Je m’appelle Noémie Sylberg, j’ai 41 ans, 2 enfants. Je suis veuve ET je suis heureuse. Rebondir après un drame grâce à ses ressources, c'est possible ! Les ressources c’est ce qui est en nous ou autour de nous et qui nous aide à surmonter une épreuve. Les personnes que vous allez écouter raconter leur histoire nous donnent leur kit de survie, leurs clés, les astuces concrètes grâces auxquelles elles ont réussi à surmonter un obstacle qui paraissait infranchissable. Inspirez vous et trouvez VOS propres ressources ! Ressources est un podcast coproduit avec Resilience.
Cet épisode est un peu différent des autres. Il a été organisé par EllesVMH et Sephora, pour parler leadership, féminisme, optimisme, management et...ressources bien sûr. J'espère qu'il vous plaira!
Elsa Wolinski a 50 ans, 2 filles et elle fait …1000 choses à la fois. Elle est chroniqueuse à la télé, elle a une marque de vêtements engagée - Sisterhood, elle est auteure et elle anime aussi un podcast qui s'appelle « Allez J'ose ! ». Si j'interviewe Elsa Wolinski aujourd'hui c'est pour son franc parler : elle s'affranchit des tabous et de tout ce qui est gênant et malaisant, qu'il s'agisse de la maladie, de la mort, de la ménopause, des bourrelets ou de tout autre complexe. Je l'ai donc invitée pour qu'avec sa franchise, son authenticité, et son humour, elle nous confie son épreuve parmi lesquelles l'assassinat de son père, le dessinateur Wolinski, une des figures de Charlie Hebdo - mais surtout ses ressources.
Yannick Alléno c'est évidemment un chef brillant à la tête de 17 restaurants, un passionné qui a grandi au milieu des casseroles et des sauces et qui a transmis à son tour cette passion à son fils. Mais aujourd'hui, Yannick Alléno est aussi un militant très engagé à travers une association qui porte le nom d'Antoine Alléno, son fils mortellement percuté par un chauffard il y a deux ans. Après ce drame, il a décidé de mettre sa notoriété au service de cette cause, pour faire requalifier l'homicide involontaire en délit d'homicide routier, pour aider les covictimes et leur donner les droits auxquels ils devraient pouvoir prétendre. Si j'interviewe Yannick Alléno aujourd'hui, ce n'est pas seulement pour sa multitude d'étoiles, mais surtout pour sa multitude de ressources qui fait de lui cette personnalité remplie d'espoir qui fait tant de bien
J'ai rencontré Dominique Tapie un matin d'hiver, autour d'un cappuccino bien blanc, grâce à Catherine Siguret, avec qui elle a écrit ce livre que j'ai dévoré, "Bernard, la fureur de vivre". J'ai eu envie de l'interroger sur sa capacité de rebond, après tous les très hauts et tous les très bas qu'elle a traversés, mais aussi parce que Bernard Tapie souffrait du même cancer que mon mari et au même moment. Si j'interviewe Dominique Tapie aujourd'hui, ce n'est ni pour lui parler de la série Netflix qui la met en scène, ni pour lui parler du crédit Lyonnais, mais pour qu'elle nous parle des épreuves qu'elle a traversées avec l'homme de sa vie, de la prison à la politique, en passant par l'OM, la maladie et la mort et ce qui fait qu'avec ce port de danseuse, elle se tient toujours aussi digne et droite
Si Maud Jan-Ailleret était un objet, elle serait une balle. Mais pas n'importe laquelle, une balle qui rebondit merveilleusement. Après un tour du monde et 1000 vies professionnelles, des RH au théâtre, en passant par la communication, Maud écrit et elle anime des ateliers d'écriture chez Les Mots. C'est là où l'on m'a présenté Maud parce qu'elle était l'auteure idéale pour que nous montions ensemble un atelier d'écriture fondé sur les ressources. Dans son premier roman intitulé « Donne moi des fils ou je meurs », Maud s'inspire de son parcours pour décrire la bataille de beaucoup de femmes dont on parle peu et leur chemin parfois impitoyable vers la maternité. Ce roman percutant publié en 2019 aux Editions Grasset et bientôt adapté au cinéma, traite le sujet des fausses couches et du deuil périnatal de façon juste et sans tabou mais aussi du couple à travers une merveilleuse histoire d'amour. Inviter Maud dans ce podcast m'est apparu comme une évidence parce qu'elle est bourrée de Ressources et qu'elle remplira à merveille notre boîte à outils grâce à sa détermination, l'importance qu'elle donne à la communication ou encore au pouvoir de l'écriture. Le témoignage émouvant de Maud, qui est aujourd'hui maman de trois garçons, démontre qu'il faut parfois accepter de toucher le fond pour remonter
Fils de deux athlètes, Stéphane Houdet est tombé dans la marmite du sport lorsqu'il était petit, notamment par une pratique assidue du tennis, puis du golf plus tardivement. Il exerce la profession de vétérinaire lorsqu'il est victime d'un grave accident de moto à l'âge de 26 ans. Il se fait opérer, et vit dans un premier temps avec ce genou en piteux état, avant de faire le choix de l'amputation. C'est cette épreuve qui l'incite à devenir professionnel de tennis. Compétiteur passionné, jusqu'auboutiste, adepte des challenges et de la progression permanente, Stéphane Houdet est convaincu que rien n'est impossible, et que tout est dans la tête. Au mot handicap il préfère le terme d'adaptation et devient champion paralympique de tennis. Si j'interviewe Stéphane Houdet aujourd'hui, c'est pour son mental de sportif, qui me rappelle celui de mon mari qui, lorsqu'il était malade, avait décidé de consulter un coach pour sportifs de haut niveau plutôt qu'un psychologue. Ecouter Stéphane Houdet, vous allez le constater, c'est un peu comme prendre une grosse dose de vitamines aussi efficace qu'immédiate
Céline Clément Pétremann est une communicante, qui après avoir fait ses armes au Parquet National Financier pendant de nombreuses années est aujourd'hui spécialisée dans la crise judiciaire. On m'a présenté Céline comme une "cliente idéale" pour RESSOURCES et j'ai constaté par moi-même qu'elle était effectivement composée d'un matériau qui résiste à tout. Devenue très jeune orpheline de ses parents, Céline est élevée par ses grands parents dans une atmosphère lourde constituée de nombreux secrets et d'un silence pesant. Cette enfance difficile est cependant guidée par les valeurs et la joie de vivre que sa mère lui a légué. A sa majorité, Céline décide de voler de ses propres ailes et rencontre son premier amour qui lui aussi décèdera prématurément. Céline continue de se battre avec 3 enfants sous le bras, jusqu'à sa rencontre avec Bruno, qu'elle demande en mariage et avec lequel elle aura un dernier enfant. Elle se promet de ne pas reproduire le schéma familial et bannit le mensonge de son éducation. Si j'interviewe Céline aujourd'hui, c'est parce que malgré les nombreuses épreuves auxquelles elle a été confrontées, elle revendique avoir de la chance, être bien entourée et aimer les gens. Elle nous apprend qu'on peut se relever de tout du moment qu'on regarde toujours devant
Si je devais représenter Meryll Aloro par un emoji, elle serait ce soleil éclatant au visage souriant qui illumine par ses multiples rayons. Meryll a 34 ans, elle est fraîchement mariée, toute jeune maman, et brillante avocate d'un cabinet parisien renommé, spécialisée en droit des affaires. Meryll a grandi dans une famille soudée et aimante et a eu la chance d'être préservée les 20 premières années de sa vie, jusqu'en 2015, année marquée au fer rouge par le décès de son jumeau David alors qu'ils ont à peine 26 ans. J'ai connu Meryll après son drame, parce que son frère était le meilleur ami du mien. Si j'interviewe Meryll aujourd'hui, c'est parce que j'ai toujours été admirative de son sourire, de son élégance, de sa dignité et de la force qu'elle dégage, et j'ai immédiatement pensé à elle pour incarner un épisode de Ressources. Je suis donc émue de la retrouver et de l'entendre évoquer, avec cette voix grave qui la caractérise, ses ressources, son frère, son mari qui comme un heureux hasard est né le même jour qu'eux et leur fils, qui porte comme deuxième prénom celui de David
On ne présente plus Mathilde Favier, la papesse de la Mode, aujourd'hui directrice des relations publiques chez Dior, autrement dit, dénicheuse de talents. Parisienne jusqu'au bout des ongles, maman de deux magnifiques enfants, Mathilde grandit dans la mode - loin de l'uniforme et des collants bleus marines qui ont rythmé sa scolarité à Lubeck - grâce à son oncle Gilles Dufour à la tête du studio Chanel, qui lui ouvre les portes de son premier stage chez Glamour qui l'épanouit et la façonne. Mathilde continue son ascension et franchit les portes des grandes maisons, de Prada à Dior où elle œuvre depuis maintenant 12 ans, avec comme mots d'ordre légèreté, liberté et fantaisie, et en gardant toujours ce zeste de distance. Si j'interviewe Mathilde aujourd'hui c'est parce que c'est une battante au sourire qui ne la quitte jamais. Sans transition avec son métier de rêve, l'année 2016 est marquée par des allers retours entre l'avenue Montaigne, ses people et ses paillettes, et sa chimiothérapie à la clinique Hartmann où elle a été soignée d'un cancer du sein. J'ai rencontré Mathilde au Gala de l'Institut Rafaël, la maison de l'après cancer dans laquelle elle s'est généreusement engagée, et notre premier échange m'a prouvé une fois de plus que ceux qui ont affronté une épreuve parlent le même langage, que ces épreuves changent définitivement notre regard sur la vie et qu'elles nous rendent meilleurs. Mathilde en est un exemple éloquent lorsqu'elle affirme fière et émue, qu'elle a de la chance et qu'elle est heureuse et amoureuse
Tout le monde a fredonné ou écouté au moins une fois « La Liste », ce carton écrit et interprété par Rose. Keren - de son vrai prénom - est une charmante provocatrice, excessive, qui fuit l'ennui au profit de la nuit et qui cultive sa souffrance pour inspirer ses chansons. Elle s'enivre de son succès, mais surtout d'alcool pour se desinhiber et de cocaine pour entretenir cette illusion de puissance et de contrôle qui annihile ses doutes, ses complexes et ses démons. Elle s'enfonce dans une spirale infernale, elle alterne - entre deux hospitalisations - sevrage et rechute, et pense ne jamais pouvoir en sortir. Elle cherche sans cesse la cause de ses souffrances et la solution à ses addictions. Une dernière épreuve pour la route : l'oncologue prend la place de l'addictologue et du psychologue pour soigner un cancer du sein. Si j'interviewe Rose aujourd'hui, c'est parce qu'elle est l'archétype de l'introspection et du rebond. Rose renaît de ses épreuves avec la ferme volonté de leur donner du sens. Après 5 albums, 2 livres, 1 podcast – contre addictions – et 1000 ressources exploitées avec autant d'excès que de détermination, Rose éclot dans une deuxième vie. Elle écrit sans cesse, sans filtre ni excuses, mais avec humour et dérision, toujours en jouant avec les mots. De la lecture à la méditation, de l'écriture au yoga et à la respiration, en passant par son fils Solal, sa famille, l'amour, ses amies et son permis de conduire, elle nous donne une leçon - et pas des moindres - on peut TOUJOURS y arriver
Fanny Jacq mon invitée du jour n'est pas une invitée comme les autres. Comme vous le savez et comme je le répète dans l'introduction de chaque début d'épisode, cette première saison de Ressources a été coproduite avec Resilience, cette entreprise à mission dédiée au suivi et à l'accompagnement des personnes atteintes de cancer. Et Fanny Jacq est non seulement la psychiatre de Resilience, mais en plus elle est drôle et très sympathique. Si j'interviewe Fanny aujourd'hui, c'est justement pour clôturer cette première saison, ouvrir ensemble notre boite à outils imaginaire, recenser et analyser le panel de ressources que nos invités nous ont confiés grâce à son oreille d'experte. J'espère sincèrement que les épisodes de cette première saison et que les ressources de ces personnalités lumineuses vous auront aidés ou inspirés et je suis déjà impatiente de vous faire découvrir la prochaine saison que je prépare avec beaucoup d'excitation.
Olivier Farouz est un épicurien, un type jovial éminemment sympathique de 50 ans, père de 3 enfants, et à la tête d'un gros groupe spécialisé dans la gestion de patrimoine. Olivier a toujours été animé par une rage de réussir. Cette rage s'est décuplée en 2017 le jour où il apprend - par hasard, qu'il a un cancer stade 3. Il se promet de profiter au maximum et que rien ne sera plus jamais un obstacle dans sa vie. Je connais Olivier depuis un peu plus d'un an, il est devenu un ami. Il ne m'avait jamais parlé de sa maladie jusqu'à ce jour de mai où il me confie alors que je signe mon livre : « un jour je te raconterai ce qui m'est arrivé ». Quelques mois plus tard, il me livre cette histoire surprenante et accepte mon invitation à témoigner. Si j'interviewe Olivier aujourd'hui, c'est parce qu'il est la preuve vivante, étonnante et incroyable de ce que le moral, l'état d'esprit et la détermination sont des facteurs clés et ont une incidence stupéfiante sur notre état de santé. Je me dis qu'il est une sacrée leçon de vie et je suis heureuse de vous la partager aujourd'hui.
Il y a maintenant 7 ans, Anais avait 22 ans, elle était étudiante, elle habitait déjà en région parisienne et bossait dans un restaurant du centre de Paris. Un soir de 2016, après son service, alors qu'elle sort faire la fête avec sa collègue, la soirée tourne au cauchemar et Anaïs est violée en rentrant chez elle. Cet évènement terrible aurait pu changer le cours de sa vie. Mais ce serait faire abstraction des ressources d'Anaïs qui entre dans un long combat judiciaire dans lequel elle peine à être reconnue comme une victime. Son maître mot, avancer, pour elle, pour et grâce à sa famille, et se reconstruire. Si j'interviewe Anaïs aujourd'hui, c'est parce qu'il ressort de son histoire, de son parcours, qu'elle a su faire de son drame une force, un engagement féministe et une réflexion sur la place des femmes, et ainsi lui donner du sens. Cette épreuve lui a aussi permis de s'intéresser à un mot qui aujourd'hui lui colle à la peau, ce mot, c'est la résilience.
Ginette Kolinka a 98 ans, elle a été déportée à Birkenau en avril 1944 et elle est l'une des dernières rescapées des camps de concentration. Elle me reçoit dans son appartement de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris, celui dans lequel elle a grandi avec son frère, ses sœurs et ses parents, et qu'elle n'a jamais quitté, sauf le temps de sa déportation. Après s'être tu pendant des dizaines d'années, elle a décidé de raconter l'horreur des camps, et sillonne les collèges et les lycées de France pour rencontrer leurs élèves, leur transmettre l'histoire et faire en sorte que l'indicible ne se reproduise plus. Aussi fou que ça puisse paraître, Ginette Kolinka ne cesse de répéter qu'elle a de la chance et qu'elle est née sous une bonne étoile, et elle utilise régulièrement l'humour pour expliquer ce qu'elle a vécu. Cet épisode est un peu… « à part » dirons-nous, aussi bien dans la forme, vous m'entendrez parler fort compte tenu de l'âge de mon invitée, que dans le fond, car le jour de notre interview, Ginette Kolinka n'a pas son humour habituel, elle ne comprend pas vraiment pourquoi je l'interroge, n'a pas très envie de répondre à mes questions, et surtout pas de me parler de ses ressources. Si elle m'envoie promener au départ, elle finit par se laisser faire et accepter notre échange....
Comme probablement beaucoup de filles de ma génération, j'avais entendu parler de l'épreuve de Laura sans jamais savoir le vrai du faux. Un tampon hygiénique aurait provoqué un choc sceptique et l'amputation de ses 4 membres. Les rumeurs diraient aussi, quinze ans plus tard, qu'elle allait bien et qu'elle vivait aujourd'hui normalement. Inutile de vous dire que je rêvais de rencontrer Laura, et au delà de savoir ce qui lui était réellement arrivé, de comprendre comment elle avait traversé ce drame à l'aube de ses 20 ans et quelles ressources elle avait bien pu exploiter. Lorsque Laura est entrée dans le café de notre rendez-vous, je ne pouvais pas imaginer que c'était cette jeune femme, jolie et souriante qui avait traversé une telle épreuve. J'ai écouté religieusement le récit d'une personnalité aussi discrète que forte. J'ai observé Laura, ses mains gracieuses et délicates raconter son parcours avec simplicité, j'ai été émue par sa façon de s'exprimer, vraie, sans tabou, et par son discours oscillant entre humilité et détermination. Je me suis dis que cette force était un exemple et que j'étais chanceuse qu'elle me confie son témoignage. A la fin de notre entretien, Laura prononce une phrase qui me marque : « Je ne sais pas ne pas être bien ». Si j'interviewe Laura aujourd'hui, c'est parce qu'elle une invincible, blindée de ressources, et qu'elle porte un message d'espoir et de gratitude. J'aime à me rappeler que les drames ont aussi une vertu, celle d'être à l'origine de rencontres extraordinaires et que nos épreuves respectives nous ont mis sur la route l'une de l'autre. Merci beaucoup Laura.
Sans même avoir besoin de l'entendre chanter, on le reconnaît à sa voix joyeuse et à son accent pied noir.Enrico Macias est tombé dans la musique grâce à celui qui deviendra son beau-père–Raymond Leyris et dans l'orchestre duquel son père était violoniste.C'est en quittant l'Algérie qu'il compose son premier titre qui le rend célèbre et que tout le monde connaît, « J'ai quitté mon pays ».A presque 85 ans, Enrico Macias est un mythe de la variété française : 60 ans de carrière, près de 500 chansons à son actif, plus de 50 millions d'albums vendus, il chante dans toutes les langues, avec les plus grands, il se produit au Carneggie Hall et jusqu'au japon ou Dubai, et la scène de l'Olympia n'a plus de secret pour lui, même lorsqu'il est aphone.Ce gout de la musique est semble-t-il génétique puisqu'il le transmet à ses deux enfants, Jocya et Jean-Claude avec lequel il travaille, et à ses 5 petits enfants tombés aussi dans la marmite, sa petite fille Julia fait d'ailleurs partie de ses choristes.Mais il est aussi l'auteur d'un livre sur l'Algérie, acteur, au théâtre, au cinéma - on se souvient notamment de son rôle dans la Vérité si je mens - et récemment dans la série Family Business sur Netflix où il goûte à son premier joint !Si j'interviewe Enrico Macias, c'est parce que sa musique est une véritable Ressource, et qu'il n'a cessé de chanter la paix, la vie et l'amour, malgré un parcours parsemé de drames.Plus qu'une ressource, « Paris tu m'as pris dans tes bras » est ma madeleine de Proust, la chanson que ma mère nous chantait enfants pour nous endormir et qu'à mon tour je susurre à l'oreille des miens avec – toujours - des trémolos dans la voix.