le 3 février, au Centre des Arts d'Enghien les Bains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je dirais que je suis musicien. Point barre. Parce que, sur wikipédia il y a écrit tellement de choses … “André Manoukian, auteur, compositeur, pianiste, arrangeur…et même comédien”. Vous savez quoi ? Laissez tomber. André Manoukian : musicien.”Musicien depuis plus de 40 ans au service des voix, André Manoukian, que vous avez vu en juge clément dans les télécrochets, sortait à l'automne dernier son 5eme disque solo, Anouch, du nom de sa grand-mère, indice d'un retour musical vers ses origines arméniennes. De ce pays d'origine il sera question pendant cette heure, tout comme de la virtuosité des musiciens de jazz rock, idoles de sa génération. Une escale au Berklee college à Boston où il a étudié dans les années 70, avant de convoquer ses disques essentiels et ceux qui lui ont créé des déclics sur l'instant ou à rebours. André Manoukian remonte le fil de sa vie en musique sur Nova. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je m'appelle Joesef. Je viens de Glasgow, en Écosse, plus précisément de l'est de Glasgow. Je suis chanteur, producteur, parolier… Je suis juste un mec normal qui essaye de devenir une pop star.”Un mec banal doté d'une voix qui l'est un peu moins et qui le mènera sûrement sous le feu des projecteurs. C'est cette voix chaleureuse qui nous a fait chavirer en découvrant son premier EP Play Me Something Nice, c'était il y a trois ans. Joesef sortait hier son premier disque Permanent Damage, l'occasion de remonter le fil de sa vie en musique. De sa chambre à Glasgow aux premiers studios de musique londoniens, de son amour des Spice Girls à la fascination pour les productions d'A Tribe Called Quest, Joesef, se raconte pendant une heure sur Nova. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En juin 2012, Radio Nova terminait sa saison en proposant une soirée spéciale Russell Banks, homme d'écriture, d'engagement et de voyages déroulait sa bande originale avec Isadora Dartial avant de lire pour les auditeurs de Radio Nova des extraits de plusieurs de ses romans dans la Nova Book Box, le jukebox littéraire de Richard Gaitet.Acte 1. Plongeon dans ses oreilles :Russell Banks publie son premier roman en 1975, Vie de famille. Ses voyages nourrissent ses livres, la Jamaïque sera au cœur du Livre de la Jamaïque puis de Sous le règne de Bone. Les voyages inspirent sa plume, et sa plume inspire le cinéma, c'est le cas de son roman De beaux lendemains qui sera le premier de ses romans adaptés sur grand écran par Atom Egoyan et qui obtiendra d'ailleurs le grand prix au festival de Cannes en 1997.Membre de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres, Russell Banks succèdera en 1998 à Salman Rushdie au Parlement International des Écrivains, et préside par ailleurs City Refugee of North America, qui accueille des écrivains en exil. Homme d'écrits, il a adapté Sur la route, de Kerouac, pour Francis Ford Coppola." Russell Banks © THONY BELIZAIRE / AFP Forum Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Danseur hip-hop, Cut Killer est né avec Anouar Hajoui qui était fan de cette culture musicale, ce petit Dj en devenir a voulu comprendre comment fonctionnait cette musique et puis je suis devenu Cut Killer, un Dj qui a essayé de faire en sorte que ce mouvement musical qu'est le hip-hop puisse grandir avec toujours un regard de petit enfant.”Des rêves d'enfants qui l'ont poussé à servir le mouvement depuis plus de 30 ans. Une vie au service du Hip-hop pour le dj et producteur qui a d'ailleurs fait ses débuts sur cette même antenne avec le Cut Killer Show. Une vie racontée dans un ouvrage MIXTAPE 2.0, coécrit avec Julien Civange, et dont il nous offre pendant une heure la version sonore. De S.S.D. (comprenez Strasbourg St Denis) à Big Apple, des clubs d'après-midi aux grandes scènes new yorkaises, Cut Killer se raconte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Comme dirait Robert Charlebois “Je suis un gars bien ordinaire”, sauf que je fais de la danse et que j'aime ça par-dessus tout depuis mon enfance. Je crois que c'est ça qui m'a connecté au monde, qui a fait que j'ai pu exister, exister aux yeux des autres aussi.”Une histoire d'amour avec son art, la danse qui a commencé dans l'enfance donc..Formé à la danse Classique, Angelin Preljocaj se tourne ensuite vers la danse contemporaine qu'il apprend entre autres à NYC aux côtés du visionnaire Merce Cunningham puis de l'égérie de ce dernier Viola Farber. Dès 1984, il monte sa propre compagnie. Quatre décennies qui auront vu naître une cinquantaine de pièces. Des grandes formes, des solos, tantôt abstraits tantôt narratifs. Des œuvres qu'il présente dans le monde entier avec sa compagnie quand il n'est pas invité par de prestigieuses institutions, ou même tout simplement au coin d'une rue avec son groupe urbain d'intervention qui permet à son ballet de multiplier les performances dans l'espace public. La danse qu'il sort du plateau, et qu'il aime croiser avec d'autres univers artistiques : la mode, les arts plastiques, le design et la musique bien sûr. Après des collaborations avec Stockhausen, Laurent Garnier, Air, c'est Thomas Bangalter, ex Daft Punk qui signe la musique de Mythologies, création née de la rencontre entre le ballet Preljocaj et celui de l'Opéra National de Bordeaux. Une création qui nous donne l'occasion de revenir sur les liens que tisse le chorégraphe avec la musique. Mythologies, une création d'Angelin Preljocaj, à l'Opéra Royal du Château de Versailles jusqu'au dimanche 18 décembre, et du 08 au 11 juin 2023 à La Criée, Théâtre National de Marseille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis un monsieur ordinaire qui a eu la chance de faire des choses et de croiser des gens extraordinaires, de faire un métier extraordinaire. Au départ j'étais moyen, moyen en tout, moyen à l 'école, moyen en taille, moyen en beauté, moyen en intelligence. Je me suis pas mal démerdé pour essayer que ça brille tout ça. Tout petit je réalisais des films en double 8 millimètres et j'ai rencontré des camarades au lycée, on a créé le Splendid avec Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel et après Balasko et Moynot. On a construit des théâtres, on a joué.”Gérard Jugnot, éternel “Félix” (“Le Père Noël est ordure”), “Bernard Morin” (“Les Bronzés”), et autres anti-héros des années 80, fera ses premiers pas en tournant notamment sous la direction de Jacques Doillon, Alain Resnais et Jean Rouch puis de Bertrand Blier dans “Les Valseuses.”Acteur, metteur en scène et réalisateur de 12 films, dont “Une Epoque Formidable”, “Monsieur Batignole” et prochainement “Le Petit Piaf”, qui met à nouveau en scène des chanteurs. L'occasion pour nous de découvrir les musiques qui l'animent et notamment son goût pour la chanson. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Qui suis-je ?Je suis une musicienne, autodidacte, et j'aime faire des chansons, les chanter aux gens, ça fait partie d'un besoin existentiel irrépressible.J'écris des chansons, je les compose, je les arrange, mais je travaille aussi avec un musicien qui s'appelle Xavier Thiry, qui est beaucoup présent, puis plus récemment avec François Viro.”C'est à Tarbes, sa ville natale, que nous emmènent ses dernières chansons. De la place Verdun, aux quais de l'Adour, en passant par la route de Pau, La Féline, qui tient son nom d'un film de Jacques Tourneur, met en musique ses souvenirs. Psychogéographie musicale pour cette musicienne autodidacte, philosophe de formation qui nous livrait, en plus de ses disques, une passionnante “Dialectique de La Pop” en 2018, livre-encyclopédie dans lequel elle s'interroge sur la profondeur de ce genre longtemps qualifié d'inauthentique. Des chansons à textes espagnoles sur guitare en carton, du métal dans le baladeur, des évasions, des concerts dans des campings, c'est la virée que nous offre La Féline. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Nous sommes une bande d'amis, on se connaît depuis le début de notre vie. Ensemble, nous sommes une petite troupe de cirque qui traverse les époques et les continents. Cette troupe s'appelle Phoenix, dans cette troupe il y a mon grand-frère, Branco, moi, Christian, Deck à la basse et au chant Thomas.”C'est donc la fratrie du quatuor versaillais, Christian Mazzalai et Laurent Brancowitz, qui nous offre cette virée dans les oreilles de Phoenix, le groupe français le plus connu à l'international, considéré par certains comme “le meilleur groupe français du monde”. Phoenix, apparu en pleine vague French Touch et dont le single “If I ever feel Better” sorti en 2000 fera danser le monde entier. 22 ans plus tard, le groupe est de retour avec Alpha Zulu, 7ᵉ album enregistré en plein confinement au Musée des arts décoratifs et qui, bien que l'on entende des airs d'amapiano dessus, est un clin d'œil, non pas à l'Afrique du Sud, mais au lexique de l'aéronautique. De l'altitude donc pour les Phoenix qui nous livrent ce matin les airs qui les animent depuis l'enfance et ceux qui ont accompagné la vie du groupe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis italienne, j'ai aussi la double nationalité. J'ai 58 ans. Je suis une femme née à Turin et je suis venue en France dans les années 1970, j'ai fait l'école italienne à Paris. Ensuite, j'ai commencé à faire de la danse, j'ai pris des cours de théâtre, et j'ai décidé de vouloir faire l'actrice. J'ai travaillé mon instrument d'acteur, je l'ai beaucoup travaillé, justement à l'école de Patrice Chéreau et Pierre Romans, en faisant des films, du théâtre. Et à un moment, grâce à Mimmo Calopresti, j'ai eu à nouveau le plaisir d'écrire, du coup ça m'a donné envie d'écrire moi-même quelque chose que j'ai fait lire à Noémie Lvovsky, et qui m'a dit “C'est un film, il faut que tu le fasses, il faut que tu réalises toi-même ce film. Je vous parle de ça parce que c'est comme des moments importants de ma vie qui ont été Chéreau, qui a été fondateur, ensuite Mimmo, puis Noémie, et ensuite j'ai été donc aussi réalisatrice.”Un parcours en trois temps, une valse que danse Valéria depuis maintenant plus de trois décennies. Actrice, scénariste et réalisatrice. C'est avec cette dernière casquette qu'elle revient sur les écrans de cinéma pour raconter une aventure de théâtre fulgurante, celle de ses années d'apprentissage aux Amandiers, théâtre-école dirigée par Patrice Chéreau et Pierre Romans à Nanterre dans les années 80, terrain de jeu incandescent. Une immersion pleine de vie et d'envie, dans lesquelles les battements de musiques font écho aux émotions traversées par les personnages. L'occasion d'élargir le champ et de sonder les musiques qui ont fait battre le cœur de notre invité depuis l'enfance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“On est deux hommes très dérangés, qui essayent de faire de la musique toute aussi dérangeante. Peut-être qu'on est plutôt des garçons, des petits garçons, qui essayent de faire de la musique qui soit en quelques sortes troublante et qui essayent de réussir dans ce monde. On vient du Royaume Uni, de Londres, originellement d'un endroit appelé Somerset, mais on a emménagé dans la grande ville pleine de lumières.”Somerset, du nom du comté où se trouve Glastonbury, ville éminemment musicale et berceau de nos deux invités ce matin, le duo Sad Night Dynamite découvert l'an passé avec une première mixtape éponyme qui arrivait sur nos ondes avec le titre Krunk, sirène addictive qui s'imposait sur nos platines comme une évidence. Les morceaux et la mixtape Volume 2 sortie en avril dernier confirmant cette première impression, voilà qui nous a donné l'envie de rencontrer ces jeunes musiciens lors de leur passage à Paris le 18 octobre dernier. Une heure pour découvrir les musiques fondatrices, faire un tour au festival de Glastonbury et découvrir leurs processus créatifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je m'appelle Simon, depuis 4 ans et demi j'oeuvre sous le pseudonyme Chaton. Ça fait peut-être 20 ans que je fais de la musique et que j'écris des chansons. Et en ces 20 ans j'ai utilisé / j'utilise plusieurs pseudos. Chaque page que j'écris en gros c'est un pseudo. Donc là depuis 4 ans c'est Chaton. Chaton c'est 98 chansons à l'heure actuelle, sur 9 albums et 1 EP plus quelques singles, et c'est vraiment un journal intime, un journal très intime.”En 2017, on pouvait entendre résonner ces paroles : “Au bord de la faillite / Je continue d'écrire des poésies”. Elles sont tirées du titre “Poésie” de son journal intime “Possible”, premier chapitre de Chaton découvert via les tuyaux de la Souterraine. A travers ces mots, une renaissance s'annonce. Renaissance poétique et musicale qui prouvait alors que le rap et le R'n'B n'étaient pas les seuls qui puissent maîtriser l'autotune. Dans une autre vie, Simon était Siméo; alias sous lequel il sortira trois disques avant de prêter sa plume aux artistes de variétés. C'est avec son alter ego Chaton qu'il monte le label Le Contenu, sur lequel sortiront les albums Brune Platine, Princesse Pigalle, Héros, et au début du mois Le Geste, disque, composé main dans la main avec Blundetto, croisement sensible. L'occasion de remonter ensemble le fil de cette vie musicale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“On répète toujours les sensations de l'enfance, c'est à dire ce mélange entre la joie et la mélancolie, la joie et la tristesse, c'est ce qui m'a touché toujours dans n'importe quelle forme de création cette espèce de contradiction qu'il y a entre la mélancolie et la légèreté.”“Je suis un musicien français qui a commencé dans des petits groupes de rock obscurs, dont la notoriété ne dépassait pas le bout de ma rue. J'ai, par ailleurs, étudié l'harmonie, le contrepoint au conservatoire et puis je suis tombé dans la marmite de la musique électronique, électro acoustique, avec le groupe de recherche musical (GRM) dirigé par Pierre Schaeffer.” Le dernier disque de Jean Michel Jarre, Oxymore, prend place dans une riche discographie. Depuis 4 décennies, Jean-Michel Jarre expérimente : des musiques de films aux méga concerts, de parolier au contrepoint musical qu'il offrait récemment aux photos de Sebastiao Salgado pour son exposition Amazônia… Les aires de jeux semblent infinies pour le compositeur. Son dernier projet Oxymore, nourri des travaux de l'un de ses maîtres, Pierre Henry, est le premier disque commercial composé et conçu en multicanal et binaural qui voit le jour dans le métavers, à Oxyville. Le pied entre deux mondes, Jean-Michel Jarre s'immerge dans le réel pendant une heure sur NOVA, le temps de partager avec nous les musiques qui l'ont façonné, transcendé et inspiré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“ Je suis quelqu'un qui baigne dans la musique depuis mon plus jeune âge. J'ai commencé à étudier le classique vers mes 3/4 ans et ensuite la musique populaire. Depuis cette période, la musique c'est ma vie. Pour résumer, je suis une personne qui aime les choses simples, la nature et je suis complètement féru de musique, en fait j'ai tout le temps de la musique en tête… ”Marcos Valle, auteur de plus d'une trentaine sortis sur plusieurs décennies, a embrassé plusieurs courants, de la bossa nova naissante au jazz funk en passant par le boogie et la MPB tendance psyché. Sur sa route, on croise Antonio Carlos Jobim, Sarah Vaughan, Leon Ware ou plus récemment le jeune Tom Misch. Marcos Valle a traversé les époques et les genres avec la dextérité des grands. Une aventure musicale que le maître brésilien partage avec enthousiasme pendant une heure sur NOVA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis batteuse, compositrice, passionnée de voyages et de cultures du monde. J'ai sorti 7 albums entre jazz, pop et électro, composés et inspirés par les musiques du monde, de l'Afrique de l'ouest à l'Asie du sud-est en passant par l'Amérique du sud. Je suis une musicienne sans frontière.”Passeuse d'une musique décloisonnée qu'elle défend au sein de son label “Jusqu'à la nuit” monté l'an passé, la batteuse Anne Paceo qui a commencé à l'âge de 10 ans est notre invitée ce matin. L'occasion de découvrir les musiques qui habitent cette artiste qui, en parallèle de ses diverses formations a accompagné, et embrassé les musiques de ses pairs, de Rhoda Scott à Melissa Laveaux en passant par Christian Escoudé auprès duquel elle a commencé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Je suis un rappeur qui a le pied entre deux écoles. L'école old-school et la new wave, le rap d'aujourd'hui. Je suis un passionné de rap et de musique en général.”Amoureux de cet art, qu'il a servi d'abord au sein du duo Big Budha Cheez qu'il forme dès 2012 avec Fiasko Proximo et du collectif Exepoq puis en solo via deux EP “Junior” en 2016 puis “BO Y Z” 3 ans plus tard. Le rappeur de M City est de retour avec ” Moussa”, un premier album qui aura pris le temps d'arriver dans le bon temps. Celui qui succède aux révolutions personnelles, de celles qui vous rapprochent de la source. C'est donc avec cœur et sincérité que Prince Waly se raconte ce matin, et partage les musiques qui l'animent depuis l'enfance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.