Podcasts about le new york times

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Les matins
Quand le New York Times fait volte face et signe avec Amazon pour nourrir ses IA !

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Le prestigieux quotidien américain change de position en signant un accord avec Amazon pour autoriser l'exploitation de ses contenus journalistiques, le média est toujours en procès contre OpenAI pour violation du droit d'auteur.

C dans l'air
Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 63:53


C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : la résistance d'un village face au retour de l'exploitation minière à Diamantina

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 28, 2025 30:00


Dans l'État du Minas Gerais, la région historique de Diamantina, bâtie sur les mines de diamant, est aujourd'hui menacée par un projet de mine de fer baptisé « Mosquito ». Reportage de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino.  Porté par l'entreprise Etgran, ce projet de mine vise une zone située entre deux parcs naturels, à proximité du village de Pinheiro. Les habitants redoutent une dégradation de l'environnement, une aggravation de la crise hydrique, et un bouleversement profond de leur mode de vie. Enivaldo, descendant de mineurs artisanaux, dénonce une extraction destructrice : « On va respirer toute la poussière », alerte-t-il. Priscilla, jeune mère, craint les conséquences à long terme : « Le problème avec l'industrie minière, c'est l'après. » De son côté, le professeur Fred rappelle que Pinheiro est un réservoir d'eau pour le fleuve Jequitinhonha, menacé par les résidus de la future mine.Malgré la promesse d'emplois, la mobilisation locale s'intensifie. Tuliane Santos, enseignante engagée, redoute un effet domino : « Ce projet pourrait ouvrir la porte à d'autres exploitations minières. » Pour Julio Brabo, guide touristique, l'alternative est claire : le tourisme communautaire, bien plus durable et bénéfique pour la région. Pour l'heure, le projet a été suspendu par la justice. Mais les habitants le savent : cette bataille judiciaire pourrait durer des années.Les commerçants dominicains sous la menace de gangs haïtiens La situation à la frontière entre Haïti et la République dominicaine est de plus en plus tendue, selon Ivan Garcia, président de la Fédération dominicaine des commerçants. De passage à Paris, il a donné une interview à Marine de la Moissonnière. Les échanges commerciaux, autrefois très dynamiques (plus de 2 milliards de dollars par an il y a dix ans), ont drastiquement chuté à environ 400 millions, selon Ivan Garcia. Seuls les marchés binationaux organisés deux fois par semaine permettent encore une forme de commerce, malgré la fermeture officielle de la frontière. Les Haïtiens y accèdent sous contrôle strict, dans des zones définies, pour y acheter des biens essentiels comme des aliments et des matériaux de construction.Mais ces marchés sont désormais sous la coupe des gangs armés haïtiens, qui imposent leur loi. Les commerçants dominicains doivent verser jusqu'à 20 000 dollars par mois pour que les gangs laissent passer les acheteurs haïtiens. Ces derniers, à leur tour, doivent aussi payer pour pouvoir ramener les marchandises chez eux. Les plus gros commerçants, une douzaine par association, supportent l'essentiel de ces coûts. Cela entraîne une augmentation des prix côté haïtien, ce qui frappe encore plus durement une population déjà en grande détresse économique.Ivan Garcia alerte sur les conséquences à long terme de cette situation. Si les commerçants cessaient de payer les gangs, les Haïtiens ne pourraient plus accéder aux marchés, ce qui tuerait le commerce transfrontalier. Et bien que les groupes armés ne franchissent pas la frontière, ils exercent une pression constante. Ivan Garcia appelle la communauté internationale à intervenir en Haïti avec une force similaire à la MINUSTAH de 2004, sinon l'instabilité haïtienne risque d'atteindre gravement la République dominicaine.L'hôpital La Providence des Gonaïves reprend vieOui c'est à la Une du Nouvelliste. L'hôpital avait été construit dans le cadre des projets post-séisme, pour soulager les hôpitaux saturés de la capitale. Mais très vite, il est devenu un symbole de la mauvaise gouvernance qui gangrène le pays : mal géré, en déclin constant.Aujourd'hui, les choses semblent changer. Une nouvelle direction est en place, le personnel a été renforcé, les locaux sont nettoyés, entretenus, et surtout : les patients commencent à revenir. Un renouveau salué par Le Nouvelliste, qui parle d'une «renaissance». Et dans le contexte actuel – où les grands hôpitaux de Port-au-Prince sont fermés, vandalisés ou incendiés – les autorités sanitaires de l'Artibonite ambitionnent carrément de faire de La Providence un centre hospitalier de référence à l'échelle nationale.Mais attention, nuance le journal : tout n'est pas encore parfait. L'hôpital n'a pas d'électricité 24 heures sur 24, il n'y a ni ambulance ni véhicules adaptés pour le transport des malades. Et les grands appareils biomédicaux sont souvent à l'arrêt, faute de personnel qualifié pour les faire fonctionner, ou simplement parce qu'on ne trouve pas les pièces de rechange. Bref, beaucoup reste à faire.La PNH présente son bilan pour le mois de mai  C'est à la une de Gazette Haiti. Selon la police nationale, 91 armes à feu ont été saisies, en plus d'une importante quantité de munitions et divers équipements. Un bilan modeste alors que le ministre de la Défense Jean-Michel Moïse reconnait sans détour: « Les gangs sont mieux armés que notre armée ». Pour lutter contre les gangs, il se tourne aussi vers des sociétés privées américaines. Le New York Times révèle qu'Haïti a signé un contrat avec Erik Prince, le fondateur de la société militaire privée Blackwater – tristement célèbre pour le massacre de civils en Irak en 2007 – et proche de l'ancien président américain Donald Trump.Selon des responsables haïtiens et américains, Erik Prince aurait été mandaté pour mener des opérations létales contre les gangs armés en Haïti, à l'aide des drones. Problème : aucun résultat concret à ce jour. Aucun chef de gang capturé ni éliminé. En parallèle, Prince recrute des vétérans haïtiano-américains et prévoit d'envoyer jusqu'à 150 mercenaires à Port-au-Prince cet été. Deux experts cités par le New York Times confirment aussi qu'un important lot d'armes a été récemment expédié dans le pays. Ce recours à une force paramilitaire étrangère inquiète de nombreux observateurs, dans un pays où les institutions sont au bord de l'effondrement, et où le contrôle démocratique sur ce type d'intervention est inexistant.Aux États-Unis, l'initiative de Donald Trump visant à lutter contre l'antisémitisme sur les campus suscite de vives critiquesDans une tribune publiée par USA Today, le cardiologue Alex Zheutlin dénonce l'initiative de Donald Trump contre l'antisémitisme sur les campus, qu'il qualifie de manœuvre politique. Selon lui, l'objectif n'est pas de protéger les étudiants juifs, mais de réprimer les universitésjugées trop progressistes, comme Harvard, et de faire taire les critiques d'Israël. Cette démarche, dit-il, restreint la liberté académique et entretient une fausse équation entre militantisme pro-palestinien et haine antisémite, tout en ignorant l'antisémitisme de l'extrême droite.L'auteur alerte aussi sur les effets pervers d'une telle stratégie : en plaçant les Juifs au centre d'une campagne de censure, elle alimente à la fois les stéréotypes antisémites de droite (pouvoir supposé sur les institutions) et les soupçons de gauche (confusion entre soutien à Israël et identité juive). L'auteur rappelle aussi que l'université a été un vecteur d'intégration essentiel pour les Juifs américains. Instrumentaliser l'antisémitisme, conclut-il, ne les protège pas : cela les isole et affaiblit leur place dans la société.Journal de la 1ère Sera-t-il la solution, comme promis, ou le problème ? En Guadeloupe, le syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement est sévèrement épinglé par un rapport de la Chambre Régionale des comptes.

Revue de presse internationale
À la Une: scepticisme général avant les pourparlers d'Istanbul

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:53


« L'absence de Poutine aux négociations d'Istanbul anéantit les espoirs d'avancée en Ukraine », titre le Times qui ajoute : « Volodymyr Zelensky accuse le dirigeant russe de ne pas vouloir parvenir à un accord avec l'Ukraine ». Les propos du président ukrainien sont repris tel quels : « nous ne pouvons pas courir le monde à la recherche de Poutine. C'est un manque de respect de la part de la Russie. Pas de rendez-vous, pas d'ordre du jour, pas de délégation de haut niveau. C'est un manque de respect ». À Bruxelles, le Soir constate également que « les pourparlers de paix n'ont toujours pas commencé » et que « Vladimir Poutine n'a pas daigné se rendre en Turquie et s'abaisser à rencontrer Volodymyr Zelensky. » El Païs, de son côté, met Poutine et Trump dans le même panier, et les accuse tous deux de « torpiller les négociations à Istanbul ». « Le paradoxe », remarque le quotidien espagnol, « est que c'est le président russe qui a proposé la réunion d'Istanbul, (…) mais l'autocrate a fini par compromettre le retour à la table des négociations, en envoyant des représentants de second ordre ». Aux États-Unis, l'optimisme n'est pas non plus de mise. Le New York Times regrette que « les négociations de paix aient dégénéré en fanfaronnades et en confusion, hier ». Le président Trump a classé l'affaire, ajoute le journal, en déclarant : « rien ne se passera tant que Poutine et moi ne nous seront pas rencontrés ».Au mauvais endroit, au mauvais momentEn France, le journal Libération fait sa Une sur Boualem Sansal. « Six mois de détention, les coulisses du scandale Sansal » titre le quotidien. « Coupé du monde depuis son arrestation le 16 novembre, et condamné à cinq ans de prison à l'issue d'un simulacre de procès, l'écrivain franco-algérien est pris au piège de la guerre diplomatique entre Paris et Alger », précise le quotidien français, selon lequel, « l'écrivain naturalisé français, malade du cancer et soumis à l'isolement, a failli être libéré début avril, avant de subir à nouveau l'intense crise entre Paris et Alger ». C'est ce que Libération appelle « un piège mortifère. Boualem Sansal est  l'otage d'un inextricable jeu de pouvoir entre Paris et Alger, pris dans la relation complexe entre les présidents Tebboune et Macron, l'interminable conflit franco-algérien qui s'embrase aujourd'hui à un degré inouï ». « Le drame de Boualem Sansal », estime Alexandra Schwarzbrod dans son éditorial, « c'est qu'il s'est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ». L'espoir est mince. « Comment faire pour qu'aucun des deux présidents ne perde la face ? » interroge Alexandra Schwarzbrod. « Tout doit être entrepris à tous les niveaux, pour libérer cet homme qui déclarait n'avoir jamais cessé d'aimer son pays ».Thérapie génique personnaliséeEnfin, cette très bonne nouvelle, venue des États-Unis, mais c'est le quotidien suisse Le Temps qui s'en fait l'écho. Il s'agit d'une découverte scientifique pleine de promesses, incarnée par un bébé de six mois, qui s'appelle KJ Muldoon, dont les parents Nicole et Kyle vivent en Pennsylvanie. Or, leur enfant, qui est « atteint d'une maladie génétique rare affectant l'élimination de l'ammoniac », a reçu la « première thérapie génique personnalisée au monde » et il affiche aujourd'hui une forme qui fait plaisir à voir, sur la photo publiée par le Temps. « Certes l'enfant n'est pas considéré comme guéri », explique le journal, il devra être suivi sur le long terme, il faudra vérifier que « le changement escompté a bien eu lieu dans son ADN », mais il semble bien que « les chercheurs américains aient réussi à corriger une mutation délétère chez le nourrisson ». « Cette innovation médicale majeure », ajoute le Temps, « offre l'espoir d'un traitement pour les 30 millions d'Américains  atteints de maladies génétiques rares ». Et on l'espère, pour les autres malades qui vivent ailleurs dans le monde...

Journal d'Haïti et des Amériques
Violences en Équateur : le cas des enfants disparus

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 13, 2025 30:00


En Équateur, pays en crise, la violence des gangs criminels liés au narcotrafic s'accroît depuis 2019. Et aussi le nombre de mineurs disparus, il a doublé l'an dernier (2024) pour atteindre le nombre de 322. Un dossier de Juliette Chaignon. Depuis début mars 2025, Adriana, 13 ans, a disparu près d'une rivière. Sa famille, convaincue qu'elle a été enlevée, dénonce l'inaction de la police malgré des témoins et des indices. Sa sœur affirme dans une vidéo postée sur Instagram qu'au moins deux autres jeunes filles ont disparu dans des circonstances similaires, sans réponse des autorités. Ce cas illustre une tendance alarmante : en Équateur, le nombre de jeunes filles disparues a été multiplié par quatre en cinq ans. Ces adolescentes représentent désormais 71% des mineurs portés disparus, cibles privilégiées des gangs pour l'exploitation sexuelle.Les familles n'osent pas signaler les disparitions à la policeDans les quartiers pauvres, les groupes criminels enrôlent aussi garçons et filles comme guetteurs, dealers ou esclaves sexuelles, en profitant de l'absence totale de l'État. Les familles, souvent trop pauvres pour fuir ou résister, vivent dans la peur, selon Billy Navarete, le président du comité des droits de l'homme de Guayaqui. Depuis que le président Noboa a déclaré un « conflit armé interne », l'armée intervient massivement. Mais cette militarisation a entraîné des abus : 33 cas de disparitions impliquant des soldats ont été recensés, dont 9 mineurs. L'un des cas les plus choquants : quatre enfants afro-équatoriens retrouvés calcinés après avoir été arrêtés par l'armée.Les associations de défense des droits humains dénoncent aussi la corruption des forces de l'ordre, parfois complices des bandes. Certains enfants disparaissent dans des règlements de comptes, tués par balles perdues ou exécutés, puis enterrés sans identification. Les familles cherchent désespérément dans les hôpitaux, les morgues et les prisons. Face à la peur de représailles, beaucoup se taisent. Les ONG estiment que les chiffres officiels sous-estiment largement le phénomène. La police, elle, affirme résoudre 87% des enquêtes, un taux toutefois en baisse. Haïti : les gangs avancent à Furcy, dans la commune de Kenscoff La situation reste très tendue à Furcy, à l'est de Port-au-Prince, nous explique le directeur d'Alterpresse, Gotson Pierre, dans son intervention hebdomadaire à RFI. « Arrivés en nombre par centaines, lourdement armés et dotés de logistique avancée, les membres de gangs ont commis de nombreuses exactions », écrit le site d'information. Selon son directeur, les forces de l'ordre ne sont pas suffisamment nombreuses pour faire face aux gangs. La police est incapable de protéger la population, précise Gotson Pierre. La localité de Furcy est située « sur un corridor stratégique qui relie Port-au-Prince aux zones agricoles de l'Ouest », rappelle Alterpresse, « c'est un point important pour la sécurité alimentaire de la capitale ».  Avec Gotson Pierre, nous parlons également de la vie scolaire en Haïti, lourdement affectée par les violences. De plus en plus d'enfants manquent l'école à cause de l'insécurité. Les écoles doivent fermer ou les familles déménagent. Toute une génération d'élèves n'a plus qu'un accès très limité à l'éducation, souligne Gotson Pierre.  L'affaire de l'avion de luxe offert à Donald Trump par le QatarUne chose est sûre : l'ancien président américain ne rentrera pas les mains vides de son voyage au Moyen-Orient. Mais la presse américaine s'interroge sur l'utilité de ce Boeing 747 flamboyant, offert à Donald Trump par le Qatar. Car pour qu'il puisse réellement transporter le président des États-Unis, il devra être transformé en profondeur, pour répondre à des normes de sécurité très strictes.Selon un responsable de la Maison Blanche, cité par le Washington Post, on ignore encore combien de temps prendraient ces modifications. Ce qu'on sait, en revanche, c'est que l'appareil dispose déjà de deux salles de bain complètes, neuf toilettes, une chambre principale, une chambre d'amis, plusieurs salons, un bureau privé… le tout avec des sièges en cuir crème et beige répartis sur deux niveaux.Mais attention, préviennent des experts : adapter cet avion vieux de 13 ans aux normes d'Air Force One prendrait des années… et coûterait des milliards. « Impossible de finaliser ce chantier avant la fin de son mandat », écrit le Washington Post. Et cette affaire soulève aussi une question juridique : Donald Trump a-t-il le droit d'accepter un tel cadeau ? Le New York Times souligne que sous son second mandat, il fait voler en éclats toutes les lignes rouges entre fonction publique et intérêts privés. Car, selon ses proches, Donald Trump prévoit de transférer l'avion à sa fondation présidentielle une fois qu'il aura quitté la Maison Blanche. En Argentine, des documents nazis découverts dans des caisses de champagneC'est à lire dans le journal Clarin. Des fonctionnaires de justice ont mis la main sur douze caisses en bois, marquées « champagne Crillón », dans le sous-sol du Palais de Justice de Buenos Aires. En les ouvrant, surprise : ils tombent sur des centaines de cartes de membres du parti nazi argentin, des passeports et d'autres documents datant de 1941, qui seraient arrivés à bord d'un navire japonais.On y trouve aussi du matériel de propagande nazie, destiné à diffuser l'idéologie d'Hitler en Argentine, alors que la Seconde Guerre mondiale faisait rage. Certains documents portent même sa signature. Clarin publie plusieurs photos de ces objets qui, selon le journal, pourraient aider à mieux comprendre le financement du nazisme en Argentine.Pour La Nación, il s'agit d'une découverte de portée mondiale. Le journal rappelle que le président Javier Milei a récemment décidé de déclassifier les archives argentines sur l'accueil des anciens nazis après la guerre. Journal de la 1ère Fusillade à Fort-de-France : les autorités renforcent la sécurité.

Revue de presse internationale
À la Une: les 100 jours au pouvoir de Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 4:25


« Nous ne faisons que commencer » ; « vous n'avez encore rien vu ! » ; « tout va bien se passer… » Voici les petites phrases prononcées par Donald Trump ces dernières heures devant les caméras ou devant ses supporters. Des petites phrases reprises dans nombre de quotidiens ce matin. Le cap des 100 jours a donc été franchi. Et le président américain se veut rassurant… Il faut dire que son action à la tête de la Maison Blanche depuis le 20 janvier soulève interrogations, critiques, craintes… Et ce matin, l'immense majorité des commentaires ne lui sont guère favorables…Le New York Times propose pas moins de 15 éditoriaux sur les trois mois au pouvoir de Trump avec ce titre global sans équivoque : « chaque jour depuis le 20 janvier a été ressenti comme un chaos total ».En effet, rebondit Le Soir à Bruxelles, « cela fait 100 jours que Donald Trump est redevenu le président des États-Unis. Et cela fait 100 jours que les Américains, et le monde, prennent claque sur claque. Quand on fait la liste de ce qui s'est produit depuis le 20 janvier, il y a de quoi être interloqué. »Un « sillage de ruines »Le Temps à Genève tente de résumer cette liste en quelques lignes : « durant ces 100 premiers jours, Donald Trump a verrouillé les frontières de son pays, lâché Elon Musk sur l'administration publique, sabré dans l'aide internationale et dans les contributions aux organisations multilatérales, il est parti en croisade contre la diversité et l'inclusion, confortant l'Amérique blanche et hétérosexuelle. Sur la scène internationale, poursuit le quotidien suisse, Donald Trump a lancé des processus de paix en Ukraine et avec l'Iran, tout en encourageant Israël à écraser Gaza. Il a menacé d'annexer le Groenland, le Panama ou le Canada. En parallèle, il a lancé une guerre commerciale indiscriminée contre le reste du monde, avant de la rediriger contre la Chine, mais s'aliénant ainsi ses alliés maltraités et désorientés. »Commentaire désabusé du Guardian à Londres : « le 47e président des États-Unis laisse derrière lui un sillage de ruines. Le chaos est sa marque de fabrique. Personne ne sait si, quand et comment le carnage prendra fin. (…) Le 4 juillet 2026, les États-Unis fêteront leur 250e anniversaire. À cette date, Trump sera au pouvoir depuis près de 18 mois. Imaginez tout ce qu'il aura accompli. Et détruit. »L'arme de la vengeance…Libération à Paris analyse un autre aspect de la politique de Trump : l'attaque permanente contre tous ceux qui s'opposent à lui…« 100 jours de vengeance tous azimuts pour Donald Trump », titre le quotidien français. En effet, constate-t-il, « aussitôt investi, le dirigeant d'extrême droite s'est lancé publiquement, à coups de décrets, dans une entreprise de vengeance contre ceux qu'il considère comme ses ennemis politiques. Dans son viseur figurent notamment son prédécesseur, Joe Biden, et son adversaire lors de l'élection de l'année dernière, Kamala Harris, tous les deux privés fin mars de leur habilitation secret-défense. Mais le spectre des attaques trumpistes est beaucoup plus large, relève encore Libération. Elles visent des opposants politiques, figures du camp démocrate, et des institutions jugées trop “woke“ ou trop “marxistes“ par le Président, comme les prestigieuses universités du nord-est du pays ou le centre culturel Kennedy, à Washington. Elles frappent aussi d'anciens alliés, avec lesquels il a gouverné lors de son premier mandat. » Des sondages en berneLe Monde, toujours à Paris, met l'accent lui sur l'impopularité croissante de Donald Trump… Cette « impopularité ne vaut pas seulement sur les sujets qui avaient été les moteurs de sa victoire, l'immigration et l'économie. Elle est alimentée également par le rejet d'une pratique agressive du pouvoir, adoptée depuis le 20 janvier. Le jugement des personnes interrogées par le Washington Post est, à ce titre, sans appel, relève Le Monde. Pour 64 % d'entre elles, selon un sondage publié dimanche, le républicain “va trop loin“ dans sa volonté d'“étendre le pouvoir de la présidence“. »Le Figaro tempère… « En réalité, son taux d'approbation égale, voire surpasse légèrement celui de son premier mandat à la même échéance. » En fait, poursuit le journal, « cette chute observée les 100 premiers jours représente une tendance assez classique dans l'histoire politique américaine récente. » Et, surtout, insiste Le Figaro, « Trump conserve le soutien de l'électorat républicain et l'approbation d'un gros tiers des électeurs indépendants. »

Revue de presse internationale
À la Une: les funérailles du pape François à Rome

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 4:04


« Les funérailles du pape François transforment Rome en centre du monde », titre le journal le Monde, qui parle de « grand-messe diplomatique ». Au total, nous dit-on, « 160 délégations étrangères sont attendues sur la place Saint-Pierre, reflet de l'influence du Vatican sur la scène internationale et des engagements du défunt pape argentin ». « Pour une journée au moins », poursuit le quotidien français, « celle qui voit un pape porté en terre, la cité du Vatican, plus petit État de la planète, prend des allures de nombril du monde ».Plus intéressé par les questions religieuses, le journal la Croix a, de son côté, interrogé sur la place Saint-Pierre des fidèles, venus, tôt ce matin, pour assister aux funérailles du pape. C'est le cas de Maria, 25 ans, « qui a fait le voyage depuis le Portugal avec ses parents ». « François a été élu pape lorsque j'étais encore petite » raconte-t-elle. « Il m'a aidé à construire ma foi, à confirmer des intuitions que j'avais en tant que jeune catholique ».Ne jamais oublier les pauvresMais les invités à ces funérailles, n'ont pas tous le profil du catholique lambda. Le Guardian rappelle qu'outre les nombreuses délégations officielles, « des réfugiés, des prisonniers, des personnes transgenres et des sans abri », font partie des invités... Deux organisations de soutien aux réfugiés qui risquent leur vie en traversant la Méditerranée, ont aussi été invitées aux funérailles du pape, précise le quotidien britannique.Le fondateur de l'une de ces ONG, Mediterranea Saving Humans, témoigne : « François nous encourageait toujours à sauver des personnes en mer, à les aider à fuir la Lybie ou la Tunisie et à les accueillir. Il était un vrai disciple de Jésus. Il parlait à tout le monde ». Le New York Times, de son côté, cite le communiqué du Vatican rappelant que « le pape avait choisi le nom de François pour ne jamais oublier les pauvres. Saint François d'Assise ayant renoncé à sa fortune pour vivre dans la pauvreté ». « Près de chez lui », rappelle d'ailleurs le New York Times, « François avait insisté pour que le bureau de poste du Vatican soit transformé en une clinique gratuite pour les sans-abri et les migrants ». Qui sera le prochain pape ?La presse internationale se demande par ailleurs ce matin qui remplacera le pape François. C'est à la Une d'El Païs. Le quotidien espagnol nous explique que « deux grands courants émergent : l'un est en faveur de la continuité et chercher à faire avancer les réformes entreprises par le pape. Et l'autre, inquiet, veut corriger le tir et rétablir l'ordre ». « Le secrétaire d'État du Vatican, Pietro Parolin, « diplomate chevronné et considéré comme une figure à mi-chemin entre François et ses adversaires, est cité comme l'un des favoris, car il lui a été fidèle, est progressiste, mais a gardé ses distances sur certaines questions », explique El Païs. Mais quoi qu'il advienne, « le désir d'unité prévaudra : un schisme est la plus grande peur de la hiérarchie ecclésiastique », assure le quotidien espagnol.ConclaveEnfin, le Wall Street Journal fait entendre sa différence. Moins respectueux que la plupart des autres titres de la presse internationale, le quotidien américain parle du « Super Bowl du catholicisme ». À ses yeux, « tout le monde est devenu un expert de la papauté. Catholiques et non-catholiques se mobilisent autour de leurs candidats favoris pour le poste religieux le plus en vue au monde (…) Ils font la promotion de leurs prétendants sur les réseaux sociaux et dans les paris sportifs, comparant les qualifications des cardinaux comme des juges d'American Idol et évaluant leurs chances comme des experts sportifs ».Un enthousiasme semble-t-il encouragé par le livre et le film « Conclave », sorti l'année dernière, une histoire de machinations politiques au sein du Vatican, après le décès inattendu et mystérieux du pape. Noa, une américaine de 33 ans interrogée par le Wall Street Journal, a lu le livre et vu le film. Avec son père rabbin, raconte-t-elle, « elle suit les réflexions et les dernières nouvelles des cardinaux, comme s'il s'agissait d'une élection présidentielle ».  À lire aussi[Direct] Obsèques du pape François: des milliers de fidèles affluent vers la place Saint-Pierre

Revue de presse internationale
À la Une: où en est la Turquie un mois après l'arrestation du maire d'Istanbul?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 3:55


Les fêtes de l'Aïd avaient ramené le calme, mais cette contestation inédite depuis dix ans a repris dans les universités d'Istanbul, d'Ankara et ailleurs. Le correspondant du Washington Post dresse le bilan de ces dernières semaines. « Maintenant, la question pour l'opposition est de savoir comment transformer l'élan dans ces rues en un capital politique suffisant pour mobiliser des électeurs », prévient le journal. La prochaine élection présidentielle en Turquie en mai 2028 n'est pas tout de suite, mais les adversaires de Recep Tayyip Erdoğan ont du boulot. « Leurs rangs sont divisés entre factions pro-kurdes, centristes, de gauche et nationalistes, qui s'opposent depuis longtemps », indique le Washington Post.Le parti du maire d'Istanbul devant celui d'Erdoğan dans les sondages« Le parti du maire d'Istanbul, centriste et laïque, veut construire une alliance durable », remarque le Washington Post. Un récent sondage l'enorgueillit de 37 %, devant le parti islamiste d'Erdoğan, qui a chuté à 30 %. La question clé, selon le journal américain, « est de savoir ce que fera le parti pro-kurde. L'arrestation du maire d'Istanbul le mois dernier est intervenue trois semaines seulement après qu'Abdullah Öcalan, chef embastillé du PKK, a demandé à son mouvement de déposer les armes après une insurrection de plusieurs décennies ».« Le parti pro-kurde est désormais confronté à un dilemme », remarque le Washington Post. Car « s'il soutient fermement le reste de l'opposition, il risque de faire dérailler le processus de paix ». Le tout alors que les bombardements se poursuivent sur les bases du PKK retranchées en Irak et que les Kurdes de Syrie affiliés au PKK maintiennent une paix fragile avec le nouveau pouvoir de Damas.Covid-19, Chine et Maison BlancheAux États-Unis, la Maison Blanche remplace son site web consacré au Covid-19 par une démonstration complotiste accusant la Chine d'être responsable de la pandémie. Le site gouvernemental Covid.gov, qui fournit habituellement des informations sur le virus et qui permet aux gens de commander des tests, redirige désormais vers une page web appelée « lab leak » (soit « fuite de laboratoire ») : deux mots avec une figurine Trump au milieu.Le New York Times décrit  « la nouvelle page est illustrée par une image satellite de Wuhan, en Chine, ville où le Covid-19 a commencé à se répandre. (...). Mis en exergue : l'Institut de virologie de Wuhan, laboratoire spécialisé dans les coronavirus qui a participé à des projets de recherche que certains scientifiques considéraient comme dangereux ».« Mais la page web ne tient pas compte des lacunes de cette théorie »décriée de toutes parts - par la Chine, par la communauté scientifique, et par la CIA. « Le virus s'est plutôt propagé des animaux aux humains sur un marché illégal, rappelle le New York Times. La purge de cet ancien site web Covid reflète une pratique plus large de l'administration Trump, consistant à mettre au placard les sites web sur la santé qui ne s'alignent pas sur la vision de la Maison Blanche. Y compris ceux liés au changement climatique et aux personnes LGBT. »Les derniers hommes du présidentLe journal français Libération tire le portrait des derniers proches du chef d'État français, décrit comme « isolé ». Autour de lui resterait « moins d'une vingtaine » de collaborateurs « engagés le plus souvent à sa communication, à sa protection. ». « Eux ne sont pas de ces nombreux déçus, essorés, perdus dans l'usure du pouvoir, décrit Libé. Ils sont restés par conviction, parfois par calcul, par obligation. »De la dissolution ratée de l'an dernier à l'élection de Donald Trump, l'article décrit l'intimité des dernières années de pouvoir d'Emmanuel Macron.

Invité de la mi-journée
États-Unis: déclarer des migrants comme morts à la Sécurité sociale «secoue l'État de droit»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 7:38


Quand Donald Trump ne fait pas trembler le monde entier, il continue de matraquer ses cibles favorites dans son pays. Le New York Times révèle que plus de 6 000 immigrés latino-américains ont été déclarés « décédés » et privés de leurs prestations sociales, cherchant ainsi à leur couper l'accès aux cartes de crédit, aux comptes bancaires et à d'autres services financiers. Le but de cette stratégie étonnante est qu'ils partent d'eux-mêmes. Jusqu'où l'administration Trump peut-elle aller pour mener à bien ses ambitions de restrictions migratoires ? L'avocat en droit public et essayiste Olivier Piton est l'invité de RFI, auteur de La Nouvelle Révolution américaine », éditions Plon.  À lire aussiÉtats-Unis: l'administration Trump prive des milliers d'immigrés de la sécurité sociale en les déclarant morts

Le débat
Droits de douane : l'Europe et la Chine contre-attaquent ?

Le débat

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 43:37


C'est le jour J pour la mise en application des tarifs douaniers de Donald Trump. L'impact, c'est une nouvelle journée de turbulences sur les places financières. Le New York Times a mis ces droits de douane punitifs en Une : 104% sur la Chine, 24% sur le Canada et le Mexique, 20% sur l'Union européenne. Face à une telle brutalité, la Chine riposte sur les produits américains avec des droits de douane à hauteur de 84%. L'Europe prépare une réponse graduée : des droits de douane sur les produits américains qui vont de 10 à 25% commenceront à être perçus le 15 avril, en réplique aux droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Face à la brutalité de Trump, quelle est la meilleure réponse ? Comment l'Europe riposte-t-elle ? Quelle est la place pour des négociations ?

Revue de presse internationale
À la Une des médias égyptiens: la visite d'Emmanuel Macron au Caire

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 3:53


Le journal Al Arham publie les photos de la déambulation du président français dans un vieux bazar du Caire. Le chef d'État apparaît tout sourire, sans cravate, en train de saluer les marchands. Avec son homologue le président égyptien al-Sisi. Le tout encadré par un impressionnant dispositif de sécurité. Une quatrième visite en exercice pour Emmanuel Macron avec un double objectif. Économique d'abord : « le commerce Égypte/France se compte en milliards de dollars » rappelle Al Arham. Puis politique. Le chef de l'État français doit se rendre dans le Sinaï à la frontière de Gaza pour parler aide humanitaire et solution à deux États au conflit Israélo/Palestinien.  « Il est dans l'intérêt de Marine Le Pen de calmer le jeu » Le journal suisse Le Temps reviens sur le rassemblement de soutien à Marine Le Pen, déclarée inéligible par la justice française. Nous n'avons pas assisté à un remake français de l'assaut du capitole remarque Le Temps. « Marine Le Pen et Jordan Bardella ont mis un tout petit peu d'eau dans leur vin ce dimanche après-midi » note le journal. Bien plus modéré, plus sage que la semaine dernière lorsque la décision de justice a été annoncée. Une « bonne stratégie » selon Le Temps, « Il est dans l'intérêt de Marine Le Pen de calmer le jeu si elle veut pouvoir bénéficier d'un jugement plus clément en appel ». Un nouveau procès doit avoir lieu à l'été 2026. Mais au-delà de son propre intérêt, le Journal Le Temps ne pense pas que les Français apprécient la portée populiste des accusations de « partialité des juges » évoqué la semaine dernière par Marine Le Pen. Le titre suisse écrit : « La France, même pleine de colère et de doutes, se refuse toujours, au bout du compte et contrairement à tant d'autres, à céder- son destin aux populistes. Peut-être parce que la fonction présidentielle française a un prestige qu'elle n'a pas ailleurs. Peut-être parce que la France a une si haute image d'elle-même qu'elle ne peut pas se concevoir représentée par quelqu'un d'excessif ou de grotesque ». décrit Le Temps.  Un téléphone qui ne fait « presque rien » L'utilisation d'un téléphone moins intelligent peut-elle guérir de l' « abrutissement numérique » ? C'est le titre d'une chronique du New York Times. L'histoire de ce journaliste qui nous raconte que depuis quelques années, il n'arrive plus « à réfléchir profondément ». À force de passer du temps sur son téléphone, son temps d'attention s'est nettement diminué. Il a même du mal à lire un livre ou regarder un film jusqu'au bout. Tout ça, ça porte un nom : le brain rot, comprenez « l'abrutissement numérique ».  Pour pallier ça, un nouveau produit fait son apparition : vous connaissiez l'IPhone, voici le Light Phone. Le journaliste décrit : « c'est un téléphone dépouillé qui ne fait pratiquement rien. Il peut : passer des appels, envoyer des sms, prendre des photos, afficher des cartes routières, écouter de la musique et des podcasts, mais il ne fait pas grand-chose d'autre. (...) Pas de navigateur web, pas de réseaux sociaux, même pas d'email », explique le New York Times. Photo à l'appui : le téléphone ressemble à un petit rectangle tactile avec un écran uniquement en noir et blanc. Alors dans la vie de tous les jours qu'est-ce que ça donne ? Le New York Times a testé pour vous pendant une semaine : « Il y a eu des moments où j'ai apprécié », commente le journaliste. « Lorsque j'attendais un train, ou que je me reposais à la salle de sport ou que je mangeais seul, je n'étais pas tenté de regarder l'écran du téléphone et je me sentais plus attentif à ce qui m'entourait ». Sauf qu'au fil du temps le journaliste avoue se sentir de plus en plus stressé et moins compétent. Incapable de chercher le nom d'un nouveau restaurant ou d'ouvrir la porte de son garage. Ce n'est plus seulement nous qui sommes accros au téléphone, mais notre environnement qui ne peut plus s'en passer. 

Journal d'Haïti et des Amériques
USA : quelle stratégie pour les démocrates face à Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 30:00


Dans le New York Times, plusieurs chroniqueurs s'interrogent sur la position des démocrates face à Donald Trump, une position « faible » selon le quotidien. ⇒ Le New York Times. Les chroniqueurs mettent en lumière les faiblesses du leadership démocrate face à la menace représentée par Donald Trump. La sociologue Zeynep Tufekci critique le manque de cohérence entre le discours alarmiste des démocrates et leurs actions, notamment leur gestion maladroite de la candidature de Joe Biden en 2024. Selon elle, l'incapacité des responsables démocrates à reconnaître la gravité de la situation et à structurer une opposition efficace a empêché une véritable résistance face à Donald Trump. Ce vide de leadership compromet aujourd'hui la capacité du parti à s'organiser et d'élaborer une stratégie contre le président.S'occuper des préoccupations concrètes des Américains ? Le chroniqueur Nicholas Kristof de son côté souligne un autre problème : les démocrates insistent sur la défense de la démocratie, mais ce n'est pas un argument qui touche suffisamment les électeurs indécis. Pour convaincre, il faut s'adresser aux préoccupations concrètes des citoyens, comme le coût de la vie ou l'accès aux services publics. Le journaliste illustre son propos avec un exemple dans l'État d'Oregon, où une famille est devenue critique envers de Donald Trump après avoir rencontré des difficultés avec la Sécurité sociale. Selon lui, c'est ce type de problèmes du quotidien qui mobilise réellement les électeurs.La journaliste Masha Gessen nuance cette analyse et explique que l'intérêt personnel ne se limite pas aux aspects économiques. Elle évoque le concept de « deep story », une vision identitaire qui structure le vote des électeurs. Il ne suffit pas d'alerter sur une dérive autoritaire ; il faut proposer un récit fédérateur qui lie les préoccupations économiques aux atteintes aux droits fondamentaux. Elle prend l'exemple du président Zelensky en Ukraine, et estime qu'un bon dirigeant devrait présenter une vision collective et mobiliser les électeurs autour d'une cause qui dépasse leurs intérêts immédiats, explique-t-elle au New York Times.La situation sécuritaire continue de se dégrader en Haïti C'est le thème de l'éditorial de Frantz Duval dans le Nouvelliste. La situation à Port-au-Prince continue de se détériorer alors que les habitants de plusieurs quartiers fuient face à l'avancée des gangs, écrit-il. Deprez, Pacot, Debussy et d'autres zones sont en proie à un exode massif, tandis que des quartiers comme Turgeau et Pétion-Ville s'inquiètent de la propagation de la violence. Pillages et incendies rythment désormais le quotidien, et chaque jour sans affrontement est perçu comme le prélude à une nouvelle vague de chaos. L'État, en recul, semble incapable de rétablir l'ordre, renforçant un sentiment de délaissement total, selon le Nouvelliste. Le journal rappelle que le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s'est rendu hier en Jamaïque pour une rencontre avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio, mais aucune annonce concrète n'en est ressortie.La mort d'un policier kenyan de la MMAS Pour la deuxième fois en quelques semaines, un policier kenyan de la Mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti (MMAS) a trouvé la mort. Il est tombé dans une embuscade tendue par les gangs dans le département de l'Artibonite. Les groupes criminels ont aussi mis en scène leur opération macabre. Un récit de Vincent SouriauMarco Rubio lance un avertissement au Venezuela au sujet du Guyana   L'avertissement le plus sévère à ce jour contre le Venezuela sur ce sujet, estime le journal guyanais Stabroek News. « Si Caracas attaquait le Guyana ou les infrastructures d'ExxonMobil dans l'océan Atlantique, les conséquences seraient désastreuses », a déclaré Marco Rubio, à une question du journal. Des propos qui ont provoqué une réaction immédiate du président vénézuélien. C'est à lire sur le site de Telesur. Nicolás Maduro a rejeté les déclarations du secrétaire d'État américain, les qualifiant de tentative d'intimidation impériale, tout en accusant Marco Rubio de collusion avec l'opposition vénézuélienne. Un sujet qui se partage la Une avec le rapatriement des Vénézuéliens par les autorités américaines. Ce vendredi matin, un avion transportant 178 migrants expulsés des États-Unis, a atterri à Caracas. Ils étaient accueillis par le ministre de l'Intérieur, Diosdado Cabello qui a dénoncé la stigmatisation et de mauvais traitements dont ces migrants auraient été victimes aux États-Unis, peut-on lire dans le journal El Nacional.Journal de la 1re On revient sur le dernier jour de la visite de la ministre déléguée au Tourisme Nathalie Delattre en Martinique.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : Trump veut imposer des taxes de 25% sur les voitures importées

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 30:00


La volonté du président Trump d'imposer dès la semaine prochaine des taxes punitives sur les voitures importées aux États-Unis suscite la stupeur de ses partenaires commerciaux et percute les perspectives de tout le secteur. Le New York Times rappelle que près de la moitié des voitures vendues aux États-Unis sont importées tout comme environ 60% des pièces détachées, ce qui veut dire mathématiquement que les prix vont augmenter de manière significative alors que l'inflation a déjà renchéri le prix des voitures et des camions pour le consommateur américain. Le Washington Post avance un chiffre : le prix moyen d'une voiture aux États-Unis est de 50 000 dollars et ces nouveaux droits de douane pourraient ajouter 10 000 dollars à l'addition. Ce qui prouve, poursuit le journal, que le président américain, pourtant élu par nombre de ses partisans pour lutter contre l'inflation, est prêt à se mettre dans une position plus à risque vis-à-vis de son électorat que lors de son premier mandat. Le journal parle aussi d'un coup de tonnerre pour l'industrie automobile qui emploie plus de 3 millions d'Américains dans ses usines, magasins et entrepôts à travers le pays. Cela ajoute de l'incertitude dans un marché qui n'en avait pas besoin, estime de son côté le NY Times. « Signalgate » : Qui est Jeffrey Goldberg, le rédacteur en chef de The AtlanticLe «Signalgate», c'est le scandale autour de la messagerie non sécurisée qui continue d'agiter l'administration Trump. Le président américain a dénoncé une chasse aux sorcières tout en niant la gravité de faille de sécurité qui a permis à un journaliste américain d'assister, sur la messagerie Signal, à la planification d'une opération militaire contre les Houthis au Yémen. Et ce journaliste n'est pas n'importe qui : il s'agit du rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantis, devenu depuis quelques jours la cible d'attaque de Donald Trump et de ses proches. Achim Lippold nous dresse son portrait. Haïti : Le secrétaire d'État américain, Marc Rubio, rencontre le président du CPT en JamaïqueFrantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste nous parle de la visite de Marc Rubio, le secrétaire d'État américain en Jamaïque. Il s'est entretenu avec le président du Conseil présidentiel de transition Fritz Alphonse Jean sur un appui à la mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya. Marc Rubio a conscience que la force n'est pas suffisamment importante pour affronter les gangs lourdement armés, et tente de mobiliser un soutien régional pour obtenir des financements qui permettraient d'élargir la mission. Kristi Noem, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure se met en scène dans une prison au SalvadorLa visite au Salvador de la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure n'est pas passée inaperçue. Kristi Noem s'est mise en scène dans une vidéo sinistre filmée à la prison de haute sécurité du CECOT où sont incarcérés plus de 200 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et soupçonnés d'appartenir à un gang. La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure pose devant des grilles où sont enfermés des prisonniers alignés, têtes rasées et tatouages apparents, qui sont utilisés comme décor. Elle dit vouloir remercier le président du Salvador pour sa coopération et veut avertir les personnes qui souhaiteraient venir de manière illégale aux États-Unis pour commettre des crimes envers les Américains : «Vous serez poursuivis et cet endroit fait partie des outils à notre disposition », prévient-elle.Le CECOT, cette prison haute sécurité située au Salvador, dont elle a visité les installations, a été construite par le gouvernement de Nayib Bukele pour détenir les membres de gangs peu de temps après l'instauration de l'état d'urgence, rappelle le journalEl salvador. Les 238 Vénézuéliens expulsés des États-Unis sont soupçonnés d'être liés au gang Tren de Aragua, mais nombre d'entre eux disent n'avoir rien à voir avec cette organisation criminelle classée parmi les groupes terroristes par Washington.Le quotidien rappelle aussi l'accord conclu entre les États-Unis et le Salvador, Washington a versé un coût approximatif de 20 000 dollars par prisonnier pendant un an, soit 6 millions de dollars par an au gouvernement de Bukele qui, en échange, est d'accord pour partager les informations recueillies sur les détenus. Argentine : les inondations de Bahia Blanca, signes du changement climatiques C'était, il y a trois semaines, en Argentine : la ville portuaire de Bahia Blanca, située à près de 600 kilomètres au sud de Buenos Aires, subissait de plein fouet d'importantes inondations.En quelques heures, près d'une année de pluie est tombée. Des inondations dévastatrices qui ont touché plus de 300.000 personnes, et fait au moins 16 morts.Le World Weather Attribution (WWA), un réseau de scientifiques international, publie aujourd'hui une étude sur cet évènement climatique extrême. Et l'organisation établit un lien probable avec le réchauffement climatique. Juliette Pietraszewski nous en dit plus et Théo Conscience interroge les Argentins à Buenos Aires sur ce qu'ils pensent de la politique climatique de leur dirigeant, Javier Mileï. Bolivie : l'état d'urgence déclaré après des inondations qui ont touché près de 200 municipalitésL'ensemble des 9 départements du pays a été frappé par ces intempéries, que les experts attribuent au changement climatique. Des villages entiers ont été engloutis, La Razon cite un rapport qui parle de près de 380 000 familles touchées, le bilan humain est lui monté à 51 morts. Des précipitations intenses que le pays n'avait pas connues depuis 40 ans alors que la Bolivie se trouve dans un moment compliqué, poursuit le journal.Dans le Correo del Sur, la photo à la Une montre des champs engloutis par les eaux et des hommes en train de construire des digues, bottes au pied.Le président Luis Arce a récemment débloqué la somme de 75 millions de dollars pour faire face à ce type de catastrophes naturelles. Les autorités boliviennes assurent qu'elles n'abandonneront pas les familles qui se trouvent confrontées à cette situation dramatique. L'actualité des Outre-MerEmma Jaconelli de la 1ère évoque la revalorisation aux Antilles des sargasses, les algues polluantes.

CRIMES • Histoires Vraies
DEMAIN DANS CRIMES : Il y a 61 ans, le New York Times titrait : « Les 37 qui ont vu le meurtre n'ont pas appelé la police »

CRIMES • Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 1:44


Le 27 Mars 1964, le New York Times publie un article coup de poing : il y a deux semaines, une jeune femme est tuée au pied de son immeuble, sous les yeux de 38 témoins. 38 témoins, qui sont restés silencieux et n'ont pas appelé les secours. Si le destin tragique de Kitty Genovese marque tant les esprits, c'est par sa manière de cristalliser la tendance au « chacun pour soi ». En 1964, le peuple américain erre de plus en plein questionnement : le président a été assassiné quatre mois plus tôt, l'armée s'enlise au Vietnam depuis une décennie, et alors que la société tente de se relever, de promulguer le civil right act visant à bannir toute forme de ségrégation et discrimination, elle prend de plein fouet une preuve irréfutable de son individualisme...

Revue de presse internationale
À la Une: à quand un vrai cessez-le-feu en Ukraine?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 3:46


« Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l'égide des États-Unis, pointe Le Monde à Paris, l'Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales. (…) On est loin, soupire le journal, du cessez-le-feu total de 30 jours voulu par le président américain Donald Trump. » Et on est encore plus loin d'un accord global de paix.Pour l'instant, les Russes sont gagnants. En effet, poursuit Le Monde, « aux yeux de Moscou, les accords sur la mer Noire ont un double avantage : donner un gage de bonne volonté à Donald Trump, mais surtout jouer la montre pour mieux profiter de son avantage sur le front. »Pour les Ukrainiens, rien ne changeQui plus est, relève Le Soir à Bruxelles, « hormis l'effet d'annonce, rien n'est fait. Les contours des accords et le calendrier de mise en œuvre n'ont pas été précisés. Rien ne permet de garantir aujourd'hui que la trêve entrera réellement en vigueur ni quand. (…) Pour les Ukrainiens, cette trêve en mer Noire ne change pas grand-chose puisqu'ils avaient réussi à ouvrir un corridor d'exportations de céréales vers le Bosphore après la fin de l'accord céréalier. Et la relance de cet accord n'était pas une demande de Kiev. “C'est un affaiblissement des sanctions“, a d'ailleurs regretté Volodymyr Zelensky. »Bref, conclut Le Soir, « point de cessez-le-feu à l'horizon et les Russes continuent d'envoyer des missiles et des drones sur l'Ukraine, faisant chaque jour de nouvelles victimes. Trump espère sans doute toujours imposer un véritable cessez-le-feu, mais il ne semble pas avoir compris que Poutine avait d'autres intérêts qu'un arrêt de la guerre. »Pour les Russes, c'est une victoireLe Times à Londres renchérit : « l'accord de cessez-le-feu en mer Noire est une victoire pour [le président russe Vladimir] Poutine. (…) Il aura un impact limité sur la guerre et il avantage Moscou sans que Kiev n'obtienne la moindre concession. L'annonce d'un cessez-le-feu maritime et d'une éventuelle interdiction des frappes sur les installations énergétiques profitera bien plus à la Russie qu'à l'Ukraine. »En fait, insiste le Guardian, toujours à Londres, « cet accord offre concession sur concession au Kremlin, et on se demande si la Russie a donné quoi que ce soit pour obtenir sa première offre d'allègement des sanctions depuis le début de la guerre. »Résultat, poursuit le quotidien britannique, « on s'interroge de plus en plus sur la capacité des États-Unis à jouer un rôle de médiateur dans un conflit où ils semblent clairement sympathiser avec le Kremlin. »Les hauts responsables américains de la Défense seraient « une bande d'amateurs clownesques »À la Une également, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth et le conseiller à la Défense, Mike Waltz sur la sellette. Ce sont les suites de l'affaire révélée par le site d'information The Atlantic à propos des failles de sécurité de l'administration américaine. Des discussions ultra-secrètes auxquelles a été convié un journaliste.Le Washington Post ne mâche pas ses mots : « les États-Unis sont dirigés par une bande d'amateurs clownesques. (…) Mais nous ne sommes pas tellement surpris que notre sécurité nationale ait été compromise par le chaos et la négligence, car tout le reste est à l'encan : la nouvelle administration se soustrait aux ordonnances des tribunaux et menace de destituer des juges. Trump laisse l'homme le plus riche du monde se déchaîner au sein du gouvernement fédéral, sabrant dans les agences de l'État, sans se soucier des conséquences pour des millions d'Américains. Il se fait des ennemis de ses amis. Il s'acoquine avec [Vladimir] Poutine. Il aggrave l'inflation. Et il déclenche des guerres commerciales avec ses alliés dans le monde entier. »Le New York Times n'est pas en reste. Le quotidien parle de « débâcle », de « négligence », d'« imprudence » : « la seule façon de gérer une telle faille de sécurité est de suspendre immédiatement Pete Hegseth de ses fonctions, en attendant l'ouverture d'une enquête. Et même chose pour le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz (…) ».Enfin, dans les discussions révélées par The Atlantic, les officiels américains s'en prennent aux Européens qualifiés de « parasites ridicules » et accusés d'inaction face aux attaques des Houthis en mer Rouge. Certes, ces hauts responsables américains sont des « rustres », s'exclame le Süddeutsche Zeitung à Munich, mais ils n'ont pas complétement tort quand ils affirment que les Européens devraient en faire plus en mer Rouge, estime le journal.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Europe en ordre de marche face à la Russie

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 3:50


Le sommet de Bruxelles est à la Une de toute la presse européenne. Pour le Guardian, à Londres, c'est un « tournant » : « les dirigeants de l'Union européenne s'accordent sur un plan visant à augmenter considérablement les dépenses de défense. » « La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ajoute le quotidien britannique, a présenté un plan de 800 milliards d'euros, pour augmenter les dépenses de défense européennes ». Ursula von der Leyen, qui parle de « moment décisif pour l'Europe ».À Bruxelles, le Soir, rappelle les mots de Volodymyr Zelensky : « nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls ». Le Soir rappelle aussi « qu'il n'y a pas eu de marchandage avec le premier ministre hongrois ». « Viktor Orban voulait que l'Union européenne négocie avec la Russie, par devers les Ukrainiens ? Ses vingt-six homologues, unanimes, dictent au contraire leurs conditions pour tout effort visant à conclure une 'paix globale, juste et durable' ». Effort salué également par el Païs, qui parle d'une « étape historique », franchie par l'Union européenne qui « déploie un vaste dispositif de sécurité et de défense contre la menace russe ».Argent privéDans cette perspective, chaque pays s'interroge sur la manière de financer un « réarmement ». C'est le cas de la France, notamment. « Le réarmement de la France : un casse-tête financier », titre le Figaro, qui a interrogé la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, selon laquelle, « toute hausse d'impôt pour financer cet effort est exclue ».« Alors que la France est surendettée », poursuit le quotidien français, « d'intenses réflexions sont en cours pour voir comment mobiliser l'épargne privée. Les idées fusent, par exemple celle de lancer un livret d'épargne dédié aux investissements dans la défense ». « Où trouver l'argent ? » s'interroge de son côté la Croix, qui constate : « Malgré les assouplissements budgétaires annoncés par l'Union européenne, les finances publiques françaises manquent de marge de manœuvre pour un effort supplémentaire en faveur de la défense. ».  « Les leviers à la disposition du gouvernement sont en effet limités », estime la Croix. « Difficile d'augmenter les impôts, quand le taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé de la zone euro. » Le journal évoque, lui aussi l'idée « d'en appeler à l'argent privé », « les investisseurs mais aussi les ménages dont l'épargne atteint des sommets depuis la pandémie ».  BoycottAux États-Unis, les éclats de Donald Trump en matière d'économie comment à faire des dégâts. « Les tarifs imposés par caprice déstabilisent les alliés mais aussi les marchés », s'exclame le New York Times, qui ajoute : « les investisseurs ont fait chuter les cours des actions jeudi, en raison de l'incertitude entourant les conséquences de l'inconstance du président Trump sur l'économie mondiale ». C'est ainsi, remarque le Wall Street Journal, « que les États-Unis ont partiellement réduit les droits de douane sur certains produits en provenance du Mexique et du Canada après la chute des marchés et le lobbying des entreprises auprès du président Trump. »Dans le même temps, la riposte s'organise, au Canada, notamment, où le boycott est à l'ordre du jour. Le New York Times annonce ainsi que « les provinces canadiennes ont restreint les vents d'alcool américain », alors qu'à Montréal, le Devoir explique que « les Québécois sont nombreux à affirmer qu'ils vont boycotter les Etats-Unis ». Mais ce n'est pas si simple. Le quotidien québécois nous explique ainsi que « l'exercice s'avère complexe », lorsque l'on veut par exemple « respecter l'environnement. » « En hiver », explique le Devoir, « beaucoup de fruits et de légumes (consommés au Canada) proviennent des États-Unis. Mais « si on achète des raisins du Chili pour éviter ceux de Californie, ce choix peut faire mal à la conscience environnementale de certains, vu la distance additionnelle parcourue ».

Revue de presse internationale
À la Une: l'âge d'or selon Trump…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 4:01


À peine terminé, déjà commenté… Le discours au Congrès de Donald Trump, il y a quelques heures, a été suivi minute par minute, par toute la presse internationale. Le président américain a martelé ses mantras habituels. Le Wall Street Journal les résume ainsi : « Donald Trump a énuméré ce qu'il considère comme ses plus grandes réalisations, notamment le changement de nom du golfe d'Amérique, la lutte contre l'idéologie transgenre, la répression de l'immigration et le démantèlement des initiatives en faveur de la diversité au sein du gouvernement fédéral et la réduction de ses effectifs. »Le Wall Street Journal qui met en exergue cette formule de Trump : « l'âge d'or de l'Amérique ne fait que commencer, il ne ressemblera à rien de ce qui a été vu auparavant. »Colère des démocratesPremier commentaire, donc, celui du New York Times : « ce n'était pas forcément le bon jour pour que le président Trump déclare devant le Congrès que “l'élan de l'Amérique est de retour“. Juste avant qu'il ne prenne la parole, le marché boursier était à la baisse, en raison des profondes inquiétudes suscitées par sa décision surréaliste d'imposer des droits de douane à ce qui était auparavant deux de nos plus proches alliés (le Mexique et le Canada). Et bien qu'il ait annoncé “la confiance est de retour“, l'indice de confiance réel des consommateurs, mesuré par le Conference Board, est au plus bas depuis août 2021. »Le New York Times enfonce le clou : « ce discours débordait de désinformation et de mensonges purs et simples de la part du président. Et il a suscité la colère des démocrates. » En effet, poursuit le quotidien américain, « il est difficile de rester de marbre lorsque le président licencie des dizaines de milliers de fonctionnaires sans autorisation et provoque délibérément une rupture avec des alliés de longue date en Europe et en Amérique du Nord à propos de l'Ukraine et des droits de douane. Il est difficile de ne pas s'indigner lorsque M. Trump prétend de manière ridicule qu'il va équilibrer le budget, alors que les réductions d'impôts qu'il propose contribueront à creuser le déficit. »« L'ère de l'indécence… »Pour Le Devoir à Québec, nous sommes entrés dans « l'ère de l'indécence » : « vous pourrez dire à vos petits-enfants que vous étiez là lorsque le monde a changé, s'exclame le quotidien canadien. (…) Lorsque la brutalité a triomphé. Vous leur direz que cela s'est passé très vite, en moins de deux mois, et sur plusieurs fronts à la fois, au cœur de la plus grande puissance économique, culturelle et militaire que le monde ait connue. Vous croiront-ils, poursuit Le Devoir, lorsque vous expliquerez que le président d'un pays résistant avec un indicible courage à une agression meurtrière émaillée de crimes de guerre fut publiquement traité comme un malpropre par l'homme occupant une fonction désignée jusque-là comme “président du monde libre“ ? Que ce dernier était plus préoccupé à flatter l'agresseur qu'à soutenir l'agressé ? Il ne sera pas simple non plus, pointe encore Le Devoir, d'expliquer que le pays qui, depuis 80 ans, avait savamment tissé un réseau mondial d'alliances militaires et commerciales ayant garanti paix et prospérité, a jugé bon de s'essuyer les pieds sur chaque entente signée, de déclarer une guerre commerciale à ses principaux partenaires, désignés jusque-là comme d'indéfectibles amis, et de soutenir chez eux les partis les plus proches de l'extrême droite. »Les Américains jugeront…Attention, prévient pour sa part Le Temps à Genève, « n'en déplaise au nouveau César de Washington, les États-Unis sont pourtant (encore) une démocratie. Dans moins de deux ans auront lieu les élections de mi-mandat fin 2026. Comment, alors, les Américains jugeront-ils le spectaculaire rapprochement de Donald Trump avec Vladimir Poutine, qui rêve, lui, d'une nouvelle Russie impériale ? Ce président qui veut rendre sa grandeur à l'Amérique aura-t-il vraiment privilégié les intérêts nationaux en approuvant, par exemple, une pause dans les cyberopérations contre la Russie ? N'en déplaise aussi au nouvel empereur américain, poursuit Le Temps, ceux qui l'ont précédé poursuivaient un objectif fondamental : la stabilité de l'empire. Tout le contraire de la politique de Donald Trump, dont l'imprévisibilité et l'impulsivité rebattent toutes les cartes, tant sur la scène nationale qu'à l'international. Là encore, comment réagiront les Américains ? Nul ne le sait encore. »

Revue de presse internationale
À la Une: l'altercation Trump-Zelensky dans le Bureau ovale

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 4:02


La scène a fait le tour du monde en quelques heures : Volodymyr Zelensky et Donald Trump assis côte à côte devant la cheminée de la Maison Blanche, le président ukrainien essayant tant bien que mal d'endiguer le flot de paroles du président américain, qui n'hésite pas à se rapprocher de lui, à le menacer du doigt… De Paris à New Delhi, en passant par Washington et Pékin, la scène sidère, choque, interpelle pour le moins… À commencer par la presse américaine bien sûr. Le New York Times commente sobrement : « Le président Trump et le vice-président JD Vance accusent le président Volodymyr Zelensky d'être « ingrat » vis-à-vis des États-Unis et de l'aide qu'ils ont fourni à l'Ukraine ». Leur altercation « menace les espoirs de paix », ajoute le Wall Street journal, le président Trump a accusé le président ukrainien de jouer « à la troisième guerre mondiale ». Plus crûment, le Devoir parle d'une « engueulade qui pourrait changer le monde ».  « Jamais l'élégant Bureau ovale de la Maison-Blanche n'avait été témoin d'une telle scène », remarque le quotidien canadien. « Devant les caméras du monde entier, le président Donald Trump a rabroué publiquement son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une prise de bec musclée qui pourrait bien changer le cours de la guerre ».EmbuscadeEn Europe aussi, l'altercation entre les présidents de deux pays jusqu'à présent alliés, fait la Une de la presse. Pour le Soir, Zelensky a été « piégé par Trump ». Le quotidien belge estime que le « clash survenu hier a fait tomber les masques » et qu'il « projette en pleine lumière le fossé grandissant entre l'Amérique de Trump et l'Europe ». De son côté, le Temps parle d'une « embuscade ». « Censé venir signer un accord sur les minerais, le président ukrainien s'est fait humilier et sermonner » ajoute le quotidien suisse. En France, le Monde voit plus loin et estime qu'après l'altercation entre Trump et Zelensky, « les Européens sont contraints d'accélérer leur calendrier face au risque de lâchage des États-Unis ». Le journal allemand die Welt estime lui aussi que « l'Europe ne peut plus compter sur les États-Unis de Donald Trump. Non seulement pour la défense de l'Ukraine, mais aussi pour la défense des valeurs qui définissent l'Occident libre ».  En Russie, le journal Moskovski Komsomolets, se montre plutôt sobre, mais assure tout de même que « selon les médias américains, Zelensky n'a pas décidé de quitter la Maison Blanche de lui-même, mais qu'il a été expulsé par Trump ».Moment passionnantUne altercation également remarquée sur le continent africain. « La rencontre a accouché d'une souris », estime Africanews, qui met l'accent sur les réactions en Europe, et notamment sur celle de la présidente de la Commission Européenne. Ursula von der Leyen, « a salué la dignité » du dirigeant ukrainien et lui a « réitéré le soutien de l'Union Européenne ». En Asie, le Japan Times rappelle qu'avant leur rencontre, Donald Trump annonçait « un moment passionnant », et que « moins de deux heures plus tard, Zelensky sortait en trombe de l'aile ouest, sa relation avec son allié le plus important étant en lambeaux (…) Les perspectives d'une cérémonie de signature – et encore moins d'un accord historique avec la Russie mettant fin à trois ans de conflit – se sont évanouies », estime le quotidien japonais. Le Times of India, de son côté, cite la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, selon laquelle Donald Trump et le vice-président JD Vance ont fait preuve « d'un miracle de retenue, en s'abstenant de frapper Volodymyr Zelensky ». Enfin à Pékin, le Global Times reprend lui aussi les propos de la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères et parle d'un « feu d'artifice », ajoutant « qu'il reste encore un long chemin à parcourir avant d'amener la Russie et l'Ukraine, à la table des négociations ».

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ONU écarte le déploiement de casques bleus en Haïti malgré de nouvelles violences

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 30:00


Face à la spirale des exactions des gangs en Haïti, l'ONU doit apporter une aide logistique et financière à la mission multinationale de soutien à la police, a recommandé son secrétaire général, rejetant à ce stade les appels à déployer des Casques bleus. Frantz Duval, l'éditorialiste du Nouvelliste revient sur cette information, « la réponse n'est pas à la mesure des problèmes » dit-il, « L'ONU veut venir gérer des budgets pour des réponses qui n'apporteront pas de réponses à la crise sécuritaire qui est mal comprise et mal appréhendée à la fois par les autorités haïtiennes et par la communauté internationale ».Pendant ce temps, les mêmes scènes sont décrites dans les rues de Port-au-Prince et de ses environs : des habitants fuyant leur maison avec un sac ou une petite valise, pour échapper à la violence des gangs. Le site Passion Info Plus relate une situation mouvementée de nouveau ce mercredi (26 février 2025) à Delmas 19, Delmas 30 et à Kenscoff.« Port-au-Prince est en train de tomber lentement mais sûrement », estime Frantz Duval « et sans doute l'ONU comme les autorités haïtiennes vont quitter la ville pour de bon, à un moment donné et la messe sera dite pour la capitale haïtienne ».À lire également dans Le Nouvelliste, le témoignage du père Jean Gardy Maisonneuve, directeur exécutif du Sant Karl Lévêque qui témoigne de la montée en puissance des gangs à Delmas 30 et l'inaction de l'État. États-Unis : confusion autour de la mise en œuvre des droits de douanes au MexiquePlusieurs ministres mexicains se rendent à Washington ce jeudi (27 février 2025) pour parler sécurité et droits de douaneavec le secrétaire d'État américain Marco Rubio. La date butoir est fixée au 4 mars avant l‘application de 25% de taxes sur les produits mexicains importés aux États-Unis et après une pause d'un mois. Mais à la Maison Blanche, lors de son premier conseil des ministres, Donald Trump a parlé d'une date ultérieure, le 2 Avril. La presse mexicaine estime que rien n'est joué pour le moment« Nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle pause » selon El Universal. Como la canción: “para abril o para mayo”; Trump “baila” fechas para los aranceles a México y Canadá | El Universal , « ce n'est pas la première fois que le président américain fait des déclarations confuses », et « en début d'année », rappelle le journal « le président américain a confondu l'Espagne avec un membre des BRICS. Lorsqu'il lui a été précisé que cette nation ne faisait pas partie de ce groupe, il a répondu qu'il imposerait des tarifs douaniers à tous les pays membres de cette organisation. » Le départ de Chevron, un revers économique pour le Venezuela Le président américain Donald Trump a annoncé l'annulation d'une licence d'exploitation de pétrole au Venezuela accordée à l'entreprise américaine Chevron, accusant notamment Caracas de ne pas respecter un accord de rapatriement de ses migrants.Le pétrolier américain était autorisé à opérer au Venezuela jusqu'à fin juillet 2025, rappelle la presse vénézuélienne. « La décision de Washington avance de plusieurs mois la cessation d'activité », rappelle El Nacional, qui se souvient que ces concessions avaient été autorisées en 2022 par l'administration Biden dans l'espoir d'obtenir des garanties pour des élections transparentes. Mais la réélection de Nicolas Maduro en juillet 2024 a douché les espoirs américains.Le départ de Chevron est « un revers économique pour le Venezuela », poursuit le journal, « la compagnie pétrolière américaine avait contribué à la réactivation de la production pétrolière du pays » qui a dépassé en février 2025 le million de barils par jour pour la première fois depuis juin 2019, selon des chiffres de l'OPEP. États-Unis : Elon Musk, « l'éléphant dans la pièce » à la Maison BlancheDonald Trump tenait hier (26 février 2025) son premier conseil des ministres, et Elon Musk est celui qui a le plus pris la parole, en dehors du président américain.L'omniprésence du milliardaire aux côtés de Donald Trump fait de lui une sorte de « co-président » sans en porter le nom, estime la presse américaine.Elon Musk attends Trump's first Cabinet meeting of new term - The Washington Post. Dans le Washington Post, cette vidéo assez déconcertante où Elon Musk se tient loin de la table où se tient ce premier conseil des ministres. Il est dans l'assistance quand un journaliste pose la question de savoir si les membres de l'administration Trump sont contents du travail de ce dernier au sein de la commission pour l'efficacité gouvernementale… silence gêné des secrétaires d'État, puis l'un d'entre eux commence par applaudir. Le tout se finit en une vague d'applaudissements que l'on sent polis, voire forcés. Puis, Donald Trump explique que certains de ses collaborateurs ne sont pas d'accord avec Elon Musk, mais que la plupart sont ravis de sa présence à ses côtés.Musk's Cabinet Cameo: The Elephant in the Room Wore Black - The New York Times. Le New York Times qualifie le super conseiller de Donald Trump d'«éléphant dans la pièce». Le journal rappelle comment quelques jours plus tôt, Elon Musk avait passé outre l'avis de toutes les personnes installées hier (26 février 2025) à la table autour du président américain, en envoyant un email à des millions d'agents fédéraux pour qu'ils justifient leur travail au quotidien sous peine d'être licenciés. « Elon Musk n'est pas un membre officiel de l'administration Trump, en fait il n'a aucun rôle précis », rappelle le New York Times, pourtant, clairement, il est le « patron ». Brésil : le défi vert du carnaval de RioAu Brésil, où le carnaval commence ce vendredi (28 février 2025). En cinq jours de festivités, près de 1 000 tonnes de déchets sont produites, uniquement pour le carnaval de Rio. Costumes, paillettes, canettes… carnaval et recyclage sont encore des concepts qui ont du mal à aller ensemble. Mais depuis plusieurs années, certaines initiatives tentent de sensibiliser le public et ses acteurs. Sarah Cozzolino, notre correspondante à Rio a rencontré Gabriella Cox, une jeune femme qui a créé sa marque de cosmétiques, baptisée « Céu momento », en 2018. En 2020, elle s'est tournée vers les paillettes biodégradables, produites à base d'un minéral abondant au Brésil, le mica.Autre secteur peu soutenable du carnaval, les costumes et déguisements. Souvent produits avec des matières de mauvaise qualité, les personnes qui profitent des blocos de carnaval, ces groupes de musiciens qui défilent dans les rues, en achètent des nouveaux chaque année. Pour ce qui est du Sambodrome et ses écoles de samba, c'est encore pire. À l'issue du défilé, des montagnes de costumes sont jetées. Face à ce constat, le projet « Sustenta carnaval », donne une seconde vie aux costumes.Un reportage à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Le décès de Gene Hackman, le héros de la « French connection » L'acteur américain âgé de 95 ans, a été retrouvé mort hier (26 février 2025) aux côtés de son épouse à son domicile de Santa Fe, dans des circonstances encore inconnues.Gene Hackman dead: Two-time Oscar winner found dead in Santa Fe home - Los Angeles Times. Le Los Angeles Times revient sur la grande carrière de cet acteur qui avait gagné deux oscars pour le rôle d'un policier des stups habité par sa mission dans « French Connection, et pour un shérif sadique dans le film de Clint Eastwood «Unforgiven». Mais le public l'a découvert dans «Bonnie and Clyde» en 1967, aux côtés de Warren Beatty et Faye Dunaway. Cet ex Marine, qui aimait se battre dans les bars et qui avait un visage qu'il a un jour décrit comme «celui d'un mineur de fond» a été l'une des stars les plus prolifiques d'Hollywood : il a tourné dans près de 80 films au long d'une carrière qui s'est étalée sur 4 décennies.

Revue de presse internationale
À la Une: la mort confirmée de l'otage israélienne Shiri Bibas

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 4:15


« Ce soir, notre Shiri est rentrée à la maison ». Ces mots de la famille de Shiri Bibas, sont à la Une du quotidien israélien Haaretz. «  L'Institut national de médecine légale a confirmé que Shiri avait été assassinée en captivité et que sa dépouille se trouve désormais en Israël. » La famille de l'otage israélienne, accablée, a espéré jusqu'au bout pour Shiri et ses deux enfants. « Malgré nos craintes, nous continuions à espérer pouvoir les serrer dans nos bras. Et maintenant nous souffrons et nous sommes brisés », disent-ils.Hier, les dépouilles des deux petits garçons avaient été ramenées dans l'État hébreu, ainsi qu'un 3ᵉ corps qui s'était avéré ne pas être celui de la mère de famille israélienne. Cette fois-ci, il n'y a plus de doute, le 4ᵉ corps délivré par le Hamas est bien celui de Shiri Bibas. Haaretz publie la réaction du Forum des otages et des familles disparues, qui fait part de sa « grande douleur ». Les journaux israéliens insistent sur le fait que Shiri Bibas a été « assassinée en captivité », et non pas tuée par un bombardement israélien, comme l'affirme le Hamas.Geste provocateurÀ la Une également, un nouveau salut, interprété comme un salut nazi, aux États-Unis. Après Elon Musk, c'est cette fois-ci Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump qui a fait ce geste, bras droit tendu devant lui. Le New York Times précise que Bannon dément toutefois qu'il s'agissait d'un salut nazi. Dans un message, il assure « qu'il a salué comme d'habitude, le mouvement MAGA, Make America Great Again ».  Les faits se sont déroulés lors de la Conférence d'Action Politique Conservatrice à Washington, à laquelle assistait le Français Jordan Bardella, le président du Rassemblement National (l'extrême droite française), qui a préféré, précise le New York Times, annuler son intervention, après le geste de Steve Bannon, expliquant « qu'un des intervenants avait fait un geste provocateur faisant référence à l'idéologie nazie ». Steve Bannon a aussitôt répliqué, en qualifiant Jordan Bardella de « joli garçon » « trop faible pour gouverner la France ». En Italie, le Corriere Della Serra, publie la photo de Steve Bannon le bras tendu, et cite Antonio Giordano, de Fratelli d'Italia, l'extrême droite italienne, selon lequel la salle devant laquelle s'exprimait Steve Bannon était « pleine de gens portant des kippas ». « Pensez-vous qu'il ait pu faire un salut nazi ? » ajoute Antonio Giordano. « Ne plaisantons pas » dit-il. « Je crois que Bardella s'en est tenu à un compte-rendu superficiel ».Radio à pilesL'actualité internationale, particulièrement anxiogène ces dernières semaines, inquiète semble-t-il l'armée belge. La question est en Une du quotidien belge Le Soir : « Cash, eau, médicaments, faut-il vraiment préparer un stock de guerre ? » « Le chef de la défense, Frederik Vansina », explique le journal, « a appelé les belges à se préparer à la guerre, en stockant de l'argent et des vivres », notamment au cas où « les réseaux bancaires ou d'approvisionnement en vivres seraient paralysés par des cyberattaques ».  « Il pense bien sûr, nous dit le Soir, à une guerre hybride, mais la liste des menaces est longue. »La Commission européenne a d'ailleurs commandé un rapport sur ce sujet. L'accent est mis sur la communication à destination de la population, qu'on incite à se poser plusieurs questions comme celles-ci : « mes enfants connaissent-ils le numéro 112 ? (le numéro d'appel au secours), ai-je des copies de mes papiers d'identité ? est-ce que je sais comment couper le gaz et l'électricité rapidement ? »  « Il n'est pas prévu toutefois d'envoyer une brochure d'information à tous les citoyens », « ce qui risquerait d'affoler la population » estime le Centre de crise belge, qui assure travailler prioritairement sur la « sensibilisation » « pour que la population apprenne à développer les bons réflexes ».  Il est notamment question « d'un kit d'urgence », dans lequel on trouverait « une radio à piles », parce « qu'en cas de problème au niveau du réseau de télécommunication, la radio pourrait être un moyen de transmettre des messages à la population ».

Revue de presse internationale
À la Une: les trente premiers jours de Trump au pouvoir

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 4:06


« Cent jours : c'est le temps qu'il faut généralement avant de pouvoir juger l'action d'un gouvernement, relève Le Soir à Bruxelles. Mais avec Donald Trump, trente jours ont suffi pour qu'on ait le sentiment non seulement que les États-Unis ont totalement changé, mais que nous avons tous basculé dans un nouveau monde. On ne sait quel moment épingler pour exprimer cette stupéfaction, s'exclame le quotidien belge. Les négociateurs russes attablés avec les Américains pour discuter du sort de l'Ukraine ? Cette “Riviera“ à construire sur les gravats et les cendres de Gaza ? Le vice-président Vance humiliant en direct les Européens et crachant sur leurs valeurs ? Ou Elon Musk et ses techs boys fracassant, façon Die Hard, le cœur de l'État américain et terrorisant des milliers de fonctionnaires par une chasse aux sorcières 3.0 ? Impossible de choisir tant un moment succède à l'autre à une vitesse folle. (…) Sous Trump 1er, relève encore Le Soir, les Européens se réveillaient le matin en se demandant “qu'a-t-il tweeté ?“ ; pour Trump 2, la question au réveil est “qu'a-t-il décidé ?“. Un cessez-le-feu, des tarifs douaniers, une expulsion, une annexion, des négociations ou la suppression des pailles en carton : rien n'est plus inimaginable ! »Business is business…« Trump : après un mois, le déluge », rebondit Libération à Paris.En fait, « Trump applique le principe de “l'inondation de la zone“ chère à son ancien gourou, Steve Bannon, constate le journal : on submerge les médias, les adversaires politiques et les dirigeants internationaux d'annonces tonitruantes afin de les tétaniser. De fait, l'Amérique est tétanisée. Car elle a pour ainsi dire hérité de deux Donald Trump pour le prix d'un, et ça, ce n'était pas prévu, pointe Libération. On savait que le patron de Tesla, Elon Musk, était un de ses plus fervents soutiens, on n'imaginait pas qu'il deviendrait une sorte de président bis, détruisant de l'intérieur l'administration américaine comme on donne un coup de pied dans un château de sable. Avec un plan bien défini en tête : briser tous ceux qui peuvent nuire à son business. Le business, voilà le maître mot de ce nouveau mandat, s'exclame encore Libération. Tout est ramené à l'argent, qu'il s'agisse de Gaza, appelé à devenir la “Riviera du Moyen-Orient“ avec des gratte-ciel pour hommes d'affaires, ou de l'Ukraine, dont les sous-sols gorgés de terres rares pourraient servir à rembourser les milliards investis dans la guerre par l'administration Biden. Les humains ne comptent plus, seul subsiste le pouvoir de la machine et du billet vert ».Des accords… pas la paix« Quand les États-Unis connaissent le prix et ignorent les valeurs », renchérit le Guardian à Londres. « Pour Trump, ses deux intérêts principaux – l'argent et le pouvoir – sont non seulement interdépendants mais également interchangeables, tout comme les objectifs des États-Unis et ses intérêts personnels lui semblent souvent indissociables (n'a-t-il pas créé sa propre cryptomonnaie quelques jours avant de revenir à la Maison-Blanche…). Lorsqu'il évoque l'avenir de l'Ukraine ou de Gaza, poursuit le Guardian, il ne parle pas de droits de l'homme et de sécurité, de vies et de foyers, mais il parle respectivement de l'acquisition par les États-Unis de 500 milliards de dollars de minerais et d'un “grand complexe immobilier“. Il croit en la nécessité de conclure des accords, pas de faire la paix ».Vers un monde plus dangereux ?Sidération et inquiétude également dans les grands quotidiens américains…« Trump est une machine à produire de l'indignation, soupire le Washington Post. Il semble prendre un plaisir pervers à dire des choses qui choquent. »Le New York Times ne prend pas de gants non plus : « Trump se prosterne devant Poutine : attendez-vous à un monde plus dangereux », prévient le journal.Le New York Times qui estime qu'au-delà de l'Ukraine, au-delà de l'Europe, « le plus grand cauchemar des relations internationales dans les années à venir serait peut-être une guerre entre les États-Unis et la Chine. Le président Joe Biden avait freiné les intentions belliqueuses des Chinois en travaillant en étroite collaboration avec ses alliés en Asie et en montrant clairement que la Russie payait un prix élevé pour son invasion de l'Ukraine. Si Donald Trump laisse la Russie gagner et rompt les relations avec nos alliés, alors, relève le quotidien new-yorkais, pourquoi la Chine n'attaquerait pas Taïwan (…). L'après-Seconde Guerre mondiale a été une époque historique remarquable de huit décennies de prospérité et de progrès. Mais aujourd'hui, conclut le New York Times, les lampes s'éteignent dans toute l'Europe et nous devons nous préparer à un monde plus dangereux ».

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: une dizaine de personnes assassinées à Pétion-Ville près de l'Académie de police

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 30:00


Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, revient sur ce nouveau carnage, qui a eu lieu ce dimanche. La plupart des victimes ont été sommairement tuées dans la rue, pour se venger du lynchage du père d'un membre du gang. Une mère a perdu quatre enfants et plusieurs familles ont fui le quartier jouxtant l'Académie de police. La tension reste palpable sur place. L'académie de police est depuis quelques mois une base opérationnelle avancée de la mission multinationale d'appui à la police. Mais la police ne parvient pas à éradiquer les activités criminelles aux portes mêmes de l'établissement.À lire aussi dans Alterpresse, une tribune signée de l'association des professeurs de l'Université d'État d'Haïti qui s'indignent du meurtre d'un étudiant en pleine salle de classe la semaine dernière.La République dominicaine va allonger le mur qui la sépare d'HaïtiLa République dominicaine a annoncé ce lundi 17 février un allongement d'une dizaine de kilomètres du mur qui la sépare d'Haïti, portant à 176 kilomètres la longueur prévue de cette barrière destinée à endiguer l'immigration.Saint-Domingue avait déjà fait construire un tronçon de 34 kilomètres. Le président Luis Abinader a annoncé un « appel d'offre » pour une extension « de 10 à 12 kilomètres ».Depuis octobre 2024, le gouvernement mène un plan d'expulsion à grande échelle des migrants haïtiens en situation irrégulière, avec 142 378 d'entre eux chassés en quatre mois, d'après la Direction générale des migrations (DGM).Politique anti-migration de Trump : reportage avec l'unité spéciale BorStar au TexasNotre envoyé spécial au Texas David Thomson a pu suivre une opération des unités d'élite de la police américaine déployées à la frontière avec le Mexique. Entre deux arrestations, les officiers estiment que l'immigration vers les États-Unis, qu'ils qualifient d'hémorragie, s'est « un peu arrêtée, mais pas totalement ». Ils disent que grâce à Trump, ils peuvent « reprendre le contrôle sur leur pays ». D'un autre côté, le Washington Post tient un tout autre discours. La période est très calme, selon le journal, avec moins de 50 arrestations par jour entre le secteur texan de Del Rio et la ville voisine d'Eagle Pass, alors qu'en 2023 on en comptait 5 000 par jour. Donald Trump a pourtant déployé 3 600 militaires pour venir prêter main forte à la police des frontières. Le maire de Del Rio dit ne pas savoir quel est l'objectif exact de leur mission. Depuis l'arrivée de Trump, entre les soldats déployés côté américain et côté mexicain, « il y a un militaire en poste pour chaque migrant qui tente de traverser ». Dans le comté voisin de Kinney, le shérif dit qu'il n'a jamais vu une période aussi calme, il n'y a pas eu une seule arrestation en 40 jours, et ses hommes ont repris leur train-train, « aller chercher les chats dans les arbres ou aider les vieilles dames à traverser, c'est le calme avant la tempête », dit-il. Le Washington Post estime qu'il y a actuellement 300 000 personnes qui attendent au Mexique de voir comment la politique antimigratoire de Trump va évoluer, et le calme actuel ne pourrait bien être que temporaire.Licenciements dans l'administration fédérale américaine : « une insulte qui s'ajoute au préjudice subi »USA Today s'est procuré les lettres de licenciements de 10 salariés de l'administration fédérale sur les milliers de personnes licenciés juste avant le long week-end du 15 février, des lettres envoyées plus souvent par mail. Elles mentionnent presque toutes des problèmes liés à la performance des employés alors que ceux-ci n'ont jamais eu de remontrances, ce qui ajoute « l'insulte au préjudice », dit le journal. Certains ont peur de ne pouvoir toucher le chômage, voire même de ne pouvoir retrouver du travail.USA Today publie aussi les photos de rassemblements à travers tout le pays contre ces coupes budgétaires, initiés par la commission de l'efficacité gouvernementale dirigé par Elon Musk. Le milliardaire est vu comme le bras armé de Donald Trump. Même le chef de la diplomatie Marco Rubio n'est plus qu'un pantin dans les mains du président, estime le journal Politico, et le « guide de survie du secrétaire d'État est en panne », devant un Elon Musk dont l'influence grandit jusque dans les sphères de la diplomatie américaine.Les appels à la démission du maire de New York se multiplientLe maire de New-York est sous la pression de son camp après que l'administration Trump a demandé à la justice d'abandonner les poursuites dont il fait l'objet dans une affaire de corruption. Le New York Times dans son éditorial revient sur l'incroyable arrangement entre Donald Trump et les avocats d'Eric Adams pour empêcher le Maire de New York de tomber. Le journal publie la photo d'un Donald Trump inquiétant sur fond noir, avec une main qui exhibe un gant en cuir. Il ressemble à un parrain de la pègre. Le président américain défi la justice, estime le journal, mais il a devant lui des hommes et des femmes « courageux et de vrais patriotes » estime le New-York Times.Bitcoin, le pari raté du président SalvadorienLe bitcoin n'a jamais été utilisé par la majorité des Salvadoriens et n'a aujourd'hui plus cours légal dans le pays. Un pari raté pour le présidentNayib Bukele, qui avait fait du pays le premier à adopter officiellement le bitcoin en 2021. Mais aussi le premier à mettre fin à la reconnaissance de cette cryptomonnaie.Pour Stéphane Genest, du service économie de RFI, ce que le président Bukele considérait comme une opération de modernisation du Salvador, n'a pas marché comme il l'avait envisagé. Pourtant, le gouvernement a beaucoup investi, entre 200 et 400 millions de dollars, en créant notamment une mesure incitative pour adopter le bitcoin.Colombie : l'ELN déclare une « grève armée » dans le nord-ouest du paysEn Colombie, pas de transports publics, pas d'approvisionnement des magasins, pas d'écoles à partir de ce mardi 18 février. L'ELN, l'armée de libération nationale, groupe armé colombien, a déclaré une « grève armée » dans le département de Chocó, au nord-ouest du pays.Les autorités locales appellent le président colombien, Gustavo Petro, à agir. Celui-ci avait promis la « paix totale » avec les groupes armés lors de sa campagne en 2022.Francisco Daza, coordinateur de la Fondation Paix et Réconciliation, joint par Carlos Pizarro de la rédaction en espagnol de RFI estime que le gouvernement est coincé entre deux positions contradictoires.Canada : le décès de la romancière et dramaturge canadienne Antonine Maillet, une « grande voix de l'Acadie »Antonine Maillet était aussi la première non-Européenne à recevoir le prix Goncourt, elle avait été promue commandeur de la Légion d'honneur. « Je suis d'autant plus heureuse de cette promotion que je suis Acadienne, et non pas seulement Canadienne, et il fallait continuellement combattre pour garder notre langue française dans un environnement anglophone », réagissait-elle en 2021 au micro de Marie Normand.La presse canadienne rend un hommage vibrant à cette grande dame qui a popularisé à l'extérieur duCanada l'histoire et la culture des Acadiens. Les réactions à la mort d'Antonine Maillet sont à la mesure de la perte que représente celle de cette immense autrice, témoignele Devoir. « On se souviendra longtemps des monologues songés de son personnage le plus connu 'La Sagouine' avec son bel accent acadien », a écrit le premier ministre du Québec, cité par le journal. Elle « a fait résonner l'Acadie et la francophonie canadienne aux quatre coins de la planète » estime le chef intérimaire du Parti libéral du Québec.La presse parle d'une « conteuse extraordinaire qui n'a jamais perdu la flamme de l'écriture ». Son éditeur se souvient de la dernière phrase qu'il a lu d'elle : « “La vie est juste en face.” Et quand il lui demande ce qu'elle veut dire par là, elle répondra : “Ma vraie vie commence.” ».

Journal d'Haïti et des Amériques
7 février, journée de tous les dangers en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 30:00


La rumeur enfle depuis plusieurs jours : les groupes armés de la coalition Vivre Ensemble se prépareraient à fondre sur Pétion-Ville, banlieue cossue de Port-au-Prince qui abrite le siège du gouvernement, les ambassades et les organisations internationales. C'est un jour-clé, parce qu'en Haïti, cette date du 7 février renvoie à la chute de la dictature des Duvalier en 1986, poussés dehors par une insurrection populaire. Les gangs chercheraient à surfer sur ce symbole de l'histoire haïtienne et le Conseil présidentiel de transition à placer la capitale en état d'alerte maximale pour les trois prochains jours.Les Haïtiens entrevoient malgré tout une lueur d'espoir, car l'administration Trump a levé les doutes et affirmé qu'elle soutiendrait bel et bien la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS). Au terme d'une importante visite hier (6 février 2025) en République dominicaine, le nouveau patron de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a promis que les États-Unis ne quitteraient pas le navire : « La solution pour Haïti est aux mains d'Haïti, de son peuple, de ses élites. Mais nous allons les aider. Nous allons participer parce que nous ne pouvons pas ignorer les problèmes actuels. Le futur du pays doit être aux mains des Haïtiens. Malheureusement, aujourd'hui une grande partie du territoire est contrôlée par des gangs armés. Il faut faire face à ce danger. Le premier objectif est donc de pacifier cette situation. Et la seule option, c'est la mission qui existe. Nous allons continuer à la soutenir. Mais le cadre de cette mission doit être élargi pour pouvoir éliminer ces gangs. »En substance, c'est aussi le discours de Luis Abinader à la sortie de son tête-à-tête à Saint-Domingue avec Marco Rubio. On connaît la rhétorique au vitriol du président dominicain au sujet d'Haïti et les tensions politiques et migratoires entre les deux pays. Abinader estime depuis toujours que la crise sécuritaire haïtienne menace les Dominicains, et il s'est plaint hier que trop de gouvernements étrangers restent spectateurs du carnage : « Il n'y a pas de temps à perdre. La situation d'Haïti est une menace pour la sécurité de toute la région, et pour les États-Unis. Chaque jour, le pays est confronté à la barbarie. Haïti se noie. Et pendant ce temps-là, une partie de la communauté internationale observe la gravité de la situation depuis le rivage. Nous savons tous les deux que nos pays ne peuvent pas fuir la responsabilité de faire face à cette situation avec une grande détermination. Dans le cas d'Haïti, la participation des États-Unis est essentielle et irremplaçable ».Coïncidence : pendant qu'Abinader et Rubio échangeaient à Saint-Domingue, la MMAS accueillait à Port-au-Prince un nouveau contingent de policiers kenyans. 144 agents sont arrivés hier, dont 24 femmes, les premières policières kenyanes à être déployées en Haïti. La MMAS compte désormais environ un millier de membres. Elle récupère aussi trois hélicoptères militaires en provenance du Salvador, qui ont été livrés hier et qui vont servir à l'évacuation des blessés. Le Fort Saint-Joseph, incarnation d'un patrimoine haïtien en déshérence Notre consœur du média d'investigation en ligne Ayibopost, Lucnise Duquereste, signe un article consacré au Fort Saint-Joseph, qui surplombe la baie du Cap Haïtien, un symbole de la lutte et de la résistance face aux colons français. L'édifice, construit par la France entre 1748 et 1774, « a été repris par les esclaves pendant la période révolutionnaire […] avant de tomber définitivement sous le contrôle de l'armée indigène en 1803, après la bataille de Vertières », rappelle-t-elle.Ce bâtiment, pourtant classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 20 ans, se dégrade faute d'entretien et les travaux de restauration entamés en 2022 ont été interrompus par manque de moyens. L'Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) ne peut intervenir, déplore son directeur général, Patrick Durandisse, qui souligne les contraintes financières et les obstacles logistiques liés à l'insécurité croissante. « Nous comptons aujourd'hui 176 sites et fortifications historiques en danger, voire en péril », alerte le responsable.Si aucune mesure n'est prise pour assurer la sauvegarde de parc national historique, comprenant la Citadelle Laferrière, le Palais Sans-Souci et le Palais des Ramiers, il risque le déclassement de la liste des patrimoines de l'humanité de l'UNESCO. Le canal de Panama mis en péril par la sécheresse et le changement climatiqueLe canal, qui permet de relier les océans Atlantique et Pacifique sans avoir à contourner le continent par le Sud, représente la première source de revenus du Panama. Il repose sur un système de grandes écluses qui nécessitent d'énormes quantités d'eau douce. Chaque transit consomme environ 200 millions de litres d'eau, en grande partie rejetés dans la mer. Pour l'alimenter, deux réservoirs artificiels : le lac Gatún et le lac Alajuela, qui se nourrissent des précipitations et assurent non seulement le fonctionnement des écluses, mais aussi l'approvisionnement en eau potable des riverains.En 2023, le phénomène météorologique El Niño a provoqué une sécheresse historique et sévère des bassins versants, ces zones qui collectent les eaux pluviales de ruissellement et qui garantissent l'approvisionnement en eau du canal. Le niveau d'eau s'établissait à 1,80 mètre sous la normale, causant ainsi un ralentissement du commerce maritime international et des embouteillages de cargos.Ces dérèglements se multiplient sous l'effet du réchauffement climatique. Résultat, l'Autorité du canal plafonne le nombre de navires autorisés à traverser, ce qui représente une grosse perte en matière de chiffre d'affaires et entraîne d'importantes conséquences environnementales.Pour y remédier, le gouvernement panaméen envisage des solutions de court terme : obliger les compagnies à effectuer des réservations pour toute traversée, mettre en place une surveillance accrue des fuites d'eau, ou encore la technique du cross-filing, qui consiste à réutiliser l'eau d'une chambre à l'autre par un système de remplissage croisé, sauvant l'équivalent de la consommation de six transits journaliers (sur une trentaine en moyenne.À long terme, on parle aussi du projet de barrage Rio Indio, estimé à près d'1,6 milliard de dollars, 840 mètres de long et 80,5 mètres de haut. Il s'agit d'endiguer la rivière Indio toute proche et de relier ce nouveau réservoir au lac Gatún qui alimente le canal en eau, grâce à un tunnel de 8 kilomètre à creuser dans la montagne.Le président panaméen y semble favorable, mais la population locale rechigne et les experts sont dubitatifs, car ce projet implique des sacrifices. Les vallées fluviales d'El Zaino et de La Arenosa, riches en biodiversité et habitées par des communautés agricoles, seraient submergées. Près de 2 260 personnes devraient être relogées, et 2 000 autres seraient partiellement affectées. Le gouvernement a promis un budget de 400 millions de dollars pour indemniser les familles et les relocaliser, mais la méfiance est palpable.Une chose est sûre, la dégradation environnementale des bassins versants du Canal du Panama entraîne un ralentissement de l'activité économique déjà fragile du pays – une tendance mondiale, qui rappelle la permanence de l'enjeu de l'eau.Dossier signé Chloé Balta, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Russell Vought, une nomination polémique validée par le Sénat américainIl vient d'être confirmé à la tête d'une agence stratégique : le Bureau américain du budget. Les Démocrates ont tout fait pour saboter le processus, mais ils n'avaient pas les voix. Par 53 votes contre 47, cet idéologue conservateur revient dans le fauteuil qu'il occupait pendant le premier mandat Trump. Pourquoi tant de haine ? Parce que Russell Vought, c'est un partisan de terre brûlée, co-auteur du « Projet 2025 », un catalogue de mesures ultra-libérales et réactionnaires censé servir de référence au Parti républicain. Le New York Times rappelle l'un de ses discours à propos des fonctionnaires fédéraux, en 2023. « Nous voulons, disait-il, traumatiser les bureaucrates. Ce que nous voulons, lorsqu'ils se lèvent le matin, c'est qu'ils n'aient pas envie d'aller travailler parce qu'ils sentent qu'ils sont devenus des pestiférés ». Avec Russell Vought, on s'attend à un énorme plan d'économies, dont la revue Forbes liste les priorités : tailler dans les programmes d'éducation civique, réduire le périmètre du ministère du logement, dépouiller l'assurance-maladie pour les plus démunis et s'en prendre à l'Agence de protection de l'environnement. C'est aussi un défenseur acharné de la fonction présidentielle, qui doit, selon lui, pouvoir passer outre certaines lois votées par le Congrès américain. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreRodrigue Petitot, le leader du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) dénonce une nouvelle fois les accords signés en octobre 2024 et réclame un nouveau protocole contre la vie chère en Martinique.

Chronique des médias
L'intelligence artificielle dans le journalisme suscite craintes et espoirs

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 2:49


Les 10 et 11 février se tient un Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle (IA) à Paris, l'IA qui a des conséquences sur la presse. Analyse des espoirs, mais aussi des craintes et des dangers de cette technologie pour le journalisme.  L'Institut national de l'audiovisuel, l'INA, a publié cette semaine une cartographie des usages de l'intelligence artificielle pour le journalisme. Et ce dont on s'aperçoit, c'est que l'IA offre des avantages, comme de lui laisser les tâches répétitives pour se concentrer sur des sujets à valeur ajoutée ou de gagner du temps dans la rédaction, la vérification et même l'enquête. On l'a vu dans les Panama Papers ou d'autres fuites de documents, il est très utile de pouvoir interroger une masse de données à partir d'un robot pour extraire un compte, des liens, des ramifications...L'intelligence artificielle permet aussi de mieux connaître l'internaute et donc de lui adresser un contenu qui corresponde davantage à ses centres d'intérêt et qui favorise son engagement sur les réseaux sociaux. Elle peut aussi aider à créer des titres pertinents ou à faire remonter des tendances. Sans compter bien sûr les traductions automatiques qui peuvent rendre accessibles des médias de multiples pays.La technologie suscite des craintes dans les rédactionsCes craintes ne sont pas seulement liées à la peur de perdre son emploi. On peut se demander si les journalistes ne vont pas devenir « IA-dépendants », façonnés par les algorithmes, avec moins le souci de la découverte fortuite sur le terrain. D'autant que ces algorithmes renvoient à ce qui a été dit, écrit dans le passé, fût-il récent. Ils peuvent être un obstacle à la compréhension de l'inattendu.Il y a aussi une crainte sur les droits d'auteurs, tous les acteurs de l'IA se refusent à engager des négociations avec les médias sur ce sujet en particulier. Le New York Times a attaqué Open AI et des organisations représentant 3 000 titres de presse en France ont demandé, mercredi 5 février, que les pouvoirs publics imposent un dialogue à ces entreprises qui pillent leurs contenus pour entraîner leur modèle sans les rémunérer.À lire aussi Face à ChatGPT, le New York Times attaque en justice OpenAI et MicrosoftDe possibles dangers pour l'information L'IA fait redouter une grande vague de désinformation, surtout avec des modèles comme celui du chinois DeepSeek qui sont plus accessibles à des manipulateurs. On a vu en Roumanie comment des milliers de comptes se coordonnant pour amplifier la popularité de mots clés sur TikTok ont fait monter un candidat, au point d'entraîner l'annulation de l'élection. Le service français Viginum estime que le même type d'ingérence peut se produire en France.France Culture a d'ailleurs diffusé vendredi 7 février une émission, Les pieds sur Terre, avec des témoignages fabriqués par l'IA pour alerter sur le risque de manipulation. Alors l'IA favorise-t-elle les infox, les ingérences russes ou donne-t-elle des armes aux journalistes pour contrer cette désinformation ? Les deux sans doute. À lire aussi Intelligence artificielle : les médias s'en emparent autant qu'ils s'en méfient

Revue de presse internationale
À la Une: Trump ou l'occupation permanente du paysage médiatique…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:48


Comment parler d'autre chose que des agissements de Donald Trump lorsque ceux-ci sont en première page des journaux quasiment tous les jours et monopolisent commentaires et éditoriaux ? Eh bien, mission impossible dans une revue de presse… Impossible en effet d'échapper à cette occupation permanente de l'espace médiatique. Trump est encore présent à la Une aujourd'hui sur tous les sujets.Le New York Times revient sur les propositions du président américain sur Gaza en précisant que son administration tente de tempérer ses propos.Le Washington Post pointe l'inquiétude des employés fédéraux face aux projets du Département de l'efficacité gouvernementale dirigé par Elon Musk.Le Wall Street Journal nous explique comment les expulsions massives décidées par Trump ont plongé le FBI dans le chaos.Le Boston Globe fait sa Une sur les manifestations à travers les Etats-Unis contre les politiques de Trump. De même que Newsweek.Avalanche de titres…Et ailleurs dans le monde, c'est pareil…« Trump est de retour en tant que sauveur de la droite israélienne, mais ses promesses d'une Riviera à Gaza sont irréalistes » : c'est la Une de Haaretz à Tel Aviv.« Nous ne devrions pas rejeter si rapidement la vision de Trump pour Gaza », réplique à contrario le Jerusalem Post.Le Devoir à Québec nous explique « pourquoi le plan de Donald Trump pour Gaza est une très mauvaise idée »Le Guardian à Londres met en avant les déclarations du secrétaire général de l'ONU, António Guterres qui « met en garde contre un “nettoyage ethnique“ après la proposition de Trump pour Gaza »El Pais à Madrid affirme en Une que « Trump apporte à l'extrême droite israélienne son rêve historique », tout en dénonçant dans son éditorial le « défi intolérable du président américain au droit international. »« Le projet de Donald Trump pour Gaza est un projet de nettoyage ethnique », renchérit Le Monde à Paris qui poursuit : « le président américain fait sienne la vision de l'extrême droite raciste et suprémaciste israélienne et annonce un crime de guerre. »« Trump et Gaza : l'agent du chaos », s'exclame Libération. Libération qui relève : « à chaque jour son nouvel effroi. Le Canada, le Panama, le Groenland, le golfe du Mexique, et maintenant… Gaza. »Et le quotidien parisien de remarquer aussi que « Trump bien sûr a obtenu tout ce qui lui était important, une onde de choc qui monopolise l'attention et laisse le champ libre à ses agissements au cœur du système fédéral, aussi anti constitutionnels soient-ils. »La presse dans le collimateur…On le voit, la presse internationale, dans sa grande majorité, ne cache pas son inquiétude face aux agissements de Trump. Et Trump ne cache pas non plus son aversion pour certains médias qu'il juge mensongers et indésirables… C'est une enquête à lire dans le Süddeutsche Zeitung : « Le président américain lance les tribunaux et les autorités de surveillance à l'assaut des médias indésirables. Un appel à expulser les correspondants étrangers du pays circule déjà. »Dans le collimateur : « la chaîne CBS, le réseau de télévision PBS ou encore le réseau de radio NPR. (…) Donald Trump et ses amis républicains ont en tête un tout autre monde médiatique, pointe encore le quotidien allemand, dans lequel les entreprises classiques ne joueraient plus qu'un rôle marginal » au profit « des canaux de propagande de droite comme Breitbart » ou encore du réseau social X d'Elon Musk.Et la presse étrangère n'est pas épargnée, donc… Récemment, rapporte le Süddeutsche Zeitung, une proche de Trump, Marjorie Taylor Greene, s'est moquée de l'accent de notre consœur de France 24, Sonia Dridi, qui avait posé une question critique à la porte-parole du président. « “C'est quoi l'accent de cette journaliste ?“, avait-elle dit. “On devrait mettre toute la presse étrangère à la porte“ ! »Et « Trump lui-même n'apprécie pas particulièrement les correspondants étrangers, pointe encore le quotidien allemand. Lors de sa conférence de presse avec Benjamin Netanyahu avant-hier, une journaliste afghane lui a demandé quels étaient ses projets pour son pays. “J'ai un peu de mal à vous comprendre“, lui a répondu Trump. “Vous avez une belle voix et un bel accent, mais le problème, c'est que je ne comprends pas un mot de ce que vous dites“. Alors : “bonne chance, vivez en paix“. »

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : les États-Unis suspendent leur financement de la MMAS

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 30:00


C'est une décision qui fait couler beaucoup d'encre, notamment en Haïti : la suspension immédiate par le gouvernement américain de son financement de la mission multinationale chargée d'aider la police haïtienne contre les gangs. Selon Le Nouvelliste, « ce gel intervient dans un contexte de sous-financement de la MMAS, de dégradation de la situation sécuritaire et notamment du massacre, la semaine dernière, d'au moins 50 personnes par des bandes armées à Kenscoff ». Le Miami Herald rappelle qu'en ce moment « des centaines de membres de gangs armés, retranchés dans les collines surplombant la capitale haïtienne, attendent l'ordre d'attaquer les dernières enclaves de Port-au-Prince qui ne sont pas actuellement sous leur contrôle ». Il ne fait aucun doute, selon le journal, que « l'effort multinational pour mettre fin à la terreur des gangs est entravé par le gel de l'aide étrangère décrété par l'administration Trump ». Le Miami Herald rapporte que certains conseillers américains engagés pour aider la police nationale d'Haïti ont déjà été licenciés. Hier mardi (4 février 2025), « des conseillers de la police canadienne, qui font également partie de la mission de sécurité, ont quitté Port-au-Prince en raison des restrictions imposées par les États-Unis », selon le Miami Herald.Sur la situation sécuritaire à Kenscoff, nous vous proposons une interview avec le maire de la ville, Jean Massillon. Huit jours après l'attaque meurtrière, les autorités peinent à établir un bilan précis, comme l'a confirmé le maire de la ville, Jean Massillon, à notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxma.La presse réagit au plan de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza Le plan de Donald Trump de « prendre le contrôle de Gaza » suscite évidemment beaucoup de commentaires dans la presse nord-américaine. Pour le New York Times, c'est l'une des idées « les plus provocantes qu'un dirigeant américain ait avancées depuis des années ». Donald Trump a beau présenter son projet comme « un impératif humanitaire et une opportunité de développement économique », mais, d'après le quotidien, « il a en fait rouvert une boîte de Pandore géopolitique aux implications considérables pour le Moyen-Orient ».Le Washington Post titre de manière également provocatrice : « De la rivière à la mer, la Palestine cessera-t-elle d'exister ? » En tout cas, poursuit le journal, les électeurs qui ont boudé les urnes le savent désormais : les élections ont des conséquences ! Toujours d'après le Washington Post, Donald Trump a proposé « un plan d'une cruauté inouïe ». Le monde n'a toujours pas trouvé de solution pour les réfugiés palestiniens existants, rappelle le journal : « 1,5 million vivent dans des camps de réfugiés dans la région. Et maintenant, le président américain envisage de créer quelque 2 millions de réfugiés palestiniens supplémentaires. Ou peut-être 5 millions de plus, s'il prévoit également de les expulser de Cisjordanie. »À écouter aussiDonald Trump assure que les États-Unis vont «prendre le contrôle de la bande de Gaza» La vision impérialiste de Donald Trump  Selon CNN, l'ancien magnat immobilier considère Gaza comme une opportunité immobilière, d'où ses remarques sur le « potentiel de la bande de Gaza qui pourrait devenir la Riviera du Moyen-Orient », a déclaré l'investisseur immobilier devenu président. CNN rappelle que l'envoyé spécial de Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, est également un promoteur immobilier. En tout cas, quelles que soient ses véritables intentions, force est de constater que Donald Trump est en train de « redessiner la carte du monde dans la tradition de l'impérialisme du XIXè siècle », écrit le New York Times. Il veut acheter le Groenland, annexer le Canada, récupérer le canal de Panama et, maintenant, il envisage de s'emparer d'une zone de guerre dévastée au Moyen-Orient.Le New York Times précise que le président américain était incapable de dire si une « autorité juridique pourrait permettre aux États-Unis d'affirmer unilatéralement leur contrôle sur le territoire de quelqu'un d'autre ou si l'expulsion forcée d'une population entière constitue une violation du droit international ». Sans oublier, ajoute le journal, qu'une telle opération nécessiterait certainement l'envoi de plusieurs milliers de soldats américains et risquerait de déclencher un conflit encore plus violent. Il s'agirait aussi d'un revirement stupéfiant pour un président qui s'était présenté aux élections en 2016 en promettant de retirer les États-Unis du Moyen-Orient. À lire aussiDonald Trump veut-il sérieusement rattacher le Groenland aux États-Unis? L'influence de la droite alternative dans la vie politique américaineL'influence croissante d'Elon Musk sur les institutions américaines suscite l'inquiétude des sénateurs démocrates, qui demandent une enquête sur son contrôle du système de paiement du Trésor. L'homme d'affaires libertarien a fait de sa fortune et de son réseau social un outil politique, multipliant les provocations et franchissant les lignes rouges, comme en témoigne son salut nazi lors de l'investiture de Donald Trump. Pierre Mourier, doctorant en Civilisation américaine à l'Université Lyon 2 nous explique dans une interview que cephénomène s'inscrit dans une mouvance politique radicale qui ne date pas d'hier, puisant ses racines dans l'évolution du Parti républicain et l'essor de la droite alternative, notamment à travers les réseaux sociaux.L'arrivée d'Elon Musk à la tête de X (ex-Twitter) a renforcé l'écosystème conservateur, qui utilise ces plateformes pour imposer son agenda. Inspirés par des personnalités comme Steve Bannon, ces courants d'extrême droite exploitent les médias numériques et les podcasts pour structurer leur discours et mobiliser leurs partisans, explique Pierre Mourrier. L'assaut du Capitole en janvier 2021 en est une illustration marquante, avec des groupes tels que les Proud Boys, dont plusieurs membres ont récemment été graciés par Donald Trump. Leur remobilisation semble inévitable, estime le spécialiste des États-Unis, malgré des revers judiciaires ayant affaibli leur organisation.Le salut nazi de Musk s'inscrit dans une stratégie de saturation médiatique, une tactique chère à Bannon qui vise à monopoliser l'attention et à faire avancer une idéologie en entretenant la polémique. Ce geste largement commenté montre comment ces personnalités manipulent l'espace médiatique pour imposer leur vision et influencer le débat public. Une stratégie qui vise, selon Pierre Mourrier, à accentuer la radicalisation du paysage politique américain. À lire aussiÉtats-Unis: le milliardaire Elon Musk déconcerte en prenant le pseudonyme de «Kekius Maximus»Journal de la 1ère La campagne sucrière débute lundi prochain (10 février 2025) en Guadeloupe.

Revue de presse internationale
À la Une: la collision entre un avion et un hélicoptère à Washington

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 3:52


Une collision qui a fait 67 morts, et dont la presse américaine cherche à déterminer les causes. « La tour de contrôle de l'aéroport national était en sous-effectif avant la collision mortelle », assure, d'entrée de jeu, le Washington Post, qui se base sur un « rapport gouvernemental ». Selon ce rapport, « deux personnes remplissaient les tâches de quatre personnes, à l'intérieur de la tour de contrôle, au moment de la collision ». Le rapport précise que mardi soir « le poste de contrôleur d'hélicoptère avait été combiné avec celui de contrôleur local » et que « les effectifs de la tour de contrôle n'étaient pas normaux à cette heure de la journée », avec un trafic aérien aussi important au-dessus de Washington. Si l'on en croit le Wall Street Journal, « le contrôle aérien aux États-Unis est depuis longtemps soumis à des contraintes de personnel. Plusieurs accidents ont été évités de justesse, au sol ou dans les airs », ajoute le Wall Street Journal, qui pointe « la vague d'embauches post-pandémie, ayant entraîné un afflux de pilotes novices, ce qui a suscité des inquiétudes au sein des compagnies aériennes ».Accident et diversitéDe son côté, Donald Trump a livré une version toute personnelle des causes de l'accident. Le New York Times, notamment, se fait l'écho des propos du président américain. « Alors que les plongeurs de la Marine continuaient de rechercher des corps dans le Potomac, le président a fait des déclarations inédites, assimilant la diversité à l'incompétence ». « Nous ne savons pas ce qui a conduit à ce crash », a déclaré Trump, « mais nous avons des opinions très tranchées ». Et « pendant les 30 minutes qui ont suivi », poursuit le New York Times, il a accusé l'Administration fédérale de l'aviation, d'avoir « favorisé la diversité, et d'avoir abaissé les normes pour les contrôleurs aériens ». Il a également affirmé : « nous voulons les contrôleurs aériens les plus intelligents, les plus vifs, mentalement supérieurs. Et c'est ce que nous allons avoir ». Interrogé par un journaliste « qui lui demandait comment il avait pu conclure que la diversité dans le recrutement à l'origine du crash », Donald Trump a répondu : « parce que j'ai du bon sens et malheureusement beaucoup de gens n'en ont pas ». Également interrogé sur la politique d'Obama en matière de sécurité aérienne, le président américain a d'ailleurs estimé que « l'incompétence a peut-être joué un rôle ».Une vie de poèmeDans la presse également ce matin, la disparition de Marianne Faithfull… « Icône singulière de la pop britannique, Marianne Faithfull est décédée à l'âge de 78 ans », titre le Guardian, qui note que « la chanteuse et actrice a surmonté sa dépendance à la drogue, pour collaborer avec tout le monde, les Rolling Stones, Metallica ou encore Jean-Luc Godard ». Le quotidien britannique cite notamment la réaction attristée de l‘un de ses anciens amants, Mike Jagger, qui s'exprime ainsi : « Marianne Faithfull a fait partie de ma vie si longtemps », « c'était une merveilleuse amie, une grande chanteuse et une grande actrice. On ne l'oubliera pas ». Marianne Faithfull qui n'avait pas sa langue dans sa poche lorsqu'elle évoquait sa dépendance à la cocaïne et à l'héroïne. « Etre un homme toxicomane est toujours valorisant et glamour. Une femme dans cette situation devient une salope et une mauvaise mère », disait-elle. Le Times remarque de son côté, que Marianne Faithfull était devenue « un modèle féministe pour une génération de féministes engagées qui voyaient en elle « une pionnière fièrement provocante ». Enfin, de ce côté-ci de la Manche, Libération titre joliment : « Mort de Marianne Faithfull, une vie de poème » . « Figure légendaire du "Swinging London" », « la chanteuse britannique liée aux Rolling Stones, aura marqué le théâtre, le cinéma et la musique de sa patte singulière ».

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : « l'optimisme du calendrier électoral permettra peut-être de débloquer la situation »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 30:00


Le président du Conseil de transition à Haïti, Leslie Voltaire, invité de France 24 et RFI a annoncé que des élections générales devraient se tenir sur l'île caribéenne vers la mi-novembre 2025. Aucun scrutin n'a été organisé à Haïti depuis 2016, alors que la situation sécuritaire s'est nettement dégradée, avec la capitale Port-au-Prince passée sous le contrôle quasiment complet de groupes criminels armés. Les dirigeants de l'île ont souligné par le passé que l'ordre devait être rétabli avant de pouvoir organiser par la suite des élections libres et équitables.Pour Frantz Duval, éditorialiste au Nouvelliste : « le calendrier est optimiste et le président du Conseil de transition espère qu'il sera respecté même si sur la situation sur le terrain dit le contraire. Mais l'optimisme permettra peut-être de débloquer la situation »Leslie Voltaire a aussi affirmé que le président français Emmanuel Macron avait évoqué avec lui une «restitution» par Paris de l'indemnité d'indépendance versée par son pays à la France en 1825, d'un montant à l'époque très conséquent. Frantz Duval estime qu'il faudrait « qu'une commission soit mise en place et finisse par statuer. Il faut d'abord des discussions entre les autorités haïtiennes et françaises. Des échanges diplomatiques cordiaux ont déjà eu lieu, mais je ne pense pas que la question de la restitution de la double dette ait déjà été sur la table.»À écouter aussiLeslie Voltaire, président du CPT d'Haïti: «On espère des élections générales vers la mi-novembre» Crash aérien à Washington : « Probablement pas de survivants »28 corps ont été repêchés dans le fleuve Potomac, selon le chef des pompiers de Washington John Donnelly, et il n'y a « probablement pas de survivants » après la collision au-dessus de Washington entre un avion de ligne transportant 64 personnes, dont des patineurs américains et russes, et un hélicoptère militaire.Les 300 membres des secours d'urgence travaillent dans des «conditions extrêmement difficiles», de nuit et dans des eaux glaciales et boueuses selon le New York Times. Le Washington Post, de son côté, témoigne de températures avoisinant 0 degré dans l'eau, «ce qui peut créer une hypothermie en moins de 30 mn». Le New York Times a interrogé le célèbre pilote Chesley Sullenberg plus connu sous le nom de Sully, qui avait réussi à poser un avion dans la rivière Hudson en 2009. Il estime que cet accident intervient à « un moment de l'histoire de l'aviation où il n'a jamais été plus sûr de voler », « cela montre », ajoute-t-il « à quel point il faut toujours rester vigilant surtout de nuit ». Cela faisait 16 ans qu'il n'y avait pas eu un accident d'avion de ligne aux États-Unis, rappelle le quotidien.Des enregistrements de la tour de contrôle capturant les derniers échanges entre les contrôleurs et l'hélicoptère (nom de code PAT25), avant la collision avec l'avion (CRJ) ont été rendus publics sur le site liveatc.net.«PAT25, avez-vous un CRJ en vue ? PAT25, passez derrière le CRJ», déclare un contrôleur à 20h47 (01h47 GMT).Quelques secondes plus tard, un autre avion contacte la tour de contrôle en déclarant : «Tour de contrôle, avez-vous ça ?», semblant se référer à la collision, et un contrôleur enjoint à tous les appareils de retarder leur atterrissage. Pendant plusieurs heures, l'ensemble des vols sont arrêtés.«L'avion était sur une trajectoire d'approche parfaite vers l'aéroport», a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social «Pourquoi la tour de contrôle n'a pas dit à l'hélicoptère quoi faire au lieu de demander s'ils avaient vu l'avion. C'est une situation terrible qui a priori aurait dû être évitée», a-t-il ajouté.À lire aussiCrash d'un avion de ligne à Washington: «pas de survivants» selon Trump, qui charge Biden et Obama Les actualités des Outre-MerBenoît Ferrand de la Première nous parle du Groupe Bernard Hayot, « montré du doigt » et traîné en justice, qui réagit et porte plainte à son tour.

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats à Goma…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:22


En l'absence d'informations de sources indépendantes sur place, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux entre les déclarations des deux parties, rwandaises et congolaises.Le New Times à Kigali rapporte le communiqué des rebelles de l'AFC/M23 selon lequel Goma est tombé hier entre leurs mains. Le New York Times qui affirme que « les rebelles réclament des négociations de paix directes avec le gouvernement congolais, qui, lui, a exclu toute possibilité de dialogue, les qualifiant de mouvement terroriste. Les initiatives régionales n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre sur le plan politique, le gouvernement congolais recherchant une solution militaire. »Le quotidien rwandais affirme également que « le conflit en cours dans l'est de la RDC, et en particulier autour de Goma, a été déclenché par des violations constantes du cessez-le-feu par les forces armées congolaises, en coalition avec la milice génocidaire FDLR sanctionnée par l'ONU, des mercenaires européens, des milices ethniques (les Wazalendo), les forces armées burundaises, et les forces internationales du SAM-RDC et de la MONUSCO. »Qui contrôle la ville ?Côté congolais, autre interprétation des événements… autres déclarations… Le site Actualité CD affirme que « la situation reste encore confuse à Goma après l'entrée hier matin des éléments du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise. » Actualité CD qui rapporte les propos de Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, selon lequel « les FARDC et les volontaires Wazalendo contrôlent encore certaines positions dans la ville. » « À Goma, des tirs sporadiques résonnaient encore hier soir dans plusieurs secteurs, croit savoir le site congolais, notamment autour de l'aéroport. La confusion règne dans le centre-ville, tandis que la situation humanitaire continue de se dégrader. Goma est plongée dans l'obscurité, sans électricité, ni eau, ni Internet depuis des jours. »En fait, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « les rebelles du M23 sont bien entrés en ville, mais ils ne la contrôlent pas. Les FARDC et les milices Wazalendo sont également présentes, même si certains soldats ont décidé de déposer les armes à la Monusco ou de traverser la frontière, vers le Rwanda voisin. L'armée congolaise a également repris le contrôle de la radio-télévision nationale (la RTNC). L'électricité et l'eau ont été coupées dans certains quartiers. La population redoute un black-out dans les prochaines heures. Des milliers de déplacés se sont réfugiés dans les multiples camps installés dans les faubourgs de Goma. Ils seraient désormais un million, vivants dans des conditions humanitaires et sécuritaires catastrophiques. »Une diplomatie en berne…En tout cas, pointe Le Monde Afrique, « l'inquiétude internationale est grande, devant une situation humanitaire alarmante et un contexte diplomatique bloqué. (…) L'entrée du M23 dans Goma est un tournant, note le journal, alors que la rébellion a relancé la guerre avec la RDC en novembre 2021. En trois ans, les cessez-le-feu n'ont jamais tenu et les solutions diplomatiques ont toutes échoué, jusqu'à celle tentée par l'Angola, officiellement médiatrice, qui n'est pas parvenue à réunir le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, autour d'une table mi-décembre. (…) L'enlisement de ce conflit doit aussi au manque de fermeté de la communauté internationale en général, relève encore Le Monde Afrique, qui a oscillé entre désintérêt pour une crise vieille de trente ans et volonté de ne pas froisser le Rwanda, dont le président a mis en place avec succès une stratégie d'influence sur la scène internationale. »« L'impossible désescalade », soupire pour sa part Ledjely en Guinée. « Le sort des Gomatraciens est d'autant plus désespéré que ni le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine de ce mardi, ni celui annoncé pour demain mercredi par le président kenyan, n'offrent de réelles perspectives de résolution de la crise. Quant au processus de Luanda, tout le monde semble l'avoir soudainement oublié, relève encore Ledjely. C'est dire que dans cette nouvelle flambée de violences à l'est de la RD Congo, la désescalade est encore loin. Malheureusement pour les populations congolaises, éternellement sacrifiées sur l'autel d'intérêts sordides. »Des mercenaires ?Enfin, Jeune Afrique s'interroge sur le sort des combattants de deux sociétés militaires privées qui œuvrent depuis plus de deux ans aux côtés des FARDC. A savoir, Congo Protection et Agemira qui compte dans ses rangs plusieurs Français. Des combattants qualifiés de « mercenaires » par Kigali. Une bonne partie de ces hommes auraient décidé de se replier vers Bukavu plus au sud, croit savoir Jeune Afrique. D'autres auraient rejoint les bases de la MONUSCO où « ils auraient été désarmés et cantonnés sur place. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats à Goma…

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Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:22


En l'absence d'informations de sources indépendantes sur place, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux entre les déclarations des deux parties, rwandaises et congolaises.Le New Times à Kigali rapporte le communiqué des rebelles de l'AFC/M23 selon lequel Goma est tombé hier entre leurs mains. Le New York Times qui affirme que « les rebelles réclament des négociations de paix directes avec le gouvernement congolais, qui, lui, a exclu toute possibilité de dialogue, les qualifiant de mouvement terroriste. Les initiatives régionales n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre sur le plan politique, le gouvernement congolais recherchant une solution militaire. »Le quotidien rwandais affirme également que « le conflit en cours dans l'est de la RDC, et en particulier autour de Goma, a été déclenché par des violations constantes du cessez-le-feu par les forces armées congolaises, en coalition avec la milice génocidaire FDLR sanctionnée par l'ONU, des mercenaires européens, des milices ethniques (les Wazalendo), les forces armées burundaises, et les forces internationales du SAM-RDC et de la MONUSCO. »Qui contrôle la ville ?Côté congolais, autre interprétation des événements… autres déclarations… Le site Actualité CD affirme que « la situation reste encore confuse à Goma après l'entrée hier matin des éléments du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise. » Actualité CD qui rapporte les propos de Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, selon lequel « les FARDC et les volontaires Wazalendo contrôlent encore certaines positions dans la ville. » « À Goma, des tirs sporadiques résonnaient encore hier soir dans plusieurs secteurs, croit savoir le site congolais, notamment autour de l'aéroport. La confusion règne dans le centre-ville, tandis que la situation humanitaire continue de se dégrader. Goma est plongée dans l'obscurité, sans électricité, ni eau, ni Internet depuis des jours. »En fait, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « les rebelles du M23 sont bien entrés en ville, mais ils ne la contrôlent pas. Les FARDC et les milices Wazalendo sont également présentes, même si certains soldats ont décidé de déposer les armes à la Monusco ou de traverser la frontière, vers le Rwanda voisin. L'armée congolaise a également repris le contrôle de la radio-télévision nationale (la RTNC). L'électricité et l'eau ont été coupées dans certains quartiers. La population redoute un black-out dans les prochaines heures. Des milliers de déplacés se sont réfugiés dans les multiples camps installés dans les faubourgs de Goma. Ils seraient désormais un million, vivants dans des conditions humanitaires et sécuritaires catastrophiques. »Une diplomatie en berne…En tout cas, pointe Le Monde Afrique, « l'inquiétude internationale est grande, devant une situation humanitaire alarmante et un contexte diplomatique bloqué. (…) L'entrée du M23 dans Goma est un tournant, note le journal, alors que la rébellion a relancé la guerre avec la RDC en novembre 2021. En trois ans, les cessez-le-feu n'ont jamais tenu et les solutions diplomatiques ont toutes échoué, jusqu'à celle tentée par l'Angola, officiellement médiatrice, qui n'est pas parvenue à réunir le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, autour d'une table mi-décembre. (…) L'enlisement de ce conflit doit aussi au manque de fermeté de la communauté internationale en général, relève encore Le Monde Afrique, qui a oscillé entre désintérêt pour une crise vieille de trente ans et volonté de ne pas froisser le Rwanda, dont le président a mis en place avec succès une stratégie d'influence sur la scène internationale. »« L'impossible désescalade », soupire pour sa part Ledjely en Guinée. « Le sort des Gomatraciens est d'autant plus désespéré que ni le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine de ce mardi, ni celui annoncé pour demain mercredi par le président kenyan, n'offrent de réelles perspectives de résolution de la crise. Quant au processus de Luanda, tout le monde semble l'avoir soudainement oublié, relève encore Ledjely. C'est dire que dans cette nouvelle flambée de violences à l'est de la RD Congo, la désescalade est encore loin. Malheureusement pour les populations congolaises, éternellement sacrifiées sur l'autel d'intérêts sordides. »Des mercenaires ?Enfin, Jeune Afrique s'interroge sur le sort des combattants de deux sociétés militaires privées qui œuvrent depuis plus de deux ans aux côtés des FARDC. A savoir, Congo Protection et Agemira qui compte dans ses rangs plusieurs Français. Des combattants qualifiés de « mercenaires » par Kigali. Une bonne partie de ces hommes auraient décidé de se replier vers Bukavu plus au sud, croit savoir Jeune Afrique. D'autres auraient rejoint les bases de la MONUSCO où « ils auraient été désarmés et cantonnés sur place. »

Journal d'Haïti et des Amériques
À Los Angeles, des incendies cauchemardesques

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 29:57


Deux jours de cauchemar, écrit le Los Angeles Times, mais la ville n'en a pas fini et se prépare à plusieurs jours encore d'incendies. Des vents très forts, des flammes immenses ont déjà fait des dégâts considérables, laissé des centaines de personnes sans-abri et causé la mort de cinq personnes. Les vents avaient légèrement baissé ce jeudi en début de journée, raconte le correspondant de RFI aux États-Unis, Guillaume Naudin. Mercredi soir, les flammes ont atteint les collines situées au-dessus du célèbre quartier de Hollywood, qui a été évacué. Elles menacent également Pasadena. 130 000 personnes ont été évacuées. Le président Joe Biden, qui était en déplacement à Los Angeles, s'est rendu auprès des pompiers. Et il a annulé son voyage en Italie, qui devait être le dernier de son mandat, pour superviser la réponse fédérale aux incendies.« Un mur de flammes alimenté par les vents consume les enclaves de L.A. », titre le New York Times, au-dessus d'une photo du quartier de Pacific Palisades, une photo d'arbres tordus par les vents ou en feu, une photo rendue orange, un orange intense, par la lueur des flammes. Le New York Post résume la situation : « Hell.A. », jeu de mot sur Hell (Enfer), L.A. (Los Angeles). « Apocalypse Los Angeles », renchérit le Washington Post. Mercredi soir, deux nouveaux feux sont apparus, dont l'un a provoqué, écrit le LA Times, des évacuations « chaotiques » près du quartier d'Hollywood. Deux feux sur lesquels ont été envoyés des pompiers déjà épuisés, souligne le quotidien.Des pompiers qui ont manqué d'eau pour combattre le feu : à trois heures du matin mercredi, tous les réservoirs d'eau du quartier de Pacific Palisades étaient à sec, ce qui, écrit le LA Times, a réduit le débit des bouches d'incendie situées en hauteur. « La demande était énorme dans le quartier, quatre fois plus que la normale, ce qui a fait baisser la pression de notre système », a expliqué le directeur général du département de l'eau et de l'électricité de Los Angeles.À lire aussiIncendies en Californie: Los Angeles cernée par les flammes, le centre d'Hollywood évacuéPolémiquesMais le président élu Donald Trump affirme que le manque d'eau est dû au gouverneur démocrate Gawin Newsom : « J'ai essayé de convaincre Gavin Newsom de laisser l'eau arriver sur place, mais il l'envoie dans le Pacifique pour sauver un petit poisson appelé "éperlan", qui en plus habite ailleurs, et à cause de cet éperlan ils n'ont plus d'eau. » Une polémique qui désole le principal intéressé, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom : « Je ne trouve même pas de réponse à cela. Les gens doivent littéralement s'enfuir, d'autres ont perdu la vie (…), et lui, il cherche à politiser tout cela. »Autre polémique : des véhicules bloqués par des bouchons au moment d'évacuer. Le New York Times parle d'une « évacuation catastrophique en préparation depuis des années » : « Les habitants de Pacific Palisades demandent depuis longtemps que l'on accorde plus d'attention à la préparation aux incendies qui frappent la région avec une fréquence et une férocité de plus en plus grandes. » Une résidente interrogée par le quotidien rapporte qu'à une réunion, on leur a dit que les itinéraires d'évacuation devraient être déterminés au moment de l'incendie. Résultat : des résidents qui tentent de fuir les feux et se retrouvent bloqués dans des voitures qu'ils doivent finalement abandonner, et qui seront à moitié détruites par les bulldozers venus libérer le chemin pour les équipes de secours.Manifestations ce jeudi au VenezuelaAu Venezuela, le président Nicolas Maduro doit prêter serment pour un troisième mandat consécutif ce vendredi. L'opposition, qui affirme que son candidat a remporté la présidentielle de juillet dernier, appelle à une grande manifestation ce jeudi. « C'est fini. Demain, nous nous serrerons tous dans nos bras », veut croire la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, reprise par El Nacional. El Nacional qui écrit dans son éditorial : « Il est temps de nous engager jusqu'à la moelle de nos os à changer de politique, à restaurer la démocratie, à faire fleurir la liberté. » Mais au Venezuela, écrit Tal Cual, « la reconquête de la démocratie semble plus un idéal lointain qu'une réalité atteignable ». Tal Cual qui dans son éditorial rappelle – quand même – que « le destin n'est pas écrit ». Pendant ce temps, rapporte Ultimas Noticias, la vice-présidente affirme que l'opposition s'est associée à « des réseaux internationaux de trafiquants de drogue, de pédophiles et d'assassins, qui distillent la saleté » pour continuer à nuire au pays.Haïti : l'argent liquide manque en provinceFrantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur un problème récurrent et quotidien pour les Haïtiens : la difficulté à trouver de l'argent liquide hors de la capitale, un argent liquide d'autant plus important qu'il n'y a quasiment pas de moyens de paiement alternatif dans les villes de province. Comme les routes principales sont bloquées, les bateaux attaqués en mer et qu'il n'y a pas de circuit aérien reliant la capitale et les autres villes, les banques ne peuvent pas transférer de montants importants en cash aux banques de province. En province, où il y a donc un rationnement sur les retraits, or « les gens ont besoin de cash ».Enquête sur Camisea, un des plus grands projets gaziers en Amérique latineGros plan sur l'un des plus grands projets gaziers en Amérique latine : Camisea. C'est un gisement de gaz situé dans le sud-est du Pérou, au cœur de la forêt amazonienne. Chaque année, ce consortium de six entreprises en extrait près de 14 milliards de mètres cubes de gaz.À écouter aussiCamisea, promesses et désillusions du gaz amazonienCette exploitation gazière fait l'objet de recherches menées par nos confrères de France 24 et le média d'investigation Disclose. RFI s'y est associée – à lire sur le site internet de RFI une série d'articles, « La ruée vers le gaz ». Objectif : comprendre le fonctionnement de ce site gazier et l'implication des banques françaises dans le secteur. Stefanie Schüler a interrogé le journaliste Alexander Abdelilah, qui s'est rendu sur le site de Camisea. Il lui a entre autres expliqué que l'impact de l'extraction gazière sur cet écosystème fragile est en théorie contrôlé, entre autre, par des structures « dont la nature nous a surpris » : des structures de type associatives, mais financées par les entreprises qu'elles sont censées contrôler.Le journal de la PremièreUn an après sa signature, le « contrat territorial de prévention et de sécurité » a fait l'objet d'une première évaluation en Martinique…

Journal d'Haïti et des Amériques
La Floride endeuillée par des dizaines de tornades

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 30:00


En Floride, l'ouragan Milton aura fait au moins douze morts. Il laisse dans son sillage des villes dévastées, des maisons éventrées, inondées, et des centaines de milliers de foyers privés de courant. La Floride subit souvent de violents ouragans, mais, fait inhabituel, le passage de Milton a été accompagné de dizaines de tornades. Des voitures de luxe encastrées les unes dans les autres, un camping-car projeté sur plusieurs dizaines de mètres… « C'était comme un film catastrophe » : Angelo Verado, un entrepreneur de 37 ans, a raconté au correspondant de RFI David Thomson l'arrivée d'une de ces tornades dans son quartier cossu de Palm Beach. En quelques secondes, elle a transformé son quartier cossu de Palm Beach en champ de ruines. Lui n'a eu que le temps de se réfugier dans un placard avec sa femme et leurs trois enfants. Au total, une quarantaine de tornades ont accompagné l'ouragan Milton, alors que la Floride n'en dénombre habituellement qu'une cinquantaine par an. Barack Obama et Kamala Harris tentent de convaincre les minoritésToujours aux États-Unis, la campagne présidentielle démocrate accueillait ce jeudi un invité de marque : Barack Obama était à Pittsburgh, en Pennsylvanie, pour soutenir Kamala Harris. Le New York Times raconte que quelques heures avant d'apparaître au meeting démocrate, l'ancien président a rencontré, dans un bureau local de campagne, des volontaires et des responsables. Il s'est adressé aux électeurs noirs qui pourraient ne pas être derrière Kamala Harris, en tout cas qui ne la soutiendraient pas autant qu'ils l'ont soutenu, lui, en 2008 : « J'ai l'impression que vous n'êtes pas convaincu par le fait d'avoir une femme comme présidente », alors que « les femmes nous soutiennent tout le temps ». Le Washington Post rappelle que les hommes afro-américains représentent un élément-clé de l'électorat, et que la vice-présidente « a du mal à les mobiliser ».Kamala Harris s'est de son côté concentré sur les électeurs latinos, à Las Vegas, dans le Nevada, un État-clé où, comme en Arizona, « la population latino est importante et pourrait être décisive », écrit le Los Angeles Times. Qui estime qu'elle pourrait aussi l'être dans des États-clés où les latinos sont moins nombreux, puisque selon les sondages, la course y est très serrée.Le Washington Post rappelle que,parmi les électeurs latinos, beaucoup ont fui des régimes autoritaires. Et Kamala Harris a présenté ce jeudi la présidentielle comme « un combat pour le futur de la démocratie », rappelant « la promesse de Donald Trump d'être un dictateur lors de son premier jour à la Maison Blanche ». Elle a aussi promis, rapporte The Hill, de « réparer le chemin vers la citoyenneté pour les personnes qui travaillent dur, tout en sécurisant la frontière, qualifiant de ‘faux choix' le fait de penser que les élus ne peuvent accomplir que l'un ou l'autre ». Les expulsions d'Haïtiens de République dominicaine Les autorités dominicaines affirment avoir expulsé la semaine plus de 11 mille Haïtiens. Des expulsions organisées par le président dominicain Luis Abinader qui attisent la colère de nombreux citoyens haïtiens résidant en République dominicaine. Certains choisissent de rentrer volontairement en Haïti après des années passées dans un pays où ils ne se sentent plus les bienvenus. Le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama, a ainsi rencontré une jeune femme d'une vingtaine d'années qui, après trois ans de l'autre côté de la frontière, a décidé de revenir en Haïti, rendue furieuse par ce « manque de respect » : « Nous leur laissons leur pays. Nous avons lutté pour notre propre pays. Nous avons de quoi manger et boire. Il nous reste à nous battre pour nous unir et avancer ensemble. »Dans une « note de protestation », rapporte Alter Presse, plusieurs organisations de la diaspora dénoncent les expulsions : elles demandent aux autorités dominicaines « la fin immédiate de ces rafles anti-haïtiennes » et « l'application stricte des dispositions de la Convention de Genève, relative au statut des réfugiés ». Mais « la réponse aux Dominicains doit aller au-delà de l'indignation », estime dans son éditorial Le Nouvelliste : « il faut surtout que l'État haïtien, la classe politique et le secteur économique décident enfin de construire un pays où les Haïtiens peuvent vivre. Près de 30 ans après Joaquim Balaguer, Luis Abinader rapatrie massivement les migrants haïtiens dans les pires conditions. C'est la preuve que rien n'a été fait pour éviter que l'histoire se répète. »À noter également que le Premier ministre intérimaire haïtien Garry Conille est au Kenya, où il a rencontré son homologue William Ruto. Le président kenyan a assuré ce vendredi que 600 policiers supplémentaires seront déployés pour la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, que le Kenya dirige. Il n'a pas précisé quand ces 600 policiers supplémentaires, qui s'ajoutent aux 400 déjà sur place, seront envoyés. L'armée et le changement climatiqueÀ lire dans Politico un article expliquant comment l'armée américaine s'est adaptée au changement climatique : « l'armée des États-Unis s'est réorganisée autour du fait que le changement climatique représente un risque sans précédent pour la sécurité nationale ». Déjà, en l'espace d'un an, les militaires ont été déployés plus de 50 fois pour combattre des feux de forêts, des ouragans, une chaleur extrême, la sécheresse, les inondations. Mais, explique Politico, l'armée s'est aussi réorganisée pour « mesurer les incidences géostratégiques de l'évolution du climat, adapter l'entraînement des soldats, renforcer la résilience de ses installations et passer à des sources d'énergie alternatives pour améliorer l'efficacité des militaires ». Et si elle a pu le faire, souligne le site d'information en ligne, c'est que, contrairement aux politiques du gouvernement - qui peuvent changer au gré des élections, l'armée, elle, a toujours bénéficié d'un soutien des républicains comme des démocrates sur sa capacité à « être prête ». L'Ozempic, médicament-miracle ?Aux États-Unis, 40% des Américains souffrent d'obésité, un chiffre en constante augmentation. Tenter de perdre du poids est devenu le combat quotidien de millions de personnes. Un médicament coupe-faim, l'Ozempic, est victime de son succès : la firme pharmaceutique qui le fabrique, Novo Nordisk, a annoncé une limitation de la distribution jusqu'à la fin de l'année 2024. Mais ce médicament star n'est pas sans risque.Selon un sondage de la Kaiser Family Foundation, un Américain sur 8 aurait déjà suivi un traitement à base de sémaglutide, le principe actif de l'Ozempic. Holly Lofton, médecin spécialiste de l'obésité au Centre médical Langone, à New York, a expliqué son fonctionnement à Marine Lebègue : « Cette hormone envoie un message au cerveau et bloque la majorité des signaux de la faim. Elle agit aussi sur l'estomac, fait en sorte qu'il se vide plus lentement et, sur le plan hormonal, elle aide la masse graisseuse à se rétrécir. » Mais « il ne faut pas oublier que les tests faits pour ce médicament n'ont porté que sur des personnes d'un certain poids. On ne sait pas vraiment si une personne qui n'est pas en surpoids peut prendre le médicament en toute sécurité », explique Holly Lofton. Qui rappelle que, par ailleurs, ce médicament avait été initialement pensé pour soigner le diabète de type 2. Et la trop grande demande de l'Ozempic provoque des ruptures de stock dangereuses pour les diabétiques. De plus en plus de personnes se tournent alors vers de dangereuses contrefaçons. Le journal de La Première Malgré l'instauration d'un couvre-feu, la soirée et la nuit ont encore été extrêmement « agitées » en Martinique. La campagne américaine en musiqueJulien Coquelle-Roehm reçoit Lauric Henneton, qui s'intéresse aux infrastructures des États-Unis.Titres :- This Hammer, Spencer Davis Group- Electricity, Woody Guthrie- Working on the Highway, Bruce Springsteen- The Midnight Special, Creedance Clearwater Revival.

Aujourd'hui l'économie
Le «Fracking», l'impossible débat de la campagne présidentielle américaine

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 3:00


Le recours massif à la fracturation hydraulique a permis aux Etats-Unis de devenir en quelques années le premier producteur de pétrole et de gaz de la planète. La méthode n'est pourtant pas sans risque : dangereuse pour l'environnement comme pour les réserves en eau potable. Malgré tout le « fracking » est devenu un tabou de la campagne. « Avec elle à la Maison Blanche, ce serait la fin du ‘fracking' aux Etats-Unis ! » Dans ses meetings, Donald Trump ne manque jamais une occasion d'accuser son adversaire. Ses clips de campagne diffusent jusqu'à la nausée un même extrait du débat des primaires démocrates en 2019, quand Kamala Harris espérait encore remporter l'investiture pour la présidentielle de 2020. La future vice-présidente se disait alors « pour une interdiction de la fracturation hydraulique » et la reconnaissance de ses « conséquences majeures pour la sécurité et la santé des populations ».Quatre ans plus tard, elle assure qu'elle a changé d'avis. « Je n'ai pas interdit la fracturation hydraulique en tant que vice-présidente, et je ne l'interdirai pas en tant que présidente » déclare-t-elle fin août sur CNN. Une position ancienne, affirme-t-elle, quand en vérité elle s'est simplement ralliée, par la force des choses, à la position de Joe Biden une fois devenue sa colistière. En 2024, le débat semble impossible.  La fracturation hydraulique ou « fracking » est une technique qui consiste à extraire le pétrole ou le gaz stocké en profondeur en fracturant la roche qui la contient à l'aide d'un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques injecté à très forte pression. L'an dernier elle a permis aux États-Unis de produire 3 milliards de barils de pétrole, et 37 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Grâce à la fracturation hydraulique le pays est désormais le premier producteur de gaz et de pétrole au monde, devant l'Arabie Saoudite.La méthode est pourtant très controversée au point que plusieurs pays dans le monde et une poignée d'Etats aux Etats-Unis l'interdisent. Le fracking est susceptible de provoquer des tremblements de terre et de polluer les nappes phréatiques. La technique requière aussi des quantités astronomiques d'eau. Le New York Times a fait les calculs : depuis 2011 la fracturation hydraulique a consommé plus de 5500 milliards de litres d'eau, soit l'équivalent de toute la consommation d'eau potable du Texas en une année.Donald Trump n'en a cure, sa position se résume en trois mots : « drill, baby, drill ! » « Fore, bébé, fore ! », répète-t-il devant les ouvriers du secteur, reprenant à son compte un vieux slogan de la droite conservatrice américaine. L'ex-président américain ne voit dans le « fracking » que le moyen d'asseoir la souveraineté énergétique des Etats-Unis et une source de travail pour les ouvriers américains.S'il insiste autant sur les revirements de Kamala Harris c'est parce qu'il sait que le sujet est sensible, notamment en Pennsylvanie, un de ces États clés susceptibles de faire basculer le scrutin en novembre et qui s'avère aussi être l'un des fers de lance du « fracking ». On y trouve 11 000 puits de forage qui font vivre 70 000 personnes. A elle seule, la Pennsylvanie pèse pour près de 20 % de la production de gaz naturel du pays.Dans ces conditions, exprimer une opposition à la fracturation hydraulique même nuancées, même limitée aux terres fédérales, tient du suicide électoral. Kamala Harris ne s'y risque plus. Tout juste évoque-t-elle du bout des lèvres la nécessité d'investir dans les énergies renouvelables pour diversifier le mix énergétique américain.Le « fracking » reste pourtant un pari risqué, même sur le plan économique. La méthode est complexe et coûteuse, et elle n'est rentable qu'avec un pétrole fort. En 2014, quand le prix du baril s'est effondré, en partie du fait de l'arrivée sur les marchés internationaux de la production américaine, la fracturation hydraulique est soudainement devenue non rentable. Les compagnies pétrolières ont brutalement cessé l'exploitation des puits du Texas et d'ailleurs mettant au chômage des milliers d'ouvriers. Alors que le prix du baril vient de franchir la barre symbolique des 80 dollars porté par les tensions au Proche-Orient, le « fracking » devrait rester le grand tabou de la campagne.  

Les matins
Enquête sur le lourd tribut que représente la désertion de l'armée russe

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 6:22


durée : 00:06:22 - La Revue de presse internationale - Le New York Times raconte en longueur l'histoire d'un couple russe pris dans le conformisme et la guerre en Ukraine, avant de déserter et fuir la Russie ; "la défection du système de Poutine est une peine sans fin". Le média russe indépendant Mediazona compte au moins 7 400 déserteurs russes.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
«Un génocide»: toujours aucun corps de trouvé dans les cimetières autochtones du Canada…

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 9:12


Où en sommes-nous dans les fouilles des cimetières autochtones au Canada ? Le New York Times est revenu à la charge avec un reportage ces derniers jours et cela suscite la grogne de certains au Canada anglais.  La rencontre Villemure-Durocher avec Rémi Villemure.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les matins
Selon la presse, Israël a piégé à l'explosif des bipeurs du Hezbollah : succès tactique et crainte d'escalade

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 6:10


durée : 00:06:10 - La Revue de presse internationale - Le New York Times affirme qu'Israël a caché des explosifs dans des bipeurs achetés par le Hezbollah à Taïwan et les a déclenchés à distance mardi, tuant 9 personnes et faisant près de 2 800 blessés. La presse parle d'un "succès tactique" d'Israël mais craint une nouvelle escalade au Proche-Orient.

Matin Première
Ce qu'il se passe dans vos journaux

Matin Première

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 5:25


Le New York Times rapporte qu'Israël aurait piégé des bipeurs commandés par le Hezbollah, causant des explosions au Liban. Cette opération sophistiquée visait à infiltrer les canaux de communication du groupe, qui utilisait ces appareils pour éviter d'être tracé. Des experts en cybersécurité confirment que les explosions ne sont pas dues à un dysfonctionnement, mais à une manipulation. L'attaque, considérée comme une violation du droit international, a touché des civils. Certains analystes pensent qu'elle pourrait annoncer une offensive plus importante d'Israël contre le Hezbollah. Merci pour votre écoute N'héistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de MAtin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQ Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWME Les Clés : https://audmns.com/DvbCVrH Le Tournant : https://audmns.com/moqIRoC 5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssr Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Journal d'Haïti et des Amériques
Certains Haïtiens aux États-Unis craignent pour leur sécurité

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 30:00


Le discours anti-immigration du candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump suscite des tensions dans la ville de Springfield, dans l'Ohio. Donald Trump avait réitéré, lors du débat avec sa rivale Kamala Harris mardi dernier, la rumeur infondée selon laquelle les Haïtiens récemment arrivés à Springfield voleraient des animaux domestiques pour les manger. Alerte à la bombeLa mairie de Springfield a été évacué hier, jeudi, après une alerte à la bombe. Face à cette rhétorique anti-immigrant et raciste, le maire de Springfield monte au créneau. « Nous souffrons », explique-t-il dans une interview avec le New York Times. En plus de la mairie, deux écoles ont dû être évacuées. Les menaces ont été envoyées par mail, selon le maire, et elles visent clairement les immigrants installés dans la ville. Le New York Times précise que l'arrivée de milliers d'Haïtiens a certes mis « à rude épreuve les écoles et certains services publics, mais la plupart d'entre eux sont légalement arrivés aux États-Unis et beaucoup ont trouvé un emploi dans l'industrie locale ». C'est la mort d'un jeune garçon, tué l'an dernier lorsque son bus scolaire a été percuté par une voiture conduite par un Haïtien qui a provoqué la colère et l'anxiété de certains. Récemment, les républicains ont commencé à exploiter cet incident pour nourrir leur propos anti-immigration.Comment les Haïtiens à Springfield vivent-ils cette situation ? Très mal, comme on peut lire dans Le Nouvelliste. Le journal a pu joindre Vilès Dorsainvil, responsable du centre d'aide et de soutien à la communauté haïtienne. Selon lui, les rumeurs infondées des candidats républicains « affectent la santé mentale des Haïtiens de Springfield ». Face aux allégations mensongères, certains Haïtiens aux États-Unis se mobilisent, c'est le cas à Long Island, près de New York, où d'après Le Nouvelliste « des personnalités politiques et des leaders communautaires de la diaspora ont improvisé un sit-in » hier jeudi. Les tensions à Springfield a fait réagir aussi la Maison Blanche. Selon la porte-parole Karine Jean-Pierre, « certains Haïtiens, Haïtiens américains, immigrants haïtiens craignent pour leur sécurité en ce moment à cause de la théorie du complot ».Sexe contre aide alimentaireEn Haïti toujours, les gangs contrôlent certains abris provisoires à Port-au-Prince et forcent les femmes à des relations sexuelles contre la distribution de l'aide alimentaire. C'est un reportage à lire dans Ayibipost. Nous avons parlé avec la journaliste qui l'a réalisé, Rebecca Bruny.La drogue du zombie fait des ravages aux États-UnisOn l'appelle la drogue du zombie et ceux qui en prennent sont reconnaissables au premier coup d'œil tant les effets sont forts sur le corps. Il s'agit de la tranq, une drogue de synthèse qui a fait plus de 650 000 morts en moins de 30 ans. Ses effets dévastateurs, le photographe Gaël Turine les montre dans une série de photo exposée actuellement au festival Visa pour l'image à Perpignan, où Muriel Paradon a pu le rencontrer.Pollution record à Sao PauloAu Brésil, la pollution bat des niveaux record à causes de la chaleur et de la fumée en provenance des incendies en Amazonie et d'autres endroits. La ville de Sao Paulo est particulièrement touchée par la dégradation de la qualité de l'air. La mégapole brésilienne est depuis quatre jours l'une des villes les plus polluées au monde, selon Folha de Sao Paulo. Le journal relève que le Brésil n'a pas de protocole en matière de pollution. Une ville comme Londres ou Paris dans la même situation aurait déjà adopté des mesures telles que la limitation de la circulation des véhicules, la suspension des cours et d'autres activités pour éviter d'exposer les habitants au risque de pollution. Mais au Brésil, les municipalités refusent d'informer la population pour éviter de leur dire que la situation est critique, peut-on lire dans Folha de Sao Paulo. À la pollution s'ajoute la sècheresse record. Selon O Estadao, elle « conduit déjà les municipalités à rationner de l'eau dans l'intérieur de l'État de São Paulo ». La situation devient critique, car les autorités ont besoin de l'eau pour combattre les incendies.Journal de la 1èreSupprimer « l'octroi de mer » sur un certain nombre de produits pour lutter contre la vie chère ? C'est une « fausse bonne idée », selon le président de l'association des maires de la Martinique !

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Venezuela, « la peur d'une poursuite de la répression »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 30:00


La polémique continue autour des résultats de la présidentielle vénézuélienne, un mois jour pour jour après le scrutin. La victoire de Nicolas Maduro est mise en doute par l'opposition qui affirme que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté l'élection. La mobilisation continue et des rassemblements sont prévus dans tout le pays ce mercredi 28 août par les opposants comme par les pro-Maduro. Si des millions de Vénézuéliens crient à la fraude électorale, les partisans de Nicolas Maduro se comptent, eux aussi, par millions. Notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle, est allée à leur rencontre. Orlando Padron, un ingénieur de 54 ans, est définitivement acquis à la cause du chavisme, l'idéologie du président héritée de son prédécesseur. Il fait partie d'un « colectivo », une milice pro-gouvernementale. Elles sont considérées comme le bras armé des autorités, dans les manifestations notamment, et font la loi dans les quartiers défavorisés. Pour Orlando, la colère de la population vénézuélienne est le fait de ses dirigeants, mal intentionnés. « Pourquoi y a-t-il un mécontentement de la part de l'opposition ? À cause du discours de leurs dirigeants, assure-t-il. Ce sont eux qui créent le problème. Si seulement ils étaient de bonne foi et n'avaient pas l'intention de mettre le feu au pays, de le diviser, s'ils étaient capables d'accepter leur défaite... Mais non, rien de tout ça. Ils sont radicaux. Et comme ils refusent notre révolution socialiste, pour eux, c'est mieux de créer de la division dans la population. »Selon Orlando, le gouvernement doit maintenir sa ligne dure et ne pas plier face à la mobilisation de l'opposition. Mais tous les chavistes ne sont plus aussi convaincus que lui. « Le chavisme est un espace hétérogène, confirme Yoletty Bracho, maîtresse de conférences en science politique à l'Université d'Avignon. Il y en a qui soutiennent directement Nicolas Maduro sans douter de lui, et d'autres qui sont chavistes, mais qui émettent des doutes vis-à-vis de l'élection et se demandent ce qu'il s'est passé. » Quant à la nomination au poste de ministre de l'Intérieur de l'ancien vice-président vénézuélien, Diosdado Cabello, c'est « un signal de Nicolas Maduro à l'aile du chavisme proche de l'armée. Mais le plus inquiétant, c'est que Diosdado Cabello représente aussi un soutien et une continuité des politiques répressives auxquelles on a assisté depuis l'élection présidentielle. » Le président contesté a également annoncé la tenue d'élections d'ici à l'année prochaine pour « renouveler » l'Assemblée, élire les gouverneurs, les maires… « Un passage en force, selon Yoletty Bracho, car il est très difficile d'imaginer participer à de prochaines élections sans le soutien de Nicolas Maduro. Des milliers de personnes qui ont été arrêtées depuis le scrutin présidentiel du 28 juillet dernier » pour n'avoir pas soutenu le président chaviste. « Ces élections annoncées sont un moyen de ratifier ce tournant autoritaire et l'installer institutionnellement. »En Haïti, première opération conjointe contre les gangsLa police nationale haïtienne, les forces armées et un contingent de policiers kényans ont mené mardi 27 août une opération conjointe contre les gangs dans le centre-ville de la capitale haïtienne. Les habitants ont entendu des détonations, rapporte Le Nouvelliste. Ils ont vu débarquer une dizaine de véhicules blindés, selon Le National. Le journal rapporte des affrontements violents, notamment dans les quartiers de Bel Air et Solino. Le bilan s'élève à plusieurs morts du côté des groupes armés, annonce Le Nouvelliste, et trois policiers ont été blessés, mais leur état de santé reste stable, selon la Police nationale haïtienne. Le Premier ministre Gary Conille, qui dit avoir supervisé, à distance, les interventions des forces de sécurité, a lui-même assuré au quotidien haïtien qu'il y aurait d'autres opérations comme celle-ci. Alterpresse rappelle de son côté qu'elle a eu lieu juste après une nouvelle livraison de matériel en Haïti, et notamment des véhicules blindés, pour lutter contre les gangs.Le retour des déboires judiciaires de Donald Trump« Les affaires fédérales de Donald Trump reprennent vie », écrit Le New York Times. Lundi 26 août d'abord, le procureur spécial Jack Smith a fait appel d'une décision de justice prise le mois dernier dans le dossier des documents classifiés. Il a demandé à une cour d'appel fédérale de casser la décision de première instance annulant les poursuites contre l'ex-président.Puis, à peine un jour après, le même procureur spécial a ressuscité le dossier des résultats de l'élection de 2020 que Donald Trump a tenté d'inverser. Tout avait été suspendu le mois dernier après une décision de la Cour suprême sur l'immunité des présidents. Jack Smith a supprimé les parties de l'acte d'accusation qui pourraient être en désaccord avec la décision de la plus haute juridiction, explique Le Washington Post. Tout cela n'a pas l'air d'arranger Donald Trump, qui dénonce une nouvelle fois une « chasse aux sorcières » et une « tentative d'interférence » avec l'élection présidentielle de novembre.Journal de la 1èreUn mois après l'incendie qui a totalement détruit le « squat » du mont Baduel, les services de la mairie de Cayenne et de la collectivité territoriale de Guyane se sont rendus hier sur les lieux du sinistre.

Journal d'Haïti et des Amériques
Canada : comment sortir de la crise du fret ferroviaire ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 22, 2024 30:00


Le réseau ferroviaire de marchandises du Canada a cessé ses opérations jeudi, suite à la fermeture provisoire imposée par le patronat à près de 10 000 salariés. En cause, l'échec de négociations sur les conditions de travail chez les deux transporteurs de fret du pays. Au Canada, le transport ferroviaire est complètement paralysé d'un bout à l'autre du pays. Les syndicats négocient de nouvelles conditions de travail avec les deux plus grands transporteurs depuis déjà neuf mois. Mais à l'impasse de ces discussions, les compagnies ont déclenché un «lock-out», une sorte de «grève forcée», imposée par le patronat, une pratique interdite dans plusieurs États européens mais légale au Canada et dans les pays anglo-saxons comme le Royaume-Uni et les États-Unis. Les patrons ferment provisoirement l'entreprise et cessent de verser les salaires des employés. Selon Gali Bonin, du service économie de RFI, ce conflit social risque de bouleverser l'économie canadienne. Le réseau ferroviaire est, en effet, au cœur des chaînes d'approvisionnement et commerciales du pays. Manufacture, industrie automobile, agriculture... Pratiquement tous les secteurs sont concernés. D'après l'agence de notation Moody's, plus de 250 millions de dollars seront perdus chaque jour de fermeture du réseau. À court terme, il pourrait y avoir des pénuries. Mais le plus inquiétant reste l'impact à long terme.Comment sortir de la crise ? Le gouvernement canadien pourrait décider d'imposer un arbitrage exécutoire. Autrement dit, fini les négociations, c'est le ministère du Travail qui rédige la prochaine convention collective et elle s'applique immédiatement. C'est ce que demandent les deux entreprises, qui jugent qu'un accord est introuvable. Les milieux d'affaires aussi pressent Ottawa d'agir pour préserver la réputation du pays. Le syndicat, lui, refuse l'arbitrage. Il pense que ce serait céder aux pressions du patronat. Tous les yeux sont maintenant rivés vers le gouvernement Trudeau qui ne veut pas utiliser l'ultime recours, pour l'instant. Au Mexique, grève illimitée des juges et des magistratsLes juges et les magistrats ne décolèrent pas. Ils sont en grève illimitée à travers tout le pays depuis mercredi 21 août 2024 contre une réforme très polémique. Le gouvernement souhaite désormais instaurer la désignation des juges par des élections populaires citoyennes. Le corps judiciaire crie à l'aberration et juge la réforme populiste et autoritaire, souligne Lucas Tua, l'un de nos correspondants à Mexico.À écouter aussiMexique: la justice en grève contre une réforme voulant désigner les juges par vote populaire À Chicago, Tim Walz exalte la « liberté » devant la convention démocrateMercredi 21 août 2024, c'est le colistier de Kamala Harris qui était à la tribune de Chicago. Après avoir accepté l'investiture du parti, Tim Walz n'a pas manqué de qualifier Donald Trump de « bizarre » et de « dangereux ».Le New York Times rappelle d'ailleurs que depuis qu'il a rejoint le ticket démocrate, il s'est empressé de « s'attaquer » à l'ancien président, dans « un mélange de sarcasmes mordants et de commentaires plein d'esprit ».Tim Walz a fustigé le parti de Donald Trump sur une valeur cardinale : « Quand les républicains utilisent le mot liberté, ils veulent dire que le gouvernement devrait être libre de s'immiscer dans le cabinet de votre médecin, les entreprises libres de polluer votre eau et les banques libres de profiter des consommateurs. Mais quand nous, démocrates, parlons de liberté, nous voulons [parler de] la liberté de prendre vos décisions pour votre santé et de la liberté pour vos enfants d'aller à l'école sans avoir peur d'être tués par balle. »Et cette notion de liberté évoquée par Tim Walz a interpellé Oprah Winfrey, rapporte le New Times. « Plus que toute autre chose, choisissons la liberté, a lancé la célèbre présentatrice de télévision dans une intervention surprise. Pourquoi ? Parce que c'est le meilleur des États-Unis. » Fin de la convention ce soir avec le discours attendu de Kamala Harris, qui sera officiellement investie candidate démocrate à la présidentielle de novembre 2024.À lire aussiÉtats-Unis: Kamala Harris et son nouveau colistier Tim Walz présentent leur duo à l'Amérique Venezuela : les salariés des entreprises licenciés s'ils s'opposent à MaduroLa répression continue alors que la réélection de Nicolas Maduro est toujours contestée. C'est désormais dans les rangs des entreprises publiques que le gouvernement sanctionne, en licenciant les employés qui ne soutiennent pas l'actuel président, souligne notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle.À lire aussiVenezuela: après la présidentielle, Caracas fait le tri des opposants dans les entreprises publiques Haïti : après les sanctions américaines contre Michel Martelly, des poursuites judiciaires ?Les États-Unis ont décidé de sanctionner l'ancien président haïtien Michel Martelly pour trafic international de drogue et soutien aux gangs. Dans les pages du Nouvelliste, l'avocat Frandley Denis Julien estime que les États-Unis doivent à présent engager des poursuites contre Michel Martelly s'ils veulent rester crédibles. Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien en ligne de Port-au-Prince, précise : « Il se trouve que les États-Unis, le Canada, la République dominicaine, même les Nations unies, ont prononcé des sanctions contre plusieurs personnalités haïtiennes ces dernières années, mais pour le moment, aucune poursuite n'a été engagée contre qui que ce soit, ni en Haïti, ni à l'étranger. Ces gens se retrouvent sur une liste, ils sont sanctionnés, mais en réalité, la nature des sanctions n'est pas connue et ils ne peuvent se défendre devant un tribunal parce qu'aucune accusation n'a été formulée formellement, ils ne sont pas poursuivis. Ils sont dans une espèce d'entre-deux, on ne sait pas trop ce que cela veut dire. »À la Une du Nouvelliste aussi ce jeudi (22 août 2024), une délégation de la communauté caribéenne, la Carcicom, était dans la capitale haïtienne la semaine dernière. Elle vient de rendre ses conclusions sans appel : l'amélioration de la situation est trop lente. Frantz Duval abonde :« La force multinationale est là mais elle n'a pas les équipements qu'il faut, elle n'a pas les moyens qu'il faut pour aider la police nationale. Tout le reste est bloqué également. » Parmi les points qui n'avancent pas, la formation du Conseil électoral provisoire, censé s'occuper de l'organisation des prochaines élections. Le processus a pris du retard, reconnaît le Conseil présidentiel de transition, qui promet que tout sera réglé la semaine prochaine. « Personne n'est d'accord sur les représentants, déplore Frantz Duval. L'Église catholique est la seule institution qui a clairement désigné son représentant sans aucun accroc, parce qu'elle est toute seule. Mais toutes les autres associations qui peuvent le faire à deux ou à trois associations se trouvent emmêlées dans des querelles qui n'en finissent pas. Aura-t-on un Conseil électoral d'ici septembre ? Nous en doutons. »À écouter aussiHaïti : les sanctions américaines contre Michel Martelly, «une première étape»En Argentine, la détérioration de la liberté de la presse inquièteLe pays a chuté de la 40ème à la 66ème place dans le classement annuel établi par Reporters sans frontières (RSF). L'ONG reproche au président Javier Milei d'être « ouvertement hostile au journalisme ». En plus de son agressivité contre les journalistes sur les réseaux sociaux, le chef d'État a lancé une offensive contre les médias publics. Elle s'est notamment traduite le 1er juillet par la fermeture définitive de l'agence d'information Telam, remplacée par une agence de publicité et de propagande. Le dossier de notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience. Le journal de la 1ère  En Martinique, le président de la Collectivité territoriale maintient, malgré les critiques, ses déclarations sur ces agents qui seraient payés à ne rien faire.

Journal d'Haïti et des Amériques
Hans Larsen : «Nous préparons nos athlètes haïtiens pour les prochains jeux»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 30:00


Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont clôturés dimanche 11 août en grandes pompes. La prochaine fois que la flamme olympique brillera, ce sera dans le ciel de Los Angeles, en Californie, sur la côte ouest américaine. Et les athlètes haïtiens comptent bien faire partie de la compétition. La transmission du drapeau olympique s'est faite au son des concerts d'artistes américains, comme les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish ou encore Snoop Dog, le long des plages de Los Angeles. « Les artistes se sont produits sur une scène improvisée, déplore le Los Angeles Times, installée à côté de faux palmiers suffisamment courts pour rentrer dans le cadre des caméras et devant une foule de figurants petite mais adoratrice ». La ville se plonge d'ores et déjà dans les préparatifs des Jeux Olympiques 2028, et mise sur une édition sans voitures. « Ce ne sera pas une mince affaire », a reconnu la maire de la ville dans les colonnes du Washington Post. Le New York Times se demande même si c'est vraiment possible : « Los Angeles, la capitale américaine de la culture automobile, où la vie quotidienne est plus rythmée par le trafic que par la météo, pourra-t-elle vraiment y parvenir ? » La cité des anges veut améliorer son réseau de transport en commun, et maintenant que les Jeux de Paris sont terminés, « le compte à rebours est lancé pour Los Angeles, prévient le New York Times, et le temps presse » car l'objectif zéro voiture est encore loin.Le bilan du comité olympique haïtienIls étaient sept athlètes à participer aux Jeux Olympiques sous les couleurs haïtiennes, mais aucun n'a réussi à ramener de médailles. « Pour préparer des athlètes, il n'y a pas de secret, il faut à peu près douze ans et il n'y a pas d'improvisation, explique Hans Larsen, président du comité olympique d'Haïti. Le Comité a essayé de faire de son mieux malgré toutes les difficultés qu'on a rencontrées pour amener les athlètes à Paris. Malheureusement, et malgré les efforts des athlètes, l'accompagnement des fédérations par l'État n'a pas suffi. » Mais il reste optimiste : « Malgré tout, il y avait des athlètes jeunes comme Mayah Chouloute, 14 ans. Nous pouvons regarder vers un avenir un peu moins sombre malgré les difficultés socio-économiques ou politiques que traverse la nation haïtienne. » D'ailleurs, les Jeux Olympiques 2028 sont déjà en préparation, affirme Hans Larsen. « Nous avons déjà entamé les démarches et le dialogue avec l'État haïtien. Il faut un soutien plus réel et substantiel aux fédérations pour pouvoir accompagner les athlètes et permettre à leurs entraîneurs de les mettre dans les meilleures conditions de préparation et de participation aux prochains jeux de Los Angeles 2028. » Hans Larsen veut penser au sport comme une solution aux violences que vit Haïti. « Par le sport, on diminue la délinquance juvénile, on permet le dialogue social. Quand j'étais jeune, je jouais au football, je faisais de l'athlétisme, je traversais Port-au-Prince à travers les bidonvilles. Je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. J'avais des amis partout et j'ai encore des amis partout grâce au sport. J'ai vécu une jeunesse d'intégration, d'amitié auprès de toutes les classes sociales d'Haïti. Le sport peut être le ciment, le lien entre les diverses classes sociales et réunir toute la jeunesse haïtienne, parce qu'ils sont frères. Même s'ils se battent, ils restent frères. » Au Venezuela, l'opposition appelle à de nouveaux rassemblementsMaria Corina Machado donne rendez-vous aux Vénézuéliens samedi 17 août 2024. La cheffe de file de l'opposition appelle à manifester au Venezuela et partout dans le monde pour revendiquer la victoire de son camp. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, elle dit s'adresser « à tous les Vénézuéliens qui ont souffert, explique El Nacional. Ceux qui ont été séparés de leur famille, privés d'électricité ou d'eau, voire de nourriture. Ceux qui n'ont pas pu rentrer au Venezuela, qui n'ont pas été autorisés à voter ou qui ont voté mais dont le gouvernement veut maintenant ignorer les résultats », écrit le journal. S'il n'y a pour l'instant « pas plus de détails sur l'organisation de ces rassemblements », précise le média Tal Cual, Maria Corina Machado a demandé aux Vénézuéliens d'imprimer les registres de leurs centres de vote et d'aller manifester avec.En parallèle, les États-Unis mèneraient des négociations avec Nicolas Maduro pour le pousser à quitter le pouvoir, nous apprend le Wall Street Journal. Le gouvernement américain aurait proposé au président vénézuélien contesté de le grâcier, lui et ses principaux lieutenants, poursuivis par la justice américaine. Mais à condition que Nicolas Maduro abandonne la présidence du Venezuela avant la fin de son mandat en janvier 2025, révèle le journal, qui aurait interrogé des personnes proches de l'administration Biden. Ces négociations « dépendront beaucoup du résultat de l'élection présidentielle américaine, et elles pourraient échouer si Donald Trump en sort vainqueur », prévient le Wall Street journal qui se souvient des « politiques agressives » menées par l'ancien président américain vis-à-vis du gouvernement de Nicolas Maduro. Au Canada, l'invasion des ratons laveursLa présence des ratons laveurs dans les grandes villes canadiennes se généralise. Le réchauffement climatique fait grandir leur aire de répartition vers le nord du pays. Historiquement présents dans le Sud, on les observe désormais dans toutes les provinces canadiennes, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador. Ils peuvent dépasser le mètre, peser plus de 20 kilos et beaucoup de Canadiens tentent de s'en débarrasser en appelant les dératiseurs ou les services de protection de la faune, qui les envoient dans des refuges. Notre correspondant sur place, Alexis Gacon, s'est rendu dans l'un d'entre eux, en banlieue de Montréal. Il est tenu par Marie-Claude Poirier, une ancienne dessinatrice de mode, qui s'est reconvertie pour accueillir les ratons laveurs. « Je savais que le besoin était là. C'est devenu une mission de pouvoir aider ces animaux. J'ai toujours été une passionnée par les animaux, mais on apprend en s'occupant d'eux et en aidant les vétérinaires. » Certains ratons laveurs ne sont plus capables de vivre dans la nature, ils resteront donc au refuge jusqu'à la fin de leur vie. Mais d'autres seront bientôt relâchés, « ils ne sont donc pas en contact avec les visiteurs, pour rester le plus sauvage possible », explique Marie-Claude Poirier. Un reportage de notre correspondant Alexis Gacon. Le journal de la 1èreTempératures caniculaires ce lundi (12 août 2024) sur la majeure partie de l'Hexagone, mais il fait également chaud, et même de plus en plus chaud, du côté des petites Antilles.

Journal d'Haïti et des Amériques
Kamala Harris choisit Tim Waltz comme colistier

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 6, 2024 30:00


Aux États-Unis, la candidate démocrate Kamala Harris a choisi son colistier. Il s'agit de Tim Waltz, le gouverneur du Minnesota. La vice-présidente de Joe Biden s'est dite « fière » de l'avoir choisi pour défendre sa candidature face à Donald Trump lors de la présidentielle américaine en novembre : « En tant que gouverneur, entraîneur, enseignant et vétéran, il a défendu les intérêts des familles de travailleurs comme la sienne ». Grâce à ce choix,Kamala Harris élargit son électorat vers le centre, le Midwest américain – plus précisément l'État du Minnesota et surtout l'électorat ouvrier, explique Aabla Jounaïdi. Ce choix est aussi celui de la campagne et des zones périurbaines, des électeurs qui ne sont pas forcément acquis à la candidate démocrate. Autre avantage : Tim Waltz est très apprécié par les éléments progressistes du parti, pour sa politique favorable aux travailleurs et moins accommodantes envers les grands groupes capitalistiques.L'autre favori Josh Shapiro était la « bête noire » des démocrates progressistes : le gouverneur de la Pennsylvanie s'était illustré par ses propos contre les étudiants manifestant en faveur des Palestiniens, les comparant à l'extrême-droite. Avec lui, Kamala Harris risquait de s'aliéner le vote des plus jeunes et celui des minorités, notamment les Américains musulmans, très actifs depuis la campagne israélienne à Gaza. Les gangs s'acharnent sur GanthierEn Haïti, le gang 400 mawozo avait déjà détruit le 21 juillet 2024 le commissariat de cette commune proche de Port-au-Prince, cette fois ses membres ont incendié les locaux de la douane, rapporte Le Nouvelliste, ainsi qu'un véhicule blindé de la police.Non loin de là, la population de Fonds-Parisien craint d'être attaquée à son tour. Fonds-Parisien, rappelle Alter Presse, où plus de 3 800 habitants de Ganthier se sont réfugiés après les attaques fin juillet 2024. Et justement, selon un de ces habitants réfugiés cités par Le Nouvelliste, la centaine de policiers du Kenya venus à Ganthier après la destruction du commissariat sont repartis sans reprendre le contrôle de la ville, ce qui a rendu confiance aux bandits, qui ont soudé des barres de fer au niveau d'un pont, « obstruant le passage vers Ganthier, Fonds-Parisien, Malpasse et une partie du sud-est ». Les craintes des habitants de Fonds-Parisien de se voir attaqués ont redoublé.Ce lundi, rapporte AlterPresse, les deux syndicats de la Police nationale d'Haïti ont appelé les autorités de l'État à prendre les mesures appropriées pour stopper les violences à Ganthier. « La réponse du gouvernement face à l'augmentation des violences des gangs est insuffisante », renchéritLe National. « Il y a vingt jours que le gouvernement a décidé de décréter l'État d'urgence sécuritaire dans 14 communes des départements de l'Ouest et de l'Artibonite », écrit de son côté Le Nouvelliste, qui poursuit : « trois semaines après, on a le droit de se demander si l'État d'urgence sécuritaire est juste une annonce de plus (…) L'insécurité persiste ».Le Bac en HaïtiC'est dans ce contexte toujours très difficile que les épreuves du baccalauréat ont commencé ce lundi (5 août 2024) : « Du lundi 5 au jeudi 8 août, 12 100 candidates et candidats participent aux épreuves », écrit Alter Presse. Lundi, c'était philo et chimie – et la journée s'est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs responsables de centres d'examens interrogés par Le National. Dans AlterPresse, le directeur de l'Enseignement secondaire affirme que ces examens « préparés en fonction du programme spécial élaboré en réponse à la crise, permettront à toutes les participantes et tous les participants de pouvoir composer normalement ». Entre janvier et juin, à cause des violences, 156 000 élèves ont été touchés par les fermetures d'écoles. À écouter aussiHaïti : les familles face à la fermeture des écoles Au Venezuela, l'opposition appelle l'armée à la rejoindreAu Venezuela, l'opposition, représentée par la cheffe de file Maria Corina Machado et le candidat à la présidentielle Edmundo Gonzales Urrutia, a demandé à l'armée de se joindre à sa lutte contre le président réélu Nicolas Maduro.Dans le pays, explique Marion Lebèque, la puissance de l'armée est telle que le camp qu'elle choisit de soutenir est quasiment assuré de rester ou d'accéder au pouvoir. Rappelons qu'après la dernière élection, le ministre de la Défense a réaffirmé le soutien inconditionnel de l'armée au chef de l'État qu'elle considère comme « légitimement réélu ». Une armée particulièrement choyée par les chavistes depuis 25 ans : dès son accès au pouvoir, Hugo Chavez avait attribué aux militaires des postes importants dans son gouvernement ; son successeur Nicolas Maduro serait même allé plus loin en permettant à nombreux officiers de s'enrichir.En 2019, un groupe de militaires avait aidé à faire libérer un opposant, Leopoldo Lopez, assigné à résidence. Depuis cet épisode, le gouvernement de Nicolas Maduro a lancé une véritable chasse aux dissidents au sein de l'armée. De quoi décourager les militaires de désobéir à Nicolas Maduro.Après son appel, l'opposition fait désormais l'objet d'une enquête criminelle ouverte par le parquet vénézuélien contre Maria Corina Machado et Edmundo Gonzales Urrutia pour entre autres « usurpation de fonctions, incitation à l'insurrection, association de malfaiteurs ». À écouter aussiPrésidentielle au Venezuela : « Il y a eu des irrégularités toute la journée du vote » « De l'amour des chiens »La crise au Venezuela fait craindre un nouvel exode de la population : quelque 7,5 millions de personnes ont déjà quitté le pays au cours de la dernière décennie, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés. Un exode au cœur d'un livre publié aux éditions Gallimard, «De l'amour des chiens» : l'écrivain vénézuélien Rodrigo Blanco Calderón y imagine un pays rempli de chiens abandonnés, délaissés par leurs maîtres qui fuient la crise... María Carolina Piña, de la rédaction de RFI en espagnol, qui a joint Rodrigo Blanco Calderón, explique que les chiens de ce roman sont une métaphore des Vénézuéliens, orphelins de leurs pays : ceux qui restent font face à de nombreuses difficultés – manque d'aliments, de services de base, de repères. Reprise des actions offensives de l'armée colombienne contre l'ELNL'annonce a été faite par le ministre de la Défense après, précise El Espectador, l'expiration dimanche du cessez-le-feu bilatéral entre le gouvernement et l'ELN, en place depuis un an. Explication : les tensions qui existent depuis plus de six mois entre la guérilla et les négociateurs de la Haute commission pour la paix ont débouché sur une paralysie du dialogue. « Le gouvernement a tenté par tous les moyens d'obtenir une prolongation » du cessez-le-feu, affirme Semana. L'ONU et l'Église catholique avaient elles aussi demandé que les deux parties se réunissent. Depuis la fin de la semaine dernière, les municipalités les plus affectées par la présence de la guérilla sont en état d'alerte maximale, craignant des représailles des rebelles, rapporte El Colombiano. Google reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles« Google est un monopole », cingle le juge Amit  P. Mehta, repris en Une du Wall Street Journal. La plainte avait été déposée par le Département d'État ainsi que 38 États et territoires. Selon le juge, rapportele quotidien, « Google, qui rassemble 90% des recherches internet dans le monde, a exploité sa domination du marché pour écraser ses concurrents », en « payant des milliards de dollars à des opérateurs de navigateurs web et constructeurs de smartphones pour être leur moteur de recherche par défaut ». Le New York Times y voit un « jugement sévère » sur la montée des entreprises des géants de la tech « qui ont utilisé leurs liens avec internet pour influencer la manière dont nous consommons, la manière dont nous nous informons et menons nos recherches en ligne » ; un jugement qui, selon le quotidien, « indique une limite potentielle au pouvoir de la Big Tech ». Le juge Mehta va maintenant se prononcer sur d'éventuelles mesures coercitives pour Google, qui, selon le quotidien, pourraient l'obliger « à modifier son mode de fonctionnement ou à vendre une partie de ses activités ». À lire aussiÉtats-Unis: Google condamné pour pratiques anticoncurrentielles avec son moteur de recherche Le journal de la PremièreL'INSERM, l'Institut de la Santé et de la Recherche médicale lance une nouvelle étude sur les conséquences du chlordécone. À écouter aussiLa lutte contre le chlordécone en Guadeloupe : un exemple de racisme environnemental

Chronique Economique
Best Of : Les 6 véritables maîtres du monde

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 4:15


Et si nous parlions aujourd'hui des véritables maîtres du monde? Six hommes, tous Américains. Je parle d'Elon Musk (SpaceX, Tesla et de Hicks), de Jeff Bezos (Amazon), de Mark Zuckerberg (Facebook Meta), de Sergueï Brin et Larry Page (Google) et de Bill Gates (Microsoft). Le New-York Times a récemment consacré sa Une à l'un d'eux, Elon Musk, et a démontré que le patron de Tesla et SpaceX utilise son réseau social X (l'ancien Twitter) pour promouvoir ses amis politiques : le président argentin, le président indien, le président chinois, le président turc ou encore Donald Trump. Tous s'affichent avec lui et le reçoivent avec les honneurs d'un chef d'État. En contrepartie, Elon Musk obtient des faveurs comme des droits de douane plus faibles pour les importations de ces Tesla en Inde ou au Brésil. Cet article rejoint la thèse du livre ''Ces milliardaires plus forts que les États'' de Christine Kerdellant à savoir que ces six hommes sont aujourd'hui plus riches, plus rapides et plus influents que la plupart des États nations. Elon Musk possède un tiers des satellites de télécommunications en orbite autour de la Terre, lancés sans permission. Via ses satellites, il a permis aux forces ukrainiennes d'exploiter des renseignements ou encore de coordonner des frappes d'artillerie. Mais que se serait-il passé s'il avait refusé d'aider l'Ukraine ou d'aider plutôt la partie adverse, la Russie? On pourrait multiplier les mêmes interrogations avec les cinq autres multi multi milliardaires, dont Mark Zuckerberg qui, avec son réseau social Facebook rebaptisé Meta, porte une très lourde responsabilité dans la montée de l'agressivité et le populisme dans le monde. Face aux pouvoirs souvent exorbitants de ces six hommes, ceux qui pourraient les arrêter ne le veulent pas et ceux qui voudraient les arrêter ne le peuvent pas comme l'écrit Christine Kerdellant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Journal d'Haïti et des Amériques
« Les JO ? Un rêve ! » pour le judoka Philippe Metellus, porte-drapeau de la délégation haïtienne

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 26, 2024 30:00


Ce vendredi 26 juillet à Paris, les porte-drapeaux de chaque pays participant aux Jeux olympiques 2024 défileront sur la Seine à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la compétition. Le représentant d'Haïti est le judoka Philippe Metellus. Avec son entraineur Ernst Laraque, il a accordé un entretien à RFI. « Participer aux Jeux olympiques est un rêve que je chéris depuis tant d'années, c'est désormais tout près de se réaliser », raconte Philippe Metellus, un sourire dans la voix. « J'étais à sa place il y a pas mal d'années déjà, se souvient Ernst Laraque. C'est spécial et ça l'est toujours aujourd'hui, en tant que coach, c'est unique et inspirant. » Le sportif raconte la difficulté de concilier son rêve olympique et sa vie au Canada, où il réside depuis plusieurs années et occupe un emploi de comptable. « Je m'entraîne, mais je dois travailler à côté pour financer toutes mes compétitions », explique-t-il. La tâche n'est pas non plus facile pour les autres sportifs haïtiens qui sont restés au pays et doivent s'entraîner dans un contexte de violence perpétrée par les gangs. « Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens du bord », assure Philippe Metellus. « À un moment, tous les entrainements de judo s'étaient arrêtés, se souvient Ernst Laraque. Là, ils ont repris graduellement, mais dans des conditions vraiment difficiles. » Le sportif n'en est pas moins honoré de concourir sous les couleurs d'Haïti. « On est fiers d'être Haïtiens, tout ce qu'on souhaite, c'est que la situation change chez nous et qu'on puisse y vivre comme partout ailleurs », soutient Philippe Metellus.La délégation haïtienne est composée de sept athlètes. Parmi eux, le boxeur Cédrick Belony-Dulièpre, né au Canada. Il concourt dans la catégorie des moins de 80kg pour Haïti, le pays d'origine de sa famille. « J'ai envie de donner un regain de vie à mon pays, parce que c'est un pays qui mérite une victoire en ce moment », assure le jeune boxeur avec espoir. « Lorsque j'étais jeune, j'avais un souffle au cœur. Mon père m'a inscrit à la boxe car c'est bon pour le cœur, ça fait travailler le cardio. Quand il a su que j'allais devenir un olympien, il a sauté de joie ! », ajoute-t-il, joint par Marie Normand.Plus de 600 athlètes américainsDepuis les tous premiers jeux modernes, la Team USA a décroché 2 655 médailles. Cette année, ils sont plus de 600 à venir tenter leur chance aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui en fait l'une des plus importantes présences lors de cette compétition. Une grande majorité d'entre eux sont bien connus du public, comme LeBron James, le basketteur des Los Angeles Lakers, double champion olympique. Il est porte-drapeau aux côtés de Coco Gauff, la joueuse de tennis de 20 ans. D'autres athlètes sont à surveiller de près, comme Simone Biles, considérée comme la meilleure gymnaste au monde. Elle détient 37 médailles olympiques, et fait son retour après s'être retirée de la plupart des épreuves lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo. Notre correspondante Loubna Anaki est en direct depuis New-York.Que reste-t-il des Jeux olympiques de Rio ?Rio de Janeiro, au Brésil, a accueilli les Jeux olympiques de 2016. L'évènement a coûté plus de dix milliards d'euros, à un moment où le pays se dirigeait vers une crise politique, économique et sociale. Pour les habitants du quartier de la Villa Autodromo, voisin du parc olympique, il y a eu un avant et un après. Sur les 800 familles qui vivaient depuis plus de 40 ans dans cette favela, seulement 20 ont résisté aux pressions et aux expulsions forcées. Aujourd'hui, la Villa Autodromo se résume à une simple rue avec quelques maisons, une petite place et une église. Le tout coincé entre une avenue à quatre voies, une tour d'hôtel vide 90% du temps, et un parc olympique inutilisé. La sécurité dans ce quartier s'est dégradée. Luiz Claudio fait partie des 3% des habitants qui ont résisté à la spéculation immobilière. « Regardez comme c'est à l'abandon ici. Moi j'habite la rue derrière et on ne compte plus les braquages. Lors du dernier festival de rock, qui se déroule près d'ici, ils ont tout pris dans l'église. Mêmes les portes des toilettes ! Quand on était encore une favela, il n'y avait jamais de vols. Aujourd'hui, comme on n'est plus que vingt à habiter ici, c'est très fréquent. » Un reportage de notre correspondante sur place, Sarah Cozzolino.Au Mexique, deux dirigeants du puissant cartel mexicain de Sinaloa capturésDeux chefs du cartel de Sinaloa ont été capturés au Texas, dans le Sud des États-Unis, proche de la frontière avec le Mexique. L'arrestation fait le Une de tous les journaux, aussi bien mexicains qu'américains. Mais plusieurs versions de l'histoire existent. Ismael Zambada Garcia « a été piégé », titre El Sol de Mexico. Cofondateur du cartel de Sinaloa, celui qui se fait appeler El Mayo serait monté dans un jet privé avec Joaquin Guzman, le fils d'El Chapo, la figure du cartel emprisonné aux États-Unis depuis 2016.Selon le Wall Street journal, « Joaquin Guzman lui aurait assuré qu'ils allaient inspecter des aérodromes clandestins au Mexique ». Mais en réalité, l'avion volait vers les États-Unis où les deux hommes étaient attendus de pied ferme par le FBI.Le New York Times rapporte de son côté que le chef historique du cartel, 76 ans, était en discussion avec le FBI depuis au moins trois ans, et se serait rendu de son plein gré aux côtés du fils Guzman.Piège ou pas, les deux hommes ont été arrêtés et seront jugés. Une première pour El Mayo, souligne El Universal, « l'un des plus anciens narcotrafiquants qui n'avait jamais mis un pied en prison ».  Le Journal de la 1èreOffrir à des jeunes motivés l'opportunité d'un premier emploi « saisonnier », c'est l'objectif du dispositif mis en place et financé par la Collectivité territoriale de la Martinique. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Maria Corina Machado : « Cette élection au Venezuela est tout sauf libre et juste »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 25, 2024 30:00


C'est le dernier jour de campagne au Venezuela avant l'élection présidentielle qui a lieu dimanche 28 juillet 2024. Les Vénézuéliens vont-ils renouveler ou pas leur confiance au président Nicolas Maduro ? Le dirigeant chaviste brigue un troisième mandat, mais selon certains sondages indépendants, il pourrait perdre le scrutin face à son adversaire, le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia. La campagne électorale se termine aujourd'hui (25 juillet 2024) avec deux grands meetings dans la capitale Caracas. La capitale est sous haute tension ce jeudi 25 juillet 2024 car les deux camps mobilisent une dernière fois leurs sympathisants.Le taux d'abstention sera l'une des clés du scrutin. Une participation élevée pourrait bénéficier à l'opposition qui a mené une drôle de campagne : María Corina Machado. Cette figure de la droite, très énergique et plutôt radicale dans ses positions, avait remporté les primaires, mais a été déclaré inéligible. Elle s'est fait remplacer en avril dernier par un inconnu, Edmundo Gonzalez Urrutia, un ancien diplomate à la voix douce qui n'a jamais attaqué frontalement son adversaire.« L'appel à la réconciliation des Vénézuéliens a été au centre de ma campagne », a déclaré le candidat de l'opposition qui se dit confiant de pouvoir remporter l'élection du dimanche 28 juillet 2024, mais encore faut-il que le président Nicolas Maduro accepte sa défaite s'il échoue. Il y a quelques jours le dirigeant chaviste au pouvoir depuis onze ans, a laissé entendre qu'il ne comptait pas lâcher les rênes du pays. « Si vous ne voulez pas que le Venezuela tombe dans un bain de sang, une guerre civile, faites en sorte que nous ayons la plus grande victoire possible », a-t-il lancé à ses partisans. Ces propos qui ont été vivement critiqués, entre autres par le président brésilien Lula, pourtant allié traditionnel de Nicolas Maduro. D'autres responsables de la gauche latino-américaine ont pris leur distance avec le gouvernement vénézuélien et demandent le respect des résultats.Dans une interview au journal El País, le fils de Nicolas Maduro s'est voulu rassurant : si l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia remportait le scrutin de dimanche 28 juillet 2024, les autorités chavistes reconnaîtraient les résultats. Des centaines d'observateurs étrangers seront présents pour éviter une potentielle fraude, mais leur nombre ne suffit pas pour contrôler le bon fonctionnement du scrutin.Entretien exclusif de Maria Corina Machado sur RFILa tête de file de l'opposition, déclarée inéligible, milite sans relâche pour l'élection d'Edmundo Gonzalez Urrutia qu'elle a désigné pour la remplacer.Maria Corina Machado s'est exprimée sur cette campagne semée d'obstacles dans un entretien exclusif à RFI. Elle a déclaré que cette élection « est tout sauf libre et juste ». L'ex-candidate d'opposition pointe du doigt l'interdiction des inscriptions sur les listes électorales pour les quelque dix millions de Vénézuéliens qui vivent en dehors du pays. Durant la campagne, Maria Corina Machado a été interdite de prendre l'avion pour se déplacer. Elle dénonce cette restriction qui n'est pas la seule : « On ne peut pas réserver une chambre d'hôtel quand on part en campagne, on ne peut même pas acheter de quoi manger sur la route parce qu'ils font fermer les magasins qui nous vendent de la nourriture : ils persécutent tous ceux qui nous soutiennent. »En cas de potentielle victoire de l'opposition et d'une défaite du pouvoir en place, Maria Corina Machado est convaincue « que le régime et Nicolas Maduro comprendront, que pour leur propre bien, il faut une transition négociée », elle ajoute que l'opposition « est prête pour faire aboutir de processus de négociation ».Maria Corina Machado est confiante vis-à-vis de la participation : « Vous allez voir, le monde va être témoin d'une participation massive, civique et pacifique. » Concernant le « bain de sang » annoncé par Nicolas Maduro s'il ne gagne pas l'élection, Maria Corina Machado l'a qualifié « de monstruosité et de mensonge qui n'a aucun effet sur les Vénézuéliens ». Questionnée sur son rôle si l'opposition gagne l'élection, l'ex-candidate a déclaré que ce sera à Edmundo Gonzalez Urrutia de « décider qui seront les personnes qui l'accompagneront dans ce gouvernement de transition ».Haïti, des affrontements à GressierLa ville de Gressier, commune de l'arrondissement de la capitale, est le théâtre d'affrontements depuis plusieurs jours. La Police nationale haïtienne (PNH) a lancé une opération contre les groupes armés dans cette zone. Les conséquences sont directes, car le transport entre la capitale et le grand Sud d'Haïti est totalement à l'arrêt puisque la RN 2 traverse la ville. Selon Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste « les transports sont à l'arrêt parce que les gens ont peur des balles perdues et la ville se barricade ».Joe Biden évasif sur les raisons de son abandon de la présidentielleAprès le discours de Joe Biden sur son retrait de la course à la Maison Blanche le New York Times aurait aimé en savoir davantage sur le motif de son abandon. « Il n'a rien dit de son âge ni de sa santé, et n'a donné aucun détail », déplore le journal.Même son de cloche pour le Washington Post : « L'objectif de son discours était d'expliquer l'abandon de sa candidature, il n'y est pas vraiment parvenu. »Cette allocution historique avait un parfum d'adieu, car même s'il lui reste encore six mois de mandat, « c'était le début d'une longue série d'au revoir », écrit le New York Times. Le Washington Post parle d'un « adieu mélancolique ». Le journal estime que Joe Biden « semblait adopter le ton d'un travailleur qui s'apprête à quitter son poste pour la dernière fois avant la retraite ».Pourtant, pas de répit pour le président américain. Il rencontre aujourd'hui (25 juillet 2024) Benyamin Netanyahu pour tenter de faire avancer les négociations sur Gaza. Hier (24 juillet 2024), devant le Congrès américain acquis à sa cause, le Premier ministre israélien a exhorté les États-Unis à débloquer une nouvelle aide militaire. Benyamin Netanyahu rencontrera également Donald Trump vendredi 26 juillet 2024.Donald Trump attaque Kamala HarrisC'était hier (24 juillet 2024) en meeting à Charlotte. Donald Trump n'a pas retenu ses coups : il a qualifié Kamala Harris de « menteuse », « une cinglée de la gauche radicale qui va détruire le pays si elle accède au pouvoir ». Il a ajouté « qu'il ne la laissera pas faire » et parle d'une « victime à battre ».Ces joutes verbales inquiètent les éditorialistes. Le New York Times appelle les démocrates a l'unité pour « protéger Kamala Harris », car « elle devra non seulement contrer le sexisme dont Hillary Clinton a été victime, mais aussi le racisme dont Barack Obama a été victime ».Donald Trump n'est pas le seul à utiliser une rhétorique aux relents racistes, son nouveau colistier JD Vance avait remis en cause, il y a quelques jours, le patriotisme de Kamala Harris en faisant allusion à ses origines indo-jamaïcaines.Le Journal de la 1èreTriste bilan de la campagne sucrière 2024 en Guadeloupe.

Journal d'Haïti et des Amériques
Sommet de l'OTAN : Joe Biden tente de rassurer les Occidentaux et les électeurs démocrates

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 10, 2024 30:00


La candidature du président Joe Biden pour sa réélection continue de faire débat. Toutes les prises de parole, toutes les apparitions publiques sont méticuleusement scrutées par les médias. Le New York Times note que Joe Biden a prononcé son discours d'ouverture pour le sommet de l'OTAN qui a débuté hier (9 juillet 2024) à Washington avec « une voix forte et très peu d'erreurs ». Même appréciation positive du site d'information Politico. « Sous les yeux du monde entier, le président Joe Biden a prononcé un discours énergique…, visant à dissiper les doutes dans son pays quant à son aptitude à occuper la présidence, tout en se vantant d'avoir revitalisé l'alliance historique et sauvé l'Ukraine sous sa direction ».Selon Politico, Joe Biden a pour l'instant réussi à faire taire la plupart de ses critiques internes. Il «…a décidé de poser un ultimatum à ses détracteurs : parler ou se taire. Pour l'instant, la grande majorité des législateurs démocrates se taisent », souligne Politico.  Donald Trump reprend la campagne, se moque de Joe BidenMais il y en a un qui prend la parole, c'est son rival Donald Trump. Le candidat républicain a déversé mardi (9 juillet 2024) lors d'un meeting dans son golf à Miami un torrent d'invectives contre son rival démocrate Joe Biden. Selon le Miami Herald Donald Trump « s'est lâché sur le président Joe Biden » après quelques jours de retenue. Il s'est moqué de la performance de son rival lors du débat présidentiel du mois dernier, estimant que le parti démocrate sombre dans le chaos car « il n'arrive pas à décider lequel de ses candidats est le plus inapte à être président ». Et l'ex-président de conclure : « Peu importe le candidat désigné, nous battrons n'importe lequel d'entre eux ». Joe Biden lâché par l'électorat afro-américain ? C'est en tout cas le récit que Donald Trump tente de répandre dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il s'appuie sur certains sondages qui montrent cette tendance surprenante: de plus en plus d'électeurs noirs seraient prêts à voter pour le candidat républicain. Notre correspondant aux États-Unis, David Thomson, a interrogé Cliff Albright, le président Black Voters Matter, l'une des ONG les plus actives aux États-Unis pour mobiliser les électeurs afro-américains. Cliff Albright ne confirme pas cette tendance et estime que les Noirs continuent à voter démocrate, partiellement aussi à cause du bon bilan de Joe Biden en matière de politique de santé.À lire aussiPrésidentielle américaine: «On ne peut pas imaginer une bascule des électeurs noirs en faveur des républicains»Garry Conille visite l'Hôpital général de Port-au-PrinceAccompagné par le chef de la PNH, le Premier ministre haïtien Garry Conille s'est rendu à l'Hôpital général de Port-au-Prince qui a été repris dimanche dernier (7 juillet 2024) des mains des gangs qui l'occupaient depuis des mois. Le Nouvelliste précise que Garry Conille s'y est rendu sous « fortes escortes policières. Les autorités ont découvert ce qui reste du plus grand centre hospitalier du pays après des mois passés entre les mains des bandits », souligne le Nouvelliste. Le Premier ministre, médecin lui-même, n'a pas caché sa surprise devant les restes de l'hôpital, écrit le journal de Port-au-Prince « Il y a des murs et une adresse mais il n'y a plus d'hôpital fonctionnel ». Le directeur du Nouvelliste, Frantz Duval, écrit dans son éditorial que « dans les semaines à venir, si le calme relatif se poursuit au centre-ville de Port-au-Prince et si le grand nettoyage se poursuit, les responsables pourront reprendre le contrôle des nombreuses institutions laissées à l'abandon depuis février dernier. Selon Frantz Duval, « la priorité aujourd'hui est de revoir le centre de Port-au-Prince et, un pas à la fois, retourner là où c'est possible ».À écouter aussiEn Haïti, « l'agonie » des hôpitauxLa Citibank s'en va d'HaïtiC'est un départ marquant : la dernière banque internationale encore présente dans le pays se retire. Citibank renonce et invoque la diminution de son activité la baisse du nombre de clients mais en fait, nous explique notre collègue Nicolas Feldmann, les raisons sont bien plus profondes.À lire aussiHaïti: Citibank, dernière banque internationale encore présente dans le pays, se retireLa délégation olympique américaine commence à prendre ses quartiersNous sommes à 15 jours des Jeux Olympiques de Paris et les athlètes commencent à arriver dans la capitale française. Une partie de la délégation des États-Unis prend ses quartiers dans le nord de Paris, dans un complexe dédié au sport de haut niveau, le centre Athletica d'Eaubonne. Marie Casadebaig a parlé avec le responsable de l'accueil des Américains, Arnaud Zumaglia.Journal de la 1èreHier (9 juillet 2024) à 6h00, heure de Kourou en Guyane, la toute première fusée de la génération 6 d'Ariane, s'est élancée depuis le Centre Spatial Guyanais.

Un jour dans le monde
Etats-Unis : Bras de fer entre le New York Times et Biden pour le ticket démocrate

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jul 4, 2024 37:24


durée : 00:37:24 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Les Etats-Unis s'interrogent sur la capacité de Joe Biden a assumer ses fonctions. C'est le New York Times, journal très puissant, qui a commencé le premier à interroger ses capacités après le débat. Et depuis, l'incendie n'est pas éteint chez les démocrates. Discussion avec Roger Cohen du NY Times. - réalisé par : Tristan Gratalon

InterNational
Etats-Unis : Bras de fer entre le New York Times et Biden pour le ticket démocrate

InterNational

Play Episode Listen Later Jul 4, 2024 37:24


durée : 00:37:24 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Les Etats-Unis s'interrogent sur la capacité de Joe Biden a assumer ses fonctions. C'est le New York Times, journal très puissant, qui a commencé le premier à interroger ses capacités après le débat. Et depuis, l'incendie n'est pas éteint chez les démocrates. Discussion avec Roger Cohen du NY Times. - réalisé par : Tristan Gratalon

Journal d'Haïti et des Amériques
Débat Biden - Trump : panique chez les démocrates

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 30:00


Le président Joe Biden sort extrêmement fragilisé du premier débat télévisé avec son rival Donald Trump hier jeudi (27 juin 2024). Il n'y a qu'à lire l'éditorial implacable de Thomas Friedman, qui se décrit lui-même comme un « ami » du président américain, dans le New York Times. « Joe Biden, un homme bien, un bon président, n'est pas en position de briguer une réélection », écrit l'éditorialiste, qui dit avoir « pleuré » en voyant le démocrate de 81 ans avec la voix cassée, bafouiller, buter sur les mots pendant 90 minutes devant les caméras de CNN.Une débâcle pour Joe Biden« La débâcle de Biden lors du débat », titre le journal conservateur National Review. Selon le site d'information Politico, certains démocrates sont « en panique » et cherchent désespérément une alternative à Joe Biden. Notre correspondante à New York Loubna Anaki, qui a suivi le débat, explique que de nombreux alliés du président, notamment « la vice-présidente Kamala Harris ont pris la parole pour défendre sa faible performance assurant qu'il avait attrapé froid avant, d'où sa voix affaiblie, qu'il avait peut-être été lent à démarrer, mais qu'il avait assuré ensuite, et même Joe Biden a déclaré après : Je crois qu'on s'en est bien sortis, mais c'est difficile de débattre face à un menteur ».Selon le National Review, « l'égoïsme, l'entêtement, l'ambition et l'orgueil de Joe Biden ont rendu très probable l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis ». Mais, poursuit le magazine, « la sénescence de Biden n'était pas le seul élément consternant du débat. Aucun des deux candidats n'a expliqué ce qu'il comptait faire du pouvoir au cours des quatre prochaines années ». D'après une éditorialiste de USA Today, « dès que Joe Biden est monté sur scène,…et qu'il a commencé à marmonner d'une voix rauque, il est apparu clairement qu'il n'était pas à la hauteur de la fonction la plus importante du pays ». Et l'éditorialiste d'enfoncer le clou : « Joe Biden n'a rien à faire à la présidence. Le débat l'a prouvé ». Un débat marqué aussi par des attaques personnelles Le New York Times souligne que les deux rivaux, lorsqu'ils sont entrés sur scène, « ont refusé de se serrer la main. Leur aversion mutuelle a accompagné un échange rempli d'invectives et d'injures ». Et le New York Times de citer la réplique de Joe Biden « Vous avez la moralité d'un chat de gouttière ». L'équipe du président voulait que Joe Biden présente au public une vision des États-Unis radicalement opposée à celle de Donald Trump, écrit le New York Times. Le président devait alerter sur le fait qu'un second mandat de Donald Trump serait de plus en plus radical. Mais au lieu de tourner autour de ces sujets de fond, « le débat a dérapé au point que les deux hommes ont eu une discussion prolongée sur les handicaps au golf ». Les mensonges de Donald Trump…et de Joe BidenIl n'y avait pas de fact-checking en direct et les deux journalistes de CNN n'ont jamais interrompu les candidats pour rectifier ou corriger leurs propos. Mais la chaîne a vérifié leurs déclarations et publié un fact-checking sur le site internet. En résumé, Joe Biden et Donald Trump ont tous menti mais le candidat républicain beaucoup plus que son adversaire démocrate. CNN a compté plus de 30 propos de Donald Trump qui étaient faux. Parmi eux, l'affirmation que certains États dirigés par des démocrates autorisent que des bébés soient tués après leur naissance, que tous les juristes et tout le monde en général souhaitaient l'annulation du droit à l'avortement inscrit dans la Constitution, ou encore le mensonge selon lequel Joe Biden aurait qualifié pendant des années les Afro-Américains de « super prédateurs », sans oublier la fameuse « fake news » sur l'élection de 2020 qui serait entachée de fraudes, d'après Donald Trump. Mais Joe Biden a lui aussi pris quelques libertés avec la vérité, explique CNN en affirmant par exemple que le taux de chômage des Afro-Américains « n'a jamais été aussi bas depuis très longtemps ». Ce qui est tout simplement faux, il était effectivement plus bas sous la présidence de Donald Trump.Les micros coupés, un format qui a favorisé Donald Trump ?« Je pense qu'il a passé une très bonne soirée », explique l'historien et spécialiste des États-Unis Simon Grivet qui souligne une « violence rare » dans les propos de Donald Trump. « On avait l'impression qu'il était dans l'un de ses meetings, il a pu dire tout ce qu'il voulait ». Selon Simon Grivet, « il est techniquement possible de changer de candidat chez les Démocrates mais politiquement délicat ». Il faudrait que Joe Biden lui-même renonce à sa candidature et que les démocrates se mettent rapidement d'accord sur un autre candidat consensuel qui serait en mesure de mener une bonne campagne pour contrecarrer Donald Trump. Mais c'est compliqué, explique l'historien, et le plus probable est que Joe Biden reste pour l'instant le candidat officiel.  Journal de la 1èreLe tour des yoles risque d'être annulé en Martinique.

Les matins
Le romancier américain Paul Auster est mort à l'âge de 77 ans

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Play Episode Listen Later May 1, 2024 15:40


durée : 00:15:40 - Journal de 8 h - Le New York Times et d'autres médias annoncent la mort de Paul Auster. Le célèbre auteur américain avait 77 ans et souffrait d'un cancer. Son portrait dans cette édition.