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En Irak, expertos Kurdos aporvecharon que una represa de Mousl, en Irak, se secó por el cambio climatico y los arqueólogos descubrieron una ciudad perdida de la época helenística que quedó sumergida durante décadas. Es una urbanización que se erigió en la debacle del imperio griego. Además, se encontró una necrópolis con 40 tumbas. Se cree que el agua ayudó a preservar parte del patrimonio arqueológico, pero ahora podría dañarse por el cambio de temperatura y la erosión del viento.
L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales. À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco
L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales. À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco
El siniestro ocurrió en la ciudad de Kut, situada a unos 160 km al sureste de Bagdad.
¿Recuerdan los videos de los supuestos cuerpos encontrados en Irak en estado de estasis?Todas las fuentes aquí: https://divulgaciontotal.com/w/?p=33788
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Rodolphe Istre, Benjamin Blanchard (directeur général de SOS Chrétiens d'Orient) et Blandine (volontaire)
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Las noticias de este lunes, con Aimar Bretos
Las noticias de este lunes, con Aimar Bretos
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Olivier Delacroix part à la rencontre de Georges. Ce grand reporter au journal du Figaro, il a été pris en otage par l'armée islamique alors qu'il travaillait en Irak. Georges Malbrunot oriente très vite sa carrière de journaliste vers les questions géopolitiques du Moyen Orient. Il enchaîne les reportages en Irak alors qu'en 2003, le pays est libéré de la dictature et livré à l'anarchie. Le 20 août 2004, alors qu'il se rend avec un confrère à Nadjaf afin de réaliser une interview, les deux journalistes sont capturés par cinq membres de l'armée islamique. Ils vont ainsi rester plusieurs mois en détention dans des conditions difficiles et faire l'objet de chantage avec le gouvernement français, sous menace d'être exécutés… Georges a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La medida se produce en un momento en que las conversaciones estadounidenses sobre el programa nuclear de Irán parecen haberse estancado en los últimos días.
Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : DoctoSpin, INA, Le Monde Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:06:46 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Israël a annoncé une nouvelle campagne militaire sur la bande de Gaza, avec "la conquête de la bande de Gaza" et le déplacement interne de "la plupart" de ses habitants. Ce plan divise la presse israélienne et fait craindre un scénario digne de l'enlisement des Etats-Unis en Irak.
Ces derniers mois, de nombreux chantiers de reconstruction à Mossoul se sont achevés et les portes de ces bâtiments emblématiques de la ville se préparent à rouvrir. Parmi eux, plusieurs églises restaurées avec l'aide d'ONG internationales. Mais la reconstruction de ces bâtiments historiques, détruit par l'organisation de l'État islamique (EI) ou lors de l'offensive pour libérer la ville, ne suffit pas à redonner vie à ce patrimoine chrétien. On estime que 90 % de la population chrétienne mossouliote n'est pas rentrée après la fin de la guerre. De notre correspondant à Bagdad,Dans la vieille ville de Mossoul, le quartier chrétien historique n'en a plus que le nom. Mahmoud est propriétaire d'une échoppe dans cette ville d'Irak. Lui est sunnite, mais il regrette la vie du quartier d'avant l'arrivée de l'organisation de l'État islamique (EI). « Leurs maisons étaient dans ce quartier-là. Avant, il y avait beaucoup de chrétiens, mais maintenant, ils sont très peu nombreux. Avant Daesh, la situation était très bonne ici. Les musulmans avec les chrétiens, c'était une seule maison pour tous », se souvient-il.Seule une trentaine de familles chrétiennes serait rentrée depuis la chute du groupe EI : elles étaient plus de 1 200 avant 2014. Pourtant, depuis six ans, le patrimoine chrétien détruit se relève progressivement avec l'aide d'organisations internationales. Le père Najeeb Musa Mikhail, archevêque de Mossoul, y voit un espoir de faire revivre la communauté chrétienne. « C'est important de préparer un lieu avant que les gens viennent, ce sont des symboles qui encouragent les gens à rentrer et qui leur donne confiance », explique-t-il en français.Mais le père Najeeb est très conscient que la reconstruction de ces lieux de culte ne suffit pas : « Quand ils commencent à rentrer, ils n'ont plus d'emplois, leur place a été occupée par d'autres. Aujourd'hui, c'est le travail du gouvernement d'avoir la possibilité de vivre et aussi la reconstruction de leurs maisons. 80 % des maisons des chrétiens sont par terre. Ils préfèrent rester à Erbil, à Dohouk ou dans le nord. En fait, c'est une question de confiance, beaucoup de familles disent tous les 10-20 ans, on recommence de nouveau à zéro », regrette-t-il.Une partie de cette communauté a trouvé refuge à 80 km de Mossoul, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Sue s'y est installée dans le quartier chrétien d'Ainkawa. Elle a fui, en 2013, un climat de violence qui ne cessait de se dégrader, selon elle, à la suite du renversement de Saddam Hussein. « À partir de 2003, beaucoup de pressions ont été exercées contre les chrétiens, on était menacés, et la violence a augmenté sous plein d'aspect. Il y avait des kidnappings, des meurtres et des menaces », se remémore-t-elle.Pendant 10 ans, elle a porté le hijab à l'extérieur pour éviter d'attirer l'attention. Avant de tout abandonner, juste avant l'entrée des jihadistes du groupe EI dans Mossoul. Une décennie plus tard, elle ne veut toujours pas rentrer. « Il y a de la peur, il y a un manque de confiance, il y a la situation économique. Ici, c'est sécurisé, les autres nous rassurent. Mais peut-être que cette mentalité ne va durer qu'un temps, mais qu'à la fin rien n'aura changé », se demande-t-elle. Elle craint que les violences reprennent un jour, mais ajoute en souriant qu'une paix durable n'est pas complètement impossible. À lire aussiMoyen-Orient: les communautés chrétiennes entre persécutions, exil et instrumentalisation
Ces derniers mois, de nombreux chantiers de reconstruction à Mossoul se sont achevés et les portes de ces bâtiments emblématiques de la ville se préparent à rouvrir. Parmi eux, plusieurs églises restaurées avec l'aide d'ONG internationales. Mais la reconstruction de ces bâtiments historiques, détruit par l'organisation de l'État islamique (EI) ou lors de l'offensive pour libérer la ville, ne suffit pas à redonner vie à ce patrimoine chrétien. On estime que 90 % de la population chrétienne mossouliote n'est pas rentrée après la fin de la guerre. De notre correspondante à Bagdad,Dans la vieille ville de Mossoul, le quartier chrétien historique n'en a plus que le nom. Mahmoud est propriétaire d'une échoppe dans cette ville d'Irak. Lui est sunnite, mais il regrette la vie du quartier d'avant l'arrivée de l'organisation de l'État islamique (EI). « Leurs maisons étaient dans ce quartier-là. Avant, il y avait beaucoup de chrétiens, mais maintenant, ils sont très peu nombreux. Avant Daesh, la situation était très bonne ici. Les musulmans avec les chrétiens, c'était une seule maison pour tous », se souvient-il.Seule une trentaine de familles chrétiennes serait rentrée depuis la chute du groupe EI : elles étaient plus de 1 200 avant 2014. Pourtant, depuis six ans, le patrimoine chrétien détruit se relève progressivement avec l'aide d'organisations internationales. Le père Najeeb Musa Mikhail, archevêque de Mossoul, y voit un espoir de faire revivre la communauté chrétienne. « C'est important de préparer un lieu avant que les gens viennent, ce sont des symboles qui encouragent les gens à rentrer et qui leur donne confiance », explique-t-il en français.Mais le père Najeeb est très conscient que la reconstruction de ces lieux de culte ne suffit pas : « Quand ils commencent à rentrer, ils n'ont plus d'emplois, leur place a été occupée par d'autres. Aujourd'hui, c'est le travail du gouvernement d'avoir la possibilité de vivre et aussi la reconstruction de leurs maisons. 80 % des maisons des chrétiens sont par terre. Ils préfèrent rester à Erbil, à Dohouk ou dans le nord. En fait, c'est une question de confiance, beaucoup de familles disent tous les 10-20 ans, on recommence de nouveau à zéro », regrette-t-il.Une partie de cette communauté a trouvé refuge à 80 km de Mossoul, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Sue s'y est installée dans le quartier chrétien d'Ainkawa. Elle a fui, en 2013, un climat de violence qui ne cessait de se dégrader, selon elle, à la suite du renversement de Saddam Hussein. « À partir de 2003, beaucoup de pressions ont été exercées contre les chrétiens, on était menacés, et la violence a augmenté sous plein d'aspect. Il y avait des kidnappings, des meurtres et des menaces », se remémore-t-elle.Pendant 10 ans, elle a porté le hijab à l'extérieur pour éviter d'attirer l'attention. Avant de tout abandonner, juste avant l'entrée des jihadistes du groupe EI dans Mossoul. Une décennie plus tard, elle ne veut toujours pas rentrer. « Il y a de la peur, il y a un manque de confiance, il y a la situation économique. Ici, c'est sécurisé, les autres nous rassurent. Mais peut-être que cette mentalité ne va durer qu'un temps, mais qu'à la fin rien n'aura changé », se demande-t-elle. Elle craint que les violences reprennent un jour, mais ajoute en souriant qu'une paix durable n'est pas complètement impossible. À lire aussiMoyen-Orient: les communautés chrétiennes entre persécutions, exil et instrumentalisation
C dans l'air l'invitée du 20 mars 2025 : Noémie Kohler, sœur de Cécile Kohler, otage d'État détenue depuis bientôt 3 ans en Iran .Cécile Kohler et Jacques Paris doivent être libérés des geôles iraniennes." Emmanuel Macron, a réaffirmé, ce jeudi 20 mars, sa volonté de remise en liberté de l'enseignante alsacienne et de son compagnon, emprisonnés en Iran depuis près de trois ans.Cette annonce a été faite dans une déclaration du président de la République, sur X, annonçant la libération d'Olivier Grondeau, qui était également détenu en Iran. Cécile Kohler et Jacques Paris sont ainsi les deux derniers otages français retenus en Iran."Notre mobilisation ne faiblira pas", a martelé le chef de l'Etat dans son message jeudi. "Toutes mes pensées vont vers eux et leur famille en ce jour", a-t-il ajouté. "Ils sont en train de "mourir à petit feu", avait alerté début mars Noémie Kohler, la soeur de Cécile, témoignant une nouvelle fois des "conditions inhumaines" de leur détention.
durée : 00:17:01 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce premier épisode consacré au nouveau dirigeant syrien, on revient sur l'enfance et la jeunesse d'Al-Joulani, des quartiers aisés de Damas à l'engagement armé aux côtés d'Al-Qaïda en Irak. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
durée : 00:17:01 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce premier épisode consacré au nouveau dirigeant syrien, on revient sur l'enfance et la jeunesse d'Al-Joulani, des quartiers aisés de Damas à l'engagement armé aux côtés d'Al-Qaïda en Irak. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
durée : 00:17:01 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Dans ce premier épisode consacré au nouveau dirigeant syrien, on revient sur l'enfance et la jeunesse d'Al-Joulani, des quartiers aisés de Damas à l'engagement armé aux côtés d'Al-Qaïda en Irak. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
Aujourd'hui dans notre rétrospective, Valentine Sabouraud nous emmène dans les pas des millions de manifestants pacifistes mobilisés à la veille du déclenchement de la deuxième guerre du Golfe. Récit, avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel et de SBS News.
Aujourd'hui dans notre rétrospective, Valentine Sabouraud nous emmène dans les pas des millions de manifestants pacifistes mobilisés à la veille du déclenchement de la deuxième guerre du Golfe. Récit, avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel et de SBS News.
Ecoutez RTL autour du monde avec Georges Malbrunot du 20 décembre 2024.
Se cumplen 21 años del asesinato de 8 espías españoles en Irak. Desde aquí nuestro homenaje y las últimas informaciones sobre este expediente todavía abierto.
Depuis cet été, l'amendement d'une loi irakienne divise le pays. Cette réforme vise à modifier la loi des statuts personnels qui définit depuis 1959 les règles du mariage, du divorce ou encore de la garde des enfants. Les partis soutenant l'amendement arguent qu'il rendra la loi plus constitutionnelle en donnant le choix de passer par les tribunaux religieux, tandis que les opposants dénoncent une réforme qui entamera les droits des femmes et des enfants dans le pays. Les manifestants, majoritairement des femmes, sont quelques dizaines rassemblées dans une rue passante de Bagdad. Elles rejettent la réforme de la loi qui régit les affaires familiales en Irak. « En amendant cette loi, ils ont l'intention de remplacer les tribunaux civils irakiens par des tribunaux chiites et sunnites, explique Suhaila al-Assem, activiste et membre de l'Alliance 188, du nom de la loi dite des statuts personnels. Depuis 1959, nous allons devant un seul tribunal et les citoyens irakiens, quand ils signent leur contrat de mariage devant un juge, se voient demander à quelle religion rattacher ce mariage, et le juge l'enregistre. Mais maintenant, ils veulent séparer ça entre les tribunaux chiites et sunnites. »Avec son collectif, elle dénonce un retour en arrière, une influence religieuse sur les affaires civiles qui rendrait plus facile le mariage des mineurs et accorderait la garde des enfants aux pères à partir de 7 ans.À lire aussiIrak: un projet d'amendement de la loi sur les libertés inquiète les défenseurs des droits humainsDe fortes tensions au sein de la population Derrière une banderole, une femme s'inquiète des conséquences que cela aura sur sa fille, dont elle a la garde depuis son divorce. « J'ai été forcée de me marier quand j'avais 13 ans. Ma fille a maintenant 10 ans, pourquoi devrait-elle être à la garde de la femme de son père ?, s'indigne-t-elle. Ça fait 10 ans que je prends soin d'elle et ils veulent me prendre ma fille sans lui demander son avis ! Nous rejetons cet amendement parce qu'il ôte leurs droits aux femmes et aux enfants. »Elle est interrompue par un homme divorcé qui soutient la réforme. « Je gagne 10 000 dinars par jour, j'ai 4 enfants et je dois verser 450 000 dinars par mois. La mère ne me laisse pas rendre visite à mes enfants ou voir mes enfants… Jamais ! », s'énerve-t-il. Une manifestante lui répond : « Les juges sont justes, vous pouvez aller au tribunal et demander à les voir. »Le ton monte jusqu'à ce que l'homme reçoive une gifle et soit escorté hors de la foule. Cette scène surprenante à Bagdad illustre les tensions engendrées par cette réforme.Des règles opaques et de nombreuses questions en suspensPourtant, les règles qui régiront la vie des Irakiens ne sont pas claires. Les autorités religieuses auront six mois pour écrire leurs codes juridiques, une fois la réforme votée. Pour Salem al-Mousawi, ancien juge, spécialiste du droit constitutionnel, difficile de savoir à quoi s'attendre. « Le problème du mariage des mineurs, c'est qu'il est source de désaccord entre les courants religieux, le groupe sunnite malikite dit 12 ans minimum, l'école hanafite sunnite dit 9 ans, et les chiites Jaafari disent 7. La crainte, c'est que les citoyens perdent confiance en notre système judiciaire irakien, souligne-t-il. Le résultat, c'est que nous serons soumis aux opinions et aux jugements personnels de religieux. »Quel contrôle conserverait l'État sur ces lois ? En cas de changements de responsables religieux dans le pays, les codes pourraient-ils être changés ? De nombreuses questions restent en suspens, y compris de savoir si la réforme sera cette fois adoptée au Parlement.À lire aussi«Ça n'a rien changé»: 20 ans après la chute de Saddam Hussein, la situation des Irakiennes stagne
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Olivier Delacroix part à la rencontre de Georges. Ce grand reporter au journal du Figaro, il a été pris en otage par l'armée islamique alors qu'il travaillait en Irak. Il a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast “Dans les yeux d'Olivier” produit par Europe 1 Studio. Georges Malbrunot oriente très vite sa carrière de journaliste vers les questions géopolitiques du Moyen Orient. Il enchaîne les reportages en Irak alors qu'en 2003, le pays est libéré de la dictature et livré à l'anarchie. Le 20 août 2004, alors qu'il se rend avec un confrère à Nadjaf afin de réaliser une interview, les deux journalistes sont capturés par cinq membres de l'armée islamique. Ils vont ainsi rester plusieurs mois en détention dans des conditions difficiles et faire l'objet de chantage avec le gouvernement français, sous menace d'être exécutés… Georges a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1 Studio. Crédits : Présentation : Olivier DelacroixProduction et rédaction : Raphaëlle MariatteRéalisation : Christophe Daviaud Promotion et distribution : Marie Corpet Graphisme : Cosa Vostra
Tercer Milenio 360 Internacional - 14/10/24 La ONU acusa que tanques israelíes irrumpieron en una base de su fuerza de mantenimiento de la paz en Líbano, al menos cinco elementos han resultado heridos en distintos eventos. El sistema Cutzamala gracias a las fuertes lluvias que han azotado al país, pero aún esta lejos de sus niveles históricos según la Conagua. Sobrevivientes de los ataques nucleares en Japón, ganan el Nobel de la Paz por su activismo contra el uso de bombas atómicas. Revelan dos nuevas imágenes a color de la medusa que sobrevuela una base militar en Irak. Se dará un anuncio revolucionario que confirmaría la existencia de vida No Humana en el universo.
Hablamos con el francotirador español al que la Audiencia Nacional le ha reconocido la incapacidad para servir en el Ejército por los problemas psicológicos causados tras su participación en la guerra de Irak.
Mais pourquoi Joe Biden a-t-il mis autant de temps à admettre qu'il devait se retirer de la course à la Maison-Blanche ? Son état de santé calamiteux, son débat déplorable avec Donald Trump, ses pertes de mémoires successives et, fait aggravant, en public, tous, mais tous, auraient dû lui indiquer de se retirer plus tôt et de laisser la place à Kamala Harris ou à un autre candidat du Parti démocrate. Et au lieu de ça, Joe Biden s'est accroché jusqu'au dernier moment à sa décision de rempiler à la Maison-Blanche, estimant contre l'évidence même qu'il pouvait encore gagner et qu'il avait la forme physique pour pouvoir le faire. Mais comment est-ce possible de mettre autant de temps pour changer ainsi de décision devant l'évidence même ? Cette question concerne aussi les entreprises ou les citoyens : nous n'aimons pas revenir sur nos décisions même lorsqu'elles nous mènent à notre perte. Les politiques, les patrons d'entreprise et nous-mêmes, nous sommes victimes d'un défaut psychologique dénommé : biais d'escalade ! Alors cette question, les économistes la connaissent bien. C'est un défaut psychologique dénommé le biais d'escalade ou biais de justification des efforts. C'est un défaut psychologique très humain pour une personne. Et bien de continuer à investir dans une décision ou un projet, alors même que des preuves tangibles montrent que ce projet ou cette décision ne donne pas les résultats escomptés. Et les personnes qui sont victimes de ce biais d'escalade ne sont pas folles. D'ailleurs, elles nous entourent quotidiennement. Mais si ces personnes ne sont pas folles, elles sont surtout motivées par le désir de ne pas soi-disant gaspiller les investissements passés, même si, en persistant dans leurs projets ou leurs décisions, ces personnes provoquent en réalité des pertes encore plus grandes. Et c'est ce qui explique la décision tardive de Joe Biden de se retirer de la course présidentielle. Mais c'est aussi ce qui explique le fiasco, par exemple, des Américains en Afghanistan ou en Irak. Dans les deux cas, les États-Unis ont continué à investir des ressources humaines et financières énormes dans ces deux pays. Dans ces deux guerres, alors que des signaux très clairs ont montré que les objectifs initiaux, comme éliminer la source du terrorisme ou construire une démocratie stable, sont loin d'être atteints. Et malgré ces signaux négatifs, les États-Unis ont continué à engloutir des sommes folles dans ces deux pays, dans ces deux guerres plus près de nous. Pensez simplement à nos amis britanniques après le référendum de 2016 en faveur du Brexit, plusieurs gouvernements successifs ont malgré tout continué à avancer dans cette démarche du Brexit, alors que les coûts et les complications liés au Brexit devenaient pourtant de plus en plus évidents… Mots-Clés : décision initiale, peuple, gouvernement britannique, évidence, billet, escalade, justification, efforts, défaut, hommes politiques, entreprise, projets informatiques, pognon, dingue, résultat, injecter, fonds, sauver, bourse, action, chute, croix, moyenner, jargon, racheter, prix, plus bas, diminuer, coût d'achat, moyen, aggrave, perte, décision, perdant, personnes de confiance, patron, politiques, concept, psychologique, politique américaine. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Ce 29 juin marque le 10ème anniversaire de la proclamation du califat de l'organisation l'État islamique par Abu Bakr el-Baghdadi depuis la mosquée al-Nouri à Mossoul. En 2014, des milliers d'Irakiens ont rejoint les rangs des combattants ou ont collaboré à différents niveaux à la gestion du califat autoproclamé. Aujourd'hui, beaucoup sont morts, portés disparus ou en prison. Mais ils ont laissé derrière eux des familles qui payent encore le prix de leur allégeance. Reportage sur la difficile réinsertion des familles de membres l'État islamique. De notre envoyée spéciale à Bagdad, Dans cette maison de Mossoul, où résonnent les rires des cinq enfants, le souvenir de l'État islamique est indélébile. Quatre lettres en arabe, inscrites à l'encre rouge sur les documents officiels : Daesh, soit l'acronyme en arabe de l'organisation terroriste.« Ça, c'est un document pour obtenir de l'aide alimentaire, explique un homme. Ils ont bien gardé son nom sur la liste, mais au stylo rouge, ils ont précisé qu'il appartenait à l'État islamique. » Le frère de cet homme, aujourd'hui disparu, a rallié l'État islamique il y a 10 ans. Il en ignore les raisons : « Pour les idées, pour l'argent... Je ne sais pas. Mon frère était avec Daesh, de quoi suis-je coupable ? ».Cette famille a été disculpée de tout lien avec le califat. Pourtant, ils n'ont pas pu récupérer leur maison : « Ils ont dit que c'était "une maison de Daesh, vous ne pouvez pas entrer et vivre là". »Des familles contraintes de s'adapterEn 10 ans, selon les Nations Unies, 250 000 personnes déplacées pendant la guerre n'ont pas pu rentrer chez elles. Parmi elles, des milliers de familles associées à l'État islamique qui craignent, entre autres, des représailles. Épouse d'un combattant du califat, cette jeune femme est rentrée dans la région de l'Anbar, il y a deux ans : « Quand nous sommes arrivés au début, les gens réagissaient à notre présence. On a entendu des choses, des mots qu'on ne peut pas répéter. Mais avec le temps, on s'est adapté à la situation. »À lire aussiVivre dans une ville sur le qui-vive: BagdadElle, comme des milliers d'autres femmes mariées sous le califat autoproclamé, est confrontée à un flou juridique qui l'empêche d'avoir accès aux services publics. Une procédure dite de « répudiation » ou un dépôt de plainte contre son mari pourraient être une solution, mais il lui manque les papiers nécessaires. « La chose la plus difficile pour moi, c'est que je n'ai aucune preuve que je suis mariée ou veuve. Mon fils n'est pas déclaré et il a bientôt 5 ans », déplore-t-elle.La peur d'un retour de DaeshDans l'Anbar, certains maires, comme Sharhabel al-Obeidi, maire de la commune de Baghdadi soutiennent la politique du gouvernement irakien de rapatrier ses ressortissants de Syrie : « L'isolement est la voie la plus dangereuse. Si on les laisse enfermés dans le camp d'al-Hol, et qu'on les laisse s'entraîner, une armée se reformera et nous massacrera tous. »Mais dans cette province où la loi tribale est incontournable. Aucun retour ne peut se faire sans l'accord des chefs de tribus. Le sheikh Awad Said, du district de Haditha, est radicalement opposé au retour de ces familles : « Cette génération garde les idées de l'organisation, les meurtres. Ni le gouvernement, ni nous, ni personne ne pourra maîtriser les réactions. »Les habitants de Haditha, qui ont combattu pendant trois ans pour empêcher l'État islamique d'entrer dans la ville, ne pardonnent pas. Fihan a perdu deux de ses fils : « Les familles de Daesh ont choisi leur chemin quand elles sont parties avec eux. Si je vois celui qui a tué mes fils, je ne pourrais pas rester sans rien faire, je le tuerais, même si je suis condamné à mort pour ça. »À lire aussi«Notre vision change»: En Irak, des citoyens bénévoles nettoient les rues de Bagdad
Vers une régulation des armes non-déclarées en Irak : l'espoir des civilsLes témoignages comme celui que vous venez d'entendre, relèvent du quotidien en Irak. Après 40 ans de guerres presque sans interruption, des millions d'armes circulent dans le pays, certaines légalement, d'autres non, et nombre d'entre elles sont aux mains de civils. En l'absence de contrôle par l'État de la circulation de ces armes, elles sont à l'origine de centaines de morts chaque année. Parmi les victimes, des civils qui ne savent plus comment s'en protéger.Un Grand reportage de Marie Charlotte Roupie qui s'entretient avec Jacques Allix. L'île de La Réunion fait sa révolution verteLa transition énergétique, indispensable face au réchauffement climatique, demeure un véritable défi à La Réunion. Le département français d'Outre-mer, dans l'océan Indien, doit mettre les bouchées doubles pour réaliser cette transformation dans les temps. L'île de près de 860 000 habitants n'est interconnectée à aucun réseau électrique continental. Elle était jusqu'à récemment, très dépendante des énergies fossiles importées. L'objectif, c'est zéro carbone en 2050. Mais La Réunion fait face à d'importantes contraintes économiques et sociales mais aussi à des ouragans de plus en plus intenses.Un Grand reportage d'Anne Verdaguer qui s'entretient avec Jacques Allix.
Les témoignages comme celui que vous venez d'entendre, relèvent du quotidien en Irak. Après 40 ans de guerres presque sans interruption, des millions d'armes circulent dans le pays, certaines légalement, d'autres non, et nombre d'entre elles sont aux mains de civils. En l'absence de contrôle par l'État de la circulation de ces armes, elles sont à l'origine de centaines de morts chaque année. Parmi les victimes, des civils qui ne savent plus comment s'en protéger. « Vers une régulation des armes non déclarées en Irak : l'espoir des civils », un Grand reportage de Marie-Charlotte Roupie.
Dans le centre de l'Irak, la province de Salaheddine est touchée chaque hiver par une grave pollution au pétrole. Les terres agraires sont détruites. Tout a commencé, selon les habitants et les autorités locales, lorsque Daech s'est emparé des champs de pétrole qui se trouvent dans les proches montagnes de Hamrine. Dans ce premier épisode, RFI part à la rencontre des agriculteurs à bout dans cette province où, cette année, cela fera bientôt dix ans que cette calamité se répète. « Regardez dans la ferme un peu en hauteur, ils cultivent des légumes, mais moi, je ne peux rien cultiver, je n'ai rien. Qu'est-ce que je peux planter ? Quelle plantation survivrait ici ? C'est de l'asphalte. » Celui qui se lamente ainsi s'appelle Abdullah Jassim et il est agriculteur à Al-Alam, à quelques kilomètres de Tikrit, au pied des montagnes de Hamrine en Irak. La saison des pluies vient de s'achever. Il devrait travailler dans son champ, mais les inondations hivernales ont charrié des litres de pétrole sur ses terres.« Pendant que vous marchez avec moi, est-ce que vous voyez des plantes ? Tous les ans, nous plantons 10 à 15 ou 20 tonnes de graines, et rien. J'ai perdu mon argent, j'ai perdu mes plantations, j'ai tout perdu », se désole-t-il. Sous le premier soleil d'été, les sols se sont solidifiés et ont emprisonné les hydrocarbures qui proviennent des champs pétroliers d'Ajeel et Alas, situés plus haut dans la vallée. Sur ses 60 hectares, cinquante ont été touchés, comme chaque année depuis neuf ans.« Avant d'être dans cette situation, je produisais 200 à 300 tonnes. explique l'agriculteur, avant d'accuser l'État islamique. Quand Daech est arrivé ici en 2014, ils ont pris le contrôle des champs pétroliers et ils ont commencé à prendre le pétrole, alors il y a eu des fuites et le pétrole descend maintenant vers nous, emporté par les torrents de pluies. Je perds chaque année 10 à 15 millions de dinars irakiens. » Soit 7 000 à 10 000 euros par an englouti sous une couche de pétrole.Abdullah Jassim est désespéré. Son voisin, lui, est inquiet. Hassan Muhhabar al-Obeidy est éleveur de chèvres et de moutons. À l'entrée de sa maison, un large trou a été creusé dont les gravats, de couleur noire, forment un monticule de deux mètres de haut. « On avait un autre puits là-bas. Il y a du pétrole dedans. Donc j'ai ramené des pelleteuses et j'ai creusé un trou. Mais le niveau de pétrole descend à plus de 50 centimètres de profondeur. Et ça, c'est tout le pétrole qu'on a pu sortir. Vous voyez, que du pétrole », nous montre-t-il.Difficile de savoir si le pétrole a déjà contaminé les réserves d'eau souterraines, mais le risque inquiète les autorités locales et les habitants. Prudente, la famille d'Hassan n'utilise plus l'eau des puits. « Notre santé va toujours, mais le pétrole est nocif, s'alarme-t-il. Il est nocif pour eux, comme mon fils qui se salit, et couvre ses vêtements de pétrole. J'ai même un de mes moutons qui est tombé dans du pétrole, ensuite, il est mort. C'est acceptable, ça ? Depuis dix ans, nous souffrons. Nous exigeons une compensation et qu'une solution soit trouvée. »Ici, une quarantaine d'agriculteurs subissent cette calamité chaque année. Quelques digues et barrages de sable ont été érigés, mais ne suffisent pas. Cette année encore, les deux agriculteurs n'auront pas assez pour payer leurs charges.À lire aussi«Notre vision change»: En Irak, des citoyens bénévoles nettoient les rues de Bagdad
durée : 00:04:12 - Le Reportage de la Rédaction - La Turquie menace d'envahir une partie du nord du Kurdistan irakien d'ici l'été. Ankara veut créer une zone tampon le long de sa frontière pour éliminer les positions du PKK dans la zone montagneuse. PKK parti politique nationaliste kurde armé en guerre contre la Turquie depuis 40 ans.
En Irak, pour combattre la pollution au plastique des rues et des fleuves, des initiatives voient le jour ces dernières années. Mais elles font face à un manque d'intérêt d'une partie de la population et l'absence de mesures gouvernementales. Pourtant, le recyclage du plastique, qui reste une pratique isolée, n'est pas une idée nouvelle dans le pays. Avec notre correspondante à Bagdad,Sous nos pieds, une couche de 20 cm de détritus : les berges du tigre ont disparu sous les déchets jetés par les passants. Une centaine de bénévoles de tous les âges s'active pour nettoyer cent mètres de berges en plein cœur de Bagdad. Parmi eux, Qabas et Adnan. « Je vois les gens jeter des bouteilles de soda, d'eau et toutes sortes de déchets. Je m'interroge, comment peuvent-ils faire ça dans leur propre pays ? Ils devraient en prendre soin », estime la première. « C'est un problème de sensibilisation du public, là est tout le problème. Quand tu finis ta boisson, tu devrais la mettre dans un sac ou une poubelle petit à petit. Si Dieu le veut, on l'espère, la société s'améliorera », rétorque le second. C'est la ligne directrice du mouvement Clean Iraq. Il ne s'agit pas juste d'assainir l'environnement, mais de changer les mentalités. Murtadha el-Tameemi, jeune Irako-Canadien à l'origine de l'initiative : « Le gouvernement et les citoyens ont leurs propres responsabilités. La majorité des déchets que l'on collecte est en plastique ou en aluminium. Il pourrait être recyclé. Mais en Irak, nous n'avons pas de poubelles pour le plastique. Donc même si on essaie d'implanter une culture et des comportements dans leur tête, les gens ne pourront pas les appliquer. »« C'est notre gagne-pain »Pour l'heure, les déchets collectés terminent à la décharge municipale. Ici débute un cycle de recyclage, mais il est informel et dangereux. Des enfants et adolescents récupèrent ce qu'ils peuvent en escaladant les monticules déversés par les camions comme Kadhem Khalil. « On peut en tirer l'équivalent de 4 à 6 euros (10 000 ou 7000 IQD) par jour. Je trie et je vends les morceaux pour acheter du lait et des couches. C'est notre gagne-pain », raconte-t-il.Ces acheteurs les revendent ensuite auprès de petites usines de recyclage. Il y en aurait une centaine à Bagdad. Beaucoup sont nées d'une nécessité économique il y a plus de 30 ans, c'est le cas de celle de Hadi Mahmoud. « En 1985, la situation économique était difficile à la fin de la guerre contre l'Iran, je cherchais un moyen pour nourrir ma famille. Dans un petit garage, je collectais quelques déchets », dit-il. Aujourd'hui, ses fils reprennent le flambeau des trois usines familiales avec une nouvelle philosophie. « Notre vision change, on voit une façon d'améliorer la qualité de l'environnement, réduire la taille des décharges, particulièrement maintenant que les températures montent fortement, jusqu'à 50° dans Bagdad », témoigne Hussein Hadi. Ces dernières années, de plus grandes usines de recyclage ont ouvert leurs portes à travers le pays, mais restent encore trop anecdotiques pour créer un réel changement dans la société irakienne.À lire aussiIrak: les fleuves Tigre et Euphrate subissent à nouveau une forte baisse de niveau
Estamos en 2008 en una sala de prensa en Bagdad, en Irak. Está George Bush, junto al primer ministro iraquí, tras la firma de un acuerdo de retirada de las tropas después de una guerra y una ocupación de cinco años que encendieron a medio mundo. En ese momento alguien se levanta en la zona de los periodistas, grita algo y le lanza un zapato Bush, que lo esquiva con sorprendente agilidad. ¿Quién ha sido? Su nombre es Muntadhar Al Zaidi. ¿Qué pasó con él? 15 años después reconstruimos su historia con el periodista de elDiario.es Javier Biosca, que ha hablado con él. *** Hazte socio de elDiario.es y llévate un año gratis de Podimo, la plataforma de podcast y audiolibros. Todos los detalles en elDiario.es/podimo *** Envíanos una nota de voz por Whatsapp contándonos alguna historia que conozcas o algún sonido que tengas cerca y que te llame la atención. Lo importante es que sea algo que tenga que ver contigo. Guárdanos en la agenda como “Un tema Al Día”. El número es el 699 518 743.See omnystudio.com/listener for privacy information.
L'OMS alerte : d'ici 2050, dans le monde, la résistance aux anti-microbiens (antibiotiques, antiviraux, antifongiques et antiparasitaires) pourrait causer la mort de 10 millions de personnes par an. Les zones post-conflits sont particulièrement sous surveillance, car rassemblent une multitude de facteurs favorisant entre autres la prolifération de bactéries et une prise en charge mal adaptée. À Mossoul, en Irak, les décennies de conflit, les années de sanctions imposées sur l'Irak et les années d'occupation par Daech ont rendu la situation particulièrement sensible.
durée : 00:14:58 - Journal de 8 h - Après la mort de 3 soldats américains dimanche dernier en Jordanie, les Etats-Unis ont lancé des frappes de représailles en Irak et en Syrie contre des groupes pro-iraniens, responsables selon Washington de l'attaque contre sa base militaire en Jordanie.
durée : 00:42:49 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Victor Matet, les informés débattent de l'actualité du samedi 3 février 2024.
durée : 00:14:58 - Journal de 8 h - Après la mort de 3 soldats américains dimanche dernier en Jordanie, les Etats-Unis ont lancé des frappes de représailles en Irak et en Syrie contre des groupes pro-iraniens, responsables selon Washington de l'attaque contre sa base militaire en Jordanie.
durée : 00:14:58 - Journal de 8 h - Après la mort de 3 soldats américains dimanche dernier en Jordanie, les Etats-Unis ont lancé des frappes de représailles en Irak et en Syrie contre des groupes pro-iraniens, responsables selon Washington de l'attaque contre sa base militaire en Jordanie.
durée : 00:16:00 - Journal de 12h30 - Au moins 23 personnes ont été en Irak et Syrie dans ces frappes américaines menées dans la nuit de vendredi à samedi, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Des hommes appartenant aux milices pro-iraniennes mais aussi des civils affirme le gouvernement irakien. - invités : Philippe Lamberts Eurodéputé belge du groupe des Verts/Alliance libre européenne
durée : 00:03:39 - Géopolitique - par : Pierre Haski - l'histoire ne se répète pas mais elle bégaye parfois...une formule qui s'applique à l'histoire récente des Etats Unis en Irak. Washington annonce, à nouveau, envisager de se re-retirer du pays.
durée : 00:03:39 - Géopolitique - par : Pierre Haski - l'histoire ne se répète pas mais elle bégaye parfois...une formule qui s'applique à l'histoire récente des Etats Unis en Irak. Washington annonce, à nouveau, envisager de se re-retirer du pays.
Le conflit en Israël, depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 et la riposte menée par Tel Aviv à Gaza, n'a de cesse de voir se multiplier les points de tension dans toute la région. Les frontières de l'épicentre sont dépassées depuis longtemps. En Irak et en Syrie, les milices chiites pro-iraniennes multiplient les tirs contre des cibles américaines. En mer Rouge, les houthistes yéménites proches de l'Iran envoient leurs missiles contre les navires étrangers. L'armée israélienne et le Hezbollah, bras armé de l'Iran au Liban, s'affrontent sans cesse dans la zone frontalière. Un climat de tension qui se généralise et dont a su profiter l'Organisation État Islamique qui a revendiqué l'attentat meurtrier à Kerman en Iran, le 3 janvier. Sans compter les assassinats ciblés : celui du général iranien Reza Mouzavi tué à Damas dans une frappe attribuée à Israël. L'État hébreu qui est également accusé d'être derrière l'élimination de haut gradés du Hamas ou du Hezbollah libanais.Alors que le Pentagone avait entamé une phase de désengagement militaire dans la région, il est contraint de redéployer des forces armées. Depuis octobre 2023, plus de 15 000 marins américains sont mobilisés dans la Méditerranée et dans le Golfe Persique afin de constituer une bulle de protection autour de l'État hébreu. Les Américains pourront-ils tenir cette posture indéfiniment alors qu'ils sont la cible des mouvements de l'axe de « la résistance » affiliés à Téhéran ? Téhéran qui entend bien surfer sur la guerre pour se renforcer au Moyen-Orient. L'Iran a, cette semaine, élargi son spectre des représailles à l'attentat qui l'a frappé début janvier 2024 en attaquant au Pakistan le quartier général du groupe jihadiste iranien Jaish al-Adi (armée de la justice en arabe). Cent jours après l'attaque du Hamas, quels sont les risques d'embrasement dans la région ?Regard avec nos invités : Bertrand Badie, professeur des Universités à Sciences Po. Auteur de nombreux ouvrages. Le dernier « Pour une approche subjective des relations internationales », éditions Odile Jacob. Denis Bauchard, ancien ambassadeur de France. Conseiller à l'IFRI, Institut Français des Relations internationales. Auteur de « Gaza : une guerre sans issue ? », article paru dans la Revue Esprit de Janvier.
durée : 02:30:34 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Dans le cadre du festival "Un Week End à l'Est" dont France Culture est partenaire, nous partons à Tbilissi, en Géorgie, capitale d'un pays divisé entre tentative de rapprochement avec l'Union Européenne et son emprise de la Russie. - invités : Emmanuel Carrère Ecrivain, scénariste, cinéaste; Nana Ekvtimishvili Réalisatrice et écrivaine géorgienne, marraine du festival et autrice de “Le Verger de poires” (Editions Noir sur Blanc, 2023)
C dans l'air, l'invité du 31 octobre 2023 - Jean-François Corty, vice-président de Médecins du monde, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques L'aide internationale s'organise alors que les Gazaouis manquent de tout. Des camions chargés de médicaments et de nourriture sont en route vers la bande de Gaza. Depuis l'attaque du Hamas, seuls 20 camions ont pu traverser l'unique poste-frontière en Égypte. Selon l'ONU, il faudrait au moins 100 camions par jour pour subvenir aux besoins des 2,4 millions de Gazaouis. Joe Biden et le Premier ministre israélien ont annoncé un "flux continu" d'aide humanitaire à Gaza. Et d'autres pays comme la Colombie, le Royaume-Uni et la Russie se sont, eux, engagés à fournir de l'aide aux Gazaouis. En Irak, le gouvernement s'organise avec l'État égyptien pour faire parvenir de l'aide humanitaire à Gaza. La France de son côté déploie son aide humanitaire. Elle a annoncé mercredi dernier la venue d'un navire-hôpital, le Tonnerre en direction de l'enclave palestinienne, comme l'avait annoncé Emmanuel Macron, depuis le Proche-Orient. "Il a passé ce soir le détroit de Messine au large de la Sicile, nous l'attendons pour dimanche au large de Gaza", a expliqué l'ambassadeur français Frédéric Journès, à l'heure où les autorités du Hamas affirment dénombrer depuis le début de la guerre plus de 8525 morts sur le territoire côtier, dont plus de 3000 enfants. Ce navire pourrait prendre en charge de nombreux blessés, alors que les hôpitaux de la bande de Gaza sont menacés par les pénuries de carburant. "C'est un vrai hôpital flottant, avec deux blocs opératoires, 200 marins, tout un personnel hospitalier, tout ce qu'il faut pour pouvoir soigner des gens", a détaillé le diplomate. Jean-François Corty est médecin, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques et vice-président de Médecins du monde. Il reviendra sur l'aide internationale humanitaire qui s'organise alors que les Gazaouis manquent de tout.