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Temu et Shein, deux plateformes Chinoises d'e-commerce représentent aujourd'hui 22% des colis livrés par La Poste, décortiquons ce chiffre dingue donné par la Poste en France. Car son PDG a été auditionné par les parlementaires français et il a dit quelque chose qui intéressera également les auditeurs belges. Il a reconnu que deux plateformes chinoises bien connues des consommateurs, à savoir Temu et Shein, représentent aujourd'hui 22% des colis de la Poste, contre 5% seulement il y a cinq ans à peine. 22% des colis, c'est 1% de plus qu'Amazon qui est aussi par ailleurs le premier concurrent de La Poste. Je cite ce chiffre de 22% car la France n'est pas une exception et les autres pays européens, dont la Belgique, doivent avoir à peu près les mêmes chiffres. Mais nous ne disposons pas de leurs chiffres pour la simple raison que leurs PDG n'ont pas eu la chance d'être auditionnés par leur parlementaire respectif. Quand on dit que deux plates-formes chinoises, Temu et Shein représentent 22% des colis gérés par la poste, il y a plusieurs leçons à en tirer. La première, c'est que le consommateur dit et répète à l'envi qu'il aime sa planète et qu'il est concerné par le réchauffement climatique. Mais en réalité, ce qui le guide, c'est la fin du mois et pas du tout la fin du monde. Et ce chiffre de 22% montre aussi à quel point la thématique du pouvoir d'achat reste centrale pour les consommateurs. Ils n'achètent pas seulement un produit, ils achètent avant tout, surtout un prix. Et puis ça en dit long aussi sur la transformation de nos entreprises privées ou publiques. La Poste ne vit plus de l'envoi de lettres. Le souci avec cette révélation du patron de la Poste, il est double… Mots-Clés : élections américaines, sondages, réalité, urnes, chiffre d'affaires, acheminement, lettres, e-commerce, mœurs, homme politique belge, égarement, interdire, le commerce, Chine, baisser, coûts de production, inonder, monde, produits, voitures électriques, hausse, droits de douane, marques automobiles chinoises, prix, consommateurs, dingue, fou, observateurs, industrie automobile européenne, risque, calvaire, sidérurgie, souci, piètre qualité des produits livrés, jouets enfants, normes, sécurité européenne, mode à petit prix, résultat, non-respect, normes sociales, environnementales, dérive, pouvoir d'achat, citoyen, consommateur, leçon, Docteur Jekyll, Mister Hyde, schizophrénie. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Grossesse et médicaments: une étude du CHUV rassure sur la prise dʹagonistes des récepteurs GLP1 Les brèves du jour Reportage au cœur de lʹatelier "Enquête de santés" mis sur pied par lʹÉprouvette à lʹUNIL La science en chansons: "Docteur Jekyll et Monsieur Hyde"
Rouben Mamoulian, c'est qui ça?C'est un peu ce que nous nous sommes dit quand on a reçu la commande d'une émission à son sujet via notre Tipeee.Il nous aura quand même fallu 3 ans pour honorer la commande de notre tippeur bienfaiteur Xavier Pelletange (à qui cette émission est évidemment dédiée)... Mais ça nous aura permis de mettre la main sur une spécialiste du sujet, Kiliane Niel, autrice d'un mémoire sur Docteur Jekyll et Mister Hyde, dont la thématique du double éclaire parfaitement la filmographie très éclectique du monsieur. C'est à se demander si elle n'a pas choisi ce sujet juste pour pouvoir passer dans l'émission.Commandez nous d'autres émissions sur notre Tipeee, et rendez-vous dans 3 ans pour voir le résultat. Ou donnez nous juste quelques euros, si vous êtes moins patient que Xavier.A vos agendas !Dimanche 31 mars à 20h15 : Le Film du Dimanche Soir : The Big Lebowski des frères Coen.La Convention cinéphile au Cinéma Arvor va être merveilleuse. Save the date !
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Pour cet épisode 21 des Meurtres et du Vin, Sara va nous parler de la folle histoire du producteur de musique complètement dingue, Phil Spector.Et Charlotte va se régaler avec un bon blanc Alors sortez vos plus belles tenues disco, et let's go les addicts!!
durée : 00:13:33 - France Culture va plus loin le samedi - par : Quentin Lafay - Psychiatrie, criminalité et pop culture. Angelina Delcroix, autrice, sonde la passion commune pour l'univers du thriller psychologique, de "Docteur Jekyll et de M. Hyde" au "Silence des Agneaux". - invités : Angelina Delcroix autrice de Mémoires d'un expert psychiatrique
Parmi les personnages colorés qui mettent le bazar dans les cases de nos comic books préférés, l'Incroyable Hulk, créé par Stan Lee et Jack Kirby en 1962, est sûrement celui dont les multiples mutations et interprétations sont les plus hétérogènes, mais aussi une magnifique démonstration de la façon dont les fans s'approprient les héros de papier. Aujourd'hui, on va parler de Hulk, mais pas seulement de Hulk. Et puis, quel Hulk, d'abord ? Occupe-toi de ton Hulk ! Ce qui m'a toujours laissé perplexe chez les amateurs de super-héros, c'est leur fascination pour l'échelle de puissance des personnages. Si elle est naturelle, elle est aussi et surtout très limitée et occupe bien trop de place dans les débats, au détriment de la profondeur des thématiques sociales, politiques et psychologiques qui entourent les héros de comics. Pour moi, l'infantilisation systématique des problématiques et des intrigues par une partie du lectorat et des prescripteurs amène à une vision biaisée du genre phare de la bande dessinée américaine. Malgré une lassitude de plus en plus palpable, les blockbusters de Marvel restent des valeurs sûres au cinéma, et on se demande souvent pourquoi le grand public ne s'intéresse pas plus aux comics dont ils sont issus. La réponse semble évidente quand on constate qu'une partie de ceux-là même qui devraient pousser les gens à en lire n'en renvoient que l'image d'une sorte de gigantesque bagarre permanente dont le seul enjeu serait de savoir qui est le plus fort. Cette attitude puérile des fans va souvent de pair avec un refus du changement et un rejet systématique de tout ce qui ne correspond pas à des standards esthétiques et scénaristiques induits de longue date. Pourtant, de façon tout à fait évidente, les produits issus de ces licences à l'aspect mercantile indéniable s'inscrivent dans la durée et doivent évoluer avec leur époque, sous peine de disparaître. C'est vrai pour les super-héros, et plus globalement pour toutes les figures de la Pop Culture. Par leur refus du changement, et leurs formulations abusives comme “mon Batman”, “mon Star Wars”, ou “mon Superman”, les puristes autoproclamés assassinent ce qu'ils aiment en cherchant à figer l'image totalement biaisée d'un personnage ou d'une licence, en interdisant indirectement l'accès à un nouveau public. Hulk est un exemple très parlant, car c'est sûrement l'un des héros Marvel qui a le plus changé entre les années 1960 et aujourd'hui, en comparaison de personnages comme Tony Stark ou Steve Rogers qui, s'ils ont tous les deux été développés de différentes façons, sont restés beaucoup plus proches de leurs caractéristiques d'origine. Aussi, quand le Marvel Cinematic Universe a adapté ces changements, certes plus abruptement que dans les comic books, une partie des spectateurs s'est plainte de ne plus retrouver “son” Hulk au cinéma. Un grief recevable face aux méthodes expéditives de Disney et Marvel, mais prenant parfois des proportions totalement ridicules, entre appels au boycott, véhémence disproportionnée, et association douteuse avec des discours prônant l'intolérance sous couvert du respect du matériau d'origine. Se plaindre de l'évolution du Hulk du MCU revient tout simplement à nier que le personnage n'a pas toujours été le même dans les comics. C'est le réduire à une masse de muscles décérébrée, un gros balourd tout juste bon à soulever des voitures et à traverser des murs. Évidemment, pour appréhender cela, il faut s'intéresser un minimum à l'histoire du personnage sur le papier et à ce qu'il représente dans l'univers Marvel. Il manque Hulk dans un coin… Hulk est un pur produit de son époque : l'Âge d'Argent des comics, une période où les super-héros reviennent sur le devant de la scène après une longue pause durant laquelle des genres comme l'horreur, la romance et une science-fiction héritière des pulp's les avaient supplantés. Aussi, Stan Lee et Jack Kirby en font rapidement une sorte de pot-pourri d'influences pop, qui va paradoxalement avoir du mal à trouver son public. Irradié par sa propre création, la bombe gamma, le scientifique Bruce Banner se transforme en une monstrueuse créature pratiquement invulnérable : l'incroyable Hulk ! Aidé par son sidekick de fortune, Rick Jones, et poursuivi par l'armée américaine, Banner cherche désespérément à retrouver son humanité tout en essayant de contrôler les pulsions destructrices de Hulk… Comme beaucoup d'autres héros de la Maison des Idées, Hulk reprend les caractéristiques du monstre made in Marvel. Avant d'être un justicier doté de pouvoirs surhumains, comme pouvaient l'être Superman et ses congénères durant le Golden Age, c'est surtout une victime des dérives de la science, incarnation de la peur de l'atome qui étreint la planète au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. À cette thématique propre à la Science-Fiction des années 1950 s'ajoutent deux influences classiques majeures : Frankenstein ou le Prométhée Moderne de Mary Shelley et L'Étrange Cas du Docteur Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson. Deux classiques de la littérature gothique ou néo-gothique, faisant partie des fondements de la science-fiction et de l'horreur, qui ont façonné une bonne partie de notre culture populaire moderne. Là aussi, il est question des avancées et des dévoiements de la science, mais aussi de l'évolution de la psychologie et de la façon dont “l'anormal” est perçu en fonction des époques. Pour réhumaniser sa créature, Stan Lee va ajouter au drame de Banner une dimension de Soap Opera qui lui est chère, avec le personnage de Betty Ross. Avec cet amour rendu impossible par la transformation de Bruce Banner, pourchassé par le propre père de sa bien-aimée, la série Hulk gagne en profondeur et parle à un public plus large que celui des seuls amateurs d'aventures super-héroïques. Dès le début, Hulk est un personnage atypique, même pour Marvel Comics. Considéré comme une menace et condamné à la vie de fugitif, Bruce Banner est, bien plus que la Chose des Fantastic Four ou que Spider-Man, mal-aimé et craint par les simples mortels de l'univers Marvel. C'est peut-être à cause de ce statut hybride avant-gardiste, couplé à des affrontements avec des super-vilains assez quelconques, se résumant à des envahisseurs allégorie du Péril Rouge, que le personnage va peiner à rencontrer un lectorat conséquent. Lancée en 1962, Hulk est un échec et la série est annulée après seulement six numéros. Mais Marvel croit en son personnage et le colosse de jade va rapidement visiter les pages d'autres séries de l'éditeur, croisant la route des Quatre Fantastiques ou de l'Homme-Araignée et devenant l'un des membres-fondateurs des Avengers. Revenant dans ses propres aventures dès 1964 sous la plume du légendaire Steve Ditko, dans les pages de Tales to Astonish, Hulk partage le magazine avec Giant Man, puis avec Namor. Bill Everett, John Buscema ou encore Marie Severin vont ensuite se succéder au dessin, et en 1968, après cent-un numéros, le magazine est carrément renommé The Incredible Hulk. Il est intéressant de noter que durant cette période, même si Stan Lee reste crédité comme le principal scénariste, le personnage de Hulk est largement refaçonné par les différents artistes qui travaillent sur ses aventures. La raison même pour laquelle Banner se transforme en monstre varie d'un épisode à l'autre : s'il semble tout simplement se transformer à la tombée de la nuit, tel un loup-garou, dans ses premières aventures, ou même parfois de façon tout à fait injustifiée, on découvre peu à peu, dans les pages de The Avengers ou de Tales to Astonish, que le stress et la colère jouent un rôle prépondérant dans la métamorphose de Banner et dans sa maîtrise de celle-ci. En à peine deux ans, on passe donc d'un Hulk gris qui se transforme la nuit à un Hulk vert qui se transforme sous l'effet de la colère, et la bête pataude et massive des débuts, à mi-chemin entre King Kong et le Frankenstein de Boris Karloff, se mute peu à peu en créature impétueuse et beaucoup plus expressive.La nuit, tous les Hulks sont gris… L'année 1977 marque un nouveau départ pour Hulk. Si le personnage a eu droit à des adaptations en séries animées durant les années 60, 80 et 90, la série live produite par CBS reste sûrement son portage à l'écran le plus célèbre. Réalisé par le prolifique Kenneth Johnson, avec pour têtes d'affiche Bill Bixby dans le rôle de David Banner (renommé ainsi à cause d'un étrange cliché totalement homophobe) et le culturiste Lou Ferrigno dans celui du titan vert, le premier téléfilm diffusé en novembre 1977 va donner naissance à cinq saisons d'une série télévisée qui va faire monter en flèche la popularité du personnage auprès du grand public. N'échappant à aucun cliché de l'époque, la série L'Incroyable Hulk va ancrer l'image d'un Docteur Banner vagabond et victime de ses émotions, exacerbant les influences de Lee et Kirby, la série Le Fugitif et Frankenstein en tête. Cette version de Hulk, cantonnant la créature à un rôle de brute incapable de s'exprimer autrement que par des grognements, a marqué les esprits pour longtemps, laissant faussement croire que le personnage n'avait pas plus de contraste que ça. Côté comics, de grands noms comme Len Wein, Bill Mantlo, Roy Thomas, Herb Trimpe, Sal Buscema, Roger Stern, ou encore John Byrne, rejoignent la liste des artistes et scénaristes qui interviennent pour un temps plus ou moins long sur la série. Si le fil conducteur d'un Bruce Banner en cavale, menace itinérante semant le chaos à travers les États-Unis, est conservé, The Incredible Hulk explore bien d'autres pistes issues de la Science-Fiction et du Fantastique pour relancer la machine au cours des années 1970 et 1980. L'alter ego de Banner y est également beaucoup mieux traité : contrairement à sa version télévisée, il est doué de parole et de pensée, et constitue un protagoniste à part entière, plutôt que d'être une sorte d'outil scénaristique légitimant les scènes d'action. À partir de 1987, le scénariste Peter David arrive sur la série pour un run qui va durer plus de dix ans et durant lequel il va développer de nombreuses facettes du personnage. Entouré de dessinateurs comme Todd McFarlane, Jeff Purves, Darick Robertson, Dale Keown, Liam Sharp, ou Mike Deodato Jr, Peter David va creuser les variantes existantes du colosse, ou en inventer de nouvelles. Du Hulk gris qui devient Joe Fixit ; au Maestro, dictateur d'un futur dystopique ; en passant par le Professeur Hulk ; Peter David met en évidence ce qui aura peut-être échappé à certains : quoi de mieux que Hulk lui-même pour incarner l'intérêt d'un comic book Hulk ? Sur la décennie où il officie, David fait alternativement de Hulk et de Banner les meilleurs alliés, mais aussi les opposés les plus parfaits, révélant une relation aussi complémentaire que conflictuelle entre l'homme et le monstre. La dimension dévastatrice du colosse n'est plus tant matérielle que psychologique et ses multiples personnalités amènent chacune de nouvelles forces et de nouvelles faiblesses à Banner, qui devient finalement un visage de Hulk parmi tant d'autres. Tel Bruce Banner, Peter David est aujourd'hui indissociable de Hulk. S'il est récemment revenu sur l'univers du personnage pour développer dans des mini-séries relativement dispensables les figures de Joe Fixit ou du Maestro, il reste comme celui qui aura su creuser la psyché de Banner et redéfinir Hulk pour restaurer son image tragique de victime des dérives de la science, captive d'un tumulte qui ne cesse de s'auto-alimenter. À la Banner ! Après avoir tué Betty Banner de la façon la plus traumatisante qui soit, Peter David quitte la série en 1999. Lui succéder n'est pas une mince affaire et bon nombre de scénaristes vont tenter de donner vie à leur vision de Hulk, tout en continuant à exploiter les pistes lancées durant la décennie précédente. Paul Jenkins, Jeph Loeb, Jeff Parker, ou encore Mark Waid vont ainsi œuvrer sur le personnage et développer son background, donnant naissance à des intrigues plus ou moins pertinentes et durables. À titre personnel, je citerais deux sagas particulièrement marquantes qui méritent que vous vous y penchiez, et ça, même si vous n'êtes pas un inconditionnel du colosse de jade. Planet Hulk, écrite par Greg Pak et publiée en 2006, renoue avec les origines nourries de Science-Fiction pulp du personnage, pour un résultat à mi-chemin entre John Carter d'Edgar Rice Burroughs et Ben-Hur. On y suit un Hulk exilé dans l'espace, embrassant une carrière de gladiateur sur une planète étrangère avant de finalement en devenir le héros, puis le souverain. Il s'agit incontestablement de l'un des arcs les plus épiques publiés par Marvel Comics, toutes séries confondues, ces dernières années et il est relativement accessible aux néophytes. Sa suite World War Hulk, se rapproche plutôt de la SF des années 1950, sorte de scénario catastrophe où le monstre arrivé de l'espace pour semer le chaos est remplacé par un Hulk revanchard venu régler ses comptes avec l'univers Marvel. Véritable coup de tonnerre à sa sortie en 2018, la série Immortal Hulk, de Al Ewing et Joe Bennett, revisite en cinquante numéros l'esprit torturé de Bruce Banner. Vision résolument moderne et horrifique du personnage, elle s'éloigne des poncifs super-héroïques et marque un retour aux sources du mythe, où Hulk devient une majestueuse et inquiétante créature crépusculaire, dans un univers que ne renieraient pas Clive Barker et John Carpenter. Flirtant parfois avec le gore et résolument adulte, tant dans le fond que dans la forme, sans oublier de faire quelques clins d'œil à la série de CBS qui permettent de boucler proprement la boucle, Immortal Hulk compte parmi les meilleures séries Marvel des années 2010. Cela ne peut que nous conforter dans l'idée que l'aura de la série TV de CBS, s'étendant bien au-delà de sa diffusion originale entre 1977 et 1982, et prolongée par plusieurs téléfilms jusqu'en 1990, a eu un impact, direct ou indirect, sur le contenu des comics Hulk. Si l'image que vous vous faites de Hulk est celle d'un colosse un peu crétin qui casse tout comme un enfant incontrôlable, c'est plus parce que ce cliché tenace a été imprimé dans votre tête par une série TV que parce que vous avez été au contact du personnage tel qu'il existe réellement dans les pages des comic books. À l'inverse, il est probable que pour tenter de ne pas rebuter un lectorat potentiel conquis par la télévision, Marvel et certains auteurs aient limité pendant longtemps les prises de risques sur le papier, en dénaturant le moins possible l'image du titan vert véhiculée par le biais du petit écran. L'emprise de la série avec Bill Bixby et Lou Ferrigno n'est plus aussi directe que dans les années 1980, mais elle est pourtant gravée dans l'inconscient collectif, transparaissant dans les films et les séries animées qui lui ont succédé, et une série aussi brillante que Immortal Hulk nous démontre que les auteurs d'aujourd'hui ont pleinement digéré cette influence pour en garder le meilleur. Si le Marvel Cinematic Universe, de L'Incroyable Hulk avec Edward Norton en 2008 à la série She-Hulk de 2022, en passant par Avengers et Thor : Ragnarok, s'est aléatoirement inspiré de façon plus ou moins efficace du Hulk des comics, il est, quoi qu'on en pense, représentatif des multiples visages du personnage. De façon plus globale, que ce soit sur le papier ou à l'écran, il est difficile, voire impossible, de définir clairement un seul et unique Hulk. Bien entendu, ce héros possède des caractéristiques immuables, mais entre le monstre nocturne de Stan Lee et Jack Kirby, évoluant dans le contexte de la Guerre Froide, le conquérant cosmique de Greg Pak, et le scientifique aux tendances schizophrènes héritées des travaux de Peter David et Al Ewing, qui est le véritable Hulk ? Cette approche comportementale du personnage, tantôt idiot du village, tantôt stratège dévastateur de mondes, va de pair avec une évolution de sa représentation graphique par les artistes. Hulk est-il une montagne de muscles en costard de gangster, un gladiateur à la tête d'une insurrection, un scientifique bodybuildé en débardeur, ou une créature reptilienne cauchemardesque qui hante l'esprit de Banner ? Peut-être même que pour quelqu'un, quelque part, le “vrai” Hulk est un tyran vieillissant ou un colosse à la peau bleue porteur d'un pouvoir cosmique… Reflet des angoisses et des obsessions de ses auteurs autant que du monde dans lequel il évolue, Bruce Banner compose depuis plus de soixante ans avec ses multiples alter ego pour son plus grand malheur, certes, mais aussi pour le plus grand plaisir des lecteurs. Chacun cherche son Hulk, et ce n'est pas près de s'arrêter… N'hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux s'il vous a plu ! Recevez mes articles, podcasts et vidéos directement dans votre boîte mail, sans intermédiaire ni publicité, en vous abonnant gratuitement ! Get full access to CHRIS - POP CULTURE & COMICS at chrisstup.substack.com/subscribe
# 2 : Qu'est-ce que le travail de l'ombre ? Référence Livre: "L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Mr. Hyde", Robert Louis stevenson, traduction Jean Muray, éd. livre de poche 2012"Dialectique du moi et de l'inconscient" Carl Gustav Jung, éd.folio essais 1995Retrouvez moi sur Youtube, instagram, & Linked in.Retrouvez tous mes accompagnements holistiques sur mes sites internet : Accompagnement reconversion et businessAccompagnement thérapie holistique
Qui est M. Hyde pour le docteur Jekyll ? Pourquoi M. Hyde est-il "caché" ? Une double personnalité consiste-t-elle simplement en deux identités différentes et totalement séparées ? Ou, au contraire, les deux sont-elles liées ? La violence est-elle la face cachée de tout individu ? Portons-nous une part de sauvagerie en nous-mêmes ? Et si oui... alors quel risque cela fait-il courir à la civilisation ? La culture est-elle libératrice ? Ou n'est-elle qu'un dressage de l'animal qui vit en nous ? Become a member at https://plus.acast.com/s/kosmos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Compositeur engagé et à la croisée des genres, Olivier Calmel vient de concocter un album où jazz fusionne avec musique classique et culture cinématographique, où John Williams côtoie Dr Jekyll et Mister Hyde. Quatre œuvres écrites pour quatre formations différentes inspirées aussi bien de la littérature fantastique que des musiques traditionnelles d'Afrique du Nord réunis dans son dernier album Rites. Rencontre avec le compositeur avant le concert de la sortie de son album ce soir, à Paris. L'album Rites d'Olivier Calmel sort ce vendredi 22 avril chez Klarthé Records. La Rhapsodie fantasmagorique sur Docteur Jekyll et Mister Hyde est en création ce soir à la Salle Colonne à Paris où une collecte de fonds est organisée au profit des compositrices et compositeurs ukrainiens.
Emission tenir la ligne, meurtres et psychopathes. Les masques tombent, jusque dans les salles de cinéma. Les bombes frappent l'Europe et le Docteur Jekyll a compris que c'est ce Monsieur Hyde qu'on aimait en lui.dispo itou on da tube:Au programme cette semaine:* Enquête sur un scandale d'Etat, nouveau film de Thierry de Peretti qui quitte la Corse et élargit son spectre formel, sec, sans oublier le romanesque.* Deux rééditions chez Sidonis, avec Fou à tuer (Crawlspace) de David Schmoeller, avec Klaus Kinski et Dr. Jekyll et M. Hyde (Edge of Sanity) de Gérard Kikoïne.Coups de cœurs:THOMAS: Wagner, l'armée de l'ombre de Poutine (Alexandra Jousset et Ksenia Bolchokova)THIBAUT: Molchat DomaDOC ERWAN: revoir King Kong (Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack)JUSTEEN: Construire un feu (Jack London)PLAYLIST:Prégénérique / Klaus Kinski insulte des journalistes en conférence de pressKilling Joke / DrugMano Negra / Mad House
C'est l'heure du du-du-du-duel ! Prépublié entre 1996 et 2004, le manga Yu-Gi-Oh! de Kazuki Takahashi a marqué une génération de lecteurs tout en imposant un merchandising diablement efficace. Le dessin animé a popularisé massivement la série et a propulsé le fameux jeu de cartes Duel Monsters dans les cours d'école. Les monstres comme le Dragon Blanc aux Yeux Bleus, le Magicien Sombre ou encore Exodia Le Maudit ont presque réussi l'exploit d'occulter le manga. Au Japon, le jeu de cartes Yu-Gi-Oh! rejoint les cartes Magic The Gathering ou Pokemon dans le cœur des collectionneurs. Yu-Gi-Oh! est une œuvre de science-fantasy, un genre très présent dans de nombreux œuvres japonaises. On retrouve un zeste d'anticipation avec une réalité virtuelle à tous les étages qui ferait pâlir le metaverse de Mark Zuckerberg mais aussi de la fantasy et du fantastique, notamment avec des objets magiques égyptiens. Après avoir longtemps tâtonné d'un point de vue narratif, la franchise a pu a se démarquer grâce à son jeu de cartes et à ses multiples duels mais aussi par la qualité de son personnage principal. Le duo Yugi-Pharaon, sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde inversé, porte littéralement la série.
L'attaquant français, auteur d'un triplé face à Barcelone (1-4), a tiré la quintessence de son jeu pour permettre au PSG de prendre une option sur la qualification. Un match qui confirme qu'au fil des mois, et parfois de manière subtile, le champion du monde a fait évoluer sa palette. Il y a le Mbappé explosif, vif, et un autre Mbappé, devenu plus fin dans le jeu de combinaisons, en témoignent quelques bonnes dernières passes face à Barcelone, encore. Si le Docteur Jekyll qui sommeille en lui s'apparente à un athlète taillé pour le foot et les buts, le Mister Hyde créatif et lucide se développe au rythme des matchs, des animations et surtout des adaptations. Alors quelles facettes de son jeu Kylian Mbappé a-t-il fait progresser ? Comment le match face au Barça en Ligue des champions a mis en lumière ses autres atouts ? Sans nul doute, l'évolution de Kylian Mbappé regorge encore de surprises, que seules les expérimentations, qu'elles viennent de lui-même ou de ses entraîneurs, permettront de dévoiler. Big five s'interroge sur les qualités qu'il peut encore améliorer, les défauts à gommer et tente de briser les quelques stéréotypes qui accompagnent son début de carrière. Comment se caractérisent les relations techniques entre lui et ses coéquipiers ? De quelle façon peut-il exprimer tout son potentiel ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Damien Degorre, Vincent Duluc et Dan Perez. Réalisé par Antoine Bourlon.
Ron Scott and Clive Davies contemplate the contemplators, disappearing up their own holes. MMW theme by Mike Powell Musical break: Travelling Light by Tindersticks (with Carla Torgerson) Musical outro: Docteur Jekyll et Monsieur Hyde by Brigitte Bardot and Serge Gainsbourg
durée : 00:03:43 - Les Bouquineurs France Bleu Pays d'Auvergne - Léo Corcos nous présente aujourd'hui son livre de chevet : Docteur Jekyll et de Mr Hyde
La période 70s de la Hammer Film est le chant du cygne de la maison des horreurs. Redécouvrez avec nous cette période mal-aimée et pourtant passionnante où, dans un flamboyant bouquet final, le studio a fait exploser les barrières de l'excentricité dans ses films les plus fous. Avec Véronique Davidson, Xavier Colon, Talal Selhami, Laurent Lopéré, Laurent Duroche et Cyril Despontin. Réalisation : Xavier Colon Musique du générique : Donuts' slap par Laurent Duroche ► Flux RSS pour Android : bit.ly/2FrUwHo ► En écoute aussi sur Itunes : apple.co/2Enma9n ► Sur Deezer : www.deezer.com/fr/show/56007 ► Sur Spotify : open.spotify.com/show/4n3gUOfPZhyxL5iKdZIjHA ► Sur Youtube : https://youtu.be/I_g9QZSV6Ec ► La liste des films abordés dans les précédentes émissions : https://bit.ly/PIFFFcast-List ► Venir discuter avec nous du PIFFFcast : https://bit.ly/ForumPIFFFcast Références des films cités : - La trilogie Karnstein : The Vampire Lovers de Roy Ward Baker (1970), Lust for a vampire / La soif du Vampire de Jimmy Sangster (1971), Twins of evil / Les sévices de Dracula de John Hough (1971) - Le Cirque des vampires de Robert William Young (1972) - La Horde Sauvage de Sam Peckinpah (1969) - Dracula 73 d'Alan Gibson (1972) - Les Cicatrices de Dracula de Roy Ward Baker (1970) - Dracula (série TV 2020), PIFFFcast 78 : https://soundcloud.com/pifffcast/pifffcast-78-dessine-moi-un-film - Gorge Profonde de Gérard Damiano (1972) - Straight on till morning de Peter Collinson (1972), PIFFFcast 45 : https://soundcloud.com/pifffcast/pifffcast-45-anarchy-in-the-uk - Fear in the night / Sueur froide dans la nuit de Jimmy Sangster (1972) - Dracula vit toujours à Londres de Alan Gibson (1973) - L'exorciste de William Friedkin (1973) - Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1974) - Capitaine Kronos : tueur de vampires de Brian Clemens (1974) - Docteur Jekyll et Sister Hyde de Roy Ward Baker (1971) - And soon the darkness de Robert Fuest (1970) - Vampire Hunter D de Hideyuki Kikuchi (Romans - 1985) - Castelvania (jeu vidéo) - Le Pacte des loups de Christophe Gans - Les sept vampires d'or de Roy Ward Baker, Chang Cheh (1974) - Shatter de Michael Carreras (1975) - Top Secret de David Zucker, Jerry Zucker, Jim Abrahams (1985) - The Mutation de Jack Cardiff (1974) - La révolte des morts vivants de Amando de Ossorio (1972), PIFFFcast 79 : https://soundcloud.com/pifffcast/pifffcast-79-les-soldats-de-libere - Capcom VS SNK (jeu vidéo) - L’exorciste chinois de Sammo Hung (1980), PIFFFcast 41 : https://soundcloud.com/pifffcast/pifffcast-41-made-in-hong-kong - Une fille... pour le diable de Peter Sykes (1976) - Les démons de l'esprit de Peter Sykes (1972) - La sentinelle des maudits de Michael Winner (1977) - Le cercle infernal de Richard Loncraine (1978) - Hammer House of Horror (serie TV 1980) - Hammer House of Mystery & suspense (serie TV 1984) - Night Gallery (serie TV 1969) - Kolchak the night stalker (serie TV 1974) - Thriller / Angoisses (serie TV 1973) - Flesh and Blood: The Hammer Heritage of Horror de Ted Newsom (1994) - Let me in de Matt Reeves (2010) - La Dame en noir de James Watkins (2012) - The Lodge de Severin Fiala, Veronika Franz (2019) - Eden Lake de James Watkins (2008), PIFFFcast 40 : https://soundcloud.com/pifffcast/pifffcast-40-des-vacances-denfer - Guns Akimbo de Jason Lei Howden (2019) - Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête de Tim Burton (1999) - Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street de Tim Burton (2007)
Et encore un podcast pour le prolifique Grissom 87, avec un numéro cette fois qui va aborder un second portrait le concernant, après le podcast n°82 écoutable ici, une sorte de Docteur Jekyll bienvenu qui s'offre à vous… Il s'intitule Continuer la lecture [22/04/2020] Podcast n°152→
"Nous ne sommes responsables de rien, nous nous excusons d'avance, c'est PARDON LE CINÉMA !" Même confinés, le cinéma ne s'arrête pas et continuer de se déverser dans vos yeux (et vos oreilles) On parle de la dernière sortie Netflix "LA PLATEFORME", film espagnol qui tabasse du prisonnier cannibale. MAIS SURTOUT, on ouvre le ciné club du passé ! Un espace où les chroniqueurs partagent des films qu'ils aiment afin que vous puissiez les voir pendant votre confinement ! À savoir donc : - Freddy 3 - Docteur Jekyll & Sister Hyde - Nocturama - Elmer Gantry - Memories (Otomo) - Les Sorcières d'Eastwick - Point Limite - La Cité des Enfants Perdus - Something Wild - Héros (avec Michael Youn) Les chroniqueurs sont SIMON RIAUX, CLARA KANE, MARC MOQUIN & SOPHIE GRECH. Et c'est présenté par votre serviteur de la chaîne INTHEPANDA, VICTOR. N'oubliez pas de partager ou noter l'émission et rdv dans deux semaines les copains ! :) See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
En nuestra decimoctava edición viajamos al s. XIX para sumergirnos en los abismos de la mente con tod un clásico de la literatura: El extraño caso del Dr. Jekyll y Mr. Hyde de R. L. Stevenson. Hablamos un poco de la vida del autor, su época, la obra y de algunas de sus numerosas adaptaciones a diferentes medios. De fondo suenan los temas "The Holy Hour" y "Other Voices" de The Cure y "Docteur Jekyll et Monsieur Hyde" de Serge Gaingsbourg. La sintonia, como es habitual es el "Spectre Detector" de los Tiki Tones. Puedes buscar nuestra lista de reproducción en Spotify con todos los temas que han ido sonando en los podcast. Puedes contactar con nosotros a través de Facebook en www.facebook.com/retronautas, o en Twitter: @losretronautas. Saludos desde los días del futuro pasado.
En nuestra decimoctava edición viajamos al s. XIX para sumergirnos en los abismos de la mente con tod un clásico de la literatura: El extraño caso del Dr. Jekyll y Mr. Hyde de R. L. Stevenson. Hablamos un poco de la vida del autor, su época, la obra y de algunas de sus numerosas adaptaciones a diferentes medios. De fondo suenan los temas "The Holy Hour" y "Other Voices" de The Cure y "Docteur Jekyll et Monsieur Hyde" de Serge Gaingsbourg. La sintonia, como es habitual es el "Spectre Detector" de los Tiki Tones. Puedes buscar nuestra lista de reproducción en Spotify con todos los temas que han ido sonando en los podcast. Puedes contactar con nosotros a través de Facebook en www.facebook.com/retronautas, o en Twitter: @losretronautas. Saludos desde los días del futuro pasado.
La monstrueuse gémellité du Dr. Jekyll et de Mr. Hyde a toujours fasciné le 7e art. Deux âmes se disputent le même corps. À moins qu’il ne s’agisse de deux principes métaphysiques : le bien et le mal ? C’est en nous penchant sur les mille et un visages du bon docteur Jekyll que nous tenterons de mettre au jour les dimensions faustienne, darwinienne et psychiatrique du mythe. Sam Azulys
Docteur Jekyll et Mister Hyde: Le personnage de Stevenson est-il devenu, en l espace d un siecle, le monstre le plus important de l histoire du cinema? Mister Hyde est-il la figure monstrueuse emblematique de notre epoque? Survol des adaptations, des films inspires du roman et nos recommandations.
Docteur Jekyll et Mister Hyde: Le personnage de Stevenson est-il devenu, en l espace d un siecle, le monstre le plus important de l histoire du cinema? Mister Hyde est-il la figure monstrueuse emblematique de notre epoque? Survol des adaptations, des films inspires du roman et nos recommandations.