Podcasts about Floride

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Real Life French
Listening Practice - Un père a tiré sur son propre fils

Real Life French

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 1:51


Aujourd'hui, on revient sur ce drame familial en Floride où un père a tiré sur son propre fils. Today, we come back to this family tragedy in Florida where a father shot his own son.C'est une histoire qui montre comment un simple différend familial a pu basculer de manière absolument tragique. It's a story that shows how a simple family disagreement could turn absolutely tragic.Alors premièrement, le mobile, c'était un sentiment d'abandon. So first, the motive was a feeling of abandonment.William Nowak, l'homme de 84 ans, il reprochait à son fils et à sa belle-fille de ne pas lui rendre visite assez souvent, tout simplement. William Nowak, the 84-year-old man, simply criticized his son and daughter-in-law for not visiting him often enough.La dispute a éclaté pile au moment où son fils est venu le voir. The argument broke out precisely when his son came to see him.La menace a été mise à exécution à une vitesse folle. The threat was carried out with incredible speed.Pendant la dispute, Nowak a dit à son fils : "Sors de chez moi où je vais tirer dessus." During the argument, Nowak told his son: "Get out of my house or I'm going to shoot you."Et ce n'était pas une blague. And it was not a joke.Il est allé chercher une arme dans sa chambre, il l'a chargée, il est retourné dans la cuisine et il a tiré au visage de son fils. He went to get a weapon in his room, he loaded it, he returned to the kitchen, and he shot his son in the face.Enfin, les conséquences, elles sont évidemment très lourdes. Finally, the consequences are obviously very serious.Le fils a été hospitalisé avec de multiples blessures, notamment des fragments de balle dans la joue. The son was hospitalized with multiple injuries, including bullet fragments in his cheek. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Affaire suivante
Aux États-Unis, l'explosion des exécutions de détenus en 2025

Affaire suivante

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 21:04


Condamné à en 1992 à la peine capitale aux États-Unis pour un double meurtre, Frank Walls a été exécuté le 18 décembre en Floride par injection. Alors que le nombre d'exécutions aux États-Unis était en moyenne autour de 20 par an, ce chiffre a explosé en 2025. Au total, 46 détenus ont déjà été exécutés cette année. Pourtant, l'opinion publique tend à évoluer sur le sujet et le nombre de peines de mort prononcées se maintient, lui, à un niveau bas. Comment expliquer cette explosion du nombre d'exécutions aux États-Unis en 2025 ? Pourquoi des détenus attendent-ils si longtemps dans le couloir de la mort avant que leur peine ne soit réellement appliquée ?Dans ce nouvel épisode d'Affaire suivante, le podcast inédit, Pauline Revenaz et Elisa Fernandez reçoivent Romuald Sciora, politologue franco-américain, chercheur associé à l'IRIS et directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Manuel Pardo, le vrai Dexter - Le récit (2/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 15:59


En 1986 en Floride aux Etats-Unis, un ancien policier du nom de Manuel Pardo, se mue en tueur en série et tue 9 personnes en moins de 3 mois, essentiellement des trafiquants de drogue. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Manuel Pardo, le vrai Dexter - Le récit (1/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 13:45


En 1986 en Floride aux Etats-Unis, un ancien policier du nom de Manuel Pardo, se mue en tueur en série et tue 9 personnes en moins de 3 mois, essentiellement des trafiquants de drogue. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ian & Frank
Le Bilan 2025 du PCQ avec ÉRIC DUHAIME ! ⚜️

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 73:02


Aujourd'hui dans le podcast, on reçoit en entrevue Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, qui vient nous parler de son bilan de la dernière session parlementaire de l'année 2025 ainsi que de la suite des choses en vue de l'année électorale 2026.DANS LA PARTIE PATREON, on commence en parlant des nouveaux développements dans la saga qui touche le Parti libéral du Québec et son chef Pablo Rodriguez, suivi de la lecture par Frank d'un article du journal La Presse qui a interviewé des baby-boomers québécois pro-Trump en Floride. On termine avec Joey qui nous présente une vidéo de l'analyste politique Rafael Jacob sur l'obsession des Québécois envers Donald Trump, ainsi qu'une vidéo de l'ancienne ministre péquiste et ex-présidente de l'Assemblée nationale, Louise Harel, qui vient défendre les centrales syndicales face au projet de loi du ministre du Travail, Jean Boulet.0:00 Intro0:43 Légiférer sur les bancs de neige4:36 On attaque le plaisir des enfants7:26 L'autorité parentale challengée10:38 La lutte PQ versus PCQ14:01 L'enjeu de l'élection de 202621:45 Éric, futur capitaine Canada ?24:34 Diviser pour mieux gagner29:05 Relations entre le PCQ et le PCC32:34 Comment aller chercher les 65 ans et plus ?40:19 Le CHSLD ou l'aide médicale à mourir ?43:54 Il faut ramener la vie !52:57 La natalité est devenue taboue55:51 Arrêtez de brainwasher nos enfants1:01:18 Les candidats du PCQ à venir1:05:15 Le parti a grandi depuis 4 ans1:10:06 Fin de l'entrevue

Balad'eau
AU COEUR DU SAINT-LAURENT: à la découverte des TORTUES

Balad'eau

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 27:50


Les tortues marines : des Caraïbes au Saint-Laurent, une vie sans frontières Elles naissent sur des plages tropicales, traversent l'Atlantique sur des milliers de kilomètres… et, l'été, certaines viennent se nourrir jusque dans le golfe du Saint-Laurent. Les tortues marines, en particulier la tortue luth et la tortue caouane, relient des écosystèmes à l'échelle de l'océan — et nous rappellent que la conservation ne s'arrête jamais aux frontières. Dans cet épisode, Lyne Morissette part à la rencontre de ces géantes anciennes avec Benjamin De Montgolfier, biologiste marin, directeur scientifique de BioLorencia et AquaSearch, et membre du groupe d'experts de l'UICN sur les tortues marines. Avec lui, on explore leur biologie spectaculaire, leurs migrations atlantiques suivies par balises satellites, les savoirs autochtones liés à Turtle Island, et les menaces qui pèsent sur elles — des plages de ponte aux routes maritimes, des plastiques aux changements climatiques. Un épisode pour comprendre comment des données récoltées en Martinique, en Guyane ou en Floride se connectent… jusqu'aux méduses du Saint-Laurent.

Real Life French
Un Homme Armé Abattu par le Secret Service (Armed Man Shot by Secret Service)

Real Life French

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:23


Un homme armé a été abattu près de la Maison-Blanche par les agents du Secret Service. L'incident s'est produit alors que le président Trump était en Floride. Traduction:An armed man was shot near the White House by Secret Service agents. The incident occurred while President Trump was in Florida. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Louis French Lessons
Un Homme Armé Abattu par le Secret Service (Armed Man Shot by Secret Service)

Louis French Lessons

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:23


Un homme armé a été abattu près de la Maison-Blanche par les agents du Secret Service. L'incident s'est produit alors que le président Trump était en Floride. Traduction:An armed man was shot near the White House by Secret Service agents. The incident occurred while President Trump was in Florida. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Hyperion Avenue
Episode 75 : Disney's Animal Kingdom

Hyperion Avenue

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 147:28


Disney's Animal Kingdom est la 4e parc à thème du complexe de Walt Disney World en Floride ! Dans cet épisode, on discute de son histoire, de l'expérience aussi, de nos attractions et restaurants favoris et on revient sur le futur du premier parc à avoir eu un land Pandora avatar chez Disney ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Disney World, le podcast
Ep.110: Noël à Disney World: la magie ultime (le Père Noël est avec nous !)

Disney World, le podcast

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 91:48


Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : blocages, racket, violences, le transport routier lourdement entravé par les gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 30:00


En Haïti, alors que les attaques des gangs ne cessent de s'étendre, les transports en commun fonctionnent de plus en plus difficilement. De nombreux chauffeurs de tap-tap (des taxis collectifs) ont été assassinés par des groupes armés. D'autres ne peuvent plus effectuer leur circuit habituel, à cause des affrontements entre groupes armés ou des péages installés par les gangs pour rançonner les conducteurs et les passagers. En ce vendredi matin de décembre, la gare routière où se rend Junior, un habitant de la commune de Carrefour (au sud de la capitale Port-au-Prince), est paralysée après un appel lancé par les chefs de gangs. «Les groupes armés [...] installent des postes de péage un peu partout afin de contraindre les chauffeurs à payer, explique-t-il à Peterson Luxama, correspondant de RFI à Port-au-Prince. Cela entraîne une hausse du coût du transport. Si auparavant un trajet coûtait 50 gourdes [environ 30 centimes d'euros], il faut désormais en payer 150», soit près d'un euro. Les conducteurs voient leurs revenus baisser et dénoncent le manque de soutien des autorités haïtiennes. «Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, la situation est extrêmement difficile», déplore Méhu Changeux, responsable de l'Association des Propriétaires et Chauffeurs d'Haïti. «Beaucoup de nos véhicules ont été incendiés, des groupes armés volent les voitures et s'en prennent violemment à nos chauffeurs, mais nous n'entendons jamais de réaction de l'État. Pas même un fonds de garantie n'a été mis à la disposition des chauffeurs pour leur permettre de se relever. L'État nous abandonne, malgré les multiples appels à l'aide lancés par les associations de transporteurs», s'indigne-t-il. Haïti : le viol, une «arme de guerre omniprésente» Le Miami Herald publie cette semaine une série d'articles sur la hausse «alarmante» des cas de viols en Haïti. «Dans les quartiers contrôlés par les gangs, la question n'est pas de savoir si les femmes et les filles seront violées, mais quand», écrit Jacqueline Charles qui, depuis un an, a mené des dizaines d'interviews avec des survivantes et des associations ou centres de santé spécialisés sur les violences sexuelles. «Les viols ne sont pas un phénomène nouveau en Haïti», souligne le journal, surtout en période de crise. Mais le quotidien de Floride parle cette fois d'une «épidémie» tant les cas ont augmenté à mesure que les gangs augmentent leur emprise sur le pays et que les habitants sont forcés de fuir pour vivre dans des camps de déplacés. Un viol a lieu dans le pays «toutes les deux heures». Mais les chiffres dont on dispose (calculés par les Nations unies notamment), sont très probablement «sous-estimés», expliquent les associations d'aide aux victimes interviewées par le Miami Herald. Près de 20% des victimes sont des enfants. Les survivantes sont « stigmatisées », « blamées » par leur propre « communauté voire par leur propre famille », notamment quand elles tombent enceintes après avoir été violées, souligne le quotidien, qui rappelle aussi que l'avortement est illégal en Haïti, même pour les mineures survivantes de viols. Le Docteur Jean William Pape, à la tête des centres GHESKIO, qui accueille des survivantes de violences sexuelles parle d'une «génération perdue». Les associations sont démunies, sous-financées, en particulier depuis que le président des États-Unis, Donald Trump, a fermé cette année l'USAID, l'agence d'aide au développement, remarque le Miami Herald.   Chili : ces jeunes qui votent pour l'extrême-droite Au Chili, le second tour de l'élection présidentielle se tient ce dimanche 14 décembre 2025. Jeannette Jara, issue du Parti Communiste et qui représente une large coalition de gauche, est arrivée en tête du premier tour avec 26% des voix. Elle affrontera un candidat d'extrême-droite, José Antonio Kast (24%), ancien parlementaire de 59 ans. Selon les sondages, ce dernier pourrait remporter l'élection grâce à l'union des droites et à une campagne centrée sur les questions de sécurité, de lutte contre l'immigration illégale. Un discours qui séduit dans toutes les strates de la population, même chez une partie des jeunes. Cette génération, née en démocratie, n'a pas connu les années de dictature (1973-1990), une période que le candidat d'extrême droite se remémore avec nostalgie, lui qui a toujours défendu l'ancien dictateur, le général Augusto Pinochet. «Pour avancer il faut laisser tout ça derrière nous», balaye Fernanda, 22 ans, étudiante en droit rencontrée à La Florida, une banlieue de classe moyenne de la capitale chilienne par Naïla Derroisné. Des militaires sont entrés chez sa grand-mère pendant la dictature (qui a fait près de 3 000 morts et disparus), mais la jeune femme estime que cette histoire appartient au passé. «C'était il y a 50 ans. Mentionner tout ça aujourd'hui c'est pour porter atteinte à José Antonio Kast et sa posture politique. Ce n'est pas ça qui va le définir en tant que président, ce qui va le définir ce seront ses actions une fois au gouvernement», juge-t-elle. Sur un campus universitaire dans le sud de Santiago, Margarita, 20 ans, de gauche, se souvient que pendant un cours sur l'Histoire du Chili, peu de ses camarades connaissaient le président Salvador Allende, renversé en 1973. «Ils ont très peu d'informations sur cette période de l'Histoire chilienne. Aujourd'hui, des jeunes soutiennent Kast aveuglément alors même qu'il a été partisan du coup d'État, qui a été terrible pour le pays», s'inquiète-t-elle.   Dans le journal de la 1ère...  Air Caraïbes relance aujourd'hui sa ligne directe entre Orly et l'aéroport international de Saint-Martin, explique Benoît Ferrand.

Kick's Cheer Podcast
S3.16 - Paracheer - Athlète (épisode spécial)

Kick's Cheer Podcast

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 45:19


Plongez dans l'épisode le plus émotif du Kick's Cheer Podcast avec Malena, athlète Paracheer 2025 et championne du monde ICU.

C dans l'air
Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 65:31


C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast

C dans l'air
Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile... - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 4:20


C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast

C dans l'air
Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 65:31


C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast

C dans l'air
Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile... - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 4:20


C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast

Journal d'Haïti et des Amériques
Une semaine après, les Honduriens attendent toujours les résultats de la présidentielle

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 30:00


Près d'une semaine après avoir voté, les Honduriens ne savent toujours pas qui sera leur prochain ou prochaine présidente. Le décompte des voix a été interrompu pendant plus de 48h ce week-end. Les deux candidats de droite sont en tête, tandis que le parti de gouvernement (gauche) rejette d'ores et déjà le résultat du scrutin. Plus de 88% des bulletins de la présidentielle du 30 novembre 2025 ont été dépouillés, avant une interruption du dépouillement samedi 6 et dimanche 7 décembre 2025, et devait reprendre ce lundi (8 décembre), a expliqué le Conseil national électoral (CNE) au Honduras. Les deux principaux candidats de droite sont au coude-à-coude : Nasry Asfura (pour qui le président étatsunien Donald Trump avait appelé à voter) est crédité de 40,19% des voix selon les résultats provisoires, contre 39,49% pour son concurrent direct Salvador Nasralla. La candidate du gouvernement sortant de gauche, Rixi Moncada (du parti Libre), est loin derrière (19,3%). «Libre ne reconnait pas les élections qui se sont tenues sous l'ingérence du président des États-Unis Donald Trump et de l'oligarchie, a-t-elle déclaré devant ses partisans dimanche soir (7 décembre). Ils ont attaqué le peuple hondurien. Un coup d'État électoral est en cours. Des millions de messages ont été envoyés pour menacer le peuple, pour dire que s'ils votaient pour Rixi, ils ne recevraient pas de transferts d'argent en décembre​.» «L'interrumption du décompte officiel depuis vendredi alimente les accusations d'irrégularités », regrette La Prensa. L'Organisation des États américains (OEA), qui a des observateurs électoraux sur place, demande aux autorités de «garantir la traçabilité» des votes, rapporte La Tribuna, pour «donner des certitudes» concernant le résultat final. Pour El Heraldo, le retard dans le dépouillement montre la «fragilité du système électoral» du pays. Dans son éditorial, le journal appelle au calme et à ce que «la volonté populaire exprimée dans les urnes» soit respectée.   Haïti : fin des blocages à l'université publique de l'Artibonite (UPAG) Aux Gonaïves, chef-lieu du département de l'Artibonite, des étudiants ont paralysé pendant plus de deux semaines le fonctionnement de l'Université Publique de l'Artibonite, l'UPAG, pour protester contre l'augmentation des frais scolaires. Les protestataires estiment qu'au vu du contexte actuel du pays, augmenter les prix aggrave la crise, sachant que ceux qui fréquentent souvent les universités publiques viennent des quartiers défavorisés. Le mardi 2 décembre, sur les images diffusées par le média en ligne Le Journal, des étudiants avaient contraint le personnel administratif de l'université à quitter l'établissement. Depuis le 24 novembre 2025, ils protestent contre l'augmentation des frais de scolarité. Par exemple, une année d'études à la Faculté des sciences infirmières ou d'agronomie coûte désormais 15 000 gourdes (près de 100 €) contre 12 500 gourdes auparavant. Les frais de scolarité des facultés de sciences de l'éducation, d'économie et de gestion sont passés de 6 500 à 10 000 gourdes (soit 66 €). Selon le rectorat, ces nouveaux tarifs concerneraient uniquement la promotion entrante. Mais pour Chilorvens Charles, ancien étudiant et chef de file des protestataires, il est hors de question que les prix augmentent. «Nous menons une bataille qui est juste. Nous demandons si les responsables tiennent compte de la situation de ceux qui s'inscrivent ici : d'où viennent-ils, qui sont leurs parents ? Car l'UPAG, en tant qu'université publique en région, a l'obligation de protéger ceux qui sont défavorisés, ceux qui ne peuvent pas aller dans les universités privées», explique-t-il à Ronel Paul de RFI. De son côté, le rectorat se défend. Même si l'université est subventionnée par l'État, l'objectif de l'ajustement des prix consistait à compenser, entre autres, l'augmentation des frais de fonctionnement de l'université en raison notamment de la création d'une nouvelle faculté, la construction d'un laboratoire de chimie et de biologie, l'acquisition d'une ferme agricole pour faciliter les expériences des étudiants en agronomie, sans oublier que l'établissement doit aussi faire face à des problèmes conjoncturels, selon le professeur Manne Jacques Dodat Jean, recteur de l'UPAG. «Vous n'êtes pas sans savoir que le prix du carburant a grimpé en Haïti depuis 2022, explique-t-il. Le gallon de carburant est passé de 210-215 gourdes à 560 gourdes. Pour faire fonctionner l'université, il faut beaucoup de carburant. Aux Gonaïves, il n'y a pas d'électricité depuis plus de cinq ans. Le courant de ville n'existe pas, d'où d'importantes charges de dépenses en carburant pour faire fonctionner le campus.» À la suite d'une solution proposée par un groupe de professeurs au sein de l'université, l'administration a accepté de réduire l'ajustement à 8 000 gourdes pour les facultés d'éducation, d'économie et de gestion, et à 14 000 gourdes pour les facultés d'infirmiers et d'agronomie, ce qui a mis fin à la crise, ajoute le recteur, affirmant que les cours devraient reprendre normalement ce lundi 8 décembre.   En Floride, implanter des coraux pour repeupler les récifs Le changement climatique - en particulier la hausse des températures de l'eau - et la pollution affectent gravement les coraux à travers le monde. Dans les Caraïbes, au large de la Floride (sud-est des États-Unis), se trouve l'un des plus grands ensembles de coraux au monde. Ces animaux marins sont essentiels pour la biodiversité : 25% des espèces maritimes en dépendent à différents degrés. Mais certains coraux sont menacés de disparition. Au sud de la Floride, la couverture de coraux en bonne santé sur les récifs a diminué de près de 90% par rapport aux années 1970. Face à cela, des initiatives ont été lancées pour repeupler ces récifs, comme dans l'archipel des Keys. À une demi-heure en bateau du port, une quinzaine de plongeurs enfilent leurs palmes et mettent leur masque et bonbonnes d'oxygène. Dans ces eaux turquoises, ils doivent accrocher chacun six coraux sur le récif, explique Edward Maille, correspondant de RFI aux États-Unis. Chacun gratte la surface, colle une petite bille de ciment puis y enfonce un socle sur lequel se trouve un corail. Encadré par l'association Icare, le groupe est composé de bénévoles ayant déjà un niveau minimum en plongée sous-marine. De retour sur le bateau, Lauren Hart, qui a grandi en Floride, a vu l'état du récif corallien se dégrader. «Vous pouviez voir des coraux et des éponges de mer de différentes couleurs : violet, orange, vert… Au fil des années, les couleurs se sont ternies pour laisser place à des nuances de marron», explique-t-elle. «L'océan et les récifs font partie de moi. Voir comment ça se dégrade, voir des coraux disparaître devant vos yeux, c'est très émouvant, très décevant», poursuit-elle, les larmes aux yeux.  Cet après-midi-là, 86 coraux ont été greffés. Michael Goldberg, co-fondateur de l'association, plonge depuis plus de 35 ans. Ces cinq dernières années, il a formé plus de 4 500 bénévoles, qui ont greffé près de 30 000 coraux. «Ça parait beaucoup, mais notre objectif se chiffre en millions de coraux à implanter sur les dix prochaines années : nous avons donc beaucoup de chemin à faire pour avoir un impact maximal et revitaliser l'ensemble du récif corallien de Floride », nuance-t-il.    Le monde de la salsa en deuil après la mort du Portoricain Rafael Ithier Porto Rico vient de perdre une légende de la salsa. Rafael Ithier, co-fondateur du Gran Combo de Puerto Rico est décédé ce samedi 6 décembre 2025 à l'âge de 99 ans. Pianiste autodidacte, directeur musical, arrangeur et compositeur d'un groupe «considéré par beaucoup comme le meilleur orchestre de salsa au monde», écrit l'agence AP. Cette disparition laisse un «vide irremplaçable dans la culture portoricaine» et latinoaméricaine, estime El Nuevo Día. L'orchestre, fondé en 1962, a joué sur les cinq continents et continue de le faire, même si Rafael Ithier a quitté la scène en 2006. Le groupe a même inspiré la mégastar portoricaine du reggaeton, Bad Bunny, qui avait samplé un de leurs morceaux dans son dernier album.    Dans le journal de la 1ère... À quelques heures de l'arrivée en Martinique de Gérald Darmanin, avocats et magistrats plaident pour le retrait de la «Cour criminelle départementale», explique Benoît Ferrand, d'Outre-Mer La 1ère.

L'Histoire nous le dira
Quelle est la première ville française en Amérique du Nord ? | HNLD Short # 134 #shorts #quebec

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:20


Est-ce que Québec est la première ville française fondée en Amérique du Nord ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Montage: Diane Artémis Production | artemisproduction.framer.website Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Liste villes du québec https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_villes_du_Québec Vile de Québec https://fr.wikipedia.org/wiki/Québec_(ville) Poste de Traite Chauvin https://www.musees.qc.ca/fr/musees/guide/poste-de-traite-chauvin.html Lieu historique national du Canada Fort-Charlesbourg-Royal Québec, Québec https://www.pc.gc.ca/apps/dfhd/page_nhs_fra.aspx?id=597&utm Charlesfort https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlesfort Floride et francophonie https://fr.wikipedia.org/wiki/Floride_francophone Ile sainte-croix https://fr.wikipedia.org/wiki/Île_Sainte-Croix Samuel de Champlain https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_de_Champlain Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #quebec #québec #francophonie #french

Religions du monde
Radicalités religieuses, une menace globale ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 48:30


Le religieux fait un retour en force dans l'actualité internationale. Au point que dans certaines parties du monde, il prend des formes de plus en plus radicales, qui façonnent la géopolitique. C'est ce que décrypte l'ouvrage «Radicalités religieuses» dirigé par Alain Dieckhoff et que documente le hors-série du Point, Géopolitique des Religions. Invités : Alain Dieckhoff, chercheur au CNRS, ancien directeur du Centre de recherches internationales (CERI/Sciences Po), a dirigé l'ouvrage «Radicalités religieuses, au cœur d'une mutation mondiale» (Éd. Albin Michel 2025) Jérôme Cordelier, rédacteur en chef au Point en charge des spiritualités et des religions, a dirigé le hors-série du Point «Géopolitique des religions» (novembre 2025) Entretien avec Brahim Afrit, chercheur à l'Université de Tulane et au Sahel Research Group de l'Université de Floride, sur son chapitre «Évangélisme et salafisme en Afrique de l'Ouest : religieusement radicaux, politiquement modernes». 

Religions du monde
Radicalités religieuses, une menace globale ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 48:30


Le religieux fait un retour en force dans l'actualité internationale. Au point que dans certaines parties du monde, il prend des formes de plus en plus radicales, qui façonnent la géopolitique. C'est ce que décrypte l'ouvrage «Radicalités religieuses» dirigé par Alain Dieckhoff et que documente le hors-série du Point, Géopolitique des Religions. Invités : Alain Dieckhoff, chercheur au CNRS, ancien directeur du Centre de recherches internationales (CERI/Sciences Po), a dirigé l'ouvrage «Radicalités religieuses, au cœur d'une mutation mondiale» (Éd. Albin Michel 2025) Jérôme Cordelier, rédacteur en chef au Point en charge des spiritualités et des religions, a dirigé le hors-série du Point «Géopolitique des religions» (novembre 2025) Entretien avec Brahim Afrit, chercheur à l'Université de Tulane et au Sahel Research Group de l'Université de Floride, sur son chapitre «Évangélisme et salafisme en Afrique de l'Ouest : religieusement radicaux, politiquement modernes». 

C dans l'air
Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 65:36


C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou

C dans l'air
Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 65:36


C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amé

Le Boost! de Québec
5 décembre - GROS VENDREDI

Le Boost! de Québec

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 80:53


Il remporte le premier 2000$ de la voûte ! Ray Cloutier nous nargue en direct de la Floride. D'itinérant à juge, nous sommes les mêmes !

Européen de la semaine
Ukraine: Roustem Oumerov, l'homme-clé des négociations de paix, négociateur chevronné mais contesté

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 4:19


De retour de Moscou, Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, devait rencontrer ce vendredi 5 décembre en Floride le négociateur en chef ukrainien Roustem Oumerov. Depuis la démission du chef du bureau du président Andrii Yermak sur fond de scandale de corruption, le chef du Conseil national de défense et de sécurité a pris la tête de la délégation ukrainienne pour les négociations de paix avec les Américains. Considéré comme un négociateur chevronné, Roustem Oumerov a aussi quelques points faibles. L'ancien ministre de la Défense n'en est pas à sa première mission diplomatique. Il a été membre de la délégation ukrainienne lors des négociations avec la Russie dès 2022. Il a aussi participé aux pourparlers sous l'égide de la Turquie et de l'ONU, qui ont débouché sur un accord pour débloquer les exportations céréalières en mer Noire et a joué un rôle dans les négociations qui ont abouti à des échanges de prisonniers de guerre et de civils. Musulman, Roustem Oumerov est né en Ouzbékistan soviétique, dans une famille de Tatars de Crimée déportée de la péninsule sur ordre de Staline. Cheveux rasés, visage rond, barbe de trois jours, carrure épaisse, toujours vêtu d'un treillis militaire, ce polyglotte a aussi participé cette année à deux cycles de pourparlers à Istanbul avec la délégation russe. Et il était déjà présent en Floride le mois dernier, lorsque le plan de paix en 28 points a fait surface. « C'est un négociateur pas facile, assez compétent, persévérant et méthodique. Il est entré dans le processus de négociation notamment grâce à ses liens étendus avec le monde islamique, puisqu'il est issu du peuple tatar de Crimée. La Turquie lui était donc proche, il s'y sentait à l'aise, et il s'est révélé dans son travail comme un négociateur sérieux et respecté », note le politologue ukrainien Ruslan Bortnik. « Il est l'une des figures de négociation les plus importantes dont dispose encore le président », après la démission du chef de son administration qui menait aussi les discussions internationales pour la partie ukrainienne. À lire aussiUkraine: Roustem Oumerov, un «incorruptible» au ministère de la Défense Réformateur Lorsqu'il a pris le portefeuille de la Défense en 2023, en remplacement d'Oleksiy Reznikov, empêtré dans une affaire de corruption, la société civile, dans l'ensemble, avait applaudi, voyant en Rustem Oumerov, un réformateur qui pourrait mettre de l'ordre dans ce ministère et en particulier dans les achats de matériel militaire. Député du parti libéral d'opposition Holos entre 2019 et 2022, il avait été à la tête de la commission parlementaire chargée de contrôler les livraisons d'armes occidentales, s'y forgeant une réputation de militant anti-corruption qu'il a consolidée en tant que directeur du Fonds des biens d'État, le principal fonds de privatisation du pays. Mais, les attentes de la société civile ont été déçues. « Sa nomination comme ministre de la Défense a été une erreur », affirme Daria Kaleniuk, directrice et fondatrice de l'Anti-Corruption Action Centre (AntAC). « Notre organisation et moi-même avons reconnu que nous nous étions trompés dans notre évaluation de Roustem Oumerov. Nous l'avons fortement critiqué pour sa gestion défaillante du ministère. En réalité, il ne gérait rien du tout. C'était devenu un véritable "ministère du chaos" ». Selon l'experte, l'ancien ministre de la Défense aurait même annulé certaines de ses propres réformes dans le domaine des achats militaires. Sous pression, Roustem Oumerov avait fini par quitter le ministère l'été dernier pour prendre la tête du Conseil de défense et de sécurité nationale, un changement présenté comme une promotion. À lire aussiUkraine: Roustem Oumerov nommé nouveau ministre de la Défense par le président Zelensky « Ministère du chaos » Sa nomination comme négociateur-clé avec les Américains est intervenue après son audition par le Bureau national anticorruption (NABU), le 26 novembre, dans le cadre du vaste scandale dans le secteur de l'énergie. Cette affaire, dont toute l'ampleur n'a pas encore été révélée et qui a poussé à la démission Andrii Yermak, le bras droit du président, a pour personnage principal l'homme d'affaires en fuite Timour Minditch. Selon le NABU, ce dernier est soupçonné d'avoir influencé des décisions de hauts responsables du gouvernement, dont l'ex-ministre de la Défense, Roustem Oumerov. Entendu en tant que témoin, il n'a jusque-là pas fait l'objet d'accusations. « Il est possible que cette nomination doive aussi être perçue comme une tentative du président de protéger une figure politique dont il a besoin », note Ruslan Bortnik, soulignant que le président ukrainien avait utilisé une méthode similaire avec son chef de l'administration. Le NABU n'a pas encore révélé tous les détails des heures d'enregistrements auxquelles il a eu accès. « Nous nous attendons à de nouvelles révélations, notamment concernant Fire Point — une société considérée comme contrôlée par Timour Minditch, qui a reçu d'énormes contrats du ministère de la Défense pour des drones et le projet de missile "Flamingo". De nombreuses questions se posent à propos de cette entreprise », souligne Daria Kaleniuk. Pour la militante anti-corruption, la désignation de Roustem Oumerov comme principal négociateur ukrainien dans les pourparlers de paix est « une très mauvaise décision », en raison d'un « conflit d'intérêts potentiel : il pourrait utiliser ces négociations pour se maintenir au pouvoir ou éviter des poursuites. Ses intentions pourraient ne pas être alignées sur les intérêts de l'Ukraine mais sur les siens. » La directrice de l'ONG Anti-Corruption Action Center, « Zelenskyy devrait démettre Oumerov de ses fonctions sans attendre qu'il soit inculpé ou qu'il fasse l'objet d'enquêtes. Il n'est tout simplement pas la personne en qui les Ukrainiens ont confiance ». Si Roustem Oumerov a été entendu en tant que témoin, sans qu'aucune accusation ne soit formulée à son encontre, sa situation pose un problème, selon Ruslan Bortnik. « Le chef de la délégation ukrainienne se retrouve dans une position vulnérable, d'un côté en raison des enquêtes anti-corruption, et de l'autre, parce que sa famille vit aux États-Unis ». Plusieurs organisations de la société civile ont affirmé que la famille de Roustem Oumerov possédait plusieurs propriétés de luxe aux États-Unis — une affirmation que lui et son service de presse démentent. Selon une enquête récente de l'ONG AntAC, la famille Oumerov posséderait ou louerait plusieurs biens immobiliers outre-Atlantique : trois appartements en Floride, un appartement à New York, et quatre villas près de Miami. « Tous ces biens n'ont pas été déclarés conformément à la législation ukrainienne, or nous disposons de preuves provenant de registres publics américains et de certains registres non publics. Nous connaissons exactement les adresses des villas et des appartements », affirme Daria Kaleniuk, « et on ne sait absolument pas d'où proviennent les fonds permettant un tel train de vie ».

Nezhasínaj!
#64 Živý popol

Nezhasínaj!

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 51:09


Nasledujúci príbeh vás vtiahne do atmosféry tajomstiev, napätia a nejasných hrôz, ktoré sa ukrývajú za stenami starého rodinného domu na Floride. Mladý pár sa vydáva na cestu za rodinným požehnaním, no namiesto očakávanej pohody narazí na temné udalosti, ktoré sa postupne vynárajú z hlbín minulosti. Čo sa naozaj skrýva v rodine, kde je láska jednej matky až chorobne silná – a kde sa minulosť nedá len tak spáliť na popol?Báť sa je povolené!CREDITSScenár: Jana CvikováNámet a dramaturgia: Diana KacarováHlas: Marek MajeskýZvuková produkcia: Miroslav BaričičPodcast produkcia: Simona Mičová

C dans l'air
Bernard-Henri Levy - Ukraine: un scandale qui tombe mal

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 12:28


C dans l'air l'invité du 1er décembre 2025 avec Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu ». Son film « Notre guerre », coréalisé avec Marc Roussel sur le front, dans l'est de l'Ukraine, est disponible en replay sur France.tv.Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, est arrivé lundi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron et consolider ses soutiens européens, à la veille d'une rencontre entre l'envoyé américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Incarnation depuis bientôt quatre ans de la résistance ukrainienne à l'invasion russe, le président ukrainien fait face dans son pays à un important scandale de corruption éclaboussant le gouvernement, qui a contraint à la démission le puissant chef de cabinet du président, Andriï Iermak.Lundi en fin de matinée, le président français a accueilli son homologue ukrainien, puis Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont pu échanger avec les négociateurs américain Steve Witkoff et ukrainien Roustem Oumerov qui mènent des discussions en Floride. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine, a affirmé lundi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles. Les Européens espèrent que l'administration Trump, qu'ils soupçonnent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine.En dépit des négociations menées par les Américains dans un effort pour mettre fin à la guerre, la Russie multiplie ses frappes de drones et de missiles sur l'Ukraine.Au moins quatre personnes ont été tuées et 22 autres blessées lundi dans une frappe de missile russe sur Dnipro, grande ville du centre-est du pays, selon un nouveau bilan officiel. L'Ukraine, elle, a revendiqué samedi l'attaque par des drones navals de deux pétroliers de la flotte fantôme russe en mer Noire. Ces engins ont également été lancés contre un terminal pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk.Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu », et coréalisateur du film « Notre guerre », réalisé sur le front en Ukraine, est notre invité. Il nous donnera son analyse de la situation, alors que les négociations sur un plan de paix s'accélèrent.

C dans l'air
Bernard-Henri Levy - Ukraine: un scandale qui tombe mal

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 12:28


C dans l'air l'invité du 1er décembre 2025 avec Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu ». Son film « Notre guerre », coréalisé avec Marc Roussel sur le front, dans l'est de l'Ukraine, est disponible en replay sur France.tv.Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, est arrivé lundi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron et consolider ses soutiens européens, à la veille d'une rencontre entre l'envoyé américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Incarnation depuis bientôt quatre ans de la résistance ukrainienne à l'invasion russe, le président ukrainien fait face dans son pays à un important scandale de corruption éclaboussant le gouvernement, qui a contraint à la démission le puissant chef de cabinet du président, Andriï Iermak.Lundi en fin de matinée, le président français a accueilli son homologue ukrainien, puis Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont pu échanger avec les négociateurs américain Steve Witkoff et ukrainien Roustem Oumerov qui mènent des discussions en Floride. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine, a affirmé lundi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles. Les Européens espèrent que l'administration Trump, qu'ils soupçonnent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine.En dépit des négociations menées par les Américains dans un effort pour mettre fin à la guerre, la Russie multiplie ses frappes de drones et de missiles sur l'Ukraine.Au moins quatre personnes ont été tuées et 22 autres blessées lundi dans une frappe de missile russe sur Dnipro, grande ville du centre-est du pays, selon un nouveau bilan officiel. L'Ukraine, elle, a revendiqué samedi l'attaque par des drones navals de deux pétroliers de la flotte fantôme russe en mer Noire. Ces engins ont également été lancés contre un terminal pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk.Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu », et coréalisateur du film « Notre guerre », réalisé sur le front en Ukraine, est notre invité. Il nous donnera son analyse de la situation, alors que les négociations sur un plan de paix s'accélèrent.

C dans l'air
Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 65:05


C dans l'air du 1er décembre 2025 - Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer?Encore une semaine cruciale pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron, afin d'échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump. Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n'étaient pas autour de la table : il n'y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s'il a prévenu qu'« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l'AFP que ces discussions n'étaient « pas faciles ».Cela n'a pas empêché le président américain d'afficher dimanche son optimisme à bord d'Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine… je sais que l'Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l'envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d'un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l'agence Bloomberg.Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l'Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l'armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l'armée ukrainienne réussit encore des coups d'éclat, comme l'attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.Nos experts :- Général Jean-Paul PERRUCHE - général de corps d'armée, ancien directeur général de l'état-major de l'Union européenne et ancien chef de la mission militaire auprès du commandement suprême allié de l'Otan en Europe- Alain BAUER - professeur émérite de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de Conspiration au Vatican, publié aux Editions First- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter spécialiste des questions internationales

C dans l'air
Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 65:05


C dans l'air du 1er décembre 2025 - Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer?Encore une semaine cruciale pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron, afin d'échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump. Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n'étaient pas autour de la table : il n'y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s'il a prévenu qu'« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l'AFP que ces discussions n'étaient « pas faciles ».Cela n'a pas empêché le président américain d'afficher dimanche son optimisme à bord d'Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine… je sais que l'Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l'envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d'un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l'agence Bloomberg.Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l'Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l'armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l'armée ukrainienne réussit encore des coups d'éclat, comme l'attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.Nos experts :- Général Jean-Paul PERRUCHE - général de corps d'armée, ancien directeur général de l'état-major de l'Union européenne et ancien chef de la mission militaire auprès du commandement suprême allié de l'Otan en Europe- Alain BAUER - professeur émérite de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de Conspiration au Vatican, publié aux Editions First- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter spécialiste des questions internationales

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Volodymyr Zelensky reçu à l'Élysée

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 23:58


L'émission 28 minutes du 01/12/2025 Ukraine : Volodymyr Zelensky est-il encore légitime pour négocier la paix ?Ce matin, le chef d'État ukrainien a été accueilli, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'Élysée par Emmanuel Macron. Jamais Volodymyr Zelensky n'a paru aussi  fragilisé à la fois par les scandales de corruption mais aussi par les négociations qui se poursuivent actuellement concernant un plan de paix. Son bras droit et conseiller politique, Andriy Yermak, a présenté sa démission le  28 novembre. Le chef de l'administration présidentielle est soupçonné d'être lié à une vaste affaire de corruption de détournement de fonds dans le secteur énergétique. Interlocuteur incontournable dans les négociations de paix avec les Américains et les Européens, son départ intervient dans un moment capital pour l'Ukraine. Dimanche, Zelensky a envoyé une délégation de "haut niveau" en Floride, pour échanger autour du plan de paix américain. De son côté, Moscou reçoit mardi, Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, critiqué pour sa proximité avec les Russes, afin d'échanger autour du plan de paix américain. On en débat avec Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie et enseignante à Sciences Po, Antoine Vitkine, journaliste et réalisateur de documentaires et Pierre Lévy, ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Moscou (2020-2024). 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er décembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Gastronomie moléculaire / Volodymyr Zelensky reçu à l'Élysée

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 46:17


L'émission 28 minutes du 01/12/2025 La danse des molécules : une ode aux créations culinairesHervé This, physico-chimiste, est le co-inventeur de la gastronomie moléculaire et physique. À ne pas confondre avec la cuisine moléculaire, la gastronomie moléculaire “est la disciplinescientifique qui explore les mécanismes des phénomènes qui ont lieu quand on cuisine”. Bien qu'il ne soit pas chef cuisinier, Hervé This publie "Inventions culinaires, gastronomie moléculaire" (aux éditions Odile Jacob), ouvrage dans lequel il propose "46 inventions culinaires accompagnées de 120 recettes inédites". Il est notre invité ce soir. Ukraine : Volodymyr Zelensky est-il encore légitime pour négocier la paix ?Ce matin, le chef d'État ukrainien a été accueilli, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'Élysée par Emmanuel Macron. Jamais Volodymyr Zelensky n'a paru aussi  fragilisé à la fois par les scandales de corruption mais aussi par les négociations qui se poursuivent actuellement concernant un plan de paix. Son bras droit et conseiller politique, Andriy Yermak, a présenté sa démission le  28 novembre. Le chef de l'administration présidentielle est soupçonné d'être lié à une vaste affaire de corruption de détournement de fonds dans le secteur énergétique. Interlocuteur incontournable dans les négociations de paix avec les Américains et les Européens, son départ intervient dans un moment capital pour l'Ukraine. Dimanche, Zelensky a envoyé une délégation de "haut niveau" en Floride, pour échanger autour du plan de paix américain. De son côté, Moscou reçoit mardi, Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, critiqué pour sa proximité avec les Russes, afin d'échanger autour du plan de paix américain. On en débat avec Vera Grantseva , politologue, spécialiste de la Russie et enseignante à Sciences Po, Antoine Vitkine, journaliste et réalisateur de documentaires et Pierre Lévy, ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Moscou (2020-2024). Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à l'histoire des visites pontificales alors que le pape, Léon XIV, a choisi le Proche-Orient pour son premier déplacement à l'étranger. Marie Bonnisseau nous emmène à Riquewihr, village alsacien de 1 500 habitants qui accueille chaque année près de 450 000 visiteurs à Noël.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er décembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Le journal de 18h00
Plan de paix en Ukraine : une délégation ukrainienne reçue en Floride

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 27:57


durée : 00:27:57 - Journal de 18h - Les pourparlers ont débuté en Floride entre Ukrainiens et Américains. Au cœur des discussions, un plan de paix proposé par l'administration Trump.

Les journaux de France Culture
Plan de paix en Ukraine : une délégation ukrainienne reçue en Floride

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 27:57


durée : 00:27:57 - Journal de 18h - Les pourparlers ont débuté en Floride entre Ukrainiens et Américains. Au cœur des discussions, un plan de paix proposé par l'administration Trump.

Journal d'Haïti et des Amériques
Venezuela: «le Cartel de los Soles n'existe pas»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 30:00


Les États-Unis veulent plonger dans l'ombre le «Cartel de los Soles». Ce lundi (24 novembre 2025), Washington doit désigner comme organisation terroriste étrangère cette organisation dirigée par le président vénézuélien Nicolas Maduro. C'est en tout cas, ce qu'affirme l'administration Trump alors que Caracas réagit en dénonçant «un mensonge ridicule». Pour de nombreux experts, ce gang n'existe pas. Il s'agit, en réalité, de réseaux de corruption impliquant l'armée. Il n'existe pas d'organisation qui s'appelle «le Cartel de los soles». «C'est une étiquette que les journalistes ont inventée, il y a très longtemps, avant même qu'Hugo Chavez n'arrive au pouvoir, pour désigner les militaires de haut rang impliqués dans le trafic de drogue», explique Phil Gunson, chercheur de l'International Crisis Group, interrogé par RFI. Ce spécialiste du Venezuela poursuit : «C'est vrai qu'il y a des militaires vénézuéliens mouillés dans le narcotrafic et que le gouvernement laisse faire. Il y a une véritable impunité. Mais on ne peut pas parler d'organisation en tant que tel. C'est difficile de dire à quel point les militaires sont impliqués. En général, ils touchent de l'argent pour ne pas s'en mêler, pour détourner le regard ou pour laisser les trafiquants utiliser un aéroport ou une route. Mais le plus souvent, les généraux ne sont pas des trafiquants de drogue. Ils ne sont pas propriétaires des cargaisons de cocaïne.»   Attaque ou dialogue ? Cette décision des États-Unis est un coup de pression supplémentaire sur le régime de Maduro. Cela «peut ouvrir la porte à des mesures fortes, mais pas forcément à une intervention militaire», estime le média indépendant vénézuélien Efecto Cocuyo. En tout cas, «la menace augmente», juge Alexis Duarte, avocat et expert en droit international, interrogé par le journal. Car cette désignation «donne une base légale à une intervention des États-Unis contre ce groupe.» C'est surtout un «signal politique», analyse Mariano de Alba, autre avocat expert en droit international interviewé par Efecto Cocuyo. Un signal que le temps presse et que les négociations entre les États-Unis et le régime Maduro doivent se tenir et aboutir rapidement. Donald Trump se dit, en effet, prêt à discuter avec Nicolas Maduro. Cet appel au dialogue est «un rapprochement diplomatique», selon Tal Cual. Le politologue José Vicente Carrasquero, interrogé par le média en ligne vénézuélien, se montre assez réservé. Discuter, dialoguer et négocier, ce n'est pas la même chose, souligne-t-il. Même prudence de la part d'Efecto Cocuyo. Cette pseudo main tendue ouvre «un éventail de possibilités» qui va «d'une négociation pour une transition démocratique, en passant par un accord avec les États-Unis qui donnerait satisfaction à la Maison Blanche avec Maduro au pouvoir, jusqu'à une attaque militaire sur le sol vénézuélien», écrit le site indépendant. Pour Alexis Duarte, l'inscription du Cartel de los Soles sur la liste des Organisations terroristes étrangères et dans le même temps, c'est en réalité, «la dernière mise en garde» des États-Unis, la dernière chance pour Nicolas Maduro de quitter le pouvoir pacifiquement.   Les États-Unis veulent davantage d'exploration pétrolière Alors que la COP 30 de Belém au Brésil s'est achevée sur un accord que beaucoup jugent décevant, notamment car il ne fait aucune mention de la sortie des énergies fossiles, les États-Unis ont annoncé un plan pour ouvrir aux forages pétroliers et gaziers plus de 400 millions d'hectares dans les eaux fédérales, y compris dans des zones préservées depuis des décennies. «Les régions concernées sont une partie de la Floride au Sud, la totalité de la côte californienne, l'État de sa bête noire le Démocrate Gavin Newsom (qui lui s'est rendu à Belém et continue d'investir massivement dans les énergies vertes) et l'Alaska», détaille Nathanaël Vittrant, journaliste au service Économie de RFI. L'Institut américain du pétrole salue un plan «historique» insistant sur les milliards de dollars qui devraient rentrer dans les caisses de l'État fédéral... et accessoirement dans les poches des multinationales du pétrole. À l'inverse, les écologistes s'inquiètent soulignant que chacun des 34 permis d'exploitation qui vont être mis aux enchères dans les prochaines années, va produire du pétrole et rejeter du carbone dans l'atmosphère pendant les 40 prochaines années.   La détresse des Haïtiens réfugiés dans des camps de déplacés En Haïti, Port-au-Prince n'est à nouveau plus accessible par avion. Hier (23 novembre 2025), Sunrise Airways a suspendu tous ces vols au départ et à l'arrivée de la capitale. La compagnie n'a pas donné d'explications mais les médias haïtiens rapportent un accident intervenu plus tôt dans la journée. Un avion, en provenance des Cayes, a été touché par balle alors qu'il atterrissait à l'aéroport Toussaint Louverture. Aucune victime n'est à déplorer. La situation à Port-au-Prince est toujours aussi tendue et la détresse grandit de jour en jour dans les camps de déplacés. Alors que les ressources diminuent, l'accès à l'eau, à la nourriture, aux toilettes et aux soins forment un casse-tête géant. Notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama a visité certains camps de déplacés.   Le journal de la 1ère Après avoir participé à la COP 30 à Belém, la ministre française de la Transition écologique se trouve en Guyane.

Aujourd'hui l'économie
Donald Trump veut ouvrir les eaux fédérales de Floride, de Californie et de l'Alaska à l'exploration pétrolière

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:09


Alors que la COP30 de Bélem au Brésil s'est achevée sur un accord que beaucoup jugent décevant, notamment car il ne fait aucune mention de la sortie des énergies fossiles, les États-Unis de Donald Trump ont annoncé un plan pour ouvrir aux forages pétroliers et gaziers plus de 400 millions d'hectares dans les eaux fédérales. Pendant la campagne de 2020, Donald Trump avait largement repris à son compte un vieux slogan républicain : « Drill baby, drill » (« Fore, bébé, fore »). Depuis son retour au pouvoir, son obsession pour les énergies fossiles ne s'est pas démentie et il entend encore accélérer la production intérieure de pétrole aux dépens des énergies vertes. En fin de semaine dernière, en pleine COP30, il a franchi un nouveau cap en annonçant l'ouverture aux forages pétroliers offshore de plus de 400 millions d'hectares dans les eaux fédérales, y compris dans des zones préservées depuis des décennies. Fidèle à lui-même, Donald Trump s'est fait un plaisir d'inclure la totalité de la côte californienne, l'État de sa bête noire, le démocrate Gavin Newsom (qui, lui, s'est rendu à Bélem et continue d'investir massivement dans les énergies vertes). Une décision « idiote », a réagi le gouverneur de Californie, jurant de tout faire pour empêcher les plates-formes pétrolières de venir polluer la côte californienne. Si les plans de l'administration incluent aussi une partie de la Floride, Gavin Newsom feint de s'étonner de ce que la zone envisagée pour les explorations pétrolières exclut le large de Mar-a-Lago, la résidence de Trump en Floride Les zones préservées de l'Alaska également menacées Épargnées aussi la Géorgie et la Caroline du Sud, deux États républicains dont les gouverneurs se disent « très favorables » à l'exploration pétrolière... mais de préférence chez les autres. D'autant que tous ont en mémoire l'explosion meurtrière de la plate-forme Deepwater Horizon et la marée noire dévastatrice de 2010 qui avait ravagé une grande partie de la côte du golfe du Mexique. En revanche, des territoires jusque-là restés vierges de toute exploitation industrielle comme le nord de l'Alaska pourraient bientôt s'offrir au plus offrant. Ce territoire états-unien voisin de la Russie et situé au nord du Canada est pourtant l'un des mieux préservés au monde. On trouve encore dans cette région de l'océan Arctique des ours polaires et d'autres espèces protégées. De façon un peu cynique, il y a une certaine logique : en relançant la production de pétrole, Donald Trump alimente le réchauffement climatique et la fonte des glaces, qui révèlent de nouveaux gisements à exploiter dans les régions polaires du globe. À lire aussiÉtats-Unis: «Drill baby drill», une politique qui ne séduit pas tous les Texans Pas de quoi émouvoir les lobbyistes de l'or noir : l'Institut américain du pétrole salue un plan « historique » insistant sur les milliards de dollars qui devraient rentrer dans les caisses de l'État fédéral... et accessoirement dans les poches des multinationales du pétrole. À l'inverse, les écologistes s'inquiètent, soulignant que chacun des 34 permis d'exploitation qui vont être mis aux enchères dans les prochaines années va produire du pétrole et rejeter du carbone dans l'atmosphère pendant les quarante prochaines années.

Un Jour dans l'Histoire
Une archéologie de la haine anti-queer

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 36:24


Nous sommes au milieu des années 1960, en Floride. C'est devant un parterre de jeunes adolescents que le détective John Sorenson prononce les mots suivants : « Si l'un d'entre vous fréquente un homosexuel adulte ou même de son âge, de façon régulière, mieux vaut arrêter sur-le-champ. Sinon, un sur trois parmi vous deviendra pédé. Et si on vous surprend avec un homosexuel, vos parents seront prévenus illico. Et vous serez pris. Ne vous faites pas d'illusion. Vous serez forcément punis. Si ce n'est par nous, alors par vous-mêmes. Votre vie entière deviendra un enfer ». En quoi la violence et la discrimination ont-elles structuré les luttes de la communauté queer ? Peut-on dire que l'injure est le terreau des expériences LGBT+ ? Quelles sont les origines de la haine ? Quelles sont les grandes étapes de la résistance ? L'Histoire en a-t-elle gardé les archives ? A l'heure d'un "backlash", d'un retour de bâton, homophobe et transphobe mondial, illustré par les politiques réactionnaires de figures comme Donald Trump et les attaques contre les droits à la diversité et à l'éducation inclusive, revenons à la mémoire … Avec nous : Julien Marsay, agrégé de Lettres modernes, spécialistes de questions de genre et de représentations. Auteur « Queers Riposter à l'injure » aux éditions Payot sujets traités : archéologie, haine, anti-queer, homosexuel, violence, discrimination, LGBT+, homophobe, transphobe, inclusive, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
"Brutes" : plongée féminine dans l'Amérique moite

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 3:46


durée : 00:03:46 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - Paraît aux Éditions de l'Olivier le premier roman de l'écrivaine britannique Dizz Tate, qui raconte à la deuxième personne du pluriel la disparition d'une toute jeune fille dans une petite ville poisseuse de Floride.

C dans l'air
Scandale Epstein: ses révélations qui font trembler Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 63:27


C dans l'air du 18 novembre 2025 - Affaire Epstein : le scandale qui rattrape Donald TrumpUn revirement spectaculaire. Après plusieurs mois d'un combat acharné contre la divulgation du dossier lié au pédocriminel Jeffrey Epstein, décédé en prison en 2019, le président américain a fait volte-face dimanche. Il a exhorté ses pairs républicains du Congrès à voter en faveur de la publication des documents judiciaires liés à l'enquête.La raison de ce virage à 180 degrés ? Les courriels de l'homme d'affaires déchu rendus publics la semaine dernière par des élus démocrates à la Chambre des représentants. Ces derniers suggérant des liens étroits entre Donald Trump et Jeffrey Epstein. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des mails signés par Jeffrey Epstein.Le scandale Epstein a semé la division dans son camp. Une figure emblématique de son mouvement MAGA (Make America Great Again), Marjorie Taylor Greene, avait reproché au président de manquer de transparence dans ce scandale politico-judiciaire.Donald Trump a contre-attaqué en réclamant une enquête fédérale sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalité démocrates. Parmi les 20.000 documents rendus publics, plusieurs personnalités sont mentionnées, dont le prince Andrew, déchu de ses titres royaux en octobre dernier. Un certain nombre de mails accablants impliquerait le frère du roi Charles III dans cette affaire retentissante. Empêtré dans cette affaire Epstein, Donald Trump doit faire face au mécontentement de ses citoyens, alors que l'inflation s'accélère dans le pays (à +3% en septembre contre +2,3% en avril, selon l'indice CPI). Sous pression, le président américain a annulé des droits de douane qu'il avait lui-même imposés sur certains produits du quotidien. Son propre camp le poussait à réagir après un cinglant revers aux derniers scrutins locaux et à un an des élections de mi-mandat. Nous sommes allés à la rencontre de ses électeurs déçus de sa politique, en Floride.Nos experts : - Laurence HAïM - Journaliste spécialiste des États-Unis- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Virginie VILAR - Grand Reporter pour Complément d'Enquête sur France Télévision- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales

Culture en direct
"Brutes" : plongée féminine dans l'Amérique moite

Culture en direct

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 3:46


durée : 00:03:46 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - Paraît aux Éditions de l'Olivier le premier roman de l'écrivaine britannique Dizz Tate, qui raconte à la deuxième personne du pluriel la disparition d'une toute jeune fille dans une petite ville poisseuse de Floride.

Les dossiers du FBI
Une rivalité mortelle (1/2)

Les dossiers du FBI

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 23:19


En février 1996, Frank Black, un millionnaire du New Jersey, s'envole pour la Floride pour conclure un deal commercial majeur avant de prendre sa retraite. Il n'est jamais rentré à la maison. Les autorités du New Jersey soupçonnent un acte criminel et font appel au FBI. Les agents apprennent que Black devait rencontrer une femme mystérieuse et les enregistrements téléphoniques montrent un flot d'appels suspects juste avant sa disparition. Le FBI se heurte à de nombreux indices et doit reconstituer un vrai puzzle. “Les dossiers du FBI” est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle "FBI Files" produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Michael Martin et David O'Donnell et il a été réalisé par Clinton Jay High.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor BenhamouIllustration : Initial Studio Avec la voix de Joanna Sitruk Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Les dossiers du FBI
Une rivalité mortelle (2/2)

Les dossiers du FBI

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 23:16


En février 1996, Frank Black, un millionnaire du New Jersey, s'envole pour la Floride pour conclure un deal commercial majeur avant de prendre sa retraite. Il n'est jamais rentré à la maison. Les autorités du New Jersey soupçonnent un acte criminel et font appel au FBI. Les agents apprennent que Black devait rencontrer une femme mystérieuse et les enregistrements téléphoniques montrent un flot d'appels suspects juste avant sa disparition. Le FBI se heurte à de nombreux indices et doit reconstituer un vrai puzzle. “Les dossiers du FBI” est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle "FBI Files" produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Michael Martin et David O'Donnell et il a été réalisé par Clinton Jay High.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor BenhamouIllustration : Initial Studio Avec la voix de Joanna Sitruk Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Équateur, les droits de la nature bientôt retirés de la Constitution ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 30:00


Les Équatoriens sont appelés aux urnes, ce dimanche 16 novembre 2025, pour un référendum voulu par le président Daniel Noboa. Quatre questions leur seront posées : approuver ou non l'installation de bases militaires étrangères, réduire ou non le nombre de députés, cesser ou non le financement des partis politiques par l'État et enfin autoriser ou non la réaction d'une nouvelle Constitution. Ce dernier point inquiète de nombreux écologistes qui souhaitent y maintenir les droits de la nature, inclus en 2008 lors de la précédente Constituante. Journaliste spécialisé dans la défense de l'Environnement, Franklin Vega est favorable au maintien des droits de la nature dans une éventuelle nouvelle Constitution, même si leur application depuis 17 ans le laisse perplexe. «Les droits de la nature sont davantage des énoncés théoriques que des valeurs appliquées sur le terrain. Il y a bien eu quelques cas, par exemple une route à Loja a été déplacée [au nom des droits de la nature] mais face aux grands intérêts économiques et miniers, ces droits passent au second plan», regrette-t-il au micro du correspondant de RFI en Équateur, Eric Samson. En revanche, Beto Bonilla, membre de la Fondation Pachamama, conteste l'idée selon laquelle les droits de la nature seraient en perte de vitesse : «Si c'était le cas, comment expliquer que les droits de la nature se soient étendus à plus de 40 pays comme la Nouvelle-Zélande, des pays européens et jusqu'à la Colombie ?». Le sujet des droits de la nature sera relancé ce dimanche si les Équatoriens choisissent de réformer la Constitution de 2008.   Haïti : la violence des gangs s'étend encore dans l'Artibonite Dans le Haut Artibonite, Gros-Morne, une commune de plus de 150 000 habitants située entre les Gonaïves et Port-de-Paix, fait régulièrement l'objet des attaques sanglantes d'une branche du gang Kokorat San Ras. À plusieurs reprises, les hommes armés ont fait irruption en plein jour dans la ville, tuant, blessant et enlevant plusieurs personnes. Les victimes se comptent par centaines. La dernière attaque en date remonte au 2 novembre et s'était soldée par la mort de trois personnes. En sous-effectif, la police peine à contenir les groupes armés. Ronel Paul a joint des habitants de Gros-Morne, mais aussi Hubert Cénéac, le maire de la ville. Souvent à la tête de manifestations contre les malfrats, il raconte être devenu une cible. Face à l'impuissance des forces de l'ordre, il tente avec les moyens du bord d'assurer les protections des habitants. «Premièrement, j'ai publié des communiqués informant la population que certaines zones du centre-ville seront bloquées, pour réduire la circulation des gangs dans le centre-ville. Les bandits avaient cinq portes d'entrée et j'ai pris la décision d'en bloquer quatre, pour ne laisser qu'une seule voie, la Nationale 5, sur laquelle se trouve le commissariat. On utilise des graviers, du sable de rivière… entre dimanche et mardi, on aura à bloquer d'autres endroits afin de limiter leur entrée», explique-t-il. L'enfermement de la population est donc pour le moment, le moyen le plus efficace de la protéger contre les groupes armés. Car du côté de la police nationale, la situation est catastrophique. Selon le maire, le commissariat de Gros-Morne compterait seulement une quinzaine de policiers pour une population estimée à 169 000 habitants.   39 mercenaires cubains décédés identifiés en Ukraine À Cuba, la presse indépendante se penche sur le cas de mercenaires partis combattre en Ukraine pour le compte de la Russie. 39 Cubains ont été identifiés parmi les combattants de l'armée russe tués en ukraine, écrit Cubanet depuis Miami. Le député ukrainien Maryan Zablotsky (membre du parti du président Volodymyr Zelensky) a fait le déplacement en Floride pour tenir une conférence de presse sur ce sujet avec des membres de l'opposition cubaine en exil. La liste des noms a été publiée. Quatre Cubains ont, par ailleurs, été faits prisonniers, d'après le député, qui est venu de Kiev avec la proposition suivante : l'Ukraine peut les renvoyer chez eux si La Havane accepte en échange de libérer des prisonniers politiques, assure-t-il, cité par Cubanet. Avec la Corée du Nord, l'île communiste serait le principal pourvoyeur de combattants étrangers pour l'armée russe, écrivait Forbes le mois dernier. Les militaires cubains ne participent pas à des conflits à l'étranger, assure le gouvernement à La Havane, cité par Cibercuba. Mais face à la situation économique sur l'île, des milliers de citoyens cubains ont été séduits par le salaire promis par l'armée russe, ou trompés par des offres qui promettaient un emploi civil, puis forcés à signer des contrats de mercenariat sans comprendre ce qui y était écrit en russe, analyse le site d'information indépendant. Les estimations varient, néanmoins les services de renseignements américains, cités par l'agence Reuters en octobre parlent d'entre 1 000 et 5 000 combattants cubains enrôlés dans l'armée russe. Dans les Antilles françaises... La Collectivité Territoriale de la Martinique plaide une nouvelle fois pour une répartition «plus juste» des fonds européens en faveur de l'agriculture, explique Benoît Ferrand, de la 1ère.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Aileen Wuornos, serial killeuse - Le récit (2/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 12:14


En 1989 et 1990, une vague de meurtres très inhabituels secoue la Floride aux Etats-Unis : des hommes entre 40 et 50 ans sont abattus avec un revolver de "petit calibre". A chaque fois, tout indique qu'ils ont fait monter le tueur dans leur voiture, en confiance. Ces meurtres en série vont marquer à jamais l'histoire américaine du crime…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Aileen Wuornos, serial killeuse - Le récit (1/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 13:49


En 1989 et 1990, une vague de meurtres très inhabituels secoue la Floride aux Etats-Unis : des hommes entre 40 et 50 ans sont abattus avec un revolver de "petit calibre". A chaque fois, tout indique qu'ils ont fait monter le tueur dans leur voiture, en confiance. Ces meurtres en série vont marquer à jamais l'histoire américaine du crime…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 19:30


Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont 2 millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés.   «Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump», un Grand reportage d'Edward Maille en Géorgie et en Floride. 

Distorsion

Floride, décembre 2000. Mike Williams part chasser le canard sur le lac Seminole et ne revient jamais. On retrouve son Bronco, un bateau à la dérive, mais aucun corps. Noyade, alligators, simple malchance ? Dans cet épisode, on ouvre un cold case où la surface cache beaucoup plus qu'elle ne révèle.Pourtant, dans l'ombre, le vernis commence à s'écailler : entre Mike Williams, son épouse Denise, leur ami Brian Winchester et Kathy, la femme de ce dernier, les liens d'amitié virent tranquillement au triangle dangereux. Polices d'assurance, foi religieuse et secrets partagés tissent un pacte fragile où la loyauté se transforme en trahison.Direction le sud-est des États-Unis, à une époque d'avant les téléphones intelligents, où les silences, les appels manqués et quelques enregistrements bien placés finissent par révéler plus que les témoignages. Avant l'aube, on embarque sur le lac Seminole pour revivre le matin de la mise à l'eau, explorer les angles morts de l'enquête et les détails qui ne collent pas. Et surtout, on suit la croisade d'une mère, Cheryl Williams, qui refuse la thèse des alligators et qui, à force d'obstination, réussira à faire bouger les choses des années plus tard.Entre amour interdit, pression religieuse, gros montants d'assurance et geste désespéré qui fait tout dérailler, on découvre comment un « accident » peut être monté de toutes pièces… jusqu'à ce que la vérité refasse surface et vienne hanter ceux qui croyaient avoir tout effacé.Diriges-toi vers nordvpn.com/distorsion, tu obtiens un rabais exclusif sur ton abonnement + plus 4 mois gratuits! En plus, c'est sans risque car NordVPN offre une garantie de remboursement de 30 jours.nordvpn.com/distorsion, Rabais exclusif sur ton abonnement + plus 4 mois gratuits! ÉrosEt Compagnie : 15% de rabais avec le code DistorsionObtenez 25 $ de rabais, 10 Go gratuits et 1 mois d'internet gratuit avec FIZZ! Code promo PODZZ sur fizz.caPatreonSite WebBoutique Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'heure du crime
INÉDIT - Assassinat de la famille Sharp, cambriolage à Paris... Le programme de la semaine

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 3:33


Dans ce podcast, Jean-Alphonse Richard et Justine Vignaux vous proposent de trouver l'affaire qui se cache derrière quelques indices donnés par l'animateur ! Au programme de la semaine, retrouvez également l'histoire du cambriolage du Musée d'Art moderne en 2010, et l'assassinat de la famille Sharp, en Floride...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi la chaîne Hard Rock Café appartient-elle à une tribu amérindienne ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:28


C'est une histoire à la fois économique, culturelle et symbolique. Le Hard Rock Café, cette chaîne de restaurants mondialement connue pour ses guitares signées et ses t-shirts mythiques, appartient depuis 2007 à une tribu amérindienne de Floride : les Séminoles. Et ce n'est pas un hasard, mais le fruit d'une ascension hors du commun, celle d'un peuple qui a su transformer son histoire de survie en véritable succès économique.Tout commence bien avant les burgers et les amplis. Les Séminoles, installés depuis des siècles dans les marais de Floride, ont longtemps été persécutés, repoussés et privés de leurs terres par le gouvernement américain. Mais à partir des années 1970, profitant d'une brèche juridique, la tribu se lance dans une activité inattendue : le jeu d'argent. En 1979, elle ouvre le premier bingo à grande échelle sur une réserve indienne. Les autorités locales protestent, mais la Cour suprême donne raison aux Séminoles : sur leur territoire souverain, ils peuvent gérer leurs affaires comme ils l'entendent.Ce bingo marque le début d'un empire. Dans les décennies suivantes, la tribu ouvre casinos, hôtels, et complexes de loisirs à travers la Floride. Ces revenus, réinvestis avec intelligence, transforment la communauté : infrastructures modernes, bourses d'études, hôpitaux, préservation culturelle. Et en 2007, coup de tonnerre dans le monde du divertissement : la tribu Séminole rachète la chaîne Hard Rock International pour près d'un milliard de dollars à la société britannique Rank Group.Grâce à cette acquisition, les Séminoles deviennent les premiers Amérindiens à posséder une marque mondiale. Le groupe Hard Rock comprend alors plus de 150 cafés, hôtels et casinos dans 70 pays. Aujourd'hui encore, il appartient intégralement à la Seminole Tribe of Florida, qui gère le tout depuis Hollywood, près de Miami.Mais au-delà du business, ce rachat a une valeur symbolique forte : une communauté autrefois marginalisée détient désormais une icône du capitalisme américain. Les profits ne partent plus à Wall Street, mais financent les écoles, les soins et les programmes culturels des Séminoles.Ainsi, derrière chaque guitare accrochée aux murs du Hard Rock Café, il y a un paradoxe fascinant : celui d'un empire du rock et du tourisme mondial, né d'une revanche historique — celle d'un peuple qui, au lieu de disparaître, a choisi de jouer selon ses propres règles… et de gagner. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Brigitte macron: itinéraire d'une rumeur mondiale... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 64:27


C dans l'air du 29 octobre 2025 : Affaire Brigitte Macron ou la puissance du complotismeLundi a marqué le début du procès de huit hommes et deux femmes comparaissant devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron. La Première dame est la cible d'une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre. Apparue dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, cette rumeur transphobe est devenue virale outre-Atlantique grâce à l'influenceuse MAGA, Candace Owens.Hier s'est tenu l'interrogatoire des « instigateurs » du harcèlement sexiste et transphobe à l'encontre de la première dame. Les peines les plus lourdes ont été requises à leur encontre. Aurélien Poirson-Atlan a brandi le « droit à la satire », un autre a argué que la transidentité de la première dame demeure une question « d'intérêt national ». De son côté, Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte Macron, a témoigné de la « dégradation des conditions de vie » de sa mère. Des poursuites judiciaires auront également lieu aux Etats-Unis, où des preuves scientifiques que la Première dame est une femme seront fournies.Cette rumeur n'aurait pu se diffuser sans les réseaux sociaux. La question de la régulation de ces plateformes se pose plus que jamais en France et dans le monde. Si la Chine limite TikTok à quarante minutes par jour pour les moins de 14 ans, que l'Australie les a interdit aux moins de 16 ans, la France se cherche encore une manière de modérer ces sites. Le chef de l'Etat veut dans les mois à venir « s'engager pour créer les conditions d'un débat éclairé et apaisé ». Une réflexion qui pourrait être suivie de mesures concrètes.Pendant ce temps, aux Etats-Unis, les complotistes, nationalistes et évangéliques se font de plus en plus entendre depuis le meurtre du conservateur Charlie Kirk, qu'ils considèrent comme un martyr. C dans l'air est allé en Floride à la rencontre de cette Amérique trumpiste décomplexée.Alors, que retenir du procès contre les cyberharceleurs de Brigitte Macron ? Comment réguler les réseaux sociaux ? Comment analyser la radicalisation d'une partie de la sphère MAGA aux Etats-Unis ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Editorialiste politique, Conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Tristan MENDÈS FRANCE - Maître de conférences associé à l'Université de Paris Cité, expert dans les cultures numériques. - Laure BOUTRON-MARMION - Avocate au barreau de Paris, fondatrice du collectif “Algos victima”- Emmanuelle ANIZON - Grand reporter à L'Obs

Le Nouvel Esprit Public
Le vol du Louvre et la protection du patrimoine / Le mouvement « No Kings »

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 63:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 octobre 2025.Avec cette semaine :- Nicolas Baverez, essayiste et avocat.- David Djaïz, entrepreneur et essayiste.- Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.- Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE VOL DU LOUVRE ET LA PROTECTION DU PATRIMOINEAu musée du Louvre, dimanche dernier, une série de bijoux datant du XIXe siècle ont été dérobés en quelques minutes par plusieurs malfaiteurs dans la galerie d'Apollon. Huit pièces manquent à l'appel. Le butin a été estimé à 88 millions d'euros par la conservatrice du musée, a annoncé mardi la procureure de Paris. La couronne de l'impératrice Eugénie, d'abord volée, a été retrouvée près du site, vraisemblablement égarée par les voleurs dans leur fuite. Très fréquenté, le musée a accueilli 8,7 millions de visiteurs en 2024. Il s'étend sur 73.000 mètres carrés et contient environ 35.000 œuvres issues de collections du monde entier. Le dernier vol recensé au Louvre a eu lieu en 1998 : une toile de Camille Corot, volée en pleine journée et jamais retrouvée.Lors de son audition mercredi au Sénat, la présidente du musée Laurence des Cars a indiqué qu'aucune caméra ne couvrait le balcon de la galerie d'Apollon, où sont passés les braqueurs, mais a réfuté tout « retard » dans la mise en œuvre du plan de sécurisation, contestant les observations de la Cour des comptes. Elle a confirmé avoir présenté sa démission, « refusée » par la ministre de la culture, et a notamment souhaité solliciter le ministère de l'intérieur pour étudier la possibilité d'installer un commissariat de police au sein du musée.Alors que le Louvre a rouvert ses portes mercredi matin, The Economist rappelle, étude scientifique à l'appui, que le vol d'œuvres dans les grands musées est presque une routine : on en recense 40 dans le monde depuis 1990 (majoritairement en Europe)… plus d'un par an. Dans quasiment un cas sur cinq, la valeur des objets dérobés dépasse les 100 millions d'euros avec un record à 450 millions d'euros pour le Van Gogh Museum d'Amsterdam en 1991. Moins d'une fois sur deux les œuvres volées ont finalement été récupérées.La portée symbolique de ce cambriolage n'est pas sans rappeler, pour Le Figaro, celui de l'incendie de Notre-Dame de Paris, en 2019, ou du vol de La Joconde en 1911. L'incendie de Notre-Dame avait mis en lumière la vulnérabilité d'autres édifices religieux. Un plan « sécurité » avait été lancé en 2020 pour les 87 cathédrales dépendant de l'État qui ont renforcé depuis leurs dispositifs de sécurité par des formations aux secours, des caméras thermiques, des porte coupe-feu… Selon la Direction nationale du renseignement territorial, 401 faits antichrétiens ont été recensés entre janvier et juin 2025, soit + 13 % par rapport à la même période en 2024. Une hausse significative qui intervient après deux ans de baisse. Mais pour l'Observatoire du patrimoine religieux, association indépendante qui effectue une veille en temps réel, ces chiffres sont « sous-estimés, parce qu'il n'y a pas toujours des plaintes ». Selon son vice-président, il y aurait aujourd'hui « trois à cinq fois plus de vandalisme touchant les édifices catholiques qu'il y a dix ans ».LE MOUVEMENT NO KINGSDe Washington à San Francisco, en passant par New York, Tampa ou Los Angeles, samedi 18 octobre dans 2.700 villes, près de sept millions d'Américains ont manifesté pacifiquement, contre Donald Trump et son usage autoritaire du pouvoir. Un mouvement lancé par un collectif de 300 associations regroupées derrière le slogan « No Kings » « pas de rois ». Ce collectif d'associations de défense des libertés civiles, dont certaines sont proches du Parti démocrate annonce la couleur sur la page d'accueil du site Internet qui coordonne les manifestations : « Pas de trônes, pas de couronnes, pas de rois : le pouvoir appartient au peuple. » Le mouvement qui dit vouloir s'opposer aux « abus de pouvoir », déplore « l'envoi d'agents militarisés » dans des villes démocrates et les « cadeaux aux milliardaires ». Il entend « défendre la démocratie » face à « la dictature ». Dans les cortèges, les manifestants qui revendiquent la défense des valeurs américaines, ont concentré leurs critiques sur les attaques contre la liberté de la presse, le droit de vote des minorités ou la séparation des pouvoirs. Le déploiement de la garde nationale dans plusieurs villes américaines, ainsi que les rafles opérées par la nouvelle police anti-immigration nourrissent l'indignation. Cette deuxième contestation d'ampleur, a été trois fois plus suivie qu'un événement similaire à la mi-juin.Né de la société civile, ce mouvement a reçu le soutien public de plusieurs personnalités politiques. Il a notamment été relayé par l'ancienne candidate démocrate Kamala Harris. Dans les cortèges, on a pu voir le leader de l'aile gauche démocrate Bernie Sanders, ou le sénateur de New York Chuck Schumer. Le mouvement a été également soutenu par des artistes comme Robert De Niro. Cette nouvelle journée de mobilisation survient par ailleurs en pleine paralysie budgétaire de l'État fédéral et alors que Donald Trump a déployé des militaires dans plusieurs fiefs démocrates pour, selon lui, lutter contre l'immigration illégale et la criminalité. La droite a fustigé un mouvement de « haine de l'Amérique », tandis que plusieurs membres de l'administration Trump ont accusé les manifestants d'être des « extrémistes ». Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a ainsi jugé que le mouvement était animé par « des partisans du Hamas et des antifas ». Un qualificatif qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites, le président Donald Trump ayant récemment signé un décret qui classe le mouvement « antifa » comme étant une « organisation terroriste ». À ses yeux, ce mouvement serait une « entreprise militarisée et anarchiste qui appelle explicitement au renversement du gouvernement des États-Unis ». En réponse à ces manifestations, Donald Trump a publié sur les réseaux sociaux, depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, une vidéo réalisée grâce à l'intelligence artificielle. On y voit le président américain aux commandes d'un avion, la tête coiffée d'une couronne, en train de bombarder les cortèges de manifestants avec des excréments.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.