POPULARITY
La question semble presque insensée. Qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, choisirait délibérément de se faire enfermer dans l'un des camps les plus terrifiants du régime nazi ? Pourtant, c'est exactement ce qu'a fait Witold Pilecki, officier de l'armée polonaise et membre de la résistance.L'histoire débute en 1940. La Pologne est écrasée sous l'occupation allemande. À Varsovie, des rumeurs circulent : à environ 50 kilomètres de là, un nouveau camp, appelé Auschwitz, aurait été ouvert. Officiellement, il s'agit d'un camp pour prisonniers politiques. Mais des échos plus sinistres commencent à émerger. Le commandement de l'Armée secrète polonaise cherche alors un volontaire pour pénétrer ce camp et en rapporter des informations fiables.Witold Pilecki se porte volontaire. Officier de carrière, profondément patriote, il est convaincu que seule la connaissance précise de ce qui se passe à Auschwitz permettra à la résistance et aux Alliés de réagir. En septembre 1940, il se fait délibérément arrêter lors d'une rafle à Varsovie, sous une fausse identité. Direction Auschwitz.Ce qu'il découvre dépasse l'horreur. Conditions de vie inhumaines, travail forcé, exécutions sommaires, famine, maladies… Dès l'intérieur du camp, Pilecki organise un réseau clandestin de résistance, le ZOW (Związek Organizacji Wojskowej). Ce réseau collecte des renseignements, prépare des sabotages et, surtout, transmet des rapports détaillés vers l'extérieur via des contacts infiltrés. Ce sont les premiers témoignages crédibles sur les atrocités d'Auschwitz qui parviennent à Londres.Pendant près de trois ans, Pilecki survit et documente l'enfer. Mais en 1943, constatant qu'un soulèvement interne reste irréalisable sans aide extérieure, il décide de s'évader. Après une évasion rocambolesque, il reprend le combat dans la résistance polonaise.Après la guerre, le sort de Pilecki reste tragique. Opposé au nouveau régime communiste installé en Pologne, il est arrêté en 1947 par la police politique. Accusé de conspiration, il est condamné à mort et exécuté en 1948. Pendant des décennies, son histoire est étouffée.Aujourd'hui, Witold Pilecki est reconnu comme l'un des héros les plus courageux de la Seconde Guerre mondiale. Son incroyable sacrifice volontaire a permis au monde de prendre conscience, dès 1941-42, de la véritable nature d'Auschwitz. Un geste de bravoure rare, qui force encore le respect. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Attention aux termes que l'on peut employer lorsqu'on parle d'un chef de l'État. Il faut éviter l'injure qui tombe souvent sous le coup de la loi. C'est le cas au Sénégal. Et ce matin, le vocable qui est à la Une de la presse dakaroise, c'est « gougnafier »… « Gougnafier, le mot de trop », s'exclame Walf Quotidien en première page. L'ex-chef de cabinet du président Macky Sall, Moustapha Diakhaté, a été placé en garde à vue hier après-midi et poursuivi pour offense au chef de l'État. Tout est parti d'une photo, où l'on voit les trois plus hauts personnages de l'État, à savoir le président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le président de l'Assemblée nationale Malik N'Diaye, marchant côte à côte, au Centre international de conférences Abdou Diouf à Dakar. Moustapha Diakhaté a critiqué publiquement cette photo, en affirmant que le président de la République ne devait pas marcher au même niveau que le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale. D'après son avocat, cité par Walf Quotidien, « c'est une violation du protocole de la République. Car ce protocole voudrait que le président soit devant, suivi du président de l'Assemblée nationale, lui-même suivi du Premier ministre. » Ce qui explique pourquoi l'opposant a qualifié les trois hommes de « gougnafiers », dans le sens d'« ignorants » du protocole. Et « d'après lui, pointe le journal, le mot gougnafier n'est pas offensant. » Glissement de sens… Seulement voilà, si l'on consulte un dictionnaire, gougnafier veut dire rustre, goujat, ou encore bon à rien… Résultat, pointe Walf : « À moins que l'Autorité judiciaire ne mette de l'eau dans son vin, l'ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar fonce droit vers la prison. Auditionné hier par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles, Moustapha Diakhaté a été placé en garde à vue en attente de son face-à-face avec le maître des poursuites. Il est poursuivi pour offense au chef de l'État et à des personnes ayant les prérogatives du chef de l'État. » Il encourt, précise encore le journal, « une peine de 3 mois à 1 an et de 20 000 à 100 000 francs d'amende. » Prisonnier politique ? Alors l'opposition a aussitôt réagi… Dans les colonnes du quotidien 24 Heures, Thierno Alassane Sall du parti La République des valeurs, s'insurge : « L'insécurité est la hantise des populations, les braquages se multiplient, mais le pouvoir s'illustre dans la traque de celles et ceux qui ne pensent pas comme lui. (…) Avec le Pastef (le parti présidentiel), qui avait promis de supprimer le délit d'offense au chef de l'État, on n'en est pas à un reniement près. (…) Moustapha Diakhaté rejoint le lot des prisonniers politiques. » « Libérez Moustapha Diakhaté, lance pour sa partThierno Bocoum, président de Agir-Les leaders, et cessez de vous ridiculiser. Vous êtes censés diriger un pays, pas fuir la critique. (…) Dans une République digne de ce nom, rien ne justifie qu'un citoyen soit convoqué pour avoir exprimé des opinions, même dures, dès lors qu'elles n'incitent ni à la haine ni à la violence. » Malaise démocratique ? Alioune Tine, fondateur de l'ONG Afrikajom Center, réclame aussi la libération immédiate de Moustapha Diakhaté. Ses propos sont rapportés notamment par le site d'information Seneweb : « À force de convoquer des opposants politiques, des activistes ou des journalistes à la division des investigations criminelles ou à la Cybercriminalité pour poser ce genre de question, on finira par créer un vrai malaise démocratique. (…) Ça ne nous change guère du passé. (…) La prison finira par fabriquer des héros politiques, poursuit Alioune Tine. Le passage obligé pour gagner plus de valeur, de considération et de reconnaissance sociale. La fonction d'un opposant est précisément de critiquer, de déprécier ceux qui gouvernent avec le lexique qui lui convient. » Jusqu'où peut aller la critique politique dans un État de droit ? Enfin, La Nouvelle Tribune à Cotonou élargit le problème : « L'affaire relance un débat ancien, mais toujours sensible : jusqu'où peut aller la critique politique dans un État de droit ? À l'heure où les réseaux sociaux amplifient les voix discordantes et où les figures publiques expriment leurs opinions en dehors des canaux classiques, les institutions sont confrontées à un dilemme. Faut-il laisser libre cours à toutes les opinions, au risque de fragiliser la stabilité ? Ou faut-il poser des balises, au risque de restreindre la liberté d'expression ? La convocation de Diakhaté intervient dans un moment où plusieurs voix critiques, issues du monde politique ou de la société civile, dénoncent un climat d'intimidation croissante. (…) Cette situation illustre un paysage démocratique où la parole publique devient un champ de bataille, et où les institutions judiciaires sont perçues, à tort ou à raison, comme des instruments politiques. »
Attention aux termes que l'on peut employer lorsqu'on parle d'un chef de l'État. Il faut éviter l'injure qui tombe souvent sous le coup de la loi. C'est le cas au Sénégal. Et ce matin, le vocable qui est à la Une de la presse dakaroise, c'est « gougnafier »… « Gougnafier, le mot de trop », s'exclame Walf Quotidien en première page. L'ex-chef de cabinet du président Macky Sall, Moustapha Diakhaté, a été placé en garde à vue hier après-midi et poursuivi pour offense au chef de l'État. Tout est parti d'une photo, où l'on voit les trois plus hauts personnages de l'État, à savoir le président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le président de l'Assemblée nationale Malik N'Diaye, marchant côte à côte, au Centre international de conférences Abdou Diouf à Dakar. Moustapha Diakhaté a critiqué publiquement cette photo, en affirmant que le président de la République ne devait pas marcher au même niveau que le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale. D'après son avocat, cité par Walf Quotidien, « c'est une violation du protocole de la République. Car ce protocole voudrait que le président soit devant, suivi du président de l'Assemblée nationale, lui-même suivi du Premier ministre. » Ce qui explique pourquoi l'opposant a qualifié les trois hommes de « gougnafiers », dans le sens d'« ignorants » du protocole. Et « d'après lui, pointe le journal, le mot gougnafier n'est pas offensant. » Glissement de sens… Seulement voilà, si l'on consulte un dictionnaire, gougnafier veut dire rustre, goujat, ou encore bon à rien… Résultat, pointe Walf : « À moins que l'Autorité judiciaire ne mette de l'eau dans son vin, l'ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar fonce droit vers la prison. Auditionné hier par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles, Moustapha Diakhaté a été placé en garde à vue en attente de son face-à-face avec le maître des poursuites. Il est poursuivi pour offense au chef de l'État et à des personnes ayant les prérogatives du chef de l'État. » Il encourt, précise encore le journal, « une peine de 3 mois à 1 an et de 20 000 à 100 000 francs d'amende. » Prisonnier politique ? Alors l'opposition a aussitôt réagi… Dans les colonnes du quotidien 24 Heures, Thierno Alassane Sall du parti La République des valeurs, s'insurge : « L'insécurité est la hantise des populations, les braquages se multiplient, mais le pouvoir s'illustre dans la traque de celles et ceux qui ne pensent pas comme lui. (…) Avec le Pastef (le parti présidentiel), qui avait promis de supprimer le délit d'offense au chef de l'État, on n'en est pas à un reniement près. (…) Moustapha Diakhaté rejoint le lot des prisonniers politiques. » « Libérez Moustapha Diakhaté, lance pour sa partThierno Bocoum, président de Agir-Les leaders, et cessez de vous ridiculiser. Vous êtes censés diriger un pays, pas fuir la critique. (…) Dans une République digne de ce nom, rien ne justifie qu'un citoyen soit convoqué pour avoir exprimé des opinions, même dures, dès lors qu'elles n'incitent ni à la haine ni à la violence. » Malaise démocratique ? Alioune Tine, fondateur de l'ONG Afrikajom Center, réclame aussi la libération immédiate de Moustapha Diakhaté. Ses propos sont rapportés notamment par le site d'information Seneweb : « À force de convoquer des opposants politiques, des activistes ou des journalistes à la division des investigations criminelles ou à la Cybercriminalité pour poser ce genre de question, on finira par créer un vrai malaise démocratique. (…) Ça ne nous change guère du passé. (…) La prison finira par fabriquer des héros politiques, poursuit Alioune Tine. Le passage obligé pour gagner plus de valeur, de considération et de reconnaissance sociale. La fonction d'un opposant est précisément de critiquer, de déprécier ceux qui gouvernent avec le lexique qui lui convient. » Jusqu'où peut aller la critique politique dans un État de droit ? Enfin, La Nouvelle Tribune à Cotonou élargit le problème : « L'affaire relance un débat ancien, mais toujours sensible : jusqu'où peut aller la critique politique dans un État de droit ? À l'heure où les réseaux sociaux amplifient les voix discordantes et où les figures publiques expriment leurs opinions en dehors des canaux classiques, les institutions sont confrontées à un dilemme. Faut-il laisser libre cours à toutes les opinions, au risque de fragiliser la stabilité ? Ou faut-il poser des balises, au risque de restreindre la liberté d'expression ? La convocation de Diakhaté intervient dans un moment où plusieurs voix critiques, issues du monde politique ou de la société civile, dénoncent un climat d'intimidation croissante. (…) Cette situation illustre un paysage démocratique où la parole publique devient un champ de bataille, et où les institutions judiciaires sont perçues, à tort ou à raison, comme des instruments politiques. »
Ni Captif Ni Prisonnier- Pst Andy
durée : 00:53:44 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Mitan des années 80, Michel Fourniret, en détention pour agression sexuelle, met une petite annonce dans le journal catholique "Le Pèlerin" : “Prisonnier aimerait correspondre avec personne de tout âge pour oublier solitude”. Une femme répond. Elle s'appelle Monique Olivier. - invités : Michèle Fines - Michèle Fines : Journaliste d'investigation dans la production documentaire - réalisé par : Frédéric Milano
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
Alors qu'il n'a que 19 ans, il est condamné, dans les années 1970, à 30 ans de prison pour meurtre. Mais, ce jeune Afro-américain qui a soif de liberté, ne compte pas passer sa vie derrière les barreaux. Sur fond de lutte , va alors commencer une longue traque qui va durer des années… Un prisonnier chanceux Arrêté par la police, et condamné pour meurtre à 30 ans de prison, George Wright ne s'imagine pas finir sa vie derrière les barreaux. Mais, après 9 années difficiles d'enfermement, un heureux hasard va lui permettre de retrouver sa liberté. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : petits vols de voitures (1/4) [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : une série d'évasions (2/4) [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : l'ennemi public n°1 (3/4) [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : la liberté pour de bon (4/4) Crédits : Textes : Vincent Rebouah Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Production : Jean-Gabriel Rassat En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Jean Martin possède une ferme à la campagne, il épouse Isabelle qui a deux adolescentes d'un premier mariage. La vie semble simple à la ferme jusqu'au jour où Jean surprend l'une de ses deux belles-filles à batifoler derrière une meule de foin. Cela lui donne une idée, “telle mère, telles filles”... Et se met abuser des 2 jeunes filles. Dénoncé par son frère, Jean Martin est jeté en prison et ne sort que deux ans plus tard. Lorsqu'il arrive à la ferme, il s'aperçoit que son frère en a profité pour prendre sa place. [Note : A 6'48, Pierre Bellemare évoque “Juliette” pour parler de l'épouse. Mais la femme de Jean Martin s'appelle bien Isabelle. Juliette est l'une des filles, c'est une petite erreur de lecture, corrigée par la suite] Pierre Bellemare raconte cette extraordinaire histoire dans cet épisode du podcast "Les récits extraordinaires de Pierre Bellemare", issu des archives d'Europe 1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En raison d'un retard de croissance rare, Maël, 18 ans, vit avec l'apparence d'un enfant de 12 ans. Dans cet épisode, il partage son témoignage sur les défis qu'il rencontre au quotidien et son regard unique sur la différence. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
2D6 plus Cool | Actual Play / Live play de JDR / Jeu de rôle
https://youtu.be/nk9QeolCLyE Fin du premier scénario "Prisonnier de Ming" du jeu Flash Gordon – LaConquête de Mongo édité chez LETO éditions, menée par son auteur Willy 'LeDupontesque' Dupont. Les images servant de supports sont la propriété de King Features Publishing Joueurs: Err0r_Stats, Volsung, Morgane, Willy. Montage: Volsung Quelles aventures attendent nos sauveurs intrépides à la surface de Mongo?"Traqué dans la Jungle" - Balade bucolique dans la foret géante d'Arboria à la rencontre des Hommes des Bois - mode aventure et survie !" Dans la Gueule de Kira" - S'enfoncer dans les profondeurs des Cavernes de Kira sur la piste de trésors oubliés - mode exploration et mystère !" Sous la Mer du Mystère" - Entrainés de force dans les profondeurs de la Mer du Mystère, percer les secrets de la Cité sous-marine de Coralia. - Mode Intrigues et subterfuges !"Libérer Fria" - Dans le Royaume de Frygia, arracher la Reine des Neiges à ses ravisseurs ne sera pas une mince affaire -Libérée Délivrée, ! Mode : Survie et complots !"Par delà la Tombe" - Dans les provinces environnant Mingo City, les héros cherchent les traces de l'ancienne rebellion des Hommes Libres, mais l'Empereur veille ! Mode : Espionnage et infiltration !Vote
Avec nous, Elsa Marcel, avocate et militante pour Révolution Permanente ; Mathieu Slama, essayiste et intervenant régulier sur Le Média ; Et Paul Melun, essayiste. Nous reviendrons sur la décision de la Cour d'appel concernant le plus vieux prisonnier politique d'Europe. Georges Abdallah est incarcéré depuis plus de 40 ans en France. Il est libérable depuis 1999 mais ses demandes de libération ont toujours été rejetées. En novembre 2024, un tribunal avait accepté sa libération sous condition de quitter la France, mais le Parquet national antiterroriste a fait appel, bloquant ainsi cette décision.Hier, le PS a déposé une motion de censure contre le gouvernement du premier ministre François Bayrou. Cette initiative visait à dénoncer ce que le PS considère comme une “trumpisation” du débat public et une influence croissante de l'extrême droite sur les décisions gouvernementales. La motion n'a recueilli que 181 voix, bien en deçà des 289 nécessaires pour renverser le gouvernement. Le RN et l'UDR ont choisi de ne pas soutenir la motion, contribuant ainsi à son échec. C'est la sixième à laquelle François Bayrou fait face depuis sa nomination en décembre 2024, illustrant ainsi un climat politique particulièrement instable en France.▶ Soutenez Le Média :
Olivier Dubois, journaliste français spécialiste du Sahel, présente son livre Prisonnier du désert, 711 jours aux mains d'Al-Qaïda, publié aux éditions Michel Lafon le 30 janvier. Et Toma Sidibe, artiste passionné par le Mali, son « pays d'adoption » depuis l'adolescence. Son nouvel album Dakan (Destin en bambara) est le septième de sa discographie. Sorti le 10 janvier, Toma Sidibe souhaite dans ce projet appeler les uns et les autres à s'unir pour « inventer un destin commun ». (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Toma Sidibe - Tous mélangésToma Sidibe - Révolution des consciencesToma Sidibe - DakanSampa the great feat Nadeem Din-Gabisi - EnergyToma Sidibe - Tellement, tellementRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Olivier Dubois, journaliste français spécialiste du Sahel, présente son livre Prisonnier du désert, 711 jours aux mains d'Al-Qaïda, publié aux éditions Michel Lafon le 30 janvier. Et Toma Sidibe, artiste passionné par le Mali, son « pays d'adoption » depuis l'adolescence. Son nouvel album Dakan (Destin en bambara) est le septième de sa discographie. Sorti le 10 janvier, Toma Sidibe souhaite dans ce projet appeler les uns et les autres à s'unir pour « inventer un destin commun ». (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Toma Sidibe - Tous mélangésToma Sidibe - Révolution des consciencesToma Sidibe - DakanSampa the great feat Nadeem Din-Gabisi - EnergyToma Sidibe - Tellement, tellementRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Olivier Dubois, journaliste français spécialiste du Sahel, présente son livre Prisonnier du désert, 711 jours aux mains d'Al-Qaïda, publié aux éditions Michel Lafon le 30 janvier. Et Toma Sidibe, artiste passionné par le Mali, son « pays d'adoption » depuis l'adolescence. Son nouvel album Dakan (Destin en bambara) est le septième de sa discographie. Sorti le 10 janvier, Toma Sidibe souhaite dans ce projet appeler les uns et les autres à s'unir pour « inventer un destin commun ». Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Toma Sidibe - Tous mélangésToma Sidibe - Révolution des consciencesToma Sidibe - DakanSampa the great feat Nadeem Din-Gabisi -EnergyToma Sidibe - Tellement, tellementRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Olivier Dubois, journaliste français spécialiste du Sahel, présente son livre Prisonnier du désert, 711 jours aux mains d'Al-Qaïda, publié aux éditions Michel Lafon le 30 janvier. Et Toma Sidibe, artiste passionné par le Mali, son « pays d'adoption » depuis l'adolescence. Son nouvel album Dakan (Destin en bambara) est le septième de sa discographie. Sorti le 10 janvier, Toma Sidibe souhaite dans ce projet appeler les uns et les autres à s'unir pour « inventer un destin commun ». Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Toma Sidibe - Tous mélangésToma Sidibe - Révolution des consciencesToma Sidibe - DakanSampa the great feat Nadeem Din-Gabisi - EnergyToma Sidibe - Tellement, tellementRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Gilles-William Goldnadel, avocat au barreau de Paris est l'invité de Frontières pour nous raconter son nouvel ouvrage, Journal d'un Prisonnier aux éditions Fayard. Soutenez-nous sur frontieresmedia.fr et frontieresmedia.fr !
Jean-Paul Daussy avait quarante ans, marié, deux enfants, des collègues de travail qui l'estimaient. Quand il a trouvé la mort au volant de sa voiture, une nuit brumeuse de l'hiver 1987 sur une petite route l'Aisne, tout le monde l'a pleuré. La faute à pas de chance. Une vitesse excessive alors qu'il se dépêchait de rentrer chez lui. Prisonnier d'une automobile en flammes. Pourtant, à regarder de plus près cet amas de tôles pliées et carbonisées, plusieurs choses clochent dans le décor. De petits détails qui vont entraîner une enquête discrète et pointilleuse au cœur même de la famille Daussy, plongée dans un deuil sincère. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 31 janvier 2025.
Jean-Paul Daussy avait quarante ans, marié, deux enfants, des collègues de travail qui l'estimaient. Quand il a trouvé la mort au volant de sa voiture, une nuit brumeuse de l'hiver 1987 sur une petite route l'Aisne, tout le monde l'a pleuré. La faute à pas de chance. Une vitesse excessive alors qu'il se dépêchait de rentrer chez lui. Prisonnier d'une automobile en flammes. Pourtant, à regarder de plus près cet amas de tôles pliées et carbonisées, plusieurs choses clochent dans le décor. De petits détails qui vont entraîner une enquête discrète et pointilleuse au cœur même de la famille Daussy, plongée dans un deuil sincère. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 31 janvier 2025.
Pour ce numéro de "Parlez-moi d'Histoire", Guillaume Perrault reçoit l'historien Jérôme Hélie, auteur de "Charles Quint" aux éditions PUF et Julien Guinand, auteur de "Pavie 1525" chez Perrin.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:40 - L'invité d'un jour dans le monde - Prisonnier d'Al-Qaïda pendant 711 jours, Olivier Dubois, journaliste chez Libération et Le Point, raconte sa captivité au Mali.
durée : 00:36:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Un jour dans le monde accueille Olivier Dubois, journaliste pour Libération et Le Point, à l'occasion de la sortie de son livre Prisonnier du désert, où il raconte sa captivité aux mains d'Al-Qaïda. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Un jour dans le monde accueille Olivier Dubois, journaliste pour Libération et Le Point, à l'occasion de la sortie de son livre Prisonnier du désert, où il raconte sa captivité aux mains d'Al-Qaïda. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:58:18 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1940, près de 15 000 soldats juifs sont faits prisonniers de guerre par l'armée allemande. Transférés vers des camps aux côtés des autres soldats, ils échappent à la politique d'extermination nazie. Comment expliquer ces trajectoires et cette mémoire singulières ? - réalisation : Thomas Beau, Anna Holveck - invités : Delphine Richard Docteur en histoire
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Ensemble ils reviennent sur le nouveau livre aux éditions Fayard de Gilles-William Goldnadel « Journal d'un prisonnier ».
Dans sa jeunesse, Danièle Evenou enchaînait les conquêtes... et même les prisonniers ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
durée : 02:29:56 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Colin Gruel
durée : 00:11:48 - Les Enjeux internationaux - par : Jean Leymarie - À 75 ans, c'est l'ennemi public numéro un en Turquie, un héros pour bien des Kurdes à travers le monde entier, un rival politique pour beaucoup. Un homme avec qui compter, en tout cas. Est-il l'homme clé pour négocier avec le PKK ? - réalisation : Colin Gruel - invités : Adel Bakawan Directeur du Centre Français de Recherche sur l'Irak, chercheur associé au Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI), membre de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO)
Du lundi au jeudi, Stéphanie de Muru reçoit un invité au centre de l'actualité.
durée : 00:55:58 - Autant en emporte l'Histoire - par : Stéphanie Duncan - Juin 1940. Après une offensive éclair, près de 2 millions de soldats français se retrouvent prisonniers devenant vite un enjeu dans la Collaboration. Tandis que les Allemands monnayent au compte-goutte leur retour Vichy s'engage à former une élite qui devra se mettre au service de l'Europe allemande - invités : Thomas Legrand - Thomas Legrand : Journaliste, éditorialiste. - réalisé par : Anne WEINFELD
Auteur : Elodie Fondacci Œuvre : La danse des heures Compositeur : Almicare Ponchielli Âge : 3 ans Ernest a un rêve : voir le père Noël. Mais aucune de ses stratagèmes n'a pour l'instant marché ! Alors cette année, il a décidé de capturer un lutin. Un lutin devrait forcément le conduire au Père Noël ! Voilà le petit garçon qui met au point son piège. Mais a-t-il bien pensé à toutes les conséquences de son acte ? Un conte de Noël plein de malice sur la musique de Ponchielli. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique.
John Paul Scott reste à ce jour le seul détenu officiellement reconnu comme s'étant évadé d'Alcatraz et ayant survécu pour atteindre le rivage. Cet exploit impressionnant, survenu en 1962, fait de lui une figure mémorable dans l'histoire de la célèbre prison fédérale.Alcatraz : une forteresse réputée inviolableSituée sur une île dans la baie de San Francisco, Alcatraz était une prison fédérale de haute sécurité, connue pour son isolement et ses conditions strictes. Entourée par des eaux froides et des courants puissants, elle semblait infranchissable. Pourtant, plusieurs détenus tentèrent de s'échapper, bien que la plupart échouèrent ou disparurent sans laisser de traces.L'évasion audacieuseLe 16 décembre 1962, John Paul Scott et un autre détenu, Darl Dee Parker, décidèrent de défier l'impossible. Employés comme cuisiniers à la prison, ils eurent accès à une cuisine équipée de fenêtres donnant sur l'extérieur. Après avoir scié les barreaux avec des outils de fortune, ils purent s'enfuir. Leur plan : nager jusqu'au rivage en utilisant des gants en caoutchouc transformés en flotteurs artisanaux.Une traversée périlleuseLes deux hommes se jetèrent dans les eaux glaciales de la baie. Darl Dee Parker ne parvint pas à surmonter les courants et fut rapidement retrouvé par les gardes sur des rochers à proximité de l'île. En revanche, John Paul Scott poursuivit sa traversée, parvenant à lutter contre le froid et les courants. Après plusieurs heures d'efforts, il atteignit Fort Point, un lieu situé sous le Golden Gate Bridge, à environ 3 kilomètres d'Alcatraz.Un succès temporaireEpuisé, en hypothermie et incapable de se déplacer, Scott fut découvert peu de temps après par des passants et arrêté par les autorités. Bien que son évasion ait réussi techniquement, il fut rapidement ramené à Alcatraz. Ce fait rend son histoire unique : il est officiellement reconnu comme ayant atteint le rivage, contrairement à d'autres évadés dont le destin reste incertain.Une évasion historiqueL'exploit de John Paul Scott souligna les failles de sécurité d'Alcatraz et fut l'un des événements contribuant à sa fermeture en 1963. Bien que son évasion n'ait pas conduit à la liberté, elle reste une démonstration de courage et de détermination face à des conditions extrêmes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Prisonnier trans dans les prisons pour femmes : la présidente du Réseau féministe québécois, Alexandra Houle, dénonce la politique canadienne permettant aux prisonniers « ayant une identité de genre qui ne correspond pas au sexe constaté à la naissance de transférer dans une prison en accord avec leur ressenti féminin » dans une lettre d'opinion de la section Faites la différence. Entrevue avec Alexandra Houle, présidente du Réseau féministe québécois Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:31:01 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Delphine Saltel, Judith Chetrit - Sigrid a entretenu une correspondance avec un détenu condamné à mort en Floride. Hélène a été désignée jurée dans un procès aux assises. Les deux racontent leur bascule sentimentale, les premières visites, les doutes, le regard des autres, leur quotidien extérieur quand l'autre reste à l'intérieur. - réalisation : Clémence Gross
durée : 00:31:01 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Delphine Saltel, Judith Chetrit - Sigrid a entretenu une correspondance avec un détenu condamné à mort en Floride. Hélène a été désignée jurée dans un procès aux assises. Les deux racontent leur bascule sentimentale, les premières visites, les doutes, le regard des autres, leur quotidien extérieur quand l'autre reste à l'intérieur. - réalisation : Clémence Gross
Cours Halakha Time du Dimanche 27 Octobre 2024 (durée : 6 minutes) donné par Rav Emmanuel BENSIMON.
Permission de sortie pour un prisonnier : quel jour ?
Dans "Patriote", ses mémoires qui viennent de paraître, Alexeï Navalny raconte les conditions de vie inhumaines dans lesquelles il a vécu pendant son emprisonnement. Du centre de détention provisoire aux colonies pénitentiaires, comment sont traités les prisonniers russes ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 24 octobre 2024.
Dans "Patriote", ses mémoires qui viennent de paraître, Alexeï Navalny raconte les conditions de vie inhumaines dans lesquelles il a vécu pendant son emprisonnement. Du centre de détention provisoire aux colonies pénitentiaires, comment sont traités les prisonniers russes ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 24 octobre 2024.
Dans "Patriote", ses mémoires qui viennent de paraître, Alexeï Navalny raconte les conditions de vie inhumaines dans lesquelles il a vécu pendant son emprisonnement. Du centre de détention provisoire aux colonies pénitentiaires, comment sont traités les prisonniers russes ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 24 octobre 2024.
Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, veut étendre la durée de rétention pour les étrangers en situation irrégulière. RTL a pu visiter l'un de ces centres de rétention administrative, celui de Vincennes aux portes de Paris. Plana Radenovic, journaliste police-justice, a pu suivre le député LFI Aurélien Taché qui a le droit d'y entré en tant qu'élu de la nation.
Derrière le génie du trait et de la mise en page, Toulouse-Lautrec recelait toutes les énergies vitales. Prisonnier d'un corps disgracié, il avait fait de son esprit très vif la clé de toutes les libertés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les millions de visiteurs des Jeux Olympiques ont pris la place des vacanciers habituels dans la capitale. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », nous rediffusons un épisode de mai sur le défi que représente pour Paris de transformer ces visiteurs éphémères des JO en futurs touristes.Retrouver l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Michèle Warnet. Cet épisode a été enregistré en mai 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Yann Duvert (journaliste spécialiste du Tourisme aux « Echos ») et Benoit Stoltz (directeur général du Pullman Paris Tour Eiffel). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : FRANCK FIFE/AFP. Sons : Anwar Amr « Epicness » (2018 ), « La Vache et le Prisonnier » (1959), « La peau douce » (1964), Ina, BFM TV, « Le Battant » (1983). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un échange de prisonniers a eu lieu entre la Russie et plusieurs pays occidentaux. Au total, 26 personnes ont été échangées dont dix prisonniers russes. Qui étaient ces prisonniers ? Qui sont les 16 prisonniers libérés par la Russie ? Moscou a-t-il aussi accepté de libérer des étrangers ? Comment s'est organisé cet échange ? Explications de Sophie Joussellin, journaliste au service international de RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Que faire des 12 000 jihadistes étrangers emprisonnés en Syrie ? Le groupe terroriste État islamique proclamé en 2014 avait attiré dans ses rangs des milliers de combattants venus de l'étranger, dont des Européens. 10 ans plus tard, leurs pays d'origine refusent de les rapatrier. Ils n'ont donc toujours pas été jugés. Aujourd'hui, c'en est trop pour les Kurdes de Syrie, leur administration a annoncé vouloir s'acquitter de cette tâche. Notre envoyé spécial à Hassaké a rencontré l'un de ces anciens jihadistes. L'interview se déroule dans les bureaux des services secrets kurdes. Mohammed Bergich arrive escorté, yeux bandés, menottes aux mains. Jihadiste marocain aux cheveux poivre et sel, il a rejoint Daech en 2013 et est devenu propagandiste pour le groupe État islamique. Il tombe en même temps que son califat à Bagouz, il y a 5 ans. Emprisonné et coupé du monde, nous lui apprenons que les Kurdes veulent le juger. Un jugement, selon le prisonnier, qui ne s'applique pas avec la charia islamique.« Pour nous, ce sont des jugements illégitimes. Dans notre religion, le fait de demander un jugement, c'est de la mécréance. C'est notre ligne. Mais, globalement, être jugé, ce serait une avancée par rapport à notre situation. Actuellement, nous n'avons ni informations, ni visites. Moi, j'étais un haut responsable de Daesh, ça ne me gêne pas si je suis condamné à 20 ou 25 ans, ou même à perpétuité, ça ne me gêne pas, c'est mon chemin », ajoute le prisonnier qui dit ne pas avoir « ce genre de sentiment ». « Le jour où j'ai laissé mon pays, je n'avais pas l'intention de revenir. J'en suis parti sans demander l'autorisation à Mohamed VI », dit-il.À lire aussiLes forces kurdes en Syrie remettent une centaine de jihadistes à l'Irak« La peine de mort n'existe pas »Les rapatriements, pourtant demandés en boucle depuis 5 ans par les autorités locales, sont restés sans réponse. C'est ce qui a conduit les Kurdes de Syrie à vouloir juger eux-mêmes ces jihadistes étrangers. « Nous avons des lois et des tribunaux pour lutter contre le terrorisme. Ils commencent tout juste la préparation de ces dossiers. Certains dossiers ont déjà été soumis aux tribunaux locaux qui ont leur propre mode de gestion. Notre objectif est de punir ces criminels et surtout de rendre justice aux victimes. C'est notre but », explique Fana Al-Gayya, chef de la diplomatie du nord-est syrien. Et d'ajouter : « La peine de mort n'existe pas ici. Les peines de prison peuvent varier jusqu'à la perpétuité. »Pour le moment, aucun procès de jihadistes étrangers n'a été programmé par l'administration autonome du nord-est syrien, dont la justice n'est reconnue par personne au sein de la communauté internationale. 12 000 jihadistes étrangers seraient emprisonnés en SyrieÀ lire aussiPrison attaquée en Syrie: « L'organisation Etat islamique n'est pas morte elle est là solidement »
Aujourd'hui, Johanna Rozenblum, Charles Consigny et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
durée : 00:47:48 - Naufragés - une histoire vraie - par : Daniel FIEVET - En 1935, l'écrivain-aviateur Antoine de Saint-Exupéry s'écrase en plein désert avec son mécanicien. Les deux hommes n'ont quasiment rien à boire. Personne ne sait où ils se trouvent. Ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour regagner la civilisation.