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Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré à l'Afrique. En première partie, des anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. Cinq pays sont concernés, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe. La chute du régime autoritaire de Salazar en 1974 et la Révolution des Oeillets ont signé la fin de la colonisation portugaise et l'avènement des indépendances jusqu'à l'année suivante. Au Portugal, la diaspora des anciens colonisés reste importante (entre 180 000 et 230 000 personnes), il y a toujours de nouveaux arrivants qui se mêlent à ceux arrivés dans les années 70 et plus tard... En seconde partie, direction la région d'Agadir, au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité, ils sont récoltés en très grand partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines 5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.
Au sommaire de Radio Foot Internationale ce jeudi à 16h10 TU et 21h10 TU : - Steve Mandanda dit adieu au football ! ; - Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! ; - Afrique – Cameroun en danger ! Steve Mandanda dit adieu au football ! Le gardien emblématique des Bleus et de l'OM raccroche les gants à 40 ans. Plus de deux décennies au plus haut niveau, une Coupe du monde, une fidélité rare et un respect unanime. Retour sur le parcours d'un monument du football français. Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! L'Argentine termine en tête d'un marathon plein de rebondissements, tandis que le Brésil s'incline sur l'altitude de La Paz face à la Bolivie et termine à la 5ème place. Le Chili, lui, sombre et rate complètement le rendez-vous. Quels enseignements tirer de ces qualifications au format élargi (6 qualifiés + 1 barragiste) ? Afrique – Cameroun en danger ! Les Lions indomptables voient leurs espoirs de Coupe du monde sérieusement menacés. Défaits au Cap-Vert, ils n'ont presque plus le droit à l'erreur. Ont-ils encore les armes et l'état d'esprit pour arracher une place au Mondial 2026 ? Pour en débattre, notre confrère Georges Mbimbé de RSI à Douala. Présentation : Annie Gasnier | Édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Eric Rabesandratana, Cherif Ghemmour, Dominique Baillif.
5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. «Portugal : les déracinés des indépendances africaines», un Grand reportage de Marie-Line Darcy.
Au sommaire de Radio Foot Internationale ce jeudi à 16h10 TU et 21h10 TU : - Steve Mandanda dit adieu au football ! ; - Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! ; - Afrique – Cameroun en danger ! Steve Mandanda dit adieu au football ! Le gardien emblématique des Bleus et de l'OM raccroche les gants à 40 ans. Plus de deux décennies au plus haut niveau, une Coupe du monde, une fidélité rare et un respect unanime. Retour sur le parcours d'un monument du football français. Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! L'Argentine termine en tête d'un marathon plein de rebondissements, tandis que le Brésil s'incline sur l'altitude de La Paz face à la Bolivie et termine à la 5ème place. Le Chili, lui, sombre et rate complètement le rendez-vous. Quels enseignements tirer de ces qualifications au format élargi (6 qualifiés + 1 barragiste) ? Afrique – Cameroun en danger ! Les Lions indomptables voient leurs espoirs de Coupe du monde sérieusement menacés. Défaits au Cap-Vert, ils n'ont presque plus le droit à l'erreur. Ont-ils encore les armes et l'état d'esprit pour arracher une place au Mondial 2026 ? Pour en débattre, notre confrère Georges Mbimbé de RSI à Douala. Présentation : Annie Gasnier | Édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Eric Rabesandratana, Cherif Ghemmour, Dominique Baillif.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
L'Afrique retient son souffle… Les Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 battent leur plein. Victoire du Sénégal face à la RDC, défaite du Cameroun face au Cap-Vert...Des buts, des surprises, des nations qualifiées et d'autres en danger. Vos équipes ont-elles toujours une chance de se qualifier ? Quels sont vos pronostics pour la suite ? On attend vos réactions.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : Sonia et son mari réservent un séjour au Cap-Vert. Mais à cause de problème d'avion, ils dorment deux nuits à l'aéroport de Lisbonne, sans prise en charge ! Épuisés, ils font demi-tour sans avoir vu le Cap-Vert. L'agence propose un « bon » à hauteur de 40% du prix, mais Sonia souhaite la totalité car elle n'est jamais arrivée. Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir
Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir
Ils se nomment le clan Kavac ou Skaljari : ces groupes mafieux d'Europe de l'Est aux ramifications mondiales, ont fait de l'Afrique de l'Ouest une nouvelle base pour gérer le trafic illégal de cocaïne à destination de l'Europe. Dans son dernier rapport, l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale pointe les méthodes de développement de ces organisations, notamment la corruption, le rôle des intermédiaires, et l'accroissement de la consommation de cocaïne dans la zone. L'espagnole Lucia Bird Ruiz est directrice de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, c'est elle qui a rédigé ce rapport. RFI : Pour la première fois, des enquêtes indiquent que l'Afrique de l'Ouest est devenue un pivot central du trafic de cocaïne pour des groupes mafieux qui sont basés en Europe de l'Est ? Lucia Bird Ruiz : Oui, et c'est au Cap-Vert que ces réseaux ont commencé à s'implanter. Puis, c'est depuis 2019 que ces groupes ont lancé des opérations dans les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, opérant principalement sur des routes maritimes. Ce sont des groupes parmi les acteurs les plus importants du commerce mondial de la cocaïne d'aujourd'hui. Ils utilisent la violence, la corruption et donc l'implantation en Afrique de l'Ouest, c'est très concernant pour la région. Est-ce qu'on peut citer quelques-uns de ces groupes, qui ont d'ailleurs des liens parfois avec la mafia italienne ? Par exemple, les clans Kavak et Skaljari, les deux organisations criminelles les plus puissantes du Monténégro, qui sont à l'origine de plusieurs assassinats, ont opéré à l'Afrique de l'Ouest. Et ces réseaux ont des liens avec les mafias italiennes, particulièrement la Ndrangheta. Pourquoi ces groupes ont besoin de l'Afrique de l'Ouest pour développer le trafic de cocaïne ? Le marché de consommation en Europe, ça devient chaque jour plus grand. Mais aussi la pression en Europe sur les routes directe en provenance d'Amérique latine s'est accrue et donc l'Afrique de l'Ouest est devenue de plus en plus importante pour ce trafic. Un tiers de la cocaïne européenne pourrait transiter actuellement par l'Afrique de l'Ouest. Et on prévoit que ce chiffre atteindra la moitié d'ici à 2030. Concrètement, comment est-ce que ces groupes mafieux travaillent en Afrique de l'Ouest ? Il y a deux points-clés à souligner. Le premier, c'est les intermédiaires. C'est vraiment un élément-clé de leur stratégie. Ce sont des nationaux des Balkans qui sont envoyés en Afrique de l'Ouest pendant des mois pour superviser les opérations, en travaillant avec les acteurs locaux, pour faciliter la logistique. Par exemple, un important réseau avait un intermédiaire basé à Freetown en Sierra Leone, qui supervisait l'importation, l'emballage dans des conteneurs, l'établissement d'une société en Sierra Leone et l'exportation vers la Belgique. Ils ont des moyens financiers quasi illimités, le trafic de cocaïne est tellement puissant qu'ils sont capables de s'implanter partout ? Certains de ces groupes ont corrompu les plus hauts niveaux de l'Etat. Par exemple, en Albanie, un ancien membre du Parlement a été arrêté pour son soutien à une organisation criminelle. Et en Afrique de l'Ouest, on s'attendrait à ce qu'ils utilisent des techniques similaires. Comment est-ce qu'ils font transiter la cocaïne d'Afrique de l'Ouest vers l'Europe ? Comme on l'a dit, ils utilisent la voie maritime dans les conteneurs où s'est très compliqué de faire de la surveillance. Mais aussi, ils utilisent des petits bateaux. Par exemple, on a un dirigeant bosniaque d'un groupe qui a parlé avec ses complices de trafic de plus de trois tonnes de cocaïne dans la Guinée-Bissau et les îles Canaries, dans un petit bateau. Vous indiquez dans votre rapport que ces intermédiaires sont parfois payés en cocaïne. Il y a une crainte que ce système entraîne une hausse de la consommation dans la sous-région ? Les produits de synthèse restent les plus largement consommés dans la plupart des pays, mais la consommation de cocaïne, en particulier du crack, augmente également dans de nombreux pays. Et donc, ils vendent la cocaïne dans le marché local et ça pousse la consommation dans la région. Ils s'adaptent aux moyens financiers des habitants de l'Afrique de l'Ouest ? Le prix dans la sous-région a baissé dans beaucoup de pays. Au Ghana, les prix réels, donc en tenant compte de l'inflation, ont chuté de 60 % entre 2019 et 2023. Ce n'est pas la même tendance dans tous les pays de la région, mais dans beaucoup de pays. Et ça inclut le Sénégal, la Guinée. La consommation est vraiment dans une phase d'augmentation. Comment est-ce que les Etats d'Afrique de l'Ouest, comment les autorités au Sénégal, en Sierra Leone ou en Guinée-Bissau peuvent lutter contre la puissance de ces réseaux mafieux ? Il faut vraiment renforcer les systèmes de renseignement pour bien comprendre les opérations de ces groupes, et aussi créer des partenariats stratégiques, des partenariats intercontinentaux entre forces de l'ordre en Afrique de l'Ouest. C'est un défi énorme pour la région parce que c'est une implication pour la santé publique, mais aussi pour la corruption et peut-être à l'avenir sur la violence parce que ces groupes sont tellement violents dans beaucoup de régions du monde. À lire aussiL'Afrique de l'Ouest, nouvelle plaque tournante du trafic de cocaïne vers l'Europe, selon un rapport
Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin
Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin
Sujeten haut: Reaktiounen op de Sommet tëscht Putin an Trump, Hëllef fir de Cap Vert a Liichterpressessioun zu Trënteng.
Sujeten haut: Reaktiounen op de Sommet tëscht Putin an Trump, Hëllef fir de Cap Vert a Liichterpressessioun zu Trënteng.
Ils représentent plus de la moitié de la population en Haïti... Et pourtant, les jeunes font face à d'énormes difficultés. Peterson Luxama est allé à leur rencontre, à Port-au-Prince. Absence de politiques ciblées pour leur intégration, manque d'emplois, insécurité, précarité…à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, ce mardi 12 août 2025, beaucoup de jeunes Haïtiens expriment leur désespoir. Certains ne croient plus en un avenir meilleur, tandis que d'autres, malgré tout, gardent l'espoir d'un possible changement. Aux États-Unis, Donald Trump a provoqué la surprise hier en décidant de déployer des agents du FBI, ainsi que les agents de la garde nationale dans les rues de Washington… Le président a pris des mesures exceptionnelles face à ce qu'il considère comme une hausse de la criminalité dans la capitale. Pourtant, les chiffres disent le contraire : selon le ministère de la Justice, les taux de criminalité n'ont jamais été aussi bas depuis les trente dernières années. «Le taux de criminalité à Washington aujourd'hui est plus haut que ceux de Bogota en Colombie, ou que celui de Mexico… ces villes dont vous entendez parler et qui sont considérées comme les pires endroits de la terre. C'est plus haut, c'est bien plus haut.» Voilà ce que pense Donald Trump de Washington... Forcément, aujourd'hui, presque toute la presse américaine titre sur le sujet. Hier lundi (11 août 2025), des mesures exceptionnelles ont été prises... Alors, il y a les médias conservateurs et pro-Trump qui s'en réjouissent. Washington est «aussi effrayante que l'enfer», titre le New York Post... et puis il y a d'autres quotidiens, comme le Washington Post, qui tentent de décrypter la stratégie de Trump derrière une telle décision. Les journalistes expliquent que l'idée de déployer la Garde nationale et de placer la police de la ville sous l'autorité directe du président est bien pensée... et née avant même l'entrée en fonction du président. La hausse de la criminalité invoquée par Trump est un prétexte. Pour le journal Politico, ces «mesures d'urgence» déployées par le président servent en fait à consolider son pouvoir sur la ville, qui est sous l'autorité du Congrès et non pas d'un État comme les autres villes américaines. Les journalistes rappellent tout de même que le président va se heurter à des limites : sans l'accord du Congrès, son administration ne pourra pas prolonger indéfiniment son contrôle sur la police de Washington. Au Chili, l'espoir d'un traité mondial pour préserver la planète de la pollution plastique... «Je ne veux pas être négatif», écrit Maximiliano Proaño, sous-secrétaire à l'Environnement, sur le site du média chilien El Mostrador. Il explique fonder beaucoup d'espoir dans le traité international contre la pollution plastique, en négociation à Genève en ce moment même. Proaño évoque le cas du Chili, très exposé à ce fléau, étant le plus gros consommateur de bouteilles plastiques du continent américain. Ces dernières années, plusieurs études ont montré la contamination aux microplastiques au Chili. Sur le site La Tercera, la journaliste Ceina Iberti explique comment ces particules se retrouvent dans les sols, les boissons et les plats des habitants. «Le pays est confronté à un vide réglementaire», alarme-t-elle. Le gouvernement semble, lui, déterminé à s'investir à Genève : «Le Chili arrive avec une position claire, appelant à un accord ambitieux, juste et efficace. Nous avons besoin de règles mondiales», a précisé le sous-secrétaire. Au Canada, des faux consultants et des faux avocats soutirent de l'argent aux populations immigrées... Oui, c'est une enquête vidéo du média canadien Le Devoir. Deux journalistes y montrent comment certains profitent de la vulnérabilité des nouveaux arrivants au Canada pour leur extorquer de l'argent. Ces derniers se font passer pour des avocats spécialisés en droit de l'immigration et demandent des sommes astronomiques à des demandeurs d'asile. L'un d'eux, appelé Gourdip, confie avoir payé 6 500 dollars à un consultant fantôme pour une demande d'asile qui n'a jamais été déposée. L'enquête révèle que les réfugiés sont particulièrement visés, car ils sont une cible de choix pour les fraudeurs. Ils ont 45 jours après leur arrivée pour déposer une demande d'asile et monter un dossier. C'est là que les arnaqueurs interviennent, proposant des services rapides et à moindre coût. Dans l'enquête, Sarah Champagne et Félix Pednaut, les journalistes du Devoir, donnent donc des clés pour mieux les identifier. Ils ont même rencontré un fraudeur en caméra cachée. En Argentine, une série Netflix connaît un succès phénoménal El Eternauta, «l'Eternaute», a été diffusée fin avril 2025. C'est l'une des séries non anglophones qui a réalisé le meilleur démarrage sur la plateforme. Une semaine après sa sortie, les six épisodes avaient été vus par près de 11 millions de personnes à travers le monde. Et un phénomène assez inattendu s'est produit : la série a relancé la recherche des bébés disparus pendant la dictature argentine de 1976 à 1983. Journal de la 1re L'attention est portée sur la tempête tropicale Erin, qui est en ce moment près du Cap-Vert. Elle pourrait bien traverser l'Atlantique et se rapprocher des Antilles ce samedi (16 août 2025) en fin de semaine. Les météorologues craignent qu'elle se transforme en ouragan de catégorie 3.
Aujourd'hui, intéressons-nous au bonnet d'Amilcar Cabral. Le dirigeant indépendantiste, originaire du Cap-Vert, qui a mené la lutte pour l'indépendance dans le maquis de la Guinée-Bissau, est connu pour cette coiffe qu'il portait très souvent. Ce qui est moins connu, c'est que ce bonnet portait un message essentiel pour la lutte du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), et qu'il a servi à abriter des protections magiques. C'est devenu une image iconique. Le célèbre indépendantiste Bissau-Guinéen Amilcar Cabral coiffé de son bonnet « Suwiya » aux motifs caractéristiques. Ce bonnet, selon la tradition du mouvement indépendantiste de Cabral, le PAIGC, lui a été remis par Toumani Seidi, un paysan de Morès, dans le nord de la Guinée-Bissau. Le chef indépendantiste l'a alors adopté pour ressembler à un mandingue de la région de Oio. Avec un objectif bien précis : faire oublier ses origines capverdiennes, rallier à lui les populations rurales... Comme le raconte le fils de Toumani Seidi, Keba Seidi : « Cabral fut obligé de porter le bonnet, car à cette époque de la mobilisation pour la lutte armée, les gens étaient très réticents. Ils considéraient Cabral comme un Portugais. Et mon père, Toumani Seidi, avait peu d'arguments pour convaincre sa communauté. Il a donc trouvé une astuce : habiller Cabral comme un mandingue, en lui faisant porter un bonnet. C'est d'ailleurs son propre bonnet qu'il a remis à Cabral. "Pour convaincre ma communauté, lui a-t-il dit, je te ferai porter ce bonnet de laine". Ainsi, tu seras vu comme un pur Guinéen, car on n'a jamais vu un Blanc porter un bonnet, encore moins un capverdien, pendant 500 ans de présence coloniale. Qui dirait que Cabral n'est pas un pur Guinéen en voyant un bonnet solidement vissé sur sa tête ? » À écouter aussiAmilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique Le bonnet est également devenu au fil de la lutte le réceptacle de protections mystiques. Mario Sissoco, historien et responsable des archives du PAIGC : « À l'issue de la majorité, il avait introduit un petit grigri dans le bonnet. C'est le bonnet, avec ce contenu, qui le préservait de toute trahison, de tout complot, des balles de l'ennemi. Il était invulnérable ». Mario Sissoco rappelle que le soir de son assassinat, le 20 janvier 1973 à Conakry, Amilcar Cabral était allé à une réception diplomatique et ne portait donc pas le bonnet. Y a-t-il par ailleurs un lien entre la coiffe de Cabral et le soutien que la République Tchèque apportait à l'époque à la lutte du PAIGC ? Deux faits sont troublants. Un bonnet traditionnel tchécoslovaque qui porte le nom de Smiovka ressemble fort à celui de Cabral… Par ailleurs, la documentariste Violette Deffontaines, qui enquête sur cette histoire, a retrouvé des archives mentionnant l'envoi par Prague de bonnets aux maquis du PAIGC. VidéoQue reste-t-il de l'héritage de Amílcar Cabral ? ► Webdocumentaire : des documents exceptionnels sur le leader anticolonial Amilcar Cabral
Le Cap-Vert fête aujourd'hui les cinquante ans de son indépendance. Le 5 juillet 1975, l'archipel se libérait du joug colonial portugais, ouvrant la voie à la construction d'un État souverain. À cette occasion, nous recevons Vera Duarte. Première femme magistrate du pays, ancienne ministre de l'Éducation, elle a joué un rôle clé dans la construction du Cap-Vert indépendant. Témoin direct du passage du colonialisme à la démocratie, elle incarne une mémoire vivante de cette transition historique et lance un appel fort à la jeunesse cap-verdienne de la diaspora : celui du retour, de l'engagement, et de l'avenir à bâtir. À lire aussiLe Cap-Vert: une indépendance après une lutte sans guerre
50 ans après l'indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l'icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu'à ce qu'elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. C'est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents. « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L'empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. » Un documentaire signé Valérie Nivelon. Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto Réalisation : Sophie Janin. Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l'Université du Cap-Vert. Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit. Le webdocumentaire
Des représentants de plus de 180 pays sont à Nice, cette semaine, pour échanger sur les enjeux de l'océan. Les pays du Sud seront particulièrement attentifs aux discussions sur la ratification du traité mondial sur la haute mer, la problématique de l'industrie minière en haute mer, les questions de pêche durable et de gestion des zones côtières. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui réunit plus de 20 000 personnes de 180 pays. Notre studio est installé dans le palais des expositions rebaptisé pour l'occasion La Baleine. Un immense ventre de 17 000 m2 occupés cette semaine par des stands et des auditoriums bleus dans lesquels se succèdent les événements que vous entendez derrière nous. Les pays du Sud sont bien représentés car les sujets qui sont traités ici conditionnent le quotidien de ceux qui vivent là-bas. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, plus de 7 millions de personnes dépendent directement de la pêche artisanale, mais 40% des stocks de poissons dans la région sont déjà surexploités ou épuisés, ce qui compromet non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que peuvent attendre les pays du Sud de cette conférence ? - Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) est une coalition d'acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone - Aliou Ba, responsable principal de la campagne océan pour Greenpeace Afrique - Vincent Doumeizel, fondateur de la Global Seaweed Coalition, spécialiste des algues et du plancton - Sophie Lanco, chercheuse en écologie marine à l'IRD. Elle s'intéresse à la façon dont les oiseaux, les poissons, les mammifères et les pêcheurs occupent l'espace en mer, en utilisant notamment des techniques de biologging et des modèles d'écologie du mouvement - Diaba Diop, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale (REFEPAS). Musiques diffusées pendant l'émission - Bembeya Jazz National - Mami Wata - Touré Kunda - Bay Pa Mar.
Des représentants de plus de 180 pays sont à Nice, cette semaine, pour échanger sur les enjeux de l'océan. Les pays du Sud seront particulièrement attentifs aux discussions sur la ratification du traité mondial sur la haute mer, la problématique de l'industrie minière en haute mer, les questions de pêche durable et de gestion des zones côtières. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui réunit plus de 20 000 personnes de 180 pays. Notre studio est installé dans le palais des expositions rebaptisé pour l'occasion La Baleine. Un immense ventre de 17 000 m2 occupés cette semaine par des stands et des auditoriums bleus dans lesquels se succèdent les événements que vous entendez derrière nous. Les pays du Sud sont bien représentés car les sujets qui sont traités ici conditionnent le quotidien de ceux qui vivent là-bas. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, plus de 7 millions de personnes dépendent directement de la pêche artisanale, mais 40% des stocks de poissons dans la région sont déjà surexploités ou épuisés, ce qui compromet non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que peuvent attendre les pays du Sud de cette conférence ? - Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) est une coalition d'acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone - Aliou Ba, responsable principal de la campagne océan pour Greenpeace Afrique - Vincent Doumeizel, fondateur de la Global Seaweed Coalition, spécialiste des algues et du plancton - Sophie Lanco, chercheuse en écologie marine à l'IRD. Elle s'intéresse à la façon dont les oiseaux, les poissons, les mammifères et les pêcheurs occupent l'espace en mer, en utilisant notamment des techniques de biologging et des modèles d'écologie du mouvement - Diaba Diop, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale (REFEPAS). Musiques diffusées pendant l'émission - Bembeya Jazz National - Mami Wata - Touré Kunda - Bay Pa Mar.
En 2012, l'angolais Mob Dedaldino et les portugais Igor Domingues et Marco Castro ont inventé un son : le « rockuduro » ou le mariage du rock et du kuduro, une niche électronique née dans les années 90, en Angola. Treize ans et six albums plus tard, leur énergie est toujours aussi libératrice et percutante. Rencontre. En 2012, au Portugal, ils ont inventé un son : le « rockuduro » ou le mariage du rock et du kuduro, une niche électronique née dans les 90, en Angola, au sud-ouest de l'Afrique, et qui s'est vite propagée dans les autres pays lusophones et au-delà.Treize ans plus tard, les prestations scéniques de Throes ans the Shine sont toujours aussi débridées, mais leur musique a évolué : la production électronique est devenue plus marquée, leur univers parfois plus contemplatif et plus pop.Pour comprendre l'évolution de leur vision musicale, j'ai proposé aux membres de Throes + The Shine de remonter le fil de leur discographie, riche de six albums.Le dernier a pour titre Kalunga. En kimbundu, une langue d'Angola, ce mot possède plusieurs significations : il peut être utilisé pour souhaiter du bien à quelqu'un mais aussi pour désigner la mer.C'est précisément au bord de l'océan que nous nous retrouvons, au large de la côte nord-ouest de l'Afrique.À Praia, la capitale de l'archipel du Cap vert, le trio s'apprête à faire le show à la 11ᵉ édition l'Atlantic Music Expo : un évènement qui, pendant trois jours et trois nuits, fait chavirer la capitale à coup de rencontres entre professionnels du monde entier, showcases et soirées de concerts gratuits et en plein air…Pour suivre Throes + ShineYouTube / Instagram/ FacebookTitres diffusésExtraits de l'EP Na Via (Throes + Shine & Ao Sul di Mundo – 2025) : "Sal" feat. Cachupa Psicadelica ; "Chapa" ; "Baza La" ; "Kikongo"Extraits de l'album Kalunga (Throes + Shine – 2024) : "Drena", "Tá Queimar"Extraits de l'album Aqui (Throes + Shine – 2022) : "Banzelo" ; "Aqui" ; "Chibatada" feat ChullageExtraits de l'album Enza (Throes + Shine – 2019) : "Balança" ; "Dikolombolo"Extraits de l'album Wanga (Throes + Shine – 2016) : "Guerreros" feat Los Yegros ; "Skake The Floor"Extraits de l'album Mambos De outros Tipos (Throes + Shine – 2014) : "Dombolo"Extraits de l'album Rockuduro (Throes + Shine – 2012) : "Adrenalina" ; "Batida"Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
durée : 00:13:36 - Les 50 ans de l'indépendance du Cap Vert - par : Juliette de Banes Gardonne - L'Atlantic Music Expo (AME) suivi du Kriol jazz festival faisaient entendre à Praia des projets musicaux en lien avec les indépendances des anciennes colonies lusophones, notamment de l'archipel capverdien dont on célèbre les 50 ans le 5 juillet prochain. Reportage de Juliette de Banes Gardonne.
Retour sur le parquet de Diamniadio, qui vient d'accueillir la Conférence Sahara, la deuxième étape de la saison régulière de la Basketball Africa League ! Au Sénégal, la BAL est chez elle : c'est dans ce pays que se tient son siège et c'est aussi le pays d'origine de son « boss », Amadou Gallo Fall, notre invité !Avec ce dirigeant de premier plan, nous ferons un premier bilan de la « NBA de l'Afrique », cinq ans après son lancement ! Nous parlerons également du sportif : le président de l'ASC Ville de Dakar ainsi que Jo Lopez, légende du basket sénégalais et dirigeant de Kriol Star, club du Cap-Vert qui vient de découvrir la BAL, reviendront avec nous sur leur participation à la Conférence Sahara.Présent également : le MVP Malick Daho, pour compléter le 5 majeur de Mondial sports !
Nous sommes le 17 décembre 2011, il est 17h23. Dans l'hôpital de Baptista de Sousa, sur l'île de Sao Vicente, une famille entoure le lit d'une grande chambre lumineuse. Sur le lit, une vieille dame intubée tente d'adresser ses dernières paroles aux quelques proches qui l'accompagnent. Seulement dehors, sur le parvis de l'hôpital de Sousa qui surplombe la baie de Mindelo, c'est tout un pays qui retient son souffle. Son icône nationale, la chanteuse Cesaria Evora, est en train de rendre son dernier soupir. Mindelo, Cap Vert, le 17 décembre 2011. Il est 17h23 : c'est l'Heure H de mon histoire. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prenons la direction de l‘archipel du Cap-Vert pour retrouver notre Grand invité Afrique du jour. Chanteur, poète, ancien ministre de la Culture, Mario Lucio était enfant en 1975 lorsque son pays est devenu indépendant. 50 ans plus tard, l'artiste vient de publier un nouvel album titré Indépendance : l'occasion de raconter en chanson ces souvenirs, ses valeurs, ses rêves. Mario Lucio répond à Guillaume Thibault.
Mario Lucio fête l'Indépendance du Cap-Vert et Cotonete en concert au Studio de l'Ermitage. Notre 1er invité est Mario Lucio pour la sortie de l'album Indépendance50 ans après l'indépendance du Cap-Vert et les autres ex-colonies portugaises, Mario Lucio sort un album qui célèbre ce grand moment de changement en Afrique Lusophone. Chanteur, guitariste, compositeur, poète, écrivain, penseur ou même ancien ministre de la Culture : Mario Lucio est tout cela à la fois et bien plus encore pour les Cap-Verdiens. Chantre de la créolisation, l'artiste rend, à travers son œuvre, un hommage sensible et passionné à ce métissage qui a façonné la culture de son pays.Leader historique du groupe capverdien culte Simentera, mais aussi auteur de six disques en solo, Mario Lucio revient avec Independance un septième opus qui célèbre ce grand moment de changement au Cap-Vert et en Afrique Lusophone. Dans Independance, il y a « danse » et Mario Lucio aime jouer avec les mots. Un album résolument festif donc, au travers duquel il prend plaisir à se remémorer cette époque de son enfance, emplie de joie et de musique.Titres diffusés : Indépendance, Maka Maka, Mati Mati et Ami Xintadu► Album Indépendance (Maremusica 2025)Site / YouTube Puis, nous rejoignons le groupe Cotonete qui s'est produit le 17 janvier dernier au Studio de l'Ermitage pour présenter le nouvel album Victoire de la Musique. Prendre son temps. Pour Cotonete, un art de vivre. Quinze ans d'existence avant que leur premier album ne voie le jour en 2019, les Parisiens ont pris le temps d'apprécier la vie et les heures passées ensemble sur scène. Un temps qui, sous le groove Brésilien de leur jazz-funk hommage à Azymuth, à Jorge Ben, et à d'autres, donne forcément l'impression de s'écouler moins vite qu'à l'accoutumé. Trois ans sont passés et, après quelques maxis, arrivé le moment de donner un successeur à Super Vilains. Et là, le temps s'est accéléré. David Georgelet, rencontré quelques jours plus tard, nous raconte l'aventure du nouvel album Victoire de la Musique.Extraits du concert au Studio de l'Ermitage, mixage Benoît le Tirant, Mastering Mathias Taylor Brooklyn, Cascavel et Oceo e Preto► Album Victoire de la Musique (Heavenly Sweetness 2025)Bandcamp / Facebook / YouTube
Mario Lucio fête l'Indépendance du Cap-Vert et Cotonete en concert au Studio de l'Ermitage. Notre 1er invité est Mario Lucio pour la sortie de l'album Indépendance50 ans après l'indépendance du Cap-Vert et les autres ex-colonies portugaises, Mario Lucio sort un album qui célèbre ce grand moment de changement en Afrique Lusophone. Chanteur, guitariste, compositeur, poète, écrivain, penseur ou même ancien ministre de la Culture : Mario Lucio est tout cela à la fois et bien plus encore pour les Cap-Verdiens. Chantre de la créolisation, l'artiste rend, à travers son œuvre, un hommage sensible et passionné à ce métissage qui a façonné la culture de son pays.Leader historique du groupe capverdien culte Simentera, mais aussi auteur de six disques en solo, Mario Lucio revient avec Independance un septième opus qui célèbre ce grand moment de changement au Cap-Vert et en Afrique Lusophone. Dans Independance, il y a « danse » et Mario Lucio aime jouer avec les mots. Un album résolument festif donc, au travers duquel il prend plaisir à se remémorer cette époque de son enfance, emplie de joie et de musique.Titres diffusés : Indépendance, Maka Maka, Mati Mati et Ami Xintadu► Album Indépendance (Maremusica 2025)Site / YouTube Puis, nous rejoignons le groupe Cotonete qui s'est produit le 17 janvier dernier au Studio de l'Ermitage pour présenter le nouvel album Victoire de la Musique. Prendre son temps. Pour Cotonete, un art de vivre. Quinze ans d'existence avant que leur premier album ne voie le jour en 2019, les Parisiens ont pris le temps d'apprécier la vie et les heures passées ensemble sur scène. Un temps qui, sous le groove Brésilien de leur jazz-funk hommage à Azymuth, à Jorge Ben, et à d'autres, donne forcément l'impression de s'écouler moins vite qu'à l'accoutumé. Trois ans sont passés et, après quelques maxis, arrivé le moment de donner un successeur à Super Vilains. Et là, le temps s'est accéléré. David Georgelet, rencontré quelques jours plus tard, nous raconte l'aventure du nouvel album Victoire de la Musique.Extraits du concert au Studio de l'Ermitage, mixage Benoît le Tirant, Mastering Mathias Taylor Brooklyn, Cascavel et Oceo e Preto► Album Victoire de la Musique (Heavenly Sweetness 2025)Bandcamp / Facebook / YouTube
Nous sommes le 27 Décembre 1831, à Plymouth, au S-O de l'Angleterre. Ce jour-là, le Beagle, vaisseau de Sa Majesté Guillaume IV, commandé par le Capitaine Robert Fitz-Roy, largue les amarres et quitte le port avec pour objectif de cartographier l'Amérique Latine. A son bord, un jeune naturaliste de 22 ans, formé à l'Université de Cambridge dont l'ambition est de tout observer lors de ce voyage qui va l'emmener jusqu'aux îles Galapagos. Son rôle est d'étudier la faune, la flore et la géologie des lieux rencontrés. Il entame ses premières observations dès l'escale au Cap Vert mais ce n'est qu'arrivé en Amérique Latine, en juillet, qu'il entreprend de longues expéditions à terre, tandis. Brésil, Uruguay, Argentine, la Terre de Feu, le Détroit de Magellan, le Chili, puis, sur le retour, Tahiti, la Nouvelle-Zélande, l'Australie… Prévue initialement pour deux ans, l'expédition dure finalement presque cinq, pour une arrivée en Angleterre le 2 octobre 1836. Une expédition qui va bouleverser notre perception du vivant. Partons sur les traces de Charles Darwin, à bord du Beagle, en route vers les Galapagos. Avec nous : Raymond Reding, chirurgien, consultant à Hôpital universitaire des Enfants reine Fabiola. Membre de l'Académie royale de Médecine de Belgique. Sujets traités : Charles Darwin, naturaliste, Guillaume IV,Cambridge, Galapagos, Beagle, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:04:55 - La BO du monde - L'archipel atlantique célèbre cette année les cinquante ans de son indépendance, comme les autres anciennes colonies portugaises en Afrique. Un anniversaire qui se fête, forcément, en musique. Avec du Cesaria Evora, mais pas seulement !
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène aux États-Unis, au 6 janvier 2021, date de l'attaque du Capitole. Des partisans de Donald Trump avaient fait exploser leur colère face à la victoire de Joe Biden, en assiégeant le Capitole. Aujourd'hui, inversion de situation ! Donald Trump vient d'être investi 47è président des États-Unis, et a promis de gracier les partisans inculpés après cette attaque. En seconde partie, direction le Cap-Vert, dans ses fonds marins. Trump, le retour : attaque du Capitole : le grand pardonEn ce 20 janvier 2025, Donald Trump redevient président des États-Unis. La superpuissance mondiale. Mais il y a 4 ans, le 6 janvier 2021, des milliers de ses partisans prenaient d'assaut le Capitole de Washington, le siège du pouvoir législatif, pour contester dans le sang, la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Une journée inédite qui a sidéré l'Amérique et le monde. Aujourd'hui, l'histoire s'inverse.Donald Trump et ses partisans sont de retour au pied de ce même Capitole pour célébrer son investiture. Celui qui était devenu un paria, après le 6 janvier, revient plus puissant et populaire que jamais après sa nette victoire contre sa rivale démocrate, le 5 novembre. Dès son premier jour à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de gracier ses partisans inculpés après cette attaque du Capitole de 2021.4ème volet de nos reportages sur le retour de Donald Trump au pouvoir. Le Grand Pardon, signé David Thomson et Guillaume Naudin.Un Grand reportage de David Thomson et Guillaume Naudin. Entretien avec Jacques Allix. À la recherche des trésors archéologiques sous-marins du Cap-Vert Dans les fonds marins, au large du Cap-Vert, archipel au carrefour des routes maritimes entre l'Europe, de l'Afrique et de l'Amérique, une partie du patrimoine historique est encore ensablé. Épaves de bateau avec ancre ou canon, objets de navigation ou du quotidien tombés de navires, à des époques entre le XVIè et le XVIIIè siècle.Quelques archéologues commencent depuis une dizaine d'années à s'intéresser à ces vestiges encore inexplorés, ils sont Mozambicain, Comorien, Erythréen ou Cap-verdien. Ils portent ainsi les balbutiements de l'archéologie sous-marine du continent africain. Nous sommes dans des eaux cristallines ; peu profondes, toutes proches de la côte.Un Grand reportage de Théa Ollivier qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans les fonds marins, au large du Cap-Vert, archipel au carrefour des routes maritimes entre l'Europe, de l'Afrique et de l'Amérique, une partie du patrimoine historique est encore ensablé. Épaves de bateau avec ancre ou canon, objets de navigation ou du quotidien tombés de navires, à des époques entre le XVIè et le XVIIIè siècle. Quelques archéologues commencent depuis une dizaine d'années à s'intéresser à ces vestiges encore inexplorés, ils sont Mozambicain, Comorien, Erythréen ou Cap-verdien. Ils portent ainsi les balbutiements de l'archéologie sous-marine du continent africain. Nous sommes dans des eaux cristallines ; peu profondes, toutes proches de la côte.«À la recherche des trésors archéologiques sous-marins du Cap-Vert», un Grand reportage de Théa Ollivier.
durée : 00:59:07 - La Série musicale - par : Zoé Sfez - Cesária Évora en fut l'une des grandes ambassadrices. Associée aujourd'hui à la nostalgie, la morna est l'un des grands genres du Cap-Vert, chantée à différentes époques et aux quatre coins du monde par Bana, Teófilo Chantre ou Mayra Andrade. - réalisation : Thomas Jost
durée : 00:59:07 - La Série musicale - par : Zoé Sfez - Cesária Évora en fut l'une des grandes ambassadrices. Associée aujourd'hui à la nostalgie, la morna est l'un des grands genres du Cap-Vert, chantée à différentes époques et aux quatre coins du monde par Bana, Teófilo Chantre ou Mayra Andrade. - réalisation : Thomas Jost
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. (Rediffusion) Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun.Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né.Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFILine Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024)YouTube - facebook - instagramPuis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa.Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba.Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFILine Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique)Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024)Site - facebook - YouTubeÀ lire dans The GuardianRéalisation : Donatien Cahu
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. (Rediffusion) Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun.Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né.Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFILine Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024)YouTube - facebook - instagramPuis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa.Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba.Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFILine Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique)Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024)Site - facebook - YouTubeÀ lire dans The GuardianRéalisation : Donatien Cahu
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Naza, Meryl, Waïv, Pson Zubaboy entre autres. En fin d'émission, la séquence gold met à l'honneur Tina Turner avec «What's love got to do with it», son tube de 1984. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Naza - ObrigadoMeryl feat MHD - VDMDWaïv feat Franglish - Dernière chanceLokua Kanza - MelopygPson Zubaboy - MasoloCarlos G Lopes - SodadiVDP The Vibeboy feat Manzor - Jubadi (remix)Damso - DamsautisteDamso - ChromeMylmo - BadjourouPaki Chenzu feat Mawuli Young God - CollectLubiana feat Gael Faye - Farafina MoussoEmma'a - Je m'y opposeYoussoupha -Zequin TheoryTina Turner - What's love got to do with itRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Naza, Meryl, Waïv, Pson Zubaboy entre autres. En fin d'émission, la séquence gold met à l'honneur Tina Turner avec «What's love got to do with it», son tube de 1984. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Naza - ObrigadoMeryl feat MHD - VDMDWaïv feat Franglish - Dernière chanceLokua Kanza - MelopygPson Zubaboy - MasoloCarlos G Lopes - SodadiVDP The Vibeboy feat Manzor - Jubadi (remix)Damso - DamsautisteDamso - ChromeMylmo - BadjourouPaki Chenzu feat Mawuli Young God - CollectLubiana feat Gael Faye - Farafina MoussoEmma'a - Je m'y opposeYoussoupha -Zequin TheoryTina Turner - What's love got to do with itRetrouvez notre playlist sur Deezer.
L'eau, nous la buvons évidemment mais nous la mangeons aussi. Savez-vous par exemple que pour produire 1kg de bœuf, nous avons besoin de 15 000 litres d'eau, au passage c'est 150 fois plus que pour faire pousser un kilo de légumes ! L'eau : nous la portons aussi : la fabrication d'un jean, du champ à nos jambes, consomme 11 000 litres. La production de notre smartphone absorbe aussi de l'eau : de l'extraction des matières premières à son assemblage, ce petit objet nécessite en moyenne 13 000 litres !!! Et n'oublions pas l'eau nécessaire au refroidissement des data-centers qui se multiplient à une vitesse vertigineuse notamment grâce à la formidable Intelligence Artificielle. Nos besoins ne cessent d'augmenter mais la ressource, elle, n'est pas illimitée. Déjà dans certaines régions, chaque goutte compte. Nous vous emmènerons dans un pays très aride : au Cap-vert ! Sur l'île de Sao Nicolau, la population survit grâce à une galerie creusée dans la montagne qui capte l'eau qui irrigue les champs, mais le niveau baisse chaque année… Mais même si vous vivez dans une région où l'eau abonde, savoir l'économiser s'apprend et c'est justement le travail de notre invitée Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue engagée pour préserver l'eau et l'ensemble du vivant. Son ouvrage Agir pour l'eau, vient de paraître aux Éditions Tana.Reportage de Quentin Bleuzen au Cap-Vert « L'archipel du Cap-Vert est extrêmement aride, la plupart des îles subissent de plein fouet le réchauffement climatique et les agriculteurs cap-verdiens essuient chaque année de nouvelles sécheresses. Ce n'est pas le cas de la vallée de Fajã à São Nicolau, qui reste verte toute l'année grâce à un ingénieux système d'irrigation. Une galerie drainante de 2 kilomètres de long, creusée dans la montagne entre 1980 et 1986, permet de récolter l'eau d'une nappe souterraine, se trouvant à 200 mètres de profondeur et de la redistribuer grâce à un réseau de tuyaux bien entretenu. Alors que la plupart des autres îles de l'archipel sont en difficulté, São Nicolau fait figure d'exception et produit toute l'année de nombreux fruits et légumes… »
People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group
Dans cet épisode de People First Podcast, nous explorons l'économie bleue, une opportunité immense pour les pays africains confrontés à la menace du changement climatique.Découvrez une vue d'ensemble des projets financés par la Banque mondiale le long de la côte ouest-africaine, du Maroc à Madagascar. Écoutez les témoignages d'experts, de responsables et d'un ministre qui partagent leurs expériences et solutions. Plongez dans le quotidien des communautés de pêcheurs et découvrez leurs défis et aspirations.Ecoutez People First Podcast maintenant. Laissez un commentaire ici. Votre avis nous intéresse !Séquences00:00 Introduction 01:12 La transition vers une économie bleue durable02:49 Des opportunités immenses et des défis alarmants03:45 Le changement climatique, une menace pour la pêche et les revenus05:10 Des actions menées par la Banque mondiale et ses pays membres pour protéger les côtes africaines06:05 L'engagement du Cap-Vert en faveur de l'économie bleue06:59 Les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique08:42 Le programme WACA pour lutter contre la dégradation côtière et renforcer la résilience des communautés côtières11:09 L'importance d'une action collective pour promouvoir une économie bleue durable et résiliente12:27 ConclusionÀ propos du People First Podcast:People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !À propos du Groupe de la Banque mondiale:Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun. Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né. Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFI.Line Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024).YouTube - facebook - instagram. Puis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa. Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba. Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFI.Line Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024).Site - facebook - YouTube.À lire dans The Guardian.Réalisation : Donatien Cahu.
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun. Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né. Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFI.Line Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024).YouTube - facebook - instagram. Puis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa. Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba. Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFI.Line Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024).Site - facebook - YouTube.À lire dans The Guardian.Réalisation : Donatien Cahu.
Comment Amilcar Cabral est-il devenu la référence absolue des leaders indépendantistes dans l'Empire portugais ? Avec les témoignages du cinéaste Sana Na N'Hada envoyé à Cuba par Cabral pour étudier le cinéma afin de filmer la lutte pour l'indépendance, en préparation d'un film d'archives sur la guérilla, et Gérard Chaliand, témoin de la guérilla en Guinée-Bissau et de la tricontinentale de 1966 à Cuba où Cabral a prononcé son plus célèbre discours. Analyse de Maria-Benedita Basto, chercheuse et co-auteure du livre Noticieros ICAIC : 30 ans d'actualités cinématographiques à Cuba, édité par l'INA. Alors que la Guinée-Bissau fête le centenaire d'Amilcar Cabral, assassiné quelques mois avant l'indépendance de son pays gagnée contre l'occupant portugais le 24 septembre 1973, Valérie Nivelon a recueilli les récits du cinéaste bissau-guinéen Sana Na N'hada et du géostratège Gérard Chaliand, seul français présent dans le maquis. Deux témoins majeurs de la lutte anticoloniale pensée et mise en œuvre par le chef du PAIGC, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Invité à la Conférence tricontinentale à la Havane en 1966, Gérard Chaliand a vu et entendu le discours mythique d'Amilcar Cabral, discours de dignité qui emporte le soutien de Fidel Castro. Soutenue par Cuba, la guérilla contre les Portugais va réussir à libérer des territoires et organiser la formation des cadres féminins et masculins du parti dans les zones libérées. Si Amilcar Cabral implique les femmes, il implique aussi la jeunesse, formée en URSS ou à Cuba. C'est ainsi que Sana Na Nhada est parti étudier le cinéma à l'Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiques (ICAIC) de La Havane avec pour mission de filmer la guerre et les maquis, ce qu'il a fait dès son retour. 50 ans après, Sana Na N'hada se bat pour gagner son ultime combat : réaliser un documentaire à partir de ses propres archives filmiques de la guérilla, enfin retrouvées. Tous mes remerciements à Maria-Benedita Basto pour avoir facilité la réalisation de cette émission. À voir :NOME, un film de Sana Na N'Hada – Guinée-Bissau, France, Portugal, Angola – 2023 – 117 minGuinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l'armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros. Mais la liesse laissera bientôt la place à l'amertume et au cynisme.Bande annonce du film NOME de Sana Na NhadaExtrait du film NOME de Sana Na Nhada► Plus d'infos sur l'ICAIC, l'Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiquesÀ lire :Des guérillas au reflux de l'Occident, aux éditions Passé composé, de Gérard Chaliand, stratégiste, géopoliticien, est un observateur engagé des conflits irréguliers sur quatre continents. Témoin de longue durée en Algérie, en Guinée-Bissau, en Afghanistan, où il a enquêté dans diverses provinces, ainsi qu'en Irak, où il se rend régulièrement depuis 2000, notamment chez les Kurdes, y compris ceux de Syrie.Il a enseigné à l'ENA, à l'École de guerre, ainsi qu'à Harvard, à Berkeley et à Singapour. Plus de vingt de ses livres sont traduits en anglais et dans une douzaine d'autres langues.
#sioux #folktale In the first story, we learn why nobody likes a braggart, and in the second story, we learn why you don't go sticking your hands in cracks after midnight. Source: Wigwam Evenings: Sioux Folk Tales Retold by Eastman and Eastman Narrator: Dustin Steichmann Music: Windtalker and the Big One Live - Native American flute music by Randy “Windtalker” Motz Sound Effects: Fire burning with crackle, inside fireplace from Zapsplat Photo Credit: "Raccoon" by U. S. Fish and Wildlife Service - Northeast Region is marked with Public Domain Mark 1.0. Podcast Shoutout: Old Bones by Andy Earnshaw Listener Shoutout: Dakar is the capital of Senegal, in West Africa. It's an Atlantic port on the Cap-Vert peninsula. Its traditional Médina quarter is home to the Grande Mosquée, marked by a towering minaret.
D'une anarchique Maison Mâquis bourguignonne à Mara Beboos (embrasse-moi en farsi), ou l'art du grand écart. Notre 1er invité est le duo Sages comme des Sauvages, pour la sortie de Maison Maquis.Maison Maquis. est le nouvel album de Sages comme des sauvages. Ces bêtes de scène ont écumé la France en long, en large et de travers, et ont conquis un public fidèle et convaincu. Sages comme des sauvages, c'est un duo franco-américano-gréco-corso-bruxellois, composé d'Ava Carrère et d'Ismaël Colombani. Elle est plasticienne, polyglotte, musicienne et autodidacte, lui est violoniste de formation, poly-instrumentiste. Elle vient du milieu cosmopolite du cabaret berlinois, lui vient des musiques bruyantes et expérimentales et compose pour la scène. Ce troisième album est co-réalisé par Dakou, virtuose du rythme afro-cubain électro, membre des duos Tschegue et The YD. Sont invités à la fête Sofiane Saidi, «prince du raï 2.0», le collectif de néo folk occitan San Salvador, les géniaux MPL. Sages comme des sauvages ne sont pas ceux que vous croyez. Depuis 2015, vous vous trompez sur leur compte. Vous les pensiez naïfs, ils sont anarchistes. Vous les pensiez gentils, ils sont en colère. Hors des modes, branchés sur les périphéries, Sages comme des sauvages se forge une place entre le populaire et le cool. Leurs chansons sont des médicaments contre les mauvaises nouvelles, des tentatives de réenchanter la diagonale du vide. Ils ne ressemblent à personne parce que personne ne leur ressemble. Ismaël Colombani a commencé le violon à six ans et a ensuite œuvré dans quantité de groupes de musique d'avant-garde. Il compose aussi de la musique pour la scène notamment pour la compagnie de danse mondialement connue Peeping Tom. Ava Carrère a étudié aux Beaux-Arts jusqu'à ce qu'elle ressente le besoin de trouver une manière plus directe de s'adresser aux gens. Dans le monde du méta cabaret berlinois, elle a découvert qu'elle était pleine de chansons. La gomme, le viagra, le carambar et le LSD sont des exemples de sérendipité. Ce sont des choses qu'on a trouvées sans les chercher. Sages comme des sauvages en est un autre. Tout est arrivé par hasard. Ismaël n'était pas censé rencontrer Ava Carrère, comme des instruments grecs n'étaient pas censés jouer de la musique réunionnaise.Le hasard les fait rebondir comme des boules de flipper entre Berlin, la Grèce et l'île de La Réunion. Ils y trouvent des traces de musiques que le commerce n'a pas complètement dominées, en ramènent des instruments, des amitiés et l'idée que la créolisation du monde doit s'amplifier. Et voilà que bien malgré eux Sages comme des sauvages devient un groupe quasiment connu, sort deux disques, se retrouve amplifié par toutes les radios francophones, gagne des prix et fait des centaines de concerts en France et à l'étranger. Partout où ils passent, ils font danser des familles entières sur des chansons politiques ou poétiques, ce qui n'est pas donné à tout le monde (surtout quand on n'est pas encore mort). C'est que derrière le hasard, il y a un engagement, celui de mettre la musique au centre, pour tous, sans concessions. La révolte chez eux n'est pas une posture, elle fait partie de l'air qu'ils respirent chaque matin. La partager de tout leur cœur avec leur public devient vital. Non seulement vous risquez d'être émus par leur musique, mais il est possible que leur concert se transforme brutalement en one-couple-show. Les deux ont énormément de choses à dire et leur laisser une tribune n'est pas sans risques. Attendez vous à de l'inattendu. Titres interprétés au grand studio- L'inverse Live RFI- Cthulu, extrait de l'album- Le Loyer Live RFI.Line Up : Ava Carrère, percussions, chant, Ismaël Colombani, guitare, chant. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Mathieu Dupuis.► Album Maison Maquis (Capitane Rd 2024).Site - Facebook - Instagram - Youtube Puis nous recevons Arash Sarkechik pour la sortie de Bazaari. Auteur, compositeur, interprète. Le musicien d'origine iranienne Arash Sarkechik, délivre ici un répertoire de chansons « nomades » aux arrangements hauts en couleurs sublimés par le réalisateur Jean Lamoot et un certain sens de la fête. Les sonorités persanes, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord se mêlent à des grooves actuels puissants pour créer un grand bazar festif et poétique à souhait ! Après avoir écumé les scènes en solo pendant trois années avec son premier album Tout ira bien 2018, Arash a su porter sa voix aux quatre coins de la France. Il s'entoure cette fois d'un combo de musiciens merveilleux, avec qui le spectacle saura briller de mille feux. « Je livre aujourd'hui ce deuxième opus sous mon nom, comme une affirmation. Ce nouvel album est un joyeux bazar tout comme moi, dans lequel j'ai laissé jaillir les couleurs perses de mon enfance avec lesquelles je vis avec bonheur aujourd'hui. Il est ce que je suis, multiple, pluriel, nourri de mes rencontres, du Maroc au Cap Vert, du Liban à la Guadeloupe, la musique faisant le lien, avec, toujours, et à jamais : l'ivresse, la beauté, la liberté ». Titres interprétés au grand studio- Shansel Live RFI- Mara Beboos, extrait de l'album- Goleh Sangam Live RFI. Line Up : Arash Sarkechik, guitare, voix, Somar Al Nasser, oud.Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Bazaari (Blue Shine/ Baco Music 2024).Site - Youtube - Facebook
D'une anarchique Maison Mâquis bourguignonne à Mara Beboos (embrasse-moi en farsi), ou l'art du grand écart. Notre 1er invité est le duo Sages comme des Sauvages, pour la sortie de Maison Maquis.Maison Maquis. est le nouvel album de Sages comme des sauvages. Ces bêtes de scène ont écumé la France en long, en large et de travers, et ont conquis un public fidèle et convaincu. Sages comme des sauvages, c'est un duo franco-américano-gréco-corso-bruxellois, composé d'Ava Carrère et d'Ismaël Colombani. Elle est plasticienne, polyglotte, musicienne et autodidacte, lui est violoniste de formation, poly-instrumentiste. Elle vient du milieu cosmopolite du cabaret berlinois, lui vient des musiques bruyantes et expérimentales et compose pour la scène. Ce troisième album est co-réalisé par Dakou, virtuose du rythme afro-cubain électro, membre des duos Tschegue et The YD. Sont invités à la fête Sofiane Saidi, «prince du raï 2.0», le collectif de néo folk occitan San Salvador, les géniaux MPL. Sages comme des sauvages ne sont pas ceux que vous croyez. Depuis 2015, vous vous trompez sur leur compte. Vous les pensiez naïfs, ils sont anarchistes. Vous les pensiez gentils, ils sont en colère. Hors des modes, branchés sur les périphéries, Sages comme des sauvages se forge une place entre le populaire et le cool. Leurs chansons sont des médicaments contre les mauvaises nouvelles, des tentatives de réenchanter la diagonale du vide. Ils ne ressemblent à personne parce que personne ne leur ressemble. Ismaël Colombani a commencé le violon à six ans et a ensuite œuvré dans quantité de groupes de musique d'avant-garde. Il compose aussi de la musique pour la scène notamment pour la compagnie de danse mondialement connue Peeping Tom. Ava Carrère a étudié aux Beaux-Arts jusqu'à ce qu'elle ressente le besoin de trouver une manière plus directe de s'adresser aux gens. Dans le monde du méta cabaret berlinois, elle a découvert qu'elle était pleine de chansons. La gomme, le viagra, le carambar et le LSD sont des exemples de sérendipité. Ce sont des choses qu'on a trouvées sans les chercher. Sages comme des sauvages en est un autre. Tout est arrivé par hasard. Ismaël n'était pas censé rencontrer Ava Carrère, comme des instruments grecs n'étaient pas censés jouer de la musique réunionnaise.Le hasard les fait rebondir comme des boules de flipper entre Berlin, la Grèce et l'île de La Réunion. Ils y trouvent des traces de musiques que le commerce n'a pas complètement dominées, en ramènent des instruments, des amitiés et l'idée que la créolisation du monde doit s'amplifier. Et voilà que bien malgré eux Sages comme des sauvages devient un groupe quasiment connu, sort deux disques, se retrouve amplifié par toutes les radios francophones, gagne des prix et fait des centaines de concerts en France et à l'étranger. Partout où ils passent, ils font danser des familles entières sur des chansons politiques ou poétiques, ce qui n'est pas donné à tout le monde (surtout quand on n'est pas encore mort). C'est que derrière le hasard, il y a un engagement, celui de mettre la musique au centre, pour tous, sans concessions. La révolte chez eux n'est pas une posture, elle fait partie de l'air qu'ils respirent chaque matin. La partager de tout leur cœur avec leur public devient vital. Non seulement vous risquez d'être émus par leur musique, mais il est possible que leur concert se transforme brutalement en one-couple-show. Les deux ont énormément de choses à dire et leur laisser une tribune n'est pas sans risques. Attendez vous à de l'inattendu. Titres interprétés au grand studio- L'inverse Live RFI- Cthulu, extrait de l'album- Le Loyer Live RFI.Line Up : Ava Carrère, percussions, chant, Ismaël Colombani, guitare, chant. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Mathieu Dupuis.► Album Maison Maquis (Capitane Rd 2024).Site - Facebook - Instagram - Youtube Puis nous recevons Arash Sarkechik pour la sortie de Bazaari. Auteur, compositeur, interprète. Le musicien d'origine iranienne Arash Sarkechik, délivre ici un répertoire de chansons « nomades » aux arrangements hauts en couleurs sublimés par le réalisateur Jean Lamoot et un certain sens de la fête. Les sonorités persanes, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord se mêlent à des grooves actuels puissants pour créer un grand bazar festif et poétique à souhait ! Après avoir écumé les scènes en solo pendant trois années avec son premier album Tout ira bien 2018, Arash a su porter sa voix aux quatre coins de la France. Il s'entoure cette fois d'un combo de musiciens merveilleux, avec qui le spectacle saura briller de mille feux. « Je livre aujourd'hui ce deuxième opus sous mon nom, comme une affirmation. Ce nouvel album est un joyeux bazar tout comme moi, dans lequel j'ai laissé jaillir les couleurs perses de mon enfance avec lesquelles je vis avec bonheur aujourd'hui. Il est ce que je suis, multiple, pluriel, nourri de mes rencontres, du Maroc au Cap Vert, du Liban à la Guadeloupe, la musique faisant le lien, avec, toujours, et à jamais : l'ivresse, la beauté, la liberté ». Titres interprétés au grand studio- Shansel Live RFI- Mara Beboos, extrait de l'album- Goleh Sangam Live RFI. Line Up : Arash Sarkechik, guitare, voix, Somar Al Nasser, oud.Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Bazaari (Blue Shine/ Baco Music 2024).Site - Youtube - Facebook
Le Café des Sports RFI/France 24 où il sera surtout question de la liste des 30 nommés pour la 68e édition du Ballon d'Or, décerné à Paris le 28 octobre prochain. Messi et CR7 non retenusL'Argentin a pourtant gagné une deuxième Copa America cet été, le Portugais a inscrit, jeudi 5 septembre, le 900e but de sa carrière. Sont-ils vraiment hors-jeu ? D'autres absents notables. Quel(s) favori(s) pour le prestigieux trophée ?Une liste sans Kevin De Bruyne. Le milieu belge tacle les instances du foot et dénonce un calendrier saturé.Éliminatoires CAN 2025Préparation sous tension pour le Cameroun. Malgré les turbulences, les Lions Indomptables vont-ils s'offrir une nouvelle belle parenthèse sportive, comme en juin dernier face au Cap-Vert (notamment) en éliminatoires Coupe du Monde 2026 ?Séquence cartons pour finirHugo Moissonnier débat avec Rémy Ngono et Xavier Barret. Technique/réalisation : Matthieu Degueldre, Souheil Khedir et Yann Bourdelas – Coordination Pierre Guérin.À lire aussiBallon d'Or : Messi absent des nommés, Vinicius, Haaland, Mbappé en course
Le Café des Sports RFI/France 24 où il sera surtout question de la liste des 30 nommés pour la 68e édition du Ballon d'Or, décerné à Paris le 28 octobre prochain. Messi et CR7 non retenusL'Argentin a pourtant gagné une deuxième Copa America cet été, le Portugais a inscrit, jeudi 5 septembre, le 900e but de sa carrière. Sont-ils vraiment hors-jeu ? D'autres absents notables. Quel(s) favori(s) pour le prestigieux trophée ?Une liste sans Kevin De Bruyne. Le milieu belge tacle les instances du foot et dénonce un calendrier saturé.Éliminatoires CAN 2025Préparation sous tension pour le Cameroun. Malgré les turbulences, les Lions Indomptables vont-ils s'offrir une nouvelle belle parenthèse sportive, comme en juin dernier face au Cap-Vert (notamment) en éliminatoires Coupe du Monde 2026 ?Séquence cartons pour finirHugo Moissonnier débat avec Rémy Ngono et Xavier Barret. Technique/réalisation : Matthieu Degueldre, Souheil Khedir et Yann Bourdelas – Coordination Pierre Guérin.À lire aussiBallon d'Or : Messi absent des nommés, Vinicius, Haaland, Mbappé en course
C'est lundi et pour bien débuter la semaine, une seule solution… écouter Radio Foot ! Dès 16H10 TU sur RFI ! Au sommaire : - L'équipe de France tenue en échec par le Canada (0-0) pour son dernier match avant l'Euro… Un match vraiment nul ? ; - Retour sur les matches éliminatoires de la zone Afrique pour la Coupe du monde 2026 ! ; - Coup d'envoi du mercato estival. - L'équipe de France tenue en échec par le Canada (0-0) pour son dernier match avant l'Euro… Un match vraiment nul ?Cette rencontre était la dernière d'Olivier Giroud sur le sol français… Quel Euro pour le numéro 9 ?- Retour sur les matches éliminatoires de la zone Afrique pour la Coupe du monde 2026 ! Avec un focus sur la victoire du Cameroun face au Cap-Vert ! Les Lions indomptables l'ont emporté 4-1 malgré le contexte de crise ! Notre correspondant Richard Onanena y était et sera avec nous pour décrypter la rencontre.- Coup d'envoi du mercato estival… alors que l'absence de revenus des droits TV devient inquiétante pour les clubs de Ligue 1…Débats, analyses et décryptages orchestrés par Hugo Moissonnier, entouré de Dominique Severac, Etienne Moatti et Salim Baungally.
Au sommaire de Radio Foot aujourd'hui 16h10-21h10 T.U : - L'incertitude plane autour des Indomptables. ; - Les Bleus se sont retrouvés en fin de matinée à Clairefontaine. ; - Direction les Pays-Bas en fin d'émission, sont-ils les principaux adversaires de l'Équipe de France à l'Euro ? - L'incertitude plane autour des Indomptables. À quelques jours des rencontres décisives contre le Cap-Vert et l'Angola, la situation est ubuesque au Cameroun. Samuel Eto'o en conflit ouvert avec le Ministère des Sports, Marc Brys mis à pied 2 mois après avoir été nommé. Une nouvelle liste sera dévoilée par le sélectionneur intérimaire Martin Ndtoungou Mpile. Le match aura-t-il lieu ? Quel impact sur les joueurs ?- Les Bleus se sont retrouvés en fin de matinée à Clairefontaine. Comme à la Fashion Week, ils ont foulé le tapis rouge avec beaucoup d'élégance. Dans quel état de forme sont-ils ?- Direction les Pays-Bas en fin d'émission, sont-ils les principaux adversaires de l'Équipe de France à l'Euro ? Le PSV de Peter Bosz champion, nous ferons le bilan du championnat hollandais 2023/2024.Avec Annie Gasnier : Frank Simon, Naïm Moniolle, Chérif Ghemmour. - Technique/Réalisation : Alice Mesnard - Pierre Guérin / Saliou Diouf.