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C'est le retour de Daniela Martins dans le podcast, trois ans après notre premier épisode (n°XXX) dans lequel elle nous racontait son parcours de maternité, les joies et les galères du quotidien. Que ce n'était que du bonheur… ou pas ! Daniela avait aussi évoqué sa propre enfance qui a été marquée par des violences physiques et psychologiques, et aujourd'hui elle a décidé de revenir plus en profondeur sur ce parcours difficile qui a marqué sa vie de femme et sa maternité.Comment elle s'est reconstruite après avoir traversé de nombreuses violences jusqu'à la rencontre avec le papa de ses enfants ? Comment elle essaie au quotidien de maîtriser sa propre colère pour ne pas reproduire un schéma violent envers ses propres enfants ? Pourquoi les violences subies dans son enfance ont continué à l'âge adulte sous d'autres formes ? Comment fait-elle la paix aujourd'hui avec son passé pour enfin se retrouver ?Un épisode doux et puissant qui montre toutes les conséquences qu'a la violence parentale sur une enfant qui voulait juste de l'amour.Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quel homme était le noble prophète béni ?Le joyau de la Prophétie #33Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 13 septembre 2025____________________________________________
#126 Musulman•es de France : le soupçon permanent ? En mai 2025, le rapport "Frères musulmans et islamisme politique en France" fait couler beaucoup d'encre. Présenté comme la preuve d'une inquiétante gangrène mais aussi critiqué pour son manque de rigueur, il semble comme tant de commentateurs, analyser les pratiques les plus anodines de l'islam comme des signaux de proximité avec des mouvements extrémistes.Parallèlement toute personnalité publique ouvertement musulmane et critique de l'islamophobie encourt le risque d'être accusée de proximité d'un islam dit « politique » dont on a du mal à dessiner les contours. C'est un régime de suspicion qui semble assimiler une frange de plus en plus large des musulman•es à un mouvement global qui menacerait les civilisations européennes. Qu'est ce qui constitue donc ce « problème musulman » ?Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Hamza Esmili, socio-anthropologue du religieux et chercheur à l'Université libre de Bruxelles (Belgique), auteur du livre « La cité des musulmans, une piété indésirable » paru aux éditions Amsterdam.Références citées dans l'épisode :«Djihad judiciaire»: l'inquiétante stratégie d'intimidation des islamistes - Le Figaro- février 2024Audition de Hakim El Karoui par la commission des lois du Sénat mars 2021https://www.youtube.com/watch?v=FJzGYMKm-8A Huffington Post, octobre 2019https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/a-bas-le-voile-le-discours-choc-de-bruno-retailleau-lors-du-meeting-pour-la-republique-contre-lislamisme-78466039.html Bruneau Retailleau sur Quotidien, mars 2025Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce premier épisode de We are the champions, hors-série qui présente les lauréats du Palmarès Écotable 2025, nous sommes très heureux de recevoir Ai Loan Dupuis, fondatrice et cheffe du restaurant végétal Sezono, situé dans le 10ème arrondissement de Paris.Après un début de carrière en cabinets de conseil, Ai Loan s'est formée à l'école Ferrandi pour réaliser son rêve : mêler cuisine et écologie. Ainsi est né Sezono, restaurant et traiteur bio, local, de saison, zéro déchet et où le légume est roi. Reconversion, équilibre entre gestion d'un restaurant et maternité, cuisine végétarienne, engagement écologique… L'histoire d'Ai Loan inspire et incite à remettre en question nos choix d'alimentation sans renoncer à la gourmandise. Pour cela, un seul mot à retenir : le légume. Bonne écoute ! Cité dans cet épisode :La Caverne, ferme urbaine à Paris (18ème)*** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.frRéalisation : Lucie Jannon et Emma ForcadeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus jeune Lou ne se projetait pas du tout dans le mariage et si elle souhaitait devenir mère, elle se serait sûrement tourner vers l'adoption. Non pour elle ce qui comptait avant tout c'était sa carrière, les voyages, et surtout elle n'avait pas connu de modèle de couples heureux. Et puis une rencontre va tout changer, celle du grand amour. Si ce n'était pas du tout ce que Lou avait prévu, elle se laisse porter par cette belle histoire, se marie et devient maman d'une petite fille. Lou décide de mettre de côté sa carrière pour se concentrer sur sa maternité. Les premiers mois, elle est dans l'hyper contrôle, ne laisse jamais sa fille à personne, elle veut que tout soit parfait et se perd dans ce tourbillon. Elle qui adorait travailler, qui adorait faire du sport, elle n'arrive plus à se reconnecter à celle qu'elle était et sombre dans la dépression post-partum.Heureusement Lou fait la rencontre d'une super sage-femme à la PMI qui va lui donner de précieux conseils. Petit à petit elle réussit à se reconnecter à elle grâce au sport et à la cuisine, nouvelle passion dont elle a fait son métier.Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il était une fois Marie, qui préférait construire sa carrière plutôt qu'une famille mais une appli de rencontres va tout bouleverser. Elle qui sort d'une période douloureuse après avoir eu un cancer du sein, fait la rencontre d'un homme charmant et c'est le coup de foudre. Leur relation va vite et Marie qui pensait ne pas pouvoir avoir d'enfant découvre sa grossesse. Ensemble ils décident d'avoir ce bébé et Marie quitte tout pour s'installer avec lui, à deux heures de chez elle.C'est là que les disputes, les violences verbales et le contrôle se révèlent. Marie va passer toute sa grossesse à subir les humeurs changeantes du futur papa qui la met régulièrement à la porte de chez eux. Jusqu'à la fois de trop où elle décide de partir pour de bon… ou presque.Dans cet épisode on parle de remonter à la surface, de faire du bon bouleau et de pouvoir décider d'être maman solo.Bonne écoute !----------------------------------------------Pour soutenir Hello Solos, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoignez la communauté des mamans solos : @hello.solos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Laurent BaffieSur scène aussi il est le roi des snipers.Car Baffie s'interroge… et vous interroge ! Un spectacle participatif, truffé d'improvisations, où le public devient autant acteur que spectateur. Présenté au festival de La Réunion en avril, ou encore à Marrakech et Paris, ce show à atterri au Théâtre de Verdure à Ramatuelle pour vivre de ses rebonds imprévisibles et de l'énergie acérée de son maître de cérémonie. L'humoriste ouvre le dialogue, bouscule le public et transforme la salle en terrain de jeu, entre vannes percutantes et réflexions absurdes.Du boulevard au micro, de la télé aux planches et du dico aux embrouilles, Laurent Baffie fait tout, sauf dans la demi-mesure. Il vous pose des questions que vous ne vous posez jamais… et qui, étrangement, vous font mourir de rire. En deux mots ? Il est là pour déranger, étonner… et vous prouver que même chez vous, vous avez des questions à vous poser. Et si ça ne marche pas, au moins vous aurez rigolé. Pas mal, non ?Tout est prêt ! Vous n'avez plus qu'à appuyer sur play… et à vous poser quelques vraies… enfin, des fausses bonnes questions, façon Baffie.Episode 41Production exécutive du podcast : yumeegoProduction éditoriale : Véronique BarbeDirection artistique du podcast : Alexandre BréalMontage/Mixage : Alexandre BréalAvec les voix de Véronique Barbe & William Piletsites web : www.lezardurire.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La fin de la mission prophétiqueLe joyau de la Prophétie #32Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 6 septembre 2025____________________________________________
Dans l'ombre des champions de l'UTMBEt si derrière les exploits de Tom Evans et Ruth Croft, vainqueurs de l'UTMB 2025, se cachait un cerveau français ?Cet homme discret s'appelle Joseph Mestrallet. Data-scientist basé à Chamonix, il mesure, modélise et traduit les données d'entraînement pour transformer l'incertitude de l'ultra-trail en stratégie millimétrée.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors que la rentrée bat son plein et que l'été touche à sa fin, il sera bientôt l'heure de passer un peu plus de temps dans nos intérieurs. Aujourd'hui je vous invite à écouter Caroline, qui après s'être interrogée sur la façon dont nous nous habillons à la maison. Et le constat qu'elle a identifié nous sommes nombreuses à l'avoir expérimenté : legging / jogging et pulls XXL, c'est l'élégance qui file au placard. Alors pour y remédier Caroline a créé Maison Figura. Dans cette conversation, on parle bien évidemment d'entrepreneuriat, de comment se lancer dans un secteur en plein basculement, de l'importance de s'écouter et de se mettre au "diapason des saisons".
Juliette s'est toujours imaginée mariée, mère de deux enfants, dans un pavillon avec un chien, bien rangée dans son métier. Vous l'aurez compris le bon gros cliché ! Mais elle réalise que cette vie très cadrée ne la rend pas heureuse, et quitte son job confortable pour devenir comédienne. Et c'est vers ses trente ans qu'elle ressent l'envie viscérale d'avoir un bébé.Après quelques examens et une opération des kystes, Juliette tombe enceinte et devient maman d'un petit garçon. Aujourd'hui son fils a douze ans alors on revient ensemble sur son parcours de maternité, sur les injonctions qui pèsent sur les mères, du partage des tâches, de faire chambre à part, du couple qui dure et de la vie de comédienne quand on est mère.On parle aussi de la quarantaine, cet âge charnière pour les femmes qui ont beaucoup de pression quant à leur fertilité, et pour Juliette la question d'avoir un deuxième enfant quand le tic tac de l'horloge biologique sonne de plus en plus fort.Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il était une fois Virginie, qui a toujours rêvé de vivre un conte de fée, comme ses parents ensemble depuis leur adolescence. Mais après quelques relations longues et ex pervers narcissique, Virginie n'a plus confiance en elle et fait une dépression. Persuadée d'être nulle dans tout ce qu'elle fait et de ne pas mériter l'amour avec un grand A. Alors c'est au fur et à mesure de séances de psy que Virginie comprend que ce n'est pas d'un homme dont elle a besoin mais de devenir mère. Et une fois qu'elle a remonté la pente, elle démarre un parcours de PMA en France et tout se passe assez rapidement.Depuis neuf mois, Virginie est maman solo d'une petite fille et sa maternité lui a redonné confiance en elle. Elle a trouvé son rythme en tant qu'infirmière qui travaille de nuit et peut-être même qu'elle a retrouvé l'amour…Dans cet épisode on parle de voir les autres avancer, d'avoir une crèche ouverte 24h/24 et de ne pas avoir peur d'élever un enfant toute seule.Bonne écoute !----------------------------------------------Pour soutenir Hello Solos, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoignez la communauté des mamans solos : @hello.solos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le pèlerinage d'adieu du Prophète béniLe joyau de la Prophétie #31Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 30 août 2025____________________________________________
Chamonix a tremblé ce week end ! Sous la pluie, la neige et la grêle, l'UTMB 2025 a changé de visage et de héros. Tom Evans décroche enfin le Graal en 19h18'56 sur un parcours modifié (section des Pyramides calcaires supprimée dans la nuit). Après deux DNF, le Britannique s'accroche, partage la trace avec Ben Dhiman et Jonathan Albon, puis célèbre à sa façon en buvant du Red Bull dans sa chaussure avant d'embrasser sa femme et leur nouveau-né : la victoire a le goût de la persévérance.Chez les femmes, la reine Courtney Dauwalter mène… avant de vaciller dans la longue descente du Grand Col Ferret. Ruth Croft saisit sa chance entre La Fouly et Champex-Lac et s'impose en 22h56'23. Camille Bruyas signe un retour majuscule : 2ᵉ en 23h28'48, portée par un public en fusion. Courtney termine finalement dixième avec une leçon d'humilité et de résilience, elle prouve pas son état d'esprit qu'elle est bien la reine de l'ultra trail mondial avec un mental hors norme et une passion inébranlable pour son sport. Respect Madame Dauwalter vous êtes gigantesque....Dans la nuit précédente, François D'Haene a, lui, renoncé au lac de Combal. Un épisode pour revivre une édition hors norme : météo dantesque, parcours retouché, renversements de course et pure résilience. Trail Story vous raconte comment les mythes se construisent… quand rien ne se passe comme prévu.
Sofia est de retour au Maroc où elle a lancé le Boho Café, devenu une référence brunch à Rabat. Dans cette interview, elle partage son parcours, les étapes de création de son café et ses conseils pour entreprendre au Maroc.
#125 Les manifestations du racisme anti-asiatique en France, de la « blague » raciste, les discriminations au travail aux expressions les plus tragiques, nous rappellent que ce racisme n'est pas isolé mais structurel dans notre société. Pourquoi les stéréotypes racistes du « péril jaune » aux ravages de la colonisation perdurent dans le traitement médiatique et les productions culturelles ? Comment dépasser le mythe de la « minorité modèle » et reconnaître la pluralité des communautés, des luttes et des engagements ?Avec notre invitée Linh-Lan Dao, journaliste et autrice de l'essai Vous les Asiates.Références citées dans l'épisode :- Article dans Libération sur le Comité France-Chine du MEDEF : https://www.liberation.fr/societe/police-justice/accusations-de-harcelement-et-de-racisme-au-comite-france-chine-affilie-au-medef-jamais-je-nai-connu-un-tel-environnement-toxique-20240110_XELGD26DPFFPJLHZDJ2ZJ5XOO4/- Proposition de loi portant reconnaissance de la Nation envers les rapatriés d'Indochine https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/dossiers/reconnaissance_nation_rapatries_indochine_17- Le film Allée des Jasmins, de Stéphane Ly-Cuong https://www.respiroproductions.com/film/allee-des-jasmins- Le podcast Vietnam-sur-Lot, de Alix DouartÉmission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ? Règles de grammaire étonnantes, abus de langage, vocabulaire mal employé, origine insoupçonnée d'expressions... vous allez être surpris ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de la deuxième édition du Palmarès Écotable, Laurène Petit, co-secrétaire générale de la Communauté Écotable, et 4 invités ont pris le micro pour discuter d'agriculture, de gastronomie et de politique. Coup de gueule, appels à mobilisation et chiffres à l'appui : on peut dire qu'ils ont mis les pieds dans le plat, et n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère !Le dernier relayeur à passer au micro de Laurène est Jean-Hugues Bretin, Fondateur de l'application Raisin, qui permet de retrouver les endroits qui servent et produisent du vin naturel. C'est donc en parlant de vin, de bière et de gastronomie engagée que Jean-Hugues est venu clôturer ce marathon d'interviews en beauté !Pour en savoir plus sur Raisin et son fondateur, n'hésitez pas à aller écouter l'épisode de podcast qui lui est dédié : https://audmns.com/zrkGPGW
Une nouvelle histoire se prépare pour la chaîne. Avant de revenir très vite avec des épisodes inédits, on se replonge dans vos épisodes coups de cœur. Bonne écoute et à très bientôt !Avez-vous déjà transpiré à grosses gouttes pendant une descente en ski ou en VTT, figé·e par cette vitesse ? Avez-vous déjà lutté contre la peur du vide pendant une randonnée ? Avec Blandine Dussauge, psychologue spécialiste en thérapie cognitive, on vous explique ce qu'il se passe dans notre tête. C'est quoi avoir peur ?Comment on crée les peurs ? Comment on fait quand on a peur, mais qu'on souhaite quand même s'y confronter ? Est-ce- qu'on peut s'en débarrasser ? Les réponses dans cet épisode.Conseil Sport, c'est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L'objectif ? S'informer, s'évader, se trouver de nouvelles manières de s'épanouir et de performer par le sport et le mouvement.Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.Retrouvez : “La réponse” (des interviews d'experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d'actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L'aventure” (le récit immersif d'une aventure sportive extraordinaire).
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [L'envers du verre], (re)écoutez l'épisode [#42 - Quels sont les impacts de notre consommation de thé ? avec Pierre Lebrun].Au niveau mondial, 25 000 tasses de thé sont consommées chaque seconde, soit 2,16 milliards de tasses par jour, ce qui en fait la deuxième boisson la plus consommée au monde, après l'eau. En France, deux tiers de la population en boit régulièrement. Thé vert, blanc ou noir, en sachet ou en vrac, en infusion ou en recette : le thé se décline en goût et en utilisation et se consomme tout au long de la journée.Or, en tant que produit exotique, sa consommation a des impacts aussi bien environnementaux que sociaux. Originaire d'Asie, le thé pousse essentiellement en Chine mais aussi en Inde, au Kenya ou au Sri Lanka. Impact carbone, déforestation, utilisation de pesticides, conditions de travail, surproduction : les enjeux autour de ce produit, consommé quotidiennement, sont nombreux. Est-il encore raisonnable de boire du thé ? Peut-on le consommer de manière écoresponsable ? Pour décrypter les enjeux autour du thé Fanny Giansetto reçoit, dans cet épisode, Pierre Lebrun, fondateur du Parti du thé.
Dans l'ombre de la ligne d'arrivée : les assistants de l'extrêmeDans cet épisode de Trail Story, on vous emmène dans les coulisses du trail, là où l'intensité est tout aussi forte… mais souvent invisible.
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [L'envers du verre], (re)écoutez l'épisode [#16 - Vous avez dit "vin nature" ? Avec Céline Maguet].Le vin nature fait l'objet de nombreux stéréotypes. Le premier stéréotype est celui du goût. Le vin nature ne serait pas un grand vin. Il serait trop fluctuant, trop vivant, parfois même pétillant. Un autre stéréotype est celui de son cahier des charges : il serait trop opaque, voire même inexistant. Ce qui est sure est que le vin nature a la cote. On le trouve aujourd'hui un peu partout. Alors que faut-il exactement entendre par « vin nature » ? Comment s'y retrouver ? Pour en parler, Fanny Giansetto a eu l'honneur d'accueillir Céline Maguet. Céline est journaliste. Elle est aussi la cofondatrice de l'agence Soif qui a pour ambition de faire boire aux festivaliers du bon vin, nature et en vrac, c'est-à-dire à la tireuse.
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [L'envers du verre], (re)écoutez l'épisode [#47 - Kefir, Kombucha : faut-il croire au miracle des boissons fermentées ? avec Pierre Faudot].Les boissons fermentées comme le kéfir ou le kombucha ont la cote. Et de fait, on leur prête 1001 vertus: Elles seraient bonnes pour l'immunité , riches en vitamines et minéraux, très savoureuses…Mais que sont-elles vraiment? D'où viennent-elles? Peut-on les consommer sans risque, même lorsqu'elles sont fabriquées à la maison? Faut-il les intégrer dans notre quotidien et en faire notre ami détox après les fêtes?Pour décrypter les vertus et les interrogations que soulèvent le Kombucha et le Kefir, Fanny Giansetto interview Pierre Faudot dit Bel, co-fondateur de l'entreprise Archipel qui fabrique un kombucha 100% français et est l'auteur du passionnant livre Kefir & kombucha. L'atelier de polyfermentation.
Après plusieurs années passées en Polynésie, Domitille revient à Lorient avec une idée claire : créer des produits ménagers à la fois efficaces, sains et respectueux de l'environnement. De son expatriation inspirante à la naissance de La Saponnante, elle nous raconte un parcours à contre-courant, fait de déclics, d'apprentissage et d'engagements.Dans cet épisode, Domitille partage avec nous son chemin vers l'entrepreneuriat, les défis de la fabrication artisanale, son attachement profond à Lorient et sa volonté farouche de rendre nos intérieurs plus propres !Un échange inspirant avec une femme de l'Ouest qui a su transformer une prise de conscience en projet concret, local et durable.
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [L'envers du verre], (re)écoutez l'épisode [#28 - La bière, une effervescence justifiée ? Avec Edward Jalat-Dehen (Brasserie de l'Etre)].La bière est l'une des boissons préférées des Français. On estime qu'une personne en consomme en moyenne 32 litres par an. Ce n'est toutefois rien en comparaison des Tchèques qui consomment en moyenne 148 litres de bière par an par personne (soit une pinte par jour) ou des allemands et autrichiens qui avoisinent les 107 litres de bière par personne par an. Quel est donc l'impact de cette boisson? En France la tendance est à la consommation de bières artisanales qui a doublé en 2020 pour représenter 7% de notre consommation de bière. Mais que signifie “artisanale”? Et qu'en est-il de la bière bio? Existe-t-il avec la bière un mouvement similaire à celui du vin nature?Pour parler de ces enjeux, Fanny Giansetto reçoit Edward Jalat-Dehen. Edward est le fondateur de La Brasserie de l'être, micro-brasserie à Paris qui brasse, je cite, « une bière consciente, respectueuse de vos palais et de l'environnement ».
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [L'envers du verre], (re)écoutez l'épisode [#17 - Est-il raisonnable de boire du café ? Avec Hippolyte Courty].Le café est consommé souvent quotidiennement, sans avoir toujours conscience de son impact environnemental, sanitaire et social. Le café, apparu en Ethiopie il y a plus de 100.000 ans, est une plante cultivée dans les forêts tropicales humides et montagnardes. La consommation de cette graine mondialisée soulève des enjeux humains, environnementaux et sanitaires importants. Qu'est-ce qu'un café respectueux de la terre et des hommes ? Le café est-il bon pour l'environnement? Pour la santé ? Pour répondre à ces questions, Fanny Giansetto reçoit Hippolyte Courty, fondateur de l'arbre à café, qui vend en circuit court un café produit en biodynamie.
La dernière expédition du prophète béniLe joyau de la Prophétie #30Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 16 août 2025____________________________________________
Les derniers combats contre le polythéismeLe joyau de la Prophétie #29Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 9 août 2025____________________________________________
Depuis quelques années, les ouvrages qui préconisent de révolutionner les relations amoureuses entre femmes et hommes se multiplient. Questionner la domination masculine voire sortir de l'hétérosexualité semble être devenu la recette miracle pour contrecarrer des relations trop souvent violentes. Pourtant ces réflexions ne semblent concerner qu'une faible proportion des femmes, particulièrement privilégiées et exclure les femmes que non-blanches, pauvres et/ou handicapées. La grande révolution romantique est-elle si révolutionnaire que ça ?Pour répondre à cette question nous avons invité Christelle Murhula journaliste et autrice du livre « Amours silenciées » paru aux éditions Daronne.Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ? Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes. Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America. Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis. En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ? Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre. Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. » Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba. Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ? Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale. Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde. Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ? Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début. Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ? On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie. Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel. Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres. Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré. Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ? Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville. Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ? C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste. À tout prix ? À tout prix. En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ? Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot. À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé ! Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée. … Et de rester fidèle à ses convictions. Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous… C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour. Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ? Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité. Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier. Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ? Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»
À l'occasion de la deuxième édition du Palmarès Écotable, Laurène Petit, co-secrétaire générale de la Communauté Écotable, et 4 invités ont pris le micro pour discuter d'agriculture, de gastronomie et de politique. Coup de gueule, appels à mobilisation et chiffres à l'appui : on peut dire qu'ils ont mis les pieds dans le plat, et n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère !La troisième à fouler les planches du Mazette a été Nora Bouazzouni. Journaliste et autrice, elle a enquêté pendant plus de 4 ans sur les violences en cuisine pour publier l'ouvrage Violences en Cuisine, une omerta à la française aux éditions Stock en mai 2025.Retrouvez le dernier épisode de ce relais en quatre temps fin août !Cités dans l'épisode : Le syndrome du patron de gauche, Arthur Brault MoreauSyndicat Collectif MEP
L'entrée victorieuse et pacifique à la MecqueLe joyau de la Prophétie #28Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 2 août 2025____________________________________________
À l'occasion de la deuxième édition du Palmarès Écotable, Laurène Petit, journaliste et co-secrétaire générale de la Communauté Écotable, et 4 invités ont pris le micro pour discuter d'agriculture, de gastronomie et de politique. Coup de gueule, appels à mobilisation et chiffres à l'appui : on peut dire qu'ils ont mis les pieds dans le plat, et n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère !Aujourd'hui la science s'invite à bord, car Laurène interviewe Marc-André Selosse, microbiologiste et vulgarisateur scientifique, spécialisé dans les sols, les champignons, les algues et l'écologie. Il est également l'auteur de deux ouvrages passionnants publiés en 2024 : Les goûts et les couleurs du monde & Nature et préjugés.Et autant dire que notre deuxième relayeur pour cette série d'interviews est remonté !
Avant le retour triomphal à la MecqueLe joyau de la Prophétie #27Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 26 juillet 2025____________________________________________
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [À la table du monde], (re)écoutez l'épisode [#106 - La cuisine italienne, un modèle de gastronomie durable ? avec Alessandra Pierini].Au-delà de son pouvoir économique, le soft power de la gastronomie italienne est aujourd'hui immense; et les produits, les restaurants et les chefs italiens s'érigent parmi les plus réputés dans le monde. L'Italie est divisée en 20 régions et plus de 7 000 communes, chacune ayant ses ingrédients, ses recettes et ses traditions culinaires propres. La diversité du territoire italien fait la très grande variété dans sa cuisine. Pourtant, la gastronomie italienne est aussi marquée par des traits communs : l'art d'accommoder les restes par exemple, dont cucina povera est un symbole, un savoir-faire artisanal très ancré, ou encore le choix de produits bruts de grande qualité, notamment en lien avec le mouvement Slow food. L'Italie compte aussi aujourd'hui la plus grande surface agricole exploitée de manière biologique en Europe. Alors, la cuisine italienne serait-elle un modèle de gastronomie durable ? Au-delà d'être délicieuse, que peut-on apprendre de nos voisins transalpins en matière d'alimentation ?Pour mieux comprendre ce qui se joue ici, Fanny Giansetto reçoit Alessandra Pierini, autrice de nombreux ouvrages sur la cuisine italienne, cheffe, entrepreneuse (épicerie Rap) mais aussi chroniqueuse radio dans l'équipe de On va déguster. Elle vient de publier aux éditions de l'épure La cuisine des maisons de plaisir italiennes.Références mentionnées dans cet épisode:On va déguster l'Italie, 2020, Éditions Marabout Trattoria Le Clarisse di Apolline, La Spezia Restaurants à Paris : Osteria Ferrara, Tempilenti, Il Ristorante de Niko Romito, Caffè Stern, ANNA, Piccolino, Il Localino, Vinello
Nos appartenances multiples forgent nos combats et les questions qui nous façonnent. Qu'est ce qu'être « arabe » en France en particulier quand on grandit à l'intersection de plusieurs oppressions ? Comment se construire dans une société qui nous affuble du stigmate de la dangerosité ? Doit-on se camoufler et présenter des signaux de respectabilité ou au contraire assumer sa complexité voire même choisir la non-mixité ?Pour en parler nous avons convié le journaliste Anas Daif, auteur de l'ouvrage “Et un jour je suis devenu arabe” paru en 2024 aux éditions Tumulte.Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [À la table du monde], (re)écoutez l'épisode [#81 - La cuisine indienne est-elle écoresponsable? par Sandra Salmandjee (Bollywood Kitchen)].Si la cuisine indienne est considérée par plus d'un Français comme la cuisine la plus épicée dans le monde, ses subtilités restent largement méconnues. Au-delà des emblématiques naans au fromage, qui ont en fait été inventés en France au milieu des années 1970, on trouve une diversité de plats plus savoureux les uns que les autres. On pense par exemple au byriani, au dhal de lentilles, au poulet tandoori ou encore au poulet tikka massala. Par ailleurs, cette cuisine véhicule certains raccourcis. Elle serait essentiellement constituée de plats en sauce, pour beaucoup végétariens, et reposerait sur une épice bien particulière : le curry. Encore un cliché.Pour questionner la cuisine indienne et mieux la comprenrde, Fanny Giansetto reçoit Sandra Salmandjee, alias Sanjee. À la fois autrice culinaire et fondatrice de Paris-Bombay, une agence de conseil en cuisine indienne, Sandra Salmandjee imagine des cartes de restaurants indiens, des mélanges d'épices ou encore des infusions. Elle partage aussi ses savoirs sur la cuisine indienne dans des cours de cuisine ou dans le magazine télé Chef pays.Son dernier livre de recettes ? "Inde - Balades gourmandes, recettes et art de vivre", paru aux Editions Mango en octobre 2022 !Ses recommandations : Les mélanges d'épices, qu'elle a imaginés pour Nomie ;Les restaurants Junglii, dans le 10ème et le 16ème arrondissements de Paris ;Desi Road, situé dans le 6ème arrondissement de Paris ;Le film The Lunchbox réalisé par Ritesh Batra !
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [À la table du monde], (re)écoutez l'épisode [#17 - Fousseyni Djikine : la culture africaine comme Leitmotiv (restaurant BMK, Paris-Bamoko)].Pour cet épisode, Fanny Giansetto reçoit Fousseyni Djikine. D'origine malienne, Fousseyni est le fondateur de Paris-Bamako, le premier restaurant proposant une cuisine africaine labellisé Ecotable. Retour sur le parcours fascinant de Fousseyni. Au sein d'une double culture franco-africaine, ses parents l'ont poussé vers des études brillantes. Puis, ayant pris conscience que sa culture était trop peu valorisée et méconnue en France, il quitte un post confortable de consultant pour la cuisine. À travers celle-ci, il cherche à déjouer les clichés et mettre en avant la richesse du patrimoine malin, et plus largement africain. Aujourd'hui, il est à la tête de deux établissements à Paris et il a mis en place une démarche de compensation carbone via la plantation d'arbres fruitiers avec les paysans de Gabou, la terre natale de son père.
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [À la table du monde], (re)écoutez l'épisode [#72 - La cuisine japonaise en question, par Ryoko Sekiguchi].Les Français sont les plus gros consommateurs de sushis en Europe : 22 % en mangent au moins une fois par mois et plus de 1 500 restaurants japonais sont recensés dans le pays. Mais que cette cuisine reste largement méconnue ! Elle véhicule par ailleurs certains clichés : ce serait une cuisine peu accessible financièrement et techniquement. Elle serait saine, respectueuse des matières premières, mais pas forcément à la pointe des enjeux écologiques. En tout cas, elle ne l'est pas en France, avec l'usage important de poissons, pas toujours sourcés, l'utilisation des emballages ou de certains additifs alimentaires. Pour questionner la cuisine japonaise, Fanny Giansetto reçoit Ryoko Sekiguchi. Ryoko est autrice, poétesse, traductrice et journaliste japonaise. Elle écrit sur les cultures culinaires, et dirige la collection Banquet des éditions Picquier. Elle a aussi été la rédactrice en chef du hors-série du magazine Tempura sur « Manger le Japon ». Vivant entre Paris et Tokyo, elle écrit sur une pluralité de cuisines, son dernier livre « 961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent) » portant sur la culture culinaire libanaise.Ses conseils?- Le flacon « curry japonais » des Epices Roellinger qu'elle a créé pour mettre du Japon dans tous vos plats ! - La lecture du livre "Les herbes sauvages" du chef Nakahigashi à Kyoto (ed. Picquier): une ôde à la cuisine végétale et la nature!
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [À la table du monde], (re)écoutez l'épisode [#86 - La cuisine marocaine en question, avec Tarek et Leïla Idrissi, fondateurs de La cuisine de Souad].Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de la cuisine marocaine et de son histoire. Connue pour ses épices et ses couleurs, 73% des Français disent l'apprécier, quand bien même sa consommation au restaurant reste occasionnelle. Derrière l'emblématique couscous, longtemps considéré comme le plat préféré des Français, se cachent d'autres spécialités tout aussi goûtues mais plus méconnues comme la soupe harira, le tajine au poisson, la pastilla, les msemens, le zaalouk ou encore les briouates. Cette cuisine est souvent imaginée autour d'un élément central qui est la viande ou le poisson, accompagné de légumes d'été.Mais qu'en est-il réellement ? Quelle est la place des protéines animales, de la saisonnalité? Comment décrire cette cuisine haute en couleurs et extrêmement variée ?Pour questionner cette cuisine, la comprendre sur tous ses aspects, notamment écoresponsable, Fanny Giansetto reçoit Tarek et Leïla Idrissi. Un frère et une sœur à l'origine de La cuisine de Souad, un service de traiteur événementiel et de chef à domicile créé en 2021 et qui propose une cuisine marocaine engagée socialement mais aussi authentique, végane et bio. Leurs conseils ?-Les restaurants : Yemma, Little Morocco, Lyoom (cuisine tunisienne), Majouja (cuisine algerienne)-Les lectures : "Le Maroc végétarien" de Mohamed Houbaida, la revue "Horizons Maghrébins", partie 4 : "Manger au Maghreb : par les mots, les fruits et les légumes", "Street food au Maroc, un goût authentique" de Asmaa Chaidi.-Le documentaire : "Le Maroc vu du ciel" de Yann Arthus-Bertrand, sur France 5
Les événements marquants après le traité de HoudaybiyyaLe joyau de la Prophétie #26Émission live "Parlez-moi d'islam" du samedi 19 juillet 2025____________________________________________
À l'occasion de la deuxième édition du Palmarès Écotable, Laurène Petit, co-secrétaire générale de la Communauté Écotable, et 4 invités ont pris le micro pour discuter d'agriculture, de gastronomie et de politique. Coup de gueule, appels à mobilisation et chiffres à l'appui : on peut dire qu'ils ont mis les pieds dans le plat, et n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère !La première à enflammer la péniche du Mazette a été Lola Périer, ancienne agent de star reconvertie, aujourd'hui cheffe des cultures aux Fermes de Gally, à Saint Denis. Elle a publié récemment l'ouvrage Un potager haut en couleurs, où elle plaide pour plus de goût et plus de diversité maraîchère, et invite à lutter contre l'homogénéisation de notre alimentation.Retrouvez la suite de ce relais fin juillet !
#122 Où étiez-vous Kiffe ta race ?Bilan politique, société et pop culture de l'été 2025Après quelques mois de pause, Kiffe ta race est de retour pour un épisode bilan en ce début d'été 2025. On revient sur les temps forts de ces derniers mois, marqués par des secousses politiques majeures : des élections nationales ombragées par l'extrême droite en France, la victoire de Trump aux États-Unis suivie d'un cortège de mesures liberticides, sans oublier les tensions à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie et en Martinique. On vous parle aussi de notre spectacle, de vos retours et de l'énergie collective qui continue de porter ce projet.Côté société, on s'arrête sur les violences médicales et la publication d'un rapport marquant sur les discriminations dans les soins. En pop culture, on célèbre la reconnaissance du film L'Histoire de Souleymane, tout en soulignant la froide indifférence institutionnelle face aux revendications de personnes précarisées qui ont occupé la Gaîté Lyrique. On vous parle aussi de Fanon, Zion, Le Grand Déplacement et Dans la Cuisine des Nguyen… Bref, on fait le point et on se prépare pour les épisodes à venir cet été !Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Edith est la maman de quatre enfants dont trois d'entre eux sont atteints d'une rétinite pigmentaire, c'est à dire qu'au fil des années, ils perdront la vue. Et s'il a fallu des années pour qu'Edith obtienne le diagnostic de cette maladie génétique, c'est rapidement après avoir vu une spécialiste qu'elle décide de faire un tour du monde en famille pour remplir la mémoire visuelle de ses enfants.Leur montrer un maximum de paysages, rencontrer un maximum de gens et surtout graver dans leurs coeurs un maximum de souvenirs en famille.Alors comment toute la famille vit-elle l'après diagnostic une fois le choc passé ? Comment expliquer à ses enfants qu'ils ne verront plus quand ils seront plus grands ? Est-ce qu'il faut leur apprendre dès le plus jeune âge à utiliser les outils des malvoyants ? Dans cet épisode, Edith nous raconte ses quatre grossesses au Canada, leur voyage autour du monde qui a soudé chaque membre de sa famille et comment ils vivent au jour le jour, bien ancrés dans le présent malgré cette épée de Damoclès qui plane au-dessus de leurs têtes.Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il était une fois Nathalie, qui se voyait parcourir le monde avec un homme dans chaque port mais pas du tout mère de famille. Elle était fascinée par le monde. Mais elle se range finalement dans les cases quand elle fait ses études de médecine où elle rencontre celui qui deviendra le père de ses deux enfants.Le deal entre eux est que la parentalité ne freine pas la carrière de Nathalie, elle qui est si passionnée par son métier d'endocrinologue/gynécologue. Et si le deal est respecté, pendant les quatre premières années, Nathalie ne se sent pas à la hauteur en tant que mère car les critiques pleuvent dès qu'elle fait quelque chose. Puis c'est le coup de massue quand le père de ses enfants la quitte et à la fois. C'est aussi une vraie libération car elle va enfin pouvoir embrasser pleinement son rôle de mère, à sa manière.Nathalie jongle entre sa carrière et sa vie de mère célibataire. Côté professionnel, elle a choisi de se spécialiser dans la PMA et accompagne régulièrement des femmes qui souhaitent devenir maman solo.Dans cet épisode, on parle de passer une semaine dans son lit à toucher le fond, de trouver un exutoire dans son métier, et d'être seule à savoir si on fait les bons choix.Bonne écoute !----------------------------------------------Pour soutenir Hello Solos, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoignez la communauté des mamans solos : @hello.solos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous avez sans doute vu circuler il y a quelques années, l'histoire de Noémie et Raphaël, jeunes parents qui se sont vus enlever leurs deux filles par les services sociaux. Mais alors comment tout cela a commencé ?Noémie a juste la vingtaine quand elle tombe enceinte et pour elle c'est tout à fait clair, elle accouchera à la maison. Aucune envie de suivre le schéma classique alors elle fait les échographies de routine pendant sa grossesse, tout se passe bien et elle va bientôt pouvoir atteindre son but. Sauf qu'on le sait, rien ne se passe jamais comme prévu et après son terme, Noémie n'a toujours pas accouché. Les médecins lui annoncent alors qu'ils vont la déclencher dans l'après-midi mais c'est mal connaître Noémie.Alors si pour ce premier bébé, elle a finalement accouché à la maternité, pour sa deuxième grossesse, Noémie est encore plus déterminée à avoir son accouchement à la maison. Mission réussie, tout se passe à merveille, jusqu'à que les services sociaux s'en mêlent et retirent aux jeunes parents la garde de leurs deux filles.Dans cet épisode Noémie nous raconte comment elle a vécu cette épreuve en plein postpartum, en plein allaitement et comment toute la machine des services sociaux s'est mise en route sans qu'elle ne puisse rien faire.Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Become a member at https://plus.acast.com/s/le-tourbillon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dans cet épisode, on part à la découverte de la Nuit des Musées ! Histoire, ambiance et idées de parcours pour vivre cette nuit magique à Paris (ou ailleurs).