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Ginette Kolinka est arrêtée en mars 1944 par la Gestapo et déportée avec son père, son frère et son neveu à Birkenau. Elle est la seule rescapée de la famille à rentrer à Paris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Guillaume Pley et CYRILmp4 ont passé 24 heures à Auschwitz pour comprendre la vie et l'enfer vécus par deux survivantes de la Shoah : Ginette Kolinka et Esther Sénot.Les deux rescapées sont venues nous raconter leur histoire en plateau, la douleur de la séparation, la déshumanisation, la mort de leurs proches, les conditions atroces de leur détention, et le dur retour à la vie à leur retour des camps de la mort.Remerciements particuliers au Mémorial de la Shoah pour leur aide dans la fabrication du documentaire. À Jacques Fredj, le directeur du Mémorial de Paris, à Rémy l'historien qui nous a accompagnés, à Flavie pour l'organisation du voyage, à Lior, Ingrid et toute l'équipe des archives photo du Mémorial de la Shoah.Retrouvez le Mémorial de la Shoah sur instagram juste ici ➡️ https://www.instagram.com/memorialshoahofficielEt également sur YouTube ➡️ https://www.youtube.com/@memorialdelashoahLa BD « Adieu Birkenau » de Ginette Kolinka est disponible juste ici ➡️ https://amzn.to/3HJRYXfPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmediaTikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://www.snapchat.com/p/79feb744-104e-4e38-a441-0da77257333d/337862388963328 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
David Teboul ""Les filles de Birkenau" (Les Arènes) Les filles de Birkenau rassemble les dernières mémoires de survivantes des camps de la mort, réunies par David Teboul, auteur et documentariste. À travers leurs témoignages puissants et intimes, ce livre révèle des aspects inédits de la vie dans les camps. Témoignages directs et émouvants, ce récit est une exploration poignante et inédite du vécu des déportées : Isabelle Choko, Esther Sénot, Ginette Kolinka, Judith Elkan-Hervé. Musique : Daniel Darc « la taille de mon âme »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les 80 ans de la libération d'Auschwitz-Birkenau a été récemment célébrée. Ginette Kolinka est l'une des survivantes de ce camp d'extermination. Elle vient d'avoir 100 ans et à cette occasion la journaliste Pascale Clark lui adresse cette lettre. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
« Il y a toujours tellement plus d'adieux que de desseins ou d'intérêts dans les évènements qu'on vit » : voilà l'une des phrases extraites du nouveau roman (« Trésor caché », Albin Michel) de Pascal Quignard. L'écrivain français partage dans son œuvre ses observations et ses intuitions sur les énigmes qui jalonnent la vie, nos vies. Dans sa nouvelle fiction, il est question de solitude, de vie sociale, de vieillesse, d'amour et de « l'âme de l'âme » qu'est notre corps. Pascal Quignard est notre invité, cette semaine. Dans son « A quoi tu penses ? », le professeur de philosophie et journaliste Simon Brunfaut s'intéresse à la lecture et à la patience qu'elle requiert dans un monde de l'immédiateté. Enfin, dans « En toutes lettres ! », la journaliste et écrivaine Pascale Clark écrit à Ginette Kolinka, l'une des dernières rescapées de la Shoah toujours en vie. La playlist de Pascal Quignard : -Federico Monpou - Cantate de l'âme -Dalida - Les feuilles mortes -Chopin - Nocturne, op. 15 : No. 3 in G Minor Lento Les choix culturels : - La série « Families like Ours » de Thomas Vinterberg. - « Romans et nouvelles » de Yasunari Kawabata (Le Livre De Poche). - « Nos dernières fois » de Sophie Galabru (Allary Editions). - Le film « L'Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Elle a été déportée dans le même convoi que Simone Veil, dont elle était l'amie Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1-Per non dimenticare. Un anno senza la piccola Hind uccisa a Gaza dall'esercito israeliano. La sua telefonata per chiedere aiuto commosse il mondo. 2-Accusò Trump di deriva autoritaria. L'ex capo dell'esercito Mark Milley verrà privato della scorta e del nullaosta di sicurezza. 3-Ucraina. La Russia punta a conquistare l'intera regione di Donestk in vista di un possibile negoziato. Il punto di Esteri. 4-Serbia, la protesta degli studenti non si ferma nonostante le dimissioni del premier Milos Vucevic. (Massimo Moratti – OBC) 5-Romanzo a fumetti. Ginette Kolinka, il graphic novel di Aurore d'Hondt. Quasi centenaria Kolinka è una delle ultime sopravvissute della Shoah in Francia.
C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle.La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. »Bâtiments en ruinesEn ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen.Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. »Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmesLa Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. »Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. »Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnelsAux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann.À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. »Transmettre la mémoireFace aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. »La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. »Transmettre, un poids ou un défi ?Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ».À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. »Ginette Kolinka, passeuse de mémoireQuelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée.Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
Zum 80. Jahrestag der Befreiung des Konzentrationslagers Auschwitz wird auch viel diskutiert, wie das Grauen der Nationalsozialisten an nachfolgende Generationen vermittelt werden kann, wenn immer weniger Verfolgte von damals noch leben. Dabei werden Comics immer wieder als eine Möglichkeit genannt. Der Comic "Adieu Birkenau - Eine Überlebende erzählt" zeichnet die Erfahrungen der französischen Jüdin Ginette Kolinka auf, die im Lager Auschwitz-Birkenau interniert war. Andrea Heinze stellt den Comic vor.
Elle s'appelle Eva Szepesi. C'est une vieille dame de 92 ans. Le Süddeutsche Zeitung à Munich nous raconte son histoire. « En hiver, ses mains sont toujours froides. Elle a beau mettre des gants et se badigeonner les mains de crème, les gerçures de ses doigts ne cicatrisent pas. » Et pour cause, il y a des souvenirs que la chair et l'esprit n'oublient pas. « Il y a quatre-vingts ans, à la même époque, Eva se tenait nue devant des SS, la neige était tombée. Elle grelottait de peur et de froid. Elle avait 12 ans. Elle était seule, sans ses parents. (…) Environ 232.000 enfants et adolescents ont été déportés à Auschwitz, rappelle le quotidien allemand. Lorsque le camp a été libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945, il y avait moins de 500 enfants de moins de 15 ans. »Depuis ces dernières années, relate encore le Süddeutsche Zeitung, « Eva Szepesi parcourt le pays, s'exprime dans les écoles, dans les centres de formation, dans les médias. L'année dernière, elle a prononcé un discours au Bundestag à l'occasion de la Journée de la mémoire de l'Holocauste. Elle a (notamment) déclaré que la Shoah n'avait pas commencé avec Auschwitz, mais “avec le silence et le détournement des valeurs de la société (allemande)“. »« Nous comptons sur vous… »En France, elles s'appellent Ginette Kolinka, Esther Senot, Yvette Lévy et Judith Elkán-Hervé, elles font partie des derniers témoins de la Shoah. Et elles lancent cet appel dans Libération à Paris : « nous ne sommes plus qu'une poignée, nous comptons sur vous. Nous comptons sur vous, les jeunes, pour que vous puissiez témoigner en notre nom face aux négationnistes et autres faussaires de l'histoire. »Commentaire de Libération : « cette parole est plus que jamais vitale. L'indifférence quasi générale qui a accueilli la parole des rescapés de la Shoah en 1945 s'est progressivement dissipée au fil des décennies. Au moment où l'antisémitisme ne se cache à nouveau plus, cette indifférence ne doit pas se rétablir. »Rester lucideEn effet, rebondit Le Figaro, « en France, le pays de Bernard Lazare, de Simone Weil et de Marc Chagall, les actes antisémites ressurgissent : insultes dans la rue ou sur les réseaux sociaux, murs des synagogues et tombes tagués ; pour ne rien dire des événements odieux que furent l'attaque terroriste de Mohammed Merah contre l'école Ozar Hatorah (en 2012), l'assassinat d'Ilan Halimi par le “gang des barbares“ (en 2006), puis de Mireille Knoll par Yacine Mihoub (en 2018), où l'on découvrit, accablés, que la cruauté se parait encore une fois des oripeaux des préjugés les plus misérables. Des faits divers isolés ? Aussi isolés que les incidents qui survenaient à Berlin ou à Varsovie dans les années 30, soupire Le Figaro, et qui trouvèrent leur sinistre apothéose dans les camps de la mort. L'histoire ne se répète pas automatiquement, mais elle doit toujours être une leçon de lucidité. »Le retour des « aboiements haineux »Le Soir à Bruxelles insiste : « le récit historique le plus cauchemardesque ne suffit pas. Les survivants qui témoigneront ce lundi pour exprimer un énième “plus jamais ça“ réveilleront les consciences le temps d'une cérémonie. Mais que pèseront leurs avertissements face à la montée en puissance des extrêmes droites et de l'intolérance ? Pour éviter le pire aux générations à venir, s'exclame le quotidien belge, nous avons besoin de diplomatie préventive, d'institutions démocratiques fortes, de coopération internationale et de lutte contre les extrémismes. Et plus encore, de la capacité de chacun à prendre ses distances vis-à-vis des aboiements haineux. Ce n'est qu'ainsi que d'autres Auschwitz nous seront peut-être épargnés. »Et malheureusement, les « aboiements haineux » n'ont pas disparu, note le Guardian à Londres… « L'extrême droite est en hausse dans toute l'Europe, y compris en Allemagne. Lundi dernier, l'homme le plus riche du monde, Elon Musk, a fait ce qui a été largement considéré comme deux saluts nazis alors qu'il célébrait l'investiture présidentielle américaine. Plus tôt ce mois-ci, il avait accueilli Alice Weidel, la dirigeante de l'Afd, parti d'extrême-droite en Allemagne, pour une conversation sur X dans laquelle elle a suggéré qu'Hitler “était un communiste, un socialiste, et, avait-elle affirmé, nous sommes l'opposé“. Enfin, le président Trump lui-même, pointe encore le Guardian, a adopté une rhétorique fasciste en qualifiant les immigrés de “vermine“ et en les accusant d'“empoisonner le sang“ du pays. »
À l'occasion du 80e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau, lundi 27 janvier 2025, Ginette Kolinka, 99 ans, rescapée du camp, raconte son histoire sur RTL et passe un message puissant contre la haine. C'est l'un des derniers témoins de la Shoah.
L'Europe aurait-elle déjà renoncé ? La Tribune Dimanche, en tout cas, nous fait part de ses doutes. Les Européens sont « pétrifiés », « après cette rude semaine marquée par le retour du bulldozer Trump », observe le journal, « le langage fleuri et agressif du successeur de Joe Biden, qui a fait de l'esbroufe et du coup de menton les fondements de sa politique, aurait dû déclencher une mobilisation tous azimuts sur le Vieux Continent (…) raté, la charge attendue du nouveau maître de la Maison Blanche a laissé les Européens sans voix ou presque ». Et l'avenir n'est pas engageant, observe le journal, qui enfonce le clou : « l'Europe, si elle verse dans le défaitisme et le fatalisme, risque de perdre les valeurs qui lui ont permis de connaître 80 ans de paix et de prospérité ».PromesseQuatre-vingts ans en effet depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale… Demain, lundi 27 janvier, marquera d'ailleurs le 80ᵉ anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz… Et les rescapés des camps de la mort sont rares. Seuls 12 d'entre eux sont « encore en vie en France », nous dit le Nouvel Obs, qui a rencontré Esther Dzik-Senot, 97 ans, et Ginette Kolinka, « bientôt centenaire ». Toutes deux « continuent à transmettre la mémoire de la Shoah. » « À Birkenau », précise l'hebdomadaire, « Esther avait fait la promesse à sa grande sœur Fanny de témoigner. » « Elle était à l'infirmerie, crachait le sang. Elle m'a prise dans ses bras et elle m'a dit : "c'est fini pour moi, mais toi tu vas tenir et raconter pour qu'on ne soit pas les oubliés de l'histoire" ». TémoignerMais pour Esther, comme pour Ginette, il a fallu du temps, avant de pouvoir témoigner. « Après la guerre », raconte Esther, « on ne passait pas inaperçues avec nos têtes rasées et nos silhouettes cadavériques. J'ai commencé à tout raconter. Mais les gens pensaient que j'inventais (…) longtemps, ça n'a pas été possible de parler ». « Ginette, elle, a d'abord voulu tout effacer », poursuit le Nouvel Obs. Elle ne dira rien, ni à son mari, ni à son fils. Jusqu'au début des années deux mille, et « l'appel de la fondation de Steven Spielberg, qui récoltait des témoignages pour le mémorial Yad Vashem, en Israël ». Aujourd'hui, malgré leur grand âge, Esther Dzik-Senot et Ginette Kolinka continuent de témoigner, de « transmettre la mémoire de la Shoah », particulièrement dans les écoles.► Notez que demain lundi, RFI vous propose une journée spéciale, avec de nombreux RDV consacrés au 80e anniversaire de la libération d'Auschwitz. Ginette Kolinka sera l'invitée d'Arnaud Pontus à 7H15 heure de Paris.Fuite en avantÀ la Une de la presse hebdomadaire également, les relations houleuses entre la France et l'Algérie. C'est tout d'abord Marianne, qui s'exclame en Une : « Algérie, le chantage ça suffit. Derrière la haine de la France, un régime aux abois », ajoute l'hebdomadaire, qui revient sur les événements de ces derniers mois, et particulièrement sur l'arrestation en Algérie, de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal. « La fuite en avant radicale contre la France du président algérien Abdelmadjid Tebboune », accuse Marianne, « ne vise qu'à susciter des réflexes nationalistes pour soutenir sa personne ». L'hebdomadaire a interrogé Chawki Benzehra, un opposant algérien. À ses yeux, « le régime algérien, devenu très fébrile, a maintenant une approche belliqueuse des relations internationales, teintée de complotisme. Le gouvernement de Tebboune utilise ces crises, notamment avec la France, ainsi que l'histoire coloniale pour détourner le regard de la population algérienne des problèmes que traverse le régime ». « Au lieu de construire un vrai état de droit, avec des institutions dignes de ce nom », ajoute l'opposant, « le régime passe son temps à dénoncer un « complot macronito-sioniste » contre l'Algérie ». OffenseLes relations entre la France et l'Algérie, il en est aussi question dans l'Express. C'est à la Une de l'hebdomadaire : la photo du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, avec cette phrase : « rien ne donne à l'Algérie le droit d'offenser la France ». Une mise au point signée du ministre lui-même qui est longuement interrogé par l'hebdomadaire. Il revient notamment sur l'expulsion du territoire français de l'influenceur algérien Doualemn, pour des propos haineux à l'égard d'un opposant algérien, et que l'Algérie a refusé de reprendre sur son territoire, le renvoyant en France. Bruno Retailleau accuse l'Algérie « de ne pas avoir respecté le droit international. » Quant à Boualem Sansal, « il a été arrêté injustement », poursuit le ministre de l'Intérieur, « il est détenu scandaleusement par le régime algérien. C'est inadmissible ». Bruno Retailleau qui hausse le ton et plaide pour un « meilleur contrôle des entrées sur le territoire français », « nous sommes trop généreux », dit-il, révélant par ailleurs qu'il n'a plus aucun lien « institutionnel » avec l'Algérie. Bruno Retailleau qui appelle toutefois à « normaliser » et « dépassionner » la relation diplomatique de la France avec l'Algérie.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 24 janvier 2025.
durée : 02:58:57 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Ginette Kolinka, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Nastasia Hadjadji et Thibaut Boutrou, André Comte-Sponville, Lyas sont les invités de la matinale.
durée : 00:10:18 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - À 7h50, Ginette Kolinka, survivante de la Shoah, est l'invitée de Sonia Devillers. Elle témoigne de ce qu'elle a vécu dans les camps, et raconte son espoir que "ceux qui nous ont écouté" perpétuent cette mémoire quand tous les survivants seront partis. - invités : Ginette KOLINKA - Ginette Kolinka : Survivante du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau
durée : 00:10:18 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - À 7h50, Ginette Kolinka, survivante de la Shoah, est l'invitée de Sonia Devillers. Elle témoigne de ce qu'elle a vécu dans les camps, et raconte son espoir que "ceux qui nous ont écouté" perpétuent cette mémoire quand tous les survivants seront partis. - invités : Ginette KOLINKA - Ginette Kolinka : Survivante du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau
Raconteuses et raconteurs, bienvenue dans La Machine à écrire, le podcast de celles et ceux qui créent des histoires. Ce 1er épisode de cette 4e saison arrive doublement trop tard. D'abord, vous étiez nombreux à réclamer de nouveaux épisodes depuis la rentrée. Ensuite, et c'est là une raison bien plus triste, l'une des héroïnes de ce récit, Madeleine Riffaud, grande résistante et symbole de liberté, nous a quittés la semaine dernière. Cet épisode lui rend hommage, à travers les mots de Jean-David Morvan, avec qui elle a coécrit l'adaptation de sa vie en bande dessinée.Dans cet épisode, nous parlons de courage, de résistance et de mémoire collective avec 2 invités exceptionnels. Le 1er est un journaliste et éditorialiste politique de renom, que vous connaissez pour ses émissions sur France Inter et ses écrits dans Libération. Son dernier ouvrage, Les Évasions perdues, est une BD inspirée de l'histoire de son père, jeune aspirant officier capturé pendant la Seconde Guerre mondiale et enfermé dans un stalag. Illustré par François Warzala, ce récit évoque l'université de la collaboration mise en place par le régime de Pétain et le 3e Reich, la responsabilité sociale des élites en temps de crise, et les dilemmes moraux de la résistance.Notre 2e invité, le scénariste Jean-David Morvan, nous parle de "Madeleine, Résistante"; son travail sur la vie de Madeleine Riffaud, coécrit avec elle et dessiné par Dominique Bertail, mais également d'Adieu Birkenau sur Ginette Kolinka et des autres résistants qu'il a mis en images. Il nous raconte comment il s'appuie sur les témoignages de ces héros pour rendre hommage à leur engagement et transmettre aux jeunes générations les valeurs de courage et de résilience.Bonne écoute !S'abonner à notre newsletter 5 Bonnes Histoires le vendredi. Nous suivre sur les réseaux :Instagram : @podcast.lamachineaecrire Facebook :@podcast.lamachineaecrireX / Twitter : @lmae_podcast Threads : @podcast.lamachineaecrireHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 Minutes du 21/06/2024 Ce vendredi, l'historien Pascal Blanchard, l'essayiste Noémie Halioua, Anne-Lorraine Bujon, directrice de la rédaction de la revue “Esprit” et la dessinatrice Coco reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par notre invité Elhad Dahalani, leader du groupe L-Had, devenu maître de l'utende à Mayotte. L'arrivée de la télévision dans les années 1990 a fait disparaître cet art oratoire traditionnel, à la rencontre du slam et de la poésie. Elhad Dahalani l'ouvre alors au monde en habillant ses textes en musique et chantant en deux langues — shimaore et français : “Mayotte est un département français, le shimaore est une langue régionale. Les deux langues sont à défendre à travers notre culture.” Engagé pour l'éducation et la jeunesse à Mayotte, il explique vouloir remettre la culture au centre de son île. Retour sur deux actualités de la semaine : Législatives anticipées. “Les extrêmes sont aux portes du pouvoir” d'après Kylian Mbappé ; Marcus Thuram appelle à “se battre au quotidien pour que le RN ne passe pas”... Depuis les résultats des élections européennes et l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, les prises de position politiques de plusieurs sportifs se sont multipliées. “On doit se féliciter que ces jeunes hommes aient un regard sur la société et il ne m'appartient pas de brider leurs avis sur un certain nombre de sujets qui concernent leur génération” a déclaré le président de la FFF Philippe Diallo. Les sportifs doivent-ils entrer dans la mêlée ? Vers une France ingouvernable ? Presque deux semaines après la dissolution annoncée par Emmanuel Macron, la “clarification” de la vie politique française espérée par le président se traduit par une bataille entre trois blocs pour les législatives : le Nouveau Front populaire d'un côté, l'extrême droite de l'autre et au centre, l'actuelle majorité présidentielle. Depuis 1958, la France a vu coexister à trois reprises un président de la République et un Premier ministre de camps opposés — Mitterrand, Chirac ; Mitterrand, Balladur ; Chirac, Jospin. Une majorité va-t-elle sortir des urnes ? Le pays se prépare-t-il à une nouvelle cohabitation ? “Entre un parti antisémite [le Nouveau Front populaire] et un parti projuif, je voterai pour un parti projuif.” Pour Serge Klarsfeld, qui a consacré sa vie à démasquer les anciens criminels nazis, le Rassemblement national a fait “sa mue”. Une prise de position que ne comprend pas Ginette Kolinka, âgée de 99 ans, survivante du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau : “Quand on voit [Serge] Klarsfeld être d'accord avec eux, là tu te dis qu'il y a quelque chose qui ne va plus. Si même les Juifs se mettent du côté de l'extrême droite, on n'en finira jamais.” C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Au bac de philo 2024, de nombreux lycéens ont confondu Simone Weil, philosophe dont le travail est au programme cette année, avec Simone Veil, ancienne ministre et défenseuse de l'IVG. C'est le Point com d'Alix Van Pée. C'est l'histoire d'une “mauvaise herbe” dont l'armure génétique a réussi à s'adapter et à résister au glyphosate. Claude Askolovitch nous raconte cette première mondiale. Notre Une internationale est celle du quotidien allemand “Die Welt”, illustrée d'une photo saisissante de Kim Jong-un et Vladimir Poutine dans une voiture blindée. À l'occasion d'un sommet entre les deux pays à Pyongyang, les deux dirigeants ont signé un accord de “partenariat stratégique”, prévoyant une assistance mutuelle en cas d'agression. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 21 juin 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Ginette Kolinka est arrêtée en mars 1944 par la Gestapo et déportée avec son père, son frère et son neveu à Birkenau. Elle est la seule rescapée de la famille à rentrer à Paris.
Guillaume Pley et CYRILmp4 ont passé 24 heures à Auschwitz pour comprendre la vie et l'enfer vécus par deux survivantes de la Shoah : Ginette Kolinka et Esther Sénot.Les deux rescapées sont venues nous raconter leur histoire en plateau, la douleur de la séparation, la déshumanisation, la mort de leurs proches, les conditions atroces de leur détention, et le dur retour à la vie à leur retour des camps de la mort.Remerciements particuliers au Mémorial de la Shoah pour leur aide dans la fabrication du documentaire. À Jacques Fredj, le directeur du Mémorial de Paris, à Rémy l'historien qui nous a accompagnés, à Flavie pour l'organisation du voyage, à Lior, Ingrid et toute l'équipe des archives photo du Mémorial de la Shoah.Retrouvez le Mémorial de la Shoah sur instagram juste ici ➡️ https://www.instagram.com/memorialshoahofficielEt également sur YouTube ➡️ https://www.youtube.com/@memorialdelashoahLa BD « Adieu Birkenau » de Ginette Kolinka est disponible juste ici ➡️ https://amzn.to/3HJRYXfPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmediaTikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://www.snapchat.com/p/79feb744-104e-4e38-a441-0da77257333d/337862388963328 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Shoah est l'une des pages les plus sombres de l'histoire. Qu'est-ce que le devoir de mémoire ? Comment devenir passeur de mémoire ? Pour en parler, Alix Grousset reçoit dans ce nouvel épisode de L'entre deux, Ginette Kolinka, survivante du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau.
durée : 00:03:55 - Capture d'écrans - par : Dorothée Barba - Depuis 27 ans, elle sillonne la France, s'invitant dans les établissements scolaires pour raconter son histoire et celle des déportés. À 99 ans, Ginette Kolinka revient sur sa vie dans un très beau documentaire.
REDIFFUSIONA 98 ans, Ginette Kolinka se dit “heureuse”. “J'ai eu une période de malchance”, confie-t-elle, dans un euphémisme pour décrire sa déportation.Ginette Kolinka a survécu aux camps de la mort, contrairement à son père et son frère, déportés avec elle et qui font partie des près de six millions de Juifs assassinés par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Il n'existe pas de chiffres précis sur l'extermination des Roms par le régime nazi et ses alliés - entre 220.000 et 500.000 selon les historiens. Depuis des années, cette Parisienne sillonne la France pour raconter son histoire dans les collèges et les lycées, et faire des élèves des “passeurs de mémoire”.Reportage dans un collège de Bagnolet, en banlieue parisienne, où Ginette Kolinka s'est rendue un matin de janvier.Ginette Kolinka a publié en 2023 avec la journaliste Marion Ruggieri “Une vie heureuse” (Editions Grasset).Reportage : Antoine Boyer Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP.Vous avez des commentaires ? Des idées de sujets ? Envie de témoigner ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles. Si vous aimez Sur le fil, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9e art - le podcast de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image d'Angoulême
Ginette Kolinka est l'une des dernières survivantes du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Depuis plus de vingt ans, elle est une véritable passeuse de mémoire de la Shoah enchainant les rencontres avec différents publics. Son histoire a été racontée dans deux bandes dessinées, Adieu Birkenau et Récit d'une rescapée d'Auschwitz dessinée par Aurore d'Hondt. L'autrice et Ginette Kolinka sont les invitées de ce numéro spécial de notre podcast. Bonne écoute !
durée : 00:29:11 - Portraits sensibles - Chaque jour Kriss dressait le portrait sensible de quelqu'un de célèbre dans son immeuble, dans sa rue, dans sa ville ou plus loin. En décembre 2000, Ginette Kolinka ne sillonnait pas encore les routes de France à la rencontre des collégiens et lycéens.
durée : 00:29:18 - Portraits sensibles - La vie de Ginette Kolinka. Une enfance bien parisienne. Et puis la guerre, l'exode, l'arrestation avec son père, son frère et son neveu. La déportation dont elle reviendra seule. Et puis la vie. Une bonne vie, d'ailleurs avec quand même, sur les moments les plus durs, des années de silence.
Comment ne pas oublier ? En 1945, les alliés découvrent l'horreur des camps de concentration. Dès 1933 et l'instauration du IIIe Reich jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945, les naz*s vont mettre en place un processus méthodique d'ext*rmination des juifs mais aussi des tziganes, des handicapés, des homosexuels et plus largement de leurs opposants politiques. Plus de 6 millions de juifs vont être ass*ssinés. Et la méthode de mise à mort va glacer le monde entier. Après leur avoir fait croire qu'ils allaient aux douches, on leur faisait inhaler un gaz mortel avant de les brûler. C'est la première fois dans toute l'histoire de l'humanité que de telles horreurs sont commises à si grande échelle. Toutes ces personnes sont mortes, pas parce qu'elles défendaient un territoire, qu'elles étaient militaires ou qu'elles combattaient d'une quelconque manière un ennemi. Non, elles sont mortes pour ce qu'elles étaient. A la fin de la guerre et à la libération des camps, certains étaient encore vivants. C'est le cas de Ginette Kolinka qui a passé plusieurs mois dans l'un des camps : Birkenau. On a pu la rencontrer et discuter avec elle. Ginette Kolinka, née Cherkasky le 4 février 1925 à Paris, est une survivante du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau et, à partir des années 2000, passeuse de mémoire de la Shoah. DANS CETTE INTERVIEW : 00:00 : Introduction 02:34 : Êtes-vous heureuse aujourd'hui ? 04:07 : Vous a-t-on volé une partie de votre vie ? 05:37 : La vie dans les camps. 12:00 : Avez-vous gardé contact avec d'autres ? 14:45 : Le s*cide d'H*tler, comment le vit-on ? 15:52 : Le devoir de mémoire. 16:50 : Comment se reconstruit-on ? 18:57 : Le conflit israélo-palestinien. 19:50 : Que diriez-vous à la jeune femme de l'époque que vous étiez ? 20:05 : Avez-vous peur qu'on oublie ? 20:53 : Le mot de la fin. Le Crayon est sur tous les réseaux ! ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Tiktok : https://www.tiktok.com/lecrayonmedia/ ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Articles : https://lecrayon.kessel.media/ ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Podcasts : https://podcasters.spotify.com/pod/show/le-crayon ► X : https://twitter.com/lecrayonmedia/ ► Notre site : https://www.lecrayongroupe.fr/
durée : 00:02:41 - Grand angle - A 98 ans, Ginette Kolinka, l'une des dernières survivante d'Auschwitz, parcoure inlassablement la France à la rencontre de collégiens et de lycéens. Consciente, dans le contexte actuel, que l'enseignement de l'histoire de la Shoah n'est pas un rempart suffisant contre l'antisémitisme. - invités : Sebastien Sabiron - Sébastien Sabiron : Journaliste
Ginette Kolinka a 98 ans, elle a été déportée à Birkenau en avril 1944 et elle est l'une des dernières rescapées des camps de concentration. Elle me reçoit dans son appartement de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris, celui dans lequel elle a grandi avec son frère, ses sœurs et ses parents, et qu'elle n'a jamais quitté, sauf le temps de sa déportation. Après s'être tu pendant des dizaines d'années, elle a décidé de raconter l'horreur des camps, et sillonne les collèges et les lycées de France pour rencontrer leurs élèves, leur transmettre l'histoire et faire en sorte que l'indicible ne se reproduise plus. Aussi fou que ça puisse paraître, Ginette Kolinka ne cesse de répéter qu'elle a de la chance et qu'elle est née sous une bonne étoile, et elle utilise régulièrement l'humour pour expliquer ce qu'elle a vécu. Cet épisode est un peu… « à part » dirons-nous, aussi bien dans la forme, vous m'entendrez parler fort compte tenu de l'âge de mon invitée, que dans le fond, car le jour de notre interview, Ginette Kolinka n'a pas son humour habituel, elle ne comprend pas vraiment pourquoi je l'interroge, n'a pas très envie de répondre à mes questions, et surtout pas de me parler de ses ressources. Si elle m'envoie promener au départ, elle finit par se laisser faire et accepter notre échange....
Le 7 octobre 2023 : « Un pogrom au XXIe siècle », titre le Point, qui revient en détail sur cette journée où « le monde a atteint un sommet d'horreur ». L'hebdomadaire revient heure par heure sur les faits qui se sont déroulés ce jour-là, notamment dans les kibboutz, comme celui de Kfar Aza, « où 77 des 400 habitants du village ont été tués ». Les témoignages des survivants sont nombreux. Ils racontent le déluge des roquettes, les corps « découpés en morceaux », les appels d'enfants terrorisés à leur mère, alors qu'ils sont sur le point d'être pris en otages.Il y a aussi la violence des photos, les scènes de crime, les corps ensanglantés. Des « centaines de témoignages » ont été recueillis, précise le Point, dont l'objectif est clair : il s'agit de « faire face à la volonté de certains de minimiser ou de relativiser ce pogrom du XXIe siècle, [...] cette journée d'infamie ».C'est « le péril antisémite », s'alarme l'Obs. En France, « il ne cesse de grandir. [...] Insultes, tags de croix gammées, menaces sur les personnes, les synagogues et les écoles ». Et la « fièvre » est « mondiale », ajoute l'hebdomadaire qui revient sur l'épisode survenu en Russie, à l'aéroport du Daghestan, « lorsque des grappes de types ivres de vengeance se sont rués sur un avion en provenance de Tel Aviv ». L'Obs s'inquiète pour les juifs de cette région du Caucase, « 700 familles y subsistent encore. [...] Nul doute qu'après ce pogrom avorté, le Caucase va finir par les perdre jusqu'au dernier ».La situation est grave mais il ne « faut pas avoir peur », estime de son côté Ginette Kolinka, bientôt 99 ans, rescapée de la Shoah. « On parle de recrudescence de l'antisémitisme, mais la réalité, c'est que ça a toujours existé. Simplement on en parle peut-être davantage durant certaines périodes liées à des conflits », dit-elle dans une interview à Paris Match. Et elle s'indigne : « Avant de penser religion, pensons aux êtres humains. Croyez-vous qu'une mère réagisse différemment, qu'elle soit israélienne ou palestinienne, quand elle voit son enfant tué ? Non, je me mets aujourd'hui à la place de toutes les mères qui voient leurs enfants se faire tuer, sans distinction. »Une marche contre l'antisémitisme à ParisC'est la Une de la Tribune-Dimanche, qui affiche les photos de dix personnalités qui participeront à cette marche : écrivains, cinéastes, humoristes, animateurs télé. Des personnalités qui s'engagent et « soutiennent la mobilisation républicaine d'aujourd'hui », explique le journal. Chacun exprime sa motivation : « Je marche parce que je suis juif et parce que les miens n'ont jamais eu aussi peur », déclare l'animateur de télé Arthur.« Abandonner la lutte contre l'antisémitisme aux juifs est profondément raciste », estime de son côté l'humoriste Sophia Aram, qui ne veut pas voir dans la présence de l'extrême droite à cette manifestation, une raison pour ne pas en être. « Le Rassemblement national reste dangereux, dit-elle, mais sa participation, [...] ne saurait justifier qu'on abandonne à ces tartuffes le terrain de l'antiracisme par crainte que le RN en devienne le fer de lance. » D'autres personnalités, dans Aujourd'hui en France, s'engagent, elles aussi. Notamment l'évêque de Nanterre Matthieu Rougé : « Pour les catholiques, il est essentiel d'y être. La lutte contre l'antisémitisme est un engagement d'hier, d'aujourd'hui et de demain. »« Il ne faut pas oublier l'Ukraine »« Il ne faut pas oublier l'Ukraine », c'est le message qu'Olena Zelenska, l'épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, est venue porter en France. Habillée de noir, elle pose pour la photo, dans l'Express, le regard fixe, sans un sourire. Elle tient tout d'abord à dire que les Ukrainiens « partagent les souffrances du peuple israélien. Mais, il est primordial de ne pas laisser l'attention du monde se détourner de l'Ukraine. Nous constatons déjà que l'aide militaire en direction de notre pays arrive trop lentement pour permettre un changement positif sur la ligne de front. » Et elle met en garde : « Réfléchissons à ce qui se passerait si l'Ukraine n'avait pas tenu. À notre place, il y aurait la Russie et ce sont des centaines de kilomètres qui se rapprocheraient de vous, de vos maisons. »De son côté, l'Obs fait le même constat. « La guerre en Ukraine a jusqu'ici tenu le monde en haleine, suscitant les terreurs les plus viscérales et les indignations les plus légitimes. » Mais « l'opinion publique mondiale se lasse de ce conflit qui s'enlise à l'approche de l'hiver. Comme on se fatigue d'une série aux saisons trop nombreuses, quand l'intrigue tire en longueur et que les rebondissements se font rares ». Et puis, ajoute l'Obs, le « terrible pogrom du 7 octobre, avec ses tragiques conséquences et le possible embrasement des milices religieuses du Moyen-Orient, agitées par l'Iran, (ce terrible pogrom donc) a lancé un autre blockbuster, qui chasse le premier ».
Découvrez le récit d'une rescapée d'Auschwitz-Birkenau, Ginette Kolinka, à travers la bande dessinée d'Aurore D'Hondt
Adieu BirkenauGinette Kolinka, survivante d'Auschwitz, raconte... La vie avant, pendant et après Auschwitz, racontée par l'une des dernières témoins directe de la Shoah. Un récit plein d'émotions, entre mémoire et humanité. 21,90€, JD Morvan, Victor Matet, Efa, Cesc et CESC, Roger
L'émission 28 Minutes du 26/09/2023 L'optimisme à toute épreuve de Ginette Kolinka, rescapée de Birkenau “Tout ce qu'il pouvait y avoir en moi de sentimental est resté à Birkenau. Ce manque de compassion est une conséquence de la déportation''. Ginette Kolinka est une rescapée des camps de concentration nazis. Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 avec son père, son petit frère et son neveu, elle est déportée à Birkenau, en Pologne. Elle sera seule à revenir en mai1945. Pendant longtemps, comme beaucoup de rescapés de la Shoah, Ginette Kolinka demeure silencieuse, par peur “d'embêter les gens” avec son histoire. Puis, il y a une vingtaine d'années, elle accepte de témoigner. Depuis, elle part à la rencontre des plus jeunes, dans les collèges et les lycées français, et transmet la mémoire du génocide. À 98 ans, elle se raconte à travers une bande-dessinée, “Adieu Birkenau”, publiée le 27 septembre chez Albin Michel. Ginette Kolinka vient témoigner sur notre plateau. Faut-il imposer des contreparties aux bénéficiaires du RSA ? Depuis ce lundi 25 septembre, l'Assemblée examine en séance publique le projet de loi “pour le plein-emploi”. L'objectif : atteindre un taux de chômage à 5 % d'ici à la fin du quinquennat, contre un peu plus de 7 % aujourd'hui. Pour y parvenir, le gouvernement compte refondre le service public de l'emploi dans une nouvelle identité, “France Travail”, et réformer le RSA. La nouvelle loi entend obliger ses bénéficiaires — près de deux millions d'allocataires en France — à effectuer un minimum d'heures d'activité chaque semaine, en contrepartie des sommes versées. En cas de refus ou d'arrêt d'une activité, les bénéficiaires du RSA seraient passibles d'une “sanction-remobilisation'', donc d'une suspension temporaire de leur allocation. Pour la majorité gouvernementale, il s'agit par ces mesures de favoriser l'insertion des bénéficiaires de l'aide. La gauche et les syndicats dénoncent quant à eux un texte de “guerre sociale”, et fustigent des mesures à la fois infantilisantes et stigmatisantes. On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 26 septembre 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Série : “Des voix qu'il faut entendre” - Episode 3/5A 98 ans, Ginette Kolinka est “heureuse”.“J'ai eu une période de malchance”, confie-t-elle, dans un euphémisme pour décrire sa déportation.Ginette Kolinka a survécu aux camps de la mort, contrairement à son père, son frère, déportés avec elle et qui font partie des près de six millions de Juifs assassinés par les nazis pendant la Deuxième guerre mondiale. Et depuis des années, cette Parisienne sillonne la France pour raconter son histoire dans les collèges et les lycées, et faire des élèves des “passeurs de mémoire”.A l'occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, reportage dans un collège de Bagnolet, en banlieue parisienne, où Ginette Kolinka s'est rendue un matin de janvier.Ginette Kolinka vient aussi de publier, avec la journaliste Marion Ruggieri “Une vie heureuse” (éditions Grasset)Il n'existe pas de chiffres précis sur l'extermination des Roms par le régime nazi et ses alliés - entre 220.000 et 500.000 selon les historiens. Reportage : Antoine Boyer Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP.Vous avez des commentaires ? Des idées de sujets ? Envie de témoigner ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles. Si vous aimez Sur le fil, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Lunch by Noé – Emission de l'Action Jeunesse du FSJU – Présentée par Philippe Levy Avec Raphaël Gottfarstein, Responsable de « La Relev » avec qui Philippe Lévy et ses chroniqueurs exploreront la vocation et l'incroyable dynamisme des programmes de ce mouvement de jeunesse. En seconde partie d'émission, retour sur l'Actu du département jeunesse et notamment « Les Ateliers Annie et Charles Corrin pour l'enseignement de l'histoire de la Shoah » qui ont accueilli dimanche 21 mai Ginette Kolinka, rescapée d'Auschwitz devant une salle comble de collégiens.
“Je me prends une claque parce que j'ai en face de moi une vieille dame de 96 ans à l'époque, qui me parle de ses 19 ans alors que moi-même j'ai 19 ans” se remémore Aurore D'Hondt, l'invitée de cet épisode, scénariste et dessinatrice de la bande dessinée Ginette Kolinka, récit d'une rescapée d'Auschwitz-Birkenau (Des ronds dans l'o). Originaire de Brest, Aurore d'Hondt a été bouleversée par sa rencontre avec Ginette Kolinka, survivante de la Shoah lors d'une conférence dans le cadre de ses études d'ingénieur. Elle nous raconte comment le témoignage de cette femme hors du commun l'a bouleversé, la poussant ainsi à écrire sa première bande dessinée. L'histoire d'Aurore D'Hondt a été recueillie au micro de Camille Bichler. Ce podcast a été produit par Johanna Bondoux pour le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême et parrainé par l'Institut René Goscinny (https://www.institut-goscinny.org/). Montage et Mixage : Adrien Leblond Assistante de production : Morgane Mabit Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ginette Kolinka vivait une adolescence heureuse lorsque Hitler arrive au pouvoir et persécute les Juifs.Un jour de mars 1943 et alors que sa famille a fui en zone libre, la gestapo l'arrête avec son père de 61 ans, son neveu Jojo de 14 ans et son petit frère Gilbert, 12 ans. Elle sera la seule de sa famille à survivre aux camps de la mort.Elle passera près de 18 mois à Birkenau, pendant lesquels elle dit "avoir eu la chance de ne pas penser, car ceux qui réfléchissaient trop, ils ne sont pas revenus".Pendant des années, Ginette gardera pour elle cette effroyable épreuve. Et puis un jour, elle commencera à raconter, pour ne plus jamais s'arrêter.Son récit est celui d'une éternelle jeune fille, pétillante, espiègle, profondément humaine et sincère, et par dessus tout d'un optimisme et d'une joie de vivre si extraordinaires qu'ils lui font dire :"Moi j'ai eu beaucoup de chance, mon tatouage est très beau, la tatoueuse était douée".Un témoignage rare, la précieuse story d'une des dernières survivantes de la Shoah.Crédit Photo : Nathaniel DouvilleD'autres Podcasts Réels à découvrir ici
Pourquoi faut-il se souvenir, même du pire ? Et comment y parvenir ? Cette semaine, La Grande Librairie interroge la mémoire et l'art de transmettre avec Jean-Claude Grumberg, Anne Berest, Ginette Kolinka et Marie de Lattre.
Avec le temps qui file, les survivantes et les survivants de la Shoah sont de moins en moins nombreux. Près de six millions de Juifs ont été assassinés par les nazis. Alors se pose une question : comment préserver, sauvegarder et transmettre cette mémoire aux générations futures ? Dans cet épisode hors-série, Sur le Fil vous propose de rencontrer trois femmes, trois gardiennes de mémoire, trois générations différentes. D'abord Ginette Kolinka, l'une des dernières rescapées de la Shoah. Depuis des années, elle raconte, inlassablement, l'histoire de sa déportation dans les camps de la mort aux collégiens et lycéens. Ils deviennent ainsi des “passeurs de mémoire”. “Rappelez-vous, rappelez-vous que tout ce qui est arrivé, le point de départ, c'est la haine”, lance-t-elle un matin de janvier aux jeunes de classes de 3e d'un collège de Bagnolet en banlieue parisienne. “Je compte sur vous, plus de haine.” Notre deuxième gardienne de mémoire s'appelle Lior Lalieu-Smadja, elle a 52 ans, et travaille au Mémorial de la Shoah depuis plus de 20 ans. Chaque mardi, elle accueille, avec des bénévoles, les familles victimes de l'Holocauste. Elles viennent déposer des photos de famille et raconter leur histoire lors d'entretiens qui peuvent durer des heures. Le Mémorial a ouvert cette permanence dans les années 90, pour “conserver les traces de vie de ces familles victimes de la Shoah”. Grâce à ce travail de documentation, le Mémorial a récupéré près de 50.000 photos de famille. Aujourd'hui ce fonds est doté de plus de 300.000 photographies dont un tiers est disponible en ligne. Ce mardi de janvier, Danielle est venue avec quelques photos de famille et plusieurs documents au Mémorial de la Shoah. “Je suis la fille d'un déporté du camp de concentration de l'île d'Aurigny qui est très peu connu”, explique-t-elle pour se présenter. Cette septuagénaire est venue pour transmettre la mémoire de son père Maurice, 100 ans, qui est toujours en vie. Réalisation : Antoine Boyer
Elle est l'une des dernières survivantes des camps de concentration nazis. Rescapée d'Auschwitz-Birkenau, Ginette Kolinka, 98 ans en février, publie "Une vie heureuse" chez Grasset, un livre dans lequel elle raconte sa vie après le camp de la mort. L'infatigable nonagénaire, qui a côtoyé Simone Veil à Birkenau, continue de sillonner l'Hexagone pour témoigner auprès des élèves. Du lundi au jeudi, Marion Calais revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Le vendredi, c'est "Focus Culture" avec Anthony Martin et l'équipe de "Laissez-vous tenter". Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
A 98 ans, Ginette Kolinka est “heureuse”. “J'ai eu une période de malchance”, confie-t-elle, dans un euphémisme pour décrire sa déportation. Ginette Kolinka a survécu aux camps de la mort, contrairement à son père, son frère, déportés avec elle et qui font partie des près de six millions de Juifs assassinés par les nazis pendant la Deuxième guerre mondiale. Et depuis des années, cette Parisienne sillonne la France pour raconter son histoire dans les collèges et les lycées, et faire des élèves des “passeurs de mémoire”. A l'occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, reportage dans un collège de Bagnolet, en banlieue parisienne, où Ginette Kolinka s'est rendue un matin de janvier. Ginette Kolinka vient aussi de publier, avec la journaliste Marion Ruggieri “Une vie heureuse” (éditions Grasset) Il n'existe pas de chiffres précis sur l'extermination des Roms par le régime nazi et ses alliés - entre 220.000 et 500.000 selon les historiens. Reportage : Antoine Boyer Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Des idées de sujets ? Envie de témoigner ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles. Si vous aimez Sur le fil, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Ginette Kolinka est arrêtée en mars 1944 par la Gestapo et déportée avec son père, son frère et son neveu à Birkenau. Elle est la seule rescapée de la famille à rentrer à Paris.
Ce mois-ci dans Passages, nous voulons vous faire découvrir Ne l'oubliez pas, une série de quatre épisodes initialement diffusée en septembre 2021 dans Fracas. En 2020, lors de la commémoration des 75 ans de la libération du camp d'Auschwitz, il y a ce sondage qui a circulé: 16 % des Français disaient n'avoir jamais entendu parler de la Shoah, et 25% des Français de moins de 38 ans. De cette entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie entre 1939 et 1945, qui a conduit à la disparition de six millions de Juifs, il ne reste plus, en France, que deux ou trois centaines de témoins. Ne L'oubliez pas s'interroge sur ce qu'il reste de leur parole et ce qui doit encore être transmis. Dans cette mini-série, vous découvrirez les témoignages de quatre survivantes de la Shoah, au micro d'Elisa Azogui-Burlac. Dans ce premier épisode, vous entendrez celui de Ginette Kolinka, déportée à Auschwitz-Birkenau en avril 1944 depuis Avignon, à l'âge de 19 ans. Cette mini-série, Ne L'oubliez pas, a été écrite et enregistrée par Elisa Azogui-Burlac, montée et réalisée par Hannah Taïeb. Louise Hemmerlé était à l'édition et à la coordination. C'est une coproduction Louie Media et Pardi Productions. La musique est de Valentin Fayaud. Nous remercions la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Fondation Rothschild pour leur soutien dans la production de cette série. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
En 2020, lors de la commémoration des 75 ans de la libération du camp d'Auschwitz, il y a ce sondage qui a circulé: 16 % des Français disaient n'avoir jamais entendu parler de la Shoah, et 25% des Français de moins de 38 ans.De cette entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie entre 1939 et 1945, qui a conduit à la disparition de six millions de Juifs, il ne reste plus, en France, que deux ou trois centaines de témoins. Ne L'oubliez pas s'interroge sur ce qu'il reste de leur parole et ce qui doit encore être transmis. Dans cette mini-série Fracas, vous découvrirez les témoignages de quatre survivantes de la Shoah, au micro d'Elisa Azogui-Burlac. Dans ce premier épisode, vous entendrez celui de Ginette Kolinka, déportée à Auschwitz-Birkenau en avril 1944 depuis Avignon, à l'âge de 19 ans. Cette mini-série de Fracas, Ne L'oubliez pas, a été écrite et enregistrée par Elisa Azogui, montée et réalisée par Hannah Taïeb. Louise Hemmerlé était à l'édition et à la coordination. C'est une coproduction Louie Media et Pardi Productions. La musique est de Valentin Fayaud. Nous remercions la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Fondation Rothschild pour leur soutien dans la production de cette série. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
"Io stessa lo racconto, lo vedo. E penso che non sia possibile essere sopravvissuti a cose simili. Vedo e sento. Ma voi, voi vedete?"In tutta la vita del dopo, Ginette Kolinka ha visto e sentito in modo diverso. Diverso, da prima. Prima della guerra, prima dei nazisti, prima di Birkenau e prima della perdita di quello che era.Ultima di sei sorelle, nasce nell'anno dei Giochi Olimpici di Parigi nel 1925, in una modesta famiglia ebrea, non praticante, i Cherkasky . Il padre, reduce della Grande Guerra, ha un laboratorio di impermeabili; la madre- originaria della Romania- è casalinga. E lei, insieme alle sorelle e poi al piccolo Gilbert, che arriverà 7 anni dopo, respira comunque un po' dell'aria di quegli anni "struggenti della festa mobile", per dirla con Hemingway.A lungo, anche quando la guerra, insieme alle leggi per gli ebrei, cambia tutto e loro scappano ad Avignone, pensa comunque che nulla di grave possa mai succedere. Ginette lo continua a credere anche dopo la cattura, a diciannove anni, il 13 marzo 1944, insieme al padre e al fratellino. Le sorelle e la madre, no. Ma è quando si ritrova completamente nuda, in una bolgia di corpi a Birkenau, con un tatuaggio sul braccio, che comprende davvero che quello non è solo un campo di lavoro. Fino a maggio del 45 cambia campi, lavora in fabbrica, lotta per sopravvivere, fino alla liberazione.I ricordi di quello che ha vissuto restano però a lungo sepolti, nei suoi silenzi, quando torna a Parigi. Proprio nella vecchia casa, dove ritrova la madre e le sorelle. Restano dietro un muro per anni, insieme al rimorso di aver spinto l'anziano padre e il fratellino, all'arrivo a Birkenau, verso dei camion che - scoprirà poi - conducevano direttamente alle camere a gas. "Da 75 anni, convivo e lavoro su questo senso di colpa", confida in un'intervista ad Alessandra Tedesco, a partire dal suo libro "Ritorno a Birkenau" (Ponte alle Grazie).Il bisogno di ricordare, di rivivere e di condividere quello che ha vissuto inizia per caso e dopo una telefonata della Fondazione Schindler. Da allora, Ginette Kolinka non ha mai smesso di accompagnare i giovani a vedere e sentire quello che è stato. Direttamente tra quelle baracche del campo di Birkenau, dove lei, alla loro età, è stata schiava, affamata e violata nella sua intimità.
durée : 00:53:54 - Interclass' - « Penser par soi-même » à l’âge adolescent est une question de survie. Reportage sur les influenceurs, la psychologie des ados, les violences conjugales, et un échange saisissant avec Ginette Kolinka rescapée d’Auschwitz.
Ginette Kolinka est arrêtée en mars 1944 par la Gestapo et déportée avec son père, son frère et son neveu, à Birkenau. Elle est la seule rescapée de la famille à rentrer à Paris...
Ginette Kolinka est arrêtée en mars 1944 par la Gestapo et déportée avec son père, son frère et son neveu, à Birkenau. Elle est la seule rescapée de la famille à rentrer à Paris...
"Moi, je suis persuadée qu'on n'apprend rien de l'Histoire"Dans cet épisode Sophie rend visite à Ginette Kolinka née en 1925 à Paris.Support the show (https://www.allodons.fr/lesderniers)
Feuilletöne - Kultursendung für Musik, Film, Serie und Literatur
Diesmal haben wir 'Rückkehr nach Birkenau' von Ginette Kolinka gelesen, 'Silver Tongue' von Torres gehört, 'Die Sendung mit der Maus' gesehen und das 325-Liter-Fass des 'Signature Edition Two' verkostet, was am Ende einen Anteil von 61% des fertigen Whiskys ausmacht.
Es gibt sie noch, auch 75 Jahre nach der Befreiung des Vernichtungslagers Auschwitz-Birkenau: Erinnerungen, die noch nicht erzählt wurden. Erinnerungen von Überlebenden, die lange Zeit ihres Lebens geschwiegen haben. Eine der Überlebenden ist die Pariserin Ginette Kolinka, 1925 geboren als jüngste von sechs Töchtern einer jüdischen Familie. „Rückkehr nach Birkenau“ heißt ihr Buch, das bereits mit denen von Ruth Klüger, Primo Levi oder Jean Améry verglichen wurde und in Frankreich ein Bestseller ist.
durée : 00:29:06 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - par : Dominique Prusak - "Surtout, fermez les yeux, ne regardez pas ! Birkenau, maintenant, c’est un décor. Comment imaginer la fumée, les cris, les bousculades, ces dizaines de milliers de gens transformés en esclaves, qui travaillent, qui courent et qui tombent de fatigue ?" - réalisation : Guillaume Baldy
durée : 00:29:06 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - par : Dominique Prusak - "Surtout, fermez les yeux, ne regardez pas ! Birkenau, maintenant, c’est un décor. Comment imaginer la fumée, les cris, les bousculades, ces dizaines de milliers de gens transformés en esclaves, qui travaillent, qui courent et qui tombent de fatigue ?" - réalisation : Guillaume Baldy
durée : 00:28:42 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - par : Dominique Prusak - Ginette raconte son enfance, son adolescence sous l’occupation, l’étoile jaune obligatoire, l’arrestation à Avignon, les camps, le retour… et surtout la philosophie de la vie qu’elle en a tirée. - réalisation : Guillaume Baldy
durée : 00:28:42 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - par : Dominique Prusak - Ginette raconte son enfance, son adolescence sous l’occupation, l’étoile jaune obligatoire, l’arrestation à Avignon, les camps, le retour… et surtout la philosophie de la vie qu’elle en a tirée. - réalisation : Guillaume Baldy
Klimawandel: Naomi Klein und Jeremy Rifkin. Ein Zeitpanorama von der Bürgerrechtsbewegung bis zu Barack Obama, der erste Roman von Regina Porter. In den Vorabend des zweiten Weltkrieges führt uns der spanische Schriftsteller Arturo Pérez-Reverte Gutiérrez. Am 27. Januar 1945 wurde das KZ Auschwitz durch Truppen der Roten Armee befreit, Zeitzeugenberichte von David Rousset und Ginette Kolinka, zum ersten Mal in deutscher Übersetzung.
durée : 00:27:49 - L'Invité actu - par : Caroline BROUE, Stéphanie VILLENEUVE - Entretien exceptionnel avec Ginette Kolinka, ancienne déportée à Birkenau, qui fait le récit de son histoire dans "Retour à Birkenau", avec Marion Ruggieri aux éditions Grasset - invités : Ginette KOLINKA - Ginette Kolinka : - réalisé par : Jean-Christophe Francis
durée : 02:00:57 - Les Matins du samedi - Une première partie avec Stéphane Degout, baryton et artiste lyrique de l’année aux Victoires de la musique 2019, puis un entretien exceptionnel avec Ginette Kolinka, ancienne déportée à Birkenau.
Cette semaine, une rencontre exceptionnelle dans La Grande Librairie. Élie Buzyn et Ginette Kolinka sont tous les deux rescapés d'Auschwitz et Birkenau. Aujourd'hui, ils témoignent.François Busnel reçoit :Ginette Kolinka qui raconte son histoire dans un livre, Retour à Birkenau (Grasset), co-écrit avec la journaliste Marion Ruggieri, afin de transmettre aux plus jeunes un message contre la haine et la barbarie ;Élie Buzyn qui poursuit son témoignage avec Ce que je voudrais transmettre (Alisio), un livre d'entretiens sous forme de lettre aux jeunes générations ;
Visite guidée avec neige et silence Vous ne le voyez pas Ginette Kolinka, ancienne déportée, accompagne des lycéens de l'académie de Caen au camp d'extermination d'Auschwitz. Mais que reste-t-il à voir là-bas ? Que reste t-il à entendre ? Enregistrements : 23 janvier 13 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Antonio Fischetti