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Si l'essor du numérique sur le continent africain a permis à de nombreuses personnes de s'exprimer, de partager leurs idées, de débattre, il a aussi ouvert un nouvel espace virtuel bien moins positif. Moqueries sur le physique, images diffusées sans consentement, commentaires haineux qui tournent à l'insulte voire aux menaces. Le harcèlement en ligne peut prendre différentes formes et transformer la vie virtuelle et réelle de la personne qui le subit, en cauchemar. Confrontées aux injonctions sociales, aux traditions, aux stéréotypes de genre auxquels, elles font face, les femmes sont particulièrement vulnérables en ligne. Selon une enquête de 2020 menée par l'Unesco sur la violence en ligne à l'encontre des femmes dans 15 pays du continent africain, 73% des femmes journalistes ayant participé à l'enquête avaient subi des violences sur internet. Comment assurer un espace d'expression sûr en ligne ? Quelle responsabilité des plateformes et quelles sanctions pour les harceleurs du net ? Avec : • Ache Ahmat Moustapha, sociologue, réalisatrice du documentaire Harcèlement 2.0 : résilience des Africaines connectées • Aisha Dabo, coordinatrice de projets chez AfricTivistes, organisation panafricaine de la société civile, basée à Dakar au Sénégal, qui œuvre à la promotion et à la défense des valeurs démocratiques, des droits humains et de la bonne gouvernance par le biais du numérique. Programmation musicale : ► Carnet secret - Pi Ja Ma ► Dâmba Kéle - Siraba.
Les start-up africaines sont de plus en plus nombreuses à VivaTech, le salon des nouvelles technologies à Paris. Venant du Sénégal, du Nigeria, de Côte d'Ivoire, elles témoignent de la difficulté à trouver des financements. Comment être certain que ses enfants sont bien arrivés à l'école ? L'idée de Magatte Sylla est simple. Au sein de sa start-up Quitus, il a créé un dispositif de pointage biométrique. « Quand l'enfant se présente au niveau de l'établissement, il pose son doigt sur le dispositif et le parent reçoit un SMS instantanément », explique-t-il. Il le teste d'ailleurs dans plusieurs établissements dakarois. Quitus cherche un million de dollars Ce pitch, Magatte Sylla le répète toute la journée au salon VivaTech, en France, auprès d'autres startupeurs et auprès de potentiels investisseurs qui font ce qu'on appelle le « due diligence » : une analyse poussée du projet avant de signer le chèque. « Aujourd'hui, on ne peut pas avoir un contact avec un investisseur et avoir les financements tout de suite, ça prend beaucoup de temps. C'est l'ordre normal des choses, mais ce qui est sûr, c'est que l'on toquera un jour à la bonne porte qui nous permettra de lever ce million de dollars qu'on est en train de rechercher », assure-t-il. Mais les grosses levées de fonds se font plus rare. Les investissements ont baissé mondialement dans l'écosystème tech et l'Afrique a bien du mal à les attirer. Trop peu de licornes africaines Yaya Koné en est à sa seconde start-up en Côte d'Ivoire. Il témoigne de la difficulté à trouver des financements pour les jeunes pousses du continent. « Les investisseurs recherchent des retours sur investissement par trois ou par quatre et qui arriveraient après quatre à cinq ans de développement. Ça, c'est le "classique" mais ça ne marche pas en Afrique. Il nous manque un cadre réglementaire, il y a encore plein de choses à faire. Il y a quand même quelques licornes au Nigeria, en Égypte, au Kenya, mais c'est une goutte d'eau par rapport à ce qu'il se fait au niveau mondial. Pour que cela soit massif, il faut travailleur sur l'approche de l'investissement de nos start-up », estime-t-il. Des investisseurs frileux au risque. Certains États africains profitent des trois jours de VivaTech pour mettre en avant leurs startups et donner confiance aux financeurs, très nombreux à Paris pour cet évènement tech.
Trois pépites venues du Maroc, d'Égypte et d'Afrique du Sud veulent transformer les secteurs du transport, de la santé et du crédit. Elles font partie des finalistes du concours AfricaTech, organisé dans le cadre de VivaTech.
Selon la Plateforme Africaine des Villes Propres, 90% des déchets produits en Afrique sont déversés dans des décharges non contrôlées à ciel ouvert et souvent brûlés. 19 des 50 plus grandes décharges du monde se situent en Afrique subsaharienne qui pourrait devenir la région la plus productrice de déchets. En cause : la forte croissance démographique, l'urbanisation galopante et l'évolution des habitudes de consommation avec l'importation de produits plastiques. Alors que la gestion des déchets ménagers est un enjeu sanitaire, économique et environnemental majeur pour les villes africaines, comment renforcer le traitement des déchets, notamment dans les zones où les services sont encore peu structurés, voire inexistants ? Quel rôle pour les pouvoirs publics, les entreprises et le secteur informel ? Avec :• Matthieu Le Corre, responsable du département Services essentiels et ressources naturelles du GRET, ONG internationale de développement social et solidaire• Jean-Claude Muissa, directeur général de la Régie de Gestion des déchets de Kinshasa (REGEDEK).Le portrait de Mariam Keita, fondatrice de Binedou, transforme les déchets plastiques en pavés et en briques. Raphaëlle Constant l'a rencontrée à Conakry. Portrait d'une entrepreneure guinéenne, lauréate de l'édition 2019 de la compétition « Women In Africa Initiative » : Mariam Mohamed Keita, 32 ans et mère de 4 enfants, est la fondatrice de BGS Recyplast, une entreprise spécialisée dans la récupération et le recyclage des déchets plastiques. Avec son équipe de 10 personnes, elle s'attèle à transformer les déchets de sa ville en pavés dans son entrepôt basé à Coyah. Programmation musicale :► Parioca - Seu Jorge, M (11"-2'49) ► Wa Wa Wa - ADB x Yujio.
Selon la Plateforme Africaine des Villes Propres, 90% des déchets produits en Afrique sont déversés dans des décharges non contrôlées à ciel ouvert et souvent brûlés. 19 des 50 plus grandes décharges du monde se situent en Afrique subsaharienne qui pourrait devenir la région la plus productrice de déchets. En cause : la forte croissance démographique, l'urbanisation galopante et l'évolution des habitudes de consommation avec l'importation de produits plastiques. Alors que la gestion des déchets ménagers est un enjeu sanitaire, économique et environnemental majeur pour les villes africaines, comment renforcer le traitement des déchets, notamment dans les zones où les services sont encore peu structurés, voire inexistants ? Quel rôle pour les pouvoirs publics, les entreprises et le secteur informel ? Avec :• Matthieu Le Corre, responsable du département Services essentiels et ressources naturelles du GRET, ONG internationale de développement social et solidaire• Jean-Claude Muissa, directeur général de la Régie de Gestion des déchets de Kinshasa (REGEDEK).Le portrait de Mariam Keita, fondatrice de Binedou, transforme les déchets plastiques en pavés et en briques. Raphaëlle Constant l'a rencontrée à Conakry. Portrait d'une entrepreneure guinéenne, lauréate de l'édition 2019 de la compétition « Women In Africa Initiative » : Mariam Mohamed Keita, 32 ans et mère de 4 enfants, est la fondatrice de BGS Recyplast, une entreprise spécialisée dans la récupération et le recyclage des déchets plastiques. Avec son équipe de 10 personnes, elle s'attèle à transformer les déchets de sa ville en pavés dans son entrepôt basé à Coyah. Programmation musicale :► Parioca - Seu Jorge, M (11"-2'49) ► Wa Wa Wa - ADB x Yujio.
Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l'histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu'une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l'océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l'histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l'océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s'est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l'ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j'espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s'adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l'époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l'océan n'est plus tout à fait le même. « C'est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c'est la même situation, vous continuez à Mbao c'est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l'océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d'attendre de plus en plus longtemps l'arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l'une d'elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu'il n'y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu'il n'y a pas de poisson, alors que c'est notre matière première et qu'on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d'affilée, car il n'y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu'elle vendait par le passé : « Quand j'ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l'argent pour mettre nos enfants à l'école. Maintenant, vu que les pêcheurs n'en ramènent plus, nous n'avons plus grand-chose à vendre. Nous n'avons plus d'argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra Leone. Les produits de la mer représentent en effet 80 % des apports en protéines dans le pays.Toute la région est concernée par l'épuisement de la ressource. Boulbinet est l'un des principaux ports de pêche artisanale de Conakry, la capitale guinéenne. Les prises sont versées à même le sol, sur des bâches tendues sur la digue. Les pêcheurs guinéens doivent, eux aussi, aller de plus en plus loin. Prendre de plus en plus de risques pour trouver le poisson. « Vous savez que cette pêche-là, ça représente un danger, indique Abdoulaye Camara, membre de l'Union des pêcheurs artisanaux, parce que, vous savez, la mer a sa façon de faire. Même le temps où il n'y a pas de pluie, la mer peut s'agiter elle-même. Au fur et à mesure que l'embarcation va très loin, c'est là qu'elle se retrouve en danger. Parce que la mer, c'est la mer. Cette méthode d'aller pêcher loin, c'est pas parce qu'ils veulent aller loin, mais le poisson est un peu éloigné maintenant. »Soumah Seny, alias « Tozo », a une cinquantaine d'années. Il est responsable de l'association des doradiers de Boulbinet. Avec la chute des prises, il explique que de nombreux pêcheurs connaissent une situation financière difficile : « Si vous sortez faire quatre à cinq, six jours, sixième jour vous rentrez. Si vous enlevez la dépense, tu peux te retrouver avec 50 000 dans ta main. Ça permet difficilement de pourvoir aux dépenses de la maison ! Les pêcheurs ne gagnent pas beaucoup d'argent. On peut faire un an sans acheter de viande, parce qu'on n'a pas d'argent pour en acheter. Le prix d'un sac de riz, quand tu reviens de la mer, des fois, tu ne peux même pas gagner ça. » À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeuxEffondrement de la ressourceCette raréfaction de la ressource, constatée en mer par les pêcheurs, a été documentée par des recherches de l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. « On a étudié un peu les quantités débarquées dans chaque pays au fil des années, explique Timothée Brochiet, chercheur à l'IRD. On s'est rendus compte que pour le Sénégal, les quantités maximales qui ont été débarquées étaient tombées en 2011. Et on s'est rendus compte qu'à partir de 2019, on tombe en dessous de 10 % de cette quantité-là. Et selon une définition qui a été donnée en halieutique, on peut parler d'un stock "écroulé" quand, après quatre années d'affilée, les quantités débarquées sont inférieures à 10 % du maximum. » La situation est à ce point alarmante qu'une mobilisation se met en place pour propager la voix des communautés menacées.Ce jour-là, à Ngor au Sénégal, il s'agit de faire entendre le cœur de l'océan aux jeunes générations, grâce à un enregistrement sous-marin, réalisé avec un hydrophone. Fabrice Monteiro, photographe engagé, participe ce jour-là à l'animation. « Ça m'évoque le pouls de la planète, qu'on partage tous un monde commun et que même sous l'eau, il y a toute une vie, il y a des échanges, il y a des tas de choses auxquelles on pense pas parce qu'on nous a expliqué qu'on pouvait disposer de tout et que finalement la vie comptait pour très peu si ce n'est la nôtre. » Pour cet artiste, l'humanité doit « changer de logiciel ». Et le photographe dit vouloir utiliser ses images pour participer à cette conversation.Comment expliquer ces difficultés croissantes à trouver du poisson ? Les pêcheurs artisanaux mettent régulièrement en cause la pêche industrielle. Une critique partagée par le chercheur sierra-léonais Salieu Kabba Sankho : « Quand nous avons commencé la lutte contre la pêche illégale, de nombreux navires sont venus s'enregistrer. Mais cela a fait augmenter de manière conséquente le nombre de bateaux de pêche industriels. Ces navires achètent un permis qui correspond à la taille du bateau, pas au nombre de poissons qu'ils pêchent. Cela va peut-être couter 15 ou 20 000 euros par an, pour un permis qui permet de pêcher 365 jours sur une année et autant de poissons que vous pouvez en attraper. C'est comme un chèque en blanc pour les industriels. Il y a un gros risque de surpêche et d'effondrement des réserves de poissons. »À lire aussiConférence sur l'Océan : « L'Afrique s'attend à » avoir « plus de poids dans la discussion », dit Foga AgbetossouTrop de bateaux de pêche ?Mais le problème semble aller au-delà de la pêche industrielle : trop de bateaux cherchent désormais à puiser les ressources de l'océan. Cette surexploitation a conduit à une véritable bataille du poisson entre pêcheurs industriels et artisanaux, mais aussi entre pêcheurs artisanaux de nationalités différentes. « Les pêcheurs industriels, comme les pêcheurs artisanaux, sont coresponsables de la baisse des réserves de poissons, indique Thomas Turay, le président d'un syndicat de pêcheurs sierra-léonais qui essaie de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'océan. Il y a vingt ans, ici même, dans ce bureau, on avait 75 000 pêcheurs enregistrés et maintenant, on compte 150 000 personnes qui dépendent de la pêche... Il y a beaucoup de chômage, donc les gens viennent ici pour devenir pêcheurs. La fermeture des mines a aussi joué un rôle. Avant, on voyait des "mango fish", c'est-à-dire des espèces de poissons qui apparaissaient au début de la saison des mangues, qui précède la saison des pluies. Mais aujourd'hui, on ne voit plus ça. C'est quand il pleut seulement qu'on comprend que c'est le début de la saison des pluies. »Dans ce contexte de compétition, les règles sont de moins en moins respectées. « Il y a le problème des chalutiers, poursuit Thomas Turay, qui viennent pêcher jusque dans la Zone d'exclusion côtière, qui nous est réservée, plutôt que d'aller au large, dans la Zone économique exclusive où ils sont autorisés à pêcher. Et puis, il y a des braconniers ! Et notre marine n'est pas équipée pour surveiller la mer pendant toute une journée. Donc, dès que la marine s'en va, les braconniers viennent depuis la Guinée ou le Sénégal. À cela s'ajoute la corruption. Des étrangers viennent et enregistrent leurs bateaux comme s'ils étaient des Sierra-Léonais. Ils paient une commission, c'est tout. »À cette compétition pour la ressource s'ajoute le dérèglement climatique, qui provoque le réchauffement des océans. Ces changements de températures provoquent la migration de certaines espèces vers des eaux plus froides. Le chercheur ghanéen John Kusimi, professeur associé de géographie physique au département de géographie et développement des ressources à l'Université du Ghana, a travaillé sur le phénomène. « Au cours des dernières décennies, indique-t-il, la température à la surface de la mer dans le golfe de Guinée a augmenté de 0,2 à 0,4 degré Celsius. Cette augmentation de la température a poussé les petits poissons pélagiques, ceux que pêchent les pêcheurs artisanaux, à migrer des eaux tropicales vers des mers plus tempérées, où l'eau est plus froide. Cela a également eu pour effet de pousser ces poissons, qui ont le sang-froid, à plonger dans les profondeurs des mers tropicales pour réguler leur chaleur corporelle, les rendant souvent inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Donc tout cela, en ajoutant d'autres facteurs humains, a provoqué un déclin de 60 à 80 % de la population de poissons pélagiques depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui. »Un phénomène chimique menace également la biodiversité de l'océan : son acidification, le fait que sa composition chimique devienne de plus en plus acide. Les premières mesures ont été faites au large des côtes californiennes, mais le professeur Malick Diouf, de biologie animale à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, craint que le phénomène n'en vienne à se répandre : « S'il y a acidité, ça veut dire que tous ceux qui ont une coquille calcaire ont leur vie qui va être hypothéquée, parce que le calcaire est attaqué par l'acide. Et si on regarde les animaux qui ont un test calcaire, aussi bien unicellulaires que pluricellulaires, il y en a des masses. On va vers une perte drastique de la biodiversité. »À écouter aussiSommet des océans à Nice : l'acidification de l'eau menace la biodiversité marineMieux contrôler qui pêche quoiQue faire face à l'effondrement en cours et aux menaces futures ? Depuis ses bureaux de Dakar, l'ONG Greenpeace appelle les autorités à mieux contrôler qui pêche quoi… Le Dr Aliou Ba est responsable de la campagne « Océans » pour Greenpeace Afrique. « La majeure partie de nos pêcheries sont en situation d'accès libre. L'accès libre conduit à la surpêche, à la surexploitation des ressources. Donc, pour parer à cela, il faudrait que l'on contrôle la capacité de pêche dans ces pêcheries, mais aussi accentuer la surveillance pour baisser vraiment ce qu'on appelle la pêche INLA. » Greenpeace essaie aussi d'obtenir une régulation des usines de farine de poisson qui sont à terre et qui sont en concurrence avec le marché local.Reprendre le contrôle ? Les gouvernements de la région disent qu'ils ne cherchent pas autre chose. Le ministère des Ressources maritimes et de la Pêche sierra-léonais est installé au Youyi building, le grand immeuble gouvernemental de la capitale, Freetown. Sheku Sei reçoit à la sortie d'un entretien avec la ministre. Il est responsable de l'aquaculture et de la pêche artisanale au ministère : « Nous avons en tant que pays commencé à mettre en place un système de "saison fermée", durant laquelle les pêcheurs artisanaux ne peuvent plus aller en mer – et au mois d'avril, nous faisons la même chose pour la pêche industrielle. L'idée, c'est qu'il y ait une période de repos biologique pour que les poissons puissent grossir et que la population cesse de décliner, comme ça, on aura plus de poissons dans nos eaux et on pourra produire plus de nourriture. Car un des objectifs, c'est de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Donc, la fermeture saisonnière de la pêche, les aires marines protégées, mais aussi, nous aimerions avoir plus de fonds pour opérer des patrouilles de surveillance de nos côtes. Donc, nous allons prendre des contacts pendant la conférence de Nice. Nous allons aussi voir si l'on peut améliorer notre système de surveillance à distance, le moderniser, pour pouvoir suivre les opérations des navires en mer, sans avoir à nous déplacer. »À écouter aussiPourquoi les forêts de mangrove sont importantes pour la biodiversité ? Certaines solutions dorment également aux portes de l'océan, dans ces zones charnière que constituent les mangroves. Malmenées par les exploitants miniers, surexploitées par les communautés locales, elles sont pourtant essentielles. En Guinée, des associations s'activent pour les défendre, comme Guinée écologie. Aboubacar Soumah, l'un de ses cadres, guide le visiteur sur un débarcadère de Dubreka. Ici, les communautés pratiquent la pêche artisanale, mais également la riziculture, et elles mènent des activités de reboisement de la mangrove.Aboubacar Soumah longe la digue d'une aire de riziculture abandonnée. À gauche, des terres en friche. À droite, les terres en cours de restauration. Les jeunes pousses de mangrove pointent déjà vers le ciel et le militant écologiste espère que, d'ici à quelques années, cet espace redeviendra propice pour la reproduction des poissons. À marée basse, l'eau s'engouffre dans un petit chenal. Quand la marée monte, l'océan inonde la mangrove et emmène avec lui les poissons, qui y trouvent un milieu favorable pour se reproduire. « Restaurer la mangrove, dit Aboubacar Soumah, ça a beaucoup d'avantages. C'est un espace vital pour les poissons juvéniles. C'est dans ces milieux, dans les zones de mangrove, les zones ombragées, que les gros poissons viennent pondre les œufs. C'est dans cet espace aussi que les juvéniles grandissent jusqu'à atteindre un certain stade de maturité avant de migrer en mer. »Les mangroves grouillent encore de vie, de crabes et d'insectes, dans des sols riches de nutriments et de minéraux charriés depuis l'amont, un écosystème fixé par les racines des palétuviers. Les mangroves sont de véritables incubateurs de vie marine. Leur restauration, explique Aboubacar Soumah, est indispensable pour protéger l'avenir des communautés de pêcheurs.À écouter aussiEn Gambie, des pêcheurs dans une mauvaise passe
Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie.
Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie.
durée : 00:53:47 - La scène parisienne des musiques africaines 3/4
durée : 00:53:51 - La scène parisienne des musiques africaines 4/4
durée : 00:53:50 - La scène parisienne des musiques africaines 2/4
durée : 00:53:34 - LSD, la série documentaire - par : Elodie Maillot - Bien avant l'explosion du raï et les violences en Algérie, il y avait un Orient-sur-Seine à Paris. - réalisation : Manoushak Fashahi
Aider les petits producteurs agricoles africains à mieux piloter et tracer leurs filières grâce à une technologie innovante, c'est le pari d'AgroSfer. Francis Dossou Sognon, son PDG, explique comment cette agritech booste revenus, durabilité et accès au marché pour les communautés rurales.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
durée : 00:52:27 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Partez à la découverte des saveurs envoûtantes des cuisines levantines et nord-africaines. Entre épices, herbes fraîches et traditions culinaires, cette émission vous invite à un voyage gustatif riche en couleurs et en histoires.
aux éditions Stock France-Inter. Entretien avec Jean Petaux.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:36 - L'invité d'un jour dans le monde - Le journaliste Pierre Haski est l'invité d'“Un jour dans le monde”. Journaliste et chroniqueur géopolitique à France Inter, il publie “Décolonisations africaines”. Adapté du podcast du même nom, le livre retrace l'histoire de 13 figures qui ont guidé les pays africains vers l'indépendance.
Un nouveau départ dans les relations entre l'Hexagone et le continent africain ? À travers des initiatives comme le Forum Ancrages à Marseille, Paris dit vouloir retisser des liens avec l'Afrique, en misant sur les diasporas. Mais ces diasporas africaines n'attendent pas le discours officiel pour agir. Elles construisent déjà, à leur manière, des ponts entre ici et là-bas. De notre envoyée spéciale à Marseille,Elles vivent en France, mais gardent les yeux tournés vers l'Afrique. Au Forum Ancrages à Marseille, des membres de la diaspora racontent comment elles agissent des deux côtés. Née en France, Nadjati Soidiki a choisi de repartir aux Comores. Une décision qu'elle décrit comme un retour à l'essentiel, au sens. « Je dirige une structure qui s'appelle l'agence nationale pour la promotion des investissements aux Comores, explique-t-elle. C'est la terre mère et quand on arrive là-bas, on se dit que tout ce qu'on fait peut avoir beaucoup plus d'impact que ce qu'on ferait ici. » Mais elle reste attachée à Marseille, point d'ancrage historique de sa communauté : « Les Comoriens sont venus en France via la Marine marchande… Marseille, c'est la Méditerranée, c'est le premier endroit où on accoste quand on arrive d'Afrique. »À Marseille, d'autres choisissent d'agir ici, en France. Moussa Camara accompagne des jeunes entrepreneurs issus des quartiers, et défend l'idée d'un engagement ancré dans une double culture. « Je suis Français d'origine malienne. J'ai de la famille là-bas. Je suis attaché à la France, mais aussi à mon pays d'origine. Ce n'est pas possible de ne pas créer des ponts », explique le fondateur de l'association Les Déterminés. Ancrage culturel, ancrage territorial, ancré dans nos richesses, nos origines. C'est ça, le mot ancrage. »Même quand les États rompent le dialogue, les échanges humains, eux, continuent. Malbila Yero est Burkinabè, volontaire de Solidarité internationale en mission à Marseille. Dans un contexte de désaccord entre son pays et la France, il croit encore aux rencontres et au vivre-ensemble. « Ce forum permet de voir autrement. C'est une ouverture à d'autres horizons, sans distinction. C'est important pour renforcer les liens », estime-t-il. Des liens entre peuples, et non plus seulement entre États. À Marseille, carrefour symbolique, ces diasporas ne parlent pas de rupture, mais d'avenir partagé.À lire aussiFrance: Marseille veut devenir une terre d'asile scientifique pour les chercheurs américains censurés par Trump
La coopération franco-allemande passe un nouveau cap. Désormais, le deux pays coopèrent sur la question de l'origine des objets culturels d'Afrique subsaharienne détenus dans les musées des deux pays. Il y a un an, un fond a été lancé et trois projets sélectionnés. Les diverses équipes de chercheurs se sont réunies pour la première fois la semaine dernière à Berlin. De notre correspondante,Une conférence ouverte au public en plein centre de Berlin, puis deux journées de travail entre chercheurs, ont officiellement lancé le fond franco-allemand de recherche sur la provenance des objets culturels d'Afrique subsaharienne. Au total, plusieurs dizaines de chercheurs vont travailler pendant trois ans. Ils viennent de France, d'Allemagne, mais aussi du Cameroun, du Sénégal, du Bénin, du Mali ou encore de Tanzanie, des pays qui ont été colonisés par ces deux puissances au XIXe et au XXe siècle. Julie Sissia est responsable scientifique de ce fond. Elle nous en explique le concept :« Les gouvernements français et allemands ont fait le constat qu'il était nécessaire pour ces deux pays, qui renferment les collections d'objets d'Afrique subsaharienne parmi les plus importantes en Europe, de mettre en commun les ressources des chercheurs de provenance et aussi les ressources dans les universités et dans les musées, pour faire la lumière sur les circulations des objets qui participent d'un phénomène de colonisation qui est, on le sait, un phénomène européen. Les histoires ne sont pas exclusivement nationales, quand bien même la France et l'Allemagne ont des histoires coloniales qui sont très différentes. La colonisation allemande s'est arrêtée plus tôt, elle a commencé plus tard que celle de la France. »À lire aussiRestitution des œuvres d'art africaines: la France et l'Allemagne lancent un fonds de recherche« L'effet Macron » propulse trois projets de rechercheCe projet de recherche franco-allemand n'aurait pas vu le jour sans l'impulsion donnée par le président Emmanuel Macron sur la question de la restitution des biens culturels aux pays africains. Après son discours de Ouagadougou, en 2017, le président français a restitué 26 biens au Bénin. Pour Hamady Bocoum, ancien directeur du musée des Civilisations noires de Dakar, cette étape a été cruciale :« Il faut reconnaître que finalement, c'est la parole du prince qui a le plus porté. Je veux parler de ''l'effet Macron'', quand il a déclaré ne pas pouvoir accepter qu'une large part du patrimoine culturel des pays d'Afrique soit en France. Il a projeté de les restituer dans les cinq ans, ce qui n'a pas pu être fait, mais il a quand même ouvert les vannes. J'ai la naïveté de penser que les lignes vont bouger malgré de réelles résistances. »Désormais, c'est une nouvelle étape scientifique qui commence. Le fond franco-allemand a sélectionné trois projets de recherche. L'un d'entre eux se concentre sur plus d'une centaine de restes humains, des crânes, des os, des squelettes pillés par les colons dans les actuels Cameroun, Tanzanie et Namibie. Des restes humains conservés dans les collections de l'université de Strasbourg. Sylvain Djache Nzefa coordonne la route des chefferies au Cameroun, et il participe à ce projet de recherche :« Ils viennent de la Tanzanie, du Cameroun, mais il y a un travail encore beaucoup plus poussé que les historiens sont en train de faire sur leur origine exacte. Ces restes humains font partie de quelle communauté ? On parle de 1902, 1905, pour le Cameroun. Comment était le territoire ? Comment étaient organisées les chefferies traditionnelles ? Voilà de quoi il s'agit. »À lire aussiLa restitution des œuvres d'art africainDes objets culturels et objets du quotidien seront analysésUn autre projet vient de débuter. Il concerne les objets culturels issus de la communauté banama et spoliés dans ce qui était le Soudan français au tournant du XXe siècle. Une partie de ces objets se trouvent au musée du Quai Branly à Paris. Une autre, encore plus importante, à Hambourg, en Allemagne. La plupart ont été « rapportés » par l'ethnologue allemand Leo Frobenius, dont il faut désormais analyser les archives. C'est l'une des taches du chercheur allemand Richard Kuba :« On a énormément de matériel visuel, des photographies, des croquis, des aquarelles. Un but de ce projet, c'est d'utiliser ces images, mais aussi les archives écrites, les journaux de voyages qu'on a, qui sont extrêmement difficiles à déchiffrer parce que c'est un monsieur qui a une écriture à la main compliquée. De ramener ça, de le mettre en contexte avec les objets qu'il a collectés au Mali en 1907 et 1908 de la région des Banamas. »Le troisième projet se concentre sur des objets du quotidien, des instruments de musique, des objets cultuels, des ustensiles de cuisine, familiers, mais souvent méconnus dans leurs sociétés d'origine et dans les lieux où ils sont conservés. Les chercheurs souhaitent les relier de nouveau à leurs communautés, et notamment aux femmes, et donner la parole à celles et ceux qui ont été exclus dans l'histoire coloniale.Au final, ces différents projets de recherche donneront lieu à des publications, à des expositions. Mais le but est aussi de créer une dynamique scientifique, avec d'autres pays qui, comme la France et l'Allemagne, possèdent des collections issues d'Afrique subsaharienne.
La coopération franco-allemande passe un nouveau cap. Désormais, le deux pays coopèrent sur la question de l'origine des objets culturels d'Afrique subsaharienne détenus dans les musées des deux pays. Il y a un an, un fond a été lancé et trois projets sélectionnés. Les diverses équipes de chercheurs se sont réunies pour la première fois la semaine dernière à Berlin. De notre correspondante,Une conférence ouverte au public en plein centre de Berlin, puis deux journées de travail entre chercheurs, ont officiellement lancé le fond franco-allemand de recherche sur la provenance des objets culturels d'Afrique subsaharienne. Au total, plusieurs dizaines de chercheurs vont travailler pendant trois ans. Ils viennent de France, d'Allemagne, mais aussi du Cameroun, du Sénégal, du Bénin, du Mali ou encore de Tanzanie, des pays qui ont été colonisés par ces deux puissances au XIXe et au XXe siècle. Julie Sissia est responsable scientifique de ce fond. Elle nous en explique le concept :« Les gouvernements français et allemands ont fait le constat qu'il était nécessaire pour ces deux pays, qui renferment les collections d'objets d'Afrique subsaharienne parmi les plus importantes en Europe, de mettre en commun les ressources des chercheurs de provenance et aussi les ressources dans les universités et dans les musées, pour faire la lumière sur les circulations des objets qui participent d'un phénomène de colonisation qui est, on le sait, un phénomène européen. Les histoires ne sont pas exclusivement nationales, quand bien même la France et l'Allemagne ont des histoires coloniales qui sont très différentes. La colonisation allemande s'est arrêtée plus tôt, elle a commencé plus tard que celle de la France. »À lire aussiRestitution des œuvres d'art africaines: la France et l'Allemagne lancent un fonds de recherche« L'effet Macron » propulse trois projets de rechercheCe projet de recherche franco-allemand n'aurait pas vu le jour sans l'impulsion donnée par le président Emmanuel Macron sur la question de la restitution des biens culturels aux pays africains. Après son discours de Ouagadougou, en 2017, le président français a restitué 26 biens au Bénin. Pour Hamady Bocoum, ancien directeur du musée des Civilisations noires de Dakar, cette étape a été cruciale :« Il faut reconnaître que finalement, c'est la parole du prince qui a le plus porté. Je veux parler de ''l'effet Macron'', quand il a déclaré ne pas pouvoir accepter qu'une large part du patrimoine culturel des pays d'Afrique soit en France. Il a projeté de les restituer dans les cinq ans, ce qui n'a pas pu être fait, mais il a quand même ouvert les vannes. J'ai la naïveté de penser que les lignes vont bouger malgré de réelles résistances. »Désormais, c'est une nouvelle étape scientifique qui commence. Le fond franco-allemand a sélectionné trois projets de recherche. L'un d'entre eux se concentre sur plus d'une centaine de restes humains, des crânes, des os, des squelettes pillés par les colons dans les actuels Cameroun, Tanzanie et Namibie. Des restes humains conservés dans les collections de l'université de Strasbourg. Sylvain Djache Nzefa coordonne la route des chefferies au Cameroun, et il participe à ce projet de recherche :« Ils viennent de la Tanzanie, du Cameroun, mais il y a un travail encore beaucoup plus poussé que les historiens sont en train de faire sur leur origine exacte. Ces restes humains font partie de quelle communauté ? On parle de 1902, 1905, pour le Cameroun. Comment était le territoire ? Comment étaient organisées les chefferies traditionnelles ? Voilà de quoi il s'agit. »À lire aussiLa restitution des œuvres d'art africainDes objets culturels et objets du quotidien seront analysésUn autre projet vient de débuter. Il concerne les objets culturels issus de la communauté banama et spoliés dans ce qui était le Soudan français au tournant du XXe siècle. Une partie de ces objets se trouvent au musée du Quai Branly à Paris. Une autre, encore plus importante, à Hambourg, en Allemagne. La plupart ont été « rapportés » par l'ethnologue allemand Leo Frobenius, dont il faut désormais analyser les archives. C'est l'une des taches du chercheur allemand Richard Kuba :« On a énormément de matériel visuel, des photographies, des croquis, des aquarelles. Un but de ce projet, c'est d'utiliser ces images, mais aussi les archives écrites, les journaux de voyages qu'on a, qui sont extrêmement difficiles à déchiffrer parce que c'est un monsieur qui a une écriture à la main compliquée. De ramener ça, de le mettre en contexte avec les objets qu'il a collectés au Mali en 1907 et 1908 de la région des Banamas. »Le troisième projet se concentre sur des objets du quotidien, des instruments de musique, des objets cultuels, des ustensiles de cuisine, familiers, mais souvent méconnus dans leurs sociétés d'origine et dans les lieux où ils sont conservés. Les chercheurs souhaitent les relier de nouveau à leurs communautés, et notamment aux femmes, et donner la parole à celles et ceux qui ont été exclus dans l'histoire coloniale.Au final, ces différents projets de recherche donneront lieu à des publications, à des expositions. Mais le but est aussi de créer une dynamique scientifique, avec d'autres pays qui, comme la France et l'Allemagne, possèdent des collections issues d'Afrique subsaharienne.
Dans ce nouvel épisode de Mes Légendes Africaines, Hugues-Alexandre nous présente son inspiration venue d'Afrique : Ange Diawara, un officier et homme politique congolais.Mes Légendes Africaines, un programme WANAMédias proposé par l'OdioO ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:29 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - « Que s'est-il passé pour qu'en 20 ans à peine le continent africain s'émancipe de tutelles européennes qui paraissaient encore si robustes en 1945 ». C'est la question que formule l'historien Pap N'Diaye dans sa préface à un livre qui vient de paraître.
durée : 00:27:11 - Henri Texier, contrebassiste (3/5) - par : Nathalie Piolé - Lorsque Henri Texier rencontre Don Cherry, le trompettiste lui donne les clefs pour ouvrir de nombreuses portes musicales. Toujours à la recherche d'équilibre de cette musique qui doit se fabriquer toute seule, les musiciens de jazz sont avant tout des passeurs, des sculpteurs de temps qui passe... - réalisé par : Gilles Blanchard
durée : 00:30:29 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Dans cette émission de Pierre Sipriot, l'ethnologue Georges Balandier expose son analyse pionnière des changements sociaux en Afrique centrale post-coloniale. En compagnie de Robert Jaulin, il propose une vision nuancée des sociétés en transition entre traditions locales et influences occidentales. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Georges Balandier
durée : 00:32:17 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - L'historienne Maïotte Dauphite et la conservatrice Lyne Rose-Beuze nous racontent l'histoire de la gastronomie martiniquaise. Au-delà des mets savoureux, calalou, soupe de pied, accras, mangues, c'est une histoire qui est aussi très politique. Un numéro "De bouche à oreille" enregistré en 2003. - réalisation : Brice Garcia
durée : 00:19:30 - C'est bon ça, c'est fait en Isère ? - Leïla Milandou, créatrice de Mil Pâtisseries, revisite les classiques de la pâtisserie française avec des farines africaines. Une approche métissée, engagée et délicieuse.
On se construit sur l'histoire des anciens et (ai-je envie de dire) des anciennes. C'est ce que disait Géraldine Faladé, que nous recevions ESM en 2021, à l'occasion de la parution de ses Turbulentes, aux Éditions Présence africaine. (Rediffusion) C'est tellement vrai : que seraient Chimamanda Ngozi Adichie ou Leonora Miano sans le passage terrestre de ces grands-mères ou arrière-grands-mères africaines, pionnières chacune dans son domaine. Ce livre Turbulentes recensait 17 femmes oubliées de l'Histoire, l'une 1ère magistrate, l'autre 1ère femme médecin ou 1ère institutrice du continent. Contre vents et marées de préjugés. De Suzanne Vertu Diop à Funmilayo Ransome Kuti en passant par Sarah Maldoror, c'est une éternelle piqûre de rappel pour les combattantes d'aujourd'hui, et on le doit à l'une des 1ères journalistes béninoises qui n'a jamais pu nous faire oublier qu'elle était aussi une princesse, descendante du roi Behanzin du Dahomey… Géraldine Faladé ayant tiré sa révérence le 16 février 2025, ESM lui rend hommage en rediffusant cet entretien.Turbulentes, des Africaines en avance sur leur temps. Les choix musicaux de Géraldine Faladé Touadé- Louis Armstrong Nobody knows the trouble I've seen- Bella Bellow Zelie- Prince Nico Mbarga Sweet mother I never forget you.
Le continent africain connaît les taux d'urbanisation les plus rapides au monde. À l'horizon 2050, ses zones urbaines devraient accueillir 950 millions d'habitants supplémentaires, selon Africapolis, une base de données recensant les dynamiques d'urbanisation du continent. Une progression et des enjeux en conséquence avec, en premier lieu, celui de l'alimentation. À mesure que le besoin en habitations et infrastructures grandit, la pression sur le foncier s'accélère au détriment des jardins partagés et des potagers qui jouent pourtant un rôle essentiel pour les villes et leurs périphéries. À la fois source de nourriture, d'emploi, de lien social et d'îlot de fraîcheur, l'agriculture urbaine est pourtant délaissée des politiques publiques. Comment valoriser le maraichage au coeur des villes ? Quelles sont les innovations innovantes sur lesquelles s'appuyer ? Avec :• Christine Aubry, directrice de la Chaire agriculture urbaine à Agro Paris Tech, et co-directrice des ouvrages Agricultures urbaines en Afrique subsaharienne francophone et à Madagascar (Presses universitaires du Midi, 2023) et Agriculture urbaine et biodiversités - Vers une ville verte et agroécologique (Apogée, 2025)• Moctar Diouf, géographe, chercheur associé au Laboratoire Pléiade. Chargé d'enseignement à l'Université Sorbonne Paris Nord et membre de AgriTakhh, (Takhh est un terme wolof qui signifie ville) une communauté qui regroupe l'ensemble des acteurs.trices de l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans les Suds• Jean-François Kacou Aka, spécialiste de la bioéconomie circulaire. Point focal du programme «Villes Vertes» de l'Institut de l'Économie circulaire d'Abidjan (IECA).En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Elle revient sur le cyberharcèlement dont a été victime la chanteuse sud-africaine Tyla. Programmation musicale : ► Update – Burna Boy► Baby Lova – Naza.
Le continent africain connaît les taux d'urbanisation les plus rapides au monde. À l'horizon 2050, ses zones urbaines devraient accueillir 950 millions d'habitants supplémentaires, selon Africapolis, une base de données recensant les dynamiques d'urbanisation du continent. Une progression et des enjeux en conséquence avec, en premier lieu, celui de l'alimentation. À mesure que le besoin en habitations et infrastructures grandit, la pression sur le foncier s'accélère au détriment des jardins partagés et des potagers qui jouent pourtant un rôle essentiel pour les villes et leurs périphéries. À la fois source de nourriture, d'emploi, de lien social et d'îlot de fraîcheur, l'agriculture urbaine est pourtant délaissée des politiques publiques. Comment valoriser le maraichage au coeur des villes ? Quelles sont les innovations innovantes sur lesquelles s'appuyer ? Avec :• Christine Aubry, directrice de la Chaire agriculture urbaine à Agro Paris Tech, et co-directrice des ouvrages Agricultures urbaines en Afrique subsaharienne francophone et à Madagascar (Presses universitaires du Midi, 2023) et Agriculture urbaine et biodiversités - Vers une ville verte et agroécologique (Apogée, 2025)• Moctar Diouf, géographe, chercheur associé au Laboratoire Pléiade. Chargé d'enseignement à l'Université Sorbonne Paris Nord et membre de AgriTakhh, (Takhh est un terme wolof qui signifie ville) une communauté qui regroupe l'ensemble des acteurs.trices de l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans les Suds• Jean-François Kacou Aka, spécialiste de la bioéconomie circulaire. Point focal du programme «Villes Vertes» de l'Institut de l'Économie circulaire d'Abidjan (IECA).En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Elle revient sur le cyberharcèlement dont a été victime la chanteuse sud-africaine Tyla. Programmation musicale : ► Update – Burna Boy► Baby Lova – Naza.
durée : 00:29:05 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Portrait d'une cheffe hors du commun, qui fait connaître et aimer les cuisines africaines partout où elle passe. Dans son dernier livre 'Mon Afrique', elle nous partage recettes, savoir-faire et saveurs du continent. - réalisation : Brice Garcia - invités : Chef Anto Cheffe à domicile, consultante; Vérane Frédiani Autrice et réalisatrice; Laurent Kalala fondateur des restaurants Bomaye
durée : 00:29:05 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Portrait d'une cheffe hors du commun, qui fait connaître et aimer les cuisines africaines partout où elle passe. Dans son dernier livre 'Mon Afrique', elle nous partage recettes, savoir-faire et saveurs du continent. - réalisation : Brice Garcia - invités : Chef Anto Cheffe à domicile, consultante; Vérane Frédiani Autrice et réalisatrice; Laurent Kalala fondateur des restaurants Bomaye
durée : 00:29:05 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Portrait d'une cheffe hors du commun, qui fait connaître et aimer les cuisines africaines partout où elle passe. Dans son dernier livre 'Mon Afrique', elle nous partage recettes, savoir-faire et saveurs du continent. - réalisation : Brice Garcia - invités : Chef Anto Cheffe à domicile, consultante; Vérane Frédiani Autrice et réalisatrice; Laurent Kalala fondateur des restaurants Bomaye
Des beignets amandazi, un poulet à la moambe, chikwangue, ou un riz pondu : la cuisine d'Afrique subsaharienne se mitonne depuis bien longtemps dans le secret des cuisines, elle se transmet entre générations dans les maisons, et depuis peu, elle commence à sortir, à se montrer et à s'affirmer. Quel plus bel exemple que « Roots and Plates » le documentaire de Roger Dushime, Will Anderson et Mila Jones sur l'histoire de la cuisine africaine en Belgique, projeté pour la première fois au cinéma à Bruxelles, le 17 février 2025, au cinéma Palace.Le film explore et raconte l'histoire des Afro-descendants et des Africaines en Belgique par la cuisine, les racines subsahariennes de ces plats dont certains, comme le poulet à la moambe, sont devenus patrimoines communs que l'on ait ou non un lien avec l'Afrique. « Je voulais », explique Roger Dushime, « que l'on regarde la cuisine africaine avec un regard afro-descendant, avec un regard noir, avec le regard de celui qui apprécie, et pas de celui qui juge, parce qu'il découvre et n'a pas de référents (…) Je voulais des accents différents, montrer l'afro-descendance dans sa complexité. Sa diversité. C'est important d'arrêter de chercher à paraitre mais d'être qui l'on est. »Sandrine Vasselin Kabonga, la fondatrice de la maison des poivres Misao, parle de la transmission et de l'effet Roots and Plates : « Ce film, déjà c'est historique ! C'est acté et c'est une référence. On a pu poser les jalons et dire : on a ça, ces savoirs, ces diversités culturelles en Belgique. J'aimerais l'aborder du point de vue de notre belgitude. Dans nos communautés afro-descendantes, on doit autant s'affirmer que l'on doit affirmer devant le monde notre identité belge. Plus encore en étant des communautés afro-descendantes, nous devons préserver ces acquis, asseoir ces cuisines africaines, les assumer tout comme nous assumons notre Belgitude. On est au début de ce mouvement, il ne faut pas brûler les étapes. La culture est riche, il nous faut maintenant, des restaurants, des endroits où découvrir ces cuisines, leurs traditions et leurs goûts ».En images Avec Roger Dushime, auteur du documentaire « Roots and plates, a story of afrofood in Belgium », réalisé par Will Anderson et Mila Jones et Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao, maison des poivres et bar à épices africaines. Pour suivre Roger Dushime , sur Instagram : ou linkedin. Le réalisateur de Roots and plates Will Anderson : et Mila Jones pour le son.Roots and plates est produit par Underground Creative Agency avec le soutien de «À Nous l'Histoire» du SPF Justice ainsi que d'Africalia. Sandrine Vasselin Kabonga a créé MISAO. La maison de poivres et bar à épices africaine est située, Place de la vieille Halle aux blés 46, à Bruxelles.Dans l'émission, quelques extraits du documentaire « Roots and plates » parmi lesquels vous pouvez entendre Naomi Nsungu décrivant sa recette du poulet à la moambe, elle revient sur ses racines et la transmission du patrimoine culinaires par les femmes de sa famille. L'entrepreneur culturel Cédric Mbile, fondateur du festival Afrodisiac.L'anthropologue Sarah O'Neil ou encore l'historienne Maureen Duru, incitant la diaspora à être courageux et à s'assumer pleinement. Pour aller plus loin - L'Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani, aux éditions de la Martinière et sur Rfi- Sur le poivre du Kivu- Goûts d'Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango- Mon Afrique par le chef Anto, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, éditions Ducasse.- BMK, d'Abdoulaye et Fousseyni Djikine, éditions Hachette Cuisine- Christophe Boltanski King Kasaï – Stock, dans la collection « Une nuit au musée ». Programmation musicale :- Baby (Is it a crime), de Rema. La recette : Recette de Saka-saka, Pondu, Sombe : feuilles de manioc, selon le ‘Grand Chef Bantou'. Recette comme un cadeau de Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao.
L'intelligence artificielle peut-elle contribuer à la préservation des langues africaines ? Umbaji tente de relever ce défi avec Yodi, un modèle linguistique dédié à l'Ewe et au Kabye, deux langues parlées par 20 millions de personnes en Afrique de l'Ouest.Aujourd'hui, les outils comme ChatGPT ne prennent pas en charge ces langues, ce qui limite l'accès aux technologies pour de nombreux locuteurs. Umbaji cherche à combler cette lacune en développant des solutions de traduction et de compréhension automatique adaptées aux besoins locaux.Pour entraîner ses modèles, l'entreprise s'appuie sur une communauté de soixante-dix contributeurs qui participent via une plateforme collaborative. Les locuteurs natifs peuvent y enregistrer des textes et des audios, permettant ainsi d'enrichir les bases de données nécessaires à l'amélioration des traductions. L'initiative ne se limite pas aux textes écrits : elle comprend également un chatbot accessible sur WhatsApp, qui facilite l'accès à l'information pour les personnes ne maîtrisant pas la lecture.L'ambition d'Umbaji est d'étendre son modèle à d'autres langues africaines et d'améliorer la précision des traductions pour divers domaines tels que l'agriculture, la santé et la finance. Cette approche vise à rendre l'intelligence artificielle plus inclusive en s'adaptant aux réalités culturelles et linguistiques locales.Lien : https://www.umbaji.org/lang/fr/yodiMots-clés : Sommet IA, IA, intelligence artificielle, langues africaines, traduction automatique, Umbaji, Yodi, ChatGPT, Ewe, Kabye, WhatsApp, technologie linguistique-----------♥️ Soutenez Monde Numérique : https://donorbox.org/monde-numerique
durée : 00:06:23 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Attirées, via les réseaux sociaux, par des promesses de formation et de vie meilleure en Russie, de jeunes femmes Africaines partent en Russie, pensant travailler dans l'hôtellerie ou la restauration notamment mais elles se retrouvent dans des usines de fabrication de drones.
En janvier 2025, le Monde proposait une sélection des 15 Africaines et Africains qui avaient marqué 2024 et incarné une forme d'excellence. Cette liste ne comportait pas moins de 5 personnalités nigérianes. On y trouve pêle-mêle une mannequin sud-africano-nigériane, rejetée par l'Afrique du Sud mais élue miss univers Nigeria, l'entrepreneur le plus riche d'Afrique Aliko Dankote, le ballon d'or africain de l'année Ademola Lookman né en Angleterre, qui joue à l'Atalanta de Bergame et qui appartient à la sélection nationale du Nigéria qu'il a porté en finale de la CAN – coupe d'Afrique des nations. La liste intègre aussi un entrepreneur de la tech nigériane Tosin Eniolorunda dont la société Moniepoint est une licorne, c'est à dire valorisée à plus d'un milliard de dollars, et enfin la chanteuse Tems, triplement nominée aux Grammy Awards 2025. Cette diversité incarne le dynamisme du Nigeria, dont le rayonnement culturel est ancien et l'esprit entrepreneurial connu. Elle accrédite l'idée que ce pays est la puissance majeure du continent… Et pourtant, ce pays possède aussi un triste record, il est le dernier pays au monde pour l'espérance de vie. Avec 54 ans et demi, il est 10 ans en dessous de la moyenne du continent africain et dénote dans son environnement régional (en Afrique de l'ouest, la région au plus bas score mondiale, cette espérance est tout de même de 58 ans et demi). Quelles ambitions géopolitiques peut avoir dans ces conditions ce pays ? Ainsi étudier le Nigeria, c'est à la fois appréhender un géant en devenir, déjà rayonnant, mais aussi y lire un concentré des problèmes de développement de l' Afrique Sub-saharienne. C'est constater aussi que le pays est à l'intersection de thématiques majeures que nous avons pu aborder ou aborderons dans d'autres podcasts : que pèse les héritages coloniaux dans les difficultés du pays ? celui-ci souffre-t-il de la malédiction des matières premières ? Pourquoi le djihadisme subsiste-t-il et s'exprime-t-il violemment, même si l'on parle beaucoup moins de Boko Haram dans les médias, vous l'avez constaté .. ? La croissance de la population explique-t-elle les faiblesses de son développement et notamment le drame de la faim qui s'y joue encore ? Les « clans nigérians » sont ils une facette de la « gangstérisation du monde » et des opportunités criminelles offertes par la la mondialisation ? et ce pays, qui candidate à l'entrée dans le groupe des BRICS+ peut-il obtenir la reconnaissance internationale attendue en tant que grande puissance du Sud Global ?
"La femme doit être soumise au foyer, dont le chef est nécessairement l'homme", dit le militant masculiniste Zakaria Guingané dans le podcast "Bas les pattes" sur RFI. Une certaine idée de la masculinité qui refuse toute émancipation des femmes et donc du féminisme, considéré par beaucoup comme un concept venu d'Occident. Nos invité·es, Kpénahi Traoré, créatrice de "Bas les pattes" et le sociologue, Pélibien Ghislain Coulibaly nous parlent de ces hommes qui veulent conserver leurs privilèges et des nouveaux modèles de masculinités. Quelque 21 700 femmes ont été victimes de féminicide en Afrique en 2023, le chiffre le plus important au monde. En Afrique du Sud, c'est 30 féminicides par mois, et 230 viols : 5 fois plus que la moyenne mondiale. L'aide aux victimes existe mais les fonds manquent. Dans la province du Cap, la moitié des maisons qui accueillent des femmes victimes de violences risque même de fermer. Notre correspondante, Caroline Dumay, nous emmène dans l'une d'entre elles.
Nous sommes dans le sud ouest du Sénégal, dans le Siné Saloum, car c'est là que le programme des Petites initiatives a décidé de fêter ses 20 ans en réunissant ses partenaires. 80 personnalités sont venues de plus de 20 pays du continent africain. Ces femmes et ces hommes engagent leur vie. Ils se battent au quotidien pour protéger les richesses naturelles de leurs territoires avec et pour les communautés qui en dépendent. Ils défendent des espèces protégées ou remarquables comme les grands singes ou les lamentins, ils gèrent les conflits hommes-faune, ils créent des aires protégées communautaires terrestres ou marines. Leur détermination et leur enthousiasme forcent l'admiration car la tâche est rude, Ils se sentent souvent seuls dans leur combat mais cette semaine, ce forum les rassemble.Avec :- Odette Kamano de Guinée-Conakry, juriste, elle se bat contre le trafic des espèces protégées avec son association ACPE pour Action Citoyenne pour la protection de l'environnement- Guillaume Tati du Congo-Brazzaville où il dirige l'ONG ESI Congo qui travaille avec les communautés dans le district de Kakamoeka, dans le sud-ouest du pays, pour protéger les grands singes. Il dirige aussi l'Alliance pour la conservation des grands singes d'Afrique centrale- Mikhail Padonou du Bénin. Il est chargé de projet au sein de l'association Éco Bénin qui développe, depuis 25 ans, des projets d'écotourisme avec les communautés dans tout le pays- Paul Esteve, coordinateur du Programme des petites Initiatives du Comité français de l'UICN.
L'artiste malien Sidiki Diabaté sera en concert à Paris la Défense Arena le 8 février. Son dernier album Kora lover, sorti le 22 novembre 2024, est un mélange de sonorités urbaines et africaine.Accompagnée de son frère Balla Diabaté, il répond aux questions de Claudy Siar, Queen Stelyna et Warra Charlotte Gomis. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Sidiki Diabaté - Rumba mandingueSidiki Diabaté feat Wally B Seck - AssuranceLive Balla Diabaté feat Sidiki Diabaté - Mali KuraSidiki Diabaté - ToumaniSidiki Diabaté - Mon combatRetrouvez notre playlist sur Deezer.
L'artiste malien Sidiki Diabaté sera en concert à Paris la Défense Arena le 8 février 2025. Son dernier album Kora lover, sorti le 22 novembre 2024, est un mélange de sonorités urbaines et africaines. Accompagnée de son frère Balla Diabaté, il répond aux questions de Claudy Siar, Queen Stelyna et Warra Charlotte Gomis. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Sidiki Diabaté - Rumba mandingueSidiki Diabaté feat Wally B Seck - AssuranceLiveBalla Diabaté feat Sidiki Diabaté - Mali KuraSidiki Diabaté - ToumaniSidiki Diabaté - Mon combatRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Dans ce nouvel épisode de Mes Légendes Africaines, Mapenda Der nous présente son inspiration venue d'Afrique : Cheikh Anta Diop, un intellectuel sénégalais.Mes Légendes Africaines, un programme WANAMédias proposé par l'OdioO ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La nouvelle séquence des Grandes Gueules du Sport ! Mises dans les cordes pendant toute l'émission, les GG prennent la main : ce sont eux qui choisissent leur débat !
Ce petit goût-là d'où vient-il ? Quel est-il ? Comment cette sauce tomate aux ingrédients classiques et connus – tomates, oignons, persil – devient-elle si incroyablement onctueuse et savoureuse ? Le poulet si délicieux, à la chair tendre et parfumée, alors que la peau croustille à merveille ? Quel est donc le secret de ce petit goût-là À table pour lever le voile et partager ce secret, deux amies et complices, cuisinières généreuses, Aïssatou Mbaye et Nathalie Brigaud Ngoum.- Aïssatou est autrice du blog Aistou Cuisine, des livres Pastels et Yassa et Saveurs subsahariennes, et fondatrice de l'agence de communication : Studio Keliba ► Sur les réseaux.- Nathalie est autrice du blog Envolées Gourmandes, du livre Mon imprécis de cuisine et fondatrice d'une école de cuisine et pâtisserie.Dans cette émission, vous entendez parler de : - Mosuke, le restaurant de Mory Sacko, à Paris- BMK, les restaurants d'Abdoulaye et Fousseyni Djikine- La marmite de Senda Waguena, chef du Bistrot Saint-Clair à Etretat en NormandieDIAPORAMACôté musique : le choix de la playlist de RFI : Pomoni, du groupe Muthoni Drummer Queen.
Petit rappel de nous mettre 5 étoiles et une review pour nous soutenir! Ça fait TOUTE la différence pour nous! Il y a quelques jours, on a posté une vidéo sur Instagram intitulée "5 choses à bannir dans les familles africaines". Ça a causé énormément de débats en commentaires, alors on vous a demandé si vous vouliez qu'on en fasse un débrief dans un épisode bonus. Le post: https://www.instagram.com/p/DD7ak31Igza/ Le peuple a parlé! Bonne écoute!
Quelles seront les conséquences économiques de la crise politique en France ? Alors que le centriste François Bayrou a été nommé au poste de Premier ministre, le débat fait rage sur le budget, le déficit, les potentielles hausses d'impôt et la réduction des dépenses. Ancien ministre de l'Économie et des Finances, le socialiste Michel Sapin (qui a occupé le poste juste avant la présidence d'Emmanuel Macron) livre une analyse sévère de la situation de la France et de son attractivité à l'étranger. Dans ses nouvelles fonctions, Michel Sapin conseille les entreprises et les opérateurs publics dans leur gouvernance, la lutte contre la corruption notamment. Nous l'avons également interrogé sur ces questions ainsi que sur l'endettement des pays en Afrique puisqu'il a très récemment encore conseillé l'État mauritanien dans ce domaine. L'intégralité de cet entretien est à découvrir en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI. NOS INVITÉS- Michel Sapin, ancien ministre français de l'Économie et des Finances, avocat associé au cabinet d'affaires Franklin- Daouda Sembene, PDG d'Africatalyst, cabinet de conseil en développement basé à Dakar (Sénégal).Dans la seconde partie de l'émission, nous donnons la parole à un économiste africain engagé : Daouda Sembene, ancien conseiller à la Présidence du Sénégal, ancien administrateur au FMI et aujourd'hui à la tête d'Africatalyst Global Development Advisory, cabinet indépendant de conseil en développement mondial. Il analyse le point croissant de l'endettement des pays africains (et sa disparité), les enjeux du développement et de la réforme des banques multilatérales, l'articulation avec la finance climatique et les potentielles conséquences du retour au pouvoir de Donald Trump. Cet entretien est également à découvrir sur la chaîne Youtube de RFI.À NOTERRFI et France 24 lancent la 9ème édition du concours « Challenge App Afrique », qui vise cette année à promouvoir l'intégration des nouvelles technologies dans le secteur de l'eau en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains, Africaines et jeunes entreprises du continent, cette compétition récompense les innovations numériques favorisant l'accès à l'eau et à l'assainissement, et la conservation des mers et océans en Afrique. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 26 janvier 2025 sur le site internet dédié.
Marché de près d'un milliard et demi d'habitants, le continent africain est une scène entrepreneuriale de plus en plus dynamique, en particulier grâce aux Africains et Africaines du monde. Depuis quelques années, la diaspora est le 1er bailleur de fonds de l'Afrique, avec des sommes équivalant à 2,5 fois l'Aide Publique au Développement et 2 fois les investissements étrangers en Afrique, d'après des chiffres de Coordination Sud. Les femmes constituent une part croissante des entrepreneures de la diaspora sur le continent. Comment accompagner et promouvoir l'entreprenariat au féminin en Afrique ? Quel rôle à jouer pour les femmes de la diaspora ? Comment les accompagner et promouvoir leurs activités ? Émission à l'occasion des Journées Nationales des Diasporas et de l'Afrique (JNDA) qui se déroulent les 9 et 10 novembre 2024 à Paris. Avec :• Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et recrutement, basé à Abidjan• Kadia Moisson, présidente fondatrice de l'association Audacity for Africa qui œuvre pour la formation professionnelle des jeunes et notamment des femmes africaines dans des projets entrepreneuriaux et fondatrice du Club des Diasporas Africaines de France et Amis de l'Afrique• Armelle Touko, fondatrice de la startup Adinkra Jeunesse, startup tech innovante spécialisée dans l'édition numérique du livre africain pour les enfants• Vanessa Kuissu Tabeth Mbialeu, entrepreneure, fondatrice du restaurant Mmmh la Crêperie! à Daoula, au Cameroun, et autrice de livres pour enfants. Programmation musicale :► Flaws - Les Amazones d'Afrique► Joy - Angélique Kidjo & Davido.
durée : 00:21:10 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Paul Peronnet - Avec Marcel Griaule (ethnologue), Léopold Sédar Senghor (professeur de lettres et député), les philosophes : Emile Brehier, Raymond Bayer et Pierre-Maxime Schuhl ; Pierre Ichac (journaliste et ethnologue) - réalisation : Massimo Bellini
Sur tout le continent, les productions de séries africaines cartonnent. Qu'il s'agisse de fictions prisées par les distributeurs internationaux, ou des « afronovelas » – qui reprennent les codes des telenovelas d'Amérique latine – le marché de l'audiovisuel connait un essor considérable. Il a permis la création de studios, écoles et maisons de productions en Afrique, qui, elles-mêmes, garantissent de l'employabilité dans ce domaine. À terme, l'objectif pour les professionnels du secteur est d'approfondir ces créations et de promouvoir ce type de contenu au-delà des frontières du continent. Comment sont produites ces séries ? Quels moyens sont octroyés pour qu'elles puissent être développées ? Comment séduire des spectateurs internationaux ? Avec : Marjorie Vella, directrice adjointe des programmes et directrice des acquisitions de TV5MONDE Samantha Biffot, productrice et réalisatrice Frank Kana, responsable de la programmation du festival Dakar séries Anthony Koka, conseiller de programmes fiction chez CANAL+ internationalEt la chronique de Monica Fantini sur RFI Écouter le monde : les sons sacrésProgrammation musicale :► Click – Tshegue► Black is the Night (Pt3) – Dj Vadim
Bonjour et bienvenue dans Radio Foot 16h10 T.U. et 21h10 T.U. Au sommaire ce lundi : - La Ligue 1. Pas de vainqueur entre Nice et le PSG en clôture de la 7è journée ; - La Premier League ; - L'absence de Kylian Mbappé qui fait polémique ; - Le tirage au sort des Coupes africaines. Ligue 1Pas de vainqueur entre Nice et le PSG en clôture de la 7è journée. Score final 1-1, le 11 de Luis Enrique était sous pression après la victoire de Monaco à Rennes (2-1) samedi. Les joueurs du Rocher seuls en tête. Toujours invaincus cette saison, l'embellie monégasque va-t-elle durer ? Côté parisien, le 11 de Luis Enrique clôture une semaine compliquée, après le revers à Arsenal. L'OM patine. Les Olympiens ont bafouillé leur football face à Angers, dernier de la classe. Après la défaite à Strasbourg, la réaction attendue au Vélodrome n'a pas eu lieu, les Phocéens rejoints par Reims. Les Rouge et Blanc de Luka Elsner marchent très bien en ce début de saison.Premier LeagueLiverpool vainqueur sur le terrain de Crystal Palace mène les débats. Les Reds talonnés par Manchester City, les Sky Blues ont dû mettre le bleu de chauffe pour se défaire de Fulham. Arsenal a mis du temps à renverser Southampton, mais ne s'est pas affolé. Les Red Devils toujours en panne, les hommes de Ten Hag muets depuis 3 rencontres, ont buté sur les Villans. Les Mancuniens, quatorzièmes, effectuent leur pire début de saison depuis 35 ans. Le technicien néerlandais tient encore, mais pour combien de temps ?L'absence de Kylian Mbappé fait polémiqueL'attaquant avait annoncé son forfait pour les 2 rencontres à venir pendant la trève internationale avec l'équipe de France, mais a joué (sans briller) 48 heures plus tard pendant 70 minutes en club contre Villarreal. Priorité à l'adaptation avec les Merengues pour un capitaine des Bleus que la Ligue des nations ne motive pas ?Le tirage au sort des Coupes africainesEn Ligue des Champions, Le Stade d'Abidjan notamment opposé à Al Ahly, tenant du titre, dans le groupe C. L'AS Maniema Union hérite des Mamelodi Sundowns, et des Marocains du Raja et de l'AS FAR. Le Djoliba AC se frottera notamment aux Pyramids et à l'ES Tunis -- Coupe CAF : le Stade Malien croisera entre autres les Marocains de Berkane, l'ASEC Mimosas aura l'ASC Jaraaf comme adversaire dans le groupe C.En compagnie d'Olivier Pron aujourd'hui : Marc Libbra, Salim Baungally et Frank Simon. -- Technique/réalisation : Laurent Salerno-- Pierre Guérin.
Bonjour et bienvenue dans Radio Foot 16h10 T.U. et 21h10 T.U. Au sommaire ce lundi : - La Ligue 1. Pas de vainqueur entre Nice et le PSG en clôture de la 7è journée ; - La Premier League ; - L'absence de Kylian Mbappé qui fait polémique ; - Le tirage au sort des Coupes africaines. Ligue 1Pas de vainqueur entre Nice et le PSG en clôture de la 7è journée. Score final 1-1, le 11 de Luis Enrique était sous pression après la victoire de Monaco à Rennes (2-1) samedi. Les joueurs du Rocher seuls en tête. Toujours invaincus cette saison, l'embellie monégasque va-t-elle durer ? Côté parisien, le 11 de Luis Enrique clôture une semaine compliquée, après le revers à Arsenal. L'OM patine. Les Olympiens ont bafouillé leur football face à Angers, dernier de la classe. Après la défaite à Strasbourg, la réaction attendue au Vélodrome n'a pas eu lieu, les Phocéens rejoints par Reims. Les Rouge et Blanc de Luka Elsner marchent très bien en ce début de saison.Premier LeagueLiverpool vainqueur sur le terrain de Crystal Palace mène les débats. Les Reds talonnés par Manchester City, les Sky Blues ont dû mettre le bleu de chauffe pour se défaire de Fulham. Arsenal a mis du temps à renverser Southampton, mais ne s'est pas affolé. Les Red Devils toujours en panne, les hommes de Ten Hag muets depuis 3 rencontres, ont buté sur les Villans. Les Mancuniens, quatorzièmes, effectuent leur pire début de saison depuis 35 ans. Le technicien néerlandais tient encore, mais pour combien de temps ?L'absence de Kylian Mbappé fait polémiqueL'attaquant avait annoncé son forfait pour les 2 rencontres à venir pendant la trève internationale avec l'équipe de France, mais a joué (sans briller) 48 heures plus tard pendant 70 minutes en club contre Villarreal. Priorité à l'adaptation avec les Merengues pour un capitaine des Bleus que la Ligue des nations ne motive pas ?Le tirage au sort des Coupes africainesEn Ligue des Champions, Le Stade d'Abidjan notamment opposé à Al Ahly, tenant du titre, dans le groupe C. L'AS Maniema Union hérite des Mamelodi Sundowns, et des Marocains du Raja et de l'AS FAR. Le Djoliba AC se frottera notamment aux Pyramids et à l'ES Tunis -- Coupe CAF : le Stade Malien croisera entre autres les Marocains de Berkane, l'ASEC Mimosas aura l'ASC Jaraaf comme adversaire dans le groupe C.En compagnie d'Olivier Pron aujourd'hui : Marc Libbra, Salim Baungally et Frank Simon. -- Technique/réalisation : Laurent Salerno-- Pierre Guérin.