Comment appréhender le sujet de l'intelligence artificielle en entreprise ? Quelles sont les bonnes pratiques pour se transformer ? Compilant les témoignages d'experts, les Carnets de l'IA permettent d'identifier, étape par étape, les conditions de réussite, freins et leviers pour intégrer l'IA dans son organisation Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy reçoit Frédérique Muyl, directrice transformation digitale et data chez Lesaffre, et Morade El Fahsi, responsable data chez Getlink.Tous deux sont membres actifs de la Cité de l'IA et parrains du tout nouveau Parcours Apprenant pour futurs Leaders Data IA.Mais que recouvre ce rôle de leader data IA ? Pourquoi est-il crucial de s'y former dès aujourd'hui ?Selon nos invités, un bon leader IA conjugue maîtrise technologique et leadership incarné, souvent acquis par l'expérience. Grâce à ce parcours dispensé à l'IESEG, les futurs leaders bénéficient d'un accélérateur unique, nourri du partage entre pairs et des enjeux concrets du terrain.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IA et soutenu par la Fondation MMADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode des Carnets de l'IA, Alexandre Warembourg, data scientist indépendant, nous plonge dans la réalité de son métier.À quoi sert un data scientist ? Quels sont ses outils, ses missions, ses défis ? Comment se déroule une journée type et quelles qualités faut-il avoir pour exercer ce métier au cœur de l'intelligence artificielle ?Un échange éclairant pour celles et ceux qui veulent mieux comprendre ce rôle clé, indispensable à la valorisation des données dans de nombreux secteurs !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IA et soutenu par la fondation MMA.Direction éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesRéalisation : Camille MichalskiProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy reçoit Richard Bearre, professeur des universités en automatique appliqué à la robotique industrielle à l'ENSAM.La robotique est un domaine en constante évolution, des premières chaînes de production aux robots spécialisés dans l'aéronautique et la logistique. Mais l'arrivée de l'IA marque-t-elle une véritable rupture ou une simple continuité ?Grâce à l'intelligence artificielle, la robotique collaborative gagne en flexibilité et en rapidité. Comme l'explique Richard Bearre, si les méthodes analytiques traditionnelles sont les "grosses billes" d'un modèle, l'IA en est le sable qui vient affiner les calculs et accélérer les processus.Un échange passionnant sur l'impact concret de l'IA dans l'industrie robotique et ses promesses pour l'avenir.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesRéalisation : Camille MichalskiProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre du Podcasthon, une semaine événementielle dédiée aux associations qui œuvrent pour un monde meilleur, Manuel Davy reçoit aujourd'hui Chloé Eléouet, co-déléguée générale fondatrice de l'association Assopreneur.e.Depuis 5 ans, cette association accompagne celles et ceux qui entreprennent dans l'intérêt général, un engagement exigeant où les défis sont nombreux. Les fondateurs d'associations jonglent avec de multiples rôles : manager, communicant, expert-comptable… Face à cette charge, Chloé sensibilise les assopreneurs à l'IA, un outil précieux pour alléger leur quotidien et se former en autonomie aux nombreuses casquettes qu'ils doivent endosser.Un échange inspirant sur la manière dont l'IA peut être une force au service de ceux qui changent le monde.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesRéalisation : Camille MichalskiProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy reçoit Laurent Boudet, Directeur Solutions Data & Digital Data et Innovation chez CGI FINANCE. Il partage l'expérience de son entreprise, qui exploite l'IA pour évaluer les risques de financement des véhicules en location avec option d'achat.Si l'IA permet d'automatiser l'analyse des dossiers avec rigueur et rapidité, elle pose aussi une question clé : comment faire accepter une décision algorithmique lorsqu'elle contredit l'intuition humaine ? Entre gestion des données en interne et acculturation des équipes, Laurent Boudet nous éclaire sur les défis et enjeux d'une IA au service de la finance automobile.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesRéalisation : Camille MichalskiProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ancien président d'EY, Jean-Pierre Letartre a accompagné pendant des décennies les entreprises dans leur transformation. Aujourd'hui à la tête d'Entreprise et Cité, il œuvre pour aider les acteurs économiques locaux à relever les défis d'aujourd'hui et de demain. Invité du nouvel épisode des Carnets de l'IA, il partage son regard sur l'arrivée de l'intelligence artificielle dans le monde de l'entreprise.Avec une vision éclairée et optimiste, il insiste sur un point clé : aucune entreprise, même une PME, ne peut se permettre d'ignorer cette révolution. Comment et pourquoi saisir cette opportunité dès aujourd'hui ? Éléments de réponse dans cet échange passionnant !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesRéalisation : Camille MichalskiProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, Vincent Sobanski, professeur à l'Université de Lille et praticien hospitalier en médecine interne, nous emmène dans les coulisses du CHU de Lille. Il nous explique comment l'établissement a mis en place un entrepôt de données de santé, une base essentielle pour la recherche et l'amélioration des soins.Comment les données de santé sont-elles collectées, classifiées et protégées dans un grand hôpital ? Quelles sont les garanties en matière de sécurité et d'éthique ? À quoi servent concrètement ces données pour les patients et les soignants ? Une conversation pour mieux comprendre les enjeux entre data et médecine !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesRéalisation : Camille MichalskiProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notre invité de la semaine est Hélène Clary, co-fondatrice de ClicData et présidente de La French Tech Lille ! Au micro de Manuel Davy elle livre aux PME et ETI les clés essentielles pour tirer parti de leurs données. De l'identification des sources de données pertinentes à leur exploitation, en passant par la formation d'un potentiel data-analyste au sein de l'équipe, cet épisode est truffé de conseils pratiques. Bonne écoute!Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy accueille Caroline Desbois-Lefebvre, Directrice du pôle Style chez Jules.En septembre dernier, cette marque de prêt-à-porter pour hommes a sorti une capsule designée par l'IA. Caroline revient alors sur cette expérimentation : l'IA est-elle le futur de la mode ? Comment éviter de tomber dans une uniformisation des styles ? Et comment le métier le styliste va-t-il être transformé ?Un échange passionnant à écouter dès maintenant !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que l'IA s'impose comme un levier incontournable pour les entreprises, comment l'adopter en toute sécurité sans compromettre ses avantages ? Dans cet épisode, Manuel Davy reçoit Rhizlane Hammou, AI Strategic Solution Engineer chez Salesforce, leader mondial de la gestion de la relation client. Ensemble, ils explorent comment l'intelligence artificielle transforme la relation client, en veillant à ce que « l'IA soit au service de la relation client, et non l'inverse ». Rhizlane partage sa vision selon laquelle « l'IA est avant tout une transformation métier ». À travers des exemples empiriques, elle explique comment l'IA, intégrée à la plateforme Salesforce, permet aux entreprises de personnaliser leur expérience client, d'automatiser leurs processus et de gagner en productivité, tout en assurant une gestion éthique et sécurisée des données. Cette transformation, lorsqu'elle est bien accompagnée, permet d'optimiser les stratégies de vente et d'améliorer l'efficacité opérationnelle. Alors que l'IA promet de libérer jusqu'à 30 % du temps de travail des employés d'ici 2030, il est important pour les entreprises de se faire accompagner lors de l'intégration de l'IA pour éviter les pièges liés à la fuite de données, et pour maximiser les bénéfices de cette technologie car « la confiance n'exclut pas le contrôle ». De plus, ce temps gagné doit être valorisé afin d'être redirigé vers des tâches à forte valeur ajoutée, améliorant ainsi la relation client. Cet échange met en lumière l'équilibre crucial entre innovation, contrôle et confiance, un impératif pour toute entreprise souhaitant tirer parti de cette technologie de façon durable.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gestion des flux, suivi de la qualité de service, monitoring de la performance... Un seul aéroport génère des milliards de données. Mais comment sont-elles collectées ? Et à quoi servent-elles ?Dans ce nouvel épisode, Manuel Davy reçoit Benoît Forest, Head of Data chez VINCI Airports. Il nous explique comment VINCI Airports utilise l'IA pour optimiser sa performance opérationnelle, commerciale et financière.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy accueille Ingrid Dufour, ingénieure biologiste et experte en management de l'IA et du digital. Ensemble, ils explorent les transformations que l'IA apporte à l'industrie de la santé.Comment l'intelligence artificielle aide-t-elle les professionnels de santé à améliorer leurs diagnostics ? Quels bénéfices pour les patients, notamment dans les déserts médicaux ?Ingrid partage également les défis à relever, comme la protection des données sensibles et la formation des professionnels pour garantir une utilisation responsable de ces nouvelles technologies.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Manuel Davy reçoit Koussée Vaneecke, Présidente du Directoire d'EuraTechnologies, le centre névralgique de l'innovation et des startups à Lille, 1er hub de startups en France en 2024 selon le Financial Times. Pour mieux comprendre l'intégration et l'usage de l'intelligence artificielle par ses incubés, accélérés et résidents, EuraTechnologies a récemment mené une étude auprès des 600 startups qu'elle accompagne.Koussée Vaneecke, classée dans le Palmarès 40 Femmes Forbes 2024, analyse pour nous les résultats de cette étude, révélant les principales préoccupations des entreprises qui façonnent l'IA de demain.Comment ces start-ups parviennent-elles à commercialiser leurs solutions auprès de clients encore peu sensibilisés à l'intelligence artificielle ? Comment suivent-elles le rythme effréné des avancées technologiques ? Et surtout, les startups françaises ont-elles encore leur place dans un univers largement dominé par les acteurs américains ?Les réponses à ces questions et bien plus encore dans cet épisode. Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy reçoit Sonia Tabti, spécialiste en intelligence artificielle et vision par ordinateur. Sonia nous plonge alors dans l'univers de la computer vision, une branche de l'intelligence artificielle qui permet aux machines de comprendre et d'interpréter des images et des vidéos.Nous décryptons les tendances actuelles dans ce domaine, notamment les avancées en matière de reconnaissance d'objets, et nous évoquons les coulisses de l'entraînement des modèles.Des systèmes de vidéosurveillance intelligents à la reconnaissance faciale sur nos smartphones, en passant par les voitures autonomes… comment les machines apprennent-elles à “voir” ?Réponse dans cet épisode ! Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'IA générative aurait été utilisée au moins une fois par 20% des Français. Cette tendance émergente nécessite de garder une certaine vigilance afin d'anticiper les répercussions négatives de l'IA, mais aussi d'optimiser ses effets positifs. C'est précisément la mission du LaborIA, dirigé par l'invité du jour.Dans ce nouvel épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy reçoit Yann Ferguson, sociologue et Directeur scientifique du LaborIA . Créé en 2021 par le Ministère du Travail et l'Inria, le LaborIA est un laboratoire de recherche-action dédié à l'impact de l'intelligence artificielle dans le milieu professionnel.Quelles sont les bonnes pratiques pour intégrer l'intelligence artificielle au travail sans risque ? Pourquoi certains managers sont confrontés à des équipes plus réfractaires à l'utilisation de l'IA que d'autres ? D'ailleurs, qui utilise vraiment l'IA ?Voici autant de questions auxquelles Yann Ferguson livre des réponses concrètes. Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode des Carnets de l'IA, Manuel Davy reçoit Frédérique Muyl. Aujourd'hui Chief Digital & Data Officer chez Lesaffre, Frédérique revient sur son parcours en tant que femme travaillant dans un milieu particulièrement masculin : « J'ai souvent été la seule femme dans les services. A l'époque où j'ai intégré le groupe PSA, la féminisation était en dessous de 25% en comptant les assistantes ».Passionnée par les mathématiques depuis son enfance, elle y dédie ses études jusqu'à passer un doctorat en mathématiques appliquées au domaine de l'automobile « parce que les maths c'est bien, mais quand on les applique à quelque chose, c'est mieux ». En réalisant une thèse sur l'optimisation numérique, elle touche de près à ce qui deviendra plus tard l'intelligence artificielle.Groupe PSA, ministère de la Défense, milieu bancaire, grande distribution : dans toutes les expériences qui jalonnent sa carrière, Frédérique apprend à faire de sa féminité une force en se forgeant un leadership à toute épreuve. Sa « main de fer dans un gant de velours » lui permet aujourd'hui de manager des data scientists qui lui font confiance.Au cours de cet épisode, comme dans d'autres prises de parole en école, elle a alors à coeur de livrer ses meilleurs conseils aux jeunes femmes qui souhaiteraient se lancer dans des études techniques et qui font face au syndrome de l'imposteur.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que l'IA s'impose comme un levier incontournable pour les entreprises, comment l'adopter en toute sécurité sans compromettre ses avantages ? Dans cet épisode, Manuel Davy reçoit Rhizlane Hammou, AI Strategic Solution Engineer chez Salesforce, leader mondial de la gestion de la relation client. Ensemble, ils explorent comment l'intelligence artificielle transforme la relation client, en veillant à ce que « l'IA soit au service de la relation client, et non l'inverse ». Rhizlane partage sa vision selon laquelle « l'IA est avant tout une transformation métier ». À travers des exemples empiriques, elle explique comment l'IA, intégrée à la plateforme Salesforce, permet aux entreprises de personnaliser leur expérience client, d'automatiser leurs processus et de gagner en productivité, tout en assurant une gestion éthique et sécurisée des données. Cette transformation, lorsqu'elle est bien accompagnée, permet d'optimiser les stratégies de vente et d'améliorer l'efficacité opérationnelle. Alors que l'IA promet de libérer jusqu'à 30 % du temps de travail des employés d'ici 2030, il est important pour les entreprises de se faire accompagner lors de l'intégration de l'IA pour éviter les pièges liés à la fuite de données, et pour maximiser les bénéfices de cette technologie car « la confiance n'exclut pas le contrôle ». De plus, ce temps gagné doit être valorisé afin d'être redirigé vers des tâches à forte valeur ajoutée, améliorant ainsi la relation client. Cet échange met en lumière l'équilibre crucial entre innovation, contrôle et confiance, un impératif pour toute entreprise souhaitant tirer parti de cette technologie de façon durable.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
IA et médias sont compatibles : Brut, l'un des médias les plus suivis sur les réseaux sociaux en est la preuve. Dans cet épisode des Carnets de l'IA, Clément Baccar, responsable Data et IA chez Brut, nous emmène dans les coulisses de l'utilisation de l'intelligence artificielle au sein de la rédaction.Brut étant un média jeune, l'équipe n'a pas perçu son arrivée comme une menace mais bel et bien comme une opportunité. Clément explique alors comment l'IA joue aujourd'hui un rôle crucial dans plusieurs aspects du travail journalistique chez Brut. Pour la traduction automatique, les transcriptions SEO friendly, la génération d'illustrations, le fact-checking, ou encore l'idéation… l'intelligence artificielle est devenue le collègue indispensable parmi les quelque 200 salariés de Brut.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vincent Criquebec nous accueille chez BPI France pour parler du plan d'investissement France 2030 et de son programme IA Booster.Depuis plusieurs années, BPI France développe ses missions d'accompagnement et de financement sous la forme d'accélérateurs et de missions diagnostics pour accompagner les entreprises dans leurs projets de transformation. Dans ce cadre, le plan France 2030 vise à soutenir la transition digitale et écologique des entreprises avec une enveloppe de 54 milliards d'euros, dont une partie est spécifiquement destinée au développement de solutions IA.Le programme IA Booster s'adresse ainsi aux PME et aux ETI de tous secteurs afin de les aider à appréhender l'IA dans leurs projets de transformation. « L'idée, c'est d'accompagner les dirigeants d'entreprise de la sensibilisation au sujet jusqu'à la mise en oeuvre de solutions IA », résume Vincent Criquebec.Ce programme d'accompagnement se divise en 4 phases : Une phase d'acculturation gratuite à l'IA via des modules gratuits en ligne réalisés par des expertsUne phase de diagnostic allant jusqu'à l'identification de cas d'usages concrets avec le dirigeant pour exploiter l'IA dans son entreprise.Une phase de conseil sur le choix de l'approche IA afin d'accompagner le dirigeant dans l'identification d'une solution existante sur le marché pour répondre à son cas d'usage prioritaire.Une phase de conseil pour accompagner la maitrise d'ouvrage et la maitrise d'oeuvre pour l'intégration de la solution IA et la formation des équipes. « De plus en plus de dirigeants sont sensibles aux questions de souveraineté des données. Aujourd'hui la France peut avoir sa place à côté des géants de la tech pour des cas d'usages sur-mesure qui ne reposent pas sur copier-coller de solutions génériques. »Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle tour de Babel ?Annette Van de Loo, Cofondatrice de Powerling, nous décrit l'impact de l'IA dans les métiers de la traduction et du multilingue. À l'heure de Deepl, Google Translate et ChatGPT, les métiers de la traduction se transforment. « Le rôle du traducteur change. Désormais, on nous consulte surtout pour faire de la gestion de projets et apporter des conseils. L'humain reste indispensable pour corriger les erreurs de l'IA. On n'attend pas la même qualité de traduction pour un simple document grand public que pour une publicité diffusée massivement dans le métro », explique Annette. « Aujourd'hui, tout le monde utilise les traducteurs automatiques - y compris nous. Pour autant, tout le monde a également entendu parler des hallucinations de l'IA, c'est à dire quand l'IA invente des choses qui n'étaient pas dans le texte d'origine. Et pour nous, en tant que traducteurs, c'est un no go. Il faut rester proche de l'esprit et de la lettre du texte source. » Les formations en traduction sont-elles suffisamment bien préparées pour l'avenir ? Annette Van de Loo émet en revanche une appréhension sur l'adaptation des formations en traduction au marché d'aujourd'hui. « Il faut garder un regard critique sur les résultats produits par l'IA. Elle est impressionnante mais elle peut se tromper. C'est là où l'expertise humaine est indispensable. » Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Karim Beguir est co-fondateur et CEO d'Instadeep. Diplômé de Polytechnique avec un parcours naviguant entre la France, la Tunisie et les États Unis, il se lance en 2014 afin de suivre sa passion pour les mathématiques appliquées. Dix ans plus tard, l'entreprise est rachetée par BioNTech pour la modique somme de 700 millions de dollars.« Nous sommes passionnés par l'innovation, en particulier l'impact de la diffusion de l'IA dans les grandes entreprises. Nous avons ainsi créé une plateforme pour aider les entreprises à régler les problèmes d'optimisation complexes grâce à l'intelligence artificielle ».Aujourd'hui, Instadeep est devenu un acteur de référence dans l'application de l'intelligence artificielle au domaine de la biologie. « Nous avons publié un modèle de langage sur l'ADN qui permet de faire de la reconnaissance de formes à partir des séquences d'ADN pour découvrir des patterns intéressants. L'idée était d'apprendre à très grande échelle, on a utilisé des séquences d'ADN humaines, mais aussi de plantes et de différentes espèces animales, et le système est devenu très performant. La chose la plus intéressante dans ce projet, c'était de voir que des techniques d'IA peuvent révolutionner des secteurs tout entiers. »Pour Karim, les Large Language Models (LLM) tels que ChatGPT seront amenés à évoluer considérablement dans les prochaines années. « Nous vivons l'âge d'or des modèles de langage, mais quand on voit comment ces modèles sont appliqués, on reste beaucoup dans du simple question-réponse, à la manière de l'oracle dans l'Antiquité… Je pense qu'on va passer dans les trois prochaines années à un concept d'agent, avec un système qui évoluera d'une manière beaucoup plus autonome dans un environnement complexe. Cet agent saura se débrouiller pour apprendre, aller sur Internet, réserver un billet d'avion et une chambre d'hôtel pour votre prochain voyage, et intégrer en temps réel énormément de complexité. »La France est en capacité de figurer parmi les grandes nations de l'IA. « La France est extraordinairement douée en terme de potentiel. Mais jusqu'à maintenant, c'était un potentiel. Désormais, ça décolle, avec l'émergence de start-ups de très haut niveau, et on voit que c'est quelque chose qui est important pour le gouvernement. C'est très prometteur pour la suite ! »Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Clarisse Dhaenens, enseignante chercheur à l'Université de Lille et Directrice du laboratoire CRIStAL nous partage les tendances de recherche actuelles sur l'intelligence artificielle.Les 34 équipes de recherche du laboratoire CRIStAL travaillent sur des sujets porteurs d'avenir : limiter la consommation énergétique des algorithmes, concevoir des IA embarquées pour rapprocher les algorithmes des capteurs, développer l'apprentissage par renforcement ou sur des données hétérogènes, garantir le respect de la vie privée en verrouillant la traçabilité des données… Les champs de recherche en IA sont vastes !Dernièrement, les appels à suspendre la recherche en IA ont fait l'actualité. Clarisse Dhaenens partage une vision plus nuancée : « Je pense que l'intelligence artificielle est une opportunité pour aider l'humain. Par exemple les progrès de l'IA dans le secteur de la santé permettent de considérer le patient dans sa globalité, avec toutes ses pathologies à la fois pour lui donner un traitement personnalisé. Il faut simplement donner un cadre pour s'assurer d'une bonne utilisation de l'IA au service de l'Homme ».À l'heure où le parlement européen adopte des règles plus strictes en matière d'utilisation de l'intelligence artificielle, la chercheuse se dit satisfaite des avancées. « En général, le chercheur n'aime pas trop les règles car elles sont vues comme des contraintes. Mais tout le monde est d'accord sur la nécessité de donner un cadre pour s'assurer du respect de la vie privée des utilisateurs. » Si le cadre européen est parfois perçu comme un frein dans le cadre de la concurrence internationale, les chercheurs s'accordent à dire qu'il vaudrait mieux généraliser ces règles à tous plutôt que de niveler la protection des libertés individuelles par le bas. La RGPD, qui s'est imposée comme un standard mondial, est un bon exemple en la matière.Pour conclure cet épisode, Manuel adresse un message aux entreprises : « Que vous soyez une grande ou une petite entreprise, il est possible de collaborer avec des laboratoires de recherche. Ça n'est pas si difficile et ça peut vous apporter des avantages uniques qui renforcent votre compétitivité. »Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le possible est-il souhaitable ? Voilà une question épineuse à laquelle Luc Julia, expert mondialement connu de l'Intelligence artificielle, nous apporte sa vision.Pour le Directeur scientifique de Renault, l'Intelligence artificielle doit être avant tout regardée comme une boîte à outils : « Comprenons que l'IA, ça ne se fait pas tout seul. C'est nous qui en tenons le manche. Nous avons le choix d'en faire ce que nous voulons : le pire comme le meilleur. Cela implique un certain sens des responsabilités »Luc Julia rappelle que la définition même de l'outil réside dans son utilité : « Il faut toujours avoir un cas d'usage en tête. Les outils que je crée doivent servir à améliorer soit les tâches de mes employés, soit le produit que j'offre à mes utilisateurs. Je fais de l'IA pour les vrais gens. »Avant d'adresser un conseil aux entreprises, et tout particulièrement leurs ingénieurs : « Aujourd'hui, il y a plein d'entreprises qui n'utilisent que 3% des data qu'elles collectent. Il faut que les gens qui jouent avec les data comprennent que ce n'est pas un jeu, que l'impact environnemental est énorme. Il faut être frugal au niveau des data et cesser de collecter des données qui ne sont pas utilisées. »Un conseil particulièrement judicieux à l'heure où la pollution numérique atteint des niveaux jamais connus.Bonne écoute !Merci à Franck Vernier pour sa participation.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On ne présente plus Karim Duval. L'humoriste bien connu des milieux tech pour ses sketchs sur LinkedIn nous livre ici sa vision de l'Intelligence artificielle.Si la collecte de données inquiète Karim Duval par sa dimension intrusive, l'humoriste s'amuse des excès de l'IA, en particulier ses aspects les plus caricaturaux. Comment ne pas sourire lorsqu'il voit les notions de machine learning, big data et metaverse inonder les discours de personnes qui brassent du vent.Les échecs de l'IA sont eux aussi sources intarissables de surprises. «Cet été, j'ai fait 3 vidéos dans lesquelles j'incarnais un personnage qui parle franglais. Au moment de faire mon montage, j'ai voulu utiliser l'outil de génération de sous-titres d'Adobe Premiere Pro. Et ce qui est très marrant, c'est que l'IA ne comprend rien au franglais. Je pense qu'il va lui falloir un prof !»Une fois n'est pas coutume, cet épisode se conclut par une discussion plus philosophique sur les liens entre l'IA et l'art. « On dit que le rire est le propre de l'Homme. J'ai bon espoir que l'IA ne nous remplace jamais sur ce point. J'espère que la folie restera le propre de l'Homme… »Suivez Karim Duval sur LinkedIn pour retrouver toutes ses vidéos, et en spectacle dans toute la France pour son spectacle Y.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'entre-deux tours des élections législatives, Manuel Davy a rencontré Bruno Bonnell, Secrétaire général pour l'investissement chargé du Plan France 2030. Dans le cadre de ce plan d'investissement, la nation consacre 54 milliards d'euros pour l'innovation en France. Bruno Bonnell et Manuel discutent alors du poids de la France en termes d'innovations technologiques, et notamment concernant l'intelligence artificielle. Comment travailler à une souveraineté numérique en France ? Quels projets favoriser ?Réponse dans cet épisode. Bonne écoute.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : Camille Michalski | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode des Carnets de L'IA, Gilles Lepoutre, Directeur général de Fora Formation, livre un retour d'expérience sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans son entreprise.Comment son équipe s'est-elle acculturée à l'intelligence artificielle ? Comment l'IA peut-elle être exploitée dans une PME dédiée à la formation de collaborateurs ?Soutien de la BPI, veille active de la part des collaborateurs les plus passionnés par les nouvelles technologies … Au cours de cet échange, Gilles Lepoutre démontre que l'IA, “ce stagiaire extrêmement intelligent”, peut-être accessible et utile pour tous et dans de nombreux contextes.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : Camille Michalski | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comptabilité, bilan carbone, gestion RH… la collecte des données devient un enjeux dans tout type d'entreprise et pour tout type de sujet. Mais comment prioriser les sources de données et s'assurer de leur qualité ? En d'autres mots, comment organiser sa data-gouvernance ?Dans ce nouvel épisode, Perrine Martin, Data Platform & Data Governance Manager chez Roquette nous explique comment le groupe a créé son entité Data Governance en partant de zéro.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : Camille Michalski | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment Manuel Davy est devenu chercheur en intelligence artificielle et CEO de VEKIA ? Qu'est-ce qui le passionne tant dans les nouvelles technologies ? Quelles sont ses inspirations ?Dans cet épisode exceptionnel, Manuel Davy, l'animateur du podcast Les Carnets de l'IA, se place de l'autre côté du micro et répond aux questions de ChatGPT.Il nous livre alors des détails sur son parcours et sur les coulisses du podcast. Et au détour de cette discussion particulière, on y découvre sa passion pour la science fiction, ou encore la philosophie…Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : Camille Michalski | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour son quarantième épisode, le podcast Les Carnets de l'IA revient sur ses origines avec Hélène Van Waes, créatrice et directrice de la Cité de l'IA.La Cité de l'IA est un projet porté par le Medef Lille Métropole, qui compte près de 2 000 adhérents et accompagne tout type d'entreprise sur tout type de sujet de la vie d'entrepreneur.“En 2019, j'ai eu le pressentiment que l'intelligence artificielle allait impacter la vie des entreprises et que c'était notre rôle en tant que Medef de les accompagner sur le sujet”, raconte Hélène, alors Responsable du Pôle Projet au Medef.De cette réflexion est née la Cité de l'IA, un projet qui devait durer deux ans mais qui se poursuit chaque année tant les besoins en accompagnement au sujet de l'intelligence artificielle sont vastes. “Notre communauté est mixte, avec des PME mais aussi des grandes entreprises, des scientifiques, des académiciens …”, observe Hélène Van Waes.Les actions de sensibilisation menées par la Cité de l'IA sont diverses, qu'il s'agisse de petits-déjeuners thématiques, de groupes de travail, ou d'épisodes de podcast tels que celui que vous êtes en train d'écouter.Hélène Van Waes et Manuel Davy, animateur de ce podcast mais aussi Président de la Cité de l'IA, se réjouissent de l'engagement que suscite l'association : “Les entreprises savent qu'elles ont quelque chose à fournir pour que les Hauts-de-France deviennent compétiteurs dans cette bataille de l'IA.” Et les répercussions sont telles que La Cité de l'IA inspire d'autres régions et a été citée comme acteur de référence dans un rapport remis au Premier Ministre par la Commission Intelligence Artificielle.Dans les mois à venir, l'organisation souhaite continuer de faire avancer la prise en main de l'IA par les entreprises de la région, et de faire entendre les attentes des entreprises de l'économie traditionnelle dans les débats nationaux sur l'IA.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment nous assurer que notre utilisation de l'intelligence artificielle reste éthique ? Dans ce nouvel épisode, Hélène Gebel, Chargée des Relations institutionnelles et Référente en éthique pour l'entreprise de services du numérique Sopra Steria, nous partage quelques pistes de réflexion.Chaque jour, les nouvelles technologies nous questionnent sur les valeurs que nous voulons défendre pour dessiner la société de demain. “Automatiser des tâches par l'IA sans se questionner sur l'éthique et sur l'impact qu'a une entreprise sur la société peut engendrer des risques”, observe Hélène. Mais alors, comment se détacher de la vision effrayante que véhicule la culture pop autour de l'intelligence artificielle et comment éviter qu'elle ne prenne le pas sur la réalité ?La réponse se trouverait dans le maintien d'un débat citoyen autour de l'intelligence artificielle. L'AI Act a d'ailleurs été adopté en mars dernier par le Parlement européen pour s'assurer que chaque entreprise utilise l'intelligence artificielle en respectant certains principes. Ces derniers, ne seront pas forcément applicables à d'autres régions géographiques présentant une culture différente de la nôtre. Mais chaque culture devra, in fine, faire en sorte de faire cohabiter “IA” et “société durable”.“Il ne faut pas avoir peur de se faire remplacer par une IA, mais avoir peur de se faire remplacer par quelqu'un qui utilise bien l'IA”, résument Hélène et Manuel. C'est pourquoi la formation à l'intelligence artificielle est devenue indispensable.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qu'est-ce que la RAG (génération augmentée de récupération) ?Olivier Wulveryck est CTO et co-leader de l'agence Octo Technologies Nord, à Lille.Octo Technologies est une société de conseil et de réalisation qui accompagne ses clients à être meilleurs dans ce qu'ils sont grâce au numérique. « Nous, quand on arrive chez les clients, on aime bien partir. Ça veut dire qu'on a réussi notre travail. »Dans cet épisode, parlons peu, parlons RAG. Cette technologie vient en complément des systèmes d'IA générative. Si les LLM génèrent des contenus texte par texte à partir de connaissances apprises sur Internet, les RAG permettent d'y ajouter la base de données propre à l'entreprise. «Le RAG est une espèce de consultant qui connaîtrait tout de ce qui existe dans le monde, et aurait en plus lu toute la documentation interne de l'entreprise. »Par exemple, certains clients utilisent le RAG pour interroger leur catalogue produit et trouver les articles correspondant à un besoin exprimé en langage naturel. Les RAG peuvent aussi aider les développeurs à être plus efficaces dans la génération de code. « On peut donner le début de code pour qu'il le complète, dans le langage qu'on souhaite. Pour des fonctions très comoditaires et complexes, on peut demander à l'assistant de générer un code. C'est également très utile pour analyser du code existant et le documenter. »Si le RAG peut accéder à la base d'information de l'entreprise, il reste possible de sécuriser l'accès aux informations confidentielles, et indispensable de vérifier la source du document utilisé afin d'éviter de guider ses choix à partir d'hallucinations.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hugo Hamad, innovative leader in AI Strategy & Datascience chez Décathlon, nous parle de la transformation digitale de Décathlon.Avec plus de 5000 collaborateurs qui travaillent sur la chaine du digital, Décathlon accélère sa transformation pour développer des solutions industrielles innovantes. « On utilise de plus en plus l'intelligence artificielle, que ce soit dans les produits qu'on commercialise ou bien dans la gestion des recommandations poussées à nos clients sur notre site e-commerce. »Les grands acteurs de l'économie traditionnelle se montrent parfois réticents à embrasser le monde du digital. Or ce n'est pas le cas du leader français de la distribution d'articles de sports. « Aujourd'hui, il y a une vraie conviction et un vrai sponsoring de la part des exécutifs de Décathlon. Si on veut être compétitifs, il ne suffit pas de nous concentrer sur l'expertise métier d'un retailer. Aujourd'hui la compétition est sévère et entièrement digitalisée. Donc se digitaliser, c'est un devoir pour notre groupe. »Aujourd'hui, les cas d'usages sont nombreux. Les équipes data et IA de Décathlon s'intéressent notamment à l'amélioration du site e-commerce et de la supply chain pour aider la logistique à mieux planifier la demande des produits et gérer les stocks, sans parler des sujets liés à la personnalisation de l'expéirence client.Si un projet IA doit combiner l'expertise métier et l'expertise des data-scientists, il est d'autant plus réussi lorsqu'il vient interroger les process de l'entreprise. « Pour accélérer la gestion des fiches produit, on aide le business à qualifier plus rapidement des fiches produit, et en parallèle on réfléchit à des manières pour automatiser la génération de fiches produits. Aujourd'hui, on exploite le process existant en l'améliorant et on explore de nouveaux process. Il y a un vrai enjeu de test & learn. »Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelles sont les forces et faiblesses de l'écosystème français pour devenir leader en IA ? Gilles Babinet, co-Président du Conseil national du Numérique, nous apporte des éléments de réponse.La France peut trouver sa place dans l'IA en se positionnant sur des terrains peu explorés par les champions américains. « Un truc à jouer en France, c'est l'environnement. Pourquoi ? D'abord parce qu'il y a beaucoup d'acteurs - Suez, Veolia - qui font qu'on est forts dans ces services-là. Et puis nous sommes des leaders mondiaux de l'électricité, qui est aussi un facteur de décarbonation. Donc nos champions sont bien positionnés pour devenir des champions mondiaux. »« L'environnement, ça regroupe trois choses : l'innovation, les usages (la façon dont collectivement, on décide de se déplacer, de vivre, etc.) et la régulation. En France, sur les trois échelles, nous sommes bien placés ». Comme l'assure Gilles Babinet, la France est un pays assez sensible à l'environnement et prêt à faire des efforts pour la transition.Cependant, ces démarches sont difficiles à enclencher : « Les entreprises se transforment assez lentement, pour une raison assez simple ; c'est qu'elles ont des trimestres, des comptes à délivrer, et c'est très difficile d'être au four et au moulin en même temps ». Face à cette difficulté, des terrains d'entente et des compromis sont à trouver.Il reste fondamental aujourd'hui d'informer davantage les entreprises et les citoyens sur l'intelligence artificielle, afin qu'ils en aient une meilleure compréhension. « Nous, ce que l'on pousse au Conseil National du Numérique, c'est un mécanisme qui s'appelle café IA. C'est l'idée de, dans un café, parler d'intelligence artificielle avec qui veut en parler, un peu comme le faisaient les cafés philo à une certaine époque. Car il y a une peur. En France, les gens ont peur. Ils ont peur de la mondialisation, ils ont peur du marché, ils ont peur de la modernité, de la 5G, etc. et donc il y a une certains méfiance à l'égard de l'IA et de l'innovation ». Une opportunité pour chaque citoyen d'aller au bout de ses questionnements sur l'Intelligence Artificielle.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vincent Criquebec nous accueille chez BPI France pour parler du plan d'investissement France 2030 et de son programme IA Booster.Depuis plusieurs années, BPI France développe ses missions d'accompagnement et de financement sous la forme d'accélérateurs et de missions diagnostics pour accompagner les entreprises dans leurs projets de transformation. Dans ce cadre, le plan France 2030 vise à soutenir la transition digitale et écologique des entreprises avec une enveloppe de 54 milliards d'euros, dont une partie est spécifiquement destinée au développement de solutions IA.Le programme IA Booster s'adresse ainsi aux PME et aux ETI de tous secteurs afin de les aider à appréhender l'IA dans leurs projets de transformation. « L'idée, c'est d'accompagner les dirigeants d'entreprise de la sensibilisation au sujet jusqu'à la mise en oeuvre de solutions IA », résume Vincent Criquebec.Ce programme d'accompagnement se divise en 4 phases : Une phase d'acculturation gratuite à l'IA via des modules gratuits en ligne réalisés par des expertsUne phase de diagnostic allant jusqu'à l'identification de cas d'usages concrets avec le dirigeant pour exploiter l'IA dans son entreprise.Une phase de conseil sur le choix de l'approche IA afin d'accompagner le dirigeant dans l'identification d'une solution existante sur le marché pour répondre à son cas d'usage prioritaire.Une phase de conseil pour accompagner la maitrise d'ouvrage et la maitrise d'oeuvre pour l'intégration de la solution IA et la formation des équipes. « De plus en plus de dirigeants sont sensibles aux questions de souveraineté des données. Aujourd'hui la France peut avoir sa place à côté des géants de la tech pour des cas d'usages sur-mesure qui ne reposent pas sur copier-coller de solutions génériques. »Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Data officer chez WayKonnect, Jean Delalande travaille sur le basculement des flottes de véhicules professionnels vers les modèles électriques. Au quotidien, il analyse l'impact économique et environnemental que représente cette transition pour les entreprises.WayKonnect s'est construit sur l'acquisition de données liées aux boitiers télématiques des véhicules et dispose aujourd'hui de gigantesques quantités de données. Un atout majeur pour entamer un projet d'IA : « Nous avons voulu construire des POC pour aller plus loin dans l'analyse de données auprès de nos clients. On a commencé par construire des indicateurs simples, et au fur et à mesure ça a généré des questions qui nous ont amené à aller plus loin. Nous avons par exemple réalisé des scores d'électro-compatibilité pour estimer la capacité d'une flotte d'entreprise à être électrifiable ».Les équipes ont ainsi appris à complexifier les modèles en fonction des usages des véhicules, et ont transformé la gouvernance des données. « Notre classification des données a dû évoluer pour sortir de la gestion traditionnelle de bases de données et arriver dans une logique de datalake plus centralisée, avec des outils plus scalaires et adaptés au traitement des millions de lignes qu'on doit gérer. » Ces travaux de refonte technologique font espérer d'énormes gains de performance dans l'affichage des informations auprès du client.L'expansion de la mobilité électrique soulève de nouveaux cas d'usage pour l'IA demain : audit de flottes de véhicules, conseils personnalisés sur l'implémentation de bornes dans les parkings de bureau, simulation d'impact économique et environnemental en cas de remplacement d'un véhicule thermique par un véhicule électrique.Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« RAG », « LLM », « robot conversationnel »… L'intelligence artificielle ne cesse d'étendre son lexique. Faisons le point avec Laurent Daudet, ancien chercheur physicien et fondateur de LightOn, l'un des grands acteurs des Large language models en France.Depuis la sortie de GPT3 en mai 2020, l'intelligence artificielle générative explose dans tous les domaines pour créer des textes, des photos et des vidéos. « GPT3 est un grand modèle de langage avec 175 milliards de paramètres. C'est un système purement statistique qui se bas sur tous les textes qu'il a ingurgité pour déterminer le prochain mot de la phrase », nous explique Laurent Daudet.LightOn conçoit aujourd'hui des robots conversationnels. « Tout d'abord on a fait une étape de raffinement du modèle, pour qu'ils comprennent mieux nos directives, puis on a aligné les modèles sur l'intention humaine. À présent, tu peux poser une question en anglais, en français, ou dans ton langage naturel, et le système va aller regarder quels sont les documents qui sont pertinents vis à vis de ta question, sortir des paragraphes et rédiger une réponse à partir de ces documents».Laurent aime l'idée de repousser les limites du test de Turing pour renforcer la simplicité de communication entre l'homme et la machine. Passionné et pédagogue, il a récemment écrit la bande dessinée Dream Machine (Flammarion), disponible dans toutes les bonnes librairies.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Karim Beguir est co-fondateur et CEO d'Instadeep. Diplômé de Polytechnique avec un parcours naviguant entre la France, la Tunisie et les États Unis, il se lance en 2014 afin de suivre sa passion pour les mathématiques appliquées. Dix ans plus tard, l'entreprise est rachetée par BioNTech pour la modique somme de 700 millions de dollars.« Nous sommes passionnés par l'innovation, en particulier l'impact de la diffusion de l'IA dans les grandes entreprises. Nous avons ainsi créé une plateforme pour aider les entreprises à régler les problèmes d'optimisation complexes grâce à l'intelligence artificielle ».Aujourd'hui, Instadeep est devenu un acteur de référence dans l'application de l'intelligence artificielle au domaine de la biologie. « Nous avons publié un modèle de langage sur l'ADN qui permet de faire de la reconnaissance de formes à partir des séquences d'ADN pour découvrir des patterns intéressants. L'idée était d'apprendre à très grande échelle, on a utilisé des séquences d'ADN humaines, mais aussi de plantes et de différentes espèces animales, et le système est devenu très performant. La chose la plus intéressante dans ce projet, c'était de voir que des techniques d'IA peuvent révolutionner des secteurs tout entiers. »Pour Karim, les Large Language Models (LLM) tels que ChatGPT seront amenés à évoluer considérablement dans les prochaines années. « Nous vivons l'âge d'or des modèles de langage, mais quand on voit comment ces modèles sont appliqués, on reste beaucoup dans du simple question-réponse, à la manière de l'oracle dans l'Antiquité… Je pense qu'on va passer dans les trois prochaines années à un concept d'agent, avec un système qui évoluera d'une manière beaucoup plus autonome dans un environnement complexe. Cet agent saura se débrouiller pour apprendre, aller sur Internet, réserver un billet d'avion et une chambre d'hôtel pour votre prochain voyage, et intégrer en temps réel énormément de complexité. »La France est en capacité de figurer parmi les grandes nations de l'IA. « La France est extraordinairement douée en terme de potentiel. Mais jusqu'à maintenant, c'était un potentiel. Désormais, ça décolle, avec l'émergence de start-ups de très haut niveau, et on voit que c'est quelque chose qui est important pour le gouvernement. C'est très prometteur pour la suite ! »Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelle est la plus-value du regard du chercheur sur les projets d'IA portés par les entreprises ?Meteors est une société experte dans l'exploitation des données client basée à La Madeleine, depuis presque 12 ans. Au quotidien, elle offre une aide au traitement des datas. Parmi ses clients, elle peut compter Clarins, Nocibé ou encore Leroy Merlin. L'entreprise faisant face à des problématiques plus pointues, elle a décidé de faire appel à Chi Tran.Docteur en mathématiques appliquées muni d'une thèse en probabilité statistique, Chi travaille dans la recherche des processus aléatoires des probabilités. « On a décidé de s'associer avec l'université afin d'avoir ce côté recherche pour venir en appui sur nos travaux. Ça nous a permis de découvrir de nouveaux sujets, des algorithmes dont on n'avait pas connaissance et qui pouvaient servir à nos applications marketing. » affirme Alexandre Langlois, Data scientist qui travaille en collaboration avec le chercheur.L'arrivée du docteur a permis d'éclaircir les zones d'ombres et de faire émerger de nouveaux axes de développement pour l'entreprise. « De fil en aiguille, en discutant, notre réflexion s'est ciblée sur une question : combien d'e-mails marketing faut-il envoyer pour susciter l'intérêt des clients en vue d'un achat ? ».L'objectif est de « réduire la pollution par mail de manière intelligente ». Un enjeu auquel les mathématiques apportent des réponses grâce à la modélisation des actions clients et aux analyses de ressentis.Bonne écoute !Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA.Animation : Manuel DavyRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Morade El Fahsi, Directeur data et Business Intelligence et Denis Coutrot, Chief Data & analytics nous racontent comment GetLink, le géant du ferroviaire, s'empare de l'IA pour améliorer sa qualité de service. Depuis 2021, GetLink a souhaité mettre en place une plateforme data pour consolider la donnée, casser les silos et produire de la valeur. Morade et Denis ont intégré l'entreprise pour mener à bien ce projet. « Quand on est arrivé chez GetLink, on s'est vite aperçu qu'on était alignés sur notre vision du projet, et ça nous a permis de le construire ensemble rapidement malgré nos profils très différents. » Autrefois connu sous son ancien nom de Groupe Eurotunnel, GetLink regroupe Eurotunnel, Europorte, ElecLink, et le CIFFCO. « Notre métier, c'est de faire tourner des trains et de maintenir un tunnel. Donc naturellement l'IA trouve des cas d'usage autour de la maintenance prédictive, aussi bien pour les trains que pour le tunnel. On a aussi des cas en RH et au niveau commercial pour répondre aux besoins clients. » Au lieu de se lancer dans tous les cas d'usages possibles, Denis et Morade ont fait un pas en arrière pour identifier ceux ayant le plus de valeur : améliorer l'économétrie, la fluidité des terminaux d'embarquement des véhicules, la congestion des voies de péage, ou détecter le non-alignement des bogies. L'IA est donc identifiée par GetLink comme un vecteur de qualité de service afin d'améliorer le taux de disponibilité des trains et du tunnel. « La première étape a été de mettre en place d'une stratégie data claire, lisible, qui nous permette d'extraire les données. On s'est focalisé sur le périmètre de données qu'on voulait mettre à disposition des équipes. ». Une approche pragmatique sponsorisée par le ComEx du groupe. Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Yann Jaubert, Président d'ALFI Technologies, nous parle du déploiement de l'IA dans les chaines de production industrielles. Depuis 50 ans, ALFI Technologies offre des solutions de production et de manutention pour améliorer les lignes de production de l'industrie lourde. Yann Jaubert revient sur la façon dont il a entamé en 2017 son processus de collecte de données pour améliorer les performances de ses machines. « On a démarré de manière assez pragmatique. Nos automates remontaient déjà de la donnée, donc avant de faire de l'intelligence artificielle, on a travaillé sur notre capacité à remonter ces données, de manière à pouvoir faire de l'analyse de dérive de qualité de production, faire de la maintenance planifiée ou préventive. Ça se gère avec des algorithmes assez simples. » Ce premier pas a donné à ALFI Technologies l'envie de travailler sur des outils prédictifs, avec un ciblage sur les process les plus impactants sur le plan économique. « Dans les lignes de production d'isolants en fibre de verre, régulièrement il y a des explosions et des incendies, donc tout s'arrête alors que le cubilot continue à fonctionner avec du verre en fusion. Quand il y a un accident, il faut attendre que le verre refroidisse, tout casser et tout recommencer. Ça coûte extrêmement cher, donc ça vaut le coup de mobiliser du jus de cerveau pour comprendre quelles sont les conditions qui amènent à une explosion industrielle. » Un raisonnement qui a poussé les équipes de Yann à s'intéresser au Machine learning et à l'intelligence artificielle. Yann conclut cet épisode en parlant des économies d'énergie rendues possibles par l'IA. « On réussit aujourd'hui à économiser 30% d'énergie carbonée consommée dans une étuve. Il y a des gisements très importants d'économies d'énergie dans l'industrie, et l'IA peut être au service d'une industrie plus respectueuse de l'environnement. C'est dans cette direction que nous souhaitons aller avec nos clients industriels. » Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment l'industrie traditionnelle peut-elle s'emparer de l'IA ? Quelle quantité de données est nécessaire pour entamer un projet d'IA ? Vaut-il mieux passer par un prestataire pour réaliser son projet ou bien tout piloter en interne ? Cette semaine, nous avons le plaisir de recevoir Margot Corréard, Directrice générale de la startup DiaGRAMS Technologies. DiaGRAMS a une vocation : éditer un logiciel qui intègre les dernières technologies de l'IA dédié à l'analyse de données dans l'industrie. Un positionnement qui lui vaut de placer au coeur de son approche l'expérience utilisateur. « Notre objectif est de donner aux techniciens dans es usines un outil simple à utiliser pour qu'ils puissent surveiller l'état de santé de leur équipement sans avoir besoin d'être un expert de l'IA. On a des datascientists brillants dans l'équipe mais tout l'enjeu, c'est d'orienter leurs travaux pour fournir quelque chose qui soit exploitable au quotidien par les utilisateurs de notre solution. » Les cas d'usages sont nombreux, aussi bien dans l'agroalimentaire, l'automobile que l'industrie de pointe. « Nous accompagnons par exemple l'usine du Vaudreuil de Schneider Electric pour réduire de 20% la consommation d'air comprimé de leurs outils de production. » Un processus qui repose sur 2 étapes : optimiser la consommation d'énergie, et mettre en place un système de maintenance prédictive pour détecter les signes avant-coureurs de dysfonctionnement et de fuites sur leurs machines. « Quand le projet est bien ciblé et que l'industriel sait ce qu'il cherche à gagner, on peut atteindre des retours sur investissement assez rapidement. », explique Margot. Dès lors, en entreprise le premier pré-requis avant de lancer un projet d'IA est d'identifier l'objectif auquel on souhaite répondre. « Si on veut un quick win, il faut savoir ce qu'on veut faire. C'est à partir d'un objectif clair qu'on sera en mesure de déterminer quelles sont les données dont on a besoin et à quelle fréquence on devra enregistrer la donnée pour en avoir suffisamment de bonne qualité. » Une fois l'objectif identifié, pourquoi faire appel à un prestataire extérieur plutôt que de construire une solution d'IA en interne ? « Il y a évidemment des méthodes traditionnelles qui fonctionnent très bien quand on a un jeu de données parfaitement structuré et sans redondance. Sauf que dans la vraie vie, c'est rarement le cas. Donc ça demande une compétence, une expertise un peu plus poussée. Quand on débute sur ces projets, on peut être très déçu des résultats qu'on obtient en interne. La clé de voûte réside dans le rapprochement entre le data scientist et l'expert métier. »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, John Lecointe, Directeur de la région Normandie Nord Est chez Sopra Steria, nous éclaire sur les usages de l'IA les plus recherchés en entreprise. Depuis 1968, Sopra Steria est une entreprise de services du numérique qui intervient notamment sur des missions de conseil, d'intégration de solutions IA et de protection face à la menace cyber. En tant qu'éditeur de solutions à destination des RH, du secteur bancaire et de l'immobilier, Sopra Steria est un acteur singulier dans le paysage des ESN. « On a pour ambition de devenir le leader de la tech en Europe dans les prochaines années. » Au quotidien, Sopra Steria intervient sur 3 enjeux : conseiller les entreprises sur les meilleurs outils pour répondre à leurs besoins; adapter ces solutions au plus proche des cas d'usages des équipes; et accompagner l'entreprise dans ses changements organisationnels. Par son contact permanent avec les préoccupations des entreprises, Sopra Steria dispose d'un poste d'observation privilégié pour identifier les prochaines attentes en matière d'intelligence artificielle. « Nous nous devons d'être à la pointe en terme de veille sur les dernières solutions qui arrivent sur le marché. Notre équipe Raise, composée de 200 personnes, teste énormément de modèles d'IA génératives pour identifier lesquelles pourraient servir nos clients. » Ce travail de veille est également utile en interne puisqu'il a permis de mettre à disposition des profils expérimentés des assistants virtuels qui leur offrent des gains de temps considérables. Aujourd'hui, les modèles d'IA les plus performants sont ceux qui fonctionnent à partir de sources écrites, mais Sopra Steria utilise également des solutions de reconnaissance de forme, notamment dans le domaine de la santé afin d'analyser automatiquement des documents et en retirer des informations. « Ces systèmes existent depuis longtemps. Nous les utilisons dans des secteurs spécifiques en allant beaucoup plus loin dans l'approche. » Sopra Steria n'en est pas moins vigilant sur les limites de l'IA : « L'humain est au cœur de la décision finale. Nous sommes très impliqués sur l'IA Act, la prochaine norme en discussion au niveau européen pour définir les limites en termes d'éthique et de risques de l'IA. L'humain sera toujours au milieu du paysage. » Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Katya Lainé, cofondatrice et CEO de la start-up TalkR, apporte un éclairage sur le rôle des IA interactives pour fluidifier la relation client. TalkR conçoit des assistants virtuels pour les entreprises. « On a cherché à automatiser la manière dont le client peut contacter une entreprise sans restreindre les possibilités d'interaction, avec des outils omnicanaux », explique Katya. Une démarche pensée dès le départ en no-code pour rendre la gestion de l'outil accessible à n'importe quel utilisateur qui ne serait pas développeur. L'assistant virtuel peut prendre la forme d'un callbot capable de traiter la demande d'un appel entrant, ou même planifier des appels sortants automatisés. « L'assistant que nous avons développé pour TotalEnergies émet des appels sortants auprès des clients pour valider l'horaire de livraison de fuel la veille pour le lendemain. Il est également entrainé pour répondre aux questions des clients et peut reprogrammer automatiquement la livraison en cas d'annulation. » Ce service libère jusqu'à 2 heures de travail par jour aux collaborateurs sur les tâches les moins stimulantes. À chaque usage son bot : Les chatbots répondent aux utilisateurs sur les canaux digitaux : réseaux sociaux, sites internet, applications, RCS (Rich Communication Services)… Les callbots sont conçus pour répondre de façon automatisée à la demande d'un client par téléphone. Les voicebots s'appuient quant à eux sur tous les autres canaux sans télécom et intègrent l'IoT dans le parcours client. « Au-delà de l'aspect technologique, l'IA fait évoluer en profondeur les processus des organisations. », résume Katya. Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast produit par la Cité de l'IA. Merci à Katya Lainé pour sa participation. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle tour de Babel ? Annette Van de Loo, Cofondatrice de Powerling, nous décrit l'impact de l'IA dans les métiers de la traduction et du multilingue. À l'heure de Deepl, Google Translate et ChatGPT, les métiers de la traduction se transforment. « Le rôle du traducteur change. Désormais, on nous consulte surtout pour faire de la gestion de projets et apporter des conseils. L'humain reste indispensable pour corriger les erreurs de l'IA. On n'attend pas la même qualité de traduction pour un simple document grand public que pour une publicité diffusée massivement dans le métro », explique Annette. « Aujourd'hui, tout le monde utilise les traducteurs automatiques - y compris nous. Pour autant, tout le monde a également entendu parler des hallucinations de l'IA, c'est à dire quand l'IA invente des choses qui n'étaient pas dans le texte d'origine. Et pour nous, en tant que traducteurs, c'est un no go. Il faut rester proche de l'esprit et de la lettre du texte source. » Les formations en traduction sont-elles suffisamment bien préparées pour l'avenir ? Annette Van de Loo émet en revanche une appréhension sur l'adaptation des formations en traduction au marché d'aujourd'hui. « Il faut garder un regard critique sur les résultats produits par l'IA. Elle est impressionnante mais elle peut se tromper. C'est là où l'expertise humaine est indispensable. » Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Nicolas Vincent, senior manager spécialisé sur le pilotage de la performance, le Big Data et l'IA au sein du Cabinet EY, nous explique comment l'intelligence artificielle transforme les métiers de la finance et du contrôle de gestion. « Aujourd'hui l'arrivée des machines virtuelles révolutionne le métier. On voit arriver des profils très variés qui nous rejoignent, de plus en plus orientés data (ingénieurs, data scientists, développeurs). On n'est plus seulement composés d'experts en finance. C'est une force d'EY d'être suffisamment pluridisciplinaire pour mettre en place une équipe composée d'un avocat, un comptable, un expert comptable, et des ingénieurs capables d'analyser la donnée et la restituer de manière intelligente. » Si le Big Four utilise notamment ChatGPT pour affiner ses annonces de recrutement, l'essentiel de l'IA est mis au service d'un enrichissement des audits financiers. « Le quotidien d'un expert comptable change beaucoup parce qu'on a accès à une donnée qui est infinie. Ce qui est passionnant, c'est qu'avant on parlait de data warehouse, avec une donnée très bien rangée partout. Aujourd'hui on parle davantage de data lake, avec une donnée exogène qu'on interroge. Par exemple, pour un magasin de retail, on peut avoir une granularité de données bien plus fine, allant jusqu'à analyser les tickets de caisse et les horaires des achats. » Les frontières de la finance et du marketing se rejoignent. Nicolas Vincent répond à une question épineuse : Les cabinets de conseil risquent-ils de se faire remplacer par les intelligences artificielles ? « Le risque existe et il est envisagé par les cabinets. Néanmoins je ne crois pas que l'IA va remplacer l'humain. En revanche avec les outils analytiques, on arrive à avoir des audits dans lesquels le cabinet a beaucoup plus de valeur ajoutée pour le client. Ça c'est capital ! ». Sans parler de l'expérience collaborateur des métiers de l'audit financier qui s'améliore fortement en concentrant leur expérience sur des missions stimulantes. Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Clarisse Dhaenens, enseignante chercheur à l'Université de Lille et Directrice du laboratoire CRIStAL nous partage les tendances de recherche actuelles sur l'intelligence artificielle. Les 34 équipes de recherche du laboratoire CRIStAL travaillent sur des sujets porteurs d'avenir : limiter la consommation énergétique des algorithmes, concevoir des IA embarquées pour rapprocher les algorithmes des capteurs, développer l'apprentissage par renforcement ou sur des données hétérogènes, garantir le respect de la vie privée en verrouillant la traçabilité des données… Les champs de recherche en IA sont vastes ! Dernièrement, les appels à suspendre la recherche en IA ont fait l'actualité. Clarisse Dhaenens partage une vision plus nuancée : « Je pense que l'intelligence artificielle est une opportunité pour aider l'humain. Par exemple les progrès de l'IA dans le secteur de la santé permettent de considérer le patient dans sa globalité, avec toutes ses pathologies à la fois pour lui donner un traitement personnalisé. Il faut simplement donner un cadre pour s'assurer d'une bonne utilisation de l'IA au service de l'Homme ». À l'heure où le parlement européen adopte des règles plus strictes en matière d'utilisation de l'intelligence artificielle, la chercheuse se dit satisfaite des avancées. « En général, le chercheur n'aime pas trop les règles car elles sont vues comme des contraintes. Mais tout le monde est d'accord sur la nécessité de donner un cadre pour s'assurer du respect de la vie privée des utilisateurs. » Si le cadre européen est parfois perçu comme un frein dans le cadre de la concurrence internationale, les chercheurs s'accordent à dire qu'il vaudrait mieux généraliser ces règles à tous plutôt que de niveler la protection des libertés individuelles par le bas. La RGPD, qui s'est imposée comme un standard mondial, est un bon exemple en la matière. Pour conclure cet épisode, Manuel adresse un message aux entreprises : « Que vous soyez une grande ou une petite entreprise, il est possible de collaborer avec des laboratoires de recherche. Ça n'est pas si difficile et ça peut vous apporter des avantages uniques qui renforcent votre compétitivité. » Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cédric Packowski est Responsable de la Data factory chez Vertbaudet. Depuis 60 ans, l'enseigne de vente à distance de produits pour les jeunes enfants s'est forgée une véritable culture de la data. « C'est une entreprise data-driven depuis toujours. » En septembre 2022, Vertbaudet a lancé un projet de Customer Data Platform pour personnaliser le parcours client afin d'adapter les produits et le ton d'expression à l'égard des clientes. « On a souhaité construire notre propre plateforme pour ne pas être enfermé dans nos besoins de customisation. 280 parcours ont été identifiés à partir des besoins du business. » Cédric nous présente deux cas d'usages de ce projet, le welcoming parcours et le parcours de réactivation client. « Notre parcours Welcome permet de détecter assez rapidement les clientes faciles/difficiles à fidéliser après 3 mois d'expérience client. On utilise plus de 50 modèles de machine learning pour identifier la difficulté de fidélisation d'un client et personnaliser les recommandations produits. » Et le résultat ne s'est pas fait attendre, le premier use case lancé en décembre est d'ores et déjà rentabilisé. L'expert conclut cet épisode sur l'importance d'avoir une culture data driven. « Grace à la communication interne qu'on a fait autour de notre projet de Customer Data Platform, tout le monde chez Verbaudet a une bonne connaissance du projet. La data se retrouve au coeur de l'entreprise. Donc systématiquement les gens viennent nous voir avant de prendre une décision qui avant aurait pu s'appuyer sur des aprioris. » Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
«Chez Amazon, il y a des milliers de cas d'usage avec l'IA et chaque équipe l'utilise au quotidien d'une façon ou d'une autre.» Sébastien Stormacq est Principal Developer Advocate chez Amazon Web Services (AWS). La multinationale relève un défi fou : livrer n'importe quelle commande sur le pas de votre porte en 24 heures. Une prouesse qui serait irréalisable sans un allié de taille : l'intelligence artificielle. « Amazon, avant d'être un retailler, c'est surtout une boîte de technologies », résume Sébastien. Un des nombreux cas d'usages de l'IA chez Amazon consiste à optimiser l'espace dans ses immenses entrepôts. En d'autres termes, comment fluidifier les allers et venues des robots pour qu'ils récupèrent les bons produits en un minimum de temps ? « La façon dont sont rangés les différents produits peut paraître complètement illogique lorsqu'on se réfère aux rayons d'un magasin traditionnel. Les DVDs ne sont pas à côté des CDs par exemple car il est très peu probable qu'une personne achète deux fois ce type de produits dans une même commande. » Ce rangement méticuleusement farfelu est rendu possible grâce à un algorithme d'apprentissage. L'IA occupe une place importante à chaque étape de la distribution. Il s'agit de déterminer le bon carton d'emballage pour des objets qui ont différentes tailles, différents niveaux de fragilité et différentes spécificités. « En 2019, l'IA nous a ainsi permis d'économiser 9 000 tonnes de déchets. C'est plus ou moins le poids de la Tour Eiffel.» En Avril 2023, la multinationale a lancé son service de Large Language Model personnalisé. Il offre la possibilité aux entreprises d'utiliser une IA générative (texte, image, vidéo, son) formée spécifiquement à partir de leurs données pour mieux répondre à des requêtes clients, notamment dans le cadre de chatbots. Sébastien conclut par un conseil aux entrepreneurs : « Les idées révolutionnaires viennent d'un besoin exprimé par les métiers. L'erreur c'est d'embaucher un Data scientist en espérant qu'il ait ces idées. » Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cloner la voix de Manuel Davy et d'Elisabeth Zehnder pour vous proposer l'épisode en anglais tout en préservant fidèlement l'empreinte vocale des intervenants d'origine est une réalité ! Cette expérience se devait d'être réalisée par la Cité de l'IA dont la mission est d'aider les entreprises à démystifier et s'approprier le sujet de l'IA, en le rendant accessible aux dirigeants et à leurs collaborateurs. - Cloning the voices of Manuel Davy and Elisabeth Zehnder to bring you the episode in English while faithfully preserving the voiceprint of the original speakers is a reality! This experiment had to be carried out by the Cité de l'AI, whose mission is to help companies demystify and take ownership of the subject of AI, by making it accessible to managers and their staff. /// Elisabeth Zehnder is in charge of the DataHub, Adeo's digital domain. In this episode, she sheds light on the implementation and benefits of machine learning. Machine learning is the link between business and artificial intelligence. “We start with an idea, a need in the head of a data scientist or a sector manager, which we dig into and structure, to find out if it can enable us to create added value.” “Then there's the value of change ", explains Elizabeth. In addition to the financial benefits of machine learning, it can also help to reduce drudgery in the workplace, by reducing the number of low-value-added tasks. This sub-category of AI is also changing the mindset of professions: "It's no longer only up to us to fetch the data, the different professions will expose it to us, give us access to it, thanks to the tools that will have been provided to them. " In a group like Leroy Merlin, there is a wide variety of different professions and expertise: "It's our duty to distribute this model, this know-how, across all our digital and business teams. " Enjoy today's episode ! Les Carnets de l'IA is a podcast proposed by the Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Production : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Focus sur un cas d'usage : la mise en place d'un agent conversationnel téléphonique pour améliorer la réactivité face aux demandes des clients. Benoit Hemelsdael est Directeur stratégie SI et numérique chez Vilogia. En 2018, l'acteur du logement social a entamé une démarche de design thinking afin de retravailler le parcours client. « Rapidement, on s'est rendu compte que les budgets étaient très importants donc on a fait un appel d'offre sous la forme d'un hackathon avec 5 start-ups de la région. Les entreprises sélectionnées devaient trouver un système pour catégoriser automatiquement l'intention d'un client lorsqu'il nous appelle, sachant qu'on traite plus de 500 000 demandes par an, avec 150 à 200 motifs de classification. » Le projet du callbot est donc né pour optimiser les points de contact et réduire le temps d'attente des clients lorsqu'ils appellent un conseiller. Un développement qui s'est effectué en plusieurs étapes. « On a commencé de façon très simple donc on a eu des victoires assez rapides. La première étape était d'identifier rapidement le client. La deuxième étape était d'instaurer un routage dynamique des appels destinés à nos prestataires. Et la troisième étape consistait à automatiser la qualification de l'appel en une ou deux questions. » Le retour sur investissement du projet a été mis en évidence lorsque le callbot a rencontré des problèmes pendant une journée en 2021. « On s'est soudain rendu compte qu'il y avait une perte de productivité et une augmentation du temps d'attente au téléphone, et donc une perte de satisfaction client si nous n'utilisions pas le callbot. Il était urgent de le remettre en service. » Benoit Hemelsdael distingue les projets d'IA des projets classiques par leur degré d'incertitude, et le besoin de se confronter au terrain. « Le data scientist qui nous a le mieux accompagné, c'est un alternant qui a passé une semaine à côté de nos téléconseillers pour comprendre la mécanique intellectuelle des clients. Avant lui, les autres data scientists avaient surtout travaillé la data et nos algorithmes avaient un super score, mais donnaient des réponses qui n'étaient pas pertinentes. Aller sur le terrain, c'est ce qui marche le mieux. » Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment accélérer le déploiement des bonnes idées dans un groupe de 150 000 collaborateurs ? Cette semaine, parlons de la rencontre entre les métiers et l'IA avec Elisabeth Zehnder, Domain leader DataHub chez Adeo et Chief Data officer Leroy Merlin France. Pour Elisabeth Zehnder, l'intelligence artificielle doit être au service de la création de valeur. « On part d'une idée, d'un besoin dans la tête d'un data scientist ou d'un chef de secteur, que l'on structure pour savoir si elle peut nous permettre de créer de la valeur ajoutée. On s'efforce de se poser les bonnes questions en partant de l'utilisateur final. Ensuite, on se pose la question de la réalisation technique et du déploiement à large échelle. » Qui dit valeur ajoutée dit bien souvent ROI. « Dès le début, il faut piloter ses indicateurs de performance. Tout cela reste théorique avant de déployer mais c'est important de rentrer dans cet exercice pour avoir un certain intervalle de confiance qui sera challengé par la vraie vie », assure la Domain Leader du Data Hub d'ADEO. Avant d'élargir la notion de performance : « Il y a la valeur sonnante et trébuchante, et puis il y a la valeur de changement. Les projets d'IA facilitent indirectement l'innovation dans d'autres business ». ADEO mène un travail de fond sur les données au service du métier. « Si on veut avancer, les équipes doivent s'approprier les data. On a posé le principe que chacun est en charge de mettre à disposition ses données métier pour que tous ceux qui en ont besoin puissent les utiliser. Par ailleurs, on veut éviter qu'en réunion les collaborateurs passent du temps à fact-checker les chiffres. Donc on a mis en place un outil qui permet de certifier par le dashboard et le reporting. Ça demande un certain niveau d'exigence mais ça met un tampon pour avoir des données qui font foi. » Bonne écoute ! Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de l'IA. Animation : Manuel Davy Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.