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l'IA qui devient hors de prix, les dettes qui gonflent, les comptables qui pleurent, Michael Burry qui nous annonce l'apocalypse… et un Nasdaq qui décide de flinguer la photo de classe en terminant dans le rouge. Magnifique. Mais tout ça, c'était avant. Parce que là, on entre dans LE MOIS POWELL : la période où la FED devient ton colocataire, ton psy, ton horoscope et ton père spirituel. Pendant dix jours, tu vas manger FED, rêver FED, analyser FED. Même si t'en peux plus. Pendant ce temps, l'Américain continue de consommer comme s'il avait gagné 4 fois l'EuroMillions : Thanksgiving → Black Friday → Black Weekend → Cyber Monday. Résultat : +9% de ventes, 11,8 milliards dépensés… avec de l'argent qui n'existe pas. Mais tout le monde trouve ça normal.
durée : 00:58:27 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Enguerrand Armanet qui rentre de Chine, puis table-ronde sur le Japon, où la nouvelle première ministre tient une position de fermeté face à la Chine. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Enguerrand Armanet Journaliste au Figaro; Philippe Pelletier géographe et professeur émérite à l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste du Japon. ; Jean-Yves Colin expert Asie du Nord au sein du think tank français Asia Centre.
durée : 00:02:37 - Bientôt chez vous - Au Japon, une entreprise propose d'utiliser des satellites et de l'intelligence artificielle pour dénicher un petit bijou immobilier qui n'est pas encore sur le marché. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le manga est devenu le meilleur ambassadeur de la culture japonaise ainsi qu'un gros contributeur à l'économie nippone avec ses millions d'albums déclinés en animés. Il en existe pour tous les goûts ! À Paris, le musée Guimet lui consacre une exposition passionnante «Manga. Tout un art !» qui fait dialoguer le genre roi du XXIème siècle avec les collections permanentes d'art japonais. Nathalie Amar était en studio avec : - Estelle Bauer, conservatrice des collections Japon au musée Guimet et co-commissaire de l'exposition «Manga. Tout un art !» - Valentin Paquot, spécialiste des mangas, il a contribué au catalogue de l'exposition «Manga. Tout un art !» - Yoann Vornière, mangaka français, auteur de «Silence» dont le tome 6 sortira le 5 décembre - Ilan Nguyen, spécialiste des films d'animation japonais et conseiller scientifique de l'exposition «Isao Takahata, pionnier du dessin animé contemporain, de l'après-guerre au Studio Ghibli». ► Reportage Bruno Duval est allé interroger les habitants de Tokyo pour nous faire découvrir l'importance du phénomène Ghibli au Japon. ► Chronique : Continent'art Olivier Rogez nous plonge dans l'histoire musicale du Nigeria à la découverte d'un style qui a émergé dans les années 70, le fuji. Son nom a été inspiré par une affiche publicitaire vantant le tourisme au Japon, mais son origine provient de la musique jouée lors des fêtes musulmanes en pays Yoruba. ► Playlist du jour - The Seatbelts - Tank! - Jimmy Cliff - Reggae Night. - Jimmy Cliff - The Harder they come.
Le manga est devenu le meilleur ambassadeur de la culture japonaise ainsi qu'un gros contributeur à l'économie nippone avec ses millions d'albums déclinés en animés. Il en existe pour tous les goûts ! À Paris, le musée Guimet lui consacre une exposition passionnante «Manga. Tout un art !» qui fait dialoguer le genre roi du XXIème siècle avec les collections permanentes d'art japonais. Nathalie Amar était en studio avec : - Estelle Bauer, conservatrice des collections Japon au musée Guimet et co-commissaire de l'exposition «Manga. Tout un art !» - Valentin Paquot, spécialiste des mangas, il a contribué au catalogue de l'exposition «Manga. Tout un art !» - Yoann Vornière, mangaka français, auteur de «Silence» dont le tome 6 sortira le 5 décembre - Ilan Nguyen, spécialiste des films d'animation japonais et conseiller scientifique de l'exposition «Isao Takahata, pionnier du dessin animé contemporain, de l'après-guerre au Studio Ghibli». ► Reportage Bruno Duval est allé interroger les habitants de Tokyo pour nous faire découvrir l'importance du phénomène Ghibli au Japon. ► Chronique : Continent'art Olivier Rogez nous plonge dans l'histoire musicale du Nigeria à la découverte d'un style qui a émergé dans les années 70, le fuji. Son nom a été inspiré par une affiche publicitaire vantant le tourisme au Japon, mais son origine provient de la musique jouée lors des fêtes musulmanes en pays Yoruba. ► Playlist du jour - The Seatbelts - Tank! - Jimmy Cliff - Reggae Night. - Jimmy Cliff - The Harder they come.
durée : 00:02:26 - Bientôt chez vous - Les progrès vétérinaires permettent aux chiens de vivre plus longtemps, mais les exposent aussi davantage à plus de problèmes cognitifs. Au Japon, une équipe mise sur un traitement à base de mandarine pour ralentir les effets de cette forme de démence du chien. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au Japon, des négociations sociales très difficiles et donc probablement tendues sont sur le point de débuter chez Nissan. Le constructeur automobile, en grandes difficultés, a annoncé un plan de restructuration d'une ampleur sans précédent depuis plus d'un quart de siècle : depuis qu'en 1999, Carlos Ghosn l'avait sauvé de la faillite en licenciant 21 000 salariés. Cette fois, ce sont 20 000 emplois qui vont être supprimés, soit 15% des effectifs du groupe. Qui va aussi fermer sept de ses dix-sept usines dans l'archipel. De notre correspondant de retour d'Oppama, Oppama, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Cette localité de 30 000 habitants est surnommée « Nissan no machi » (« La ville Nissan ») car, depuis 1961, elle héberge une des plus grandes usines du groupe. Pendant des décennies, ses 2 400 salariés ont produit ici des véhicules aussi emblématiques que la Leaf, la première voiture 100% électrique qui fut commercialisée dans le monde. Mais Nissan va quitter Oppama et, au Japon, ce tournant est comparé aux restructurations qui touchèrent jadis les usines Renault de Flins, dans les Yvelines, et de Vilvorde, en Belgique, des séismes sociaux à l'époque. Ces salariés sont sous le choc : - « Quand la décision a été rendue publique, cela a été un immense coup de massue. On était tous complètement abasourdis. KO, pour ainsi dire. », explique un employé choqué par la nouvelle.- « Oppama, c'était vraiment l'usine emblématique du groupe. La fermer et prier un si grand nombre de salariés de déguerpir… c'est un tremblement de terre pour nous ».- « Le devoir n°1 de Nissan, c'est de nous rassurer. Que va-t-on devenir ? Comment va-t-on gagner notre vie ? » À Oppama, c'est la consternation générale. Un habitant sur dix travaille chez Nissan. Et le constructeur n'a pas encore présenté le moindre plan de reconversion précis de l'immense site qu'il occupe : grand comme 200 terrains de football. Or, si les lieux deviennent un désert industriel, ce sera le coup de grâce pour l'économie locale, selon ces commerçants, qui sont extrêmement inquiets :- « Jamais la ville Nissan ne se remettra de cette fermeture. C'est la mort annoncée pour notre petite cité. »- « 20 à 30% de mes clients, ce sont des employés de Nissan. Si le groupe ne revient pas sur sa décision, je risque de devoir mettre la clé sous la porte comme beaucoup de commerçants. » - « Tous les midis, pendant la pause déjeuner, les salariés de Nissan font la queue devant ma boutique pour acheter un bento : un plateau-repas préparé. Déjà, c'était dur pour nous, les petits commerçants, avec l'envol du prix du riz et des produits alimentaires. Mais là, avec cette fermeture à venir, c'est la double peine. Le scénario du pire, même, pour nous, en fait. » Il n'y a pas la moindre chance que ce plan social soit adouci. Car le constructeur automobile est dans le rouge comme jamais. Il prévoit pour cette année une perte d'exploitation d'1,5 milliard d'euros. L'action Nissan a chuté de plus de 25% depuis janvier. Et les derniers chiffres de vente semestriels du groupe dans l'archipel sont historiquement mauvais : en chute de 17%. Une telle contre-performance, c'est sans précédent depuis trente ans.
Au Japon, des négociations sociales très difficiles et donc probablement tendues sont sur le point de débuter chez Nissan. Le constructeur automobile, en grandes difficultés, a annoncé un plan de restructuration d'une ampleur sans précédent depuis plus d'un quart de siècle : depuis qu'en 1999, Carlos Ghosn l'avait sauvé de la faillite en licenciant 21 000 salariés. Cette fois, ce sont 20 000 emplois qui vont être supprimés, soit 15% des effectifs du groupe. Qui va aussi fermer sept de ses dix-sept usines dans l'archipel. De notre correspondant de retour d'Oppama, Oppama, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Cette localité de 30 000 habitants est surnommée « Nissan no machi » (« La ville Nissan ») car, depuis 1961, elle héberge une des plus grandes usines du groupe. Pendant des décennies, ses 2 400 salariés ont produit ici des véhicules aussi emblématiques que la Leaf, la première voiture 100% électrique qui fut commercialisée dans le monde. Mais Nissan va quitter Oppama et, au Japon, ce tournant est comparé aux restructurations qui touchèrent jadis les usines Renault de Flins, dans les Yvelines, et de Vilvorde, en Belgique, des séismes sociaux à l'époque. Ces salariés sont sous le choc : - « Quand la décision a été rendue publique, cela a été un immense coup de massue. On était tous complètement abasourdis. KO, pour ainsi dire. », explique un employé choqué par la nouvelle.- « Oppama, c'était vraiment l'usine emblématique du groupe. La fermer et prier un si grand nombre de salariés de déguerpir… c'est un tremblement de terre pour nous ».- « Le devoir n°1 de Nissan, c'est de nous rassurer. Que va-t-on devenir ? Comment va-t-on gagner notre vie ? » À Oppama, c'est la consternation générale. Un habitant sur dix travaille chez Nissan. Et le constructeur n'a pas encore présenté le moindre plan de reconversion précis de l'immense site qu'il occupe : grand comme 200 terrains de football. Or, si les lieux deviennent un désert industriel, ce sera le coup de grâce pour l'économie locale, selon ces commerçants, qui sont extrêmement inquiets :- « Jamais la ville Nissan ne se remettra de cette fermeture. C'est la mort annoncée pour notre petite cité. »- « 20 à 30% de mes clients, ce sont des employés de Nissan. Si le groupe ne revient pas sur sa décision, je risque de devoir mettre la clé sous la porte comme beaucoup de commerçants. » - « Tous les midis, pendant la pause déjeuner, les salariés de Nissan font la queue devant ma boutique pour acheter un bento : un plateau-repas préparé. Déjà, c'était dur pour nous, les petits commerçants, avec l'envol du prix du riz et des produits alimentaires. Mais là, avec cette fermeture à venir, c'est la double peine. Le scénario du pire, même, pour nous, en fait. » Il n'y a pas la moindre chance que ce plan social soit adouci. Car le constructeur automobile est dans le rouge comme jamais. Il prévoit pour cette année une perte d'exploitation d'1,5 milliard d'euros. L'action Nissan a chuté de plus de 25% depuis janvier. Et les derniers chiffres de vente semestriels du groupe dans l'archipel sont historiquement mauvais : en chute de 17%. Une telle contre-performance, c'est sans précédent depuis trente ans.
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Tom Lefevre du 18 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on est officiellement entrés dans la zone où les marchés transpirent plus que les traders en 2008 : burn-out complet de l'IA, panique autour de Nvidia, la FED qui flippe, et… le Japon qui est peut-être en train de faire sauter le système financier mondial sans que personne ne bronche. Oui, rien que ça. Entre un 10 ans japonais à 1,71%, le yen carry trade qui menace d'exploser façon Fukushima, 1'100 milliards de Treasuries qui pourraient rentrer à la maison, et Nvidia qui doit jouer le rôle du Messie demain soir… on est dans un épisode de Game of Thrones version financière. Sauf que cette fois, même Powell ne peut plus sauver le royaume. Dans cette vidéo, je te décortique : l'essoufflement brutal de la tech la nervosité des marchés avant Nvidia le Japon qui retire la prise après 30 ans de liquidité gratuite le carry trade qui vacille les valorisations qui tremblent et pourquoi Tokyo — pas Washington — tient le vrai bouton nucléaire financier. C'est drôle, c'est noir, c'est technique, c'est impertinent. Bref : c'est Morningbull Live
durée : 00:03:17 - Capture d'écrans - par : Dorothée Barba - Au Japon, 80 000 personnes disparaissent volontairement chaque année. Si dans la plupart des cas, ils reviennent chez eux, d'autres tentent de construire une vie loin de leur famille et de leurs proches. On les appelle les "évaporés". Un documentaire à voir sur Arte leur est consacré. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:50 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Première ministre japonaise Sanae Takaichi suscite des critiques après avoir déclaré dormir seulement 2h/par nuit et organisé une réunion à 3h du matin avec ses collaborateurs, dans un pays où le surtravail peut conduire à la mort. Le gouvernement veut étendre le nombre d'heures supplémentaires.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, les ingénieurs qui ont perdu confiance en la reconquête industrielle de la France, le retour de Boualem Sansal sur fond de polémique entre macroniste et retailliste, les attaques d'ours terrorisent la population au Japon. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, les ingénieurs qui ont perdu confiance en la reconquête industrielle de la France, le retour de Boualem Sansal sur fond de polémique entre macroniste et retailliste, les attaques d'ours terrorisent la population au Japon. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Japon, un phénomène surprenant et tristement révélateur s'est répandu depuis plusieurs années : le « benjo-meshi », littéralement « repas de toilettes ». Le terme désigne le fait de s'isoler dans une cabine de WC pour y manger, seul, afin d'éviter d'être vu sans compagnie à la pause déjeuner.Une enquête menée dans les années 2010 par un institut japonais révélait que plus d'un habitant sur dix avait déjà pris un repas ainsi, au moins une fois dans sa vie. Le phénomène touche surtout les adolescents et les étudiants, mais aussi certains salariés. Dans une société où le groupe prime sur l'individu, où l'harmonie sociale et la camaraderie sont perçues comme des valeurs essentielles, manger seul est vécu comme un signe d'échec. À l'école, ne pas être invité à déjeuner avec ses camarades peut être source de honte. Dans les entreprises, cela peut être interprété comme un manque d'intégration.Alors, certains préfèrent disparaître. Les toilettes deviennent un refuge, un lieu d'invisibilité où l'on échappe au regard des autres. Le benjo-meshi n'est donc pas une bizarrerie, mais le symptôme d'une solitude sociale cachée sous la surface d'une société hyperconnectée. Des sociologues japonais soulignent que cette peur de la solitude s'ancre dès l'enfance, dans un système scolaire qui valorise la cohésion et où la marginalisation peut être douloureusement vécue.Sur le plan psychologique, cette pratique interroge. Elle traduit une angoisse d'exclusion si forte qu'elle pousse à adopter un comportement irrationnel : manger dans un lieu insalubre, dans le bruit des chasses d'eau, simplement pour ne pas être vu. Ce repli rappelle d'autres formes de solitude urbaine au Japon, comme les « hikikomori », ces jeunes adultes reclus qui évitent tout contact social.Du point de vue sanitaire, les autorités japonaises déconseillent évidemment cette pratique : les toilettes sont des environnements à haut risque bactérien. Mais le véritable enjeu est ailleurs — il est social. Le benjo-meshi met en lumière une souffrance silencieuse : celle d'une jeunesse qui, malgré la modernité et la densité de ses villes, redoute plus que tout le regard des autres.En somme, ce phénomène étrange révèle un paradoxe poignant : dans une société ultra-connectée et polie, la peur d'être seul reste l'un des plus puissants moteurs du comportement humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les matins à 8H10, on vous donne des infos aléatoires du monde.
durée : 00:02:09 - Bientôt chez vous - Des couples délaissent les cérémonies de mariage jugées coûteuses et stressantes, pour se contenter de simples séances photos destinées à Tiktok . Cette tendance s'étend même aux célibataires, qui s'offrent des photos en robe ou costume de marié pour l'expérience, sans union réelle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Est ce que c'est vraiment mieux ailleurs ? Je reviens d'un voyage au Japon, qu'on m'avait vendu comme parfait, respectueux, exotique. Mitigée, je partage avec vous dans cet épisode la différence entre ce que j'ai perçu et ce qu'on m'avait raconté, mais également, ce mirage collectif qui nous fait fantasmer “l'ailleurs” : le pays plus spirituel, plus doux, plus vrai, plus authentique, plus respectueux etc.Je partage ce que j'ai observé au Japon, et à Bali où je vis :l'herbe n'est jamais plus verte ailleurs. Écoute cet épisode pour :Comprendre comment nuancer nos observations de pays et cultures qu'on ne connait pas bien.Apprendre comment je visiterais le Japon si c'était à refaire.Voir les mécanismes d'aveuglement derrière les “pays spirituels, exotiques, respectueux, bienveillants” ou “plus simples”.Se rappeler que ce n'est pas toujours mieux ailleurs et regarder chez soi !
Au Japon, l'arbre de vie a pris une dimension nouvelle au XXᵉ siècle, lorsque le ginkgo biloba, déjà symbole de longévité dans la culture asiatique, est devenu le témoin d'un événement tragique : la bombe atomique d'Hiroshima. Le 6 août 1945, à 8 h 15, l'explosion pulvérisa presque toute la ville. Les températures atteignirent plus de 4 000 °C, et plus de 100 000 personnes périrent instantanément. Pourtant, parmi les ruines calcinées, quelques arbres résistèrent — et parmi eux, plusieurs ginkgos.Ces arbres, situés à moins d'un kilomètre de l'hypocentre, furent entièrement brûlés à la surface, mais leurs racines restèrent vivantes. À la stupéfaction des survivants, de jeunes pousses vertes apparurent au printemps suivant, dans une ville dévastée. Ce phénomène devint un symbole national : la vie plus forte que la destruction. Ces ginkgos, appelés hibakujumoku (« arbres bombardés »), existent encore aujourd'hui. On en recense une centaine à Hiroshima, soigneusement identifiés, protégés et entretenus. Chacun porte une plaque indiquant sa distance du point d'explosion et sa date de repousse.Mais la sacralité du ginkgo ne naît pas seulement de sa survie physique : elle rejoint une tradition spirituelle japonaise ancienne. Dans le shintoïsme, la nature est habitée par les kami, les esprits divins. Les arbres, par leur longévité et leur verticalité, sont perçus comme des passerelles entre le ciel et la terre. Le ginkgo, avec sa capacité à renaître après la destruction, incarne désormais une forme moderne d'arbre de vie : il relie la souffrance du passé à l'espérance du futur.Les Japonais voient dans ces arbres rescapés une métaphore de la résilience nationale. Après la guerre, ils devinrent lieux de recueillement et d'enseignement moral. Autour de certains d'entre eux, les habitants plantèrent des jardins de paix. Des graines furent envoyées à travers le monde, jusqu'en Europe et aux États-Unis, comme symboles de réconciliation.Aujourd'hui encore, ces ginkgos rappellent la capacité humaine à se relever. Leur silhouette élégante, leurs feuilles en éventail qui jaunissent chaque automne, racontent une histoire plus vaste que celle du Japon : celle de la vie qui persiste malgré la folie des hommes. C'est pourquoi, au Japon, l'arbre de vie n'est pas seulement une métaphore spirituelle : c'est une réalité historique, gravée dans l'écorce brûlée des ginkgos d'Hiroshima, témoins silencieux de la survie du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Michael Lucken vous présente son ouvrage "Les occupants : les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale" aux éditions La Découverte. Entretien avec Eddy Dufourmont.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Conseils de voyage, idées de visites et sorties, climat et météo, évènements à ne pas manquer, jours fériés et fêtes nationales... Marjorie et Charly vous détaillent tout ce qu'il faut connaître pour profiter au maximum de son voyage au Japon au mois de novembre. 00:00 Introduction05:50 Les conditions pour voyager au Japon en novembre14:53 Les temps forts du mois36:28 Nos idées de sorties à faire en novembre48:48 Conclusion
durée : 00:02:12 - Bientôt chez vous - Des chercheurs japonais sont parvenus à faire changer de sexe des esturgeons mâles, pour devenir des femelles capables de produire des œufs. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:30 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Direction l'inde ce soir où des avions très spéciaux décollent à Delhi dans l'espoir de faire tomber la pluie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:30 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Direction l'inde ce soir où des avions très spéciaux décollent à Delhi dans l'espoir de faire tomber la pluie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Journal en français facile du lundi 27 octobre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C8KF.A
durée : 00:05:47 - La Revue de presse internationale - par : Camille Marigaux - Sanae Takaichi est devenue la première femme à la tête d'un gouvernement japonais cette semaine, après une campagne électorale marquée par le retour de la question de la neutralité des médias vis-à-vis du pouvoir politique. - invités : César Castellvi sociologue, maître de conférences en études japonaises à l'Université Paris Cité et chercheur rattaché au CRCAO (Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale)
durée : 02:30:38 - Les Matins - par : Astrid de Villaines, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
L'émission 28 minutes du 22/10/2025 Japon : la première femme à diriger le pays se rêve en Margaret ThatcherMardi 21 octobre, la première femme première ministre du Japon a été nommée par la chambre basse du Parlement : Sanae Takaichi, une ultraconservatrice. Dans ce pays, où l'écart entre les genres est important, ses positions politiques sur le sujet ne sont pas progressistes. Sur le plan économique, Sanae Takaichi doit faire face à la dette colossale du pays qui s'élevait à 236 % du PIB en 2024, mais également à une inflation tenace. À l'international, elle a promis des “discussions franches” avec Donald Trump qu'elle doit recevoir la semaine prochaine. Pour comprendre cette nomination, nous recevons Valérie Niquet, politologue, spécialiste de l'Asie du Sud-Est. Venezuela et Colombie : le retour de l'impérialisme américain ?La semaine dernière, Donald Trump a admis, face à la presse, qu'il avait autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela et a laissé planer le doute sur la possibilité pour l'agence de renseignement de cibler directement le président vénézuélien, Nicolas Maduro. Donald Trump estime que le Venezuela leur envoie “des criminels” et accuse le régime d'être lié au narcotrafic. Ces dernières semaines, plusieurs frappes américaines ont touché des embarcations en mer des Caraïbes, accusées par le président américain de transporter de la drogue jusqu'aux États-Unis. Il a également affirmé que le président colombien, Gustavo Petro, est un “baron de la drogue”. Les deux présidents sont tombés d'accord le 21 octobre pour “améliorer” la lutte antidrogue quelques jours après que les États-Unis aient annoncé la suppression d'aides financières. Est-ce le retour de la doctrine Monroe selon laquelle les États-Unis sont libres d'intervenir militairement dans l'hémisphère sud ?On en débat avec Luis Reygada, journaliste à l'Humanité, responsable de l'Amérique latine, Florian Louis, historien des relations internationales et Laurence Nardon, docteur en science politique, responsable du programme Amériques à l'IFR. Enfin, Victor Dekyvère retrace la représentation du sein dans l'art à l'occasion d'Octobre rose. Marie Bonnisseau s'intéresse à la disparition des bancs publics en France et des chaises plastiques en Espagne. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
➡️ Retrouvez la boutique LEGEND ➡️: https://shop.legend-group.fr/Un grand merci à Damien Véron d'être venu partager son témoignage chez LEGEND. Sa sœur, Tiphaine Véron, a disparu au Japon en juillet 2018. Depuis ce drame, lui et sa famille n'ont cessé de se mobiliser pour la retrouver. Il a accepté de revenir sur son combat et de nous livrer son histoire.Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/vdwpakhhqqERetrouvez le livre de Damien et Sibylle « Tiphaine où es-tu ? » : ➡️ https://amzn.to/3WbkLePRetrouvez l'association « Unis pour Tiphiane » : ➡️ https://unispourtiphaine.org/Pour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:33 - Le monde à l'endroit - La nouvelle cheffe du gouvernement, Sanae Takaichi, ne cache pas son hostilité à l'immigration... ni au tourisme de masse. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Des études scientifiques tendent à prouver les bienfaits de la nature sur notre bien-être et notre santé. Elles suggèrent que passer du temps dans la nature réduit le stress, affaiblit l'anxiété, améliore notre humeur, et augmente même notre estime de soi. Cela pourrait aussi abaisser la pression artérielle et la fréquence cardiaque. Le tradition japonaise du "shinrin-yokou", qui veut dire "bain de forêt", fait de plus en plus d'émules un peu partout dans le monde. Se promener en forêt est devenu un mode de gestion du stress tendance. Au Japon, mais aussi en Corée du Sud, en Amérique du Nord et en Ecosse, des médecins se mettent même à prescrire des "ordonnances de nature" pour améliorer la santé de leurs patients. L'important, c'est d'être attentif à ce qui nous entoure. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour A tous cette semaine je vais faire un petit recap pour les curieux ou ceux qui aimerait etre freelance au Japon en partageant mon experience ! Bon écoute a tous !Pour soutenir le podcast et avoir accès a du contenu bonus : https://www.patreon.com/explorejaponDes videos du Japon sont dispo sur ma chaine youtube Japonla cahine du podcast : https://www.youtube.com/@explorejaponPour voir mes photos et des story en direct du japon : https://www.instagram.com/ngeeet aussi présent sur thread https://www.threads.net/@ngeele reddit sur le japon : https://www.reddit.com/r/EverydayJapan/
durée : 01:59:32 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme des Matins du samedi cette semaine : en quoi les romances virtuelles au Japon sont-elles politiques ? Guerre hybride et guerre psychologique : comment se défend l'Europe face à la pression russe ? En dernière partie, la cinéaste Hafsia Herzi pour son film "La Petite Dernière". - réalisation : Colin Gruel - invités : Agnès Giard Anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon; Salomé Zourabichvili Ancienne Présidente de la Géorgie (2018-2024); Louise Souverbie Chercheuse à l'Institut Français des Relations Internationales, spécialiste des questions de défense européenne ; Hafsia Herzi Comédienne et réalisatrice
durée : 00:14:28 - La Transition de la semaine - par : Nicolas Herbeaux - Depuis quelques années, un mouvement prend de l'ampleur au Japon, celui de vivre ou de se marier avec un personnage fictif ou une créature imaginaire. Ce phénomène d'amour bi-dimensionnel appelé "oshi-katsu" soulève des questions politiques dans un pays aux valeurs conservatrices. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Agnès Giard Anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSMARIAGES VIRTUELS JAPON : Radio France, Le Temps, The Conversation, Nippon, Hal ScienceLES FOUDRES : 20 Minutes, Le MondeÉTUDE ABONNEMENTS : BFMTV, 20 MinutesFAST & FURIOUS : AlloCiné, PremierePLAINTE NINTENDO : Journal du Geek, BFMTVCLUEDO NETFLIX : Konbini, Les NumériquesÉcriture : Eden AyachIncarnation : Julie Baheux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tradition et futurisme, spiritualité et haute technologie, le Japon est une terre de contrastes. Le domaine de l'amour ne fait pas exception. Alors que le pays du Soleil Levant conserve une vision traditionnelle du couple et de la famille avec à peine 4% de naissances hors mariage, certains Japonais et Japonaises préfèrent nouer des relations avec des personnages fictifs. Les Otome games, ces jeux de romance où l'on peut collectionner les petits amis virtuels tout en sauvant sa ville des monstres, cartonnent auprès des filles. Des amoureux virtuels qu'elles peuvent ensuite épouser dans la vie réelle grâce à des agences spécialisées... et forcément de faux certificat de mariage ! Dans un pays marqué par une crise aigüe de la natalité, où l'on se marie de moins en moins, l'amour virtuel apparaît comme une manière de se détacher de la pression sociale. Mais que raconte plus profondément ce phénomène de la société japonaise ? A-t-elle réellement renoncé au couple et à l'amour ? La frontière entre réel et fiction est-elle si tranchée ? Avec : • Agnès Giard, anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon. Autrice du livre Les Amours artificielles au Japon - Flirts virtuels et fiancées imaginaires (Albin Michel, 2025). En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Dans l'univers - Nekfeu / Vanessa Paradis ► Yasi Town - Ata Kak.
Tradition et futurisme, spiritualité et haute technologie, le Japon est une terre de contrastes. Le domaine de l'amour ne fait pas exception. Alors que le pays du Soleil Levant conserve une vision traditionnelle du couple et de la famille avec à peine 4% de naissances hors mariage, certains Japonais et Japonaises préfèrent nouer des relations avec des personnages fictifs. Les Otome games, ces jeux de romance où l'on peut collectionner les petits amis virtuels tout en sauvant sa ville des monstres, cartonnent auprès des filles. Des amoureux virtuels qu'elles peuvent ensuite épouser dans la vie réelle grâce à des agences spécialisées... et forcément de faux certificat de mariage ! Dans un pays marqué par une crise aigüe de la natalité, où l'on se marie de moins en moins, l'amour virtuel apparaît comme une manière de se détacher de la pression sociale. Mais que raconte plus profondément ce phénomène de la société japonaise ? A-t-elle réellement renoncé au couple et à l'amour ? La frontière entre réel et fiction est-elle si tranchée ? Avec : • Agnès Giard, anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon. Autrice du livre Les Amours artificielles au Japon - Flirts virtuels et fiancées imaginaires (Albin Michel, 2025). En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Dans l'univers - Nekfeu / Vanessa Paradis ► Yasi Town - Ata Kak.
durée : 00:59:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1985, les "Nuits magnétiques" proposent une rencontre avec le cinéaste Akira Kurosawa, son producteur Serge Silberman et le directeur de production Ully Pickardt. Kurosawa analyse son oeuvre, dont son dernier film "Ran". - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Akira Kurosawa Cinéaste japonais
durée : 00:10:30 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - Dans un essai intitulé “Les amours artificielles au Japon” (Albin Michel), l'anthropologue Agnès Giard analyse un nouveau phénomène de société : de plus en plus de Japonaises et de Japonais choisissent de se marier avec un personnage de fiction. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Agnès Giard Anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon
Au Japon, l'histoire des 47 rōnin est sans doute la plus célèbre des récits de loyauté et de vengeance. Elle s'est déroulée au tout début du XVIIIᵉ siècle et est devenue, au fil du temps, une véritable légende nationale.Tout commence en 1701. Le seigneur Asano Naganori est chargé d'accueillir un émissaire impérial au château d'Edo. Mais il est humilié à plusieurs reprises par Kira Yoshinaka, un haut fonctionnaire corrompu et arrogant. Perdant son sang-froid, Asano dégaine son sabre dans l'enceinte du château, un acte interdit. Pour cette faute, il est condamné au seppuku, le suicide rituel, et ses terres sont confisquées. Ses samouraïs se retrouvent soudain sans maître : ils deviennent des rōnin, des guerriers errants.Au lieu d'accepter leur sort, quarante-sept d'entre eux décident de venger leur seigneur. Pendant près de deux ans, ils dissimulent leurs intentions : certains se font passer pour des ivrognes ou des miséreux, afin de tromper la vigilance de Kira. Puis, une nuit de l'hiver 1703, ils passent à l'action. Ils attaquent la résidence de Kira, la prennent d'assaut et finissent par le trouver caché dans un réduit. Ils le forcent à se suicider, et ramènent sa tête au tombeau de leur maître, accomplissant ainsi leur devoir de fidélité.Mais leur geste les place en contradiction avec la loi. Le shogun, conscient de l'admiration populaire que suscite leur acte, hésite longuement. Finalement, il décide de les condamner au seppuku, afin de respecter la justice tout en leur accordant une mort honorable. Les 47 rōnin se donnent la mort avec dignité, et leur mémoire entre dans l'histoire.Pourquoi cette histoire est-elle devenue si célèbre dans le monde ? Parce qu'elle incarne des valeurs universelles : la loyauté, le sacrifice, l'honneur. Au Japon, elle est enseignée comme un modèle du bushidō, le code d'honneur des samouraïs. Des sanctuaires et des tombes, comme celles du temple Sengaku-ji à Tokyo, attirent encore des milliers de visiteurs. Et cette légende a inspiré innombrables pièces de théâtre kabuki, films, mangas et même productions hollywoodiennes.En résumé, l'affaire des 47 rōnin n'est pas seulement une anecdote de l'histoire japonaise : c'est un récit fondateur, qui résonne bien au-delà des frontières du Japon. Elle rappelle la force des valeurs collectives, mais aussi le prix parfois terrible de la fidélité absolue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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durée : 00:05:58 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La quatrième puissance économique mondiale fait face à une pénurie inédite de son aliment de base. Depuis août 2023, le Japon manque de riz pour satisfaire sa demande intérieure, poussant les prix à doubler en un an et obligeant les commerces à rationner les ventes.
Bonjour par ici ! Voila un nouvel episode ou on va parler d'argent car oui c'est la monnaie qui dirige le monde, c'est la monnaie qui dirige la terre et c'est comme ca mon frère et tu ne pourras rien n'y faire 'Neg Marron' Suite a cette citation d'un philosophe du vingtième siècle il est grand temps de passer au concret ou on va parler dépense mensuel comme je vous l'avais promis dans l'episode précédant Pour soutenir le podcast et avoir accès a du contenu bonus : https://www.patreon.com/explorejaponDes videos du Japon sont dispo sur ma chaine youtube JaponPour voir mes photos et des story en direct du japon : https://www.instagram.com/ngeeet aussi présent sur thread https://www.threads.net/@ngee
Au Japon, la crise du riz n'en finit plus. Tout au long de l'hiver puis du printemps, le prix de cette céréale s'était envolé, jusqu'à coûter près de deux fois plus cher que l'an dernier. En raison notamment de mauvaises récoltes dues au réchauffement climatique et du nombre sans précédent de touristes étrangers visitant l'archipel. Les restaurants ne désemplissent pas, ce qui fait autant de riz en moins dans les foyers. Après une accalmie de quelques mois, voilà que le prix de cette céréale repart de nouveau à la hausse ces dernières semaines. De quoi mécontenter les consommateurs, d'autant que les deux alternatives qu'on leur propose ne vont pas de soi. De notre correspondant à Tokyo, Le riz n'est plus 90 % plus cher que l'an dernier : désormais, la hausse est de 40 % à 60 % selon les variétés. Ce qui reste beaucoup trop pour cette Tokyoïte : « En tant que maman, je dois veiller à ce que mes deux garçons mangent à leur faim et soient en bonne santé grâce à une alimentation équilibrée mais, avec une telle inflation, cela devient vraiment un tour de force, au quotidien. » Les autorités ont réussi à atténuer l'envolée du prix du riz en mettant sur le marché des centaines de milliers de tonnes de cette céréale qui étaient stockées dans les entrepôts gouvernementaux en prévision de situations d'urgence éventuelles : une catastrophe naturelle majeure, par exemple. Mais ce riz déstocké, moins cher que le riz de marque ou primeur, a été récolté il y a plusieurs années. Il ne fait donc pas l'unanimité parmi les consommateurs : « Cela ne m'enchante pas du tout de manger du riz aussi vieux, mais je n'ai pas le choix : le riz ordinaire n'est plus à ma portée, financièrement », réagit un consommateur. Un autre ajoute : « Je mange du riz déstocké, mais, à mes enfants, je donne du riz qui vient d'être récolté. Cela me paraît plus prudent. » Pour certains consommateurs, cela leur est égal : « Moi, franchement, je m'en fiche : je ne goûte pas la différence entre le vieux riz et le riz nouveau ». Et enfin, certains s'adaptent : « Je mélange ces deux types de riz. Ce n'est pas l'idéal, pour sûr, mais, au final, c'est passable en termes de goût. Sans plus. » À lire aussiLe riz japonais flambe, une exception dans un marché mondial à la baisse Le riz importé de Taïwan, des États-Unis ou de Corée du Sud est nettement moins cher que le riz japonais. Est-il légitime d'en consommer ? Faut-il privilégier la production nationale pour ne pas risquer de fragiliser les riziculteurs nippons ? C'est me débat du moment dans l'archipel : « Nos riziculteurs redoutent que les consommateurs se détournent de leur production et optent pour du riz importé. Ils jugent qu'ils devraient pouvoir bénéficier d'une sorte de "préférence nationale'', en somme », répond un consommateur. Un autre explique : « Si des tonnes et des tonnes de riz bon marché arrivent de l'étranger, ce sera le coup de grâce pour nos cultivateurs et nos campagnes vont dépérir. C'est un risque que les consommateurs doivent garder à l'esprit. » « Je rêverais de privilégier nos riziculteurs et culpabilise donc beaucoup d'acheter du riz californien, mais je ne peux absolument pas faire autrement. Mon budget n'arrive plus du tout à suivre avec de telles hausses de prix alors que mon salaire, lui, n'augmente pas », reconnaît un troisième. L'inflation atteignant un niveau qui est sans précédent depuis trente ans et cette crise du riz s'éternisant, l'opinion manifeste son mécontentement. Pour preuve, la coalition de droite au pouvoir a été sèchement battue aux deux dernières élections nationales qui se sont tenues. Au point d'être désormais minoritaire au Parlement, du jamais vu. À lire aussiAu Japon, en pleine pénurie, on ne badine pas avec le riz
durée : 00:53:56 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Ses voyages au pays du Soleil-levant lui ont inspiré sa dernière bande dessinée. Catherine Meurisse nous emmène dans sa quête de beauté à travers la nature et la culture japonaise - invités : Catherine MEURISSE - Catherine Meurisse : Illustratrice, dessinatrice de presse et autrice de bande dessinée française - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Aujourd'hui, nous commenterons tout d'abord un article du Washington Post selon lequel le Hamas traverserait la crise financière et administrative la plus grave de son histoire. Qu'est-ce que cela signifie pour la population de Gaza ? Quelles sont les conséquences humanitaires de cette crise ? Ensuite, nous discuterons des résultats des élections de dimanche au Japon, qui ont été marqués par la percée d'un parti populiste d'extrême droite avec son programme nationaliste « Les Japonais d'abord ». Dans notre section science et technologie, nous nous intéresserons à un article publié dans The Economist sur les bienfaits cognitifs du multilinguisme. Et pour conclure la première partie de l'émission d'aujourd'hui, nous parlerons de la façon dont la France a réussi à échapper aux protestations contre le surtourisme qui frappent ses voisins du Sud de l'Europe. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. La leçon de grammaire de la semaine sera : The Relative Pronouns où, dont . Cette semaine, nous parlerons de la décision d'Emmanuel Macron d'instaurer une journée nationale de commémoration chaque 12 juillet à partir de 2026. Il s'agira de célébrer la réhabilitation de l'officier Alfred Dreyfus. Nous terminerons avec l'expression Donner/laisser carte blanche. Nous évoquerons le métier de grand reporter et parlerons de certains journalistes qui ont marqué l'histoire, comme Albert Londres. - Le Hamas traverse une crise financière - Au Japon, l'extrême droite connaît une ascension rapide - L'apprentissage de langues étrangères pourrait retarder la démence chez les personnes âgées - La France échappe aux manifestations contre le surtourisme qui touchent ses voisins dans le Sud de l'Europe - Le président Macron crée une journée nationale à la mémoire d'Alfred Dreyfus - L'histoire des grands reporters