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C dans l'air du 21 mai 2025 : Le retour du bagne ?Dans les colonnes du Journal du dimanche, le ministre de la Justice a évoqué samedi sa volonté de créer un quartier de haute sécurité au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane afin de "mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic". Sur les 495 places prévues dans cette future prison, 60 seront réservées à des pontes du narcotrafic, a indiqué le garde des Sceaux, et "quinze places" seront "dédiées aux islamistes/ radicalisés" condamnés pour terrorisme djihadiste, un profil de détenu inexistant en Guyane. De quoi laisser entendre que certains pourraient être transférés depuis l'Hexagone. Plusieurs élus locaux et la collectivité territoriale de Guyane ont alors dénoncé un projet évoquant un "retour du bagne" à Saint-Laurent-du-Maroni, deuxième ville de département amazonien et ex-colonie pénitentiaire. Face à la levée de boucliers qui a suivi ses premières déclarations, Gérald Darmanin a précisé lundi que ce quartier de haute sécurité, le troisième de ce type annoncé en France pour accueillir les prisonniers les plus dangereux, n'aurait pas vocation à accueillir des détenus venus de l'Hexagone.Un début de polémique qui survient alors que le secteur pénitentiaire est secoué par de nombreux débats et inquiétudes, sur fond de surpopulation carcérale. 82 921 détenus sont actuellement recensés dans les prisons françaises pour 62 358 places, soit une densité carcérale qui dépasse les 150 %. À ce sujet, la semaine dernière, Emmanuel Macron s'est dit ouvert à la location de places de prison à l'étranger. Dans son dernier rapport d'activité annuel, publié ce 21 mai, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) dénonce un "délaissement coupable" à tous les niveaux et étrille certaines décisions du garde des Sceaux. "Je parle d'un État qui abandonne à la fois, ses détenus et ses fonctionnaires" affirme Dominique Simonnot qui s'indigne du niveau de surpopulation carcérale et d'un manque de surveillants.Selon la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, il manque 7 000 gardiens de prison. Mais le secteur pénitentiaire peine à recruter de nouveaux agents alors que ceux en poste s'inquiètent d'une dégradation de leur sécurité au sein des établissements mais aussi à l'extérieur, après la série d'attaques menée depuis mi-avril contre des prisons, des agents de l'administration pénitentiaire, leurs domiciles et leurs véhicules.Parallèlement un conseil de Défense a lieu ce mercredi 21 mai, avec au menu, un rapport des renseignements évaluant la lutte contre le "séparatisme islamiste". L'Elysée envisage de nouvelles mesures pour lutter contre "l'entrisme islamiste".Alors quelle est la situation dans les prisons françaises ? Quel est le projet envisagé par le ministre de la Justice en Guyane ? Que contient le rapport des renseignements, au cœur du conseil de défense ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alain BAUER - Professeur de criminologie – CNAM- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme
C dans l'air l'invité du 19 mai 2025 avec Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO, auteure de "Justice : la colère qui monte" (éditions de l'Observatoire).Après Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, un troisième quartier de haute sécurité sera construit d'ici 2028 dans la prison qui doit sortir de terre à l'entrée de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, territoire gangréné par le narcotrafic et où règne une forte surpopulation carcérale. En déplacement en Guyane, le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi la création de ce quartier au sein de la prison de 500 places attendue dans la deuxième ville la plus peuplée de la collectivité territoriale ultramarine. "J'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic", a déclaré le ministre au JDD. "Quinze places" seront également "dédiées aux islamistes/radicalisés" condamnés pour terrorisme jihadiste, a confirmé son cabinet à l'AFP.L'annonce de ce projet, en Guyane, a fait réagir les élus, en particulier locaux, en raison du choix du lieu. Interrogée sur BFMTV, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, s'est montrée critique : "Oui il faut des services publics en Guyane mais je ne pense pas que la priorité était ce projet de prison". "La symbolique qui consiste à installer en Guyane une prison pour des non-Guyanais et - les plus dangereux - est extrêmement problématique parce qu'on voit bien la référence historique au bagne de Cayenne", a-t-elle déploré.Béatrice Brugère, magistrate, nous donnera son sentiment sur la création de cette nouvelle rpuson de ahute sécurité. Elle partagera aussi avec nous ses solutions pour lutter contre la surpopulation carcérale.
L'Eldorado… Un mot qui évoque un lieu fabuleux, une terre de richesses infinies, un paradis perdu. Aujourd'hui encore, on l'utilise pour désigner un endroit rêvé, plein de promesses, souvent lié à la richesse, au bonheur ou à l'espoir d'une vie meilleure. Mais d'où vient ce mythe ? Pourquoi ce mot est-il si chargé d'or et de mystère ?Aux origines : un roi couvert d'orLe mythe de l'Eldorado prend racine au XVIe siècle, lors des grandes explorations espagnoles en Amérique du Sud. Les conquistadors, avides de conquêtes et de richesses, entendent parler d'un roi fabuleux qui, selon les récits indigènes, se couvrait de poussière d'or avant de se baigner dans un lac sacré. Ce roi était surnommé "El Dorado", littéralement "l'homme doré" en espagnol.Ce rituel aurait eu lieu en Colombie, près du lac Guatavita, et appartenait à une tradition des Muiscas, un peuple indigène local. À chaque cérémonie, le roi doré offrait de l'or et des pierres précieuses aux dieux en les jetant dans le lac. De quoi enflammer l'imaginaire des Européens.De l'homme doré à la cité d'orTrès vite, le personnage devient un lieu : Eldorado ne désigne plus un homme, mais une cité fabuleuse, puis un royaume entier où l'or serait aussi abondant que la poussière.Les Espagnols, puis les Anglais, les Allemands et les Portugais, envoient expéditions sur expéditions à la recherche de cet Eldorado, quelque part entre l'Amazonie, les Andes, le Venezuela ou même le Brésil. Des centaines d'hommes périssent dans la jungle, dévorés par la fièvre, les serpents, ou simplement l'épuisement… sans jamais trouver cette fameuse terre d'or.Parmi les plus célèbres chercheurs d'Eldorado, on compte Francisco de Orellana, le premier Européen à descendre le fleuve Amazone, ou Sir Walter Raleigh, qui échouera à deux reprises dans sa quête, mais publiera malgré tout un récit enflammé sur la richesse du royaume de Guyane.Un mythe qui dépasse l'orAu fil du temps, Eldorado devient un symbole : celui d'un espoir démesuré, d'une quête sans fin, parfois tragique. On le retrouve dans la littérature (Voltaire en parle dans Candide), dans les récits d'explorateurs, et aujourd'hui dans les discours politiques ou économiques — on parle par exemple d'Eldorado pétrolier, Eldorado numérique, ou Eldorado écologique.En résumé, Eldorado est moins un lieu réel qu'un mirage. Il raconte notre désir d'ailleurs, de richesse, de bonheur facile… et aussi notre tendance à projeter nos rêves sur des terres inconnues. Un mythe doré, au sens propre comme au figuré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après l'annonce du ministre de la justice Gérald Darmanin de la création d'une prison à haute sécurité en Guyane, de nombreuses réactions se sont fait entendre. Notamment celle de Marine Tondelier, secrétaire générale du parti écologiste "Les Verts", qui a comparé cette décision aux bagnes de Cayenne. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Guyane, Darmanin veut une narcoprison en pleine jungle ; Teddy Riner ne ferme pas la porte à un avenir politique ; Eurovision, une malédiction française ?
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'annonce faite par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, d'inaugurer une nouvelle prison de haute sécurité en Guyane.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Son parti, La Libertad Avanza, s'est placé en tête d'une élection locale à Buenos aires, bousculant les formations conservatrices qui y régnaient depuis 20 ans. Ce scrutin local d'hier représentait un premier test pour Javier Milei depuis son élection à la présidence. Car s'il a remporté le scrutin suprême fin 2023 grâce aux voix de la droite traditionnelle, il avait jusqu'ici eu du mal à transformer l'adhésion à sa personne en suffrages au bénéfice de son parti.Hier, son candidat, Manuel Adorni, qui est aussi le porte-parole du gouvernement, est arrivé en tête avec 30% des voix. Il devance le candidat de l'opposition péroniste de gauche de 3 points, mais surtout, il écrase la candidate de la droite traditionnelle qui n'a recueilli que 16% des suffrages.En tant que tel, le résultat de cette élection qui visait à renouveler la moitié du Parlement local de Buenos Aires ne va pas changer la dynamique communale, mais il envoie un message fort, résumé par Manuel Adorni dans son discours de victoire : « Nous sommes l'instrument du changement. Nous invitons tous ceux qui veulent soutenir ce projet d'un réel changement pour notre pays à rejoindre La Libertad Avanza, qui est l'instrument que la société a choisi pour transformer l'Argentine ».Victoire politique, succès personnelÀ titre individuel, le président argentin jouait gros car il avait fait le pari de « nationaliser » ce scrutin local. Avec pour objectif d'asseoir son hégémonie sur la droite argentine, incarnée depuis 20 ans par le PRO, le parti de l'ancien président Mauricio Macri. Et de phagocyter son électorat dans la perspective des élections législatives nationales qui auront lieu au mois d'octobre.Pour cela, Javier Milei s'est impliqué personnellement dans la campagne, accompagnant son candidat à plusieurs reprises sur le terrain et renonçant même à la messe inaugurale du Pape Léon XIV à Rome, afin de se trouver à Buenos Aires au moment des résultats.Pari gagnant, puisque sur la carte de Buenos Aires, le violet de sa formation, La Libertad Avanza, a totalement remplacé le jaune de la droite traditionnelle qui régnait sans partage depuis près de 20 ans sur la capitale argentine. À l'annonce des résultats hier, Javier Milei a voulu y voir le signe d'un changement d'époque.« Il est important de prendre conscience qu'aujourd'hui est un jour charnière pour les idées de la liberté. Aujourd'hui le bastion jaune a été peint en violet, et bientôt c'est tout le pays qui va se teindre de violet ! »Les élections législatives au bout du cheminLe scrutin d'octobre reste l'enjeu majeur de cette bataille, car depuis son élection à la présidence, Javier Milei est ultra-minoritaire au Parlement, ne pouvant compter que sur 15% des députés et 10% des sénateurs. Ce qui l'oblige à négocier en permanence avec la droite traditionnelle et à faire des concessions, ce qui n'est pas vraiment dans sa nature. Avec cette victoire hier, Javier Milei espère que son parti deviendra le vote « utile » à droite au mois d'octobre, condition nécessaire pour avoir une majorité propre qui lui donnera les coudées franches pour approfondir son plan « tronçonneuse » de dérégulation et de réduction des dépenses publiques. Joe Biden atteint d'une forme agressive de cancer de la prostateCe cancer a métastasé et s'est propagé à la structure osseuse de l'ancien président américain. La tumeur maligne a été découverte la semaine dernière, après que Joe Biden s'est plaint de douleurs urinaires. Un nodule logé sur sa prostate est apparu lors des examens médicaux, qui ont mis en évidence une maladie ayant déjà atteint un stade avancé. Ses équipes indiquent que ce cancer est hormono-dépendant, ce qui signifie que les hormones sexuelles jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il est dans ce cas possible de ralentir leur développement, par le biais de l'hormonothérapie, qui consiste à bloquer la testostérone produite par le corps de Joe Biden pour lui faire gagner du temps.Les médecins interrogés par le New York Times soulignent que, dans les années 1980, il n'y avait d'autre option pour y parvenir que de pratiquer une ablation des testicules. Ce n'est plus le cas de nos jours, avec l'apparition de traitements par injection ou par voie orale qui coupent la production de testostérone.Chances de survie ?Ses chances de survie sont impossibles à quantifier sans accès à son dossier médical, mais la recherche a beaucoup progressé ces dernières années. Là où, il y encore 20 ans, Joe Biden n'aurait eu que quelques mois à vivre, les thérapies modernes peuvent lui permettre de survivre 5, 7, voire 10 ans. « Il a encore des chances de mourir de cause naturelle, avant que le cancer n'ait raison de lui », juge un oncologue interrogé par le New York Times, selon lequel le taux de survie a presque triplé en l'espace d'une dizaines d'années.Ces progrès doivent d'ailleurs beaucoup à Joe Biden lui-même, qui a fait de la lutte contre le cancer l'un des thèmes-clé de sa vie politique. Elle figurait déjà parmi ses dossiers prioritaires lorsqu'il était encore le vice-président de Barack Obama. Le Guardian note que Joe Biden a déjà subi dans le passé une intervention en février 2023, pour une lésion cancéreuse au niveau de la poitrine. Mais c'est surtout le décès en 2015 de son fils Beau Biden d'un cancer du cerveau qui a provoqué la mobilisation de l'ancien président. Pendant son mandat, il s'était fixé comme objectif de réduire de 50% d'ici à 2047 le taux de mortalité dû au cancer aux États-Unis, et il n'a pas jamais lâché ce dossier. Encore six mois avant de quitter le pouvoir, il a débloqué une enveloppe de 150 millions de dollars sur les fonds fédéraux pour accompagner les travaux de huit instituts spécialisés. Revers pour la politique migratoire de Donald TrumpLa Cour suprême refuse d'entériner à nouveau l'usage d'une loi d'exception pour expulser des étrangers, celle que Donald Trump avait mise en avant au moment de l'envoi spectaculaire de plus de 200 personnes au Salvador au mois de mars. Décryptage avec Fanny Lauby, professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, propose d'ouvrir un quartier de haute sécurité dans la prison de Saint-Laurent-du-Maroni, à l'ouest de la Guyane, où il est en déplacement. Réactions indignées aussi bien dans les états-majors des partis politiques que sur les réseaux sociaux.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'annonce faite par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, d'inaugurer une nouvelle prison de haute sécurité en Guyane.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Davy Rimane, député du groupe Gauche Démocrate et Républicaine de Guyane (2e circonscription). - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
Avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation, et auteur de « Menace sur l'État de droit », publié chez Allary Éditions, Patrice Spinosi, réagit à l'annonce faite par Gérald Darmanin de la construction d'une prison de haute sécurité en Guyane. Selon lui : « la situation en Guyane est déjà catastrophique et l'idée de dire qu'il faut envoyer, parce que c'est très loin, des narcotrafiquants, ce n'est pas servir ce département ». Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la une de la presse, ce lundi 19 mai, l'élection, en France, de Bruno Retailleau à la tête des Républicains. Les résultats d'un week-end électoral chargé en Europe : en Roumanie, en Pologne et au Portugal. Le projet du ministre de la Justice français Gérald Darmanin de construire une nouvelle prison en Guyane. Et un rassemblement géant de schtroumpfs en Bretagne.
C'est la photo d'un homme debout au milieu d'un champ de ruines, qui fait la Une du Nouvel Obs, avec ces mots : « le spectre de l'annexion ». « Dix-neuf mois après les massacres commis par le Hamas, les destructions systématiques menées par le régime de Benyamin Netanyahou ont presque anéanti la Bande de Gaza », écrit le Nouvel Obs, « destructions qui font planer la menace d'un exode forcé sur ses deux millions d'habitants ». « Un spectre hante les Palestiniens de Gaza », poursuit l'hebdomadaire : « la Nakba, la catastrophe en arabe, référence à l'expulsion d'une partie des populations arabes de Palestine lors de la naissance d'Israël en 1948. Depuis les massacres du 7 octobre, les Palestiniens ont la certitude de vivre une nouvelle Nakba, à Gaza sous les bombes, mais aussi en Cisjordanie, de manière plus rampante et insidieuse, sous l'action souvent conjointe de l'armée et des colons israéliens ».Crime de guerre et génocideFaut-il alors parler de génocide ? interroge le Nouvel Obs. Le débat est ouvert et parfois violent. En préambule, la juriste Mathilde Philip-Gay spécialisée dans le droit pénal international, explique que « parmi les grands crimes en droit pénal international, on peut déjà dire que deux sont certainement commis à Gaza. » « Il y a, dit-elle, incontestablement des crimes de guerre, puisque des dizaines de milliers de civils ont été tués, ce qui n'est pas un objectif militaire. La liste est longue, poursuit Mathilde Philip-Gay : blocus de l'aide humanitaire, utilisation de la faim comme arme, interdiction aux journalistes occidentaux de se rendre à Gaza, ciblage délibéré des reporters palestiniens. On assiste aussi très probablement à des crimes contre l'humanité », ajoute-t-elle.Mais qu'en est-il du génocide ? Pour l'historien Vincent Lemire, il faut distinguer « les deux significations du mot ». « D'abord, la signification politique, tombée dans le sens commun, celle que tout le monde a en tête, l'atteinte, de manière atroce, à une population, le ' pire ' des crimes ». Or « juridiquement, précise l'historien, ce n'est pas vraiment cela. Selon le droit international, le génocide correspond à l'intention de détruire un groupe national, ethnique ou religieux. Pour être établi, il nécessite donc de prouver qu'Israël a comme unique intention de détruire la population de Gaza (…) Il doit aussi être démontré que les victimes sont ciblées de manière délibérées et non aléatoire ». Le débat reste ouvert…L'ordination des femmesDans la presse hebdomadaire également cette semaine, les réactions à l'élection du pape Léon XIV. Le Point y consacre d'ailleurs sa Une, avec ce titre : « Léon XIV, le pape d'un nouveau monde ». « Le premier Américain du Nord (…) mais qui vient aussi du Sud, il a longtemps été missionnaire au Pérou ». Un pape jeune et moderne. Mais jusqu'où ira-t-il ? Le Point s'interroge notamment sur les femmes diacres et prêtres : « le sujet de leur ordination va-t-il rester éternellement tabou dans l'Église ? »On serait tenté de dire oui, à lire l'article de l'hebdomadaire. Car, nous explique l'historien Alberto Melloni, au-delà « d'une affaire de parité ou d'égalité des sexes » « la question des femmes touche à des enjeux théologiques fondamentaux ». « Problème, ajoute-t-il : ouvrir la prêtrise aux femmes ou même rétablir le diaconat féminin nécessiterait un concile. Ce n'est pas une décision qu'un pape peut prendre seul ». Autrement dit, l'attente risque d'être longue…L'Express, lui aussi, s'intéresse au nouveau pape. Et plus précisément à son « face à face », avec Donald Trump. « Si le pape et le président des États-Unis partagent la même nationalité, ils risquent de s'opposer sur la question des migrants et de l'aide internationale » estime l'Express, d'autant que « pour les ultra-trumpistes, le successeur de François est un gauchiste. »À 300 kilomètres de CayenneEnfin, le Journal du Dimanche se fait l'écho des nouvelles intentions du ministre français de la justice, Gérald Darmanin, en matière pénitentiaire. « Gérald Darmanin va enfermer les narcotrafiquants dans la jungle amazonienne », clame le JDD, qui parle d'une « forteresse isolée, conçue pour enfermer les criminels les plus dangereux du narcotrafic et les islamistes ». Une annonce faite alors que le ministre est en visite en Guyane. Gérald Darmanin qui multiplie les annonces sur les prisons et qui déclare ainsi : « j'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic. »Le Journal du dimanche nous donne un aperçu de l'implantation de la nouvelle prison : « au bout du monde : à Saint-Laurent du Maroni, aux confins du fleuve, à 300 kilomètres de Cayenne, à des jours des premiers hameaux accessibles uniquement en pirogue ou par avion ». « Une forteresse volontairement isolée, comme un écho au bagne d'autrefois, mais avec les codes du 21ème siècle », ajoute le JDD, qui semble séduit par cette vision, alors qu'aux États-Unis, Donald Trump, lui, rêve de rouvrir Alcatraz. Autant de projets qui pourraient nourrir l'imagination de bien des scénaristes.
durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En décembre 2024, quelques centaines de personnes défilaient à Cayenne pour protester contre le manque de moyens alloués aux services publics de base, en particulier dans l'éducation. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Patrick Blancodini Géographe, professeur de géopolitique en classe préparatoire à Lyon; Silvia Macedo Docteure en Anthropologie Sociale et Ethnologie à l'EHESS et maitresse de conférences en Sciences de l'éducation à l'INSPE de l'Université Paris-Est Créteil; Félix Flaux Doctorant à l'EHESS
Élevé en Guyane, entouré de femmes, Cleveland admirait déjà l'élégance de ses tantes. Harcelé à l'école parce qu'il est gay, il trouve sa revanche en créant le personnage de Tania — une femme folle, sûre d'elle et extravagante. Aujourd'hui, il brille sur scène avec son humour piquant. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Née en Martinique, Samanta grandit entre Saint-Joseph et Fort-de-France. Après un baccalauréat en Sciences et Technologies Tertiaires, elle poursuit des études en transport, logistique et commerce à l'Université des Antilles et de la Guyane, puis obtient une licence professionnelle en métropole, à Alençon.De retour en Martinique, elle acquiert de l'expérience dans plusieurs entreprises avant de réussir le concours de la Douane en 2020, ce qui la mène à Paris.Femme de foi, elle fonde La Maison de Samanta et Une Femme de Valeur, et se prépare à se lancer pleinement dans l'entrepreneuriat chrétien, guidée par Dieu.Pour aller plus loin, vous pouvez vous procurer nos livres de prières sur Amazon : https://www.amazon.fr/Jessy-Herelle/e/B095X9L2JW/, ou encore visiter notre site de prières et de développement spirituel en accès libre : https://lafemmevictorieuse.com/. Nous avons aussi des sessions de formation en ligne pour les femmes qui souhaitent passer au prochain niveau avec Dieu : "L'identité et la puissance de la femme selon Dieu" - https://lafemmevictorieuse.com/lidentiteetlapuissancedelafemme, "La confiance en soi inébranlable " - https://lafemmevictorieuse.com/laconfianceensoiinebranlable. Enfin, nous avons un cours pour les hommes et pour les femmes sur comment faire fructifier son argent : https://lafemmevictorieuse.com/fairefructifiersonargent.La Femme Victorieuse, c'est la transformation, l'élévation, le positionnement, et la victoire avec Dieu. Rejoignez-nous dans cette belle aventure ! L'aventure LFV.
De son vrai nom Sean Combs, celui qui a régné pendant des années sur le hip-hop de la côte Est des États-Unis est le principal accusé d'un dossier qui mêle sexe, argent, drogue et manipulation. Sean Combs, c'est le rappeur et producteur à succès qui s'appelait autrefois Puff Daddy, un nom qui fait clairement référence au cannabis, puis plus tard P. Diddy. Sean Combs, c'est 3 Grammy Awards, un Oscar, des millions d'albums vendus, dont quatre certifiés disque de platine. Ce sont aussi des collaborations avec Mary J Blige, Notorious BIG, Jennifer Lopez, Jay Z, ou le pédophile condamné R. Kelly. Il a son étoile sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Bref, c'est un homme qui pèse d'un poids énorme dans le milieu musical, rappelle notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin.P. Diddy est inculpé de 5 chefs d'accusation, dont certains peuvent lui valoir la prison à vie, parmi lesquels trafic sexuel et racket ou encore transport en vue d'activités de prostitution. Les procureurs lui reprochent notamment l'organisation de ce que lui-même appelle des « freak offs », des événements au cours desquels des femmes à qui il faisait miroiter des opportunités de carrière étaient sommées, en étant droguées si nécessaire, de satisfaire ses désirs sexuels ou encore de s'engager dans des activités sexuelles avec des prostitués masculins, pendant plusieurs jours. Le tout filmé à la fois pour le plaisir de Sean Combs et aussi à des fins de faire chanter les victimes pas assez dociles. Plaider non-coupable ?P. Diddy a décidé de plaider non-coupable, alors que les accusations sont suffisamment graves pour que même une star comme lui attende son procès en prison, dans une section réservée tout de même à des célébrités, ou à des gens qui bénéficient d'un traitement privilégié. Il dément toutes les accusations, indiquant que toutes ces activités étaient consenties. Quatre femmes figurent parmi les accusatrices. L'acte d'accusation les désigne anonymement, mais on sait au moins que la victime dite N°1 est Casandra Ventura, Cassie pour la scène et ses activités de choriste, ex-petite amie de Sean Combs. Comme d'autres femmes, elle l'avait déjà poursuivi au civil dans une affaire qui s'était réglée à l'amiable, autrement dit moyennant finances.Ce procès doit durer 8 à 10 semaines et il commence aujourd'hui par la traditionnelle sélection du jury, on sait déjà qu'il sera très suivi dans l'industrie du spectacle, parce que Sean Combs connaissait beaucoup de monde et depuis longtemps. Des fêtes, il en a organisé beaucoup dans ses différentes maisons. Il est donc légitime de se demander qui savait quoi et qui participait à quoi. Il faut dire que ce genre de pratiques ne date apparemment pas d'hier dans l'industrie musicale. C'est assez courant depuis les années 70 de faire taire les victimes par la menace ou par des NDA, des « non-disclosure agreements », des accords de confidentialité moyennant finances, selon une enquête du Washington Post. Quelques femmes ont osé témoigner et elles ne sont évidemment plus dans le milieu musical. À Miami, où va Little Haïti ?Le quartier de Little Haïti à Miami a pris ce nom après l'arrivée de très nombreux Haïtiens dans les années 1960 et 1970, ceux qui fuyaient la dictature des Duvalier. De la vie de l'époque, il reste encore les peintures murales. Mais pour le reste, les magasins de produits haïtiens, les marchés, les restaurants, plus grand-chose ne subsiste. L'appétit des promoteurs immobiliers a fait partir les Haïtiens, comme l'a constaté notre envoyé spécial, Eric Solo. Reportage à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Les États-Unis désignent deux entités criminelles d'Haïti comme des organisations terroristesLa coalition Vivre Ensemble et le gang Gran Grif viennent d'être désignés « organisations terroristes transnationales ». Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, les qualifie de « menace directe pour la sécurité nationale » et il estime dans un communiqué que ces deux entités sont « les deux principales sources d'instabilité et de violence en Haïti ».Conséquence concrète de cette décision : toute transaction avec Gran Grif ou Vivre Ensemble placera les auteurs de ces transactions sous la menace de sanctions anti-terroristes. On parle aussi bien de ressortissants haïtiens que de personnes résidant légalement aux États-Unis, et même de citoyens américains. Autrement dit, l'administration Trump tente d'asphyxier ces groupes criminels en coupant leurs sources de revenus. Réaction du Conseil président de transition sur le réseau social X : c'est « un pas dans la bonne direction », estime le CPT qui parle aussi de signal encourageant pour les magistrats d'Haïti qui souhaitent éradiquer la criminalité. Le CPT se dit « prêt à collaborer avec tous les pays soutenant la lutte contre le fléau du terrorisme ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreC'est une conséquence peu connue de l'éruption en 1902 de la Montagne Pelée : « l'exil » d'un certain nombre de Martiniquais… en Guyane. À écouter aussiSe souvenir de l'éruption de la montagne Pelée de 1902, avec Anne Terrier
INÉDITÉmission présentée par Michel Picot Tout est possible !Invité (depuis Marseille) : Jérôme Raffetto, capitaine de l'équipe OM amputés. Une première en France L'académie Philippe Croizon avec son documentaire : La traversée de la Liberté en Guyane ! Dans l'actu : La marque de prêt à porter Pimkie revient de ... loin...Poulaillon relocalise en Alsace sa production de bretzelsÉco Régions :Rencontre avec Idefix, un robot destiné à sécuriser le fonctionnement de l'Usine ZF de Bouzonville, spécialisée dans pièces de freinages automobile… Reportage de Moselle TV Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la Une, mercredi : les "concessions" de Poutine à l'Ukraine balayées par Kiev ; de nouvelles révélations sur l'affaire Bétharram ; la Guyane qui se rêve en eldorado minier ; et l'histoire d'un célèbre dramaturge heureux en mariage.
Dans cet épisode, je reçois Bubiana, une femme aux multiples casquettes : business developer, créatrice de bijoux, entrepreneure et créatrice de contenu.Née en Haïti, ayant grandi en Guyane puis arrivée en France métropolitaine à 12 ans, elle revient sur un parcours marqué par la débrouille, l'audace et la recherche de sens. Bubiana partage avec nous ses désillusions scolaires, ses reconversions, ses prises de conscience et surtout, comment elle a su créer sa place sans réseau, sans diplôme… mais avec une détermination sans faille.Elle nous parle aussi de son rapport au temps, à l'argent, à l'identité, et de la construction de son activité sur mesure, adaptée à son énergie du moment. Un épisode inspirant et brut, où l'on parle d'entrepreneuriat, de résilience, de liberté, et surtout de choix conscients.Pour la contacter :Instagram :bubiana__ muse.legaciesmaisonana.bijouxLinkedin : Bubiana GuillaumeSite Web : Muse LegaciesTout au long de cette fin de saison, nous mettons en lumière l'association Les Anges Écoliers, qui agit en République Démocratique du Congo pour offrir un avenir meilleur aux enfants vulnérables :HébergementAccès à l'éducationInsertion sociale et professionnelle Soutenez leur mission :Site web : lesangesécoliers.orgAdhérez à leur action via le formulaire : Questionnaire d'adhésionInstagram : @lesangesécoliersHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les années 1990 notre industrie musicale est mise à mal par le CD. Eh oui ! Les orchestres se font rare et les DJ et les discothèques se multiplient. Une bande de joyeux copains décident de créer un groupe pour remettre au cœur des soirées martiniquaises la musique live. Paul Rosine, Mario Canonge, Alex, Jacky, Nicol Bernard, Ralph Thamar, Dominique Bougrainville, Claude Denise, Luther François, Hilary Lewis, Clarence Joseph, Marcé, Nathalie Gibert, Rodrigue Marcel, Sonia Pinel-Féréol et Suzy Trébeau forment Acoustik Zouk. Avec le crooner de la musique martiniquaise Ralph Thamar en soliste ils nous offrent le hit outsider du carnaval 1993 Fonds Larion.Une Chanson En Histoire est LE podcast de Tann présenté par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE retraçant l'histoire de la musique antillaise et ultramarine.Que ce soit du Zouk, du Ragga, du Konpa, de la Biguine, du Sega, du Merengue, de la Dancehall, du Boléro, du Rap, de la Créole Pop, de la Kadans ou de la Trap tout y passe ! Le podcast Une Chanson En Histoire par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE aka Valy est LE podcast musique Antilles, Guyane, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin.Il traite de la musique antillaise, de la musique guyanaise, de la musique réunionnaise, de la musique martiniquaise, de la musique guadeloupéenne.Certains disent que Une Chanson En Histoire est la référence du podcast zouk ! Qui parle musique histoire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je reçois Bubiana, une femme aux multiples casquettes : business developer, créatrice de bijoux, entrepreneure et créatrice de contenu.Née en Haïti, ayant grandi en Guyane puis arrivée en France métropolitaine à 12 ans, elle revient sur un parcours marqué par la débrouille, l'audace et la recherche de sens. Bubiana partage avec nous ses désillusions scolaires, ses reconversions, ses prises de conscience et surtout, comment elle a su créer sa place sans réseau, sans diplôme… mais avec une détermination sans faille.Elle nous parle aussi de son rapport au temps, à l'argent, à l'identité, et de la construction de son activité sur mesure, adaptée à son énergie du moment. Un épisode inspirant et brut, où l'on parle d'entrepreneuriat, de résilience, de liberté, et surtout de choix conscients.Pour la contacter :Instagram :bubiana__ muse.legaciesmaisonana.bijouxLinkedin : Bubiana GuillaumeSite Web : Muse LegaciesTout au long de cette fin de saison, nous mettons en lumière l'association Les Anges Écoliers, qui agit en République Démocratique du Congo pour offrir un avenir meilleur aux enfants vulnérables :HébergementAccès à l'éducationInsertion sociale et professionnelle Soutenez leur mission :Site web : lesangesécoliers.orgAdhérez à leur action via le formulaire : Questionnaire d'adhésionInstagram : @lesangesécoliersHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je reçois Bubiana, une femme aux multiples casquettes : business developer, créatrice de bijoux, entrepreneure et créatrice de contenu.Née en Haïti, ayant grandi en Guyane puis arrivée en France métropolitaine à 12 ans, elle revient sur un parcours marqué par la débrouille, l'audace et la recherche de sens. Bubiana partage avec nous ses désillusions scolaires, ses reconversions, ses prises de conscience et surtout, comment elle a su créer sa place sans réseau, sans diplôme… mais avec une détermination sans faille.Elle nous parle aussi de son rapport au temps, à l'argent, à l'identité, et de la construction de son activité sur mesure, adaptée à son énergie du moment. Un épisode inspirant et brut, où l'on parle d'entrepreneuriat, de résilience, de liberté, et surtout de choix conscients.Pour la contacter :Instagram :bubiana__ muse.legaciesmaisonana.bijouxLinkedin : Bubiana GuillaumeSite Web : Muse LegaciesTout au long de cette fin de saison, nous mettons en lumière l'association Les Anges Écoliers, qui agit en République Démocratique du Congo pour offrir un avenir meilleur aux enfants vulnérables :HébergementAccès à l'éducationInsertion sociale et professionnelle Soutenez leur mission :Site web : lesangesécoliers.orgAdhérez à leur action via le formulaire : Questionnaire d'adhésionInstagram : @lesangesécoliersHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président sortant Daniel Noboa, tenant d'une ligne sécuritaire et soutenu par la droite équatorienne, a été réélu avec 56% des voix. La candidate socialiste Luisa Gonzalez demande un recomptage des votes. « À l'annonce des résultats hier soir [dimanche 13 avril 2025], les partisans du président Noboa ont fait la fête dans les trois grandes villes du pays », témoigne notre reporter sur place, à Quito, Rafael Moran. Ces résultats restent difficiles à expliquer, précise-t-il : « Le rejet du courant politique de gauche de Luisa Gonzalez, le corréisme, a pu compter (…) Certains analystes se demandent si la politique du carnet de chèques a pu compter : le président Noboa a distribué 14 aides différentes depuis le début de l'année ».Cette élection contestée laisse beaucoup de questions et d'incertitudes, selon Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris (l'Institut de relations internationales et stratégiques), spécialiste de l'Amérique latine, au micro de Clotilde Dumay : « C'est le signe d'une élection qui ne résout pas la crise politique enÉquateur, sur fond de crise économique et sécuritaire », estime le chercheur. Il souligne des résultats « inattendus », qui marquent la polarisation de la société.« Le recomptage des voix va être très compliqué, car le Conseil national électoral réduit la possibilité de recomptage en fonction de conditions très limitées, ce n'est pas du tout gagné que ce recomptage soit accepté », ajoute Christophe Ventura à notre micro.La mort du prix Nobel péruvien Mario Vargas Llosa. Il s'est éteint au Pérou, à 89 ansMario Vargas Llosa laisse une œuvre considérable, une quarantaine d'essais, de romans et de pièces de théâtre : des textes autobiographiques comme La ville et les chiens, relatant son passage à l'académie militaire où son père l'avait envoyé de force ou encore La tante Julia et le scribouillard, qui raconte sa fuite avec sa tante de quinze ans son ainée. L'auteur avait touché à tous les genres, épiques, sensibles, libertins, fresques historiques. La littérature était pour lui une manière de façonner l'esprit et le monde, détaille le journaliste Olivier Rogez, du service culture de RFI.Grand amateur de politique, ex-candidat déchu à la présidentielle péruvienne, Mario Vargas Llosa, communiste dans les années 50 avant de soutenir la Révolution Cubaine, avait, sur la fin de sa vie, donné son soutien à des candidats populistes d'extrême-droite comme Jair Bolsonaro.Dans la presse latino-américaine, les hommages sont unanimes. El Comercio, journal péruvien pour lequel l'auteur écrivait, regrette la disparition du « péruvien le plus universel », « le plus grand écrivain » du pays. La Republica se fait, elle, l'écho de nombreux hommages nationaux et internationaux au « dernier écrivain du boom latino-américain ». Du côté de la Colombie, El Tiempo se souvient tout de même le lien tumultueux entre Mario Vargas Llosa et Gabriel Garcia Marquez. L'écrivain péruvien avait frappé, à la fin des années 70, son ami Colombien d'alors, mettant fin à leur relation.Dans la presse Argentine, le premier jour de la flexibilisation des taux de change« Le gouvernement cherche à détourner l'attention de ce premier jour sans restriction des taux de change » et préfère insister sur sa rencontre avec Scott Bessent, secrétaire du trésor américain, analyse La Nacion.En Argentine, le dollar est désormais « flottant », entre 1 000 et 1 400 pesos. Pas de quoi entraîner de l'inflation, se sont échinés à démontrer le président Milei et ses proches ce week-end, usant de longs tweets et autres démonstrations sur papier, comme le rapporte La Nacion.Le média Pagina12 n'est pas rassuré : « L'impact de ses mesures est incertain et ne sera connu qu'à l'ouverture des marchés ce lundi [14 avril 2025] », lit-on.Aux États-Unis, le cas emblématique du Salvadorien expulsé par erreur et la politique migratoire de Donald Trump scruté de près par les journaux« Le ministère de la Justice dit qu'il n'est pas obligé de ramener le migrant expulsé par erreur au Salvador », écrit le Washington Post, alors que le président du Salvador Nayib Bukele est reçu ce lundi à la Maison Blanche.Le journal explique comment l'administration Trump interprète en sa faveur la décision de la Cour Suprême. Pour le gouvernement, « faciliter » le retour de Kilmar Abrego Garcia ne reviendrait, en fait, qu'à retirer les « obstacles nationaux » à ce retour. Le tout s'appliquant, selon le gouvernement, uniquement si le Salvador décidait de lui-même de libérer M. Abrego Garcia.« Ces affirmations ouvrent la voie à un nouveau test de la capacité du pouvoir judiciaire fédéral à maîtriser une administration (…) qui s'est efforcée d'étendre de manière agressive son pouvoir exécutif », commente le Washington Post. Par ailleurs, le New York Times publie une longue enquête décrivant comment le gouvernement utilise l'application mobile d'une entreprise pénitentiaire privée pour surveiller les migrants et faciliter leur arrestation. Le Washington Post révèle, lui, que la détention et la révocation du visa de la doctorante étrangère Rumesya Ozturk n'est fondée sur aucune preuve d'antisémitisme ou d'apologie du terrorisme, contrairement aux dires du gouvernement.À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire de la 1ʳᵉLa Guyane où les maires contestent les chiffres du recensement.
durée : 00:06:15 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - La proposition de Laurent Wauquiez de déporter à Saint-Pierre-et-Miquelon des "étrangers dangereux" éveille évidemment la mémoire des bagnes lointains, en Guyane ou en Nouvelle-Calédonie.
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur le podcast de Cynoconsult où l'on va échanger avec Audrey Ventura, coach en comportement homme-chien. Vous le savez probablement, Audrey est la créatrice et gérante de la société Cynoconsult. Et depuis de nombreuses années, Audrey aide les humains dans leur relation avec leurs chiens. Elle est coach, autrice, conférencière et formatrice. Elle a écrit deux ouvrages au moment où je vous parle, Le chien, cet animal qui nous échappe en 2020 et Mon chien, mon coach et moi en 2023. Ces deux ouvrages cumulent une bonne vingtaine de milliers d'exemplaires vendus aux particuliers et aux professionnels de la francophonie, principalement France, Benelux et Suisse, Quebec mais aussi les départements et région d'outre mer comme La Martinique, La réunion, Mayotte ou encore Guyane. Si vous n'avez pas encore pris le temps de lire ces deux ouvrages, je vous invite à vous rendre sur cynoconsult.fr … Les livres peuvent bien sûr s'acheter en ligne, mais aussi auprès de la trentaine de dépositaires répartis pour la plupart en France et en Belgique, Luxembourg et Suisse. Là encore sur le site, vous verrez une carte qui vous situera les points de vente les plus proches de chez vous. — On est ici, en présence d'Audrey pour parler d'un projet en gestation depuis quelques années, mais qui, à ce jour, est dans le nid douillet de l'imprimeur, prêt à éclore d'ici quelques semaines, je parle du Jeu - Le chien, cet animal qui nous échappe. Un jeu simple, sous forme de quiz (question-réponse), accessible, ludique et aussi instructif
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Mobeti Beats, Dicarson One, Josey feat. Fanny J, Perle Lama et Agana entre autres. Dans la séquence Gold, Mc Solaar est à l'honneur. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Mobeti Beats, Dicarson One, Josey feat. Fanny J, Perle Lama et Agana entre autres. Dans la séquence Gold, Mc Solaar est à l'honneur. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
En juin 2023, j'ai pris un avion pour Cayenne en Guyane française. Je partais pour 1 mois de bénévolat à la Cimade, une association d'aide aux migrants.La- bas, j'ai rencontré 6 personnes prêtes à raconter leur histoire, 6 horizons différents, 6 expériences de la migration.Témoignage : OscarExplications et Relectures : Équipe de la Cimade GuyaneMontage : Pierréloi FresneauMusique : Morgane AllibertHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En juin 2023, j'ai pris un avion pour Cayenne en Guyane française. Je partais pour 1 mois de bénévolat à la Cimade, une association d'aide aux migrants. La- bas, j'ai rencontré 6 personnes prêtes à raconter leur histoire, 6 horizons différents, 6 expériences de la migration. Dans cet épisode vous découvrirez l'histoire de Manou, qui a fui Haïti pour trouver un avenir meilleur en France.Témoignage: ManouInterprétation: Paula Indra Michels Lectures: Marius Bjore Montage: Pierréloi FresneauMusiques: Morgane Allibert Réalisation : Camille DompsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En juin 2023, j'ai pris un avion pour Cayenne en Guyane française. Je partais pour 1 mois de bénévolat à la Cimade, une association d'aide aux migrants.La- bas, j'ai rencontré 6 personnes prêtes à raconter leur histoire, 6 horizons différents, 6 expériences de la migration.Ce podcast recense leurs témoignages.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Êtes-vous prêt à découvrir les secrets des couleurs végétales et à plonger dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par la couleur végétale, nous emmène au cœur de la quinzaine de l'agriculture tinctoriale. À travers des témoignages enrichissants de trois intervenants, nous explorerons les merveilles des colorants biosourcés et des pigments végétaux qui transforment notre rapport à la couleur.Le docteur Henri-Joseph, pionnier de l'indigo en Guadeloupe, nous dévoile l'histoire d'un bleu exceptionnel, avec un taux d'indigotine record, et propose une agriculture repensée, en harmonie avec la nature. Sa passion pour l'indigo et son engagement envers les pratiques durables nous rappellent l'importance de cultiver des plantes tinctoriales qui nourrissent non seulement notre créativité, mais aussi notre planète.Maeri Andriamanantena, expert en plantes de la région Réunion-Madagascar, nous fait découvrir des colorants incroyables, notamment un vert difficile à stabiliser. Sa quête des nuances parfaites nous invite à réfléchir sur les défis que représente la teinture à partir de fibres naturelles et sur l'importance de la recherche dans ce domaine.Enfin, Mariana Royer de Guyane, fondatrice du laboratoire Biostratège, partage son expérience de construction d'une filière durable reliant agriculture et industrie. À travers son parcours, elle explore les pigments végétaux et les colorants végétaux qui peuvent transformer notre manière de concevoir la production textile. Son engagement pour une agriculture tinctoriale durable est une source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent allier passion et respect de l'environnement.Dans cet épisode, nous aborderons également les enjeux futurs pour transformer ces initiatives locales en un marché global. Comment fédérer les acteurs autour de cette filière et garantir sa pérennité ? Pauline invite tous les auditeurs à rejoindre la communauté de l'agriculture tinctoriale et à s'abonner à son contenu pour rester informés des dernières avancées dans le domaine.
Bamby, chanteuse guyanaise de Dancehall, présente son premier album Muse. Un album qui évoque ses souvenirs et ses rêves. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Bamby - GuyaneBamby X Maureen - ChicBamby - Tourment d'amourBamby - OrdinaryBamby - J'y croyaisBamby - Bèf danbwa (Hommage)Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Bamby, chanteuse guyanaise de Dancehall, présente son premier album Muse. Un album qui évoque ses souvenirs et ses rêves. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Bamby - GuyaneBamby X Maureen - ChicBamby - Tourment d'amourBamby - OrdinaryBamby - J'y croyaisBamby - Bèf danbwa (Hommage)Retrouvez notre playlist sur Deezer.
À Port-au-Prince, l'Université d'État d'Haïti traverse l'une des périodes les plus sombres de son histoire. Pillages, incendies, fermetures forcées… plusieurs de ses facultés, notamment celles situées en bas de la ville, sont à l'abandon. Des milliers d'étudiants se retrouvent sans salle de classe, contraints d'errer dans les rues ou de suivre leurs cours à distance. Face à cette crise sans précédent, le nouveau recteur de l'université, Dieuseul Prédélus, et son équipe tentent de sauver l'année académique. Pour relever ce défi, le recteur mise essentiellement sur l'enseignement en ligne et la relocalisation des facultés. «Nous devons nous adapter aux nouvelles réalités du pays (...) Nous faisons de notre mieux en attendant que les choses s'arrangent», explique Dieuseul Prédélus au correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Il souhaite également former plus de professeurs afin d'assurer la rélève et poursuivre le chantier de numérisation des documents essentiels de l'université. Canada : la campagne a commencéPas de temps à perdre, pour Mark Carney, au Canada. Le nouveau Premier ministre a décidé, hier, (23 mars 2025) d'organiser des élections législatives anticipées qui se tiendront le 28 avril. Moins de deux semaines après sa nomination, il mise sur une campagne éclaire pour conserver son poste. Comme l'explique la correspondante de RFI à Montréal, Nafi Alibert, la campagne débute sur fond de tensions commerciales avec les États-Unis. Mais ce ne sera pas le seul thème dont vont parler les candidats. Pas question d'agiter Donald Trump tel un épouvantail, met en garde le chef du Bloc québécois, rapporte Le Devoir. «Les Québécois ont la couenne dure au point que l'argument de la peur ne sera pas très efficace», avertit Yves-François Blanchet. Mark Carney l'a d'ailleurs bien compris. Il a surpris tout le monde en promettant dès hier, des baisses d'impôt pour la classe moyenne, souligne The Star de Toronto pour qui le Premier ministre cherche à montrer qu'il est un homme d'action et qu'il ne compte pas mener la même politique que Justin Trudeau. Les États-Unis et l'économie, ce seront donc les thèmes majeurs de cette campagne, comme le souligne Le Devoir. Aux États-Unis, les migrants latino-américains inquiets pour leur avenirLa Floride est depuis longtemps la terre d'accueil de nombreux Latinoaméricains qui y sont pratiquement chez eux. Mais depuis l'élection de Donald Trump, les choses ont brutalement changé : pour ceux qui n'ont pas de visa, mais pas seulement... Par ordonnance, le président républicain a ordonné, ce week-end, la suppression du statut légal de 532.000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens. Un statut instauré en 2022 par Joe Biden. Depuis ce revirement, la peur s'est emparée de nombreux migrants, comme l'a constaté l'envoyé spécial de RFI à Miami, Eric Samson. En Argentine, le «négationisme» de Javier Milei concernant la dictature Comme le raconte La Nacion, à l'occasion du 24 mars, le gouvernement a publié sur les réseaux sociaux, peu après minuit, une vidéo de 20 minutes prétendant livrer une vision «complète» de ce qui s'est passé pendant la période la plus sombre de l'histoire argentine. On y voit un écrivain argentin libertarien, âgé de 36 ans, remettre en cause le chiffre de 30.000 disparus pendant la dictature, chiffre retenu par les organisations de défense des droits humains. Agustin Laje critique également les indemnités versées par l'État aux victimes et à leurs proches, met en avant la responsabilité, selon lui, des guérillas qui s'opposaient au gouvernement dans les années 70 déclenchant une vague de violence à laquelle les forces armées ont dû répondre. Bref, toujours la «théorie des deux démons» que défendent les milieux conservateurs et Javier Milei.«Une vision négationniste du terrorisme d'État», s'insurge le quotidien Pagina 12 qui refuse de publier cette vidéo sur son site internet et espère que cet après-midi, lors de la manifestation à l'appel notamment des Mères et des Grands-Mères de la place de mai «une multitude réclame[ra] à nouveau la Vérité, la Mémoire et la Justice et répond[ra] au négationisme» du gouvernement. Le journal de la 1èreAux Antilles et en Guyane, les infirmiers libéraux sont appelés à cesser le travail pour protester contre les agressions dont ils sont victimes.
La suppression du statut de protection temporaire (TPS) pour les Vénézuéliens aux États-Unis plonge des milliers de migrants dans l'incertitude. Comment cette communauté se prépare à de possibles expulsions ? Nous en avons parlé avec certains d'entre eux. Hector Arguizones, président de l'association VIA (Venezuelans and Immigrants Aid), tente d'apporter des réponses à travers des visioconférences très suivies. Il alerte sur les conséquences dramatiques de cette suppression : près de 300 000 personnes risquent l'expulsion vers le Venezuela, un pays où la situation ne cesse de se dégrader, notamment en matière d'économie, de santé et de sécurité, particulièrement pour les opposants politiques. Pourtant, l'administration Trump justifie sa décision en affirmant que les conditions au Venezuela se sont améliorées, un constat vivement contesté par la communauté vénézuélienne aux États-Unis.Face à cette situation, Nicolas Maduro appelle ses compatriotes à rentrer au Venezuela, mais la majorité des migrants refuse cette option. Certains envisagent même de quitter les États-Unis par leurs propres moyens, faute de passeport ou de visa pour un autre pays. Le désespoir est palpable : certains songent à traverser illégalement la frontière mexicaine, malgré les risques encourus. En attendant l'expiration officielle du TPS le 7 avril, les Vénézuéliens multiplient les demandes d'asile pour tenter d'éviter l'expulsion, tandis que les visioconférences d'Hector Arguizones restent un ultime recours pour obtenir des réponses et du soutien. Un dossier réalisé par Lila Olkinuora.Au Venezuela, la presse d'opposition alerte sur la situation des prisonniers politiquesSelon l'ONG Foro Penal, citée par El Nacional, plus de 1 000 personnes sont encore détenues pour s'être opposées au régime chaviste, notamment après la réélection de Nicolás Maduro en juin 2024, jugée illégitime selon elles. La mère d'un jeune détenu affirme dans le journal que les autorités l'ont menacée afin qu'elle ne se mobilise pas pour son fils, sous peine de représailles contre ce dernier. Elle évoque également la difficulté de trouver des médicaments pour le traitement de son fils, qui ne reçoit visiblement aucune aide médicale en prison.Malgré les menaces et les intimidations des autorités, les familles continuent à manifester pour exiger la libération de leurs proches.Les États-Unis suppriment des programmes soutenant l'opposition aux régimes autoritaires Aux États-Unis, les coupes budgétaires se poursuivent. Le département d'État a brusquement annulé des programmes d'aide à l'étranger qui soutiennent des militants de l'opposition en Amérique Latine. D'après le Miami Herald, ces projets concernaient les prisonniers politiques à Cuba, les groupes religieux s'opposant au président nicaraguayen Daniel Ortega et des militants anti Maduro au Venezuela. Les financements de ces groupes ont été annulés parce que le département d'État a conclu qu'ils n'étaient pas dans « l'intérêt national » des États-Unis.Une nouvelle politique étrangère américaine« La destruction de l'U.S.A.I.D. La menace de faire du Canada le 51è État. L'humiliation de l'Ukraine. Que se passe-t-il avec la politique étrangère américaine ? », s'interroge le New York Times. Est-elle désormais motivée par la cupidité personnelle de Donald Trump ou par son penchant pour les dictateurs ? Selon le New York Times, ce qui pousse le président à ces changements radicaux, « ce n'est pas la richesse ou l'idéologie d'un pays, mais sa puissance. Il croit dans la domination des faibles et dans la déférence à l'égard des forts. C'est une stratégie vieille comme le monde. On l'appelle le réalisme ».En fait, tout part de l'idée que l'ordre mondial international libéral n'a été possible que grâce à la puissance militaire des États-Unis et que les Américains ne veulent plus payer la facture. C'est le constat dressé par cette administration et dont elle a tiré les conséquences, poursuit le New York Times. Il s'agit d'un réalisme grossier, non stratégique, un « réalisme néandertalien », selon la formule du politologue Stephen Walt. « Les réalistes en relations internationales voient le monde comme un endroit brutal et anarchique. Pour eux, la sécurité ne vient pas de la promotion de la démocratie et de la mise en place des règles internationales mais du fait d'être le plus fort des tyrans - et d'éviter les batailles avec d'autres tyrans. Dans cette logique, Donald Trump veut éviter une guerre avec la Russie. Cela signifie qu'il faudra endurcir nos cœurs face à la détresse de l'Ukraine », écrit le New York Times.Haïti : comment le gouvernement a négocié avec les gangs la réouverture d'un hôpitalC'est une enquête réalisée par le journal en ligne AyiboPost et dont nous parlons avec l'auteur Fenel Pélissier. Il nous parle des négociations que les autorités ont menées avec des gangs pour rouvrir l'Hôpital de Chancerelles au cœur de Cité Soleil. Journal de la 1èreLancement réussi de la fusée Ariane 6 en Guyane.
Ce lundi 3 mars 2025 a lieu la première mission commerciale de la nouvelle fusée européenne Ariane 6. Elle sera lancée depuis Kourou, en Guyane française. Mais pourquoi les lancements de fusées françaises depuis là-bas ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête.
Deuxième hors-série ! Vous en dîtes quoi ? Je peux arrêter là c'est bon ? Plus sérieusement, ce que je vous ai présenté sur Mona c'est une petite partie de la thèse qui porte je le rappelle sur la mémoire de l'esclavage dans les musiques de Guadeloupe et de Martinique entre 1956 et 1998. Je tiens à souligner le fait que j'ai dû faire des choix… si non vous auriez eu 16 épisodes de 90mn.Une Chanson En Histoire est LE podcast de Tann présenté par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE retraçant l'histoire de la musique antillaise et ultramarine.Que ce soit du Zouk, du Ragga, du Konpa, de la Biguine, du Sega, du Merengue, de la Dancehall, du Boléro, du Rap, de la Créole Pop, de la Kadans ou de la Trap tout y passe ! Le podcast Une Chanson En Histoire par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE aka Valy est LE podcast musique Antilles, Guyane, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin.Il traite de la musique antillaise, de la musique guyanaise, de la musique réunionnaise, de la musique martiniquaise, de la musique guadeloupéenne.Certains disent que Une Chanson En Histoire est la référence du podcast zouk ! Qui parle musique histoire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ai-je besoin de présenter ce classique/standard de nos musiques ? Face à Face est le dernier statement (déclaration) de Monsieur Eugène Mona aka le Nègre debout. Comme d'hab le texte de ce chef d'œuvre musical a plusieurs strates. Ces premiers mots sont sa version créole du fameux Il était une fois des contes. Pourtant ce dont il parle n'a rien de fantasmé Face à Face nous parle du fait d'embrasser les souffrances.Sources & Biblio :Sources terrain de thèse de Valérie-Ann Edmond-Mariette. (2019-2024).Nathalie GLAUDON, réal. 2009. Sur les traces de Mona de Nathalie Glaudon. Long métrage. RFO. https://www.youtube.com/watch?v=GEBrllkWc5c.Conférence de Valérie-Ann Edmond-Mariette en septembre 2023 “Le récit musical de l'esclavage et du colonialisme dans l'imaginaire d'Eugène Mona”: La Fabrique Décoloniale, réal. 2024. Le récit musical de l'esclavage et du colonialisme dans l'imaginaire d'Eugène Mona. https://www.youtube.com/watch?v=fPq2eRvy9m4.Site de Max Cilla : https://www.max-cilla.com/Cyrille, Dominique, Louis-José Lancry, et Victor Préfacier Lina. 1999. Mona. Fort-de-France (Martinique), Martinique: SIM'LN.Remerciements : Fleury Félix, Labinsky Charly, Michalon Pierre-LouisCélestine, Audrey, Valérie-Ann Edmond-Mariette, et Zaka Toto. 2023. « De la décapitation à la destruction : les “déchoukaj” des statues en Martinique ». In Dé-commémoration : quand le monde déboulonne des statues et renomme des rues, 441. Paris: Fayard.Marine-Gougeon, Adélaïde, et Valérie-Ann Edmond-Mariette. s. d. « Statue de Joséphine de Beauharnais, Fort-de-France - Etude de cas - Gravées dans le marbre ». Consulté le 26 septembre 2024. https://castinstone.exeter.ac.uk/database/s/fr/page/etude-de-cas-statue-de-josephine-de-beauharnais-fort-de-france.Toto, Zaka. 2020. « Statuaire, Mémoire et Turfu ». ZIST (blog). 13 février 2020. https://www.zist.co/2020/02/13/statuaire-memoire-et-turfu/.Toto, Zaka, et Valérie-Ann Edmond-Mariette. 2020. « En-Ville Cannibale : Déconstruire et repenser la ville coloniale ». ZIST (blog). 20 juillet 2020. https://www.zist.co/2020/07/20/en-ville-cannibale-deconstruire-et-repenser-la-ville-coloniale/.Podcast Des Colonisations épisode sur Joséphine : https://spectremedia.org/podcast/contester-les-statues-josephine-cou-coupe/?episode=1765Une Chanson En Histoire est LE podcast de Tann présenté par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE retraçant l'histoire de la musique antillaise et ultramarine.Que ce soit du Zouk, du Ragga, du Konpa, de la Biguine, du Sega, du Merengue, de la Dancehall, du Boléro, du Rap, de la Créole Pop, de la Kadans ou de la Trap tout y passe ! Le podcast Une Chanson En Histoire par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE aka Valy est LE podcast musique Antilles, Guyane, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin.Il traite de la musique antillaise, de la musique guyanaise, de la musique réunionnaise, de la musique martiniquaise, de la musique guadeloupéenne.Certains disent que Une Chanson En Histoire est la référence du podcast zouk ! Qui parle musique histoire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:26:10 - 8h30 franceinfo - Le ministre des Outre-mer était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 17 février 2025.
Aujourd'hui j'ai l'honneur de vous présenter Mona le lover, l'amoureux transit qui souffre parce que sa bien-aimée lui a raccroché au nez. Siano c'est LA chanson que l'artiste a écrit et composé pour son amoureuse (je vous ai dit Mona le lover) Martiane Bizet. On a droit comme d'habitude à l'exposition du thème A avec sa toutoun banbou.Sources & Biblio :Sources terrain de thèse de Valérie-Ann Edmond-Mariette. (2019-2024).Nathalie GLAUDON, réal. 2009. Sur les traces de Mona de Nathalie Glaudon. Long métrage. RFO. https://www.youtube.com/watch?v=GEBrllkWc5c.Kabile, Joëlle. 2021. « Masculinités martiniquaises: Une approche relationnelle ». https://www.theses.fr/2021ANTI0729/document.Joëlle Kabile intervention pour l'atelier de la Fabrique Décoloniale: Nonm Pa Lanmod Ankò : https://www.youtube.com/watch?v=uRpjrveW1vQJoëlle Kabile dans le podcast “Les couilles sur la table” : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/a-la-recherche-des-masculinites-antillaisesQui est Maarcolme ? https://viaatv.tv/musique-avec-maarcolme-lartiste-qui-fait-danser-les-antilles/Clip de KA'OIR: https://www.youtube.com/watch?v=zPc-BADTkq4Une Chanson En Histoire est LE podcast de Tann présenté par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE retraçant l'histoire de la musique antillaise et ultramarine.Que ce soit du Zouk, du Ragga, du Konpa, de la Biguine, du Sega, du Merengue, de la Dancehall, du Boléro, du Rap, de la Créole Pop, de la Kadans ou de la Trap tout y passe ! Le podcast Une Chanson En Histoire par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE aka Valy est LE podcast musique Antilles, Guyane, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin.Il traite de la musique antillaise, de la musique guyanaise, de la musique réunionnaise, de la musique martiniquaise, de la musique guadeloupéenne.Certains disent que Une Chanson En Histoire est la référence du podcast zouk ! Qui parle musique histoire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire de "Héros" ce 4 février 2025 : - Franck, ancien gendarme d'élite, a infiltré la jungle guyanaise pendant trois ans pour traquer les chercheurs d'or clandestins. Une mission périlleuse qui a failli lui coûter la vie. - Christopher a survécu à une occlusion intestinale grave alors qu'il n'avait que 15 % de chances de survie. Après 14 opérations et 513 jours à l'hôpital, il vit aujourd'hui avec seulement 12 cm d'intestin.
En 1925, le docteur Pierre Bougrat est envoyé au bagne de Guyane après sa condamnation pour meurtre commis sur l'un de ses patients. Il finira sa vie, les doigts de pied en éventail, sous les cocotiers…
La volonté de Donald Trump d'expulser de très nombreux immigrés entrés illégalement aux US a suscité une montée de tension spectaculaire entre deux pays habituellement très liés : la Colombie et les États-Unis. Tout commence par la décision de Bogota de refuser de rapatrier les colombiens renvoyés des États-Unis. Le président colombien a interdit l'atterrissage de deux avions militaires américains qui transportaient des colombiens arrêtés lors des raids contre les immigrés illégaux aux États-Unis qui ont eu lieu ces derniers jours. Gustavo Petro a estimé que ses concitoyens devaient être renvoyés dans « le respect des droits de l'homme ». Il s'agit d'une référence au sort réservé aux 88 Brésiliens expulsés par les États-Unis vers Manaus. À leur arrivée, ils avaient déclaré avoir eu les pieds et les mains liés pendant tout le trajet, ne pas avoir eu le droit d'aller aux toilettes, ni même de boire un verre d'eau.Le président colombien a donc fait savoir qu'avant de réceptionner ses ressortissants, il souhaitait préalablement négocier avec les États-Unis un protocole de renvoi pour garantir un rapatriement digne, ajoutant dans un tweet : « la Colombie est un état souverain, et non pas une colonie ». Donald Trump a alors immédiatement annoncé des mesures de rétorsion : des droits de douanes de 25% pour les produits colombiens, qu'il a menacé d'augmenter à 50% si la Colombie n'acceptait pas de reprendre ses ressortissants d'ici la semaine prochaine et des restrictions de visas.Le bras de fer a duré 8h : une crise diplomatique couplée d'échanges nourris sur les réseaux sociaux. Le président colombien s'est montré particulièrement direct en affirmant qu'il était quelqu'un « d'entêté », « J'ai résisté à la torture et je vous résiste », a affirmé le président Gustavo Pétro. Il a poursuivi en disant qu'il n'aimait pas le pétrole de Trump, « Vous allez anéantir l'espèce humaine à cause de la cupidité », a-t-il écrit « Peut-être qu'un jour, nous pourrons en parler franchement autour d'un verre de whisky, mais c'est difficile parce que vous me considérez comme une race inférieure et ce que je ne suis pas, ni aucun Colombien ».Au final, les deux pays ont déclaré l'incident clos : la Colombie a cédé, elle acceptera les migrants expulsés, et la Maison Blanche a salué l'accord comme une victoire pour la ligne dure de Donald Trump.À lire aussiColombie: Trump suspend les sanctions douanières contre Bogota après un accord sur les migrantsCrise Colombie-États-Unis : la presse colombienne diviséeCette crise entre la Colombie et les États-Unis, aussi intense qu'éphémère, fait la Une de toute la presse en Amérique latine.Dans El Espectador, l'éditorialiste raconte qu'en seulement 24h, « la relation binationale entre la Colombie et les États-Unis a été chamboulée », « et il n'a fallu qu'une semaine après l'investiture de Donald Trump pour en arriver là ». Le quotidien colombien rappelle que « le président Gustavo Petro a déjà été impliqué dans de violentes passe d'armes avec Donald Trump par le passé en raison de la différence idéologique entre les deux hommes ».El Tiempo parle d'une crise monumentale entre les États-Unis et la Colombie. Le journal détaille presque heure par heure la montée des tensions, du premier tweet du président Petro qui s'est insurgé contre le fait que les migrants colombiens étaient traités comme des « criminels » jusqu'au moment où il propose l'avion présidentiel pour aller les chercher.La presse colombienne est divisée sur la réaction du président Gustavo Petro : pour Semana,Gustavo Petro écrit un message de défi à Donald Trump : « Renversez-moi, président, et les Amériques et l'humanité vous répondront » - SemanaCette situation «sans précédent dans l'histoire des relations entre les deux pays» «aurait pu avoir des conséquences catastrophiques pour la Colombie».Le journal reprend notamment les messages tweetés par le président colombien à son homologue américain, dans lesquels « il use d'un ton agressif qui aurait pu conduire à un point de non-retour » selon le journal, qui rappelle que le président Gustavo Petro « est déjà très impopulaire dans son pays » et que « sa réaction aurait pu conduire la Colombie dans une situation désastreuse ». Les États-Unis sont en effet le premier partenaire commercial du pays, et son principal allié militaire.« Les expulsions de migrants ont ouvert la première crise entre Trump et l'Amérique latine », titre O Globo, le journal brésilien revient sur les premiers discours du président américain quand il évoque sa vision de l'Amérique latine. Donald Trump estime que « les Etats-Unis n'ont pas besoin de l'Amérique latine mais qu'en revanche l'Amérique latine a besoin de son pays ». Fidèle à son style « direct et souvent grossier », poursuit le journal, « le président américain revient aux principes de la doctrine Monroe, que certains analystes ont déjà rebaptisée la doctrine Donroe », qui est « un concept du XIXème siècle utilisé pour justifier la nécessité d'une expansion territoriale des États Unis. » Mais, écrit O Globo, Trump ne peut pas tourner le dos à l'Amérique latine pour des raisons commerciales et surtout en raison de la guerre d'influence menée avec la Chine. En attendant, « les pays d'Amérique latine se préparent déjà depuis quelque temps à l'offensive anti immigration de Donald Trump et ils savent à quoi s'attendre », conclut le journal. La politique anti-immigration de Trump : une « catastrophe » pour HaïtiLes décisions anti-immigration du président américain inquiètent aussi en Haïti où Le président du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire parle d'une « catastrophe » pour Haïti.Ses propos sont repris dans le Nouvelliste, Leslie Voltaire a déclaré lors de sa récente visite à Rome où il a rencontré le pape François que « les décisions de l'administration Trump de geler les programmes d'aide, d'expulser les migrants et de bloquer les réfugiés auront des conséquences désastreuses pour Haïti » qui lutte déjà contre la faim, doit déjà gérer les personnes déplacées à l'intérieur du pays et ne peut pas faire face à cet afflux.Dans un rapport publié ce mois-ci, l'agence des Nations unies pour les migrations estime que «les déplacements internes en Haïti ont triplé au cours de l'année écoulée et dépassent désormais le million de personnes». «La situation est due en grande partie à la violence des gangs», rappelle le Nouvelliste. «Trump a dit qu'Haïti était un 'trou à rats'», a rappelé Leslie Voltaire, « donc je ne pense pas qu'il se soucie d'Haïti ».Le président du Conseil présidentiel de transition a discuté avec le souverain pontife de la situation en Haïti où «la moitié des 11,4 millions d'habitants souffrent déjà de la faim et la perte de l'aide humanitaire ne fera qu'aggraver la situation», a t-il conclu.Le Nouvelliste parle également de la création d'une cellule pour venir en aide aux Haïtiens des États-Unis : « selon une circulaire datant du 24 Janvier, le ministère haïtien des Affaires étrangères a instruit l'ambassade et les postes consulaires aux États-Unis qu'ils devaient s'empresser « de créer dans les meilleurs délais une cellule de veille et d'urgence (...) en vue d'assister et d'accompagner les Haïtiens qui seraient potentiellement visés par les décisions du gouvernement américain sur l'arrestation et la déportation de migrants en situation irrégulière », rapporte le journal.« Chaque cellule aura pour mission de collecter les informations pour mieux guider, orienter et informer les ressortissants haïtiens (..) sur leurs en cas d'arrestation, d'incarcération, de détention préventive ou toute autre forme de mesures restrictives ».À lire aussi«Un véritable coup de massue»: les mesures anti-immigration de Trump inquiètent les Haïtiens Haïti : reportage à Liancourt, une commune agricole minée par l'insécurité« Tout est parti à vau l'eau. Les rizières sont en friches... On ne voit plus rien tellement les terres sont abimées », témoigne Frantz Calixte, responsable de plusieurs organisations d'agriculteurs à Liancourt rencontré par Ronel Paul, « pour replanter les champs ça va nous prendre beaucoup de temps. Il faut d'abord déboiser, ensuite curer les canaux. Le pire, c'est que nous n'avons plus rien pour travailler la terre. Le gang a pris tout ce que nous possédions. On est complètement ruiné. », poursuit-il. La région abrite le gang le plus violent du département. Vol, viol, kidnapping et massacre à répétition sont monnaie courante. Conséquence, cette commune essentiellement agricole est à l'abandon depuis environ 2 ans en raison du contrôle quasi-total du gang. Les agriculteurs qui ont dû fuir pour sauver leur peau ont tout perdu.Mais depuis quelques mois, grâce à une présence policière renforcée à Liancourt, certains agriculteurs ont pu retourner sur leurs terres. C'est le cas de Frantz Calixte qui raconte : « J'avais 6 vaches avec des veaux, 5 taureaux que je ne voulais pas encore vendre, mes porcs, ma maison… je n'ai rien retrouvé. À vrai dire, c'est à contre coeur que je suis parti. Un ami m'avait hébergé chez lui pour que je puisse récupérer un peu, mais j'ai senti que je ne pouvais plus rester... je pleurais beaucoup... Alors je suis retourné à Liancourt en septembre dernier. C'est moi et quelques jeunes hommes qui avons aidé la police à frayer un chemin pour revenir dans la zone parce que je ne voulais pas mourir loin de chez moi. »Le gang sème encore la terreur au milieu de cette population qui n'a plus rien. Conséquence : « plus de 70% des terres agricoles de la région ne sont pas cultivées », constate Kedder Présendieu membre du "Collectif pour sauver l'Artibonite" une organisation de défense des Droits humains. Face à la situation humanitaire catastrophique à Liancourt, outre la lutte contre les gangs, le jeune avocat insiste sur la nécessité pour les autorités de verser des aides aux agriculteurs, « pour qu'ils trouvent des intrants agricoles, des tracteurs et tant d'autres matériels leur permettant de labourer la terre. Ils doivent aussi avoir accès aux semences et aux engrais pour qu'au moins, lors de la prochaine campagne agricole en été, ils puissent reprendre leur activité comme avant. »Il n'y a pas que les agriculteurs qui pâtit de la violence des gangs dans l'Artibonite : la population dans son ensemble subit les conséquences du détournement régulier des camions de marchandises, du contrôle et du détournement de l'eau du barrage qui alimente les terres de la principale région rizicole d'Haïti. Les opérations de la police nationale contre les bandits se sont jusque-là soldées par un échec. Fin décembre, un blindé de la mission multinationale d'appui à la sécurité a été incendié par ces caïds qui menacent aujourd'hui de détruire complètement le barrage. Auschwitz 80 ans : le travail de mémoire menacé aux États-UnisCe lundi 27 janvier 2025 marque le 80ème anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz. Aux États-Unis, des Américains s'inquiètent d'un manque de travail de mémoire dans un contexte de montée des extrêmes. « Si vous ne parlez pas de l'histoire et du passé, l'histoire est vouée à se répéter. D'une certaine manière, c'est en train de se passer », témoigne Jamie rencontré à Atlanta par Edward Maille. C'est aussi l'avis de Joe : « Beaucoup de nationalistes blancs continuent de répéter que cela ne s'est jamais produit ou le remettent en question et je ne pense pas qu'assez de choses ont été faites récemment pour lutter contre cela. »Pour Grant, 53 ans, « Il y a plus de remarques tolérées à propos des personnes racisées ou d'une autre religion... ou sur les immigrés qui sont dénigrés. »Selon une étude publiée, cette année, du CLAIMS conférence, une organisation internationale pour l'indemnisation des victimes de la Shoah, presque la moitié des Américains interrogés ne connaissaient pas le nom d'au moins un camp de concentration.À écouter aussiMémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre? L'actualité des Outre-Mer avec Tessa GraumanÀ la Une : un véritable phénomène en Guyane, le vol des câbles.
Au Tchad, la compagnie artistique théâtrale Kadja Kossi est en résidence de création de 45 jours autour de la pièce de théâtre intitulé La marche du Tchad de la période coloniale à la cinquième République. Cette pièce raconte le parcours du pays au fil du temps. De notre correspondant à Ndjamena,C'est sous une tente dressée dans un domicile privé de Ndjamena, que l'on peut entendre les artistes, comédiens, balafonistes et tamtameurs répéter leurs mouvements.Avant la colonisation, le pouvoir était entre les mains de puissants guerriers, des détenteurs d'armes. En 1891, la France entre au Tchad et organise trois expéditions militaires contre l'esclavagiste Rabah. Samuel, un des acteurs principaux, parle du premier gouvernorat : « En 1938, le premier gouvernorat du Tchad est confié à un Français, Guyane. Deux ans plus tard, en 1940, suite à l'occupation de la France par le régime nazi, Félix Éboué devient le premier gouverneur français à répondre à l'appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle pour la France libre. Et c'est du Tchad que partira la colonne Leclerc, remontant triomphalement jusqu'à Paris et Strasbourg pour la libération de la France ».À lire aussiChronologie du Tchad indépendantFaire découvrir l'histoire du Tchad à la jeune générationProclamé République le 28 novembre 1958 et devenu indépendant le 11 août 1960, le Tchad a été secoué par des mouvements de rébellion et a connu plusieurs coups d'État. Pour Mariam Mayoumbilla présidente de la compagnie et autrice de la pièce, le travail n'a pas toujours été facile : « Il a fallu mener de nombreuses recherches. Par exemple, l'accord de Kinshasa, je n'ai pas pu l'obtenir jusqu'à aujourd'hui. Peut-être que certaines informations manqueront, mais c'est le plus beau cadeau de ma vie et le bouquet final que je dépose à la fin de ma carrière artistique et culturelle ».La particularité de la mise en scène réside dans l'assemblage d'un texte, de musique et de chœurs. Oumarou Aboubacari Bétodji, le metteur en scène, est venu du Niger : « Déjà, il faut souligner que ce n'est pas une pièce de théâtre traditionnelle. L'autre particularité, c'est son aspect pluridisciplinaire. C'est un véritable défi, car je ne connais pas en profondeur l'histoire du Tchad, mais c'est toujours passionnant de découvrir l'inconnu ».À lire aussiTchad: une pièce de théâtre pour dénoncer le harcèlement sexuel à l'école
Les nouveaux chiffres de l'Organisation internationale (OIM) pour les migrations montrent que le nombre de familles délogées a triplé en l'espace d'un an, du fait des violences orchestrées par les groupes armés. Entretien avec Grégoire Goodstein, le représentant de l'OIM en Haïti. RFI : Quels sont les grands mouvements de population causés par les accès de violence qui secouent Haïti ? Les déplacés partent des quartiers situés dans la périphérie de la capitale. Soit en essayant de se recentrer dans les zones sécurisées qui ne représentent plus que 15% de la ville, soit vers les provinces. Et davantage vers le sud du pays, car le Nord est de plus en plus sujet aux attaques des gangs. Le problème des déplacements vers la province, c'est que les gangs encerclent la capitale et établissent des check-points. Ces traversées représentent une véritable prise de risque. RFI : Quelles sont les conditions de vie dans les camps de déplacés qui se multiplient aux abords de Port-au-Prince ? En l'espace d'un an, la situation s'est dégradée, d'autant qu'un certain nombre de ces camps sont situés hors des zones sécurisées et restent difficiles d'accès. La vie et l'approvisionnement y sont difficiles, qu'il s'agisse de nourriture, d'eau ou des conditions sanitaires, qui font partie du minimum vital. RFI : Qui accueille les familles qui prennent le risque de partir vers la province ?La majorité d'entre elles sont hébergées dans des familles d'accueil, chez des proches ou des connaissances qui partagent leur maison et qui sont déjà en difficulté. Lorsque l'on parle d'un million de déplacés du fait des violences, il faut ajouter à ce chiffre les communautés d'accueil qui ont aussi besoin d'assistance. L'ensemble des services publics a du mal à fonctionner, ce qui confère un rôle essentiel aux organisations internationales qui agissent en complément de l'État. Or, en 2024, faute de bailleurs, les Nations-unies n'ont pu financer leurs missions humanitaires en Haïti qu'à hauteur de 42 ou 43% des sommes demandées. C'est insuffisant et nous ne savons pas ce que 2025 nous réserve. Une nouvelle impulsion pour l'appareil sécuritaire haïtien ?Les autorités haïtiennes viennent d'installer un nouveau secrétaire d'État chargé de la sécurité publique : Mario Andrésol reprend du service et sa nomination semble faire l'unanimité. C'est un homme expérimenté, formé en Haïti, aux États-Unis et en France, qui a fait carrière dans l'armée avant d'entrer dans la police et de grimper tous les échelons de l'institution policière. Il a été directeur de la PNH, la police nationale, entre 2005 et 2012, et crédité à l'époque de résultats notables dans la lutte contre les groupes armés. D'après Le Floridien, l'un des journaux de la diaspora haïtienne, basé à Miami, c'est « l'un des rares hauts fonctionnaires doté d'une connaissance approfondie des mécanismes du banditisme et son passage à la PNH avait permis d'affaiblir un certain nombre de réseaux criminels ».Il est de retour, sa nomination est encourageante, mais il va falloir du concret, prévient Le Nouvelliste, qui liste tout ce qui lui manque : « Il faut d'urgence, écrit Frantz Duval, un budget, des moyens, du personnel qualifié pour revitaliser la secrétairerie d'État à la Sécurité publique alors qu'elle est coincée entre le ministère de la Justice, celui de l'Intérieur, la Primature, le Conseil Supérieur de la Police Nationale, le nouveau Conseil National de Sécurité et la présidence ». Autre point, souligne le Nouvelliste, Mario Andrésol « devra soigner ses relations avec la communauté internationale et les pays amis qui financent, surveillent et produisent des rapports sur la sécurité en Haïti. Parmi ces mastodontes, il devra se faire une place et faire la différence ». Les adieux de Joe BidenLe rideau tombe après quatre ans de présidence américaine. Il y aura, certes, d'autres discours cette semaine devant les représentants des forces armées ou les maires de villes moyennes, indique le New York Times. Mais celui de ce soir, en prime time, résonne comme un adieu aux Américains. Et. NBC nous en livre quelques éléments en avant-première. Le président sortant « devrait insister sur son bilan économique et environnemental, la croissance de l'emploi, les investissements dans les énergies renouvelables, la lutte contre le changement climatique. Et saluer la gestion de la pandémie de Covid19 ». Prise de parole prévue à 20h heure de Washington, soit 2h du matin, heure française. Quel rôle pour Elon Musk ? Analyse de Romuald ScioraLe milliardaire libertarien a désormais pour mission de sabrer dans les dépenses fédérales américaines avec l'aval de Donald Trump. Éclairage du chercheur Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris, à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage à paraître aujourd'hui : L'Amérique éclatée, plongée au cœur d'une nation en déliquescence. « Ironiquement, Elon Musk est porteur d'une mission qui est de réformer, restructurer l'État fédéral qui est entré en déliquescence depuis quelques décennies et qui est la colonne vertébrale des États-Unis. Le constat est juste mais les remèdes que proposent Donald Trump et Elon Musk ne feront qu'accélérer le processus de dislocation de l'Union. Car un pouvoir plus autoritaire à Washington, à la Viktor Orban, ne fédérera pas la majorité des Américains autour du gouvernement et suscitera plutôt le rejet d'une large partie de la population. »« Les interventions d'Elon Musk en Europe s'inscrivent dans une stratégie de contre-révolution culturelle, une guerre anti-woke lancée contre les valeurs progressistes que Trump, Musk et Susie Wiles, la secrétaire générale de la Maison Blanche, jugent décadentes. Ces interférences dans la politique européenne, au Royaume-Uni ou ailleurs, ont pour but de déstabiliser le système multilatéral, y compris l'Union européenne. Il ne s'agit pas seulement de montrer aux Américains qu'il y a un nouveau shérif en ville et aux élites de Washington qui est le patron. »« Elon Musk a pris une place considérable dans le paysage politique américain, il est aujourd'hui très proche de Trump, ils passent leur temps ensemble. Or, Elon Musk a besoin de Donald Trump pour mener à bien la mission qu'il s'est fixée, qui consiste à œuvrer pour le transhumanisme, à mener la conquête spatiale pour sauver l'humanité. C'est un personnage habité, qui incarne le « pouvoir spirituel » là où Trump possède le pouvoir temporel. Mais cela dit, ils sont en quelque sorte otages l'un de l'autre. Essayez de vous débarrasser de l'homme le plus riche du monde... C'est une alliance qui devrait perdurer au moins jusqu'au 4 juillet 2026, date à laquelle Elon Musk est censé boucler la restructuration de l'État fédéral. Et c'est le jour où nous fêterons le 250è anniversaire des États-Unis. » L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreDans une tribune libre, le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, s'interroge sur la volonté de l'État en matière d'évolution institutionnelle des départements d'Outre-mer.
Merci à Franck d'être venu participer à notre format Legend Story. Franck Robin est un ex membre du GIGN, devenu paraplégique pendant une mission en Guyane, il nous raconte son histoire, sa convalescence et comment il a réappris à vivre. Suivez Franck sur Instagram ➡️: https://www.instagram.com/franckrobingi2g/Ainsi que sur LinkedIn ➡️: https://www.linkedin.com/in/franck-r-b16a43144?Retrouvez son livre « Pour 23 grammes d'or » ➡️ https://www.mareuil-editions.com/product-page/pour-23-grammes-d-orRetrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/J7Sh86ikUjwPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après une année 2024 marquées par les coupures de courant, les catastrophes naturelles… quelles perspectives pour l'île à la veille de l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche ? Entretien avec Janette Habel, politologue, enseignante à l'Institut des hautes études de l'Amérique latine à Paris III. « Un état de délabrement, une situation catastrophique ». Pour notre invitée, l'année 2024 a été l'une des pires qu'ait connue Cuba, « un tableau terrible, pire qu'après l'effondrement de l'URSS », estime la spécialiste. Une année marquée par des coupures de courant « rarement vues, l'île est restée dans une obscurité totale pendant plusieurs jours », conséquence d' « installations trop vieilles ». À cela s'ajoute une « situation alimentaire faite de pénuries ».Pour Janette Habel, deux raisons à une telle situation : « les sanctions économiques états-uniennes depuis 60 ans qui ont des effets catastrophiques », et « le résultat de la politique économique menée par le gouvernement qui a fait du tourisme la priorité, au détriment d'autres secteurs comme l'agriculture ou la santé ». Et l'arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis risque d'aggraver encore plus la situation, selon la politologue. « On peut attendre le pire avec le choix de Marco Rubio, fils d'exilé cubain, au secrétariat d'État. Le pire étant de laisser le pays s'effondrer ».Haïti : retour sur le drame de l'hôpital général de Port-au-PrinceUne semaine et demie après le drame sanglant survenu à l'hôpital général, la douleur et le traumatisme restent vifs chez les journalistes présents ce jour-là. Le 24 décembre 2024, alors que la presse était conviée pour couvrir la réouverture de l'établissement à Port-au-Prince, les gangs de la coalition « Vivre Ensemble » ont ouvert le feu sur l'hôpital. Entre les blessures physiques et les séquelles psychologiques, ces professionnels de la presse tentent de se remettre de l'horreur qu'ils ont vécue. Tandis que certains reçoivent encore des soins, le gouvernement a annoncé la mise en place d'une commission de suivi pour accompagner les victimes. Une mesure qui, selon des journalistes, devra s'accompagner d'actions concrètes pour répondre à leurs besoins immédiats et prévenir de nouvelles tragédies. Retour avec notre correspondant sur cette tragédie qui a marqué à jamais le paysage médiatique haïtien au cours de l'année 2024. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama.Journal de la PremièreEn Guyane, « l'année Gaston Monnerville » a été officiellement lancée hier dans le cadre du jardin botanique de Cayenne.
durée : 00:34:59 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - 9 décembre 1984, Awara, Guyane. Félix Tiouka, prononce un discours face aux officiels de l‘État français qui lancera la lutte pour la défense des droits des peuples autochtones. Le droit à leurs coutumes, basé sur l'équité entre humains et non humains, un droit du vivant, un droit de la nature. - invités : Marine CALMET - Marine Calmet : Juriste - réalisé par : Jérôme BOULET
Né dans les années 1900, René Belbenoit est un "loulou" parisien. Il grandit dans la boîte de nuit de son oncle à Pigalle. En août 1921, il se fait embaucher comme garçon de salle dans un restaurant de Dijon. Le lendemain, il vole la caisse et prend le train pour Paris.