Podcast by Maison Européenne de la Photographie
Maison Européenne de la Photographie
La MEP – Maison Européenne de la Photographie, consacre ce podcast aux artistes présentés au Studio, son espace d'exposition dédié à l'émergence. Découvrez à travers une série d'entretiens immersifs au cœur de la création, les influences et le parcours de photographes en début de carrière, figures de la scène artistique de demain. @Tadzio
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédits image : Sans-abri irlandais, East End, Londres, c. 1969 © Don McCullin (courtesy Contact Press Images)
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédit photo : Nounou noire, enfant blanche, 1985 © Marie-Laure de Decker
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédit photo : Rue Saint-Jacques, Paris, 10 juin 1968, Collection MEP, acquis en 2011 © Fondation Gilles Caron / In-actua
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédit photo : Journée de la femme islamique, Téhéran, Iran, 1979. Collection MEP, acquis en 1988. © Christine Spengler
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédits image : Josef Koudelka, Prague, 1968. Collection MEP, acquis en 1994 © Josef Koudelka / Magnum Photos - Avec l'aimable autorisation de la Fondation Josef Koudelka.
En écho à l'exposition collective Love Songs - Photographies de l'intime, présentée à la MEP - Maison Européenne de la Photographie jusqu'au 21 août 2022, nous vous proposons de découvrir, dans une série de podcasts, les photographes de l'exposition à travers leurs écrits. - Crédits image : Hervé Guibert, « T. la grimace, Santa Caterina », 1982, Collection MEP, Paris. Don de Christine Guibert, © Christine Guibert
Lors du dernier épisode, nous avions commencé la préface de The Ballad of Sexual Dependency de Nan Goldin, qui consiste à la fois en un diaporama accompagné d'une composition musicale et en un ouvrage publié pour la première fois en 1986, puis réédité chez Aperture en 2012. Œuvre emblématique de la photographe américaine, cette série d'images s'inscrit aussi comme pierre angulaire de l'exposition Love Songs. - Crédits image : Nan Goldin, « Brian in the cabaña, Puerto Juarez, Mexico », de la série “The Ballad of Sexual Dependency” Collection MEP, Paris © Nan Goldin / courtesy Marian Goodman Gallery
En écho à Love Songs – Photographies de l'intime présentée jusqu'au 21 août 2022, la MEP vous propose de découvrir grâce à sa série de podcasts estivaux, un photographe de l'exposition à travers ses écrits. Quelques minutes où se rencontrent photographie, littérature et amour. Cette semaine nous vous proposons de vous plonger dans l'œuvre emblématique de la photographe américaine Nan Goldin, The Ballad of Sexual Dependency. visuel : Nan Goldin, « Self-portrait in blue bathroom, London » de la série “The Ballad of Sexual Dependency” Collection MEP, Paris © Nan Goldin / courtesy Marian Goodman Gallery
En écho à Love Songs – Photographies de l'intime présentée jusqu'au 21 août 2022, la MEP vous propose de découvrir grâce à sa série de podcasts estivaux, un photographe de l'exposition à travers ses écrits. Quelques minutes où se rencontrent photographie, littérature et amour. Cette semaine nous feuilletons le Journal d'Alix Cleo Roubaud, publié en 2009 aux éditions du Seuil.
LES MOTS DE L'INTIME #1 - Sally Mann by Maison Européenne de la Photographie
Les entretiens du Studio sont une série de podcast consacrée à la jeune création. Ils ont été imaginés comme un complément à la programmation du Studio de la MEP, espace d'exposition dédié à la photographie émergente. Dans ce septième épisode, Inès de Bordas discute avec la photographe française Marianne Wasowska, de son projet En attendant la neige (Waiting for the snow), réalisé en duo avec l'artiste et photographe polonaise Katarzyna Wasowska.
La Maison Européenne de la Photographie vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. En écho à l'exposition "Samuel Fosso", découvrez des œuvres incontournables de photographes de studio. Cette semaine, découvrez dans le nouvel épisode de notre podcast ‘1 œuvre, 1 minute' comment Malick Sidibé renouvelle par sa pratique joyeuse et dynamique le portrait en studio.
La Maison Européenne de la Photographie vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. En écho à l'exposition Samuel Fosso, découvrez des œuvres incontournables de photographes de studio. Cette semaine découvrez « Mode refusée III » de la photographe française Bettina Rheims. Crédits visuels : Bettina Rheims, Mode refusée III, Paris, 1986 - Acquis par la MEP en 1988 © Bettina Rheims
La Maison Européenne de la Photographie vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. En écho à l'exposition Samuel Fosso, découvrez des œuvres incontournables de photographes de studio. Cette semaine découvrez « Rochas Mermaid Dress » du photographe américain Irving Penn. Visuel : Irving Penn, Rochas Mermaid Dress (Lisa Fonssagrives-Penn), Paris, 1950 - Acquis par la MEP en 1992 © Condé Nast
La Maison Européenne de la Photographie vous propose, à travers Les entretiens du Studio, de découvrir la jeune création artistique. Durant cet épisode, découvrez le travail révolutionnaire d'Aïda Bruyère, artiste plasticienne française. Ses œuvres sont composées de captures d'écran de vidéos YouTube, de références puisées sur les réseaux sociaux, de photos d'archives personnelles ou de vidéos réalisées avec une caméra de téléphone. L'image est désacralisée et sans cesse re-contextualisée et transformée par différentes techniques d'impression, d'édition et de montage. Le podcast est animé par Inès de Bordas, commissaire et éditrice indépendante.
La Maison Européenne de la Photographie vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. Cette semaine découvrez une œuvre de Sanlé Sorry.
La Maison Européenne de la Photographie vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. Cette semaine découvrez une œuvre de Seydou Keïta. VISUEL Seydou Keïta, Sans titre, 1949-1951 Acquis par la MEP en 1995 © Seydou Keïta/SKPEAC - courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris et The Jean Pigozzi African Art Collection
Les entretiens du Studio sont une série de podcasts consacrée à la jeune création photographique. Ils ont été imaginés comme un complément à la programmation du Studio de la MEP, espace d'exposition dédié à la photographie émergente.
Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP. Aujourd'hui, découvrez l'œuvre Kamaitachi #8, d'Eikoh Hosoe.
Daido Moriyama, Stray Dog, 1971 Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP. Aujourd'hui, découvrez l'œuvre « Stray Dog » du photographe Daido Moriyama Are-Bure-Boke, “brut, flou, trouble”, trois adjectifs devenus une esthétique, celle dont s'empare la jeune garde de photographes japonais à la fin des années 1960, Daido Moriyama en tête. Éditée en 1968, sa première monographie Japan : A Photo Theater, fait scandale : il y dresse le portrait sans concession de marginaux, de strip-teaseurs, de comédiens ambulants et d'autres performers. Ce premier coup d'éclat signe l'urgence d'être au monde de ce maniaque du noir et blanc au grain appuyé, influencé tant par William Klein que Jack Kerouac, et qui a publié depuis ses débuts près de 300 ouvrages. Ses instantanés saturés et bruyants radiographient le chaos urbain, traquent le monde interlope : loup solitaire ou chien errant, il saisit la face sombre des villes, comme dans son quartier tokyoïte d'élection, Shinjuku, dont il ne se lasse pas d'écumer les bars. Virginie Huet Daido Moriama est né à Ikeda-cho au Japon, en 1938. Il vit aujourd'hui à Tokyo.
Les entretiens du Studio sont une série de podcasts consacrée à la jeune création photographique. Pour ce quatrième épisode, Inès de Bordas discute avec la photographe franco-allemande Rebekka Deubner dont le travail offre une lecture intime et mutante du réel, laissant place à l’imagination et à la contemplation. Rebekka Deubner nous parle des différents projets photographiques qu’elle a menés au Japon depuis son premier voyage en 2014.
Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP. Aujourd’hui, décrouvrez Mother’s #54, 2002 (Tout sur ma mère #54), une œuvre de l’artiste Miyako ISHIUCHI.
Les entretiens du Studio sont une série de podcast consacrée à la jeune création photographique. Pour ce troisième épisode, Inès de Bordas discute avec la photographe française Julie Glassberg dont le travail porte sur les milieux underground et sur les communautés vivant en marge de la société.
Shomei Tomatsu, Montre déterrée à environ 0,7 km de l’épicentre, 1961 de la série “Nagasaki” Une montre sur un coussin de satin de soie blanche, figée à l'heure exacte de l'explosion atomique sur Nagasaki, le 9 août 1945 à 11:02, photographié par Shomei Tomatsu 16 ans plus tard. A l'instant précis de l'explosion, le temps s'est définitivement arrêté. A partir de 1961, et pendant 6 ans, Shomei Tomatsu photographie les objets déformés ou fondus par le souffle de l'explosion, les ruines, les visages des survivants balafrés de cicatrices, des scènes de la vie sociale d'une cité qui essaie de revivre. Il photographie aussi des reliques de l'histoire de la ville, épargnées par le désastre, inscrivant ainsi ses images dans une histoire plus vaste encore. Après des années de censure sur la réalité de la catastrophe, le regard de Shomei Tomatsu, où chaque image est libérée de tout récit, marque fortement la photographie japonaise de l’après-guerre. Son livre 11.02 Nagasaki dont cette image fait la couverture, sera publié en 1966 à Tokyo, accompagné de témoignages des survivants, mais Shomei Tomatsu continuera à photographier Nagasaki jusque dans les années 1980. Pascal Hoël, responsable des collections de la MEP Shomei Tomatsu Shomei Tomatsu est né en 1930 à Nagoya, Il est décédé en 2012 à Naha, dans l’archipel d’Okinawa. 1 œuvre, 1 minute Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP.
Les Entretiens du Studio sont une série de podcast consacrée à la jeune création photographique. Pour ce deuxième épisode, Inès de Bordas discute avec l’artiste française Victoire Thierrée dont la pratique en sculpture, photographie et vidéo explore les univers très fermés de l’armée et de l’aéronautique et interroge les rapports de domination des hommes entre eux et de l’homme envers la nature.
Découvrez l’inspiration de l’artiste Ysumasa Morimura dans son œuvre Doublenage.
Masahisa FUKASE, Kanazawa, 1977, de la série “The Solitude of Ravens” En 1956, il termine des études de photographie à la Nihon University à Tokyo. Il travaille ensuite pour une maison d’édition et diverses agences de publicité avant de devenir photographe indépendant en 1968. Pendant près de 10 ans, il photographie sa femme Yoko, mettant en scène leur vie intime, transposée en saynètes ludiques ou dramatiques. En 1976, incapable de supporter plus longtemps la vie conjugale, il décide de retourner à Hokkaido, sa région natale au nord du Japon et réalise alors la série « Solitude of Ravens » photographiant notamment les corbeaux comme symbole de sa tristesse et de son vide intérieur. Dans la tradition japonaise, ce sont des créatures annonciatrices de périodes troubles, ici les symboles d’un amour perdu et d’un chagrin insupportable. Cette série et le livre qui l’accompagne paru en 1986, auront un retentissement très important au Japon, reflétant pour beaucoup l’état d’esprit de la période de l’après-guerre. Après un grave accident cérébral en 1992, Masahisa Fukase demeurera dans le coma jusqu’à sa mort en 2012. Yoko lui rendra visite pendant 20 ans, bien qu’il ne soit pas conscient de sa présence. Pascal Hoël Masahisa Fukase Masahisa Fukase est né en 1934 à Bifuka dans la sous-préfecture de Kamikawa. Une œuvre, une minute Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP.
Les Entretiens du Studio sont une série de podcast consacrée à la jeune création photographique. Ils ont été imaginés comme un complément à la programmation du Studio de la MEP, espace d’exposition dédié à la photographie émergente. La commissaire et éditrice indépendante Inès de Bordas est invitée à interviewer 4 artistes dont les travaux récents sont placés sous le signe du Japon, en écho à l’exposition Moriyama – Tomatsu : Tokyo. Pour ce premier épisode, Inès de Bordas discute avec la photographe française Chloé Jafé, au sujet de la trilogie qu’elle a initiée en 2013 avec son reportage « Inochi Azukemasu » consacré aux femmes de yakuza. Chloé Jafé raconte ce projet en immersion dans le milieu de la mafia japonaise et les liens qu’elle a créés sur place. L’occasion aussi d’évoquer les deux autres chapitres de son travail au Japon, « Okinawa mon Amour » et « Osaka Ben », et ses différents livres d’artistes. ___ Née en France en 1984, Chloé Jafé est une photographe indépendante et interdisciplinaire. En 2006, elle travaille comme assistante de studio au studio Pin-Up à Paris. En 2009, elle développe son intérêt pour la photographie en sortant diplômée de l’école Central Saint Martins à Londres. De 2010 à 2012, elle travaille au bureau de Magnum Photos à Londres. En 2013, elle s'installe au Japon pour réaliser son travail personnel. Le reportage "Inochi Azukemasu" a remporté la Bourse du Talent 2017 et a été exposé à la Bibliothèque Nationale de France à Paris. Chloé Jafé est actuellement représentée par la galerie Akio Nagasawa à Tokyo. PHOTO INES À GAUCHE Inès de Bordas est commissaire d’exposition et éditrice. Elle a présenté l'exposition Cross Channel Photographic Mission à la Brighton Photo Biennial (2018) et travaille à la coordination éditoriale des Carnets du Bal. Fondatrice de la maison d’édition indépendante Silence Editions, elle a publié récemment Hatufim de Alain Baczynsky (2019), Ces Tremblements qui nous exposent (too close is not enough) de Adèle Gratacos (2018) et Gordon Matta-Clark / Heidi Bucher (2017).
Maria Hahnenkamp, Sans titre, 2001 Depuis 1988, Maria Hahnenkamp utilise la photographie pour interroger les constructions culturelles façonnées par les médias et le langage sur la féminité, ou plutôt sur ce qui constitue «le féminin» aujourd'hui. Elle travaille par séries, sur la représentation, au propre comme au figuré, du corps féminin. Dans son œuvre, tout n’est que suggestion, le corps est à la fois présent et absent. Dans la série « une femme », elle décrit ainsi le processus qu’elle a mis en place : « Dans ce cycle, un mannequin se présente frontalement devant l’objectif, éclipsant sa fonction de modèle. Elle presse son corps contre la vitre, comme si elle voulait l’appliquer directement sur le verre de l’objectif. L’œuvre met ainsi en contact le corps avec le support de l’image » Au premier abord, une image monochrome et abstraite. En faisant abstraction de la couleur aveuglante de l’image, un rouge vif symbole d’amour et de violence, l’œil perçoit les contours d’un corps de femme, sans chair et sans visage, un plan serré qui bouleverse tous les stéréotypes que l’on porte sur le corps féminin. Malgré son aspect très minimaliste et sa construction simple et rigoureuse, cette image garde une part d’intimité qui bouleverse nos certitudes habituelles. Pascal Hoël Maria HAHNENKAMP Est née à Eisenstadt en Autriche en 1959. Elle vit à Vienne. Une œuvre, une minute Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP.
À l’occasion de son exposition au Studio, Estelle Hanania invite le musicien et compositeur américain Stephen O’Malley à réaliser un programme radiophonique conçu spécialement pour la MEP, à partir des bandes son qu’il a conçues pour les pièces chorégraphiques de Giselle Vienne. Estelle Hanania et Stephen O’Malley poursuivent ainsi une collaboration de plusieurs années, qui a notamment donné lieu à la sortie du vinyle Eternelle Idole en 2015 et du vinyle The Pyre en 2019 aux éditions Shelter Press. Stephen O’Malley est un guitariste, producteur, compositeur et artiste visuel né en 1974 dans le New Hampshire (Etats-Unis). Il a participé depuis 20 ans à la fondation de nombreux groupes incontournables de drone doom, metal, musique expérimentale – SUNN O))), KTL, and Khanate comptent parmi les plus emblématiques. Particulièrement prolifique, l’oeuvre de Stephen O’Malley se caractérise par son ampleur, sa complexité, son approche expérimentale et minimaliste, son interdisciplinarité. Il collabore avec des artistes de tous horizons tels que le musicien et compositeur Scott Walker, la chorégraphe et metteuse en scène Gisèle Vienne, les auteurs Dennis Cooper et Alan Moore, le compositeur Alvin Lucier, le sculpteur Fujiko Nakaya, le cinéaste Jim Jarmusch, et avec les instituts de musique électronique IRCAM, INA-GRM (Paris), EMS (Stockholm). Artiste de scène incontesté, il ne cesse d’effectuer des tournées depuis 2003. Ses concerts en live sont une brume de réverbération née du minimalisme d’une guitare électrique, une sorcellerie sonore qui défie les frontières de l’espace et du temps. Programme radiophonique réalisé par Stephen O’Malley pour l’exposition « It’s alive ! » d’Estelle Hanania à la MEP. Sélection de bandes sons des pièces chorégraphiques de Giselle Vienne qui ont été photographiées par Estelle Hanania. Durée : 2h43min45s Titres des morceaux : Sexy Angel / This is how you will Disappear 2010 Glass X / The Pyre 2013 Hit / The Pyre 2013 Eternal Idol / Arrival of The Trainer / Eternelle Idole 2009 Lampshade / Crowd 2017 Last Spring / Last Spring: A Prequel 2011 Forest Floor 3, 4 / Kindertotenlieder 2007 Snow #4 / Kindertotenlieder 2007 Snow M+R / Kindertotenlieder 2007 Theme #2 / Kindertotenlieder 2007
Arno Rafael Minkkinen, Kettelhole Bog Fosters Pond, 1995 Minkkinen explore depuis plus de quarante ans le rapport de son corps nu à la nature sauvage, dans une gestuelle presque primitive, confrontée aux éléments. Il teste les limites de l’endurance du corps dans des mises en scène inconfortables ou périlleuses pour lui, et souvent déstabilisantes pour l’observateur, mais jamais dépourvues de malice. Il a choisi de travailler sans assistant, sans manipulation d’aucune sorte, avec pour seule aide un retardateur ou un déclencheur souple, convaincu que l’image qu’il a en tête, mais qu’il ne contrôle jamais dans le viseur, peut advenir et constituer le “miracle” qui motive son inlassable exploration. Cette image a été prise derrière sa maison où des petits étangs très anciens continuent d’engloutir les arbres environnants. La chambre photographique est chargée d’un film polaroid, et l’artiste a neuf secondes après avoir déclenché l’obturateur pour prendre position. “Nous pensons que nous dominons la nature, mais la vérité est que la nature nous survivra si nous n'apprenons pas à adapter notre comportement face aux besoins de la nature, pas aux nôtre “ dit-il. Pascal Hoël Arno Rafael MINKKINEN Est né à Helsinki en Finlande en 1945. Il vit à Andover aux États-Unis. Une œuvre, une minute Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP.
Contemplation irrationnelle, 2005 Tirage couleur à développement chromogène acquis en 2007 150 x 125 cm Photographie Marc Domage© Philippe Ramette / Adagp 2020 Philippe Ramette se définit comme un artiste sculpteur. À l’origine de cette Contemplation irrationnelle, qui s’inscrit dans une série, il y a d’abord une vision et le projet dessiné par l’artiste, puis la création d’une prothèse-sculpture et enfin, simultanément, la performance et la photographie qui l’atteste,réalisé arec la complicité de son ami et photographe Marc Domage. Pièges de la perception et de la pensée, ses images offrent un point de vue décalé sur le monde. Ici, Philippe Ramette se trouve sur la toiture de l’hôtel de ville de Paris. Il nous plonge dans un univers proprement renversant qui engage l’artiste dans une expérience unique de son propre corps. Sophie Lambert Philippe RAMETTE Est né à Auxerre en 1961. Il vit à Paris. Une œuvre, une minute Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP.
Denis Darzacq, Daniel Collier, Act 11, Bradford, West Yorkshire, 2011 Après plusieurs séries où il confrontait des corps en action face à des environnements urbains et publics – Nu, La Chute, Hyper –, Denis Darzacq prolonge sa démarche en se rapprochant de personnes en situation de handicap physique ou mental (Act, 2013). Il rencontre ses modèles dans différentes institutions françaises et nord-américaines, et travaille en Grande-Bretagne avec un groupe de comédiens handicapés. Chaque image est mise en scène en collaboration avec le modèle qui peut choisir le lieu de prise de vue, ses vêtements et surtout son attitude. Chaque mouvement devient une chorégraphie, chaque geste est un défi au regard de l’autre. Les protagonistes du projet de Denis Darzacq s’emparent pleinement de l’espace qui les entoure et bousculent les stéréotypes habituels sur le handicap, révélant des personnalités riches et singulières. Denis DARZACQ Est né à Paris en 1961. Il vit à Paris. Une œuvre, une minute Tous les quinze jours découvrez une pépite de la collection de la MEP.
À l’occasion d’expositions interrogeant les liens étroits entre image et récit, la MEP a accueilli une conversation entre Federica Chiocchetti, créatrice de la plateforme photo-littéraire Photocaptionist et Laurence Vecten, co-fondatrice de The Gould Collection, maison d’édition mettant en regard photographes et écrivains. Cette rencontre était l’occasion pour les invitées de traiter de la photo-textualité et de présenter l’état de leurs recherches. Federica Chiocchetti est écrivaine et commissaire spécialisée en photographie et en littérature. À travers sa plateforme en ligne et hors ligne Photocaptionist, elle collabore avec des institutions telles que la Photographers’ Gallery, le Fotomuseum Winterthur et le Foam. Elle réalise une thèse en photo-textualité à l’Université de Westminster à Londres. Laurence Vecten est éditrice et rédactrice photo indépendante pour Le Monde, Papiers (France Culture) et L’Obs. Avec Russet Lederman et Yoko Sawada, elle a fondé la maison d’édition The Gould Collection qui a notamment publié Hypermarché – Novembre (photographies de Motoyuki Daifu avec des poèmes de Michel Houellebecq) et It Don’t Mean A Thing (photographies de Saul Leiter avec une nouvelle de Paul Auster). « Rencontre avec Federica Chiocchetti et Laurence Vecten”, organisée le 13 juin 2019 dans l’auditorium de la MEP
Floris Neussüs, Sans titre (vice versa), Kassel, 1985 Fasciné par les photogrammes de pionniers comme Man Ray ou Lázló Moholy-Nagy, Floris Neusüss fait partie des artistes ayant poussé très loin l’expérimentation du procédé qui, sans recours à la prise de vue, consiste à exposer puis à développer un papier photosensible sur lequel, dans le noir, sont déposés des objets. L’innovateur qu’il a été a, notamment, introduit pour la première fois, en 1960, des figures humaines grandeur nature, produisant ainsi des œuvres de grand format où les corps réels sont transfigurés. Dans la série des diptyques Vice Versa, l’expérimentation à partir de papiers inversant les valeurs positif-négatif, accentue la dématérialisation des formes. Floris NEUSÜSS Est né à Lennep en Allemagne en 1937 – Il est mort à Kassel en 2020
La carrière de William Wegman, artiste conceptuel, peintre et dessinateur, connaît un tournant inédit à l’arrivée dans sa vie, en 1970, d’un braque de Weimar, un chien qu’il surnomme Man Ray. Dès lors, la photographie prend pour lui une place prépondérante au travers d’innombrables portraits et saynètes, où l’animal devient son modèle et son fidèle collaborateur. Les Braques de Weimar ont une allure « artistocratique », un regard « cool et vide » comme l’a noté William Wegman, ce qui fait d’eux des modèles parfaits pour les satires burlesques de l’artiste autour de la vie quotidienne de ses contemporains. Wegman développe alors une œuvre unique, scénographiant des actions et des situations absurdes où la figure centrale du chien nous renvoie à un questionnement sur la vanité de la condition humaine. Man Ray décédera en 1982, alors qu’il vient d’être nommé “Homme de l’année“ dans le fameux magazine américain Village Voice. William Wegman attendra 4 ans pour le remplacer par Fay Ray qui posera elle aussi pour lui, comme dans cette image où elle adopte une de ces positions périlleuses et spectaculaires qui feront d’elle une « Star ». William WEGMAN Est né à Holyoke aux États-Unis) en 1942. Il vit à New York.
Rencontre avec Tommaso Protti autour de l’exposition Amazônia Chaque jeudi soir durant l’été, la MEP met en ligne des podcasts permettant de ré-écouter les rencontres et conférences organisées à l’auditorium tout au long de l’année dans le cadre de sa programmation culturelle. A l’occasion de l’exposition « Amazônia » de Tommaso Protti, qui s’est tenue à la MEP du 4 décembre 2019 au 16 février 2020, l’artiste, lauréat du 10ème Prix Carmignac, était invité à intervenir aux côtés de Stéphen Rostain archéologue et directeur de recherche au CNRS, et de Magdalena Herrera, directrice photo au magazine Géo. L’occasion d’évoquer le travail réalisé par le photojournaliste entre janvier et juillet 2019 à travers l’Amazonie brésilienne, et de replacer les images dans le contexte des crises sociales, humanitaires et environnementales en cours dans la région. Tommaso Protti Tommaso Protti, né en Italie en 1986, vit et travaille à São Paulo au Brésil. Il a débuté sa carrière de photographe en 2011 après un diplôme en sciences politiques et relations internationales. Il se consacre depuis à ses propres projets au long cours. Son travail a été exposé dans le monde entier et publié dans de nombreux journaux. Il travaille également avec des organisations internationales comme les Nations Unies. Tommaso est membre de l’agence Angustia. Tommaso Protti est exposé dans l’exposition « Prix Carmignac du photojournalisme : 10 ans de reportages » jusqu’au 1er novembre 2020 à la Villa Carmignac à Porquerolles. Stéphen Rostain Stéphen Rostain est archéologue et directeur de recherche au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). Il travaille depuis 35 ans en Amazonie, particulièrement en Guyane et en Équateur, où il a organisé et dirigé plusieurs programmes interdisciplinaires et internationaux. Il s’est particulièrement intéressé à l’analyse du paysage à travers l’approche en écologie historique. Il est auteur de près de 300 publications parmi lesquelles une trentaine de livres, et a en outre réalisé des expositions dans divers pays. Magdalena Herrera Magdalena Herrera est directrice de la photo pour le magazine Géo France après avoir été pendant dix ans la directrice artistique et responsable de la photo au magazine National Geographic France. Parallèlement à son travail journalistique, Magdalena Herrera a enseigné le photojournalisme à Sciences Po Journalisme à Paris et mène des ateliers dans le monde entier. Elle est régulièrement sollicitée comme membre du jury lors de compétitions internationales de photographie. Elle était la présidente du jury du World Press Photo en 2018. « Regards engagés : rencontre avec Tommaso Protti autour de l’exposition Amazônia ”, organisée le 6 février 2020 dans l’auditorium de la MEP en présence de Stephen Rostain et Magdalena Herrera. Événement organisé en partenariat avec la Fondation Carmignac.
Chaque jeudi soir durant l’été, la MEP met en ligne des podcasts permettant de ré écouter les rencontres et conférences organisées à l’auditorium tout au long de l’année dans le cadre de sa programmation culturelle. À l’occasion de l’exposition « Zone Grise – The Land in Between » d’Ursula Schulz-Dornburg, qui s’est tenue à la MEP du 4 décembre 2019 au 16 février 2020, l’artiste était invitée à discuter avec Simon Baker, directeur du lieu. Cette rencontre était l’occasion pour Ursula Schulz-Dornburg de parcourir plus de cinquante années de pratique photographique traversée par trois thèmes majeurs : la frontière, l’architecture et l’impact de l’homme sur l’environnement. Ursula Schulz-Dornburg Née en 1938 à Berlin, Ursula Schulz-Dornburg porte son regard sur des théâtres de conflits sociaux, politiques et culturels tels que l’Arménie, l’Azerbaïdjian, la Géorgie, l’Irak ou la Russie. Elle met en lumière la façon dont le pouvoir, les conflits et le temps impactent les paysages et les populations. « Rencontre avec Ursula Schulz-Dornburg”, organisée le 23 janvier 2020 dans l’auditorium en présence de Simon Baker, directeur de la MEP.
Myriam 10 ans : Pourquoi certains photographes aiment continuer avec la photo en noir et blanc ? by Maison Européenne de la Photographie
Joseph 6 ans : Pourquoi quand on fait des photos on peut pas enlever la carte mémoire ? by Maison Européenne de la Photographie
Rosima, 1984 David Seidner expose pour la première fois à Paris à 21 ans, deux ans après avoir réalisé sa première couverture de mode. C’est à Paris qu’il mène l’essentiel de sa carrière, travaillant pour Vanity Fair, Vogue, The New York Times Magazine, et dans les années 1980, pour Yves Saint Laurent avec lequel il sera sous contrat. Ses images de mode s’inspirent de la photographie des avant-gardes de l’entre-deux-guerres et des maîtres de la photographie de mode qu’ont été Steichen ou Horst P. Horst. Inspiré également par la musique de John Cage, il joue des reflets, des fragments et des éclats de verre pour trouver son propre langage photographique. Pour ses séries de nus et de portraits, il définit un protocole de prise de vue rigoureux qu’il reprend dans chaque image. En 1995, il fait une donation de 150 tirages à la Maison européenne de la photographie. Il revisite alors ses principales séries et contrôle avec une grande exigence la réalisation des tirages : Tirages couleur Cibachrome, au platine, virages à l’or. Il disparaît prématurément en 1999, à 42 ans. David SEIDNER Est né à Los Angeles aux États-Unis en 1957 – Il est mort à Miami Beach en Floride, en 1999
Bertille 7 ans : Quels talents il faut pour être photographe ? by Maison Européenne de la Photographie
Iris 4 ans 1/2 : Comment ça marche les Polaroids ? by Maison Européenne de la Photographie
Himenea flaccida, 1982, de la série Herbarium Réalisé à partir de déchets industriels, végétaux ou animaux, Herbarium rend hommage, non sans ironie, au travail de Karl Blossfeldt. Ce professeur à l’école des arts appliqués de Berlin, avait publié en 1928 Urformen der Kunst (1928), un recueil de photographies de végétaux destinées à servir de modèles pour l’art décoratif. Grâce au succès de l’ouvrage, Blossfeldt sera considéré comme l’un des maîtres des avant-gardes photographiques de l’entre-deux-guerres. Pour Joan Fontcuberta, si l’histoire de l’image est un cadre de référence, c’est aussi un matériau de travail. Cette série est la première de nombreux autres projets dans lesquels il ne cessera de démystifier l’idée d’une objectivité photographique. En 1994, la MEP a acquis 30 tirages de la série Herbarium. Elle a consacré une rétrospective à l’œuvre de Joan Fontcuberta en 2014. Joan FONTCUBERTA Est né à Barcelone en Espagne en 1955. Il vit à Barcelone.
1 ŒUVRE, 1 MINUTE #9 - Dieter Appelt by Maison Européenne de la Photographie
Bernard Pierre WOLFF New York , 1974 Tirage gélatino-argentique Né à Connerré dans la Sarthe en 1930 Bernard Pierre WOLFF mort à New York en 1985 Bernard Pierre Wolff vivait la photographie comme une écriture quotidienne et fulgurante, arpentant la ville, traquant l’instant photographique à l’instar d’Henri Cartier-Bresson qu’il admirait. Ancien assistant d’Henri Langlois à la Cinémathèque française, il débute la photographie au milieu des années 1970 après son installation à New York, où il suit l’enseignement de Charles Harbutt. Son travail dans la lignée de la photographie de rue américaine se développe à l’occasion de nombreux voyages, notamment en Inde, mais aussi au Japon, en Afrique ou en Amérique latine. Avant d’être fauché prématurément par la maladie, en 1985, il publie trois livres : Friends and Friends of Friends, aux éditions Dutton en 1978, En Inde et New York Macadam aux éditions du Chêne en 1982 et 1983. Il a fait don à la MEP de l’ensemble de son œuvre et de ses archives. Sophie Lambert photo : New York , 1974 Tirage gélatino-argentique 28 x 35 cm Don de l’auteur en 1984 © Bernard Pierre Wolff / MEP
Emmet GOWIN Nancy, Danville, Virginia, 1969 Tirage gélatino-argentique acquis en 1991 Né à Danville aux États-Unis en 1941, Emmet GOWIN vit à Newtown. À l’instar de son mentor Harry Callahan, avec qui il étudia, Emmet Gowin réalise des portraits de sa femme Edith depuis leur rencontre au début des années 1960 jusqu’à aujourd’hui – c’est, dit-il, “le poème central de mon œuvre”. Gowin se fait connaître par les images tendres et intimistes de sa belle-famille, le clan Morris, qu’il photographie chez eux, à Danville, en Virginie, jusqu’au début des années 1970. De cette photographie de la jeune Nancy émane toute la profondeur de l’être, une forte présence au monde et à son propre corps. L’artiste renouvelle totalement le regard sur la famille et la vie domestique en lui donnant une dimension sacrée. La MEP possède 30 tirages d’Emmet Gowin, acquises à l’occasion de sa première rétrospective européenne présentée à l’Espace photographique de Paris en 1992. Sophie Lambert photo : Nancy, Danville, Virginia, 1969 Tirage gélatino-argentique acquis en 1991 20 x 25,2 cm © Emmet and Edith Gowin
Léon 10 ans : Pourquoi avant on n'arrivait pas à faire des photos de couleur comme maintenant ? by Maison Européenne de la Photographie
Ralph GIBSON Sans titre, 1969 Tirage gélatino-argentique acquis en 1988 Né à Los Angeles aux États-Unis en 1939, Ralph GIBSON vit à New York. Lorsque Ralph Gibson publie son premier livre The Somnanbulist en 1970, cela fait trois ans que la maquette est prête. Il lui aura fallu créer sa propre maison d’édition, Lustrum Press, pour donner corps à ce projet regroupant un ensemble de clichés surréalistes, oscillant entre abstraction pure et narration, comme l’illustre ces deux mains agrippées à l’avant d’une barque. Premier volet de sa « black trilogy », suivi de Déjà Vu en 1973, puis de Days at Sea en 1974, The Somnanbulist rencontre à sa sortie un franc succès critique et commercial. Avec Lustrum Press, Gibson inaugure un chapitre décisif dans l’histoire du livre photographique, offrant aux photographes publiés – Robert Frank, dont il fut l’assistant, ou Larry Clark, son fidèle complice – un champ d’expérimentation inédit, tout en se démarquant par l’exigence des reproductions, notamment dans le traitement des noirs, si caractéristiques de son œuvre. La MEP possède 540 tirages de Ralph Gibson parmi lesquels de nombreux dons de l’artiste. Virginie Huet Photo : Sans titre, 1969 Tirage gélatino-argentique acquis en 1988 35,5 x 27,8 cm © Ralph Gibson
Dans son ouvrage "Reconstitutions" (éditions Phileas Fogg, 2003), le photographe et écrivain Édouard Levé tente de reproduire par le biais de la photographie plusieurs de ses rêves. A partir d’images documentaires réinterprétées, l’artiste créé trois séries photographiques : « Pornographie », « Rugby » et « Quotidien » où, comme chez Erwin Wurm, les postures et les compositions formées par les corps évoquent un imaginaire chorégraphique.