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Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non? Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé. Un déménagement pour Joan [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée. Les changements au travail [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça. Les transitions professionnelles [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition. Les transitions volontaires et involontaires [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact. Les transitions dans nos vies personnelles [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi. L'importance des temps d'arrêt [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne. Explorer ses temps de transitions [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ. Avoir une diversité de gens pour nous accompagner [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous. Ne pas fuir ses émotions durant les transitions [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire. Les multiples raisons derrières nos transitions [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle. Changer pour suivre son appel [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place. Faire des transitions pour demeurer authentique [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là. Transition en sororité [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive. Conclusion [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.
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Georges se comportant de plus en plus comme un fantôme, Bérénice va traîner dans les souterrains.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Clémence Bucher Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Anne-Lise Heimburger (Bérénice Legroin d'Armentière de Lapinville) Bernard Gabay (Georges Legroin) Saeed Mirzaei (Nader) Comédiens silhouettes Jeanne Mousel (Voix) Voix générique Christine Lhôte Ivan Cori Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Ne manquez pas la session EN DIRECT de juillet où Audrey nous emmènera plus en profondeur dans le puissant sujet de notre Autorité en Christ ! Découvrez où Audrey sera prochainement en consultant notre site web ! www.gotell.fr/itineraire Restez connectés avec Audrey Mack ! Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Histoire postée sur le site Creepypasta en Septembre par l'utilisateur CBenson1273.Voici son histoire : Je suis assise dans ma maison, seule, écoutant la télé en fond sonore et fixant ma médaille.Trois ans de sobriété. Dommage qu'il n'y ait personne pour l'apprécier. Ma vie est un désastre. Pas de famille, pas de partenaire, pas d'enfants – j'ai même dû commander cette fichue médaille moi-même.Je suis affalée sur le canapé à me morfondre quand j'entends un bruit. J'ouvre le panneau pour voir les caméras de l'entrée – rien. Je bascule sur la vue arrière quand j'entends un fracas.Quelqu'un est en train de s'introduire.J'ai acheté cette maison, loin de la ville, pour éviter les gens. Pourquoi sont-ils là ? Qu'est-ce que je fais ?Ok, Carmilla. Tu es préparée à ça.Je cours vers la cuisine, décidée à sortir par la porte de derrière, mais j'aperçois une voiture étrange qui tourne au ralenti, phares éteints.Nouveau plan.Source : https://www.reddit.com/r/shortscarystories/comments/1naazul/someone_broke_into_my_home/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Rejoignez Audrey ce mois-ci (juin) alors qu'elle prend le temps de répondre à certaines de vos questions les plus fréquentes lors de la session en direct ! Découvrez où Audrey sera prochainement en consultant notre site web ! www.gotell.fr/itineraire Restez connectés avec Audrey Mack ! Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Voici un extrait de l'épisode de demain avec Léo Primard, co-réalisateur du documentaire Inaction, où lui et sa chérie Célia Poncelin embarquent leur famille dans un road trip pour comprendre les freins à l'action climatique et comment les surmonter.Voir ou projeter le film Inaction : inaction-film.comSOMMAIRE 01:20 Questions mitraillette04:26 Il tend un piège à sa famille07:31 On sous-estime l'engagement des autres11:20 Climate Protectors13:52 Mieux vaut une bataille de potagers que de SUV16:20 On inspire tous quelqu'un18:57 Banlieues Climat21:03 Par où commencer23:22 L'impact du documentaire sur sa famille31:15 Pourquoi ça te tient à cœur ?__Soutenir Soif de Sens via Tipeee.__Merci au sponsor du mois : le Festival Agir à Lyon ! Ami Lyonnais, inscris-toi pour une journée de folie sur l'écologie et la solidarité à Lyon le 28 septembre !Au programme : Ateliers, balade sur la nature en ville et témoignages de reconversion pro ! L'Institut Transitions qui forme en 1 an aux métiers de la transition sera sur place.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Jérôme Marty et Zohra Bitan, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Écoute Audrey te partager des réflexions puissantes depuis sa dernière session à Libreville, au Gabon. Découvrez où Audrey sera prochainement en consultant notre site web ! www.gotell.fr/itineraire Restez connectés avec Audrey Mack ! Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Aujourd’hui dans le BOOST ! : «Worst of de la semaine» : Flo en a plein son casque des gars Pépère Brown dérape solidement… Quel est le MEILLEUR jouet de votre enfance ? Kirby dach comme 2e centre : c’est officiel… pour le moment Bonne écoute :)
Vous me les réclamez depuis des années : ça y est, je suis allée interviewer Hélène et Julien, alias les architectes Heju, pour qu'ils me racontent LEUR vie de chantier !Dans cet épisode, on parle de leurs débuts en tant qu'architectes, de travailler en couple, de leurs inspirations japonaises et scandinaves, de créativité, de trouver l'équilibre dans un budget travaux, de pin Douglas, de béton ciré, de zelliges et de marbre de Calacatta, du prix moyen au m2 d'une rénovation aujourd'hui, et de leur façon de gérer un chantier à travers deux de leurs projets gérés pour des clients récemment.Vous entendrez donc leurs conseils pour bien suivre et gérer un chantier, pour choisir le bon architecte pour votre projet travaux, ainsi que leurs meilleures adresses réno et déco...Rendez-vous sur ce lien pour visiter les appartements en photos et voir les Avant/Après des travaux. Mais je ne vous en dis pas plus, et je laisse place à l'histoire de deux rénovations menées par Hélène et Julien. Bonne écoute !*****NOTES DE L'ÉPISODE******- La visite en photos des appartements Saint-Antoine et Aumale : https://www.lechantierpodcast.fr/81-heju-chantiers-appartements- Le compte Instagram du podcast : @lechantierpodcast- Le compte Instagram de Heju Studio : @hejustudioMerci à mon partenaire Season Paper de soutenir cet épisode. Si vous cherchez de magnifiques papiers peints aux motifs intemporels pour un quotidien inspirant, rendez-vous sur https://fr.seasonpapercollection.com ou sur leur compte Instagram @seasonpapercollection ! Surtout qu'ils m'ont gentiment proposé un code promo pour vous, auditeurs du podcast, et vous aurez donc -15% sur votre commande, sans limite dans le temps et sans minimum d'achat, avec le code LECHANTIER. Ne me remerciez pas
durée : 00:06:25 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Virginie Mourthé - En pleine guerre froide, Raymond Aron s'exprimait sur la stratégie nucléaire au micro de Jean-Pierre Elkabbach dans "Inter actualités", une émission diffusée pour la première fois le 18 décembre 1963 sur Paris Inter. - invités : Raymond Aron Philosophe et sociologue (1905-1983)
Avec : Benjamin Amar, professeur d'histoire-géographie. Élise Goldfarb, entrepreneure. Et Jacques Legros, journaliste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Invité : Sylvain Maillard, député Ensemble de Paris et président du groupe Renaissance de Paris Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu es à deux doigts de vendre votre cours en ligne en mode automatique ! Ma cliente est passée de 0 vente de cours à 1 000 dollars en seulement 48 heures, avec moins de 2 000 abonnés et 200 abonnés à sa newsletter. Si vous pensez qu'il suffit de mettre un lien vers votre cours à 400 dollars dans votre bio pour le vendre, cette vidéo vous ramènera à la réalité. Je te dévoile la stratégie exacte qui a incité les gens à s'inscrire à son cours AVANT son lancement et je te révèle les 7 erreurs fatales qui tuent la plupart des ventes de cours. Des catastrophes dans la structure des cours aux maladresses marketing en passant par les erreurs de timing lors du lancement, si tu as du mal à vendre ton cours en ligne, tu commets probablement au moins 3 de ces erreurs. Arrête de laisser passer des opportunités lucratives et commence à vendre des cours qui convertissent réellement !Support this podcast at — https://redcircle.com/sois-ta-propre-verite/exclusive-content
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Didier Giraud et Bruno Poncet, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chaque matin à 8h10 sur Chérie FM, Tiffany vous dévoile le chiffre qui fait l''''actualité !
Hello, j'espère que tu vas bien, que tu as passé un bel été, et que la rentrée se déroule en douceur. Ça faisait un petit moment que tu n'avais pas entendu ma voix ou lu mes mots : le dernier épisode datait du début du mois d'août. J'ai pris le temps de réfléchir, de poser mes intentions pour ce podcast et pour tout ce que j'ai envie de partager avec toi. J'en suis arrivée à la conclusion que, pour l'instant, un rythme d'un épisode par mois est ce qui me convient le mieux.Je préfère miser sur la régularité et l'engagement plutôt que de me disperser. Bien sûr, si une actualité brûlante surgit ou si un sujet me touche particulièrement, je pourrai toujours faire un épisode bonus. Mais en ce moment, avec la fin d'année qui s'annonce bien chargée, je préfère rester réaliste et tenir la cadence.Et aujourd'hui, j'ai envie de te raconter ce qui a bougé ces dernières semaines, ce qui a traversé ma tête et mon cœur, ce qui m'a révoltée aussi… Parce qu'on va parler de visibilité, de place en librairie, de commentaires parfois violents, mais aussi de mon parcours d'autrice, depuis mes premiers mots d'enfant jusqu'à la signature de mon roman Comète en maison d'édition.Le déclic : chercher des livres qui ressemblent à ComèteTout a commencé par une scène toute simple, presque banale : en juin, j'étais à Paris et j'ai eu envie d'aller fouiller en librairie. Pas pour acheter au hasard, mais pour répondre à une question très précise : où sont rangés les romans contemporains écrits par des personnes noires françaises, avec des personnages noirs ? Pas francophones venus d'ailleurs, pas des traductions, mais bien des voix d'ici, en France.Je suis allée dans trois FNAC et trois grandes librairies. Et j'ai fait chou blanc. Personne n'a pu m'orienter. Je ne trouvais pas ce que je cherchais. Bien sûr, je sais que ces livres existent, mais leur invisibilité m'a sauté au visage. Et immédiatement, une question m'a frappée : le jour où Comète sortira en librairie, où sera-t-il rangé ?Parce que soyons honnêtes : si un roman est rangé par la tranche dans un rayon anonyme, il est invisible. S'il n'est pas mis en avant avec d'autres livres similaires, comment le lecteur ou la lectrice lambda pourra-t-il tomber dessus ? Et si, au contraire, il est tout seul, isolé, est-ce qu'il ne deviendra pas “trop” ? Trop ostentatoire, trop intrigant ?Je me suis perdue dans ces questions, pas toujours rationnelles peut-être, mais profondément liées à une réalité : je n'ai pas trouvé de romans qui ressemblent au mien.Oui, il y a des exceptions, comme Léonora Miano. Mais si on ajoute le critère du Young Adult, alors là… c'est encore plus vide. Et si en plus on cherche un roman contemporain qui ne parle pas uniquement de racisme ou d'esclavage mais aussi d'identité, de trauma, d'amitié, d'amour… on touche au désert.L'invisibilisation : un sujet qu'on ne peut pas taireAu départ, je me suis dit : “ok, c'est ta réflexion perso, pas besoin d'en parler.” Je me suis convaincue que le sujet était déjà “vu, connu, revu”. Mais c'était sans compter sur une vidéo d'une influenceuse littéraire, moisreadingbooks, qui a dénoncé l'absence de personnages noirs sur les couvertures des romances à la FNAC.Sa vidéo, les commentaires, les débats… tout ça m'a rappelé que non, ce n'est pas un sujet clos. L'invisibilisation est toujours là, bien vivace. Et mon expérience dans les rayons parisiens le confirmait.Alors j'ai décidé d'en parler moi aussi. J'ai posté des vidéos, partagé mes réflexions. Et évidemment, les commentaires haineux n'ont pas tardé. J'étais préparée à la critique, mais je ne m'attendais pas à une telle déferlante. Certaines personnes laissent tomber la haine comme on jette un déchet : sans lire, sans chercher à comprendre qui est en face.Parmi ces messages, il y en a un qui m'a particulièrement marquée – au point de m'avoir fait rire tant il était violent. Quelqu'un a écrit que si ces livres n'existaient pas, c'était parce que “les personnes noires ne savent pas écrire”. Oui, tu as bien lu. Je l'ai vu sur TikTok, sur Instagram, sous plusieurs formes, mais toujours avec la même idée.Bien sûr, je sais que ces gens ne représentent pas tout le monde. Mais quand les messages se multiplient, quand ce n'est jamais la même personne et que pourtant les propos se ressemblent, alors oui, ça reflète une manière de penser encore présente en France. Et ça, il faut le dénoncer.Ma réponse : documenter, inspirer, rassemblerPlutôt que de me taire, j'ai décidé de documenter ma vie d'autrice. De montrer les coulisses, les difficultés, les petites victoires aussi. Parce que si je partage, peut-être que d'autres personnes noires oseront le faire aussi. Peut-être qu'on pourra s'allier, se donner des conseils, trouver des moyens d'améliorer notre visibilité en librairie.Parce que soyons clairs : le seul vrai critère devrait être la qualité d'un roman. Pas la couleur de peau de son autrice. Pas le fait que les personnages soient noirs ou pas. Si une histoire est originale, bien écrite, en accord avec la ligne éditoriale d'une maison, pourquoi devrait-elle avoir moins de chances ?Quand on me dit “s'il n'y a pas ces romans, c'est qu'il n'y a pas de demande”… je ne peux pas m'empêcher de repenser à l'industrie cosmétique. Pendant longtemps, les grandes marques proposaient un seul fond de teint “pour toutes les peaux noires”. Elles ignoraient une énorme partie du marché. Puis Rihanna est arrivée avec Fenty Beauty et a prouvé qu'en réalité, la demande était là. Qu'il suffisait d'écouter.Je me demande souvent si un jour, une maison d'édition indépendante aura le courage de créer ses propres canaux de diffusion, ses propres codes, pour répondre à cette demande ignorée. Peut-être que oui. Peut-être que non. Mais ce qui est sûr, c'est qu'avec le contexte actuel en France – où l'extrême droite rachète des groupes éditoriaux – il est urgent qu'on agisse.Du vlog au podcast : trouver le bon formatC'est pour ça que j'ai commencé à poster des vlogs courts sur Instagram. Parce que je sais que beaucoup de gens n'ont pas le temps pour du contenu long. Ils ne lisent même pas les descriptions. Alors j'essaie d'être concise. Mais je sais aussi qu'il y a des personnes comme toi, qui aiment plonger dans du contenu plus long, prendre le temps. C'est pour ça qu'existent ce podcast et cette newsletter : pour raconter autrement.Et pour ce premier “cycle” de vlogs, j'ai demandé à mes abonnés s'ils voulaient que je commence par mon parcours d'autrice ou par mes outils. C'est mon parcours qui a gagné. Alors voilà, je t'emmène avec moi dans ce récit.Les débuts : une machine à écrire et des mots sombresMon histoire avec l'écriture a commencé très tôt. À 6 ans, on m'a offert une petite machine à écrire, sous forme de jouet. J'y tapais des mots, des débuts de phrases, des embryons d'histoires. Mais c'est vraiment à 11 ans que tout s'est déclenché : j'écrivais des nouvelles sombres, parfois macabres. J'avais un côté dark assumé, comme beaucoup d'ados. Et en parallèle, je tenais un journal intime… mais en poésie.Pourquoi la poésie ? Parce qu'au lycée, j'ai découvert Les Fleurs du Mal. Et ce recueil m'a happée. Il m'a donné envie de traduire mes pensées en vers, de transformer mes émotions en images.À 15 ans, j'ai même commencé une saga de science-fiction. J'ai atteint 70 pages avant d'abandonner. Quand je repense à Comète aujourd'hui, je souris : à l'époque, je croyais qu'écrire 70 pages, c'était énorme.La blessure : “tu ne seras pas écrivaine”Et puis il y a eu un moment décisif. J'étais au lycée Louis-le-Grand, l'un des meilleurs de France. J'ai osé montrer mes poèmes à ma prof de français. Sa réponse a été un coup de massue : “ce n'est pas de la poésie, et de toute façon tu ne seras jamais écrivaine, pas en tant que femme noire en France.”Ces mots m'ont blessée profondément. J'ai rangé mes cahiers. Et la vie a pris le dessus. On m'a répété qu'il fallait être autonome, indépendante, surtout en tant que femme noire dans un pays raciste. Alors j'ai suivi le chemin “sûr” : prépa, école de commerce, une carrière dans le marketing digital.Pendant dix ans, j'ai enchaîné désillusions, burn-outs, fatigue. Mais je me disais : “au pire, tu écriras à la retraite.”La renaissance : Instagram et l'auto-éditionPuis il y a eu le confinement. Une pause forcée. Un moment de respiration. Et là, je me suis dit : “et si c'était le moment de revenir à ton rêve d'enfant ?”J'ai ouvert un compte Instagram en mai 2020. J'ai posté des textes. Les retours ont été encourageants. Et en décembre, six mois plus tard, j'ai auto-publié mon premier recueil : au-delà de nos maux. Il s'est vendu à près de 2000 exemplaires, dont 500 rien que la première année.En 2021, j'ai commencé à animer des ateliers d'écriture. En 2023, j'ai publié un deuxième recueil, tant que j'aimerai. Et surtout, j'ai pris une décision : me lancer dans l'écriture d'un roman.L'étape décisive : la formation LICARES et ComètePour ne pas me lancer dans le vide, j'ai suivi la formation LICARES (avec le code promo MAHUNA, tu bénéficies d'une réduction, détails en bas). Elle m'a appris la structure, la rigueur, les attentes du monde éditorial. J'ai compris que l'édition n'était pas seulement une affaire de passion, mais aussi une entreprise avec ses contraintes.Grâce à cette formation, j'ai pu développer Comète. L'idée est née en mars 2024, nourrie par plusieurs projets avortés. J'ai écrit, réécrit, bêta-testé. En janvier 2025, le manuscrit était terminé. En avril, j'ai rencontré mon éditrice. En juin, j'ai signé le contrat.Tout est allé vite. Trop vite presque. Mais j'ai eu cette chance incroyable : c'est l'éditrice qui est venue me chercher.Et maintenant ?Aujourd'hui, j'attends ses retours pour entamer les corrections éditoriales. En parallèle, j'ai déjà terminé le tome 2, qui est en réalité un préquel. Je travaille aussi avec mon agente littéraire pour trouver la bonne maison.Quand je regarde mon parcours, je me sens encore “bébé autrice”. Mon premier livre auto-édité est sorti en 2020 : ça ne fait “que” quatre ans. Mais en même temps, j'ai l'impression d'avoir parcouru un monde.Et surtout, je sais pourquoi j'écris. J'écris pour raconter mes histoires, mais aussi pour réduire l'invisibilisation. Pour qu'un jour, une jeune fille noire de 11 ans puisse entrer dans une librairie et trouver un roman où elle se reconnaît.Je sais que je ne suis pas la première à porter cette lutte. Mais je crois à la force du nombre, à la puissance des voix qui s'élèvent. Tant qu'on continue d'en parler, il n'y a pas de raison pour que rien ne change.Alors je continuerai, sur Instagram, dans ce podcast, dans cette newsletter. Je continuerai à écrire mes colères, mes espoirs, mes histoires. Parce qu'au fond, tout est lié : la littérature, la visibilité, l'émotion, le soin.Merci d'avoir pris le temps de me lire. Merci d'être là. Et prends soin de toi, de tes émotions, de ta créativité. On en aura besoin pour la suite.La Formation LICARESAvec le code MAHUNA (lien affilié), bénéficie de 80€ de réductionDates : Du 6 octobre au 14 décembre 2025Inscriptions ouvertes : Du 8 septembre au 28 septembreSi tu ne sais pas par où commencer pour écrire un roman, si tu veux envoyer un roman de qualité professionnel et le faire correctement, je te recommande cette formation. Elle a été fondamentale dans ma réussite. Je te prépare un prochain épisode avec tous les détails. This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Le poste de François Bonnardel sacrifié. Sondage: la CAQ descendrait en 4e position… Vers un autre SAAQclic? Le premier ministre français démissionnera aujourd’hui. Epstein: voici la lettre qui «n’existait pas». Coup de théâtre: Révolution est de retour Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, Yves Camdeborde, chef restaurateur, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Emmanuel De Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Hello l'équipeOn se retrouve pour un nouvel épisode de CA KOUMA !La pire chose que vous avez trouvé dans le téléphone de quelqu'un
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Ça nous est tous arrivé d'être confronté à un mensonge, que ce soit de la part d'un collègue, d'un manager ou d'un membre de notre équipe. Mais comment réagir sans exploser ou en faire une montagne ?
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Dans cette leçon, vous apprendrez les phrases suivantes : Tu attends qui ? / Tu attends quelqu'un ? / J'attends un ami. / Désolé, je suis en retard. Tu attends depuis combien de temps ? / Ça fait quinze minutes que j'attends ici. / Tu pars maintenant ? / Je vais attendre encore cinq minutes, puis je vais partir. / Quelqu'un t'attend ? / Je dois y aller. Mes enfants attendent.
Dans cette leçon, vous apprendrez les phrases suivantes : Tu attends qui ? / Tu attends quelqu'un ? / J'attends un ami. / Désolé, je suis en retard. Tu attends depuis combien de temps ? / Ça fait quinze minutes que j'attends ici. / Tu pars maintenant ? / Je vais attendre encore cinq minutes, puis je vais partir. / Quelqu'un t'attend ? / Je dois y aller. Mes enfants attendent.
[Attention, certaines scènes racontées peuvent heurter la sensibilité des personnes fragiles.] Retour sur une saison événement en 8 épisodes qui vous a marqués. Voici le drame familial le plus emblématique du XXème siècle : l'affaire Grégory. Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, 4 ans, est retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges. Depuis près de 40 ans, cet infanticide est toujours irrésolu. Ce cold case français a connu des décennies de rebondissements et de fausses pistes. Dans cette saison événement, Caroline Nogueras retrace toute l'enquête, au cœur de l'intimité des familles Villemin, Jacob, Laroche, Bolle… En invitée exceptionnelle, nous recevons Maître Marie-Christine Chastant-Morand, l'avocate du couple Villemin. Caroline Nogueras sera aussi accompagnée de deux invités pour éclaircir les zones d'ombre : Thibaut Solano, auteur de “La Voix rauque” et le journaliste Jacques Expert qui a couvert toute l'affaire à l'époque. Bernard Laroche, la piste inaboutie 150 personnes sont passées à la gendarmerie pour se soumettre à la dictée. Et une écriture semble correspondre à celle du corbeau. Celle de Bernard Laroche. Le 31 octobre, Bernard et Marie-Ange sont de nouveau interrogés. Lui répète ce qu'il a déjà dit. Au moment du meurtre, il était chez son cousin Michel Villemin. Ce dernier a confirmé. Vers 18h, il est allé acheter du vin. La caissière a confirmé sa présence. Entre les deux, un collègue de l'usine Zonca lui a fait faux bon, il est passé chez la tante Louisette. Quelqu'un peut le confirmer ? Oui, sa belle sœur Murielle, une collégienne de 15 ans, était là. La jeune femme entendue par les gendarmes dit qu'elle est arrivée après lui. Leurs récits ne collent pas... Production et diffusion : Bababam Originals Ecriture : Virginie Guedj Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Emmanuel de Villiers et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ? Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes. Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America. Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis. En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ? Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre. Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. » Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba. Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ? Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale. Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde. Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ? Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début. Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ? On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie. Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel. Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres. Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré. Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ? Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville. Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ? C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste. À tout prix ? À tout prix. En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ? Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot. À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé ! Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée. … Et de rester fidèle à ses convictions. Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous… C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour. Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ? Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité. Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier. Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ? Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»
REDIFF - En plein mois d'août, il est parfois difficile de trouver une boulangerie ouverte ! Mais au fait, pourquoi un artisan qui fabrique du pain, on appelle ça un boulanger ? Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le dimanche 3 août, 18ème dimanche du temps ordinaire. En ce moment à Rome, ils sont des milliers à se rassembler pour le week-end final du Jubilé des jeunes voulu par le Pape.Pour commencer ce temps de prière, j'imagine une foule, au milieu de laquelle un homme dialogue avec Jésus, et Jésus répond par une parabole. Je peux lui parler moi aussi : Seigneur, donne-moi la grâce de choisir les chemins qui... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Donne-moi seulement de t'aimer de Ignace de Loyola interprété par Laurent Grzybowski - Mille raisons d'espérer © ADF-Bayard Musique ; Rooftops and rainbows de Keri Newdigate interprété par Keri Newdigate - Still waters © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
Pour ce 4ème épisode de NoBullshit, je retrouve Albert Moukheiber, neuroscientifique et psychologue clinicien, pour explorer des questions simples mais sans réponse évidente.Peut-on vraiment changer quelqu'un ? Comment aider un proche à sortir d'un comportement toxique ?Et pourquoi on tient autant à mettre des étiquettes sur les autres et soi-même ?On parle de ce qui rend le changement possible ou pas.Des comportements qu'on peut transformer, et de ceux qu'il est vain de vouloir changer.Et de la difficulté à évoluer quand on s'est longtemps défini par une étiquette, un tempérament, ou un “je suis comme ça”.Bonne écoute et n'hésitez pas à nous partager vos questions pour les prochains épisodes de No Bullshit sur le compte instagram InPower : https://www.instagram.com/inpowerpodcast/?hl=fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La première fois que j'ai lu un post de Ludivine Gil, j'ai senti un truc rare. Quelqu'un qui ne cherche pas à briller. Mais qui rayonne. Ludivine est coach pour dirigeants et entrepreneurs. Elle ne joue pas un rôle. Elle ne cherche pas à impressionner. Elle parle vrai. Elle vit ce qu'elle transmet. Et c'est pour ça qu'on lui fait confiance. Je voulais absolument l'inviter sur mon podcast.
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durée : 00:18:45 - Lectures du soir - "C'était une nuit calme, la mer n'arrivait pas à avancer d'un pouce sur le rivage. Quand elle est ainsi, on ne dirait pas de la mer mais du ciel. Au-dessus du cercle de nos têtes, des étoiles pleuvaient à mitraille, sans un souffle d'air dans les pins. "
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