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En Haïti, 230 policiers sont arrivés hier (lundi 8 décembre 2025) pour aider les forces de l'ordre à ramener la sécurité dans le pays. Ils rejoignent les rangs de la Force de lutte contre les gangs (GSF). 100 autres policiers ont quitté le pays. «Le président du Conseil présidentiel de transition, Laurent Saint-Cyr, était présent à l'aéroport pour accueillir les nouveaux et remercier ceux qui ont achevé leur mission pour leur contribution «significative» aux efforts de stabilisation», précise Gotson Pierre, directeur de l'agence haïtienne Alterpresse. La nouvelle force de lutte contre les gangs sera évoquée ce lundi, à New-York, par le Premier ministre haïtien lors d'une conférence des pays donateurs. «Alix Didier Fils-Aimé va lancer un nouvel appel à la solidarité internationale», précise Gotson Pierre. Alterpresse nous apprend également que l'Unité de lutte contre la corruption demande des poursuites judiciaires contre l'ancien président Michel Martelly. «Elle lui reproche de graves irrégularités dans sa déclaration de patrimoine, notamment des dates incohérentes, des retards importants ainsi que des omissions et contradictions relatives à ses informations bancaires», détaille Gotson Pierre. En Argentine, les procédures de justice transitionnelles remises en cause par Javier Milei Il y a 40 ans, l'Argentine jugeait les principaux dirigeants des juntes militaires de la dictature pour leurs crimes entre 1976 et 1983. Le plus tristement célèbre d'entre eux, Rafael Videla, était condamné à la prison à perpétuité. Un verdict historique qui a ouvert la voie à un processus de justice transitionnel depuis cité en exemple, avec plus de 1 200 militaires condamnés pour crimes contre l'humanité. Ce processus est pourtant aujourd'hui ouvertement questionné dans l'espace public, et jusqu'au plus haut niveau de l'État argentin. C'est un dossier signé Théo Conscience. À Cuba, la perpétuité pour un ancien ministre de l'Économie Le verdict de la Cour suprême a été rendu public hier (lundi 8 décembre 2025), dans un communiqué publié par les journaux d'État et «truffé de références à «la trahison de la patrie» et à une prétendue «dégradation éthique, morale et politique» d'Alejandro Gil, explique 14yMedio. L'ancien ministre a écopé de la perpétuité pour une affaire d'espionnage. Il a également été condamné à 20 ans de prison pour corruption, nous apprend le site Cubanet. Si la plus haute juridiction du pays a détaillé de quoi Alejandro Gil, 61 ans, a été reconnu coupable (falsification de documents publics, subornation de fonctionnaires, trafic d'influence, évasion fiscale entre autres), elle n'a en revanche pas donné d'informations sur les faits eux-mêmes : rien sur «le montant des pots-de-vin supposés et sur les pertes économiques» qu'aurait subies Cuba par la faute d'Alejandro Gil, rien «sur les «entreprises étrangères» qui l'auraient payé, ce qui limite la possibilité d'évaluer de manière indépendante l'ampleur réelle de cette affaire», regrette Cubanet. Pas de détails non plus sur le déroulé des procès qui s'est tenu à huis-clos, ni sur «la participation de la défense» ou «l'accès aux preuves», poursuit le site d'informations. Une opacité habituelle dès qu'il s'agit de procès hautement politiques et qui permet aux autorités d'imposer leur narratif, souligne 14yMedio. Et ce conte de l'ennemi infiltré au sein de l'appareil d'État est un classique à Cuba, sauf que là, il y a une «contradiction évidente» selon le site d'informations. «Pendant des années, le gouvernement lui-même a présenté Alejandro Gil comme l'architecte des réformes monétaires, le défenseur de la «résistance économique» et le visage rénovateur du gouvernement», souligne 14yMedio. Le héros est devenu un méchant en à peine quelques mois, ironise le média, parce que le régime veut éviter tout questionnement sur l'échec de sa politique économique et a besoin d'un bouc-émissaire, d'un fusible. Une nouvelle fois, le pouvoir transforme «des problèmes structurels en responsabilités individuelles», analyse le média cubain. Inquiétudes autour du sort d'opposants politiques vénézuéliens On ne sait toujours pas si l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado sera présente à Oslo pour recevoir son prix Nobel de la paix. La conférence de presse qu'elle devait donner ce mardi midi (9 décembre), a été repoussé. On ne sait pas quand elle aura lieu. En attendant, au Venezuela, le sort d'opposants politiques inquiète. Samedi, Alfredo Diaz, ancien gouverneur de l'État de Nueva Esparta, arrêté en novembre 2024, est mort en détention. Sur instagram, sa fille Daliannys Díaz s'en est pris aux autorités qui ne l'ont pas soigné, dit-elle. «Ils l'ont tué lentement» en un an, dénonce la jeune femme. Aujourd'hui, d'autres familles lancent des cris d'alarme. C'est le cas notamment des proches de Juan Pablo Guanipa, collaborateur de Maria Corina Machado, arrêté en mai 2025, rapporte le journal. Depuis, sa famille n'a pas de nouvelles et s'inquiète pour sa santé. Toujours dans Tal Cual, on apprend que de nombreux transferts de prisonniers de Caracas vers le reste du pays ont eu lieu récemment. Le Comité pour la liberté des prisonniers politiques dénonce ces changements de prisons qui mettent en danger la vie des détenus. La «mauvaise campagne» de Salvador Nasralla Le Honduras attend toujours les résultats définitifs de la présidentielle. Pour l'instant, Nasry Asfura, homme d'affaires soutenu par Donald Trump, est en tête. Son rival, Salvador Nasralla, n'a pas fait une bonne campagne, estiment plusieurs experts. Il s'est trop reposé sur sa popularité, surtout auprès des jeunes urbains, et a négligé la base traditionnelle du Parti libéral, estime l'historien Juan Ramon Martinez, dans les colonnes de La Prensa. Il ne s'est pas inscrit dans la continuité du parti. Du coup, dans son camp, certains ont pensé que ce n'était pas un vrai conservateur, poursuit l'analyste qui juge également qu'il a trop mis sa femme en avant. Or, certains électeurs du Parti libéral ne veulent plus de femmes en politique. Quant à Nasry Asfura, il a pu compter sur les capacités de mobilisation du Parti national, implanté partout dans le pays. Selon l'économiste Edgar Aguilar, «sa structure lui permet de solliciter les électeurs maison par maison et d'adapter le message aux besoins des ruraux, ce qui s'est traduit par une participation plus importante dans ses bastions historiques». Le journal de la 1ère Les avions de la compagnie régionale Air Antilles sont cloués au sol depuis lundi soir. (8 décembre 2025)
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Les États-Unis veulent plonger dans l'ombre le «Cartel de los Soles». Ce lundi (24 novembre 2025), Washington doit désigner comme organisation terroriste étrangère cette organisation dirigée par le président vénézuélien Nicolas Maduro. C'est en tout cas, ce qu'affirme l'administration Trump alors que Caracas réagit en dénonçant «un mensonge ridicule». Pour de nombreux experts, ce gang n'existe pas. Il s'agit, en réalité, de réseaux de corruption impliquant l'armée. Il n'existe pas d'organisation qui s'appelle «le Cartel de los soles». «C'est une étiquette que les journalistes ont inventée, il y a très longtemps, avant même qu'Hugo Chavez n'arrive au pouvoir, pour désigner les militaires de haut rang impliqués dans le trafic de drogue», explique Phil Gunson, chercheur de l'International Crisis Group, interrogé par RFI. Ce spécialiste du Venezuela poursuit : «C'est vrai qu'il y a des militaires vénézuéliens mouillés dans le narcotrafic et que le gouvernement laisse faire. Il y a une véritable impunité. Mais on ne peut pas parler d'organisation en tant que tel. C'est difficile de dire à quel point les militaires sont impliqués. En général, ils touchent de l'argent pour ne pas s'en mêler, pour détourner le regard ou pour laisser les trafiquants utiliser un aéroport ou une route. Mais le plus souvent, les généraux ne sont pas des trafiquants de drogue. Ils ne sont pas propriétaires des cargaisons de cocaïne.» Attaque ou dialogue ? Cette décision des États-Unis est un coup de pression supplémentaire sur le régime de Maduro. Cela «peut ouvrir la porte à des mesures fortes, mais pas forcément à une intervention militaire», estime le média indépendant vénézuélien Efecto Cocuyo. En tout cas, «la menace augmente», juge Alexis Duarte, avocat et expert en droit international, interrogé par le journal. Car cette désignation «donne une base légale à une intervention des États-Unis contre ce groupe.» C'est surtout un «signal politique», analyse Mariano de Alba, autre avocat expert en droit international interviewé par Efecto Cocuyo. Un signal que le temps presse et que les négociations entre les États-Unis et le régime Maduro doivent se tenir et aboutir rapidement. Donald Trump se dit, en effet, prêt à discuter avec Nicolas Maduro. Cet appel au dialogue est «un rapprochement diplomatique», selon Tal Cual. Le politologue José Vicente Carrasquero, interrogé par le média en ligne vénézuélien, se montre assez réservé. Discuter, dialoguer et négocier, ce n'est pas la même chose, souligne-t-il. Même prudence de la part d'Efecto Cocuyo. Cette pseudo main tendue ouvre «un éventail de possibilités» qui va «d'une négociation pour une transition démocratique, en passant par un accord avec les États-Unis qui donnerait satisfaction à la Maison Blanche avec Maduro au pouvoir, jusqu'à une attaque militaire sur le sol vénézuélien», écrit le site indépendant. Pour Alexis Duarte, l'inscription du Cartel de los Soles sur la liste des Organisations terroristes étrangères et dans le même temps, c'est en réalité, «la dernière mise en garde» des États-Unis, la dernière chance pour Nicolas Maduro de quitter le pouvoir pacifiquement. Les États-Unis veulent davantage d'exploration pétrolière Alors que la COP 30 de Belém au Brésil s'est achevée sur un accord que beaucoup jugent décevant, notamment car il ne fait aucune mention de la sortie des énergies fossiles, les États-Unis ont annoncé un plan pour ouvrir aux forages pétroliers et gaziers plus de 400 millions d'hectares dans les eaux fédérales, y compris dans des zones préservées depuis des décennies. «Les régions concernées sont une partie de la Floride au Sud, la totalité de la côte californienne, l'État de sa bête noire le Démocrate Gavin Newsom (qui lui s'est rendu à Belém et continue d'investir massivement dans les énergies vertes) et l'Alaska», détaille Nathanaël Vittrant, journaliste au service Économie de RFI. L'Institut américain du pétrole salue un plan «historique» insistant sur les milliards de dollars qui devraient rentrer dans les caisses de l'État fédéral... et accessoirement dans les poches des multinationales du pétrole. À l'inverse, les écologistes s'inquiètent soulignant que chacun des 34 permis d'exploitation qui vont être mis aux enchères dans les prochaines années, va produire du pétrole et rejeter du carbone dans l'atmosphère pendant les 40 prochaines années. La détresse des Haïtiens réfugiés dans des camps de déplacés En Haïti, Port-au-Prince n'est à nouveau plus accessible par avion. Hier (23 novembre 2025), Sunrise Airways a suspendu tous ces vols au départ et à l'arrivée de la capitale. La compagnie n'a pas donné d'explications mais les médias haïtiens rapportent un accident intervenu plus tôt dans la journée. Un avion, en provenance des Cayes, a été touché par balle alors qu'il atterrissait à l'aéroport Toussaint Louverture. Aucune victime n'est à déplorer. La situation à Port-au-Prince est toujours aussi tendue et la détresse grandit de jour en jour dans les camps de déplacés. Alors que les ressources diminuent, l'accès à l'eau, à la nourriture, aux toilettes et aux soins forment un casse-tête géant. Notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama a visité certains camps de déplacés. Le journal de la 1ère Après avoir participé à la COP 30 à Belém, la ministre française de la Transition écologique se trouve en Guyane.
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Plongée au cœur de l'Amazonie avec Lucile Gimberg du service environnement de RFI en français et Lucia Muzell de la rédaction en brésilien. À l'approche de la COP 30 qui s'ouvrira dans quelques jours au Brésil, Anne Cantener reçoit les deux reporters qui reviennent de ce territoire immense. Elles signent toute une série de reportages disponibles sur le site internet de RFI en français et en brésilien. Les deux journalistes ont été marquées par la richesse et l'importance des savoirs traditionnels des communautés autochtones, en particulier en ce qui concerne la gestion de la forêt amazonienne. Il faut garder en tête que «c'est aussi et surtout une zone de rivières. L'eau fait vraiment partie du quotidien», souligne Lucile Gimberg. «Il y a également de nombreuses villes, comme Belém. 28 millions de personnes vivent en Amazonie», ajoute Lucia Muzell. Les premières traces d'habitat remontent à 12.000 ans et on peut s'inspirer des modes de vie des peuples originels pour protéger la nature, expliquent les reporters. «Par exemple, il faut rediversifier notre alimentation», explique Lucile Gimberg. «Ces peuples mangeaient 37 espèces de poissons !» Ces savoirs ancestraux sont d'ailleurs toujours utilisés aujourd'hui dans les communautés qui s'efforcent de les transmettre aux jeunes générations. Mais leur travail n'est pas toujours suffisamment reconnu et valorisé, notamment au niveau économique. Vidéo : Amazonie : et si l'avenir passait par la bioéconomie ? - RFI Amazônia: a equação delicada entre preservação e combate à pobreza - Planeta Verde COP30: Nas comunidades tradicionais amazônicas, clima mais quente já assusta e mobiliza adaptação - Planeta Verde Melissa : deuil national en Haïti Le Nouvelliste parle d'une trentaine de morts mais là encore, les chiffres devraient augmenter. Trois jours de deuil national ont été décrétés, à partir de ce lundi (3 novembre 2025), nous apprend Gazette Haïti. «Durant cette période, le drapeau national sera mis en berne sur tout le territoire, les discothèques et établissements assimilés resteront fermés, et les médias seront invités à adapter leur programmation avec de la musique et des émissions de circonstance», explique le journal. Six départements du pays restent en état d'urgence : le Sud, le Sud-Est, la Grand-Anse, les Nippes, l'Ouest et le Nord-Ouest, et ce pour une durée, de trois mois. À écouter aussiHaïti : à Petit Goâve, les habitants encore sous le choc après le passage de Melissa Les États-Unis débloquent trois millions de dollars pour Cuba Cet argent destiné en priorité aux habitants des régions orientales de l'île, les plus touchées par Melissa, sera distribué par l'Église catholique, relève 14 y Medio. Ce choix de l'Église catholique, «une institution avec une présence territoriale, crédible et bien vue par la population», précise le journal, met le gouvernement cubain «dans une situation difficile». Ce qui explique l'absence de réactions officielles des autorités face à cette offre de bons services. À lire aussiL'ouragan Melissa a touché Cuba mais perd de la puissance, rétrogradé en catégorie 3 Une majorité d'Américains estiment que Donald Trump va trop loin Selon un sondage effectué par Ipsos pour le Washington Post et ABC, près de deux-tiers des personnes interrogées jugent que le président outrepasse ses pouvoirs. Près de 60% des Américains ont une opinion défavorable de Donald Trump. Un taux d'insatisfaction jamais atteint depuis janvier 2021 et l'attaque du Capitole, fait remarquer le Washington Post. Principales raisons de ce mécontentement : les tarifs douaniers, et l'économie en général, et comment Donald Trump gère le gouvernement fédéral. En revanche, sur les questions d'immigration et de diversité, la société américaine semble divisée. La moitié des personnes sondées juge que Donald Trump va trop loin et l'autre moitié estime que ce qu'il fait est bien ou qu'il ne va pas assez loin. Dernier enseignement intéressant de ce sondage : les démocrates ne bénéficient pas de ce mécontentement. Près de 7 Américains sur 10 estiment que le parti est déconnecté de leurs vies. C'est 6 sur 10 pour les Républicains. Ceux qui désapprouvent l'action de Donald Trump, ne sont pas prêts pour autant à voter démocrates, souligne le Washington Post. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump assume les méthodes brutales des opérations anti-immigration Nicolas Maduro renforce la censure Selon Tal Cual, le mois dernier, deux personnes ont écopé de 10 et 15 de prison. Elles ont été reconnues coupables de «délit de haine» lors de procès expéditifs, rapporte le journal en ligne. La première, âgée de 44 ans, avait critiqué le gouvernement lors d'une discussion privée sur WhatsApp ; la seconde âgée de 22 ans est accusée d'avoir posté sur TikTok une vidéo dans lequel elle disait du mal des autorités. Ces deux condamnations sont les dernières d'une longue série de personnes condamnées à de lourdes peines de prison pour avoir fait des remarques négatives sur le gouvernement dans un cadre privé, raconte Tal Cual qui fait le lien avec une décision de Nicolas Maduro. Afin d'encourager la délation, le 20 octobre 2025, il a demandé à ce que soit réactivée une fonction de l'appli VenApp afin de pouvoir signaler 24h/24 «tout ce que l'on voit, tout ce que l'on entend». À l'origine, VenApp, c'est un réseau social créé pour faire remonter les problèmes du quotidien, comme lorsqu'un service public ne fonctionne pas, explique Tal Cual. Aujourd'hui, on y trouve des onglets «terrorisme» ou bien «attaque de drones», précise le journal. Tout cela contribue à «créer un climat de silence et de terreur», analyse Martha Tineo, avocate et coordinatrice de l'ONG ONG Justicia, Encuentro y Perdón. Un «silence collectif» pour que la vérité disparaisse. Le journal de la 1ère Après le passage de Melissa, des milliers de Jamaïcains ont tout perdu. À lire aussiOuragan Melissa: le personnel médical de la Jamaïque mobilisé malgré les nombreux dégâts
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C'est l'un des disques les plus attendus de l'année qui est sorti ce vendredi (3 octobre 2025). La mégastar américaine Taylor Swift a dévoilé The Life of a Showgirl. Un 12è album de 12 titres, résolument pop. Il s'annonce déjà comme un triomphe avec déjà plus de cinq millions de pré-enregistrements sur Spotify. Un record pour la plateforme suédoise. Edmond Sadaka a écouté ce disque composé essentiellement de «morceaux dansants avec des sonorités rappelant les années 80». «Taylor Swift qui a souvent exorcisé ses déceptions amoureuses en musique, célèbre cette fois son fiancé, le footballeur américain Travis Kelce, sur le morceau «Wish List»», explique le journaliste. Comme la chanteuse de 35 ans aime brouiller les frontières entre nostalgie et renouveau, elle rend hommage a George Michael disparu en 2016 en reprenant l'un de ses plus grands succès «Father Figure». Mais comme on ne change pas une formule qui gagne, les ballades ont aussi la part belle. Et la country transparaît dans quelques morceaux, dont le duo final avec la nouvelle star de la pop, Sabrina Carpenter. Nouveau camouflet pour Javier Milei En Argentine, c'est un double revers cinglant pour Javier Milei et sa politique d'austérité. Jeudi (2 octobre 2025), le Parlement a rejeté deux vetos que le président argentin avait opposés à des textes augmentant le budget des universités et des hôpitaux pédiatriques. Un coup d'arrêt à l'austérité célébré par les communautés médicale et universitaire. Reportage de notre correspondant Théo Conscience qui était devant le Parlement au moment du vote, hier. Le président argentin est aussi éclaboussé par un nouveau scandale de corruption impliquant l'un de ses fidèles. José Luis Espert, député de la province de Buenos Aires, est accusé d'avoir reçu de l'argent d'un trafiquant de drogue, Fred Machado. «Je ne suis pas un délinquant», assure l'économiste dans une vidéo publiée hier, sur X, et repostée par le président argentin. Une vidéo «approuvée au préalable par des fonctionnaires très proches de Javier Milei», affirme le quotidien Pagina 12. Le député libertarien, mis au pied du mur par des révélations du journal La Nacion, y affirme qu'il a bien reçu 200.000 dollars d'une entreprise liée à Fred Machado. Mais il s'agit d'une rétribution pour un travail qu'il a effectué en tant qu'économiste, pas de l'argent pour financer sa campagne de 2019, assure-t-il. Une nouvelle version des faits alors que «jusqu'à présent, José Luis Espert avait livré des explications erratiques», relève Clarin. José Luis Espert accuse le camp de l'ancienne présidente Cristina Kirchner de gonfler cette affaire afin qu'il perde lors des législatives de fin octobre. Une théorie défendue également par Javier Milei qui ne lâche pas son «ami», comme l'écrit Pagina 12, «alors qu'au sein du gouvernement, on ne voit pas les choses de la même manière et on pousse Espert à donner des explications claires, ce qu'il n'a toujours pas réussi à faire», poursuit le quotidien. Selon Pagina 12, le camp de Javier Milei commence à douter du président et à s'inquiéter de sa «mauvaise gestion des différentes crises» actuelles. Noël au Venezuela Depuis mercredi (1er octobre 2025), c'est Noël au Venezuela. Cela fait plusieurs années que Nicolas Maduro lance les festivités de Noël avant l'heure «dans le but de détourner l'attention des citoyens» de la situation du pays et des problèmes qu'ils connaissent, écrit Tal Cual. L'Église catholique a déjà protesté par le passé, estimant que cette fête ne doit pas être utilisée à des «fins de propagande ou dans un intérêt politique particulier», rappelle le journal en ligne. Cette année, ce Noël très en avance a suscité de nouvelles critiques car pour marquer le coup, le pouvoir a tiré des feux d'artifices et illuminé l'Helicoide, à Caracas, un immeuble à l'architecture bien particulière de la capitale mais surtout «le principal centre de détention et de torture du Venezuela», explique le quotidien argentin Infobae. Ce spectacle pyrotechnique a, donc, provoqué de nombreuses réactions. Plusieurs ONG qui défendent les droits humains dénoncent «la cruauté» et le «sadisme» de Nicolas Maduro, indique Tal Cual. Indignation également de l'opposition qui parle d'un «acte pervers et inhumain», rapporte El Nacional. Des soldates répondent à P. Hegseth Aux États-Unis, l'intervention de Pete Hegseth devant les généraux et les amiraux mardi continue de faire réagir. Le New York Times donne la parole à deux anciennes soldates choquées d'avoir entendu Pete Hegseth affirmer qu'elles n'avaient pas vraiment mérité leur place au sein de l'armée. Selon lui, les critères physiques ont été revus à la baisse, ces dernières années, pour permettre aux femmes de s'enrôler. Une affirmation qui ne repose sur aucune preuve, souligne le quotidien américain qui rappelle que pour rejoindre l'armée, «hommes et femmes doivent attendre des niveaux physiques différents mais pour les postes les plus hauts, les plus exigeants, les standards sont les mêmes». «Je n'ai pas reçu de traitement de faveur. J'ai passé les tests comme tout le monde», explique au New York Times, la colonel Kate Wilder, première femme diplômée de l'École des Forces spéciales. «J'ai dû travailler très très dur pour en arriver là. J'ai même travaillé plus dur que mes collègues hommes pour être prise au sérieux et obtenir les postes que je voulais», raconte également la capitaine à la retraite Bobbie Scholley. Dégoûtée, elle n'a pas réussi à suivre en entier l'intervention de Pete Hegseth, mardi soir. La Poste haïtienne menacée Comme tous les premiers vendredis du mois, nous retrouvons la rédaction d'Ayibopost en Haïti. Lucnise Duquereste évoque la situation de l'Office des postes d'Haïti (OPH), en grande difficulté. Depuis deux-trois ans, les recettes de la poste haïtienne ont chuté de 95%, à cause essentiellement de la situation dans le pays. Le siège de l'institution vieille de 150 ans, situé à Port-au-Prince, a ainsi été attaqué par les gangs en début d'année. «De plus, depuis novembre 2024, le service postal américain (USPS), l'équivalent américain chargé de la distribution et de l'acheminement du courrier aux États-Unis et à l'international, a suspendu ses opérations avec Haïti après la décision de la Federal Aviation Administration (FAA) d'interdire tous les vols américains en raison de l'insécurité jusqu'en mars 2026», peut-on lire dans l'article d'Ayibopost. Un décret de 1987 limite également son champ d'action : la Poste «ne peut pas offrir de services financiers», explique Lucnise Duquereste. Joueur de football en Haïti Le football est le sport roi en Haïti, particulièrement dans les villes de province. Aux Gonaïves, chef-lieu du département de l'Artibonite, chaque été, les rues vibrent au rythme des championnats inter-quartiers. Le plus populaire d'entre eux, le «Mundialito», attire des centaines de spectateurs et permet à de nombreux jeunes de révéler leur talent, tout en offrant un moment de divertissement à la population. Cependant, derrière cette passion se cache une triste réalité : les infrastructures sportives de la ville tombent en ruine. Les trois principaux terrains de football sont aujourd'hui en piteux état, faute d'entretien et de budget. Reportage de Ronel Paul et Wilguens Garçon. Le journal de la 1ère La Guadeloupe a connu un rebond économique en 2024, notamment grâce aux touristes qui étaient plus nombreux et ont dépensé davantage.
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La tension monte entre Washington et Caracas. La semaine dernière, les États-Unis ont envoyé dans les Caraïbes trois destroyers lance-missiles et 4 000 marines et, en réponse, Nicolas Maduro a annoncé, mardi, poster plus de 15 000 hommes, mais aussi des navires et des drones au large des côtes vénézuéliennes et colombiennes. Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López, a précisé les contours de cette opération en tenue militaire. Dans une vidéo sur Instagram, devant une carte géante du Venezuela, il pointe les zones où seront déployés des moyens conséquents. « Il y aura un déploiement important de couloirs aériens, d'hélicoptères, de moyens d'écoute, de surveillance, de renseignement, d'exploration. (...) Nous allons également déployer un nombre important de drones pour différentes missions, des points d'attention citoyenne, des points d'exploration et de surveillance, des points ou des parcours fluviaux avec l'infanterie marine, sur tous les fleuves, en particulier le Catatumbo qui se jette dans le golfe du Venezuela. Nous sommes convaincus que cela donnera d'excellents résultats », a-t-il déclaré. Dans un éditorial, Tal Cual, un des rares médias de l'opposition, critique la « rhétorique anti-impérialiste ronflante et trompeuse » du régime et parle de « farce patriotique » de Maduro, « en réponse à l'opérette militaire caribéenne du duo Trump-Rubio ». Selon le media en ligne, l'autodétermination vantée par Maduro est « un alibi politique pour perpétuer des projets autocratiques »... Et pendant ce temps, les « Vénézuéliens restent prisonniers d'un labyrinthe sans issue, sans boussole et sans horizon pour surmonter la crise ». Interview de Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine à l'université de Rouen Normandie. Il a publié Venezuela : de la Révolution à l'effondrement (Presses universitaires du Midi). À lire aussiÉtats-Unis : Donald Trump envoie trois navires de guerre près des côtes du Venezuela En Haïti, les églises sont désertées à cause de la violence des gangs Comme le raconte Alterpress, en Haïti, « le simple fait de prier dans une église relève du privilège ». L'agence en ligne a interviewé le Père Brillère Aupont, auteur d'un rapport sur le recul de la présence catholique. Il y déplore que de nombreuses paroisses soient totalement ou partiellement abandonnées. Le média liste celles de Port-au-Prince, quartier par quartier, et explique que certaines ont dû réduire ou interrompre leurs activités quand d'autres sont passées sous contrôle des gangs. L'homme d'Église résume : « Le désordre est devenu incontrôlable. Quarante ans d'instabilité sont à la base de ce chaos. Les enfants d'aujourd'hui sont les enfants du chaos. » Aux États-Unis, 20 ans après l'ouragan Katrina 180 fonctionnaires de l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence, la FEMA, dénoncent dans une lettre les dysfonctionnements de cet organisme gouvernemental chargé des grandes catastrophes naturelles. Ce qui a valu à une partie d'entre eux d'être sanctionnés. Oui, ce mardi, 12 des 180 signataires ont été mis à pied, au lendemain de l'envoi de cette lettre aux membres du Congrès et à d'autres responsables. Ils y dénoncent l'inexpérience des dirigeants actuels qui « nuit à la mission de la FEMA et pourrait entraîner une catastrophe du niveau de l'ouragan Katrina », relate le Washington Post, pour qui cette « résistance ouverte (...) est le dernier exemple en date de fonctionnaires fédéraux dénonçant les actions et les politiques de l'administration Trump, mettant souvent leur emploi en péril ». La plupart des signataires sont restés anonymes, mais ceux qui ont été temporairement évincés ont signé avec leurs vrais noms... Sur la chaîne CNN, Virginia témoigne. Elle dit être « déçue, mais pas surprise », et « fière de ceux qui ont réagi ». Pour elle, « le public mérite de savoir ce qui se passe, car des vies et des communautés en pâtiront si cela continue ». Début juillet, lors des inondations monstrueuses qui ont ravagé le centre du Texas et fait 135 morts, la FEMA avait tardé à intervenir à cause d'une baisse des budgets et des moyens qui lui sont alloués. Du glamour et des paillettes Les réseaux sociaux ne parlent que de ça depuis ce mardi soir : les fiançailles de Taylor Swift et Travis Kelce, et la presse généraliste n'y est pas non plus indifférente… Même le très sérieux Washington Post analyse les moindres détails des fiançailles des deux célébrités. Deux journalistes du quotidien commentent les cinq photos du couple publiées sur Instagram, la bague en diamant, la robe de Taylor Swift et le décor composé de fleurs roses… Selon elles, « peu de fiançailles de célébrités dans l'histoire moderne, hormis celles des membres de la famille royale (...) peuvent interrompre l'actualité comme celle-ci ». USA Today va jusqu'à y consacrer une édition spéciale de huit pages. Elle retrace l'histoire d'amour entre la chanteuse et le joueur de football américain et relaie les félicitations qui ont plu du monde entier de la part de leurs proches, des fans… et de Donald Trump ! Le président américain leur a souhaité « bonne chance », lui qui dénigrait violemment la chanteuse il y a encore quelques mois. Journal la 1re En Guadeloupe, une association appelle à observer ce jeudi une minute de silence pour dire « non » aux violences faites aux femmes. En Martinique, 18 parcelles expérimentales de café arabica sont pilotées par le Parc naturel régional, à Saint-Pierre.
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À Port-au-Prince, l'enrôlement des enfants dans les gangs inquiète. Selon plusieurs rapports d'organisations locales et internationales, entre 40 et 50 % des membres des groupes armés sont des mineurs vulnérables. Une triste réalité qui pourtant prend de l'ampleur face à la passivité des autorités en place. C'est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. À Port-au-Prince, et dans plusieurs quartiers populaires, les enfants sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des gangs armés. Une situation inquiétante que dénonce Shelve Bély, coordinateur du bureau national de défense des droits des enfants et des femmes. « Les gangs armés, dans leur volonté de grossir leurs rangs, recrutent des enfants en bas âge. Ils leur font croire que le gang représente leur avenir, alors que ce n'est pas vrai. Ce sont des enfants qui devraient être à l'école. Les bandits leur font croire que, lorsqu'ils ont une arme en main, ils sont des chefs. Pourtant, ils ne font que détruire leur avenir en les poussant à tuer des innocents. »Les enfants considèrent les chefs de gang comme des modèlesSelon Lucmane Sainril, président de l'Initiative citoyenne pour la défense des droits des enfants, dans certains ghettos, les chefs de gangs sont devenus les principaux modèles pour les enfants. « Ces enfants des ghettos ne voient rien d'autre que les armes. Chaque jour, ils côtoient les gangs, qu'ils considèrent parfois comme leurs propres parents. Ils n'ont pas d'autres modèles que ces chefs de gangs qui manipulent des millions chaque jour et circulent à bord de voitures luxueuses. Déjà fortement influencés, il est très difficile pour ces enfants de penser à l'école, alors même qu'on dit souvent que l'école, c'est l'avenir. » Si certains enfants et adolescents sont attirés par les gangs, d'autres y sont pourtant contraints. Dans certains cas, des parents épuisés et démunis n'ont ni les moyens ni l'autorité nécessaires pour empêcher leurs enfants d'y entrer.Selon les chiffres de l'Unicef ou d'ONG comme Save the Children, le nombre d'enfants qui sont membres de gangs en Haïti avoisine les 50 %. Comment protéger les mineurs du recrutement dans les gangs alors que ceux-ci contrôlent 85 % de la capitale ? Comment libérer et réintégrer les enfants enrôlés alors que 700 000 personnes sont déplacées à cause de l'insécurité ? Autant de questions qui restent toujours sans réponse de la part du gouvernement haïtien, selon notre correspondant Peterson Luxama.La Chine renforce sa présence économique en Amazonie avec ses « nouvelles routes de la soie »Depuis plusieurs années, la Chine étend ses « nouvelles routes de la soie » jusqu'en Amérique du Sud, avec en vitrine le port de Chancay au Pérou, inauguré en 2023. Mais c'est en Amazonie brésilienne que se joue un projet d'une toute autre envergure : Pékin cofinance un vaste réseau de routes terrestres et fluviales pour acheminer plus rapidement soja, minerais et métaux rares vers le Pacifique. Pour l'économiste Rubia Wagner, de l'Université fédérale de Rio de Janeiro, « la stratégie d'approvisionnement de la Chine ne sera complète que si les Chinois contrôlent aussi la logistique ».Cinq grands axes sont en projet, dont la « route Amazone », censée relier Manaus à plusieurs ports du littoral pacifique. Le projet Arco Norte, lui, vise à connecter les fermes du nord du Brésil – qui produisent près de 70 % du soja du pays – à ce réseau. Routes bitumées, chemins de fer, ports fluviaux : les travaux nécessitent une déforestation massive. « Il n'y a pas d'études sur les impacts pour les communautés autochtones ni d'évaluations environnementales claires », alerte Rubia Wagner, qui s'inquiète aussi de la prolifération des activités illégales le long de ces nouvelles voies.Malgré les alertes, le gouvernement de Lula soutient pleinement ce projet, qu'il considère comme un levier de développement. Selon Rubia Wagner, « Lula est surtout préoccupé par la croissance économique. Ces plans de routes datent de la dictature. La Chine ne fait que s'y insérer, car tout était déjà prêt. » Pékin a investi plus de 66 milliards de dollars au Brésil en dix ans, en grande partie dans l'énergie, l'extraction et les infrastructures. Pour l'Amazonie, le coût environnemental de ce partenariat est encore difficile à mesurer — mais il pourrait être irréversible, estime la spécialiste.À lire aussiLa Chine développe aussi ses «nouvelles routes de la soie» dans l'Amazonie brésilienneCinq opposants vénézuéliens exfiltrés vers les États-UnisIls étaient réfugiés à l'ambassade d'Argentine à Caracas. Ils sont désormais en sécurité aux États-Unis. C'est le secrétaire d'État Marco Rubio qui a annoncé la nouvelle, saluant ce qu'il appelle « une opération réussie » et qualifiant les exfiltrés de « héros de la démocratie ». Mais les circonstances de leur départ restent floues. Le Miami Herald s'interroge sur la possibilité d'un accord tacite avec le régime Maduro ? Côté chaviste, la chaîne Telesur affirme qu'un sauf-conduit a bien été négocié avec les autorités. Pour le site indépendant Tal Cual, cela pourrait être de la propagande. Il évoque une toute autre version : selon ses sources, le départ des opposants aurait été préparé en toute discrétion, en plusieurs étapes, grâce à des complicités à l'intérieur de l'administration. L'annonce officielle n'aurait été faite que lorsque tout le monde était déjà sain et sauf aux États-Unis. Selon Tal Cual, le gouvernement de Nicolás Maduro aurait été pris de court par cette exfiltration.L'administration Trump veut effacer certains récits liés à l'histoire raciale des États-Unis. C'est à lire dans le New York Times. Le gouvernement s'en prend notamment aux musées consacrés à l'histoire des Noirs. Un exemple symbolique : la Whitney Plantation, en Louisiane. Elle a vu une subvention fédérale lui être retirée, avant d'être rétablie. Un décret signé en mars par Donald Trump demande de « purger » les institutions culturelles des « idéologies inappropriées ». Une formule qui inquiète la communauté afro-américaine. Certains y voient un langage orwellien. Le Musée national de l'histoire et de la culture afro-américaines, lui, dément toute pression politique, même si des rumeurs circulent. Et dans le projet de budget 2026, plusieurs aides financières essentielles aux musées sont appelées à disparaître. Face à cela, des historiens, des conservateurs rappellent que l'histoire noire est une part fondamentale du récit américain. Mais certains intellectuels afro-américains soutiennent la démarche de Donald Trump : selon eux, revenir sans cesse sur les blessures du passé ne fait qu'alimenter les divisions.Journal de la 1ère2024, une année « à oublier » pour l'économie martiniquaise.
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Les compartimos la meditación del Evangelio de hoy tomado de San Lc 18, 9-14.Para más recursos para encontrarte con Dios en la oración, visita nuestra página web www.meditaciondeldia.com o síguenos en Instagram @meditaciondeldia_ y compártenos tu opinión!Conviértete en donante de Meditación del Día en este enlace: https://bit.ly/DonarMdD Santa María Reina de los Apóstoles, enséñanos a orar.Este podcast es parte de JuanDiegoNetwork.com
Deux jours de cauchemar, écrit le Los Angeles Times, mais la ville n'en a pas fini et se prépare à plusieurs jours encore d'incendies. Des vents très forts, des flammes immenses ont déjà fait des dégâts considérables, laissé des centaines de personnes sans-abri et causé la mort de cinq personnes. Les vents avaient légèrement baissé ce jeudi en début de journée, raconte le correspondant de RFI aux États-Unis, Guillaume Naudin. Mercredi soir, les flammes ont atteint les collines situées au-dessus du célèbre quartier de Hollywood, qui a été évacué. Elles menacent également Pasadena. 130 000 personnes ont été évacuées. Le président Joe Biden, qui était en déplacement à Los Angeles, s'est rendu auprès des pompiers. Et il a annulé son voyage en Italie, qui devait être le dernier de son mandat, pour superviser la réponse fédérale aux incendies.« Un mur de flammes alimenté par les vents consume les enclaves de L.A. », titre le New York Times, au-dessus d'une photo du quartier de Pacific Palisades, une photo d'arbres tordus par les vents ou en feu, une photo rendue orange, un orange intense, par la lueur des flammes. Le New York Post résume la situation : « Hell.A. », jeu de mot sur Hell (Enfer), L.A. (Los Angeles). « Apocalypse Los Angeles », renchérit le Washington Post. Mercredi soir, deux nouveaux feux sont apparus, dont l'un a provoqué, écrit le LA Times, des évacuations « chaotiques » près du quartier d'Hollywood. Deux feux sur lesquels ont été envoyés des pompiers déjà épuisés, souligne le quotidien.Des pompiers qui ont manqué d'eau pour combattre le feu : à trois heures du matin mercredi, tous les réservoirs d'eau du quartier de Pacific Palisades étaient à sec, ce qui, écrit le LA Times, a réduit le débit des bouches d'incendie situées en hauteur. « La demande était énorme dans le quartier, quatre fois plus que la normale, ce qui a fait baisser la pression de notre système », a expliqué le directeur général du département de l'eau et de l'électricité de Los Angeles.À lire aussiIncendies en Californie: Los Angeles cernée par les flammes, le centre d'Hollywood évacuéPolémiquesMais le président élu Donald Trump affirme que le manque d'eau est dû au gouverneur démocrate Gawin Newsom : « J'ai essayé de convaincre Gavin Newsom de laisser l'eau arriver sur place, mais il l'envoie dans le Pacifique pour sauver un petit poisson appelé "éperlan", qui en plus habite ailleurs, et à cause de cet éperlan ils n'ont plus d'eau. » Une polémique qui désole le principal intéressé, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom : « Je ne trouve même pas de réponse à cela. Les gens doivent littéralement s'enfuir, d'autres ont perdu la vie (…), et lui, il cherche à politiser tout cela. »Autre polémique : des véhicules bloqués par des bouchons au moment d'évacuer. Le New York Times parle d'une « évacuation catastrophique en préparation depuis des années » : « Les habitants de Pacific Palisades demandent depuis longtemps que l'on accorde plus d'attention à la préparation aux incendies qui frappent la région avec une fréquence et une férocité de plus en plus grandes. » Une résidente interrogée par le quotidien rapporte qu'à une réunion, on leur a dit que les itinéraires d'évacuation devraient être déterminés au moment de l'incendie. Résultat : des résidents qui tentent de fuir les feux et se retrouvent bloqués dans des voitures qu'ils doivent finalement abandonner, et qui seront à moitié détruites par les bulldozers venus libérer le chemin pour les équipes de secours.Manifestations ce jeudi au VenezuelaAu Venezuela, le président Nicolas Maduro doit prêter serment pour un troisième mandat consécutif ce vendredi. L'opposition, qui affirme que son candidat a remporté la présidentielle de juillet dernier, appelle à une grande manifestation ce jeudi. « C'est fini. Demain, nous nous serrerons tous dans nos bras », veut croire la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, reprise par El Nacional. El Nacional qui écrit dans son éditorial : « Il est temps de nous engager jusqu'à la moelle de nos os à changer de politique, à restaurer la démocratie, à faire fleurir la liberté. » Mais au Venezuela, écrit Tal Cual, « la reconquête de la démocratie semble plus un idéal lointain qu'une réalité atteignable ». Tal Cual qui dans son éditorial rappelle – quand même – que « le destin n'est pas écrit ». Pendant ce temps, rapporte Ultimas Noticias, la vice-présidente affirme que l'opposition s'est associée à « des réseaux internationaux de trafiquants de drogue, de pédophiles et d'assassins, qui distillent la saleté » pour continuer à nuire au pays.Haïti : l'argent liquide manque en provinceFrantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur un problème récurrent et quotidien pour les Haïtiens : la difficulté à trouver de l'argent liquide hors de la capitale, un argent liquide d'autant plus important qu'il n'y a quasiment pas de moyens de paiement alternatif dans les villes de province. Comme les routes principales sont bloquées, les bateaux attaqués en mer et qu'il n'y a pas de circuit aérien reliant la capitale et les autres villes, les banques ne peuvent pas transférer de montants importants en cash aux banques de province. En province, où il y a donc un rationnement sur les retraits, or « les gens ont besoin de cash ».Enquête sur Camisea, un des plus grands projets gaziers en Amérique latineGros plan sur l'un des plus grands projets gaziers en Amérique latine : Camisea. C'est un gisement de gaz situé dans le sud-est du Pérou, au cœur de la forêt amazonienne. Chaque année, ce consortium de six entreprises en extrait près de 14 milliards de mètres cubes de gaz.À écouter aussiCamisea, promesses et désillusions du gaz amazonienCette exploitation gazière fait l'objet de recherches menées par nos confrères de France 24 et le média d'investigation Disclose. RFI s'y est associée – à lire sur le site internet de RFI une série d'articles, « La ruée vers le gaz ». Objectif : comprendre le fonctionnement de ce site gazier et l'implication des banques françaises dans le secteur. Stefanie Schüler a interrogé le journaliste Alexander Abdelilah, qui s'est rendu sur le site de Camisea. Il lui a entre autres expliqué que l'impact de l'extraction gazière sur cet écosystème fragile est en théorie contrôlé, entre autre, par des structures « dont la nature nous a surpris » : des structures de type associatives, mais financées par les entreprises qu'elles sont censées contrôler.Le journal de la PremièreUn an après sa signature, le « contrat territorial de prévention et de sécurité » a fait l'objet d'une première évaluation en Martinique…
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