Podcast appearances and mentions of charles ier

  • 13PODCASTS
  • 25EPISODES
  • 18mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • Jan 7, 2024LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about charles ier

Latest podcast episodes about charles ier

Les Racines du présent
Comment brutalités et cruautés ont façonné l'Histoire

Les Racines du présent

Play Episode Listen Later Jan 7, 2024 58:39


"De la cruauté en politique de l'Antiquité aux Khmers rouges" Sous la direction de Stéphane Courtois (Perrin)Du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente, la cruauté renvoie au sang qui coule et à la mise à mort. Le terme exprime aussi une inclination à faire souffrir, à voir souffrir et à y prendredu plaisir. Actes de cruauté et personnages cruels jalonnent de fait l'histoire politique. Déjà, lors de la guerre de Troie, Agamemnon n'hésita pas à offrir aux dieux sa fille Iphigénie en sacrifice humain afin qu'ils favorisent les Grecs. Depuis ce sacrifice initial, les assassinats pour raison politique se sont multipliés, à commencer par ceux des chefs dont la mort visait à modifier radicalement la donne du pouvoir : César, Henri IV, Lincoln, Alexandre II, François-Ferdi-nand, Trotski ou Kennedy...Ils ont souvent été maquillés en procès religieux et/ou politiques, de Jeanne d'Arc à Nicolas Boukharine en passant par Charles Ier ou Louis XVI.Sans oublier les massacreurs mondialement connus comme Attila, Gengis Khan ou Timour – « l'homme d'acier » en turco-mongol, qui en russe deviendra « Staline » –, Vlad l'Empaleur ou Ivan le Terrible,en attendant que les régimes totalitaires du xxe siècle instaurent une cruauté à grande échelle qui visait des dizaines de millions de personnes et établissait la terreur de masse comme moyen ordi-naire de gouvernement.A travers 24 chapitres qui traversent toutes les époques, ce livrepose la question cruciale du rôle de la cruauté en politique.

Les Nuits de France Culture
"Thomas Hobbes et John Locke"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 5, 2023 37:00


durée : 00:37:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Après Machiavel et Bodin, le philosophe François Châtelet analyse comment les deux penseurs anglais Thomas Hobbes et John Locke ont été les fondateurs de la théorie politique au XVIIème siècle. "Une histoire de la raison 10/10 : "Thomas Hobbes et John Locke". À qui devons-nous le concept de l'État moderne ? Dans quels esprits l'idée de sa possibilité et de sa nécessité a-t-elle germé avant qu'il ne devienne une réalité ? Le philosophe François Châtelet, dans une série d'entretiens avec Emile Noël, retraçait en 1979 Une Histoire de la raison. La série est rediffusée en 1992 dans un nouvel agencement en 20 épisodes, dans le dixième il est question des philosophes anglais Thomas Hobbes et John Locke. Selon François Châtelet, "la découverte fondamentale de Galilée a été de réunir le monde céleste et le monde terrestre et de montrer que la division faite par Aristote entre le supralunaire et le sublunaire n'a pas lieu d'être puisque que l'un et l'autre sont gouvernés par les mêmes lois". A l'inverse, Jean Bodin, en 1576, montre qu'il y a deux mondes. Il y a le monde de l'âme et du salut, où Dieu est souverain et il y a le monde terrestre, la cité des hommes pour parler comme Saint Augustin, où il y a une souveraineté réelle : le pas accompli est décisif et il va avoir de très grandes conséquences. Puissance souveraine, la notion d'État, dans son acception moderne, est désormais définie. Elle reste cependant, pour l'instant, complètement abstraite. Nous restons au niveau des idées. Il faut des bouleversements historiques pour que ces idées soient approfondies, défendues et argumentées et pour qu'elles soient prises en charge par des hommes qui vont en faire des réalités pratiques. François Châtelet s'attache à analyser comment à l'orée du XVIIème siècle, la notion d'État prend un tournant décisif en posant la question du pouvoir légitime avec les philosophes John Locke et Thomas Hobbes. Il commence son analyse à ce moment de l'Histoire où, en 1649, un événement extraordinaire advient en Angleterre : "Le peuple de Londres s'instituant juge accomplit un acte extraordinaire : un roi, un roi de droit divin, qui a été sacré dans la grande cathédrale, a eu la tête coupée. (.) C'est un jugement qui est suivi d'un effet qui provoque un bouleversement complet, d'abord en Angleterre et ensuite dans toute l'Europe. L'exécution de Charles Ier en 1649 pose directement la question du pouvoir légitime. Après Machiavel et Bodin, "initiateurs" de la théorie politique, nous allons voir maintenant comme Thomas Hobbes et John Locke, deux penseurs anglais, vont être les fondateurs de la théorie politique". Par Emile Noël Réalisation Monique Veilletet François Châtelet : une histoire de la raison 10/20 - Thomas Hobbes et John Locke (1ère diffusion : 14/08/1992) Indexation web : Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France

Choses à Savoir HISTOIRE
Que s'est-il passé à Mayerling ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Feb 12, 2023 2:05


Le 30 janvier 1889, l'archiduc Rodolphe, seul fils de l'Empereur d'Autriche François-Joseph et de l'Impératrice Elisabeth, dite "Sissi", est retrouvé mort dans son pavillon de chasse de Mayerling, à quelques kilomètres de Vienne.Près de lui, gît, morte elle aussi, sa jeune maîtresse, la baronne Marie Vetsera. La thèse du suicide courut aussitôt. On ne sait si les deux amants se seraient suicidés en même temps ou si le prince avait d'abord tué sa maîtresse avant de retourner l'arme contre lui.De fait, plusieurs témoignages dépeignent l'archiduc comme très déprimé à cette époque de sa vie. Quelque temps avant sa mort, l'archiduc aurait eu une dispute violente avec son père, qui l'aurait sommé de rompre avec la baronne Vetsera.Le jeune homme aurait d'abord refusé, puis accepté finalement. Mais sa maîtresse lui annonçant qu'elle était enceinte, les deux amants auraient finalement décidé de mourir ensemble. Rodolphe aurait même écrit une lettre à sa mère, où il expliquait son geste fatal.Enfin, on a également découvert des lettes d'adieu que la baronne Vetsera a adressées à sa famille.Certains historiens ne croient pas au suicide et pensent plutôt que l'archiduc Rodolphe a été assassiné. Ils se fondent notamment sur le témoignage de l'Impératrice Zita, femme du dernier Empereur d'Autriche, Charles Ier.En 1983, l'Impératrice, alors très âgée, assure que l'archiduc a été assassiné. Selon la souveraine, la raison serait à chercher dans un hypothétique complot, fomenté par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane, cousin de Rodolphe.Celui-ci aurait cherché à renverser François-Joseph, pour s'emparer du trône d'Autriche, la Hongrie, qui faisait partie de la Double Monarchie, revenant à Rodolphe. D'après Zita, on aurait assassiné ce dernier parce qu'il refusait de participer à la conspiration.Pour d'autres, c'est au contraire l'implication de l'archiduc Rodolphe dans cette machination qui, attirant l'attention de la police autrichienne, aurait précipité sa perte. Les deux archiducs étant opposés au conservatisme de François-Joseph, le complot aurait dû aboutir à l'instauration de régimes libéraux dans les deux pays.Ceci étant, l'Impératrice Zita n'apporte aucune preuve concluante pour étayer ses dires. Le débat reste donc ouvert. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Que s'est-il passé à Mayerling ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Feb 12, 2023 2:35


Le 30 janvier 1889, l'archiduc Rodolphe, seul fils de l'Empereur d'Autriche François-Joseph et de l'Impératrice Elisabeth, dite "Sissi", est retrouvé mort dans son pavillon de chasse de Mayerling, à quelques kilomètres de Vienne. Près de lui, gît, morte elle aussi, sa jeune maîtresse, la baronne Marie Vetsera. La thèse du suicide courut aussitôt. On ne sait si les deux amants se seraient suicidés en même temps ou si le prince avait d'abord tué sa maîtresse avant de retourner l'arme contre lui. De fait, plusieurs témoignages dépeignent l'archiduc comme très déprimé à cette époque de sa vie. Quelque temps avant sa mort, l'archiduc aurait eu une dispute violente avec son père, qui l'aurait sommé de rompre avec la baronne Vetsera. Le jeune homme aurait d'abord refusé, puis accepté finalement. Mais sa maîtresse lui annonçant qu'elle était enceinte, les deux amants auraient finalement décidé de mourir ensemble. Rodolphe aurait même écrit une lettre à sa mère, où il expliquait son geste fatal. Enfin, on a également découvert des lettes d'adieu que la baronne Vetsera a adressées à sa famille. Certains historiens ne croient pas au suicide et pensent plutôt que l'archiduc Rodolphe a été assassiné. Ils se fondent notamment sur le témoignage de l'Impératrice Zita, femme du dernier Empereur d'Autriche, Charles Ier. En 1983, l'Impératrice, alors très âgée, assure que l'archiduc a été assassiné. Selon la souveraine, la raison serait à chercher dans un hypothétique complot, fomenté par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane, cousin de Rodolphe. Celui-ci aurait cherché à renverser François-Joseph, pour s'emparer du trône d'Autriche, la Hongrie, qui faisait partie de la Double Monarchie, revenant à Rodolphe. D'après Zita, on aurait assassiné ce dernier parce qu'il refusait de participer à la conspiration. Pour d'autres, c'est au contraire l'implication de l'archiduc Rodolphe dans cette machination qui, attirant l'attention de la police autrichienne, aurait précipité sa perte. Les deux archiducs étant opposés au conservatisme de François-Joseph, le complot aurait dû aboutir à l'instauration de régimes libéraux dans les deux pays. Ceci étant, l'Impératrice Zita n'apporte aucune preuve concluante pour étayer ses dires. Le débat reste donc ouvert. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir HISTOIRE
Qu'est-ce que le puritanisme ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jan 12, 2023 2:13


Dans le langage courant, un "puritain" est une personne austère, affichant une morale rigoriste. Ce nom fut donné, à l'origine, à des dissidents religieux anglais.En effet, les puritains étaient des protestants. Ils partageaient, en cela, la religion de la très grande majorités des Anglais, depuis que le pays avait adhéré à la Réforme protestante en 1534, sous le règne d'Henry VIII.On parle alors d'anglicanisme. Cette forme de protestantisme, même si elle est officiellement calviniste, s'inspire du catholicisme, tant pour la liturgie que pour l'organisation de l'Église. Et c'est précisément ce que refusent les puritains, partisans d'une foi épurée, plus proche du protestantisme originel.Dans leur ensemble, les puritains sont également partisans d'une plus grande autonomie. En effet, leur critique porte aussi sur le caractère "établi" de l'Église anglicane, dont le Roi est le gouverneur suprême.Les puritains participent donc à l'opposition parlementaire qui aboutit à la chute et à l'exécution de Charles Ier, en 1649. Et ils jouent un grand rôle dans la période suivante, qui, entre 1649 et 1659, correspond au gouvernement de Cromwell.Lors de la restauration de la Monarchie, en 1660, beaucoup s'exilent en Amérique, om ils fonderont des communautés très influentes. Leur conception de la religion, leur attachement à la liberté individuelle et leurs pratiques démocratiques contribueront à façonner la mentalité américaine.Ce sont d'ailleurs surtout des puritains qui, en 1620, embarquent sur le "Mayflower" qui, d'Angleterre, les emmène sur les rivages de l'Amérique. Avant d'y parvenir, ceux qu'on désignera bientôt sous le nom de "Pères pèlerins" rédigent un texte, le "Mayflower compact", qui sera considéré comme l'un des fondements de la démocratie américaine.Les puritains ont donné naissance à un foisonnement de groupes divers, très attachés à leurs particularismes. On peut toutefois les rattacher à quelques grandes familles. Ainsi, les congrégationalistes conçoivent une organisation ecclésiale très décentralisée, où chaque paroisse s'organise à sa convenance.C'est un peu le même principe d'organisation qui inspire les presbytériens, plus développés en Écosse. Eux aussi rejettent la structure hiérarchique de l'Église catholique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Qu'est-ce que le puritanisme ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jan 12, 2023 2:43


Dans le langage courant, un "puritain" est une personne austère, affichant une morale rigoriste. Ce nom fut donné, à l'origine, à des dissidents religieux anglais. En effet, les puritains étaient des protestants. Ils partageaient, en cela, la religion de la très grande majorités des Anglais, depuis que le pays avait adhéré à la Réforme protestante en 1534, sous le règne d'Henry VIII. On parle alors d'anglicanisme. Cette forme de protestantisme, même si elle est officiellement calviniste, s'inspire du catholicisme, tant pour la liturgie que pour l'organisation de l'Église. Et c'est précisément ce que refusent les puritains, partisans d'une foi épurée, plus proche du protestantisme originel. Dans leur ensemble, les puritains sont également partisans d'une plus grande autonomie. En effet, leur critique porte aussi sur le caractère "établi" de l'Église anglicane, dont le Roi est le gouverneur suprême. Les puritains participent donc à l'opposition parlementaire qui aboutit à la chute et à l'exécution de Charles Ier, en 1649. Et ils jouent un grand rôle dans la période suivante, qui, entre 1649 et 1659, correspond au gouvernement de Cromwell. Lors de la restauration de la Monarchie, en 1660, beaucoup s'exilent en Amérique, om ils fonderont des communautés très influentes. Leur conception de la religion, leur attachement à la liberté individuelle et leurs pratiques démocratiques contribueront à façonner la mentalité américaine. Ce sont d'ailleurs surtout des puritains qui, en 1620, embarquent sur le "Mayflower" qui, d'Angleterre, les emmène sur les rivages de l'Amérique. Avant d'y parvenir, ceux qu'on désignera bientôt sous le nom de "Pères pèlerins" rédigent un texte, le "Mayflower compact", qui sera considéré comme l'un des fondements de la démocratie américaine. Les puritains ont donné naissance à un foisonnement de groupes divers, très attachés à leurs particularismes. On peut toutefois les rattacher à quelques grandes familles. Ainsi, les congrégationalistes conçoivent une organisation ecclésiale très décentralisée, où chaque paroisse s'organise à sa convenance. C'est un peu le même principe d'organisation qui inspire les presbytériens, plus développés en Écosse. Eux aussi rejettent la structure hiérarchique de l'Église catholique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le Cours de l'histoire
Histoires de révolutions 2/4 : De Cromwell à la Glorieuse Révolution, vent de colère sur l'Angleterre

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Sep 20, 2022 59:00


durée : 00:59:00 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - En 1642, l'Angleterre vit la première révolution de son histoire et, en 1649, après l'exécution de Charles Ier, l'instauration d'une république sous l'égide de Cromwell. En 1688, l'histoire se répète, et c'est la Glorieuse Révolution. Les Anglais ont-ils inventé la révolution au XVIIe siècle ? - invités : Éva Guillorel Maîtresse de conférences en histoire moderne à l'Université Rennes 2; Jean-François Dunyach Maître de conférences en histoire moderne à Sorbonne Université, spécialiste de la Grande-Bretagne au 18e siècle

Européen de la semaine
Royaume-Uni: Charles III modernisera-t-il la monarchie britannique?

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Sep 10, 2022 3:21


Charles III est le nouveau souverain du Royaume-Uni. À 73 ans, il a été proclamé officiellement roi samedi par le Conseil d'accession, réuni au palais de Saint-James à Londres. Un monarque qui ne bénéficie pas de la popularité de sa mère. Selon le dernier sondage YouGov, réalisé en août 2019, Elizabeth II caracolait en tête des membres de la famille royale les plus populaires avec 72%, suivie de son petit-fils Harry 71% puis William 69%. Charles ne pointait qu'en 7e position avec seulement 48% d'opinions favorables. Entretien avec Luc Borot, professeur émérite de civilisation britannique à l'université Paul Valéry à Montpellier. RFI : Cette popularité moindre constituera-t-elle un handicap pour le nouveau roi ? Luc Borot : C'est tout à fait possible parce que depuis longtemps, il est perçu comme étant un lobbyiste dans beaucoup de domaines. Quelqu'un qui est intervenu dans des affaires d'urbanisme au profit de familles royales du Golfe, par exemple.  Et je voudrais ajouter une chose, et faire un parallèle avec l'Espagne. On dit très souvent que les Espagnols étaient beaucoup plus « juan carlistes », autant du règne de Juan Carlos que royalistes, et nous allons découvrir dans les années qui viennent si les Britanniques étaient « elizabethistes », si vous me pardonnez ce néologisme où effectivement royalistes, et si le fils a hérité non seulement de la couronne, mais aussi du prestige et de l'affection des Britanniques. Certes, il a des idées généreuses, il est très actif dans des organisations caritatives et il a laissé entendre qu'il voudrait changer le style de la monarchie dans un sens peut-être plus interventionniste. Du moins, c'est ce que certains de ses collaborateurs, il y a une quinzaine d'années, on fait circuler. Était-ce un ballon d'essai ? On ne sait pas.  Charles III est le monarque le plus âgé à accéder au trône. On pourrait en conclure que de facto, ce sera un roi de transition, mais en même temps, il pourrait choisir, comme vous nous le dites, de profiter de ce règne qui sera nécessairement beaucoup plus court que celui de sa mère pour moderniser la monarchie ? Moderniser la monarchie, ça peut se faire de diverses façons. Je pense qu'il séduirait les plus sceptiques de ses sujets, s'il supprimait les privilèges de la famille royale étendue.  Parce qu'actuellement, c'est le contribuable qui finance le train de vie absolument faramineux de toute la famille étendue, et c'est particulièrement impopulaire. Même ceux qui étaient très attachés à la reine Elizabeth pouvaient trouver que c'était indus. Moderniser la monarchie pourrait aussi impliquer d'être beaucoup plus proche encore que ne l'était Elizabeth de la façon de vivre de l'ensemble de la société britannique. Je pense que comme sa mère, il veut éviter l'abdication, car c'est son grand-oncle, Edward, qui le dernier a abdiqué et ce n'est pas un bon souvenir pour l'ensemble de la famille royale. Et pour les Britanniques, encore moins. Et ce nouveau roi sera-t-il l'incarnation de la neutralité comme sa mère ? Rappelons qu'en 2018, sur la BBC, il avait déclaré : « Je ne suis pas si idiot », alors qu'on lui demandait s'il avait conscience qu'il devrait s'interdire toute prise de position. Qu'en sera-t-il, selon vous, Luc Borot ? Je pense qu'il a bien intégré le fait qu'il allait falloir apprendre et réussir à se taire. Mais la difficulté portera sur les affaires de politique environnementale, sauf peut-être lors de sa rencontre hebdomadaire avec la Première ministre. Liz Truss vient par exemple de faire passer un texte sur l'autorisation de la fracturation hydraulique. Peut-être aura-t-il des mots avec elle en privé lors de cet entretien totalement secret ? On verra s'il se permet une incartade en public là-dessus, mais ce serait extrêmement mal vu.  La reine Elizabeth II n'a jamais abdiqué en faveur de son fils, elle ne lui a pas donné le titre de régent. Peut-on envisager que Charles III abdique en faveur de son fils William ou abdiquer est un mot totalement tabou ?  Alors ça, on ne le sait pas. Je pense que comme sa mère, il veut éviter l'abdication, car c'est son grand-oncle, Edward qui le dernier a abdiqué et ce n'est pas un bon souvenir pour l'ensemble de la famille royale. Et pour les Britanniques, encore moins. Donc, à mon avis, l'abdication est à écarter sauf si son état de santé se dégradait et en particulier sa santé mentale, qui l'empêcherait totalement d'exercer ses fonctions.  Il est clair que l'on s'est longtemps demandé si Charles régnerait sous le nom de Charles III ou prendrait un autre nom, ce qui est déjà arrivé. Il y a eu des spéculations, car ce prénom Charles peut porter un peu malheur quand on est roi. Avant le règne de Charles III, il y a eu deux autres souverains prénommés Charles. Il faut remonter au XVIIe siècle, c'était un père puis son fils, et on peut dire que ces deux règnes ont été très mouvementées. Oui, absolument. Charles Ier a été décapité par les puritains, qui venaient de prendre le pouvoir au terme d'une guerre civile, en janvier 1649. Charles II, qui a été restauré 11 ans plus tard sur le trône après un temps de République et de dictature militaire, a été un roi qui fut un homme d'État, tout à fait respectable, mais dont le règne a été agité par des controverses sur la tolérance religieuse, avec de nombreux complots, y compris un complot républicain. Il est clair que l'on s'est longtemps demandé si Charles régnerait sous le nom de Charles III ou prendrait un autre nom, ce qui est déjà arrivé. Il y a eu des spéculations, car ce prénom Charles peut porter un peu malheur quand on est roi d'Angleterre. On peut espérer que son règne ne se termine pas comme celui du premier Charles, bien entendu, et qu'il y ait moins d'agitation, de violence et d'intolérance de toutes parts que sous le règne du deuxième. Terminons par une question vestimentaire : on se souviendra longtemps des toilettes colorées de la défunte souveraine. Vestimentairement parlant, Charles III sera plus sobre. Sobriété dans l'élégance ? Oui, je crois que c'est comme cela qu'on peut définir les tenues qu'il a portées ces dernières années. Ce costume croisé souvent à motif « prince de Galles », mais il n'est plus prince de Galles... Je pense que l'on va rester dans la sobriété avec distinction. 

Les Nuits de France Culture
"Thomas Hobbes et John Locke"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later May 13, 2022 37:00


durée : 00:37:00 - Les Nuits de France Culture - Après Machiavel et Bodin, le philosophe François Châtelet analyse comment les deux penseurs anglais Thomas Hobbes et John Locke ont été les fondateurs de la théorie politique au XVIIème siècle. "Une histoire de la raison 10/10 : "Thomas Hobbes et John Locke". À qui devons-nous le concept de l'État moderne ? Dans quels esprits l'idée de sa possibilité et de sa nécessité a-t-elle germé avant qu'il ne devienne une réalité ? Le philosophe François Châtelet, dans une série d'entretiens avec Emile Noël, retraçait en 1979 Une Histoire de la raison. La série est rediffusée en 1992 dans un nouvel agencement en 20 épisodes, dans le dixième il est question des philosophes anglais Thomas Hobbes et John Locke. Selon François Châtelet, "la découverte fondamentale de Galilée a été de réunir le monde céleste et le monde terrestre et de montrer que la division faite par Aristote entre le supralunaire et le sublunaire n'a pas lieu d'être puisque que l'un et l'autre sont gouvernés par les mêmes lois". A l'inverse, Jean Bodin, en 1576, montre qu'il y a deux mondes. Il y a le monde de l'âme et du salut, où Dieu est souverain et il y a le monde terrestre, la cité des hommes pour parler comme Saint Augustin, où il y a une souveraineté réelle : le pas accompli est décisif et il va avoir de très grandes conséquences. Puissance souveraine, la notion d'État, dans son acception moderne, est désormais définie. Elle reste cependant, pour l'instant, complètement abstraite. Nous restons au niveau des idées. Il faut des bouleversements historiques pour que ces idées soient approfondies, défendues et argumentées et pour qu'elles soient prises en charge par des hommes qui vont en faire des réalités pratiques. François Châtelet s'attache à analyser comment à l'orée du XVIIème siècle, la notion d'État prend un tournant décisif en posant la question du pouvoir légitime avec les philosophes John Locke et Thomas Hobbes. Il commence son analyse à ce moment de l'Histoire où, en 1649, un événement extraordinaire advient en Angleterre : "Le peuple de Londres s'instituant juge accomplit un acte extraordinaire : un roi, un roi de droit divin, qui a été sacré dans la grande cathédrale, a eu la tête coupée. (.) C'est un jugement qui est suivi d'un effet qui provoque un bouleversement complet, d'abord en Angleterre et ensuite dans toute l'Europe. L'exécution de Charles Ier en 1649 pose directement la question du pouvoir légitime. Après Machiavel et Bodin, "initiateurs" de la théorie politique, nous allons voir maintenant comme Thomas Hobbes et John Locke, deux penseurs anglais, vont être les fondateurs de la théorie politique". Par Emile Noël Réalisation Monique Veilletet François Châtelet : une histoire de la raison 10/20 - Thomas Hobbes et John Locke (1ère diffusion : 14/08/1992) Indexation web : Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France

SBS French - SBS en français
C'est arrivé un 25 décembre: Le couronnement de Charlemagne en 800

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Dec 25, 2021 6:54


Le 25 décembre de l'an 800, Charles Ier dit Charlemagne, déjà roi des Francs depuis plus de 30 ans, est couronné Empereur à Rome par le pape Léon III.

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes
Le Rituel des Musgrave • Episode 3 sur 3

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes

Play Episode Listen Later Nov 30, 2021 17:34


Le rituel Musgrave se présente sous la forme d'une feuille sur laquelle on peut lire :- À qui appartenait-elle ? - À celui qui est parti.- Qui doit l'avoir ? - Celui qui viendra.- Quel était le mois ? - Le sixième en parlant du premier.- Où était le soleil ? - Au-dessus du chêne.- Où était l'ombre ? - Sous l'orme.- Comment y avancer ? - Au nord par dix et par dix, à l'est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l'ouest par un et par un et ainsi dessous.- Que donnerons-nous en échange ? - Tout ce qui est nôtre.- Pourquoi devons-nous le donner ? - À cause de la confiance.Une fois ce texte déchiffré, Holmes comprend que cela mène à la couronne de Charles Ier, que le roi confia à Sir Ralph Musgrave lors de son exil pour qu'il la transmette à son successeur."Sherlock Holmes - Les enquêtes" un podcast Studio Minuit. Retrouvez nos autres productions :Paranormal : Histoires vraiesSurvivants : Histoires vraiesLes Zéros du Crimes : Histoires vraiesCrimes : Histoires vraiesEspions : Histoires vraies Morts Insolites : Histoires vraies Meurtres en France : Histoires vraies1 Mot 1 Jour : Le pouvoir des motsJe comprends R : le dictionnaire du nouveau millénaireSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/sherlock-holmes-les-enquetes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

tout holmes quel sous mot celui voir acast musgrave meurtres le rituel studio minuit charles ier morts insolites histoires motsje sherlock holmes les
SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes
Le Rituel des Musgrave • Episode 2 sur 3

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes

Play Episode Listen Later Nov 29, 2021 17:42


Le rituel Musgrave se présente sous la forme d'une feuille sur laquelle on peut lire :- À qui appartenait-elle ? - À celui qui est parti.- Qui doit l'avoir ? - Celui qui viendra.- Quel était le mois ? - Le sixième en parlant du premier.- Où était le soleil ? - Au-dessus du chêne.- Où était l'ombre ? - Sous l'orme.- Comment y avancer ? - Au nord par dix et par dix, à l'est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l'ouest par un et par un et ainsi dessous.- Que donnerons-nous en échange ? - Tout ce qui est nôtre.- Pourquoi devons-nous le donner ? - À cause de la confiance.Une fois ce texte déchiffré, Holmes comprend que cela mène à la couronne de Charles Ier, que le roi confia à Sir Ralph Musgrave lors de son exil pour qu'il la transmette à son successeur."Sherlock Holmes - Les enquêtes" un podcast Studio Minuit. Retrouvez nos autres productions :Paranormal : Histoires vraiesSurvivants : Histoires vraiesLes Zéros du Crimes : Histoires vraiesCrimes : Histoires vraiesEspions : Histoires vraies Morts Insolites : Histoires vraies Meurtres en France : Histoires vraies1 Mot 1 Jour : Le pouvoir des motsJe comprends R : le dictionnaire du nouveau millénaireSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/sherlock-holmes-les-enquetes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

tout holmes quel sous mot celui voir acast musgrave meurtres le rituel studio minuit charles ier morts insolites histoires motsje sherlock holmes les
Franck Ferrand raconte...
La tragédie d'Elisabeth Stuart

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Nov 19, 2021 22:56


En 1642, Charles Ier d'Angleterre, en grave conflit avec le parlement, doit fuir Londres. Il laisse derrière lui sa petite fille Elisabeth, désormais otage de la guerre civile. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Les Nuits de France Culture
"Gouverner", une Nuit d'archives sur le thème des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2020, avec Alain Juppé (6/11) : François Châtelet : "L'exécution de Charles Ier à Londres en 1649 est un bouleversement complet qui pose la question du pouvoi

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 11, 2021 37:00


durée : 00:37:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - "François Châtelet : une histoire de la raison 10/20 - Thomas Hobbes et John Locke". Après Machiavel et Bodin, François Châtelet analyse comment les deux penseurs anglais, Thomas Hobbes et John Locke, ont été les fondateurs de la théorie politique au XVIIème siècle, (1ère diffusion : 14/08/1992). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : François Châtelet Philosophe, historien de la philosophie, professeur d'université (1925-1985)

Les Nuits de France Culture
"Gouverner", une Nuit d’archives sur le thème des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2020, avec Alain Juppé (6/11) : François Châtelet : "L’exécution de Charles Ier à Londres en 1649 est un bouleversement complet qui pose la question du pouvoir légitime"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 11, 2020 37:00


durée : 00:37:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - "François Châtelet : une histoire de la raison 10/20 - Thomas Hobbes et John Locke". Après Machiavel et Bodin, François Châtelet analyse comment les deux penseurs anglais, Thomas Hobbes et John Locke, ont été les fondateurs de la théorie politique au XVIIème siècle, (1ère diffusion : 14/08/1992). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : François Châtelet Philosophe, historien de la philosophie, professeur d'université (1925-1985)

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes
Sherlock Holmes • Le rituel des Musgrave • Partie 4 sur 4

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes

Play Episode Listen Later Feb 28, 2020 13:05


SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes
Sherlock Holmes • Le rituel des Musgrave • Partie 3 sur 4

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes

Play Episode Listen Later Feb 28, 2020 12:53


SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes
Sherlock Holmes • Le rituel des Musgrave • Partie 2 sur 4

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes

Play Episode Listen Later Feb 28, 2020 13:39


SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes
Sherlock Holmes • Le rituel des Musgrave • Partie 1 sur 4

SHERLOCK HOLMES • Les enquêtes

Play Episode Listen Later Feb 28, 2020 12:08


Storiavoce
Puissance, conquêtes et démesures: les Empires à l'époque médiévale

Storiavoce

Play Episode Listen Later Jun 27, 2019 36:23


Dans les célèbres mémoires de madame de Rémusat, proche de Joséphine de Beauharnais, on peut lire un propos attribué à Napoléon Bonaparte, alors empereur des Français: « Le titre de roi est usé (…) celui que je porte est plus grand, il est encore plus vague, il sert l’imagination. » Le titre d’empereur et la notion d’empire ne renvoient pas seulement à une réalité politique et administrative mais à un ensemble de concepts et de réalités à l’imaginaire prospère : immensité d’un territoire, conquête, puissance, démesure, voire infini. Les empires impressionnent et alimentent des fantasmes et des rêves ; ils ont aussi et surtout structuré et caractérisé la période médiévale. Sylvain Gouguenheim, célèbre historien médiéviste vient de diriger la publication d’un ouvrage collectif sous le titre : Les Empires médiévaux, aux éditions Perrin. Nos invités, Carmen Bernand, grande spécialiste des sociétés et des peuples d'Amérique latine, et Florence Samsonis, qui travaille sur les relations entre le monde franc et byzantins, y ont participé. Elles répondent à Mari-Gwenn Carichon. Nos invitées: - Carmen Bernand est historienne et anthropologue, grande spécialiste des sociétés et des peuples d’Amérique latine. Elle est l'auteure du chapitre : « Les empires solaires des Amériques : les Mexicas et les Incas ». - Florence Sampsonis est historienne, docteur en histoire médiévale et notamment spécialiste des relations entre le monde franc et le monde byzantin, et l’histoire (sa thèse porte sur "L’administration de la Morée par Charles Ier d’Anjou (1267-1285). L’apport majeur d’une source délicate : les registres angevins." Elle est membre depuis 2019 du Comité Français des Études Byzantines. Elle est ici l'auteure du chapitre : « L’empire latin de Constantinople entre 1204 et 1261, l’ombre d’un Empire ». ___________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/

Voxlumen
Bienheureux Charles 1er d’Autriche

Voxlumen

Play Episode Listen Later Nov 17, 2017 31:04


Charles François Joseph de Habsbourg-Lorraine (Karl Franz Josef von Habsburg-Lothringen) (Persenbeug, 17 août 1887 – Funchal (Madère), 1er avril 1922) a été, du 22 novembre 1916 au 12 novembre 1918, le dernier empereur d'Autriche sous le nom de Charles Ier, le dernier roi de Hongrie sous le nom de Charles IV (IV. Károly) et le dernier roi de Bohême, sous le nom de Charles III. Fils aîné de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et de Marie-Josèphe de Saxe, héritier du trône depuis le 28 juin 1914, il a succédé à l'âge de 29 ans à son grand-oncle l'empereur François-Joseph Ier, qui avait régné 68 ans. L'Église catholique l'a déclaré bienheureux en 2004 et le fête le 21 octobre. Lu par : Edition Rassemblement à Son Image

Les chefs-d'œuvre de Chantilly
Gaston de France, duc d’Orléans par Antoine van Dyck (1634)

Les chefs-d'œuvre de Chantilly

Play Episode Listen Later Jun 8, 2012 2:11


Mme Garnier, conservatrice du musée Condé de Chantilly, présente Antoon van Dyck (1599-1641), lepeintre flamand, portraitiste célèbre et officiel de Charles Ier d’Angleterre - puis ce portrait avec ses symboles militaires et politiques (bâton de commandement, armure…). La caméra illustre ces aspects en en soulignant les détails puis en nous le faisant admirer dans sa globalité.

Hofburg de Vienne - Appartements impériaux, Musée Sisi, Collection d'argenterie

Cette salle, qui servit en dernier lieu de salon de réception à l‘empereur Charles Ier, est agrémentée de précieuses tapisseries de la manufacture des Gobelins de Paris, tissées en 1772 et 1776. Les médaillons s’inspirent de tableaux de François Boucher. Les meubles, le paravent et le garde-feu sont également tendus de Gobelins. L‘ensemble faisait partie du présent que Louis XVI offrit à son beau-frère, l‘empereur François-Joseph II. www.hofburg-wien.at | Download Tour-Guide (PDF)© by Schloß Schönbrunn Kultur- und Betriebsges.m.b.H.

kultur rouge boucher le salon louis xvi schlo gobelins joseph ii betriebsges download tour guide pdf charles ier
Hofburg de Vienne - Appartements impériaux, Musée Sisi, Collection d'argenterie
74 - Les appartements d’Alexandre/La pièce de passage

Hofburg de Vienne - Appartements impériaux, Musée Sisi, Collection d'argenterie

Play Episode Listen Later May 1, 2011 0:39


Les pièces du palais d‘Amélie situées au nord (vers la place du Ballhaus) furent occupées par le tsar Alexandre lors du Congrès de Vienne, qui se tint de 1814 à 1815, lorsque toutes les têtes couronnées d‘Europe se réunirent dans la capitale autrichienne après la chute de Napoléon, pour procéder à un nouveau partage de l‘Europe. A l‘époque où l‘impératrice Élisabeth résidait dans le palais d‘Amélie, elle y organisait des réceptions privées. Le palais d’Amélie servit de locaux administratifs au dernier empereur d‘Autriche, Charles Ier entre 1916 à 1918. www.hofburg-wien.at | Download Tour-Guide (PDF)© by Schloß Schönbrunn Kultur- und Betriebsges.m.b.H.

europe kultur passage alexandre napol congr vienne la pi autriche schlo appartements ballhaus betriebsges download tour guide pdf charles ier
Schloß Schönbrunn - Les salles d’apparat à l’étage noble

Au début du XIXe siècle, les murs du salon bleu chinois furent tendus de papier de riz peint à la main datant du XVIIIè siècle, tels que vous les voyez maintenant. Vous foulez en ce moment un sol qui fut témoin d’un important évènement historique : c’est dans cette pièce qu’eurent lieu les négociations qui aboutirent à la déclaration du 11 novembre 1918 par laquelle Charles Ier, le dernier empereur d’Autriche, renonça à l’exercice du pouvoir. Le lendemain, la République autrichienne fut proclamée, mettant ainsi fin aux plus de 600 ans de règne des Habsbourg. Charles ne voulut cependant pas abdiquer et dut prendre l’exil, ainsi que sa famille. Il mourut en 1922 à l’âge de 35 ans sur l’île de Madère ; sa femme Zita mourut en 1989 et fut inhumée dans la crypte impériale en tant que dernière impératrice d’Autriche. www.schoenbrunn.at | Download Tour-Guide (PDF)© by Schloß Schönbrunn Kultur- und Betriebsges.m.b.H.

kultur salon mad xviii bleu chinois vienne xixe autriche schlo habsbourg betriebsges download tour guide pdf schonbrunn charles ier schönbrunn