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Photojournaliste et portraitiste française, Marie-Laure de Decker a couvert de nombreux conflits armés et assisté aux grands bouleversements sociétaux et politiques de la seconde moitié du XXème siècle. La Maison Européenne de la Photographie à Paris lui consacre une rétrospective. De la guerre du Vietnam, à l'Afrique du Sud post apartheid, des conflits au Yémen et au Tchad, en passant par le Chili de Pinochet, ses photographies font partie de la mémoire du XXè siècle. De ses luttes politiques militaires sociales, Marie-Laure de Decker a été une des plus grandes photojournalistes de son époque en France, une femme engagée, une très grande portraitiste aussi. Qu'elle photographie des stars ou des anonymes, elle saisit toujours la profondeur d'un regard, la douceur d'un sourire, ou l'inquiétude sur un visage. Pour la première fois, une importante rétrospective lui est consacrée à la Maison Européenne de la Photographie. Victoria Aresheva, la commissaire de l'exposition, est l'invitée de Sur le pont des Arts. Marie Laure de Decker, l'image comme engagement est à voir à la Maison Européenne de la Photographie jusqu'au 28 septembre 2025 à Paris. Au programme de l'émission : ► Café polar Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Baudoin Millet, un des co-auteurs de l'édition en Pléiade (Gallimard) de l'intégrale des aventures de Sherlock Holmes, le célèbre personnage créé par Conan Doyle. ► Playlist du jour - Maître Gazonga - Les Jaloux Saboteurs - The Beach Boys - Good Vibrations.
Photojournaliste et portraitiste française, Marie-Laure de Decker a couvert de nombreux conflits armés et assisté aux grands bouleversements sociétaux et politiques de la seconde moitié du XXème siècle. La Maison Européenne de la Photographie à Paris lui consacre une rétrospective. De la guerre du Vietnam, à l'Afrique du Sud post apartheid, des conflits au Yémen et au Tchad, en passant par le Chili de Pinochet, ses photographies font partie de la mémoire du XXè siècle. De ses luttes politiques militaires sociales, Marie-Laure de Decker a été une des plus grandes photojournalistes de son époque en France, une femme engagée, une très grande portraitiste aussi. Qu'elle photographie des stars ou des anonymes, elle saisit toujours la profondeur d'un regard, la douceur d'un sourire, ou l'inquiétude sur un visage. Pour la première fois, une importante rétrospective lui est consacrée à la Maison Européenne de la Photographie. Victoria Aresheva, la commissaire de l'exposition, est l'invitée de Sur le pont des Arts. Marie Laure de Decker, l'image comme engagement est à voir à la Maison Européenne de la Photographie jusqu'au 28 septembre 2025 à Paris. Au programme de l'émission : ► Café polar Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Baudoin Millet, un des co-auteurs de l'édition en Pléiade (Gallimard) de l'intégrale des aventures de Sherlock Holmes, le célèbre personnage créé par Conan Doyle. ► Playlist du jour - Maître Gazonga - Les Jaloux Saboteurs - The Beach Boys - Good Vibrations.
“Ilanit Illouz” Au bord du Volcanà la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 4 juin au 24 août 2025Entretien avec Ilanit Illouz,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 juin 2025, durée 24'46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/04/3626_ilanit-illouz_maison-europeenne-de-la-photographie/Communiqué de presse Commissaire : Clothilde Morette, MEPChargée de production : Élisa Monteillet, MEPLe Studio accueille, du 04 juin au 24 août, le dernier projet photographique de l'artiste Ilanit Illouz réalisé aux abords du volcan, toujours en activité, de l'Etna en Italie.L'exposition Au bord du Volcan a été pensée comme « un récit construit autour d'une grotte en Sicile », pour reprendre les mots de l'artiste. Cette cavité, résultat d'une coulée de lave qui s'est solidifiée, présente de spectaculaires strates comme preuve de cette fusion. Dans les photographies d'Ilanit Illouz, cet agrégat de roches devient un paysage sans fin où les repères d'échelles semblent estompés afin de mieux plonger dans sa matière. Nous parcourons ces fragments de minéraux comme nous parcourons une énigme, essayant de déchiffrer leurs formes comme autant d'indices. Et c'est presque inéluctablement que, à l'instar des volcanologues Maurice et Katia Krafft, nous projetons sur ces amas de granits, un corps ou plutôt des corps – souvent fantastiques – qui semblent entremêlés aussi bien des squelettes d'humains et d'animaux, que des motifs végétaux.Ilanit Illouz capte la vie qui palpite au seuil de ces roches, celle du mouvement de la lave qui un jour les a modelé, mais également la singularité d'un lieu où « se livre un mystère plus lent, plus vaste et plus grave que le destin d'une espèce passagère »1, mettant en regard deux temporalités : la nôtre et celle de ces pierres immuables. Afin de rendre palpable ces mutations, Ilanit Illouz a cristallisé ses tirages à l'aide de cendres et de sel rapportés de ses précédents voyages. Ce rapport quasi alchimique à la matière se retrouve dans les procédés même de la photographie, à savoir la transmutation de substances en une image.1. Roger Caillois, Pierres, ed. Gallimard, 1966#IlanitIllouz #StudioMEP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Feu Noir – Fogo Negro” é a nova exposição do artista visual Rodrigo Braga em Paris. As obras mostram a relação tensa entre humanos, natureza e meio ambiente. Para ele, a natureza é um território poderoso, mas ferido, e por isso questiona o comportamento humano em relação a ela. A mostra fica em cartaz na galeria Salon H, em Paris, até 13 de julho de 2025. Patrícia Moribe, em ParisRodrigo Braga trabalha a natureza como tema não somente porque é um assunto em voga ou apenas pelo seu caráter urgente. Nascido em Manaus, ele é filho de biólogos ambientalistas e por isso fala com conhecimento de causa. “Desde a minha primeira exposição, em 1999, eu já trazia essa questão socioambiental, porque não é só sobre a natureza, mas é a nossa relação homem, natureza, nosso meio, é a nossa atuação no mundo enquanto ser”, explica. “É um tema que me é muito caro e que hoje está na moda, que precisa ser discutido com muita urgência e firmeza."A exposição “Fogo Preto” faz parte de uma série maior chamada “Ponto Zero”, que Braga começou em 2018 e segue até hoje. O conceito de "Ponto Zero" vem da física, referindo-se à falta de energia em um sistema ou matéria. Ou um ponto de inflexão, especificamente o colapso das cadeias biológicas causado por ações humanas nocivas. Braga usa esse termo metaforicamente para discutir um limite, a partir de elementos naturais como pedra, carvão, cal e fogo, todos com poder simbólico forte.Inspirado por KrajcbergBraga utiliza desenhos, pinturas sobre tecido, painéis e fotografias. Ele emprega materiais arcaicos como carvão vegetal e argila, além de crayon e pastel. O artista conta que a exposição marca uma volta ao desenho, linguagem que não usava há algum tempo, inspirado por imagens do artista polonês-brasileiro Franz Krajcberg.“A utilização das fotografias do Krajcberg para me inspirar a realização desses desenhos é para justamente fazer um link temporal sobre algo que ele registrava 40, 30 anos atrás, que continua acontecendo igualmente e na verdade acontecia muito antes. É uma questão secular no Brasil e é contemporânea também. Somos dois artistas de gerações diferentes trabalhando sobre esse tema de uma maneira muito clara. Isso é reforçar o tema."Fogo, ovos e olhosO fogo é um símbolo recorrente nas obras de Braga. Embora o fogo represente destruição, ele também é apresentado como um sinal de regeneração. Ele aparece como uma força ameaçadora, mas efêmera. Ovos e olhos são outros instrumentos simbólicos do artista, perpassando noções de observação, cautela e eclosão.Rodrigo Braga trabalha na cena artística há 25 anos. Depois de ter morado no Recife e no Rio de Janeiro, ele se mudou para a França há seis anos. A mudança foi estimulada após uma exposição no Palais de Tokyo, em Paris, em 2016. Seu trabalho faz parte de diversas coleções públicas e privadas, incluindo a Maison Européenne de la Photographie (MEP), em Paris, e os Museus de Arte Moderna de São Paulo e Rio de Janeiro.Hoje o artista está baseado em Paris, mas com circulando muito, principalmente entre a França e o Brasil. “Feu Noir – Fogo Preto” é a quadragésima exposição individual de Rodrigo Braga.
30ème émission de TOKIO radio, toujours et encore des rencontres fabuleuses, des conversations qui s'étirent jusqu'aux étoiles
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la reprise des opérations militaires israéliennes à Gaza. Le chef du Bureau des Nations unies pour les services d'appui au projet (UNOPS), Jorge Moreira da Silva, s'est dit « dévasté ». Il a expliqué que « ce n'était pas un accident ». Les locaux touchés par l'explosion se trouvant « dans une zone isolée » et « bien connue », il a rappelé qu'il était « très difficile de fonctionner à Gaza » et que « les attaques contre des locaux humanitaires constituent une violation du droit international. » Avec- Isabelle Martinetti de la rédaction en anglais. Rétrospective Dennis Morris connu pour ses clichés de Bob Marley, à voir à la Maison Européenne de la Photographie à Paris - Denis Strelkov pour la rédaction en russe à propos du festival du cinéma «Une autre Russie» qui se passe à Paris- Nasser Etemadi de la rédaction persane au sujet de l'Iran qui prévient les États-Unis : «Nous vous infligerons «une gifle sévère» si vous nous attaquez».
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la reprise des opérations militaires israéliennes à Gaza. Le chef du Bureau des Nations unies pour les services d'appui au projet (UNOPS), Jorge Moreira da Silva, s'est dit « dévasté ». Il a expliqué que « ce n'était pas un accident ». Les locaux touchés par l'explosion se trouvant « dans une zone isolée » et « bien connue », il a rappelé qu'il était « très difficile de fonctionner à Gaza » et que « les attaques contre des locaux humanitaires constituent une violation du droit international. » Avec- Isabelle Martinetti de la rédaction en anglais. Rétrospective Dennis Morris connu pour ses clichés de Bob Marley, à voir à la Maison Européenne de la Photographie à Paris - Denis Strelkov pour la rédaction en russe à propos du festival du cinéma «Une autre Russie» qui se passe à Paris- Nasser Etemadi de la rédaction persane au sujet de l'Iran qui prévient les États-Unis : «Nous vous infligerons «une gifle sévère» si vous nous attaquez».
ART EXPO NEWS mercredi et vendredi à 9h15 et 12h10. Chronique animée par Julie Gabrielle Chaizemartin, Stéphane Dubreil, Christophe Billard ou Paul Ernst sur l'actualité des expositions et des manifestations culturelles. Cette semaine, Stéphane nous présente l'artiste brésilien Sebastião Salgado. Dans le cadre de l'Année du Brésil, Les Franciscaines présente une exposition exceptionnelle du photographe mondialement connu Sebastião Salgado, réalisée à partir de la collection de la Maison Européenne de la Photographie (MEP) qui entretient avec l'artiste des relations de confiance depuis de longues années. Le parcours plonge les visiteurs dans l'œuvre intense et engagée d'un artiste qui a marqué le monde par la force de ses photographies en noir et blanc. Stéphane a rencontré Simon Baker, directeur de la Maison Européenne de la photo, grand connaisseur de l'œuvre du photographe à l'occasion du vernissage de l'exposition https://lesfranciscaines.fr/fr/programmation/sebastiao-salgado-collection-de-la-mepHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Antes eu acreditava em uma só espécie: a minha. Mas me decepcionei ao descobrir que somos atrozes, violentos, horríveis, que estamos nos destruindo e a nosso planeta. Descobri também que faço parte de um universo enorme de espécies, e que se a minha desaparecer, não há problema". A frase é do fotógrafo brasileiro Sebastião Salgado, homenageado desde o dia 1° de março com uma grande retrospectiva com 166 de suas obras no centro cultural Les Franciscaines, em Deauville, na França. "Descobri que sou parte de tudo isso", insistia Sebastião Salgado, 81 anos, na abertura da grande exposição Sebastião Salgado: Obras da Coleção da MEP, que homenageia não apenas suas séries icônicas de fotografias em preto e branco, mas também sua vida e seu olhar às vezes terno, às vezes dramático, e muitas vezes crítico sobre o mundo. O evento destaca um trabalho de mais de 40 anos percorrendo os quatro cantos do planeta, que resultou em trabalhos como "Exôdos" (1993-2000), sobre as grandes migrações humanas, "Gênesis" (2004-2011), sobre a natureza intocada do planeta, ou "A Mão do Homem" (1986-1992), sobre os trabalhadores, a precarização do trabalho artesanal e as grandes transformações do mundo industrial.A retrospectiva, que faz parte do calendário de comemorações oficiais do ano do Brasil na França, conta com a parceria da Maison Européenne de la Photographie (MEP), entidade que apoiou o fotógrafo brasileiro desde o início de sua carreira, quando trocou a formação de economista em Londres pelas lentes que imortalizariam grandes momentos da humanidade, dos animais e da natureza."Não sou um ser que domina o que está em volta, eu sou parte de tudo isso, dos minerais, dos vegetais", diz, Salgado, quando perguntado sobre o que aprendeu ao realizar a série "Gênesis", que ele afirma ter "reacendido sua esperança na vida e no planeta"."Todos os minerais têm uma inteligência inacreditável, assim como os vegetais. Uma vez fotografei uma árvore na Serra Nevada, nos Estados Unidos. Ela tinha sido parcialmente queimada, e cientistas que me acompanhavam me disseram que ela havia sido tocada pelo fogo de um determinado lado há mais de 1.500 anos. Incrível. Para ficar frente a um ser como esse é necessário muito respeito, e tempo para compreendê-lo, e para que ele possa compreender você também. Para que possamos fotografar a dignidade presente nesta árvore", argumentou um Sebastião Salgado emocionado, mas incansável durante a sequência de perguntas da imprensa internacional. "Não estou 100%"Integrante da Academia de Belas Artes da França desde 2017 e premiado pela Organização Mundial de Fotografia, em Londres, o fotógrafo surpreendeu o público presente no centro cultural Les Franciscaines, em Deauville, na região da Normandia, no norte da França, com um tom emocionado, pedindo "antes de tudo desculpas" e dizendo que não estava "100%". "Fui internado na semana passada num hospital em São Paulo para continuar um tratamento e volto na semana que vem para lá. É uma doença bem forte que eu adquiri há cerca de 15 anos trabalhando no projeto 'Gênesis', na Nova Guiné. Eu peguei malária e os médicos em Paris, no [tradicional hospital] Salpêtrière, me disseram que eu deveria descansar durante seis meses, porque a doença ataca o corpo inteiro, mas eu tive que desligar porque já estava no platô do Colorado", contou Salgado em francês, fazendo a audiência rir."Eu não pude interromper a excursão fotográfica, mas quando voltei a Paris, minha defesa imunológica despencou e eu desenvolvi uma infecção generalizada, tomando doses cavalares de antibiótico. Minha máquina de produzir glóbulos brancos e vermelhos se danificou para sempre. É uma espécie de câncer que adquiri, sou tratado por oncologistas", revelou. "Tomo medicamentos há 15 anos e isso ajuda um pouco, fiz toda a série na Amazônia assim, mas há duas semanas meu corpo começou a rejeitar o remédio e eu tive uma hemorragia no baço. Me desculpem, eu não estou nem com 50% da minha energia", disse Salgado, em meio a aplausos da plateia. O privilégio "enorme" de "estar vivo"Sebastião Salgado chegou a chorar ao lembrar de seus périplos pelo planeta, na abertura do evento, e ao celebrar colegas mortos durante sua trajetória. "O dia mais feliz da minha vida foi quando completei 80 anos... Simplesmente porque eu estava aqui. Eu não estava morto. Quantos amigos perdi, éramos todos amigos durante quatro anos em Goma [,na República Democrática do Congo], quatro fotógrafos foram assassinados, eu estava lá. Então para mim, estar vivo com 80 anos, é um privilégio enorme", confessou.Durante a coletiva, Salgado falou durante 25 minutos sobre suas experiências nos quatro cantos do globo. "Eu tive o privilégio de ir a esses lugares. Algumas vezes as pessoas me dizem que sou um artista, eu digo que não, que sou um fotógrafo. Porque vamos sozinhos a todas essas regiões do mundo, face a todos os problemas que vocês possam imaginar, todos os desafios, e temos dúvidas, questões éticas, de legitimidade, de segurança, e somos nós, fotógrafos, que devemos encontrar respostas para essas perguntas", testemunhou. O fotógrafo lembrou de quando perdeu parte da audição no Kuwait. "Foi quando houve a explosão em quase seiscentos poços de petróleo. Eu estava num barco, fotografando uma história para The New York Times. Eu me lembro que as tropas norte-americanas estavam lá, era a guerra contra Saddam Hussein. Foi um momento terrível e sublime da minha vida", destacou. "Terrível porque foi a maior poluição já vista, tinha dias que não víamos o sol. Era tão surpreendente, porque num determinado momento batia um vento, conseguíamos ver entre as nuvens e podíamos finalmente ver um raio de sol", contou. "Eram homens para mim heróicos aqueles que entravam no fogo do petróleo que tentavam tapar os poços. Havia um medo enorme de ser queimado vivo e o barulho que esses poços produziam era como trabalhar atrás da turbina de um avião", lembrou. "Quando fui embora do Kuwait, havia perdido mais da metade da minha audição", relatou Salgado.A "mão do homem" e as belezas intocadas do planetaA retrospectiva dos trabalhos em preto e branco do fotógrafo brasileiro na França resgata desde suas primeiras reportagens sobre os danos causados pela seca e pela fome na África (1984-1985), até seu trabalho sobre a condição dos trabalhadores imigrantes na Europa, passando na série "Outras Américas" (1977-1984), onde ele revisita a América Latina, com uma visão humanista e universal.Na sequência, a exposição mostra registros captados no final da década de 1980, quando Sebastião Salgado começa a trabalhar seus grandes murais fotográficos. "A Mão do Homem" (1986-1992) é uma homenagem ao trabalho manual e à condição humana. "Eu estudei geopolítica, antropologia, vi que nós estávamos chegando ao fim da primeira grande revolução industrial e que as máquinas inteligentes estavam substituindo o proletariado em toda linha de produção, que os robôs estavam substituindo o homem", declarou em entrevista à RFI em Deauville. "Eu resolvi fazer um retrato da classe trabalhadora antes que ela desaparecesse, e fiz. Minha formação [em economia com ênfase social] me permitiu ver o momento histórico que eu estava vivendo e fotografando", sublinhou."Mas eu pude ver que uma outra maior revolução estava acontecendo. Que o fato da gente estar terminando um tipo de indústria nessa parte sofisticada do planeta, não significava que ela estava acabando, mas se transferindo para a China, para o Brasil, a Indonésia, o México, esses grandes países em território e população. Trabalho barato, mão de obra barata", atestou Salgado.Com "Êxodos" (1993-2000), Salgado documenta os grandes movimentos populacionais ao redor do mundo, relacionados aos conflitos e à pobreza resultante das transformações econômicas que abalam a nossa época. "Eu fui atrás dessa reorganização da família humana que estava acontecendo no mundo. Durante seis anos eu fotografei o que se transformou no livro "Êxodos". "Então essa minha herança visual, histórica, essa minha formação que permitiu me situar. Não que eu seja um militante, não que eu quis fazer coisas diferentes dos outros, mas o que eu fiz, eu fiz com uma certa coerência política", definiu Salgado à RFI.Por fim, "Gênesis" (2004-2012), fruto de oito anos de expedições épicas pelos quatro cantos do globo, mostra a beleza de nosso planeta e permite descobrir paisagens, animais e seres humanos que até então haviam escapado à pressão do mundo contemporâneo. "Cerca de 47% do planeta Terra continua intacto", sublinhou o fotógrafo, feroz opositor ao acordo bilateral entre a União Europeia e o Mercosul. "A Europa quer nos vender produtos industrializados a baixo custo em troca de insumos agrícolas baratos, mas sabemos que as terras cultiváveis que restam no Brasil são indígenas, e deveriam ser preservadas", martelou.O inferno do genocídio em Ruanda"Foi a coisa mais dura que eu vivi na minha vida", disse Sebastião Salgado sobre o genocídio em Ruanda, entre abril e julho de 1994, quando aproximadamente quase 1 milhão de pessoas, a maioria da etnia tutsi, foram brutalmente assassinadas por extremistas hutus. "Não era fácil chegar num campo de refugiados e ver morrer por dia cerca de 20 mil pessoas, com um grande trator que escavava buracos enormes no chão para depositar os cadáveres. Era tão insuportável que cheguei a ficar doente", relatou.Consultado pelo médico indicado por Cartier-Bresson, amigo da família, Salgado conta que o especialista disse que seu corpo "estava perfeito" e que "ele estava morrendo em Ruanda". "Foi quando fomos como Lélia [Wanick Salgado, esposa e parceira do fotógrafo] e os meninos para Trancoso, na Bahia onde alugamos uma casa. Nesse momento, meus pais decidiram nos doar a fazenda onde nasci. Foi quando eu tomei a decisão de abandonar a fotografia. Eu tinha vergonha de ser fotógrafo, porque até então eu havia fotografado apenas uma espécie, a nossa. Então tomei a decisão com a Lélia de me tornar fazendeiro. Começamos a plantar, mas uma enorme chuva destruiu um morro que meu pai havia feito no terreno, matando um riacho onde eu nadava na infância. Lélia me disse então: 'vamos abandonar tudo, vamos pegar essa terra e replantar a floresta", lembra, rememorando as origens do Instituto Terra, que já restaurou cerca de 709 hectares de Mata Atlântica e plantou mais de 2,7 milhões de árvores nativas no Vale do Rio Doce, em Minas Gerais."Céus dramáticos de Minas Gerais""Se você colocar 300 fotógrafos em um evento, você vai ter 300 fotografias diferentes, porque você só fotografa com a sua herança, com tudo que está dentro de você. As minhas fotografias têm séries, céus dramáticos, carregados. Isso vem de onde eu nasci, vem da chegada da época de chuva naquelas montanhas de Minas Gerais que meu pai me levava para ver... no pico mais alto da nossa fazenda, pra se chegar àquelas nuvens incríveis, para ver o raio de sol passar através dessas nuvens, ver a chuva. Então aquelas imagens ficaram em mim", diz o fotógrafo."Memória da sociedade""Cada vez que você aperta no botãozinho da câmera e faz uma imagem, você faz um corte representativo do planeta naquele momento, e você só o faz naquele momento. Precisa ter a realidade em frente para essa imagem existir, para ela ser vista como fotografia, senão ela vai ser vista como um objeto criado como um artistismo, mas não como fotografia. Fotografia é a memória da sociedade" rebate o fotógrafo."Fotografia é a memória, e a memória tem que existir. E a memória só pode ser feita através da realidade. Uma ficção não pode criar memória, então eu acho que a fotografia jamais perderá sua função", insiste. "Eu não estou querendo tirar o lugar da inteligência artificial. Eu acho que ela vai fazer coisas fantásticas, talvez até melhor do que a gente. Com a nossa inteligência normal o que nós fizemos foi destruir o planeta, fizemos guerra, fizemos violência. Talvez uma inteligência artificial seja realmente inteligente para levar a gente em outra direção", diz."Eu não sou contra a inteligência artificial, mas fotografia mesmo, só é fotografia. Quando você pega a fotografia que você faz no telefone celular, isso não é fotografia. Isso é uma linguagem de comunicação por imagem, mas que não tem nada a ver com a memória", ressalta. "Eu acho que o inteligência artificial não vai mudar absolutamente nada na fotografia porque a inteligência artificial só pode criar a partir do que já existe. Pode imaginar, transformar, mas a fotografia é outra coisa", conclui Salgado.A retrospectiva Sebastião Salgado: Obras da Coleção da MEP fica em cartaz no centro cultural Les Franciscaines, em Deauville, até o dia 1° de junho de 2025.
Comment les dieux de l'Antiquité ont-ils été mis à la retraite ? Comment la religion chrétienne, monothéiste, a pris le pas sur le paganisme ? Supplanté aux divinités grecques et latines, la figure de Jésus le sauveur dans un Empire romain en déliquescence. Ce n'est pas un essai d'histoire des religions dont on parle aujourd'hui mais bien d'un roman. Érudit et drôle, Païenne, le dernier roman de Catherine Clément. Catherine Clément, avait déjà raconté la vie des dieux de l'hindouisme dans les Mémoires du Dieu Phallus, confirme sa fascination pour les divinités et nous plonge cette fois à la fin du 4e siècle de notre ère.Catherine Clément est l'invitée de Sur le pont des arts. Païenne est paru aux éditions du Seuil. Au programme de l'émission :Chronique des librairies du monde Mathieu Fabre, de la librairie Kyralina à Bucarest en Roumanie, nous partage son coup de cœur Une vie de saint de Christophe Siébert. ReportageSolène Gardré nous emmène à l'exposition Dennis Morris Music + Life à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. L'exposition est la première rétrospective en France de l'artiste britannique connu pour ses portraits de Bob Marley ou encore des Sex Pistols. Playlist du jour- Voyou - Syracuse- Ele A - Mikado- Toma Sidibé - Tellement-Tellement
Comment les dieux de l'Antiquité ont-ils été mis à la retraite ? Comment la religion chrétienne, monothéiste, a pris le pas sur le paganisme ? Supplanté aux divinités grecques et latines, la figure de Jésus le sauveur dans un Empire romain en déliquescence. Ce n'est pas un essai d'histoire des religions dont on parle aujourd'hui mais bien d'un roman. Érudit et drôle, Païenne, le dernier roman de Catherine Clément. Catherine Clément, avait déjà raconté la vie des dieux de l'hindouisme dans les Mémoires du Dieu Phallus, confirme sa fascination pour les divinités et nous plonge cette fois à la fin du 4e siècle de notre ère.Catherine Clément est l'invitée de Sur le pont des arts. Païenne est paru aux éditions du Seuil. Au programme de l'émission :Chronique des librairies du monde Mathieu Fabre, de la librairie Kyralina à Bucarest en Roumanie, nous partage son coup de cœur Une vie de saint de Christophe Siébert. ReportageSolène Gardré nous emmène à l'exposition Dennis Morris Music + Life à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. L'exposition est la première rétrospective en France de l'artiste britannique connu pour ses portraits de Bob Marley ou encore des Sex Pistols. Playlist du jour- Voyou - Syracuse- Ele A - Mikado- Toma Sidibé - Tellement-Tellement
Abonnez-vous à ma Newsletter-> Newsletter les Voix de la Photo-> Il s'agit d'une rediffusion d'un épisode posté en 21 décembre 2022.Cet épisode avec le directeur de la Maison Européenne de la Photographie, Simon Baker est le premier épisode avec un focus sur le Japon. Avec Simon, nous avons abordé sa carrière d'historien et d'enseignant, puis ses années à la Tate Modern au département Photographies et Art International et son rôle à la MEP. Nous avons abordé les évolutions du milieu de la photographie : en particulier le fait que les artistes se définissent de moins en moins par le médium, mais plutôt par leurs engagements, mais aussi l'importance des institutions d'avoir une programmation et des collections représentatives des diversités. Il revient sur sa relation avec la photographie japonaise à travers sa rencontre avec les livres photos japonais via la collection de livres photo de Martin Parr, l'exposition Daido Moriyama et William Klein à la Tate Modern et le réseau qu'il s'est construit au Japon (la Galerie Taka Ishii, le galeriste et éditeur Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase)… Bonne écoute !01'30 – Sa formation universitaire avec une spécialisation dans le mouvement surréaliste, l'enseignement en histoire de l'art et conservateur puis responsable du département Photographies et Art international à la Tate Modern.6'30 – Ce qui est spécifique à la MEP : une des plus grandes collections photo après les années 50 en France (25 000 tirages) et c'est la première institution dédiée à la photographie en France.08'20 – L'ADN de la MEP a changé. On y montre encore des artistes vivants ou ceux qui n'ont pas été montrés à Paris, mais c'est aussi importance de montrer des identités différentes, des pays et approches différentes et d'être un lieu d'accueil pour une grande diversité. Aussi, maintenant les artistes se définissent moins par le médium que par leurs engagements.13' – Le métier de directeur de musée est un rôle de coordination entre les différents services et la relation avec les mécènes et la ville.17'45 – Sa relation avec la photographie japonaise a commencé quand il est arrivé à la Tate en tant que spécialiste des années 20-30. Il a commencé à travailler sur l'acquisition de la bibliothèque de livres photo de Martin Parr et Martin Parr lui a dit que les photographes japonais ont été très influencés par William Klein. Il a travaillé sur une expo Daido Moriyama/William Klein à la Tate Modern.25'30 – Son conseil pour découvrir la photographie japonaise est de consulter des livres photos comme par exemple History of the photobook de Martin Parr ou Les mémoires d'un chien de Daido Moriyama chez Delpire and co. Avant c'était impossible, car les livres n'étaient pas traduits.34' - L'histoire de la photographie est très masculine, mais la photographie devient une activité féminine. Les étudiantes sont majoritairement des femmes, donc les jeunes artistes montrés sont aussi majoritairement des femmes. 45'15 – Une des grandes difficultés qu'il note est qu'il est difficile qu'un livre photo soit visible dans un contexte de surproduction de livres photo. Il faut donc être conscient qu'il y a beaucoup de production et avoir un point de vue différent. Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes”à la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Victoria Aresheva, commissaire à la MEP, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 octobre 2024, durée 12'07,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/25/3567_science-fiction_maison-europeenne-de-la-photographie/Communiqué de presseCommissaires :Clothilde Morette, directrice artistique, MEPVictoria Aresheva, commissaire, MEPInitiée en 2020, l'exposition Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l'art, la technologie et la science du XIXe siècle à nos jours. Réunissant plus de 40 artistes de différentes époques et nationalités, cette exposition met en regard des oeuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d'Anna Atkins, l'inventaire des formes végétales de Karl Blossfeldt ou encore les expérimentations au microscope de Laure Albin-Guillot avec des créations d'artistes contemporain·es comme Sam Falls, Pierre Joseph, Jochen Lempert, Angelica Mesiti ou encore Agnieszka Polska.Conçue en six chapitres, cette exposition emprunte sa construction au roman de science-fiction : débutant sur l'idée d'un monde stable et identifiable, elle plonge progressivement dans des paysages incertains et inattendus. Les deux premiers chapitres intitulés respectivement « L'agentivité des plantes » et « Symbiose & contamination » sont consacrés à des approches dites objectives, liées à la science. Les quatre autres chapitres, dénommés « Audelà du réel », « Les plantes vous observent », « Les plantes comme fiction politique » et « Fiction(s) spéculative(s) » abordent les accointances entre la science et la science-fiction, deux domaines qui ont fait de la flore un terrain d'expérimentation. Dépassant les clivages normatifs entre fiction et réalité, science et art, les artistes présent·es dans cette exposition s'affranchissent des catégories figées afin de capturer la complexité de la vie des plantes et de nos rapports aux êtres végétaux.Cette exposition est l'occasion de plonger au coeur de la relation privilégiée qu'entretiennent la photographie et la vidéographie avec les plantes, deux techniques de captation de l'image dont l'utilisation première fut mise au service de la recherche scientifique. Paradoxalement, tout en s'interposant entre nous et le monde naturel, ces procédés photographiques et cinématographiques, au lieu de créer une distance, ont mis en lumière la subjectivité, l'intelligence et les capacités expressives des plantes, en palliant notre « myopie anthropocentriste ».En interrogeant les projections et les représentations humaines des plantes, cette exposition intègre des narrations issues de la science et de la sciencefiction comme un moyen de fabriquer de nouveaux imaginaires. Les récits proposés, non centrés sur l'idée de progrès et de modernité, pensent avec les limites planétaires. Ces histoires émancipatrices, dépassant une vision anthropocentrique du monde, donnent aux plantes une place et une voix. Elles deviennent ainsi un espace de réparation de notre lien au monde végétal. Pour penser les mutations écologiques, il est nécessaire de prendre en considération le pouvoir politique de l'imaginaire, d'accepter nos espoirs et d'explorer nos peurs les plus intimes, afin de poursuivre ensemble l'écriture d'un futur commun. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qu'est-ce qu'une archive en 2024 ? Dans notre quotidien numérique, “archiver” ne signifie plus exactement la même chose qu'avant. Pourtant, même derrière un écran, des artistes, des amateurs, des militants, collectent et organisent une mémoire en devenir, celle de ces étranges années 2020, où les concepts d'antan voient leurs définitions brouillées. Thomas Rozec s'entretient avec l'artiste Thomas Mailaender, avec Aden Vincendeau et Simon Baker, de la Maison Européenne de la Photographie, ainsi qu'avec Emmanuelle Bermès et Valérie Schafer, chercheuses et spécialistes de la question des archives. Souviens-toi 2024, est un hors-série Programme B de Thomas Rozec réalisé par Mathieu Thevenon, en partenariat avec La MEP (La Maison Européenne de la Photographie) et Bloomberg Connects dans le cadre de l'exposition « Les Belles Images » de Thomas Mailaender à La MEP à Paris jusqu'au 29 septembre.©La photo est de Quentin ChevrierProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Mathieu Thevenon. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes tous devenus accros aux images. Nous en prenons, nous en regardons, nous naviguons en permanence entre des cascades de photos venues de toute la planète. Des stars, des chats, des hommes politiques ou notre voisine du 4ème étage, toutes et tous défilent sur nos écrans au quotidien. Quelle valeur ont ces images ? La photo comme geste artistique a-t-elle encore un sens en 2024 ? Faut-il seulement se poser la question ? Thomas Rozec s'entretient avec Aden Vincendeau et Simon Baker, de la Maison Européenne de la Photographie, dans les allées de l'exposition Les Belles Images de Thomas Mailaender, ainsi qu'avec Clémentine Mercier, journaliste au service photo de Libération. Souviens-toi 2024 est un hors-série Programme B de Thomas Rozec réalisé par Mathieu Thevenon, en partenariat avec La MEP (La Maison Européenne de la Photographie) et Bloomberg Connects dans le cadre de l'exposition Les Belles Images de Thomas Mailaender à La MEP à Paris jusqu'au 29 septembre.©La photo est de Quentin ChevrierProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Mathieu Thevenon. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zitate aus der Episode: »Magnum wurde nicht gegründet um Bilder zu bewahren. Wir sind eine reine Agentur.« »Die Aufgabe von Magnum ist der Schutz der Bildrechte für die Fotografinnen.« »Frei nach Josef Kudelka: Wenn ein Fotograf was zu sagen hat, dann sagt er es in einem Fotobuch.« »Das Storytelling kriegen die Fotografinnen meistens am besten in ihren Büchern hin.« Andréa Holzherr arbeitet seit 2003 als Global Cultural Director und Kuratorin für Magnum Photos in Paris und ist verantwortlich für die Förderung von MAGNUM PHOTOS durch aktive Ausstellungsarbeit in Zusammenarbeit mit internationalen Museen und Kulturinstitutionen. Zuvor arbeitete sie am »Maison Européene de la Photographie« in Paris als Assistenzkuratorin des Direktors und verantwortete zahlreiche Ausstellungen und Publikationen. Sie studierte Kunstgeschichte und Kulturmanagement an der »Ecole du Louvre« Paris sowie an der »Sorbonne«. Sie ist Mitglied des Beirats der »Deutsche Börse Photography Foundation« Frankfurt und im Vorstand des »Fond de Dotation MAGNUM PHOTOS« Paris sowie berufenes Mitglied der Deutschen Gesellschaft für Photographie (DGPh). Sie lebt in Paris. https://livelabbern.ch/team/andrea-holzherr/ https://www.magnumphotos.com https://www.instagram.com/magnumphotos/ https://de.wikipedia.org/wiki/Magnum_Photos - - - Episoden-Cover-Gestaltung: Andy Scholz Episoden-Cover-Foto: privat In unseren Newsletter eintragen und regelmäßig gut informiert sein über das INTERNATIONALE FESTIVAL FOTOGRAFISCHER BILDER, den »Deutschen Fotobuchpreis« und den Podcast Fotografien Neu Denken. https://festival-fotografischer-bilder.de/newsletter/ Idee, Produktion, Redaktion, Moderation, Schnitt, Ton, Musik: Andy Scholz Der Podcast ist eine Produktion von STUDIO ANDY SCHOLZ 2020-2024. Andy Scholz wurde 1971 in Varel am Jadebusen geboren. Er studierte Philosophie und Medienwissenschaften in Düsseldorf, Kunst und Design an der HBK Braunschweig und Fotografie/Fototheorie in Essen an der Folkwang Universität der Künste. Seit 2005 ist er freier Künstler, Autor sowie seit 2016 künstlerischer Leiter und Kurator vom INTERNATIONALEN FESTIVAL FOTOGRAFISCHER BILDER, das er gemeinsam mit Martin Rosner 2016 in Regensburg gründete. Seit 2012 unterrichtet er an verschiedenen Instituten, u.a. Universität Regensburg, Fachhochschule Würzburg, North Dakota State University in Fargo (USA), Philipps-Universität Marburg, Ruhr Universität Bochum, seit 2022 auch an der Pädagogischen Hochschule Ludwigsburg. Im ersten Lockdown, im Juni 2020, begann er mit dem Podcast. Er lebt und arbeitet in Essen. http://fotografieneudenken.de/ https://www.instagram.com/fotografieneudenken/ https://festival-fotografischer-bilder.de/ https://www.instagram.com/festivalfotografischerbilder/ https://deutscherfotobuchpreis.de/ https://www.instagram.com/deutscher_fotobuchpreis/ http://andyscholz.com/ https://www.instagram.com/scholzandy/
Depuis des années, la loi y interdit les produits blanchissants pour la peau, mais beaucoup continuent à les utiliser, quitte à y laisser leur santé. Également au sommaire : en Irak, les femmes de la province de l'al-Anbar accueillent avec soulagement le calme, après les conflits, et en profitent pour pousser leur émancipation. Enfin, la Maison Européenne de la Photographie, à Paris, rend hommage en photo à l'autrice et prix Nobel de littérature française Annie Ernaux. À travers ses écrits, elle a retranscrit et participé aux combats féministes de son époque.
Sur la scène du Théâtre de l'Atelier, Marianne Basler soutient avec force et conviction les mots d'Annie Ernaux. La Prix Nobel de Littérature 2022, racontait avec « L'Événement », l'effroyable réalité des avortements dans la France des années 60. Demain vendredi 8 mars, c'est la « Journée internationale des droits des femmes ». Une presse de 300 kilos apposera le sceau de la République sur la loi constitutionnelle du 8 mars 2024. 49 ans après l'adoption de la loi Veil qui dépénalisait l'avortement, la France garantit donc une nouvelle liberté aux femmes : la liberté de recourir à l'IVG, l'Interruption Volontaire de Grossesse.L'occasion de rappeler qu'avant 1975, avorter était un crime, et que nombre de femmes étaient contraintes, faute de médecins, de se cacher et de le faire elles-mêmes, ou par l'entremise de celles qu'on appelait une « faiseuse d'ange », dans la clandestinité.C'est cette effroyable réalité que nous a raconté l'écrivaine Annie Ernaux dans son roman autobiographique « L'Événement », que la comédienne Marianne Basler joue et met en scène actuellement à Paris. Un texte à l'os, à la fois intime, sociologique et politique, qu'elle incarne sans pathos mais avec une glaçante sobriété les mardis et mercredis à 19h au Théâtre de l'Atelier, dans le 18e arrondissement de Paris.Marianne Basler est l'invitée de VMDN.Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré l'écrivain Jonathan Werber pour son roman intitulé « La meilleure écrivaine du monde », publié aux éditions Robert Laffont. Un roman où la narratrice-détective Eve39 est un logiciel issu de l'IA (intelligence artificielle)Reportage : Laura Dulieu est allée visiter à la Maison Européenne de la Photographie l'exposition « Extérieurs – Annie Ernaux & la Photographie » qui célèbre la relation étroite entre la photographie et l'écriture d'Annie Ernaux, lauréate du prix Nobel de littérature en 2022, à travers des textes tirés de son livre « Journal du dehors » et des photographies issues de la collection de la MEP.
"The way I measured time for a very large part of my life was I was always in preparation. I remember as a child I was preparing to make my first communion, then I was preparing to go to junior high. There are always these lapses that existed ahead of us, where we were progressing through time predicated on noteworthy events. So I was always functioning as though there was going to be a significant event, which occurred in some kind of concept of the future. And that coincided in parallel with the fact that when you're young, you feel essentially immortal because the idea of being old or dying is so abstract. It's so far away. So now that I'm in this phase of my life where all I'm interested in doing is maintaining my health, doing my push-ups, and profiting from as much time as I have left. Because now I'm at the very peak of my powers as a photographer. I'm getting pictures much faster and in greater ratio, and I'm moving through the experience at a rate that I always had yearned towards. And in terms of exhibitions and publications and all that I had everything I wanted when I was 40."How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."I was fortunate to be able to visit the original Lascaux Cave in the Dordogne. And in any of these paleolithic caves, we find there are certain themes there that seem to be, as long as humanity has been on planet earth: there's always been war, there's always been migration. There's always been a search for God, a form of worship, and there's always been a fear of the apocalypse, the end of the world, which if you open up Paris Match tomorrow or the New York Times on the front page, you'll find those four subjects are still being addressed.Now, we're talking about BC up to today. Now, of course, things are moving much faster now than they did 40, 000 years ago. But I think that capitalism, which created much of this pollution, will find a way of sustaining itself in cleaning up all this pollution."www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
"I was fortunate to be able to visit the original Lascaux Cave in the Dordogne. And in any of these paleolithic caves, we find there are certain themes there that seem to be, as long as humanity has been on planet earth: there's always been war, there's always been migration. There's always been a search for God, a form of worship, and there's always been a fear of the apocalypse, the end of the world, which if you open up Paris Match tomorrow or the New York Times on the front page, you'll find those four subjects are still being addressed.Now, we're talking about BC up to today. Now, of course, things are moving much faster now than they did 40, 000 years ago. But I think that capitalism, which created much of this pollution, will find a way of sustaining itself in cleaning up all this pollution."Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."I've never wanted to be invisible. I'm voyeuristic, but in a purely intellectual way. I would suspect the reason for functioning in a vertical format is because the horizontal rectangle is the proportion of all narration, all visual narrative in all society now. In my case, the content is when I get my vision sufficiently stimulated to where I can perceive the corner of this desk with sufficient clarity to render it in some sort of monumental way. I want to make pictures of absolutely nothing purely based on the force of my perception and the power of photography."www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
"I've never wanted to be invisible. I'm voyeuristic, but in a purely intellectual way. I would suspect the reason for functioning in a vertical format is because the horizontal rectangle is the proportion of all narration, all visual narrative in all society now. In my case, the content is when I get my vision sufficiently stimulated to where I can perceive the corner of this desk with sufficient clarity to render it in some sort of monumental way. I want to make pictures of absolutely nothing purely based on the force of my perception and the power of photography."How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."I was fortunate to be able to visit the original Lascaux Cave in the Dordogne. And in any of these paleolithic caves, we find there are certain themes there that seem to be, as long as humanity has been on planet earth: there's always been war, there's always been migration. There's always been a search for God, a form of worship, and there's always been a fear of the apocalypse, the end of the world, which if you open up Paris Match tomorrow or the New York Times on the front page, you'll find those four subjects are still being addressed.Now, we're talking about BC up to today. Now, of course, things are moving much faster now than they did 40, 000 years ago. But I think that capitalism, which created much of this pollution, will find a way of sustaining itself in cleaning up all this pollution."www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
"I was fortunate to be able to visit the original Lascaux Cave in the Dordogne. And in any of these paleolithic caves, we find there are certain themes there that seem to be, as long as humanity has been on planet earth: there's always been war, there's always been migration. There's always been a search for God, a form of worship, and there's always been a fear of the apocalypse, the end of the world, which if you open up Paris Match tomorrow or the New York Times on the front page, you'll find those four subjects are still being addressed.Now, we're talking about BC up to today. Now, of course, things are moving much faster now than they did 40, 000 years ago. But I think that capitalism, which created much of this pollution, will find a way of sustaining itself in cleaning up all this pollution."Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."I've never wanted to be invisible. I'm voyeuristic, but in a purely intellectual way. I would suspect the reason for functioning in a vertical format is because the horizontal rectangle is the proportion of all narration, all visual narrative in all society now. In my case, the content is when I get my vision sufficiently stimulated to where I can perceive the corner of this desk with sufficient clarity to render it in some sort of monumental way. I want to make pictures of absolutely nothing purely based on the force of my perception and the power of photography."www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
"I've never wanted to be invisible. I'm voyeuristic, but in a purely intellectual way. I would suspect the reason for functioning in a vertical format is because the horizontal rectangle is the proportion of all narration, all visual narrative in all society now. In my case, the content is when I get my vision sufficiently stimulated to where I can perceive the corner of this desk with sufficient clarity to render it in some sort of monumental way. I want to make pictures of absolutely nothing purely based on the force of my perception and the power of photography."How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland. Ralph Gibson has photographed The Beatles, Lou Reed (with whom he also made the documentary Red Shirley), Laurie Anderson, and created album artwork for Joy Division. Gibson composes and plays his own music.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."Music is purely abstract sound capable of defining the undefinable. And it also happens to be a language that's universally spoken. We could play certain pieces of music in any society in the world and it would be to some extent or another perceived, understood. I recently read that there's never been a people that didn't have a music. And that can be a very small group of people. It doesn't have to be a gigantic society like Asian or Caucasian. It could be a small splinter group somewhere."www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
"Music is purely abstract sound capable of defining the undefinable. And it also happens to be a language that's universally spoken. We could play certain pieces of music in any society in the world and it would be to some extent or another perceived, understood. I recently read that there's never been a people that didn't have a music. And that can be a very small group of people. It doesn't have to be a gigantic society like Asian or Caucasian. It could be a small splinter group somewhere."Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland. Ralph Gibson has photographed The Beatles, Lou Reed (with whom he also made the documentary Red Shirley), Laurie Anderson, and created album artwork for Joy Division. Gibson composes and plays his own music.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
The Creative Process in 10 minutes or less · Arts, Culture & Society
"The way I measured time for a very large part of my life was I was always in preparation. I remember as a child I was preparing to make my first communion, then I was preparing to go to junior high. There are always these lapses that existed ahead of us, where we were progressing through time predicated on noteworthy events. So I was always functioning as though there was going to be a significant event, which occurred in some kind of concept of the future. And that coincided in parallel with the fact that when you're young, you feel essentially immortal because the idea of being old or dying is so abstract. It's so far away. So now that I'm in this phase of my life where all I'm interested in doing is maintaining my health, doing my push-ups, and profiting from as much time as I have left. Because now I'm at the very peak of my powers as a photographer. I'm getting pictures much faster and in greater ratio, and I'm moving through the experience at a rate that I always had yearned towards. And in terms of exhibitions and publications and all that I had everything I wanted when I was 40."How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."I believe that AI will be an incredibly useful tool. Humanity has endured primarily because of its inherent characteristics. I see things like NFTs and AI and Spotify and file sharing, and there was a time when I moved to New York where I could drift through the empty museum galleries of the moment, and have my epiphanies. Now you go to the same museum, it's like the Tokyo subway. You're, you know, it's a bunch of sardines. That's what's happening because there are too many people in the world for the delivery system to any longer be affected. Museums are delivery systems. We're moving into a world of the private museum now because the great collectors are building their own museums.I am happy to report since I've seen you, I have a museum in South Korea in my name. So, you know, I'm funneling, channeling, putting hundreds and hundreds of prints into this museum in Busan in an attempt to personalize the situation, but by the time you've got eight billion people living on the planet Earth for a hundred years, which I plan to do. There's a lot of people like me. We know that people are living longer now thanks to medicine and nutrition. I do tend to think that with file sharing, more people are listening to more music than ever before. You would have previously had to put a Tower Records on every street corner in order to effectively distribute that much music. Now, with NFTs, obviously, I, as the artist, as the audience spreads for a work of art quite often the content goes down. You could have a photograph and sell the original print and have 100 percent of your attention, or it could be reproduced on the cover of the New York Times at 72 dpi, 3 by 4 inches, and you'd get some of it, but you wouldn't get the whole thing, but a million people would see it. Now with the digital situation, working digitally, if the image stays in that digital space permanently, the only real shortcoming is the excessively bright, heavy saturated screen on your computer that tends to exaggerate things a bit."www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
"I believe that AI will be an incredibly useful tool. Humanity has endured primarily because of its inherent characteristics. I see things like NFTs and AI and Spotify and file sharing, and there was a time when I moved to New York where I could drift through the empty museum galleries of the moment, and have my epiphanies. Now you go to the same museum, it's like the Tokyo subway. You're, you know, it's a bunch of sardines. That's what's happening because there are too many people in the world for the delivery system to any longer be affected. Museums are delivery systems. We're moving into a world of the private museum now because the great collectors are building their own museums.I am happy to report since I've seen you, I have a museum in South Korea in my name. So, you know, I'm funneling, channeling, putting hundreds and hundreds of prints into this museum in Busan in an attempt to personalize the situation, but by the time you've got eight billion people living on the planet Earth for a hundred years, which I plan to do. There's a lot of people like me. We know that people are living longer now thanks to medicine and nutrition. I do tend to think that with file sharing, more people are listening to more music than ever before. You would have previously had to put a Tower Records on every street corner in order to effectively distribute that much music. Now, with NFTs, obviously, I, as the artist, as the audience spreads for a work of art quite often the content goes down. You could have a photograph and sell the original print and have 100 percent of your attention, or it could be reproduced on the cover of the New York Times at 72 dpi, 3 by 4 inches, and you'd get some of it, but you wouldn't get the whole thing, but a million people would see it. Now with the digital situation, working digitally, if the image stays in that digital space permanently, the only real shortcoming is the excessively bright, heavy saturated screen on your computer that tends to exaggerate things a bit."How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
"Claude Lévi-Strauss the great social anthropologist has made this sort of thing clear: Society changes and with it the context through which we observe something has changed as well. And so I like the role of art in society and my relationship to my society and to art in my society. Now I'm interested in this phase of my life and how does the mind influence the mind? In that book, Self Exposure, one of the things I did realize as I was writing it: all autobiographies are chronological and anecdotal. That's the way they unfold. And I realized that there were certain decisions I had made along the way that were crucial. And there was really only a handful of them. But I was very fortunate because I had that initial desire to be a photographer. I don't even know if it was a desire. I think it was something much further beyond that. I would have to say it was more of a...I didn't really choose photography, it sort of chose me, you know. I mean, nolo contendere. I just did what I knew I had to do. There was a sense of devoir, you know, you just do it. I wouldn't be able to effectively delineate where my life ends and photography begins. They're one and the same. If my eyes are open, I'm seeing. If I'm seeing, I'm essentially in that valence within which, or from within which come the images." How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea.www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."Claude Lévi-Strauss the great social anthropologist has made this sort of thing clear: Society changes and with it the context through which we observe something has changed as well. And so I like the role of art in society and my relationship to my society and to art in my society. Now I'm interested in this phase of my life and how does the mind influence the mind? In that book, Self Exposure, one of the things I did realize as I was writing it: all autobiographies are chronological and anecdotal. That's the way they unfold. And I realized that there were certain decisions I had made along the way that were crucial. And there was really only a handful of them. But I was very fortunate because I had that initial desire to be a photographer. I don't even know if it was a desire. I think it was something much further beyond that. I would have to say it was more of a...I didn't really choose photography, it sort of chose me, you know. I mean, nolo contendere. I just did what I knew I had to do. There was a sense of devoir, you know, you just do it. I wouldn't be able to effectively delineate where my life ends and photography begins. They're one and the same. If my eyes are open, I'm seeing. If I'm seeing, I'm essentially in that valence within which, or from within which come the images." www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
How does the mind influence the mind? The mind cannot function without memory. And memory is just the mind aware of itself. So how do images tell us how we see and who we are?Ralph Gibson is one of the most interesting American photographers of our time. His international renown is based on his work, which is shown and collected by some of the world's leading museums, including the Museum of Modern Art in New York, the J.P. Getty Museum in Los Angeles, the John Simon Guggenheim Memorial Foundation, the Creative Center for Photography in Tucson, the Museum of Fine Arts in Houston, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Bibliothèque Nationale de France in Paris, and the Fotomuseum Winterthur in Switzerland.Gibson's works reveal a meticulous aesthetic and visual territory edging on the surreal. His recent books include his memoir Self Exposure, Sacred Land: Israel before and after Time, and Secret of Light, which accompanied his exhibition at the Deichtorhallen House of Photography in Hamburg. He is a Leica Hall of Fame Inductee and has been awarded the French Legion of Honor. In 2022, The Gibson | Goeun Museum of Photography devoted to his work opened in Busan, South Korea."The way I measured time for a very large part of my life was I was always in preparation. I remember as a child I was preparing to make my first communion, then I was preparing to go to junior high. There are always these lapses that existed ahead of us, where we were progressing through time predicated on noteworthy events. So I was always functioning as though there was going to be a significant event, which occurred in some kind of concept of the future. And that coincided in parallel with the fact that when you're young, you feel essentially immortal because the idea of being old or dying is so abstract. It's so far away. So now that I'm in this phase of my life where all I'm interested in doing is maintaining my health, doing my push-ups, and profiting from as much time as I have left. Because now I'm at the very peak of my powers as a photographer. I'm getting pictures much faster and in greater ratio, and I'm moving through the experience at a rate that I always had yearned towards. And in terms of exhibitions and publications and all that I had everything I wanted when I was 40."www.ralphgibson.comwww.deichtorhallen.de/en/ausstellung/ralph-gibsonwww.gibsongoeunmuseum.comwww.creativeprocess.infowww.oneplanetpodcast.orgIG www.instagram.com/creativeprocesspodcast
Pour la rentrée, Pépites se charge de la photo de classe et s'invite à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, avec la romancière Lola Lafon et la photographe Rineke Dijkstra. Le temps d'une table ronde animée par Agathe le Taillandier, les deux artistes abordent un univers auquel elles se sont toutes les deux intéressées, à leur manière : le sport de haut niveau chez les enfants. L'occasion d'aborder leur rapport à la création et au corps et les liens étroits entre la photographie et la littérature. Pépites est un podcast de Louie Media présenté par Agathe Le Taillandier et Sébastien Thème. Cette table ronde a été animée par Agathe le Taillandier. Le studio la Fugitive était à la prise de son et au mix. La musique est de Michaël Liot. L'illustration est de Marie Guu. Charlotte Pudlowski est à la direction éditoriale et Gaétan Lévy à la coordination, accompagné d'Elsa Berthault.--Cette saison de Pépites est rendue possible grâce au soutien de SNCF Connect. SNCF Connect, c'est l'appli de référence pour réserver et acheter tous vos trajets en trains, pour tous les jours, comme les grands jours. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La fotografía cuenta historias y habla de sentimientos. He querido tratar el sufrimiento ajeno con mucha dignidad y mucho respeto, porque, para mí, el acto de fotografiar es un acto de amor”. La fotógrafa Isabel Muñoz lleva décadas retratando el atlas humano que nos rodea, acompañando el dolor ajeno y buscando el sentido a lo que hacemos. Desde sus primeros pasos en la Escuela Photocentro de Madrid y posteriores estudios en Estados Unidos, ha recorrido el mundo a través de las emociones, con imágenes icónicas de danza, artes marciales, tribus ancestrales y urbanas, en busca de los orígenes y la comprensión del comportamiento humano. Su trabajo sobre “La Bestia”, el tren de inmigrantes que cruza la frontera entre México y Estados Unidos, su serie sobre el tráfico y esclavitud infantil en países asiáticos y su denuncia fotográfica sobre la violencia ejercida contra mujeres y niños en la República Democrática del Congo, en colaboración con Caddy Adzuba, son algunos ejemplos del poder transformador de la fotografía. En los últimos años, su trabajo lanza un mensaje de concienciación medioambiental, tanto en sus fotografías sobre la contaminación del mar, como en su experimentación técnica con la impresión en “coralotipias” y “nacarotipias”. La obra de Isabel Muñoz ha recorrido el mundo a través de numerosas exposiciones y forma parte de colecciones museísticas permanentes, como el Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, la Fundación Canal, ambas en Madrid, el Contemporary Arts Museum de Houston o la Maison Européenne de la Photographie de París. Ha recibido, entre otros galardones, varios World Press Photo y PHotoEspaña, Medalla al Mérito de las Bellas Artes 2009 y Premio Nacional de Fotografía 2016. En 2022 se convirtió en la primera fotógrafa nombrada miembro de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando.
Depuis février à la Maison Européenne de la Photographie (MEP), de nombreux•ses visiteur•ses se pressent pour découvrir les photographies de Zanele Muholi, activiste visuel•le sud-africain•e. Lauren Bastide a réuni plusieurs expertes pour discuter des nombreux sujets que véhicule cette exposition : Adeline Rapon, photographe, Pascale Obolo, cinéaste et chercheuse, et Victoria Aresheva, co-commissaire de l'exposition. Pascale Obolo a commencé par rappeler l'importance pour Zanele Muholi de se réapproprier une narration, celle de la communauté queer sud-africaine (08'37), via un médium, la photographie, qui se prête particulièrement au traitement du sujet de la représentation (09'35). Zanele défend sa communauté en maîtrisant son histoire (54'37) et dans un rapport à son modèle décorrélé d'une quelconque domination (37'37). Adeline Rapon rapproche sa propre pratique photographique, en Martinique, du travail d'archives lancé en 2006 par Zanele Muholi (18'53). Elle évoque l'histoire de l'art telle qu'enseignée aujourd'hui, marquée par un prisme masculin et blanc (41'29), et la nécessité de présenter les oeuvres d'art hors des espaces clos des institutions (25'25). Victoria Aresheva évoque la manière de Zanele Muholi de représenter la violence subie par les personnes LGBTQIA+ (27'57), par des portraits de personnes dignes et fières. Son travail photographique, très efficace formellement (59'27), appuie son militantisme. La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify. Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d'Aurore Meyer-Mahieu. Prise de son : Marius Pruvot Montage et mixage : Marion Emerit. Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Sophie Volatier-Godard. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Cette semaine, Audrey nous recommande la rétrospective de 200 oeuvres de Zanele Muholi, photographe non-binaire et militant·e sud-africain·e, organisée par la Maison Européenne de la photographie à Paris. Zanele Muholi pratique un art militant qui vise à rendre visible les personnes queers et noires ainsi que leur diversité qu'iel illustre à travers des portraits en noir et blanc mais aussi de nombreux autoportraits. Vous avez jusqu'au 21 mai pour aller la voir, alors prenez votre temps, mais pas trop non plus ! Les Mains dans la pop est une émission de Nouvelles Écoutes Animée par Mahaut Drama et Audrey Couppé de KermadecProduite par Julien NeuvilleMontage, mixage et enregistrement par Livio Boullenger au studio Artistic PalaceDirectrice générale adjointe : Nora HissemDirectrice artistique : Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion Gourdon Directrice commercial : Emmanuelle Fortunato Chargée de production : Ashley Tola Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Cette semaine, Pierre Palmade et Gérald Darmanin sont les losers nominés par Audrey et Mahaut. Entre l'un qui prend le volant sous coke et l'autre qui soutient que la République française a aboli l'esclavage, iels ont de quoi faire ! Les couronnes de la win sont décernées à Megan Fox qui a quitté Machine Gun Kelly et à un américain de 14 ans qui a envoyé 16 000 cartes pour la Saint Valentin. D'ailleurs, en parlant de Saint-Valentin, Audrey et Mahaut ont décidé de vous faire un cadeau : iels se livrent en vous racontant leur pire lose et leur meilleur win amoureuses. En ce qui concerne le sujet de la semaine, c'était difficile de ne pas en parler : Rihanna, Riri pour les intimes, a fait son come-back dimanche soir au Super Bowl pour le plus grand plaisir de ses nombreux·ses fans. Audrey et Mahaut reviennent sur son incroyable prestation réalisée enceinte, rappelons-le, mais aussi sur les critiques et les polémiques qui circulent à son sujet. Pour la Saint-Valentin, Mahaut fait rôtir un acteur hollywoodien qui aime faire chavirer les cœurs, surtout quand ils sont jeunes. On parle évidemment de Leonardo Dicaprio. Alors au bûcher DiCaprio, l'âgisme et la misogynie ! Audrey, iel, nous recommande la rétrospective de Zanele Muholi, photographe non-binaire et militant·e sud-africain·e organisée par la Maison Européenne de la photographie à Paris. Vous avez jusqu'au 21 mai pour aller la voir, alors prenez votre temps, mais pas trop non plus. Les Mains dans la pop est une émission de Nouvelles Écoutes Animée par Mahaut Drama et Audrey Couppé de KermadecProduite par Julien NeuvilleMontage, mixage et enregistrement par Livio Boullenger au studio Artistic PalaceDirectrice générale adjointe : Nora HissemDirectrice artistique : Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion Gourdon Directrice commercial : Emmanuelle Fortunato Chargée de production : Ashley Tola Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Cet épisode avec le directeur de la Maison Européenne de la Photographie, Simon Baker est le premier épisode avec un focus sur le Japon. Avec Simon, nous avons abordé sa carrière d'historien et d'enseignant, puis ses années à la Tate Modern au département Photographies et Art International et son rôle à la MEP. Nous avons abordé les évolutions du milieu de la photographie : en particulier le fait que les artistes se définissent de moins en moins par le médium, mais plutôt par leurs engagements, mais aussi l'importance des institutions d'avoir une programmation et des collections représentatives des diversités. Il revient sur sa relation avec la photographie japonaise à travers sa rencontre avec les livres photos japonais via la collection de livres photo de Martin Parr, l'exposition Daido Moriyama et William Klein à la Tate Modern et le réseau qu'il s'est construit au Japon (la Galerie Taka Ishii, le galeriste et éditeur Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase)… Bonne écoute !01'30 – Sa formation universitaire avec une spécialisation dans le mouvement surréaliste, l'enseignement en histoire de l'art et conservateur puis responsable du département Photographies et Art international à la Tate Modern.6'30 – Ce qui est spécifique à la MEP : une des plus grandes collections photo après les années 50 en France (25 000 tirages) et c'est la première institution dédiée à la photographie en France.08'20 – L'ADN de la MEP a changé. On y montre encore des artistes vivants ou ceux qui n'ont pas été montrés à Paris, mais c'est aussi importance de montrer des identités différentes, des pays et approches différentes et d'être un lieu d'accueil pour une grande diversité. Aussi, maintenant les artistes se définissent moins par le médium que par leurs engagements. Un des enjeux de la MEP est de montrer comment la photographie reste au cœur des métiers même si les artistes utilisent la photo juste comme une manière d'exprimer leurs idées.13' – Le métier de directeur de musée est un rôle de coordination entre les différents services et la relation avec les mécènes et la ville.17'45 – Sa relation avec la photographie japonaise a commencé quand il est arrivé à la Tate en tant que spécialiste des années 20-30. Il a commencé à travailler sur l'acquisition de la bibliothèque de livres photo de Martin Parr et Martin Parr lui a dit que les photographes japonais ont été très influencés par William Klein. Il a travaillé sur une expo Daido Moriyama/William Klein à la Tate Modern. Il ne peut pas lire le japonais, mais son point de vue externe plait aux photographes japonais qui aiment avoir un regard différent sur leurs travaux. Il s'est construit un réseau au Japon : la galerie Taka Ishii, la maison d'édition Kobayashi, le galeriste et éditeur : Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase).25'30 – Son conseil pour découvrir la photographie japonaise est de consulter des livres photos comme par exemple History of the photobook de Martin Parr ou Les mémoires d'un chien de Daido Moriyama chez Delpire and co. Avant c'était impossible, car les livres n'étaient pas traduits.34' - L'histoire de la photographie est très masculine, mais la photographie devient une activité féminine. Les étudiantes sont majoritairement des femmes, donc les jeunes artistes montrés sont aussi majoritairement des femmes. 45'15 – Une des grandes difficultés qu'il note est qu'il est difficile qu'un livre photo soit visible dans un contexte de surproduction de livres photo. Il faut donc être conscient qu'il y a beaucoup de production et avoir un point de vue différent. Le site de la MEP : https://www.mep-fr.org/Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elsa grandit dans le Pays Basque, Johanna en Bretagne. Elles découvrent toutes les deux Paris pour leurs études en art. Elles partagent les mêmes intérêts et elles sont presque voisines, mais elles ne se connaissent pas. C'est après avoir traversé l'Atlantique, au sein d'une classe de la School of Visual Arts de New York, que les deux jeunes femmes se rencontrent et deviennent amies. Rapidement, elles se mettent à créer ensemble; d'abord pour les cours, puis de plus en plus spontanément. Entre Brooklyn, Paris, Manhattan et Bayonne, un duo d'artistes naît. Les photographes-modèles se mettent en scènes l'une l'autre et se nourrissent mutuellement.Dans cet épisode tourné par la journaliste Capucine Rouault, le duo de photographes Elsa & Johanna se livre sur les débuts de leur collaboration. Une histoire d'amitié, de passion commune, et de complémentarité dans le travail.Le dernier projet d'Elsa & Johanna, The Timeless Story of Moormerland, est exposé jusqu'au 6 novembre au Studio de la Maison Européenne de la Photographie, dont Louie Media est partenaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
SITE INTERNET : https://www.m-ea.eu/
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durée : 00:44:46 - Par les temps qui courent - Rencontre avec le photographe ukrainien pour "Journal ukrainien", la grande rétrospective que lui consacre la Maison Européenne de la Photographie (MEP) du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
durée : 00:44:46 - Par les temps qui courent - Rencontre avec le photographe ukrainien pour "Journal ukrainien", la grande rétrospective que lui consacre la Maison Européenne de la Photographie (MEP) du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
“Boris Mikhaïlov“ Journal ukrainienà la Maison Européenne de la Photographiedu 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023Interview de Simon Baker, directeur de la MEP,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 6 septembre 2022, durée 18'32.© FranceFineArt.Communiqué de presseCommissariat : Laurie Hurwitz, en étroite collaboration avec Boris et Vita Mikhaïlov.La MEP présente la plus importante rétrospective consacrée à l'artiste ukrainien Boris Mikhaïlov (né en 1938 à Kharkiv). Aujourd'hui considéré comme l'un des artistes contemporains les plus influents d'Europe de l'Est, il développe depuis plus de 50 ans une oeuvre photographique expérimentale autour de sujets sociaux et politiques.La pratique pionnière de Boris Mikhaïlov est aux frontières de la photographie documentaire, du travail conceptuel, de la peinture et de la performance. Il mène depuis les années 60 une réflexion sur les bouleversements qui ont accompagné l'effondrement de l'Union soviétique et les conséquences, en Ukraine, de sa dissolution. Conçue en étroite collaboration avec l'artiste, l'exposition rassemble plus de 800 oeuvres et présente une vingtaine de ses séries les plus importantes, jusqu'aux plus récentes.Mikhaïlov a élaboré son propre langage artistique au fil de différentes séries bien distinctes et très variées en termes de technique, de format et d'approche. Dans une oeuvre foisonnante qui se révèle impossible à classer, il bouscule les codes, utilisant la photographie documentaire à des fins conceptuelles. Croisant les procédés, il fait dialoguer photographies et textes, mais aussi les images entre elles dans des surimpression et diptyques, il utilise également le flou, le cadrage ou la colorisation pour ajouter une lecture tantôt ironique, poétique ou nostalgique à certains tirages.Les séries produites à l'époque où l'Ukraine faisait partie de l'Union soviétique déconstruisent les images de propagande, interrogent la mémoire collective, et reflètent les contradictions sociétales qui existent alors. Dans « Yesterday's Sandwich » (à partir de 1965), l'artiste montre une réalité double, ambiguë et poétique, juxtaposant beauté et laideur. Dans « Red » (1968-75), il souligne l'omniprésence de la couleur rouge, évoquant le régime communiste et la façon dont celui-ci s'immisce dans les consciences individuelles et les représentations sociales. « Luriki » (1971-1985) et « Sots Art » (1975-1986) sont une réflexion cynique sur la manière dont les images de propagande idéalisent artificiellement la réalité. Les dessous de l'utopie prosélyte sont également dévoilés dans « Salt Lake » (1986), images de baigneurs prises clandestinement au bord d'un lac pollué, dans le sud de l'Ukraine.Boris Mikhaïlov utilise l'humour comme une arme de résistance à l'oppression et un moyen d'émancipation potentielle. À une critique frontale de la société, il préfère l'autodérision et l'ironie et réalise des autoportraits provocateurs, présentés dans « Crimean Snobbism » (1982), « I am not I » (1992), « National Hero » (1992) ou encore « If I were a German » (1994).[...] Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
LES MOTS DE L'INTIME #1 - Sally Mann by Maison Européenne de la Photographie
C'est assez difficile de se dévoiler au tout début d'une relation. Qu'elle commence par un coup de foudre ou qu'elle se développe à tâtons, le jeu de la séduction impose souvent ses règles. Et parmi elles, il y a la quasi-impossibilité de se mettre à nu émotionnellement. Comment à sortir de la performance pour aller vers le partage sincère ? Pourquoi est-ce si difficile de se montrer vulnérable dans l'intimité amoureuse ? Dans cet épisode, la journaliste Camille Bichler donne la parole à trois photographes qui ont représenté leur intimité amoureuse à travers leur art et qui ont pu apprendre sur leur relation grâce à ce processus. Karla Hiraldo Voleau, qui a notamment capturé les derniers mois de sa relation avec un homme pour sa série “Another love story” et le couple de Margot Wallard et JH Engström, qui ont documenté leur passion amoureuse dans “Foreign Affair”. Pour comprendre pourquoi on se protège dans une relation et comment naît la confiance, Camille Bichler interroge la philosophe Claire Marin, autrice de Rupture(s) et de Être à sa place. Si le travail de Margot Wallard et JH Engström vous intéresse, vous pourrez le retrouver parmi les œuvres de l'exposition Love Songs. Photographies de l'intime à la Maison Européenne de la Photographie (MEP), jusqu'au 21 août 2022. La série Another love story de Karla Hiraldo Voleau sera quant à elle présentée au Studio de la MEP à partir du 17 juin 2022.Émotions est un podcast de Louie Media présenté par Brune Bottero. Cet épisode a été tourné et monté par Camille Bichler. Marine Quéméré en a fait la réalisation. Benoît Daniel s'est occupé de la prise de son. Jean-Baptiste Aubonnet a fait le mixage de cet épisode. Le générique a été composé par Nicolas de Gélis. Marie-Lou Arnould était en charge de la production de cet épisode, accompagnée de Marie Koyouo. La supervision éditoriale était assurée par Maureen Wilson.La retranscription de cet épisode est bientôt disponible.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club. Vous y trouverez des bonus, une newsletter, des masterclass, des rencontres avec l'équipe, et bien plus. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
C'est assez difficile de se dévoiler au tout début d'une relation. Qu'elle commence par un coup de foudre ou qu'elle se développe à tâtons, le jeu de la séduction impose souvent ses règles. Et parmi elles, il y a la quasi-impossibilité de se mettre à nu émotionnellement. Comment à sortir de la performance pour aller vers le partage sincère ? Pourquoi est-ce si difficile de se montrer vulnérable dans l'intimité amoureuse ? Dans cet épisode, la journaliste Camille Bichler donne la parole à trois photographes qui ont représenté leur intimité amoureuse à travers leur art et qui ont pu apprendre sur leur relation grâce à ce processus. Karla Hiraldo Voleau, qui a notamment capturé les derniers mois de sa relation avec un homme pour sa série “Another love story” et le couple de Margot Wallard et JH Engström, qui ont documenté leur passion amoureuse dans “Foreign Affair”. Pour comprendre pourquoi on se protège dans une relation et comment naît la confiance, Camille Bichler interroge la philosophe Claire Marin, autrice de Rupture(s) et de Être à sa place. Si le travail de Margot Wallard et JH Engström vous intéresse, vous pourrez le retrouver parmi les œuvres de l'exposition Love Songs. Photographies de l'intime à la Maison Européenne de la Photographie (MEP), jusqu'au 21 août 2022. La série Another love story de Karla Hiraldo Voleau sera quant à elle présentée au Studio de la MEP à partir du 17 juin 2022.Émotions est un podcast de Louie Media présenté par Brune Bottero. Cet épisode a été tourné et monté par Camille Bichler. Marine Quéméré en a fait la réalisation. Benoît Daniel s'est occupé de la prise de son. Jean-Baptiste Aubonnet a fait le mixage de cet épisode. Le générique a été composé par Nicolas de Gélis. Marie-Lou Arnould était en charge de la production de cet épisode, accompagnée de Marie Koyouo. La supervision éditoriale était assurée par Maureen Wilson.La retranscription de cet épisode est bientôt disponible.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club. Vous y trouverez des bonus, une newsletter, des masterclass, des rencontres avec l'équipe, et bien plus. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
An exhibition about love feels like a radical prospect in an ever-more cynical world. Yet Simon Baker, director of the Paris-based Maison Européenne de la Photographie (MEP), tells us that curating a collection of photos that fully express the complexity, the pain and the sheer diversity of the emotion was something he'd long been wanting to do. From Nan Goldin's unflinching views of the darker side of infatuation, to the daring images of same-sex desire that paved the way for subsequent generations, we discuss the photography on show.
“Love Songs“ Photographies de l'intimeà la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 30 mars au 21 août 2022Interview de Simon Baker, directeur de la MEP et commissaire de l'expositionpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 mars 2022, durée 13'20.© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissaires d'exposition :Simon Baker, Frédérique Dolivet et Pascal Hoël« L'amour crée, ou plutôt révèle, quelque chose que l'on peut appeler le charme absolu. Chez l'être aimé, rien n'est disgracieux. Chaque mouvement de la tête, chaque nuance de ton dans la voix, chaque rire, chaque grognement, chaque toussotement ou chaque froncement du nez est aussi précieux et révélateur qu'un aperçu du Paradis. » Iris MurdochAu printemps 2022, à la MEP, il est question d'Amour avec un grand « A » : l'amour avec toutes ses joies possibles et ses tribulations potentielles, avec tout son mystère et sa complexité, et avec toute la poésie du quotidien qu'il est capable de mettre en évidence. L'exposition Love Songs est une tentative délibérément sentimentale de repenser l'histoire de la photographie à travers certains de ses noms les plus célèbres et de ses oeuvres les plus marquantes. Cette exposition a été conçue dans l'esprit des compilations personnelles de musique que les amoureux avaient (autrefois) l'habitude de s'offrir et de s'échanger au début de leur histoire. En écho à cette pratique, Love Songs propose, par l'image et non plus par la musique, une immersion dans les paysages émotionnels de personnes que nous connaissons (et que nous aimons), à travers les mots, les idées et les émotions de personnes que nous ne connaissons pas. En composant une playlist à partir de chansons qui ont un sens pour nous, interprétées par des artistes que nous admirons, nous offrons à l'être aimé ces mots comme étant les nôtres. Ce travail intime et partagé de « curation », nous permet de dire, dans un langage poétique au plus proche de nos sentiments, des choses que nous exprimons rarement, ou que nous n'arrivons pas à formuler.Tous les artistes présentés dans Love Songs, de même ceux sélectionnés pour les deux expositions du Studio de cette saison, ont essayé de capturer avec leur appareil l'essence de l'amour, tel qu'ils conçoivent celui-ci. Dans cette quête, ils ont cherché à montrer, non pas seulement ce que l'amour leur inspire personnellement, mais aussi ce qu'il est susceptible de représenter pour nous, en tant que spectateurs. Tous s'appuient sur un immense talent mais aussi une générosité émotionnelle sincère en nous livrant le fruit de leur travail, ainsi que leur vie intime et amoureuse. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
“Pamela Tulizo“Face to faceà la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 21 janvier au 13 mars 2022Interview de Laurie Hurwitz, chargée d'exposition et responsable de la collection vidéo d'artistes et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 janvier 2022, durée 08'42.© FranceFineArt.Communiqué de presseCommissaire d'exposition : Laurie Hurwitz, chargée d'exposition et responsable de la collection vidéo d'artistesLa MEP présente le travail de la jeune photographe congolaise Pamela Tulizo, lauréate en 2020 de la troisième édition du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents.Née en République Démocratique du Congo, Pamela Tulizo, 27 ans, a grandi à Goma, dans la région du Nord- Kivu, une zone déchirée par des années de guerre civile et connue dans les médias pour les violences perpétrées à l'égard des femmes. En réponse à la thématique du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents, « Face to face », le travail de Pamela Tulizo confronte le portrait victimaire des femmes congolaises dressé par les médias à une représentation porteuse d'espoir mettant en évidence leur force de résilience.Dans la série « Double identité », Pamela Tulizo donne à voir en treize portraits une figure de femme congolaise tiraillée entre ses ambitions et le poids de la société. Par des jeux de miroirs, l'artiste compose des avatars pluriels et discordants qui confrontent différentes identités sociales. Tour à tour médecin, contremaître, belle élégante, ou femme modeste ployant sous la charge de son fardeau, le personnage mis en scène questionne à la fois la place de la femme dans la société congolaise et le regard porté par le monde entier sur celle-ci.Journaliste de formation, Pamela Tulizo s'éloigne ici de la photographie documentaire, s'emparant des codes de la photo de mode – vêtements, accessoires, maquillage, couleur – pour créer un autre récit qui selon elle « n'a pas beaucoup à voir avec la beauté que l'on voit à la télévision ou dans les magazines », mais cherche plutôt à révéler « la beauté et la force intérieures » des femmes qui l'entourent.Diplômée du Market Photo Workshop à Johannesburg à l'instar de la photographe sud-africaine Zanele Muholi et formée par l'artiste congolais Martin Lukongo, Pamela Tulizo s'empare de la photographie comme d'un medium engagé offrant une grande liberté d'expression. En faisant le choix de devenir photographe, elle conquiert un territoire masculin et cherche à mettre en lumière la puissance des « femmes du Kivu » qui se battent pour leurs droits et contre les inégalités. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
“Estelle Hanania” It's Alive!à la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 4 septembre à mi-octobre 2020la MEPExtrait du communiqué de presse :Commissaire d'exposition : Clothilde MoretteDans le cadre de la programmation du Studio, consacré aux artistes émergents, la MEP présente It's Alive!, une exposition de la photographe française Estelle Hanania, consacrée au travail de la metteuse en scène et chorégraphe Gisèle Vienne, notamment autour des marionnettes et de la ventriloquie.Estelle Hanania s'est déjà intéressée au folklore, se focalisant sur les pratiques liées aux rites, costumes et masques vernaculaires, qu'elle utilise pour aborder la problématique plus large des mécanismes qui forgent l'identité. À travers sa pratique, elle s'intéresse à ce qui rend le corps humain unique, aux nombreuses transformations qu'il peut subir, par le costume ou le déguisement notamment. Ses séries de photographies sont le fruit de projets et de recherches menés sur de longues périodes, au cours desquelles se noue une relation étroite avec les gens ou les communautés qu'elle immortalise. Son goût pour les traditions ancestrales et les pratiques culturelles l'ont conduite en Indonésie, au Japon et dans les régions montagneuses d'Europe. Son approche artistique n'est en revanche ni documentaire ni anthropologique : elle ne cherche pas à prouver ni à illustrer une théorie. Ses sujets, au contraire, restent nimbés de mystère.Le point de départ de cette exposition, It's Alive! est le dernier livre éponyme d'Estelle Hanania, publié par Shelter Press, qui revient sur les dix années de collaboration entre la photographe et l'artiste et metteuse en scène Gisèle Vienne. À partir des spectacles chorégraphiés par Gisèle Vienne, qui a souvent recours aux marionnettes ou à la ventriloquie, Estelle Hanania a créé des séries qui sont à mi-chemin entre réalité et fiction, entre le perceptible et l'invisible. Ses photos, loin d'un compte-rendu documentaire, mettent en lumière ce qui est moins tangible pour le spectateur. Ce ne sont pas de simples photos prises au cours des spectacles ou des répétitions : l'artiste ne fournit au spectateur aucune information claire et lisible. Prenant ses distances avec les représentations traditionnelles du théâtre, elle s'intéresse aux détails qui interviennent loin du plateau, hors cadre. Ici, ce sont les fragments, les indices qui permettent au spectateur de reconstituer une histoire. La figure humaine occupe une place essentielle dans le travail d'Estelle Hanania comme dans celui de Gisèle Vienne, elles jouent toutes deux sur la confusion entre animé et inanimé afin de laisser pla ner une forme d'incertitude dans l'esprit du spectateur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Joseph 6 ans : Pourquoi quand on fait des photos on peut pas enlever la carte mémoire ? by Maison Européenne de la Photographie
Myriam 10 ans : Pourquoi certains photographes aiment continuer avec la photo en noir et blanc ? by Maison Européenne de la Photographie
Bertille 7 ans : Quels talents il faut pour être photographe ? by Maison Européenne de la Photographie
Iris 4 ans 1/2 : Comment ça marche les Polaroids ? by Maison Européenne de la Photographie
1 ŒUVRE, 1 MINUTE #9 - Dieter Appelt by Maison Européenne de la Photographie
Léon 10 ans : Pourquoi avant on n'arrivait pas à faire des photos de couleur comme maintenant ? by Maison Européenne de la Photographie
Maloé 7 ans ½ : Pourquoi on a inventé la photographie ? by Maison Européenne de la Photographie
Goya 11 ans : Combien y’a-t-il de types de photographies ? by Maison Européenne de la Photographie
Interview Tom Lovelace by Maison Européenne de la Photographie
Joseph 6 ans | Pourquoi quand on fait une photo, l’œil de l’appareil photo il fait un clin d’œil ? by Maison Européenne de la Photographie
La Maison européenne de la photographie à Paris a fermé ses portes comme tous les musées à la mi-mars. Mais elle propose d’accéder à ses expositions malgré le confinement. Les visiteurs sont ainsi invités à rejoindre les comptes Instagram et Facebook de la MEP pour des rendez-vous quotidiens avec l’artiste autrichien Erwin Wurm, dont l’exposition a été inaugurée début mars.
La mi-temps c'est un condensé de l'actu photo à retrouver tous les mois avec notre journaliste Manon Michel. Notre mail pour nous envoyer vos actus : contact@visionspodcast.fr Expositions Frank Horvat, New York Up and Down, Galerie In Camerahttps://www.9lives-magazine.com/events/new-york-updown-frank-horvat/ Erwin Wurm, Maison Européenne de la Photographie https://www.mep-fr.org/event/erwin-wurm/ Gangao Lang, Maison Européenne de la Photographie https://www.mep-fr.org/event/gangao-lang/ Charlotte Perriand, Académie des Beaux-Arts https://www.offi.fr/expositions-musees/academie-des-beaux-arts-salle-comtesse-de-caen-4680/charlotte-perriand-photographies-78133.html Livres Calendrier "Dieux du Rade", par Guillaume Blot, Maxime Gourga et Martin Morales. Sacha, Alexis Pazoumian. News 30ème édition de la bourse Photographe de la Fondation Jean-Luc Lagardère.https://www.9lives-magazine.com/60599/2020/02/24/pierre-vanneste-remporte-bourse-photographe-2019-de-fondation-jean-luc-lagardere/ Prix HSBC pour la photographiehttps://www.9lives-magazine.com/60606/2020/02/25/louise-honee-charlotte-mano-deux-laureates-2020-prix-hsbc-photographie/Stage à la chambre photographique avec Richard Petit https://www.9lives-magazine.com/60599/2020/02/24/pierre-vanneste-remporte-bourse-photographe-2019-de-fondation-jean-luc-lagardere/
Ni Une ni deux, c'est l'émission des oubliés de l'actualité de Radio Germaine. Tous les mois, nous abordons l'actualité qui passe inaperçue dans les médias traditionnels et nos chroniqueurs dénichent les thématiques culturelles les plus insolites, les événements historiques les plus fascinants et les innovations technologiques les plus folles. Au programme de ce deuxième épisode de Ni Une ni deux : - La condition des sans-abris au Japon (Héloïse Guillamon) - L'instauration d'un label qualité dans les maternités françaises (Mathilde Piqué) - La présentation de l'exposition Hassan Hajjaj à la Maison Européenne de la Photographie (Jade Berre) - Le récit de l'effondrement de la start-up Theranos dans la Silicon Valley (Henry Chen) Présenté par Mathilde Piqué, chroniques de Héloïse Guillamon, Jade Berre et Henry Chen.
"Longtemps, j'ai vécu à l'extérieur de moi-même pour me protéger. Des coups physiques et psychologiques à la maison, des insultes à l'école, puis de la violence de l'industrie de la musique à travers le personnage de Sliimy", raconte Yanis dans l'épisode 17 d'Extimité. Il y évoque notamment : (1:30) Son enfance en trois actes à Saint-Etienne : du vivant de sa mère dépressive, les violences physiques et psychologiques commises par sa belle-mère de ses 7 à 13 ans, puis son émancipation suite au divorce de son père. "Enfant, j'imaginais ma vie comme celle d'un personnage de théâtre afin de survivre aux épreuves difficiles que j'endurais. Avant de me coucher, je projetais ce que pourrait être ma vie à 30 ans, avec une bande d'amis qui me comprendraient. C'est ce qui m'a fait tenir." (34:40) La création de Sliimy : "Me créer un alter-ego était une forme de résilience : le personnage de Sliimy était comme un mentor, une version améliorée de moi-même qui a aussi servi à me protéger. Il était extravagant, coloré, inspiré de la culture anglaise. […] À travers lui, j'ai créé la fête que je n'avais jamais eu." (42:00) De son arrivée à Paris à 19 ans jusqu'à la fin de Sliimy à 25 : "J'ai l'impression d'avoir vécu sous quelqu'un d'autre, comme un acteur qui jouait Sliimy. J'étais tellement rentré dans le personnage que ni mes amis, ni mes petits-amis n'avaient le droit de m'appeler par mon vrai prénom." (47:00) Comment il a renoué avec Yanis : "Vers 25-26 ans, j'ai réalisé que ce personnage de Sliimy n'était plus du tout en accord avec ce que j'étais […] J'ai aussi compris que même quand on est soit, qu'on porte son vrai prénom, on peut se métamorphoser, transcender ses origines, son milieu social, son passé." (50:30) Son vécu d'homme queer et racisé dans l'industrie de la musique : "En France, je constate une fausse diversité, c'est très ghettoïsé : quand tu es arabe, on t'incite à faire du rap et du R'n'B, sans concevoir que tu puisses faire de la pop ou de l'électro. Les maisons de disques, mais aussi les médias, ont une responsabilité et un pouvoir sur cette question." (55:10) Comment il s'entend avec Yanis aujourd'hui : "Longtemps, j'ai vécu à l'extérieur de moi-même pour me protéger. Des coups physiques et psychologiques à la maison, des insultes à l'école, puis de la violence de l'industrie de la musique à travers le personnage de Sliimy. Maintenant que je suis adulte et que j'ai trouvé des amis qui me soutiennent, me réconcilier avec mon identité m'a enlevé un poids. Je me sens libre, aujourd'hui." (1:12:30) Sa relation avec son genre : "C'est quelque chose de si mouvant dans la vie de certaines personnes, dont la mienne. Je me l'étais peu permis avant, mais maintenant je me sens prêt à l'assumer et jouer avec ça."Ce podcast est une création originale de Douce Dibondo et Anthony Vincent.Générique : To Na Bi - Persian Empire.Pistes sonores diffusées :. "Fatima" (13:50) INÉDIT . "Grace" (54:30) INÉDIT. "When life" (34:00), tiré de l'album "Paint your face" de Sliimy (2009). "Embrace" (1:14:30), single de Yanis (2018)Yanis vous recommande :- "Henry Wessel. A dark thread à la MEP", exposition à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, jusqu'au 25 août 2019- Les collections permanentes du Centre Pompidou à Paris- Soutenir les drag chaque dimanche à la « Drag me up » avec Cookie Kunty en host, au Who's Club à Paris- "Electro, de Kraftwerk à Daft Punk", exposition à la Philharmonie de Paris, jusqu'au 11 août 2019- Le festival de la BAAM le 7 septembre, dont les revenus seront reversés à l'association qui travaille auprès de migrants. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Maryline Albert a rencontré Hélène Giannecchini à la Villa Médicis où elle est pensionnaire de la promotion 2018/2019. Hélène nous raconte son parcours et ses travaux en cours. Hélène Giannecchini est née en 1987 aux Lilas, vit et travaille actuellement à Paris. Écrivaine et théoricienne sa démarche mêle littérature, histoire de l’art et esthétique. En 2014 elle a publié Une Image peut-être vraie aux éditions du Seuil dans la collection « La Librairie du XXI°siècle » et dirigé la même année la rétrospective Alix Cléo Roubaud à la Bibliothèque nationale de France. Depuis plusieurs années elle développe un travail d’écriture en collaboration avec des artistes contemporains.Docteure en littérature, spécialiste des rapports texte et image elle a notamment donné des conférences au Centre Pompidou, à l’Université Complutense de Madrid, à l’Université de Bâle, à la Fondation Henri Cartier-Bresson, au Jeu de Paume, à la Maison Européenne de la Photographie, etc.Depuis 2017 elle enseigne la théorie de l’art contemporain à l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image.Son projet pour la Villa Médicis puise dans l’histoire de la médecine et dans les travaux de grands anatomistes qui, en ouvrant des dépouilles, nous ont donné notre corps contemporain. À la croisée du roman et de l’essai, ce livre cherche le regard de l’anatomiste qui ne se pose pas simplement sur le monde mais qui, en le dévoilant, l’engendre.
Invité : Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison Européenne de la Photographie, entretien mené par Gabriel Bauret, spécialiste de la photographie En donnant une visibilité toujours plus grande à la photographie, Jean-Luc Monterosso est l’un de ceux qui ont contribué sans relâche à l’imposer comme une discipline artistique à part entière. Jean-Luc Monterosso débute sa carrière au Centre Pompidou en 1974 comme responsable de la division audiovisuelle et assure parallèlement une chronique photo au Quotidien de Paris. En 1980, il créé le Mois de la photo et l’Espace photographique de Paris. Sur sa proposition, la Ville de Paris lance le chantier de la MEP dont il dirige les travaux puis l’ouverture, en 1996. La MEP possède une importante collection de photos d’Irving Penn constituée d’une part par des acquisitions et, d’autre part, par une donation.
Se faire du mal pour se faire du bien Qu’est le BDSM ? Une suite de lettre qui apporte un cadre à des pratiques sexuelles définies ? Un univers magique composé de personnages costumés et joyeux, s’abandonnant au plaisir de l’autre dans une relation de confiance contractuelle ? Une porte à franchir pour un autre monde ? Un parcours initiatique ponctué par des degrés d’évolution de la jouissance ? Ou au contraire une perversité où la souffrance règne en maîtresse ? Les curieuses se posent des questions et écoutent les réponses de Marie de l’Erosticratie (accompagnée de sa Chose, oui, oui !) pour qui le BDSM est une forme de sexe créatif. Sans oublier Cécile qui nous parle de Bettina Rheims et nous enchante avec une lecture d’Histoire d’O, Rachel qui dessine, Claire qui tweete, La Chose qui masse les pieds de sa maîtresse. Joe mène cette drôle de danse et évoque Rousseau et ses confessions sur la fessée. Une émission découverte sur un univers plus complexe qu’il n’y paraît. Au fait, dit-on BDSM ou BDsSM ? Avec : Joe, Cécile MARTIN et Claire ALQUIER (#CCFSuper8). Invitée : L’Albatrice, Marie de l’Eristocratie ECOUTER L’EMISSION Références : Culture Q : Les femmes dans l’œil de Bettina Rheims, exposition jusqu’au 27 mars à la Maison Européenne de la Photographie – chronique à lire ici aussi ! La lecture qui fait du bien : un extrait de Histoire d’O, de Pauline Réage. Merci à Greg et à Sophie pour leurs témoignages. Suivez les « voyages » de Sophie et de son Maître sir Adriel sur leur blog : www.lesnuitsdesophie.fr. Merci à Rachel pour ses dessins. Découvrez ses papiers peints érotiques sur Erosticks ! En apprendre plus sur Sacher-Masoch Musiques : Dusty Springfield – You don’t own me Nina Simone, I put a spell on you
L'Etat d'urgence a ses dérives : quelles en sont les conséquences sur nos libertés ? Pour traiter ce vaste sujet, Cécile Coudriou, membre et ancienne vice-présidente d'Amnesty International France et enseignante à l'université Paris 13 en communication."On entend beaucoup, notamment dans la bouche des politiques, que la première des libertés, c'est la sécurité. Sauf que si on prend comme référence la Déclaration des Droits de l'Homme, on remarque qu'elle n'oppose jamais les deux. Cette hiérarchisation est un des risques engendré par l'Etat d'urgence. Il faut rappeler que la démocratie est tout aussi importante". Cécile CoudriouEn seconde partie d'émission, la Matinale reçoit Géraldine Bloch, commissaire de la première Biennale des photographes du monde arabe, organisée jusqu'au 17 janvier à la Maison Européenne de la Photographie et à l'Institut du Monde Arabe."On veut parler du monde arabe, sans forcément mettre uniquement en avant les travaux de photographes arabes. Car c'est un territoire qui intéresse, interroge tout le monde. Ces photos parlent des mêmes sujets que les photos d'actualité, faites par des photojournalistes, mais avec un regard différent." Géraldine BlochA ses côtés, un des artistes exposés, Mohammed Abusal, photographe gazaoui, explique " Je décrirais mes oeuvres plus comme des recherches, qui sont indirectement politiques. Par exemple, si je veux montrer à quel point les gazaouis ont des difficultés à trouver de l'électricité, pour s'éclairer, se chauffer, mes photos seront sombres, car ce sont ces couleurs que l'on trouve à Gaza." Mohamed AbusalPrésentation : Victor Audubert / Réalisation : Tiffany Battistel / Co-interview : Dania Kaddur et Violette Voldoire / Traduction : Dania Kaddur / Chronique : Fanny Malek / Coordination : Elsa Landard et Camille Regache Ci dessous, oeuvres de Mohamed Abusal, de la série "Shambar"
L'Etat d'urgence a ses dérives : quelles en sont les conséquences sur nos libertés ? Pour traiter ce vaste sujet, Cécile Coudriou, membre et ancienne vice-présidente d'Amnesty International France et enseignante à l'université Paris 13 en communication. "On entend beaucoup, notamment dans la bouche des politiques, que la première des libertés, c'est la sécurité. Sauf que si on prend comme référence la Déclaration des Droits de l'Homme, on remarque qu'elle n'oppose jamais les deux. Cette hiérarchisation est un des risques engendré par l'Etat d'urgence. Il faut rappeler que la démocratie est tout aussi importante". Cécile Coudriou En seconde partie d'émission, la Matinale reçoit Géraldine Bloch, commissaire de la première Biennale des photographes du monde arabe, organisée jusqu'au 17 janvier à la Maison Européenne de la Photographie et à l'Institut du Monde Arabe. "On veut parler du monde arabe, sans forcément mettre uniquement en avant les travaux de photographes arabes. Car c'est un territoire qui intéresse, interroge tout le monde. Ces photos parlent des mêmes sujets que les photos d'actualité, faites par des photojournalistes, mais avec un regard différent." Géraldine Bloch A ses côtés, un des artistes exposés, Mohammed Abusal, photographe gazaoui, explique " Je décrirais mes oeuvres plus comme des recherches, qui sont indirectement politiques. Par exemple, si je veux montrer à quel point les gazaouis ont des difficultés à trouver de l'électricité, pour s'éclairer, se chauffer, mes photos seront sombres, car ce sont ces couleurs que l'on trouve à Gaza." Mohamed Abusal Présentation : Victor Audubert / Réalisation : Tiffany Battistel / Co-interview : Dania Kaddur & Violette Voldoire / Traduction : Dania Kaddur / Chronique : Fanny Malek / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache Ci dessous, oeuvres de Mohamed Abusal, de la série "Shambar"
L'Etat d'urgence a ses dérives : quelles en sont les conséquences sur nos libertés ? Pour traiter ce vaste sujet, Cécile Coudriou, membre et ancienne vice-présidente d'Amnesty International France et enseignante à l'université Paris 13 en communication. "On entend beaucoup, notamment dans la bouche des politiques, que la première des libertés, c'est la sécurité. Sauf que si on prend comme référence la Déclaration des Droits de l'Homme, on remarque qu'elle n'oppose jamais les deux. Cette hiérarchisation est un des risques engendré par l'Etat d'urgence. Il faut rappeler que la démocratie est tout aussi importante". Cécile Coudriou En seconde partie d'émission, la Matinale reçoit Géraldine Bloch, commissaire de la première Biennale des photographes du monde arabe, organisée jusqu'au 17 janvier à la Maison Européenne de la Photographie et à l'Institut du Monde Arabe. "On veut parler du monde arabe, sans forcément mettre uniquement en avant les travaux de photographes arabes. Car c'est un territoire qui intéresse, interroge tout le monde. Ces photos parlent des mêmes sujets que les photos d'actualité, faites par des photojournalistes, mais avec un regard différent." Géraldine Bloch A ses côtés, un des artistes exposés, Mohammed Abusal, photographe gazaoui, explique " Je décrirais mes oeuvres plus comme des recherches, qui sont indirectement politiques. Par exemple, si je veux montrer à quel point les gazaouis ont des difficultés à trouver de l'électricité, pour s'éclairer, se chauffer, mes photos seront sombres, car ce sont ces couleurs que l'on trouve à Gaza." Mohamed Abusal Présentation : Victor Audubert / Réalisation : Tiffany Battistel / Co-interview : Dania Kaddur & Violette Voldoire / Traduction : Dania Kaddur / Chronique : Fanny Malek / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache Ci dessous, oeuvres de Mohamed Abusal, de la série "Shambar"
Ce soir dans la Matinale, Wallerand de Saint Just, le candidat FN aux régionales en Île-de-France, présente son programme : la lutte contre l'insécurité dans les transports en commun, avec des agents de sécurité supplémentaires, son opposition au Grand Paris, ou encore sa volonté d'alourdir les conditions d'obtention d'un logement social. « Les logements sociaux, c'est quelque chose d'extrêmement important et il ne faut pas en avoir peur. Quand les problèmes d'immigration auront disparu cela ira mieux". La politique culturelle du Front National pour l'Ile-de-France, c'est baisser le budget de 35 millions d'euros et favoriser la culture populaire, traditionnelle et francophone, comme Wallerand de Saint-Just l'explique hors antenne : [embed]https://youtu.be/wq5-vbEUMaA[/embed] En deuxième partie de l'émission, Marie Docher, photographe, et Marie Robert, commissaire de l'exposition "Qui a peur des femmes photographes?", aux musées d'Orsay et de l'Orangerie, viennent parler de la place des femmes dans cet art. La semaine dernière, c'est à la Maison Européenne de la Photographie qu'elles débattaient de cette question, lors d'un colloque.Comme tous les mercredi, on parle actualité des asso étudiantes avec Mickael : ce soir, l'ADEAS, l'Association d'étudiants africains des différentes Sorbonne, fondée en 2002. Le 13 novembre, ils organisent une projection débat d'oeuvres du cinéma africain, en partenariat avec l'association Belleville en vues. Ils coorganisent la 2ème édition de la semaine de l'étudiant africain qui aura lieu du 30 novembre au 5 décembre. Et enfin, Guillaume, le docteur de la Matinale, revient pour parler, entre autres, de pesticides et de tampons - oui, ca va malheureusement ensemble -. Présentation : Thibaud Texeire / Réalisation : Rémy Dussart / Co-interview : Loïc Gazar et Alban Barthélémy et Florence Dauly/ Chroniques : Michaël Kalfon et Guillaume Gonçalves / Coordination : Elsa Landard et Camille Regache / Web : Farah Zaoui Barbara Morgan, "We are three women – We are three million women", 1938
Listen in today as Neal talks about being human, un-sourced reporting, the dangers of social media and compassion.TrailerIMDBWebsiteFilm SynopsisIn the early hours of March 16, 2013 Sunil Tripathi, a Brown University philosophy student in a desperate battle with depression, walked out of his apartment and disappeared into the cold darkness of a Providence winter’s night. He left behind his keys, his wallet, and his cell phone. Sunil’s family immediately headed to Providence and began what would evolve into a highly organized search for Sunil. They were assisted by the Brown University Police Department, the Providence Police Department, the FBI, many friends, extended family and complete strangers. The social media campaign they launched quickly reached across the United States.The family appeared on local Providence news stations as the family reached out for help and Sunil’s image was on leaflets, posters and billboards. Four weeks later on April 15, 2013 the Boston Marathon was bombed. On social media Web sites the speculation about who was responsible for the bombing began immediately. Three days later the FBI released two blurry photographs of their suspects – Suspect 1 and Suspect 2. Within a few short hours Sunil’s name and picture blazed across social media Web sites, jumping from one platform to the next as each fed off the other. The frenzy intensified as the family was forced to take down the Facebook page dedicated to finding Sunil. Journalists from major news outlets bombarded the family with phone calls and left messages laced with cryptic references to anonymous sources. Correspondents from national news outlets and broadcasters reported that Sunil Tripathi was a suspect in the terrorist attack.His family was threatened, accused of being terrorists and of hiding one. They were harassed relentlessly by the mainstream media and the accusation would impact the police investigation. Sunil Tripathi was implicated solely on the strength of social media speculation. ‘Help Us Find Sunil Tripathi’ is about two unrelated events that become tragically intertwined through on-line vigilantism and a mainstream press willing to push the boundaries of journalistic ethics in order to satisfy the constant demand for “breaking news”.In Help Us Find Sunil Tripathi, the Tripathi family tells a story of the healing and destructive power of social media and director Neal Broffman offers an intimate look at the enduring love that unites a family in crisis.For more info visit the website here.BiographyNeal Broffman grew up in his father’s photographic darkroom where he was mesmerized by the powerful and iconic images of the American Civil Rights Movement his father had taken. For more than two decades Neal has been filming and documenting stories around the world and that early and influential aesthetic informs his work to this day.Neal’s decade with CNN International, while based in London, Rome and Moscow took him to Africa, Asia, Europe and the Middle East where he covered wars, elections, famines and upheaval in more than forty countries and where he solidified his credentials as a journalist.Working with One Production Place since its founding in 2001, Broffman’s work has received many domestic and international awards. Hot Spots: Martin Parr in the American South was featured in the Arte Cinema Festival of Contemporary Arts in Naples, Italy in October 2013 and was screened in Paris at the prestigious Maison Européenne de la Photographie. Hot Spots received a 2012 southeast Emmy nomination for best documentary.Voices of Freedom, produced for the High Museum of Art in Atlanta as part of a comprehensive exhibition of Civil Rights Movement photographs, won the 2009 CINE Special Jury Prize for best in class and was screened at The Field Museum in Chicago, The Smithsonian Institution, The Skirball Cultural Center in Los Angeles and The Bronx Museum. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Ce soir dans la Matinale, Wallerand de Saint Just, le candidat FN aux régionales en Île-de-France, présente son programme : la lutte contre l'insécurité dans les transports en commun, avec des agents de sécurité supplémentaires, son opposition au Grand Paris, ou encore sa volonté d'alourdir les conditions d'obtention d'un logement social. « Les logements sociaux, c'est quelque chose d'extrêmement important et il ne faut pas en avoir peur. Quand les problèmes d'immigration auront disparu cela ira mieux". La politique culturelle du Front National pour l'Ile-de-France, c'est baisser le budget de 35 millions d'euros et favoriser la culture populaire, traditionnelle et francophone, comme Wallerand de Saint-Just l'explique hors antenne : [embed]https://youtu.be/wq5-vbEUMaA[/embed] En deuxième partie de l'émission, Marie Docher, photographe, et Marie Robert, commissaire de l'exposition "Qui a peur des femmes photographes?", aux musées d'Orsay et de l'Orangerie, viennent parler de la place des femmes dans cet art. La semaine dernière, c'est à la Maison Européenne de la Photographie qu'elles débattaient de cette question, lors d'un colloque. Comme tous les mercredi, on parle actualité des asso étudiantes avec Mickael : ce soir, l'ADEAS, l'Association d'étudiants africains des différentes Sorbonne, fondée en 2002. Le 13 novembre, ils organisent une projection débat d'oeuvres du cinéma africain, en partenariat avec l'association Belleville en vues. Ils coorganisent la 2ème édition de la semaine de l'étudiant africain qui aura lieu du 30 novembre au 5 décembre. Et enfin, Guillaume, le docteur de la Matinale, revient pour parler, entre autres, de pesticides et de tampons - oui, ca va malheureusement ensemble -. Présentation : Thibaud Texeire / Réalisation : Rémy Dussart / Co-interview : Loïc Gazar & Alban Barthélémy & Florence Dauly/ Chroniques : Michaël Kalfon & Guillaume Gonçalves / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache / Web : Farah Zaoui Barbara Morgan, "We are three women – We are three million women", 1938
Ce soir dans la Matinale, Wallerand de Saint Just, le candidat FN aux régionales en Île-de-France, présente son programme : la lutte contre l'insécurité dans les transports en commun, avec des agents de sécurité supplémentaires, son opposition au Grand Paris, ou encore sa volonté d'alourdir les conditions d'obtention d'un logement social. « Les logements sociaux, c'est quelque chose d'extrêmement important et il ne faut pas en avoir peur. Quand les problèmes d'immigration auront disparu cela ira mieux". La politique culturelle du Front National pour l'Ile-de-France, c'est baisser le budget de 35 millions d'euros et favoriser la culture populaire, traditionnelle et francophone, comme Wallerand de Saint-Just l'explique hors antenne : https://youtu.be/wq5-vbEUMaA En deuxième partie de l'émission, Marie Docher, photographe, et Marie Robert, commissaire de l'exposition "Qui a peur des femmes photographes?", aux musées d'Orsay et de l'Orangerie, viennent parler de la place des femmes dans cet art. La semaine dernière, c'est à la Maison Européenne de la Photographie qu'elles débattaient de cette question, lors d'un colloque. Comme tous les mercredi, on parle actualité des asso étudiantes avec Mickael : ce soir, l'ADEAS, l'Association d'étudiants africains des différentes Sorbonne, fondée en 2002. Le 13 novembre, ils organisent une projection débat d'oeuvres du cinéma africain, en partenariat avec l'association Belleville en vues. Ils coorganisent la 2ème édition de la semaine de l'étudiant africain qui aura lieu du 30 novembre au 5 décembre. Et enfin, Guillaume, le docteur de la Matinale, revient pour parler, entre autres, de pesticides et de tampons - oui, ca va malheureusement ensemble -. Présentation : Thibaud Texeire / Réalisation : Rémy Dussart / Co-interview : Loïc Gazar & Alban Barthélémy & Florence Dauly/ Chroniques : Michaël Kalfon & Guillaume Gonçalves / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache / Web : Farah Zaoui Barbara Morgan, "We are three women – We are three million women", 1938
Le sida vu par Jane Evelyn Atwood (7/12) Photographe d'origine américaine vivant en France, Jane Evelyn Atwood travaille avec un profond attachement pour ses sujets : les prostituées, les prisons, les enfants aveugles, Haïti... Une grande exposition lui a été consacrée à la Maison Européenne de la Photographie en 2011. Alors qu'elle réalise le premier reportage aux côtés d'un homme qui vit avec le sida, une rencontre importante a lieu... Rien à voir (saison 2, épisode 8) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie Enregistrements : 8 septembre 13 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Aude Laporte
Françoise Huguier n'a pas pris la photo (1/12) Françoise Huguier est envoyée en Inde par le journal Actuel pour réaliser un reportage sur le deuil chiite, un rituel très violent où les hommes se flagellent. Elle refuse de prendre une image particulièrement atroce en sachant que le journal voudra la publier... La photographe Françoise Huguier voyage et va à la rencontre des gens. Une grande rétrospective de son travail a eu lieu en 2014 à la Maison Européenne de la Photographie. Rien à voir (saison 2, épisode 1) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie Enregistrements : 23 juin 14 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Aude Laporte