French political scientist
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Sujets traités : Déplacement ministériel aujourd'hui en Alsace. Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique est de passage à Strasbourg. Après un entretien avec Pap Ndiaye, représentant de la France auprès du Conseil de l'Europe et une visite du tiers-lieu dédié au numérique le Shadok, d'autres rencontres étaient au programme de cette après-midi avec le Cigref et des membres de l'association La Fabrique de l'Etat.Edouard Faller candidat aux élections municipales de Sélestat. Président des Vitrines de la ville, il est le premier à se déclarer candidat. Pour se lancer dans cette course à la mairie, il démissionnera de la présidence des Vitrines lors de la prochaine assemblée générale, en octobre. Candidat sans étiquette, il se dit “opposé aux extrêmes” et se voit “en candidat avec du sang neuf”. Le slogan de sa campagne : un nouveau départ à Sélestat. Une médecin-psychiatre alsacienne pourrait faire son entrée au Panthéon. Hier, la Fédération Protestante de France et le Grand rabbin de France ont demandé à ce que l'engagement contre l'oppression et l'injustice d'Adélaïde Hautval soit reconnu. Cette dernière était une résistante protestante déportée à Auschwitz pour son soutien aux Juifs. Née en Alsace, elle avait été reconnue “Juste parmi les nations” en 1965. Une pétition de soutien a été lancée, parmi les premiers signataires : la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, François Hollande ou encore l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve. Une prime pour l'achat d'un vélo. Depuis hier et jusqu'au 31 octobre, les habitants du territoire du PETR Alsace Centrale qui remplissent les conditions d'éligibilité peuvent bénéficier d'une prime. 75€ pour un vélo classique, vélo enfant ou vélo à assistance électrique. 200€ pour un vélo cargo. Les personnes ayant bénéficié d'une prime au cours des 3 dernières années ne sont pas éligibles. Le dossier à remplir est à retrouver sur le site selestat-alsace-centrale.fr. Partout en France. Une carte postale avec des visages d'hommes et de femmes, témoins et victimes, sera également à la vente. Le timbre sera vendu au prix de 2€10. Samedi 3 mai aura lieu la troisième édition des courses Rogg'one. Comme les années précédentes, différents parcours et différentes distances seront possibles. Joseph DI GIANO, premier adjoint au maire de Roggenhouse et organisateur, apporte des précisions. Pour vous inscrire aux différentes courses, il vous suffit de vous rendre sur le site internet “Sporkrono”, en cherchant la course Rogg'one. Du sport toujours, pour finir ce journal. En football, le Racing Club de Strasbourg reçoit l'AS Saint-Etienne demain, au stade de la Meinau. Le coup d'envoi est à 17h.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'expression « charge raciale » a été créée en France par l'universitaire Maboula Soumahoro en 2017, inspirée de « charge mentale » limitée à la charge portée par les femmes dans les rapports, notamment de couple hétérosexuel, dans la gestion du quotidien, du domestique, de l'intime. Dans le cas du racisme systémique, le poids des oppression constitue un fardeau quotidien. Comment se manifestent les pesanteurs liées au racisme pour les personnes non-blanches? Quelles stratégies pour la surmonter au quotidien ? Rokhaya Diallo et Grace Ly invitent Douce Dibondo, poétesse et autrice de « La charge raciale, vertige d'un silence écrasant » (Fayard).Kiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :)Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Ossama Hezhaz Artisan de l'EspritRéalisation : Alex Kamara assisté de Jerusha Daniel Peter SelvarajahCadrage : Magatte DiagneGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazRéférences citées dans l'épisode :Episode #78 "La charge raciale, double peine" Maboula Soumahoron, tribune dans Libération (2017) Podcast Extimité, Douce Dibondo & Anthony Vincent La condition noire, Pap Ndiaye (2008) Tweet de Aya Nakamura (2024) Mangouinistan de Lou Eve Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:07:23 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Attendu depuis plusieurs mois, le Programme d'éducation à la sexualité commandé par l'ancien ministre Pap Ndiaye vient d'être rendu public et devrait s'appliquer dès la rentrée 2024. Mais quelles sont les mesures contenues dans ce programme ? L'approche retenue fait-elle consensus ? - invités : Mark Sherringham Philosophe et président du conseil supérieur des programmes
C'est un article paru début décembre dans Médiapart, qui relance l'affaire Lucas. Une question se pose à sa lecture : sa mort aurait-elle pu être évitée ? Nous avons décidé de poser la question à David Perrotin. Souvenez-vous. Il y a un peu moins d'un an, le 7 janvier 2022, le jeune Lucas, 13 ans, originaire de Golbey dans les Vosges, se donnait la mort après avoir été victime de la cruauté de certains de ses camarades de classe, en raison de son orientation sexuelle. Cette mort, qui avait ému la France entière, s'est finalement soldée au mois de mai dernier après une enquête judiciaire de plusieurs mois. Le tribunal pour enfants d'Épinal a finalement reconnu le harcèlement du collégien par quatre de ses congénères , mais n'a pas retenu de causalité entre son décès et les multiples brimades de ses pairs. Alors que cette affaire semblait être close depuis lors et qu'une enquête administrative devait être ouverte après les annonces de l'ancien ministre de l'éducation nationale, Pap Ndiaye, David Perrotin, journaliste à Médiapart a révélé le 10 décembre dernier dans son enquête : “Suicide de Lucas, 13 ans : révélations sur une enquête totalement bâclée”, que la procèdure n'aurait jamais été lancée par le ministère. Pire que cela, le principal du collège n'aurait pas été interrogé par la police lors de l'enquête judiciaire en prétextant un “manque de temps”. Actuellement, le ministère de l'éducation nationale ainsi que Gabriel Attal refusent toujours de répondre aux multiples sollicitations des journalistes… laissant planer une immense zone d'ombre sur l'intégralité de l'affaire ! Une question se pose alors : La mort de Lucas aurait-elle pu être évitée ? Afin d'en apprendre plus, nous avons décidé de poser la question nous-même au journaliste à l'origine de ces révélations, David Perrotin.
En 2023, selon les résultats de la dernière étude Pisa menée par l'OCDE : la France enregistre une "baisse historique" du niveau en mathématiques. Pourtant, fin 2022, le ministre de l'éducation nationale Pap Ndiaye avait annoncé le retour des mathématiques obligatoires au lycée, dans le tronc commun de la classe de première. Retour en 2019 : Jean-Michel Blanquer est ministre de l'éducation nationale et il vient de réformer les enseignements au lycée. Au programme ? Plus de filières L, S ou ES et à la place, un tronc commun et des enseignements de spécialités, au choix. Mais outre cette toute nouvelle organisation, c'est la disparition des mathématiques du tronc commun en classe de première qui a suscité le plus de réactions. Pourquoi les mathématiques avaient-elles disparu du tronc commun ? Sont-elles importantes pour l'orientation post-bac ? Cette nouvelle mesure mettra-t-elle fin aux inquiétudes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Peut-on vraiment savoir pourquoi un bébé pleure ? Pourquoi les théories complotistes sont-elles de plus en plus populaires ? Qu'est-ce que le mouvement Qanon ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 18 novembre 2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis quelques jours, le Média -Web TV initialement lancé par des proches du mouvement de gauche radicale -La France insoumise- est accessible à la télévision française. Aux côtés des chaînes généralistes. Aux côtés également de CNews considéré d'extrême-droite par l'ancien ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye. CNews aux mains de l'homme d'affaires Vincent Bolloré tout comme la radio Europe 1 et l'hebdomadaire le JDD. Y a-t-il un projet politique derrière tous ces médias ? Quels garde-fous pour garantir et pérenniser l'indépendance et le pluralisme ? Pour en débattre :- Emilie Zapalski, communicante politique, fondatrice de l'agence Emilie Conseil - Alexis Lévrier, historien des médias, auteur de Jupiter et Mercure, le pouvoir présidentiel face à la presse, éditions Petit Matin- Daphné Ronfard, directrice du plaidoyer de l'association Un bout des médias, association citoyenne dont la mission est de promouvoir l'indépendance des médias vis-à-vis de tous les pouvoirs, politiques ou économiques.
Depuis quelques jours, le Média -Web TV initialement lancé par des proches du mouvement de gauche radicale -La France insoumise- est accessible à la télévision française. Aux côtés des chaînes généralistes. Aux côtés également de CNews considéré d'extrême-droite par l'ancien ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye. CNews aux mains de l'homme d'affaires Vincent Bolloré tout comme la radio Europe 1 et l'hebdomadaire le JDD. Y a-t-il un projet politique derrière tous ces médias ? Quels garde-fous pour garantir et pérenniser l'indépendance et le pluralisme ? Pour en débattre :- Emilie Zapalski, communicante politique, fondatrice de l'agence Emilie Conseil - Alexis Lévrier, historien des médias, auteur de Jupiter et Mercure, le pouvoir présidentiel face à la presse, éditions Petit Matin- Daphné Ronfard, directrice du plaidoyer de l'association Un bout des médias, association citoyenne dont la mission est de promouvoir l'indépendance des médias vis-à-vis de tous les pouvoirs, politiques ou économiques.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Machine arrière sur la réforme du bac, appel à l'union nationale pour contrer le problème des « heures perdues » : Gabriel Attal marche sur une ligne de crête pour ne pas braquer les professeurs avant la rentrée. Une partie de son plan repose cependant sur le pacte bâti par Pap Ndiaye, que beaucoup d'enseignants refusent de signer. Un article de Mathilde Goanec publié lundi 28 août 2023, lu par Christine Pâris.
durée : 00:04:27 - Le moment Meurice - C'est la première rentrée du ministre de l'Éducation Nationale, Pap Ndiaye et on peut le dire : ça ne se passe hyper bien. Des milliers de postes sont non pourvus et donc ils prennent un peu n'importe qui. Guillaume va donc aider le gouvernement.
durée : 00:04:27 - Le moment Meurice - C'est la première rentrée du ministre de l'Éducation Nationale, Pap Ndiaye et on peut le dire : ça ne se passe hyper bien. Des milliers de postes sont non pourvus et donc ils prennent un peu n'importe qui. Guillaume va donc aider le gouvernement.
Avec : Stéphane Manigold, restaurateur. Élina Dumont, intervenante sociale. Et Étienne Liebig, éducateur. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
L'Elysée a annoncé, jeudi 20 juillet 2023, un remaniement partiel du gouvernement. Si Elisabeth Borne reste au poste de Premier ministre, Pap Ndiaye et Marlène Schiappa vont quitter le gouvernement. Si des ministres quittent leur place et sont remplacés par de nouveaux ministres pendant un mandat, on parle de remaniement ministériel. Ces remaniements, plus ou moins politiques, sont assez fréquents dans la Ve république en France. Ce qui pousse certains à s'interroger : à quoi servent les ministres ? Mais pourquoi changer de ministres en cours de route ? Comment peut-on diriger un pays correctement si on change régulièrement de ministres ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". A écouter aussi : Existe-t-il vraiment un évêque de la Lune ? Qu'est-ce que le syndrome du scarabée ? Les cahiers de vacances sont-ils toujours aussi populaires ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:14:44 - Journal de 8 h - Un remaniement et de gros ajustements après des jours de spéculation la nouvelle équipe ministérielle a finalement été dévoilée, peu de changement si ce n'est l'éviction de Pap Ndiaye au profit de Gabriel Attal.
durée : 00:14:44 - Journal de 8 h - Un remaniement et de gros ajustements après des jours de spéculation la nouvelle équipe ministérielle a finalement été dévoilée, peu de changement si ce n'est l'éviction de Pap Ndiaye au profit de Gabriel Attal.
durée : 00:12:00 - Journal de 7 h - Un petit remaniement sans grand bouleversement et un 2e gouvernement Borne plus politique, qui efface la société civile. Parmi les principaux changements, Gabriel Attal devient ministre de l'Éducation en remplacement de Pap Ndiaye, Aurélien Rousseau hérite de la Santé à la place de François Braun.
durée : 00:14:44 - Journal de 8 h - Un remaniement et de gros ajustements après des jours de spéculation la nouvelle équipe ministérielle a finalement été dévoilée, peu de changement si ce n'est l'éviction de Pap Ndiaye au profit de Gabriel Attal.
Un remaniement qui réussit à faire l'unanimité contre lui, quelles que soient les tendances politiques des journaux. « Remaniement, le chamboule mou », titre Libération qui fait le compte des entrants et des sortants. « Deux évictions tonitruantes », Pap Ndiaye à l'Éducation et Marlène Schiappa à l'Économie sociale et solidaire. Et, l'arrivée « d'un petit jeune aux dents longues », Gabriel Attal, nommé à l'éducation nationale, alors qu'Aurélien Rousseau, ex-directeur de cabinet d'Elisabeth Borne, est nommé à la Santé. Pour Libération, « c'est bien peu à se mettre sous la dent du changement qu'est censé incarner tout remaniement »« Tout ça pour ça » s'exclame Le Figaro, qui parle de simples « ajustements », alors qu'Aujourd'hui en France, juge, de son côté, qu'il s'agit bien d'un remaniement « mais sans prise de guerre, ni élargissement de la majorité ». « Ce n'est pas le grand soir non plus », poursuit Aujourd'hui en France, qui, comme de nombreux journaux, s'attarde sur les sortants. En l'occurrence, Marlène Schiappa, « la secrétaire d'État », fidèle de la première heure, « avait fini par lasser et agacer » avec des Interviews contestées dans Playboy et Closer, et mise en cause dans la gestion du Fonds Marianne, créé après l'assassinat de Samuel Paty. « On ne parle plus d'elle que par la polémique, jamais sur ses sujets ministériels. C'est un boulet pour nous », juge « un pilier de l'exécutif », cité par le journal.Le cas Pape Ndiaye« Il quitte l'éducation après un an de figuration », titre Libération, pour qui « Pape Ndiaye aura été aussi invisible que son prédécesseur Jean-Michel Blanquer était omniprésent. Comme d'autres avant lui, l'ancien patron du Musée de l'Immigration aura suscité beaucoup d'espoir au moment de sa nomination, avant de s'attirer au mieux des sarcasmes, au pire un procès en incompétence ». Libération rappelle qu'il voulait s'attaquer à la mixité sociale et scolaire, sujet « hautement inflammable ». « Durant 14 mois, Pap Ndiaye a œuvré en coulisses, n'imaginant pas que sa discrétion médiatique serait perçue comme une faiblesse », remarque les Échos.Beaucoup moins d'indulgence du côté du Figaro, qui s'en prend vivement à l'ancien ministre évoquant une « nomination absurde et coûteuse », « un an inutilement perdu » que le jeune ministre Gabriel Attal va devoir rattraper.Gabriel Attal, jeune homme pressé« Un premier de la classe à l'Éducation » titre Aujourd'hui en France. « À 34 ans seulement, il connaît un parcours spectaculaire. » Le voilà à la tête de l'Éducation nationale, « un paquebot difficile à manœuvrer. Cela apparaît comme une mission impossible, mais s'il y arrive, ce sera un tremplin pour la suite ».Gabriel Attal, « un jeune homme pressé », nous dit Libération, et qui « imprime, quitte à braquer », comme lorsqu'il invite, en 2018, le pays à sortir de la « gréviculture ». Selon un macroniste, il a hésité avant d'accepter le portefeuille, « car c'est un peu casse-gueule, le poste a enterré quelques carrières politiques. Mais s'il était resté au budget, il se serait pris des 49.3 dans la gueule, tout l'automne ». Les Échos, de leur côté, dressent le portrait du « fils préféré », précisant également que le « bébé Macron », a « freiné », manifestement, « avant de finir par répondre, comme toujours, à l'attente du président ».Sachez enfin que L'Humanité n'hésite pas à plomber l'ambiance après ce remaniement. Et pose la question : « À quoi sert-il ? On sait que l'essentiel des hauts fonctionnaires qui occupent les ministères, discrets rouages de la machine gouvernementale, restent en poste, peu sensibles au grand mercato des pontes ministériels. La politique restera la même, quand toutes les crises, sociales, économiques, écologiques, appellent à un changement de paradigme », conclut L'Humanité.
C dans l'air du 20 juillet : Remaniement : Borne 0 - Attal 1 LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - CHLOÉ MORIN - Politologue, auteure de On a les politiques qu'on mérite - FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP Le premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe de la Première ministre aura lieu demain matin à 10 heures a annoncé aujourd'hui l'Elysée. D'ici là, la composition du nouveau gouvernement va être communiquée et les passations de pouvoir réalisées dans les ministères. Alors qui reste en poste, qui arrive et qui s'en va ? Au terme de longues tractations entre Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, Gabriel Attal, actuellement ministre délégué au Budget, va finalement remplacer Pap Ndiaye à l'Éducation nationale. L'ancien directeur de cabinet de la Première ministre, Aurélien Rousseau, est lui nommé ministre de la Santé. Marlène Shiappa quitte le gouvernement et Aurore Bergé, jusqu'ici présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, devient ministre chargée des Solidarités. Le député MoDem Philippe Vigier est nommé aux Outre-Mer, la députée Renaissance Sabrina Agresti-Roubache à la Ville et le député Renaissance Thomas Cazenave aux Comptes publics. Le maire de Dunkerque Patrice Vergriete est, lui, chargé du Logement. À la rentrée, "nous aurons beaucoup de réformes décisives à conduire", avait prévenu le président lors du dîner avec ses ministres, mardi soir, à l'Élysée. "Les choses ne seront pas plus simples à la rentrée prochaine, car la vie politique française ne se simplifiera pas" avait-il souligné. Avant de s'adresser aux Français d'ici dimanche, le président de la République a également fait hier soir, devant les parlementaires de son camp, un premier bilan et mis en avant deux thèmes pour la rentrée : la planification écologique et l'immigration, dont le projet de loi qui doit être présenté à l'automne après de multiples reports. "On ne peut pas laisser ce sujet aux oppositions, sinon on laissera les extrêmes se nourrir", a-t-il fait valoir. Pour chacun de ces chantiers, "nous aurons à bâtir une ligne politique claire, rassembleuse, qui permet d'agréger autour de nous toutes les forces de bonne volonté pour construire un projet d'avenir", a indiqué le chef de l'Etat. Toujours en quête d'un élargissement de la majorité au Parlement, Emmanuel Macron a surtout tenu à remercier ses soutiens après cette année parlementaire "éprouvante", et a exhorté à "l'unité", "la clef de la réussite". Car la bataille s'annonce rude à la rentrée dans l'hémicycle notamment sur le projet de loi à venir sur l'immigration ou encore sur la réponse politique à apporter aux émeutes. Pour l'heure, le président de la République s'est donné du temps pour comprendre mais il va devoir maintenant traduire en message à l'adresse des Français sa réponse à cette nouvelle crise, venue bouleverser sa stratégie d'apaisement du pays après la réforme des retraites, et percuter les célébrations des vingt ans de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), bras armé de la politique de la ville. Alors quelles leçons tirer de ce remaniement gouvernemental ? Quelles sont les réformes à l'agenda de ces prochains mois ? L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) a été créée dans le sillage des émeutes des années 2000. Quel bilan vingt ans après ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 13 juillet - 14 Juillet : la crainte de l'étincelle... LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Editorialiste politique - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Marianne - Alix Bouilhaguet - Editorialiste politique - France Télévisions - Jérôme FOURQUET - Directeur du pôle "opinion et stratégies d'entreprise" - Ifop C'est un 14-Juillet sous haute surveillance qui se prépare un peu partout en France. 130 000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers seront mobilisés ce soir et demain afin d'empêcher de nouvelles violences après celles qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre. Des émeutes ont en effet éclaté dans plusieurs villes entre le 27 juin et le 3 juillet dernier. Au cours de cette période, 3 486 personnes ont été interpellées, 12 202 véhicules incendiés, 1 105 bâtiments brûlés ou dégradés et 209 locaux de la police nationale, de la gendarmerie ou des polices municipales attaquées selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. Pour éviter une résurgence des violences, un "dispositif exceptionnel" de 45 000 policiers et gendarmes sera déployé chaque soir, a annoncé le ministre de l'Intérieur. Pour la première fois un 14-Juillet, les forces spéciales du Raid, du GIGN et de la BRI, ainsi que des hélicoptères et des véhicules blindés de la gendarmerie seront engagés dans les communes les plus sensibles, a ajouté Gérald Darmanin. Quelque 40 000 pompiers seront également sur le pont chaque nuit pour intervenir sur les feux de poubelles et autres incendies. Depuis Vilnius, en Lituanie, Emmanuel Macron a promis d'agir "avec la plus grande détermination" en cas d'incidents. Malgré le calme revenu dans les quartiers, l'exécutif sait que la situation reste fragile et le contexte éruptif. Difficile dans ce contexte de se plier à la traditionnelle interview du 14-Juillet. Imaginez le chef de l'Etat appeler à la concorde et à l'unité de la nation, quand dans les rues les poubelles et les voitures brûlent… Et puis une prise de parole pour dire quoi ? Emmanuel Macron avait affirmé, lors d'un déplacement à Pau le 6 juillet dernier, que la première réponse aux violences urbaines était "l'ordre, le calme et la concorde", avant de "travailler sur les causes profondes". Considérant que "la nature de ces violences urbaines est très différente de ce que (la France a) connu jusqu'à présent", le chef de l'Etat a estimé hier depuis Vilnius qu'il ne s'agit pas "d'une affaire de sous-investissement dans la politique de la ville" ni d'"un manque de forces de sécurité ou de magistrats" car "10 000 postes" ont été créés. "Les choses sont plus compliquées que les réflexes pavloviens ne voudraient le dire donc ça suppose de l'humilité et de la détermination" a souligné le chef de l'Etat qui selon l'Elysée devrait néanmoins s'exprimer "dans les prochains jours". Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait déjà expliqué que le président "aurait l'occasion de revenir" sur le bilan des 100 jours d'apaisement dans les conditions qu'il "souhaite". D'ici là, le président de la République accueille ce jeudi le Premier ministre indien Narendra Modi, invité d'honneur des célébrations du 14-Juillet. Une visite de deux jours qui soulève autant de questions stratégiques que de critiques liées aux valeurs démocratiques. Dérouler le tapis rouge à l'extrême droite indienne le 14-Juillet est une faute majeure, estiment ainsi des personnalités politiques de gauche. Alors qu'à droite, les déclarations de Bruno Retailleau continuent de faire des remous. Invité le 5 juillet dernier sur Franceinfo, le chef des sénateurs LR avait déclaré qu'il y avait un lien entre émeutes et immigration. "Certes, ce sont des Français mais ce sont des Français par leur identité et malheureusement pour la deuxième, la troisième génération, il y a comme une sorte de régression vers les origines ethniques" avait-il souligné. Des propos qui ont indigné la gauche et des élus Renaissance, mais aussi une partie de son camp. Le député LR, Alexandre Vincendet, s'est ému : "Quand on ramène les gens à leur couleur de peau, cela porte un nom." "Le goût du politiquement incorrect, l'apparente intellectualisation des maux de la société ne peuvent pas justifier de dévoyer nos valeurs fondamentales", a affirmé de son côté le député LR du Lot Aurélien Pradié. Avant de conclure : "Ni Charles Pasqua, ni Philippe Séguin n'auraient toléré de tels propos. Ils auraient été fermes sur le rétablissement des valeurs et de l'ordre républicains, mais jamais ils n'auraient basculé dans un réveil de guerre des races. N'ajoutons pas à l'effondrement de la gauche celui de la droite gaulliste." Récemment, le parti LR a choisi de redoubler de fermeté, quitte à ce que le RN l'accuse de "copier-coller" son programme et que dans ses rangs certains s'élèvent contre cette stratégie qui voudrait doubler le RN sur sa droite, en occupant l'espace que la "normalisation" de Marine Le Pen laisserait vacant au risque, selon eux, de s'éloigner des valeurs républicaines. Parallèlement, la montée en puissance dans les médias de Vincent Bolloré, qui dément tout projet "politique" faisant le lit de l'extrême droite, suscite interrogations, critiques mais aussi embarras dans la classe politique jusqu'au sommet de l'Etat. La rédaction du JDD qui fait grève depuis plusieurs semaines contre la nomination à sa tête de Geoffroy Lejeune, journaliste marqué à l'extrême droite, a appelé samedi dernier Emmanuel Macron à se "saisir au plus vite" des questions d'indépendance de la presse, dans une lettre publiée par Ouest-France. En pointant à cette occasion "la discrétion" de l'exécutif qui "semble ainsi avaliser ce nouveau coup porté à l'indépendance des médias". La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a engagé avec les parlementaires "une réflexion" pour faire évoluer la loi Bloche de 2016 qui vise à renforcer l'indépendance des médias a depuis rappelé Olivier Véran. Mais le porte-parole du gouvernement a admis qu'à ce stade, la seule question qui se pose est de savoir si M. Bolloré prend "acte de la volonté ou non des salariés" du JDD. De son côté le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a lui clairement affiché dimanche dernier son soutien à la "mobilisation des personnels du JDD" en s'en prenant à Vincent Bolloré, un "personnage manifestement très proche de l'extrême droite la plus radicale" et à sa chaîne CNews, devenue "clairement d'extrême droite", tout comme la radio Europe 1. Des propos qui ont suscité la polémique jusque dans les rangs macronistes. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des propos de Pap Ndiaye soutenu par le président Emmanuel Macron.
Trois semaines. Trois semaines que les journalistes du Journal du dimanche sont en grève contre la nomination à leur tête de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, ami proche de Marion Maréchal Le Pen et d'Éric Zemmour – pour lequel il a fait ouvertement campagne à l'élection présidentielle de 2022. Ce mouvement de grève, suivi par 97 % de la rédaction, est historique pour le JDD, un titre régulièrement accusé d'accompagner la poli ...
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de des accusations de Pap Ndiaye qui accusent certains médias d'être d'extrême droite.
Ecoutez Un point, c'est tout ! du 11 juillet 2023 avec Alba Ventura.
durée : 00:04:08 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Manuel Valls estime que les Verts et les Insoumis propagent la haine des forces de l'ordre, les orangs-outans sont capables de produire deux sons différents en même temps et à 56 ans, un millionnaire chinois a loupé pour la 57ème fois son bac, c'est l'actu du jour !
durée : 00:04:08 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Manuel Valls estime que les Verts et les Insoumis propagent la haine des forces de l'ordre, les orangs-outans sont capables de produire deux sons différents en même temps et à 56 ans, un millionnaire chinois a loupé pour la 57ème fois son bac, c'est l'actu du jour !
Le ministre Pap Ndiaye va doubler le temps d'enseignement de l'éducation morale et civique l'année prochaine au bahut. Qui dit, plus de boulot pour les élèves, dit aussi plus de boulot pour le personnel des collèges et des lycées. Justement, Martin va leur annoncer qu'il faut doubler le temps de travail de tout le monde.con
durée : 00:04:57 - Le journal de presque 17h17 - Pap NDiaye a demandé à tous les proviseurs de collèges d'organiser 1 heure de sensibilisation aux questions de harcèlement, il fait actuellement 40 degrés en Sibérie et Olivier Faure a réussi à mettre la main sur le Mouvement des jeunes socialistes, c'est l'actu du jour !
Le ministre de l'Éducation a reçu les parents de Lindsay, qui accusent l'Éducation nationale de ne pas avoir protégé leur fille.
Avec : Barbara Lefebvre, enseignante. Mourad Boudjellal, éditeur de BD. Et Jérôme Marty, médecin généraliste. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
durée : 00:56:05 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour de Jean-François Achilli, les informés débattent de l'actualité du lundi 5 juin 2023.
durée : 00:03:05 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Cette semaine, Libération soulignait à sa une “la discrétion du ministre de l'Education”, Pap Ndiaye, en titrant “Le mystère de l'Education”.
durée : 00:03:05 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Cette semaine, Libération soulignait à sa une “la discrétion du ministre de l'Education”, Pap Ndiaye, en titrant “Le mystère de l'Education”.
durée : 00:04:04 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Nicolas Sarkozy a dénoncé le combat politique de certains juges après sa condamnation en appel, Pap NDiaye affirme dans le journal Le Monde : “Je ne compte pas démissionner” et selon Ouest France, le perroquet de Michel Sardou chantait Les lacs du Connemara, c'est l'actu du jour !
durée : 00:04:13 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Le ministre de l'Education nationale présente des mesures pour réduire la ségrégation entre les établissements. Mais l'école privée devrait être préservée.
durée : 01:59:33 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Le 11 mai, le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye annoncera des mesures pour renforcer la mixité sociale et scolaire dans les établissements scolaires français. Comment faire participer davantage l'enseignement privé à l'impératif de mixité sociale ? - invités : Elise Huillery économiste et professeure en économie du développement à l'université Paris-Dauphine; Philippe Delorme Secrétaire général de l'enseignement catholique
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 25 avril 2023 avec Philippe Caverivière.
durée : 00:25:36 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Jérôme CADET - Pap Ndiaye, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, était l'invité du Grand entretien du 8h20 pour évoquer le grand plan annoncé par Emmanuel Macron en matière d'éducation.
durée : 02:29:57 - Le 7/9.30 - par : Jérôme CADET - Les économistes Thomas Piketty et Dominique Seux débattent de l'évolution des finances publiques françaises à 7h50. Pap Ndiaye, ministre de l'Education Nationale et de la Jeunesse, est l'invité du Grand Entretien du 8h20. Chico Bouchikhi, fondateur de "Chico and The Gypsies" est l'invité du 9h10.
Cette semaine, Élodie Poux tente d'expliquer le réchauffement climatique à Diana, la fille du ministre de l'éducation, Pap Ndiaye. Du lundi au vendredi, à 7h20 sur RTL, découvrez le nouveau rendez-vous humour de la matinale, avec Bertrand Chameroy, Mathieu Madénian, Élodie Poux, Sébastien Thoen et Sandrine Sarroche. Chaque jour, un humoriste délivre son billet d'humeur, mais surtout son regard décalé sur l'actualité.
C'est une annonce de Pap Ndiaye, ministre de l'Education. On en discute avec Sophie de Tarlé, rédactrice en chef du Figaro Etudiant.
durée : 00:02:01 - Le vrai du faux - Alors que plus de 2 000 classes devraient fermer à la rentrée prochaine dans le primaire, le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye justifie cette situation par la démographie.
durée : 00:02:59 - Le sketch - Le sketch d'aujourd'hui nous plonge au cœur d'un diner entre les ministres invisibles de la République : Christophe Béchu, Pap Ndiaye et François Braun...
EXPERTS NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique – « France Télévisions » DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public – Spécialiste des questions sécurité ETIENNE GIRARD Rédacteur en chef société – « L'Express » AUDREY GOUTARD Cheffe de service enquête et reportage – « France Télévisions » HÉLÈNE ROMANO – En direct de Lyon Psychothérapeute spécialiste de la prise en charge des traumatismes Il était près de 10 heures ce matin, au lycée Saint-Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, lorsqu'un élève est entré dans la classe d'espagnol armé d'un couteau et a poignardé son enseignante de 54 ans. Les secours sont arrivés très vite sur place mais la professeure est décédée quelques minutes plus tard. Le jeune homme, âgé de 16 ans, a été interpellé rapidement par la police. Les autres élèves du lycée catholique privé ont pu sortir de l'établissement à la mi-journée souvent attendus par leurs parents, après avoir été confinés près de deux heures dans leurs classes respectives. Certains étaient en larmes. Tous sont sous le choc après cette matinée. Olivier Véran a exprimé ce matin le "soutien" du gouvernement "à la communauté éducative dans son ensemble incluant les enseignants, les directeurs d'établissement, les parents d'élèves, les élèves eux-mêmes". "J'imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter localement et plus généralement à l'échelle de la nation", a encore dit le porte-parole du gouvernement. Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye qui s'est rendu sur place a évoqué un "jour triste pour l'Éducation nationale" et "drame d'une exceptionnelle gravité qui a ému la France entière". Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour accompagner les lycéens. Le suspect actuellement interrogé par la police aurait assuré avoir "entendu des voix". Outre les circonstances des faits, l'enquête va devoir déterminer l'état psychologique et les motivations de cet élève Le meurtre d'un enseignant en milieu scolaire, en plein cours, est rarissime en France. L'Agence France Presse en recense moins d'une dizaine au cours des quarante dernières années. Le dernier en date remonte au 16 octobre 2020 et s'est produit à Conflans-Sainte-Honorine, à l'extérieur d'un collège. Il s'agissait du professeur Samuel Paty, assassiné par un terroriste islamiste. L'émotion est aujourd'hui immense dans la communauté éducative, de plus en plus confrontée à la montée des violences en milieu scolaire. Insultes, menaces et parfois agressions physiques, proférées par les élèves mais aussi par leurs parents, minent le climat scolaire et font désormais des professeurs, l'un des dix métiers les plus exposés à la violence avec les policiers, les sapeurs-pompiers, les soignants et les maires. Premier maillon de l'Etat au contact des citoyens, les édiles et les conseillers municipaux sont eux aussi de plus en plus cibles des violences de la part des administrés, du fait de leurs fonctions. Quelque 1500 agressions sont à déplorer en 2022, selon l'Association des maires de France. Dans un cas sur dix, les élus ont été attaqués physiquement. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:19:55 - Journal de 18h - "C'est un jour triste pour l'éducation Nationale", déclare Pap Ndiaye. Le ministre de l'Education Nationale s'est rendu à Saint-Jean-de-Luz après la mort d'une enseignante de lycée poignardée par un élève.
durée : 00:15:42 - Journal de 8 h - Les vacances scolaires sont perturbées par une inquiétude : comme annoncé avant les congés, un nombre important de classes vont fermer à la rentrée prochaine et 1.000 postes d'enseignants seront supprimés, en raison d'une baisse démographique. Le ministre de l'Éducation veut calmer les inquiétudes.
PAP NDIAYE : UNE AUGMENTATION POUR LES PROFS ? PAP NDIAYE Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Cela ne devait plus faire partie de la nouvelle « méthode Pap », mais pour cette fois, le ministère de l'éducation nationale aura devancé les négociations syndicales dans les médias. Jeudi 2 février, le ministre Pap Ndiaye a annoncé que les missions supplémentaires qui doivent permettre aux enseignants d'améliorer leurs rémunérations dans le cadre du « nouveau pacte » voulu par le président de la République, Emmanuel Macron, représenteraient « un volume horaire d'environ soixante-douze heures en plus »par an. Concernant les inégalités scolaires, la France est un des pays de l'OCDE les plus reproducteurs de l'inégalité sociale. Les prestigieuses grandes écoles recrutent prioritairement les enfants des classes aisées (qui représentent 64 % des effectifs) plutôt que ceux des classes modestes (qui ne constituent que 9 % des étudiants). Le ministre de l'Éducation nationale reviendra sur ses 2 gros chantiers : la revalorisation des enseignants et la mixité sociale a l'école.
durée : 00:36:46 - Le téléphone sonne - Le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye prévoit la mise en place d'un plan orthographe à l'école élémentaire, appelant les enseignants de CM1 et CM2 à faire une dictée quotidienne. Quel est le niveau d'orthographe aujourd'hui en France ?
LAÏCITÉ : L'ALERTE D'UN ANCIEN MINISTRE – 14/11/22 LUC FERRY Philosophe Ancien ministre de l'Éducation nationale Le chiffre est record. En octobre dernier, 720 signalements pour atteintes à la laïcité ont été recensés, selon le ministère de l'Éducation. Un chiffre en hausse de 130 % par rapport à septembre, où 313 incidents avaient été recensés dans les écoles, collèges et lycées. Une forte part de ces incidents (40 %) concerne « le port de signes et tenues » religieux, contre 54 % en septembre, a précisé le ministère dans un communiqué. Ils concernent « principalement les espaces et temps d'activités hors de la classe » et sont toujours de loin la première cause de signalements. Une note des services de l'État a pointé, mi-octobre, la « multiplication » des atteintes à la laïcité. Elle complétait une alerte déjà émise fin août, qui accusait la « mouvance islamiste » de remettre « en cause le principe de laïcité à l'école » en s'appuyant sur les réseaux sociaux, notamment Twitter ou TikTok. Pap Ndiaye a donné « trois explications » à cette forte hausse, dans l'émission Quotidien sur TMC : la viralité des vidéos TikTok, « l'anniversaire de l'assassinat de Samuel Paty », le professeur d'histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 par un jeune radicalisé, et le fait que l'on « encourage très fortement les chefs d'établissement à faire remonter tous les signalements ». Face à la hausse des atteintes à la laïcité, le ministère a envoyé mercredi aux recteurs d'académie une circulaire, qui sera publiée jeudi au Bulletin officiel. Elle prévoit un plan en quatre axes pour renforcer l'accompagnement des chefs d'établissement et mieux les protéger, détaillé dans une circulaire publiée au Bulletin officiel. Luc Ferry reviendra sur le principe de laïcité et ses atteintes.
CDLA L'INVITÉ : RENTRÉE : ÉLISABETH BADINTER LANCE L'ALERTE - 01/09/22 ÉLISABETH BADINTER Philosophe et essayiste Avec la crise du recrutement des enseignants, les réformes fixées par Emmanuel Macron et les syndicats qui veillent, le ministre de l'Éducation marche sur une ligne de crête. Alors que de 12 millions d'élèves font leur rentrée aujourd'hui, la France est confrontée à une pénurie de profs. Pap Ndiaye a admis faire face à une « situation tendue » et à des « difficultés de recrutement », précisant qu'il manque 3 000 enseignants pour la rentrée, forçant l'emploi de contractuels devant être formés en quatre jours. Caroline Roux reviendra sur cette rentrée à hauts risques avec Elisabeth Badinter.
BORNE : JUSQU'ICI TOUT VA BIEN ? – 01/09/22 Invités DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l'innovation politique RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter - « Le Monde » Auteure de « Patient zéro » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Rentrée politique : Borne omniprésente Elle est sur tous les fonts. En cette rentrée, Elisabeth Borne occupe plus que jamais le terrain politique. Interviews dans les médias, prises de parole pour la rentrée, séminaire gouvernemental, la Première ministre a décidé de faire entendre sa voix. Pour cela, elle sature l'espace médiatique. Après une longue interview donnée au quotidien Le Parisien samedi dernier, elle s'est exprimé lundi à l'hippodrome de Longchamp devant les patrons réunis à l'occasion des universités d'été du Médef. Le Lendemain, face aux jeunes, elle était l'invitée pendant près de deux heures de l'émission Quotidien, sur TMC. Hier, c'est à l'issue d'un séminaire gouvernemental qu'elle a pris la parole pour dévoiler le menu de l'exécutif pour les mois à venir. Si son profil est jugé austère et technocratique, elle impose petit à petit son ton. Depuis sa nomination à la tête du gouvernement le 16 mai dernier, elle ne cesse de progresser dans les sondages d'opinion. Elle aura fort à faire en cette rentrée. Car les oppositions dénoncent déjà « l'autoritarisme » de l'exécutif. De la Nupes au RN, le conseil de défense sur l'énergie qui doit se tenir demain est notamment la cible de nombreuses attaques. D'autant qu'Emmanuel Macron avait annoncé changer de méthode et d'avantage consulter. C'est dans cet esprit qu'il a présenté le Conseil national de la refondation. Mais l'idée, là encore, est loin de faire l'unanimité dans l'opposition. Les refus de participer se sont même multipliés ces dernières semaines, alors que le lancement doit avoir lieu jeudi 8 septembre. La Nupes accuse une « manière de contourner le Parlement ». Le chef de file des Républicains à l'Assemblée nationale Olivier Marleix a assuré fin juillet qu'il était « hors de question » que sa formation participe au CNR. À l'extrême droite, la députée Laure Lavalette estimait fin juillet que le CNR était « une escroquerie » à laquelle son parti ne « participera pas ». Elisabeth Borne juge «paradoxal» que les oppositions « refusent la discussion », mais toute la majorité n'est pas non plus convaincue. L'ancien Premier ministre Edouard Philippe ne participera en effet pas au CNR, et fera représenter son parti Horizons par un cadre. Officiellement, le maire du Havre est pris par des engagements internationaux. Un prétexte qui tombe à pic, puisque ses proches font savoir que l'ancien locataire de Matignon n'est pas vraiment emballé par l'idée d'Emmanuel Macron, à laquelle il « ne croit absolument pas ». À l'heure actuelle, c'est la rentrée scolaire qui préoccupe le gouvernement. Le nouveau ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye, marche sur une ligne de crête. Alors que plus de 12 millions d'élèves reprennent le chemin de l'école, il est en effet confronté à une crise d'attractivité historique de la profession. Avant la pause estivale, à l'issue des concours de recrutement, il manquait 4000 professeurs, dont 1700 rien que pour le primaire, sur un total de 880000. Si ce problème est ancien, Pap Ndiaye reconnaissait début août, que la situation est « plus difficile que d'habitude ». Pour tenter d'y remédier, il a d'ores et déjà annoncé l'organisation au printemps d'un « concours exceptionnel de titularisation » de contractuels, aujourd'hui au nombre de 3000. Elisabeth Borne est-elle parvenu à s'imposer à la tête du gouvernement ? Entre conseil de défense et conseil national de la refondation, quel cap et quelle méthode pour l'exécutif ? Pap Ndiaye peut-il réussir son baptême du feu en cette rentrée scolaire ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/