Les médias se mettent à table

Benoît Carré est un homme-orchestre : chanteur, compositeur et musicien. Il s'est d'abord fait connaître avec le groupe Lilicub et son tube “Voyage en Italie”, sorti en 1996. Après cela, il a continué de composer, pour lui-même et pour les autres (Françoise Hardy, Michel Sardou ou encore Johnny Hallyday). Depuis 10 ans, il expérimente de nouveaux outils à base d'IA et produit de la musique avec ces prototypes pour tenter de réinventer l'atelier du musicien de demain. Une conversation avec Steven Jambot, producteur de l'Atelier des médias de RFI et formateur, à l'occasion des Rencontres de l'IA éditoriale organisées par Samsa.fr à Paris. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'attitude des médias est ambivalente face aux géants de l'intelligence artificielle. D'un côté, des groupes médias historiques comme Le Monde, Axel Springer, le Financial Times, ou encore News Corp, ont accepté de signer des accords avec OpenAI, la maison mère de ChatGPT. De l'autre, des médias résistent ou s'opposent à ce que leurs contenus soient aspirés par les robots des Big Techs. C'est le cas du New York Times, qui a porté plainte contre OpenAI pour violation des droits d'auteur. Dans tous les cas, on constate une évidente disproportion des forces en présence.Un débat enregistré à l'occasion des Rencontres de l'IA éditoriale de Samsa.fr avec Carine Fouteau, journaliste et présidente de Mediapart, Sophie Gourmelen, directrice générale du Parisien, Frédéric Filloux, journaliste créateur de la newsletter “episodiqu.es”, et Valentin Schmite, co-fondateur d'Ask Mona. Modération : Philippe Couve, directeur de Samsa.fr.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pour un conférencier tech & IA et un créateur de contenus comme PPC, l'arrivée des logiciels à base d'IA permettant de cloner la voix ou l'image pose de nombreuses questions : désormais, il est donc possible de se créer un “double virtuel”. Pour quel résultat ? Et avec quelles perspectives ?  Retour sur un atelier organisé dans le cadre des Rencontres de l'IA éditoriale de Samsa.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La newsletter "Artificielles" a été conçue pour explorer l'utilisation des IA génératives dans la création de contenu éditorial à valeur ajoutée. Son slogan : “Conçue par IA, vérifiée par Numerama”. Retour sur un atelier animé par Julien Cadot, directeur de la stratégie numérique de Numerama, dans le cadre des Rencontres de l'IA éditoriale de Samsa.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Si les performances des IA génératives comme ChatGPT sont bluffantes, elles sont loin d'être parfaites. Mais, bien utilisées, ces IA ne peuvent-elles pas aider les journalistes à gagner du temps ? À améliorer leurs enquêtes ? Au-delà, comment circonscrire les risques ? Un débat enregistré à l'occasion des Rencontres de l'IA éditoriale organisées par Samsa.fr, avec Kati Bremme, directrice de l'innovation de France Télévisions et rédactrice en chef de Méta-Media, Marie-Catherine Beuth, rédactrice en chef de Contexte, Gerald Holubowicz, créateur du média Synth et formateur IA, et Marion Carré, co-fondatrice et présidente d'Ask Mona. Modération : Julien Le Bot, journaliste et responsable innovation de Samsa.fr.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les intelligences artificielles ne sont pas neutres. Derrière ChatGPT et les autres, les géants du numérique investissent massivement dans ces technologies pour renforcer leurs positions dominantes. Dans son ouvrage “Technopolitique - Comment la technologie fait de nous des soldats” (Seuil), la chercheuse Asma Mhalla dresse un inventaire des conséquences de cette emprise de la Tech sur nos vies. Conversation avec Julien Le Bot, journaliste et responsable innovation de Samsa.fr, à l'occasion des Rencontres de l'IA éditoriale organisées le 1er juillet 2024 à Paris. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Et si l'IA pouvait donner un assistant journaliste qui permet d'aider les professionnels de l'information dans la recherche de sources complexes, comme par exemple sur le dérèglement climatique ? C'est le coeur du projet Spinoza mené par Reporters sans frontières, en partenariat 12 médias membres de l'Alliance de la presse d'information générale, l'APIG. Quels usages ? Quelles ambitions ? Quels risques ? Quelles limites ? Quels défis ?Ce sont les questions que nous posons à Vincent Berthier, responsable du desk nouvelles technologies de RSF. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Il est urgent de repenser de fond en comble à la relation aux audiences. Trop de course à la page vue, trop de notifications, trop de production de basse intensité : l'évitement de l'info est le corollaire de l'économie de l'attention. Pour en parler, nous avons reçu Marie-Catherine Beuth, rédactrice en chef de Contexte, un média  s'adressant aux professionnels des politiques publiques françaises et européennes. Son credo : il faut que chaque article, chaque info, chaque service soient utiles au lecteur. Le service rendu est indispensable pour créer de la valeur.En savoir plus en cliquant ici.

On fait quoi finalement avec les outils d'intelligence artificielle générative dans les médias ? Julien Le Bot et Philippe Couve de Samsa.fr s'interrogent sur les premiers impacts concrets de l'arrivée des IA dans les rédactions. Et ils se penchent sur une initiative lancée par le média “Numerama” : la newsletter “Artificielles” produite avec des IA. Pour en parler, ils reçoivent Julien Cadot, journaliste et directeur de la stratégie éditoriale de “Numerama”.

Dans ce premier numéro de la nouvelle saison, Julien Le Bot et Philippe Couve de Samsa.fr s'interrogent sur les relations entre les journalistes et les services marketing au moment où l'enjeu de l'abonnement numérique est crucial dans le modèle économique des médias. Pour en parler, ils reçoivent également une experte en la matière, Marion Wyss, cofondatrice du média spécialisé “The Audiencers” et directrice marketing de Poool, solution technique pour gérer paywalls et abonnement dans les médias.

Dernière invitée de la saison pour notre podcast : la journaliste Lauren Provost, directrice adjointe de Libération. Si l'écologie a eu sa place dans le journal dès le début de son histoire, bien avant que le dérèglement climatique ne soit perçu comme une menace majeure et globale, qu'en est-il à l'heure de l'urgence écologique ? 

Septième invité de notre podcast ; la journaliste Cécile Mégie.  A la tête de RFI depuis 2012, elle revient dans cet épisode sur la transition climatique et écologique de cette radio de service public international. Comment un tel média, très écouté notamment en Afrique, aborde-t-il à la fois les enjeux d'adaptation, mais aussi ceux de justice climatique ? 

Cédric Ringenbach n'est pas journaliste. Pourtant, il connaît l'importance de l'accès à l'information sur le climat. Ce dernier a ainsi mis au point, en 2015, un atelier d'une durée de 3 heures, appelé la Fresque du climat, et qui permet à ses participants de comprendre l'essentiel des causes et conséquences du dérèglement climatique et de s'approprier les ordres de grandeur. Cet épisode est réalisé dans le cadre du #podcasthon 2023.

Le média indépendant Vert, co-fondé par Juliette Quef, s'est progressivement fait une place dans le paysage de l'information sur l'écologie. Né sous la forme d'une newsletter éditorialisée, Vert propose une synthèse quotidienne de l'actualité liée au climat, au vivant, et à la transition écologique. Sa créativité et son dynamisme en font un média passionnant à ausculter. 

Quatrième invité de notre podcast "Les médias se mettent au vert", voici Thomas Wagner, fondateur du site Bon Pote. Entre ses longs formats documentés et ses articles de lutte contre les idées reçues sur le climat, ce site de vulgarisation est devenu un redoutable allié pour qui cherche des infos précises sur le réchauffement climatique, l'urgence écologique et la transition de nos sociétés.

Troisième invitée de notre podcast les Médias se mettent au Vert, la journaliste Paloma Moritz, responsable du pôle écologie de Blast. Son premier credo : il faut comprendre pour agir, et c'est pour cette raison qu'elle invite, longuement, des chercheurs à revenir sur les enjeux de la transition. Son second credo : l'action est le meilleur moyen de lutter contre l'éco-anxiété.  

Deuxième invité de notre nouveau podcast les Médias se mettent au Vert, le journaliste Dan Geiselhart, cofondateur du média Climax. Ce média “plus chaud que le climat”, qui combine une newsletter hebdomadaire et un fanzine papier, propose à ses abonnés des récits à la fois “positifs” et “critiques” sur la transition écologique de nos sociétés.  

Pour le premier épisode de notre nouveau podcast “Les médias se mettent au Vert”, nous avons invité Nabil Wakim, journaliste et podcasteur au Monde. En mai 2022, il a lancé Chaleur humaine, un podcast et une newsletter sur les enjeux de la transition climatique. Il répond, en public, aux questions de Julien Le Bot.  

Pour le dernier épisode de la saison 2 du podcast « Les médias se mettent à table », nous avons invité le président de 20 Minutes Frédéric Daruty. Le journal fête ses 20 ans cette année, change de formule sur le print et affiche d'excellentes audiences sur le web.

Elisabeth Logean est à la tête de la rédaction de la télévision publique suisse (RTS) en tandem avec Pierre-Olivier Volet. Arrivée à ce poste après que la rédaction a été secouée par des accusations de harcèlement moral et sexuel, elle doit aujourd'hui mener la transformation numérique et climatique dans un contexte où la RTS demeure un média très suivi sur les supports traditionnels (télé et radio).

Avec 1,5 milliard de pages vues par mois, L'Équipe est en tête des classements concernant les médias en ligne en France. Derrière les chiffres, gros plan sur la réalité de la transformation du journal en média multisupports avec Emmanuel Alix, directeur numérique de L'Équipe. L'Équipe est le média de tous les records en matière de fréquentation en ligne. Un succès porté par l'intérêt des fans de sport mais aussi par une stratégie développée depuis des années pour rendre les sites et les applications très performants. Un succès qui repose aussi sur une stratégie éditoriale qui vise à faire vivre les événements sportifs sur différentes temporalités. Dans cet épisode du podcast “Les médias se mettent à table”, Emmanuel Alix, le directeur numérique de L'Equipe, dévoile les ressorts de ce succès d'audience qui n'est pas (encore?) pour autant un plein succès économique. Gros plan également sur la stratégie de diversification multi-plateformes de l'Équipe et sur les enjeux d'un positionnement vidéo complexe quand les principaux événements sportifs se vendent aux plus offrants. Emmanuel Alix est interrogé par Julien Le Bot et Marianne Rigaux de Samsa.fr, Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold de Ginkio Topics. Cet épisode a été enregistré le 8 mars 2022 chez Creatis, et réalisé par Sylvain Pinot. L'habillage musical est signé Maxime Faget.

Fondateur du groupe SO PRESS qui multiplie les lancements de magazines comme Society, So Foot, So Film ou So Good, Franck Annese se présente comme un chef de bande qui pratique “l'artisanat” de la presse. Dans cet épisode du podcast “Les médias se mettent à table”, il lève un coin du voile sur le gros lancement prévu en 2022: un média 100% numérique. Il en dit plus aussi sur le fonctionnement de ce groupe atypique qui comporte également des activités digitales, de la production audiovisuelle pour la pub ou le cinéma et un label de musique.

Directrice de la rédaction de L'Obs depuis un an exactement, Cécile Prieur détaille les enjeux auxquels le média est confronté avec des ventes papier en recul constant et les défis d'une réinvention de l'offre sur les plateformes numériques.

Président d'Arte, Bruno Patino, est l'invité du 1er épisode de la saison 2 du podcast « Les médias se mettent à table ». Il explique comment Arte aborde la question de la transformation numérique et comment le média se positionne sur les questions liées à la crise climatique.

Directrice générale de l'information de Radio-Canada depuis juillet 2018, Luce Julien pilote l'info et la transformation numérique de la rédaction (ou plutôt de la "salle de nouvelles" comme on dit au Québec). De son poste privilégié au sein l'audiovisuel public canadien, elle garde un oeil sur les évolutions des médias en Amérique du Nord et en Europe. En savoir plushttps://www.samsa.fr/2021/07/07/podcast-luce-julien-radio-canada-pendant-la-pandemie-on-a-cree-des-passerelles-entre-toutes-les-equipes-de-tous-nos-medias/(ouvre un nouvel onglet)

Directrice générale de Médiapart depuis la création du « journal » d'information en ligne, Marie-Hélène Smiéjan est l'invitée du 7e épisode du podcast « Les médias se mettent à table ». Elle lève le voile sur les secrets de la réussite du média en ligne qui affiche des niveaux de rentabilité inconnus dans le secteur.

A la tête du groupe de radio télévision publique belge francophone depuis près de 20 ans, Jean-Paul Philippot a dû piloter la transformation numérique de la RTBF. Son plan “Vision 2022” adopte une approche radicale. C'est la fin de tous les silos internes et la réorganisation de toute l'entreprise autour de deux processus: la création des contenus et leur édition/publication/diffusion pour tous les supports. Au centre du dispositif, 4 publics cibles. Nous détaillons avec lui cette révolution en marche et le positionnement de la RTBF face aux GAFAM. Le service public décide de se battre sur le terrain des contenus locaux à forte identité face aux plateformes mondialisées.

PDG du groupe Les Echos - Le Parisien, Pierre Louette vient de mener les négociations avec Google au nom de l'Alliance de la presse d'information générale sur la question des droits voisins. De cette expérience, et de celles qu'il a connues à la tête de l'AFP ou dans l'équipe de direction du groupe Orange, il a tiré un livre: "Des géants et des hommes", paru aux éditions Robert Laffont.

France culture est devenue la reine des podcasts. La radio culturelle de Radio France se hisse à la deuxième place des radios les plus écoutées en France en podcast. Une performance qui surpasse de loin sa part d'audience traditionnelle hertzienne. Et même cette audience-là augmente. A la tête de France culture depuis 2015, Sandrine Treiner a embarqué toute l'équipe dans sa vision du web, afin de développer la dimension numérique de la radio de service public. France Culture multiplie les nouveaux formats, les vidéos avec Culture prime, les podcasts natifs et les écritures émergentes. Et ça marche.

Gaël Hurlimann est l'un des principaux artisans de la mutation numérique du Temps en Suisse. A la tête de la rédaction pendant plus de 5 ans, il a impulsé l'innovation éditoriale en faisant évoluer le fonctionnement de l'équipe 80 journalistes et en développant l'abonnement numérique. Après avoir ouvert les portes du Temps à une fondation qui en est le nouvel actionnaire, Gaël Hurlimann quitte le média pour rejoindre le groupe Ringier en charge des abonnements numériques. Des changements qui interviennent au moment où les initiatives se multiplient dans le paysage des médias en Suisse francophone.

A la tête de l'un des groupes de presse régionale les plus discrets en France, Soizic Bouju pilote la transformation numérique de Centre France, un groupe écartelé entre les habitudes « print » d'un public vieillissant et les envies numérique d'une audience plus jeune. Le groupe de presse développe l'idée d'un service à rendre aux audiences et aux territoires sur lesquels elles sont implantées et tente de se renouveler jour après jour.

Premier invité du podcast "Les médias se mettent à table" proposé par Samsa.fr et Ginkio en partenariat avec la Résidence Créatis, le président du directoire du groupe Le Monde, Louis Dreyfus passe en revue les enjeux de la transformation numérique du média. Interrogé par Marianne Rigaux et Philippe Couve de Samsa.fr, Jean-Baptiste Diebold de Ginkio et Elise Colette, spécialiste de la transformation numérique des médias, Louis Dreyfus dévoile les chiffres-clés du groupe Le Monde et ceux du "journal" au moment où s'achève le déménagement des titres du groupe dans son nouvel immeuble du quartier Austerlitz à Paris. Abonnements numériques, innovation éditoriale, business model, diversification, projets sont les sujets au menu de l'interview accordée par Louis Dreyfus.  Louis Dreyfus en quelques citations  “Le confinement a été un accélérateur. Le Monde a triplé le rythme de recrutement quotidien d'abonnés pendant cette période.” “Il y a dix ans, Le Monde avait 20 000 abonnés pur numérique. On a atteint les 200 000 en fin d'année dernière. On a atteint les 300 000 avant l'été et aujourd'hui, on doit être à 320 000 abonnés numériques.” “Depuis le début de l'année, au Monde, on voit une croissance de 37% de notre parc d'abonnés pur numérique.” ”Courrier International fait la course en tête parmi les magazines d'actualité en termes d'abonnements numériques. Il a atteint les 55 000 abonnés pur numérique”. “Nous avons pour politique dans le groupe Le Monde de ne pas être dans les kiosques numériques. On considère qu'il y a une déperdition de la valeur et qu'il y a un lien qui est très distant avec l'abonné”. “Le déménagement du groupe Le Monde est terminé. On a mille postes de travail dans cet immeuble qui fait 23.000 mètres carrés. Ça fait à peu près la taille du Centre Beaubourg” “Les rédactions du groupe Le Monde sont strictement isolées les unes des autres.[...] On considère que ce qui fait la richesse de nos titres, c'est la diversité de leurs contenus et qu'on n'a absolument pas intérêt à les rapprocher.” Dans le nouvel immeuble du groupe Le Monde, “tout le monde a des bureaux ouverts et ça va évidemment jusqu'à Jérôme Fenoglio et moi même”. “On est sur une stratégie de croissance de nos effectifs de journalistes puisque il y a dix ans, on était 310 journalistes au Monde. Aujourd'hui, on en a 465.” “Il y a trop souvent une lacune chez les journalistes. Il y a une compréhension assez faible des l'économie en général et de la microéconomie en particulier et je trouve que c'est dommage.”

Dans ce podcast, nous accueillons des invité·e·s qui dirigent des médias et les transforment. Et nous leur demandont comment ils/elles s'y prennent. Nous parlons chiffres, formats, revenus, et nous soulevons le capot pour examier comment s'effectue la transformation numérique.