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Journal d'Haïti et des Amériques
Les Vénézuéliens d'États-Unis bientôt expulsés ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 30:00


La suppression du statut de protection temporaire (TPS) pour les Vénézuéliens aux États-Unis plonge des milliers de migrants dans l'incertitude. Comment cette communauté se prépare à de possibles expulsions ? Nous en avons parlé avec certains d'entre eux. Hector Arguizones, président de l'association VIA (Venezuelans and Immigrants Aid), tente d'apporter des réponses à travers des visioconférences très suivies. Il alerte sur les conséquences dramatiques de cette suppression : près de 300 000 personnes risquent l'expulsion vers le Venezuela, un pays où la situation ne cesse de se dégrader, notamment en matière d'économie, de santé et de sécurité, particulièrement pour les opposants politiques. Pourtant, l'administration Trump justifie sa décision en affirmant que les conditions au Venezuela se sont améliorées, un constat vivement contesté par la communauté vénézuélienne aux États-Unis.Face à cette situation, Nicolas Maduro appelle ses compatriotes à rentrer au Venezuela, mais la majorité des migrants refuse cette option. Certains envisagent même de quitter les États-Unis par leurs propres moyens, faute de passeport ou de visa pour un autre pays. Le désespoir est palpable : certains songent à traverser illégalement la frontière mexicaine, malgré les risques encourus. En attendant l'expiration officielle du TPS le 7 avril, les Vénézuéliens multiplient les demandes d'asile pour tenter d'éviter l'expulsion, tandis que les visioconférences d'Hector Arguizones restent un ultime recours pour obtenir des réponses et du soutien. Un dossier réalisé par Lila Olkinuora.Au Venezuela, la presse d'opposition alerte sur la situation des prisonniers politiquesSelon l'ONG Foro Penal, citée par El Nacional, plus de 1 000 personnes sont encore détenues pour s'être opposées au régime chaviste, notamment après la réélection de Nicolás Maduro en juin 2024, jugée illégitime selon elles. La mère d'un jeune détenu affirme dans le journal que les autorités l'ont menacée afin qu'elle ne se mobilise pas pour son fils, sous peine de représailles contre ce dernier. Elle évoque également la difficulté de trouver des médicaments pour le traitement de son fils, qui ne reçoit visiblement aucune aide médicale en prison.Malgré les menaces et les intimidations des autorités, les familles continuent à manifester pour exiger la libération de leurs proches.Les États-Unis suppriment des programmes soutenant l'opposition aux régimes autoritaires Aux États-Unis, les coupes budgétaires se poursuivent. Le département d'État a brusquement annulé des programmes d'aide à l'étranger qui soutiennent des militants de l'opposition en Amérique Latine. D'après le Miami Herald, ces projets concernaient les prisonniers politiques à Cuba, les groupes religieux s'opposant au président nicaraguayen Daniel Ortega et des militants anti Maduro au Venezuela. Les financements de ces groupes ont été annulés parce que le département d'État a conclu qu'ils n'étaient pas dans « l'intérêt national » des États-Unis.Une nouvelle politique étrangère américaine« La destruction de l'U.S.A.I.D. La menace de faire du Canada le 51è État. L'humiliation de l'Ukraine. Que se passe-t-il avec la politique étrangère américaine ? », s'interroge le New York Times. Est-elle désormais motivée par la cupidité personnelle de Donald Trump ou par son penchant pour les dictateurs ? Selon le New York Times, ce qui pousse le président à ces changements radicaux, « ce n'est pas la richesse ou l'idéologie d'un pays, mais sa puissance. Il croit dans la domination des faibles et dans la déférence à l'égard des forts. C'est une stratégie vieille comme le monde. On l'appelle le réalisme ».En fait, tout part de l'idée que l'ordre mondial international libéral n'a été possible que grâce à la puissance militaire des États-Unis et que les Américains ne veulent plus payer la facture. C'est le constat dressé par cette administration et dont elle a tiré les conséquences, poursuit le New York Times. Il s'agit d'un réalisme grossier, non stratégique, un « réalisme néandertalien », selon la formule du politologue Stephen Walt. « Les réalistes en relations internationales voient le monde comme un endroit brutal et anarchique. Pour eux, la sécurité ne vient pas de la promotion de la démocratie et de la mise en place des règles internationales mais du fait d'être le plus fort des tyrans - et d'éviter les batailles avec d'autres tyrans. Dans cette logique, Donald Trump veut éviter une guerre avec la Russie. Cela signifie qu'il faudra endurcir nos cœurs face à la détresse de l'Ukraine », écrit le New York Times.Haïti : comment le gouvernement a négocié avec les gangs la réouverture d'un hôpitalC'est une enquête réalisée par le journal en ligne AyiboPost et dont nous parlons avec l'auteur Fenel Pélissier. Il nous parle des négociations que les autorités ont menées avec des gangs pour rouvrir l'Hôpital de Chancerelles au cœur de Cité Soleil. Journal de la 1èreLancement réussi de la fusée Ariane 6 en Guyane.

Transversales
Au chevet du lac de Maracaibo au Venezuela

Transversales

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 18:14


C'est le plus grand lac d'Amérique du sud : le lac de Maracaibo se trouve au Venezuela, dans une région riche en pétrole. Il y a un an et demi, ce lac a littéralement tourné au vert fluo. La pollution y est de plus en plus présente : du pétrole, des pesticides, des eaux usées, des déchets en tout genre. Quelle est la situation aujourd'hui ? Un reportage d'Alice Campaignolle. Merci pour votre écoute Transversales, c'est également en direct tous les samedis de 12h à 13h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Transversales sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/492 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Sur le fil
Au Venezuela, Maduro s'accroche au pouvoir

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 14:14


Sur scène, Nicolas Maduro agite, triomphant, un immense drapeau vénézuelien. Le 10 janvier à Caracas, le successeur d'Hugo Chavez vient de prêter serment pour un 3e mandat de six ans. Cette cérémonie d'investiture a été largement boudée par les dirigeants internationauxL'opposition, elle, l'a qualifiée de "coup d'Etat". L'homme fort du Venezuela a longtemps incarné les espoirs populaires, mais désormais, il symbolise aussi l'autoritarisme en dirigeant ce pays pétrolier d'Amérique du Sud d'une main de fer, selon les organisations de défense des droits humains.Comment cet ancien chauffeur de bus a-t-il réussi à se maintenir au pouvoir ?Un sujet réalisé par Charlotte Huang, avec Patrick Fort, directeur du bureau de l'AFP à Caracas.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Crise politique au Venezuela / Starlink en Europe / Bernard-Henri Levy et Iryna Slavinska

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 149:55


durée : 02:29:55 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Thomas Posado, politiste, maître de conférence à l'université de Rouen / Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique / Bernard-Henri Levy, philosophe et Iryna Slavinska, journaliste ukrainienne - réalisation : Félicie Faugère

De vive(s) voix
«Le rêve du jaguar» de Miguel Bonnefoy: une épopée familiale au Venezuela

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 29:00


Quand Teresa, une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d'une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l'orphelin. Invité : Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien. Son cinquième roman, Le rêve du jaguar, est publié aux éditions Payot-Rivages.(Rediffusion)

De vive(s) voix
«Le rêve du jaguar» de Miguel Bonnefoy: une épopée familiale au Venezuela

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 29:00


Quand Teresa, une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d'une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l'orphelin. Invité : Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien. Son cinquième roman, Le rêve du jaguar, est publié aux éditions Payot-Rivages.(Rediffusion)

Journal d'Haïti et des Amériques
Pérou: «Noël, loin du Venezuela, ce n'est pas pareil»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 30:00


En cette Journée internationale des migrants, direction le Pérou où un million de Vénézuéliens ont trouvé refuge. Malgré l'instabilité politique qui n'épargne pas ce pays d'accueil, ONG et organisations humanitaires tentent de « recréer du lien ». Au Venezuela, le bras de fer continue entre le président Nicolas Maduro, dont la victoire aux élections de juillet dernier n'est pas reconnue par de nombreux pays (dont les États-Unis) et l'opposition qui revendique la victoire. Pas de quoi envisager le retour pour les huit millions de Vénézuéliens qui ont quitté leur pays depuis plus d'une décennie. Au Pérou, où un million ont trouvé refuge, notre correspondant Martin Chabal est allé à la rencontre de certains d'entre eux. Protection devant la loi, défense des droits, notamment à la santé, l'ONG Veneactiva accompagne ces réfugiés, y compris dans leur intégration, aussi bien socio-économique, politique que culturelle. Pas une mince affaire, surtout depuis la pandémie de Covid-19 et le début de la crise politique. Le sentiment d'éloignement est plus cruel pour ses réfugiés quand viennent les fêtes de Noël. Aux sons d'un orchestre dans un théâtre de Lima, José Verdu, téléphone à la main, tente de rassurer sa tante restée au pays. Malgré les applaudissements et les sourires, la douleur est là. « Partager tout ça à distance, ça fait un vide, ce n'est pas pareil », souffle l'homme qui se souvient avec émotions des Noëls passés dans son pays d'origine.En Haïti, des institutions médicales « à genoux »À Port-au-Prince, comme une volonté de mettre les institutions médicales du pays à genoux, les gangs armés de la coalition « ViV Ansanm » ont incendié dans la nuit de lundi à mardi l'hôpital Bernard Mevs. Hôpital de référence, c'était un des rares centres médicaux encore en fonctionnement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Indignée, l'Association médicale haïtienne (AMH) exige que l'État prenne ses responsabilités. « L'État doit prendre en charge les institutions qui sont encore fonctionnelles, qu'il s'agisse des institutions sanitaires ou administratives », estime son secrétaire général, Dr Ardouin Louis Charles au micro de notre correspondant Peterson Luxama.Pour notre confrère Frantz Duval du Nouvelliste, c'est là « un remake de ce qui s'est déjà produit contre une trentaine de centres de santé et éléments de la chaîne de soins de la région de Port-au-Prince ».Aux racines des tensions entre Haïti et la République dominicaineLa situation sécuritaire toujours plus critique en Haïti n'a cessé de tendre les relations entre les deux pays partageant l'île d'Hispaniola. Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a décidé l'an dernier de fermer la frontière avec son voisin. Depuis octobre, il est déterminé à expulser en masse les migrants haïtiens. 500 000 vivraient côté dominicain. Pour comprendre à la fois la méfiance qui perdure de chaque côté de la frontière et la migration haïtienne vers la République dominicaine, il faut faire un peu d'histoire. En cause, entre autres, le basculement historique récent qui veut qu'Haïti, l'ancienne force occupante de la République dominicaine, ait perdu sa mainmise économique, explique le journaliste Jean-Michel Caroit au micro de Christophe Paget. L'objectif du président dominicain d'expulser 10 000 Haïtiens par semaine vise ainsi à « satisfaire des groupes nationalistes xénophobes », selon Christian Girault, chercheur au CNRS. Une partie de la presse dominicaine favorise ce climat. Le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé a récemment demandé à son nouveau ministre des Affaires étrangères de renouer le dialogue avec la République dominicaine. Ce que Luis Abinader a salué, tout en prévenant que les expulsions se poursuivraient.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn cette Journée internationale des migrants, la « Cimade-Guadeloupe » dénonce des « pratiques abusives » et des expulsions systématiques, notamment vis-à-vis des Haïtiens.Morceau musical : Map Kitew de Krezboy Haiti feat Roumie (Haïti)

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Venezuela, 25 à 30 ans de prison pour soutien aux sanctions internationales

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 30:00


Une nouvelle loi, adoptée ce jeudi (28 novembre 2024) par le Parlement du Venezuela, punit de plusieurs dizaines d'années de prison le soutien au sanctions internationales qui visent le pays. Les contrevenants risquent aussi plus d'un million de dollars d'amende, une peine de 60 ans d'inéligibilité… La « Loi libérateur Simon Bolivar » menace de 25 à 30 ans de prison ceux qui soutiennent les sanctions internationales. La presse est elle aussi visée, souligne El Periodiquito : si des médias contreviennent au nouveau texte, en plus de l'amende, ils peuvent se voir privés de circulation ou d'antenne. La loi, qualifiée de « progressiste » par le président Nicolas Maduro écrit Efecto Cocuyo, a été adoptée en une semaine et « sans consultation publique », souligne le quotidien. Il faut dire qu'elle répond à un projet de loi adopté, il y a à peine dix jours, par les États-Unis, qui interdit au gouvernement américain de signer des contrats avec des personnes faisant des affaires avec le gouvernement Maduro. Une loi a rendu furieux le président vénézuélien à double titre : déjà parce qu'elle a reçu pour nom l'acronyme BOLIVAR - « une offense historique contre la mémoire du libérateur », a estimé le président vénézuélien ; ensuite, rappelle Ultimas Noticias, journal proche du pouvoir, parce que l'opposition vénézuélienne l'a soutenue. En Haïti, l'école malgré les gangsL'éducation plutôt que la délinquance, l'école comme lieu de résistance : dans Port-au-Prince ravagée par les gangs, certains établissements scolaires privés des quartiers défavorisés restent ouverts malgré les défis et les balles qui résonnent parfois tout près. Comme dans la 3ème circonscription de Port-au-Prince, près du quartier de Gran Ravin, à l'École mixte Frère Vital, où s'est rendu le correspondant de RFI Peterson Luxama. « Beaucoup de gens considèrent les quartiers défavorisés comme des zones de non-droit », explique Frantz Mildort, professeur de chimie : « mais pour moi, c'est un honneur de jouer ma partition. Si nous ne faisons rien pour sauver ces jeunes, il sera difficile d'avoir le pays dont nous rêvons tous ».Entre les arriérés de salaires des enseignants et l'incapacité des parents à payer les frais de scolarité, les écoles fonctionnent avec les moyens du bord : « Souvent, les parents nous appellent pour nous dire qu'ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l'école, faute de ressources financières », raconteSaintil Nézak, directeur du Collège mixte Frère Saintil. Malgré ces difficultés économiques, les directeurs d'école entendent bien continuer, pour épargner les enfants du banditisme et de la délinquance juvénile qui fait rage dans la zone.À écouter aussiHaïti : une rentrée des classes toujours difficile Jair Bolsonaro compte sur Donald TrumpOn le sait, l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a interdiction de se présenter à la présidentielle jusqu'à 2030, pour avoir critiqué le système électoral brésilien avant l'élection de 2022, qu'il a perdue – il est aussi accusé d'avoir fomenté un coup d'État. Mais dans une interview accordée au Wall Street Journal, Jair Bolsonaro affirme qu'il va se présenter de toutes façons, et il espère que le président américain élu Donald Trump va l'y aider, peut-être en utilisant des sanctions économiques contre l'actuel président brésilien Lula : « Trump est de retour, et c'est le signe que nous allons revenir nous aussi », affirme l'ancien président d'extrême-droite. Le Wall Street Journal rappelle que Jair Bolsonaro a été un des plus proches alliés de Donald Trump, lorsque leurs deux présidences ont coïncidé entre 2019 et 2020.À lire aussiTentative d'insurrection au Brésil: le rôle et l'influence des trumpistes dans l'assaut bolsonariste Des « lois incendiaires » en BolivieLa Bolivie fait face à des incendies en série : cette année 2024, plus de 10 millions d'hectares de forêts et de terres agricoles sont partis en fumée - en septembre, les autorités avaient même déclaré le pays en état de «catastrophe nationale». Mais ces feux ne sont pas que le fruit du hasard : des lois controversées, appelées lois incendiaires, encouragent indirectement l'expansion agricole aux dépens de l'Amazonie. Promulguées depuis 2013, elles permettent le défrichement - sous prétexte de soutenir l'agriculture, mais sans réelle protection écologique : elles ont donc favorisé la propagation des feux, explique la correspondante de RFI Camille Bouju.Exemple avec la loi 337 qui, en supprimant certaines amendes, a entraîné une hausse des brûlis en Amazonie. Or, avec les sécheresses prolongées liées au changement climatique, ils deviennent souvent incontrôlables.Ces destructions ont des conséquences sur la santé, l'accès à la nourriture, l'accès à l'eau et l'accès au travail. Et à long terme, les gens, ne trouvant pas de nourriture ou les moyens de subsistance qu'ils avaient traditionnellement, seront forcés de se déplacer vers les grandes villes.À lire aussiBolivie: l'urgence nationale déclarée face aux incendies qui ravagent le pays Mort de l'actrice mexicaine Silvia Pinal, muse de Luis BunuelToutes les Unes de la presse mexicaine sont consacrées à la comédienne, morte à l'âge de 93 ans : « Silvia Pinal, muse et diva éternelle » - El Universal ; « Silvia Pinal, une histoire à l'intérieur de notre histoire » - La Jornada ; « Déesse en transit » - Milenio. Silvia Pinal « est considérée comme l'une des artistes les plus importantes du monde du spectacle mexicain », souligne le quotidien : « sa beauté incomparable a fait tomber plus d'un homme à ses pieds. Et son talent lui a permis de travailler avec des réalisateurs comme Luis Buñuel et jouer dans des films comme l'emblématique Viridiana. » Silvia Pinal, qui aura joué dans 84 films et 42 pièces de théâtre, « excellait non seulement dans la comédie, mais aussi dans la conduite automobile et s'est même aventurée en politique, elle a été députée et sénatrice », rappelle Excelsior. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a salué la mémoire de l'artiste, souligne La Razon : « De nombreuses générations de Mexicains et de Mexicaines ont grandi en l'admirant (…) son talent cinématographique et théâtral fait partie de la mémoire culturelle du Mexique ». Le Journal de La PremièreDirection la Martinique, pour parler de bienveillance en milieu hospitalier et de lutte contre le trafic de drogue.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Chili, la natalité en crise

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 30:00


Avec un taux de fécondité de 1,17 enfant par femme, le Chili se classe parmi les pays les moins féconds du monde. En dix ans, le nombre de naissances sur le sol chilien a baissé de près d'un tiers, conséquence de l'autonomie grandissante des Chiliennes, pour qui être femme n'est plus obligatoirement synonyme d'être mère. Dans son dossier Amériques, notre correspondante à Santiago, Naïla Derroisné, relate les mouvements de fond qui ont mené à cette petite révolution de la natalité chilienne : autonomie reproductive, meilleur accès des femmes à l'éducation et au monde du travail, perception plus moderne de la famille et baisse massive des grossesses juvéniles.Extrait du témoignage de Florencia, rencontrée devant l'Université du Chili : « Moi, je respecte complètement la décision de ne pas être mère, parce que je crois qu'il y a bien plus de raisons de ne pas vouloir d'enfants plutôt que d'en vouloir. Je pense qu'une femme ne peut pas complètement se réaliser une fois qu'elle devient mère. Elle est reléguée socialement, que ce soit dans ses études, dans sa carrière ou même dans son rôle dans la société. Et je crois que la pression pour devenir mère, elle vient des générations précédentes. Car il y a cette conception que la femme naît pour être mère. Elle naît pour prendre soin des autres. Elle naît pour rester à la maison. »Les Chiliennes veulent étudier, développer leur carrière professionnelle, et sont très conscientes de la vulnérabilité de leurs aînées, qui n'avaient pas accès à l'enseignement supérieur, souligne Martina Yopo Diaz, sociologue à l'Université de Cambridge et professeure à l'Université Catholique du Chili : « Il y a un facteur en particulier qui a participé à l'émancipation des Chiliennes face à l'injonction de la maternité. Après le retour de la démocratie, dans les années 1990, le taux de participation des femmes a fortement augmenté dans l'enseignement supérieur. Et aujourd'hui, « être une femme » ce n'est plus nécessairement « être une mère ». Les femmes ont d'autres aspirations. Dans le passé, les Chiliennes n'étaient pas indépendantes financièrement et n'avaient pas fait d'études qui leur permettent d'accéder à cette indépendance. »Reportage de Naïla Derroisné à écouter dans son intégralité dans l'émission du jour. Haïti toujours sur le pied de guerreInauguration hier (18 novembre 2024) d'une nouvelle base militaire dans le district de Port-au-Prince, la base Vertières, pensée comme un symbole du renforcement des Forces armées d'Haïti. En théorie, 2 000 nouveaux soldats doivent s'y installer, avec des infrastructures modernisées, capables, par exemple, d'accueillir et d'entretenir plusieurs hélicoptères.L'évènement s'est tenu en grande pompe en présence des plus hauts représentants de l'État (Conseil présidentiel de transition, Premier ministre, chef de la police) et le n°1 de l'armée haïtienne, le lieutenant-général Derby Guerrier, a sauté sur l'occasion pour réclamer davantage de moyens afin de lutter contre les groupes armés : « Nous devons nous atteler à mettre de côté nos rancœurs et nos intérêts pour nous mettre au service de la patrie bien-aimée. Excellences, a-t-il lancé aux responsables politiques présents dans l'assistance, permettez que l'armée qui souffre dans sa chair comme dans son âme, réclame de vous les moyens nécessaires lui permettant, à côté de notre police, de récupérer les zones de non-droit et de garantir la tranquillité et la paix pour les fils de notre Nation. »Ironie de l'histoire, relate Echo Haïti News, cette cérémonie solennelle a dû s'interrompre après des tirs sporadiques entendus aux abords de la nouvelle base, près de l'aéroport international de Port-au-Prince. Évacuation précipitée des invités qui a, conclut le média en ligne, « jeté une ombre sur cette journée historique ». La galère des Haïtiens de l'étrangerOn a beaucoup parlé des discours de Donald Trump pendant sa campagne, mais tout n'est pas rose de l'autre côté du miroir. Dans le Boston Globe, reportage à lire au Chili, un pays que les communautés haïtiennes ont longtemps considéré comme un refuge, par la grâce de sa politique migratoire bienveillante et de son économie prospère. Chiffre stupéfiant cité par le Boston Globe, entre 2012 et 2020, le nombre d'Haïtiens au Chili est passé de 2 000 à plus de 182 000. Et sont arrivés en parallèle des ressortissants vénézuéliens, péruviens et boliviens. On y lit dans la bouche d'un sénateur chilien que « le pays n'était pas prêt à ça », qu'il n'y a pas d'emploi, que les immigrants haïtiens se retrouvent marginalisés, réduits aux petits boulots de vendeurs de rue, chassés par la police et logés dans des camps de fortune. Et pour conclure, qu'entre relents de racisme et pression politique, le Chili d'avant n'est plus comme avant. Nominations Trump, la valse continue à WashingtonLa liste des nommés s'allonge, les polémiques aussi. Deux piliers de l'administration Trump sont pointés du doigt dans des affaires de mœurs : Matt Gaetz, le futur patron de la justice américaine, accusé de relations sexuelles avec une mineure et Pete Hegseth, nommé à la Défense. Ce dernier reconnaît s'être fendu d'un gros chèque pour acheter le silence d'une femme qui avait porté plainte contre lui.Gaetz et Hegseth restent présumés innocents et nient toute infraction pénale. Mais vont-ils survivre à la vague #metoo aussi facilement que Trump lui a survécu ? C'est ce que se demande le Boston Globe. Et la réponse est dans la question, écrit Joan Vennochi dans sa tribune, « l'époque où les hommes étaient enfin tenus responsables de leurs transgressions sexuelles a déjà l'air si vieux et si loin, c'est presque un mirage » lorsque l'on sait que la majorité des femmes blanches a voté pour lui.Sombres prédictions qui semblent se confirmer puisque la Chambre des représentants ne veut rien rendre public de l'affaire impliquant Matt Gaetz, qui doit prendre le portefeuille de la Justice. On sait que le comité d'éthique de la Chambre a pondu un rapport sur ses agissements, on ne sait pas exactement ce qu'il y a dedans, mais on sait qu'il y est question de sexe, de drogue et de cadeaux à ses proches. On sait aussi que ce n'est pas près de sortir, puisque Mike Johnson, le speaker républicain, ne veut pas selon ses mots, « ouvrir la boîte de Pandore ». Ruth Marcus dans le Washington Post y voit un positionnement d'une « faiblesse pathétique », d'autant plus que Matt Gaetz a visiblement fait des pieds et des mains pour retarder la procédure. Et a démissionné le plus vite possible, le jour même de sa nomination à la Justice, sachant très bien que le comité d'éthique ne publierait rien s'il n'était plus membre de la Chambre. Le Post rappelle qu'avant de prendre ses fonctions, Gaetz va pourtant devoir être auditionné par le Sénat, l'autre chambre du Congrès, qui va le passer à la moulinette. Comment les sénateurs peuvent-ils se prononcer si l'enquête de la Chambre ne sort pas ? « Le Sénat n'aura qu'une seule option, refuser de confirmer la nomination de Matt Gaetz, ce qu'il devrait faire dans tous les cas ». Au Venezuela, le spectre de la catastrophe monétaireDepuis des années, les Vénézuéliens ont connu l'hyperinflation – jusqu'à 130 000% - et les dévaluations successives de la monnaie officielle, le bolivar. Rare parenthèse : le cours du bolivar était resté stable depuis la fin de l'année 2023, 36 bolivars pour un dollar. Mais ces derniers mois, depuis le scrutin présidentiel, il s'est remis à baisser. Il faut compter cette semaine 45 bolivars pour un dollar sur le marché officiel. Et il en va de même sur le marché parallèle, celui du dollar, où son prix augmente de façon exponentielle (53 bolivars pour un dollar). Le pays vit actuellement avec les deux monnaies, on achète et on paie en bolivars ou en dollars. Et le spectre des catastrophes monétaires passées pèse encore et toujours sur le Venezuela, rapporte notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Reportage à écouter dans son intégralité dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreUne épidémie de dengue se propage en ce moment en Guadeloupe.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : les zombis débarquent au musée du Quai Branly

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 30:00


C'est l'événement culturel majeur de la rentrée : le musée du Quai Branly accueille les « morts-vivants ». L'exposition « Zombis. La mort n'est pas une fin ? » plonge les visiteurs aux origines du mythe du zombi et montre comment cette figure centrale du vaudou a été transformée en Occident. Loin des stéréotypes de morts-vivants contagieux popularisés par le cinéma et la pop culture, cette exposition propose d'explorer un mythe authentique. En Haïti, le zombi se développe en marge du vaudou, notamment à travers les pratiques de sociétés secrètes, telles que la société bizango. À la frontière entre réalité et fiction, l'exposition révèle les vérités cachées derrière la peur que suscite cette figure emblématique du « non-mort ». Reportage de José Marinho. Les dégâts à long terme provoqués par l'ouragan HélèneTrois semaines après le passage de l'ouragan Hélène, le plus meurtrier à frapper les États-Unis en plus d'un demi-siècle (237 morts), l'État de Caroline du Nord, dans l'est du pays, s'efforce de réparer les dégâts. De nombreuses maisons et routes ont été dévastées. Après l'urgence humanitaire, les écologistes constatent également les dégâts sur la biodiversité de cette zone montagneuse, riche en espèces. Lucile Gimberg, notre envoyée spéciale, a rencontré Lisa Jennings, garde forestière au United States Forest Service dans la forêt nationale de Pisgah, près d'Asheville. C'est la région la plus touchée par l'ouragan Hélène. Jennings explique que l'ouragan a gravement perturbé les écosystèmes, tuant des poissons et polluant les eaux avec des produits chimiques.Donald Trump et Kamala Harris font aujourd'hui campagne dans le Michigan, un État industriel très disputéSelon Politico, la vice-présidente démocrate va « intensifier ses attaques contre les projets économiques du candidat républicain ». Kamala Harris doit rencontrer des responsables syndicaux dans une usine de General Motors, qui devrait recevoir une subvention de 500 millions de dollars dans le cadre de l'Inflation Reduction Act, le vaste programme de relance économique mis en place par Joe Biden. Le message de Harris aux ouvriers est clair, selon Politico : si Donald Trump est élu, les 650 emplois de l'usine pourraient être menacés, car l'ancien président a promis d'annuler les fonds non dépensés de cette loi.Par ailleurs, le New York Times rapporte l'inquiétude croissante au sein du camp républicain à propos des discours erratiques de Donald Trump. Un conseiller estime qu'il est dangereux pour lui de s'éloigner de ses textes et de détourner son discours, car cela serait « contre-productif ». De plus, des études internes menées par l'équipe de Kamala Harris révèlent que « l'un des moyens les plus efficaces de convaincre les électeurs de soutenir la vice-présidente est de présenter Trump comme instable et Harris comme une dirigeante stable, capable de renforcer la sécurité de l'Amérique ». Au Venezuela, Nicolas Maduro pousse l'opposante Maria Corina Machado à l'exilSelon le journal colombien El Tiempo, le régime chaviste mène une véritable campagne de communication pour faire pression sur Maria Corina Machado, qui revendique la victoire de son alliance lors de l'élection présidentielle de juin 2024. Nicolas Maduro affirme que Machado a déjà quitté le pays pour l'Espagne, ce qu'elle dément. « Ils veulent savoir où je suis, mais je ne leur donnerai pas ce plaisir », a-t-elle déclaré à El Tiempo. Contrairement à Edmundo Gonzalez Urrutia, ancien candidat de l'opposition exilé en Espagne, Maria Corina Machado a choisi de rester clandestine au Venezuela.La campagne américaine en musiqueJulien Coquelle-Roehm reçoit Julien Grossot, co-auteur d'une encyclopédie sur la musique américaine, Rock'n Road Trip. Aujourd'hui, il s'agit des voitures et de leur place centrale dans la vie des Américains.Journal de la 1ère : déclin démographique en MartiniqueCela se confirme : année après année, la population de la Martinique diminue.

De vive(s) voix
« Le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy : une épopée familiale au Venezuela

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 29:01


Quand Teresa, une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d'une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l'orphelin. Invité : Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien. Son cinquième roman, Le rêve du jaguar, est publié aux éditions Payot-Rivages.

De vive(s) voix
« Le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy : une épopée familiale au Venezuela

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 29:01


Quand Teresa, une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d'une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l'orphelin. Invité : Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien. Son cinquième roman, Le rêve du jaguar, est publié aux éditions Payot-Rivages.

Géopolitique
Avec le départ en exil du candidat de l'opposition, Maduro gagne son coup de force électoral au Venezuela

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 3:09


durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Edmundo Gonzales, candidat de l'opposition qui aurait dû être proclamé vainqueur de l'élection de juillet au Venezuela, est parti en exil en Espagne. Le président Maduro a pour le moment remporté la partie, même s'il est dénoncé par la gauche démocratique latino-américaine, notamment Lula au Brésil.

InterNational
Avec le départ en exil du candidat de l'opposition, Maduro gagne son coup de force électoral au Venezuela

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 3:09


durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Edmundo Gonzales, candidat de l'opposition qui aurait dû être proclamé vainqueur de l'élection de juillet au Venezuela, est parti en exil en Espagne. Le président Maduro a pour le moment remporté la partie, même s'il est dénoncé par la gauche démocratique latino-américaine, notamment Lula au Brésil.

InfoBref actualité et affaires
Legault veut plus de civisme dans les écoles

InfoBref actualité et affaires

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 6:10


L'essentiel des nouvelles le 9 septembre 2024---François Legault veut instaurer davantage de respect et de civisme dans les écolesLe premier ministre a dit qu'il avait entendu les demandes faites il y a quelques jours par des jeunes caquistes, qui souhaitent notamment normaliser le vouvoiement en classe dès la maternelle.Legault a confié au ministre de l'éducation Bernard Drainville «le mandat d'agir» sur le civisme à l'école.Il lui a demandé de déposer rapidement un plan. Les demandes anticipées d'aide médicale à mourir seront bientôt autoriséesLe gouvernement autorisera à compter du 30 octobre les personnes ayant reçu un diagnostic de maladie grave et incurable à faire une demande anticipée d'aide médicale à mourir pour qu'elles puissent l'obtenir à un moment où elles ne seront plus capables d'y consentir.Postes Canada veut augmenter le prix des timbres de 25 cents La hausse proposée par la société d'État fédérale porterait l'an prochain le prix de la plupart des timbres à 1,24 $ l'unité, et ce qu'ils soient vendus en carnet, en rouleau ou en feuillet.Ce nouveau tarif entrerait en vigueur le 13 janvier prochain.Au Venezuela, le candidat de l'opposition à la dernière élection présidentielle a dû quitter le paysLe taux de chômage au Canada a augmenté de 0,2 point de pourcentage le mois dernier pour atteindre 6,6%. Le nombre de ventes de maisons est en haussePierre Karl Péladeau est devenu actionnaire minoritaire du studio montréalais de divertissement multimédia Moment FactoryLe brasseur américain Molson Coors, qui a une importante présence à Montréal, a délaissé récemment plusieurs mesures qu'il avait prises en faveur de la diversité et de l'inclusion. Le Canada a récolté 29 médailles aux Jeux paralympiques de Paris qui viennent de se terminerComme chaque lundi, InfoBref vous fait découvrir une jeune entreprise québécoise innovanteAujourd'hui on vous parle de LithologiQ, une jeune entreprise de montréal qui est au service de l'industrie minière.La jeune pousse a développé une façon plus rapide et moins coûteuse d'analyser le sous-sol des terrains dans lesquels on envisage de creuser des mines, pour savoir si les minerais recherché y sont bien présents et en quantité suffisante pour qu'une mine soit rentable.lisez, en 2 minutes, le portrait de cette entreprise à https://infobref.com/jeqi-lithologiq-aq-2024-09 --- Détails sur ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com S'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref: https://infobref.com/infolettres Voir comment s'abonner au balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur la publicité-commandite de ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
Crise post-électorale au Venezuela

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 19:30


Le 28 juillet dernier était journée d'élection au Vénézuéla. Élection présidentielle. Quatre semaines plus tard, le résultat du scrutin continue de diviser les candidats à l'élection.  Le président sortant appuyé par les institutions du pays, lesquelles sont dirigées par ses proches, Nicolas Maduro, se dit vainqueur de l'élection. Ce que conteste le leader de l'opposition Edmundo Gonzalez qui, sur la base des procès-verbaux des bureaux de vote, estime l'avoir emporté avec près de 70% des suffrages. Depuis, les protestations se multiplient au Vénézuéla. Le chaos post-électoral est là qui se déroule dans le cadre d'un tournant autoritaire opéré par Nicolas Maduro depuis de nombreuses années. Les Vénézuéliens sont épuisés d'une crise économique qui a couté 80% du PIB entre 2014 et 2020 avec un pouvoir d'achat réduit à néant – le salaire minimum mensuel oscille entre 3 et 4 dollars – le tout ayant provoqué le départ de plus de 7,5 millions de Vénézuéliens soit plus d'un quart de la population nationale.Washington évoque un manque total de crédibilité quant à la victoire de Nicolas Maduro validée par le Tribunal suprême de justice. Pendant ce temps, l'étau se resserre autour des adversaires du président, les contraignant à la clandestinité.Invités : Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen-Normandie, chercheur à l'Ériac. Auteur de Vénézuéla : de la révolution à l'effondrement, Presses Universitaires du Midi.  Fabrice Andréani, doctorant à l'Université Lyon 2, chargé de cours à l'Université américaine de Paris et à l'Université Paris 8.

Journal d'Haïti et des Amériques
Pavel Durov, la chute d'un milliardaire un peu trop libertaire

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 29, 2024 30:00


Après l'inculpation du patron de Telegram par la justice française, qui l'estime complice des crimes et délits commis sur sa plateforme, la presse américaine s'interroge sur sa conception maximaliste de la liberté d'expression. Retour avec WIRED, le grand titre de la tech américaine, sur la saga Telegram et sur ce Pavel Durov allergique à toute forme de contrôle, un laisser-faire qui a fini par énerver un peu partout dans le monde. Trop de contenus douteux, sensibles, criminels, mais partagés sans aucune modération. Bien sûr, il y a l'idéal libertaire : tout est permis, et beaucoup d'opposants, de dissidents, se sont emparés de Telegram pour passer sous les radars de régimes autoritaires, tant et si bien qu'en Iran et en Thaïlande, l'application a fini par être interdite pour des raisons politiques. Mais il y a aussi les polémiques. Pendant le Covid par exemple, lorsque des groupuscules antivax radicaux qui communiquaient sur Telegram ont voulu s'en prendre à des élus allemands. À Berlin, l'attentisme de la plateforme a rendu le ministre de l'Intérieur furieux et provoqué des appels à sa suspension.Zéro collaboration avec les autorités judiciairesLe schéma est toujours le même, et c'est aussi ce que les magistrats français reprochent à Pavel Durov : quand la justice lui réclame des infos sur un suspect, veut mettre en place des écoutes téléphoniques ou obtenir les copies de certains messages instantanés, Telegram ne collabore pas. On sait depuis hier soir que Durov va devoir en répondre au pénal.C'est une décision lourde des juges français, et personne ne sait de quelle manière cette procédure peut aboutir. Mais elle n'est pas si surprenante au regard d'un historique compliqué. Prenez le Brésil, en 2022 : l'application Telegram sera temporairement suspendue pour n'avoir pas répondu à une réquisition judiciaire. Ou l'Espagne, au mois de mars dernier, lorsqu'un juge espagnol accuse Telegram de diffuser certaines images sous copyright sans autorisation, en violation flagrante du droit à la propriété intellectuelle. Le magistrat s'adresse au siège de l'entreprise, situé dans les Iles vierges britanniques, demande des données, mais n'obtient pas de réponse. Le juge finira par taper du poing sur la table en bloquant l'accès à Telegram pendant 24 heures.La société de Pavel Durov maintient que ses services écartent les contenus illégaux et que l'application respecte les lois européennes, mais le Wall Street Journal démonte ces éléments de langage, rappelant qu'à l'inverse d'autres géants de la tech comme Facebook ou Google, qui emploient des batteries d'avocats et de petites mains pour répondre aux injonctions de la justice, Telegram se contente du service minimum. Et que les réquisitions judiciaires s'accumulent dans la boîte de réception d'une adresse mail, que jamais personne, ou presque, ne consulte au siège de la messagerie instantanée. Un mois après le scrutin du 28 juillet, le Venezuela face à la fièvre de la polarisationLes Vénézuéliens ont vécu leur quatrième chapitre de manifestations pro-démocratie, marqué par la présence à Caracas de la cheffe de file de l'opposition, Maria Corina Machado, sortie de la semi-clandestinité pour participer au rassemblement. La guerre des mots sévit encore et toujours entre deux camps que tout oppose, et parmi les éditoriaux anti-chavistes, lire celui de Juan Manuel Trak dans Tal Cual. Au Venezuela, écrit-il, « la démocratie ? Déformée par un processus systématique de cooptation et de manipulation autoritaire des institutions qui devraient être indépendantes, par une stratégie délibérée visant à concentrer le pouvoir entre les mains de l'exécutif, d'où l'érosion totale de l'autonomie des pouvoirs publics et l'obstruction à la volonté populaire. »Illustration sous la plume d'El Nacional, qui raconte l'histoire de ces témoins de l'élection : des électeurs, pas forcément proches de l'opposition, qui ont assisté à des bizarreries, c'est le moins que l'on puisse dire, dans leurs bureaux de vote, comme celui-là, ouvert après 18h00 alors qu'il aurait dû fermer, ou cette machine incapable d'imprimer les procès-verbaux de dépouillement. Chronique d'un désastre au terme duquel, un mois plus tard, le Conseil électoral n'a toujours pas publié les résultats bureau par bureau.En Haïti, l'impasse du Conseil électoral permanentAvec Frantz Duval, notre confrère du quotidien haïtien Le Nouvelliste, retour sur une « catastrophe annoncée », l'installation du CEP, le Conseil électoral permanent. Le Conseil présidentiel n'est toujours pas en mesure de fixer une date pour la mise en place de cette institution électorale, et plus les jours passent, plus la possibilité d'organiser les élections avant le 7 février 2026 s'éloigne. « Affligeant spectacle offert par les corporations haïtiennes dans leur lutte intestine afin de désigner leur représentant au prochain CEP », fustige dans les pages du Nouvelliste Ricardo Seitenfus, l'ancien représentant spécial de l'OEA en Haïti. « Il serait indispensable que le CEP dispose de capacité technique, de personnel, d'indépendance politique et d'autonomie financière. Rien de cela. »Le dossier Amériques de Lucile Gimberg : au Panama, la menace environnementale du concentré de cuivreEn octobre et novembre dernier, des milliers de citoyens panaméens avaient manifesté et bloqué le pays pendant plusieurs semaines pour protester contre l'impact environnemental d'une mine à ciel ouvert, la plus grande d'Amérique centrale, située en pleine forêt tropicale.Ils dénonçaient aussi le caractère abusif, selon eux, du contrat de concession négocié par le gouvernement avec l'entreprise canadienne First Quantum Minerals pour les 20 ans à venir.La Cour suprême du Panama avait fini par invalider cette concession et le gouvernement d'alors avait décrété la fermeture du site. Mais neuf mois plus tard, 120 000 tonnes de concentré de cuivre, du minerai partiellement traité et préparé pour l'exportation, s'y trouvent encore.D'après Zorel Morales, le directeur exécutif de la Chambre des mines du Panama, joint par RFI, « généralement, le concentré de cuivre se stocke, dans des cuves fermées comme celles-là, pour un maximum trois semaines. Parce que cette matière peut s'enflammer toute seule et peut libérer des gaz comme le sulfure d'hydrogène et le dioxyde de soufre. »Pour lui, il y a donc des risques pour l'environnement et la santé. Mais ce concentré de cuivre est bloqué au port parce que l'État panaméen et l'entreprise se disputent la propriété de ces 120 000 tonnes qui valent une petite fortune, 300 millions de dollars, selon Zorel Morales.Un processus de fermeture au point mortLe gouvernement de l'époque avait promis une fermeture « progressive et ordonnée » de la mine. Depuis la décision, la filiale panaméenne de First Quantum Minerals assure que les opérations d'exploration, d'extraction et de traitement du cuivre se sont arrêtées. 4 000 travailleurs ont, de ce fait, été licenciés.Aujourd'hui, le personnel qui reste sur place s'attache à maintenir le site et les infrastructures en l'état.Mais le processus de fermeture, qui, pour des mines de cette ampleur peut prendre plusieurs années (il faut reboucher l'énorme trou qui a été creusé, stabiliser les sols, contenir les pollutions chimiques, reboiser…) ne semble pas avoir véritablement démarré.L'entreprise canadienne a entamé des procédures internationales d'arbitrage commercial, qui pourraient obliger le Panama à lui payer des millions de dollars de dédommagement. Elle organise des visites de la mine et des opérations de communication pour tenter de regagner la confiance des citoyens. Et elle affirme vouloir dialoguer avec le nouveau gouvernement, car entre temps un nouveau président, José Raúl Mulino, a été élu au Panama.Le nouvel exécutif affirme qu'il ne se penchera sur le sujet qu'au début de l'année 2025, car il a d'autres urgences, mais laisse entendre qu'une solution consisterait à rouvrir la mine pour générer l'argent nécessaire afin de payer une fermeture dans de bonnes conditions.Les militants écologistes, comme Raisa Benfield de l'ONG Panama Durable, dénoncent l'opacité qui entoure l'ensemble de ce processus.« Je n'ai aujourd'hui aucun document que le gouvernement aurait rendu public pour expliquer comment le plan de fermeture va être exécuté par l'entreprise et évalué par le gouvernement. Ils ne font que se plier aux demandes de l'entreprise, dénonce Raisa Benfield. Ce qui s'apparente à un manque total de respect de notre Constitution, des lois et du peuple du Panama qui a manifesté massivement dans les rues, y compris pour certains au prix de leur vie. »L'entreprise First Quantum Minerals a vraiment l'intention de fermer sa mine au Panama ? On peut en douter. Sa filiale panaméenne n'a pas souhaité répondre à nos demandes d'interview. Mais le directeur exécutif de la Chambre des mines du Panama, Zorel Morales – qui semble s'être fait leur porte-parole – est lui très clair : « La mine doit pouvoir rouvrir et opérer jusqu'à ce que les ressources en minerai soient épuisées. » Zorel Morales rappelle le poids économique qu'elle représentait pour le pays, près de 5% du PIB et 75% de ses exportations.Les opposants à l'exploitation rétorquent que le Panama doit au contraire cesser de détruire et de polluer ses forêts riches en biodiversité et construire sa prospérité sur un développement qui fait un usage durable des ressources naturelles. Avec notamment l'agroforesterie ou le tourisme écologique, sur le modèle du Costa Rica.Le Journal d'Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLever de rideau des Jeux paralympiques avec un gros plan sur Cédric Nankin, un Antillais membre de l'équipe de France de rugby fauteuil.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Venezuela, « la peur d'une poursuite de la répression »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 30:00


La polémique continue autour des résultats de la présidentielle vénézuélienne, un mois jour pour jour après le scrutin. La victoire de Nicolas Maduro est mise en doute par l'opposition qui affirme que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté l'élection. La mobilisation continue et des rassemblements sont prévus dans tout le pays ce mercredi 28 août par les opposants comme par les pro-Maduro. Si des millions de Vénézuéliens crient à la fraude électorale, les partisans de Nicolas Maduro se comptent, eux aussi, par millions. Notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle, est allée à leur rencontre. Orlando Padron, un ingénieur de 54 ans, est définitivement acquis à la cause du chavisme, l'idéologie du président héritée de son prédécesseur. Il fait partie d'un « colectivo », une milice pro-gouvernementale. Elles sont considérées comme le bras armé des autorités, dans les manifestations notamment, et font la loi dans les quartiers défavorisés. Pour Orlando, la colère de la population vénézuélienne est le fait de ses dirigeants, mal intentionnés. « Pourquoi y a-t-il un mécontentement de la part de l'opposition ? À cause du discours de leurs dirigeants, assure-t-il. Ce sont eux qui créent le problème. Si seulement ils étaient de bonne foi et n'avaient pas l'intention de mettre le feu au pays, de le diviser, s'ils étaient capables d'accepter leur défaite... Mais non, rien de tout ça. Ils sont radicaux. Et comme ils refusent notre révolution socialiste, pour eux, c'est mieux de créer de la division dans la population. »Selon Orlando, le gouvernement doit maintenir sa ligne dure et ne pas plier face à la mobilisation de l'opposition. Mais tous les chavistes ne sont plus aussi convaincus que lui. « Le chavisme est un espace hétérogène, confirme Yoletty Bracho, maîtresse de conférences en science politique à l'Université d'Avignon. Il y en a qui soutiennent directement Nicolas Maduro sans douter de lui, et d'autres qui sont chavistes, mais qui émettent des doutes vis-à-vis de l'élection et se demandent ce qu'il s'est passé. » Quant à la nomination au poste de ministre de l'Intérieur de l'ancien vice-président vénézuélien, Diosdado Cabello, c'est « un signal de Nicolas Maduro à l'aile du chavisme proche de l'armée. Mais le plus inquiétant, c'est que Diosdado Cabello représente aussi un soutien et une continuité des politiques répressives auxquelles on a assisté depuis l'élection présidentielle. » Le président contesté a également annoncé la tenue d'élections d'ici à l'année prochaine pour « renouveler » l'Assemblée, élire les gouverneurs, les maires… « Un passage en force, selon Yoletty Bracho, car il est très difficile d'imaginer participer à de prochaines élections sans le soutien de Nicolas Maduro. Des milliers de personnes qui ont été arrêtées depuis le scrutin présidentiel du 28 juillet dernier » pour n'avoir pas soutenu le président chaviste. « Ces élections annoncées sont un moyen de ratifier ce tournant autoritaire et l'installer institutionnellement. »En Haïti, première opération conjointe contre les gangsLa police nationale haïtienne, les forces armées et un contingent de policiers kényans ont mené mardi 27 août une opération conjointe contre les gangs dans le centre-ville de la capitale haïtienne. Les habitants ont entendu des détonations, rapporte Le Nouvelliste. Ils ont vu débarquer une dizaine de véhicules blindés, selon Le National. Le journal rapporte des affrontements violents, notamment dans les quartiers de Bel Air et Solino. Le bilan s'élève à plusieurs morts du côté des groupes armés, annonce Le Nouvelliste, et trois policiers ont été blessés, mais leur état de santé reste stable, selon la Police nationale haïtienne. Le Premier ministre Gary Conille, qui dit avoir supervisé, à distance, les interventions des forces de sécurité, a lui-même assuré au quotidien haïtien qu'il y aurait d'autres opérations comme celle-ci. Alterpresse rappelle de son côté qu'elle a eu lieu juste après une nouvelle livraison de matériel en Haïti, et notamment des véhicules blindés, pour lutter contre les gangs.Le retour des déboires judiciaires de Donald Trump« Les affaires fédérales de Donald Trump reprennent vie », écrit Le New York Times. Lundi 26 août d'abord, le procureur spécial Jack Smith a fait appel d'une décision de justice prise le mois dernier dans le dossier des documents classifiés. Il a demandé à une cour d'appel fédérale de casser la décision de première instance annulant les poursuites contre l'ex-président.Puis, à peine un jour après, le même procureur spécial a ressuscité le dossier des résultats de l'élection de 2020 que Donald Trump a tenté d'inverser. Tout avait été suspendu le mois dernier après une décision de la Cour suprême sur l'immunité des présidents. Jack Smith a supprimé les parties de l'acte d'accusation qui pourraient être en désaccord avec la décision de la plus haute juridiction, explique Le Washington Post. Tout cela n'a pas l'air d'arranger Donald Trump, qui dénonce une nouvelle fois une « chasse aux sorcières » et une « tentative d'interférence » avec l'élection présidentielle de novembre.Journal de la 1èreUn mois après l'incendie qui a totalement détruit le « squat » du mont Baduel, les services de la mairie de Cayenne et de la collectivité territoriale de Guyane se sont rendus hier sur les lieux du sinistre.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : l'état d'urgence prolongé et étendu

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 30:00


Alors que les bandes armées continuent de terroriser les populations des quartiers de Port-au-Prince, comme à Solino, le gouvernement de transition décide de prolonger et d'étendre l'état d'urgence dans plusieurs départements d'Haïti. Une mesure qui, depuis son instauration mi-juillet, n'a pas permis d'enrayer la violence des gangs. Instauré le 17 juillet 2024, l'état d'urgence sécuritaire était renouvelé pour un mois, selon un communiqué du ministère de la Justice et de la Sécurité publique publié le 19 août 2024. Selon le communiqué, cette mesure, note le quotidien Le Nouvelliste, a été prise « dans le but de faciliter le rétablissement de l'ordre public, la paix sociale et la sécurité ». L'état d'urgence concerne les départements de l'Artibonite et de l'Ouest, comme c'était le cas en juillet, mais aussi les départements du Centre, des Nippes et les arrondissements de Plaisance et de Limbé. « Coïncidence ou simple hasard », relève Frantz Duval dans son éditorial du Nouvelliste « des résidents de Solino manifestaient (lundi 19 août 2024) pour réclamer un appui des forces de l'ordre pour pouvoir défendre leur quartier attaqué par des gangs depuis des jours ». Solino qui est venu s'ajouter à la liste qui renferme « Ganthier, Gressier, Carrefour, Cabaret et autres localités qui, ces derniers temps, ont été attaqués par les gangs alors que le pays vit sous le régime de l'état d'urgence sécuritaire qui renforce les pouvoirs des forces de l'ordre », note l'éditorialiste. Dimanche 18 août 2024, rappelle le site d'AlterPresse, plusieurs maisons ont été incendiées lors d'une nouvelle attaque contre le quartier de Solino par des bandits armés de l'organisation criminelle « Vivre Ensemble ».Les habitants de plusieurs communes haïtiennes obligés de fuirLes habitants des communes de Ganthier et Fonds Parisien, dans le départ de l'ouest, subissent elles aussi la fureur des gangs, comme le dénonce le CADDHO, le Collectif des avocats pour la défense des droits de l'homme. Notre invité, Arnel Remy, coordinateur général du CADDHO et avocat au Barreau de Port-au-Prince rapportent que « les habitants sont obligés de fuir » face aux bandes criminelles, situation dont profitent les bandits « pour pénétrer dans les maisons et piller ». C'est le « cahos total, l'anarchie, tout est sous le contrôle de ces bandits » dénonce-t-il, déplorant l'inaction des policiers kenyans déployés en Haïti dans le cadre de la mission multinationale d'appui à la sécurité. « Ce sont des touristes », enrage Arnel Remy. À Chicago, coup d'envoi de la convention démocrateIls étaient des milliers hier, lundi 19 août 2024, à Chicago, aux États-Unis, pour applaudir les pontes du parti démocrate à l'occasion de la convention du parti pour investir officiellement Kamala Harris dans la course à la présidentielle américaine. La famille démocrate qui a rendu un hommage appuyé au président Joe Biden qui s'est retiré de la course à la Maison Blanche. Le dirigeant démocrate de 81 ans a reçu une ovation assourdissante de plus de quatre minutes lors de sa prise de parole, comme le point final d'une carrière de plus de 50 ans. Après ce vibrant hommage, les démocrates vont couronner ce mardi Kamala Harris, avec Barack et Michelle Obama en invités de marque.À écouter aussiÉtats-Unis: Joe Biden passe le relais à Kamala Harris à la convention démocrate à Chicago Vers une nouvelle vague de migrations au Venezuela ?Au Venezuela, près d'un mois après la réélection contestée de Nicolas Maduro, le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet s'est dit «prêt au dialogue» en vue d'une «transition» en demandant au sortant, de se «mettre de côté».  C'est dans ce contexte que le Parlement du pays, où le pouvoir dispose de pratiquement tous les sièges, examine ce 20 août, un projet de loi contre le fascisme. Officiellement, il s'agit de mieux défendre le peuple, mais de nombreux observateurs y voient des mesures liberticides destinées à réprimer. Une situation politique qui fait craindre le pire pour les habitants. En 15 ans, ce sont plus de 7 millions de personnes qui ont fui leur pays pour espérer trouver un futur meilleur à l'étranger. Et ce chiffre pourrait encore augmenter. Notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle, a rencontré plusieurs habitants qui pensent au départ. « J'ai pensé à l'Espagne, pour la langue évidemment, mais il y a beaucoup de Vénézuéliens là-bas. Donc j'ai pensé à l'Allemagne. Demander un visa étudiant, apprendre la langue et puis chercher un travail comme ingénieur », raconte par exemple Georgina, âgée de 29 ans.À lire aussiVenezuela: l'opposition appelle Maduro à se «mettre de côté», alors que Caracas prépare une «loi contre le fascisme» L'Équateur, un an après le référendumC'était il y a un an, en Équateur, un référendum inédit : près de 59% des électeurs avaient voté pour le démantèlement des puits de pétrole situés dans le parc naturel amazonien du Yasuni, connu pour son extraordinaire biodiversité. Pourtant, un an plus tard, les puits de pétrole des trois gisements du parc Yasuni sont toujours en fonctionnement. Ils fournissent environ 4 millions de dollars par jour de recettes. Dans un pays sous perfusion du FMI, les gouvernements successifs ont tout fait pour préserver cette manne pétrolière. En mai 2024, le président Daniel Noboa a tout de même instauré une commission pour mettre en œuvre le démantèlement des installations pétrolières. Dossier signé Raphaël MoraniÀ lire aussiEquateur: la sécurité, axe majeur du référendum voulu par le président Noboa Le journal de la 1ère Retour sur cette étude démontrant un lien de causalité entre exposition au chlordécone et pathologies cardiaques.À écouter aussiLa «responsabilité» de l'État reconnue dans le scandale du chlordécone aux Antilles: «On se réjouit mais ce n'est pas suffisant»

Un monde d'avance
Crise au Venezuela : le président Nicolas Maduro s'accroche au pouvoir et adopte une loi pour museler l'opposition

Un monde d'avance

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 3:23


durée : 00:03:23 - Un monde d'avance - Soupçonné d'avoir fraudé pour être réélu en juillet 2024, le président Nicolas Maduro fait face à des manifestations qui ne faiblissent pas. Après des émeutes mortelles suivies d'une répression violente, le président durcit les lois autour de la liberté d'opinion.

Grand angle
Venezuela : une offensive juridique du pouvoir après la réélection contestée de Nicolas Maduro

Grand angle

Play Episode Listen Later Aug 14, 2024 2:46


durée : 00:02:46 - Grand angle - Au Venezuela, Nicolas Maduro, dont la popularité est plus basse que jamais, a été réélu à la présidence, alors qu'une vague de protestation conteste ces résultats, dans le pays comme à l'international. Les autorités vénézuéliennes sont soupçonnées de fraude électorale.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Venezuela, Nicolas Maduro lance une « chasse aux traîtres »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 8, 2024 30:00


Le président vénézuélien, dont la réélection est contestée dans tout le pays, a initié une campagne de délation visant ceux qui ont commis des « violences » lors des manifestations qui ont suivi sa réélection le 28 juillet 2024. L'opposition continue d'appeler les Vénézuéliens à faire entendre leur colère pour éjecter Nicolas Maduro du pouvoir. Le candidat opposant Edmundo Gonzalez Urrutia, qui revendique la victoire à la présidentielle, a refusé de se rendre à la convocation de la Cour suprême, mercredi 7 août 2024, dans le cadre d'une procédure lancée par Nicolas Maduro pour faire « valider » sa réélection contestée. « Si je me rendais au Tribunal Suprême de Justice je serais complétement vulnérable », a déclaré Edmundo Gonzalez Urrutia pour justifier son absence à la convocation de la plus haute instance judiciaire vénézuélienne, qui se charge actuellement de contrôler le processus électoral du 28 juillet. « Je risquerais non seulement ma liberté mais également la volonté du peuple vénézuélien », a ajouté l'ex-candidat dans une lettre publiée sur le réseau social X. Ce sont donc les représentants des partis qui ont porté la candidature d'Edmundo Gonzalez Urrutia à la présidentielle, qui se sont rendus à la Cour suprême. « Nous avons dit à la chambre électorale que nous n'avions pas compris la raison de notre présence. Car la seule institution autorisée à mener un processus électoral, à totaliser les votes et à proclamer des résultats c'est le Conseil national électoral », a confié l'un de ces représentants, José Simon Calzadilla, à Alice Campaignolle, notre correspondante sur place.La liberté de la presse en dangerLe SNTP, le syndicat national des travailleurs de presse au Venezuela, dénonce sur ses réseaux sociaux l'usage illégal et arbitraire de lois antiterroristes contre des journalistes et des photoreporters arrêtés pendant les manifestations qui ont suivi l'élection présidentielle du 26 juillet 2024. Le média Tal Cual relaie une vidéo postée sur le réseau social X par le syndicat. Sur la vidéo, la photoreporter vénézuélienne Deisy Pegna est en chemin vers le tribunal pour être jugée pour crimes de haine. « Elle est injustement détenue depuis le 2 août dernier », rappelle Tal Cual. Et elle n'est pas la seule. Un autre journal vénézuélien, El Carabobeño, cite le nom de trois autres journalistes, accusés de terrorisme. Dans chacun des cas, « l'intervention d'une défense privée a été interdite », précise le journal.Selon l'Institut de la presse vénézuélienne, cité par Tal Cual, entre le 29 juillet, lendemain de l'élection, et le 4 août 2024, 79 violations de la liberté de la presse ont été enregistrées dans la couverture des manifestations. Un nouveau chef prend la tête des forces armées d'HaïtiIl s'appelle Derby Guerrier, et mercredi 7 août 2024, il a été nommé commandant en chef des forces armées d'Haïti par le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement. « C'est la deuxième décision importante que l'armée prend en moins d'un mois, note Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, en ligne pour RFI depuis Port-au-Prince. La première a été le lancement d'une nouvelle campagne de recrutement pour renforcer les effectifs des forces armées d'Haïti. » Cette nomination intervient alors que l'association Initiative de la société civile constate que la situation sécuritaire dans le pays n'évolue toujours pas dans le bon sens. « Tout le monde se dit préoccupé par la situation, mais quand la parole est portée par l'Initiative de la société civile, une association tranquille, modérée, conservatrice, qui n'est pas réputée pour attaquer les autorités, cela revêt un poids bien plus important », assure Frantz Duval. « Le Conseil présidentiel de transition et le Premier ministre Garry Conille ont changé tout l'appareil sécuritaire : le commandant de l'armée, le directeur général de la police, le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Justice… Tout a été changé ces dernières semaines, maintenant il faut des résultats. Sauf que les effectifs sont toujours très faibles, les moyens sont limités, il n'y a toujours pas de renseignement, il n'y a pas beaucoup d'engagement, pas de financement. Les policiers kenyans [déployés dans le cadre de la mission onusienne de soutien à la sécurité en Haïti, NDLR] sont encore en nombre limité et ne disposent pas d'équipement, tous comme les policiers haïtiens d'ailleurs », rappelle le rédacteur en chef du Nouvelliste. Un réseau de passeurs VIP démantelé au Panama« Le chemin vers les États-Unis n'est pas le même pour tous les migrants », écrit le journal Panama America. La route vers le rêve américain a bel et bien des tickets VIP, « généralement utilisés par des migrants non originaires des Amériques, souvent même d'origine asiatique », précise le journal. Ils sont prêts à payer cher pour traverser la dangereuse jungle du Darien, qui fait frontière entre la Colombie et le Panama, et les organisations de passeurs en profitent. Contre des tarifs pouvant aller jusqu'à 8 000 dollars par personne, elles proposent des packs VIP : une route plus sûre et un trajet plus confortable, avec des pirogues, des chevaux et des 4x4... tandis que sur l'autre chemin, « dix personnes sont mortes il y a quelques jours en tentant de traverser à pied », rappelle Panama America.Ce business VIP très lucratif fait l'objet d'une enquête depuis plus d'un an. Treize personnes ont été arrêtées et selon les autorités panaméennes, elles seraient en lien avec le clan del Golfo, le groupe criminel colombien spécialiste du business des passeurs dans cette région. Au Brésil, les restaurants de la solidaritéEn plein centre de Rio de Janeiro, un restaurant vend des repas le midi pour financer des repas offerts aux sans-abris le soir. Avec un menu à 9 euros, qui comprend entrée, plat, dessert et jus, le Refettorio Gastromotiva incarne une démarche sociale, solidaire, mais aussi anti-gaspillage. Chaque jour, un chef différent est invité, et l'idée est un succès. « Il y a une vraie créativité, et ça nous donne envie de revenir, juste par curiosité ! s'enthousiasme Laisa, 27 ans. Je me dis : allez, aujourd'hui j'y vais… Qu'est-ce que je vais bien pouvoir manger, qu'est-ce qu'ils ont inventé aujourd'hui ? » Cette créativité est avant tout due à des contraintes matérielles : les cuisiniers ont rarement l'occasion de choisir leurs ingrédients, qui viennent à 70% de dons. « J'ai déjà reçu 200 kilos de tomates. Elles étaient dans un état où j'étais obligé de les utiliser le même jour ou au maximum le lendemain, se souvient Rodrigo Sardinha, chef officiel du Refettorio Gastromotiva. Et donc même si le menu était déjà prévu, j'ai dû tout reformuler pour utiliser la tomate en salade, en sauce. On a même déjà fait des glaces à la tomate, des confitures… C'est la magie de cet endroit. » Le projet accueille chaque soir 72 personnes et distribue aussi 30 paniers repas. Mais selon le chef Rodrigo Sardinha, si un deuxième, ou un troisième service étaient mis en place, ils seraient tout aussi pleins. Un dossier de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino. Le journal de la 1èreEn Martinique, le Groupement d'Intérêt Public « anti-algues sargasses » est désormais opérationnel.À lire aussiVers une année noire pour les échouements de sargasses sur les côtes atlantiques

Journal d'Haïti et des Amériques
Kamala Harris choisit Tim Waltz comme colistier

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 6, 2024 30:00


Aux États-Unis, la candidate démocrate Kamala Harris a choisi son colistier. Il s'agit de Tim Waltz, le gouverneur du Minnesota. La vice-présidente de Joe Biden s'est dite « fière » de l'avoir choisi pour défendre sa candidature face à Donald Trump lors de la présidentielle américaine en novembre : « En tant que gouverneur, entraîneur, enseignant et vétéran, il a défendu les intérêts des familles de travailleurs comme la sienne ». Grâce à ce choix,Kamala Harris élargit son électorat vers le centre, le Midwest américain – plus précisément l'État du Minnesota et surtout l'électorat ouvrier, explique Aabla Jounaïdi. Ce choix est aussi celui de la campagne et des zones périurbaines, des électeurs qui ne sont pas forcément acquis à la candidate démocrate. Autre avantage : Tim Waltz est très apprécié par les éléments progressistes du parti, pour sa politique favorable aux travailleurs et moins accommodantes envers les grands groupes capitalistiques.L'autre favori Josh Shapiro était la « bête noire » des démocrates progressistes : le gouverneur de la Pennsylvanie s'était illustré par ses propos contre les étudiants manifestant en faveur des Palestiniens, les comparant à l'extrême-droite. Avec lui, Kamala Harris risquait de s'aliéner le vote des plus jeunes et celui des minorités, notamment les Américains musulmans, très actifs depuis la campagne israélienne à Gaza. Les gangs s'acharnent sur GanthierEn Haïti, le gang 400 mawozo avait déjà détruit le 21 juillet 2024 le commissariat de cette commune proche de Port-au-Prince, cette fois ses membres ont incendié les locaux de la douane, rapporte Le Nouvelliste, ainsi qu'un véhicule blindé de la police.Non loin de là, la population de Fonds-Parisien craint d'être attaquée à son tour. Fonds-Parisien, rappelle Alter Presse, où plus de 3 800 habitants de Ganthier se sont réfugiés après les attaques fin juillet 2024. Et justement, selon un de ces habitants réfugiés cités par Le Nouvelliste, la centaine de policiers du Kenya venus à Ganthier après la destruction du commissariat sont repartis sans reprendre le contrôle de la ville, ce qui a rendu confiance aux bandits, qui ont soudé des barres de fer au niveau d'un pont, « obstruant le passage vers Ganthier, Fonds-Parisien, Malpasse et une partie du sud-est ». Les craintes des habitants de Fonds-Parisien de se voir attaqués ont redoublé.Ce lundi, rapporte AlterPresse, les deux syndicats de la Police nationale d'Haïti ont appelé les autorités de l'État à prendre les mesures appropriées pour stopper les violences à Ganthier. « La réponse du gouvernement face à l'augmentation des violences des gangs est insuffisante », renchéritLe National. « Il y a vingt jours que le gouvernement a décidé de décréter l'État d'urgence sécuritaire dans 14 communes des départements de l'Ouest et de l'Artibonite », écrit de son côté Le Nouvelliste, qui poursuit : « trois semaines après, on a le droit de se demander si l'État d'urgence sécuritaire est juste une annonce de plus (…) L'insécurité persiste ».Le Bac en HaïtiC'est dans ce contexte toujours très difficile que les épreuves du baccalauréat ont commencé ce lundi (5 août 2024) : « Du lundi 5 au jeudi 8 août, 12 100 candidates et candidats participent aux épreuves », écrit Alter Presse. Lundi, c'était philo et chimie – et la journée s'est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs responsables de centres d'examens interrogés par Le National. Dans AlterPresse, le directeur de l'Enseignement secondaire affirme que ces examens « préparés en fonction du programme spécial élaboré en réponse à la crise, permettront à toutes les participantes et tous les participants de pouvoir composer normalement ». Entre janvier et juin, à cause des violences, 156 000 élèves ont été touchés par les fermetures d'écoles. À écouter aussiHaïti : les familles face à la fermeture des écoles Au Venezuela, l'opposition appelle l'armée à la rejoindreAu Venezuela, l'opposition, représentée par la cheffe de file Maria Corina Machado et le candidat à la présidentielle Edmundo Gonzales Urrutia, a demandé à l'armée de se joindre à sa lutte contre le président réélu Nicolas Maduro.Dans le pays, explique Marion Lebèque, la puissance de l'armée est telle que le camp qu'elle choisit de soutenir est quasiment assuré de rester ou d'accéder au pouvoir. Rappelons qu'après la dernière élection, le ministre de la Défense a réaffirmé le soutien inconditionnel de l'armée au chef de l'État qu'elle considère comme « légitimement réélu ». Une armée particulièrement choyée par les chavistes depuis 25 ans : dès son accès au pouvoir, Hugo Chavez avait attribué aux militaires des postes importants dans son gouvernement ; son successeur Nicolas Maduro serait même allé plus loin en permettant à nombreux officiers de s'enrichir.En 2019, un groupe de militaires avait aidé à faire libérer un opposant, Leopoldo Lopez, assigné à résidence. Depuis cet épisode, le gouvernement de Nicolas Maduro a lancé une véritable chasse aux dissidents au sein de l'armée. De quoi décourager les militaires de désobéir à Nicolas Maduro.Après son appel, l'opposition fait désormais l'objet d'une enquête criminelle ouverte par le parquet vénézuélien contre Maria Corina Machado et Edmundo Gonzales Urrutia pour entre autres « usurpation de fonctions, incitation à l'insurrection, association de malfaiteurs ». À écouter aussiPrésidentielle au Venezuela : « Il y a eu des irrégularités toute la journée du vote » « De l'amour des chiens »La crise au Venezuela fait craindre un nouvel exode de la population : quelque 7,5 millions de personnes ont déjà quitté le pays au cours de la dernière décennie, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés. Un exode au cœur d'un livre publié aux éditions Gallimard, «De l'amour des chiens» : l'écrivain vénézuélien Rodrigo Blanco Calderón y imagine un pays rempli de chiens abandonnés, délaissés par leurs maîtres qui fuient la crise... María Carolina Piña, de la rédaction de RFI en espagnol, qui a joint Rodrigo Blanco Calderón, explique que les chiens de ce roman sont une métaphore des Vénézuéliens, orphelins de leurs pays : ceux qui restent font face à de nombreuses difficultés – manque d'aliments, de services de base, de repères. Reprise des actions offensives de l'armée colombienne contre l'ELNL'annonce a été faite par le ministre de la Défense après, précise El Espectador, l'expiration dimanche du cessez-le-feu bilatéral entre le gouvernement et l'ELN, en place depuis un an. Explication : les tensions qui existent depuis plus de six mois entre la guérilla et les négociateurs de la Haute commission pour la paix ont débouché sur une paralysie du dialogue. « Le gouvernement a tenté par tous les moyens d'obtenir une prolongation » du cessez-le-feu, affirme Semana. L'ONU et l'Église catholique avaient elles aussi demandé que les deux parties se réunissent. Depuis la fin de la semaine dernière, les municipalités les plus affectées par la présence de la guérilla sont en état d'alerte maximale, craignant des représailles des rebelles, rapporte El Colombiano. Google reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles« Google est un monopole », cingle le juge Amit  P. Mehta, repris en Une du Wall Street Journal. La plainte avait été déposée par le Département d'État ainsi que 38 États et territoires. Selon le juge, rapportele quotidien, « Google, qui rassemble 90% des recherches internet dans le monde, a exploité sa domination du marché pour écraser ses concurrents », en « payant des milliards de dollars à des opérateurs de navigateurs web et constructeurs de smartphones pour être leur moteur de recherche par défaut ». Le New York Times y voit un « jugement sévère » sur la montée des entreprises des géants de la tech « qui ont utilisé leurs liens avec internet pour influencer la manière dont nous consommons, la manière dont nous nous informons et menons nos recherches en ligne » ; un jugement qui, selon le quotidien, « indique une limite potentielle au pouvoir de la Big Tech ». Le juge Mehta va maintenant se prononcer sur d'éventuelles mesures coercitives pour Google, qui, selon le quotidien, pourraient l'obliger « à modifier son mode de fonctionnement ou à vendre une partie de ses activités ». À lire aussiÉtats-Unis: Google condamné pour pratiques anticoncurrentielles avec son moteur de recherche Le journal de la PremièreL'INSERM, l'Institut de la Santé et de la Recherche médicale lance une nouvelle étude sur les conséquences du chlordécone. À écouter aussiLa lutte contre le chlordécone en Guadeloupe : un exemple de racisme environnemental

Invité de la mi-journée
Manifestations au Venezuela: «aucun des deux camps ne veut lâcher»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 3, 2024 6:51


La journée est placée sous haute tension au Venezuela. Manifestation, contre-manifestation : près d'une semaine après l'élection présidentielle de dimanche 28 juillet dernier et la proclamation très contestée de la victoire du président sortant Nicolás Maduro, l'opposition appelle ses partisans à descendre dans la rue aujourd'hui dans tout le pays. Objectif : dénoncer la fraude massive du pouvoir lors du scrutin et contraindre le chef de l'État à quitter son poste, mais en face, celui-ci ne l'entend pas vraiment de cette oreille et appelle, lui aussi, ses soutiens à se rassembler. Alors, à quoi faut-il s'attendre ? Quelles sont les marges de manœuvre des uns et des autres ? On en parle tout de suite avec notre invité Thomas Posado, maître de conférence à l'Université de Rouen et spécialiste du Venezuela.  À lire aussiVenezuela: Maduro officiellement proclamé président, des milliers de personnes descendent dans les rues

Journal d'Haïti et des Amériques
Échange de prisonniers : un succès pour Joe Biden

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 30:00


Joe Biden qui serre Evan Gershkovich dans ses bras, cette photo fait la Une des journaux. Dans le New York Times, on apprend plus de détails sur les négociations. Et ça se lit comme le scénario d'un polar ou d'une série Netflix. Selon le journal, les discussions discrètes entre les États-Unis et la Russie duraient depuis plus d'un an. Elles s'étaient un peu enlisées, lorsqu'un tournant s'est opéré, le 25 juin 2024. Selon le journal, « …un groupe d'officiers de la C.I.A. s'est assis en face de leurs homologues russes lors d'une réunion secrète dans une capitale du Moyen-Orient ». Les Américains proposent alors l'échange de « deux douzaines de prisonniers incarcérés en Russie, aux États-Unis et un peu partout en Europe », donc un accord bien plus important et plus complexe que ce que les deux parties avaient envisagé au départ.D'après le New York Times, « les responsables américains ont insisté sur le fait que l'échange de prisonniers n'était en aucun cas l'avènement d'une nouvelle détente entre Washington et Moscou. Il s'agit plutôt, poursuit le journal, d'un accord motivé par de froids calculs d'intérêt national, un accord dans lequel chaque partie a obtenu ce qu'elle voulait. Pour Politico, il s'agit d'un succès indéniable de la diplomatie américaine, et surtout du président américain. « Au moment où le président Biden décidait de se retirer de la course, il a réussi l'un des échanges de prisonniers les plus importants et les plus complexes de l'histoire des États-Unis ». Un échange « douloureux mais nécessaire » « Cet échange de prisonniers n'aurait jamais dû être nécessaire car Vladimir Kara-Murza, Evan Gershkovich et les autres n'auraient jamais dû être emprisonnés », écrit le Washington Post. Ils ont été arrêtés et emprisonnés pour avoir exercé leurs droits humains élémentaires. Ils ont été pris en otage par un dictateur et un État policier qui rejettent tous les principes de la société civile et de l'État de droit. Et, poursuit le Washington Post, ils ont été détenus dans le but de faire libérer des Russes qui eux ont « commis de véritables délits, dont un assassin, des espions et l'un des plus grands pirates informatiques jamais appréhendés ». Le journal conclut : « Dans l'intérêt de la libération des innocents, on peut effectivement tolérer l'échange de ces personnes. Mais si on raisonne froidement en termes géopolitiques, dans l'esprit de Vladimir Poutine, il s'agit d'une victoire indéniable pour l'homme fort du Kremlin ». Au Venezuela, Nicolas Maduro s'accroche au pouvoirLa victoire de l'opposition lors de l'élection présidentielle de dimanche 28 juillet 2024 a été officiellement reconnu par les États-Unis. Mais il sera difficile de pousser le président vénézuélien vers la sortie. D'abord parce qu'il peut compter sur le soutien de l'armée, de tous ses hauts gradés, écrit O Estadao. Car le Venezuela est le pays qui compte le plus de généraux au monde, ils sont plus de 2000. « Ils sont ministres, ils dirigent les entreprises publiques. Comme la plupart des entreprises ont été nationalisées en 25 ans de chavisme, les militaires dirigent une bonne partie de l'économie. D'ailleurs Nicolas Maduro l'a admis lui-même, juste avant l'élection de dimanche dernier : « Nous sommes un pouvoir militaire, parce que la Force armée nationale bolivarienne me soutient, elle est chaviste ». En fait, estime O Estado de Sao Paulo, « avec un tel soutien politique et une telle infiltration militaire dans la vie économique du pays, il est difficile d'imaginer un scénario dans lequel Nicolas Maduro céderait volontiers le pouvoir à l'opposition après une défaite électorale ». Autre facteur qui joue en faveur du dirigeant chaviste : c'est justement l'économie qui a connu une certaine reprise. L'inflation a baissé, la pénurie de produits importés est moins forte, grâce à une certaine libéralisation du marché. Cette amélioration a certes « généré une énorme disparité sociale, qui explique la popularité de María Corina Machado, mais elle donne en même temps à Nicolas Maduro les conditions économiques nécessaires pour rester au pouvoir. La destruction des statues de Hugo Chavez, tout un symbole  Pour le journal El National, ces images où on voit des manifestants déboulonner des statues de Chavez sont tout un symbole. Car effectivement, une page du chavisme est en train de se tourner. Le système politique n'est plus d'inspiration populiste révolutionnaire, il a viré vers un modèle dictatorial avec maquillage électoral, comme en Russie ou au Nicaragua. En fait, selon El Nacional, le projet national populiste d'Hugo Chávez a bénéficié d'un solide soutien populaire. Sa proximité avec une grande partie de la population lui a permis d'être autoritaire sans perdre sa légitimité. Mais son successeur, écrit le journal, a fait disparaître « le caractère de masse » du mouvement chaviste. « Il ne reste finalement que le culte autour du président et une militarisation de l'État », conclut El Nacional. Haiti : reportage sur un système de racket au cœur de la commune de CarrefourComme chaque premier vendredi du mois, nous présentons un reportage de nos confrères du site Ayibopost. Cette fois-ci, Lucine Duquereste nous parle d'un système de taxation mis en place par les bandits à Carrefour. Portrait de l'athlète franco-haïtien Makenson GlettyMakenson Gletty a débuté le décathlon ce vendredi. Né en Haïti, il a été adopté par une famille française. Policier de profession, il reste très discret sur ses origines mais assuré réfléchir à un retour en Haïti, un retour aux racines. Rock'n'roll trip, la suite de notre série « les États-Unis en 1000 chansons.Comme tous les vendredis, on poursuit notre périple musical à travers les États-Unis jusqu'à la présidentielle du 5 novembre. Aujourd'hui, on met les projecteurs sur Los Angeles à travers les Guns N'Roses, ou encore New York avec Lou Reed. Des extraits issus du «Rock N Roll Trip, les États-Unis en 1 000 chansons» de Lauric Henneton et Julien Grossot. Le journal de la 1èreEn Guyane, l'Observatoire régional de la santé évolue et devient le « centre territorial de promotion de la santé ».

Journal en français facile
JO : Clarisse Agbegnenou déçue / Manifestations au Venezuela : au moins quatre morts / L'Algérie retire son ambassadeur en France...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jul 30, 2024 10:00


Le Journal en français facile du 30 juillet 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/ApTK.A

Journal d'Haïti et des Amériques
Présidentielle au Venezuela : la guerre des récits

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 30, 2024 30:00


L'opposition conteste les résultats proclamés par le Conseil national électoral, qui donnent Nicolas Maduro réélu avec 51% des suffrages, et la colère gagne plusieurs régions du pays. Tout a commencé sur les balcons de Caracas, à coup de casseroles, pour dénoncer ce que l'opposition dénonce comme une fraude généralisée. Puis le mouvement s'est transporté dans la rue. Certains manifestants ont tenté d'encercler le Palais de Miraflores, la résidence présidentielle avant d'être repoussés par les forces de sécurité.On a vu des drapeaux vénézuéliens portés à bout de bras, des pneus et des feux de joie allumés sur les boulevards, du matériel électoral et des affiches représentant Nicolas Maduro incendiés, des statues en bronze d'Hugo Chavez démolies, décapitées, attachées et traînée à l'arrière des motos.La mobilisation a pris dans plusieurs quartiers de la capitale, y compris dans certains quartiers pauvres de la capitale, autrefois considérés comme des bastions chavistes et la contestation va se poursuivre ce mardi. La journée promet d'être très agitée, car d'un côté, l'opposition promet de mettre sur la place publique les preuves de sa victoire et appelle à des assemblées populaires dans tout le pays. De l'autre, le directeur de campagne de Nicolas Maduro annonce de grandes marches pour « célébrer la victoire et défendre la paix de la République ».Deux rhétoriques irréconciliablesDans la presse vénézuélienne, comme toujours, deux sentiments que tout oppose. D'abord, El Nacional, proche de l'opposition, sur le détail des résultats : « On n'a jamais vu, à moins qu'il ne s'agisse d'autocraties comme celle de Cuba ou du Nicaragua, qu'un résultat électoral ne soit pas accompagné de données précises, bureau de vote par bureau de vote, qui soutiennent les chiffres présentés par le pouvoir. Dans ces conditions, il n'y a pas de résultat électoral à proprement parler. » Et par extension, pas de victoire de Nicolas Maduro. En face, la presse chaviste, comme Ultimas Noticias, dans son style très ampoulé : « Ce que le pays exige, c'est que les fascistes abandonnent les voies de la violence, reconnaissent leur défaite et se consacrent à la co-gouvernance. Avec ce vote, poursuit le journal, les frères vénézuéliens confirment qu'ils ne veulent pas des barricades, qu'il faut arrêter l'invention de la fraude et qu'il faut reconstruire le Venezuela, car, avec les sanctions et les manœuvres de l'opposition extrémiste, ce sont eux, les Vénézuéliens, qui ont le plus souffert. »Les ambiguïtés de la position américaineEt les États-Unis ? On les a connus beaucoup plus incisifs à propos de Nicolas Maduro. L'administration Biden se contente d'exprimer ses « sérieuses inquiétudes », mais ne parle pas de fraude, ni ne prévoit, à ce stade, de sanctions supplémentaires contre le gouvernement vénézuélien. Pourquoi un telle retenue ? Avant tout, explique Politico, pour des raisons migratoires. « Plus de 8 millions de Vénézuéliens ont fui leur pays depuis 2014 et beaucoup d'entre eux demandent l'asile aux États-Unis, s'installent au Texas et en Floride. Un regain de violence au Venezuela pourrait encore alourdir la pression migratoire dans la région. »Il y a aussi cette hypothèse ressassée depuis des mois : celle d'un deal scellé entre Washington et Nicolas Maduro, dont les termes seraient presque trop simples : je lève les sanctions, tu garantis la sincérité de l'élection. La Maison Blanche, avance Politico, y croirait encore et, par conséquent, se garderait d'appeler trop vite au retrait pur et simple de NIcolas Maduro. Difficile à confirmer et difficile d'y voir autre chose qu'un raté. Dans le Washington Post, Max Boot constate qu'à l'époque Trump, les Américains tapaient aussi fort que possible sur Maduro. Que l'équipe Biden a changé d'optique en entrant dans des négociations secrètes. Mais qu'au bout du compte, en matière de relations avec le pouvoir vénézuélien, personne n'arrive à rien. « On parvient, écrit-il, aux limites de la puissance américaine. Certains problèmes simples n'ont pas de solution évidente. En tout cas, pas de solution made in USA. »En Haïti, le scandale de tentative de corruption qui éclabousse le Conseil national de transitionRetour sur ce dossier « qui remue l'opinion », selon notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence haïtienne Alterpresse et invité de l'antenne de RFI chaque mardi. Les conseillers présidentiels Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire auraient exigé du président de la Banque nationale de crédit, une institution d'État, des centaines de milliers de dollars américains afin de le reconduire à son poste. Smith Augustin dément toute malversation, mais l'Unité de lutte anti-corruption s'est saisie du dossier et les Haïtiens attendent qu'une véritable enquête soit menée, avec la collaboration des six autres membres du CNT, invités à sortir de leur silence.À lire aussi dans Alterpresse, cette nouvelle manifestation contre la criminalité dans le département de l'Artibonite à l'appel de la société civile et, face à la criminalité organisée, la résistance par la culture, avec la remise hier du Prix Albert Mangonès, dédié à la préservation du patrimoine haïtien.Les JO 2024, bilan à mi-parcours pour la délégation haïtienneÀ suivre ce soir, à partir de 20h30 heure de Paris, 14h30 à Port-au-Prince, l'entrée en lice du boxeur Cédrick Belony-Dulièpre face au Brésilien Wanderley de Souza Pereira dans le cadre des huitièmes de finale de la catégorie 80 kilos.Hier, élimination du judoka et porte-drapeau de la délégation haïtienne, Philippe Metellus, tombé face au Thaïlandais Masayuki Terada. Il reste un espoir, la nageuse Mayah Chouloute, engagée ce samedi matin sur les séries du 50 mètres nage libre.Le dossier Amériques : un procès pour l'Histoire en ArgentinePour la première fois de l'histoire argentine, l'homicide présumé d'un homme transgenre fait l'objet d'une audience judiciaire : Tehuel de la Torre, 21 ans, disparu il y a plus de trois ans sans que son corps ne soit jamais retrouvé.Cette affaire symbolise les violences subies par la communauté trans, dont l'espérance de vie plafonne à 37 ans, contre la moyenne nationale de 77 ans, malgré des lois très progressistes votées ces dernières années.D'après l'avocate de la défense, interrogée par notre correspondante Noémie Lehouelleur, « les preuves sont suffisantes pour démontrer qu'il s'agit d'un crime de haine, que Tehuel a été assassiné parce que c'était un homme trans. C'est important que l'État reconnaisse ces situations que vivent les communautés LGBT, la discrimination, le mépris, l'exclusion, simplement parce qu'elles sont non-binaires ».Tehuel de la Torre s'est volatilisé dans le nord de Buenos Aires, après s'être rendu à un entretien de travail chez Luis Alberto Ramos, chez qui des taches de sang et des restes de vêtements brûlés ont été découverts. L'enquête a en outre montré qu'il était connu pour la violence de ses propos homophobes et transphobes.L'Argentine a beau se trouver à l'avant-garde du combat pour les droits de la communauté LGBT, avec des mesures comme le mariage pour tous adopté en 2010, l'autodétermination du genre entérinée en 2012 ou le quota minimum d'1% d'employés trans et travestis dans les services publics, il reste beaucoup de travail pour faire évoluer les mentalités et sortir ces publics de la précarité.Les avocats de la partie civile et le ministère public ont requis la réclusion à perpétuité contre Luis Alberto Ramos. Le verdict sera rendu le 30 août.L'actualité des outre-mers avec nos confrères de la 1èreEn Guyane, les statues représentant deux autochtones envoyés dans des « zoos humains » ont été accueillies lundi par leurs descendants et leur communauté.

Journal en français facile
Crise politique au Venezuela ? / Sénégal : massacre de Thiaroye 80 ans après / JO de Paris 2024...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 10:00


Le Journal en français facile du lundi 29 juillet 2024, 18h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/ApFJ.A

Les matins
Comment tourner la page du chavisme au Venezuela ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 11:38


durée : 00:11:38 - La Question du jour - par : Julie Gacon - Dimanche, des millions de Vénézuéliens se sont rendus aux urnes pour les premières élections présidentielles avec un réel enjeu depuis 11 ans et l'adoubement du président Nicolas Maduro. Comment imaginer une transition politique alors que le chavisme tient le pays d'une main de fer depuis 25 ans ? - invités : Fabrice Andréani Doctorant à l'Université de Lyon 2 en Science Politique, prépare une thèse sur la révolution bolivarienne

Les matins
Élections au Venezuela / L'hôpital public en France / Vinii Revlon et le voguing

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 120:29


durée : 02:00:29 - Les Matins d'été - par : Julie Gacon - .

Journal d'Haïti et des Amériques
Présidentielle au Venezuela : « Il y a eu des irrégularités toute la journée du vote »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 30:00


Au Venezuela, le président sortant, Nicolas Maduro, a été déclaré, dimanche 28 juillet 2024, vainqueur de l'élection présidentielle par le Conseil national électoral du pays. Il se maintient donc à la tête du pays pour un troisième mandat de six ans. Le résultat est contesté par l'opposition, représentée par la leader conservatrice Maria Corina Machado. Nicolas Maduro a été réélu dimanche avec 51,20% des suffrages face à Edmundo Gonzalez Urrutia. Mais l'opposition revendique la victoire et assure que son candidat a récolté 70% des voix. « Nous voulons dire à tout le Venezuela et au monde entier que le Venezuela a un nouveau président élu, et qu'il s'agit d'Edmundo Gonzalez Urrutia », a déclaré la cheffe de file de l'opposition, Maria Corina Machado. Dimanche soir, les Vénézuéliens sont descendus dans les rues de Caracas, la capitale du pays, pour faire entendre leurs mécontentements à coups de casseroles. Yoletty Bracho, maîtresse de conférences en science politique à l'Université d'Avignon, était justement dans les rues de la ville lundi matin. « J'ai traversé Caracas d'est en ouest ce matin, a-t-elle raconté, jointe par RFI, et c'était extrêmement tranquille, avec des rues plutôt vides. C'est étonnant pour un lundi matin. » Le calme après la tempête de la veille, liée soit à la fête de la victoire, soit à la tristesse de la défaite. Une défaite que Maria Corina Machado a demandé à ses sympathisants de ne pas reconnaître, explique la chercheuse, en évoquant le manque de plus de deux millions et demi de votes à dépouiller. « Le Conseil national électoral parle de résultats irréversibles, mais l'opposition affirme qu'étant donné la quantité de votes restants, ce résultat pourrait être réversible. » L'opposition dénonce des irrégularités, que Yoletty Bracho a également remarqué. « On doit prendre en compte que l'on vit des élections dans un système de plus en plus autoritaire. Hier, la ville était assez tranquille, mais on a reçu des nouvelles d'irrégularités tout au long de la journée. » La chercheuse évoque tout de même quelques heurts dans des quartiers populaires de Caracas, preuve de clivages politiques importants. « Des proches résidents dans l'ouest de la capitale m'ont dit hier soir que la situation était très tendue, ils sont restés jusqu'à très tard pour surveiller la situation et ont assisté à quelques scènes de violence. »Des résultats qui inquiètent aux États-UnisToute la presse du continent a réagi aux résultats de cette élection présidentielle. La presse américaine se fait le relai des « sérieuses inquiétudes » du chef de la diplomatie, Antony Blinken quant au résultat qui ne reflèterait pas la volonté du peuple vénézuélien. Des soupçons que la presse cubaine ne prend même pas la peine de soulever. « Nicolas Maduro a gagné les élections », titre Cubadebate. « Un triomphe » dès le premier dépouillement, selon le journal d'État, avec une tendance forte et irréversible pour le président-candidat, félicité par le président cubain dans les colonnes du journal. Les deux gouvernements sont des alliés traditionnels.Au Chili, le journal El Mostrador conseille à l'opposition vénézuélienne de s'unir et d'aller de l'avant. « Les Vénézuéliens se sentent coincés depuis des décennies dans une boucle infinie de négociations entre le gouvernement et l'opposition ». Le résultat est à chaque fois le même : des élections, à chaque fois gagnées par le parti au pouvoir qui refuse de laisser sa place. Cela explique, selon El Mostrador, que « plus de 7 millions de Vénézuéliens aient perdu tout espoir de changement et aient quitté leur pays pour s'installer principalement en Colombie, au Pérou ou encore au Chili. » « Désormais, écrit le journal, l'opposition doit panser ses blessures, tandis que ces mêmes pays devront eux se préparer à recevoir de nouvelles vagues de migrations du Venezuela. »Cinq heures de discours pour le jour de l'indépendance au PérouDimanche, le Pérou a célébré sa fête nationale pour commémorer l'indépendance du pays. L'occasion pour la présidente Dina Boluarte, en place depuis un ans et sept mois, de s'adresser à la nation. Après avoir blâmé l'ex-président destitué Pedro Castillo, estimant qu'il avait laissé derrière lui un pays paralysé, divisé et en récession, Dina Boluarte s'est lancé dans un discours de cinq heures, « excessif à tout point de vue », écrit El Comercio. « Les quelques annonces pertinentes ont été noyées dans un océan de chiffres et de banalités. La présidente doit évidemment savoir qu'une telle présentation ne peut compenser le silence qu'elle a accordé à la presse ces derniers mois. » D'après de récents sondages, 91% des Péruviens désapprouvent la politique du gouvernement. Un contraste avec le cortège clairsemé, dimanche dans le centre de Lima, réuni pour demander la démission de Dina Boluarte et dénoncer l'hégémonie du Congrès à majorité de droite conservatrice dans la politique et les institutions. Ils étaient à peine 300, mais la colère était bien présente. « Elle n'a dit que des mensonges. En réalité, on vit une dictature des mafias, présentes dans des partis politiques qui ne gouvernent que pour eux-mêmes », a lancé un manifestant rencontré par notre correspondante sur place, Juliette Chaignon. Et l'annonce d'une hausse du salaire des policiers et des militaires n'a pas apaisé la foule, au contraire. « S'il y a du budget pour augmenter ces assassins, pourquoi il n'est pas utilisé pour revaloriser le salaire minimum. Comment peut-on vivre avec 275 dollars par mois ? », s'est insurgée Maria Carmen, une manifestante dont le frère a été tué dans une répression il y a un an et demi. La présidente du Pérou a préféré vanter la légère reprise économique, omettant de parler de la hausse du taux de pauvreté, qui atteint désormais 30% au Pérou. Un reportage de Juliette Chaignon.Une skateuse brésilienne sur le podiumLes épreuves de skateboard ont débuté dimanche sur la place de la Concorde. Celle de « street » chez les dames a été remportée par la Japonaise Coco Yoshizawa. La Brésilienne Rayssa Leal est arrivée sur la troisième place du podium. À 16 ans, la jeune skateuse a été particulièrement soutenue par de nombreux supporters brésiliens. Et pour cause : elle est une icône dans son pays. « On a décidé de venir avec nos maillots pour bien représenter notre pays et la soutenir. Elle est très talentueuse et charismatique ! Je pense que chaque Brésilien a beaucoup d'attentes envers elle », s'est enthousiasmée l'une de ses supportrices. La « success story » de Rayssa Leal est connue de tous les Brésiliens : à sept ans, déguisée en princesse, elle avait réussi sur son skate une figure d'une grande complexité. La vidéo de l'exploit est vite devenue virale et elle a gagné le surnom de « Fadinha », « La petite féé ». Un reportage de Cédric De Oliveira.Journal de la 1èreUn violent incendie s'est déclaré samedi dans un squat à Cayenne, en Guyane.

Le monde est à nous
Présidentielle au Venezuela : Nicolás Maduro, aussitôt réélu, aussitôt contesté

Le monde est à nous

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 2:39


durée : 00:02:39 - Le monde est à nous - Il était donné largement perdant, et pourtant le très autoritaire Nicolás Maduro, qui se présentait pour un troisième mandat, est officiellement réélu, dimanche, à la tête du Venezuela. L'opposition conteste.

Les journaux de France Culture
Présidentielle au Venezuela : dix candidats et un vote électronique fastidieux

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 28, 2024 9:54


durée : 00:09:54 - Journal de 9h - Les Vénézuéliens votent ce dimanche pour choisir leur futur président. Nicolas Maduro brigue un nouveau mandat, son rival Edmundo Gonzalez Urrutia espère le chasser du pouvoir. Mais le premier défi pour les 21 millions d'électeurs, c'est de s'en sortir avec le logiciel de vote électronique.

Journal d'Haïti et des Amériques
Maria Corina Machado : « Cette élection au Venezuela est tout sauf libre et juste »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 25, 2024 30:00


C'est le dernier jour de campagne au Venezuela avant l'élection présidentielle qui a lieu dimanche 28 juillet 2024. Les Vénézuéliens vont-ils renouveler ou pas leur confiance au président Nicolas Maduro ? Le dirigeant chaviste brigue un troisième mandat, mais selon certains sondages indépendants, il pourrait perdre le scrutin face à son adversaire, le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia. La campagne électorale se termine aujourd'hui (25 juillet 2024) avec deux grands meetings dans la capitale Caracas. La capitale est sous haute tension ce jeudi 25 juillet 2024 car les deux camps mobilisent une dernière fois leurs sympathisants.Le taux d'abstention sera l'une des clés du scrutin. Une participation élevée pourrait bénéficier à l'opposition qui a mené une drôle de campagne : María Corina Machado. Cette figure de la droite, très énergique et plutôt radicale dans ses positions, avait remporté les primaires, mais a été déclaré inéligible. Elle s'est fait remplacer en avril dernier par un inconnu, Edmundo Gonzalez Urrutia, un ancien diplomate à la voix douce qui n'a jamais attaqué frontalement son adversaire.« L'appel à la réconciliation des Vénézuéliens a été au centre de ma campagne », a déclaré le candidat de l'opposition qui se dit confiant de pouvoir remporter l'élection du dimanche 28 juillet 2024, mais encore faut-il que le président Nicolas Maduro accepte sa défaite s'il échoue. Il y a quelques jours le dirigeant chaviste au pouvoir depuis onze ans, a laissé entendre qu'il ne comptait pas lâcher les rênes du pays. « Si vous ne voulez pas que le Venezuela tombe dans un bain de sang, une guerre civile, faites en sorte que nous ayons la plus grande victoire possible », a-t-il lancé à ses partisans. Ces propos qui ont été vivement critiqués, entre autres par le président brésilien Lula, pourtant allié traditionnel de Nicolas Maduro. D'autres responsables de la gauche latino-américaine ont pris leur distance avec le gouvernement vénézuélien et demandent le respect des résultats.Dans une interview au journal El País, le fils de Nicolas Maduro s'est voulu rassurant : si l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia remportait le scrutin de dimanche 28 juillet 2024, les autorités chavistes reconnaîtraient les résultats. Des centaines d'observateurs étrangers seront présents pour éviter une potentielle fraude, mais leur nombre ne suffit pas pour contrôler le bon fonctionnement du scrutin.Entretien exclusif de Maria Corina Machado sur RFILa tête de file de l'opposition, déclarée inéligible, milite sans relâche pour l'élection d'Edmundo Gonzalez Urrutia qu'elle a désigné pour la remplacer.Maria Corina Machado s'est exprimée sur cette campagne semée d'obstacles dans un entretien exclusif à RFI. Elle a déclaré que cette élection « est tout sauf libre et juste ». L'ex-candidate d'opposition pointe du doigt l'interdiction des inscriptions sur les listes électorales pour les quelque dix millions de Vénézuéliens qui vivent en dehors du pays. Durant la campagne, Maria Corina Machado a été interdite de prendre l'avion pour se déplacer. Elle dénonce cette restriction qui n'est pas la seule : « On ne peut pas réserver une chambre d'hôtel quand on part en campagne, on ne peut même pas acheter de quoi manger sur la route parce qu'ils font fermer les magasins qui nous vendent de la nourriture : ils persécutent tous ceux qui nous soutiennent. »En cas de potentielle victoire de l'opposition et d'une défaite du pouvoir en place, Maria Corina Machado est convaincue « que le régime et Nicolas Maduro comprendront, que pour leur propre bien, il faut une transition négociée », elle ajoute que l'opposition « est prête pour faire aboutir de processus de négociation ».Maria Corina Machado est confiante vis-à-vis de la participation : « Vous allez voir, le monde va être témoin d'une participation massive, civique et pacifique. » Concernant le « bain de sang » annoncé par Nicolas Maduro s'il ne gagne pas l'élection, Maria Corina Machado l'a qualifié « de monstruosité et de mensonge qui n'a aucun effet sur les Vénézuéliens ». Questionnée sur son rôle si l'opposition gagne l'élection, l'ex-candidate a déclaré que ce sera à Edmundo Gonzalez Urrutia de « décider qui seront les personnes qui l'accompagneront dans ce gouvernement de transition ».Haïti, des affrontements à GressierLa ville de Gressier, commune de l'arrondissement de la capitale, est le théâtre d'affrontements depuis plusieurs jours. La Police nationale haïtienne (PNH) a lancé une opération contre les groupes armés dans cette zone. Les conséquences sont directes, car le transport entre la capitale et le grand Sud d'Haïti est totalement à l'arrêt puisque la RN 2 traverse la ville. Selon Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste « les transports sont à l'arrêt parce que les gens ont peur des balles perdues et la ville se barricade ».Joe Biden évasif sur les raisons de son abandon de la présidentielleAprès le discours de Joe Biden sur son retrait de la course à la Maison Blanche le New York Times aurait aimé en savoir davantage sur le motif de son abandon. « Il n'a rien dit de son âge ni de sa santé, et n'a donné aucun détail », déplore le journal.Même son de cloche pour le Washington Post : « L'objectif de son discours était d'expliquer l'abandon de sa candidature, il n'y est pas vraiment parvenu. »Cette allocution historique avait un parfum d'adieu, car même s'il lui reste encore six mois de mandat, « c'était le début d'une longue série d'au revoir », écrit le New York Times. Le Washington Post parle d'un « adieu mélancolique ». Le journal estime que Joe Biden « semblait adopter le ton d'un travailleur qui s'apprête à quitter son poste pour la dernière fois avant la retraite ».Pourtant, pas de répit pour le président américain. Il rencontre aujourd'hui (25 juillet 2024) Benyamin Netanyahu pour tenter de faire avancer les négociations sur Gaza. Hier (24 juillet 2024), devant le Congrès américain acquis à sa cause, le Premier ministre israélien a exhorté les États-Unis à débloquer une nouvelle aide militaire. Benyamin Netanyahu rencontrera également Donald Trump vendredi 26 juillet 2024.Donald Trump attaque Kamala HarrisC'était hier (24 juillet 2024) en meeting à Charlotte. Donald Trump n'a pas retenu ses coups : il a qualifié Kamala Harris de « menteuse », « une cinglée de la gauche radicale qui va détruire le pays si elle accède au pouvoir ». Il a ajouté « qu'il ne la laissera pas faire » et parle d'une « victime à battre ».Ces joutes verbales inquiètent les éditorialistes. Le New York Times appelle les démocrates a l'unité pour « protéger Kamala Harris », car « elle devra non seulement contrer le sexisme dont Hillary Clinton a été victime, mais aussi le racisme dont Barack Obama a été victime ».Donald Trump n'est pas le seul à utiliser une rhétorique aux relents racistes, son nouveau colistier JD Vance avait remis en cause, il y a quelques jours, le patriotisme de Kamala Harris en faisant allusion à ses origines indo-jamaïcaines.Le Journal de la 1èreTriste bilan de la campagne sucrière 2024 en Guadeloupe.

Tout un monde - La 1ere
Les données au secours des villes étouffée par la chaleur

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 23, 2024 19:32


(00:00:32) Les données au secours des villes étouffée par la chaleur (00:08:16) Kamala Harris prête à affronter Donald Trump et des électeurs républicains se frottent les mains (00:11:26) Au Venezuela, l'opposition espère en finir dimanche avec le chavisme (00:15:57) Extrait du podcast Heure Locale "Dubai: clinquante, mais pas que" – Nicolas Keraudren

Journal d'Haïti et des Amériques
« Donald Trump n'est en rien responsable de la tentative d'assassinat »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 30:00


La convention des Républicains commence aujourd'hui (15 juillet 2024) à Milwaukee, sur les bords du lac Michigan, dans le nord-est des États-Unis. Donald Trump doit être désigné officiellement comme le candidat républicain à la présidentielle de novembre, alors qu'il a échappé à une tentative d'assassinat samedi soir (13 juillet 2024), lors d'un meeting à Butler, en Pennsylvanie. « Je ne devrais pas être là, normalement je devrais être mort ». Donald Trump s'est confié à deux journaux conservateurs, le New-York Post et le Washington Examiner, sur la tentative d'assassinat dont il a été victime. « Le docteur n'avait jamais vu quelqu'un survivre à un tir de fusil AR15, il dit que c'est un miracle », assure l'ancien président qui invoque la chance divine : « Beaucoup disent que c'est grâce à Dieu si je suis encore là ». Notre correspondant David Thomson est sur place, il raconte ce qu'il faut retenir de cette première interview.Notre invité était Randy Yaloz, représentant des Republicans Overseas en France. Depuis la convention des Républicains où il se trouve, il réagit à la tentative d'assassinat en évoquant « la colère, la résilience, l'incompréhension » des militants républicains. « Cela rappelle que les paroles ont des conséquences », assure-t-il. Randy Yaloz fait référence aux discours de Joe Biden qui, selon lui, ont attisé les tensions. « Donald Trump essaie maintenant d'apaiser, de se dédiaboliser. Car lorsqu'on compare Donald Trump à Hitler ou à un dictateur, ça facilite le passage à l'acte. »Cette tentative d'assassinat semble avoir tout changé pour Donald Trump, à commencer par le discours qu'il avait préparé pour cette convention de Milwaukee. « Je veux essayer d'unifier notre pays », a-t-il assuré, des mots peu habituels dans la bouche de l'ancien président.« Donald Trump faisait l'objet de violences avant même de devenir président »Interrogé sur la responsabilité de Donald Trump quant au climat de violence qui règne aux États-Unis, Randy Yaloz réfute en bloc toute implication du milliardaire. « C'est Donald Trump qui faisait l'objet de violences avant même de devenir président. Tout le monde l'a attaqué, l'a traité de raciste, antisémite depuis le début. Évidemment, il ne se laisse pas faire. Avec sa rhétorique très forte, il sait répondre à l'agressivité qu'il subit. Mais il n'est en aucun cas responsable de la tentative d'attentat qu'il vient de subir. »Pourtant, lorsqu'une opposante aux Républicains avait été tuée en 2017 lors d'une manifestation contre l'extrême-droite à Charlottesville, en Virginie, Donald Trump avait considéré les torts comme partagés entre les deux camps. Mais Randy Yaloz n'y voit pas de comparaison possible. « Aujourd'hui, qui a subi une tentative d'assassinat ? Il ne faut pas inverser les choses. Toutes les institutions sont contre Donald Trump. Joe Biden et son administration ont instrumentalisé la justice. »Cette convention des Républicains sera l'occasion pour Donald Trump de désigner son colistier. J.D. Vance, le sénateur de l'Ohio, fait partie des personnes pressenties pour le poste. Pour Randy Yaloz, il a une longueur d'avance sur ses concurrents. « Donald Trump avait déjà quelqu'un en tête avant samedi, mais depuis la tentative d'assassinat, son choix a dû se porter sur une personnalité pragmatique, qui peut le soutenir en temps de crise. Je comprends qu'on parle de J.D. Vance, c'est un combattant, il a une forte personnalité, ça peut être un très bon choix », confirme Randy Yaloz.Au Venezuela, l'opposition dénonce « une escalade répressive » contre ses soutiensÀ deux semaines de l'élection présidentielle, onze personnes ont été arrêtées dans tout le pays ce week-end « pour avoir fait campagne en faveur du candidat de l'opposition Edmundo Gonzales », selon le média vénézuelien Tal Cual. Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Ces derniers jours, 14 personnes avaient déjà été arrêtées, et plusieurs figures de l'opposition s'étaient réfugiées à l'ambassade d'Argentine de Caracas, la capitale vénézuélienne. Régulièrement, l'opposition accuse le pouvoir en place de répression, tandis que le président Nicolas Maduro leur reproche de comploter pour le renverser. Les avocats de la campagne de l'opposition sont montés au créneau dans les pages du quotidien El Nacional.Ils dénoncent ces arrestations et s'adressent à Nicolas Maduro : « Vous ne pouvez pas permettre ce qu'il se passe aujourd'hui dans le pays » avant de de déclarer à leurs troupes : « Nous avons une mauvaise nouvelle pour le régime : l'intimidation ne fonctionne pas. Pour chaque citoyen intimidé, il y en a 20, 30, 100 autres prêts à aller jusqu'au bout. »L'Argentine grande gagnante de la Copa AmericaDimanche soir (14 juillet 2024), l'Argentine s'est imposée en football face à la Colombie 1-0 après prolongation. C'est à la 112ème minute qu'un attaquant argentin a réussi à briser la défense colombienne. Lionel Messi a fêté le but depuis le banc de touche, où il a été installé après être sorti en larmes, blessé à la cheville. Dominés pendant la première heure de jeu, les Argentins ont fini par trouver la faille et ont remporté leur deuxième victoire consécutive de la Copa America.Journal de la 1èreLa saison cyclonique 2024 s'annonce encore plus active que l'an dernier. (2023)

Reportage International
Au Venezuela, les électeurs doivent «apprendre» à voter à la veille de l'élection présidentielle

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 13, 2024 2:50


Le 28 juillet, ce sera jour de vote au Venezuela. Dans le pays, qui utilise le vote électronique depuis 2004, voter n'est pas chose aisée : pour les électeurs, lire clairement l'écran divisé en 38 vignettes cette année, avec les portraits des différents candidats à l'élection présidentielle, est compliqué. Alors du côté de l'opposition, on organise des activités « apprendre à voter pour Edmundo » — Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l'opposition majoritaire, principal rival de Nicolas Maduro. Le 30 juin dernier, une grande répétition du vote a aussi été organisée. Dans un quartier populaire de Caracas, une vingtaine de militants du parti Primero justicia, de la plate-forme d'opposition, s'est réunie pour une activité « apprendre à voter pour Edmundo ». Avec en main une reproduction de l'écran qui se présentera aux électeurs le 28 juillet, les supporters d'Edmundo Gonzalez indiquent aux passants où se trouvent les cases de leur candidat. Trois cases en tout, pour deux partis et la plate-forme de partis qui soutiennent sa candidature. Nicolas Maduro, lui, a 18 cases en tout.Mirlenis est l'une des militantes présentes : « Ici, au Venezuela, nous avons peu accès aux médias. Il n'y a pas non plus d'émissions qui t'invitent à voter et te montrent comment est le bulletin. Donc, on s'est donné la mission de descendre dans la rue pour parler de ce qu'il faut faire le jour du vote pour ne pas se tromper. » La militante montre le bulletin : « Si tu regardes bien ce bulletin, le gouvernement a fait en sorte de mettre notre vignette autour d'autres qui ont des couleurs et des noms qui se ressemblent. Donc, si on n'explique pas, les gens peuvent se tromper facilement. Regarde, unité ici, et unité là. Et ça, c'est fait exprès pour que les gens s'embrouillent », regrette Mirlenis.Et comble de la difficulté, ils appellent à voter pour un autre parti que le leur : « Plusieurs directions de partis ont été destituées par les autorités. Le parti Action démocratique, notre parti aussi, ils ont leur vignette et ils ont choisi de nouveaux candidats, on les appelle les "scorpions", parce que ce sont des traîtres », poursuit Mirlenis. « En réalité, cette plate-forme unitaire est composée de partis qui n'ont pas pu soutenir leur candidat. »Le 30 juin, une répétition générale du vote à l'élection présidentiellePour s'assurer que chacun puisse exprimer ses opinions, une répétition de l'élection s'est tenue le 30 juin. Quelques bureaux de vote ont donc accueilli les électeurs qui voulaient s'entraîner au vote, comme Minerva : « Donc, ce que tu vois, c'est un écran tactile avec les images des partis et les portraits des candidats qu'ils soutiennent. Et les gens ont juste à appuyer sur l'image du parti pour lequel ils veulent voter. » L'électrice continue sa description : « Et ensuite, on appuie sur voter. Et c'est fait. Un petit papier s'imprime et tu le mets dans une urne. Cette répétition, c'est important, car il y a des jeunes qui votent pour la première fois et c'est une bonne chose qu'ils se familiarisent avec ce système. »Mais cette électrice vote pour Nicolas Maduro, qui n'est pas difficile à trouver avec ses 18 vignettes ; on ne peut pas en dire autant pour le candidat de l'opposition majoritaire.À lire aussiVenezuela: démonstration de force des partisans de Maduro avant le scrutin du 28 juillet

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Venezuela, la campagne électorale bat son plein

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 5, 2024 30:00


La campagne électorale a commencé hier (4 juillet 2024) au Venezuela, les candidats ont un peu plus de trois semaines pour convaincre avant la présidentielle du 28 juillet. Ils sont dix mais deux se démarquent : l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia et le président sortant Nicolas Maduro au pouvoir depuis neuf ans. Le président sortant est au plus bas dans les sondages, les Vénézuéliens lui reprochent son rôle dans la crise économique, sociale et politique actuelle. Tout cela n'atteint pas les partisans de Nicolas Maduro qui restent optimistes. Ils se sont confiés à notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle, lors d'une grande marche de soutien au président.Dans la capitale du Venezuela, la presse locale se fait également l'écho des deux mobilisations d'hier (4 juillet 2024). El Nacional titre « Marée rouge contre vague blanche ». Les deux candidats et leurs caravanes ont défilé dans Caracas : démonstration de force du pouvoir, mais aussi forte mobilisation de l'opposition. Toutefois, le journal s'inquiète : « la campagne commence dans un climat d'incertitude et de rapports faisant état de persécutions, d'arrestations et de disqualification d'opposants ». Vainqueure de la primaire, mais déclarée inéligible par le pouvoir, l'ancienne candidate d'opposition Maria Corina Machado a ainsi parcouru tout le pays en voiture, car les autorités lui interdisent de prendre l'avion. Son remplaçant Edmundo Gonzalez est en tête dans les sondages. Mais, dans Tal Cual, le président Nicolas Maduro, qui aspire à un troisième mandat, est optimiste : « Nous sommes en train de gagner ».Joe Biden : un état de santé scruté de près et une nouvelle polémiqueLe président américain inquiète de plus en plus ses partisans qui doutent de ses capacités à mener campagne et effectuer un second mandat à la tête des États-Unis. Joe Biden l'a répété hier (4 juillet 2024) lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de la fête nationale, il ne renonce pas. Pour prouver qu'il est bien capable de mener campagne, Joe Biden se plie ce soir (5 juillet 2024) à une interview télévisée sur la chaîne ABC. Ce moment de vérité sera évidemment scruté de près alors que l'état de santé du président fait toujours la Une des journaux américains.On apprend dans le New York Times, que «Joe Biden a besoin de dormir davantage et d'éviter les événements après 20 heures». C'est ce qu'il a lui-même déclaré aux gouverneurs démocrates lors d'une réunion privée à la Maison Blanche.Chacun de ses déplacements, chacune de ses prises de parole, sont désormais scrutés par les médias. Une nouvelle bourde hier (4 juillet 2024) sur une radio de Philadelphie a fait polémique, Joe Biden, déclarait être «fier d'avoir été la première femme noire à servir un président noir».Des bourdes, et des absences qui s'accumulent... Alors retrait de sa candidature ou pas ? «Cela ne dépendra que de lui», soufflent ses conseillers dans le Washington Post. Pour le moment, Joe Biden et ses collaborateurs ont affirmé qu'il n'avait pas l'intention de quitter la course. De fait, pour le Washington Post, jeter l'éponge semble compliqué : «Il faudrait que les sondages chutent davantage encore, que les démocrates élus l'abandonnent et que l'argent des donateurs diminue». Mais The Hill met en garde : «Certains donateurs bloquent leurs dons et réorientent l'argent vers les élections au Congrès, ou expriment publiquement leur colère.»Colombie, la situation sécuritaire se dégradeLes violences prennent encore de l'ampleur en Colombie où six militaires ont trouvé la mort hier (4 juillet 2024) dans un champ miné dans le nord-ouest du pays. La situation s'est beaucoup dégradée depuis le début de l'année 2024. Le Comité international de la Croix-Rouge a recensé 35% de plus de victimes d'explosifs et près de 50% de déplacements de population supplémentaires. Ces chiffres ne vont pas aider le président colombien dans son « processus de paix totale ». Depuis son arrivée, il y a bientôt deux ans, le président Petro veut négocier avec tous les groupes armés, ce qui pour Jean-Jacques Kourliandsky de la fondation Jean-Jaurès est peut-être une erreur. « Les processus de paix en Colombie ont toujours été des processus partiels, là peut-être que l'ambition de Gustavo Petro est trop grande ». Le président colombien ne disposait que de quatre ans pour réduire ces violences, mais il en a déjà utilisé deux. Il reste donc peu de temps, d'autant plus que ces violences ont évolué, aujourd'hui, les groupes se combattent plus entre eux qu'ils ne combattent l'armée.Jair Bolsonaro inculpé pour une affaire de détournement de bijouxC'est le sujet qui fait la Une dans les journaux brésiliens. L'enquête porte sur un détournement présumé de bijoux en diamants offerts par l'Arabie Saoudite quand Jair Bolsonaro était président du Brésil. Selon le site internet brésilien G1, l'ancien président d'extrême droite qui a été entendu par la police «pourrait être poursuivi pour association criminelle, blanchiment d'argent et détournement de fonds». Cette affaire de bijoux «montre l'utilisation de l'État au service de la famille Bolsonaro», peste O Globo. Outre l'ex-président, onze autres personnes pourraient être poursuivies. Jair Bolsonaro nie toute infraction. Son fils, le sénateur Flavio Bolsonaro, a dénoncé sur X une «persécution éhontée» contre son père.Haïti : La Gonâve crée sa propre policeLe journal Ayibopost publie une enquête sur la plus importante île d'Haïti qui a décidé de se doter de sa propre police en créant une unité municipale. Fenel Pélissier, auteur de cet article, estime que cela concerne « une cinquantaine de personnes qui ont été formées en mars pendant un mois ». L'article questionne l'aspect légal de ces polices, « car le décret de 2006 prévoit leur existence, mais renvoie à une loi qui n'existe pas », soutien Fenel Pélissier. L'île rejoint donc plusieurs dizaines de communes du pays à s'être dotées de leur propre police, mais Fenel Pélissier alerte : « Dans plusieurs localités comme à Delmas, les policiers se sont souvent rendus coupables d'exactions ». Cela inquiète également Content Renil, président de l'association des CASECS et ASECS de la quatrième section de Ti Palmiste à La Gonâve : « D'ici entre un et cinq ans, la Gonâve pourrait devenir une zone de non-droit ».Le Journal de la 1ère  La Martinique solidaire de ses voisins touchés par l'ouragan Béryl.

Journal d'Haïti et des Amériques
La Cour suprême des États-Unis étend l'immunité présidentielle, une victoire pour Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 2, 2024 30:00


La Cour suprême a étendu hier (1er juillet 2024) l'immunité présidentielle et Donald Trump a immédiatement salué une victoire. L'ancien président et candidat pour l'élection de novembre 2024 voit s'éloigner la perspective d'un procès fédéral où il devait être jugé pour avoir tenté d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020 perdue face à Joe Biden, mais aussi pour son rôle dans l'assaut du Capitole par ses partisans, le jour où les parlementaires devaient entériner la victoire de Joe Biden, le 6 janvier 2021. Il est désormais impossible, ou presque, que son procès se tienne avant la présidentielle de novembre 2024. La décision renvoie aux juridictions inférieures le soin d'examiner les responsabilités de l'ancien président dans les affaires pour lesquelles il est poursuivi. Par exemple, le procureur Jack Smith va devoir revoir son acte d'accusation et tenter de démontrer que lorsque Donald Trump a cherché à renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020, il l'a fait comme candidat et non en tant que président et donc, que ces faits ne sont pas couverts par l'immunité. Cela risque de prendre des mois…Les juges démocrates opposés à cette décisionPour Sonia Sotomayor, juge progressiste à la Cour suprême, cette décision «met les présidents américains complètement à l'abri de toute responsabilité pénale». Le camp démocrate est du même avis : « Cette nation a été fondée sur le principe qu'il ne peut y avoir de roi en Amérique. Personne n'est au-dessus des lois, pas même le président des États-Unis », a déclaré Joe Biden.Le camp de Donald Trump balaye ces craintes, jugées exagéréesLors des débats à la Cour suprême, l'hypothèse avait été imaginée de voir un jour un président faire exécuter un de ses opposants. Ces hypothèses, ce sont de pures fantaisies pour Mike Johnson le speaker de la Chambre des représentants interrogé hier (1er juillet 2024) sur Fox News : « Souvenez-vous que le président et le vice-président sont les deux seuls postes élus par le peuple selon notre Constitution, aucun élu à ce poste n'ira commettre des actes criminels ».Pour le camp républicain, la décision de la Cour va surtout empêcher l'usage de la justice pour nuire à un adversaire politique. C'est leur argument de prédilection pour rejeter toutes les accusations visant Donald Trump.Selon Julien Tourreille, chercheur à l'Université du Québec, cet événement est un coup dur pour la campagne des démocrates, car « ils auraient certainement aimé que ces affaires de l'implication de Trump dans la tentative de renversement de l'élection de 2020 rappellent aux électeurs ce qu'est Trump et le risque qu'il représente pour la démocratie américaine. »En Haïti, de nouvelles violences des gangs dans la commune de GressierEntre dimanche 30 juin et lundi 1er juillet 2024, « plusieurs habitants auraient été abattus chez eux par les assaillants armés », déclare Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Les gangs avaient à nouveau occupé le commissariat de la ville, située au sud-ouest de Port-au-Prince, avant sa reprise hier après-midi (1er juillet) par la police. Ces nouvelles violences faisaient suite à des changements annoncés au sein de la hiérarchie de la police. Gotson Pierre précise que « le gouvernement a fait savoir que des travaux sont en cours en vue d'harmoniser les modes d'intervention de la police de l'armée d'Haïti et des forces kényanes »L'ouragan Béryl se dirige vers la JamaïqueL'ouragan de catégorie 3 hier (1er juillet 2024) est désormais classé catégorie 5, la plus élevée. «L'ouragan Béryl est le plus puissant à avoir frappé les îles du vent depuis 174 ans », rapporte le Washington Post, avec des vents qui pourront atteindre jusqu'à près de 270km/h selon le Centre National Américain des Ouragans. Les autorités ont conseillé aux habitants de rester chez eux. Après avoir dépassé la Jamaïque, l'ouragan Béryl pourrait toucher la péninsule du Yucatán au Mexique, au sud de Cancún, jeudi soir (4 juillet) ou tôt vendredi. En temps normal le phénomène El Nino aurait dû réduire le risque d'ouragans et le nombre de tempêtes au cours d'une saison. Mais le New York Times explique que «en 2023, les températures élevées de l'océan Atlantique ont atténué cet effet habituel d'El Niño, qui consiste à contrecarrer les tempêtes.»De son côté, Haïti est toujours en vigilance jaune. L'Unité d'Hydrométéorologique d'Haïti appelle les marins de voiliers ou de petites embarcations à la prudence notamment au large face à la mer qui sera agitée sur les côtes.Au Panama, José Raul Mulino ne veut plus que son pays serve de transit pour les migrantsLe président du Panama investi hier (1er juillet) José Raul Mulino a répété que son pays ne devait plus servir de transit pour les migrants en route vers les États-Unis.Pour la Estrella de Panama cette décision promet «un tournant dans la stratégie de fermeture de la frontière colombiano-panaméenne». Les deux pays sont divisés par la jungle du Darién, une jungle extrêmement dangereuse où opèrent de nombreuses bandes criminelles. En 2023, 520.000 migrants l'ont emprunté pour tenter de rejoindre les États-Unis. Plus de 200.000 depuis le début de l'année, en grande majorité des Vénézuéliens. Beaucoup sur la route sont victimes de rackets, de viols, de travail forcé.« Une feuille de route a été adoptée pour améliorer les conditions dans cette région de la jungle, en commençant par un dialogue inclusif avec les communautés ethniques locales », précise Semana avant d'ajouter que, « le ministre des Affaires étrangères a déclaré qu'il s'agissait d'un défi que les deux pays relèvent, en particulier dans le Darién ».Le journal panaméen rapporte que le président de droite «José Raul Mulino n'est pas disposé à supporter le coût économique et social de ces migrations irrégulières». Il a rencontré, dimanche 30 juin 2024, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, avec qui il a signé un accord le lendemain. Il s'engage à rapatrier à la frontière colombienne les migrants passés par le Darién, qui n'ont pas de base légale pour rester au Panama. En contrepartie, le gouvernement américain s'engage à couvrir le coût de ces rapatriements, précise La Prensa.Au Venezuela, Nicolas Maduro a annoncé la reprise des discussions avec les États-UnisEl Nacional parle de reprise de négociations «après des hauts et des bas». Dans sa prise de parole, Nicolas Maduro mentionne les accords signés au Qatar en 2023. À travers des négociations secrètes, les deux pays s'étaient mis d'accord sur un échange de prisonniers. Washington a libéré Alex Saab, accusé d'être un homme de paille de Nicolas Maduro, contre la libération de vingt-huit personnes, dix Américains et dix-huit Vénézuéliens emprisonnés au Venezuela. Les États-Unis ont aussi allégé l'embargo pétrolier imposé au pays depuis 2019 après la réélection controversée du président Maduro, qui n'a pas été reconnue par une partie de la communauté internationale.Cette reprise du dialogue a été saluée dans un tweet par le président colombien Gustavo Petro. La Colombie, acteur-clé de la médiation entre Washington et Caracas, rappelle El Espectador.Le gouvernement argentin officialise la fermeture de l'agence de presse nationale TélamLe président Javier Milei continue sa casse du service public. Télam «cessera d'opérer, comme elle le fait depuis sa création, dans les activités de services journalistiques et en tant qu'agence de presse», indique le bulletin officiel publié lundi. Pagina 12 précise «qu'elle sera transformée en agence de publicité». Fondée en 1945 par l'ancien président Juan Domingo Peron, alors secrétaire au Travail et à la Sécurité sociale, l'agence Télam employait 700 personnes et diffusait chaque jour environ 500 dépêches d'actualité nationale, 200 photos ainsi que des contenus vidéo et radio. Javier Milei avançait que l'agence avait été «utilisée durant les dernières décennies comme une agence de propagande kirchneriste» en référence au nom de l'ancienne présidente argentine de gauche, Cristina Kirchner.Le Journal de la 1èreAprès avoir frappé de plein fouet les îles Grenadines, l'ouragan Béryl se dirige vers la Jamaïque en s'éloignant des Antilles.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Au Venezuela, l'opposition en tête dans les sondages

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur le Tour du France, sur la libération de Julian Assange et sur la Monusco. Présidentielle au Venezuela : l'opposition en tête des sondages Au Venezuela, à un mois de l'élection présidentielle, les sondages donnent le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez largement vainqueur face à Nicolas Maduro. Comment expliquer le désaveu de la population à l'égard du président sortant ?  Avec Achim Lippold, journaliste au service international de RFI. Tour de France : qui sont les favoris ? Le départ de la 111e édition du Tour de France sera donné ce samedi. Quels coureurs vont pouvoir rivaliser au classement final, avec Tadej Pogacar ou Jonas Vingegaard ? Avec Thomas de Saint-Léger, envoyé spécial pour le Tour de France. Wikileaks : Julian Assange enfin libre  La justice américaine et Julian Assange ont trouvé un accord permettant au fondateur de Wikileaks de recouvrer la liberté après 5 ans de détention au Royaume-Uni. Comment expliquer qu'un tel accord ait été trouvé alors que Julian Assange risquait 175 ans de prison aux Etats-Unis ?  Avec Olivier Tesquet, journaliste à la Cellule Enquête de Télérama, auteur avec Guillaume Ledit de Dans la tête de Julian Assange, publié en 2020 aux éditions Actes Sud. RDC : la Monusco n'est plus présente dans le Sud KivuLa Monusco a fermé sa dernière base dans le Sud-Kivu, début de son désengagement de la RDC. Désormais, comment la sécurité va-t-elle être assurée dans cette province ?  Avec Adolphe Agenonga Chober, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC, professeur à l'Université de Kisangani.    

Journal d'Haïti et des Amériques
Garry Conille, un nouveau Premier ministre pour Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 29, 2024 30:00


Après un mois de discussions, le Conseil présidentiel de transition en Haïti a choisi Garry Conille comme nouveau Premier ministre intérimaire. Un vaste chantier attend ce médecin de 58 ans – qui a déjà été brièvement Premier ministre en Haïti, et qui doit faire face à une très grave crise politique, sécuritaire et humanitaire. Pour parler de ce choix du Conseil présidentiel de transition, RFI reçoit Diego Da Rin, consultant pour l'International Crisis Group. Diego Da Rin rappelle qu'il y a un mois « quatre des conseillers du Conseil présidentiel avaient formé un bloc majoritaire pour imposer un Premier ministre ». Mais là, tous les conseillers se sont mis d'accord« sur un candidat qui ne semble pas être imposé par des secteurs en particulier, et donc qui est peu enclin à privilégier un certain groupe dans son travail de Premier ministre ».Gary Conille travaille avec les Nations unies depuis la fin des années 90, il occupait depuis un peu plus d'un an le poste de directeur régional de l'Unicef pour l'Amérique latine et les Caraïbes. La presse haïtienne souligne cet aspect international ce mercredi (29 mai 2024), et rappelle à quel point les États-Unis ont été présents tout au long du processus et de la vie politique haïtienne en général ces dernières années. Diego Da Rin rappelle que les États-Unis « sont le pays qui a le plus d'influence dans la prise de décision politique du pays », pour autant on ne sait pas « dans quelle mesure les États-Unis ont exercé ce pouvoir d'influence pour la nomination de Garry Conille ». En tous cas, remarque le spécialiste, son profil répond aux critères souhaités par l'ambassadeur des États-Unis dans Tweet publié vendredi dernier (24 mai 2024) : que le processus de sélection soit transparent, et que le Premier ministre ait plutôt un profil technique et impartial. De fait, Gary Conille « est vu comme un technocrate avec une longue expérience en coopération internationale et en assistance humanitaire, qui a l'habitude d'avoir à faire avec des gouvernements, des bailleurs de fonds, des secteurs civils et le secteur privé – des compétences qui seront très nécessaires pendant cette période de transition ».Diego Da Rin rappelle que Gary Conille n'a été Premier ministre que cinq mois sous la présidence de Michel Martelly : il a démissionné après avoir mis en place une commission d'audit, qui a mis en lumière des irrégularités dans l'utilisation de certains fonds pour la reconstruction d'infrastructures après le tremblement de terre de 2010. Il ne peut donc « être assimilé de manière concrète avec des politiciens traditionnels »,et est plutôt vu comme« un rempart contre la corruption ».   « Pas de ligne rouge franchie par Israël » La Maison Blanche affirme que les frappes israéliennes ce week-end qui ont tué 45 Palestiniens et ont fait des centaines de blessés ne franchissent pas les lignes rouges établies par Joe Biden.Les bombes sont tombées sur un camp de déplacés, rappelle le Washington Post. Plusieurs responsables de l'administration Biden, dont la vice-présidente Kamala Harris, ont déploré les scènes « déchirantes » et « tragiques » qui ont circulé sur les médias sociaux – « des corps calcinés, des vidéos de parents brûlés vifs alors que leurs enfants appelaient à l'aide », mais, souligne le quotidien, ils ont aussi affirmé que cette attaque ne franchissait pas la ligne rouge fixée par Joe Biden ce mois-ci, « quand il a dit que les États-Unis suspendraient la livraison d'armes offensives à Israël si elles étaient utilisées contre le centre peuplé de civils de Rafah ». Des experts et des députés démocrates estiment, au contraire, que cette frappe israélienne, et les informations selon lesquelles des tanks ont pénétré dans le centre de Rafah mardi (27 mai 2024), étaient un clair franchissement de la ligne définie par le président américain, « et lui ont demandé de réagir ». D'autant que des bombes américaines ont été utilisées lors de la frappe de ce week-end, selon des experts en armes et des preuves consultées par le New York Times : le quotidien parle de débris de GBU-39, une bombe conçue et fabriquée aux États-Unis.Au Venezuela, invitation annulée pour les observateurs européensAu Venezuela, le Conseil national électoral révoque l'invitation qu'elle avait faite à l'Union européenne pour qu'elle observe la présidentielle du 28 juillet.Le président du CNE, raconte El Universal, a expliqué cette décision par « le mal qu'ont fait au peuple vénézuélien les sanctions de l'Union européenne, affectant la santé des enfants et des personnes âgées, parce qu'elles empêchent l'accès à la nourriture et aux médicaments ». Tal Cual se fait l'écho de la réaction de l'UE, qui regrette une décision unilatérale et lui demande de la reconsidérer, soulignant que « le peuple vénézuélien devrait pouvoir choisir son président lors d'élections crédibles ».De fait dans une interview accordée à Efecto Cocuyo, l'ex-candidat à la présidentielle Henrique Capriles estime qu'avec cette décision, « le gouvernement veut continuer à alimenter le doute sur la transparence de l'élection du 28 juillet », avec comme objectif que les Vénézuéliens ne votent pas.Sortir de la dette au BrésilAu Brésil, cela fait presque un an que le programme Desenrola est en cours. Objectif : renégocier les impayés de plus de 70 millions de personnes, des Brésiliens pris dans la spirale des crédits non remboursés et des dettes qui s'accumulent. Les autorités le présentaient notamment comme un moyen de relancer la consommation, mais le bilan est bien en-deçà des attentes.Notre correspondante Sarah Cozzolino s'est entretenue avec Elaine : cette mère de quatre enfants, qui habite la banlieue pauvre de Rio de Janeiro, a cumulé les dettes de dépenses essentielles, comme l'électricité ou internet. Aujourd'hui, elle est privée de carte de crédit, et doit emprunter la carte d'amis. Elle participe au programme Desenrola, mais même avec des prix négociés, rembourser toutes ces dettes reste impossible en gagnant le salaire minimum, l'équivalent de 250 euros par mois.Comme Elaine, 40% des Brésiliens sont dans l'incapacité de payer leurs dettes. Carlos Bastos, professeur d'économie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro, estime que « tant que l'équation ne sera pas équilibrée entre ce que les personnes doivent, avec les taux d'intérêt, et ce qui constitue leurs recettes, c'est-à-dire leur salaire, nous continuerons d'avoir des personnes en incapacité de payer leurs dettes. Ce qui est très mauvais pour les personnes mais aussi pour l'économie… »Vers l'interdiction des corridas en Colombie à partir de 2027« Historique », titre El Colombiano. De fait, après le vote au Congrès, raconte El Espectador, la sénatrice Esmeralda Hernandez, qui était à l'origine de l'initiative, mise en place avec 40 députés de différents partis politiques, s'est félicitée que « la Colombie soit entrée dans l'Histoire (…), mettant fin à plus de 500 ans de torture animale dans les arènes, et ouvre la voie à une société plus juste, digne et en empathie avec la planète et la vie ». Le président Petro, rapporte El Tiempo, s'est lui aussi félicité de ce vote, « enfin ». La transition de trois ans doit à ceux qui vivaient de la corrida de se reconvertir. L'article prévoit aussi, note El Espectador, que les arènes deviennent des centres de loisirs, de sport et de culture – les syndicats se demandent d'où va sortir l'argent pour mener ces projets à bien, dans toutes les villes de Colombie.Huit pays dans le monde – dont la Colombie – pratiquent encore la corrida, note El Colombiano.

Les matins
Au Venezuela, sauver les glaciers mais pas à n'importe quel prix

Les matins

Play Episode Listen Later May 9, 2024 3:45


durée : 00:03:45 - Le Biais d'Heïdi Sevestre - par : Heidi Sevestre - Le gouvernement du Venezuela souhaite protéger les derniers glaciers du pays au moyen d'énormes bâches en polypropylène, au risque de contaminer ses paysages, et l'eau, de micro et nano-plastiques. Une fausse bonne solution qui risquerait encore plus d'affecter les écosystèmes et les humains.

Un jour dans le monde
Pourquoi l'élection présidentielle au Venezuela semble jouée d'avance

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Mar 27, 2024 3:37


durée : 00:03:37 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Au Venezuela, l'opposition a finalement pu enregistrer in extremis un candidat avant la présidentielle du mois de juillet. Mais la mainmise du président Maduro sur les institutions laisse peu d'espoir que ce scrutin puisse se tenir dans la transparence.

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : inquiétude autour du déboisement dans la région du Cerrado

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 19:30


Alors qu'au Brésil, la déforestation en Amazonie a diminué en intensité ces dernières années, l'inquiétude se porte désormais plus particulièrement vers une autre région du pays, elle aussi riche en biodiversité, et victime d'un déboisement accru : le Cerrado.  Le Cerrado, victime d'un déboisement de plus en plus intense. Cette immense savane arborée, située au sud-est de la forêt amazonienne occupe un quart du Brésil. Et l'agrobusiness y progresse dangereusement.Face à cette situation, une délégation de peuples autochtones du Cerrado et des ONG brésiliennes sont, en ce moment, à Bruxelles avec deux objectifs : alerter sur la situation au Cerrado, et tenter de le faire intégrer à la loi européenne contre la déforestation importée. Décryptage avec Lucile Gimberg.  Revue de presse :  « Une intensification de la vague répressive au Venezuela à l'approche de la présidentielle »Au Venezuela, deux dirigeants du parti d'opposition Vente Venezuela ont été arrêtés. Vente Venezuela, qui est le parti de Corina Machado, déclaré inéligible par la justice du pays. Pour rappel, la présidentielle est prévue pour le 28 juillet 2024. Henry Alviarez et Dignora Hernandez, coordinateur national et secrétaire politique national du parti, ont été arrêtés, écrit El Nacional.  Le journal de la 1ère En Guadeloupe, une attaque au couteau a eu lieu hier (20 mars 2024), dans les rues de Pointe-à-Pitre.

Les matins
Au Venezuela, l'arrestation de l'avocate Rocio San Miguel inquiète les défenseurs des droits humains

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 16, 2024 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'avocate Rocio San Miguel est détenue depuis le 9 février dans un lieu inconnu. Elle est accusée de terrorisme, et de complot contre Nicolás Maduro. Les militants des droits humains y voient un moyen de pression de la part du pouvoir, en pleine année électorale.

Cultures monde
Crises du logement 4/4 : Du Brésil au Venezuela : le pari du logement social pour tous

Cultures monde

Play Episode Listen Later Feb 1, 2024 57:53


durée : 00:57:53 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Programme d'ampleur d'accès des classes moyennes et populaires au logement, « Minha Casa, Minha Vida » mis en place au Brésil en 2009 a fait l'état d'un bilan mitigé. Interrompu sous la présidence de Bolsonaro, comment Lula entend-il relancer le programme ? - invités : Hervé Théry Géographe, directeur de recherche émérite au CNRS, professeur à l'Universidade de São Paulo; Eloisa Dias Gonçalves Avocate et professeure de droit civil à la Faculté Damas de Recife; Yaneira Wilson Architecte-urbaniste, chargée de recherche à l'école nationale d'architecture Paris Val-de-Seine (ENAPVS)

Reportage International
Au Venezuela, le manque d'infrastructures et d'investissements entrave la reprise du tourisme

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 24, 2023 2:38


À partir du mois de novembre, des charters de touristes polonais viendront se poser sur l'île vénézuélienne de Margarita pour profiter de ses plages paradisiaques. Le président Nicolas Maduro avait annoncé il y a quelques mois vouloir faire du tourisme le nouveau pétrole. L'industrie pétrolière vénézuélienne étant actuellement sous embargo. Si le pays a beaucoup à offrir à de potentiels visiteurs, les difficultés auxquelles il faut faire face sont encore trop nombreuses.  De notre correspondante de retour de Rio Caribe,Dans la petite ville de Rio Caribe, dans l'est du Venezuela, on célèbre aujourd'hui la fête patronale de saint Michel. Malgré la chaleur écrasante, ils sont nombreux, fidèles et simples curieux, à s'être réunis sur la place. Mais cette affluence n'est rien comparée avec celles qu'a pu connaître la zone, il y a un peu plus d'une dizaine d'années. « À l'époque, pour la Saint-Michel et au moment de la semaine sainte, on terminait systématiquement en rupture de stock. Il y avait du monde partout dans les rues, et les logements étaient remplis à 100% », témoigne une pharmacienne.La péninsule de Paria est connue pour la beauté de ses plages, ses cultures de cacao et sa gastronomie. Des atouts qui en ont longtemps fait une destination touristique de premier ordre. Mais depuis, la crise vénézuélienne est passée par là. Taux d'inflation à six chiffres, pénuries alimentaires, criminalité extrêmement élevée. Si ces problèmes sont en partie résolus, ils ont éloigné les touristes internationaux.Et des obstacles, il y en a d'autres. Rosa Granado tient un cybercafé à Rio Caribe. Sur les réseaux sociaux, elle vante les mérites touristiques de sa région. « Il n'y a plus autant de touristes qu'avant et c'est pour cela que l'on fait ces vidéos, pour attirer les gens de nouveau. Mais bon, c'est vrai qu'il y a pas mal de difficultés. » À peine a-t-elle fini sa phrase que l'électricité se coupe. « On a aussi, pas mal de problèmes avec les connexions, le réseau internet est souvent coupé. Et en ce qui concerne l'accessibilité, il faut faire quelque chose pour le transport », poursuit-elle.Manque d'innovationsEn plus de l'électricité, les coupures d'eau sont constantes et trouver du carburant dans la région est un véritable calvaire. Pourtant, les professionnels veulent croire en une reprise du tourisme. « Il y a les Polonais qui arrivent ! C'est un accord entre le gouvernement vénézuélien et celui de Pologne et des agences de tourisme, indiqueBilly Esser, qui tient un hébergement à Rio Caribe. Donc le vol arrive sur l'île de Margarita. Mais ici les touristes pourraient venir pour faire la route du cacao, par exemple. Il suffirait de traverser en bateau depuis l'île. Et ils pourraient loger une nuit sur place. »Si les vols de Polonais sont attendus avec impatience, beaucoup craignent que la péninsule de Paria ne profite pas de ce tourisme, centré sur les hôtels tout compris de l'île voisine, comme c'est déjà le cas depuis un an avec les vols de citoyens russes.À lire aussiVenezuela: ce que l'allègement des sanctions américaines va changer sur la production de pétrole

Histoires du monde
Pétrole contre élections libres au Venezuela

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Oct 19, 2023 2:29


durée : 00:02:29 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Parrainé par les États-Unis, un accord a été trouvé entre l'opposition vénézuélienne et le régime Maduro pour une élection présidentielle libre et sincère en 2024. Excellente nouvelle !

InterNational
Pétrole contre élections libres au Venezuela

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 19, 2023 2:29


durée : 00:02:29 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Parrainé par les États-Unis, un accord a été trouvé entre l'opposition vénézuélienne et le régime Maduro pour une élection présidentielle libre et sincère en 2024. Excellente nouvelle !

Cultures monde
Les nouveaux “non-alignés” 2/4 : De l'Algérie au Venezuela : l'opportunité d'un retour en grâce

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 30, 2023 57:53


durée : 00:57:53 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Depuis le tarissement de la manne énergétique russe, l'Algérie tente d'utiliser l'atout du gaz pour se faire une place parmi les grandes nations émergentes. - invités : Akram Belkaïd Essayiste et journaliste au Monde Diplomatique.; Kader Abderrahim Maître de conférences à Sciences Po Paris; Thomas Posado Docteur en science politique, chercheur associé au CRESPPA-CSU (Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris)