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durée : 00:36:05 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Des milliers de Hongrois sont descendus dans la rue dans deux manifestations rivales lancées par le gouvernement et l'opposition. Le Premier ministre Viktor Orban, tout comme son concurrent le plus sérieux depuis quinze ans, Peter Magyar cherchent à mobiliser, à six mois des élections législatives. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Joël Le Pavous Journaliste indépendant; Paul Gradvohl Historien, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Hongrie
durée : 00:58:10 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Julian Colling qui revient de Russie après avoir été interdit de territoire, puis table-ronde sur la Hongrie, où Viktor Orban est fragilisé tant en interne que dans le domaine de la politique extérieure. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Julian Colling Journaliste indépendant; Joël Le Pavous Journaliste indépendant; Paul Gradvohl Historien, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Hongrie
Nous regardons cette semaine à la droite toute de l'hémicycle du Parlement européen, et de ceux des 27 pays de l'Union européenne, car les rangs de l'extrême droite grossissent d'élection en élection. Le 29 octobre, les Néerlandais pourraient renvoyer en première position le PVV de Geert Wilders, qui a fait échouer sa propre coalition conclue il y a un an avec le centre droit. Il y a quelques semaines, la République tchèque a vu le retour au pouvoir du milliardaire populiste Andrej Babis dont le parti ANO a opéré un net virage à droite. Il rejoint d'autres gouvernements de droite radicale en Europe, avec l'Italie de Giorgia Meloni, la Hongrie de Viktor Orban, et la Slovaquie de Robert Fico. Tous s'affirment trumpistes et les deux derniers sont aussi des amis du président russe Vladimir Poutine.
Édouard de Habsbourg-Lorraine, archiduc de la maison de Habsbourg, ambassadeur de la Hongrie auprès du Saint-Siège et de l'Ordre de Malte, romancier, auteur de livres pour la jeunesse. Auteur de la Méthode Habsbourg - 7 principes pour traverser des temps troublés (Salvator)La rencontre de Budapest entre Donald Trump et Vladimir Poutine n'est pas annulée, juste reportée, et des préparatifs sont toujours en cours, indique Édouard de Habsbourg-Lorraine, ambassadeur de la Hongrie auprès du Saint-Siège et de l'Ordre de Malte. Ce grand empire défunt qu'a pu être celui des Habsbourg, englouti par la Première Guerre mondiale – qui était en partie destinée à renverser cette monarchie catholique – livre encore une leçon de vie et de politique, dans un esprit de foi et de service qu'illustre cette méthode de gouvernement dont les sept principes s'appliquent aussi bien à la personne qu'à la société toute entière, pour peu que l'un et l'autre recherchent l'harmonie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le fragile cessez-le-feu à Gaza, les tensions entre Washington et Bogota et le report de la rencontre Trump-Poutine. France : en prison, Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il de privilèges particuliers ? Condamné à cinq ans de prison dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy a été écroué à la prison de La Santé à Paris ce mardi (21 octobre 2025). Dans quelles conditions l'ancien président de la République est-il détenu ? Sa demande de remise en liberté peut-elle aboutir ? Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI. Gaza : le cessez-le-feu peut-il tenir ? En vigueur depuis le 10 octobre, le cessez-le-feu conclu entre le Hamas et Israël a déjà été mis à mal. Lundi, au lendemain de frappes israéliennes dans la bande de Gaza qui ont fait près de 50 morts, Benyamin Netanyahu a affirmé que «153 tonnes de bombes» ont été larguées sur l'enclave palestinienne. Comment expliquer la reprise des frappes malgré la trêve ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Colombie : vers une opération militaire américaine ? Après le Venezuela, Donald Trump menace désormais la Colombie d'une intervention américaine si Bogota n'arrête pas «immédiatement» la production de drogue. Pourquoi cette montée des tensions ? Un conflit armé entre les États-Unis et la Colombie est-il envisageable ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine. Guerre en Ukraine : pourquoi le sommet Trump-Poutine est-il reporté ? Annoncée la semaine dernière par Donald Trump après s'être entretenu au téléphone avec Vladimir Poutine, la rencontre entre les deux hommes a finalement été reportée. Comment expliquer ce retournement de situation ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la paix en passe de revenir au Proche-Orient avec la libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. Cela s'est passé sous la houlette de pays arabes et de la médiation des États-Unis. On sait aussi que la Russie a essayé aussi de s'imposer comme négociateur dans la guerre entre le Hamas et Israël. C'est notamment à Moscou que les délégations officielles du Hamas se sont rendues à plusieurs reprises. Pour la Russie, ce ne sont pas des terroristes, mais des partenaires légitimes. Pour la diplomatie russe, le succès de Donald Trump a donc un goût un petit peu amer. Avec Zuqiang Lin de la rédaction chinoise à propos de la mort en France du dissident Wan Runnan, financier du mouvement étudiant de la révolte de Tiananmen Daniella Franco pour la rédaction brésilienne, pour un point sur les négociations entre les gouvernements brésilien et américain visant à réduire les surtaxes de 50% imposées par Donald Trump Denis Strelkov de la rédaction russe en amont de ce nouveau sommet Trump-Poutine qui doit prochainement se tenir en Hongrie.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la paix en passe de revenir au Proche-Orient avec la libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. Cela s'est passé sous la houlette de pays arabes et de la médiation des États-Unis. On sait aussi que la Russie a essayé aussi de s'imposer comme négociateur dans la guerre entre le Hamas et Israël. C'est notamment à Moscou que les délégations officielles du Hamas se sont rendues à plusieurs reprises. Pour la Russie, ce ne sont pas des terroristes, mais des partenaires légitimes. Pour la diplomatie russe, le succès de Donald Trump a donc un goût un petit peu amer. Avec Zuqiang Lin de la rédaction chinoise à propos de la mort en France du dissident Wan Runnan, financier du mouvement étudiant de la révolte de Tiananmen Daniella Franco pour la rédaction brésilienne, pour un point sur les négociations entre les gouvernements brésilien et américain visant à réduire les surtaxes de 50% imposées par Donald Trump Denis Strelkov de la rédaction russe en amont de ce nouveau sommet Trump-Poutine qui doit prochainement se tenir en Hongrie.
Les médias refusent en majorité de se plier aux nouvelles règles du Pentagon. Trump va rencontrer Poutine à Budapest en Hongrie. L’ancien conseiller à la sécurité de Trump sous 18 chefs d’accusation. Nouveau plan commun de la Défense en Europe. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.Par cet épisode, Vincent Gabriel approfondit sa série de neuf épisodes dédiée à la situation géostratégique de chacun des belligérants impliqués dans la Première Guerre mondiale en étudiant le cas de l'Autriche-Hongrie. Bonne écoute !Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le nom de Catherine de Karolyi est attaché à une maison de haute couture française, Hermès, pour qui elle a créé la première ligne de prêt-à-porter en 1967. Elle a fui la Hongrie soviétique après le siège de Budapest au bras de son premier mari, laissant derrière elle ses rêves de vie de château et son rang d'aristocrate. Michka Assayas est né de son deuxième mariage : il publie «Une mère en fuite» chez Grasset. Michka Assayas, auteur, était l'invité de Nathalie Amar. ► Playlist du jour - Celia Kameni - I do. - Bob Dylan - I Threw It All Away.
Le nom de Catherine de Karolyi est attaché à une maison de haute couture française, Hermès, pour qui elle a créé la première ligne de prêt-à-porter en 1967. Elle a fui la Hongrie soviétique après le siège de Budapest au bras de son premier mari, laissant derrière elle ses rêves de vie de château et son rang d'aristocrate. Michka Assayas est né de son deuxième mariage : il publie «Une mère en fuite» chez Grasset. Michka Assayas, auteur, était l'invité de Nathalie Amar. ► Playlist du jour - Celia Kameni - I do. - Bob Dylan - I Threw It All Away.
Après avoir imposé sa légitimité, Marie-Thérèse s'emploie à consolider son trône de souveraine d'Autriche, de Bohême et de Hongrie. Une fois parvenue au pouvoir, Marie-Thérèse sait à la fois commander et se faire aimer. Dans cet épisode d'Au cœur de l'histoire, Jean des Cars vous raconte comment la souveraine a su réformer son empire et s'assurer des alliances solides grâce aux mariages de ses nombreux enfants, dont celui d'une certaine Marie-Antoinette… (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteur et présentation : Jean des Cars- Production, diffusion et édition : Timothée Magot, Salomé Journo et Clara Ménard- Réalisation : Jean-François BussièreRessources bibliographiques :- Jean Bérenger, Histoire de l'Empire des Habsbourg 1273-1918 (Fayard, 1990)- Dorothy Gies Mcguigan, Les Habsbourg, histoire politique et galante d'une dynastie (Traduction de Hervé Laroche, Tallandier, 1968)- Elisabeth Badinter, Le pouvoir au féminin, Marie-Thérèse d'Autriche, l'impératrice-reine (Flammarion, 2016)- Jean des Cars, La saga des reines (Perrin, 2012)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la mort de son père à l'automne 1740, Marie-Thérèse d'Autriche doit faire face à une guerre de succession qui s'étend à l'Europe entière. Elle a su imposer sa légitimité et sauver son trône de souveraine d'Autriche, de Bohême et de Hongrie. Dans cet épisode d'Au cœur de l'histoire, Jean des Cars vous raconte comment cette femme pugnace a forgé son destin d'impératrice malgré un début de règne mouvementé. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteur et présentation : Jean des Cars- Production, diffusion et édition : Timothée Magot, Salomé Journo et Clara Ménard- Réalisation : Jean-François BussièreRessources bibliographiques :- Jean Bérenger, Histoire de l'Empire des Habsbourg 1273-1918 (Fayard, 1990)- Dorothy Gies Mcguigan, Les Habsbourg, histoire politique et galante d'une dynastie (Traduction de Hervé Laroche, Tallandier, 1968)- Elisabeth Badinter, Le pouvoir au féminin, Marie-Thérèse d'Autriche, l'impératrice-reine (Flammarion, 2016)- Jean des Cars, La saga des reines (Perrin, 2012)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rétablir le contrôle dans les ports européens et restaurer l'autorité fiscale de l'UE : c'est l'ambition de Laura Kövesi, la cheffe du Parquet européen (EPPO). Nommée en 2019, la magistrate de 51 ans est réputée et saluée pour son sérieux et son opiniâtreté. Mais elle se heurte, de son propre aveu, à l'inertie des pays européens. C'est une conférence de presse qui a marqué les esprits en Grèce comme dans les autres pays de l'Union européenne. D'ordinaire discrète, et avare en interviews, Laura Kövesi a choisi le port grec du Pirée pour tirer le signal d'alarme et dénoncer les « organisations criminelles » qui pratiquent la fraude douanière à un niveau industriel. « Dans toute l'Europe, des sommes considérables de droits de douane et de taxe ne sont pas payées comme elles le devraient, martèle la procureure en chef du Parquet européen, après l'annonce de la plus grande saisie de conteneurs jamais effectuée par l'UE – pour une valeur d'au moins 250 millions d'euros. « Ces fraudes ne sont pas dues à de petits contrebandiers, mais à des groupes criminels organisés soutenus par la corruption de fonctionnaires des douanes et des impôts, et d'employés de banque. Mais nous voulons envoyer un message fort aux criminels à l'origine de cette fraude massive : les règles du jeu ont changé, vous n'avez plus aucun refuge ! » Une mise en garde qui s'adresse autant aux criminels qu'aux dirigeants de l'Union européenne – accusés de ne pas toujours mesurer l'ampleur des fraudes commises dans les ports européens. Au-delà de l'opération « Calypso » qui a abouti à l'arrestation de six personnes, dont deux agents des douanes, la procureure en chef du Parquet européen annonce que les investigations seront menées dans d'autres ports européens – citant ceux de Marseille en France, de Gdansk en Belgique ou de Constanta en Roumanie. « L'incorruptible des Carpates » Cheveux noirs coupés au carré, stature imposante (plus d'1 mètre 80), Laura Kövesi a fait du basket à un niveau quasi professionnel – elle a même été vice-championne d'Europe dans sa jeunesse. Mais elle choisit de faire des études de droit et sa carrière de magistrate sera fulgurante. En 2006, elle devient, à 33 ans, la plus jeune procureure générale de Roumanie et la première femme nommée à ce poste. « Il fallait à l'époque renouveler le domaine judiciaire, qui était marqué par une corruption endémique, mais aussi par un âge très élevé des procureurs, souligne Sergiu Miscoiu, professeur de sciences politiques à l'Université de Cluj en Roumanie. Et à la différence d'une grande partie de ses confrères, elle a opté pour le métier de procureur, alors que tout le monde voulait devenir avocat. Et ceci lui a permis, par sa compétence et par son abnégation, d'avoir une carrière rapide. » En 2013, elle est nommée à la tête de la Direction nationale anticorruption et part en croisade contre la classe politique roumaine… avec des résultats spectaculaires. « Elle a fait condamner un ancien Premier ministre, d'autres ministres et parlementaires qui ont été jugés pour la première fois de l'histoire de la Roumanie. Elle a été accusée d'être instrumentalisée à des fins politiques, mais finalement, les Roumains ont célébré le fait qu'après vingt années de quasi-impunité, personne ne se trouvait à l'abri de la justice : ni les sénateurs, ni les députés, ni les ministres. » Déni de réalité Un style et une méthode que Laura Kövesi tente d'appliquer au niveau européen. À sa nomination en 2019, elle part de zéro puisque le Bureau du parquet général européen vient tout juste d'être créé par 24 des 27 pays de l'UE (le Danemark, l'Irlande et la Hongrie ont refusé d'en faire partie). Il a fallu recruter des équipes et des procureurs dans chaque pays. Mais le résultat est là : plus de 2 000 enquêtes ouvertes en 2024 pour un préjudice estimé à plus de 20 milliards d'euros. Des résultats salués par l'eurodéputée belge Saskia Bricmont, membre écologiste de la Commission justice et libertés civiles du Parlement européen. « Que ce soit devant nous, au Parlement européen, que ce soit via la presse, et elle l'a encore montré ces derniers jours, que ce soit dans son travail, elle n'y va pas par quatre chemins, elle n'utilise pas la langue de bois et elle dit les choses comme elles sont. La rigueur de son travail montre des résultats, puisque ce sont des dizaines de milliards d'euros qui sont derrière le travail effectué par le parquet européen. » Une efficacité qui dérange ? Dans certains pays, Laura Kövesi se heurte aux réticences et parfois à la mauvaise volonté des autorités. Le gouvernement grec lui a ainsi demandé de « s'en tenir à ses compétences » alors qu'elle enquêtait sur plusieurs affaires de corruption touchant aux subventions européennes. La cheffe du parquet européen dénonce également le déni de réalité des dirigeants européens et des institutions face à la corruption et à la criminalité organisée qui gangrène la fiscalité et les douanes européennes. Avec, à la clé, d'immenses manques à gagner pour les finances publiques de l'UE et des pays concernés. « Les États membres ne mettent pas en œuvre les moyens judiciaires et policiers suffisants pour lutter contre cette fraude et récupérer l'argent qui manque aujourd'hui cruellement aux finances publiques, abonde Saskia Bricmont. Il y a clairement un manque de volonté politique de s'attaquer clairement à la fraude de la TVA et d'autres problématiques, comme la criminalité environnementale. » Confrontée à des enquêtes tentaculaires et à des moyens réduits, Laura Kövesi demande et espère davantage de fonds, d'enquêteurs et de procureurs dans chaque pays. Surtout si son champ d'action s'agrandit comme le souhaitent certains pays membres de l'UE – à l'image de la France et de l'Allemagne qui appellent à confier au Parquet européen les enquêtes pour violations des sanctions contre la Russie.
Les journaux, en France et au-delà, sont partagés entre stupeur et consternation après la folle journée d'hier qui a vu la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, juste après avoir formé son gouvernement. « Les incapables », s'exclame Libération en première page. « La France dans le grand n'importe quoi : le départ éclair de l'éphémère Premier ministre illustre un désordre politique français qui inquiète, à l'étranger comme chez les citoyens, et rappelle que seule la capacité au compromis peut éviter l'aggravation de la crise. » « De l'attitude des partis à la démission de l'éphémère Premier ministre, la séquence politique et institutionnelle de ces derniers jours aura été consternante, renchérit La Croix. Il faut désormais se ressaisir de toute urgence pour éviter le chaos. » Le retour aux urnes ? Oui, mais quelle solution ? Pour Le Figaro, il n'y en a qu'une seule : « ce grand désordre, cette pénible confusion, nous ramène à celui qui, par la grâce de la Ve République, possède autant de pouvoir que de devoirs : le chef de l'État. Lui seul a la clef : le retour aux urnes. En démocratie, c'est la plus mauvaise solution, à l'exception de toutes les autres. » Un retour aux urnes avec comme perspective une percée de l'extrême-droite… C'est ce que craint Le Soir à Bruxelles : « le chaos français, autoroute pour l'extrême droite et péril pour l'Europe », titre le quotidien belge. « La France gouvernée par l'extrême droite, des leaders populistes et nationalistes, après la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, et peut-être demain la Pologne, voire l'Allemagne ? On n'ose imaginer, soupire Le Soir, ce que la concrétisation de cette menace existentielle pour le projet européen, pourrait imprimer à nos destins. » Macron sous pression Désormais, « Emmanuel Macron est au pied du mur », constate le New York Times. « Impopulaire après plus de huit ans au pouvoir, alors qu'il lui reste environ 18 mois de mandat, Emmanuel Macron est sous la pression constante de l'extrême gauche pour démissionner et de l'extrême droite pour convoquer des élections législatives. » Ultime espoir de compromis, pointe Le Temps à Genève : « Emmanuel Macron a joué les prolongations en demandant à Sébastien Lecornu de convaincre les uns et les autres de revenir à la table des négociations. Mais le mal est fait, estime le quotidien suisse, son camp semble avoir définitivement perdu toute crédibilité. » À la Une également, le 7-Octobre, deux après… Pour le Jerusalem Post, proche du pouvoir, « la société israélienne ne doit pas se permettre d'oublier. (…) Alors que des négociations sont en cours au Caire pour un accord qui pourrait mettre fin à la guerre, la tentation sera grande de croire que, si les otages reviennent, si les réservistes retrouvent leurs familles et leurs emplois, si les roquettes houthies cessent, alors une vie normale pourra reprendre. » Non, s'exclame le Jerusalem Post : « céder à cette complaisance ouvrirait la voie à une prochaine catastrophe. (…) Nos ennemis sont implacables, notre sécurité dépend de notre préparation et la véritable dissuasion ne repose que sur une force incontestable et la volonté de l'utiliser. » Netanyahou sur la sellette Haaretz, quotidien israélien de gauche, note, lui, que « deux ans après la pire catastrophe sécuritaire de l'histoire d'Israël, les responsables sont toujours au pouvoir. (…) Ce sont les terroristes du Hamas qui ont perpétré le massacre brutal du 7 octobre 2023, mais, affirme le journal, cet échec s'est produit sous la direction du Premier ministre Benjamin Netanyahou, et il demeure le seul haut responsable à ne pas encore avoir assumé ses responsabilités. » Résultat, pointe Haaretz, « la guerre se poursuit sans but depuis deux ans. Les otages ont été abandonnés. Israël s'est enfoncé dans un isolement diplomatique, économique et moral. Et les mains du gouvernement sont souillées du sang de dizaines de milliers de Gazaouis. » « Deux ans de barbarie », dénonce également El Pais à Madrid. Reste que « le plan Trump est un espoir à conforter », affirme Le Monde à Paris. « Même si de nombreux points restent à préciser et que certains objectifs permettant d'aboutir à une solution à deux Etats restent aujourd'hui hors de portée, la fin de la guerre, estime le quotidien français, apparaît enfin possible. »
Et si, cette année, vous troquiez l'avion pour un moyen de transport plus écologique : le train ? Certes, il est parfois un peu (voire beaucoup) plus cher, mais il offre un confort, une lenteur et une sérénité que l'avion a oubliés depuis longtemps. Regarder le paysage défiler, prendre le temps d'arriver, voyager autrement… C'est cette philosophie qu'ont adoptée Estelle et Fabian, un couple belge passionné de rail et de découvertes.Tout a commencé simplement : ils voyageaient en train pour le plaisir. Leurs amis, séduits par leurs récits et leurs itinéraires, ont commencé à leur demander conseil. Puis les demandes se sont multipliées. Ils ont alors décidé d'en faire leur métier. C'est ainsi qu'est née Rail Trip, une petite entreprise belge spécialisée dans la planification de voyages en train à travers l'Europe.Leur concept est simple et authentique : ils n'organisent que des voyages qu'ils ont eux-mêmes testés. Du coup, chaque parcours est "testé et approuvé". De la Hongrie à la Slovénie, en passant par la République tchèque – avec un train de nuit direct Bruxelles-Prague – ou encore l'Italie et ses Dolomites, ils parcourent le continent pour dénicher des trajets pittoresques, des étapes insolites et des hébergements charmants. Cet automne, ils mettront le cap sur la Sicile.Et les enfants dans tout ça ? Pas un problème. Leurs trois petits voyageurs de 4, 8 et 11 ans les accompagnent souvent. Quand on leur demande leur destination préférée, la réponse fait rêver : le nord de la Norvège, accessible uniquement… en train !Quant à Estelle, son coup de cœur est pour Innsbruck, en Autriche : une ville méconnue, entourée d'Alpes majestueuses, à taille humaine, riche en culture et accessible en train de nuit Nightjet depuis Amsterdam. En un téléphérique, on passe de la ville aux sentiers de montagne.Leur conviction de départ était simple : ne plus prendre l'avion, pour des raisons écologiques. Aujourd'hui, Rail Trip est la seule entreprise francophone en Europe à organiser exclusivement des voyages en train. Une vraie fierté belge !Estelle et Fabian s'occupent de tout : itinéraires, logements, activités et même assistance en cas de correspondance ratée. Bien sûr, cela a un coût – le train reste parfois plus cher – mais comme le rappelle Estelle, en adaptant l'itinéraire, il est possible de voyager à prix raisonnable. Et puis, c'est une autre manière de concevoir le voyage : plus lente, plus locale, plus respectueuse de la planète.Et qui sait ? Plus nous serons nombreux à choisir le rail, plus l'offre se développera, les prix baisseront et ce mode de transport redeviendra accessible à tous.Parce qu'au fond, voyager en train, c'est déjà une manière de faire bouger le tourisme.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Le pays n'est pas le seul, parmi les membres récents de l'Union européenne, à être concerné : la Slovaquie, la Lettonie ou la Lituanie font face aux mêmes enjeux. En Hongrie, l'inflation sur les denrées alimentaires dépasse même les 50% sur deux ans. Parmi les facteurs qui peuvent expliquer cette hausse des prix, il y a, en Estonie, l'augmentation de la TVA, passée cet été de 22 à 24%. Face à des tarifs qui explosent en magasin et au restaurant, près de 100.000 personnes ont signé une pétition pour revenir sur cette mesure, une rareté dans un pays peu enclin à la protestation publique. Reportage, Marielle Vitureau. La menace aérienne russe plane sur l'Estonie Le pays partage une frontière de près de 300km de long avec la Russie, et s'inquiète régulièrement de cette proximité. Mi-septembre 2025, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien estonien. Plus tôt dans le mois, c'étaient cette fois des drones qui avaient fait incursion dans le ciel du Danemark et de la Pologne. Sans susciter de réaction forte de l'Otan. Que se passerait-il si la Russie décidait de s'en prendre plus agressivement à un territoire de l'Otan ? Quelles conséquences cela aurait-il sur la cohésion de l'organisation ? C'est ce qu'explore l'expert militaire allemand et professeur à la Bundeswehr Carlo Masala dans son ouvrage La guerre d'après : la Russie face à l'Occident (Grasset). Entretien. À Kharkiv, danser, c'est résister La deuxième plus grande ville d'Ukraine n'est située qu'à une trentaine de kilomètres du front et vit, depuis plus de trois ans, au rythme des alertes aériennes et des attaques de drones. Pourtant, envers et contre tout, des poches d'espoir subsistent, comme une forme de résistance. C'est le cas de l'opéra de Kharkiv, qui vient de célébrer ses 100 ans. La scène a été déplacée en sous-sol, réduite de deux tiers, la moitié des artistes sont partis et pourtant : les spectacles font toujours carton plein. Cerise Sudry Le Dû. Ilaria Salis : le sort de l'eurodéputée italienne en question Ce lundi 6 octobre 2025, les députés européens se sont réunis en session plénière à Strasbourg ; et demain, ils décideront s'ils lèvent, ou non, l'immunité parlementaire de leur collègue italienne Ilaria Salis. Cette dernière est dans le collimateur de la Hongrie, où elle a déjà été incarcérée pendant 15 mois, pour des faits remontant à février 2023. Explications, Cécile Debarge.
Le pays n'est pas le seul, parmi les membres récents de l'Union européenne, à être concerné : la Slovaquie, la Lettonie ou la Lituanie font face aux mêmes enjeux. En Hongrie, l'inflation sur les denrées alimentaires dépasse même les 50% sur deux ans. Parmi les facteurs qui peuvent expliquer cette hausse des prix, il y a, en Estonie, l'augmentation de la TVA, passée cet été de 22 à 24%. Face à des tarifs qui explosent en magasin et au restaurant, près de 100.000 personnes ont signé une pétition pour revenir sur cette mesure, une rareté dans un pays peu enclin à la protestation publique. Reportage, Marielle Vitureau. La menace aérienne russe plane sur l'Estonie Le pays partage une frontière de près de 300km de long avec la Russie, et s'inquiète régulièrement de cette proximité. Mi-septembre 2025, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien estonien. Plus tôt dans le mois, c'étaient cette fois des drones qui avaient fait incursion dans le ciel du Danemark et de la Pologne. Sans susciter de réaction forte de l'Otan. Que se passerait-il si la Russie décidait de s'en prendre plus agressivement à un territoire de l'Otan ? Quelles conséquences cela aurait-il sur la cohésion de l'organisation ? C'est ce qu'explore l'expert militaire allemand et professeur à la Bundeswehr Carlo Masala dans son ouvrage La guerre d'après : la Russie face à l'Occident (Grasset). Entretien. À Kharkiv, danser, c'est résister La deuxième plus grande ville d'Ukraine n'est située qu'à une trentaine de kilomètres du front et vit, depuis plus de trois ans, au rythme des alertes aériennes et des attaques de drones. Pourtant, envers et contre tout, des poches d'espoir subsistent, comme une forme de résistance. C'est le cas de l'opéra de Kharkiv, qui vient de célébrer ses 100 ans. La scène a été déplacée en sous-sol, réduite de deux tiers, la moitié des artistes sont partis et pourtant : les spectacles font toujours carton plein. Cerise Sudry Le Dû. Ilaria Salis : le sort de l'eurodéputée italienne en question Ce lundi 6 octobre 2025, les députés européens se sont réunis en session plénière à Strasbourg ; et demain, ils décideront s'ils lèvent, ou non, l'immunité parlementaire de leur collègue italienne Ilaria Salis. Cette dernière est dans le collimateur de la Hongrie, où elle a déjà été incarcérée pendant 15 mois, pour des faits remontant à février 2023. Explications, Cécile Debarge.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
GANACHES est de retour pour une saison 3 ! Une équipe agrandie, toujours la même énergie, et une bonne dose de gastronomie, d'art, d'histoire, de littérature, de BD.... de culture en général, le tout saupoudré d'un humour maison et de coups de gueule lyonnais assumés. Pour inaugurer cette nouvelle saison, l'équipe vous propose un épisode autour d'un fil rouge résolument engagé : “la rentrée révoltée”.Entre littérature, histoire, BD, gastronomie et débats de comptoir, préparez-vous à 69 minutes (ou plus) de chroniques passionnées, avec en prime nos meilleures recommandations pour sortir et vibrer à Lyon. Au menu de cet épisode de rentrée :00'02″30 – Les brèves de comptoirOn refait le monde autour d'un verre, en discutant de la nouvelle installation de la place Bellecour et de la fin du chantier (tant attendu !) de la gare Part-Dieu.00'17″31 – La chronique littérature d'AnouckNouveauté cette saison : place aux romans ! Anouck vous présente deux ouvrages passionnants : Histoires de moine et de robot de Becky Chambers, fable douce-amère d'anticipation humaniste, et Subtil Béton du collectif les aggloméré.e.s, récit collectif et engagé.00'30″05 – Nos sorties lyonnaisesPetit retour sur ce que nous avons vu, goûté et découvert ces dernières semaines à Lyon.00'37″04 – Histoire avec JidéDirection 1894 : Jidé revient sur la répression de la communauté italienne à Lyon après l'assassinat du président Sadi Carnot.00'48″20 – La chronique BD de JulesAutre nouveauté de cette saison : les planches prennent la parole. Jules inaugure la chronique BD avec La nuit sera longue de Zérocalcare, plongée sensible et politique dans les luttes antifascistes avec la Hongrie en toile de fond.01'00″07 – Gastronomie et militantisme avec SerenaOn démonte les clichés : oui, être un restaurant ou un bar à Lyon, c'est aussi pouvoir être militant de mille manières, dans l'assiette comme dans la hiérarchie ou la structure.01'13″52 – Les recommandations culturelles de l'équipeComme toujours, on termine en beauté avec nos conseils séries, ciné, bouquins et expos pour une rentrée bien nourrie.Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux : https://www.instagram.com/heure.bleue.lyonhttps://www.facebook.com/heurebleue.evenements.lyonCette émission a été préparée par Serena Angeli, Anouck, Jules Loiseau et Jean-Damien Dumas. A la production Heure Bleue. Elle a été enregistrée le 23/09/2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après des semaines de tension, en raison de la pression de l'ingérence russe dans la campagne pour les législatives, la Moldavie a finalement porté son choix sur le parti pro européen. Le PAS le parti de la présidente Maïa Sandu a remporté la majorité absolue, loin devant le bloc patriotique, pro Moscou qui n'a comptabilisé que 24% des voix. Le petit pays, ancienne République soviétique, mais désormais candidat l'Union européenne, a clairement affirmé son choix politique. En dépit des difficultés. Car le grande frère a toujours beaucoup pesé notamment sur son approvisionnement énergétique qui a été un des principaux sujets de campagne. Depuis janvier 2025, le pays ne dépend plus du gaz russe pour son électricité. L'alternative européenne coûte plus cher... d'où le choix de se tourner vers les énergies vertes qui devraient représenter 30% de la consommation d'électricité en 2030. C'est le reportage à Chisinau de Maria Gerth Niculescu. La chronique de The Conversation Le soft power russe, et sa capacité à influencer le monde également via la culture populaire et la chanson, l'émergence d'un nouveau nationalisme anglais et plus seulement britannique... deux articles qui sont à retrouver cette semaine sur le site de The Conversation France. Un site qui publie les meilleures analyses d'universitaires et avec lequel nous sommes partenaires. Les explications de Gregory Rayko, le chef du service international. Le nouveau cri de ralliement de la jeunesse anti-Orban Les élections en Hongrie auront lieu dans plus de six mois ....Et déjà, apparaissent quelques failles dans le système Viktor Orban, qui est à la tête du gouvernement depuis 15 ans sans interruption. Corruption de son entourage politique et familial, stagnation économique et inflation, non respect de l'État de droit. Les motifs de critique ne manquent pas et contribuent à l'envolée dans les sondages de son principal opposant, Peter Magyar. Mais la contestation prend aussi d'autres tournures. Les jeunes généralement peu mobilisés, commencent à hausser la voix. Dans les concerts, un slogan fait son apparition, Salaud de Fidesz du nom du parti du Premier ministre Viktor Orban. Un cri de ralliement normalement scandé lors des manifestations d'opposition, mais qui fédère désormais au-delà. Reportage à Budapest signé Florence Labruyère. À lire aussiHongrie: «De l'air!», des milliers de manifestants exigent la fin des campagnes de propagande d'Orban Les secrets d'une super centenaire L'Espagne est, depuis des années, dans le top trois des pays européens avec la plus longue espérance de vie. Mais c'est une femme ancienne doyenne de l'humanité qui va peut-être nous livrer les clés d'une vieillesse en bonne santé. La Catalane Maria Branyas est décédée à l'âge de 117 ans. Et des scientifiques ont pu, avec son accord, étudier de près son extrême longévité... Les secrets de cette super centenaire à la loupe de la science... on écoute notre correspondante, à Barcelone, Elise Gazengel. À écouter aussiVieillissement: comment aider un parent âgé à préserver sa santé?
Après des semaines de tension, en raison de la pression de l'ingérence russe dans la campagne pour les législatives, la Moldavie a finalement porté son choix sur le parti pro européen. Le PAS le parti de la présidente Maïa Sandu a remporté la majorité absolue, loin devant le bloc patriotique, pro Moscou qui n'a comptabilisé que 24% des voix. Le petit pays, ancienne République soviétique, mais désormais candidat l'Union européenne, a clairement affirmé son choix politique. En dépit des difficultés. Car le grande frère a toujours beaucoup pesé notamment sur son approvisionnement énergétique qui a été un des principaux sujets de campagne. Depuis janvier 2025, le pays ne dépend plus du gaz russe pour son électricité. L'alternative européenne coûte plus cher... d'où le choix de se tourner vers les énergies vertes qui devraient représenter 30% de la consommation d'électricité en 2030. C'est le reportage à Chisinau de Maria Gerth Niculescu. La chronique de The Conversation Le soft power russe, et sa capacité à influencer le monde également via la culture populaire et la chanson, l'émergence d'un nouveau nationalisme anglais et plus seulement britannique... deux articles qui sont à retrouver cette semaine sur le site de The Conversation France. Un site qui publie les meilleures analyses d'universitaires et avec lequel nous sommes partenaires. Les explications de Gregory Rayko, le chef du service international. Le nouveau cri de ralliement de la jeunesse anti-Orban Les élections en Hongrie auront lieu dans plus de six mois ....Et déjà, apparaissent quelques failles dans le système Viktor Orban, qui est à la tête du gouvernement depuis 15 ans sans interruption. Corruption de son entourage politique et familial, stagnation économique et inflation, non respect de l'État de droit. Les motifs de critique ne manquent pas et contribuent à l'envolée dans les sondages de son principal opposant, Peter Magyar. Mais la contestation prend aussi d'autres tournures. Les jeunes généralement peu mobilisés, commencent à hausser la voix. Dans les concerts, un slogan fait son apparition, Salaud de Fidesz du nom du parti du Premier ministre Viktor Orban. Un cri de ralliement normalement scandé lors des manifestations d'opposition, mais qui fédère désormais au-delà. Reportage à Budapest signé Florence Labruyère. À lire aussiHongrie: «De l'air!», des milliers de manifestants exigent la fin des campagnes de propagande d'Orban Les secrets d'une super centenaire L'Espagne est, depuis des années, dans le top trois des pays européens avec la plus longue espérance de vie. Mais c'est une femme ancienne doyenne de l'humanité qui va peut-être nous livrer les clés d'une vieillesse en bonne santé. La Catalane Maria Branyas est décédée à l'âge de 117 ans. Et des scientifiques ont pu, avec son accord, étudier de près son extrême longévité... Les secrets de cette super centenaire à la loupe de la science... on écoute notre correspondante, à Barcelone, Elise Gazengel. À écouter aussiVieillissement: comment aider un parent âgé à préserver sa santé?
Le 3 octobre prochain auront lieu des élections législatives cruciales en République Tchèque. Elles pourraient marquer le retour au pouvoir de l'homme d'affaires eurosceptique Andrej Babis, et la défaite du premier ministre libéral Petr Fiala. Mais c'est un troisième homme qui jouera un rôle crucial dans ce scrutin : le dirigeant du parti d'extrême-droite SPD, Tomio Okamura. Un homme d'affaires, lui aussi, mais au parcours détonnant sur la scène politique tchèque. Hostile aux migrants, à l'aide à l'Ukraine, au « Pacte vert » et à l'UE, il coche toutes les cases ou presque de l'extrême-droite européenne. Mais son parcours et sa biographie tranche singulièrement avec ceux de Marine Le Pen, de Georgia Meloni ou de Geert Wilders. D'origine japonaise, il a passé une partie de son enfance dans un orphelinat praguois où il fut victime de brimades en raison de ses origines mêlées… Et ses deux frères, engagés, eux aussi, en politique, mais au centre et à gauche de l'échiquier politique, lui reprochent amèrement son virage ultraconservateur. « C'est un grand paradoxe de voir que le principal dirigeant d'extrême-droite tchèque, grand défenseur de l'identité tchèque, de la protection face aux migrations et aux influences extérieures se nomme Tomio Okamura, de mère tchèque et de père japonais, note Jacques Rupnik, professeur à Sciences-Po et fin connaisseur de l'Europe centrale, il a d'ailleurs tenté sa chance au Japon, mais il y a découvert que là-bas aussi, il pouvait souffrir de xénophobie ». Peluches et télé-réalité Parti au Japon à 18 ans, Tomio Okamura multiplie les petits boulots : chauffeur de taxi, vendeur de pop-corn, éboueur… Et finit par jeter l'éponge. À son retour à Prague, il se lance dans le secteur du tourisme avec des idées parfois étonnantes. « Il a cofondé une agence de voyages qui proposait d'envoyer votre peluche ou votre jouet à l'autre bout du monde pour y être photographié », s'amuse le politologue Michel Perottino, qui enseigne à l'Université Charles de Prague. « Il a aussi participé à une émission de télé-réalité sur l'entrepreneuriat et il est devenu vice-président de l'Association tchèque des agences de voyage ! », ajoute-t-il. Aujourd'hui âgé de 53 ans, l'homme d'affaires présente volontiers son parcours comme une « success story » digne d'Hollywood. Son bagout et son charisme indéniables lui permettent en tout cas de rapidement s'imposer sur la scène politique. Eurosceptique et anti-islam En 2015, il fonde le parti d'extrême droite SPD (Liberté et démocratie directe) et il engrange très vite de premiers succès électoraux puisqu'il remporte un peu plus de 10 % des voix aux élections législatives de 2017. Tomio Okamura se réclame de Marine Le Pen et de Donald Trump, milite pour une sortie de l'Union européenne et fustige le « diktat écologique » de Bruxelles. Sur l'islam, son discours particulièrement virulent le rapproche de Geert Wilders, le dirigeant de l'extrême droite néerlandaise. À partir de 2022 et de l'invasion générale de l'Ukraine par la Russie, il tient un discours très hostile aux réfugiés ukrainiens et dénonce l'aide militaire apportée à Kiev. « Le point de départ, et c'est ça qui peut être le plus important pour son électorat, c'est la très forte présence de réfugiés ukrainiens, principalement de femmes et d'enfants qu'il faut aider et qui obtiennent des allocations, pointe Michel Perottino, de l'université Charles de Prague. Ensuite, il y a un positionnement pro-russe, et un discours qui consiste à dire "faisons la paix à tout prix, et coupons les livraisons d'armes et de munitions aux Ukrainiens". Ce serait une décision très importante dans la mesure où la République tchèque a joué et joue encore un rôle crucial dans les livraisons de munitions à l'Ukraine ». Un « tournant » pour toute la région À la faveur du vent conservateur qui souffle sur l'Europe, Tomio Okamura peut ambitionner, désormais, sinon d'entrer au gouvernement, en tout cas de devenir le « faiseur de rois » du prochain scrutin. Grand favori des élections législatives qui auront lieu les 3 et 4 octobre prochain, l'ancien Premier ministre Andrej Babis est crédité de 30 % des voix et aura besoin d'un partenaire. Ce partenaire pourrait être le SPD de Tomio Okamura, crédité de 12 % des voix selon les derniers sondages. Un scénario qui serait un tournant pour le pays bien sûr, mais aussi pour toute l'Europe centrale. « Il y a actuellement un équilibre entre les quatre pays qui forment le groupe de Visegrad : d'un côté la Pologne et la République tchèque, dirigées par des gouvernements modérés, libéraux, pro-européens, décrypte le chercheur Jacques Rupnik. Et de l'autre, la Hongrie d'Orban et la Slovaquie de Robert Fico, qui sont sur une ligne nationale-populiste. Si Babis remporte l'élection et s'il forme un gouvernement avec le soutien de Tomio Okamura, il y aura alors un glissement vers Orban et Fico. Cela crée, en Europe centrale, un pôle national souverainiste fort et très hostile au soutien à l'Ukraine. Bref, cela recompose totalement le paysage politique de la région ». En attendant les résultats de ce scrutin décisif pour sa formation, une inconnue judiciaire de taille se dresse sur la route de l'homme d'affaires tchéco-japonais. Le SPD de Tomio Okamura est en effet poursuivi pour des affiches électorales ayant appelé à la haine – l'une d'entre elles montrant à un homme à la peau foncée, un couteau ensanglanté entre les dents. Selon la presse tchèque, le chef de file de l'extrême droite tchèque a déjà anticipé une éventuelle condamnation avec la fondation d'un nouveau parti qui pourrait succéder au SPD – une formation appelée, en toute modestie, Parti des soutiens de la démocratie et de Tomio Okamura.
La volte-face mardi 23 septembre de Donald Trump sur l'Ukraine et ses critiques envers la Russie vont-elles peser sur la suite des événements ? Assiste-t-on à un tournant ? Est-ce un espoir pour l'Ukraine ? La presse s'interroge ce matin. « L'Ukraine déchirée entre espoir et incrédulité après le virage de Trump en faveur de Zelensky », constate El Pais à Madrid. « Prendre au pied de la lettre tout postulat ou promesse du président américain Donald Trump comporte des risques », rappelle le quotidien espagnol. Et justement, Volodymyr Zelensky est resté prudent mercredi. « De la tribune de l'Assemblée générale, à New York, le président ukrainien a rappelé que pour garantir sa sécurité et sa souveraineté nationale, "seuls comptent les amis et les armes", relève Libération à Paris. Dans le temple des résolutions et du droit international, ces deux conditions pragmatiques à la survie d'un pays envahi depuis trois ans ont suscité le débat sur le mot "ami", après l'apparente volte-face de Donald Trump vis-à-vis de la Russie, avant-hier. En majuscules sur son réseau Truth Social, puis dans ses propos affables avec Zelensky et Emmanuel Macron, Trump assurait que l'Ukraine pourrait "GAGNER ses territoires d'origine" et critiquait de manière inhabituelle le "tigre de papier" russe, comme son économie malmenée par la guerre. "Cette publication de Donald Trump, c'est un grand tournant", a salué Zelensky. » Toutefois, s'interroge Libération, « Trump a-t-il vraiment changé d'avis, ou sa franche sortie contre Poutine ne représente-t-elle qu'un émouvant "au revoir et bonne chance" à l'Ukraine ? L'abandon, cette fois total du dossier aux Européens ? » Trump va-t-il durcir sa politique ? « Un nouveau départ pour Trump sur la question ukrainienne ? », s'interroge en écho le Wall Street Journal. « Le président Trump a capté l'attention du monde entier hier en affirmant que l'Ukraine pourrait "se battre et reconquérir" l'intégralité de son territoire. » Toutefois, s'interroge le journal, « s'agit-il d'une nouvelle manœuvre dilatoire, ou bien le président américain est-il enfin prêt à accroître la pression militaire et économique sur Vladimir Poutine pour mettre fin à ses offensives ? (…) Donald Trump ne souhaite pas être entraîné dans une guerre européenne, et c'est compréhensible. Mais ce danger serait bien moins probable si l'Ukraine survivait en tant qu'État souverain allié à l'Occident. Après avoir durci son discours, conclut le Wall Street Journal, Donald Trump devra maintenant durcir sa politique. » Le Soir à Bruxelles cite, lui, les propos de Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine : « le président Trump a fait preuve d'une patience extraordinaire en n'imposant pas de sanctions supplémentaires dans l'espoir d'obtenir des négociations de paix. Mais s'il n'y a pas de voie vers la paix à court terme, poursuit Marco Rubio, alors les États-Unis prendront les mesures nécessaires pour imposer des coûts en cas de poursuite de l'agression russe, des coûts économiques ou encore la vente à l'Ukraine d'armes potentiellement offensives. » Commentaire du Soir, cette « menace est brandie depuis des mois. » Et on ne voit toujours rien venir. Les Européens vont-ils se bouger ? En tout cas, le moment est propice, pointe Die Welt à Berlin : « l'économie russe s'enfonce dans la récession. Le budget 2025 est déjà déficitaire après seulement sept mois. Les dépenses ont augmenté de 20 %, et au moins 5 % du budget sont consacrés à l'armée. Poutine ne s'inquiète peut-être pas de ce déclin pour l'instant, mais ses propres experts économiques avertissent désormais que la récession va accroître les risques et les tensions au sein de la société russe. » Sur le plan militaire, poursuit Die Welt, « pendant trois étés consécutifs, la Russie n'a pas réussi véritablement à percer les lignes de défense ukrainiennes. Sans mobilisation générale, Poutine ne disposera pas des troupes nécessaires. (…) La situation offre donc de nombreuses opportunités à l'Occident pour prendre le dessus. » Alors, poursuit le quotidien allemand, avec ou sans le soutien de Trump, on connait son caractère imprévisible, il faut que les Européens se bougent. Il faut que « la Hongrie et la Slovaquie, qui importent encore du pétrole russe, coupent le robinet. (…) Et il faut que l'Union européenne se décide enfin à céder à l'Ukraine les 207 milliards d'euros d'actifs russes qu'elle détient. Après tout ce qui s'est passé et se passe encore, cet argent appartient à Kiev. »
durée : 00:05:45 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - C'est quoi les sanctions contre la Russie, à quoi servent-elles? Pourquoi y a t'il eu 19 paquets et quel rôle pour la Hongrie, la Slovaquie? Pourquoi les US s'impliquent dans ces démarches et pour quels résultats? On retrouve Anna Hubert, la journaliste de Contexte qui travaille sur ces questions. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Une fois de plus la Hongrie a réussi à attirer sur son sol un investissement de deux milliards d'euros dans l'industrie automobile. Les Hongrois accueillent déjà une gigantesque usine de batteries du chinois CATL à 7 milliards. Ils avaient déjà une usine Mercedes qui se développe. Ils ont attiré la première usine européenne du chinois BYD à 4 milliards… La Hongrie c'est le nouvel eldorado européen de l'auto Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ruth Elkrief veut rendre hommage aujourd'hui aux policiers qui vont embrasser leurs enfants avant le coucher et qui se demandent s'ils ne seront pas à l'hôpital demain soir. Et pourtant, ils ne seront pas sur la frontière ukrainienne, ni à Gaza ni sur aucun front de guerre. Ils seront face à des centaines d'enragés, des Black Blocs qui n'ont d'autres buts que de détruire et de semer le chaos. Elle estime qu'il faut remercier ces policiers à l'avance, car ils vont permettre aux manifestants de défiler dans le calme. Pascal Perri a expliqué comment la colère diffuse, qu'on sent dans l'opinion, se matérialise dans les rayons des supermarchés. Il a rappelé, en passant, qu'une journée d'activité en France équivaut à 8 milliards d'euros. Donc, si demain, par exemple, on perd 10% de ce chiffre d'affaires, l'État aurait un manque à gagner de 800 millions d'euros. Depuis le début de l'année, la tendance à la consommation en quantité a augmenté, mais les Français n'ont toujours pas digéré les chocs d'inflation que nous avons subis. Pour Pascal Perri, les stratégies d'achat ont évolué. Il constate une fragmentation de la consommation aujourd'hui. Le 11 juin dernier, le Parlement hongrois a adopté une loi sur la protection de l'identité locale. Le texte était entré en vigueur le 1er juillet 2025. Elle donne à chaque municipalité le pouvoir de contrôler ceux qui peuvent s'installer sur son territoire. Selon le gouvernement Orban, cette loi vise à protéger les communautés locales contre les "niveaux incontrôlés d'immigration interne et d'acquisition immobilière à des fins d'investissement". Abnousse Shalmani trouve que ce texte est tellement flou et se demande comment il va être appliqué. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La juriste française Sophie Lemaître publie Réduire au silence, un livre dans lequel elle décrit « comment le droit est perverti pour bâillonner médias et ONG » dans des régimes autoritaires… mais aussi dans des démocraties comme la France. Sophie Lemaître, docteure en droit, dépeint un phénomène mondial, le lawfare, qui menace gravement la liberté d'expression et l'espace civique. Si ce concept vient du domaine de la guerre, il « se transvase très bien pour tout ce qui est atteinte à la liberté de la presse, à la liberté d'expression et à la liberté d'association », explique-t-elle. Elle qualifie cette pratique d'« arme de dissuasion massive parce que le droit n'est plus à nos côtés, il est utilisé contre nous, contre la liberté d'informer et notre droit d'être informé ». Les cibles sont clairement identifiées : les journalistes et les défenseurs des droits humains. La stratégie est simple : « à partir du moment où vous travaillez sur des sujets qui dérangent des intérêts puissants, qu'ils soient politiques ou privés, on va utiliser le droit pour vous réduire au silence ». Les « poursuites bâillons » ou SLAPP (Strategic lawsuits against public participation) sont emblématiques de cette tactique. Leur objectif premier n'est pas de gagner le procès, mais d'« épuiser financièrement, émotionnellement, personnellement » la cible. Ainsi, dit-elle, « c'est la procédure qui vous étouffe ». La diffamation est la procédure la plus couramment travers le monde. Son danger réside dans le fait que « dans plein de pays, la diffamation est criminalisée. Donc, on peut avoir une une amende, mais on peut également aller en prison. » L'effet est « vraiment dissuasif. (...) Est-ce que vous allez continuer à écrire sur la corruption ou sur les atteintes dans l'environnement ? Vous allez peut-être vous poser deux fois la question avant de publier un article ou une enquête sur le sujet. » Sophoe Lemaître cite l'exemple du groupe français Bolloré qui a déposé « une vingtaine de plaintes en diffamation » dès qu'un article « pouvait déranger ». Les poursuites transfrontalières, où la plainte est déposée « non pas dans le pays dans lequel le journaliste vit mais à l'étranger », amplifient la difficulté : « Vous ne connaissez pas le pays, vous ne maîtrisez peut-être pas la langue. Clairement vous ne maîtrisez pas le système judiciaire. Donc ça va vous obliger à devoir trouver un avocat spécialisé et ça va vous coûter beaucoup plus cher. » Les États ne sont pas en reste. « Ils ont tout un arsenal disponible qu'ils peuvent utiliser contre les médias et les associations. » Les lois sur les « agents de l'étranger » en Russie, en Hongrie ou en Géorgie en sont un exemple typique. Les avocats qui défendent des journalistes deviennent eux aussi parfois des « cibles prioritaires ». Face à ces menaces, Sophie Lemaître souligne l'importance de la riposte et de l'union. Elle mentionne la « directive européenne contre les poursuites bâillons » comme un pas significatif. Pour les citoyens, l'action est cruciale : « une première chose que l'on peut faire, c'est de repartager quand vous voyez des enquêtes de journalistes, repartager leurs enquêtes. [...] alertez, parlez-en autour de vous. » Elle conclut sur le « sentiment d'urgence » qui l'a fait écrire ce livre : « On est à un point de bascule. On peut très facilement aller du côté d'une démocratie illibérale ou une autocratie. » Il est donc « essentiel de se mobiliser, de soutenir les associations, les journalistes, mais aussi les magistrats qui sont ciblés ».
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump ne veut plus de wokisme dans les universités, d'une vision triste de l'histoire du pays dans les musées ou de transgenre dans les films de Hollywood. Le président des États-Unis mène une guerre culturelle dans le pays depuis son arrivée au pouvoir. Avec Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris. Auteur de L'Amérique éclatée, plongée au cœur d'une nation en déliquescence (Armand Colin). À lire aussi«D'ici 2 ans, les États-Unis ressembleront plus à la Hongrie d'Orban qu'à l'Amérique de Kennedy» À lire aussiSeconde présidence de Donald Trump : quel avenir pour la culture aux États-Unis ?
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d´informations. C´est la crise pour se loger en Slovaquie. De moins en moins de citoyens ont acces á la propriété et ce, malgré l´augmentation du salaire minimum. Mais ce n´est pas la crise pour tout le monde et encore moins pour les promoteurs Alto Real Estate par exemple dont le succes en Slovaquie les poussent á construire dans les pays voisins. La Slovaquie est-elle une nouvelle fois sujette á un arret en approvisionnement de l´énergie russe? Le pétrole russe n'est plus acheminé vers la Slovaquie ni vers la Hongrie voisine via l'oléoduc Družba. La raison serait une attaque de l'armée ukrainienne contre une station d'oléoduc en Russie.
Tensions diplomatiques sur fond de débat colonial et de reconnaissance des peuples indigènes... Entre l'Espagne et le Mexique, on s'invective bien plus qu'on ne se comprend. Mexico demande des excuses à Madrid pour la Conquista, la découverte et la conquête de l'Amérique en 1492. (Rediffusion) Madrid fait semblant de ne pas comprendre, si bien que la nouvelle présidente Claudia Sheinbaum a refusé d'inviter le roi d'Espagne pour son investiture à l'automne 2024… Pour revoir le passé d'un autre œil, le chemin sera long. Reportage à Mexico de notre correspondante Gwendolina Duval. Campagne de désinformation prorusse en Hongrie Dans le sursaut européen en matière de défense et la solidarité européenne vis-à-vis de l'Ukraine, il y a une exception de taille, c'est la Hongrie. Le régime de Viktor Orban ne cache pas sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine. Et pour s'assurer du soutien domestique, il mène une campagne de communication très sophistiquée et pro-russe, où se mêlent fausses informations, et des silences très choisis. Dans cette guerre de l'information, les médias indépendants qui veulent rétablir les faits, n'ont que peu de pouvoir. Reportage à Budapest signé Florence Labruyère. Sexisme en cuisine au Royaume-Uni Tempête sur le sexisme dans les cuisines des grands restaurants britanniques. Un chef cuisinier renommé a déclaré au Times qu'il n'avait jamais vu de sexisme en cuisine. Immédiatement, 70 femmes travaillant dans la restauration ont tenu à partager leurs expériences de misogynie et de harcèlement... À Londres, Marie Billon est allée recueillir leurs témoignages. La chronique musique de Vincent Théval. Avec l'Islandaise Arny Margret et son titre «Greyhound Station». Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
Tensions diplomatiques sur fond de débat colonial et de reconnaissance des peuples indigènes... Entre l'Espagne et le Mexique, on s'invective bien plus qu'on ne se comprend. Mexico demande des excuses à Madrid pour la Conquista, la découverte et la conquête de l'Amérique en 1492. (Rediffusion) Madrid fait semblant de ne pas comprendre, si bien que la nouvelle présidente Claudia Sheinbaum a refusé d'inviter le roi d'Espagne pour son investiture à l'automne 2024… Pour revoir le passé d'un autre œil, le chemin sera long. Reportage à Mexico de notre correspondante Gwendolina Duval. Campagne de désinformation prorusse en Hongrie Dans le sursaut européen en matière de défense et la solidarité européenne vis-à-vis de l'Ukraine, il y a une exception de taille, c'est la Hongrie. Le régime de Viktor Orban ne cache pas sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine. Et pour s'assurer du soutien domestique, il mène une campagne de communication très sophistiquée et pro-russe, où se mêlent fausses informations, et des silences très choisis. Dans cette guerre de l'information, les médias indépendants qui veulent rétablir les faits, n'ont que peu de pouvoir. Reportage à Budapest signé Florence Labruyère. Sexisme en cuisine au Royaume-Uni Tempête sur le sexisme dans les cuisines des grands restaurants britanniques. Un chef cuisinier renommé a déclaré au Times qu'il n'avait jamais vu de sexisme en cuisine. Immédiatement, 70 femmes travaillant dans la restauration ont tenu à partager leurs expériences de misogynie et de harcèlement... À Londres, Marie Billon est allée recueillir leurs témoignages. La chronique musique de Vincent Théval. Avec l'Islandaise Arny Margret et son titre «Greyhound Station». Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
Saints du jour 2025-08-16 Saint Etienne de Hongrie by Radio Maria France
Le Paddock vous embarque pour le débrief complet d'un Grand Prix de Hongrie plein de surprises avant la trêve estivale.Victoire de Lando Norris devant Piastri : McLaren a-t-elle désormais les cartes en main pour jouer le titre ? Leclerc mène 40 tours et termine 4e… Pourquoi Ferrari s'écroule-t-elle encore ? Hamilton hors des points, invisible tout le week-end : simple passage à vide ou inquiétude plus profonde ? Mercedes sur le podium, Aston Martin qui se relance, Red Bull en difficulté, Alpine en perdition… Quels enseignements tirer de ce GP ?Avec Valentin Jamin, Jean-Luc Roy, Tristan Van Den Driessche et Séraphin Bette, on passe tout au crible : performances, stratégies, radios agacées et faits marquants.
Découvrez la double offre bienvenue de notre partenaire Winamax, qui donne à tous les nouveaux joueurs deux bonus exceptionnels :→ Bonus 1 : Winamax te rembourse ton premier pari en CASH si celui-ci est perdant, dans la limite de 100 € (Conditions de l'offre sont disponibles sur site)→ Bonus 2 : 10 € supplémentaires en cash avec le code promo ORLF1Vous pouvez vous inscrire sur Winamax et renseigner le code ORLF1 au moment de votre premier dépôt via ce lien : https://www.winamax.fr/registration/landing/offre_bienvenue?banid=69973 Conditions :Offre réservée uniquement aux nouveaux joueurs.Les 10 € vous seront crédités une fois que vous aurez finalisé votre inscription et effectué votre 1er dépôt. Cette offre n'est valable qu'une seule fois par utilisateur, terminal (ordinateur, tablette ou mobile), foyer ou compte bancaire. Elle est réservée aux joueurs n'ayant jamais créé de compte sur Winamax (y compris un compte qui a été fermé depuis).Ces deux offres sont cumulables.Rappels :Les jeux d'argent sont strictement interdits aux mineurs
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ferrari a annoncé la prolongation de contrat du patron de l'écurie Frédéric Vasseur. Un temps menacé dans ses fonctions, il avait été soutenu par les pilotes de la Scuderia Lewis Hamilton et Charles Leclerc. Enfin un cap clair chez Ferrari ? L'équipe du Paddock RMC présente tous les enjeux de ce GP de Hongrie avec Arnaud Valadon et Séraphin Bette
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du MarketingQuel est le bon moment pour se lancer ? En fait, y a-t-il un bon moment pour se lancer ? Vous êtes nombreuses à tenter l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle d'un emploi salarié. Et je sais que vous êtes également nombreuses à vous demander s'il est vraiment tenable de se lancer en parallèle d'un emploi salarié. Si vous me connaissez un peu, je suis sûre que vous connaissez déjà ma réponse. Sauf que ce serait trop facile pour moi de vous dire que tout est possible, et que oui bien sûr en vous organisant vous pouvez tout à fait créer une activité en parallèle de votre emploi. Alors, j'ai demandé à quelqu'un de très spécial de venir partager son expérience avec nous. Il s'agit d'une femme qui a une activité très prenante (vous allez voir que je pèse mes mots, c'est le moins qu'on puisse dire) ; elle donc une activité très prenante, et pourtant elle a trouvé le temps et l'énergie de lancer sa propre marque, seule depuis son appartement en Hongrie. Il se trouve que j'ai le grand honneur de bien connaître cette personne puisqu'elle a suivi mon programme de formation Stratégie Indépendante. Cette personne vous l'avez probablement vue à la télé cet été. Il s'agit d'Estelle Nze Minko, championne d'Europe, championne du monde et nouvellement championne Olympique de handball féminin. Malgré son emploi du temps très serré, Estelle a accepté de discuter à mon micro du lancement de son entreprise The V Box, de ce qui l'anime, de son organisation, et du bonheur que lui procure cette activité. Pour suivre Estelle et en savoir plus sur son entreprise The V Box : > Le site The V Box > Instagram The V Box > Instagram d'Estelle Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un marché en plein essor : celui des batteries, de plus en plus cruciales dans un monde qui cherche à recourir à plus d'électrique, et à moins de pétrole. Pour donner un coup de fouet à l'économie de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a invité plusieurs entreprises chinoises à s'implanter, malgré la réticence, voire l'hostilité, d'une majorité de la population. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe La population hongroise rétive aux usines de batteries Dans 10 ans, les voitures neuves vendues dans l'Union européenne devront toutes être électriques et la course à la production de batteries est lancée. Le Premier ministre Viktor Orban veut faire de la Hongrie un producteur de rang mondial, notamment parce que l'industrie automobile allemande fabrique beaucoup dans son pays. Il a invité des entreprises chinoises à venir s'implanter. Un grand pôle industriel est en train de voir le jour dans l'est du pays où le géant chinois CATL construit la plus grande usine de batteries du continent européen. Selon plusieurs sondages, la majorité de la population est hostile à la présence de ces usines et à Debrecen, la colère gronde : les riverains dénoncent un risque élevé de pollution. Reportage Florence La Bruyère. En Grèce, faire de la radio pour apprendre La radio comme outil ludique et pédagogique, c'est ce que propose en Grèce, le réseau social éducatif ‘European School Radio', installé dans les locaux de l'Université internationale de Thessalonique. Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel : mi-avril 2025, le festival Radio kids Europe a permis aux enfants et adolescents grecs, avec la participation de jeunes Allemands, Français et Chypriotes de s'exercer au décryptage et à la production de l'information. Reportage à Neos Marmaras, dans le nord de la Grèce, Joël Bronner. Chronique musicale Le choix musical de Vincent Théval : Call me back, du groupe Suisse Sirens Of Lesbos. Charpentière et infirmier : l'Allemagne face aux préjugés de genre L'Allemagne fait partie des pays européens qui manquent cruellement de main-d'œuvre. De nombreux secteurs professionnels peinent à recruter outre-Rhin : la santé, le soin, la construction, les métiers manuels ou encore l'informatique. Parmi les facteurs qui entrent en jeu dans cette situation, il y a les préjugés de genre. Certains métiers sont toujours considérés comme féminins ou masculins, que ce soit par les candidats ou par les employeurs. Pour casser les stéréotypes et susciter des vocations, l'Allemagne organise tous les ans des journées découvertes des métiers. Celle qui concerne les filles, le « girls' day » a beaucoup de succès. Reportage à Berlin, Delphine Nerbollier.
C'est un marché en plein essor : celui des batteries, de plus en plus cruciales dans un monde qui cherche à recourir à plus d'électrique, et à moins de pétrole. Pour donner un coup de fouet à l'économie de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a invité plusieurs entreprises chinoises à s'implanter, malgré la réticence, voire l'hostilité, d'une majorité de la population. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe La population hongroise rétive aux usines de batteries Dans 10 ans, les voitures neuves vendues dans l'Union européenne devront toutes être électriques et la course à la production de batteries est lancée. Le Premier ministre Viktor Orban veut faire de la Hongrie un producteur de rang mondial, notamment parce que l'industrie automobile allemande fabrique beaucoup dans son pays. Il a invité des entreprises chinoises à venir s'implanter. Un grand pôle industriel est en train de voir le jour dans l'est du pays où le géant chinois CATL construit la plus grande usine de batteries du continent européen. Selon plusieurs sondages, la majorité de la population est hostile à la présence de ces usines et à Debrecen, la colère gronde : les riverains dénoncent un risque élevé de pollution. Reportage Florence La Bruyère. En Grèce, faire de la radio pour apprendre La radio comme outil ludique et pédagogique, c'est ce que propose en Grèce, le réseau social éducatif ‘European School Radio', installé dans les locaux de l'Université internationale de Thessalonique. Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel : mi-avril 2025, le festival Radio kids Europe a permis aux enfants et adolescents grecs, avec la participation de jeunes Allemands, Français et Chypriotes de s'exercer au décryptage et à la production de l'information. Reportage à Neos Marmaras, dans le nord de la Grèce, Joël Bronner. Chronique musicale Le choix musical de Vincent Théval : Call me back, du groupe Suisse Sirens Of Lesbos. Charpentière et infirmier : l'Allemagne face aux préjugés de genre L'Allemagne fait partie des pays européens qui manquent cruellement de main-d'œuvre. De nombreux secteurs professionnels peinent à recruter outre-Rhin : la santé, le soin, la construction, les métiers manuels ou encore l'informatique. Parmi les facteurs qui entrent en jeu dans cette situation, il y a les préjugés de genre. Certains métiers sont toujours considérés comme féminins ou masculins, que ce soit par les candidats ou par les employeurs. Pour casser les stéréotypes et susciter des vocations, l'Allemagne organise tous les ans des journées découvertes des métiers. Celle qui concerne les filles, le « girls' day » a beaucoup de succès. Reportage à Berlin, Delphine Nerbollier.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. La grotte de Domica est la plus grande grotte connue du karst slovaque, avec la grotte de Baradla en Hongrie, elles forment un systeme de grottes d'une longueur de plus de 30 kilometres.Une croisiere souterraine sur la riviere Styx y est possible pour ses visiteurs. La verrerie en Slovaquie et sa riche histoire qui reste toujours vivante.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :- Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.- Éric Dupond-Moretti, avocat, ancien Garde des Sceaux.JUSTICE ET POLITIQUELa condamnation de Marine Le Pen, le 31 mars dernier, à cinq ans d'inéligibilité immédiate et à quatre ans de prison, dont deux fermes, a marqué l'actualité des derniers mois et a suscité de nombreux débats sur la judiciarisation de la vie politique. L'ancienne candidate aux élections présidentielles avait en effet recueilli 41% des suffrages au second tour de 2022, preuve de son poids politique et de sa capacité à être élue en 2027. Cette éventualité achoppe désormais sur la décision des juges. De « certains juges » aiment à souligner ceux qui évoque un « gouvernement des juges » pour qualifier l'emprise des magistrats sur la vie politique du pays et donc une dégradation de la démocratie.Notons que l'on rappelle rarement que l'évolution du rôle des tribunaux a son origine dans une volonté de moralisation de la vie politique liée à de nombreuses affaires de corruption. Le mouvement actuel de remise en cause des décisions judiciaires est mondial, il est aussi divers, puisque ce « gouvernement des juges » est également dénoncé en Israël ou aux États-Unis, qu'il est fréquent dans les régimes illibéraux comme la Hongrie ou l'Argentine, mais il dépasse les frontières de ces États pour devenir un enjeu important dans toutes les démocraties et susciter d'importants débats dans les médias, mais aussi dans le monde universitaire ou chez les magistrats eux-mêmes.En France, le rapport du Sénat du 29 mars 2022 soulignait à la fois le renforcement de l'État de droit et un certain affaiblissement du système démocratique, en rappelant notamment qu'une majorité des Français estime que les juges sont « plutôt politisés et laxistes ». Cette majorité était de 70% en novembre 2023. Pour ouvrir cette conversation, je propose de nous arrêter sur un sujet de société plutôt que sur un sujet politique. C'est-à-dire sur la récente censure par le Conseil constitutionnel de cinq articles d'une loi (dite loi Attal) qui entendait durcir la justice des mineurs. Ces cinq articles censurés portaient sur l'instauration d'une procédure de comparution immédiate pour les mineurs de 16 ans et plus déjà connus de la justice ayant commis une infraction punie de plus de trois ans de prison, sur l'extension des possibilités de recours à une audience unique. Sur l'inversion, pour les mineurs de 16 ans et plus récidivistes, du régime en matière d'atténuation des peines, c'est-à-dire l'excuse de minorité, en faisant de l'atténuation des peines l'exception et non plus le principe. Sur l'allongement de la durée de la détention provisoire à un an pour les mineurs de plus de 16 ans poursuivis pour certains délits et crimes terroristes ou commis en bande organisée. Et enfin, sur la possibilité de placer en rétention un mineur n'ayant pas respecté une mesure éducative judiciaire provisoire. Éric Dupond-Moretti, comment analysez-vous cette censure au regard de la question de la judiciarisation de la vie politique ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Portugal, la crise du logement sévit et les habitants ont de plus en plus de mal à trouver un toit.Depuis 2015, c'est le quatrième pays d'Europe où les prix de l'immobilier ont le plus augmenté, après la Hongrie, la Lituanie et la République Tchèque.. une hausse de 124% ! Une crise qui touche l'ensemble de l'UE. Au Portugal, ce sont des investissements étrangers massifs et une forte augmentation du nombre de logements réservés aux touristes qui sont en cause.La coalition de centre droit au pouvoir, a annoncé des mesures pour surmonter cette crise. Mais sur ce sujet, la droite et la gauche n'arrivent pas à s'accorder. La droite mise sur le marché pour réguler la crise, tandis que ses opposants veulent une intervention de l'Etat.Les uns défendent le droit à la propriété, les autres le droit au logement. Comment expliquer cette crise du logement sans précédent ? Et quelles solutions pour l'atténuer ? Pour en parler, Sur le Fil a invité Luis Mendes, chercheur à l'Institut de géographie et d'aménagement du territoire de Lisbonne et le géographe Nuno Serra. Réalisation : Lauralie MargalejoPrésentation : Emmanuelle BaillonSur le terrain : Levi Fernandes, Jérome Pin et Patricia de Melo Moreira, du bureau de l'AFP à Lisbonne.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale sur Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:10:29 - Journal de 18h - Contre "l'internationale réactionnaire", la marche des fiertés pour la défense des droits LGBT+ s'est élancée en début d'après-midi à Paris et en Hongrie, où des milliers de personnes ont défilé malgré la récente interdiction du gouvernement nationaliste de Viktor Orban.
durée : 00:10:29 - Journal de 18h - Contre "l'internationale réactionnaire", la marche des fiertés pour la défense des droits LGBT+ s'est élancée en début d'après-midi à Paris et en Hongrie, où des milliers de personnes ont défilé malgré la récente interdiction du gouvernement nationaliste de Viktor Orban.