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Invitée : Sophie Bessis Depuis quarante ans, la notion de "civilisation judéo-chrétienne" a envahi l'espace public. Cʹest ce que soutient lʹhistorienne franco-tunisienne Sophie Bessis dans son dernier essai. Selon elle, cette formulation est une "imposture" qui masque des siècles dʹantijudaïsme chrétien et exclut lʹislam de lʹOccident. Elle en parle au micro de Jessica Da Silva. Réf. bibliographique : "La civilisation judéo-chrétienne : Anatomie d'une imposture", Éditions Les Liens qui Libèrent, 2025, 124p. Photos : Sophie Bessis (DR)
Que signifie la notion de « civilisation judéo-chrétienne » ? C'est l'interrogation de l'historienne franco-tunisienne Sophie Bessis dans son essai qui vient de paraître La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d'une imposture (éditions Les Liens qui libèrent, 2025), dans lequel elle dénonce la récupération politique de cette expression apparue dans les années 1980 qui occulte deux millénaires d'antijudaïsme puis d'antisémitisme en Europe, qui exclut l'apport de l'Orient et qui efface l'islam des références culturelles. Dans la réédition fin 2024 de son livre La double impasse. L'universel à l'épreuve des fondamentalismes religieux et marchands (éditons Riveneuve), Sophie Bessis analyse ces deux fondamentalismes qui veulent imposer une vision du monde exclusive et rigide, une lecture éclairante qui résonne dans la reconfiguration actuelle de l'ordre mondial.► La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d'une imposture (Éditions Les Liens qui libèrent, 2025)► La double impasse. L'universel à l'épreuve des fondamentalismes religieux et marchands (Éditions Riveneuve, réédité 2024) – Postface de Souleymane Bachir DiagneÀ lire aussiLa «civilisation judéo-chrétienne», une «imposture utile à tellement de monde», selon l'historienne Sophie Bessis
Que signifie la notion de « civilisation judéo-chrétienne » ? C'est l'interrogation de l'historienne franco-tunisienne Sophie Bessis dans son essai qui vient de paraître La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d'une imposture (éditions Les Liens qui libèrent, 2025), dans lequel elle dénonce la récupération politique de cette expression apparue dans les années 1980 qui occulte deux millénaires d'antijudaïsme puis d'antisémitisme en Europe, qui exclut l'apport de l'Orient et qui efface l'islam des références culturelles. Dans la réédition fin 2024 de son livre La double impasse. L'universel à l'épreuve des fondamentalismes religieux et marchands (éditons Riveneuve), Sophie Bessis analyse ces deux fondamentalismes qui veulent imposer une vision du monde exclusive et rigide, une lecture éclairante qui résonne dans la reconfiguration actuelle de l'ordre mondial.► La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d'une imposture (Éditions Les Liens qui libèrent, 2025)► La double impasse. L'universel à l'épreuve des fondamentalismes religieux et marchands (Éditions Riveneuve, réédité 2024) – Postface de Souleymane Bachir DiagneÀ lire aussiLa «civilisation judéo-chrétienne», une «imposture utile à tellement de monde», selon l'historienne Sophie Bessis
C'est un cœur et une pensée dedans dehors, loin de tous les dogmes. Avant de sortir les jolies phrases, regardons le CV de Sophie Bessis qui nous fait l'amitié de taper du poing sur la table, en plein conflit au Proche-Orient avec son nouvel ouvrage «La civilisation judéo-chrétienne, anatomie d'une imposture» (Éd. Les liens qui libèrent). J'vous avais prévenu, ça décape toujours avec cette journaliste, chercheuse, historienne, née dans la belle lumière du sud, dans la bourgeoisie juive de Tunisie, avec dans son arc des possibles le communisme, les droits de l'homme et les relations nord-sud. Si vous ne pouvez pas être un pont pour relier les gens, ne soyez pas un mur pour les séparer. Cette citation de Khalil Gibran va à merveille à Sophie Bessis qui, tout en dénonçant les murs, propose des ponts de réflexion de livre en livre. À feuilleter également de façon très ESM Je vous écris d'une autre rive, lettre à Hannah Arendt c/o Elyzad et La double impasse qui vient de ressortir c/o Riveneuve.
C'est un cœur et une pensée dedans dehors, loin de tous les dogmes. Avant de sortir les jolies phrases, regardons le CV de Sophie Bessis qui nous fait l'amitié de taper du poing sur la table, en plein conflit au Proche-Orient avec son nouvel ouvrage «La civilisation judéo-chrétienne, anatomie d'une imposture» (Éd. Les liens qui libèrent). J'vous avais prévenu, ça décape toujours avec cette journaliste, chercheuse, historienne, née dans la belle lumière du sud, dans la bourgeoisie juive de Tunisie, avec dans son arc des possibles le communisme, les droits de l'homme et les relations nord-sud. Si vous ne pouvez pas être un pont pour relier les gens, ne soyez pas un mur pour les séparer. Cette citation de Khalil Gibran va à merveille à Sophie Bessis qui, tout en dénonçant les murs, propose des ponts de réflexion de livre en livre. À feuilleter également de façon très ESM Je vous écris d'une autre rive, lettre à Hannah Arendt c/o Elyzad et La double impasse qui vient de ressortir c/o Riveneuve.
L'émission 28 minutes du 26/03/2025 Pour l'historienne Sophie Bessis, "on raconte n'importe quoi sur les Juifs et les Arabes"Sophie Bessis, historienne spécialiste de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb, est issue d'une famille de la bourgeoisie juive tunisienne. Dans “La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d'une imposture” (éditions Les liens qui libèrent), elle interroge cette notion. Elle considère que parler de “civilisation judéo-chrétienne” pour qualifier la civilisation occidentale est “une invention” historique. Selon elle, cela permet “d'exclure l'islam [du] triptyque monothéiste alors qu'il en est partie prenante” mais aussi aux Européens “d'occulter près de deux millénaires d'antisémitisme”. D'autre part, elle considère que cette notion a permis, “en particulier aux nationalistes arabes et aux islamistes, d'exclure le monde juif oriental de l'histoire de la région, alors qu'il en fait partie intégrante, et d'affirmer qu'il existe un complot judéo-chrétien contre les Arabes et les musulmans”. Aujourd'hui, elle estime que ce concept “sert les politiques de droite et d'extrême droite en Europe et en Occident”.Hausse mondiale des émissions de CO2 : dans la spirale infernale de la climatisation ? Dans son rapport annuel publié lundi 24 mars, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) révèle que les émissions mondiales de CO2 du secteur de l'énergie ont continué d'augmenter en 2024 : + 0,8 % sur un an. Si la hausse ralentit du fait de l'expansion des énergies bas carbone et des renouvelables, le rapport note qu'elle est causée à 80 % par l'utilisation croissante de la climatisation pour répondre aux fortes chaleurs. La planète semble alors être prise dans un cercle vicieux infernal. Freiner l'usage de la climatisation peut être tentant dans les pays occidentaux où des alternatives existent comme la végétalisation mais dans certains pays émergents, la climatisation est le seul remède immédiat à la chaleur. Comment briser ce cycle considérant que tous les pays du monde ne sont pas au même stade de leur transition énergétique ?Enfin, Xavier Mauduit nous raconte que les Américains voulaient déjà acheter le Groenland au 19e siècle, alors que le vice-président américain actuel J.D. Vance a annoncé qu'il allait s'y rendre avec son épouse à partir du 27 mars. Marie Bonnisseau nous présente la secte japonaise Moon, dont la dissolution juridique a été ordonnée hier à Tokyo. Elle était dans le collimateur de la justice depuis la révélation de ses liens avec l'assassinat de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe en juillet 2022. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Dans la rhétorique du choc des civilisations qui servait hier à justifier la mal nommée « guerre contre le terrorisme » et aujourd'hui la guerre génocidaire à Gaza, un concept se trouve depuis une quarantaine d'années mobilisé : celui de la « civilisation judéo-chrétienne ». Ce contre-sens historique est porté aujourd'hui en étendard par les droites extrêmes et les extrêmes droites occidentales, de Bruno Retailleau jusqu'à Benyamin Nétanyahou.
Le 17 décembre 2010, un jeune marchand tunisien de fruits et légumes, submergé par la colère et le désespoir, s'immolait par le feu devant la préfecture de Sidi Bouzid, dans le centre du pays. Un geste radical qui donnera naissance à un mouvement de contestation populaire, une révolution reprise dans les médias sous le nom de Printemps arabe. Tunisie, Egypte, Libye, Syrie, puis Algérie et Soudan… Que reste-t-il de ces Printemps arabes, porteurs d'espoir et d'aspirations démocratiques ? Que nous disent les récentes élections présidentielles en Tunisie, en Algérie ou encore en Egypte ?Avec la participation de : Sophie Bessis, historienne, autrice de « Histoire de la Tunisie. De Carthage à nos jours » (éd. Tallandier)Hatem Nafti, essayiste, auteur de « Notre ami Kaïs Saïed. Essai sur la démocrature tunisienne » (éd. Riveneuve)Naoufel Brahimi El Mili, politologue, auteur de « Le Printemps arabe : une manipulation ? » (éd. Max Milo) et de « Histoire secrète de la chute de Bouteflika » (éd. L'archipel)
Coup d'envoi de la campagne pour la présidentielle en Tunisie. Outre l'invalidation de nombreuses candidatures, la période de pré-campagne a été marquée par un nombre important d'arrestations d'opposants et de voix critiques. Malgré ce climat tendu, ils étaient plusieurs milliers à se rassembler à Tunis pour dénoncer la "dérive autoritaire" du Président Kaïs Saïed. Sophie Bessis, historienne franco-tunisienne et militante pour les Droits de l'Homme, était l'Invitée d'"Au Cœur de l'Info".
Le président tunisien Kaïs Saïed, élu en 2019, surprenait tout le monde en 2021 lors de la dissolution de l'Assemblée nationale. Un coup de force qui allait mettre pratiquement tous les pouvoirs entre ses mains. Qu'est-ce qui fait sa force aujourd'hui, malgré une popularité qui s'est érodée et qu'en sera-t-il de l'élection présidentielle prévue le 6 octobre prochain ? Et quelles sont les perspectives pour la Tunisie ? L'historienne franco-tunisienne Sophie Bessis répond aux questions d'Esdras Ndikumana.
Ce texte entend criminaliser fortement toute relation, de quelque nature que ce soit, entre les organismes, entreprises ou particuliers tunisiens avec Israël, nommé sous le vocable « entité sioniste ». Bien que la Tunisie soit connue pour son soutien à la cause palestinienne, une telle loi, si elle était adoptée, pourrait singulièrement compliquer ses relations diplomatiques avec le reste du monde, comme le souligne l'historienne Sophie Bessis.
En Tunisie, deuxième semaine de grève des magistrats pour dénoncer l'ingérence du président dans le pouvoir judiciaire, suite à la révocation par Kaïs Saïed de 57 de leurs confrères. Le 25 juillet dernier, le chef de l'État tunisien s'était arrogé les pleins pouvoirs. Depuis, la pratique solitaire du pouvoir semble s'être encore accentuée avec la dissolution du Parlement fin mars et la mise en place d'une Commission électorale à sa main. Kaïs Saïed entend désormais réécrire la Constitution. La population tunisienne sera appelée à se prononcer par référendum sur ce nouveau texte. Le vote aura lieu le 25 juillet prochain. Où en est le pays six semaines avant ce scrutin ? Que dit cette nouvelle Constitution ? Le président Saïed bénéficie-t-il toujours d'un soutien populaire ? Éclairages de l'historienne et politiste Sophie Bessis, spécialiste de la Tunisie. RFI : La grève des magistrats, appel à la grève le 16 juin lancé par l'UGTT la puissante centrale syndicale dans le secteur public, la contestation contre Kaïs Saïed est-elle en train de franchir un cap selon vous ? Sophie Bessis : Tout à fait oui, il est évident que depuis que l'union générale tunisienne du travail, le grand syndicat tunisien a décidé de ne pas répondre à la convocation du chef de l'État et a décidé d'entrer dans l'opposition alors que jusqu'à maintenant sa position était assez ambiguë, il est évident qu'un tournant a été pris vu le rôle que joue cette centrale dans la vie politique tunisienne. Est-ce que le président tunisien bénéficie encore de ce soutien populaire qui lui avait permis d'accéder au pouvoir en 2019 ? Son coup de force par étapes si l'on peut dire, qui a abouti à la situation actuelle, a été approuvé au départ par une large partie de l'opinion publique incontestablement, mais il a été approuvé pour deux raisons principales, dans la mesure où il a mis fin à l'hégémonie politique du parti islamiste Ennahdha et du fait que le parlement était devenu une sorte de partitocratie qui privilégiait les intérêts de ses membres et non pas l'intérêt général, l'intérêt du pays. Mais cette popularité, incontestablement est en train de s'effriter aujourd'hui, elle n'est plus du tout ce qu'elle était en juillet 2021. Kaïs Saïed veut mettre en place une nouvelle république via une nouvelle Constitution, ce nouveau texte devrait supprimer toutes références à l'islam, c'est du moins ce qu'affirme Sadok Belaïd le juriste chargé par le président de rédiger cette nouvelle Constitution, comment l'interprétez-vous ? Vous savez très bien d'abord que le président de la république est extrêmement conservateur et a une vision tout à fait conservatrice de l'islam. Il y a quelques années, quelque temps après son élection, le président de la République avait dit que dire que l'islam était religion d'État est une absurdité dans la mesure ou selon lui l'État n'a pas de religion, et c'est ce que reprend en réalité le doyen Sadok Belaïd dans sa dernière déclaration, et il faut faire très attention à ne pas se leurrer, c'est-à-dire que si la référence à l'islam est ôtée dans un des attendus de la Constitution, l'islam rentrera par la fenêtre dans la Constitution, donc il est hors de question de penser un seul instant que l'islam et la référence au religieux va disparaitre de la vie publique et de la vie politique tunisienne, je pense que c'est une profonde erreur que de croire cela. L'idée de cette nouvelle Constitution n'est-elle pas d'affaiblir le pouvoir du parlement et de passer à un régime présidentiel ? Bien entendu ! C'est le but de cette nouvelle Constitution, et ce que je crains pour ma part c'est qu'on ne se dirige pas seulement vers un régime présidentiel, mais vers un régime présidentialiste, mais justement le chef de l'État a récusé la Constitution de 2014 dans la mesure où il s'agit pour lui de rétablir un régime ou la primauté du président de la république n'est partagée avec personne, c'est-à-dire que vous savez que la Constitution de 2014 est une Constitution de type parlementaire et le chef de l'État n'en veut pas. Le problème pour Kaïs Saïed c'est que la situation économique ne cesse d'empirer, que certains bailleurs internationaux comme les Etats-Unis conditionnent désormais leurs appuis financiers à des avancées démocratiques ? Tout à fait, malheureusement le chef de l'État pour l'instant est totalement focalisé sur les questions institutionnelles alors que la situation économique ne cesse de se dégrader, les négociations avec le Fonds monétaire international n'ont pas abouti, les pays occidentaux sont si vous voulez dans une certaine contradiction, dans la mesure ou à la fois ils conditionnent l'octroi de financement à des avancées démocratiques ce qui n'est pas le cas pour le moment et en même temps effectivement ne souhaitent pas que la Tunisie tombe dans le chaos ou dans une crise plus importante que celle qu'elle connait aujourd'hui, et que donc il y a des aides comme les aides récentes de l'Union européenne qui permettent à la Tunisie de surnager. Mais enfin il est évident qu'on ne va pas pouvoir continuer avec des financements totalement occasionnels, donc effectivement on peut craindre une détérioration encore plus importante de la situation économique.
2 février 2022 - Rencontre avec Akram Belkaïd, journaliste, Sophie Bessis, historienne et journaliste, Ali Lmrabet, journaliste. Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien. Présentation du numéro 181 de la revue “Manière de voir” du Monde diplomatique “Le Maghreb en danger“ Retrouvez la vidéo : https://youtu.be/oxb6EKALS0w Suivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMO Soutenez notre chaîne Tipeee : @iremmo Lilo : @iremmo HelloAsso : @iremmo
Interview de Sophie Bessis, historienne, spécialiste du Maghreb.
Selon Sophie Bessis, historienne spécialiste du Maghreb, la nomination de Najla Bouden au poste de Premier Ministre en Tunisie n'a pas permis de clarifier les intentions à long terme du président Kaïs Saïed qui s'est octroyé, fin septembre, les pleins pouvoir. La composition du nouveau gouvernement doit être prochainement annoncé. Les espoirs soulevés voilà dix ans dans ce pays par la "révolution de Jasmin" sont-ils définitivement enterrés ?
L'historienne franco-tunisienne Sophie Bessis est venue à Bruxelles rendre un hommage à l'économiste franco-égyptien Samir Amin. Elle nous fait réfléchir, du point de vue de l'histoire et de l'économie, à ce qui traverse nos sociétés et nous fait parfois confondre un certain nombre d'avancées avec de vraies régressions
durée : 01:58:25 - Les Matins - par : Guillaume Erner - . - réalisation : Vivien Demeyère
La question de la laïcité prend régulièrement place dans le débat public français. S'y accolent souvent des idées reçues et des raccourcis touchant aux organisations ecclésiastiques, notamment vis-à-vis de la religion musulmane qui fait l'objet de discussions sincères, comme d'instrumentalisations politiques empêchant la construction d'une réflexion sérieuse sur le sujet. Il arrive souvent que l'islam soit essentialisé au point que certains acteurs en viennent à avancer qu'il n'est pas "compatible" avec la République, écartant d'un revers de main l'existence même de pensées très diverses à ce sujet au sein-même de la religion musulmane, et cela depuis sa création en réalité. Si l'on en reste à nos jours, des débats doctrinaux marquants, ainsi que des régimes politiques à part entière, ont porté la question d'une séparation de l'Etat et de la religion dans le monde arabe au cours des dernières décennies. En est-on arrivés au point d'y voir apparaitre des régimes laïques ? Plus globalement, la séparation des sphères politiques et religieuses a-t-elle eu cours en Afrique du Nord et au Moyen-Orient durant l'Histoire récente ? Invitée : Sophie Bessis, chercheuse associée à l'IRIS et spécialiste du monde arabeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à tout.e.s ! Bienvenue dans ce premier épisode de GéogrAfrica !
La révolution du Jasmin, qui a ouvert depuis Tunis la voie aux autres révoltes arabes, fête ses 10 ans. Après un mois d'embrasement et de mobilisation populaire dans le pays, Ben Ali quittait le pouvoir à Tunis le 14 janvier 2011. S'ouvrait alors une phase de transition démocratique dans le pays : assemblée constituante, nouvelle Constitution, prix Nobel de la paix... Mais aussi difficultés économiques et terrorisme, Sophie Bessis, chercheuse associée à l'IRIS et spécialiste de la Tunisie et du Maghreb, fait le point sur la situation tunisienne 10 ans après la révolution, entre succès et déception. Pour aller plus loin :
radio-m.net
Il y a dix ans jour pour jour, lors d’un 14 janvier pour l'Histoire, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali quittait le pouvoir sous la pression de la rue. Une décennie après, que reste-il des immenses espoirs soulevés par la révolution tunisienne ? Entre crise économique, revendication sociale et épidémie de Covid-19, le cœur des Tunisiens n'est pas à la fête. Nous en discutons avec notre invitée, l'historienne Sophie Bessis.
durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Si le départ de Ben Ali, il y a tout juste dix ans, a signé l'une des victoires du Printemps arabe, les obstacles à la mise en place des revendications qui résonnaient en 2011 se font fortement sentir. Comment mettre en application définitive et complète les principes de la révolution du jasmin ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Sophie Bessis historienne, spécialiste de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb, ainsi que de la condition des femmes dans le monde arabe; Leyla Dakhli historienne, spécialiste du monde arabe contemporain, chercheure au CNRS (centre Marc Bloch, Berlin); Bochra Belhaj Hmida Bochra Belhaj Hmida, avocate et femme politique tunisienne, ancienne députée indépendante. Elle a présidé la Commission sur les libertés et l’égalité (Colibe)
durée : 00:58:45 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Depuis le début du Hirak algérien,les femmes sont là, au même titre que les hommes, pour exiger la fin du système. Mais certaines sont également là pour faire entendre leurs revendications féministes. Le mouvement du Hirak marque-t-il un tournant pour les femmes en Algérie ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Sophie Bessis historienne, spécialiste de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb, ainsi que de la condition des femmes dans le monde arabe; Feriel Lalami Fates sociologue, docteur en sociologie de l’Université de Poitiers; Fatima Sissani réalisatrice
durée : 00:59:07 - Les Rencontres de Pétrarque - par : Jean Birnbaum, Hervé Gardette - Et ailleurs, comment se mobilise-t-on ? L'occasion de revenir sur les mobilisations en dehors de nos frontières. - invités : Sophie Bessis, Pap Ndiaye, Lun ZHANG - Sophie Bessis : historienne. Pap NDiaye : Professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris. Lun Zhang : maître de conférences à l'université de Cergy-Pontoise et enseignant à Sciences-Po, à Saint-Germain en Laye - réalisé par : Nathalie Salles
durée : 00:59:07 - Les Rencontres de Pétrarque - par : Jean Birnbaum, Hervé Gardette - Et ailleurs, comment se mobilise-t-on ? L'occasion de revenir sur les mobilisations en dehors de nos frontières. - invités : Sophie Bessis, Pap Ndiaye, Lun ZHANG - Sophie Bessis : historienne. Pap NDiaye : Professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris. Lun Zhang : maître de conférences à l'université de Cergy-Pontoise et enseignant à Sciences-Po, à Saint-Germain en Laye - réalisé par : Nathalie Salles
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Nouveau numéro de la saison 2 du Podcast "Comprendre le monde" avec Pascal Boniface. Il reçoit aujourd'hui Sophie Bessis, historienne et chercheuse associée à l'IRIS. Le thème abordé cette semaine : "Histoire et actualité de la Tunisie" L'émission est disponible sur Soundcloud, l'application Podcast, I-Tunes, Youtube, le site internet de l'IRIS, Mediapart et le blog de Pascal Boniface.
In this episode, writers and professors John Entelis, Hamadi Redissi, Sophie Bessis, and Mustapha Marrouchi discuss the popular uprisings that swept across North Africa and the Middle East in 2011 and the prospects for the future of the Arab Spring. The event was held March 6, 2013 in the UNLV Student Union Ballroom in Las Vegas, NV.
In this episode, Professors John Entelis and Hamdan Radissi discuss the future of the Arab Spring on the March 5, 2013 edition of KNPR's "State of Nevada." The next night, Entelis and Radissi appeared, along with Mustapha Marrouchi and Sophie Bessis, as part of BMI's panel discussion "The Arab Spring: Between Hopes and Impediments."