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Revue de presse internationale
À la Une: le long supplice des otages israéliens à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 3:46


« L'onde de choc », s'exclame Libération à Paris, après cette « vidéo glaçante montrant deux otages, toujours détenus par le Hamas depuis l'attaque terroriste du 7 octobre 2023 ». Rom Braslavski et Evyatar David, deux jeunes hommes enlevés au festival Nova : ils ont la peau sur les os et « leurs proches redoutent qu'une course contre-la-montre ne soit désormais engagée pour leur survie ». « Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, précise le journal, 49 otages israéliens sont encore retenus à Gaza par le Hamas, mais 27 d'entre eux ont été déclarés morts par l'armée israélienne. C'est la première fois que des images montrant ces deux jeunes hommes ont été ainsi divulguées par le Hamas et le Jihad islamique, son allié, jeudi et samedi, après près de 22 mois de captivité. » Des images terribles donc, qui « ont ravivé le débat sur la nécessité d'un accord de cessez-le-feu pour libérer les otages ». Reste que « les négociations sont dans une impasse, soupire Libération. Entamées au Qatar depuis des mois, et aujourd'hui bloquées, elles sont affaiblies par un millefeuille d'intervenants aux intérêts et aux positions parfois divergentes. Elles achoppent en raison des exigences du Hamas qui entend conditionner des discussions à une réelle et massive distribution de l'aide humanitaire aux populations gazaouies. Elles sont également compliquées par le rejet par Israël d'une initiative diplomatique portée par la France et l'Arabie Saoudite, et défendue par le Royaume-Uni, le Canada, le Portugal, visant à la reconnaissance d'un État palestinien. » À lire aussiVidéos d'otages israéliens à Gaza: Netanyahu demande l'aide du CICR, le Hamas pose ses conditions   « Échec retentissant… » Pourtant, s'insurge Haaretz à Tel Aviv, le Premier ministre Benyamin « Netanyahu avait accepté en janvier dernier de signer un accord de fin de guerre prévoyant la libération de tous les otages restants. Si certains détails restaient à négocier, les divergences étaient clairement surmontables. Mais Netanyahu, pour des raisons politiques, a choisi de faire capoter l'accord, de relancer la guerre et de nous amener là où nous en sommes aujourd'hui : nos otages sont affamés et torturés, nos soldats meurent, et le monde entier se retourne contre nous en raison de la catastrophe humanitaire à Gaza, s'agace encore le quotidien de gauche israélien. Ces vidéos ne nous apprennent rien de plus que ce que nous savions déjà sur le Hamas – une organisation terroriste cruelle, malfaisante et inhumaine. En revanche, s'exclame Haaretz, elles nous montrent, avec une clarté douloureuse, que la stratégie de Netanyahu au cours des cinq derniers mois – rompre les termes du précédent cessez-le-feu, bloquer l'aide humanitaire à Gaza et tenter d'imposer un nouveau mécanisme douteux de distribution de l'aide, sous le contrôle de prestataires américains – est un échec retentissant. Au lieu d'assurer la libération des otages, elle a exacerbé leurs souffrances et celles de leurs familles. » Partialité ? Pour sa part, le Jerusalem Post, quotidien israélien proche du pouvoir cette fois, accuse la presse internationale de gauche de partialité : le Jerusalem Post s'en prend notamment au New York Times. « Il n'y avait pas de photo de David ou de Braslavski en première page de ce journal, dénonce-t-il. Non, il y avait une photo de l'aide parachutée à Gaza par la Jordanie, suivant ainsi la ligne narrative que le New York Times et de nombreux Occidentaux ont construite et qui se concentre uniquement sur la souffrance des Palestiniens. (…) Le militantisme en faveur des droits de l'homme peut être une chose merveilleuse, écrit encore le quotidien israélien. Mais lorsqu'il est sélectif, il ne vaut pas le mégaphone dans lequel les slogans sont criés. » À lire aussiLe Hamas publie une vidéo d'un otage israélien retenu à Gaza Pression Justement, le New York Times, par la voix de l'un de ses éditorialistes, accentue la pression sur le gouvernement israélien : « il est allé trop loin, écrit-il. Il a provoqué une crise humanitaire qui est à la fois une atrocité morale et une menace à long terme pour Israël lui-même. Les pertes civiles étaient inévitables lorsqu'Israël a répondu au Hamas, mais la souffrance des civils palestiniens dépasse de loin les limites de la nécessité militaire. La population de Gaza, déjà endeuillée par la perte de milliers d'enfants, est désormais confrontée à la famine - et ce sont les enfants qui, une fois de plus, porteront le poids de la douleur, affirme encore le New York Times. Les amis d'Israël doivent parler d'une seule voix : mettre fin à la famine à Gaza, abandonner toute idée d'annexion, protéger la population civile. Pour vaincre le Hamas, il n'est pas nécessaire d'affamer un seul enfant. » À lire aussiGaza: pour les réfugiés du camp d'Al-Mawasi, l'impossible accès à l'aide alimentaire

Invité de la mi-journée
Reconnaissance d'un État palestinien par la France: une «décision courageuse, symboliquement importante»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 7:11


Vives réactions à l'international après l'annonce d'Emmanuel Macron de la prochaine reconnaissance de l'État de Palestine par la France en septembre à l'Assemblée générale des Nations Unies. Des dirigeants saluent une avancée pour la paix, Israël, les États-Unis dénoncent une « décision imprudente ». Cette initiative rejoindra plus de 140 pays qui ont déjà franchi le pas, d'autres pourraient suivre le mouvement. La solution à deux États est-elle encore possible après le 7-Octobre ? La réaction de l'écrivain franco-libano-palestinien Jadd Hilal, auteur de Le caprice de vivre publié aux éditions Elyzad. À lire aussiLa France va reconnaître l'État de Palestine en septembre À lire aussiReconnaissance de la Palestine: la France veut «entraîner les Occidentaux», selon Jean-Paul Chagnollaud

Livre international
«L'objectif séculaire de la Russie est de détruire l'Otan», estime l'analyste militaire Carlo Masala

Livre international

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 4:23


Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.

Livre international
«L'objectif séculaire de la Russie est de détruire l'Otan», estime l'analyste militaire Carlo Masala

Livre international

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 4:23


Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.

Le Nouvel Esprit Public
Le conclave sur les retraites / La guerre USA-Iran

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 64:31


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
Les Occidentaux face au reproche du "deux poids-deux mesures"

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 3:25


durée : 00:03:25 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Avec leur soutien à la "guerre préventive" revendiquée par Israël contre l'Iran, les Occidentaux ont-ils des principes à géométrie variable ?

Les histoires de 28 Minutes
Féérie végétale / Israël frappe l'Iran : une guerre légitime ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 45:36


L'émission 28 minutes du 16/06/2025 Avec ses fleurs de pissenlit, elle signe un épatant "Indiana Jones végétal"Momoko Seto est réalisatrice pour le CNRS. Depuis 2008, elle travaille sur un registre qui mêle sciences et cinéma, et a obtenu la médaille de Cristal du CNRS en 2021. Nous la recevons à l'occasion de son nouveau long-métrage intitulé "Planètes". Primé au festival du film d'animation d'Annecy, Momoko Seto le décrit comme un "ovni cinématographique aux confins de l'art, la science, l'expérimental, du documentaire et de la fiction". Dans cette fable dystopique, on suit le parcours de quatres akènes de pissenlit, ces graines cotonneuses portées par le vent qui lui permettent de se reproduire, dans leurs migrations à la recherche d'un sol propice. Frappes contre l'Iran : Israël est-il dans son bon droit ?Vendredi 13 juin, Israël a lancé une attaque sans précédent sur l'Iran, appelée “Rising lion”. De nombreux bombardements ont visé la chaîne de commandement de l'armée iranienne, des bases militaires, des scientifiques et des sites liés au programme nucléaire iranien, mais aussi des infrastructures pétrolières et gazières. L'Iran a riposté avec des tirs de missiles et de drones envoyés sur Israël. Dans les deux pays, des zones où vivent des civils ont été touchées. Israël et les Occidentaux soupçonnent l'Iran de développer un arsenal nucléaire. De son côté, Israël s'est doté de l'arme atomique en dehors de toute juridiction internationale. Les frappes "préventives" menées par l'État hébreu, destinées à empêcher l'obtention de l'arme nucléaire par l'Iran, sont illégales au regard du droit international. Pourtant, une partie des chancelleries européennes, dont la présidence française, ont rappelé que “le risque de cette marche vers l'arme nucléaire par l'Iran menace la région, l'Europe et plus généralement la stabilité collective”. Alors, Israël a-t-il le droit de frapper l'Iran ? Enfin, Xavier Mauduit profite de la visite d'Emmanuel Macron au Groenland pour nous raconter l'histoire d'un explorateur français qui a foulé ce territoire arctique. Marie Bonnisseau nous emmène à Venise, où le fastueux mariage de Jeff Bezos canalise le ras-le-bol des Vénitiens face au surtourisme. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Frappes contre l'Iran : Israël est-il dans son bon droit ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 23:11


L'émission 28 minutes du 16/06/2025 Frappes contre l'Iran : Israël est-il dans son bon droit ?Vendredi 13 juin, Israël a lancé une attaque sans précédent sur l'Iran, appelée “Rising lion”. De nombreux bombardements ont visé la chaîne de commandement de l'armée iranienne, des bases militaires, des scientifiques et des sites liés au programme nucléaire iranien, mais aussi des infrastructures pétrolières et gazières. L'Iran a riposté avec des tirs de missiles et de drones envoyés sur Israël. Dans les deux pays, des zones où vivent des civils ont été touchées. Israël et les Occidentaux soupçonnent l'Iran de développer un arsenal nucléaire. De son côté, Israël s'est doté de l'arme atomique en dehors de toute juridiction internationale. Les frappes "préventives" menées par l'État hébreu, destinées à empêcher l'obtention de l'arme nucléaire par l'Iran, sont illégales au regard du droit international. Pourtant, une partie des chancelleries européennes, dont la présidence française, ont rappelé que “le risque de cette marche vers l'arme nucléaire par l'Iran menace la région, l'Europe et plus généralement la stabilité collective”. Alors, Israël a-t-il le droit de frapper l'Iran ? On en débat avec Delphine Minoui, grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient, Frédéric Encel, géopolitologue, maître de conférences à Sciences Po Paris et Bertrand Badie, professeur de relations internationales à Sciences Po Paris. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Vacarme - La 1ere
Les Échos de Vacarme - Tourisme : histoires de coeur, histoires de cul

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 56:15


Partir en vacances très loin de chez soi avec l'espoir, assumé ou non, de rencontrer quelqu'un pour la nuit ou pour la vie. Personne ne se reconnaît dans l'expression «touriste sexuel». Pourtant, en Thaïlande, à Cuba ou à Zanzibar, les Occidentales et Occidentaux augmentent leur pouvoir d'achat et leur statut social. Les relations nouées sur place avec des locaux mettent donc en lumière des inégalités de classe, de genre et d'origine. Que viennent chercher les hommes blancs dans ces relations «exotiques»? Peut-on comparer leurs relations avec celles qu'entretiennent les femmes blanches? Comment se nouent de vraies histoires d'amour malgré le gouffre culturel et social? Production : Laurence Difélix Réalisation : David Golan Les invitées: Juliette Roguet Socio-anthropologue,spécialiste de la sociologie des masculinités, des sexualités, du tourisme et des rapports sociaux imbriqués. Son livre « Jouir de l'exotisme. Enquête auprès des séducteurs professionnels de touristes au Pérou » sortira à la rentrée aux éditions de La Découverte. & Marion Bottero Docteure en anthropologie. Ses recherches doctorales portaient sur les échanges économico-sexuels et affectifs entre Occidentaux et locaux en Malaisie et en Thaïlande. Elle a publié "Tourisme sexuel et relations conjugales en Thaïlande et en Malaisie", en 2015, aux éditions L'harmattan.

Invité de la mi-journée
Frappes israéliennes en Iran: «Une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 18:52


Regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient après les frappes d'Israël contre l'Iran, visant son programme nucléaire et ses installations militaires. Au moins 20 hauts gradés iraniens ont été tués. Malgré l'enthousiasme de Donald Trump, Washington assure ne pas être impliqué dans ces frappes et avoir juste été prévenu. Des frappes qui interviennent au lendemain de l'annonce, par l'Iran, de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Analyse et décryptage avec l'invitée de la mi-journée de RFI, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération.  RFI : Ces frappes interviennent au lendemain de l'annonce par l'Iran de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Fallait-il s'attendre à cette réaction militaire israélienne ? Héloïse Fayet : Tout d'abord, l'annonce iranienne d'hier, sur l'accélération de son programme, est elle-même une réaction à une motion de censure qui a été décidée au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, donc l'agence qui supervise notamment le programme nucléaire iranien. On est sur un enchaînement de causes et de conséquences. Cependant, la frappe israélienne, enfin l'opération israélienne, est à voir dans un contexte beaucoup plus global. Cela fait plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années, qu'Israël s'inquiète de la menace que représente l'Iran pour sa sécurité. Et s'inquiète beaucoup plus d'un programme de missiles balistiques conventionnels qui existe – et que l'Iran a déjà employé à plusieurs reprises contre Israël – plutôt que d'une menace nucléaire. Qui pour l'instant ne s'est pas concrétisée. Car rappelons qu'aujourd'hui, tous les services de renseignement du monde – ceux qui s'y intéressent –s'accordent à dire que l'Iran n'a pas d'arme nucléaire fonctionnelle. Et donc aujourd'hui ne présentait pas de menace nucléaire directe et concrète pour Israël. Qui, rappelons-le, est un État qui possède l'arme nucléaire. Le site de Natanz a été touché, mais pas ceux de Fordow et d'Ispahan. Est-ce que Natanz a un intérêt particulier pour l'armée israélienne ? Aujourd'hui, il y a deux sites principaux qui concourent à la progression du programme nucléaire iranien : le site de Natanz  et le site de Fordow. En réalité, le site de Fordow est plus important pour le programme nucléaire iranien, mais il est aussi beaucoup mieux protégé. Étant donné que c'est un site en grande partie construit sous une montagne qui est donc bunkérisé et qui est extrêmement difficile à détruire. Si les Israéliens veulent effectuer des dégâts importants sur le site de Fordow, ils auraient besoin de bombes pénétrantes qu'ils n'ont pas dans leur arsenal. Ils auraient besoin d'un soutien américain s'ils voulaient faire des dommages importants sur le site de Fordow. C'est pour cela qu'ils se sont plus concentrés sur le site de Natanz qui lui est moins protégé. Mais à ce stade, c'est assez compliqué de voir, de comprendre l'étendue des dégâts qui ont été provoqués par les frappes israéliennes. Les Israéliens affirment qu'ils ont détruit des installations souterraines à Natanz. Pour l'instant, l'analyse des images satellitaires montre plutôt la destruction d'infrastructures vitales pour le bon fonctionnement du site. Mais peut-être pas de centrifugeuses, la pièce principale de la production d'uranium utilisée par l'Iran. Aujourd'hui, c'est trop tôt pour évaluer l'impact concret qui est fait par ces frappes sur le programme nucléaire iranien. En réalité, pour moi, c'est presque une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien, étant donné que les dégâts ne sont à priori pas si importants que cela, mais que l'Iran avait toujours affirmé que si jamais il y avait des attaques contre ses installations nucléaires, alors plus rien ne les arrêterait pour sortir du traité de non-prolifération nucléaire et franchir le seuil nucléaire, donc effectuer les étapes techniques nécessaires pour développer une arme nucléaire. Il faut espérer que les Israéliens aient une vision différente de la chose, avec peut-être du renseignement supplémentaire. Sinon, ils viennent de donner aux Iraniens l'excuse dont ils avaient besoin pour continuer leur programme nucléaire. D'un point de vue strictement légal, du droit international, Israël avait-il le droit de frapper ces installations nucléaires ? C'est assez complexe parce que les États peuvent frapper un État souverain si jamais il y a une menace imminente sur leur propre sécurité et leur propre souveraineté. Ce sera le défi pour Israël qui, il faut le rappeler, n'est pas à une violation du droit international près, mais va devoir justifier son attaque. Ils ont commencé à le faire, notamment en publiant des vidéos et des documents et leurs propres analyses où ils considèrent que la menace iranienne sur le territoire israélien était imminente. On peut avoir une analyse un petit peu différente. Mais il faut rappeler, comme l'explique Rafael Grossi, le directeur de l'AIEA, qu'il y a un statut particulier autour des centrales nucléaires qui sont censées être des sites sensibles que l'on est censé s'abstenir de frapper. On voit bien que les Russes n'ont pas ce genre de précaution en Ukraine, où ils attaquent régulièrement la centrale de Zaporijjia. Là, nous sommes sur des échelles différentes, étant donné que le site de Natanz pose moins de risque en terme d'accidents nucléaires que Zaporijjia. Pour l'instant, l'Agence Internationale de l'énergie atomique se montre assez rassurante par rapport à la situation à Natanz. En tout cas, cela montre quand même une tendance globale à attaquer des sites nucléaires civils à des fins militaires. Quel était l'objectif d'Israël selon vous ? Prouver à l'Iran qu'il peut le frapper sur son sol, sur ses installations nucléaires ? Il faut se rappeler que ce n'est pas la première fois qu'Israël frappe l'Iran directement sur son territoire. En octobre dernier, il y avait eu un enchaînement similaire. Après la mort de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, par une frappe israélienne au Liban, les Iraniens avaient répliqué en frappant le territoire israélien, ce qui n'avait quasiment pas fait de dégâts. Ensuite, les Israéliens avaient répondu à cette frappe iranienne par des frappes sur le territoire iranien. Ils avaient déjà démontré leurs excellentes capacités de ciblage. C'est-à-dire qu'ils savaient précisément où est tel matériel, ce qui va provoquer des dégâts importants, ce qui est important pour le régime iranien. À l'époque, ils avaient détruit certains éléments de défense antiaérienne de sites sensibles du programme balistique conventionnel iranien. Là, ils montrent qu'ils peuvent le refaire. Il montre aussi qu'ils ne laissent aucune chance à la diplomatie, aucune chance aux négociations. Donald Trump avait donné le 12 juin comme date butoir des négociations sur le nucléaire iranien, qui avaient lieu entre l'Iran et les États-Unis. Il n'y a pas eu d'accord avant le 12 juin. Les Israéliens se sont sentis capables et libérés peut-être d'une sorte d'obligation vis-à-vis des États-Unis pour conduire ces frappes sur le territoire iranien. Avec, il faut le rappeler, l'autorisation évidemment des États-Unis. Donald Trump a reconnu qu'il avait été mis au courant et qu'il ne s'y était pas opposé. Il y a certains officiels israéliens qui affirment qu'ils ont eu un « green-light », un feu vert en français, donc un soutien total. Alors, pas de soutien militaire concret parce qu'à mon sens, les Américains essaient de se protéger pour éviter les répliques sur leurs propres installations militaires au Moyen-Orient. Mais il est possible qu'il y ait eu du soutien en termes de renseignement et un soutien aussi politique, évidemment. L'attaque de drones conduite en riposte sur le territoire israélien par l'Iran semble plus symbolique que réellement menaçante... Oui, les drones ont quasiment tous été interceptés avant même qu'ils n'atteignent l'espace aérien israélien. Les Iraniens devaient faire quelque chose pour répliquer immédiatement. S'il y a une riposte plus importante, elle va probablement prendre un peu plus de temps à être conçue. Parce que, comme on l'a expliqué, l'état-major iranien, qui aurait été capable de concevoir une opération et de la coordonner, a été tué. Alors, les remplaçants ont déjà été nommés pour une partie, mais il y a quand même une expertise qui a été perdue. Il y a des sites qui ont été endommagés, mais il y a aussi des lanceurs mobiles. Is ont encore la possibilité de faire des frappes contre le territoire israélien. Mais là aussi, c'est aux Iraniens de choisir s'ils veulent effectuer une attaque « tout pour le tout ». C'est-à-dire une attaque saturante avec plusieurs centaines de missiles balistiques sur une échelle encore plus importante que ce qu'on a connu en avril et en octobre. Qui pourrait réellement causer des dégâts sur le territoire israélien s'il y a une saturation de la défense anti-missile israélienne et avec un soutien occidental. Mais ce qui provoquerait peut-être de nouveau une réponse israélienne. À ce jeu-là, il est possible qu'Israël puisse tenir plus longtemps, notamment parce qu'ils sont soutenus par les Occidentaux. Ce sont les Iraniens qui ont les cartes en main, mais peut être moins de cartes qu'avant la frappe israélienne – car c'est évidemment l'objectif d'Israël que de frapper cet arsenal balistique. Ils peuvent aussi, comme on l'a dit, frapper des sites américains dans la région, mais peut-être qu'ils n'ont pas envie de trop impliquer les Américains dans cette histoire. On ne peut pas vraiment faire de pronostic. On scrutera avec beaucoup d'attention toutes les déclarations iraniennes ces prochains jours. Et les mouvements autour des bases de missiles balistiques iraniens. Est-ce une grosse perte pour l'Iran, tous ces hauts responsables qui ont été tués ? C'est une perte importante, parce que cela montre un certain état de faiblesse du régime iranien. Selon certaines informations qui commencent à apparaître, ils auraient tous été réunis dans le même bunker pour une réunion. Donc évidemment, c'étaient des cibles assez faciles à frapper. Il est quand même assez surprenant que, alors qu'il y avait déjà eu des alertes la nuit précédente concernant de possibles frappes israéliennes, que le régime iranien n'ait pris quasiment pas de précautions. Est-ce une sorte d'arrogance du côté iranien ? Mais aussi, du côté israélien, ils ne semblent pas trop se préparer, eux, à une riposte iranienne. Il est certain que, dans l'histoire, les principales victimes, ce sont les populations. C'est peut-être cela que cherche Israël, essayer à nouveau de provoquer les populations iraniennes à se révolter contre le régime. Mais même la stratégie de pression maximale économique qui avait été mise en œuvre par les États-Unis n'a pas réussi. Il me semble peu probable que cet objectif de changement de régime, qui est poursuivi insidieusement par Israël, n'aboutisse. Les États-Unis et l'Iran négocient directement en ce moment. Un sixième cycle de discussion était prévu ce dimanche. Pensez-vous qu'il aura lieu ? Les Iraniens ont dit évidemment qu'ils n'y participeraient pas. Comme tout le monde, ce vendredi matin, on se réveille et on voit l'interview de Donald Trump dans Fox News qui dit : « J'espère qu'ils viendront à la table des négociations tout de même dimanche, même s'il y aura une partie qui sera absente. » Parce qu'une partie des négociateurs ont été tués dans la frappe israélienne. Cela montre une telle déconnexion, je trouve, entre les enjeux réels et cette façon de communiquer par Donald Trump. Cela ne peut que mettre à mon avis de l'huile sur le feu. S'il imaginait qu'une telle opération, qu'il a approuvé, pourrait n'avoir aucune conséquence sur les négociations, je pense qu'il s'est complètement fourvoyé. Mais voilà, c'est la politique étrangère de Donald Trump.   À lire aussiToutes les dernières infos sur l'Iran

Les histoires de 28 Minutes
Anna Colin Lebedev / Trump, la dérive autoritaire ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 46:12


L'émission 28 minutes du 10/06/2025 Après 1 200 jours de guerre, la société ukrainienne innove et résiste encoreLorsque la guerre en Ukraine débute, l'armée russe souhaite “dénazifier” le pays et mener une guerre sans merci. Contre toute attente, l'Ukraine résiste toujours trois ans plus tard, malgré ses difficultés sur le terrain militaire. Cette résistance doit beaucoup à l'aide financière et militaire apportée par les Occidentaux mais aussi à la capacité de la population à prendre en charge l'effort de guerre, dans une forme de cogestion avec l'armée ukrainienne. La sociologue et politologue Anna Colin Lebedev établit ce constat dans son dernier livre “Ukraine : la force des faibles”, publié aux éditions du Seuil le 13 juin. Selon cette spécialiste des sociétés post-soviétiques, “si la société s'est militarisée, c'est aussi que la conduite de la guerre s'est civilianisée”. Autrement dit, les civils se sont emparés du conflit, demandant à s'engager dans les domaines où ils s'estiment plus utiles et ont ainsi bousculé les conventions de l'armée. Mais, comment les Ukrainiens peuvent-ils tenir dans une guerre qui épuise les soldats et l'ensemble de la population face à une Russie qui ne s'embarrasse pas de la démocratie pour envoyer ses hommes sur le front ? Trump envoie les troupes en Californie : une fuite en avant autoritaire ?Dans la dernière ligne droite de la course à la présidentielle, en novembre 2024, Donald Trump avait affirmé que “deux ennemis” menaçaient les États-Unis : “Nous avons l'ennemi de l'extérieur et nous avons l'ennemi de l'intérieur. Et l'ennemi de l'intérieur, à mon avis, est plus dangereux que la Chine, la Russie et tous ces pays.” Cet “ennemi” est pour lui incarné par l'immigré clandestin et le militant de gauche. Depuis le 6 juin, à Los Angeles, mégalopole où réside une importante communauté hispanique, des habitants tentent de s'interposer face aux arrestations musclées d'immigrés menées par la police fédérale de l'immigration (ICE). Face aux heurts qui s'ensuivent, Donald Trump ordonne le déploiement de 2 000 membres de la Garde nationale pour contenir les manifestations, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, Gavin Newsom. Le 9 juin, il décrète l'envoi de 2 000 réservistes supplémentaires et de 700 marines (l'unité d'élite américaine) alors même que les manifestations sont visiblement cantonnées dans le centre-ville de Los Angeles. L'opposition démocrate dénonce un abus de pouvoir du président qui a fait de la lutte contre l'immigration un point clé de sa politique.Xavier Mauduit nous raconte l'histoire de l'écrivain voyageur Pierre Loti et de son extraordinaire maison à Rochefort qui rouvre au public. Marie Bonnisseau revient sur le succès au Brésil des bébés “reborn”, des faux poupons hyperréalistes, que les politiciens veulent interdire dans l'espace public. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

TOCSIN PODCAST
La Matinale Tocsin du 04/06 : Les services secrets occidentaux derrière la guerre en Ukraine ? Avec Jacques Baud

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 144:49


HeyA
[Moment Clé] - Médias occidentaux : une responsabilité légale dans le génocide à Gaza? avec Myriam François

HeyA

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 2:52 Transcription Available


Alors que le regard de l'opinion publique évolue, il devient urgent de questionner : comment penser la responsabilité morale, voire légale, des médias dans leur contribution au génocide à Gaza ? Quels recours existent et quels exemples historiques peuvent nous éclairer ?Dans cet extrait, Myriam François, journaliste et doctorante spécialiste des questions de colonialité, nous invite à réfléchir au rôle des médias dans la propagation de discours de haine et la déshumanisation du peuple palestinien.

La Loupe
L'actu à La Loupe : Comment arrêter Vladimir Poutine ?

La Loupe

Play Episode Listen Later May 30, 2025 7:19


L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe cette semaine, c'est la Russie qui semble déterminée à poursuivre coûte que coûte son offensive en Ukraine. Alors que les alliés de Kiev augmentent la pression sur Moscou, l'armée russe poursuit et intensifie même ses frappes. De quels leviers les Occidentaux disposent-ils encore pour inciter Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu ? On reçoit Charles Haquet, rédacteur-en-chef du service Monde de L'Express, pour en parler. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Aude Villiers-MoriaméMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : TV5 Monde, Sky News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage culture
Entre critique et création, les artistes posent leurs regards sur l'IA au Jeu de Paume à Paris

Reportage culture

Play Episode Listen Later May 24, 2025 3:35


Plus de 40 artistes retracent dix ans de création inspirée par l'intelligence artificielle au Jeu de Paume avec la nouvelle exposition Le Monde selon l'IA. Une exposition à voir jusqu'au 21 septembre qui questionne notre rapport à l'IA, son impact sur l'art et sur notre façon de représenter le monde. Au Jeu de Paume, à Paris, l'intelligence artificielle (IA) est décortiquée par les artistes qui nous en montrent les aspects peu reluisants en les critiquant, mais aussi tentent de créer de nouveaux possibles en essayant de débrider les IA. Dans cette exposition, il n'est pas question d'être béat face à l'intelligence artificielle, ses biais et ses limites. Dès l'entrée, la question de la ressource, entre l'énergie consommée pour les faire fonctionner ou l'utilisation de minerai disponible en quantité limitée. À coup de grands diagrammes complexes prenant tout l'espace des murs, on devine les quantités d'énergie nécessaires rien que pour faire fonctionner une simple requête sur Alexa.« Nous avons choisi des artistes qui ont une posture critique face à l'IA et face à ces modèles qui commencent à développer des capacités qui vont au-delà des humains, déclare Antonio Somaini, enseignant-chercheur à la Sorbonne et commissaire général de cette exposition. L'on entend souvent parler de l'IA comme quelque chose qui développe une intelligence semblable à celle des humains, mais là, nous faisons face à des modèles qui font des choses dont, nous, les humains, ne sommes pas capables. »Des biais occidentaux reproduits par l'IADes capacités qui dépassent celles de l'humain, mais une base de données alimentée… par des humains. Le problème est que ce sont toujours les mêmes : principalement des Occidentaux, ce qui crée des biais. Pour résoudre ces problèmes de biais culturels et ethniques, il faut alors enseigner à l'IA de nouveaux alphabets, de nouvelles langues, de nouvelles représentations, tout cela en veillant à ne pas reproduire les stéréotypes. Avec Tongues, l'artiste sénégalo-libanaise, Linda Dounia Rebeiz a enseigné à l'IA son propre modèle d'écriture asémique, c'est-à-dire dénuée de signification, et inspiré de sept calligraphies de différentes parties du monde, mais avec un focus sur les graphies africaines comme l'amharique : « L'idée derrière était de montrer qu'il y avait un biais pour l'alphabet romain dans les modèles d'IA générative aujourd'hui. Alors que dans un monde où il y a des milliers de langues écrites avec beaucoup de formes différentes et jolies, je pensais que c'était réductif ce que l'on avait à disposition. »Effacement et tombe numériqueDans cette même critique des biais de l'IA, l'artiste américano-saoudienne Nouf Aljowaysir avec son projet Salaf signifiant « ancêtre » en arabe, qui critique les limitations des intelligences artificielles. Elle pointe les difficultés des IA occidentales à reconnaitre et bien nommer ce qu'elles voient lorsque cette dernière présente des photos de ses ancêtres bédouins. Pour elle, c'est dû au fait que les données utilisées pour entraîner les IA restituent les préjugés coloniaux des archives européennes qui ont été exploitées. Elle a ensuite utilisé un modèle d'IA générative où les silhouettes des personnes sur les photos sont masquées par un filtre blanc, soulignant l'effacement de la mémoire collective de ces ancêtres par l'IA.L'intelligence artificielle ouvre aussi la voie à des créations plus philosophiques et artistiques. Pour son œuvre La Quatrième Mémoire, Grégory Chatonsky a reproduit une sépulture où l'on voit un gisant à plat ventre et un film généré en temps réel par IA : « Cette installation, c'est ma tombe. C'est un projet très personnel. Mais ce n'est pas la vie factuelle que j'ai vécue. C'est tout ce que je n'ai pas vécu, c'est ma vie possible. L'intelligence artificielle générative génère des documents qui nous ressemblent, des choses qui n'existent pas, mais qui sont vraisemblables. Et donc, je me suis dit que la tombe du futur pourrait poursuivre notre mémoire pour la rendre éternelle, un peu comme l'ont fait les Égyptiens avec les pyramides. »Si l'intelligence artificielle peut être un formidable outil de création et d'innovation, elle reste le reflet de ceux qui la nourrissent. Sans prise en compte de la diversité, elle risque de reproduire, voire d'amplifier, les biais du monde réel. À nous donc de l'appréhender autrement.À lire aussiLe monde du doublage en colère et inquiet face aux dérives de l'IA

Reportage Culture
Entre critique et création, les artistes posent leurs regards sur l'IA au Jeu de Paume à Paris

Reportage Culture

Play Episode Listen Later May 24, 2025 3:35


Plus de 40 artistes retracent dix ans de création inspirée par l'intelligence artificielle au Jeu de Paume avec la nouvelle exposition Le Monde selon l'IA. Une exposition à voir jusqu'au 21 septembre qui questionne notre rapport à l'IA, son impact sur l'art et sur notre façon de représenter le monde. Au Jeu de Paume, à Paris, l'intelligence artificielle (IA) est décortiquée par les artistes qui nous en montrent les aspects peu reluisants en les critiquant, mais aussi tentent de créer de nouveaux possibles en essayant de débrider les IA. Dans cette exposition, il n'est pas question d'être béat face à l'intelligence artificielle, ses biais et ses limites. Dès l'entrée, la question de la ressource, entre l'énergie consommée pour les faire fonctionner ou l'utilisation de minerai disponible en quantité limitée. À coup de grands diagrammes complexes prenant tout l'espace des murs, on devine les quantités d'énergie nécessaires rien que pour faire fonctionner une simple requête sur Alexa.« Nous avons choisi des artistes qui ont une posture critique face à l'IA et face à ces modèles qui commencent à développer des capacités qui vont au-delà des humains, déclare Antonio Somaini, enseignant-chercheur à la Sorbonne et commissaire général de cette exposition. L'on entend souvent parler de l'IA comme quelque chose qui développe une intelligence semblable à celle des humains, mais là, nous faisons face à des modèles qui font des choses dont, nous, les humains, ne sommes pas capables. »Des biais occidentaux reproduits par l'IADes capacités qui dépassent celles de l'humain, mais une base de données alimentée… par des humains. Le problème est que ce sont toujours les mêmes : principalement des Occidentaux, ce qui crée des biais. Pour résoudre ces problèmes de biais culturels et ethniques, il faut alors enseigner à l'IA de nouveaux alphabets, de nouvelles langues, de nouvelles représentations, tout cela en veillant à ne pas reproduire les stéréotypes. Avec Tongues, l'artiste sénégalo-libanaise, Linda Dounia Rebeiz a enseigné à l'IA son propre modèle d'écriture asémique, c'est-à-dire dénuée de signification, et inspiré de sept calligraphies de différentes parties du monde, mais avec un focus sur les graphies africaines comme l'amharique : « L'idée derrière était de montrer qu'il y avait un biais pour l'alphabet romain dans les modèles d'IA générative aujourd'hui. Alors que dans un monde où il y a des milliers de langues écrites avec beaucoup de formes différentes et jolies, je pensais que c'était réductif ce que l'on avait à disposition. »Effacement et tombe numériqueDans cette même critique des biais de l'IA, l'artiste américano-saoudienne Nouf Aljowaysir avec son projet Salaf signifiant « ancêtre » en arabe, qui critique les limitations des intelligences artificielles. Elle pointe les difficultés des IA occidentales à reconnaitre et bien nommer ce qu'elles voient lorsque cette dernière présente des photos de ses ancêtres bédouins. Pour elle, c'est dû au fait que les données utilisées pour entraîner les IA restituent les préjugés coloniaux des archives européennes qui ont été exploitées. Elle a ensuite utilisé un modèle d'IA générative où les silhouettes des personnes sur les photos sont masquées par un filtre blanc, soulignant l'effacement de la mémoire collective de ces ancêtres par l'IA.L'intelligence artificielle ouvre aussi la voie à des créations plus philosophiques et artistiques. Pour son œuvre La Quatrième Mémoire, Grégory Chatonsky a reproduit une sépulture où l'on voit un gisant à plat ventre et un film généré en temps réel par IA : « Cette installation, c'est ma tombe. C'est un projet très personnel. Mais ce n'est pas la vie factuelle que j'ai vécue. C'est tout ce que je n'ai pas vécu, c'est ma vie possible. L'intelligence artificielle générative génère des documents qui nous ressemblent, des choses qui n'existent pas, mais qui sont vraisemblables. Et donc, je me suis dit que la tombe du futur pourrait poursuivre notre mémoire pour la rendre éternelle, un peu comme l'ont fait les Égyptiens avec les pyramides. »Si l'intelligence artificielle peut être un formidable outil de création et d'innovation, elle reste le reflet de ceux qui la nourrissent. Sans prise en compte de la diversité, elle risque de reproduire, voire d'amplifier, les biais du monde réel. À nous donc de l'appréhender autrement.À lire aussiLe monde du doublage en colère et inquiet face aux dérives de l'IA

C dans l'air
Régis Genté - L'axe Moscou-Pékin contre l'occident

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 10, 2025 11:22


C dans l'air l'invitée du 9 mai 2025 : Régis Genté, journaliste, correspondant notamment pour RFI et Le Figaro dans l'ancien espace soviétique, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes" (Grasset).Le président Vladimir Poutine a célébré vendredi le "courage" des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, qui ont fait le déplacement à Moscou pour assister aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie.Dans les tribunes se tenaient des vétérans et les dirigeants d'une vingtaine de nations, dont de nombreux alliés ou partenaires de la Russie comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l'Arménie, Cuba et le Venezuela. Malgré la politique d'isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico - défiant les injonctions de l'Union européenne - était également sur place.Régis Genté, journaliste, correspondant notamment pour RFI et Le Figaro dans l'ancien espace soviétique, nous donnera son analyse de cette démonstration de force de la Russie, qui résonne comme un défi à l'Occident.

Le journal de 18h00
Les alliés de l'Ukraine mettent de nouveau la pression sur la Russie

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 10, 2025 10:27


durée : 00:10:27 - Journal de 18h - Les Européens et Américains sont d'accord pour un cessez le feu sans conditions de 30 jours en Ukraine. La Russie n'a pas encore répondu. Si c'est non, elle risque de nouvelles sanctions "massives" promettent les Occidentaux.

Les journaux de France Culture
Les alliés de l'Ukraine mettent de nouveau la pression sur la Russie

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 10, 2025 10:27


durée : 00:10:27 - Journal de 18h - Les Européens et Américains sont d'accord pour un cessez le feu sans conditions de 30 jours en Ukraine. La Russie n'a pas encore répondu. Si c'est non, elle risque de nouvelles sanctions "massives" promettent les Occidentaux.

Les matins du samedi
L'Angola, nouvelle porte d'entrée des Occidentaux en Afrique

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later May 3, 2025 4:47


durée : 00:04:47 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Cette semaine, dans les Cartes en mouvement, Delphine Papin s'intéresse à l'Angola, la nouvelle porte d'entrée des Occidentaux en Afrique.

Reportage Afrique
100 jours de Trump: les Centrafricains divisés face à la gouvernance du président américain

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 2:24


Cela fait exactement 100 jours que Donald Trump a signé son retour à la Maison Blanche. Entre déclarations chocs, annonces fracassantes et décrets... de nombreux Centrafricains suivent avec beaucoup d'intérêt la gouvernance du 47e président américain. À Bangui, la capitale, les avis sont contradictoires. Si les uns pensent que Donald Trump représente l'espoir d'un monde nouveau, d'autres y voient des signes du bouleversement de l'ordre mondial.   Reportage de notre correspondant à Bangui L'ambiance est à la fois décontractée et studieuse dans la bibliothèque de l'Alliance française de Bangui. Élèves, étudiants et fonctionnaires sont confortablement installés. Parmi eux, Maurice Guimendego. Ce professeur d'histoire géographie est concentré sur un livre intitulé Donald Trump : faiseur de paix ou apôtre du désordre mondial ? : « Donald Trump passe pour une espèce de météorite qui vient s'abattre sur un monde qui déjà marchait claudicant. Au plan intérieur, c'est une véritable désillusion. Pour être protectionniste, il n'y a peut-être pas besoin d'augmenter les taxes d'une manière vertigineuse. Jusqu'à près de 150% pour certains pays, je crois que c'est la Chine. » Au rez-de-chaussée du bâtiment, un groupe de jeunes discutent dans le hall. Chacun donne son avis, mais la centaine de décrets pris par Donald Trump a marqué l'esprit de Moustapha Bouba : « Il a fait un temps record en signant 79 décrets en 40 jours. Il a changé la vision du monde, là où on peut dire le protectionnisme exacerbé de Donald Trump. Ce qui m'a beaucoup touché, c'est par rapport à sa remise en cause de l'engagement des États-Unis envers l'Otan. Il a débuté d'une manière radicale. Espérons peut-être s'il y aura un changement, peut-être... » Le gel de l'aide américaine par Donald Trump a suscité choc et émoi dans le pays. Alors que le dernier rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a révélé qu'environ 37% des Centrafricains sont extrêmement vulnérables en 2025, la suspension de cette aide a un impact direct sur la RCA selon Jefferson, un autre jeune Centrafricain : « La République centrafricaine est un pays qui n'est pas développé comme les États-Unis. Avec le blocage de ces aides, ça rend certaines organisations inefficaces. Il y a certaines personnes qui sont maintenant au chômage, et certains ménages en souffrent aussi en République centrafricaine. Les populations vulnérables bénéficient souvent de ces aides-là. » Pour l'historien Maurice Guimendego, la gouvernance actuelle de Donald Trump met du plomb dans l'aile des Occidentaux et donnera la latitude nécessaire aux Brics, un groupe de dix pays dont le Brésil, la Russie, l'Inde ou la Chine pour conquérir le monde : « Si vous prenez la population de l'ensemble des pays qui constituent les Brics, ça constitue quand même près de 60 à 65% de la population mondiale. Les Brics se sont constitués pour contrebalancer les effets trop importants, envahissant, des États-Unis et des autres. » Aujourd'hui, de nombreux Centrafricains demandent l'implication sans failles des États-Unis dans la gestion des crises sécuritaires dans le monde, notamment en République centrafricaine. 

Control F
L'Otan au défi de sa transformation face à la Russie

Control F

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 29:43


Dans quelques années, grâce à son économie de guerre, l'armée russe, à la pointe sur certaines technologies, pourrait bien tester les défenses européennes. Pour ne pas être dépassés, les Occidentaux disposent d'un commandement au sein de l'Otan : le commandement suprême allié pour la Transformation, ACT, basé à Norfolk, aux Etats-Unis. Il joue un rôle crucial pour l'avenir de la sécurité du continent et des armées otaniennes. Dans cet épisode de L'Etat-Major, Clément Daniez reçoit son chef, l'amiral Pierre Vandier, pour évoquer les moyens dont disposent les alliés de l'Alliance atlantique pour anticiper les défis militaires de demain.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Clément Daniez Invité : Olivier Zajec Réalisation : Jules Krot Production : Thibauld Mathieu et Charlotte Baris Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Média
Israël tue les journalistes palestiniens : les médias occidentaux se taisent ?

Le Média

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 56:32


Ce 16 avril après-midi, un rassemblement se tient à Paris, devant l'Opéra Garnier, en soutien à ces journalistes palestiniens. Plus de 140 d'entre eux ont été tués depuis le 7 octobre. Des reporters, des photographes, des fixeurs, des voix, des regards qui ne demandaient qu'à témoigner, à faire leur travail. Ce rassemblement est aussi une interpellation : celle d'un monde médiatique qui peine, parfois, à nommer les choses, à affirmer une position, à sortir de la neutralité confortable quand le droit international est piétiné. Certaines rédactions françaises ont signé une tribune pour dénoncer les violences contre les journalistes palestiniens, et c'est un premier pas. Mais pourquoi ce réveil si tardif ? Pourquoi ce silence pendant tant de mois ? Pourquoi si peu d'articles, si peu d'éditos, si peu de débats dans les grands médias, alors que le bilan humain, les destructions, les violations du droit se succédaient chaque jour ?Et dans une deuxième partie, nous nous pencherons sur les négociations en cours pour une trêve. Que se joue-t-il réellement dans les discussions entre Israël, le Hamas, les États-Unis, l'Égypte et le Qatar ? Quels sont les enjeux humanitaires, géopolitiques, mais aussi médiatiques de cette possible trêve ? Où en est la situation sur le terrain ? Quelles sont les dernières évolutions diplomatiques, et comment les interpréter ? On en parlera avc Paul Elek, chroniqueur au Média, et Amine Snoussi, co-fondateur du collectif Hagrah contre le racisme en politique.▶ Soutenez Le Média :

Décryptage
La Baltique, nid d'espions

Décryptage

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 19:30


Les caméras du monde entier peuvent documenter la guerre en Ukraine : le front, enlisé depuis plusieurs mois, les espoirs d'une trêve, l'exil de millions de civils. Mais une autre bataille se joue à l'abri des regards, dans les abysses de l'Atlantique, surtout dans la Baltique. Une guerre sous-marine menée par la Russie, avec des appareils ultra perfectionnés, des capacités d'espionnage, de sabotage. Peut-on parler d'une guerre top-secrète entre Moscou et les Occidentaux ? Quelles sont les capacités des uns et des autres sous la mer ? Quel impact ont ces activités de dissuasion et de sabotage ?  Avec :  Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? (Éditions du Cygne)  Serge Besanger, professeur à l'ESCE, spécialiste des câbles sous-marins

Histoire Vivante - La 1ere
La Syrie de Bachar et Hafez Al-Assad (5/5) : La chute de Bachar Al-Assad

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 29:03


En mars 2011 débute une guerre qui ne s'arrêtera plus, avec un régime syrien qui franchit tous les paliers de la violence, jusqu'à ce que les Occidentaux appelleront la "ligne rouge", l'usage d'armes chimiques contre la population syrienne. Bachar Al-Assad devient "le boucher de Damas". Une spirale de la violence qui fait du conflit syrien un des plus meurtriers du 21ème siècle. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).

Géopolitique, le débat
Syrie : le nouveau pouvoir sous pression après les massacres de civils alaouites

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 50:00


Oubliée en Syrie, l'euphorie qui avait suivi la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, après 13 ans de guerre civile. Début mars 2025, près de 1 500 personnes, ont été tuées en quelques jours dans l'ouest du pays. Des violences déclenchées par une attaque de partisans du clan Assad contre les forces de sécurité ou groupes alliés. S'en sont suivies des représailles aveugles : un millier de civils majoritairement alaouites ont été victimes d'exécutions sommaires. Les vidéos des exactions ont choqué les Syriens qui voulaient croire à l'apaisement et l'unité nationale promis par Ahmed al-Charaa, djihadiste repenti d'al-Qaïda, chef du groupe islamiste sunnite radical HTC (Hayat Tahrir Al Cham), devenu président par intérim de la Syrie.Alors la transition en Syrie est-elle menacée ? Faut-il craindre un nouvel embrasement du pays ? Ahmed al-Charaa est-il capable de cimenter une Syrie ruinée, morcelée en communautés ? Saura-t-il contrôler les plus radicaux de ses partisans et calmer la soif de revanche des loyalistes pro-Assad ?Le mouvement HTC au pouvoir depuis 3 mois s'est-il vraiment déradicalisé, ou est-ce une stratégie pour séduire les Occidentaux ? Quelle place la Syrie veut-elle occuper sur l'échiquier régional et quelle est sa politique vis-à-vis des grandes puissances ?  Faut-il plus que jamais soutenir la transition en Syrie ou rester circonspect ?Avec     - Hala Kodmani, Franco-syrienne, grand reporter au journal Libération, a publié en 2017 « Seule dans Raqqa », aux Équateurs- Aghiad Ghanem, chercheur franco-syrien, docteur en Relations internationales et enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste des alaouites- Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais L'Orient le Jour, a publié dans la collection Tracts de Gallimard « Vu du Liban, la fin d'un pays, la fin d'un monde ? ».

C dans l'air
Trump/ Poutine : un appel... et un accord ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 64:32


C dans l'air du 18 mars 2025 - Trump/ Poutine : un appel... et un accord ?Un coup de fil très attendu. Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine doivent échanger au téléphone ce mardi après-midi pour discuter d'une "normalisation" des relations entre les deux pays et sans doute sceller le sort de l'Ukraine. Il s'agit de la deuxième conversation officielle entre les deux chefs d'Etat, après celle du 12 février qui avait marqué le début du réchauffement des relations entre les Etats-Unis et la Russie. Donald Trump qui se targue d'avoir une relation privilégiée avec Vladimir Poutine va-t-il le convaincre d'accepter un cessez-le-feu de 30 jours ? A quelles conditions ? Le président américain est resté vague évoquant des "partages de certains avoirs ", dont des "terres" et des "usines de production d'énergie". De son côté le Kremlin a émis jusqu'à présent des revendications maximalistes pour cesser les hostilités, dont la cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par Moscou, l'abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan, le démantèlement du pouvoir ukrainien en place. Des conditions rejetées par Kiev qui appelle la Russie à accepter un cessez-le-feu "sans conditions" et demande des garanties de sécurité de la part de ses alliés occidentaux pour garantir une éventuelle trêve. Après trois ans de guerre, l'avenir de l'Ukraine va-t-il se jouer sur un coup de fil ?Sur le front, la Russie accentue la pression et ne donne pas l'impression de vouloir la paix. C'est ce qu'a déclaré Emmanuel Macron ce week-end. Le président de la République poursuit dans les médias son offensive pour convaincre le pays de la réalité de la menace russe, protéiforme, malgré les critiques sur son alarmisme, alors qu'en Allemagne le probable futur chancelier s'est exprimé devant le Parlement avant le vote d'un plan de réarmement. La «guerre contre l'Europe» menée par la Russie rend nécessaire ces investissements géants, notamment militaires, a affirmé Friedrich Merz. "C'est en effet une guerre contre l'Europe, et pas seulement une guerre contre l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a-t-il ajouté. "La manipulation et l'interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l'UE", a alerté de son côté la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. "Nous ne devons pas sous-estimer le pouvoir que tout cela a sur nous, ni les intentions de leurs auteurs".Parallèlement à son offensive militaire en Ukraine, la Russie est accusée par les Occidentaux de mener une guerre hybride à leur encontre. Au-delà du champ de bataille, la guerre devient alors informationnelle, cybernétique, économique ou diplomatique. Il s'agit par exemple de tirer parti des tensions culturelles, sociales ou politiques qui scindent la société adverse. En première ligne face à la Russie, l'Estonie a vu se multiplier, ces dernières années, les cas de guerre électronique et d'ingérence. Pour le pays, l'exemple le plus marquant reste celui de 2007. Après avoir annoncé qu'une statue datant de l'occupation soviétique serait déplacée, le gouvernement a fait face à une cyberattaque de grande envergure, étalée sur 22 jours. Les sites d'agences gouvernementales, de banques, de plusieurs journaux ainsi que celui du Parlement ont été visés par des attaques qui ont rendu ces sites inaccessibles en les inondant de requêtes artificielles. Depuis cette date, les attaques n'ont jamais cessé et le pays d'1,4 million d'habitants est devenu l'un des leaders mondiaux en matière de cyber défense et de la lutte contre les fakenews. Frontalier de la Russie, l'Estonie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Elle y consacre 3,4 % du PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle à des mesures concrètes contre le Kremlin.Parallèlement au Proche-Orient, la trêve a pris fin à Gaza. Au moins 410 personnes sont mortes, dont le chef du gouvernement du Hamas, selon le ministère de la santé sur place, dans des frappes israéliennes menées cette nuit. Israël accuse le Hamas de refuser de libérer les otages. "Je peux confirmer que la reprise des combats intenses s'est faite en totale coordination avec Washington", a affirmé le porte-parole du gouvernement israélien. Après avoir suspendu les livraisons de l'aide humanitaire, il y a seize jours, coupé la dernière ligne électrique qui alimente la principale usine de dessalement d'eau du territoire il y a une semaine, l'Etat hébreu frappe de nouveau brutalement l'enclave palestinienne. Le Hamas, de son côté, a averti que ces bombardements mettaient en péril le sort des otages et a estimé que Benjamin Netanyahu utilisait la guerre à des fins politiques. Le Premier ministre israélien devait comparaître ce mardi dans trois affaires de corruption. L'audience a été annulée.Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales chez SynopiaPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le magazine de la rédaction
Cyberfraude et esclavage moderne : le business florissant des mafias chinoises

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 58:17


durée : 00:58:17 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Des centres de cybercriminalité se sont développés en Birmanie, à la frontière avec la Thaïlande. Dans ces usines secrètes d'arnaque en ligne tenues par des mafias chinoises, des hommes et des femmes sont forcés de travailler 18 heures par jour pour arnaquer des Occidentaux sur les réseaux. - réalisation : Annie Brault - invités : Jérôme Notin Directeur général de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr

C'est pas du vent
Sauver l'Afrique, une mission écologique post-coloniale

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 48:30


Nous allons remonter le temps pour vous raconter comment les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature, soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'est l'objectif du « projet spécial africain » lancé en 1961 à Arusha en Tanzanie sur lequel l'historien Guillaume Blanc, notre invité, a travaillé. Comment, pendant la fin de la colonisation et au lendemain des indépendances, les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'était l'objectif du « Projet spécial africain » imaginé en 1961 à Arusha en Tanzanie par des experts de la conservation avec la complicité d'organisations internationales comme l'Unesco, l'UICN (Union internationale pour la protection de la nature) et quelques dirigeants africains. Comment financer tout cela ? En créant une banque, et ce sera la naissance du WWF, le World wildlife fund, ce qui se traduit par le Fonds mondial pour la nature, devenu aujourd'hui l'une des plus importantes organisations mondiales de défense de l'environnement.Cette histoire documentée et retracée par l'historien Guillaume Blanc dans son dernier livre La nature des hommes, une mission écologique pour « sauver » l'Afrique, est non seulement passionnante à lire, mais surtout elle éclaire la manière dont les Occidentaux se sont acharnés pendant des décennies à surprotéger certaines zones du continent pour mieux en exploiter d'autres, pour défendre leur vision et leurs intérêts, mais à aucun moment au profit des populations locales...Cette émission est une rediffusion du 9 mai 2024.

Reportage International
Dans la future station spatiale autour de la Lune

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 2:39


Près de 50 ans après avoir marché sur la Lune, les humains veulent y retourner. La Chine s'y prépare et veut y poser pied avant 2030. Les États-Uniens et leurs partenaires européens et japonais voudraient bien faire la même chose, si possible avant, dans le cadre du programme Artemis. RFI a visité une partie de la future station spatiale qu'ils construisent et veulent envoyer en orbite autour de la Lune à partir de 2027. De notre envoyée spéciale à Turin,Sous la verrière d'un grand hangar en banlieue de Turin se construit la majeure partie de l'ossature d'une future station spatiale autour de la Lune, sous le regard de Roberto Angelini, directeur de l'ingénierie ici pour Thales Alenia Space. « Ces anneaux et ces cylindres sont soudés ensemble pour former la structure principale », montre-t-il. Plusieurs centaines de personnes travaillent ici sur le projet Gateway, du nom de la future station spatiale qui doit être placée en orbite autour de la Lune. « Cette partie, par exemple, sera entièrement remplie de matériel informatique et de provisions pour la station — plus de 5 tonnes en tout. Ce module va s'amarrer à la station et les astronautes vont y récupérer les outils informatiques pour les apporter à l'intérieur », poursuit-il. À lire aussiUn condensé d'humanité sur la LuneDes modules assemblés comme des Legos dans l'espaceL'entreprise franco-italienne a remporté une série de contrats pour plus de 800 millions d'euros en tout pour construire plusieurs modules de la future station spatiale. Ces tubes en aluminium font 3 mètres de diamètre, contre 4,5 mètres dans l'ISS, la station spatiale internationale (qui est en orbite autour de la Terre).Les éléments seront assemblés dans l'espace, un peu comme des Legos programmés et commandés à distance. L'un de ces modules, HALO (pour Habitation and Logistics Outpost, module d'habitation et avant-poste logistique) s'apprête à partir, courant mars, pour les États-Unis pour finir d'être équipé. Jusqu'à quatre personnes à la fois pourront y séjourner et y mèneront des expériences scientifiques notamment.Des salariés vérifient un par un le serrage des boulons du futur sas d'entrée. D'ici à quelques années, Matthias Maurer, astronaute allemand de l'Agence spatiale européenne (ESA), espère y séjourner. « Tous les astronautes à Cologne (où se trouve le centre d'entraînement des astronautes européens) rêvent de faire partie du groupe sélectionné pour voler vers la Lune », s'enthousiasme-t-il.Ressources lunairesLa station doit être envoyée dans l'espace, module par module, à partir de fin 2027 au plus tôt. Elle doit notamment servir de base arrière aux astronautes qui poseront pied sur le pôle sud de la Lune, où se trouve de la glace. « Quand on trouve cette eau, on peut la boire, mais aussi la transformer pour en faire de l'hydrogène et de l'oxygène. Des ressources lunaires qu'on pourrait utiliser pour continuer le voyage vers Mars. Car une fois arrivés sur Mars, il faudra savoir comment utiliser les ressources qu'on y trouve : tout apporter depuis la Terre coûterait trop cher », souligne Matthias Maurer. Toutefois, un seul Européen par mission est prévu pour l'instant et seuls les astronautes états-uniens devraient alunir dans un premier temps.En attendant une éventuelle mission habitée vers Mars, le programme lunaire Artemis, chapeauté par les Américains, a pris du retard. Les dates de lancement prévues ont été plusieurs fois repoussées et l'incertitude politique plane autour du projet depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Tandis que la Chine, elle, semble suivre son calendrier et pourrait bien poser pied sur la Lune dès 2029. Avant le retour des Occidentaux ?À lire aussiLa Chine pourrait être le prochain pays à poser le pied sur la Lune en devançant les États-Unis

Baleine sous Gravillon (BSG)
Tout un Art ! La Baleine 9/12 : Démêler les cheveux de Sedna, déesse des Inuits

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 13:10


Tout un Art ! est une série inédite à l'occasion de la Journée mondiale de la Baleine, le 19 février.Crainte par l'Occident qui l'a longtemps perçue comme un monstre, la baleine est vénérée dans d'autres cultures, chez les Maoris de Nouvelle-Zélande mais aussi chez les Inuits.Les Inuits vivent au Groenland, au nord du Canada et sur la côte nord-est de la Sibérie. Ils vénèrent la baleine; Dans leurs légendes, elle serait née des avant-bras de Sedna, la déesse de la mer. Chez les Inuits, on a plutôt intérêt à respecter Sedna ! A la moindre incartade, elle vous prive de toute nourriture en éloignant du rivage les créatures marines ! Et ensuite un seul moyen pour amadouer la déesse : le chaman doit descendre au fond de l'océan et … brosser les cheveux de Sedna dans lesquels se sont emmêlées des algues.Les Inuits sont un des rares peuples, avec les habitants des îles Féroé situées dans l'Océan Atlantique, au large de l'Europe du Nord, à encore chasser la baleine, au nom de leurs traditions culturelles. D'autres pays chassent encore la baleine pour les exploiter : le Japon, l'Islande, la Norvège. Mais la viande de baleine est de moins en moins au goût des consommateurs de tous les pays. Bientôt cette chasse s'arrêtera, faute d'être rentable au final.Les Inuits chassent la baleine pour se nourrir mais utilisent aussi ses os pour les sculpter et fabriquer des objets d'art. Saviez-vous d'ailleurs que le mot art n'existe pas en inuktitut, la langue des Inuits ? Et oui, quand on est un peuple semi-nomade, on ne s'embarrasse pas de poids mort décoratif.L'art inuit consiste donc d'abord à embellir les objets du quotidien : vêtements, outils… Ce n'est qu'au 17e siècle, quand les Inuits commencent à croiser des Occidentaux, que va se développer un art inuit à visée essentiellement commerciale.Aujourd'hui, l'art inuit tend à disparaître progressivement. Les jeunes Inuits ont d'autres morses à fouetter.______  La série "Tout un Art !" 12x10') raconte le Vivant dans la (pop) culture, l'Art et l'Histoire, au-delà des aspects biologiques et comportementaux. Et aussi de connecter deux mondes qui se nourrissent l'un l'autre.Il est temps que chacun.e se cultive, soigne et réenchante son lien avec nos colocataires non-humains et ressente le besoin de faire ce qu'il peut, ce qu'il doit.Après tout, chaque espèce n'est-elle pas aussi précieuse qu'une cathédrale Notre Dame, qu'une Joconde ? _______Sylvia Roustant est professeure, agrégée de lettres et créatrice du site Le secret derrière le tableau.Marc Mortelmans est créateur de podcasts, conférencier et auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024) et de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).contact@baleinesousgravillon.com.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 22 février 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 48:30


Le Grand reportage week-end de ce samedi est entièrement consacré à la guerre en Ukraine. En première partie, les mauvais traitements infligés aux prisonniers ukrainiens dans les geôles russes. En seconde partie, les États baltes se sentant menacés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Prisonniers de guerre ukrainiens : un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes  Dans quelques jours, le 24 février 2025, cela fera trois ans que la Russie a envahi l'est de l'Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d'un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international.Un Grand reportage d'Emmanuelle Chaze qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Vivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses Il y a presque trois ans, le 24 février 2022, la Russie commençait à envahir l'Ukraine. Rapidement, une partie du Donbass dans l'est du pays tombe, tandis que plus à l'ouest, missiles et drones frappent également, y compris Kiev, la capitale. L'Ukraine est en guerre. Et c'est toute l'Europe qui se retrouve dans la peur. Au nord : les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie ont une longue frontière avec la Russie et la Biélorussie. Une frontière qui est aussi celle de l'Union européenne et de l'Otan. La menace est globale pour la sécurité des Occidentaux, dès l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Et depuis l'offensive russe de 2022, les trois frontières se blindent. Mais comment les Baltes vivent-ils cette situation ? Notre correspondante Marielle Vitureau a pris la route de Vilnius en Lituanie jusqu'à Narva en Estonie, un périple de 700 kilomètres.Un Grand reportage de Marielle Vitureau qui s'entretient avec Sébastien Farcis. 

Livre Noir
Alain Juillet : "La première menace, c'est la baisse de puissance des pays occidentaux !"

Livre Noir

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 69:18


Dans ce nouvel entretien fauteuil, nous recevons Alain Juillet, ancien directeur du Renseignement extérieur au sein de la DGSE. Il a pu nous dévoiler son analyse sur les risques qui planent sur notre pays, l'islamisation de la société française, ainsi que la déclassification par Donald Trump des dossiers secrets de la CIA concernant l'assassinat du président Kennedy. Soutenez-nous sur frontieresmedia.fr et frontieresmedia.fr !

Le Nouvel Esprit Public
Élections partielles : une droite revient ? / Rwanda / RDC : de quoi s'agit-il ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 63:53


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 février 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.ÉLECTIONS PARTIELLES : UNE DROITE REVIENT ?La droite est ressortie le week-end dernier avec trois bons résultats à des élections partielles. Aux municipales de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, Kristell Niasme la candidate Les Républicains, l'a emporté avec 49% des voix contre 38,75 % pour l'insoumis Louis Boyard et 12,25 % pour le maire sortant Philippe Gaudin. Un succès auquel s'est ajouté le même jour, celui de la législative partielle à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, où la candidate LR Elisabeth de Maistre est arrivée largement en tête au premier tour, éliminant la macroniste Laurianne Rossi de Renaissance, soutenue par Gabriel Attal ; sans oublier l'élection de la LR Claire Pouzin comme maire à Francheville dans le Rhône. Des résultats, qui s'additionnent aux deux élections partielles qui se sont tenues dans les Ardennes en décembre et en Isère en janvier, permettent d'observer un léger rebond du parti Les Républicains qui lui permet de retrouver le goût de la victoire, après des années de déboires électoraux et le départ de son ancien président Éric Ciotti, désormais allié du Rassemblement national.Ils sont nombreux à droite à expliquer ce regain de forme électorale des Républicains par leur retour au premier plan et au gouvernement après la dissolution. « Les LR ont retrouvé de l'oxygène » grâce à leur retour aux responsabilités, confiait récemment l'éphémère Premier ministre Michel Barnier, en privé, louant la « crédibilité » des ministres issus de LR. Laurent Wauquiez, lui, estime que « la refondation de la droite avance », et fait tout pour rappeler que la droite n'est « pas soluble » dans le macronisme, vis-à-vis duquel il demeure très offensif, malgré le partage du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau va plus loin : « la droite est vraiment de retour », se félicite-t-il sur X. Il assure que les premiers mois au gouvernement l'ont « convaincu qu'il y avait un espace » pour la droite, observant que sa cote de popularité mordait tant sur l'électorat macroniste que lepéniste.Toutefois, les ressorts du vote d'une élection nationale sont rarement transposables à un scrutin local, martèlent les politologues. Il est délicat de se baser sur deux municipales pour invoquer un regain de forme électorale national, font-ils valoir, et la droite dirigeait déjà les exécutifs sortants. « Il n'y a pas de décalque mécanique des élections nationales vers les élections locales, et d'autant plus vers les élections municipales », souligne Bruno Cautrès, chercheur à Sciences Po et au CNRS.RWANDA / RDC : DE QUOI S'AGIT-IL ?Depuis qu'en novembre 2021 la rébellion du Mouvement du 23 mars, dit « M23 », soutenue par le Rwanda, a relancé les affrontements contre la République démocratique du Congo (RDC) dans l'est de ce pays, près d'1,5 million de personnes se sont réfugiées aux abords de Goma, où vivent déjà un million d'habitants. Le M23 est un mouvement armé composé initialement de miliciens de la communauté Banyamulenge (Tutsis Congolais) intégrés dans l'armée congolaise par l'accord du 23 mars 2009. Ils se sont mutinés en 2012 et ont créé ce mouvement rebelle avec le nom de la date de leur incorporation dans l'armée. La prise de Goma, le 27 janvier, fait courir le risque d'un désastre humanitaire d'une immense ampleur dans une zone marquée par des décennies de conflits.Ce n'est pas la première fois que la capitale de la province du Nord-Kivu tombe aux mains du groupe armé hostile au gouvernement de la RDC, tandis que le Rwanda reprend son soutien à la rébellion. Son armée « a continué d'apporter un soutien systématique au M23 et de contrôler de facto ses opérations », dénonce un sixième rapport des Nations-Unies publié début janvier 2025. Il lui fournit des armes sophistiquées - missiles sol-air, drones, véhicules blindés, tandis que 4.000 soldats rwandais sont actuellement présents dans le Kivu.Paris et Washington ont « condamné » l'offensive du M23 tandis que Londres s'est dit « fortement préoccupé » et a appelé à la « désescalade ». Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, s'il a dénoncé le « mépris éhonté » de la souveraineté de la RDC, il s'est contenté de réclamer le retrait « des forces extérieures », sans les nommer explicitement. Car aux yeux des Occidentaux, le Rwanda, le Pays des mille collines est l'incarnation d'une success-story, la vitrine d'une aide au développement qui fonctionne. En face, la République démocratique du Congo, grevée par des conflits depuis plusieurs décennies, gangrenée par la corruption et dotée d'une armée indisciplinée et prédatrice, fait figure de repoussoir pour certains. Quant aux États-Unis, l'Afrique n'est pas actuellement une priorité de l'administration Trump. Le conflit a pour toile de fond le génocide des Tutsis de 1994 que les Occidentaux n'ont à l'époque pas su empêcher et la manne minière de la région. Grande comme quatre fois la France, la RDC abrite 60 à 80 % des réserves mondiales de coltan, un minerai indispensable à la fabrication des smartphones.Le 29 janvier, le président de la RDC Félix Tshisekedi a promis « une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains », affirmant vouloir « reconquérir chaque parcelle du territoire ». Pendant que Kinshasa exige, comme préalable, le retrait du M23 de toutes les positions qu'il occupe, Kigali réclame l'ouverture de négociations directes avec les rebelles. Or, pour le président Tshisekedi, discuter avec des « terroristes », ainsi les considère-t-il, est la « ligne rouge » à ne pas franchir. À l'allure où vont les choses, une régionalisation du conflit est à craindre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Les Grandes Gueules
Flora Ghebali : "L'alcool c'est très mauvais aussi. Le président se dit : 'Les pays occidentaux vendent leurs produits nocifs au monde entier, pourquoi pas moi ?' C'est fini le royaume occidental" - 07/02

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 2:08


Aujourd'hui, Flora Ghebali, Jérôme Marty et Bruno Pomart débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Aujourd'hui l'économie
Russie: jusqu'à quand les hydrocarbures vont tenir à flot la croissance du pays

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 3:29


Les chiffres de la croissance pour 2024 sont publiés ce vendredi. L'occasion de nous intéresser à ce qui fait respirer cette économie russe, à savoir les hydrocarbures, puisque le pétrole et le gaz sont les deux poumons du pays. Décryptage.   La Russie fait partie des trois principaux producteurs de pétrole au monde avec l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis. Les hydrocarbures sont donc essentiels à son économie. En valeur, ils représentent pratiquement la moitié de ses exportations. Preuve de leur importance: en 2021, avant l'invasion de l'Ukraine et les sanctions occidentales donc, ils représentaient 46% du budget russe. C'est donc un apport de devises très important pour Moscou. Pour autant, les sanctions occidentales n'ont pas eu d'impact aussi fort sur l'économie russe que l'auraient espéré les pays occidentaux. Les exportations d'hydrocarbures russes ont tendance à légèrement diminuer mais c'est vraisemblablement lié à la baisse d'achat de charbon. En revanche, le pétrole et le gaz en volume restent stables. Des sanctions pas assez fortes On peut voir deux raisons à la stabilité des exportations de pétrole et de gaz. D'une part, les sanctions occidentales ne sont pas assez fortes pour toucher le cœur du système russe. Et si elles ne sont pas assez mordantes, c'est surtout pour éviter de déstabiliser les marchés occidentaux. D'autre part, la Russie a réorienté ses exportations. Fini l'Ouest et les Occidentaux. Maintenant, direction l'Asie avec surtout l'Inde et la Chine qui sont deux grands clients de Moscou. Petite subtilité, la Russie a augmenté ses taxes sur les exportations pour compenser les pertes occidentales. Pourtant les économies occidentales semblent s'être habituées à vivre avec moins d'hydrocarbures russes et à long terme, ça aura des conséquences sur la Russie. À lire aussiFaible croissance, hausse des prix, la Russie face au risque de stagflationPoint de bascule Ces sanctions commencent à avoir un impact notamment sur le pétrole. S'il y a un prix maximal de 60 dollars imposé par les Occidentaux pour l'achat de barils, les Russes réussissent à contourner la mesure avec leur flotte fantôme. Il s'agit là de vieux cargos clandestins pleins de pétrole qui font le tour du monde pour trouver preneurs. Ça, ça compte, puisque d'après l'école d'économie de Kiev, près de 90 % du brut russe se négocie au-dessus de ce plafond, ce qui représente une marge de 10 milliards de dollars par an.À lire aussiSécurité maritime: pourquoi la «flotte fantôme» russe échappe-t-elle à tout contrôle? Les hydrocarbures russes ont, pour le moment, de beaux jours devant eux. Mais c'est sans compter sur Donald Trump. Le président américain entend bien mettre la pression sur Moscou. Il compte tout simplement utiliser ces hydrocarbures comme arme géopolitique. Sa solution : demander aux pays exportateurs de pétrole comme l'Arabie saoudite de produire plus, ce qui engendrera mécaniquement une baisse des prix. Et donc pour que la Russie continue de vendre, elle devra, elle aussi, baisser ses prix pour être compétitive.  L'idée fait son chemin car elle pourrait frapper très fortement Moscou au portefeuille puisque la Russie ne peut pas se passer de ses exportations pour soutenir son économie. Le tout dans un contexte de surchauffe de son économie de guerre. La croissance portée par les dépenses dans l'armement se tarit de plus en plus. Cela veut dire que si cet autre pilier de l'économie russe est vacillant sur le long terme, en plus d'une baisse du prix du pétrole, ça va compliquer les affaires de Moscou. L'industrie militaire deviendrait alors investissement peu rentable. Car finalement, produire un char qui se fera détruire en Ukraine n'a pas la même valeur qu'exporter plusieurs millions de barils de pétrole par jour ! 

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'Allemagne occupée - 5/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 5:13


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne est un pays en ruines, divisé en quatre zones d'occupation sous le contrôle des vainqueurs. Mais très vite, ce qui devait être une reconstruction pacifique se transforme en un affrontement idéologique entre l'Est et l'Ouest. D'un côté, les Soviétiques imposent une soviétisation radicale, de l'autre, les Occidentaux favorisent le capitalisme et la démocratie.Berlin devient le symbole de cette fracture, jusqu'à l'édification du Mur en 1961… et sa chute en 1989. Comment cette division s'est-elle mise en place ? Quels étaient les enjeux politiques et économiques de cette occupation ? Comment les Allemands ont-ils vécu ces décennies sous influence étrangère ? Plongez dans l'histoire captivante de l'Allemagne occupée, une période qui a façonné le monde moderne !

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'Allemagne occupée - 4/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 10:25


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Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'Allemagne occupée - 3/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 10:09


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Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'Allemagne occupée - 2/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 9:47


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Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'Allemagne occupée - 1/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 10:07


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Un jour dans le monde
Pourquoi le Rwandais Paul Kagame s'attire de plus en plus de critiques en faisant la guerre en RDC

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:42


durée : 00:03:42 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Ces derniers jours, la guerre s'est réveillée en République démocratique du Congo. La ville de Goma, dans l'est, est tombée aux mains de milices soutenues par le Rwanda. Paul Kagame, l'ami des Occidentaux, est à la manœuvre.

Invité Afrique
Angola: «L'instabilité à l'Est de la RDC peut avoir des effets négatifs sur le corridor de Lobito»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 10:07


Joao Lourenço est en visite d'État à Paris, où il sera reçu ce jeudi matin par son homologue français Emmanuel Macron. Que vient faire le président angolais en France ? Il espère y trouver un soutien pour diversifier son économie, trop dépendante du pétrole. Mais il compte aussi renforcer son partenariat politique avec la France, au moment où sa médiation entre le Rwanda et le Congo-Kinshasa traverse un trou d'air. Explications de Didier Péclard, professeur de sciences politiques et d'études africaines à l'Université de Genève. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : L'enjeu de cette visite de Joao Lourenço, il est d'abord politique ou économique ? Didier Péclard :  C'est un peu les deux, bien sûr, mais disons, sur le plan politique, ce qui est très important pourJoao Lourenço, c'est de continuer à se profiler comme un acteur important sur la scène africaine. L'Angola, depuis longtemps, cherche à être comme ça : cette puissance du milieu de l'Afrique avec le Nigeria au Nord et puis l'Afrique du Sud pour la partie australe. Et l'Angola, depuis la fin de la guerre civile en 2002, en fait, a fait beaucoup d'efforts pour se positionner comme un acteur important sur la scène africaine, ce qui sera encore renforcé cette année avec le fait que l'Angola prendra la présidence tournante de l'Union africaine. Alors justement, côté politique, Joao Lourenço a essuyé un échec le 15 décembre 2024 avec le refus du Rwandais Paul Kagame de se rendre à la conférence tripartite qui était prévue à Luanda avec le Congolais Félix Tshisekedi. Est-ce que Joao Lourenço ne va pas finir par se lasser d'essayer de faire la médiation entre le Congo et le Rwanda ? C'est possible effectivement, mais je crois qu'en même temps, c'est un enjeu très important pour l'Afrique. Et en tant que président de l'Union africaine, ce serait d'autant plus important d'arriver à obtenir un accord et, en même temps, je pense que d'obtenir un succès, ce serait vraiment quelque chose qui lui donnerait une stature internationale importante et qui lui permettrait aussi de s'extraire des difficultés politiques et économiques à l'intérieur du pays. Donc, je pense qu'il va continuer. C'est difficile, bien sûr, mais je pense plutôt qu'il continuera. Est-ce que Joao Lourenço a un intérêt politique ou économique interne pour l'Angola au fait qu'il y ait la paix entre le Congo et le Rwanda ? Pas directement, je pense, mais l'instabilité à l'est de la RDC peut avoir des effets négatifs sur un des projets phares actuels, qui est le fameux corridor de Lobito dont on a beaucoup entendu parler lors de la visite de Joe Biden récemment en Angola. Et là aussi, bien sûr, la stabilité est importante pour la poursuite de ce projet. Le corridor de Lobito est un enjeu économique très important pour le président angolais et Joe Biden, le président américain, l'a souligné lors de sa visite sur place le 2 décembre 2024. Est-ce à dire que l'Angola va s'éloigner de la Chine au profit d'une alliance avec les Occidentaux, comme les États-Unis et la France ? Bon, je crois que ça fait partie d'une stratégie de long terme, en fait, que des pays comme l'Angola poursuivent. Les régimes angolais sont passés maîtres dans l'art de jouer leurs alliances respectives, les unes contre les autres. Et je crois que le cas du corridor de Lobito s'inscrit tout à fait dans cette stratégie-là, c'est-à-dire que c'est d'abord un chemin de fer qui a été reconstruit grâce à des capitaux chinois et les entreprises chinoises dans les années 2000. Et, à la surprise de tout le monde, au moment où le gouvernement angolais a octroyé la concession pour l'exploitation de cette ligne pendant 30 ans, ce n'est pas un consortium chinois qui a remporté la mise, mais un consortium plutôt occidental. C'est un bon exemple, je crois, de la façon qu'a le régime angolais de s'allier alternativement ou de pencher alternativement, plutôt du côté occidental, plutôt du côté chinois, pour maintenir la pression sur ses différents alliés. Donc, si les États-Unis et l'Europe veulent faire de l'Angola un rempart contre l'influence de la Chine, ils se bercent d'illusion ? Oui, je crois. L'Angola reste le principal partenaire économique et financier de la Chine en Afrique subsaharienne. Il n'y a pas de raison de penser que ça va changer complètement. Simplement, cette idée qu'on a pu avoir que l'Angola ou le gouvernement angolais se livrait pieds et poings liés à la Chine est fausse. À l'heure où l'Afrique de l'Est est dominée par la présence chinoise, à l'heure où l'Afrique de l'Ouest est de plus en plus sous l'influence de la Russie, est-ce que l'Angola n'est pas l'une des dernières portes d'entrée en Afrique pour les Occidentaux ? C'est possible effectivement et je pense que Joao Lourenço a tout à fait saisi cela et va jouer cette carte. Mais tout en sachant bien que son propre intérêt ou l'intérêt du gouvernement angolais n'est pas de se mettre à dos ses partenaires chinois, bien au contraire. Il s'agit de continuer à avoir une bonne relation. D'ailleurs, la dette envers la Chine est colossale, donc ne serait-ce que pour cela, il est important aussi que les canaux de communication fonctionnent et que l'entente avec la Chine continue à être bonne. Lors de sa visite en Angola le mois dernier, le président américain Joe Biden a annoncé 600 millions de dollars supplémentaires pour construire le corridor de Lobito, est-ce que Donald Trump va poursuivre la même politique ? Il y a de fortes chances que ce soit le cas effectivement, parce que c'est un lieu important de la concurrence globale entre la Chine et les États-Unis. Donc, il y a fort à parier que cet investissement continuera effectivement et qu'en même temps la compétition continuera également. À lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeuxÀ lire aussiEchec du sommet de Luanda: «On est une nouvelle fois dans l'impasse»

Les p't**s bateaux
Comment les occidentaux sont-ils devenus blancs de peau ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 3:39


durée : 00:03:39 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Comment certains hommes sont-ils devenus blancs de peau quand les premiers étaient foncés, se demande Camille. Evelyne Heyer est anthropologue, elle étudie l'être humain et de son histoire ; voici ses explications. - invités : Evelyne Heyer - Evelyne Heyer : Professeure en anthropologie génétique au Muséum national d'Histoire naturelle - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Vlan!
[BEST OF] Sommes nous encore en démocratie? avec Flore Vasseur

Vlan!

Play Episode Listen Later Jan 2, 2025 68:49


Un épisode que j'ai déjà rediffusé pour cette rentrée 2025 qui promet une année haute en couleurFlore Vasseur est autrice et réalisatrice de documentaires, le dernier en date étant "Bigger than us". Elle traite de sujets qui sont essentiels et pourtant pas si mis en avant finalement et sa vision d'ex HEC , d'ex entrepreneuse est d'autant plus intéressante qu'elle vient du "sérail".Pour elle le système capitalisme touche à sa fin, et elle écrit pour comprendre la fin d'un monde, l'émergence d'un autre et le travail de celles et ceux qui, peut-être, le feront.Elle s'attaque à l'emprise de la finance et à la folie d'un monde assis sur la technologie. s‘interroge à notre rapport au pouvoir, l'élite en mode panique, nos consentements. En fait, elle tire le fil qui, depuis le 11 septembre, ne l'a jamais quitté : qui gouverne ?Pour y répondre, elle apprend à utiliser tous les autres supports (articles, film, roman, chroniques, séries) et tous les espaces (presse, livres, TV, cinéma) : ELLE CHERCHE et elle partage avec nous!Et aujourd'hui elle vient partager avec nous ses questionnements, ses réflexions et où elle en est arrivée.On traite de plusieurs sujets bien sur : Sommes-nous toujours en démocratie en occident? Peux-tu réagir à ces citations, "c'est plus facile d'envisager la fin du monde que la fin du capitalisme" et "la croissance mesure tout sauf ce qui vaut la peine d'être vécu"Pourquoi les Occidentaux se détournent de leur responsabilité quant aux migrations climatiques? Quelle est ton expérience des tours jumelles et du 11 septembre 2001? La peur dans notre société n'est-elle pas organisée d'une certaine manière? Quel est le rôle des médias dans cette peur organisée? Comment faire pour bien s'informer? Est-ce que la désobéissance civile est une voie possible ? Pourquoi les réseaux sociaux pourraient être une forme de machination? Est-ce que Chat GPT n'est pas une fin de la pensée à certains égards ? Est-ce qu'il n'y a pas de nouvelles valeurs qui sont en train d'éclore? Pourquoi t'être intéressée aux lanceurs d'alerte? Quel est ton lien avec la spiritualité ?Qu'est-ce qu'un lanceur d'alerte? Pourquoi est-il important? Que penser de cette expression de "terroriste écologique"?Peux-tu nous parler de Aaron Swartz?

Invité Afrique
En Afrique de l'Est, «la jeunesse se sent trahie par les élites», analyse Marie-Emmanuelle Pommerolle

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 9:01


Au Mozambique, l'opposition manifeste sans relâche depuis plus de deux mois. Au Kenya, des milliers de manifestants ont contraint, il y a six mois, le gouvernement à reculer sur un projet de nouvelle taxe, sans aucune directive politique précise. Ces événements signalent-ils de nouvelles formes de mobilisation populaire en Afrique de l'Est ? Et dans ce contexte, les jeunes protestataires parviennent-ils à se libérer de la tutelle des partis politiques, qui les enferment souvent dans leur appartenance ethnique ? Marie-Emmanuelle Pommerolle, ancienne directrice de l'Institut français de recherches en Afrique à Nairobi et actuellement professeure à l'Université Paris 1, éclaire ces dynamiques sociales et politiques. RFI : Les émeutes de ces derniers jours au Mozambique, ainsi que les grandes manifestations de juin dernier au Kenya, sont-elles le signe d'une nouvelle mobilisation de la jeunesse dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est ?Marie-Emmanuelle Pommerolle : Effectivement, nous avons eu des épisodes très intenses de mobilisation au Kenya, liés à une loi fiscale, et là au Mozambique pour contester les résultats électoraux. Ce sont des événements déclencheurs différents, mais effectivement ce sont des jeunes qui réclament de participer davantage au débat politique.Au Kenya, il y a eu une alternance démocratique il y a un peu plus de deux ans, en septembre 2022. Pourtant, 20 mois plus tard, la jeunesse est descendue dans la rue. Pourquoi ?Principalement pour protester contre la loi de finances qui augmentait les taxes sur les biens de première nécessité comme le pain et l'huile. La jeunesse, étranglée par des problèmes tels que le chômage et l'inflation, a décidé qu'il était temps de contester ce type de politique fiscale. Une jeunesse qui a également décidé de descendre dans la rue pour dénoncer la trahison du nouveau président William Ruto, élu démocratiquement. Celui-ci a été élu sur un programme visant particulièrement les jeunes, leur promettant des aides pour s'assurer qu'ils trouvent de l'emploi. Et évidemment ça n'a pas été le cas, il a augmenté les impôts. Donc il y avait un sentiment de trahison parmi ceux qui avaient cru en ce président élu démocratiquement en 2022.Donc, ce sont les mêmes jeunes qui ont voté pour Ruto en 2022 et qui ont crié « Ruto must go » en 2024 ?Effectivement l'analyse des élections de 2022 mettaient bien en avant le fait que des jeunes de tout le pays, et pas seulement dans ses bastions électoraux habituels, avaient voté pour ce président. Il mettait en avant l'idée que le Kenya devait aider les « hustlers », il parlait même d'une « hustler nation », ce qu'on peut traduire par « les débrouillards ». Il voulait vraiment insister sur l'idée que les jeunes devaient créer leurs propres entreprises et que l'État allait les aider. Ce sont effectivement ces mêmes jeunes qui se sont retrouvés dans la rue en juin 2024. On trouvait bien sûr des jeunes très éduqués, le Kenya a une politique d'éducation qui est relativement efficace, mais aussi des jeunes moins favorisés venant des bidonvilles de Nairobi. Donc une jeunesse assez diversifiée qui s'est retrouvée dans la rue et qui dénonçait cette politique fiscale qui les étranglait, alors même qu'on leur avait promis de les aider.À lire aussiKenya: nouvelle journée de tensions à Nairobi, 48 heures après une manifestation violemment répriméeDu coup, William Ruto a renoncé à sa réforme fiscale. Dans l'histoire du Kenya, il y a déjà eu plusieurs épisodes insurrectionnels. Jusque-là, ils s'appuyaient souvent sur des clivages ethniques. Cette année, c'était la même chose ou pas ?Ce qui a fait l'originalité de ce mouvement, c'est que les jeunes revendiquaient être « partyless » et « tribeless », c'est-à-dire ne pas être attachés à un parti ou à une appartenance ethnique. Ils revendiquaient un cosmopolitisme qu'on observe dans les grandes villes et les villes moyennes du Kenya, où les jeunes de toutes les régions se retrouvent pour chercher du travail. Ce rejet des divisions ethniques habituelles se voyait dans l'ampleur des manifestations, qui ont eu lieu non seulement à Nairobi, mais aussi dans des bastions pro-gouvernementaux comme la Rift Valley. Ce mouvement exprimait une jeunesse unie, trahie par des élites qui confisquent le pouvoir.Est-ce que cette mobilisation a été portée par les réseaux sociaux ?Oui, notamment au Kenya, qui est un hub numérique en Afrique, les réseaux sociaux jouent un rôle fondamental dans la vie quotidienne, que ce soit pour payer via un mobile ou pour s'organiser. Ils ont permis de coordonner les manifestations, de diffuser les lieux de rassemblement, et d'animer des débats politiques, notamment sur WhatsApp et X. Les « Space X », par exemple, sont devenus des forums où des voix souvent marginalisées peuvent s'exprimer dans un cadre relativement horizontal et sécurisé.Donc, au Kenya, il y a une forte mobilisation en dehors des partis politiques, alors qu'au Mozambique, on peut parler d'un mouvement porté par les partis politiques ?Oui, tout à fait. L'originalité de la mobilisation au Kenya était cette extériorité par rapport aux partis politiques habituels. Au Mozambique, c'est une contestation post-électorale qui effectivement drainait des foules importantes, notamment la jeunesse. Mais on voit bien qu'elle le fait après avoir été incitée par le candidat de l'opposition qui lui-même n'est plus au Mozambique et qui appelle à manifester pacifiquement pour contester les résultats électoraux.Au Mozambique, c'est aussi une remise en cause du tout-puissant FRELIMO, le parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1975. Ces mobilisations remettent-elles en cause l'héritage des pères de l'indépendance ?Alors effectivement, au Mozambique, on trouve des traces de cette contestation des héros de l'indépendance, une statue de l'un des héros de l'indépendance a été déboulonnée récemment au Mozambique. Cette figure, qui avait joué un rôle crucial dans la libération, est également accusée de s'être enrichie grâce au pouvoir. Et effectivement, même au Kenya, même en Ouganda, on peut voir qu'il y a une forme de fatigue vis-à-vis de ces élites politiques qui sont les descendants directs de ceux qui ont effectivement gagné l'indépendance ou pris le pouvoir au nom de la révolution. C'est le cas en Ouganda, et le cas en Tanzanie. Au Kenya, les dirigeants se réclament encore régulièrement du combat Mau Mau. Et ce que montrent les jeunes protestataires, c'est que ces dirigeants ont pourtant trahi leur combat qui était celui d'une véritable indépendance, puisque l'un des registres aussi sur lequel jouent ces protestations, c'est de dénoncer la dépendance à l'extérieur. La dépendance à la Chine, la dépendance aux Occidentaux, un registre qu'on connaît bien en Afrique francophone, notamment vis-à-vis de la politique africaine française. Mais que l'on retrouve aussi, en Afrique de l'Est, avec l'idée que l'indépendance n'a pas été complètement achevée.Cette montée d'un sentiment anti-français en Afrique de l'Ouest trouve-t-elle un équivalent en Afrique de l'Est, avec une montée d'un sentiment anti-chinois ?L'histoire n'est pas équivalente, mais ce sentiment de dépendance vis-à-vis de l'extérieur et surtout de la dépendance des élites est également présent en Afrique de l'Est. Et ce registre commun de la souveraineté se retrouve également dans la jeunesse d'Afrique de l'Est.Les jeunes sont descendus dans la rue au Kenya, mais pas en Ouganda, ni en Tanzanie. Cela signifie-t-il qu'il y a moins de problèmes dans ces deux pays ?Alors les jeunes sont descendus dans la rue en Ouganda, suite au mouvement qui a eu lieu au Kenya au mois de juin. Il y a eu une forme d'imitation de ce qui se passait au Kenya, parce qu'évidemment les problèmes sont aussi nombreux, notamment sur les questions de corruption. Néanmoins, en Tanzanie comme en Ouganda, l'espace civique est très restreint. La moindre protestation donne lieu à des arrestations, à une répression très forte. L'espace public, du fait de cette histoire autoritaire, très prégnante encore en Tanzanie, en Ouganda, est moins susceptible de donner lieu à des mobilisations fortes que chez le voisin kényan.Et est-ce pour cela que le régime ougandais a fait capturer, il y a un mois au Kenya, le chef de l'opposition, Kizza Besigye, qui doit passer en cour martiale le 7 janvier prochain à Kampala ?C'est effectivement le signe que le pouvoir ougandais est très susceptible par rapport à la moindre opposition. C'est aussi le signe que le gouvernement kényan est très proche de ce pouvoir ougandais, jusqu'à lui laisser la liberté de venir enlever un opposant chez lui, au Kenya. C'est quelque chose qui est dénoncé fortement par les sociétés civiles ougandaise et kényane, qui voient une alliance de pouvoirs extrêmement autoritaires.À lire aussiManifestations au Mozambique: la répression a tué de nombreux enfants et arrêté des centaines d'autres

Géopolitique
Les Occidentaux multiplient les contacts avec les maîtres de la Syrie, sous le signe de la « vigilance »

Géopolitique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 3:24


durée : 00:03:24 - Géopolitique - Les Américains ont déjà un contact direct, les Français arrivent demain… Tout en restant « vigilants » face à la nature islamiste des nouveaux maîtres de la Syrie, les Occidentaux renouent avec Damas pour appuyer le retour à la stabilité. La Turquie, elle, a déjà un coup d'avance…

Le Nouvel Esprit Public
Le PS peut-il s'affranchir ? / La situation en Ukraine

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 1, 2024 66:43


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 29 novembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LE PS PEUT-IL S'AFFRANCHIR ? Le prochain congrès du PS devrait avoir lieu au printemps 2025. Elu depuis 2018, Olivier Faure remettra son mandat de premier secrétaire en jeu. Sa gouvernance est contestée par ceux qui lui reprochent de coller au pas et aux humeurs de Jean-Luc Mélenchon et d'avoir réduit le PS à une annexe de La France insoumise au lieu de profiter de la force acquise lors des européennes et même des législatives pour être en mesure de faire émerger un candidat socialiste présidentiable. Les partisans du député de Seine et Marne plaident pour la survie, à tout prix, de l'union de la gauche, tout en menant à l'Assemblée une bataille larvée contre LFI pour obtenir le leadership de la gauche. Un combat rendu possible par le retour en force des socialistes à l'Assemblée : les troupes du patron du groupe socialiste à l'Assemblée, Boris Vallaud, comptent 66 parlementaires, contre 71 mélenchonistes.Cette crise entre le PS et LFI a éclaté au grand jour après la proposition de pacte de « non-censure » évoqué dimanche dernier sur France Inter par Boris Vallaud qui a proposé à « tous les présidents de groupes du Sénat et de l'Assemblée de l'arc républicain de poser la question des conditions d'une non-censure ». Il a, en outre, dit vouloir « reprendre le fil » de ce que « les groupes du Nouveau Front populaire » à l'Assemblée et au Sénat avaient « commencé à faire à la mi-août en disant "nous sommes prêts à des compromis texte par texte, nous sommes prêts à discuter des priorités de politique budgétaire" ». « Le PS cherche des alliés. Mais ça sera sans LFI », a assuré Jean-Luc Mélenchon, accusant le PS de « tendre la main » au-delà de la gauche.La mésentente affichée entre LFI et le PS est également apparue à propos d'une proposition de loi déposée le 19 novembre, à l'initiative du député « insoumis » du Nord Ugo Bernalicis, qui vise à « abroger le délit d'apologie du terrorisme du code pénal ». Ce délit, créé par une loi de 2014, consiste à « présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis ». Bernard Cazeneuve avait défendu ce texte comme « nécessaire » face à « la stratégie médiatique » des groupes djihadistes et au fait qu'« Internet offre aux thèses les plus extrêmes une caisse de résonance démultipliée ». L'objectif consiste selon la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, à cantonner à nouveau l'apologie du terrorisme au droit de la presse afin de garantir « la liberté d'expression ». La proposition a suscité une vague de critiques. A gauche le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a jugé qu'il suffisait en la matière d'affiner « la définition » du délit « pour en éviter les dérives ». Plus clairement, le patron des députés PS, Boris Vallaud, a affirmé ne pas soutenir « la proposition de LFI ».LA SITUATION EN UKRAINE Après des mois de refus, le 17 novembre, les Etats-Unis ont donné aux Ukrainiens le feu vert pour frapper la Russie en profondeur avec leurs missiles balistiques sol-sol d'une portée allant jusqu'à 300 kilomètres. Washington a justifié cette autorisation par le récent déploiement de soldats nord-coréens dans la région frontalière russe de Koursk. Alors que le conflit passait le cap des 1.000 jours, le 19 novembre, Kyiv a frappé un poste de commandement russe dans la région de Koursk. En réponse, le président russe a annoncé l'adoption d'une nouvelle doctrine nucléaire qui élargit la possibilité d'un recours à l'arme atomique en cas d'attaque « massive » par un pays non nucléaire mais soutenu par une puissance nucléaire. Une référence claire à l'Ukraine et aux États-Unis. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne ont dénoncé « une rhétorique irresponsable » de la part de la Russie.Alors que la Russie pousse son avantage sur la ligne de front, en s'emparant de territoires, dans l'est du pays, à une rapidité inédite, les Etats-Unis ont annoncé, le 20 novembre, que pour aider l'Ukraine à freiner l'avancée des Russes, ils allaient fournir à Kyiv des « mines antipersonnel non-persistantes », c'est-à-dire équipées d'un dispositif d'autodestruction ou d'autodésactivation. Une mesure dénoncée non seulement par la Russie, et jugée « désastreuse » par la Campagne internationale pour interdire les mines, une organisation qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1997. L'Ukraine est aujourd'hui le pays le plus miné au monde, avec 23 % de son territoire pollué par des mines terrestres et des munitions non explosées, indiquait dans un rapport en octobre, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).Le 21 novembre Vladimir Poutine a déclaré que Moscou « avait lancé un nouveau missile balistique de portée intermédiaire sur l'Ukraine, en réponse à l'utilisation récente par ce pays d'armes américaines et britanniques pour frapper plus en profondeur » le territoire russe. Il a précisé que l'engin était un nouveau type de missile balistique hypersonique baptisé « Orechnik » - « noisetier », en russe -, dans sa « configuration dénucléarisée ». Le tir a visé un « site du complexe militaro-industriel ukrainien » dans la ville de Dnipro, a-t-il ajouté. C'est une première dans l'histoire du nucléaire militaire. Il n'était pas chargé – d'où l'absence d'explosion au sol –, mais, avec un tel tir, les Russes ont franchi un pas dans l'escalade avec les Occidentaux. Face aux risques importants de méprise, donc de riposte et d'escalade nucléaire, la Russie a indiqué avoir prévenu les Etats-Unis de son tir. Une annonce confirmée par Washington.Face aux nouvelles menaces du président russe, qui prévient qu'il pourrait désormais les frapper directement, les Occidentaux hésitent, vis-à-vis de l'Ukraine, entre un soutien réitéré mais assorti de limites (Joe Biden), des promesses verbales (Otan, France, Royaume-Uni et Suède), et la « prudence » (Allemagne).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

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Sommet des BRICS en Russie : l'Occident ne doit pas ignorer la demande d'un nouvel ordre mondial

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Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - Le Sommet des BRICS qui s'ouvre demain à Kazan, en Russie, permet à Poutine de montrer qu'il n'est pas isolé. Mais c'est surtout le pouvoir d'attraction de ce « club » des pays émergents qu'il faut voir, dans un monde dominé par les Occidentaux depuis 1945 et qui a du mal à évoluer.