Recherche en cours

Planétariums, nuits des étoiles filantes, beaux livres de Noël... la vulgarisation de l'astronomie fait toujours rêver un vaste public. Le rêve résiste-t-il au quotidien de la recherche dans les laboratoires d'astrophysique? Et d'ailleurs, à quoi cela ressemble un laboratoire d'astrophysique? En ces temps de pandémie où la recherche appliquée est sous les feux de la rampe, quelle place reste-t-il pour les recherches fondamentales des astrophysiciens?  Invités :  Sébastien Carassou, Dr en astrophysique, Youtubeur "The sense of wonder", et auteur de "Le  cosmos et nous" 2021, Ed Equateurs.  Francis Fortin, Dr en astrophysique, actuellement post-doctorant au laboratoire "Astroparticule et cosmologie" à l'université Paris-cité.  Chronique : Fake news dans le ciel. 

Une fiction audacieuse, une invitée percutante, un reportage venteux, une interview sidérale et des chroniques bien trouvées. Une émission unique qui questionne la place des femmes en science, entre autres.Fiction https://histoireparlesfemmes.com/2015/03/19/lise-meitner-oubliee-du-prix-nobel/ https://www.franceculture.fr/sciences/lise-meitner-et-la-fission-fut https://www.franceculture.fr/sciences/leffet-matilda-ou-les-decouvertes-oubliees-des-femmes-scientifiques Lise Meitner, oubliée du prix Nobel Lise Meitner : et la fission fut L'effet Matilda, ou les découvertes oubliées des femmes scientifiques... Chronique Caroline Criado Perez. Femmes invisibles, comment le manque de données sur les femmes dessine un monde fait pour les hommes. Édition FIRST Shansky, R.M., Murphy, A.Z. Considering sex as a biological variable will require a global shift in science culture. Nat Neurosci 24, 457–464 (2021). https://doi.org/10.1038/s41593-021-00806-8 Prospective : colonisation de Mars https://trustmyscience.com/ex-scientifique-nasa-soutient-possible-terraformer-mars/ https://www.youtube.com/watch?v=8mzREaFSPew https://fr.wikipedia.org/wiki/Colonisation_de_Mars#Terraformation Revue de presse https://twitter.com/ELedolley?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed&ref_url=notion%3A%2F%2Fwww.notion.so%2Fxvrclrt%2FRadio-11-March-07893b5675f64e79858e660f370b3f7a https://www.cieletespace.fr/actualites/la-mission-europeenne-exomars-ne-partira-tres-probablement-pas-en-2022 https://www.theverge.com/2022/2/28/22955339/elon-musk-spacex-starlink-ukraine-user-terminals-russia-invasion https://usbeketrica.com/fr/article/guerre-en-ukraine-il-n-y-a-pas-de-peril-immediat-pour-la-station-spatiale-internationale Ants detect cancer cells through volatile organic compounds   Le Monde, 27/02/2022, par Stephane Mandard, Vers un traité international pour lutter contre la pollution plastique  Le Figaro, 02/03/2022, Par Le Figaro avec AFP, L'ONU adopte le principe d'un traité contre la pollution plastique  Reuters, 18/02/2022, by John Geddie, Valerie Volcovici and Joe Brock, U.N. pact may restrict plastic production. Big Oil aims to stop it  Tweet Inger Andersen:  

Le doctorat, une expérience épanouissante ? Pas pour tout le monde... Les problèmes structurels de l'université conduisent parfois à l'épuisement, voire au burn-out ou à la dépression. Quelle est l'ampleur de ce phénomène ? Pour les personnes concernées, comment briser la loi du silence ? Invités :  Adèle B. Combes, docteur en neurobiologie et autrice de "Comment l'université broie les jeunes chercheurs " (Autrement, 2022). Evénement : le workshop ComSciCon France - invité Arthur  Michaut, chercheur post-doctorant, co-fondateur de ComSciCon France.

L'enquête "Les français et la science" est dupliquée à intervalle régulier depuis 1972. La mouture 2020 vient de révéler ses résultats. Belle occasion pour brosser l'évolution du rapport aux sciences des français sur près de 50ans.  C'est aussi l'occasion de tordre le cou à quelques idées reçues persistantes sur la perception des sciences.... Invités : Pauline Hervois démographe (Université de Lorraine) et Michel Dubois  sociologue (CNRS, Gemass), co-auteurs de l'enquête "Les français et la science"  Chronique : (à partir de 50min50) :  "Raconter la science en temps de crise”

A l'heure où le dialogue science et société a le vent poupe, que peut-on attendre des rencontres directes entre des chercheurs et le “grand public” ? Nous poserons la question à nos deux invités qui pilotent des dispositifs de rencontre chercheur-public.   Invités : Héloïse Dufour, programme Déclics et Lionel Maillot, l'Expérimentarium. Liens : Newsletter La Scitoyenne “Mes histoires de chercheurs” Lionel Maillot, illustrations Flo D, Ed Patgom.  La thèse de Lionel Maillot "La vulgarisation scientifique et les doctorants : mesure de l'engagement, exploration d'effets sur le chercheur"   Chronique : (à partir de 51min15)  “Esprit critique”, de quoi parle-t-on?

La science-fiction, genre mineur, réservé à quelques passionnés? Plus aujourd'hui. En juin 2016, une enquête Ipsos pour le Ministère de la culture révélait que les jeunes (7-19 ans) apprécient particulièrement les romans d'aventures et... les livres de science fiction. Pour le sociologue Yannick Rumpala, la SF offre plus qu'un espace d'évasion. Elle est aussi un "laboratoire d'idées et d'expérimentation du futur". Des années 1980 à nos jours, voyage au cœur des anxiétés générées par la modernité et la prolifération technologique. Invité :   Yannick Rumpala , maître de conférences en science politique à l'université de Nice Lien: Le blog  de Yannick Rumpala « Hors des décombres du monde, écologie, science-fiction et éthique du futur  » (éditions Champ Vallon, 2018) « Cyberpunk's not dead, Laboratoire d'un futur entre technocapitalisme et post-humanité  » (éditions Le Bélial, juin 2021). 

La nuit, la radio change de visage. Pendant plus d'un demi-siècle, les programmes nocturnes ont permis d'aborder des thèmes intimes ou transgressifs. Comment ont-ils marqué les générations successives d'auditeurs ? Que révèlent-ils de la société de leur époque ?Invitée :Marine Beccarelli, chargée d'enseignement à l'université Paris 1, autrice d'un ouvrage publié cet automne aux Presses Universitaires de Rennes intitulé Micros de nuit, histoire de la radio nocturne en France, 1945-2012, issu d'une thèse soutenue en 2016Liens :«Micros de nuit», Marine Beccarelli, Presses Universitaires de Rennes, 2021“Les nuits du bout des ondes”, série radiophonique réalisée par Marine Beccarelli pour l'INA, 2021Chronique : (à partir de 50min03) «Les lecteurs innatendus des publications scientifiques»

Le tourisme nourrit des rapports contrariés avec la nature. Accusé de la transformer, voire de la détruire, il a pourtant besoin de la préserver pour rendre ses sites attractifs. Existerait-il un bon et un mauvais tourisme? En intégrant les objectifs du développement durable, les nouvelles formes du tourisme cherchent à concilier impacts environnementaux, économiques et sociaux. Avec quelle réussite?Invitée :Sylvine Pickel Chevalier, maître de conférences en Géographie à l'université d'Angers et auteur de L'occident face à la nature, à la confluence des sciences, de la philosophie et des artsA partir de 44min30 : Chronique sur le tourisme spatial

Protéger la nature est une nécessité. Depuis la fin des années 1970, un consensus scientifique, politique, public a émergé sur cette question. Mais qu’entend-on par nature au juste? Depuis sa “création”, ce concept complexe, varie selon les régions du monde, selon les langues. Ce flou qui entoure le concept de nature n’est pas sans conséquence sur la façon dont on la protège…Invité :Frédéric Ducarme, docteur en philosophie de l’écologie,  chercheur associé au laboratoire d’écologie du Muséum national d’histoire naturelleA partir de 43min30 : Chronique sur le concept de «care»

Invitée : Marie Galeck-Larue, psychologue spécialisée dans la mémoire traumatique, qui travaille pour l’association Women & children SAFE


En 2019, le ministère de l’éducation nationale a souhaité renforcer les enseignements relatifs au changement climatique, à la biodiversité et au développement durable dans les programmes, du CP à la 3e. Le Conseil supérieur des programmes a rendu sa copie en décembre 2019, en proposant d’impliquer toutes les disciplines.  Côté lycée, la refonte récente des programmes intègre également davantage de notions scientifiques autour du climat.La volonté est donc là, mais qu’en est-il sur le terrain ? Comment les professeurs intègrent-ils cet enseignement à leur discipline? Comment parler de changement climatique sans générer une trop grande anxiété chez les jeunes? Quels sont les enjeux d’un tel enseignement nécessairement transversal, idéalement partagé ?Invités :Mathilde Tricoire, enseignante de Sciences de la vie et de la terre en collège-lycée, responsable pédagogique à l’OCE, l’Office for climate education.Noémie Garrigoux, co-référente du groupe éducation et sensibilisation «Notre affaire à tous», association citoyenne qui utilise le droit comme outil de lutte face au changement climatique. Liens :- Rapport Spécial du GIEC Réchauffement à 1,5°C, Résumé à destination des enseignants, OCE- Centre pilote La Main à la pâte Oise-Nogent, ressources vidéos- Projet Le climat, ma planète et moi- Changement climatique : les mobilisations pédagogiques dans le monde, Pierre Lena, Les Cahiers pédagogiques, octobre 2020A partir de 45min30 : Chronique sur l’éco-anxiété

L’arrivée des vaccins anti-covid-19 semble raviver les vieilles plaies de l’antivaccinalisme. Mais attention à ne pas mettre tous les “antivax” dans le même sac ! L’hésitation vaccinale est en réalité bien plus répandue que l’opposition à toute forme de vaccination. Alors, qui a vraiment peur des vaccins ? Pour quelles raisons ? Quelles réponses les institutions scientifiques peuvent-elles apporter ?Invités :Laurent-Henri Vignaud, historien à l’université de Bourgogne, co-auteur avec Françoise Salvadori de “Antivax : la résistance aux vaccins du 18ème siècle à nos jours” (2019, éditions Vendémiaires).Paul Guille-Escuret, doctorant en sociologie à Sorbonne Université et Aix-Marseille Université. Liens :Françoise Salvadori et Laurent-Henri Vignaud, Antivax, la résistance aux vaccins du XVIIIe siècle à nos jours, Editions Vendémiaire, 2019. 
Jeremy K. Ward, Paul Guille-Escuret et Clément Alapetite, « Les « antivaccins », figure de l’anti-Science», Déviance et Société, 2019/2 (Vol. 43). 
Florian Cafiero, Paul Guille-Escuret, Jeremy Ward. “I’m not an antivaxxer, but…”: Spurious and authentic diversity among vaccine critical activists, Social Networks, 2021, 65. 
A partir de 47min : Chronique sur la grippe Russe

Emission en partenariat avec le Centre Internet et société.Avec l'épidémie de covid-19, le télétravail s'est imposé à une partie de la population. Est-il aussi écologique qu'on le pense ? Comment mesurer l'impact environnemental du numérique ? Sera-t-il un allié pour la transition écologique ?Invités : - Sophie Quinton, chercheuse en informatique à l’Institut National de Recherche en Sciences et Technologies du Numérique, spécialiste de la vérification de systèmes embarqués. - Clément Marquet, post-doctorant à l’Université de Technologie de Compiègne, auteur d’une thèse en sociologie à propos des infrastructures numériques.Liens : - Rapport de l'ADEME sur le télétravail - Rapport du Shift Project  - EcoInfo - Global E-waste monitor 2020 et son rapport en français- à partir de 44min : l’expédition Escondida

- REC reçoit Renaud Pourpre et Jonathan Weitzman, les deux inventeurs du podcast qui fait fureur dans les labos de recherche : The lonely pipette.- à partir de 38min : Interview de Lionel Larqué à propos du tier secteur de la recherche qui vient de tenir ses assises.

Marylène Patou-MathisNon ! Les femmes préhistoriques ne passaient pas leur temps à balayer la grotte ! Et si elles aussi avaient peint Lascaux, chassé les bisons, taillé les outils et été à l’origine d’innovations et d’avancées sociales ?Dès les premières lignes de son livre, «L’homme préhistorique est aussi une femme», Marylène Patou Mathis, directrice de recherche au CNRS, entend déconstruire des clichés, des idées reçues qui ont la vie dure depuis la naissance de sa discipline, la préhistoire, au 19e siècle. Elle pose un autre regard sur les données archéologiques et ce qu’on peut en dire… ou pas. «L’homme préhistorique est aussi une femme, une histoire de l’invisibilité des femmes » Allary Éditions.

Emission en partenariat avec le Centre Internet et sociétéInterview :Francesca Musiani est chercheuse au CNRS au Centre Internet et société. - Deux articles sur l’internet russe : (1) (2) - Son livre «Internet et vie privée», 2016, UPPR éditions.Félix Tréguer est chercheur au CERI Sciences Po. - Son livre « L’utopie déchue - Une contre histoire d’Internet XV-XXI siécle», 2019, Fayard. - La Quadrature du Net - Le projet de recherche-action participative TechnopoliceLa chronique Education de Marie-Catherine Mérat :Invité Jean-Michel Zakhartchouk, co-auteur du livre "post-confinement" : "Construire ensemble l'école d'après"

« Sous les écailles », l’émission qui décortique les sciences sur Pangolin FM, préparée par les élèves de la promotion 2020 du Diplôme Universitaire Médiation scientifique innovante, et enregistrée à distance le 29 avril 2020. Le grand entretien accueille Lisa Quetel, chargée de médiation scientifique à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris, et Laure Danilo, conservatrice et responsable du Muséum d’Histoire Naturelle d’Orléans. Vous pouvez aussi retrouver les trois chroniques habituelles de l’émission : l’anniversaire scientifique de la semaine, une chronique et des ailes, et la chronique de la nuit. Une revue de presse percutante et un agenda 100% numérique, circonstances obligent, complètent ce panorama scientifique ! Pangolin FM ne diffuse pas sur vos ondes et " Sous les écailles » sera, sauf surprise, une émission unique. Vous pouvez par contre retrouver d’autres créations de la promo du Déhu Médiation scientifique innovante ici et sur le compte Twitter @etait1fois2020.  Les pangolins qui ont créé cette émission sont :Pangolins chroniqueurs : Luz, Charlotte et LéoPangolins intervieweurs : Alice, Anna-Line et YanoukPangolins de la revue de presse : Nawel, Stéphanie et MaxencePangolins de l’agenda : Odile, Krissima et MarinePangolins animateurs : Octave et AdrienPangolins techniciens: Anne-Lise, Andrea et HazelEt le pangolin en chef : Jean-Marc

Françoise VouillotLa réforme du lycée devait changer la donne. Force est de constater que rien n’a changé, ou si peu. Comme le montrent nombre d’études sociologiques, les garçons sont toujours sur-représentés et les filles sous-représentées dans les spécialités scientifiques, et inversement dans les spécialités littéraires.Quelques chiffres du ministère de l’Éducation nationale, publiés en novembre 2019 en témoignent : si la spécialité « mathématiques » est choisie à 61,4% par les filles, elle l’est à 77,8% par les garçons. Quant aux spécialités « numérique et sciences informatiques », ainsi que « sciences de l’ingénieur », elles sont massivement plébiscitées par les garçons (1,6% vs 11,1% pour « sciences de l’ingénieur » ; 2,5% vs 15,2% pour la spécialité « numérique et sciences informatiques »). Rien ne change pour les spécialités rattachées aux sciences humaines (humanités, littérature et philosophie), qui restent essentiellement investies par les filles (25,3% vs 9%).Alors, à quand l'égalité filles-garçons dans les filières et métiers scientifiques et technologiques?Françoise Vouillot est enseignante-chercheuse spécialisée sur les questions du genre et de l’orientation scolaire et professionnelle.

Stéphane BortzmeyerEmission en partenariat avec le Centre Internet et société.Invité : Stéphane Bortzmeyer - Auteur de « Cyberstructure - L’internet un espace politique» 2018 C&F Edition- Son blog

Morgan Gaïa et Quentin Lamy-BesnierLes virus ont mauvaise presse. Méprisés, associés à la maladie, leur connotation est négative dans l'inconscient collectif. Pourtant, depuis quelques années maintenant, on n’en finit plus de (re)découvrir à quel point ils nous sont indispensables. A quel point on s’est trompé, aussi. Plus divers qu’on ne le pensait, les virus sont souvent plus complexes également, jouant des rôles multiples et majeurs, dans l’évolution des organismes, les cycles écologiques, le microbiote...Ils pourraient même nous être fort utiles dans le champ de la médecine, pour combattre les bactéries multirésistantes. Vivants ou non? Géants, les virus brouillent les frontières...Morgan Gaïa est chercheur au Genoscope. Co-auteur de «Microdiversité. Un nouveau regard».Quentin Lamy-Besnier est doctorant dans le laboratoire Interactions Bactériophages Bactéries chez l’Animal.

Sylvain LaurensDès sa création en 1930, l'Union Rationaliste s'est donnée pour mission de promouvoir l'esprit scientifique auprès des citoyens. Son combat s'est ensuite adapté aux évolutions politiques et scientifiques. Quelle vision de la science les rationalistes ont-ils défendu au cours de ces décennies ? Quels ont été leurs rapports avec les milieux politiques et industriels ? Comment la zététique s'est-elle imposée dans le paysage rationaliste ? Sylvain Laurens est maître de conférence en sociologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. En 2019, il a publié «Militer pour la science, les mouvements rationalistes en France (1930-2005)» aux éditions de l’EHESS.

Fabien Tarissan Fabien Tarissan est chercheur au CNRS et professeur attaché à l'ENS Paris-Saclay, Il est l’auteur de «Au coeur des réseaux, des sciences aux citoyens» aux éditions du Pommier.

Sandrine Bron, responsable des expositions et de l’évènementiel à l’ESPGG, pour l’exposition «Sous influenses, la Science du choix».Aline Richard, pour son livre «Dans la peau des bêtes», Plon.

Nathanael JarrasséExosquelettes destinés à faire remarcher des paraplégiques, prothèses de bras commandées par des électrodes implantées dans le cerveau... Ces dispositifs, tout droit sorti de l’imaginaire de la SF, sont sur le devant de la scène médiatique. Quelles avantages apportent-ils réellement? Quelles sont les approches alternatives pour développer d’autres types de prothèses? Au delà de la stricte fonctionnalité technique, quels sont les critères importants pour qu’une prothèse soit mise sur le marché et acceptée au quotidien par des personnes en situation de handicap? Nathanael Jarrassé est chercheur au CNRS à l’Institut des systèmes intelligents et de robotique, Sorbonne Université. Membre de Equipe AGATHE : Assistance aux Gestes et Applications THErapeutiques.

Michel Laurin et Eric BuffetautDans l’histoire évolutive du vivant, ce sont nombreux les changements dans les modes de vie qui ont eu lieu et qui ont été suivis pas une adaptation à un nouveau milieu. La sortie des eaux en est un exemple.Mais on voit aussi le phénomène inverse: le retour à l’eau concerne un grand nombre d’organismes.L’étude des oiseaux fossiles nous montre deux autres exemples de transition: le gain et la perte du vol.Quels ont été les intérêts évolutifs de ces étapes que l'on peut mettre en parallèle? Comment la paléontologie essaie de donner une réponse à cette question?
Eric Buffetaut - directeur de recherche au CNRS.Spécialiste de paléontologie des vertébrés, il a travaillé d’abord sur les crocodiles fossiles, puis sur les dinosaures, les oiseaux primitifs et les ptérosaures. Il travaille sur plusieurs sujets de recherche, parmi lesquels les grandes extinctions en masse qui ont ponctué l’histoire des êtres vivants ainsi que les causes qui les ont provoquées.Michel Laurin – directeur de recherche au CNRS. Il est paléntologue et systématicien.Il travaille sur plusieurs sujets de recherche, parmi lesquels la macroévolution, la datation de l’arbre du vivant, la microanatomie osseuse, la nomenclature phylogénétique.

Jacques Arnoult et Julien MariezA qui appartient l'espace ? Drôle de question que beaucoup d'entre-nous ne nous sommes en vérité jamais posée. Est-ce que l'espace appartient à tout le monde ? Est-ce qu'il n'appartient à personne ? Les Etats sont-ils libres d'y mener les activités qu'ils souhaitent ? Peut-on s'approprier des étoiles, des corps célestes, des bouts de lune ? Des questions plus que jamais d'actualité, avec le New Space et l'arrivée de nouveaux acteurs dans le spatial. On pense à Space X, fondée par le milliardaire Elon Musk, et ses fusées réutilisables, Blue Origin, crée par le fondateur d'Amazon Jeff Bezos qui souhaite abaisser le coût d'accès à l'espace ou encore Deep space industries, qui entend explorer les ressources minières de l'espace. Miner les astéroïdes, ces débris rocheux qui contiennent de l'eau et des métaux, certains très rares, voilà la solution tout trouvée pour pallier l'épuisement des ressources terrestres ! Mais... Et le droit dans tout ça ?Jacques Arnoult, expert éthique au Cnes, le Centre national d’études spatialesJulien Mariez, Chef du service juridique Entreprise au Cnes.

Amy Dahan et Valérie Masson-DelmotteLe Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a 30 ans. Ses travaux sont aujourd'hui au centre des négociations internationales. Quel rôle cette institution scientifique joue-t-elle dans les débats politiques ? Amy Dahan est directrice de recherche émérite CNRS, historienne et sociologue des sciences. Spécialiste des relations entre expertise climatique et gouvernance internationale, elle a co-écrit Gouverner le climat ? 20 ans de négociations climatiques (2015) avec Stefan Aykut. Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue, directrice de recherche au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives. Elle est également co-présidente du groupe n°1 du GIEC.

Natalia Frozel Barros La haute mer représente environ la moitié de la surface du globe. Si pendant longtemps, elle a été préservée des activités humaines, elle suscite aujourd'hui bien des convoitises. Ses ressources génétiques notamment, promettent d'innombrables applications dans les domaines pharmaceutique, cosmétique, biotechnologique etc.  Actuellement, un texte encadre les activités humaines liées à la mer : la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), dite convention de Montego Bay. Mais ce texte, adopté par les Nations Unies en 1982, n'est pas adapté aux nouveaux enjeux écologiques et économiques qui entourent aujourd'hui l'exploration de la haute mer. En septembre dernier, se sont ouvertes à New York les premières négociations sur un traité international pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute mer. Des négociations qui s'annoncent ardues et auxquelles s'intéresse de près notre invitée, Natalia Frozel Barros.Natalia Frozel Barros, Doctorante en science politique à Paris 1, au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique. Doctorante associée au Réseau Thématique Pluridisciplinaire International APOLIMER. Elle a publié avec Pascale Richard, dans l’Annuaire du Droit de la Mer (2015), « Analyse d’un compromis : le lancement des négociations pour un accord de mise en œuvre de la CNUDM sur la biodiversité marine au-delà des limites de la juridiction nationale »

Pierre Hecker et Alain TrautmannDifficulté de diagnostique, formation insuffisante du corps médical, parcours de soin qui ressemble souvent à un chemin de croix, changement climatique qui semble réussir aux tiques, moyens pour la recherche indigents... la maladie de Lyme, avec ses 56 000 nouveaux cas en 2016 en France, est un problème de santé publique majeur.Pierre Hecker est co-président de l’association Relais de Lyme. Membre du conseil d’administration de la Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques (FFMVT).Alain Trautmann est immunologiste et directeur de recherche émérite au CNRS.

Emmanuel Hache et Vincent MignerotLes théories de l'effondrement ont le vent en poupes. Télévision, presse, médias en tout genre, consacrent de plus en plus de sujets à "l'effondrement". Mais l'effondrement de quoi, d'abord ? Dans leur ouvrage “Comment tout peut s’effondrer” (2015), Pablo Servigne et Raphaël Stevens documentent l'hypothèse selon laquelle notre civilisation pourrait "s'effondrer" dans les années ou décennies à venir. Depuis lors, la question de l'effondrement est fortement associée à la "collapsologie", néologisme fondé sur le terme anglais "collapse" (effondrement), qui serait l'étude transdisciplinaire des systèmes complexes en effondrement. Les théories de l'effondrement sont-elles crédibles ? Qu'apporte la collapsologie ? Quelle importance accorder aux récits collectifs sur notre civilisation, et sur son effondrement possible ? Emmanuel Hache est chercheur associé à l’IRIS, et porteur du projet GENERATE (Géopolitique des Energies Renouvelables et Analyse Prospective de la Transition énergétique). Vincent Mignerot est écrivain, chercheur indépendant, fondateur et président d’honneur de l'association Adrastia.

Stéphanie Buisine et Muriel DaviesCréativité, le mot est à la mode. Que ce soit au quotidien, dans le monde de l’entreprise, dans la sphère éducative, soyons créatifs. La créativité serait devenue une compétence essentielle dans un monde en profonde mutation, avec l’émergence de l’intelligence artificielle qui va bouleverser le marché de l’emploi… Plusieurs organisations internationales, parmi lesquelles l’OCDE (L'Organisation de coopération et de développement économiques), se sont d’ailleurs attelées à définir les compétences clés du XXIe siècle – des savoirs et savoir-faire qui vont devenirs cruciaux dans les années à venir. La créativité figure en bonne place, avec la collaboration, la pensée critique, la résolution de problèmes… Mais que signifie "être créatif" ? Créer, innover, est-ce synonyme ? Comment développer une culture de l’innovation ?Stéphanie Buisine, Professeure à l’école d’ingénieur CESI, groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle. Responsable du thème « Apprendre et innover » au sein du pôle recherche du Cesi.Muriel Davies, enseignante-chercheure au CESI, spécialisée dans la culture d’innovation dans les entreprises françaises.

Maria Candea et Eliane Viennot L'écriture inclusive, avec son fameux "point médian" (ou "point milieu"), a fait couler beaucoup d'encre durant l'automne 2017. Alors qu'elle vise à rendre les femmes plus visibles dans la langue française, l'écriture inclusive a surtout suscité une polémique médiatique. La langue française est-elle vraiment sexiste ?Quelle est l'utilité du langage inclusif ? Transformera-t-il en profondeur la "langue de Molière" ?Nous avons interrogé deux chercheuses engagées. Maria Candea est maîtresse de conférence en sociolinguistique du français à l’université de Paris 3 - Sorbonne Nouvelle. Elle travaille notamment sur les idéologies langagières, inégalités de classe, genre et “race” ; ainsi que sur les discriminations liées à l’accent. Eliane Viennot est enseignante-chercheuse, professeuse émérite de littérature française de la Renaissance à l'Université Jean Monnet (Saint-Etienne). Devenue historienne de la langue, elle s’intéresse plus largement aux relations de pouvoir entre les sexes et à leur traitement historiographique.

Léa Combette et Thibaud Dumas Léa Combette, diplômée en sciences cognitives, est chef d’étude dans l’association Cog’INNOV.Thibaud Dumas est neuroscientifique, il vient de publier «Le cerveau» aux éditions Mango.

Frédéric Godart et Aurélia GualdoPourquoi donc étudier la mode ?Malgré les apparences, le sujet est très sérieux. D’un point de vue économique, l’industrie de la mode aurait représenté environ 2000 milliards d’euros à l’échelle mondiale en 2016. D’un point de vue environnemental, on sait que la mode fait désormais partie des secteurs les plus polluants au monde. Comment fonctionne la mode ? Quels sont les enjeux liés au secteur de la mode aujourd'hui ? Une mode éthique et "durable" est-elle possible ? Nos invités nous font découvrir ce champ de recherche en pleine émergence que l'on nomme "Fashion studies". Frédéric Godart est titulaire d'un doctorat en sociologie (Columbia University) et actuellement chercheur en théorie des organisations à l’Insead. Il est également l'auteur de “Sociologie de la mode” (2010, réédité en 2016) aux éditions La DécouverteAurélia Gualdo est doctorante en anthropologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales au sein de l’Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain. Elle est aussi engagée au sein de l’association Universal Love et du mouvement Fashion Revolution, qui militent pour une mode plus responsable et plus durable.

Jean Massiet et Camille FouassierEmission réalisée par les étudiants du diplôme universitaire de médiation scientifique innovante.Les Etats généraux de la bioéthique ont débuté le 18 janvier 2018. Ils ont pour objectif de stimuler le débat entre citoyens, chercheurs et intellectuels sur des questions comme la procréation médicalement assistée, les développements de l'intelligence artificielle, ou encore les examens génétiques et la médecine génomique.Nous recevons deux acteurs concernés par ces états généraux :Jean Massiet, fondateur et animateur du site Accropolis dont l'objectif est de favoriser la réappropriation citoyenne de la politique.Camille Fouassier, ingénieure d'étude à l'institut Curie et responsable de la plateforme criblage génétique CRISPR’IT.

Nicolas Chochoy et Nicolas DurackaL’innovation sociale… ? S’il a le vent en poupe, voilà un concept qui n’est pas trivial. De quoi s’agit-il au juste ? On peut définir l’innovation sociale comme toute nouveauté qui répond à des besoins sociaux mal ou peu satisfaits dans tous les secteurs : alimentation, mobilité, habitat, environnement, santé… Une dynamique qui implique une multitude d’acteurs. Quels sont ses enjeux ? Ses pratiques ? Ses différents visages ? Plongée au coeur d’un concept, avec Nicolas Duracka et Nicolas Chochoy.Nicolas Chochoy est chercheur titulaire au CRIISEA et directeur de l’Institut Godin, premier centre de transfert en pratiques solidaires et innovation sociale en France. Co-auteur de «L’innovation sociale, principes et fondement d’un concept» avec Emmanuelle Besançon et Thibault Guyon, publié en 2013 aux Ed l’Harmattan.Nicolas Duracka est chercheur associé au laboratoire Communication et Société de l’Université Clermont Auvergne et chargé de mission au sein de l'Institut Godin. Auteur de deux articles consultables sur le site internet de l’Institut Godin : - Quelles communications pour quelles innovations sociales ?- Innovations sociales et journalisme, pour une approche praxéologique