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Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aujourd'hui, Charles Consigny, Zohra Bitan et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Après une escalade militaire ayant provoqué la mort de plus de 70 personnes, l'Inde et le Pakistan ont convenu d'un accord de cessez-le-feu le samedi 10 mai 2025. Si les armes se sont tues, la guerre de l'information, elle, se poursuit entre New Delhi et Islamabad. D'un côté comme de l'autre, des comptes de propagande continuent de diffuser massivement des fausses informations afin de présenter leur pays comme le vainqueur de cette confrontation. À l'instant où le cessez-le-feu aérien, terrestre et maritime a été annoncé, la bataille numérique entre l'Inde et le Pakistan n'a pas baissé en intensité. Au contraire, les comptes de propagande ont rapidement réorienté leurs narratifs autour de deux axes : la glorification de l'action de leur armée et l'humiliation de l'adversaire. Pour y parvenir, différents modes opératoires sont employés, du simple montage photo au deepfake sophistiqué.La guerre des deepfakesÀ ce jour, de nombreux politiques indiens et pakistanais en ont fait les frais, à commencer par le Premier ministre indien, Narendra Modi. Dans une vidéo d'une minute et treize secondes, on pense l'entendre présenter ses excuses, en hindi, au peuple indien : « Le Pakistan nous a complètement détruits. Notre économie s'effondre. Aucun investissement n'est à venir. Les marchés sont déserts. (...) Nous avons essayé de faire la guerre. Mais maintenant, nous réalisons que nous avons commis une grave erreur. Je présente mes excuses ». En réalité, Narendra Modi n'a jamais tenu ces propos.Cette vidéo a été générée via l'intelligence artificielle. L'analyse visuelle du mouvement de ses lèvres, ainsi que les détecteurs d'IA que nous avons utilisés, le confirment. C'est un deepfake, un hypertrucage audio et visuel. La voix du Premier ministre indien a été fabriquée de toutes pièces. À noter que le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l'Intérieur indien ont également été ciblés par ce type de deepfake.Côté Pakistanais, c'est le porte-parole de l'armée qui en a été victime. En effet, une vidéo artificielle du général Ahmed Chaudhry a semé le trouble sur les réseaux sociaux. Durant une minute et trente-et-une secondes, on croit l'entendre reconnaître la perte de « deux avions Chengdu JF-17 ». Sauf qu'une nouvelle fois, il s'agit d'un deepfake. Ahmed Chaudhry n'a jamais prononcé un tel discours.L'extrait provient d'une conférence de presse de l'armée pakistanaise tenue le 27 décembre 2024, soit bien avant l'escalade militaire avec l'Inde. Quelqu'un a fourni ces images à une IA pour manipuler le discours du porte-parole de l'armée.La bataille des chiffresCette infox ciblant le porte-parole de l'armée pakistanaise est le symbole de la guerre des chiffres qui se joue actuellement entre les deux pays. Chaque camp publie quotidiennement des bilans concernant les supposées destructions matérielles et humaines infligées à l'adversaire.Ces données sont impossibles à vérifier de façon indépendante à ce stade. Mais pour donner de la crédibilité à ces chiffres, la propagande pro-pakistanaise a détourné l'identité de plusieurs médias occidentaux. Une infographie avec le logo de CNN affirme par exemple que l'Inde aurait notamment perdu 6 avions de combats, 553 drones et un système de défense antiaérien S400. Sauf qu'en réalité, le média américain n'a jamais publié ce tableau comparatif.Contacté par le média de vérification, Logically Facts, un porte-parole de CNN, a confirmé que « cette image est fabriquée. CNN n'a jamais relayé cette information ».Dans la même veine, un article à la gloire de l'armée de l'air pakistanaise et attribué au Daily Telegraph circule ces derniers jours sur la toile. Mais là encore, c'est une fausse information. Le Daily Telegraph n'a jamais publié une telle information.
Quelqu'un m'a demandé un jour comment j'arrivais à vivre libre de mon passé oppressant. Ma réponse fut très simple : Dieu m'a donné la grâce et la volonté d'affronter la réalité sur moi-même. J'ai grandi sur un champ de bataille. À cause de mon tempérament vif, j'étais énervée la plupart du temps. Et à cause de ce stress, j'ai grandi dans un état de déprime, de déception et de découragement constant. Je rêvais d'une autre vie, mais ces désirs ne résolvaient rien. Je perdais mon temps à tenir pour responsables de mes problèmes ma famille et mon passé. Dieu m'a finalement montré que je devais arrêter de désirer que les choses soient autrement et que je devais commencer à prendre mes responsabilités. Je devais arrêter d'accuser les autres et mes circonstances, et arrêter de me trouver des excuses. Vous vivez peut-être une situation similaire. Affronter la réalité sur vous-même peut vous faire peur, mais vous n'avez pas à le faire seul. Si vous demandez à Dieu son point de vue sur votre situation, il vous aidera à vous prendre en mains. Il vous montrera vos défauts, vous aidera à assumer vos responsabilités et à vivre une vie paisible. Aujourd'hui, n'ayez pas peur d'affronter la vérité sur vous-même, mais laissez Dieu vous guider vers un nouveau lendemain.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le jeudi 15 mai et nous faisons mémoire de saint André Bobola.Jésuite du XVII° siècle, André Bobola fut un grand prédicateur, qui chercha à réconcilier catholiques et orthodoxes dans l'Est de la Pologne. Il poussa cet engagement jusqu'au martyre, par les mains des cosaques. Il est l'un des saints patrons de la Pologne. A son image, je demande à Dieu de faire de moi un instrument de paix et de réconciliation.... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Barka (chant polonais) de Stanisław Szmidt interprété par Stanisław Szmidt - Pas d'album © Creative Commons Youtube Audio Library ; It is well with my soul de Traditional interprété par Jeff Wahl - The Hymns Album © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
Avec : Jean-Philippe Doux, journaliste et libraire. Élise Goldfarb, entrepreneure. Et Frédéric Hermel, journaliste RMC. - Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« Si quelqu'un reçoit celui que j'envoie, il me reçoit moi-même » (Jn 13, 16-20)Méditation par Sœur Catherine de CosterChant Final : "Avec la force de l'Esprit" de GRZYBOWSKI LaurentDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, c'est au tour de Louis Sarkozy, auteur de "Napoléon Bonaparte : L'Empire des Livres" (Éd. Passés Composés), de faire face aux GG. - L'émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi.
Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
Election du pape Léon XIV : ‘' C'est quelqu'un de simple et de fraternel '', déclare le Cardinal Maurice Piat by TOPFM MAURITIUS
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Pour plus d'informations : https://www.francaisauthentique.com/pense-a-ca-la-prochaine-fois-que-tu-seras-agace-par-quelquun
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Joëlle Dago-Serry et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jérôme Marty et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Dans son zapping, Dimitri Vernet revient sur les évènements du jour sur Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Ce gang était de plus en plus brutal. Quelqu'un allait forcément être tué, soit un employé de banque, soit un client, soit un policier dépêché sur les lieux. Quelqu'un allait être tué tôt ou tard, c'était inévitable."Dans le New Jersey, un policier en patrouille est victime d'une tentative de meurtre. Le même soir, une fusillade a lieu non loin de là. Le FBI apprend que ces incidents sont l'œuvre d'un gang, qui prévoit maintenant de braquer une banque. Aidés par un ancien policier infiltré parmi les criminels, les enquêteurs feront tout pour démanteler cette organisation avant qu'elle ne fasse de nouvelles victimes.“Les dossiers du FBI” est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle "FBI Files" produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Miranda Leigh et Allison Erkelens, et réalisé par Joe Wiecha.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Marie AgassantMontage : Johanna LalondeAvec la voix d'Emmanuel Rehbinder Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Aujourd'hui 1er mai, les boulangeries seront donc fermées et on ne pourra pas acheter de pain. Mais au fait, pourquoi une personne qui fabrique du pain, on l'appelle un boulanger ? Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hausse tarifaire jugée injuste pour les usagers des couronnes, interruptions de service fréquentes, fermetures de stations, recul de l’offre : la grogne monte. L’ATCRS demande un gel des tarifs et un engagement financier accru du gouvernement. Entrevue avec Jean-Michel Laliberté, porte-parole pour l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La condition “indigne” de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Retour sur les pannes majeures causées par les orages au Québec et les conséquences pour les citoyens. Puis, discussion sur les propos de Donald Trump qui blâme Joe Biden pour la situation économique actuelle. La rencontre Dubé-Dutrizac avec Alexandre Dubé. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Flora Ghebali et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Le Barreau des arts fête ses cinq ans. Cette association française fondée par de jeunes avocats apporte une aide bénévole aux artistes précaires et notamment aux artistes étrangers. Droit d'auteur, droit à l'image, droits voisins, les artistes sont souvent démunis face aux acteurs de l'industrie culturelle. Le Barreau des arts leur offre des analyses et des conseils gratuitement. Avijit Gosh est un peintre indien. Il vit dans un petit studio du 13e arrondissement de Paris. L'an dernier, il a fait appel aux avocats du Barreau des arts, alors qu'un imprimeur prétendait avoir des droits sur ses peintures. « Pour moi, c'est vraiment une bonne expérience. Quelqu'un, une société, une organisation m'a écouté », se réjouit-il.Les avocats du Barreau des arts ont étudié son dossier, puis ont adressé une lettre à l'imprimeur qui a abandonné ses demandes infondées. L'association gère ainsi une centaine de dossiers par an. Musiciens, plasticiens, comédiens, écrivains, tous les domaines artistiques sont concernés. « Nous allons prendre en compte deux critères : le fait que ce soit du droit d'auteur, et que cela réponde aux critères de l'aide juridictionnelle, puisque l'on va aider des artistes en situation de précarité. Ensuite, on va transmettre le dossier à un étudiant bénévole qui va travailler dessus, appeler l'artiste, réunir des pièces complémentaires. Puis, à un avocat qui va prendre le temps de conseiller de manière personnalisée l'artiste sur sa problématique », détaille Corentin Schimel, juriste et photographe, l'un des cofondateurs de l'association. Être en position de négocier pour l'artiste Le Barreau des arts intervient sur les questions de droits d'auteurs uniquement, les contrats, leurs déséquilibres possibles, les questions de plagiat et de contrefaçon. « Je pense que ce que l'on fait, c'est donner des outils pour que l'artiste se sente en mesure de négocier face, parfois, à une institution ou un partenaire plus fort entre guillemets ou qui est accompagné juridiquement. Et donc d'être dans une position pour négocier », estime Lucie Tréguier, cofondatrice et présidente du Barreau des arts. L'idée générale est d'éviter d'aller jusqu'au procès. La plupart des cas se résolvent par la négociation. « Ce sera du règlement amiable du dossier, donc on va aiguiller la personne en lui disant : "Voilà, on te conseille de faire valoir tes droits de telle manière, de revendiquer tel fondement", et puis d'aller discuter avec la personne pour essayer de s'arranger. Surtout dans le domaine de la musique qui s'y prête beaucoup », constate Aurélie Leroy, avocate.Soixante-quinze avocats collaborent avec le Barreau des arts. Tous le font pro bono, c'est-à-dire bénévolement. « Je pense que c'est une bonne balance avec notre métier d'avocat. Ce que l'on propose dans le cadre du barreau des arts, c'est vraiment d'aider les plus précaires qui n'auraient pas accès au droit. Et dans ma vision du métier, c'est quelque chose qui est important », confie Lucie Tréguier. Dans les rares cas où l'artiste est obligé de faire appel aux tribunaux pour trancher un litige, le Barreau des arts peut faire jouer le droit de suite et obtenir une prise en charge des frais d'avocat de leur bénéficiaire.À lire aussiFrance: rapport accablant d'une commission d'enquête sur les violences dans le milieu artistique
Le Barreau des arts fête ses cinq ans. Cette association française fondée par de jeunes avocats apporte une aide bénévole aux artistes précaires et notamment aux artistes étrangers. Droit d'auteur, droit à l'image, droits voisins, les artistes sont souvent démunis face aux acteurs de l'industrie culturelle. Le Barreau des arts leur offre des analyses et des conseils gratuitement. Avijit Gosh est un peintre indien. Il vit dans un petit studio du 13e arrondissement de Paris. L'an dernier, il a fait appel aux avocats du Barreau des arts, alors qu'un imprimeur prétendait avoir des droits sur ses peintures. « Pour moi, c'est vraiment une bonne expérience. Quelqu'un, une société, une organisation m'a écouté », se réjouit-il.Les avocats du Barreau des arts ont étudié son dossier, puis ont adressé une lettre à l'imprimeur qui a abandonné ses demandes infondées. L'association gère ainsi une centaine de dossiers par an. Musiciens, plasticiens, comédiens, écrivains, tous les domaines artistiques sont concernés. « Nous allons prendre en compte deux critères : le fait que ce soit du droit d'auteur, et que cela réponde aux critères de l'aide juridictionnelle, puisque l'on va aider des artistes en situation de précarité. Ensuite, on va transmettre le dossier à un étudiant bénévole qui va travailler dessus, appeler l'artiste, réunir des pièces complémentaires. Puis, à un avocat qui va prendre le temps de conseiller de manière personnalisée l'artiste sur sa problématique », détaille Corentin Schimel, juriste et photographe, l'un des cofondateurs de l'association. Être en position de négocier pour l'artiste Le Barreau des arts intervient sur les questions de droits d'auteurs uniquement, les contrats, leurs déséquilibres possibles, les questions de plagiat et de contrefaçon. « Je pense que ce que l'on fait, c'est donner des outils pour que l'artiste se sente en mesure de négocier face, parfois, à une institution ou un partenaire plus fort entre guillemets ou qui est accompagné juridiquement. Et donc d'être dans une position pour négocier », estime Lucie Tréguier, cofondatrice et présidente du Barreau des arts. L'idée générale est d'éviter d'aller jusqu'au procès. La plupart des cas se résolvent par la négociation. « Ce sera du règlement amiable du dossier, donc on va aiguiller la personne en lui disant : "Voilà, on te conseille de faire valoir tes droits de telle manière, de revendiquer tel fondement", et puis d'aller discuter avec la personne pour essayer de s'arranger. Surtout dans le domaine de la musique qui s'y prête beaucoup », constate Aurélie Leroy, avocate.Soixante-quinze avocats collaborent avec le Barreau des arts. Tous le font pro bono, c'est-à-dire bénévolement. « Je pense que c'est une bonne balance avec notre métier d'avocat. Ce que l'on propose dans le cadre du barreau des arts, c'est vraiment d'aider les plus précaires qui n'auraient pas accès au droit. Et dans ma vision du métier, c'est quelque chose qui est important », confie Lucie Tréguier. Dans les rares cas où l'artiste est obligé de faire appel aux tribunaux pour trancher un litige, le Barreau des arts peut faire jouer le droit de suite et obtenir une prise en charge des frais d'avocat de leur bénéficiaire.À lire aussiFrance: rapport accablant d'une commission d'enquête sur les violences dans le milieu artistique
Tous les matins, 8h50 sur Chérie FM, Alex et Tiffany l'équipe du Réveil Chérie vont chacun vous donner une info ! Une seule est vraie ! L'autre est complètement fausse !" A vous de trouver qui dit vrai !
Philippe Dautais nous plonge au cœur de la Passion et de la Crucifixion du Christ. Cela commence à Gethsémani, là où la densité des évènements vécus par Jésus et ses apôtres est telle que ces derniers ne peuvent résister à la fatigue qui les accable. Nous entrons dans les heures où vont culminer les souffrances du Christ. Ici, Philippe Dautais nous rappelle que Jésus ne recherche pas la souffrance. Ça n'est pas elle qui nous sauve, mais l'amour avec lequel il va la traverser. Un amour qui est aussi la manifestation la plus intime du soutien divin au cœur de toutes nos souffrances. Avec nos épreuves, grâce à l'offrande du Christ, celles-ci deviennent pour nous l'occasion de l'éveil, de l'ouverture de notre conscience à la proximité divine qui peut nous relever de tout. « Dieu veut que nous devenions des dieux ». Philippe Dautais rappelle ici aussi que la croix n'est pas une volonté divine, mais l'accident qui résulte du détournement humain de Dieu. C'est parce que l'homme s'est éloigné de Dieu que le Christ vient jusque là où l'homme s'est le plus détourné du divin, au cœur de la souffrance et dans la mort. Pour Philippe Dautais, rien ne sert de cultiver des pensées morbides ou culpabilisantes. Jésus n'est pas victime. Il s'offre lui-même par amour. Il accepte la croix pour nous ouvrir à la résurrection, puis à l'ascension, puis au souffle de l'Esprit à la Pentecôte. Ce sont les trois étapes du salut, qui ne pouvaient se réaliser sans le passage par la croix. Philippe Dautais évoque l'agonie du Christ. Elle est le combat qui oppose la résistance humaine, et la force de l'amour de Dieu. Il précise qu'ici, nous avons à ne pas nous tromper pas dans nos combats : notre pire ennemi n'est pas l'autre, il est en nous-même. Philippe Dautais revient sur le moment le plus tragique et sombre de la Bible : « L'amour n'est pas aimé, l'amour a été crucifié » En citant Saint François d'Assise, il nous révèle à quel point les évènements de la Passion de la Crucifixion peuvent nous toucher aujourd'hui. Sans tomber dans le morbide, plutôt que d'en être meurtris excessivement, nous sommes appelés à prendre conscience que nous sommes capables des pires actes, et que nous sommes aussi capables de suivre le Christ, de vivre le retournement, et d'accepter de nous unir à Dieu. Nous sommes appelés à ne jamais désespérer de Dieu, parce que l'amour de Dieu peut tout restaurer. En acceptant d'être condamné, Jésus a libéré le fils du père en nous. Nous sommes appelés au pardon : « Ne déteste pas ton frère mais les passions qui lui font la guerre ». Citant ici Saint Syméon le Nouveau Théologien, Philippe Dautais précise qu'il est essentiel de désidentifier ce qu'est la personne de ce qu'elle fait. Il faut pardonner la personne, pas les actes, et laisser ainsi toujours la possibilité à chacun de vivre la conversion intérieure. Avec Philippe Dautais, nous sommes invités à vivre intensément les souffrances et les épreuves comme le Christ, qui a vécu une expérience d'abandon totale en s'en remettant pleinement à Dieu. Nous ne sommes jamais seuls, le Christ est toujours avec nous pour vivre le retournement, pour le grand passage vers la grande vie. Pour découvrir le Centre Sainte-Croix, créé et animé par Philippe et Élianthe Dautais, cliquer ici. LE POINT CULMINANT Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Le Vendredi saint, c'est la dernière journée parmi nous vécue par le Christ. Avant sa résurrection, dont quelques lueurs éclairent déjà nos cœurs. Nous avons la chance, nous qui n'existions pas du vivant de Jésus, de savoir qu'il va sortir vainqueur du tombeau, non sans avoir marqué le fond de l'enfer de son empreinte elle aussi victorieuse. Le Christ triomphe de tout. Des hommes mauvais, des enfers et de la mort. Nous avons le privilège de le savoir, même si nous avons si souvent la faiblesse de ne pas bien y croire. Nous sommes au point culminant. Cela se passe au sommet d'une colline dont le nom symbolise le sommet du corps humain. En haut d'une croix. Au pied de cette croix, au creux de la vague humaine qui, le supplice terminé, s'est dispersée comme la foule après le spectacle, il y a une poignée d'hommes et de femmes. Parmi eux, on sait qu'il y a Marie, Marie-Madeleine et Jean. Que se passe t'il dans leur cœur ? Ils ne savent rien encore de la résurrection. Sont-ils tentés par le désespoir ? Quelque chose nous dit que, quelque part, malgré la douleur et la sidération face au paroxysme de l'injustice, de la violence et de l'absurde, il reste une lueur d'espoir. Jésus leur a révélé l'amour avec une telle intensité qu'il semble impossible que ceux qui étaient ses plus proches aient tout oublié. Il est possible aussi que ceux qui étaient ses intimes aient compris mieux que les autres certaines de ses paroles, celles qui annonçaient le troisième jour... Cette année, avec cette Semaine sainte et les méditations de Philippe Dautais, il se passe quelque chose de spécial. Est-ce parce que nous avons le sentiment de vivre des temps plus particuliers que d'habitude ? C'est pourquoi nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à Philippe Dautais. Parce que ses méditations sont des torches de feu qui embrasent nos ténèbres. Elles éclairent les mystères du divin jusqu'à l'infini du cosmos. Elles révèlent l'immensité et l'éternité de l'amour divin, alpha et omega de toute la Création. Nous exprimons notre profonde gratitude aux auditeurs, encore plus nombreux cette année. Dès hier, vous étiez nombreux à commenter la première méditation, avec des messages souvent bouleversants. Nous exprimons notre profonde gratitude aux donateurs. Ceux qui ont répondu à nos récents appels. Comme à ceux qui, aujourd'hui, vont se décider à rallier la mission de Zeteo par un soutien financier. Quelqu'en soit le montant, celui-ci tombera toujours à pic ! Pâques approche, le grand feu de l'amour divin va bientôt embraser le monde, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. 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Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 16 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 6 août 2020, Amandine, 13 ans, meurt affamée et sous les coups de sa mère Sandrine Pissara. Sandrine Pissara a cinq enfants mais Amandine, sa quatrième, elle ne l'aime pas. Elle la déteste tellement qu'elle la frappe, l'affame, l'insulte et l'humilie depuis qu'elle est toute petite. En janvier 2025, Sandrine Pissara est jugée coupable de « violences » et d'« actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et condamnée en janvier 2025 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de vingt ans. Dans cette nouvelle saison Caroline Nogueras vous raconte cette terrible affaire. Un huis clos mortel Présentée à un expert psychiatre dans le cadre de l'enquête, Sandrine ne présente, semble-t-il, aucune anomalie mentale. D'un point de vue purement psychiatrique, elle est donc considérée comme une femme normale. Une femme incapable de surmonter ses ruptures amoureuses, mais saine d'esprit. Quand sa relation avec Frédéric Florès, le père d'Amandine, prend fin, il faut un coupable. Quelqu'un doit payer. Et c'est Amandine... Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 16 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins, à 6H10 et 8H40, c'est les Sondages du matin.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des futures élections entre le bloc central et le Rassemblement National. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:00 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Vendredi 4 avril 2025 : l'animateur et producteur Michel Drucker. Son livre, "Avec le temps", aux éditions Albin Michel, est disponible depuis mercredi.
Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Stéphanie de Muru reçoit un invité au cœur de l'actualité politique.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quoi qu'il advienne, la journée du mardi 25 mars 2025 restera comme un tournant dans la mystérieuse disparition du petit Emile Soleil, deux ans et demi. Ce jour-là, vingt mois après le début de l'affaire, les grands-parents maternels de l'enfant sont placés en garde à vue sous l'incrimination la plus grave qui soit à savoir "homicide volontaire". Un rebondissement qui replace soudain l'enquête sur le terrain familial. Et laisse supposer que le drame de la disparition et la mort de l'enfant se serait joué dans la maison de vacances du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Marisol, auditrice de l'émission, réagit à l'affaire dans l'émission spéciale "Les auditeurs ont la parole". Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Porteuse d'une mode inclusive et écoresponsable, Jeanne Friot a été révélée au monde entier à l'occasion des Jeux olympiques de Paris, en juillet 2024. Pendant plus d'un an, elle a imaginé et réalisé l'armure, avec l'artisan Robert Mercier, de la cavalière en argent qui traverse la Seine, semblant presque voler sur son cheval métallique. Une des scènes les plus marquantes de la cérémonie d'ouverture.La créatrice, qui a fondé sa propre marque il y a cinq ans, nous donne rendez-vous à La Caserne, une ancienne caserne de pompiers reconvertie en incubateur de mode responsable, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, où sont installés ses bureaux et atelier. Jeanne Friot parle de son enfance, dans une famille « non patriarcale », entre une mère directrice artistique dans la musique et un père artiste-peintre. Mais c'est sa grand-mère paternelle qui l'élève, qui lui apprend « à faire la cuisine, à manger, à se mettre à table ».C'est grâce à elle aussi qu'elle découvre sa vocation : « Je ne comprenais pas pourquoi je voulais le faire, mais c'était une évidence pour moi et j'ai travaillé toute mon adolescence pour pouvoir rentrer dans les bonnes écoles de mode. » Elle étudie à Duperré puis à l'Institut français de la mode, où elle rencontre son mentor, le Néerlandais Josephus Thimister, ancien directeur artistique de Balenciaga, mort en 2019. « Quelqu'un qui m'a montré comment on déconstruit et on reconstruit un vêtement. »Elle revient sur sa découverte des autrices lesbiennes, vers l'âge de 17 ans, qui a agi « comme un boulet de canon ». « Je me suis dit : “Mais si elles ont cette place dans la littérature, ça veut dire qu'elles peuvent avoir une place dans d'autres industries et dans d'autres arts. Et moi, je peux peut-être faire la mode dont j'ai envie.” »Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et de Juliette SavardRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
"J'ai rencontré quelqu'un qui n'avais pas assez d'eau, et qui a dû voler une bouteille. Quelqu'un lui a cassé le bras pour ça. Certaines femmes ont dû vendre leur corps contre de la nourriture. C'est terrible."C'est l'histoire des “snake heads”, des criminels sans remords prêts à réduire en esclavage des milliers de migrants venus chercher une vie meilleure aux États-Unis. Ces trafiquants d'êtres humains mettent en place un véritable réseau de bateaux clandestins, passant par la Chine et la Thaïlande, avant de débarquer sur les côtes américaines. La police et Interpol parviendront-ils à démanteler cette organisation planétaire ?Interpol est un podcast d'Initial Studio, adapté de la série documentaire audiovisuelle éponyme produite par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Tom Naughton, Steve Zorn et Michael Eldridge. Il a été réalisé par Joe Wiecha.Bonne écoute !Production exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Marie AgassantMontage : Camille LegrasAvec la voix d'Alix Martineau Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans une interview réalisée ce 25 avril à Libreville par RFI et France 24, le général Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo le 30 août 2023 et qui est candidat à la présidentielle du 12 avril, affirme qu'il ne veut pas être porté par un parti ou un clan, mais par le peuple gabonais. Interrogé sur l'exclusion de plusieurs figures de l'opposition à cette élection, il répond que c'est la loi et qu'un général qui a fait le « coup de libération » du 30 août 2023 ne peut pas avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou d'un Jean-Rémy Yama. Suite au renversement d'Ali Bongo, il affirme que le procès de sa femme Sylvia et de son fils Noureddin aura lieu et sera équitable, au terme des deux ans d'enquête maximum que prévoit le Code pénal gabonais. Il ajoute que la justice a la preuve que Sylvia signait des documents officiels à la place d'Ali, car les enquêtes détiennent notamment un cachet. France 24 : Il y a 19 mois, à la tête de la garde présidentielle, vous avez renversé Ali Bongo. Vous avez promis aux Gabonais une nouvelle ère. Vous avez promis de remettre le pouvoir aux civils. Or, vous êtes candidat pour la prochaine élection présidentielle qui est prévue le 12 avril. Pourquoi ce revirement ? Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ? Brice Oligui Nguema : Ali Bongo Ondimba a été renversé effectivement le 30 août 2023. Et je l'ai dit dans mon discours à la nation lorsque j'ai prêté serment : nous allons organiser des élections libres, transparentes et apaisées en vue de rendre le pouvoir aux civils. Je ne suis pas resté figé dans mes bottes de militaire. Et vous parlez français aussi bien que moi. Cette phrase est différente que de dire : Je ne serai pas candidat. Ce sont deux phrases différentes. J'ai laissé l'ouverture au peuple. Le jour où le peuple a besoin de moi et qu'il m'appelle, je répondrai, comme ce fut le cas aujourd'hui, en respectant les règles de droit. J'ai renoncé à mon statut de militaire. Je concours en tant que civil. Et pour preuve, vous ne m'avez pas appelé général. Vous avez dit Brice Clotaire Oligui Nguema C'est dire que le titre de général a disparu. Je suis un civil, tout comme les autres.RFI : Alors, sur votre premier bilan, Monsieur le Président, puisque voilà 19 mois que vous êtes au pouvoir, il y a des avis partagés. C'est vrai, il y a des choses qui vont mieux : les frais de scolarité sont pris en charge, les pensions de retraite sont à nouveau versées. Mais 40 % des jeunes sont au chômage, la dette atteint 70 % du PIB, les coupures d'électricité se multiplient, notamment ici à Libreville. Est-ce que ces difficultés de la vie quotidienne ne risquent pas de ternir ce bilan ? Les difficultés de la vie quotidienne, nous les avons héritées du système déchu et aujourd'hui, nous faisons des efforts. Le chômage, comme vous l'avez dit, a baissé de 12 % parce que nous avons mis le pays en chantier. Effectivement, la dette, elle est là, elle existe. Ce n'est pas moi qui ai créé cette dette, je l'ai héritée, c'est le passif. Et en tant que chef, il faut assumer le passif des autres. C'est aussi ça la responsabilité d'un chef d'État. Oui, elle est là, mais nous arrivons à nous en sortir. Pour preuve, j'ai payé l'AFD, j'ai payé l'échéance de la Banque mondiale, le FMI, je ne dois pas. J'ai payé la Bad, j'ai payé la Bird, j'ai payé l'Afreximbank. Je vais aux élections et j'ai réglé mes échéances. C'est vrai que la dette est là et que la notation du Gabon a baissé. Mais c'est aussi en partie à cause de vos entreprises qui me payent en retard. Comment voulez-vous que je sois à l'heure dans mes échéances quand mes dividendes et mes impôts, mes revenus sont payés en retard ? Donc cette dégradation de la note, on doit tous se la partager et l'assumer.France 24 : Depuis le 30 août 2023, vous l'avez dit, vous avez refusé le terme de coup d'État, vous dites « coup de libération ». Vous avez aussi opté pour une transition courte. Ça devait être deux ans, ça va même être moins. Les élections vont avoir lieu en avril. C'est quand même très différent de ce qui se passe au Sahel. Je vois que vous souriez. Vous ne souhaitez pas qu'on vous compare aux putschistes du Sahel ? Putschistes, je dis que le mot est un peu trop fort. Ce n'est pas un terme que je vais employer pour mes collègues militaires. Ce n'est pas la peine à chaque fois de jeter la pierre sur les autres. Je vous le dis, ce sont mes frères d'armes. Nous ne sommes pas dans la rupture avec les grandes puissances. Pour preuve, les Français au Gabon, les autres, personne n'a été inquiété.RFI : Alors justement, dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel qui ont connu, eux aussi, un putsch, les militaires français ont été expulsés et la France est maintenant accusée de tous les maux et notamment de néocolonialisme. Est-ce que vous n'êtes pas tenté, vous aussi, Monsieur le Président, de suivre ce chemin qui pourrait plaire peut-être à une partie de votre opinion ? Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne suis aucun chemin et aucun pays au monde ne s'est construit sans alliés, sans pays amis. Je travaille avec tout le monde. Je suivrai le chemin que me guide mon peuple. Je n'ai pas un chemin de rupture avec tout le monde. Non.RFI : Et avec la France ? Avec la France, nous entretenons de bonnes relations. Vous le savez. Vous l'avez vu. Des relations d'État à État. J'ai été invité en France à quatre reprises. Une visite officielle avec le président Macron, un tête-à-tête à l'Élysée, ce sont des relations entre hommes d'État. Et j'ai été invité aux Jeux olympiques. J'ai été invité au Sommet de la Francophonie. J'ai été invité à l'ouverture de Notre-Dame de Paris. Nous avons de très bonnes relations. Et la France est notre partenaire historique.France 24 : Mais en dehors des trois États du Sahel dont on a déjà parlé, si on mentionne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad, partout, les militaires français quittent l'Afrique, sauf ici au Gabon. Pourquoi cette exception gabonaise ? Et est-ce que vous pensez aussi qu'il faut que les militaires français partent à terme ? C'est vous qui le pensez.France 24 : Je vous pose la question. Les Français sont bienvenus ici. Les Russes, peut-être demain, s'ils veulent venir, seront peut-être aussi les bienvenus. Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne chasse personne. Les Chinois sont bienvenus ici. Ils font des affaires ici. Toutes les communautés sont les bienvenues ici. Donc je ne fais pas de distinction. Pour ce qui est de la base française, nous avons mis en place une commission mixte entre la France et le Gabon pour essayer de trouver de meilleurs accords. Et on est parvenu à ce que le camp de Gaulle ne soit plus appelé camp de Gaulle. Nous allons trouver un nom gabonais pour rebaptiser le camp de Gaulle.France 24 : Vous avez une idée ? Peut-être un général. Pourquoi pas Boulingui [le général Nazaire Boulingui, 1918 -1984] ? Ils sont plusieurs. Et nous sommes tombés d'accord sur la réduction des effectifs. Nous allons quitter les 300 effectifs fantassins pour 150 effectifs instructeurs partagés entre la moitié de Français et l'autre moitié de Gabonais. Le camp ne sera plus un poste opérationnel avancé, mais un pôle de formation sous-régional. À l'intérieur, il y aura deux écoles, l'école d'administration et l'école de protection de l'environnement. Je pense que c'est le meilleur équilibre. Il n'y aura plus de blindés, de chars français ici à Libreville, mais il y aura des instructeurs. C'est le meilleur équilibre que nous avons trouvé ensemble. Nous ne sommes pas dans la rupture. Aucun pays au monde ne s'est développé seul.France 24 : Alors, vous avez parlé d'Ali Bongo. Aujourd'hui, il n'est ni poursuivi ni maltraité, visiblement. Son épouse Sylvia, son fils Noureddin, par contre, sont en prison depuis 18 mois, poursuivis pour des malversations financières. Un de leurs avocats affirme qu'ils sont détenus illégalement, et même torturés, il y a une plainte qui a été déposée en France. Un juge enquête sur ces faits parce que, je le rappelle, ils ont aussi la nationalité française. Votre réaction ? Au Gabon, nous sommes un pays respectueux des droits de l'Homme. Si on a réussi à faire un coup d'État sans effusion de sang, ce n'est pas deux individus qui seront torturés dans ce pays. J'en doute fort. La preuve, c'est que vous avez vos responsables à l'ambassade qui leur rendent visite en prison. Posez-leur la question. Il n'y a aucune marque de torture sur leurs corps. Et laissez la justice faire son travail, c'est tout. Il y a le temps de la justice.France 24 : Monsieur le Président, le problème, c'est que le temps s'étire. Ça fait 18 mois qu'ils sont en prison. Alors, est-ce qu'il va y avoir un procès ? Quand y aura-t-il un procès ? Ou est-ce que vous songez, éventuellement, après l'élection, peut-être à les libérer ? Je ne songe à rien faire. Il y a une justice qui fera son travail. Le procès aura lieu et il sera équitable je pense. Selon le code gabonais, pour des crimes, on peut aller jusqu'à deux ans d'enquête et les enquêtes se poursuivent.France 24 : On y est presque donc. Vous le dites.RFI : Dans une interview à Jeune Afrique, Ali Bongo a déclaré il y a quelques semaines : « Tout ce dont on accuse mon épouse, les détournements, les nominations à ma place… Tout cela est faux ! »Vous savez, c'est toujours facile pour un voleur de dire : « Je suis innocent ». Il y a des preuves dans le dossier chez le juge d'instruction. Laissez la justice faire son travail.RFI : Est-ce que vous avez des éléments concrets qui prouvent que madame Bongo signait des documents officiels à la place de son mari ? Je l'ai dit. Les juges ont des preuves. Qu'est-ce que vous n'arrivez pas à comprendre ?RFI : Et vous avez des preuves de ce que... Posez la question àAli Bongo Ondimba. Et je le sais pour l'avoir vu. Après son AVC, je m'excuse, son bras, il était paralysé. Et je l'ai vu. Il ne signait aucun document.RFI : Mais cela ne prouve pas que son épouse signait à sa place, Monsieur le Président. Je vous ai dit que la justice a des preuves. Après chaque Conseil des ministres, les parapheurs étaient transférés à son domicile. Donc vous comprenez qui signait à son domicile.France 24 : Son épouse ?C'est vous qui le dites.France 24 : C'est vous qui le suggérez. Non, non, c'est la justice. Et qui le sait ? Parce qu'il y a des preuves, qu'ils ont. C'est un cachet. Et merci.France 24 : Alors beaucoup de caciques de l'ancien régime, on vient de parler des deux personnes poursuivies, peu sont poursuivies d'ailleurs, mais beaucoup se sont ralliés à votre candidature. L'ancien parti au pouvoir, symbole de l'ère Bongo, le PDG, va aussi se rallier à vous. Alors qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que finalement vous ne faites que perpétuer le système qui était en place ? Qu'en somme, vous faites du Bongo sans Bongo ? Je vais aux élections, j'ai mis une plateforme en place, Les Bâtisseurs, tout comme le président Macron l'avait fait, avec La République en Marche. Je n'ai pas de parti politique, je n'ai pas d'association parce que je ne veux pas être tenu par un parti politique ou par une quelconque association. Je veux être élu par le peuple gabonais. Je veux être porté par le peuple gabonais, pas par un groupe ou un clan.RFI : Alors pour cette présidentielle, il y a huit candidats. Mais les règles sont tellement restrictives qu'en dehors de l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, aucun poids lourd ne peut se présenter contre vous. Du coup, on se demande si vous n'avez pas sciemment exclu le professeur Albert Ondo Ossa, qui est le vrai vainqueur d'août 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou et le syndicaliste Jean-Rémy Yama, parce qu'ils pouvaient peut-être vous battre, ou au moins vous forcer à un deuxième tour ? Alors, au-delà de 70 ans, on ne peut plus être candidat. C'est le choix des Gabonais. Ce n'est pas mon choix. Je n'exclus personne. Avez-vous vu un général qui a peur de quelqu'un ? Quelqu'un qui fait un coup de libération et qui va avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou de quelqu'un d'autre ? C'est de la manipulation politique. Qu'on respecte pour une fois ce que les Gabonais veulent et ce que la Constitution a demandé ou exigé. Pour le cas de celui que vous avez aussi évoqué, Jean-Rémy Yama, l'inclusivité ne veut pas dire le non-respect des procédures. Ce pays doit changer et il va changer. En France, on ne respecte pas les lois ? Dites-moi.France 24 : On essaye. Les candidats ne respectent pas les lois ? Aux élections présidentielles, ils ne fournissent pas des dossiers ? Et pourquoi voulez-vous que ce soit en Afrique qu'on doive tout le temps accepter ces erreurs que nous voulons changer ?
durée : 00:20:22 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Ben Mazué, auteur, compositeur, interprète, est l'invité de Léa Salamé. Réconciliation, virilité et guerres intimes : l'artiste explore ses sources d'inspiration.
durée : 00:20:22 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Ben Mazué, auteur, compositeur, interprète, est l'invité de Léa Salamé. Réconciliation, virilité et guerres intimes : l'artiste explore ses sources d'inspiration.
On a tous déjà menti. Tout le monde ment, c'est un fait. Parfois par intérêt, parfois pour éviter de blesser quelqu'un ou protéger une relation. Comme le disait l'essayiste et journaliste Maurice Chapelan, “Le mensonge est l'oxygène de la respiration sociale”. Mais certains mensonges font plus de mal que de bien. Alors, comment savoir si quelqu'un vous ment ? Il existe des signes, des indices, et tout commence par une chose essentielle : écouter attentivement ce qu'il dit. Comment repérer les mensonges dans les paroles ? Comment reconnaître le langage corporel d'un menteur ? Comment démasquer un menteur ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Clitoris : quelles sont les 3 choses à savoir ? Comment peut-on se préparer à l'augmentation des catastrophes naturelles ? Pourquoi considère-t-on les femmes comme une minorité, alors qu'elles sont plus nombreuses sur Terre ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Prendre soin du système racinaire, la clé de l'harmonie des dynamiques naturelles des jardins.Dans cette conversation passionnante avec ma botaniste Véronique Mure, on découvre comment le règne végétal nous invite à repenser nos pratiques et nos standards esthétiques.Avec Olivier Filippi, Véronique est à l'origine des derniers aménagements des jardins du Fort Saint Jean à Marseille, premiers jardins de France conçus sans goutte à goutte. Une preuve vivante qu'il est possible de préserver nos sols et de dire adieu à des kilomètres de plastique inutiles, tout en célébrant la résilience naturelle des plantes méditerranéennes.Avec des plantes bien choisies, dotées de systèmes racinaires robustes et adaptées à leur environnement, l'arrosage peut devenir superflu.Véronique, dans cet épisodes, nous permets de saisir que nous pourrions tout à fait nous passer d'un tas de pratiques toxiques et impactantes qui continuent de polluer nos sols.Honorer sa force et préserver ce lien précieux avec le vivant, voilà l'appel majestueux que partage avec nous Véronique Mure !Quelqu'uns des jardins sur lesquels Véronique est intervenue :Mémoires de garrigue au Pont du Gard : un parcours d'interprétation de 2,4 km qui offre des clés de compréhension sur l'histoire et le développement des paysages méditerranéens depuis l'époque romaine.Fort Saint-Jean à Marseille : Jardin des MigrationsAu sein du MuCEM, elle a collaboré avec l'agence APS et le pépiniériste Olivier Filippi pour concevoir le Jardin des Migrations. Ce jardin met en valeur la diversité végétale méditerranéenne et raconte l'histoire des échanges de plantes autour de la Méditerranée. Il est pensé et livré sans goutte à goutte. C'est le seul en France !Trames vertes et bleues de Montpellier et Saint-Étienne : elle a contribué à l'élaboration de ces corridors écologiques visant à renforcer la biodiversité urbaine.Plan de paysage du Minervois : elle a travaillé sur ce projet visant à préserver et valoriser les paysages caractéristiques de cette région.Domaine du Rayol : Le Jardin des MéditerranéesAu Domaine du Rayol, Véronique Mure anime des ateliers et formations, notamment sur le jardin sec et l'initiation à la botanique.Les ouvrages de Véronique Mure : https://editions.atelierbaie.fr/livres?swoof=1&pa_categorie=livresLe compte Instagram de Véronique : https://www.instagram.com/veroniquemure?igsh=MXh6ZXBoZTlodXJrZw==Vous pouvez écouter les épisodes exclusifs en rejoignant la communauté Patreon : https://www.patreon.com/podcastouestlebeau
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
✨ Suis-moi sur Instagram : https://instagram.com/laurita.socaliente/ Parfois, quelqu'un ou quelque chose nous manque, bien qu'on sache qu'il/elle n'était pas idéal(e) pour nous. Comment se fait-il que les choses néfastes nous manquent parfois ? Pourquoi restons-nous attacher à des situations qui ne nous font pas de bien ? Dans cet épisode, nous aborderons les points suivants : - On est humains - La dissonance cognitive qui nous ralentit - Les signes qu'il faut laisser tomber - Ce n'est pas lui/elle/ça qui vous manque au fond... - Pourquoi ne faut-il pas y retourner ? - Pourquoi se sent-on si mal de regretter ces situations - C'est à cause de nos circonstances ! - Comment s'en servir pour notre vision future ? - On est 8 milliards... Bonne écoute ! ✨ IGRAAL : https://fr.igraal.com/parrainage?parrain=AG_5850172334e71 ✨ MONEY MAGNET : Deviens un aimant à argent https://coaching.socaliente.fr/money-magnet
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Joëlle Dago-Serry et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour Samuel Eto'o, c'est la « remontada ». Après une année 2024 très éprouvante, l'ancienne star du football camerounais revient en force cette année. Hier, mercredi 12 mars, au Caire, il a été élu au comité exécutif de la CAF, la Confédération africaine de football. Il devient donc l'un des 21 patrons du football africain. Comment a-t-il réussi ? Jusqu'où peut-il aller ? Le journaliste sénégalais Abdoulaye Thiam, qui travaille à Sud Quotidien, préside la section Afrique de l'Association internationale de la presse sportive. En ligne du siège de la CAF, au Caire, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : L'élection de Samuel Eto'o au comité exécutif de la CAF, c'était loin d'être gagné il y a encore une semaine, comment a-t-il réussi finalement ? Abdoulaye Thiam : Écoutez, vous avez parfaitement raison. C'est une très belle « remontada » comme d'ailleurs a l'habitude de faire son ancien club, le FC Barcelone. La vie de Samuel Eto'o fils, comme vous le savez aussi, a été parsemée d'embûches, mais il a toujours su tirer son épingle du jeu. Ce n'était pas facile. Il menait une bataille d'abord contre l'ancien président du comité de normalisation de son pays, Seidou Mbombo Njoya, mais aussi contre le ministre des Sports, mais également contre la Confédération africaine de football qui l'avait déclaré inéligible. Mais Samuel Eto'o étant Samuel Eto'o, il a poursuivi l'affaire jusqu'au TASS qui lui a donné finalement raisonLe TASS, qui lui a donné raison, c'est donc le Tribunal arbitral des sports. Mais en janvier dernier, comme vous l'avez dit, la CAF avait refusé qu'il soit candidat en prétextant « qu'il avait gravement violé les principes d'éthique, d'intégrité et d'esprit sportif en acceptant de devenir l'ambassadeur d'une société de paris sportifs ». Comment a-t-il réussi cette remontada finalement ? C'est tout à fait simple parce qu'il a saisi le TASS, il a amené tous ses dossiers, il a pris de bons avocats, il a défendu son dossier. Le TASS lui a donné raison. Il appartenait à la CAF de prendre une seule mesure, c'est-à-dire d'aller saisir ce qu'on appelle la Cour fédérale suisse. Mais la CAF était obligée, compte tenu de cette situation de fait qui s'imposait à elle, d'accepter cette candidature-là. Et Samuel Eto'o a fini par être élu. Il fallait le voir ici, au Caire, tout souriant, parce qu'il n'avait aucune pression. Il était sûr de passer. Il est passé comme une lettre à la poste.Et il a été élu par acclamation, c'est ça ?Absolument. Il a été élu par acclamation, comme plusieurs autres membres aussi de différentes zones. Et quand ils ont projeté la photo de Samuel Eto'o, effectivement, il y a eu quand même beaucoup plus de salves d'applaudissements comparé aux autres candidats. Donc, il reste toujours populaire, plus populaire même que le président de la Confédération africaine de football. Donc c'est de bonne guerre qu'il y ait une salve d'applaudissements quand on a cité le nom de Samuel Eto'o et surtout quand on a projeté son image au niveau de l'écran géant.Alors, vous l'avez dit, derrière la décision anti Samuel Eto'o du mois de janvier dernier, beaucoup, à tort ou à raison, ont vu la main du ministre camerounais des Sports, Narcisse Mouelle Kombi et du Camerounais qui siégeait jusqu'ici au comité exécutif de la CAF, Seidou Mbombo Njoya. Mais est ce que le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe lui-même, ne manœuvrait pas lui aussi en coulisse contre Samuel Eto'o ? Je n'irai pas jusque-là. D'autant plus que les organes qui s'occupent de l'éligibilité des candidats sont des organes indépendants. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'au niveau de ces organes, tous, ont déclaré Samuel Eto'o fils inéligible. Toutefois, il a poursuivi donc son combat jusqu'au niveau du Tribunal arbitral des sports. Il a obtenu gain de cause. Aujourd'hui, il est là. Reste à savoir maintenant si dans les quatre prochaines années, il envisagera de briguer la présidence de la Confédération africaine de football et pourquoi pas devenir président, par exemple, là où Michel Platini a échoué à l'Euro ?Oui. Vous dites qu'il peut viser dans quatre ans la succession de Patrice Motsepe ? Pourquoi pas ? Parce que c'est quelqu'un qui a beaucoup d'ambition. Quelqu'un qui est courageux. Beaucoup de gens le pensent ici, dans les coulisses. Samuel Eto'o pourrait être candidat. Pourquoi pas en 2029.Hier, au Caire, ont été élus également les six nouveaux représentants de la CAF au Conseil permanent de la FIFA. Et là, il y a de sacrées surprises, Abdoulaye Thiam ? Absolument. Il y a de sacrées surprises. D'abord, c'est le fait de voir Amaju Melvin Pinnick du Nigeria qui n'a pas été reconduit. Mais la plus grosse surprise, c'est Me Augustin Senghor, premier vice-président de la Confédération africaine de football, qui termine sixième sur six. Sur 53 voix, il n'a pu obtenir que treize. Là quand même, il y avait une grosse surprise, d'autant plus que partout en Afrique, on entend de lui que c'est quelqu'un qui est doté d'une probité intellectuelle et morale sans commune mesure.Est-ce à dire que pour être élu, il faut non seulement avoir un bon programme, mais manœuvrer en coulisse, avec peut-être des méthodes pas toujours orthodoxes ?De toute façon, ce sont des lobbys qui se saisissent de la CAF, de la FIFA, du CIO. Un peu partout, on constate qu'il y a des lobbys. Quand on regardait le dépouillement, on se rendait compte qu'on avait donné une liste à l'avance pour qui voter. Donc il y a trop d'arrangements dans les votes. Mais ça aussi, ce n'est pas l'apanage de la CAF. Je le dis et je le répète, que ça soit à la FIFA, que ça soit au CIO. Et c'est vraiment dommage, parce que la conséquence immédiate c'est qu'Augustin Senghor a remis sa démission à Patrice Motsepe, il ne va plus être premier vice-président de la Confédération africaine de football parce qu'il ne bénéficie plus de la confiance de ses pairs.À lire aussiPatrice Motsepe réélu président de la CAF, Eto'o au comex, Yahya à la Fifa
durée : 00:04:25 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Pourquoi attribuons-nous des titres ? Reflètent-ils un mérite individuel ou une hiérarchie sociale ? Un titre est-il une simple fonction ou une reconnaissance ? Quelle est la différence entre maître et disciple ? Une société peut-elle exister sans distinction de titres ? - réalisation : Brice Garcia
L'est de la République démocratique du Congo (RDC) est confronté à une escalade du conflit et de la violence depuis le début de l'année, le groupe armé M23 ayant pris le contrôle des deux principales villes de Goma et de Bukavu.Employée de l'agence onusienne pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes), Anne-Marie Lurhakumnira Nabintu est en charge de projets pour assurer la paix et la sécurité des femmes.Elle vivait et travaillait à Goma avant de trouver refuge le 1er février à Kinshasa. Elle a partagé avec Nathalie Minard, d'ONU Info Genève, ce qu'elle a vécu.
Aujourd'hui, Marie-Sophie Bufarull, Didier Giraud et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.