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Géopolitique, le débat
L'Algérie après la présidentielle : un pays verrouillé jusqu'à quand ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 14, 2024 50:00


Sa victoire n'a étonné personne, mais son score pharaonique pose question. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, a été réélu samedi dernier avec près de 95% des voix lors d'un scrutin marqué par une très faible participation : 23% d'après les calculs des observateurs, même si les autorités ont annoncé un curieux taux moyen de 48%. Les deux adversaires du chef de l'État, l'islamiste modéré Abdelaali Hassani, 57 ans, et le socialiste Youcef Aouchiche, 41 ans, dénoncent une mascarade électorale et ont déposé mardi des recours auprès de la Cour constitutionnelle. Mal élu en 2019, Abdelmadjid Tebboune espérait qu'une forte affluence dans les bureaux de vote lui donne une vraie légitimité. C'est raté… Alors que va-t-il faire de ce second mandat ? Pourquoi ce désintérêt croissant des Algériens pour les urnes ? La page du Hirak, le mouvement de révolte populaire, qui avait fait tomber en avril 2019 le président Bouteflika, est-elle définitivement tournée ? Pourquoi Abdelmadjid Tebboune qui avait qualifié le mouvement de béni, a-t-il entrepris ensuite de réprimer toute voix dissidente ? Quel rôle jouent en coulisse les militaires ? Fâchée avec la plupart de ses voisins, brouillée avec la France, où va l'Algérie ?Avec : Kader Abderrahim, maître de conférence à Sciences-Po Paris, a publié Géopolitique de l'Algérie en 2020 aux éditions Bibliomonde Pierre Vermeren, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb, auteur de Histoire de l'Algérie contemporaine, de la régence ottomane d'Alger au Hirak chez Nouveau monde édition (sortie en poche prévue ce mois de septembre) Brahim Oumansour, chercheur associé et directeur de l'Observatoire du Maghreb à l'Iris, auteur de Algérie, un rebond diplomatique paru en 2023 aux éditions EyrollesÀ lire aussiPrésidentielle en Algérie : la jeunesse désabusée et sans espoir pour un vrai changement

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de surprise en Algérie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 4:10


Le président sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu avant-hier dès le premier tour à une écrasante majorité, près de 95 % des voix. Le taux de participation, officiellement à 48 %, se situerait plutôt autour des 23 %, d'après Jeune Afrique.Pour le site panafricain, ce chiffre de la participation était finalement le plus attendu, le meilleur indicateur de l'expression des Algériens, et c'est un aveu d'échec.« Cinq ans après son élection laborieuse de 2019, et en dépit du fait qu'il est investi de presque de tous les pouvoirs, Abdelmadjid Tebboune n'a pas réussi à convaincre ses compatriotes de lui donner, cette fois, une forte légitimité, pointe Jeune Afrique. Le camouflet est encore plus important, dans la mesure où ce scrutin a été totalement verrouillé par le pouvoir, qui a tout fait pour prévenir tout mouvement de contestation ou de boycott. (…) Tous les espaces d'expression libre étant cadenassés - hormis les réseaux sociaux –, le pouvoir a ainsi annihilé toute possibilité aux Algériens de porter une autre voix que celle de la participation. En décembre 2019, rappelle Jeune Afrique, le mouvement du Hirak avait contesté dans les rues la tenue de l'élection présidentielle (…). À l'époque, les espaces d'expression étaient encore libres et les médias n'étaient pas encore totalement domestiqués, ce qui est le cas aujourd'hui. À l'époque encore, le verrouillage sécuritaire n'était pas encore totalement bouclé, ce qui est le cas aujourd'hui. On n'ose imaginer, conclut le site panafricain, ce qu'aurait été le taux de participation ce 7 septembre si les Algériens avaient été en mesure d'exprimer librement leur choix et leurs voix lors de cette présidentielle. »Immobilisme ?Le journal en ligne Le Matin d'Algérie, l'un des rares médias d'opposition, ne cache pas son dépit : « n'en jetez plus. Tebboune (79 ans) voulait être réélu avec un score qui ferait pâlir Kim Jong-un, le voilà bien servi ! Donc, l'Algérie est repartie pour 5 ans avec un chef d'État jamais avare de grandes déclarations… sans lendemains. (…) Tout indiquait que cette élection n'en serait jamais une, soupire encore Le Matin d'Algérie. (…) Le régime a tout balisé depuis des mois. Répression tous azimuts, musellement des voix dissidentes (…). Et comme les réjouissances ne sont pas finies, le taux de participation au niveau national a presque franchi les 50 %. Voilà qui confortera l'oncle Tebboune, qui s'estimait mal élu en décembre 2019. Ainsi, il pourra poursuivre, sans retenue, son œuvre d'immobilisme mortifère du pays. »« Que fera Tebboune de cette victoire trompe-l'œil ? », s'interroge pour sa part Aujourd'hui à Ouagadougou. « Changera-t-il sa gouvernance ? On peut en douter. Là où il va accentuer allègrement son action, ce sera sur l'économie, les infrastructures où il y a des acquis. Quant aux droits de l'homme, à la liberté d'opinion, circulez il n'y a rien à voir ! Il lui faudra pourtant écouter cette jeunesse qui a fait partir Boutef, pointe le quotidien burkinabé, et qui maugrée de nos jours, car ses attentes n'ont pas été réalisées. Et comme priorités, il y a la question du chômage, de l'inflation, de l'eau, avec les émeutes de la soif de juin dernier. Tebboune va aussi continuer à renforcer ses relations avec l'Europe, même si avec la France, le dossier du Sahara occidental est venu brouiller une relation en dents de scie. »Turbulences aux frontièresPlus largement, « après la réélection d'Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie est au défi d'une géopolitique régionale tourmentée », relève Le Monde Afrique. « Tensions le long de ses frontières avec le Maroc, le Sahel et la Libye : le défi géopolitique posé par l'arc de crises se déployant aux frontières nationales sera, sans nul doute, l'un des plus gros dossiers de son second mandat. »Par ailleurs, pointe encore Le Monde Afrique, « Alger va devoir tirer au clair le réseau de ses vrais amis. Moscou offre un bel exemple de l'ambivalence régnant à ce sujet. Alors que la Russie est un partenaire historique de poids, fournisseur de l'essentiel des équipements de son armée, l'une de ses émanations – Wagner – joue objectivement contre les intérêts de l'Algérie autant au Mali qu'en Libye. La contradiction ne lasse pas d'intriguer. »

Les enjeux internationaux
Elections en Algérie : anatomie d'un verrouillage politique

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 10:43


durée : 00:10:43 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - L'élection présidentielle qui s'est tenue samedi en Algérie est demeurée un non-évènement : Abdelmadjid Tebboune a été réélu sans surprise avec près de 95% des suffrages. C'est comme un retour à la case départ, 5 ans après le mouvement de contestation du Hirak qui avait suscité de nombreux espoirs. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Akram Belkaïd Journaliste au Monde Diplomatique.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de surprise en Algérie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 4:10


Le président sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu avant-hier dès le premier tour à une écrasante majorité, près de 95 % des voix. Le taux de participation, officiellement à 48 %, se situerait plutôt autour des 23 %, d'après Jeune Afrique.Pour le site panafricain, ce chiffre de la participation était finalement le plus attendu, le meilleur indicateur de l'expression des Algériens, et c'est un aveu d'échec.« Cinq ans après son élection laborieuse de 2019, et en dépit du fait qu'il est investi de presque de tous les pouvoirs, Abdelmadjid Tebboune n'a pas réussi à convaincre ses compatriotes de lui donner, cette fois, une forte légitimité, pointe Jeune Afrique. Le camouflet est encore plus important, dans la mesure où ce scrutin a été totalement verrouillé par le pouvoir, qui a tout fait pour prévenir tout mouvement de contestation ou de boycott. (…) Tous les espaces d'expression libre étant cadenassés - hormis les réseaux sociaux –, le pouvoir a ainsi annihilé toute possibilité aux Algériens de porter une autre voix que celle de la participation. En décembre 2019, rappelle Jeune Afrique, le mouvement du Hirak avait contesté dans les rues la tenue de l'élection présidentielle (…). À l'époque, les espaces d'expression étaient encore libres et les médias n'étaient pas encore totalement domestiqués, ce qui est le cas aujourd'hui. À l'époque encore, le verrouillage sécuritaire n'était pas encore totalement bouclé, ce qui est le cas aujourd'hui. On n'ose imaginer, conclut le site panafricain, ce qu'aurait été le taux de participation ce 7 septembre si les Algériens avaient été en mesure d'exprimer librement leur choix et leurs voix lors de cette présidentielle. »Immobilisme ?Le journal en ligne Le Matin d'Algérie, l'un des rares médias d'opposition, ne cache pas son dépit : « n'en jetez plus. Tebboune (79 ans) voulait être réélu avec un score qui ferait pâlir Kim Jong-un, le voilà bien servi ! Donc, l'Algérie est repartie pour 5 ans avec un chef d'État jamais avare de grandes déclarations… sans lendemains. (…) Tout indiquait que cette élection n'en serait jamais une, soupire encore Le Matin d'Algérie. (…) Le régime a tout balisé depuis des mois. Répression tous azimuts, musellement des voix dissidentes (…). Et comme les réjouissances ne sont pas finies, le taux de participation au niveau national a presque franchi les 50 %. Voilà qui confortera l'oncle Tebboune, qui s'estimait mal élu en décembre 2019. Ainsi, il pourra poursuivre, sans retenue, son œuvre d'immobilisme mortifère du pays. »« Que fera Tebboune de cette victoire trompe-l'œil ? », s'interroge pour sa part Aujourd'hui à Ouagadougou. « Changera-t-il sa gouvernance ? On peut en douter. Là où il va accentuer allègrement son action, ce sera sur l'économie, les infrastructures où il y a des acquis. Quant aux droits de l'homme, à la liberté d'opinion, circulez il n'y a rien à voir ! Il lui faudra pourtant écouter cette jeunesse qui a fait partir Boutef, pointe le quotidien burkinabé, et qui maugrée de nos jours, car ses attentes n'ont pas été réalisées. Et comme priorités, il y a la question du chômage, de l'inflation, de l'eau, avec les émeutes de la soif de juin dernier. Tebboune va aussi continuer à renforcer ses relations avec l'Europe, même si avec la France, le dossier du Sahara occidental est venu brouiller une relation en dents de scie. »Turbulences aux frontièresPlus largement, « après la réélection d'Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie est au défi d'une géopolitique régionale tourmentée », relève Le Monde Afrique. « Tensions le long de ses frontières avec le Maroc, le Sahel et la Libye : le défi géopolitique posé par l'arc de crises se déployant aux frontières nationales sera, sans nul doute, l'un des plus gros dossiers de son second mandat. »Par ailleurs, pointe encore Le Monde Afrique, « Alger va devoir tirer au clair le réseau de ses vrais amis. Moscou offre un bel exemple de l'ambivalence régnant à ce sujet. Alors que la Russie est un partenaire historique de poids, fournisseur de l'essentiel des équipements de son armée, l'une de ses émanations – Wagner – joue objectivement contre les intérêts de l'Algérie autant au Mali qu'en Libye. La contradiction ne lasse pas d'intriguer. »

Les matins
Algérie : une présidentielle sans véritable opposition ni mobilisation des électeurs

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 7, 2024 15:27


durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Abdelmajid Tebboune, le président sortant âgé de 78 ans, fait face à deux candidatures d'opposants jugés mineurs, sans espoir de succès, puisqu'il qui tient les rênes du pays avec fermeté depuis 2019, réprimant toutes les voix dissidentes issues de la protestation du Hirak.

Le journal de 8H00
Algérie : une présidentielle sans véritable opposition ni mobilisation des électeurs

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 7, 2024 15:27


durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Abdelmajid Tebboune, le président sortant âgé de 78 ans, fait face à deux candidatures d'opposants jugés mineurs, sans espoir de succès, puisqu'il qui tient les rênes du pays avec fermeté depuis 2019, réprimant toutes les voix dissidentes issues de la protestation du Hirak.

Les journaux de France Culture
Algérie : une présidentielle sans véritable opposition ni mobilisation des électeurs

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 7, 2024 15:27


durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Abdelmajid Tebboune, le président sortant âgé de 78 ans, fait face à deux candidatures d'opposants jugés mineurs, sans espoir de succès, puisqu'il qui tient les rênes du pays avec fermeté depuis 2019, réprimant toutes les voix dissidentes issues de la protestation du Hirak.

L’Heure du Monde
Algérie : comment le régime étouffe la société civile [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 7, 2024 19:29


Ce samedi 7 septembre, l'élection présidentielle se tient en Algérie. Mais le scrutin semble joué d'avance pour le président Abdelmadjid Tebboune, certain d'être réélu dans un pays où l'opposition a été laminée par la répression.Associations, presse, et activistes du Hirak – le soulèvement populaire qui a eu lieu entre 2019 et 2021 et qui a mené à la démission d'Abdelaziz Bouteflika – ont tous été mis au pas par l'Etat.En mars 2023, "L'Heure du Monde" avait consacré un épisode sur cette répression qui paralyse la société civile algérienne.Nous vous proposons aujourd'hui de le pour comprendre comment Tebboune a écrasé l'héritage démocratique du Hirak.Visuel : 22 février 2021 – AFP / RYAD KRAMDI

Dans la presse
Présidentielle en Tunisie : "Kaïs Saïed, le nouveau Ben Ali ?"

Dans la presse

Play Episode Listen Later Sep 5, 2024 5:35


A la Une de la presse, ce jeudi 5 septembre, la publication, hier, en Angleterre, du rapport sur l'incendie meurtrier de la tour Grenfell, à Londres, où 72 personnes étaient mortes, le 14 juin 2017. Ses conclusions sont accablantes. La fin, hier, de la campagne pour la présidentielle anticipée de samedi en Algérie, et l'étrange campagne pour la présidentielle du 6 octobre en Tunisie. Enfin, l'incroyable moisson du cyclisme français aux Jeux paralympiques.

Revue de presse Afrique
À la Une: «Algérie-Tunisie: deux pays, une élection, zéro espoir…»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 4:08


C'est le titre, pour le moins incisif, du Point Afrique, alors qu'on s'apprête à voter en Algérie et en Tunisie pour la présidentielle.« Samedi, les Algériens voteront. Le 6 octobre prochain, les Tunisiens feront de même, relève le journal. L'Algérie ? Un peu plus de 45 millions d'habitants, un territoire vaste comme quatre fois la France, des finances dopées aux hydrocarbures, près de 69 milliards de dollars de réserves de change, 3e PIB d'Afrique. Sur son flanc droit, la Tunisie, 965 kilomètres de frontières communes, 11,8 millions d'habitants, quasiment pas d'hydrocarbures, un territoire quatorze fois plus petit que l'Algérie, 8 milliards de réserves de changes ».Pas de contestation !Voilà pour le tableau économique. Et sur le plan politique, c'est le même constat pour les deux pays, note Le Point Afrique : « les élections présidentielles en Algérie et en Tunisie ont le même objectif : conforter le statu quo autoritaire et le même climat répressif des opposants. (…) Tout a été mis en œuvre pour que le président sortant – l'un s'appuyant sur l'armée (en Algérie), l'autre sur la police et la garde présidentielle (en Tunisie) – soit réélu sans l'ombre d'une contestation. La plupart des candidats à l'élection ont été recalés, le "système" n'en retenant que deux pour affronter celui qui doit être réélu. Les journalistes exerçant leur esprit critique ont été placés en détention provisoire afin de calmer d'éventuelles ardeurs. La mise en scène électorale a été soignée mais la peinture sèche avec peine, relève encore Le Point Afrique. L'Algérien Abdelmadjid Tebboune affrontera un candidat socialiste et un candidat islamiste quand le Tunisien Kaïs Saïed doit affronter deux inconnus, dont le seul fait de gloire est de l'avoir soutenu. (…) Aucun débat télévisé n'est prévu ».Un scrutin verrouillé en Tunisie…« Kaïs bétonne son chemin pour rester au palais de Carthage », constate en écho Aujourd'hui au Burkina Faso. « Kaïs Saïed a arrêté les règles du jeu, dont il maîtrise complètement la mécanique. Le seul candidat qui pouvait lui opposer un challenge (…) figure parmi les 3 recalés. (…) C'est donc une présidentielle sur laquelle le sortant a apposé un gros verrou, dont lui seul possède la clef. (…) En réalité, depuis juillet 2021, avec la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et du parlement, Kaïs Saïed avait mis déjà sa candidature sur orbite, sur le chemin d'une victoire sans coup férir ».… et en AlgérieLe journal en ligne Le Matin d'Algérie, l'un des rares médias critiques du pays, ne mâche pas ses mots… « L'heure est grave, s'exclame-t-il. Au bout de 5 ans au pouvoir, le président Tebboune a liquidé l'espoir naissant du Hirak et défait moralement les Algériens. Avec ce bilan, soutenu par son clan, il s'emploie à rester à la tête de l'Algérie. L'homme est d'une incompétence sans fond, poursuit Le Matin d'Algérie. Et pourtant il est aux affaires depuis décembre 2019 et s'apprête à 79 ans à rempiler pour 5 ans. (…) Malgré les urgences nombreuses et criantes, le chef de l'État continue de parler d'un second mandat, comme si le premier ne lui avait pas suffi pour plonger le pays dans le coma. (…) Jamais, fustige encore le journal, l'Algérie n'a connu autant d'émigration, de fuite à l'étranger par tous les moyens. Le défaitisme ronge la matière grise les potentiels créateurs de richesses. En la matière, Tebboune aura réussi l'échec ».Le site d'information algérien TSA reste, lui, pour le moins mesuré… « Contrairement à tous les scrutins présidentiels passés, les questions politiques et idéologiques ont été très peu présentes, constate-t-il, pendant les deux premières semaines de la campagne de cette présidentielle 2024 ».Le poids économique…Enfin on revient au Point Afrique qui note qu'« économiquement, la rhétorique autoritaire algérienne a les moyens de calmer les frustrations nationales. (…) Depuis le début de la campagne, le candidat Tebboune multiplie les promesses (création de 450 000 emplois d'ici à 2026, augmentation de l'allocation chômage de 15 000 à 20 000 dinars algériens, augmentation du salaire des fonctionnaires, création de 4 millions de logements sociaux…) ».En revanche, « à Tunis, aucune marge de manœuvre, aucun dinar pour proposer l'esquisse d'un espoir pour une jeunesse qui, massivement, souhaite quitter le pays ».

Revue de presse Afrique
À la Une: «Algérie-Tunisie: deux pays, une élection, zéro espoir…»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 4:08


C'est le titre, pour le moins incisif, du Point Afrique, alors qu'on s'apprête à voter en Algérie et en Tunisie pour la présidentielle.« Samedi, les Algériens voteront. Le 6 octobre prochain, les Tunisiens feront de même, relève le journal. L'Algérie ? Un peu plus de 45 millions d'habitants, un territoire vaste comme quatre fois la France, des finances dopées aux hydrocarbures, près de 69 milliards de dollars de réserves de change, 3e PIB d'Afrique. Sur son flanc droit, la Tunisie, 965 kilomètres de frontières communes, 11,8 millions d'habitants, quasiment pas d'hydrocarbures, un territoire quatorze fois plus petit que l'Algérie, 8 milliards de réserves de changes ».Pas de contestation !Voilà pour le tableau économique. Et sur le plan politique, c'est le même constat pour les deux pays, note Le Point Afrique : « les élections présidentielles en Algérie et en Tunisie ont le même objectif : conforter le statu quo autoritaire et le même climat répressif des opposants. (…) Tout a été mis en œuvre pour que le président sortant – l'un s'appuyant sur l'armée (en Algérie), l'autre sur la police et la garde présidentielle (en Tunisie) – soit réélu sans l'ombre d'une contestation. La plupart des candidats à l'élection ont été recalés, le "système" n'en retenant que deux pour affronter celui qui doit être réélu. Les journalistes exerçant leur esprit critique ont été placés en détention provisoire afin de calmer d'éventuelles ardeurs. La mise en scène électorale a été soignée mais la peinture sèche avec peine, relève encore Le Point Afrique. L'Algérien Abdelmadjid Tebboune affrontera un candidat socialiste et un candidat islamiste quand le Tunisien Kaïs Saïed doit affronter deux inconnus, dont le seul fait de gloire est de l'avoir soutenu. (…) Aucun débat télévisé n'est prévu ».Un scrutin verrouillé en Tunisie…« Kaïs bétonne son chemin pour rester au palais de Carthage », constate en écho Aujourd'hui au Burkina Faso. « Kaïs Saïed a arrêté les règles du jeu, dont il maîtrise complètement la mécanique. Le seul candidat qui pouvait lui opposer un challenge (…) figure parmi les 3 recalés. (…) C'est donc une présidentielle sur laquelle le sortant a apposé un gros verrou, dont lui seul possède la clef. (…) En réalité, depuis juillet 2021, avec la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et du parlement, Kaïs Saïed avait mis déjà sa candidature sur orbite, sur le chemin d'une victoire sans coup férir ».… et en AlgérieLe journal en ligne Le Matin d'Algérie, l'un des rares médias critiques du pays, ne mâche pas ses mots… « L'heure est grave, s'exclame-t-il. Au bout de 5 ans au pouvoir, le président Tebboune a liquidé l'espoir naissant du Hirak et défait moralement les Algériens. Avec ce bilan, soutenu par son clan, il s'emploie à rester à la tête de l'Algérie. L'homme est d'une incompétence sans fond, poursuit Le Matin d'Algérie. Et pourtant il est aux affaires depuis décembre 2019 et s'apprête à 79 ans à rempiler pour 5 ans. (…) Malgré les urgences nombreuses et criantes, le chef de l'État continue de parler d'un second mandat, comme si le premier ne lui avait pas suffi pour plonger le pays dans le coma. (…) Jamais, fustige encore le journal, l'Algérie n'a connu autant d'émigration, de fuite à l'étranger par tous les moyens. Le défaitisme ronge la matière grise les potentiels créateurs de richesses. En la matière, Tebboune aura réussi l'échec ».Le site d'information algérien TSA reste, lui, pour le moins mesuré… « Contrairement à tous les scrutins présidentiels passés, les questions politiques et idéologiques ont été très peu présentes, constate-t-il, pendant les deux premières semaines de la campagne de cette présidentielle 2024 ».Le poids économique…Enfin on revient au Point Afrique qui note qu'« économiquement, la rhétorique autoritaire algérienne a les moyens de calmer les frustrations nationales. (…) Depuis le début de la campagne, le candidat Tebboune multiplie les promesses (création de 450 000 emplois d'ici à 2026, augmentation de l'allocation chômage de 15 000 à 20 000 dinars algériens, augmentation du salaire des fonctionnaires, création de 4 millions de logements sociaux…) ».En revanche, « à Tunis, aucune marge de manœuvre, aucun dinar pour proposer l'esquisse d'un espoir pour une jeunesse qui, massivement, souhaite quitter le pays ».

Cultures monde
Algérie, la nation verrouillée 1/4 : Présidentielle : un scrutin sans illusion

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 58:23


durée : 00:58:23 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Promis gagnant de l'élection présidentielle du 7 septembre, Abdelmadjid Tebboune entend bien tenir les rênes du pouvoir algérien un mandat de plus. Cinq ans après le mouvement du Hirak qui appelait à plus de démocratie, pourquoi la vie politique algérienne est-elle toujours si verrouillée ? - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Massensen Cherbi Docteur en droit de l'Université Paris II Panthéon-Assas, auteur d'Algérie aux éditions De Boeck Supérieur (2017).; Amel Boubekeur Sociologue et chercheuse invitée au programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à l'ECFR; Farid Alilat Journaliste à Jeune Afrique.

Invité Afrique
Algérie: «Le président Tebboune est assuré d'avoir un 2e mandat, sans même présenter un programme»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 9:07


En Algérie, la présidentielle se tient dans moins de deux semaines, le 7 septembre 2024. Le chef de l'État sortant, Abdelmadjid Tebboune, qui brigue un second mandat, affrontera deux autres candidats, Abdelaali Hassani Cherif du parti islamiste MSP, et Youcef Aouchiche du parti historique FFS. Le scrutin semble tourner en faveur du président Tebboune, vu comme le grand favori de cette élection. Une analyse que partage le politologue Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen de Genève. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : Le président Abdelmadjid Tebboune est présenté comme le grand favori de ce scrutin. Est-ce dû à son bilan ou plutôt à l'absence d'une alternative crédible ?Hasni Abidi : Il n'existe pas de candidature en mesure de menacer le renouvellement de son mandat présidentiel. Le deuxième élément, c'est que Tebboune a réussi à obtenir le soutien de l'administration puisqu'il est président en exercice. Il a réussi à apaiser la relation avec l'institution militaire. Ces éléments-là font que le président Tebboune est assuré d'avoir un deuxième mandat sans même présenter un programme ou faire une grande campagne électorale, sans compter la grande indifférence de la population algérienne face à ce scrutin présidentiel.Justement, vous évoquiez une grande indifférence. Or, apparemment l'un des grands enjeux de cette élection présidentielle, c'est la participation. Vous pensez donc qu'on peut s'attendre à un fort taux d'abstention ?Je dirais que l'abstention est le seul enjeu de cette élection présidentielle. Il faut rappeler que cette élection est la première et la plus importante après le mouvement populaire algérien « Hirak ». Les abstentionnistes sont considérés comme le premier parti politique d'Algérie. Déserter les urnes, c'est une position politique, ce n'est pas une position de neutralité, c'est plus qu'une indifférence avec la chose politique. Et c'est pourquoi le pouvoir algérien tente, avec des directions électorales régionales à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, de mobiliser les électeurs. Le président Tebboune a besoin d'un score élevé à la fois de participants, mais aussi de voix parce qu'il se souvient que lors des présidentielles, mais aussi lors du référendum sur la Constitution, ni le taux de participation ni le vote favorable n'étaient un score confortable pour le président Tebboune.Le mandat du président Tebboune a été marqué par une restriction des libertés : des journalistes en prison, des opposants et des personnalités politiques interpellés et arrêtés... Est-ce qu'on peut s'attendre à un respect réel de ces libertés pour ce second mandat éventuel ?Aujourd'hui, la politique ne s'exerce presque plus en Algérie et il y a énormément de restrictions qui frappent les partis politiques, les syndicats, mais aussi la presse. Il est important pour l'Algérie de revoir sa copie en matière de libertés publiques et privées. Un État comme l'Algérie ne peut pas avoir peur d'un journal ou d'un éditorialiste. Aujourd'hui, il est difficile d'accepter que les journalistes soient limités dans leurs mouvements ou dans leur travail en raison d'un point de presse ou d'un post sur les réseaux sociaux. Ce qui est attendu du président Tebboune, c'est qu'il donne aussi à la question des libertés, à la question de l'exercice libre de la politique, la place qu'elle mérite.Il y a quelques semaines, la France et l'Algérie se sont une nouvelle fois déchirées, cette fois-ci sur le cas du Sahara occidental. La présidence entretient de très mauvaises relations avec la junte malienne. À l'est, il y a une crise ouverte avec le maréchal libyen Khalifa Haftar. S'il est réélu, de quelle manière le président Tebboune compte-t-il repositionner l'Algérie sur le plan diplomatique ?L'usage politique que fait le président Tebboune de ces crises, c'est plutôt pour dire « Je suis l'homme de la situation » et que l'Algérie vit dans un contexte régional très tendu face à des mutations importantes, des secousses sur le plan politique, sécuritaire mais aussi social dans son environnement régional le plus proche la Tunisie, la Libye… Vous avez mentionné les pays du Sahel, il y a aussi la guerre en Ukraine qui a été plutôt une aubaine pour le président et pour l'État avec le retour de l'Algérie comme un fournisseur fiable pour les marchés européens, ce qui lui assure des revenus importants.Fournisseur en hydrocarbures, je suppose…Oui, bien sûr, en hydrocarbures et surtout le gaz algérien qui est devenu une denrée très demandée par les pays européens. En revanche, l'usage politique de cet environnement troublé doit aussi pousser l'Algérie à réfléchir sur les contours de sa nouvelle diplomatie, sa nouvelle politique étrangère. L'Algérie ne peut que justement donner la priorité absolue d'abord à ce qui se passe en Libye, on a bien vu l'avancée de l'armée du maréchal Haftar jusqu'à la frontière algérienne, la situation avec le Niger, avec le Mali et bien sûr la relation aussi tendue avec le Maroc. Certes, l'Algérie a brillé au Conseil de sécurité puisqu'elle est membre non permanent dans le dossier de Gaza. Mais je pense que les questions régionales constituent une priorité de premier niveau pour le président de Tebboune dans son deuxième mandat.

Le débat africain
Quelle Algérie à l'aube de la présidentielle ?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 39:00


À deux semaines de la présidentielle anticipée algérienne, comment se porte le pays sous l'ère Abdelmadjid Tebboune ? Stabilité, sécurité, jeunesse… Quel bilan depuis son accession au pouvoir ? Le locataire du palais d'El Mouradia est-il parvenu à améliorer la situation socio-économique ? Qu'en est-il des libertés en 2024 en Algérie ? Les voix discordantes du Hirak peuvent-elles toujours s'exprimer ? Quel positionnement pour l'Algérie en Afrique et dans le monde ? Avec la participation de : - Akram Belkaïd, journaliste, rédacteur en chef au Monde diplomatique, auteur de L'Algérie, un pays empêché [en 100 questions]  (Éd. Tallandier)- Kader Abderrahim, journaliste, maître de conférence à Sciences Po Paris et directeur de recherches à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe (IPSE).

Les matins
Élections algériennes : cinq ans après les espoirs du Hirak

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 22, 2024 39:49


durée : 00:39:49 - L'Invité(e) des Matins d'été - par : Julie Gacon - En Algérie, la campagne présidentielle du 7 septembre entame son huitième jour. À moins d'un coup de théâtre, c'est Abdelmadjid Tebboune, l'actuel président qui devrait en sortir victorieux. Cinq ans après le Hirak, sa réélection fait craindre la stagnation de la vie politique algérienne. - invités : Farida Souiah Politiste, EMlyon Business School et fellow à l'institut Convergences Migrations; Kader Abderrahim Maître de conférences à Sciences Po Paris

Invité Afrique
Algérie: «La priorité du régime aujourd'hui, c'est d'empêcher que le Hirak ne renaisse»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 7, 2024 9:34


En Algérie, c'est dans un mois, jour pour jour, que la présidentielle aura lieu. Le chef de l'État sortant, Abdelmadjid Tebboune, affrontera deux autres candidats, Hassani Cherif du parti islamiste MSP, et Youcef Aouchiche du parti historique FFS. Est-ce qu'une alternance est possible, au moment où trois candidats recalés et 68 autres personnes viennent d'être arrêtés pour des accusations de trafic de parrainages de candidatures ? Akram Belkaïd est rédacteur en chef au Monde diplomatique et ancien chroniqueur au Quotidien d'Oran. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Lors de sa première candidature en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune avait le soutien du chef d'état-major de l'époque, Ahmed Gaïd Salah, mais celui-ci est décédé. Est-ce que le président Tebboune a aujourd'hui le même soutien de la part du nouveau chef d'état-major Saïd Chengriha ?Akram Belkaïd : Au vu des événements de ces dernières années, on peut dire qu'effectivement, il y a une espèce de tandem qui s'est mis en place avec un président qui n'a pas souffert de contestations en interne et un chef d'état-major qui est tout aussi présent que son prédécesseur. Donc il suffit de regarder les informations en Algérie pour voir que l'activité du président de la République est bien couverte, mais que celle du chef d'état-major l'est tout autant. Donc, on a une espèce de tandem qui fonctionne plutôt bien et on n'a pas de signes de tension entre les deux partis.Quand Abdelmadjid Tebboune a été élu en 2019, l'Algérie était en plein bouillonnement politique, c'était le Hirak avec des milliers de personnes dans les rues tous les vendredis. Or, aujourd'hui, les Algériens semblent être retombés dans une profonde apathie. Comment expliquez-vous ce phénomène ?Oui, c'est la répression qui s'est mise en place. Beaucoup de gens sont en prison et le régime aujourd'hui, sa grande urgence, sa priorité, c'est d'empêcher que le Hirak ne renaisse. Et donc toute initiative, susceptible de créer de l'agitation ou de la contestation, est dûment combattue. Et c'est ce qui explique aussi cette apathie visible en Algérie.On vient d'apprendre que 71 personnes soupçonnées d'avoir trempé dans un trafic de parrainage de candidats ont été arrêtées sur décision du Parquet d'Alger. Parmi ces personnes, il y aurait trois candidats recalés pour la prochaine élection, notamment la femme d'affaires Saïda Neghza. Qu'en pensez-vous ?Là, on atteint un point totalement incroyable, je dirais. C'est-à-dire que même un processus de recherche de parrainages peut être entaché ou serait entaché par rapport à trois candidats qui, en plus, ne représentent presque qu'eux-mêmes. Donc c'est le genre d'épisodes qui, à mon avis, vont renforcer l'idée, dans l'esprit de nombreux Algériens, qu'il n'y a rien à gagner à aller s'aventurer dans le monde de la politique et de la contestation.D'où le risque d'une forte abstention le 7 septembre prochain ?Effectivement, l'abstention, c'est le point important. Ces derniers scrutins ont tout de même été marqués par une très, très, très forte abstention. Beaucoup d'Algériens sont très réticents à s'engager une nouvelle fois dans une contestation. Donc, la meilleure manière dans ce genre de situation, c'est de voter avec les pieds, de s'abstenir, de démontrer que ce n'est pas une raison pour aller offrir un plébiscite au candidat du pouvoir. Et donc le taux d'abstention sera un élément intéressant à analyser le soir du 7 septembre.Les deux seuls candidats autorisés à se présenter cette année face au président sortant, c'est Hassani Cherif du parti islamiste MSP, et Youcef Aouchiche du parti FFS, très implanté en Kabylie. Quelles sont leurs chances respectives ?À moins d'un séisme majeur dans la vie politique algérienne et dans les tréfonds du système, personne ne pense que ces deux personnes vont être élues. Soyons clairs là-dessus.Donc, vous avez deux personnalités qui représentent néanmoins des courants politiques importants dans la société. Hassani Cherif, c'est le Mouvement de la société pour la paix, c'est une certaine vision de l'islamisme, une certaine vision du nationalisme algérien aussi. Le Front des forces socialistes de Monsieur Aouchiche, ce n'est pas que la Kabylie, c'est aussi tout ce que l'Algérie peut compter comme esprit moderniste, laïc, plutôt engagé à gauche.Donc ce ne sont pas non plus des courants politiques marginaux. Et c'est d'ailleurs intéressant de voir que le régime a toléré ou a laissé faire et a accepté que ces deux courants puissent figurer.Donc ce ne sont pas simplement des cautions du régime ?On pourrait l'interpréter comme ça, mais je pense que ce serait être, je dirais, insultant à l'égard de ces deux hommes politiques, parce qu'ils représentent des mouvements politiques réels, et je pense qu'eux-mêmes ne sont absolument pas dupes du résultat à venir. Mais ce sont deux partis, le MSP et le FFS, qui ont estimé qu'il valait mieux être présents dans ce scrutin plutôt que de le boycotter. Parce que la vie politique algérienne est tellement compliquée quand vous êtes dans l'opposition, quand vous n'êtes pas dans le sérail, que le fait de pouvoir participer à une campagne électorale pour la présidentielle est une opportunité à ne pas gâcher.À lire aussiPrésidentielle en Algérie: «il n'y a pas d'alternative crédible» à Abdelmadjid Tebboune

Invité Afrique
Brahim Oumansour: l'Algérie doit «redoubler d'ingéniosité pour maintenir son poids géopolitique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 18, 2024 4:19


Dotée d'un fort potentiel géostratégique, économique et humain, l'Algérie, deuxième puissance militaire d'Afrique et dixième plus grande productrice de gaz dans le monde, ambitionne de revenir sur le devant de la scène internationale. Non sans défis et difficultés, comme le détaille Brahim Oumansour, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), à l'occasion de la sortie de son recueil L'Algérie, un rebond diplomatique, aux éditions Eyrolles, paru en novembre 2023.  RFI : L'Algérie a connu un repli diplomatique sous l'ère Bouteflika, et ce, malgré le rebond qu'a connu le pays dans les années 2000. Depuis sa chute, suite au Hirak, Alger tente de revenir sur la scène internationale et régionale. Est-elle aujourd'hui capable de faire face aux bouleversements qui l'entourent ?  Brahim Oumansour : Alger fait face à plusieurs défis, car la région et le monde ont beaucoup évolué et les nouvelles configurations [sont] marquées, notamment, par la montée de puissances régionales, avec une diplomatie plus agressive, plus active dans la région. Et puis la situation est tendue entre l'Occident et la Russie, et cela impacte directement les rapports qu'entretient Alger avec ses différents partenaires, que ce soit avec l'Union européenne ou avec les Russes et, plus largement, avec d'autres puissances régionales et internationales. Justement, la relation entre Alger et certains pays de la région est animée par la lutte hégémonique et le leadership régional, cela met-il parfois la diplomatie algérienne en difficultés ? Certainement. Il faut rappeler que la relation entre l'Algérie et les Émirats arabes unis est aussi impactée par les nouvelles reconfigurations régionales, notamment depuis la normalisation entre le Maroc et Israël, voulue par les États-Unis pour renforcer un axe entre les États-Unis, Israël, les Émirats arabes unis et le Maroc pour agir sur tout l'axe Moyen-Orient et Maghreb. Et cela, bien évidemment, rajoute des défis supplémentaires à la diplomatie algérienne. L'Algérie s'inquiète pour sa sécurité. L'instabilité règne dans plusieurs pays voisins – le Mali, le Niger, la Libye –, elle croit à une politique sécuritaire pour la stabilité de la région, mais elle plaide toujours pour la non-ingérence. Comment réconcilier ce principe avec l'impératif sécuritaire imposé par la situation régionale ? En effet, l'instabilité régionale fait partie de ces défis qui bouleversent, en quelque sorte, l'héritage de la politique étrangère algérienne qui a toujours été constante sur le principe de non-ingérence. Mais l'instabilité même de ses frontières, notamment sud, avec le Mali, le développement qu'on observe récemment avec le coup d'État et les nouveaux dirigeants maliens qui veulent résoudre la crise malienne par une solution militaire et une offensive militaire sur le Nord, par exemple, inquiète beaucoup Alger. Et puis l'instabilité, plus largement, d'autant plus avec l'arrivée d'acteurs étrangers à cette région – la présence de Wagner, du groupe paramilitaire russe, et puis d'autres États, les Émirats arabes unis, qui sont très présents, la Turquie… – la présence étrangère à ses frontières inquiète beaucoup Alger et cette inquiétude se traduit, notamment cette année, par l'augmentation du budget militaire qui a plus que doublé. Aujourd'hui, on sent chez les dirigeants algériens un sentiment d'encerclement par rapport à cette instabilité régionale. Alger pèse-t-elle moins aujourd'hui au Sahel ? La crise avec le Maroc a-t-elle affaibli son influence dans cette zone ? Le poids diplomatique de l'Algérie reste encore important au Sahel. Alger continue à soutenir, y compris économiquement, certains pays du Sahel. Cela contribue, bien sûr, à renforcer les liens entre l'Algérie et ces pays. Mais, bien évidemment, elle fait face à la concurrence, notamment de la politique africaine du voisin marocain et puis d'autres acteurs qui ont bouleversé la géopolitique africaine, en quelque sorte, et qui ont incité les États africains à diversifier leurs partenaires, ce qui exige de la diplomatie algérienne beaucoup plus d'activisme et, je dirais, d'ingéniosité pour maintenir son poids, voire l'approfondir. 

Thursday Breakfast
Webb Dock Picket Reflections, VALS Invasion Day Webinar 2024, Janet Galpin at Tunnerminnerwait and Maulboyheenner Commemoration, Uncle Coco on Sovereignty and Liberation, Black Peoples Union on ReCONciliation

Thursday Breakfast

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024


 Acknowledgement of Country// Headlines// Declan Furber Gillick, Arrernte writer and political organiser and representative of the Black Peoples Union, spoke with Inez about last weekend's community picket of Webb Dock in Port Melbourne. The picket, organised by activists including those from Unionists for Palestine, Free Palestine Melbourne, WACA and Black Peoples Union, successfully prevented the docking and unloading of Israeli shipping company Zim's vessel Ganges for multiple days. This conversation touched on campaign wins and the importance of material anti-colonial solidarity in the face of Israel's genocide of Palestinians in Gaza.// Nerita Waight, Yorta Yorta, Ngarrindjeri and Taungurung person and CEO of the Victorian Aboriginal Legal Service, joined us to discuss VALS' 2024 Invasion Day webinar, which will run today from 4PM AEDT. This year's discussion will focus on treaties and First Nations justice, with overseas First Nations legal expert Andrea Hilland KC, member of the Nuxalk Nation on the Pacific Coast of Canada, and Ngāti Kahungunu academic Dr Carwyn Jones, joining Nerita and Rueben Berg, Gunditjmara man and co-chair of the First Peoples' Assembly of Victoria. Registrations for today's conversation are still open at tinyurl.com/ID24webinar.// Boon Wurrung Elder Janet Galpin gave a Welcome to Country and discussed her ancestor Mannalargenna at the annual Tunnerminnerwait and Maulboyheenner Commemoration held this past Saturday the 20th of January at the corner of Victoria and Franklin Streets in Melbourne's city. Tunnerminnerwait and Maulboyheenner were two Tasmanian Aboriginal freedom fighters who were brought to and hanged in Victoria, the first people to be officially executed in Melbourne.// We heard an excerpt of the plenary discussion between Wayne Coco Wharton and Djuran Bunjileenee Robbie Thorpe, held on day two of the Australian Student Environment Network's Victoria Training Camp last week. In this segment, Uncle Coco speaks about honouring a legacy of First Nations resistance and what it means to keep fighting for freedom against the genocidal Australian colony. Follow Treaty Before Voice for updates on how to keep supporting sovereign First Nations resistance organising guided by staunch, lifelong activists including Uncle Coco and Uncle Robbie, on both Invasion Day and year-round.// We listened back to a segment from a webinar co-convened by Hirak and Black Peoples Union on Saturday the 20th of January titled 'Towards anti-colonialism, anti-imperialism and liberation'. The event featured Keiran Stewart-Assheton and Leah House of Black Peoples Union in conversation with Amal Naser, Jamal Nabulsi and Lina Koleilat of the Palestinian collective Hirak. The excerpt we'll play today includes commentary by Keiran and Leah on decolonizing your mind, what real solidarity means, and debunking the con of reconciliation.//

Invité Afrique
Yasmina Khadra, soutien du journaliste algérien Ihsane El Kadi: «Arrêter quelqu'un pour ses idées, c'est horrible»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 7:03


En Algérie, voilà plus d'un an que le journaliste Ihsane El Kadi est en prison. Le patron du journal Maghreb Emergent a été condamné en juin dernier à cinq ans de prison ferme officiellement pour « réception de fonds de l'étranger (...) susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l'État ». Pour sa libération, de nombreuses personnalités se mobilisent, comme Annie Ernaux, prix Nobel de littérature. Aujourd'hui, trente personnalités algériennes signent un appel. Parmi elles, le célèbre écrivain Yasmina Khadra. RFI : Pourquoi avez-vous signé ce dernier appel en faveur d'Ihsane El Kadi ?Yasmina Khadra : C'est la moindre des choses. Il faut essayer, de temps en temps, de soutenir les gens qui sont dans le désarroi le plus complet. Je ne sais pas ce qu'on lui reproche exactement, mais s'il a été arrêté pour ses idées, ce serait vraiment horrible, parce que quelqu'un qui n'est pas d'accord avec vous n'est pas forcément votre ennemi. Il a seulement une conception du monde qui est différente de la vôtre et c'est tout.À la tête du média Maghreb émergent, Ihsane El Kadi est l'une des grandes figures de la presse indépendante algérienne. On se souvient qu'il a couvert de très près le mouvement Hirak, qui a fait tomber Abdelaziz Bouteflika en 2019. Pourquoi cet acharnement contre lui, à votre avis ?Je n'en sais rien, moi. Je ne l'ai pas rencontré, je ne le connaissais pas personnellement, mais je savais ce qu'il faisait et j'avais beaucoup de respect pour son charisme et pour sa droiture en tant que journaliste. Mais vous savez, en Algérie, maintenant, n'importe qui peut être arrêté pour n'importe quoi, c'est ça qui me chagrine, c'est que je ne comprends pas comment un pays qui a traversé tant de déconvenues, tant de misère, tant de guerres, tant d'horreur puisse encore, aujourd'hui, ne pas comprendre où est son salut. Et le salut, c'est dans l'agir et dans la pensée, le salut est dans les idées, il n'est pas dans la répression, il n'est pas dans la tyrannie. Il y a des façons de travailler avec un peuple : ou on l'élève, ou on le dresse. On élève les grandes races et on dresse les espèces. J'espère qu'un jour, on essaiera d'élever ce peuple.Vous avez cru, d'ailleurs, à une vraie libération en 2019, au moment du mouvement Hirak. Vous avez dit vous-même : « En Algérie, l'heure de vérité a sonné. »Oui, mais quelle vérité malheureusement ? La vérité, elle est là, aujourd'hui. Ce peuple qui s'est réveillé, je le dis depuis le début, il lui fallait un groupe de personnes ou une personne assez charismatique pour incarner les revendications légitimes d'un peuple, mais c'était juste des marches qui n'étaient pas vraiment bien entourées. Et puis, quand il n'y a pas de discipline dans une marche, il y a des infiltrations, c'est comme ça que le Hirak a été torpillé. Au lieu de chercher à aller vers l'essentiel, c'est-à-dire de libérer l'Algérie de toutes les tyrannies, on a commencé à revendiquer des choses alors que ce n'était pas le moment de les revendiquer – par exemple, le séparatisme, l'islamisme, ou je ne sais quoi. Il fallait d'abord se réapproprier l'Algérie et, après, construire une véritable démocratie capable de faire avancer les choses pour le peuple algérien.Alors la mise en prison d'Ihsane El Kadi suscite une émotion internationale, des appels à sa libération ont été lancés par de nombreuses personnalités – aux États-Unis, Noam Chomsky, en Grande-Bretagne, Ken Loach, en France…Il ne faut pas qu'ils interviennent, ces gens-là. Ce n'est pas comme ça qu'ils vont essayer d'intimider l'Algérie. Il faut que les Algériens se prennent en charge, parce qu'il y a des gens qui ne sont pas en odeur de sainteté en Algérie, donc il faut faire très attention. Ce qu'on voudrait, c'est que le président Tebboune puisse nous écouter nous, les Algériens, parce que les hautes sphères algériennes sont tellement susceptibles que, lorsqu'il y a des interventions de certaines personnes ou de certains mouvements ou associations qui ne sont pas tellement appréciés en Algérie, ça peut se retourner contre la personne qu'on essaie de libérer. Donc il faut rester algérien.Et c'est pour ça, Yasmina Khadra, que vous signez cet appel aux côtés de 29 autres personnalités algériennes…Parce que c'était dans l'urgence, autrement, il y aurait eu beaucoup d'autres Algériens qui voudraient se joindre à cette liste, mais je crois que c'est suffisant.Dont, parmi ces personnalités, la grande combattante pour l'indépendance, Louisette Ighilahriz ?Oui, c'est la référence historique, cette dame. Elle n'est pas seulement la grande combattante, c'est la référence historique. C'est l'une des dernières bannières de la guerre de libération en vie. Sa voix doit compter, elle doit compter par respect pour son charisme, pour son engagement, pour son combat de tous les jours, et c'est comme ça, peut-être, qu'il faudrait assagir les hautes sphères algériennes. Il faut qu'elles reprennent conscience des responsabilités face à l'Histoire et face au peuple algérien.Et cette année, Yasmina Khadra, c'est l'année de l'élection présidentielle, c'est au mois de décembre prochain, élection à laquelle sera sans doute candidat Abdelmadjid Tebboune. Est-ce que vous espérez un geste de clémence cette année 2024 ?Moi, je n'aime pas le mot « clémence ». Moi, j'aime plutôt la raison, un geste de raison. La clémence, personne n'est Dieu, on n'est pas là pour attendre, pour quémander la pitié, ou je ne sais quoi. Moi, je veux que les hautes sphères, et surtout le président Tebboune, redeviennent raisonnables. Il a vécu lui aussi tant d'injustice, il a été moqué, il a été écarté, il a été viré, il a été houspillé. À lui, aujourd'hui, de se souvenir de tout ça et de ne pas tomber dans ses propres travers. Il faut qu'il essaie de se libérer lui-même de tout ce qu'il a subi et être président, être dans la raison, être constamment dans la raison. Ce qu'il faut, c'est la raison, la sagesse.

Cultures monde
Foot africain : miroir du continent 3/4 : Les stades algériens, des tribunes politiques

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 17, 2024 57:42


durée : 00:57:42 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Du soutien à la Palestine au rôle des supporters dans le mouvement social du Hirak, le foot algérien reste politisé. Les clubs, très populaires, sont peu professionnalisés et restent sous la coupe de l'État. Une manière de contrôler les contestations des supporters ? - invités : Akram Belkaïd Journaliste au Monde Diplomatique.; Fateh Chemerik Maître de conférences à l'Université Catholique de l'Ouest Bretagne Sud et chercheur au Gresec (Groupe de recherche sur les enjeux de la communication est un centre de recherche en sciences de l'information et de la communication) de l'Université Grenoble Alpes.; Suzan Gibril Chercheuse à l'Université libre de Bruxelles, au CEVIPOL, laboratoire OMAM (Observatoire des Mondes Arabes et Musulmans

Invité Afrique
Algérie: «Nadir Larbaoui va devoir restaurer la confiance des citoyens sur le pouvoir d'achat»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2023 4:10


En Algérie, Abdelmadjid Tebboune a changé de Premier ministre le 11 novembre. Nadir Larbaoui a remplacé à Aymen Benabderrahmane qui était en poste depuis juin 2021. Discret, ce dernier était la cible de critiques à peine voilées de la part du chef de l'État. Son successeur est un ancien diplomate, âgé de 74 ans, proche d'Abdelmadjid Tebboune. Il était jusque-là son directeur de cabinet au palais El-Mouradia. Ce revirement ministériel intervient à treize mois de l'élection présidentielle. Comment analyser ce changement ? Entretien avec Dalia Ghanem, analyste à l'European Union Institute for Security Studies (EUISS). RFI : Dalia Ghanem, la nomination de Nadir Larbaoui au poste de Premier ministre marque-t-elle le coup d'envoi de la campagne du président Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection ?Dalia Ghanem : Oui, absolument. Ce n'est pas une surprise parce que cela fait déjà quelques mois que le président Abdelmadjid Tebboune n'était pas très content avec son ancien ministre Aymen Benabderrahmane. Par contre, il y a une surprise sur le profil du nouveau Premier ministre. Il a une grande et belle carrière de diplomate. Avant cela, il a été directeur du cabinet. On dit que c'est l'homme de confiance du président Abdelmadjid Tebboune. Donc, il n'a pas le profil qu'on peut attendre. Certains lui reprochent déjà de ne pas connaître assez bien les dossiers de la politique algérienne intérieure. Mais je pense qu'il faut donner quand même sa chance à Nadir Larbaoui.Vous le disiez, Nadir Larbaoui était jusque-là directeur de cabinet du président. Il était perçu comme un Premier ministre bis. Son arrivée à la primature signifie-t-elle qu'Abdelmadjid Tebboune souhaite désormais s'appuyer sur son clan à un an de la présidentielle ?Oui, je pense qu'on peut faire aussi cette lecture. Il n'a pas encore annoncé sa candidature, cela ne saurait tarder. Les élections présidentielles sont toujours des moments charnières en Algérie, surtout là un peu plus qu'avant. Il faut rappeler aussi qu'il y a eu le Hirak en 2019 [Mouvement populaire opposé à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat à la présidence], que Abdelmadjid Tebboune a été mal élu si j'ose dire. Depuis, la rue a changé d'opinion, mais il y a quand même encore la peur du renouveau de la contestation. Donc, effectivement, l'élection présidentielle est dans tous les esprits.Est-ce à dire que le nouveau Premier ministre va mettre l'accent sur l'économie et le social ?Absolument ! Je pense que la question sociale n'était pas au cœur du Hirak lorsqu'il a commencé. Mais si le Hirak devait revenir, la question sociale va être au cœur de ce Hirak. Et donc, Nadir Larbaoui a plusieurs dossiers qui l'attendent, notamment le pouvoir d'achat des Algériens, les investissements, les exportations et aussi ce qu'on appelle maintenant la raréfaction suspecte de certains produits. On a vu quand même beaucoup de produits alimentaires disparaître pour des raisons qu'on ignore. Et donc, il va falloir aussi restaurer la confiance notamment avec les entrepreneurs et les opérateurs économiques qui souffrent d'une bureaucratie très lourde. Il va falloir aussi rassurer les investisseurs étrangers. Mais la première mission sera de restaurer la confiance avec le citoyen algérien concernant surtout le pouvoir d'achat.Sur les événements à Gaza, l'Algérie a pris fait et cause pour le Hamas. Ce positionnement très marqué peut-il évoluer avec l'arrivée de cet ancien diplomate Nadir Larbaoui ?On entend dire de Larbaoui qu'il a une ligne très nationaliste. Je pense qu'il y a deux questions sur lesquelles Alger ne changera pas d'avis : c'est la cause palestinienne et la cause sahraouie [soutien au Front Polisario, mouvement de libération du Sahara occidental]. La politique étrangère de l'Algérie vis-à-vis de ces deux questions a toujours été très cohérente. Donc, il y aura un soutien inconditionnel à la cause palestinienne. Maintenant, quelle forme il va prendre ? Tout dépendra aussi de l'évolution de la situation à Gaza, mais aussi de la position des voisins arabes sur la question.Mais est-ce que cette position radicale de l'Algérie sur ce sujet ne fragilise-t-elle pas le pays sur un plan international ?Je pense que ce n'est pas une question que le leadership algérien se pose, c'est-à-dire comment va être perçu notre soutien inconditionnel à la Palestine. Il peut être, oui, effectivement comme vous avez employé le mot « radical ». Je pense qu'ils vont garder cette ligne, même si cela doit mettre mal à l'aise ou mettre en péril leur relation avec d'autres pays occidentaux, mais pas que. Il y a d'autres pays arabes aussi qui n'ont pas la même ligne, en tout cas pas aussi radicale. Mais je pense qu'Alger ne changera pas d'avis sur cette question palestinienne.

Le Média
Mais que se passe-t-il encore entre la France et l'Algérie ?

Le Média

Play Episode Listen Later Jul 14, 2023 65:08


Y a-t-il de l'eau dans le gaz entre Paris et Alger ? Ca ne serait pas nouveau sauf que Paris a bien besoin du gaz algérien pour réduire sa dépendance au gaz russe dans un contexte de guerre en Ukraine. Et c'est le président de l'Algérie qui aurait cette fois ouvert les hostilités. Par un décret promulgué le 24 mai dernier, Abdelmadjid Tebboune a décidé de réintroduire dans l'hymne national l'usage d'un couplet évoquant la France coloniale et qui était tombé en désuétude depuis 1986. Voici les paroles écrites par le poète algérien, Moufdi Zakaria, en 1955 dans les geôles coloniales françaises qui seront reprises dans l'hymne nationale lors des commémorations officielles en présence du Président de la République : « Ô France ! Le temps des palabres est révolu. Nous l'avons clos comme on ferme un livre. Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre révolution le rendra, Car nous avons décidé que l'Algérie vivra ». Une décision qui n'a pas manqué de faire réagir la classe politique et la presse françaises. La ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, a estimé que cette décision pouvait « apparaître à contretemps » et qu'il fallait replacer « cela dans son contexte de la décolonisation ». “ Pourquoi étendre l'usage d'un hymne qui date d'une autre époque au moment même où le président de la République Emmanuel Macron et le président Tebboune ont décidé, à l'été dernier, de donner un nouvel élan à nos relations ? ». C'est une question que pose la cheffe de la diplomatie française et avec elle des journalistes très remontées contre le chef d'état algérien accusé d'être anti-français dans Marianne et francophobe dans le nouvel obs.Ce qui fait dire à Yazid Ben Hounet, anthropologue, chargé de recherche au CNRS et auteur de "Hirak, propagande et propagande médiatique", que les journalistes en France ne comprennent pas l'Algérie. On lui a donc demandé de bien vouloir nous aider à comprendre et nous expliquer pourquoi les relations entre Alger et Paris sont de nouveau tendues. Et pas seulement avec Alger, la France est également en froid avec le Maroc. Tandis que le Maroc est en conflit avec l'Algérie. On tente de décrypter tout ça, c'est l'heure de l'entretien d'actu ! ▶ Soutenez Le Média :

Allô 213

En février dernier, l'Algérie a célébré le quatrième anniversaire du mouvement pacifiste et contestataire : le Hirak. Le hirak, qui veut dire mouvement en arabe standard, renvoie au soulèvement des Algériens contre un président immobile et invisible qui, en 2019, annonce vouloir briguer un cinquième mandat après vingt ans à la tête du pays. C'est la goutte d'eau pour les Algériens qui décident de manifester. Ils sont des millions à avoir battu le pavé, à coup de slogans inventifs et ingénieux. Le 2 avril 2019, Bouteflika quitte la présidence, mais les manifestations ne cessent pas. Quatre ans après, l'Algérie a énormément changé. Et le Hirak, qui s'est essoufflé à cause de la pandémie du Covid-19, reste un lointain souvenir. Mais parce qu'il faut rendre hommage à celles et ceux qui ont bravé la peur et marqué les esprits et l'histoire, Allô 213 revient sur quatre ans de Hirak: des victoires significatives aux désilusions. Pourquoi le Hirak a-t-il éclaté? Quels enjeux a-t-il pu mettre en lumière? Et pourquoi lui confère-t-on ce caractère si exceptionnel, si historique? Pour répondre à ces questions, Donia Ismail a rencontré Omar Benderra, économiste, chargé de la dette extérieure sous le gouvernement de Mouloud Hamrouche entre 1989-1991, consultant et membre de l'association Algeria-Watch.

L’Heure du Monde
Algérie : comment le régime étouffe la société civile

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Mar 9, 2023 22:30


Près de quatre ans après le soulèvement pacifique du Hirak, le régime algérien traque les voix contestataires, poussant de plus en plus d'opposants à l'exil. Dans ce podcast, Madjid Zerrouky et Frédéric Bobin, journalistes au Monde, nous racontent les dessous de cette répression.Un épisode de Claire Leys. Réalisation : Florentin Baume. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.

Droits et libertés | Deutsche Welle
La liberté d'expression mise à mal en Algérie

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Mar 7, 2023 12:30


Des militants du mouvement social Hirak, des membres d'ONG, des journalistes sont sous les verrous en Algérie où les autorités n'apprécient pas les voix jugées critiques.

Almanac – The Oxford Middle East Podcast
Michael Willis on Recent Developments in the Maghreb

Almanac – The Oxford Middle East Podcast

Play Episode Listen Later Jan 17, 2023 34:23


Michael Willis joins Almanac to discuss his new book, Algeria: Politics and Society from the Dark Decade to the Hirak, recent developments in Tunisia and Morocco, and why studying the area “West of Cairo” is of critical importance to Middle East Studies.

Revue de presse française
À la Une: la rentrée de tous les dangers pour le gouvernement

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 4:16


« Cette fois-ci, plus question de tergiverser, s'exclame Le Figaro. Le gouvernement entame 2023 en s'attelant aux derniers préparatifs de sa réforme des retraites. Chantier majeur du quinquennat, les arbitrages seront rendus publics le 10 janvier prochain par la Première ministre, Élisabeth Borne. En attendant, elle recevra - accompagnée de son ministre du Travail, Olivier Dussopt - les partenaires sociaux ce mardi et demain mercredi pour 'poursuivre le dialogue'. » Reste que les syndicats restent vent debout contre cette réforme. De même que les Français… « 'La bataille va être très rude pour le gouvernement', a prévenu hier Frédéric Dabi, le directeur général Opinion de l'IFOP. Seuls 22 % des Français soutiennent un âge de départ légal à la retraite fixé à 65 ans, le cap initial fixé par Emmanuel Macron. Ce qui n'est pas sans rappeler que les plus gros mouvements sociaux qui ont paralysé le pays ont souvent été liés aux retraites, de 1995 à 2019 en passant par 2010. (…) Les intentions du gouvernement sont d'autant plus périlleuses, pointe encore Le Figaro, qu'elles s'inscrivent dans un contexte économique difficile. Le pic d'inflation est attendu au premier semestre 2023 par la Banque de France. Augmentation du gaz le 1er janvier, augmentation de l'électricité le 1er février prochain… Si les prix de gros baissent actuellement, les ménages n'en verront pas tout de suite la couleur. Accentuant le risque d'une colère sociale bien que le bouclier tarifaire plafonne les hausses à 15 %. 'Il ne manque qu'une étincelle', s'alarme Frédéric Dabi. » Il suffira d'une étincelle ? Justement, « la peur de l'étincelle », lance Le Parisien. « On les avait un peu oubliés, mais ils aimeraient refaire parler d'eux. Un nouvel appel à manifester a été lancé pour samedi prochain sous la bannière des Gilets jaunes. La colère des organisateurs tient en cinq mots 'Retraites – 49.3 – Inflation – Énergie – Carburant' et, comme précédemment, ils s'activent sur les réseaux sociaux pour mobiliser. Pour l'instant, le nombre de personnes s'affichant intéressées par cette journée d'action est très faible par rapport aux grandes heures du mouvement. Et les derniers appels du même type avaient fait un flop, les Gilets jaunes se réduisant à une poignée. Mais la période est électrique, comme l'ont fait remarquer récemment certains instituts de sondage. » Et « au-delà de ce qui pourrait se passer sur la réforme des retraites, le gouvernement se montre attentif à tous les signes de tension, quel que soit le secteur. Pour éviter que le feu qui couve ne se réveille. » Et d'après Les Echos, « une partie de l'entourage d'Emmanuel Macron est inquiète. Non parce qu'elle croit au grand soir syndical. Mais parce qu'elle craint la petite mèche allumée dans un coin, qui catalyse soudain et entraîne, en parlant aux tripes d'un grand nombre. Sur la retraite, un mot maladroit, une situation personnelle qui fait écho… par définition, le coup partira d'où on ne l'attendait pas. Ces derniers jours, une actualité nouvelle a vu le jour. Celle des entreprises qui baissent le rideau face aux prix de l'énergie, comme William Saurin. Ou comme ce boulanger de l'Oise qui appelle à la mobilisation après le bond de 12.000 euros de sa facture d'électricité. Un homme qui émeut, dans une activité qui parle à tous : 'C'est d'un cri d'alarme comme celui-là que tout peut partir', prévient un conseiller. » Chine : une gestion désastreuse de la pandémie de Covid A la Une de La Croix : « l'échec de Pékin » ; le quotidien catholique revient sur la flambée de Covid qui embrase la Chine et souligne que « l'échec du régime chinois sur la gestion de la pandémie est d'autant plus patent qu'il a eu recours à des moyens extrêmes. La stratégie 'zéro Covid' fut surtout une politique de libertés zéro, mêlant répression, hyper-surveillance et désinformation. Enfermer les malades – jusqu'à parfois les emmurer ! – n'a fait que retarder la diffusion du virus. Trois ans après l'apparition de ce dernier, la Chine n'a pas su développer un vaccin efficace. Tout cela contredit la propagande d'un régime qui a longtemps présenté les démocraties comme incapables de répondre efficacement au défi du Covid. » Algérie : la fuite en avant répressive du pouvoir Et puis ce coup de gueule du Monde à propos de la situation en Algérie… « La calamiteuse surenchère autoritaire du régime » : c'est le titre de l'éditorial du quotidien du soir. « La récente arrestation du journaliste Ihsane El Kadi, directeur et fondateur de Radio M et du magazine 'Maghreb Emergent', illustre une fuite en avant répressive du pouvoir, désastreuse pour l'image de l'Algérie, estime Le Monde. L'admiration qu'avait inspirée le spectacle de foules pacifiques et joyeuses du Hirak, qui avait radicalement renouvelé le regard porté sur l'Algérie, n'est plus qu'un souvenir en charpie. L'heure est à la sidération, soupire encore Le Monde, face à la fuite en avant répressive d'un régime en pleine revanche après avoir craint pour sa survie. »

Revue de presse Afrique
À la Une: en Algérie, des perquisitions au siège de deux médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 26, 2022 3:58


En l'occurrence les locaux de Maghreb Émergent et Radio M samedi après-midi. « Les deux derniers poils à gratter du clan Tebboune fermés par les autorités » titre Le matin d'Algérie. Tout sur l'Algérie raconte la perquisition : « Devant la stupéfaction des journalistes et des employés présents, les services de sécurité ont procédé à la saisie d'équipements informatiques et de tournage ». Pour le Matin, cette opération visant les deux médias est « une des dernières réalisations à mettre dans le triste bilan d'Abdelmajid Tebboune ». Et TSA rappelle que « quelques heures avant la perquisition », le directeur et fondateur de Radio M et Maghreb Émergent était arrêté en pleine nuit. « Et c'est menotté que le journaliste Ihsane El Kadi a assisté à la perquisition des locaux de ces deux médias » souligne Le Matin. Le quotidien pour qui « la mise sous scellés de ces deux médias acte la fin de toute possibilité de débattre en Algérie ». Tout sur l'Algérie relaye la réaction de radio M qui dénonce « un harcèlement injustifié depuis trois ans sans autre fondement que celui d'empêcher l'exercice libre du métier d'informer ». Comme le rappelle l'un des médias perquisitionnés, Maghreb Émergent : « rien ne filtre » sur ce qui est reproché à Ihsane El Kadi, mais son interpellation intervient « au lendemain de la diffusion par Radio M de deux émissions et par la publication d'un article évoquant les enjeux du second mandat et l'organisation du Hirak ». Pour Le Matin, « radio M était l'un des derniers espaces demeurés libres. Il ne reste plus en Algérie que Berbère Télévision pour donner la parole à l'opposition et à évoquer la question des violations des libertés dans le pays ». L'état de santé de Pape Alé Niang suscite l'inquiétude La raison rappelée par Seneplus : « l'évacuation à l'hôpital du journaliste en grève de la faim depuis sa réincarcération en prison, mardi dernier ». Dakaractu a pu joindre l'avocat du patron de Dakar Matin selon qui Pape Alé Niang est « très éprouvé ». Seneplus relaye l'inquiétude de la coordination des associations de presse du Sénégal. Selon, son porte-parole, Pape Allé Niang « n'a pas voulu être évacué à l'hôpital, mais l'administration pénitentiaire n'a pas voulu prendre de risque ». Le pure player rappelle les raisons de la seconde arrestation du journaliste : la justice sénégalaise estime que Pape Allé Niang a « violé la mesure de son contrôle judiciaire ». En Tunisie, le projet de loi de finances 2023 au journal officiel Tunisie Numérique cite un économiste qui parle de « chiffres effrayants » pour le pays traverse au moins deux crises : économiques et politiques. « Malgré la crise » s'étonne Business News, « l'État accroît ses dépenses en augmentant la pression fiscale ». Tunisie numérique précise que « le budget de l'État a été multiplié par 4 par rapport à l'année 2010 ». Le site d'information ajoute qu'à cette époque, « un quart du budget était dédié au financement public. Seuls 2% ou 3% du budget actuel seront orientés vers ce type du financement ». Pire selon Business News : « l'État compte sur des ressources extérieures supérieures à celles de l'an passé ». Ces ressources, précise le pure player, c'est surtout le soutien du Fonds monétaire international (FMI). Or Tunis « n'a toujours pas conclu d'accord avec le FMI qui a carrément reporté l'examen du dossier de prêt tunisien »conclue Business News. Les célébrations de Noël à Conakry Guinéenews relaye le message de l'Archevêque de Conakry à l'occasion de la messe de Noël célébrée hier. « N'acceptons pas la montée de l'intolérance politique », a martelé monseigneur Coulibaly. Le tout devant un parterre de personnalités, à commencer par le président de la Transition précise Africaguinée. Le colonel Mamadi Doumbouya qui a « notamment reçu les bénédictions de l'archevêque de Conakry »détaille le site d'information. Guinéenews insiste sur le message du religieux en ce jour de Noël : monseigneur Coulibaly « félicite le gouvernement pour la mise en place d'un cadre de dialogue structuré et inclusif ». Il appelle à « la mobilisation et l'engagement de tous les partis politiques dans ce processus de dialogue inter-guinéen ». Objectif selon lui, rappelle le site d'information : « garantir un résultat final et crédible, et trouver des solutions aux crises récurrentes qui secouent notre pays ».

Revue de presse Afrique
À la Une: en Algérie, des perquisitions au siège de deux médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 26, 2022 3:58


En l'occurrence les locaux de Maghreb Émergent et Radio M samedi après-midi. « Les deux derniers poils à gratter du clan Tebboune fermés par les autorités » titre Le matin d'Algérie. Tout sur l'Algérie raconte la perquisition : « Devant la stupéfaction des journalistes et des employés présents, les services de sécurité ont procédé à la saisie d'équipements informatiques et de tournage ». Pour le Matin, cette opération visant les deux médias est « une des dernières réalisations à mettre dans le triste bilan d'Abdelmajid Tebboune ». Et TSA rappelle que « quelques heures avant la perquisition », le directeur et fondateur de Radio M et Maghreb Émergent était arrêté en pleine nuit. « Et c'est menotté que le journaliste Ihsane El Kadi a assisté à la perquisition des locaux de ces deux médias » souligne Le Matin. Le quotidien pour qui « la mise sous scellés de ces deux médias acte la fin de toute possibilité de débattre en Algérie ». Tout sur l'Algérie relaye la réaction de radio M qui dénonce « un harcèlement injustifié depuis trois ans sans autre fondement que celui d'empêcher l'exercice libre du métier d'informer ». Comme le rappelle l'un des médias perquisitionnés, Maghreb Émergent : « rien ne filtre » sur ce qui est reproché à Ihsane El Kadi, mais son interpellation intervient « au lendemain de la diffusion par Radio M de deux émissions et par la publication d'un article évoquant les enjeux du second mandat et l'organisation du Hirak ». Pour Le Matin, « radio M était l'un des derniers espaces demeurés libres. Il ne reste plus en Algérie que Berbère Télévision pour donner la parole à l'opposition et à évoquer la question des violations des libertés dans le pays ». L'état de santé de Pape Alé Niang suscite l'inquiétude La raison rappelée par Seneplus : « l'évacuation à l'hôpital du journaliste en grève de la faim depuis sa réincarcération en prison, mardi dernier ». Dakaractu a pu joindre l'avocat du patron de Dakar Matin selon qui Pape Alé Niang est « très éprouvé ». Seneplus relaye l'inquiétude de la coordination des associations de presse du Sénégal. Selon, son porte-parole, Pape Allé Niang « n'a pas voulu être évacué à l'hôpital, mais l'administration pénitentiaire n'a pas voulu prendre de risque ». Le pure player rappelle les raisons de la seconde arrestation du journaliste : la justice sénégalaise estime que Pape Allé Niang a « violé la mesure de son contrôle judiciaire ». En Tunisie, le projet de loi de finances 2023 au journal officiel Tunisie Numérique cite un économiste qui parle de « chiffres effrayants » pour le pays traverse au moins deux crises : économiques et politiques. « Malgré la crise » s'étonne Business News, « l'État accroît ses dépenses en augmentant la pression fiscale ». Tunisie numérique précise que « le budget de l'État a été multiplié par 4 par rapport à l'année 2010 ». Le site d'information ajoute qu'à cette époque, « un quart du budget était dédié au financement public. Seuls 2% ou 3% du budget actuel seront orientés vers ce type du financement ». Pire selon Business News : « l'État compte sur des ressources extérieures supérieures à celles de l'an passé ». Ces ressources, précise le pure player, c'est surtout le soutien du Fonds monétaire international (FMI). Or Tunis « n'a toujours pas conclu d'accord avec le FMI qui a carrément reporté l'examen du dossier de prêt tunisien »conclue Business News. Les célébrations de Noël à Conakry Guinéenews relaye le message de l'Archevêque de Conakry à l'occasion de la messe de Noël célébrée hier. « N'acceptons pas la montée de l'intolérance politique », a martelé monseigneur Coulibaly. Le tout devant un parterre de personnalités, à commencer par le président de la Transition précise Africaguinée. Le colonel Mamadi Doumbouya qui a « notamment reçu les bénédictions de l'archevêque de Conakry »détaille le site d'information. Guinéenews insiste sur le message du religieux en ce jour de Noël : monseigneur Coulibaly « félicite le gouvernement pour la mise en place d'un cadre de dialogue structuré et inclusif ». Il appelle à « la mobilisation et l'engagement de tous les partis politiques dans ce processus de dialogue inter-guinéen ». Objectif selon lui, rappelle le site d'information : « garantir un résultat final et crédible, et trouver des solutions aux crises récurrentes qui secouent notre pays ».

Soft Power
Médias, influence, culture, jeunesse : où va l'Algérie ?

Soft Power

Play Episode Listen Later Nov 27, 2022 94:57


durée : 01:34:57 - Soft Power - par : Frédéric Martel - En 2019, l'Algérie connait un soulèvement populaire de contestation en réaction à la perspective d'un cinquième mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. Des milliers d'Algériens descendent dans la rue et ce mouvement prend le nom de Hirak. Trois années ont passé : où en est l'Algérie ? - invités : Xavier Driencourt Ancien ambassadeur de France en Algérie; Charlotte Lalanne Journaliste à L'Express; Ladan Boroumand Historienne et co-fondatrice du Centre Abdorrahman Boroumand; Azadeh Kian Professeure de sociologie, directrice du département de sciences sociales et du CEDREF à l'Université de Paris

Rookworst de Podcast
Ep. 23 HEF, MONICA GEUZE, $HIRAK, DEFANO HOLWIJN & FMG

Rookworst de Podcast

Play Episode Listen Later Sep 19, 2022 181:19


In aflevering 23 van Rookworst de podcast legt $hirak aan FMG uit wat de beste labeldeals zijn. Het gesprek wordt verhit wanneer Monica en Hef het over de verschillen tussen mannen en vrouwen hebben. FMG vertelt wie er op de remix van Boot staan. Defano legt uit wat ervoor nodig is om stemacteur te worden. En Monica Geuze legt uit waarom zij en haar vriend allebei een eigen wasmand hebben.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Macron en Algérie, Total Énergies, États-Unis, immigration au Royaume-Uni

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 29, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Ukraine : TotalEnergies accusée d'alimenter les avions russes. Par Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI. Migration : vers une année record des traversées de la Manche. Par Leslie Carretero, journaliste à Infomigrants. États-Unis : annulation partielle de la dette des étudiants. Par Stéphane Auray, professeur d'économie au Centre de recherche en économie et statistique, CREST. France-Algérie : vers une commission mixte  d'historiens. Par Emmanuel Alcaraz, historien, enseignant à Sorbonne Université, auteur d'Histoire de l'Algérie et de ses mémoires, des origines au Hirak, Karthala, novembre 2021.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Géopolitique, le débat
Algérie, 60 ans d'indépendance (Part I)

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jul 23, 2022 50:00


Défilé militaire, distribution de logements, la plus grande jamais organisée dans le pays, émission d'une nouvelle pièce de monnaie de 200 dinars soit 1,31 euro et des gestes envers les détenus du mouvement de protestation du Hirak. Le 60è anniversaire de l'indépendance de l'Algérie s'est voulu, il y a quelques jours, sans commune mesure avec le cinquantenaire de la Présidence Bouteflika, il y a dix ans. Le président Abdelmadjid Tebboune a voulu marquer les esprits. Plusieurs chefs d'État étrangers étaient présents aux cérémonies, dont le président tunisien. Alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix du gaz et du pétrole, la situation économique de l'Algérie très dépendante des fluctuations du cours des hydrocarbures, connaît une embellie et le pays est très courtisé. Les recettes des exportations algériennes de ces matières premières devraient atteindre les 48 milliards d'euros vers la fin 2022 contre 35,4 milliards en 2021. Regard sur l'Algérie aujourd'hui, 60 ans après son indépendance et alors que la révolution pacifique du 22 février 2019, connue sous le nom de Hirak avait suscité un immense espoir dans le pays.  Invités : Pierre Vermeren, professeur d'Histoire des sociétés arabes et berbères contemporaines à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et membre du Laboratoire SIRICE. « Histoire de l'Algérie contemporaine », aux éditions Nouveau Monde Amer Ouali, journaliste à l'Agence France Presse à Paris. Directeur du Bureau d'Alger de l'AFP entre 2014 et 2017 et ancien correspondant de l'Agence durant la décennie noire. « Du verbe au fusil, la terreur Sainte. Retour sur la décennie noire. Algérie 1991-2002 », éditions Erick Bonnier Kader Abderrahim, maître de conférences à Sciences Po. « Géopolitique de l'Algérie », éditions Bibliomonde.

Géopolitique, le débat
Algérie, 60 ans d'indépendance (Part I)

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jul 23, 2022 50:00


Défilé militaire, distribution de logements, la plus grande jamais organisée dans le pays, émission d'une nouvelle pièce de monnaie de 200 dinars soit 1,31 euro et des gestes envers les détenus du mouvement de protestation du Hirak. Le 60è anniversaire de l'indépendance de l'Algérie s'est voulu, il y a quelques jours, sans commune mesure avec le cinquantenaire de la Présidence Bouteflika, il y a dix ans. Le président Abdelmadjid Tebboune a voulu marquer les esprits. Plusieurs chefs d'État étrangers étaient présents aux cérémonies, dont le président tunisien. Alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix du gaz et du pétrole, la situation économique de l'Algérie très dépendante des fluctuations du cours des hydrocarbures, connaît une embellie et le pays est très courtisé. Les recettes des exportations algériennes de ces matières premières devraient atteindre les 48 milliards d'euros vers la fin 2022 contre 35,4 milliards en 2021. Regard sur l'Algérie aujourd'hui, 60 ans après son indépendance et alors que la révolution pacifique du 22 février 2019, connue sous le nom de Hirak avait suscité un immense espoir dans le pays.  Invités : Pierre Vermeren, professeur d'Histoire des sociétés arabes et berbères contemporaines à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et membre du Laboratoire SIRICE. « Histoire de l'Algérie contemporaine », aux éditions Nouveau Monde Amer Ouali, journaliste à l'Agence France Presse à Paris. Directeur du Bureau d'Alger de l'AFP entre 2014 et 2017 et ancien correspondant de l'Agence durant la décennie noire. « Du verbe au fusil, la terreur Sainte. Retour sur la décennie noire. Algérie 1991-2002 », éditions Erick Bonnier Kader Abderrahim, maître de conférences à Sciences Po. « Géopolitique de l'Algérie », éditions Bibliomonde.

Orient hebdo
Un colloque à Paris sur l'Algérie contemporaine (2)

Orient hebdo

Play Episode Listen Later Jul 10, 2022 19:30


Porter une réflexion et un regard critique sur 60 ans d'indépendance algérienne, voilà qui a paru nécessaire à une cinquantaine d'universitaires, chercheurs, sociologues, historiens, politologues mais aussi écrivains, économistes, poètes ou journalistes. Hommes et femmes des deux rives de la Méditerranée, Algériens pour la plupart, et de tous âges, ils se sont interrogés sur le parcours de la nation algérienne et de la société elle-même. Dans cette émission, qui suit deux focus sur la presse et sur le mouvement Hirak, nos deux invités Karima Direche, directrice de recherche CNRS à Aix-en-Provence, et Amar Mohand-Amer, directeur adjoint de la revue Insanyat, évoquent les enjeux politiques de l'Histoire et de son usage.

Le Nouvel Esprit Public
G7 et OTAN face à la guerre en Ukraine / Algérie : 60 ans après l'indépendance / n°252 / 3 juillet 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jul 3, 2022 61:12


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 1er juillet 2022.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.G7 ET OTAN FACE À LA GUERRE EN UKRAINEQuatre mois après le début de la guerre en Ukraine, au G7, de dimanche à mardi en Allemagne, puis lors du sommet de l'OTAN, de mardi soir à jeudi à Madrid, les Occidentaux ont tenté de surmonter les tensions et divergences que le prolongement de la guerre risque de creuser. A Elmau, en Bavière, les sept dirigeants des pays les plus riches ont décidé de frapper l'économie russe en « travaillant » sur un plafonnement du prix du pétrole russe et en imposant des restrictions à l'importation de l'or russe. Les dirigeants du G7 ont promis de soutenir l'Ukraine « tant qu'il le faudra » sur le plan militaire, financier, humanitaire ou diplomatique. Ils sont prêts à injecter cette année jusqu'à 28 Mds€ dans le budget de l'Etat ukrainien. Depuis le début de la guerre, le 24 février, les pays du G7 ont déjà promis l'équivalent de plus de 2,6 Mds€ d'aide humanitaire. Bien que le G7 joue un rôle central dans la coordination des sanctions engagées contre la Russie et dans l'aide apportée à l'Ukraine, il est tenu de composer avec les nombreux pays asiatiques, africains et latino-américains qui refusent de choisir leur camp et s'inquiètent des conséquences du retour de la guerre en Europe. Raison pour laquelle cinq dirigeants du Sud ont été invités lundi au sommet du G7.Le sommet de l'OTAN à Madrid, du 28 au 30 juin, s'est ouvert par la levée du veto turc sur l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN. Puis, les Etats-Unis ont annoncé l'envoi de nouveaux renforts militaires terrestres, maritimes et aériens américains en Europe afin de muscler les capacités de défense de l'OTAN face à la Russie, même si certaines de ces annonces viennent parachever des projets amorcés depuis plusieurs années. L'OTAN veut pouvoir mobiliser plus de 300 000 soldats en Europe. Dans une interview à l'ARD, le chancelier Olaf Scholz a assuré que la Bundeswehr allait devenir « la plus grande armée conventionnelle » d'Europe. Désormais, la stratégie de « défense avancée » de l'Otan consiste à déployer à l'Est une puissance de feu suffisante pour empêcher les chars russes de percer en premier. L'Alliance retrouve ainsi sa mission première : la défense du territoire de ses pays membres contre la menace russe. Le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg a déclaré que la Russie représente « la menace la plus importante et la plus directe » pour la sécurité de la coalition militaire occidentale. Invité par visio-conférence aux deux sommets, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté chaque fois les Occidentaux à intensifier les livraisons d'armements lourds à l'Ukraine et les sanctions contre Moscou afin que la guerre menée par la Russie dans son pays prenne fin avant l'hiver. Cependant, l'OTAN prévoit une guerre longue.Outre les chefs d'Etat et de gouvernement des 30 pays membres de l'OTAN, ainsi que ceux des deux nouveaux candidats, Finlande et Suède, pour la première fois, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et le Japon ont été invités à participer au sommet de l'Alliance sous l'impulsion des Etats-Unis.***ALGÉRIE : 60 ANS APRÈS L'INDÉPENDANCE Le 5 juillet 1962, la France quittait l'Algérie après plus d'un siècle de domination coloniale. La célébration de cet anniversaire intervient dans un climat social morose. Les espoirs de libéralisation nés en 2019 lors du départ du président Abdelaziz Bouteflika, poussé par le Hirak un mouvement de protestation populaire, à renoncer à briguer un cinquième mandat après vingt ans de pouvoir, ont fait long feu. Depuis, le régime a embastillé journalistes et défenseurs des droits humains. Au cours des six premiers mois de 2022, près de 300 Algériens ont été placés derrière les barreaux pour délit d'opinion, selon l'organisme Algerian Detainees. Depuis 2019, plus de 600 citoyens ont été arrêtés pour avoir manifesté ou même simplement soutenu l'opposition au régime en place. Après les militants du Hirak, les manifestants, les leaders des partis d'opposition et les journalistes, premiers dans la ligne de mire du pouvoir en place, ce sont désormais les avocats des accusés qui se retrouvent inculpés. Le divorce entre le peuple et ses dirigeants a été illustré par la participation indigente au référendum constitutionnel de novembre 2020. Moins du quart du corps électoral s'est déplacé. La pandémie a aggravé les vulnérabilités de l'économie, qui s'est contractée de près de 5 % en 2020. Les déficits des comptes publics se creusent, l'inflation galope, le chômage affecte un jeune sur quatre et la dépendance absolue au pétrole et au gaz (qui fournissent plus de 90 % des recettes d'exportation) rend nécessaire une reconversion profonde de l'économie que le pouvoir semble incapable d'engager. Dans ce pays de 45 millions d'habitants où les moins de 30 ans représentent plus de la moitié de la population, la jeunesse vote avec ses pieds : au moins 10 000 Algériens ont rejoint l'Espagne clandestinement depuis le début de 2021. Sur cet arrière-plan de crise politique, économique et sociale, le pouvoir cherche son salut dans le durcissement extérieur. Avec Paris, il a engagé un bras de fer sur l'épineuse question mémorielle. Il a coupé les liens avec le Maroc, avec qui la relation était déjà déplorable. La rupture a été matérialisée par la fermeture, depuis le 31 octobre 2021, du gazoduc qui alimentait le royaume chérifien et, au-delà, l'Espagne.Le quotidien algérien El Watan observe que « l'idéal post-indépendance tant imaginé par les pères fondateurs de la nation algérienne n'est pas encore atteint […] La question sociale, celle du patriarcat, la condition des femmes, la place du religieux dans l'ordre social et politique ou la question de la diversité linguistique et culturelle sont autant d'interrogations qui conditionnent le devenir du pays ».Toutefois, la hausse des cours des hydrocarbures provoquée par la guerre en Ukraine offre au pouvoir une marge de manœuvre en matière de redistribution. Selon les prévisions du Fonds monétaire international, les recettes de l'Algérie devraient atteindre 58 milliards de dollars en 2022, contre 34 milliards en 2021 et 20 milliards en 2020. Même si les prix du blé et des autres produits alimentaires importés explosent, la situation financière s'améliore nettement permettant d'acheter la paix sociale.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

En quête de l'Histoire
Le trauma colonial

En quête de l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 24, 2022 54:46


On dit beaucoup de choses sur les Algériens, que nous sommes nerveux et impulsifs. Mais aussi, “sentimental” et à la fois qu'on a une drôle de façon de manifester l'amour. Qu'à la moindre occasion qui se présente à nous, nous brandissons avec fierté, dans les 4 coins du monde, le célèbre drapeau Algérien. Ce nationalisme algérien qui semble être transmis de générations en générations s'accompagne aussi d'autres maux, des maux plus profonds. Et dans ce premier épisode, je vais échanger avec mon invitée Karima Lazali sur son travail en tant que psychanalyste mais aussi autour de son dernier ouvrage, une enquête inédite sur le trauma colonial et les prémices de son écriture. Dans cet épisode, je vais essayer de comprendre : Comment cette Histoire impacte encore chacun d'entre nous bien au-delà des frontières algériennes ? Et comment elle nous est transmise ? Réalisé et produit par Sherazade A. Ouvrages de l'invitée Karima Lazali, Le trauma colonial, une enquête sur les effets psychiques et politiques de l'oppression coloniale en Algérie - éditions La Découverte 2018 Karima Lazali, La parole oubliée - éditions Eres 2015 Les sources utilisées dans le montage de l'épisode par ordre chronologique Propos d'Emmanuel Macron en visite à Alger le 15 février 2017 pour la télévision algérienne Article « Le dialogue inédit entre Emmanuel Macron et les petits enfants de la guerre d'Algérie » de Mustapha Kessous, publié dans le journal le Monde Benjamin Stora Kateb Yacine en interview pour l'émission « un certain regard » en 1975 Instru - Hold Up 113 feat Intouchable - Dj Pone Mohamed Boudiaf, dans l'émission “La marche du siècle” en Mars 1992 Kateb Yacine sur le plateau "Lectures pour tous" en août 1956 Mouloud Mammeri interrogé sur la colonisation Mohamed Dib Scred Connexion - Avec s'qu'on vit - Le réveil Chant Algérien - Hirak 2019 Mc Solaar - Bouge de là - Qui sème le vent récolte le tempo - Faïza Guène - Émission “A l'air libre” du 30 juin 2021 Mediapart Lettre à la République – Kery James 92-2012 Hamid Baroudi - Song For Boudiaf Desert Root

En quête de l'Histoire
Bande Annonce "En quête de l'Histoire"

En quête de l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 17, 2022 3:26


Bienvenue sur le podcast "En quête de l'Histoire" ! Le décès de mon père, le Hirak, l'instrumentalisation de l'Histoire de l'Algérie, les débats sur les questions d'identité, l'islam, mais aussi le voile m'ont poussé à m'interroger sur l'Histoire de l'Algérie. Et, j'ai dû faire face à un constat évident, je ne savais pas grand chose de cette histoire. "En quête de l'Histoire" est né de ma passion pour l'histoire, le podcast et l'Algérie. Ce que je vous propose de découvrir avec moi, c'est : Qu'est-ce que l'Algérie ? Qui est son peuple dans et hors de ses frontières ? Qui sont ses personnages marquants ? Quels sont ses rapports avec la France et au-delà ? Un podcast créé par Sherazade A. Musiques utilisées : Instrumentale Tonton du bled, 113 ; produit par DJ Mehdi 1999 Haremt ahebak ; Warda El Djazairia ; 1992 One, two, three viva l'Algérie ; par Medi Meyz Groupe Palermo ; 2019 Extraits utilisés : 20h, antenne 2, présenté par Daniel Bilalian ; 9 octobre 1988 Reda Seddiki, Vendredi est une fête, Un film de Samir Ardjoum, Ager Oueslati ; 2019 Gisele Halimi, Aujourd'hui Madame, ORTF ; 08 janvier 1974 Charles de Gaulle, Discours du Forum d'Alger ; 4 juin 1958 Eric Zemmour, France Inter, Lea Salamé

Bij Andy in de auto
#143 $hirak - Bij Andy in de auto!

Bij Andy in de auto

Play Episode Listen Later May 31, 2022 28:01


$hirak bij Andy in de auto! Julien Willemsen, muziekproducent en DJ uit Rotterdam. 1 van de grootste producers van Nederland, die een platina album en meerdere platina nummers heeft geproduceerd. Scoort veel hits en prijzen en is lekker bezig. Leuke en relaxte gozer, mooi om deze Topper in de auto te hebben! 

IISMM
Hirak, le renouveau de la contestation en Algérie / A. BENSAAD

IISMM

Play Episode Listen Later May 13, 2022 86:25


Conférences publiques de l'IISMM en partenariat avec la BULAC Cycle 2021-2022 - Les contre-pouvoirs dans les régimes à référence musulmane Conférence du 10 mai 2022 Ali Bensaad (Institut Français de Géopolitique, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis) « Hirak, le renouveau de la contestation en Algérie » Présentation : Dominique Avon (EPHE, IISMM) Programmation : Sophie Bilardello (CNRS, IISMM) Illustration : Manifestation le 9 juin 2019 à Béjaïa. CC BY-SA 4.0. Akechii

Global Dispatches -- World News That Matters
Algeria's Uncertain Political Future

Global Dispatches -- World News That Matters

Play Episode Listen Later Mar 31, 2022 37:42


This February marked the third anniversary of the Algerian street protests and movement that lead to the ouster of president Abdelaziz Bouteflika. Bouteflika was a fixture of Algerian politics and served as President since 1999. This was a huge turning point in modern Algerian history.  The movement that lead to his ouster is called The Hirak. Joining me to discuss the impact of the impact and legacy of this movement three years on are two scholars of Algeria's politics and economy. Andrew Ferrand is a senior fellow with The Atlantic Council and author of the book The Algerian Dream.  Tinhinane El Kadi is the cofounder of the Institute for Social Science Research in Algeria and a doctoral student at the London School of Economics. We kick off discussing the circumstances that lead to the ouster of Bouteflika three years ago before having a broader conversation about Algeria's politics and economy today.  

Affaires sensibles
Semaine Algérie : le Hirak, mécanique d'une révolution (5)

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Mar 18, 2022 54:24


durée : 00:54:24 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Christophe Barreyre - Comment naît une révolution ? Qu'est-ce qui pousse un peuple, un beau jour, à descendre dans la rue alors qu'il ne l'avait pas fait la veille ? Comment se fait-il qu'en 2019, les Algériens se soient soulevés contre leurs dirigeants, alors qu'ils n'avaient rien fait pendant vingt ans ? - réalisé par : Marion Le Lay

Orient hebdo
Cinéma: une production vivace en Turquie, en Algérie et en Tunisie

Orient hebdo

Play Episode Listen Later Mar 18, 2022 19:30


La 17ème édition du Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient se déroule à Paris et sa proche banlieue jusqu'au 1er avril 2022. Le festival propose un focus sur le cinéma turc et des thématiques sur le Hirak algérien, sur les langues en Algérie et sur la communauté LGBT+ dans la région. Nous en parlons avec Emma Raguin, directrice artistique du festival. Et Emna Mrabet, professeure de Cinéma à Paris 8, évoque pour nous la fenêtre consacrée au cinéma contemporain en Tunisie.

The New Arab Voice
Algeria's Hirak and Beyond Bouteflika

The New Arab Voice

Play Episode Listen Later Feb 25, 2022 38:55


On this week's episode of The New Arab Voice, we examine the Algerian Hirak, three years on from the first protests. Where did it succeed? Where did it fail? And what does the future hold for the pro-democracy movement?Featuring interviews with Andrew Farrand (@AndrewFarrand), author of The Algerian Dream, Zine Ghebouli (@GheZinou) from the University of Glasgow, and Salsabil Chellali (@SaChellali), researcher at Human Rights Watch. And then, we're joined by Benjamin Ashraf to discuss the film Bringing Assad to Justice, which recently had its London premier. Also featuring comment from the film's director Ronan Tynan (@RonanLTynan)This podcast is produced by Hugo Goodridge (@hugogoodridge) and Rosie McCabe (@RosieMcCabe3). Music by Omar al-Fil (@elepheel). Other music by by Blue Dot SessionsTo get in touch with the producers, follow then tweet us at @TheNewArabVoice or email hugo.goodridge@alaraby.co.uk

Afterwork
AFTERWORK 13 - Du foot et un quiz éclaté

Afterwork

Play Episode Listen Later Jun 16, 2021 38:57


Ecoutez d'autres épisodes et découvrez d'autres programmes sur : lesbonnesondes.ma  Les invités de Hamza Lyoubi et Mehdi El Kindi pour ce treizième épisode d'Afterwork ont tous les deux le sens de la formule, un amour démesuré pour le football… Et un lien avec le magazine TelQuel. Fatym Layachi, comédienne, metteure en scène et chroniqueuse, et Hassan Hamdani, journaliste et conseiller de la rédaction de TelQuel, discutent à bâtons rompus de leurs parcours et de leurs passions, avec beaucoup d'humour et encore plus d'humilité.  L'année 1998 a été marquée par la Coupe du Monde, mais aussi par l'arrivée au Maroc de Hassan Hamdani, maître auxiliaire d'histoire en France devenu ingénieur en tourisme culturel, avant de s'imposer comme plume incontournable de la presse francophone marocaine : après La Vie Eco et Femmes du Maroc (pour qui il a couvert Tazmamart, rappelle-t-il), c'est à TelQuel qu'il fait ses armes dans le milieu des années 2000 et qu'il continue de travailler, après un passage par le regretté HuffPost Maroc.  Lauréat du Prix francophone de la liberté de la presse RFI-RSF-OIF en 2010 aux côtés d'Aïcha Akalay pour leur enquête La tentation du Christ, Hassan Hamdani revient sur les premières années de TelQuel, les sujets tabous de l'époque et le journalisme gonzo, mais aussi sur le mythe de la presse libre ou indépendante aujourd'hui... en voulant pour preuve les affaires Soulaimane Raissouni et Omar Radi.  La presse, Fatym Layachi la connaît également et chérit les (rares ?) espaces de liberté qu'elle offre, particulièrement chez TelQuel, où elle signe une chronique hebdomadaire : en tant que lectrice, les Unes sur le Hirak, sur les personnes transsexuelles et transgenres, les prises de position courageuses la transportent… Presqu'autant que le retour de Benzema en équipe de France. Celle que le public associe encore, 16 ans plus tard, au film Marock de Leila Marrakchi, aime autant Les Lions de l'Atlas que les Bleus, ne jure que par le PSG, la Juventus et le Wydad… Un alignement qui donne lieu à des discussions enflammées et à un quiz éclaté explosif.  Du parc des Princes au stade d'honneur, de Didier Deschamps à Akram ir7al, de la qualité des supporters de l'OM aux chants incandescents des supporters marocains, des rues de Casa à celles de Jérusalem, des étoiles rallumées au mur des lamentations, Hassan Hamdani et Fatym Layachi s'en donnent à cœur joie… Pour le plus grand bonheur de leurs hôtes et désormais, de leurs auditeurs.  Bonne écoute !

Five Questions
Where Does Algeria Go after the Hirak?

Five Questions

Play Episode Listen Later Mar 30, 2021 20:10


Yousef Munayyer and Dalia Ghanem discuss the Algerian protests that ousted Abdelaziz Bouteflika and the future of democracy in the country. Ghanem is a resident scholar at the Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center in Beirut, where her work examines political and extremist violence, radicalization, Islamism, and jihadism with an emphasis on Algeria.

Radio Bullets
20 febbraio 2021 - notiziario Africa

Radio Bullets

Play Episode Listen Later Feb 20, 2021 18:14


Somalia: manifestazioni pacifiche disperse con la forza in pieno caos istituzionale (copertina) Etiopia: il Tigray detta le condizioni per avviare i colloqui di pace Algeria: grazia ai detenuti di Hirak, liberato il giornalista Khaled Drareni Liberia: giudici finlandesi indagano sui crimini di guerra Sud Sudan: violenze senza fine, secondo le Nazioni Unite Rwanda: la figlia di Rusesabagina fa appello al Belgio, intanto un'altra attivista è stata arrestata RdCongo: dopo ebola, segnalati diversi casi di peste Questo e molto altro nel notiziario Africa di Giusy Baioni. Musiche di Walter Sguazzin

The Wiss Diss
Algeria's COVID-19 survival guide | دليل الجزائر للنجاة من مرض كوفيد١٩

The Wiss Diss

Play Episode Listen Later Mar 17, 2020 35:24


Today's episode is special, it tackles the current situation of COVID-19 in Algeria. We talked about the common symptoms,the mechanism in which the virus spread, prevention means, what to do in case of feeling sick, we busted some myths about the disease. We talked how this pandemic effected Algerian politics, and how we can use this for the good of the Hirak movement and also we suggested some solution that both the people and the government should take --- Send in a voice message: https://anchor.fm/thewissdiss/message

Bureau Buitenland
De opstand in de Rif leeft voort - ook in Europa

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later Jun 26, 2018 9:28


De Noord-Marokkaanse regio de Rif bevindt zich in een turbulente periode. De volksbeweging Hirak met als leider Nasser Zefzafi heeft massa's mensen op de been gebracht in de havenstad Al Hoceima. Maar ook de Europees-Riffijnse diaspora is door de gebeurtenissen daar gegrepen. Voor het eerst komt een bont gezelschap van academici en activisten in een Nederlandstalige publicatie naar buiten met verhalen over deze protesten. Samensteller Btisam Akarkach over het boek: Opstand in de Rif.

Met Groenteman in de kast
#30: In gesprek met hitproducer Jack $hirak

Met Groenteman in de kast

Play Episode Listen Later Jun 8, 2018 46:25


Of het nou met Lil Kleine, Ronnie Flex of Boef is…See omnystudio.com/listener for privacy information.