POPULARITY
C dans l'air du 29 mai - Immigration : le nouveau sujet brûlant du gouvernement LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - ASTRID DE VILLAINES - Cheffe du service politique - « Huffington Post » - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d'histoire parlementaire et politique Un nouveau casse-tête pour le gouvernement. Comment faire adopter son projet de loi immigration sans majorité à l'assemblée ? Et sans passer par un 49.3 ? La seule solution semble être le compromis avec les Républicains. Dans une interview donnée ce week-end au Parisien, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tendu la main aux LR, « travaillons ensemble », leur a-t-il répondu, alors qu'ils l'avaient interpellé il y a quelques jours dans le JDD. Ils y avaient notamment dévoilé leur plan pour limiter le nombre d'immigrés, en spécifiant leur refus de régulariser certains sans-papiers dans les métiers en tension, comme dans le BTP ou la restauration. « Le texte immigration ne peut pas être du 100% LR », indique l'entourage de Darmanin. « Chacun doit faire un pas » estime pour sa part le ministre de l'Intérieur. Le gouvernement n'a donc pas l'intention de laisser entièrement la main aux Républicains sur ce sujet hautement sensible. Éric Ciotti et ses troupes ont notamment suggéré la possibilité d'un référendum sur la politique migratoire, ou encore le rétablissement du délit de séjour clandestin et l'inscription de « l'assimilation » dans la Constitution. Eric Ciotti veut aussi mettre dans la constitution l'impossibilité de s'opposer à une OQTF (obligation de quitter la France). Il dénonce le « manque de volonté » de l'Etat sur ce sujet alors que le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a avoué que les OQTF ne peuvent pas toujours être exécutée. Enfin, la question des retraites est toujours dans les esprits. Dans son discours au festival de Cannes, la lauréate française de la Palme d'or, Justine Triet, a dénoncé la « façon choquante » dont a été « niée et réprimée » la contestation sociale. Alors qu'une nouvelle mobilisation intersyndicale est prévue le 6 juin, et que sera débattu deux jours plus tard un projet de loi LIOT pour revenir sur l'âge de départ à la retraite, cette réforme cristallise toujours le débat public. Alors, le gouvernement peut-il trouver un accord sur la loi immigration avec les Républicains ? Que peut faire l'Etat pour mieux exécuter les OQTF ? Le projet de loi du groupe LIOT sur l'âge de départ à la retraite peut-il être voté ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Le mariage pour tous fête ses dix ans aujourd'hui ! Une loi qui à l'époque a eu du mal à être acceptée par une partie de l'opinion. C'est une des 60 propositions du candidat Hollande à la présidentielle. Élu le 6 mai 2012, le président socialiste se donne un an pour l'appliquer. La loi est portée par Christiane Taubira, la Garde des Sceaux mais face à une levée de boucliers, François Hollande fait un premier pas de côté au congrès des Maires en novembre 2012.
durée : 00:11:58 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - Robert Badinter, ancien garde des Sceaux et ancien président du Conseil constitutionnel, coauteur de "Vladimir Poutine. L'accusation." (Fayard), est l'invité de 7h50.
durée : 02:29:21 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, coauteur de Vladimir Poutine. L'accusation. (Fayard), Guillaume Faury, PDG d'Airbus, et Dorothée Olliéric, journaliste, auteure de La guerre au féminin. Elles combattent pour la France (Tallandier), sont les invités de la matinale.
EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF VANESSA SCHNEIDER Grand reporter – « Le Monde » CHLOÉ MORIN Politologue Auteure de « On aura tout essayé » Que se passe-t-il au Parlement ? Alors que des milliers de Français manifestaient mardi un peu partout en France contre la réforme des retraites, 3,5 millions selon la CGT, 1,28 selon le ministère de l'Intérieur, l'Assemblée nationale a connu une séance particulièrement tumultueuse à l'occasion de débats sur l'exemplarité des élus. Les députés avaient à peine commencé leurs interventions en fin d'après-midi sur la proposition de la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, que les échanges ont totalement dérapé. Le texte examiné visait à imposer une peine d'inéligibilité automatique aux auteurs de violences aggravées, en particulier sur les mineurs et les conjoint(es). Mais il a très vite été critiqué par les oppositions comme une réaction opportuniste à la condamnation du député insoumis Adrien Quatennens en décembre dernier pour des violences sur sa compagne. A la tribune, le président du groupe LR Olivier Marleix a invité la majorité à "s'offrir une séance d'introspection" et ne s'est pas privé d'énumérer des condamnations, mises en examen ou enquêtes concernant des membres du camp présidentiel, le député Damien Abad, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et, pour terminer, le garde des Sceaux. Eric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, une première pour un ministre de la Justice en exercice. L'association de lutte contre la corruption Anticor et les deux principaux syndicats de magistrats avaient déposé une plainte à l'encontre du garde des Sceaux, l'accusant d'avoir profité de son poste pour régler des comptes avec des magistrats, dans des affaires où il était impliqué en tant qu'avocat. La Cour de justice de la République (CJR), juridiction destinée à juger les ministres ou ex-ministres pour les crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions, a ordonné un procès, mais les avocats d'Éric Dupond-Moretti ont formé un pourvoi en cassation. Piqué au vif, le ministre de la Justice a alors fait deux bras d'honneur. Face au tollé suscité, et après deux suspensions de séance, le garde des Sceaux a finalement reconnu et "regretté" ses gestes qui n'étaient selon lui "pas adressés au député Marleix" mais à l'atteinte "à la présomption d'innocence". "Vous avez fréquenté beaucoup de voyous mais c'est plus qu'inapproprié", l'a corrigé Olivier Marleix. Finalement, le texte a été repoussé par l'hémicycle, à hauteur de 140 voix contre 113. Un revers dur à accepter pour la députée Aurore Bergé, porteuse du projet, qui avait fini la défense de son texte au bord des larmes. Mais l'affaire est loin d'être close pour nombre de députés. Ente indignation et consternation, des élus de toutes les oppositions réclament la démission du ministre de la Justice tandis qu'au Sénat l'application, inédite, de l'article 38 enflamme les débats. En plein examen de l'article 7 de la réforme des retraites, celui qui consacre le recul de l'âge de départ à 64 ans, le sénateur LR Bruno Retailleau a dégainé un point du règlement jamais utilisé pour couper court aux débats dans la nuit de mardi. La gauche dénonce une "censure" et une "attaque contre la démocratie !". Les Sénateurs doivent poursuivre l'examen du projet de réforme des retraites jusqu'à ce dimanche alors que les grèves et les blocages se poursuivent dans le pays, notamment sur plusieurs axes routiers et dans les raffineries, avec des syndicats à la fois agacés du silence de l'exécutif, et galvanisés par le nombre record de manifestants mardi et le soutien d'une majorité de Français dans les sondages. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:04:20 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Des marches aux flambeaux ont eu lieu un peu partout en France pour dénoncer le projet du Gouvernement, l'ancien Garde des Sceaux, Michel Mercier, a été condamné pour emplois fictifs de sa femme et de sa fille, et le Congrés du PS qui s'ouvre aujourd'hui à Marseille, c'est l'actu du jour !
durée : 00:24:02 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Rachida Dati, présidente du Conseil national des Républicains, maire LR du VIIe arrondissement de Paris et ancienne garde des Sceaux est l'invitée du Grand Entretien. Selon elle, le texte du gouvernement n'est, en l'état, "pas satisfaisant" mais LR "négocie" pour "obtenir des avancées", dit-elle.
durée : 00:25:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Christiane Taubira, ancienne garde des Sceaux, écrivaine, revient sur son échec à la présidentielle de 2022, et évoque la sortie de sa pièce de théâtre, "Frivolités".
durée : 02:29:42 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Stephanie BOUTONNAT - Caroline Fourest, éditorialiste et directrice de Franc-Tireur est l'invitée du 7h50 pour parler des exécutions en Iran. Christiane Taubira, ancienne garde des Sceaux, est l'invitée du 8h20 pour son livre "Frivolités". Richard Malka, avocat notamment de Charlie Hebdo, est l'invité du 9h10.
durée : 00:24:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il revient sur son plan d'action pour la justice dont les soixante mesures ont été présentées jeudi 5 janvier.
durée : 02:29:07 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Stephanie BOUTONNAT - Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et Sheila, chanteuse, sont les invités de la matinale.
durée : 00:24:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il revient sur son plan d'action pour la justice dont les soixante mesures ont été présentées jeudi 5 janvier.
durée : 00:04:09 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Le garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti vient d'annoncer des investissements massifs dans le secteur de la justice, en miettes. Des centaines de nouveaux juges vont être formés.
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Le Plan d'action pour la justice est donc présenté ce jeudi matin par le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, attendu au tournant par un monde judiciaire épuisé et très critique. Quelles sont les attentes en matière de justice civile ?
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Le Plan d'action pour la justice est donc présenté ce jeudi matin par le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, attendu au tournant par un monde judiciaire épuisé et très critique. Quelles sont les attentes en matière de justice civile ?
durée : 01:45:47 - Les Matins - par : Guillaume Erner - À l'occasion de la Journée spéciale prisons, les Matins accueille le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti. En première partie, l'avocate Sylvie Topaloff reviendra quant à elle sur les procès des attentats de Paris de novembre 2015 et du 14 juillet 20216 à Nice. - invités : Éric Dupond-Moretti Garde des Sceaux, ministre de la Justice
C'est l'annonce coup de poing de ces derniers jours en France : le président Emmanuel Macron souhaite mettre en place un réseau de trains urbains dans dix grandes agglomérations à l'image de ce qui se fait à Paris. « C'est un super objectif pour l'écologie, l'économie, la qualité de vie », ajoute le chef de l'État dans une vidéo postée sur YouTube. C'est un fait, les villes de France et du monde se trouvent à un tournant. En première ligne face au changement climatique, elles doivent évoluer pour s'adapter. Une révolution s'annonce-t-elle ? Quelles sont les priorités ? Pour en débattre : - Erwan Cordeau, spécialiste, climat air énergie à l'Institut Paris Région, l'agence de l'urbanisme et d'environnement de la Région Ile-de-France - Morgane Colombert, directrice de projet à Efficacity, l'Institut de recherche et développement pour la transition énergétique et écologique de la ville - Philippe Laurent, maire de Sceaux, vice-président de l'association des Maires de France, vice-président de l'Association des petites villes de France (APVF).
C'est l'annonce coup de poing de ces derniers jours en France : le président Emmanuel Macron souhaite mettre en place un réseau de trains urbains dans dix grandes agglomérations à l'image de ce qui se fait à Paris. « C'est un super objectif pour l'écologie, l'économie, la qualité de vie », ajoute le chef de l'État dans une vidéo postée sur YouTube. C'est un fait, les villes de France et du monde se trouvent à un tournant. En première ligne face au changement climatique, elles doivent évoluer pour s'adapter. Une révolution s'annonce-t-elle ? Quelles sont les priorités ? Pour en débattre : - Erwan Cordeau, spécialiste, climat air énergie à l'Institut Paris Région, l'agence de l'urbanisme et d'environnement de la Région Ile-de-France - Morgane Colombert, directrice de projet à Efficacity, l'Institut de recherche et développement pour la transition énergétique et écologique de la ville - Philippe Laurent, maire de Sceaux, vice-président de l'association des Maires de France, vice-président de l'Association des petites villes de France (APVF).
UN DÉPUTÉ CONTRE LA CORRIDA – 15/11/22 AYMERIC CARON Député NUPES et président REV Interdire la corrida. Une proposition de loi en ce sens arrive en Commission des lois demain et sera examinée à l'Assemblée nationale le 24 novembre lors de la niche parlementaire de La France insoumise (LFI). Elle est portée par le député insoumis de Paris Aymeric Caron. L'ancien journaliste est connu pour son engagement antispéciste, c'est-à-dire contre l'exploitation et les formes de maltraitance animales. Actuellement, le code pénal réprime les actes de cruauté envers les animaux mais fait une exception pour les traditions locales ininterrompues comme la corrida. L'interdire, c'est se heurter aux aficionados attachés à cette coutume locale. Au Parlement, les écologistes ont essayé par deux fois, en 2013 et 2021, sans succès. Aymeric Caron compte néanmoins s'appuyer sur un "point de vue qui est partagé par une majorité des Français", comme il l'expliquait cet été. Les chiffres sont en effet sans appel. Selon un sondage de l'Ifop réalisé en février dernier pour la fondation 30 millions d'amis, 77% des Français sont favorables à l'interdiction de la corrida. Sans surprise, la tendance s'inverse dans les villes de tradition taurine (Arles, Bayonne, Béziers, Dax, Mont-de-Marsan, Nîmes et Vic-Fezensac) : 72% des habitants se prononcent pour le maintien de la corrida, selon un sondage réalisé par l'Ifop et Sud Radio en juin dernier. Pour faire passer son texte, Aymeric Caron espère rassembler largement. Au-delà de la gauche donc. Sa proposition de loi se veut ainsi transpartisane. Les différentes formations politiques de l'Assemblée nationale ne parlent pas d'une seule voix sur le sujet. Au Rassemblement national, plusieurs députés devraient voter le texte d'Aymeric Caron. Le gouvernement n'a pas encore dévoilé le ministre qu'il choisirait pour défendre la position de l'exécutif. Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, défenseur des pro-corrida, s'est porté volontaire. Aymeric Caron nous expliquera sa proposition de loi et reviendra sur son combat pour les droits des animaux.
AFFAIRES POLITIQUES : UN MAL FRANÇAIS ? FABRICE ARFI Journaliste d'investigation à Mediapart Auteur de « Pas tirés d'affaires » « Il y a bien quelque chose de pourri en France. Nous sommes citoyens d'un pays qui, ces dernières années, a vu un président de la République, Jacques Chirac, être condamné pour des atteintes à la probité ; son Premier ministre, Alain Juppé, condamné pour des atteintes à la probité ; son successeur, Nicolas Sarkozy, deux fois condamné pour des atteintes à la probité – il a fait appel à chaque fois ; le Premier ministre de celui-ci, François Fillon, condamné pour des atteintes à la probité (...) aucune autre grande démocratie occidentale n'est lestée d'un tel curriculum vitæ judiciaire dans l'époque contemporaine.» Dans son livre Pas tirés d'affaires, publié aux éditions du Seuil, Fabrice Arfi rappelle à quel point la corruption, qui se caractérise pour l'essentiel par la rencontre du pouvoir et de l'argent, est un crime de privilégiés. Dans ce tout petit livre, l'auteur revient sur les différentes affaires judiciaires qui mettent en cause ceux qui nous dirigent : les politiques, et tente de prendre de la hauteur. En dépit de sa promesse d'une « République exemplaire » lors de sa candidature en 2017, le président Emmanuel Macron compte dans son entourage un certain nombre d'hommes politiques mêlés à des affaires judiciaires. Les deux dernières en date : Alexis Kohler, mis en examen depuis le 23 septembre pour « prise illégale d'intérêts ». Les faits qui lui sont pénalement reprochés ne visent pas son actuel poste de secrétaire général de l'Elysée, mais ses anciennes fonctions à Bercy. Il aurait, en tant que représentant de l'Etat français, actionnaire du port du Havre et du chantier naval de Saint-Nazaire, favorisé les intérêts de MSC, principal client des 2 institutions portuaires. Et enfin l'actuel garde des Sceaux Éric-Dupond-Moretti, renvoyé en procès pour « prise illégale d'intérêts » par la Cour de justice de la République. Il est reproché au ministre de la justice d'avoir, quelques semaines après sa nomination place Vendôme, ordonné, à l'inspection générale de la justice, des enquêtes administratives, étape préalable à une procédure disciplinaire, contre des magistrats avec qui il avait été en opposition en tant qu'avocat. Fabrice Arfi rappelle de nombreuses autres affaires : celle du MoDem, de Nicolas Sarkozy, impliqué dans une dizaine d'enquêtes depuis qu'il a quitté l'Elysée, l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris dans le cadre de laquelle ont été condamnés Jacques Chirac et Alain Juppé et bien d'autres. Il reviendra sur quelques-unes de ces affaires et sur ces impostures qui brisent la confiance dans le fait démocratique lui-même.
Avec : Rachida Dati, maire Les Républicains du 7eme arrondissement de Paris et ancienne garde des Sceaux. - Chaque matin, Amandine Atalaya reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent, pendant une demi-heure, aux questions sans détour de la journaliste. Ce face-à-face est devenu le premier rendez-vous politique radio/TV de France.En simultané sur BFMTV.
Mme Sylvie Landriève, co-directrice du Forum vies mobiles : Institut de recherche sur la mobilité qui prépare la transition vers des modes de vies plus désirés et durables. Accueil | Forum Vies Mobiles M. Patrice Pattée, adjoint au maire de Sceaux avec une délégation mobilité, espace public, et vice-président du Club des villes et territoires cyclables et … Continued
Un ministre de la Justice… bientôt jugé. Le 3 octobre, la cour de justice de la République (CJR) a ordonné un procès contre Eric Dupont-Moretti pour «prise illégale d'intérêt». Une première dans l'histoire de la Ve République.Pour bien comprendre les ennuis judiciaires de l'actuel garde des Sceaux, il faut remonter à son ancienne vie d'avocat. Le célèbre pénaliste avait eu maille à partir avec plusieurs magistrats, notamment ceux qui ont analysé à son insu ses relevés téléphoniques dans l'enquête sur l'affaire des écoutes, visant l'ancien président Nicolas Sarkozy et son avocat.Eric Dupont-Moretti est accusé d'avoir voulu profiter de sa nouvelle fonction de ministre pour régler ses comptes avec ces magistrats, en diligentant des enquêtes administratives contre eux. Déjà très impopulaire auprès des juges, le ministre fait face à de nombreux appels à démissionner, mais il est soutenu par le président de la République. Code source remonte le fil des accusations qui pèsent sur le garde des Sceaux avec Timothée Boutry, journaliste au service police-justice du Parisien.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Thibault Lambert et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : BFMTV, France Inter, France 3. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hier, relate Sud-Ouest, « les Français ont appris que le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti était renvoyé devant la Cour de justice de la République, puisque le très fidèle et irremplaçable bras droit du chef de l'État, Alexis Kohler, avait été mis en examen la semaine dernière, lui aussi pour prise illégale d'intérêts. Deux premières d'un coup. » Finalement, pour ce qui concerne le garde des Sceaux, « pas de surprise, relève Libération, mais toujours une forme d'incompréhension et même de l'inquiétude. Le renvoi d'Éric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République était attendu. Son pourvoi en cassation l'était tout autant. Comme la confirmation du côté de l'Élysée que la jurisprudence qui a longtemps voulu qu'un ministre mis en examen quitte ses fonctions appartient bel et bien au passé. Pas de surprises, donc, mais à l'arrivée une situation inédite, s'exclame Libération : jamais un ministre de la Justice n'avait fait l'objet d'un renvoi devant la CJR. Avouez que c'est plus que baroque, pointe encore le journal, et assez peu en phase avec le concept de sérénité qu'on accole normalement à l'idée de justice et à ceux qui la représentent. C'est d'ailleurs le vrai problème de cette histoire et l'objet de l'inquiétude de beaucoup. Le niveau de tensions et de défiance entre les magistrats, leur ministre et le pouvoir exécutif n'a jamais atteint un tel niveau. » Vent mauvais ? « République exemplaire : le serment d'hypocrites », dénonce pour sa part La Charente Libre. « C'est l'histoire d'un ministre de la Justice et d'un vice-président. Ils devaient régner sur une République exemplaire promise par leur patron. Ce lundi, la République exemplaire annoncée en 2017 s'effrite tel un bloc submergé par les vents mauvais, marées judiciaires et rafales de mises en examen. (…) On ne mesure pas l'effet de ce poison lent qui gangrène notre démocratie, fulmine encore La Charente Libre, avec l'appui assumé d'Emmanuel Macron. À son arrivée en 2017, les mis en examen devaient renoncer à leur poste au sein de l'exécutif. (…) À partir de 2021, changement de pied du Président : quand la justice s'intéresse de trop près à ses proches, c'est parce qu'elle veut s'attaquer à lui à travers eux. » Alors, attention, prévient le quotidien charentais, « à force de présenter la justice comme un adversaire et non un pilier de la République, pourquoi les Français ne reprendraient pas l'exemple d'en haut pour suivre les politiques les plus extrêmes qui font d'autres piliers républicains des dangers, à commencer par l'État de droit ? » Prendre ses distances avec le travail : un luxe ? À la Une du Figaro, ce constat : « les Français et le travail : le grand bouleversement » « Quête de sens, rejet de la hiérarchie, volonté de privilégier sa vie personnelle… Depuis le début de la crise sanitaire et l'émergence du télétravail, un salarié sur trois, selon une enquête Ipsos, a changé son plan de carrière. Et un salarié sur quatre, révèle un autre sondage, envisage de démissionner prochainement. » C'est vrai, reconnait Le Figaro, « la valeur travail, que Macron et la droite veulent réhabiliter, n'a plus la cote. Elle la retrouvera d'autant moins, commente le journal, que gauche et syndicats réunis, qui la défendaient bec et ongles, y sont désormais quasiment tous foncièrement hostiles, lui préférant le droit à la paresse. » Et Le Figaro de prévenir : « il faut tout le confort de notre société d'abondance et de notre modèle social sans équivalent pour s'autoriser cette prise de distance avec l'effort et les contraintes professionnelles. Mais la France et l'Occident ne sont pas seuls au monde. Ailleurs, d'autres n'ont pas ce luxe. Sans états d'âme, ils accélèrent et nous défient. Il faudra bien se réveiller avant qu'il soit trop tard. » Brésil : le populisme a de beaux jours devant lui… Enfin, la présidentielle au Brésil, avec finalement un second tour entre Lula et Bolsonaro… « Le populisme a de beaux jours devant lui, relève La Croix. Coriace, il engage ceux qui le combattent dans une guerre totale et asymétrique. Comme Donald Trump, Jair Bolsonaro ne recule devant aucun bobard, aucune foucade, il joue sans vergogne des failles du système informationnel pour installer ses supporteurs dans des réalités parallèles, où l'Amazonie ne brûle pas, où le climat ne se réchauffe pas, où le Covid ne tue pas. Où les élections perdues sont gagnées. Cela fonctionne auprès d'une part importante de la population brésilienne. Ce qui n'augure rien de bon, conclut La Croix, pour le lendemain du second tour, quel qu'en soit le résultat. »
L'annonce a secoué le gouvernement. Éric Dupond-Moretti devra comparaître devant la Cour de justice de la République. Malgré les faits reprochés, la question de son maintien au gouvernement ne se pose pas. Il faut dire que le ministre de la Justice profite de la protection d'Emmanuel Macron.
L'annonce a secoué le gouvernement. Éric Dupond-Moretti devra comparaître devant la Cour de justice de la République. Malgré les faits reprochés, la question de son maintien au gouvernement ne se pose pas. Il faut dire que le ministre de la Justice profite de la protection d'Emmanuel Macron.
durée : 00:02:56 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Eric Dupont-Moretti sera bientôt jugé par la Cour de Justice de la République. C'est une première pour un Garde des Sceaux en exercice…
durée : 00:02:56 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Eric Dupont-Moretti sera bientôt jugé par la Cour de Justice de la République. C'est une première pour un Garde des Sceaux en exercice…
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le représentant du ministère de la justice n'a finalement réclamé aucune sanction, mercredi 21 septembre, contre un magistrat anticorruption poursuivi disciplinairement, Patrice Amar, l'une des bêtes noires de Nicolas Sarkozy et du garde des Sceaux. Une chronique de Fabrice Arfi, publiée sur Mediapart le 21 septembre 2022, lue par Christine Pâris.
«Notre dialogue ne fait que commencer». La Première ministre Elisabeth Borne a suscité l'optimisme en fin de semaine dernière lors du congrès Régions de France réunissant les élus locaux. Car aujourd'hui ces derniers dénoncent un manque de moyens de la part de l'Etat alors que les collectivités territoriales assurent plus de 70% de l'investissement public. Les Présidents de régions appellent donc à une « grande réforme de la décentralisation » comme l'a illustré une tribune récemment publiée dans la presse. A quoi pourrait ressembler cette réforme ? Que signifie la défiance qui peut exister entre Paris et ses territoires ? Quels sont les modèles à l'étranger ? Pour en débattre : - Philippe Laurent, maire de Sceaux, vice-président de l'Association des maires de France et auteur du livre Maires de toutes les batailles : en finir avec l'hypocrisie décentralisatrice (éditions du Cerf, 2021) - Vincent Aubelle, membre du comité de rédaction de la revue Pouvoirs locaux et du conseil scientifique de l'Institut de la gouvernance territoriale et de la décentralisation, expert auprès de la fondation Jean Jaurès, professeur associé en droit public à l'Université Gustave Eiffel et coauteur du livre La décentralisation : pour, contre ou avec l'État ? (La documentation française, mars 2022) - Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire Territoires et mutations de l'action publique à Sciences Po Rennes
«Notre dialogue ne fait que commencer». La Première ministre Elisabeth Borne a suscité l'optimisme en fin de semaine dernière lors du congrès Régions de France réunissant les élus locaux. Car aujourd'hui ces derniers dénoncent un manque de moyens de la part de l'Etat alors que les collectivités territoriales assurent plus de 70% de l'investissement public. Les Présidents de régions appellent donc à une « grande réforme de la décentralisation » comme l'a illustré une tribune récemment publiée dans la presse. A quoi pourrait ressembler cette réforme ? Que signifie la défiance qui peut exister entre Paris et ses territoires ? Quels sont les modèles à l'étranger ? Pour en débattre : - Philippe Laurent, maire de Sceaux, vice-président de l'Association des maires de France et auteur du livre Maires de toutes les batailles : en finir avec l'hypocrisie décentralisatrice (éditions du Cerf, 2021) - Vincent Aubelle, membre du comité de rédaction de la revue Pouvoirs locaux et du conseil scientifique de l'Institut de la gouvernance territoriale et de la décentralisation, expert auprès de la fondation Jean Jaurès, professeur associé en droit public à l'Université Gustave Eiffel et coauteur du livre La décentralisation : pour, contre ou avec l'État ? (La documentation française, mars 2022) - Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire Territoires et mutations de l'action publique à Sciences Po Rennes
Nouvelle édition du “Fond de l'info”, avec Nadiya Lazzouni, Thomas Dietrich et Théophile Kouamouo. Au sommaire : la rentrée médiatique d'Emmanuel Macron… le chef de l'État a profité de la commémoration de Bormes les Mimosas, qui a eu lieu le 17 août 1944, pour appeler les Français au sens des sacrifices, de manière assez mystérieuse d'ailleurs. Veut-il volontairement faire peur aux Français ? De jeudi à samedi prochains, Emmanuel Macron séjournera en Algérie dans le cadre d'une visite officielle à l'invitation de son homologue Abdelmajid Tebboune, dont l'objectif est de relancer les relations bilatérales. Dans la presse, on entend beaucoup parler des questions mémorielles, de la question des visas… mais peut-être un peu moins des enjeux énergétiques et des “affaires”... de la Françalgérie… C'est la polémique à la fois stérile et éclairante de la semaine dernière. Une polémique nourrie par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, qui a en quelque sorte réagi à un bad buzz venu de Twitter au sujet d'un karting organisé à la prison de Fresnes en désavouant son administration… ▶ Soutenez Le Média :
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avec : Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice. - Chaque matin, Apolline de Malherbe reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent, pendant une demi-heure, aux questions sans détour de la journaliste. Ce face-à-face est devenu le premier rendez-vous politique radio/TV de France.En simultané sur BFMTV. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h30-8h30), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Cent cinquante-sept personnes tuées, 109 femmes violées… En Guinée, le procès tant attendu du massacre du 28 septembre 2009 va probablement démarrer le 26 septembre prochain. C'est l'annonce sur RFI du ministre guinéen de la Justice et garde des Sceaux. En ligne de Genève, où il est actuellement en visite, Alphonse Charles Wright répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Les manifestations du 28 et 29 juillet ont fait 5 morts. Les manifestations du 7 août ont fait au moins deux morts. Le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU Michelle Bachelet a écrit au colonel Mamadi Doumbouya pour lui faire part de ses profondes préoccupations face à l'évolution récente de la situation des droits de l'homme en Guinée. Où en sont les enquêtes sur les responsabilités dans les sept morts de ces deux derniers mois ? Alphonse Charles Wright : Je vous remercie. Nous avons tous suivi la lettre que Madame la Haut-commissaire des Droits de l'homme avait faite à son excellence Monsieur le président de la Transition, ces morts donc qui ont été malheureusement enregistrés. Est-ce que la mort découle d'une origine balistique ? Si oui, quelle est l'origine de ces balles ? Qui a tiré et comment ? Ces questions-là sont en train d'être réglées par la justice. Et la position du président de la transition, de tous les membres du gouvernement, est très claire : il faut qu'il y ait toute la lumière et c'est un travail qui revient à la justice pour situer les différentes responsabilités. Ce que je peux vous dire aujourd'hui, c'est que les enquêtes sont en cours sur cette question et je vous promets qu'au moment venu, nous communiquerons par rapport aux résultats de ces différentes enquêtes pour rompre avec le passé. Parce qu'avant, lorsqu'il y avait des morts, c'était le silence total de toutes les autorités. Le 28 septembre 2009, 157 civils guinéens ont été tués et 109 femmes guinéennes ont été violées par les militaires du régime du capitaine Moussa Dadis Camara. Treize ans après, la justice n'est toujours pas passée. Quand va s'ouvrir le procès que tout le monde attend ? Monsieur le président de la Transition, fidèle à ses engagements de rompre avec l'impunité, a instruit son ministre de la Justice d'organiser le procès des événements du 28 septembre avant la date anniversaire du 28 septembre. Depuis cette annonce, tout porte à croire que ce procès probablement va avoir lieu à partir du 26 septembre. Je dis probablement parce que c'est une date qui n'est pas encore validée. Elle va être validée dès que je serai de retour à Conakry. Nous allons discuter de tous les paramètres qu'il faut, mais ce que je peux vous dire, c'est que concernant le lieu qui doit abriter le procès du 28 septembre, la phase de construction est terminée. Nous sommes à la phase de l'ameublement. Tout va être acheminé cette semaine et on vous invitera pour ce procès tant attendu. Les associations de victimes se réjouissent à l'idée que le procès puisse démarrer dans quelques jours. Simplement, elles veulent la garantie que ce sera un procès inclusif. Or, sur les 14 personnes qui sont actuellement inculpées, il n'y en a que trois qui sont en détention… Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a des personnes qui ont été placées sous mandat de dépôt, d'autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Toute personne dont la justice aura besoin va se présenter conformément aux règles de procédure pour le respect d'un procès juste et équitable. Le numéro 1 du pays en 2009, c'était le capitaine Dadis Camara. Il fait bien sûr partie des 14 inculpés. Le problème, c'est qu'il est actuellement en exil au Burkina Faso. Est-ce qu'il sera présent à l'audience le 26 septembre ? Ce procès, c'est une occasion pour chaque Guinéen de venir se défendre ! Je ne vois pas de raison pour que Monsieur Dadis ne puisse pas constituer avocat pour venir se défendre des accusations portées conter lui, surtout qu'il bénéficie de la présomption d'innocence, ce qui est clair pour toutes les personnes qui sont placées sous contrôle judiciaire. Vous avez vu tout récemment le cas de Monsieur Moussa Tiegboro Camara qui a voulu quitter le pays alors qu'il était sous contrôle judiciaire. Le lieutenant-colonel Moussa Tiégboro Camara, directeur de l'Agence nationale chargée de la lutte contre le trafic de drogue, la criminalité organisée et le terrorisme en Guinée, qui fait partie des 14 inculpés et qui a été empêché de quitter le pays le 2 septembre… Il est interdit de sortie du territoire aujourd'hui. C'est pour vous dire que la volonté de l'État, c'est de ne pas avoir un procès en l'absence des accusés. Autre inculpé dont tout le monde s'interroge sur sa présence ou pas le 26 septembre, l'ancien ministre de la Sécurité présidentielle, le capitaine Claude Pivi… Les mesures sont prises aujourd'hui pour l'interdiction générale de sortie de toutes les personnes inculpées dans ce dossier. Donc, le capitaine Claude Pivi est actuellement sous contrôle judiciaire ? Vous pouvez tirer la conclusion qu'il faut. Mais je dis, toutes les personnes placées sous contrôle judiciaire ne quitteront pas le pays. ► À lire aussi : «Disparus», les oubliés du 28 septembre 2009 en Guinée
durée : 00:43:18 - Le Temps du débat - par : Quentin Lafay - Le 27 juillet, des olympiades mêlant détenus et surveillants ont eu lieu à la prison de Fresnes. « Laxisme total » selon le Rassemblement National, « Images choquantes » selon le Garde des Sceaux : la polémique fait rage. Mais que faut-il permettre pour réinsérer ? - invités : Philippe Gosselin député Les Républicains de la Manche; Dominique Simonnot Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté; Karim Mokhtari Directeur des programmes et de la formation à l'association « 100 murs » et ancien détenu
durée : 00:43:18 - Le Temps du débat - par : Quentin Lafay - Le 27 juillet, des olympiades mêlant détenus et surveillants ont eu lieu à la prison de Fresnes. « Laxisme total » selon le Rassemblement national, « Images choquantes » selon le Garde des Sceaux : la polémique fait rage. Mais que faut-il permettre pour réinsérer ? - invités : Philippe Gosselin député Les Républicains de la Manche; Dominique Simonnot Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté; Karim Mokhtari Directeur des programmes et de la formation à l'association « 100 murs » et ancien détenu
En Conseil des ministres le 14 juillet dernier, Mamadi Doumbouya a chargé le Garde des Sceaux d'organiser le procès du 28 septembre 2009. Pour la première fois, les autorités guinéennes se donnent une date butoir : les audiences doivent commencer avant le prochain anniversaire du massacre*. Après 13 ans d'un processus en dents de scie, marqué par les hésitations et la mauvaise volonté de certains responsables, l'espoir renaît enfin chez les victimes. Mais le tribunal – toujours en travaux – et le risque de voir certains accusés échapper à la procédure nourrissent encore les doutes. De notre correspondant à Conakry, Deux étages, une façade encore couverte d'échafaudages. La pluie tombe sur le tribunal ad hoc. « Ça a bien avancé, moi, je ne pensais pas qu'ils étaient à ce niveau et ça fait plaisir parce qu'on a attendu ce moment depuis 13 ans », confie maître Alpha Amadou DS Bah. Sur le chantier, l'avocat des victimes, croise le coordinateur des travaux. « Nous sommes venus, on a la chance de vous trouver ici, est-ce que ce bâtiment sera livré pour que le procès s'ouvre en septembre prochain ? », lui demande-t-il. « On a deux grandes salles à équiper, notamment la salle du rez-de-chaussée et la salle du 2e et du 1er étage », lui répond-il. « Donc, on a un délai quand même assez restreint pour les deux mois, parce que le temps de faire la livraison, de recevoir et puis l'installation... » ► À lire aussi : Guinée: le procès sur le massacre du 28 septembre 2009 reporté «sine die» Reste une option, en cas de retard : utiliser le bâtiment de la Cour d'appel, qui se trouve juste à côté. « Au pire des cas, pour que ça s'ouvre, pourquoi pas ? », estime maître Alpha Amadou DS Bah. « Si c'est la Cour d'appel qui est retenue, on ne s'opposera pas. Je pense que c'est une piste. On en a parlé avec le Garde des Sceaux, mais il n'avait pas évoqué cette possibilité. » Une autre inconnue : Moussa Dadis Camara sera-t-il dans le box des accusés ? Le 28 septembre 2009, l'opposition se rassemblait pour dénoncer la possible candidature à la présidentielle de celui qui était alors le chef de la junte. « Le ministre de la Justice nous a rassurés que tous les accusés dans ce procès seront à l'audience au moment de l'ouverture », précise l'avocat des victimes. ► À lire aussi : Guinée: de retour à Conakry, Dadis Camara se dit prêt à répondre à la justice Sur le chantier, il y a aussi Asmaou Diallo. Son association, l'Avipa, représente une partie des centaines de victimes du massacre. « Le 28 septembre, j'ai perdu mon fils aîné. C'est depuis lors que je me suis engagée dans ce combat pour savoir pourquoi ils ont envoyé les militaires pour massacrer les gens », raconte-t-elle. « On vient d'avoir l'information que le procès aura lieu, alors on se réjouit sur ça, mais nous attendons de voir. » Asmaou Diallo reste méfiante. En 13 ans, il y a eu beaucoup trop de déceptions. « On a perdu beaucoup, beaucoup de victimes. Par exemple, quand je prends quelques membres du bureau, il y en a d'autres qui ont préféré arrêter parce que ce n'était pas facile. Pour eux, le combat était vraiment très rude. À chaque fois, on vous promet, rien n'est prêt... » La présidente de l'Avipa demande aujourd'hui à l'État de fournir, enfin, un accompagnement aux victimes. Pour les aider à soigner leurs blessures physiques et psychologiques, afin de leur permettre d'affronter ce procès. * Le massacre du 28 septembre 2009 avait fait plus de 157 morts, 89 disparus et 1 500 blessés, selon le bilan de l'ONU. 109 femmes avaient été violées par les forces de sécurité.
Écoutez la suite du récit consacré à Louise de Bourbon Condé, devenue la duchesse du Maine après avoir épousé l'un des enfants illégitimes de Louis XIV. Son domaine, c'est celui de Sceaux, dans lequel elle donne des fêtes extravagantes et continuelles. Mais quand la santé de Louis XIV commence à décliner, son regard se détourne : Versailles désormais est son but. Et si son mari, le duc du Maine, était sur le point d'accéder au trône du royaume de France ? Et si la petite princesse au caractère volcanique devenait reine finalement ? Dans cette seconde partie d'épisode produite par Europe 1 Studio, Clémentine Portier-Kaltenbach raconte ce moment où le destin de Louise de Bourbon Condé bascule, alors qu'on est sur le point d'ouvrir le testament de Louis XIV.
Les personnes ayant participé aux manifestations meurtrières de la semaine dernière à Conakry à l'appel du FNDC, pour exiger une gestion transparente de la transition, vont être traduites en justice. Le 1er août, déjà trois responsables politiques ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt. Et mardi 2 août, rapporte Africa Guinée, « le Parquet Spécial près le Tribunal pour enfants de Conakry a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire contre 56 personnes, interpelées suite à la manifestation du FNDC ». Majoritairement des jeunes : « 34 d'entre eux étaient mineurs, dont cinq âgés de moins de 13 ans. Le Parquet s'est abstenu à engager des poursuites pénales contre ceux-ci ». Pour les autres, « une information judiciaire pour des faits d'attroupement et de destruction de biens publics et privés a été ouverte. » Réaction d'Amnesty International reprise par Guinée News, après ces différentes décisions de justice : l'organisation de défense des droits humains « dénonce de nouvelles détentions arbitraires et l'usage excessif de la force après l'emprisonnement des leaders du FNDC. L'ONG de défense et de promotion des Droits de l'homme invite les autorités guinéennes à mettre fin à ces pratiques. » Le 2 août aussi, le ministre de la Justice et des Droits de l'homme, garde des Sceaux, Alphonse Charles Wright, a brandi une nouvelle fois la menace d'interdire les activités du Front national pour la défense de la Constitution. Qu'en pense la population ? Ledjely a posé la question à plusieurs citoyens. Une démarche jugée « improductive » pour l'un, « un abus de pouvoir » pour l'autre. L'article conclut : « le bras de fer politico-judiciaire entre l'ancien chef du parquet de la Cour d'appel et les responsables du mouvement anti-troisième mandat est loin de connaître son épilogue. » Les tensions et les violences perdurent dans l'Est de la RDC, contre la Monusco Près d'une semaine après les manifestations contre la Mission d'organisation des Nations unies, 7SUR7.CD s'est rendu dans la ville de Butembo et observe un « retour au calme ». « Boutiques, magasins, banques, stations-services et autres services ont rouvert leurs portes », « la circulation a repris » et « l'ambiance habituelle » est revenue. Mais le problème n'est pas réglé pour autant. Le quotidien burkinabè Aujourd'hui au Faso met en garde : « Pour ceux qui pensaient à une accalmie, voire à un armistice entre le gouvernement et la Monusco, ils risquent d'avoir tout faux. » Évoquant la réunion au plus haut sommet sur le sujet dans la nuit de lundi à mardi, l'article poursuit« apparemment, la RDC parait peu satisfaite des prestations des soldats de l'ONU ». Le Phare parle de « gaffe de trop » de la part de la Monusco, suite aux derniers événements à Kasindi et conclut : « Réclamé dans un climat de tension, le retrait de la Monusco de la RDC risque de se passer dans la grande précipitation. À qui la faute ? » Mort du chef d'al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri Il a été tué par les États-Unis lors d'une frappe aérienne. « Quel effet pour les Africains ? », s'interroge le média burkinabè WakatSéra qui répond dans la foulée : « Symbolique et pas plus ! ». Et poursuit : « Si les dividendes récoltés par les locataires de la Maison Blanche dans ces genres d'opérations sont énormes, car servant à rehausser leur cote de popularité de chefs de guerre capables de défendre leur tribu, l'Afrique, elle peut, tout au plus, se réjouir de voir un de ses bourreaux éliminé. Mais en même temps, elle est consciente que la tête de l'hydre décapitée repoussera presque aussitôt, et que ce sont des événements qui rendent comme davantage farouches les combattants endeuillés. [...] Comme la mort de Ben Laden à laquelle survit le terrorisme, celle de Ayman al-Zawahiri, loin d'être anecdotique, ne sonne pas, en tout cas pas pour les Africains, la mort de l'hydre terroriste. » Bien que reconnaissant la « capacité d'organisation et de nuire fortement avérées » d'Ayman al-Zawahiri, Aujourd'hui au Faso nuance aussi la portée de cet événement. « Ce sont des neutralisations symboliques, qui ont un coup sur les jihadistes, mais étêter une katiba n'a jamais été un gros problème, puisqu'il est aussitôt remplacé. Et le terrorisme continue. »
durée : 00:08:44 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - Rachida Dati, maire du 7eme arrondissement de Paris, ancienne Garde des Sceaux, est l'invitée de 7h50.
durée : 02:00:07 - Le 7/9 - Rachida Dati, maire du 7eme arrondissement de Paris, ancienne Garde des Sceaux, et Pap Ndiaye, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, sont les invités du 7/9 de France Inter.
durée : 00:08:04 - L'invité de 6h20 - Le point d'indice des fonctionnaires est revalorisé de 3,5% à compter de ce mois de juillet. Une mesure saluée par Philippe Laurent, vice-président de l'association des maires de France, qui réclame néanmoins une discussion avec l'État sur l'équilibre financier des collectivités territoriales. - invités : Philippe LAURENT - Philippe Laurent : Maire de Sceaux
durée : 02:00:02 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS - Guillaume Génon et Philippe Laurent sont les invités du 5/7 - invités : Guillaume Génon, Philippe LAURENT - Guillaume Génon : pilote et gérant de sa société de montgolfière à Gennes dans le Maine-et-Loire, Philippe Laurent : Maire de Sceaux
Ecoutez Les auditeurs ont la parole avec Pascal Praud du 14 juin 2022 / Signes religieux à l'école : Rachida Dati, se dit "très en colère contre l'état" du pays. L'ancienne garde des Sceaux, sous Nicolas Sarkozy, a réagi à une note du renseignement territorial dévoilée par RTL qui suggère une hausse des cas de port de tenues religieuses dans les établissements scolaires.
Sabine Vorin, agent de ménage, fut retrouvée morte, seule, dans les toilettes de la bibliothèque municipale Naguib Mahfouz du 20ème arrondissement de Paris, le 17 septembre. Elle travaillait précédemment dans l'enceinte de la Mairie de ce même arrondissement. La défunte avait été déplacée par son supérieur direct à la bibliothèque pour échapper aux remarques racistes, sexistes et grossophobes, proférées par le Directeur Général des Services de la Mairie. https://www.cjl.ong/?s=sabine+vorin La mort de Mme Vorin, au lieu de provoquer une prise de conscience de Madame Anne Hidalgo, maire de Paris et Frédérique Calandra, à l'époque du XXème arrondissement de Paris, a abouti à des procès baillons contre le CJL pour ses enquêtes et ma mise en examen à deux reprises. De plus, bien que les révélations du CJL ont été reprises par Le Parisien (https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-des-accusations-de-harcelement-contre-la-mairie-du-xxe-13-11-2018-7942098.php?ts=1653293006298) et Streetpress (https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/municipales-paris-frederique-calandra-maire-socialiste-du-20eme-rejoint-rangs-benjamin-griveaux-1737671.html), seul Yasser Louati est trainé devant les tribunaux. De plus, et ce qui rend la position de Anne Hidalgo encore plus impardonnable, c'est que la Mairie de Paris subventionne le financement de ces procès via protection fonctionnelle accordée à Didier Conques. Ce dernier, bien qu'écarté de la Mairie du XXème après les révélations du CJL, s'est retrouvé parachuté dans un autre service (https://www.cjl.ong/2019/10/13/accuse-de-harcelement-raciste-et-sexiste-la-mairie-du-vingtieme-se-separe-de-son-dgspour-le-promouvoir-ailleurs/) mais a engagé une vendetta personnelle avec de l'argent public. Sa supérieure hiérarchique Frédérique Calandra, elle, fut nommée Déléguée Interministérielle d'aide aux victimes http://www.justice.gouv.fr/delegation-interministerielle-daide-aux-victimes-12894/ par le Garde des Sceaux http://www.justice.gouv.fr/delegation-interministerielle-daide-aux-victimes-12894/ Personne n'a été inquiété pour la mort de Sabine Vorin, au contraire, les personnes accusées ont pu poursuivre leurs carrières. Cité dans ce podcast: Harcèlement Sexuel, Racisme: "Je vous avais alerté" Danielle Simonnet à Anne Hidalgo: https://www.youtube.com/watch?v=d631s0G6_vM La CGT dénonce Didier Conques: http://daccgtculture.over-blog.com/2018/11/harcelement-propos-racistes-gestes-deplaces-la-mairie-du-xxe-desormais-sous-le-coup-d-une-enquete-administrative.html Frédérique Calandra (PS) soutien Benjamin Griveaux (LREM) après avoir perdu l'investiture de son parti après les révélations sur la mort de Sabine Vorin: https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/municipales-paris-frederique-calandra-maire-socialiste-du-20eme-rejoint-rangs-benjamin-griveaux-1737671.html Accusé de harcèlement raciste et sexiste: La Mairie du Vingtième se sépare de son DGS…pour le promouvoir ailleurs https://www.cjl.ong/2019/10/13/accuse-de-harcelement-raciste-et-sexiste-la-mairie-du-vingtieme-se-separe-de-son-dgspour-le-promouvoir-ailleurs/ Du harcèlement au travail: Sabine Vorin, agente de ménage antillaise décédée dans le 20ème https://www.cjl.ong/2018/10/21/du-harcelement-a-la-solitude-sabine-vorin-agente-de-menage-decedee-dans-le-20eme/ --- Send in a voice message: https://anchor.fm/lesideeslibres/message
Philippe Caverivière face à Eric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux et soutien d'Emmanuel Macron. Ecoutez L'oeil de... avec Philippe Caverivière du 19 avril 2022